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Alcons propose la colonne Line-Source QR24 en 110°

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Alcons Line-Source QR24

Le modèle QR24/110 d’Alcons est une enceinte colonne modulaire deux voies qui peut être utilisée en réseau vertical évolutif pour les applications portables ou permanentes avec d’excellentes propriétés de projection et d’intelligibilité, même dans les environnements acoustiques difficiles.
La conception symétrique, associée à la dispersion horizontale de 110 degrés des transducteurs à ruban RBN (jusqu’à 20 kHz), offre un contrôle cohérent avec une couverture homogène, ce qui élargit significativement le « point d’écoute stéréo » hors-axe.

En utilisant deux transducteurs RBN de 12 pouces (27 cm) pour les hautes et moyennes fréquences, le rayonnement frontal résulte en une dispersion verticale très contrôlée, qui offre une intelligibilité indépendante du niveau à grande distance, sans nécessiter de conformation du faisceau basée sur DSP. Chaque transducteur pro-ruban RBN1203 de 12” admet une puissance de crête de 2 kW (sur 200 ms), d’où une dynamique de 4 kW à partir de 1 kHz.
Le spectre bas médium est pris en charge par quatre transducteurs 17 cm longue excursion ventilés, montés en configuration coaxiale derrière les transducteurs pro-ruban, ce qui au total offre une réponse en fréquence de 74 Hz à 20 000 Hz (à -3 dB). La projection contrôlée (cylindrique) peut être étendue jusqu’aux fréquences les plus basses en augmentant la longueur verticale du réseau, en ajoutant des modules QR / QM (uniquement bas médium) supplémentaires.

Ouverture verticale selon la fréquence
Assemblage d’une colonne de deux QR24 qui peut se monter sur trépied.

Jusqu’à deux unités QR24 peuvent être combinées sur un seul trépied, pour obtenir une colonne de 1,32 m. En accroche, jusqu’à 11 modules QR24 peuvent être assemblés avec un facteur de sécurité de 10:1, pour aboutir à des colonnes de plus de 7 mètres. Le filtrage passif permet d’attaquer plusieurs modules (3 max) avec un canal d’amplificateur du contrôleur-amplificateur ALC; l’ALC offre un traitement spécifique à la QR24 pour une réponse et une fiabilité optimales.
Le pré-câblage Signal Integrity Sensing ™ compense dynamiquement les influences du câble / connecteur d’enceinte entre la(es) QR24 et l’ALC pour une reproduction du son naturel indépendamment de la longueur du câble et de la charge de l’amplificateur (facteur d’amortissement du système d’environ 10 000).
La QR24 est également disponible en QR24/80, dispersion horizontale de 80 degrés, et peut être combinée avec la QR24/110 au sein d’une colonne. Les données certifiées EASE pour les QR24, avec une résolution de 1 degré, sont disponibles sur le site Web d’Alcons. Et, comme tous les systèmes d’enceintes Alcons, la QR24 est livrée avec une garantie totale de 6 ans.

Pour Philip de Haan, Directeur de la R & D d’Alcons Audio : « La colonne QR24 constitue un outil unique dans la panoplie des concepteurs sonores. Nous sommes toujours surpris lorsque nous faisons la démonstration de la dispersion verticale « au rasoir » ou de l’intelligibilité à des distances supérieures à 100 m avec seulement deux QR24 montées sur un trépied.»
Et Phil poursuit : « Le front d’onde cylindrique naturel de nos systèmes pro-ruban dans la constitution de la QR24 garantissent une réponse HiFi large bande à haut rendement avec une couverture SPL uniforme, même dans les environnements acoustiques les plus difficiles. Comme le dit un client: « utiliser la série Q, c’est comme « éteindre » la réverbération de la pièce! »

D’autres informations sur :

 

Allen & Heath élargit sa gamme de mix retours personnels

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Le constructeur britannique Allen & Heath vient d’étendre son système de mixage personnel ME avec le ME-500, un mélangeur personnel simplifié à 16 canaux destiné aux sociétés de location et aux orchestres. Le ME-500 permet aux musiciens de réaliser et de contrôler rapidement et indépendamment leurs propres mixages à partir de 16 sources stéréo ou mono.

Le nouveau mélangeur hérite du même format compact que le modèle à 40 canaux, le ME-1, mais avec une configuration et des commandes simplifiées. Le système ME est compatible avec la gamme de mélangeurs numériques d’Allen & Heath et peut être utilisé avec des consoles numériques d’autres marques avec le concentrateur ME-U.
Le ME-500 est doté d’un affichage clair à luminosité réglable, de 16 touches de sélection rétroéclairées, de boutons Mute et Solo, d’un réglage de niveau général avec limiteur et égaliseur, ainsi que d’un unique codeur rotatif pour l’ensemble des principales fonctions de navigation et de commande. Chaque ME-500 peut mémoriser et rappeler 8 presets utilisateur pour des mixages, des utilisateurs ou des spectacles différents, que l’on peut sauvegarder sur USB.

Une vue arrière montrant les ports réseau et les deux sorties ligne et casque.

Les sorties comprennent un minijack et un jack ¼ pour écouteurs et une sortie mono TRS pour des wedges.
Le nombre de mélangeurs personnels ME-500 et ME-1 pouvant être raccordés à un système est illimité.
Des connecteurs à verrouillage EtherCon permettent de relier les ME-500 en série ou de les intégrer dans une topologie en étoile à l’aide du ME-U ou d’un commutateur PoE standard.
« Au moment où les salles et les tournées se battent pour garder sous contrôle les niveaux sonores sur scène et essayer d’utiliser le plus efficacement possible le précieux temps de balance, nous assistons à une forte croissance du mixage retour personnel. Dans tous les environnements où l’on dispose du temps et des compétences nécessaires pour réaliser un mélange de 40 sources pour chaque artiste, nos mélangeurs personnels ME-1 sont parfaits.
Mais de nombreux clients ont demandé une alternative plus accessible, avec laquelle des bénévoles et des utilisateurs novices pourraient obtenir rapidement et facilement de bons résultats. C’est exactement ce que nous avons entrepris de créer avec le ME-500 », nous déclare Ben Morgan, le chef de produit Live d’Allen & Heath.

Plus d’infos sur le site Algam Entreprises et sur le site Allen & Heath

 

David Guetta brille avec Claypaky au nouveau dance festival Timeshift

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Acclamé de par le monde, le DJ David Guetta a utilisé le spot Claypaky Scenius comme éclairage principal de la structure en forme de diamant. Une création sur mesure destinée au spectacle d’inauguration du festival Timeshift, un festival dance de grande envergure qui s’est tenu dans le stade Romexpo à Bucharest. S’étalant sur 4 jours en juillet et composé de quatre scènes thématiques, TimeShift a accueilli une centaine d’artistes electros et alternatifs dont Faithless, DJ Snake Orbital et David Guetta.

Chacune des scènes du festival a été pourvue d’un concept esthétique unique, réalisé grâce à des structures et un contenu visuel personnalisés ainsi que des effets spéciaux. « La structure de la scène principale TimeShift était par essence une adaptation de celle de la tournée de David Guetta » confie Bodgan Gradisteanu directeur technique de Marbo Trade, le distributeur officiel de Claypaky en Roumanie. Marbo Trade a travaillé au côté de la société de location Bivolul et ASC Systems pour fournir le matériel d’éclairage du festival dans son ensemble.

Le cœur du design décor était composé de quatre pièces de structure automatisées formant un large diamant équipé de 24 spots Scenius. L’ensemble fournissait un résultat super-brillant et léger formant un arrière-plan en métamorphose constante. Les latéraux de la scène principale étaient assurés par 16 B-EYE K20. « Nous avons sélectionné les K20 pour la polyvalence de leur faisceau et leur CTO » nous explique Bodgan Gradisteanu. Ce projecteur à leds assurant les fonctions de Wash, Beam et d’effets était accroché en deux lignes de quatre de chaque côté de la scène en alternance avec des Sharpy.

En alternant les deux systèmes, l’équipe Timeshift a créé des textures variées de lumière sur la scène, tout en s’assurant que les artistes restent visibles. “Les Sharpy sont connus comme étant un standard dans l’industrie des projecteurs lumière de faible poids et sont très populaires en Roumanie du fait de leur faisceau aiguisé très puissant » explique Bodgan. « Nous les avons utilisés pour donner de la profondeur à la scène et créer un spectacle lumière immersif ».

Plus d’infos sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

APG fait vibrer le public du festival musical moZ’aïques

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Créé en 2010 par la ville du Havre, le festival des musiques des mondes moZ’aïques est devenu en quelques années un rendez-vous estival majeur dans le paysage musical régional. Chaque année, l’événement prend ses quartiers d’été sur le somptueux site des Jardins Suspendus, dans un ancien fort militaire Vauban qui domine les hauteurs du Havre.
Pour cette 8ème édition, ce sont 40 concerts et une centaine de musiciens qui se sont succédés sur scène. Une programmation variée et éclectique pendant cinq jours entre jazz, soul, reggae, latino, musique africaine… La ville a voulu mêler sciemment des têtes d’affiches internationales, des talents émergents, et des formations de la scène locale.

Equipe de Visuel au grand complet

Pour organiser un tel événement, le Havre a fait appel au prestataire technique Visuel installé en région, en charge du dispositif scénique. Une collaboration qui dure déjà depuis six ans pour le plus grand plaisir des 30 000 spectateurs présents tout au long du festival. Le dispositif APG sur chaque scène est identique et composé de 10 enceintes Uniline Compact (8xUC206N + 2xUC206W) par côté, de deux piles de 3xUL118B et d’une pile de 4xUC115B ; ainsi que 2xDX15 en front fill et 4xDX8 en nez de scène.

Cette année, Visuel a décidé de sonoriser le festival avec le nouvel Uniline Compact d’APG. Les deux grandes scènes installées face à face à une distance de 200 mètres accueillaient alternativement les musiciens pour des interprétations atteignant parfois 4000 spectateurs.

