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Les Insus en tournée avec Dushow et Meyer

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Un peu comme XaXa Gendron et ses Paragon, Bob Coke qui tient la face des Insus en tournée toute cette année 2016, a fait le choix de l’analogique avec des XL4 refaites à neuf par Dushow, et de Meyer avec un système qui déchire sa race confié aux bons soins d’Aymeric Sorriaux.

Très vite sur SLU on vos raconte ça…en long, en large et en hauteur. Ca ? C’est vraiment toi, et rien d’autre que toiiiiiiiiiiiiiiii

 

The Encounter, le chef d’œuvre en binaural de Gareth Fry et Pete Malkin

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A gauche Garteh Fry, a droite Pete Malkin
A gauche Garteh Fry, a droite Pete Malkin

Londres 11h du matin. Je m’apprête à découvrir The Encounter et ses coulisses, une œuvre singulière au sein d’un des théâtres emblématiques de la capitale anglaise, le Barbican. La presse est unanime, c’est aussi déroutant qu’envoutant, et rien que les 600 casques d’écoute qui servent de diffusion en sont la preuve.

Nous avons rendez-vous avec Gareth Fry et Pete Malkin, les deux sound designers de cette œuvre, ainsi que l’A.S.D., l’Association of Sound Designers. Cette communauté anglaise regroupe des professionnels du son et de la création sonore, notamment autour du monde effervescent du théâtre anglais.

Portée par une éthique admirable, cette association promeut le partage du savoir de ses adhérents et leur entraide mutuelle, que cela soit en terme de matériel, de conseil, de formation ou bien les trois !
Très active, elle nous offre un peu d’humanité bienveillante sur la planète spectacle, peuplée de beaucoup de freelances qui, à force d’avoir la tête dans le guidon, n’échangent pas grand-chose et ne se regroupent que trop rarement.

Les membres de l’A.S.D. qui ont eu la chance d’assister à cette journée de présentation : une belle brochette de passionnés.
Les membres de l’A.S.D. qui ont eu la chance d’assister à cette journée de présentation : une belle brochette de passionnés.

La raison de notre petit rendez-vous matinal est un tour dans les coulisses du dernier OVNI théâtral de la compagnie Complicite, mis en scène et interprété par le talentueux Simon McBurney : « The Encounter ».
La pièce est tirée du roman de Petru Popescu et nous conte l’histoire du photographe Loren McIntyre, reporter pour le National Geographic, et de sa rencontre avec la tribu Mayoruna, perdue en forêt Amazonienne.
Un one man show sonore, du stand up binaural, une plongée auditive en Amazonie, on ne sait pas trop comment le qualifier… Un OVNI donc, mais surtout l’aboutissement de 5 ans de travail pour le sound designer Gareth Fry assisté de Pete Malkin. Nous aurons le plaisir de partager avec vous une interview de Gareth en bas de page, le meilleur donc pour la fin ☺

Je vous laisse chausser des écouteurs et déguster ce trailer :

« The Encounter » sera donné à Montpellier pour le Printemps des Comédiens du 16 au 18 juin, et ensuite à Lyon pour les nuits de Fourvière du 23 au 25 juin.

The Encounter Dates FR

Une réussite théâtrale et originale

On se sent plus dans un studio que dans un théâtre
On se sent plus dans un studio que dans un théâtre

Cette pièce est aussi le fruit d’une performance technique, tant dans sa conception que dans « l’interprétation » fournie par les deux opérateurs qui mixent les sons du show.
Une prouesse technique. La preuve en est qu’il y a plus d’opérateurs son sur cette production que de comédiens !
Pour vous délecter de cette production, il vous faudra donc chausser l’un des presque 600 casques audio installés dans les gradins du théâtre Barbican. Ainsi, peu de choses à montrer mais énormément à écouter !
De fait, le plateau est dépouillé. On aperçoit au milieu de la scène le fameux micro binaural de Neumann, le KU 100. Le mur du lointain, une imposante surface d’absorption acoustique de plus de 100 m², confère un côté rassurant (déformation pro) et nous annonce clairement la couleur…

La technologie binaurale

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Mais avant d’aller plus loin, voici un court rappel de la technologie binaurale. Sautez ce paragraphe si vous n’en avez pas besoin, sinon jetez vous dessus car il a l’avantage d’être très court !