« Lorsque vous avez la chance d’inviter de magnifiques musiciens et chanteurs, il est essentiel que la qualité sonore soit capable de retranscrire la chaleur et l’énergie dégagées par ses artistes, explique Jérôme Le Bay, Directeur du Festival moZ’aïques et audiophile averti.
« C’est tout à l’honneur de notre prestataire technique Visuel et de la marque APG d’avoir su proposer un système capable de restituer une grande diversité musicale, de l’interprétation la plus intimiste, à celle la plus sensationnelle d’une formation de quarante tambours sur scène ! »

Afin de répondre à ce challenge, Visuel a opté pour les enceintes APG Uniline Compact (UC), système « source ligne » de petite taille basé sur le concept de « Line Array Modulaire » inventé par APG. « D’un point de vue logistique, les Uniline Compact de la marque APG sont simples à installer car compactes, ce qui nous fait gagner du temps pour leur montage sur la scène », ajoute Jérôme Le Bay. « Je note également que leur portée en façade est plus importante que le système précédemment utilisé sur le festival ».

Topologie des Jardins Suspendus

Le modèle APG UC206N est l’enceinte moyenne/longue portée du système « Line Array Modulaire » Uniline Compact qui comprend également l’enceinte courte/moyenne portée UC206W et l’enceinte de basse dédiée UC115B. Le système s’est avéré décisif dans la qualité de l’acoustique du festival, de par la topologie atypique du lieu et les défis qui en découlent.
Durant le festival moZ’aïques, la diffusion sonore se fait en longueur et de grandes serres vitrées bordent un côté de chaque scène et des spectateurs. La dispersion horizontale de seulement 70° des boites UC206N a donc permis de ne pas trop impacter les serres et de concentrer l’énergie sonore sur le public.

« L’organisateur recherchait un son de haut niveau, alliant performance acoustique et qualité audio exceptionnelle, indique Régis Lethuilier, Directeur Technique de Visuel. L’Uniline Compact a parfaitement répondu à cette attente; la mise en place cette année du système APG en façade correspond à une envie de proposer un matériel de dernière génération très performant… qui plus est de fabrication française ! »

Visuel s’est appuyé sur le bureau d’étude acoustique Iso-Sonique, dirigé par Guillaume Lecreux, afin de dimensionner le dispositif et sa mise en service sur site. Ce dernier a été notamment surpris du niveau de flexibilité proposée par l’Uniline Compact.
Il explique : « Le système APG est capable de reproduire n’importe quel style de musique pour la surface d’audience demandée. Le niveau de pression acoustique que l’Uniline Compact peut générer est tout à fait bluffant vis-à-vis de sa taille ! ».

La réussite de cette 8ème édition est à l’image de moZ’aïques. Un mélange de savoir-faire, de passion et de technicité centré sur la musique, au service des artistes et d’un public toujours plus enthousiaste.
D’autres informations sur le site APG Audio

 

Les MegaPointe Robe dynamisent le show de Celine Dion

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Yves Aucoin, l’éclairagiste de Céline Dion, séduit par le nouveau projecteur hybride MegaPointe Robe, en a intégré au Colosseum, Ceasar’s Palace à Las Vegas pour le show de son artiste. Il est ainsi le premier à les utiliser en Amérique du Nord
Fort d’une collaboration longue de près de 30 ans avec la star, qui culmine aujourd’hui pour cette résidence à Las Vegas où 70 spectacles sont produits chaque années, Yves a su apporter un vent de fraîcheur à cette production de long cours.

En ajoutant 22 des tout derniers MegaPointe, il porte ainsi l’équipement de la salle du Colosseum Ceasar’s Palace à près de 300 projecteurs. 12 MegaPointe positionnés sur un pont au-dessus du groupe en leader de ce show assurant de la projection, du texturage et des effets volumétriques.
Six autres, installés sur le devant de la scène, sont largement exploités quand le rideau est visible ou pour des ambiances plus intimes. Enfin, quatre projecteurs à l’avant-scène positionnés sur pont mobile permettent d’éclairer les musiciens et de fournir une deuxième couche de faisceaux.

Yves qui tout au long de sa carrière a mis à l’épreuve des nouveaux produits est « très impressionné » par les MegaPointe. Il nous confie que la programmation des 22 nouveaux projecteurs fut rapide pour de très bons résultats. Il apprécie son zoom large et efficace, son faisceau net et le fait de pouvoir passer d’un faisceau serré à large sans perte de puissance.
Il trouve que les gobos sont excellents, tout comme la qualité des couleurs grâce à un large éventail particulièrement intéressant et attractif. Il mentionne également la facilité avec laquelle il est possible en poussant un peu le zoom de balayer les spectateurs de manière élégante et sans les aveugler ce qui n’est pas évident à réaliser avec tous les projecteurs automatiques

Yves utilise les produits Robe depuis longtemps et considère la marque comme robuste. « Leurs projecteurs sont puissants, fiables, pratiques – facile à nettoyer et à réviser – c’est ce que j’entends régulièrement de la part de mes équipes » déclare-t-il.

D’autres informations sur le site Robe

 

Panasonic introduit le RZ21K 20 000 lumens

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Panasonic va commercialiser courant novembre le premier projecteur Laser haute luminosité (20 000 lumens) sans filtre au monde, le PT-RZ21K. Spécifiquement conçu pour les secteurs de la location, du live et de l’événementiel, il convient également à une exploitation dans toutes les grandes salles permanentes.
Ce nouveau projecteur offre 20 000 heures de fonctionnement sans entretien. Doté d’une source lumineuse double laser à 3 puces DLP™ avec redondance intégrée, il constitue la solution idéale pour les applications critiques et exigeantes, pour une projection sans interruption 24h/24, 7j/7.

Le système de back-up garantit une projection sans interruption.

Les sources lumineuses laser état solide, et plus particulièrement les roues chromatiques au phosphore résistantes à la chaleur spécialement conçues par Panasonic, s’allient aux trois modules DLP™ séparés (R/V/B) pour produire une luminosité élevée, des couleurs extrêmement précises et un contraste élevé(20 000:1), critères importants pour les expositions, les spectacles et autres grands événements. Par ailleurs, le RZ21K est compatible avec les normes d’espaces de couleurs les plus récentes pour garantir une reproduction fidèle des images.

Le fonctionnement est assuré dans n’importe quelle position.

Le RZ21K peut utiliser tous les objectifs panasonic 3-DLP existants, notamment le ET-D75LE95 ultra-courte focale qui facilitera l’installation dans les espaces confinés comme les galeries et les salles d’exposition. Grâce à la technologie laser SOLID SHINE, le projecteur peut être installé à 360° sur tous les axes sans déformer l’image.
Enfin, c’est le plus léger et le plus petit de sa catégorie, facilitant sa manipulation sans chariot élévateur. Le PT-RZ21K offre un coût de possession moindre pour les entreprises grâce à un fonctionnement 24 h/24 et 7 j/7 et à la technologie laser qui atténue nettement la dégradation de l’image au fil du temps.

Quelques caractéristiques :

  • Luminosité : 21 000 lumens (au centre)/ 20 000 lumens
  • Contraste : 20 000:1 (mode dynamic contrast)
  • Résolution : 1920 x 1200 pixels
  • Fréquence de rafraîchissement : 120 Hz (dépend de la fréquence de balayage)
  • Uniformité de coin à coin : 90 %
  • Puces DLP (x3) : 24,4 mm de diagonale (16:10 ratio), 6 912 000 pixels (1920 x 1200)
  • Entrées vidéo : 2 SDI (BNC), HDMI (HDCP), DVI-D, RGB1 (5 BNC), RGB2 (sub- D 15), Synchro In (BNC) et Synchro Out (BNC), LAN/Digital
  • Link (RJ45)
  • Bruit en fonctionnement : 46 dB
  • Dimensions (L x H X P) : 598 x 270 x 725 mm
  • Masse : 49 kg

D’autres informations sur le site Panasonic

 

Genelec présente les moniteurs 8331 et 8341, « The Ones »

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Le modèle 8331. On voit bien les ouvertures acoustiques pour les HP elliptiques placés derrière le guide.

Genelec lance au plan mondial sa nouvelle famille de moniteurs « THE ONES » avec les modèles 8331 et 8341 (s’ajoutant au 8351). Ces deux modèles coaxiaux 3 voies actives compacts sont l’aboutissement de quatre décennies d’avancées technologiques réalisées par la firme finlandaise pour obtenir le « point source ultime ».
Leur reproduction absolument neutre signifie que les utilisateurs peuvent travailler sans aucune fatigue auditive.

Le contrôle de la directivité DCW Genelec avec le guide réalisé dans le boitier alu est combiné aux deux haut-parleurs de grave elliptiques dissimulés (Acoustically Concealed Woofers, ACW™) avec des ouvertures de part et d’autre du guide et un évent d’accord (sans turbulences) reflex débouchant à l’arrière ; ceci permet de juguler les diffractions et d’obtenir un comportement quasiment tri-axial avec une couverture optimale sans artefacts (point source ultime).
Comme la 8351, les 8331 et 8341 peuvent être orientées horizontalement ou verticalement à l’aide d’une base IsoPod réglable pour la stabilité et l’amortissement aux vibrations. L’amplification classe D dédiée a été développée en interne ainsi que le mode d’économie d’énergie écologique (Sensibilité au signal intelligent – ISS).

Enfin, THE ONES offrent une flexibilité maximale grâce au dispositif Smart Active Monitoring (SAM™), une technologie Genelec basée sur le logiciel Loudspeaker Manager (GLM™) 2.0 pour PC et MAC, incorporant la calibration AutoCal™. Rappelons que les moniteurs Genelec sont tous fabriqués en Finlande à l’aide d’énergies renouvelables et de matériaux recyclables.

Vue de l’arrière du 8331 avec les réglages locaux possibles ; en haut l’évent de l’accord bass reflex des deux woofers avant.
Le modèle 8341 qui ne diffère que par la taille (l’amplification et les woofers).

Caractéristiques :

    • SPL max (@1m) : 104 dB (8331), 110 dB (8341)
    • Bruit propre : < 0 dB A (1 m) 8331,< 3dB A (1 m) 8341
    • Transducteurs :
    • – 8331 : LF, 2 woofers elliptiques 130 x 65 mm, MF coax 90 mm + HF coax dôme 19 mm (3/4 »)
      – 8341 : LF, 2 woofers elliptiques 170 x 90 mm, MF coax 90 mm + HF coax dôme 19 mm (3/4 »)

    • Réponse en fréquence (@± 1,5 dB) : 58 Hz-20 kHz (8331), 45 Hz-20 kHz (8341)
    • Amplification (classe D) : 72 W LF+36 W MF+ 36 W HF (8331), 250 W+150 W+ 150 W (8341)
    • Entrées audio analogique et numérique (AES) + contrôle réseau GLM (RJ45)
    • Dimensions (H x L X P) : 305 x 189 x 212 mm (8331) et 370 x 237 x 243 mm (8331)
    • Masse : 6,7 kg (8331), 9,8 kg (8341)
    • Alimentation universelle à découpage avec veille automatique (ISS) sans signal d’entrée.

D’autres informations sur le site Genelec et sur le site Audiopole

 

Avec Klotz AIS, restez connectés

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Klotz
La « promotion » 2017 regroupée sur la terrasse devant la piscine vue d’hélicoptère (plus précisément d’un drone). De gauche à droite Sébastien (Scène de nuit), Eric (Uni-son), Denis (Lagoona),Valéry (Label Nuit), Jean-Noël (A.E.S. distri), Mathieu (EVI), Patrick (Dushow), Dominique & Nadine (Audio Concept), Jean-Michel (AMG Audio), Jean-Luc (Audio-Lum), Julien (Audio-Lum), Daniel (Rock Audio), Cécile (EVI Audio), Pascal (ATS), Carole (Dushow), Arnaud (Audiotec), Valérie (Audiotec), Camille (Audiotec), Claude (Klotz), Fred (Novelty), Fabrice (Manganelli), Arnaud (d&b France), Fabien (d&b France).

Il y a maintenant seize ans que KLOTZ AIS a confié à Claude Blanc (Klotz France) la tâche de développer sa présence en France tant sur le secteur MI que sur le secteur Pro AVM. Et Claude, depuis 2001, organise une « Garden Party » annuelle qui est maintenant devenue une institution depuis plusieurs années.
Tous les ans, le premier lundi de septembre, Claude essaie donc de réunir les acteurs de ce petit monde autour d’un sympathique et oh combien copieux buffet (et arrosé comme il se doit) sous le climat (en général clément) de la région toulousaine en fin d’été.

C’est l’occasion pour les prestataires, installateurs et distributeurs présents de nouer et ou de resserrer des contacts et de partager en toute convivialité un bon repas qui se prolonge parfois tard dans la nuit, et pourquoi pas de piquer une tête dans la piscine attenante (si, si, y en a qui…, on l’a déjà vu). L’édition 2017 s’est déroulée le 4 septembre dernier, retour en quelques images.

Laissons la parole à Claude : « Je tiens à remercier tous mes amis et clients qui pour certains viennent de loin et qui consacrent une journée de leur planning parfois bien chargé pour participer à cette petite fête annuelle. »

Hum, que des bonnes choses. Quand on vous dit qu’il faut y aller !
Dominique Maurel (Audio Concept), à droite, et sa compagne Nadine en conversation avec Cécile Dehlinger (EVI Audio France). Au fond Valérie et Arnaud (Audiotec), Fred (Novelty) et Camille (Audiotec).

De gauche à droite, Valéry (Label Nuit), Franck (Dushow), Nadine (Audio Concept) de dos, Cécile (EVI Audio France), Jean-Luc (Audio-Lum), Fabien Saadoun & Arnaud Gantier (d&b Audiotechnik France), Sébastien (Scène de Nuit).
A la vôtre les copains. De gauche à droite, Sébastien Bargue (Scène de nuit), Denis Fenninger (Lagoona), Fabrice Legay (Manganelli) et l’inénarrable Daniel Borreau (Rock Audio Distribution, Fohhn France), le boute-en-train attitré. Fabrice et Daniel sont des piliers de la première heure.

Et pendant ce temps-là en Allemagne, Klotz poursuit son expansion ! Afin répondre à la demande croissante sur ses produits en maintenant une haute qualité, la société a décidé d’agrandir l’usine de production de Vilchband / Wittighausen (Bade-Württemberg), en ajoutant 1200 m² supplémentaires aux locaux existants. Le nouvel espace abritera principalement la production de câbles préfabriqués, avec 18 postes de travail ergonomiques sur plus de 400 m². Un convoyeur entièrement automatique amènera les longueurs de câble aux postes de travail.
D’autres nouveaux équipements vont inclure une unité d’emballage semi-automatique, ainsi qu’une rebobineuse semi-automatique pour câbles en vrac, comprenant un porte-bobine pour 18 types de câbles, une tête de bobinage, un magasin de câbles et un accessoire de coupe. La machine traite les câbles dans des harnais ou sur des tambours (protéger le matériau et maximiser la durée de vie du câble).

En Allemagne, ça « boulonne ».

Et selon la philosophie «si nous construisons, faisons les choses correctement», Klotz rénove l’installation de production existante, installe des fenêtres économes en énergie et redessine complètement les parties communes. L’entrepôt de stockage tampon reçoit également 800 m² d’espace supplémentaire.

D’autres informations sur le site Klotz

 

Lancelot et Merlin avec Mark Cunniffe pour les concerts de Ed Sheeran et Robbie Williams

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Auteur interprète anglais et superstar, Ed Sheeran fait la promotion de son 3e album “Divide” en parallèle d’une tournée mondiale démarrée à Turin en Italie en mars 2017, et produite dans les stades d’Europe, d’Amérique du Nord, du sud, d’Asie et d’Australie.
C‘est une aventure colossale pour le chanteur solo dont chacun des mouvements était suivi par deux poursuites Lancelot Robert Juliat. Ce projecteur de 4 000 W HTI est conçu pour de très longues portées, avec un zoom de 2°-5°, une optique innovante offrant un faisceau extrêmement homogène tout en optimisant la puissance.

Photo Ralph Larmann

Pour le designer Mark Cunniffe, collaborateur du chanteur depuis la première heure en 2011, Lancelot remplit les conditions nécessaires à l’éclairage de la tournée. Ill était clair, en effet, qu’il avait besoin d’un système de qualité pour assurer une excellente visibilité du chanteur particulièrement devant le système de projection vidéo massif monté derrière lui.
« J’ai choisi les Lancelots pour de nombreuses raisons » nous confie Mark :
« Premièrement, j’adore les optiques de Robert Juliat qui garantissent un faisceau homogène et plein, donc un résultat de qualité. Deuxièmement, le Lancelot a toujours été une poursuite solide dont il faut s’équiper sur une tournée. En effet, il est génial de pouvoir voyager avec la lampe déjà fixée sur le spot, pour les 187 dates. Nous avions besoin d’un matériel dans lequel nous pouvions avoir confiance de manière durable ». « Les Lancelot ont été très fiables et se présentent comme particulièrement adaptés techniquement tant par leur fonctionnement que leur entretien » conclut-il.

Photo Ralph Larmann

Robert Juliat de son côté s’enorgueillit de développer des projecteurs répondant aux besoins des utilisateurs : En plus des optiques et de la qualité, l’assurance d’un confort pour les opérateurs est indispensable. « Nos opérateurs adorent le Lancelot pour toutes les raisons habituelles de RJ « précise Mark. L’ergonomie du projecteur et son équilibre sont parfaits et sa visu sur le côté, un aspect crucial. La visibilité n’a pas de prix quand on couvre un lieu de la taille d’un stade et quand il y a seulement un chanteur et sa guitare sur lequel se concentrer c’est extrêmement important d’être précis.

« En tant que société de location, investir dans des produits comme le Lancelot est essentiel afin de fournir un équipement de tournée fort et fiable » nous explique Mike Oates de Lights Control Rigging. C’est aussi super de travailler avec Robert Juliat et Ambersphere à nouveau car ils offrent un superbe service et un réseau efficace. La tournée de Robbie Williams The Heavy Entertainment Show a également pu bénéficier de quatre Lancelot et deux Merlin HMI 2 500 W.
Mark Cunniffe les a respectivement utilisés à la face et en latéral. Merlin est une poursuite puissante et robuste pensée pour les tournées : facile à transporter, à installer et à manipuler, avec toute la puissance de sa lampe 2 500 W HMI. Elle a un faisceau massif de 3°-12° qui permet avec une seule unité de couvrir les longues et moyennes portées.

Photo Ralph Larmann

Le décor de The Heavy Entertainment Show comprend une scène avec un immense assemblage d’écran vidéo à leds, des gags scéniques, et des plate-formes d’artistes, donc la précision et l’efficacité des poursuites est essentielle si elles sont utilisées seules dans cet environnement. « Dans des stades comme celui-ci, le spectacle se joue le jour et la nuit et nous avons besoin d’un équipement qui soit performant pour s’en sortir dans les deux configurations» explique Mark.

Le fournisseur d’équipement lumière de Robbie Williams Neg Earth Lights est basé en Angleterre. « Faisant suite à notre investissement initial dans les Lancelots en 2011 nous les avons vues devenir les poursuites de choix pour la majorité de nos applications, dans la mesure où nous en avons maintenant 28 à disposition en parc. » Nous résume Dave Ridgway.
« L’engagement et le support de Robert Juliat et Ambersphere étaient des facteurs importants dans notre décision d’investir dans le Merlin en 2015 quand nous étions à la recherche de poursuites pour remplacer nos supertroopers ».

The Heavy Entertainment Show a tourné sur 35 dates de juin à septembre dans les villes européennes majeures et a culminé à St Petersbourg et à Moscou début septembre.

D’autres informations sur le site Robert Juliat

 

Phil Supple exploite les qualités des projecteurs SGM pour WaterMusic

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©Soren Pagter

Tout a commencé il y a deux ans : Le concept « Watermusic » a été développé par Kevin Finnan, de la compagnie de danse et de théâtre Motionhouse. Il y a un an, le concepteur d’éclairage Phil Supple s’est adjoint à l’équipe, et début septembre, tout a abouti à un spectacle à couper le souffle de trois soirées sur le port industriel de Randers, l’un des 12 projets ‘Pleine Lune’ du programme officiel d’Aarhus 2017, capitale européenne de la culture.

©Lawrence Stromski

Watermusic était une magnifique pièce chorégraphiée mêlant des danseurs, des musiciens, un chœur de 300 voix, des acrobates, et même des jets d’eau, des bateaux… Le son, l’audiovisuel et l’éclairage ont été fournis par Nordic Rental. Leur kit comprenaient de nombreux projecteurs à leds IP65 de SGM : 120 Wash P-5, 6 Wash P-1 et 25 projecteurs motorisés G-Spot.

Phil Supple, concepteur lumière de WaterMusic et Lawrence Stromski pupitreur.