La technologie binaurale
La technologie binaurale

La prise de son binaurale est une prise stéréo, mais réalisée avec un dispositif qui simule une tête humaine. Le résultat s’écoute obligatoirement avec un casque stéréo et fournit ce que nous avons de plus crédible en termes de restitution d’environnement sonore, autant du point de vue de la localisation des sources, comme de celui de leur spatialisation.
C’est aussi ce que vous pouvez entendre appelé vulgairement « le son 3D ». Si vous n’avez jamais écouté de son binaural, voici ci-après le lien pour un exemple très connu : Celui du coiffeur !

Le schéma ci-contre explique rapidement le principe : Imaginons une source sonore située sur la droite qui arrive jusqu’aux oreilles de l’auditeur.
Le trajet de l’onde pour atteindre l’oreille gauche est ici appelé A et celui pour atteindre l’oreille droite sera appelé B.
Voilà les trois principes physiques grâce auxquels votre cerveau interprétera très fidèlement le son provenant de la droite :

  1. La différence de niveau : L’onde sonore s’atténue avec la distance parcourue. Très schématiquement, plus on est loin, moins on entend ! La distance A étant plus longue que la B. Le son perçu par l’oreille gauche sera légèrement moins fort.
  2. La différence de temps : en parcourant une distance plus longue, le son du trajet A arrivera après le son du trajet B. Cet infime décalage temporel suffit à votre cerveau pour interpréter et localiser le son à droite.
  3. La différence de timbre : c’est le gros avantage de la prise de son binaurale sur les autres techniques de prise en stéréo. Le son arrivant à l’oreille gauche n’est pas le même que celui qui arrive à l’oreille droite tout simplement parce que son trajet A passe par la tête de l’auditeur (en rouge sur le schéma). De fait, la boîte crânienne provoque un effet de masquage qui altère ce son. Ainsi en le comparant avec celui non altéré qui emprunte le trajet B, votre cerveau saura que ce dernier provient de la droite.
L’homme selon Neumann, ou le micro de captation binaurale KU-100.
L’homme selon Neumann, ou le micro de captation binaurale KU-100.

Autre avantage et non des moindres, le son binaural vous permet aussi d’interpréter les sons provenant de derrière… oui, seulement avec un casque stéréo ☺
Tous ces principes physiques, vous pouvez les reproduire avec le couple stéréo binaural de Neumann, le KU 100.
Vous l’aurez compris, le mannequin ou tout du moins sa tête est fait de matériaux qui reproduisent l’effet de masquage acoustique d’une tête humaine.
Tiens on vous donne un truc : flanquez-vous deux capsules DPA 4061 dans les oreilles et vous aurez un début de prise de son binaurale 😉
J’engage les plus curieux d’entre vous à aller écouter des fictions sonores, des documentaires audio, des concerts, le tout en binaural grâce à notre bon vieux service publique sur le site : Nouvoson Radio france

Immersion dans la jungle

Les casques Sennheiser HP 02-140 qu’on peut trouver sur chacun des sièges du Barbican.
Les casques Sennheiser HP 02-140 qu’on peut trouver sur chacun des sièges du Barbican.

On s’installe donc confortablement dans les fauteuils du mythique théâtre Barbican, juste en dessous de la régie. Gareth Fry se présente, introduit son installation et nous invite à chausser les casques audio situés sur nos sièges.
Pete Malkin est descendu sur le plateau où trône le micro KU 100. Il se place à quelques mètres dans le champ arrière gauche du micro et nous interpelle…
A ce moment, bien que nous voyions tous Pete nous parler à une vingtaine de mètres devant nous, malgré que nous soyons a peu près tous des techniciens aguerris genre « on ne nous la fait pas » l’effet de spatialisation est tellement crédible que nous nous sommes presque tous retournés vers la gauche, soit vers le mur. Un tel effet vous piège le cerveau et… la vue avec.
Pete continue ainsi à évoluer autour du mannequin pour nous démontrer la fiabilité de la spatialisation.
Quand on n’a jamais eu à faire à une tête artificielle et qu’on est passionné de son, c’est incroyable. Cela en devient presque gênant quand on commence à nous chuchoter dans le creux de l’oreille.

Pete commence à bruiter à la bouche quelques insectes et autres sons de jungle, à plusieurs endroits du plateau, en faisant des boucles à chaque nouveau son. Tiens, un système de loop au plateau !
On apprend que Pete contrôle grâce à un pédalier MIDI une session du logiciel Ableton Live situé en régie. En 10 secondes, on est immergé dans la jungle. L’audience restreinte et constituée de professionnels applaudit.

Le metteur en scène et comédien Simon McBurney saisi dans le travail.
Le metteur en scène et comédien Simon McBurney saisi dans le travail.