En association avec le Randers Egns Teater, le spectacle avait des ramifications internationales avec des danseurs anglais de Motionhouse, les images oniriques créées par des artistes espagnols de Logela Multimedia et la musique composée par la star internationale danoise ‘Oh Land’ et interprétée par elle-même et le chœur.
Travaillant à travers les performances et les genres d’événements spécialisés dans le travail de paysagisme de grande envergure et de sites particuliers, Phil Supple a été engagé à plein temps sur le projet deux mois avant la première

Phil Supple : « A partir d’un modèle 3D Vectorworks des bâtiments du port, j’ai développé des esquisses pour l’équipe technique et une disposition d’éclairage de l’ensemble du site. Cela a permis de traduire avec beaucoup d’efficacité mes idées visuelles en informations purement techniques.
Pour moi, ce qu’il y a de plus excitant dans la conception d’éclairage à cette échelle, c’est de réaliser des images vraiment grandes qui proviennent directement de l’imagination, de chercher à utiliser la lumière pour peindre ce qui vient à l’esprit. Pour que cela fonctionne, il faut vraiment les bons outils.

©Soren Pagter

Résistance aux intempéries et à la poussière

Phil Supple a intégré l’équipe créative pour donner une vision du spectacle, transformant 300 mètres de port industriel, avec des silos à grain et un port à céréales d’un côté et une centrale électrique de l’autre, en un spectacle théâtral chargé d’émotion.

©Lawrence Stromski

Le lendemain du dernier spectacle, à peine quelques heures avant de partir pour un nouveau projet, Phil Supple savourait les retombées : « C’était stupéfiant ; la réaction du public était vraiment très bonne et visuellement, c’était superbe ».
Malgré l’arrivée de la récolte pendant le montage, une grande partie du projet d’éclairage de Phil Supple consistait à éclairer les fenêtres des étonnants bâtiments de stockage, en utilisant 96 Wash SGM P-5 installés à l’intérieur.


©Lawrence Stromski

Phil Supple : « Au lieu d’avoir une simple surface de projection plane, le bâtiment pouvait être animé et prendre vie avec ces extraordinaires P-5 dans un environnement difficile et très poussiéreux. Les P-5 étaient vraiment parfaits, ils sont complètement étanches pour l’extérieur, mais ils sont aussi étanches à la poussière, ce qui leur permet de fonctionner à l’intérieur des bâtiments de stockage de grain.
C’est l’instrument parfait pour cela. En particulier, la couleur est exceptionnelle. Il n’y aucun autre instrument qui donne le même genre de teinte théâtrale en transition, et ils offrent une gamme fantastique de couleurs .

Sur le pont supérieur du remorqueur de la capitainerie, la Reine de la Mer jouée par Oh Land était éclairée par six petits projecteurs Wash SGM P-1 fonctionnant sur batteries.

Phil Supple : « C’est l’instrument idéal, il a juste la bonne taille et il est étanche aux intempéries. Les caprices de la météo sont une préoccupation majeure, même pendant le montage, car on peut perdre du temps de production si le matériel n’est pas solide, et les produits SGM nous ont vraiment rendu service. Ils sont excellents ».

©Soren Pagter

De plus, 25 projecteurs motorisés SGM G-Spot ont été déployés tout au long des deux côtés du port et éclairaient l’eau.

Contrairement à son voisin, le G-Spot SGM avec son IP 65 n’a pas besoins de dôme de protection. ©Lawrence Stromski

Phil Supple : « Au lieu d’éclairer directement le spectacle, J’ai utilisé à maintes reprises la lumière réfléchie par l’eau. J’ai été particulièrement satisfait des angles que je pouvais obtenir et, évidemment, du contrôle qu’une tête mobile donne sur la direction, l’intensité et la gamme de couleurs, et le G-Spot n’a pas besoin de dôme de protection, ce qui est vraiment important pour la netteté ».

Lawrence Stromski, pupitreur très expérimenté, a utilisé une GrandMA2 pour piloter les projecteurs. Il a géré 330 cues sur 45 minutes de spectacle. L’envergure du projet et la taille du site réparti sur les deux rives, ont posé des problèmes d’infrastructure : une liaison en fibre sous l’eau transportait les signaux audiovisuels, audio et lumière.

Phil Supple : « L’équipe de Lars Jacob Pedersen de Nordic a fait un travail incroyable. Le simple fait d’installer la structure a pris beaucoup de temps.
Un des techniciens a mesuré le trajet qu’il parcourait pendant la phase de montage, et il a trouvé 18 kilomètres par jour. »


WaterMusic évoque l’amour entre la mer et la terre et la fondation d’un foyer. Randers est situé près du fjord et de la rivière Gudenaaen. C’est l’histoire de la Reine de la Mer, qui rencontre le chalutier de la terre, et ils tombent amoureux l’un de l’autre. WaterMusic a été suivie par 15 000 personnes en deux jours, parmi celles-ci, son Altesse Royale, la Princesse Mary.


Ci-après une vidéo de différents extraits du spectacle WaterMusic et d’explications :

Et d’autres informations :

 

L-ISA – 3ème Partie – interview de Christian Heil & conclusion

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Christian Heil

Cerise sur le gâteau, disons même cerisier, Christian Heil nous a accordé une interview. Nous avons passé en revue l’essence même du projet L-ISA, les outils informatiques nécessaires à sa mise en œuvre et enfin sa vision du son amplifié moderne.
Plus que passionnant. Indispensable.

SLU : Une légende tenace raconte que vous avez imaginé L-ISA un jour où, après un concert où comme 90 % des spectateurs, vous étiez mal placé.

Christian Heil (Président L-Acoustics & bien plus encore…) : Ce n’est pas arrivé un jour, c’est depuis très longtemps que ce problème existe. Quand j’ai fondé ma société il y a 30 ans, je ne savais pas ce qu’étaient la sonorisation et le spectacle, je ne m’intéressais qu’à la technologie que nous avons contribué à faire avancer et cela nous a satisfaits durant de longues années.
Petit à petit, j’ai intégré des équipes d’ingénieurs du son et d’ingénieurs application. J’ai travaillé en proximité d’amis dans le spectacle et j’ai remarqué qu’ils étaient souvent contents du travail qu’ils faisaient, grâce au fait qu’ils occupent une place privilégiée en salle, mais les spectateurs n’avaient pas le même niveau de satisfaction. Je me suis donc mis dans la peau d’un spectateur, ce qui m’a permis de constater que je m’ennuyais. J’étais obligé de faire un travail cérébral qui consistait à recoller le son avec ce que mes yeux voyaient, un processus qui gâche l’expérience artistique d’un show.
Contrairement à un technicien, un spectateur recherche du plaisir, du naturel, de la sensation et du réalisme. Il ne cherche pas à savoir si l’aigu est propre ou la phase bien droite, et c’est ce qui m’a fait petit à petit penser à recentrer son et image, à les faire fusionner. Un autre facteur est l’élargissement des cadres de scène pour donner de la place à la scénographie, ce qui repousse le son vers l’extérieur et décorrèle son et image.

Jean-Claude Casadesus et l’Orchestre National de Lille en osmose avec le système L-ISA

SLU : Dérive contre laquelle on lutte à l’aide de petits renforts centraux…

[private]

Christian Heil : On essaie de faire ça mais ça ne marche pas très bien. Je me suis donc dit que nous devions tenter d’entrer dans le domaine multidimensionnel et hyperréaliste, en corrigeant par là même une erreur historique, celle d’avoir mis des enceintes à gauche et à droite alors que les gens sont au centre.

SLU : Au début on mettait une grappe centrale…

Christian Heil : C’était une très bonne idée ! On a dû par la suite tomber dans l’illusion de la stéréo alors qu’on n’a jamais cessé de faire de la double mono. La solution ne pouvait venir que d’un fabricant apprécié, innovant et suffisamment bien implanté pour pouvoir essayer de changer la donne. Mais ça ne va pas être facile. Nous n’allons pas nous opposer à d’autres fabricants de haut-parleurs, au contraire, mais aux éclairagistes et aux scénographes qui ne vont pas vouloir de lignes d’enceintes dans le champ visuel.
J’ai une anecdote. J’ai été invité au concert d’un artiste de stature internationale à Londres. Le show commence et je ne le vois pas. L’immense mur vidéo projette des images psychédéliques. On finit par me le montrer, tout petit et au centre du plateau. Honorait-on vraiment l’artiste qui revenait sur scène après une longue absence ?

Un rappel quant à la façon avec laquelle L-ISA fonctionne. La zone dite « spatialized » offre à tout spectateur s’y trouvant une immersion dans le mix avec un rapport précis entre la localisation de la source sur la scène et le son amplifié qu’elle génère.
Voilà ce que donnerait un gauche/droite standard dans l’Arena lilloise. Le vert clair représente la zone où la stéréo et la phase sont optimales, le vert foncé celle où on est repassé en double mono interférente y compris avec les outfills et enfin le jaune où ne joue que l’outfill. La portion où le public reçoit un signal stéréo n’excède pas 8%.
La même prédiction mais avec le système L-ISA. Le vert foncé est ici la zone interférente entre L-ISA et les K2 en side. 26% du public reçoit un signal en phase et spatialisé.

L’expérience d’un concert n’est plus assez sonore. L-ISA est un pari qui a besoin de l’adhésion des ingénieurs du son, mais ils sont encore rares à assumer ce choix. François Gabert, Stéphane Evrard et toute l’équipe de l’ONL ont dit banco, appelons cela un bon alignement de planètes.

SLU : L-ISA a pris forme quand ?

Christian Heil : Nous avons commencé en 2012 avec Sherif El Barbari, notre homme de terrain, qui a spécifié le projet et a participé activement au développement, et avec Guillaume le Nost qui a pris en charge le développement et a réuni l’équipe nécessaire pour cela. Pendant quelques années nous avons travaillé dans l’ombre d’un laboratoire, faisant des tests algorithmiques et des tests de compatibilité en vue de créer des designs sonores.
Les systèmes on les avait, mais commuter du gauche/droite au multicanal allait changer leur dimensionnement. Cela dit nous disposons des modèles nécessaires avec Kara, Kiva II et Syva. À ce propos, nous aurions dû avoir du Kiva II pour cette opération mais malheureusement c’est une enceinte trop récente, et nous n’avons pas pu trouver le nombre de têtes nécessaires.