Suite à cet impressionnant début de présentation, on se demande maintenant à quoi servent sur scène les deux micros HF main Sennheiser G3, équipés de capsules cardioïdes 835. Démonstration faite, ils servent dans la pièce à la voix off !
On nous explique que dans un paysage audio très ouvert tel que l’est le son binaural, une piste mono se place d’elle-même dans le mix « au-dessus de notre tête ».
Parfait donc pour une voix off qui résonne dans nos pensées. On se servira ici des deux micros pour les différentes voix de chaque personnage.

Comment donc faire plusieurs voix avec un seul comédien ? Bien évidemment avec un bon comédien, mais aussi avec des effets de pitch de qualité grâce à deux bons processeurs d’effets Lexicon : le PCM 81 et sa nouvelle génération le MX 400 XL.

Visite en régie

La manière dont sont gérés ces effets de pitch mérite qu’on s’y attarde un peu. Pour cela on file en haut des gradins, faire un tour dans la régie d’Helen Skiera, opératrice sur le show.

Trouvez l’intrus…
Trouvez l’intrus…

Vertu d’un show bien optimisé, tout rentre sur une petite console Yamaha QL1 en DANTE. On peut voir Ableton Live tourner sur l’écran et c’est notamment grâce à lui qu’on pourra enregistrer et déclencher à la volée tout un tas de boucles audio. Le comédien, Simon McBurney, en déclenchera certaines depuis des pédaliers MIDI au plateau, et Helen déclenchera les autres depuis le contrôleur Novation Launchpad.

A pieds feutrés ☺
A pieds feutrés ☺

Concernant le plateau, le pédalier n’est pas un Keith mcMillen SoftStep pour rien. En effet c’est l’un des rares pédaliers silencieux, condition sine qua non quand on créé des boucles avec des micros sensibles. Personne ne veut percevoir un clic venant trahir la fin de chaque loop.
Vous aurez aussi reconnu le contrôleur à faders motorisés Behringer BCF 2000, qui sert aussi à piloter Ableton LIVE. Rien de nouveau donc pour les connaisseurs, mais tout même de quoi s’enfermer quelques heures à l’ombre d’un studio.
Ah si … Il y a quand même un truc bizarre entre les deux consoles… J’ai beau chercher dans ma mémoire, mais à part un nouveau pad pour jouer à Street Fighter je ne vois pas. Réponse de Gareth : « Oh yes. That is BOB ». C’est une interface MIDI faite maison, qui est reliée au logiciel QLAB.

On vous présente donc BOB, du fait maison !
On vous présente donc BOB, du fait maison !

« BOB » permet de changer le pitch sur les micros HF Sennheiser. Techniquement, c’est en fait QLAB qui pilote en MIDI la QL1.
Via une programmation intelligente du logiciel au travers d’une liste d’ordres MIDI, le soft agit comme des mémoires de scène pour rétablir sur la console QL1 les réglages propres à la voix de chaque personnage.
Pourquoi donc ne pas utiliser des mémoires de scène classiques qu’ont intégrerait dans une conduite ?
Tout simplement car il n’y a presque pas de conduite dans ce spectacle. En effet les phases d’improvisation sont trop nombreuses pour que l’opérateur ne connaisse pas sa configuration sur le bout des doigts et ainsi réagir rapidement pour suivre le comédien en temps réel. Passionnant n’est ce pas ? ☺

Helen Skiera
Helen Skiera

Performance théâtrale qu’on vous disait, mais aussi performance technique derrière la console ! Aux commandes de cette régie nous découvrons Helen !

SLU : Salut Helen, est-ce que tu peux rapidement te présenter ?

Helen Skiera : Je suis sound designer et compositeur. Je suis aussi musicienne et très intéressée par ce qui est créatif en son et dans le domaine de la musique.

SLU : On croirait voir une pianiste quand on te regarde travailler… Mais Helen… où est ta partition ?

Helen Skiera : On a essayé de travailler avec des conduites, mais ce spectacle étant très improvisé par nature, on a préféré garder la structure générale dans nos têtes et se tenir prêt à réagir en live à chaque nouvelle performance.

SLU : Mais c’est un micro serre-tête Countryman E6 que je vois sur ta joue ?

Helen Skiera : Oui, nous portons des micros pendant le show et pendant les répétitions. On s’en sert pour communiquer entre nous. Vu que tout le monde porte un casque, il est compliqué de communiquer en l’enlevant et en le remettant constamment. Ella, l’autre opératrice, et moi pouvons donc nous parler, parler à Simon ou à n’importe qui d’autre qui porte un casque. On a une série de boutons qui sont reliés à QLAB au travers duquel on pilote en MIDI la QL1 pour ouvrir nos micros aux bonnes personnes.