La cour de récréation de François Gabert avec sa Lawo et sa paire de PCM96. On devine, tout en haut, les 7 lignes du système L-ISA, étendu au-delà du cadre de scène.

SLU : Il faut dire qu’en étendu, donc 7 lignes, ça commence à faire ! Combien en faut-il pour un déploiement typique ?

Christian Heil : On a deux parties sur L-ISA. Une première, que l’on appelle Scène, couvre avec 5 lignes ou plus l’étendue de la zone de performance où se trouvent les musiciens. La seconde partie, appelée la zone Étendue, offre un panorama plus vaste dans lequel on va mettre des réverbérations, les ambiances, certains synthés et des chœurs. Une sorte de côté panorama.
Il n’est pas obligatoire que le système Scène et Étendu aient la même densité. Si on tournait avec une grosse formation de rock dans des Arenas comme l’AccorHotels à Paris ou l’O2 à Londres, il ne serait pas inenvisageable d’accrocher K2 qui ouvre très large, a naturellement plus de contour et rassurerait immédiatement les ingés son qui seraient dans leur zone de confort.
L’inconvénient majeur est qu’au lieu de mettre deux grosses lignes classiques, nous en mettrions cinq à peine plus courtes. Ajoute les étendues et le compte n’y serait plus. Nous travaillons en respectant un rapport d’échelle et un nombre de composants précis, que ces derniers soient dans K2 ou Kiva II.

L-ISA. Plein de petites enceintes ou moins de plus grosses…

SLU : D’accord pour des moteurs, mais pour les HP de grave et l’aptitude de certains modèles à être full range comme K2, cela change la donne vis-à-vis de Kiva…

Christian Heil : Nous sommes absolument d’accord. Dans le cas de ce soir, il s’agit d’une configuration où le besoin en contour du classique n’est pas très élevé, mais même en cas de musiques plus exigeantes, la quantité de matériel ne va pas changer de manière spectaculaire. Pour le comprendre, repartons un peu dans l’acoustique de base.
Quand on place une centaine de membranes entre 15 et 18 pouces d’un système traditionnel dans une audience, c’est un peu le chaos, un peu comme ce qui se faisait avant le V-DOSC quand on multipliait les boîtes. Les graves suspendus se combinent uniquement dans la médiatrice, et quand on s’en écarte, on a des accidents. Quand on y ajoute des subs qui sont de temps en temps distribués frontalement pour avoir un rendu plus diffus, on ne gagne pas beaucoup d’énergie à cause des pertes en ligne.

Huit KS28 en montage central, cardioïde et endfire. Ca paraît peu, mais leur placement, l’impact de ces subs et leur incroyable sensibilité, rendent ce nombre plus que suffisant, surtout en classique.

Le concept de L-ISA va spécifier que tout le grave et l’infra soit au centre, car tout le monde sait que si on pouvait placer toutes les sources de grave au même endroit, à l’intérieur d’un espace d’une demi-longueur d’onde, on aurait le boulet dans toute la salle. Idéalement et même si cela ne va pas plaire aux gens des lights, accrocher les subs dans un point central, quand cela est techniquement possible, est bon pour le son. Quand c’est irréalisable, une solution peut être de dissocier les sources pour éviter les interférences, mais pour ça il faut convaincre des ingés son qui naturellement privilégient leur zone de confort.

Madje, l’aventurier en immersion hyperréaliste et accessoirement le complice de toujours de Christian Heil !

Même un ami et aventurier comme Madje, qui a longuement employé L-ISA sur Renaud, ressent parfois le besoin de revenir vers un mix plus conventionnel. Enfin il me semble que, toujours dans le bas du spectre, on atteint la surenchère. Pour un groupe de heavy metal très connu, ont été déployés 64 subs à l’AccorHotels Arena. Je pense que cela marche de manière…un peu chaotique (rires).

SLU : Heureusement, ce serait sinon intenable ! Si je vous comprends bien, vous voulez confier, à un point d’émission unique et central, le grave et l’infra, et tout le reste du spectre irait aux lignes L-ISA.

Christian Heil : Tout ce qui est en dessous de 100 Hz peut être rassemblé en un seul endroit, ce qui permet d’utiliser des arrays de plus petites dimensions. C’est la raison pour laquelle il n’y a pas K2 en array central. On raccorde tout au centre avec des subs, qui ont aussi la fonction de grave.

SLU : Ils ont un preset spécifique ?

Christian Heil : Ils doivent monter jusqu’à 100 Hz. Nous avons fait des essais en plein air, et même si je prends la ligne la plus extérieure en Kara par rapport à un unique point d’émission central de grave et infra, cela fonctionne quand même mieux que si j’accroche du K2 et j’ajoute du grave au centre parce que ça interfère. Cela n’est bien sûr pas extensible à l’infini à cause de la distance relative entre sub et tête. J’aurai un problème de retard et de niveau. Je ne dis donc pas que dans un stade, avec un système central et une scène de 70 mètres, on placera du Kara à 30 mètres du point de grave, mais dans beaucoup d’autres lieux plus ramassés, on aura un résultat meilleur qu’avec le gauche/droite.

SLU : Kara est donc la boîte de référence de L-ISA. Un seul moteur 3’’ ne pose pas de problème ?

Christian Heil : Le nombre de moteurs importe peu, c’est un système de ligne source, je mets le nombre de boîtes qu’il faut.

SLU : Comment établit-on le nombre de boîtes avec L-ISA justement…

Christian Heil : On commence le design L-ISA par la base, le gauche/droite. Ici à Lille on a regardé le design de 2016, le mapping SPL et on a proposé la « même chose » mais avec un autre système. On fournit la même énergie répartie dans la salle.

Une vue indiscrète d’un lieu longtemps tenu secret, le fameux audi de Marcoussis où le trio Heil, El Barbari & Le Nost a passé de longues journées en immersion. Beaucoup de stacks de 6 Kara et quatre SB28 servent la cause depuis de nombreuses années…

L-ISA c’est fournir la même énergie répartie dans la salle qu’avec du tradi. Mais en mieux.

SLU : Je pose la question au créateur et ingénieur. Est-ce que l’octave 60-120 Hz reproduite par un système à petits HP équivaut en impact et en ressenti qualitatif à celle délivrée par un système de surface émissive égale mais embarquant par exemple des 12’’.

Christian Heil : Cette question, on se l’est posée aussi. La réponse se situe entre oui et non. Je pense qu’avant tout il s’agit de repères de mixage mais à la fois je ne suis pas un mixeur, et si Madje était là il ne serait peut-être pas d’accord (rires !). Sur tout ce qui se passe entre 60 et 100 Hz, je préférerai toujours ce que reproduit un 15 et même un 18 pouces qui a moins de distorsion. Quand on passe au-dessus de 100, je ne vois plus la différence.
Prenons le problème maintenant à l’envers. Est-ce que je ne préfère pas une série de 8 pouces qui se partagent l’énergie sonore dans la bande 80 à 120 Hz, plutôt que de rassembler toute cette énergie sur deux 15 pouces. Cette fois, la réponse n’est pas aussi claire. Si je mets un seul signal sur une membrane de 8 et de 15, je préférerai le 15 pouces.
Seulement la musique ce n’est pas du tout ça. Quand j’assemble plein de signaux différents et que je les route tous dans le 15 pouces, leur combinaison n’est pas idéale, je préfère plus de petites membranes. Quand on parle de Madje et de Renaud (Madje et Potar ont accompagné Renaud en L-ISA dans une très longue tournée. NDR) mais c’est vrai aussi pour tous les bons mixeurs pop et rock, ils ont tous tendance à ramener leur mix au centre.

La date au Zénith de Paris de la tournée de Renaud. 6 KS28 en montage cardio et une ligne centrale de 14 Kara.

SLU : Ce qui donne depuis toujours le boulet…

Christian Heil : Exactement, seulement si on met pied, basse, bref, les éléments fondamentaux, dans peu de Kara et uniquement au centre, le système souffrira plus que par exemple dans une ligne de K2. Il faut apprendre à élargir et mieux exploiter le nombre de boîtes en l’air, ce que font très bien les ingés son en classique. Cela dit, si Madje n’est pas d’accord, ouvrez-lui vos colonnes !

SLU : C’est quand il veut et il le sait (Madje, si tu nous écoutes…) C’est pour ça que vous préférez pour L-ISA des spectacles de pop plus « tranquille » ?

Christian Heil : En tout cas d’un style musical qui tire avantage de la spatialisation et moins de la puissance de la manière que l’on vient d’évoquer. Je pense à Jarre par exemple, la nature même de sa musique irait très bien à L-ISA.

SLU : Et pourrait bénéficier de l’automation des déplacements…

Christian Heil : Bien sûr, il y a plein de possibilités avec les mouvements qui, dans certaines musiques, peuvent apporter beaucoup.

Quelle enceinte pour L-ISA ?

SLU : Est-ce que vous ne pensez pas que la limite actuelle de L-ISA est Kara, à la fois par son impact assez limité dans le grave, sa dynamique et surtout son ouverture qui à 110° ne joue pas assez la carte du recouvrement propre à votre technologie multicanale. Autrement dit, est-ce qu’une enceinte spécifique qui servirait mieux L-ISA n’est pas nécessaire pour lui permettre de s’imposer ?

Au moins 140° d’ouverture pour Syva jusqu’à plus de 10 kHz. Pile ce qu’il faut pour L-ISA et pour qu’une voix lead ne sortant que de la ligne centrale atteigne l’ensemble de l’auditoire.

Christian Heil : Bien sûr Ludo, mais laisse le temps au temps. La réponse est claire. Si L-ISA, et plus généralement les systèmes multidimensionnels prennent, il faudra réinventer les systèmes de sonorisation pour les rendre plus légers, plus rapides à installer et plus ouverts.
Si on rencontre des succès au-delà de l’enthousiasme du public, à savoir la volonté des productions de se lancer, il est vraisemblable qu’on se mette à la table à dessin. Je pense que c’est encore prématuré. De toute manière ce seront les prestataires qui nous réclameront des systèmes conçus plus spécifiquement pour le multidimensionnel.

SLU : Il y a déjà Syva…

Christian Heil : Oui et c’est une enceinte magnifique pour L-ISA. On pourrait très bien sonoriser une formation classique ou de jazz dans une salle de 1 500 places avec ce modèle (Rêve prémonitoire de Christian Heil. Alain Français l’a fait au Théâtre des Champs Elysées en octobre NDR)

SLU : Avec son ouverture très, très large, c’est la seule du catalogue L-Acoustics qui corresponde parfaitement au principe L-ISA qui veut que chaque groupe du système frontal couvre de manière optimale une aire commune représentant plus de 75 % de la zone d’audience.