Un indice du temps passé derrière la console
Un indice du temps passé derrière la console
De gauche à droite : Guy Coletta, Simon McBurney et Helen Skiera. Excellente ambiance de travail !
De gauche à droite : Guy Coletta, Simon McBurney et Helen Skiera. Excellente ambiance de travail !

SLU : Quelle est pour toi la partie la plus difficile de ce boulot ?

Helen Skiera : C’est avant tout fatigant et demande une concentration totale. Mais la manière avec laquelle on se doit d’être absolument présent tout le temps, fait qu’on devient une partie intégrante du show bien plus qu’en étant opérateur traditionnel. Même si cela est difficile, c’est aussi ce qui fait tout l’intérêt de ce boulot.

La deuxième opératrice du show : Ella Wahlstrom
La deuxième opératrice du show : Ella Wahlstrom

Merci Helen pour ces précisions. Effectivement il y a deux opératrices en régie sur cette production.
Comme mentionné plus haut, Helen s’occupe de toute la partie « live » en gérant les micros et les loops.
Mais la régie de The Encounter comporte aussi de nombreux bruitages qui sont envoyés à l’aide d’un autre ordinateur, encore une fois via une session du soft QLAB.
C’est le job de Ella Wahlstrom. Elle déclenche et mixe en direct plusieurs couches de sons. D’ailleurs, pour compléter cette expérience au casque, Ella a droit à des subs cachés sous les gradins, Quatre en tout !

Et on vous présente Ella dans une petite interview vidéo

Lors de la présentation, elle nous a gentiment diffusé le son binaural d’un Cessna, un petit avion monomoteur, passant au-dessus de nos têtes. Les subs sont bien là, on en a les guiboles qui tremblent, l’effet est très réussi, et on ne peut s’empêcher de penser à une petite scène mythique de la Mort aux Trousses… Sacré Alfred.

En parlant de diffusion de média, un point très, très intéressant, est que vous pouvez difficilement mixer avec du binaural… autre chose que du binaural. En effet, tous les sons stéréo classiques que vous voudrez utiliser, ressortiront aplatis en comparaison de la profondeur de champ du binaural.

The Encounter

Comment donc rajouter des bruitages à notre affaire ? Il y a bien des logiciels équipés de moteurs audio, pour la plupart provenant de l’industrie du jeu vidéo, qui proposent des rendus binauraux très crédibles, on pense notamment à Unity et Fmod.
Mais il y a bien plus simple, bien plus naturel et bien plus rigolo. En effet, la solution consiste à mettre une enceinte à chaque coin du plateau et d’y diffuser des sons via un mix quadriphonique. La tête Neumann KU 100 placée au centre récupère ainsi les sont spatialisés « naturellement ».
Pour ce faire, Gareth Fry a choisi des enceintes passives JBL EON 1500 réputées pour leur portabilité et leur puissance. Je vous laisse la surprise d’aller voir la pièce pour comprendre.

Pour bien saisir l’astuce, jetez un coup d’œil à l’implantation ci-dessous.

L’implantation réalisée par Gareth Fry. Vous pouvez voir les 4 enceintes aux quatre coins du plateau.
L’implantation réalisée par Gareth Fry. Vous pouvez voir les 4 enceintes aux quatre coins du plateau.

Tant qu’on y est, poussons le bouchon un peu plus loin. Pour nous faire voyager et pour placer ses sons exactement où il le désire, Simon Mac Burney utilise aussi de petites enceintes sans fil de bonne qualité, fraîchement produites à Bristol : les Minirig.

Simon en train de brandir une enceinte portable Minirig.
Simon en train de brandir une enceinte portable Minirig.

Ainsi le comédien peut « manipuler » un son dans le paysage sonore… Simple mais terriblement efficace !
Pour un son de meilleure qualité et une liaison plus stable, on ne les utilise pas en Bluetooth mais via leur entrée auxiliaire, cette dernière étant nourrie par un récepteur pour ear monitors Sennheiser G2.
Vous l’aurez compris, les concepteurs de cette pièce ont fait preuve de beaucoup de créativité pour donner au comédien de puissants outils, dédiés à façonner son édifice dramaturgique.

600 casques audio en salle.