Christian Heil : Cette enceinte était un pari et le résultat est très bon, en résidentiel comme en live. Son ouverture latérale nominale est de 140° et garantit effectivement un excellent recouvrement qui est la clé de L-ISA.

L-ISA partie soft

SLU : Où en est-on des outils informatiques pour gérer L-ISA ?

Christian Heil : On avance en parallèle. Aujourd’hui la dernière génération de Soundvision est en mesure de qualifier un design multidimensionnel car on sait que c’est différent et forcément complexe. On fait du gauche/droite depuis 40-50 ans sans trop se poser la question de savoir où ça recoupe, jusqu’où va la stéréo centrale, plus proche d’ailleurs du dual mono. En fait, personne ne sait quel est le pourcentage de chaque catégorie.

Une vue de la jauge L-ISA. Le nombre de critères est tel qu’il sera difficile voire impossible de « coller aux parois ». La GUI de cette jauge est encore provisoire.

SLU : Si, vous pouvez le voir avec Soundvision

Christian Heil : Exact, nous avons désormais une couche de Soundvision qui est presque une certification de nos propres designs, que ces derniers soient du gauche/droite ou du multidimensionnel, et ce par le biais d’une note.
Cette nouvelle couche est le fruit de différents critères retenus comme le pourcentage de l’audience couverte, celle vers laquelle tous les signaux convergent. Il y a un critère de distribution du SPL. On vérifie aussi, et c‘est une nouveauté, l’impact temporel lié aux trajets acoustiques différents en fonction de là où l’on se place dans la salle. On s’y est habitué, mais en dual mono comme en stéréo, on vit avec un filtre en peigne et la pollution sonore de la seconde source. On a aussi un critère qui est lié à la capacité de résolution des sources, la faculté qu’a un spectateur à reconnaître et séparer les sources qu’il entend.
C’est une sorte de résolution spatiale, comme un pixel dans une image. On va regarder aussi la déviation angulaire qui existe entre la source réelle et celle sonorisée. On donne une note à la déviation horizontale et verticale. Souvent ce qui pêche de par le placement des lignes, est celle verticale ce qui nous pousse à négocier une accroche le plus bas possible, mais cela est difficile car un spectacle mélange son, lumières, images et décor, et tout doit coexister pour l’ensemble du public. L’ensemble de ces notes agrégées donne une note finale. On ne se ment plus. On sait exactement et objectivement où en on est d’un point de vue qualitatif.

Christian Heil avec, à droite de l’image Stéphane Evrard, le directeur technique de l’ONL.

SLU : L-ISA demande donc un vrai savoir-faire de l’exploitant…

Christian Heil : Oui, mais je fais comme avec le V-DOSC il y a 20 ans. L-ISA marche avec des principes que nous établissons presque comme une règle d’école, règle faite pour être en un second temps dépassée. Les techniciens qui vont utiliser ce système vont sortir du cadre et vont inventer d’innombrables autres utilisations. Le Puy du Fou avec sa scène circulaire et d’autres parcs à thème ont adoré les possibilités offertes par L-ISA.

L-ISA, work in progress ?

SLU : Est-ce que l’algorithme du processeur L-ISA va encore progresser ?

Christian Heil : Guillaume le Nost qui le développe et Sherif El Barbari qui l’exploite ont passé près de trois ans à travailler sur la façon dont l’audio est manipulé dans le processeur.

Sherif El Barbari assiste François Gaber et répond à toutes ses questions sur L-ISA qu’il connait sur le bout des micros de mesure.

Sherif qui, un peu comme toi, est extrêmement attentif aux détails, me rapporte souvent des pistes d’amélioration, mais des microdétails, surtout comparé à ce que nous sommes habitués à entendre avec le bon vieux gauche/droite dont les interférences sont inhérentes au principe même des deux lignes. Mais la réponse est oui, ça va forcément évoluer. Si tu avais vu le premier preset que j’avais fait pour le V-DOSC alors qu’en plus je ne connaissais pas les spécificités inhérentes au spectacle, c’était…

SLU : Pas bon ? (rires)

Christian Heil : Il y a eu par la suite des générations de presets, de mémoire il y en a eu 7, et maintenant on a compris ce qu’il fallait faire.

SLU : Comment harmoniser ce que jouent les enceintes du haut et celles du bas ?

Christian Heil : Celles du bas jouent une réduction mono. C’est logique car si tu es à l’extrémité de la scène et très près de cette dernière, tu ne vas entendre que ton enceinte de lip fill, or si je ne joue pas une réduction mono et que la soprane est à l’opposé, tu vas passer à côté de son chant. Avec un lip mono tu l’entendras. Il est cela dit possible qu’à l’avenir, et en fonction des circonstances, on panache du mix mono et non mono. Nous travaillons sur cet aspect et peut-être irons-nous vers une stéréo.

SLU : Quoi faire pour les côtés, là où pas mal de public se retrouve ? À l’heure actuelle il y a du K2, ici à Lille ou même dans la tournée de Renaud. On ne peut pas jouer la carte d’une spatialisation même réduite ?

Christian Heil : Nous y avons pensé, on a essayé une certaine forme de duplication mais pour le moment on abandonne car la pollution l’emporte largement sur la fourniture d’un son de qualité à plus de spectateurs. Pour revenir plus généralement à L-ISA, nous apportons des améliorations substantielles par rapport à ce qui se faisait avant mais nous ne supprimons pas certains défauts.

La nécessité de voir la scène et les écrans vidéo pour les spectateurs placés dans les gradins, et une certaine hantise de « l’enceinte qui est moche » de la part des scénographes, oblige les systèmes à être déportés loin sur les côtés et dans le cas de L-ISA à être accrochés très haut, un peu trop. Un problème difficile à résoudre.

La verticalité, donc la distance par rapport au public, sera toujours un problème. Une comédie musicale, où les enceintes sont placées très haut, ne fonctionne pas aussi bien qu’elle devrait en L-ISA, mais pas plus qu’avec les systèmes actuels. Simplement on y est habitué et par essence, on trouve toujours plus de défauts au système nouveau qu’à celui que l’on connaît.

SLU : On est donc presque au bout de la phase de développement de L-ISA alors…

Syva lors d’une de ses premières sorties dans les mains expertes d’Alain Français il y a tout juste un an au cœur du Louvre.

Christian Heil : Non, ce serait mentir de le dire, mais nous sommes sacrément avancés. Nous avons commencé en 2012 et on n’a pas fait que de la théorie, nous avons mis en pratique nos idées sur le terrain donc L-ISA est tout à fait prêt à être commercialisé. La seconde phase, qui va commencer en parallèle, c’est son appropriation par les ingés son.

SLU : Peut-on dire que L-ISA est la nouveauté et le futur de L-Acoustics ?

Christian Heil : La nouveauté du fabricant de systèmes audio L-Acoustics, est Syva. Nous sommes avant tout en train d’introduire dans le groupe une branche différente qui traite de design sonore, qui s’intéresse à ce que fait le produit quand il est mis en situation et plus seulement à ce qu’il délivre en termes de couverture ou SPL. Je dirais que L-Acoustics s’intéresse de plus en plus à l’application, la mise en œuvre de ses produits.
L-ISA est tout en tête de ce que l’on voudrait faire dans le design sonore frontal multicanal simple à déployer. A ce propos, le mérite de cette installation lilloise L-ISA en revient à Fred Bailly et à Sherif. Ma signature a été essentiellement les boîtes N° 1 et 7, celles qui étendent (rires !) Il faut tricher, étirer l’orchestre pour bien remplir une salle aussi grande. Le processeur L-ISA sait générer 32 sorties dont 6 sont pré-affectées à des downmix.

Et le secret de L-ISA est…

Un des défauts pointés par Christian et matérialisé sur ce graphique, la localisation verticale à savoir l’écart entre la scène et la diffusion. On remarque bien que pour nombre de sièges face au plateau, il atteint et dépasse les 60°, ce qui s’apparente trop à une douche et que les lip fills ne comblent qu’imparfaitement puisque ne reprenant pas la distribution particulière d’L-ISA.

SLU : Quelle distance faut-il laisser entre chaque cluster ? Il y a ici 4 mètres me semble-t-il…

Christian Heil : Il y a 4 mètres pour des questions de fluidité. Il pourrait y avoir un peu plus puisque nous sommes à des distances assez importantes. Au-delà d’un certain écart, le son ne raccorde plus bien entre un cluster et un autre et surtout s’il faut suivre le déplacement d’un artiste avec, par exemple un tracker, on perd en fluidité dans la transition entre les clusters et on gagne un effet « magnétique » de saut de l’un à l’autre. Cela dépend aussi de l’ouverture des enceintes, mais quoi qu’il en soit, la raison est purement acoustique et de design.

Quelques petits défauts aussi dans la localisation horizontale. Nul doute qu’une boîte qui ouvre plus latéralement et reculée de quelques mètres si sa réjection arrière le permet, règlerait facilement ce problème et en partie celui des lipfill…

SLU : L-ISA va quand même avoir besoin d’une grosse dose de pédagogie pour expliquer les nouveaux fondamentaux…

Christian Heil : C’est vrai ! On rebat les cartes. On m’a dit dernièrement… « mais, tu as toujours dit qu’il ne faut pas mettre deux line arrays à moins de 7 mètres l’un de l’autre ! » C’est vrai, mais surtout quand on a le même signal dans les deux sur toute la bande. L-ISA travaille en mode séparatif, il n’y a pas le même signal sur deux enceintes adjacentes… (je l’interromps)


SLU : Pourtant si, on peut ouvrir le même signal sur plusieurs lignes via le contrôleur !

Christian Heil : Effectivement, on a un mécanisme dans l’algorithme qui essaie de minimiser les questions d’interférences et corrige le timbre pour faire en sorte que deux systèmes sonnent comme un seul, ce qui n’est sinon jamais le cas. Il faut aussi faire du détimbrage et de la rotation de phase pour éviter que les interférences ne s’entendent. On a passé des années à le mettre au point avec des gens pointus qui ont écouté et ont coupé les cheveux en quatre. L’algorithme est bon. Ce qui peut être amélioré encore aujourd’hui est la distance verticale et donc la crédibilité pour les premiers rangs.

Le plugin de L-ISA, intégrable dans des univers VST ou AAX et fonctionnant de manière dynamique dans le projet et avec l’automation de l’éditeur numérique. Ce plugin délivre par la suite ses instructions au processeur L-ISA via un simple câble réseau.

SLU : Parfaitement d’accord. Le raccord et le son des premiers rangs n’est pas optimum. Il vaut mieux être plus reculé et dans le tir de L-ISA seul.

Christian Heil : Celui qui m’invente des near fills qui marchent et sont efficaces pour les 5 premiers rangs, je dis chapeau. J’assiste à beaucoup de spectacles à Londres où je réside, et très rares sont les shows où le champ proche est convaincant.

SLU : J‘imagine que l’intégration d’une partie de L-ISA dans les consoles DiGiCo va aider à son adoption…

Christian Heil : Bien sûr. Sherif et Guillaume ont œuvré pour qu’on passe cet accord avec DiGiCo, et cela rend sa mise en œuvre encore plus simple et pratique. L-ISA est une aventure commencée il y a 5 ans mais dont la maturité va intéresser les productions. Je ne suis pour autant pas convaincu que le rythme s’accélère d’un coup. Il faut que des gens qui ont confiance en moi et dans la marque, et qui ont du pouvoir, fassent le premier pas, des gens par exemple comme Stéphane Plisson en France mais aussi l’ingé son d’Adèle ou de Radiohead.

De gauche à droite Christian Heil, François Gabert, Erdo Groot et François Bou, le directeur général de l’ONL. Les sourires ne sont en rien de façade. Le concert vient de se terminer et tout le monde est sincèrement ravi.

Cogitations en guise de Conclusion

Rendons d’abord à César ce qui appartient à François Gabert. La plus belle diffusion ne sert pas à grand-chose si on lui pousse dedans du bizarre. Heureusement le bonhomme est aussi serein et équilibré que son mix. On s’est régalé une heure durant, savourant dans les moindres détails le travail de Jean-Claude Casadesus et de l’Orchestre National de Lille. Chapeau aussi aux architectes qui ont conçu le volet « showbiz » du stade Pierre Mauroy. La polyvalence de cette salle est une réalité sonnante et trébuchante. Surtout sonnante. La capacité d’accueil, l’accessibilité, les possibilités d’accroche mais surtout l’acoustique archi saine en font une remarquable salle de spectacle, une Arena avec un A majuscule.

Avec son toit fermé aux multiples points d’accroche, sa dalle lisse comme un guide d’onde de line array et sa très belle acoustique, cette moitié de stade est LA réponse au besoin en salles de spectacle. Rappelons qu’un club de foot résident ne joue dans le meilleur des cas que 25 à 30 fois à la maison, le reste du temps…

L-ISA, c’est quoi. Pour faire simple je dirais que c’est le meilleur compromis possible dans un domaine qui n’est que compromis. L-ISA, c’est la façon la plus rationnelle économiquement comme acoustiquement et sans doute la plus aboutie d’obtenir un front sonore immersif, cohérent et spectaculaire en termes de zone de couverture, réponse en fréquence, phase, dynamique et SPL. L’idée et la technologie qui se cachent derrière ne sont pas nouvelles, mais leur intégration au sein d’un processeur puissant, mû par un algorithme très raffiné et piloté par un contrôleur à objets, le sont tout à fait. Quand un mastodonte comme L-Acoustics s’implique dans un projet, ce n’est jamais à la légère et L-ISA n’y fait pas exception. Plusieurs questions se posent alors.

Christian Heil, ici avec Fred Bailly, répond aux nombreuses sollicitations des techniciens présents et se prête au jeu du star system. Ce n’est pas tout d’avoir donné au monde le V-DOSC, il faut l’assumer ;0)

L-ISA est bon à tout faire ? Théoriquement oui. Offrir un champ sonore vaste et une localisation précise des sources à plus de la moitié du public, voire dans certains cas beaucoup plus, est bon pour toutes les applications et styles musicaux. En plus la gestion simple, automatisable et pilotable à distance des objets ouvre une infinité de possibilités créatives.
Confronté à des solistes trop clairs, trop en avant et sans doute trop « amplifiés » François Gabert a par exemple fait le choix durant le concert de les reculer dans l’espace, une façon simple de les fondre plus dans le mix et leur redonner plus d’authenticité. L-ISA est une clé dont les techniciens mais aussi les artistes peuvent s’approprier. N’oublions pas que c’est sous l’impulsion des Floyd que la quadraphonie a existé en grand.

Kiva II, une enceinte qu’on risque de retrouver souvent dans les déploiements L-ISA. Passive, 16 ohms, 138 dB de SPL Max pour 14 kg et 100° d’ouverture.

L-ISA peut-il exceller aussi dans des styles demandant de la membrane et du SPL ? Une fois encore la réponse est oui, en tirant parti des enceintes au catalogue, mais ce serait sans doute encore plus facile avec des modèles dédiés à cette norme. Une tête spécifique dans ses formes comme dans ses fonctions, capable de reproduire avec la puissance et la dynamique moderne, le spectre 100 Hz à 16 kHz, avec une ouverture très large et peut-être ajustable par des volets, une enceinte capable de faire plus de SPL mais avec un nombre de boîtes limité pour faciliter son intégration visuelle.
Une enceinte enfin qui gagnerait à être cardioïde pour lui permettre d’être placée à la verticale du plateau sans risquer d’impacter ce dernier, ce qui offrirait une couverture L-ISA plus large et qui servirait aussi les premiers rangs. Une enceinte nerveuse et actuelle qui aiderait les mixeurs à sortir d’une vision trop monophonique du boulet. Ce qui est vrai pour le haut, l’est aussi pour le bas du spectre. Il faudrait idéalement une enceinte très puissante, associant renfort de grave et sub, capable de reproduire entièrement les deux premières octaves avec une directivité cardioïde native afin de pouvoir concentrer cette usine à grave et bave dans un espace restreint et central.

Le mapping full range du déploiement L-ISA lillois. Un SPL Max de 103 dBA et min de 97, avec bien entendu toutes les boîtes ouvertes. Il y a du monde, encore faut-il lui donner à manger…

L-ISA est-il créatif et simple à utiliser ? La réponse à la première partie de la question est clairement oui, mais plus encore c’est aussi un outil de mixage à part entière qui a toute sa place sur une console de mélange et pas simplement relégué dans son écran et derrière sa souris. Son intégration au sein des consoles DiGiCo sera à cet effet très bénéfique et devrait faire des émules. Simple à utiliser, peut-être pas si on se place du côté design.
Le besoin par exemple de concentrer le grave dans un point unique complique quelque peu son exploitation en plein air et partout où le poids en accroche pose problème. Il faudra aussi un peu de temps pour que les mixeurs prennent la mesure de l’ensemble d’enceintes à leur disposition pour ouvrir leur mix et surtout comprennent qu’il faut employer plus de boîtes pour bénéficier de la pression que requiert tout show.

L-ISA sonne-t-il bien ? Ici la réponse est nettement oui. Les stratégies déployées au sein du processeur permettent de jouer un même message de façon la plus constructive possible dans deux ou plus de lignes espacées. Pas évident sur le papier. Et pourtant ça marche bien mieux que ce qu’offrent actuellement deux points principaux qui ne s’aiment déjà pas trop, et auxquels on ajoute les down, out, lip, front, les renforts de grave accrochés et les subs au sol. Soyons honnêtes. On y est habitué, mais c’est très souvent interferland… Alors oui, parfois on perçoit quelques queues d’artefacts, mais l’ensemble est infiniment plus honnête et généreux en couverture et en audio de qualité que l’habituel gauche/droite.

Un amphi de 4000 places, le parfait lieu pour L-ISA. Ici la version gauche/droite en 12 x K2 offrant une zone de confort à 25% de l’audience.
Le même shed de Santa Barbara avec cette fois un déploiement L-ISA de 5 x 12 Kara en Scène et 2x 8 en Etendu. La zone de confort atteint 87% avec en plus une vraie spatialisation

Enfin, L-ISA est-il une bonne réponse aux nouvelles normes de niveau ? Sans hésiter oui. Par la plénitude de son rendu à pression raisonnable, et par le fait de jouer loin du public et avec un seul groupe d’enceintes point source, la partie du spectre qui vient d’apparaître sur les écrans des analyseurs désormais chatouilleux au dBC, L-ISA va régaler le public, comme les pouvoirs publics. Pour info, le Requiem n’a atteint lors de ses magnifiques fortissimi que 98 dBA et à peine plus en C. À 4 dB des limiteurs. Autre avantage qui facilite la vie du mixeur, le rendu en régie n’est pas chargé à +6 dB comme d’habitude puisque têtes comme subs distribuent au mieux le SPL.
En fait, on en vient à se poser une question simple. Et si le gauche/droite c’était le passé ?

Jean-Claude Casadesus et l’Orchestre National de Lille

Peut-être avez-vous raté les parties 1 et 2 de notre dossier sur L-ISA, retrouvez-lès ici :

Et d’autres informations sur :

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Sommer Cable introduit le RG213-HF400 LL, série SC-CLASSIC-MKII

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Le nouveau câble RG coaxial haute performance RG213/HF400 LL de Sommer Cable est adapté aux transmissions sur de longues distances. Alors que les courtes distances sont habituellement maitrisées à l’aide de conducteurs flexibles tels que le câble compact RG58 Low Loss (ref : 600-0401LL), les longues distances nécessitent un conducteur affichant des valeurs d’affaiblissement extrêmement faibles (ici environ 13 dB aux 100 m à 800 MHz).

Afin de respecter les caractéristiques d’affaiblissement requises pour le modèle RG213/HF400 LL, Sommer Cable doit avoir recours à une chaine de fabrication spéciale comme l’explique Pascal Miguet (Directeur de Production) :
« Il nous est dans ce cas impossible de recourir à notre chaîne de production habituelle. Nous devons utiliser des machines extrêmement précises, équipées d’un mécanisme spécial d’approvisionnement.
Nous obtenons ainsi une excellente structuration de l’isolation réticulée « skin/gas/skin » des conducteurs (âme et double écran feuillard plus grille). En conjonction avec les âmes en cuivre massif OFC classe 6N, nous pouvons ainsi maintenir les valeurs d’affaiblissement à un niveau très faible, constant et précis ! »

Composée d’une matière résistante au vieillissement, la gaine extérieure (PVC) garantit en outre une très longue durée de vie, caractéristique primordiale pour les installations fixes. Enfin, ce câble est facile à mettre en œuvre et s’adapte à tous les connecteurs normalisés. Le RG213/HF400 LL convient particulièrement aux utilisations en radiofréquence dans les domaines des télécommunications, des systèmes d’antennes et des microphones sans fil.

Plus de plus amples informations sur le site Sommer Cable

 

Roger Waters tourne avec une SD7 DiGiCo aux retours

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La tournée Us + Them de Roger Waters est l’une des tournées incontournables de 2017. Avec 10 musiciens, l’ancien chanteur de Pink Floyd joue à guichets fermés des titres mémorables du groupe. C’est côté cour que travaille Matt Napier, l’ingénieur des retours, à partir de sa fidèle DiGiCo SD7.
C’est l’année dernière que Napier a commencé à travailler avec Waters pour ses spectacles à Mexico et à Desert Trip. Ian Newton, l’ancien ingénieur de Waters, est malheureusement décédé il y a quelques années, c’était donc un honneur pour Napier de prendre la relève.

« J’ai ressenti une grande responsabilité de rendre hommage à Ian et de faire en sorte que l’attelage fonctionne aussi bien que possible », dit Napier. « Nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour répéter, donc c’était intense, mais les spectacles se sont très bien passés. Il faut seulement servir cette musique. » La production d’Us + Them est grandiose, c’est le moins que l’on puisse dire, et elle met l’accent sur la synergie entre la musique et l’expérience audiovisuelle.
« Le système surround qu’on installe dans chaque salle rend l’expérience sonore très immersive pour le public et les images sont absolument magnifiques », explique Napier. C’est vraiment Roger qui est le capitaine du navire et qui tient la barre, mais il permet aux musiciens d’aller au fond d’eux-mêmes et d’ajouter leur propre touche. Il est toujours juste et très professionnel. Si il y a un problème technique, tant qu’on est honnête, il le comprend. »

Matt Napier

Avec 10 personnes sur scène, il y a beaucoup à faire du côté des retours. Cela signifie que Napier a besoin d’un assez grand nombre de canaux. La SD7 tombe à pic. Napier gère 130 entrées (dont plusieurs en stéréo), 21 auxiliaires mono, 16 auxiliaires stéréo, 3 groupes mono, 7 groupes stéréo, 32 entrées matricielles, 14 sorties matricielles et 24 groupes de contrôle.
« Je travaille aussi avec d’autres consoles, mais pour un spectacle de cette complexité, la SD7 reste le seul choix vraiment sérieux, et pas seulement au niveau du nombre de canaux », insiste Napier. « La série SD a aussi un son fantastique, et avec la souplesse des SD Racks et des SD-Mini Racks, la redondance et la flexibilité pour l’utilisateur, il n’y a rien d’autre de semblable. J’ai aussi deux SD Racks qui prennent en charge des entrées de scène et des sorties de retour sur oreillettes, et un Mini Rack pour certains inserts analogiques. »
En plus des musiciens, il y a un certain nombre de techniciens sous la scène, et c’est là que finissent la plupart des mixes pour les ears. « Nombre de musiciens jouent de plusieurs instruments et chantent aussi.

On ne chôme pas. Au dernier décompte, nous avons totalisé environ 70 guitares », rit Napier. « Nous avons aussi quelques wedges autour de la scène pour ajouter un peu de pression car il nous en faut un peu sur scène quand arrive Another Brick In The Wall. Nous avons un groupe local d’enfants qui nous rejoint sur scène, et eux aussi ont besoin d’entendre. »
Pour gérer cette grosse configuration, Napier utilise de manière très intensive les snapshots sur sa SD7: 53, pour être précis. « Je les fais tous en mode« relatif », de sorte que tout changement lors des balances puisse être ajouté si besoin est », explique-t-il. « Tous les snapshots sont déclenchés par time code. Toute la musique est en direct, mais nous avons beaucoup d’effets sonores qui passent sur la sono surround, et je les envoie aussi dans les circuits des ears.

Du fait des nombreux éléments de décor et de l’énorme contenu vidéo, le SMPTE tourne tout le temps. Pour moi, c’est une véritable bénédiction, car une fois qu’ils sont programmés, je peux laisser les snapshots et le time code contrôler tous les mutes, les principaux changements de niveau, les changements de guitare ou ceux des micros de voix. Cela me laisse la liberté d’écouter réellement, et de mixer le spectacle de manière beaucoup plus suivie pour Roger. Bon… Aujourd’hui, ça tourne tout seul, mais il a fallu faire pas mal de programmation tard le soir pour que tout se passe aussi bien ! »

La partie nord-américaine de la tournée Us + Them se poursuit jusqu’au 29 octobre, puis la tournée va prendre la direction du Royaume-Uni et de l’Europe en 2018.

Plus d’infos

 

Bose lance les enceintes de plafond EdgeMax

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L’enceinte est réalisée en plastique chargé avec squelette acier.

Combinant la bonne couverture des enceintes de surface avec l’esthétique des enceintes de plafond, la série d’enceintes 2 voies à encastrer EdgeMax de Bose préfigure une nouvelle catégorie de produis.
EdgeMax se distingue notamment par la technologie propriétaire Bose PhaseGuide® qui permet d’obtenir une couverture optimale tout en améliorant la qualité globale du son comparé à des enceintes de plafond classiques.

Conçues pour être placées près des coins ou des bordures de la pièce, les enceintes EdgeMax diffusent les hautes fréquences jusqu’à 20 m en largeur tout en étant placées à la périphérie de la pièce, et peuvent facilement couvrir un espace qui nécessiterait autrement 4 enceintes classiques.

Vue interne de l’EM180 et de son guide Phase Guide 180° qui s’apparente à une lentille de Fresnel.

Les EdgeMax éliminent le besoin de placer des enceintes de plafond au centre des espaces, ou des enceintes de surface sur les murs. Et grâce à leur design et leur couverture, elles réduisent le nombre de points de diffusion encastrés nécessaires, pour créer facilement des espaces harmonieux avec une couverture sonore optimale.
Leur intelligibilité est primordiale pour les conférences et leur large réponse en fréquence pour le rendu musical, ce qui les rend idéales pour toute installation dans un magasin, un local commercial, industriel ou institutionnel.

Exemple de placement préconisé dans une pièce de 18 m sur 9m. Six modèles suffisent dont deux EM180.

Les enceintes encastrées EdgeMax sont disponibles selon deux diagrammes de couverture différents.
– Le modèle EM90 affiche une couverture horizontale de 90 degrés et est destiné à une installation dans les coins d’une pièce.
– Le modèle EM180 avec ses 180° de couverture horizontale est destiné à être placé près des bords d’une pièce, centré par rapport à la zone de couverture. Chaque modèle offre une ouverture verticale asymétrique de 75 degrés, adaptée aux plafonds d’une hauteur comprise entre 2,40 et 6 m.

Positionnement conseillé au plafond des EM90 et EM180 :


Les deux modèles deux voies bass reflex d’impédance 8 ohms, qui diffèrent par leur guide PhaseGuide, disposent d’un filtre passif (raccordement à 1 kHz) et d’un transformateur multiprise pour fonctionnement en ligne 70 ou 100 V. La bande passante (en configuration de montage préconisée) s’étend de 50 Hz à 18 kHz (dans 3 dB) pour le modèle EM90 qui accepte une puissance AES de 150 W (600 W crête) et délivre un niveau max continu de 118 dB SPL (124 dB crête) avec une sensibilité de 96 dB (1W/1m).

Les Bose EdgeMax grille ôtée, EM90 à gauche et EM180 à droite.

Quelques caractéristiques :

  • La masse de l’enceinte avoisine 10 kg et Bose propose tous les accessoires de montage ainsi que la grille frontale.
  • Les dimensions : enceinte 339 x 339 x 249 mm (P), grille 390 x 390 x 13 mm (E)
  • Les Transducteurs : woofer 8 pouces à bobine 1,5 pouce et compression à bobine 1,3 pouce protégé par PTC (thermistance).

D’autres informations sur le site Bose

 

1ère présentation en France du Martin Mac Encore par Algam Entreprises

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Le 8 novembre prochain à Paris lors d’une journée de démonstration au Zèbre de Belleville, vous pourrez découvrir en première française le nouveau projecteur Martin Mac Encore Performance.
Dans le cercle de privilégiés qui l’ont vu, il se dit déjà que c’est une belle machine.

Vous êtes Concepteur, Régisseur, Prestataire, Directeur technique, Technicien… La lumière est votre métier, vous serez le bienvenu pour apprécier ce projecteur et rencontrer l’équipe lumière renforcée d’Algam Entreprises et l’équipe de Martin professional, (des techniciens français et danois).

Algam Entreprise, qui s’est vu confier la distribution de Martin Pro en juillet 2017 a choisi un charmant petit cabaret Art déco, le Zèbre de Belleville, pour organiser en partenariat avec Martin By Harman, le lancement de ce Spot/découpe polyvalent.

Equipé d’un moteur de leds à CRI élevé disponible en deux versions de température de couleur 3000 et 6000 K, le Mac Encore Performance est né pour répondre aux attentes de tout type d’application : théâtre, concerts, tournées, plateaux de télévision…

Le Mac Encore est proposé en deux versions de moteur led : WRM à 3000K pour une émulation de lumière chaude à incandescence et CLD pour un blanc froid à 6000K.

Le Mac Encore promet un faisceau ultra-homogène, un étale parfait et un équipement ultra-complet : zoom 12-48°, CMY + CTO progressif + roue de couleurs, roue de gobos rotatifs, roue d’animation 3d, iris, Frost et module découpe à couteaux motorisés. Vous pourrez tester aussi la rapidité des effets, le silence de fonctionnement, son poids très raisonnable de 31 kg et sa puissance lumineuse.

N’attendez-pas pour vous inscrire avec le lien ici

Au programme

  • Présentation en continu de 11 heures à 18 h 30
  • 12 heures : Buffet
  • 18 h 30 : Dégustation de bière Marshall

Le lieu : Le Zèbre de Belleville, 63 boulevard de Belleville, 75011 PARIS.

Le Zèbre de Belleville, cabaret, salle de spectacles et de concerts ©Le Zèbre

Et plus d’infos :