The Encounter

Moins fun que le binaural mais non moins intéressant, concevoir cette installation a été un long processus, d’autant plus que le tout est amené à prendre la route pour suivre la tournée qui s’annonce déjà riche en dates.
Après moult recherches et essais, les équipes de Gareth Fry ont choisi de tout câbler en analogique, et vu le nombre de casques à alimenter, ça fait quelques kilomètres de cuivre !
En sortie de console on attaque des splitter 16X maison, à la sortie desquels le signal rentre dans de bons amplis casque 6 canaux, les ART Headamp 6. Le signal stéréo, prêt pour alimenter un casque audio, peut ensuite s’engouffrer dans un multipaire qui descend dans les gradins.
Arrivé à destination, il est encore splitté six fois pour alimenter six sièges soit 6 casques. Enfin seulement, le mix de « The Encounter » peut s’écouter confortablement dans l’un des très bons casques Sennheiser HP 02 – 140.
Oui, ça splitte dans tous les sens, et au final, chaque circuit de l’ampli casque alimente 3 unités ! Les impédances chutent, mais le ART HeadAmp 6 tient bon, on ne l’entend pas et le résultat est très correct. Bravo donc !

L’ampli 6 canaux ART Headamp 6
L’ampli 6 canaux ART Headamp 6
Un bon vieux contrôleur
Un bon vieux contrôleur

Tout ce réseau analogique est mis en œuvre et surveillé de près par le technicien Guy Coletta. Le plus étonnant dans tout ça, c’est le protocole de test. Le « line check » avant l’ouverture des portes.
Guy Coletta a fait le choix d’un contrôleur, pour vérifier le bon niveau électrique dans chaque câble si cela est nécessaire.
Mais il faut aussi vérifier individuellement chaque casque. L’opération prend plus d’une heure et est réalisée par 3 autres personnes.
On entend ainsi dans tout le Barbican un son très intelligible et provenant d’un peu partout à la fois, c’est la somme de ces centaines de paires de mini haut-parleurs qui diffusent en boucle le même son dédié au line check, une voix répétant inlassablement : « left ear, right ear… left ear, right ear … etc ». Le résultat est très étonnant ☺

Enfin, c’est avec beaucoup de plaisir que nous vous proposons une brève interview du responsable de tout ce chantier, le talentueux Gareth Fry. En préambule, le voici accompagné de Pete Malkin, nous parlant un peu de certains aspects de leur travail sur « The Encounter ».

Interview de Gareth Fry

Gareth Fry
Gareth Fry

SLU : Bonjour Gareth. Nous sommes très fiers de t’avoir avec nous dans les pages de SLU ! Peux-tu rapidement te présenter

Gareth Fry : “Bien sûr, je suis sound designer freelance, principalement dans le théâtre. J’ai commencé à travailler en Angleterre mais maintenant j’interviens régulièrement en Allemagne et aux Etats-Unis. J’ai commencé en tant qu’ingénieur du son en studio, et je me suis ensuite dirigé vers le théâtre et l’évènementiel car je préfère le live.

SLU : Qu’est ce qui t’as amené à créer une pièce de théâtre en binaural et depuis combien de temps travailles-tu sur ce projet ?

Gareth Fry : Cela fait maintenant 5 ans. On ne voulait pas particulièrement monter une pièce de théâtre en binaural. Avant toute chose, on voulait raconter l’histoire du roman « Amazon beaming » écrit par Petru Popescu. C’est l’histoire d’un photographe qui, après s’être perdu dans la forêt amazonienne, rencontre une tribu d’indigènes. Pour ce faire, nous avons essayé des formes de théâtre conventionnelles mais cela ne marchait pas. On a donc commencé a chercher des formes alternatives et ceci nous a amené au casque stéréo, puis au son binaural.

The Encounter

SLU : Hormis le fait d’avoir affronté une armée de moustiques pendant tes travaux en Amérique du Sud, quels problèmes as-tu rencontrés pour aboutir à ce projet ?

Gareth Fry : La première partie du challenge était d’enregistrer la plupart des bruitages en binaural, ce qui impliquait d’aller en Amérique du Sud, de trouver un avion Cessna et d’arranger une rencontre avec une armée de moustiques.
La deuxième partie a consisté à imaginer et réaliser un système pour distribuer du son à 600 personnes et ceci dans un procédé qui peut partir en tournée à travers le monde, dans un vaste éventail d’auditoriums.

The Encounter

SLU : Quel conseil peux-tu donner à quelqu’un qui voudrait se lancer dans un projet binaural ?

Gareth Fry : Evitez d’utiliser des casques sans fil. Les chutes de niveau, la mauvaise séparation entre les deux canaux et le bruit de fond élevé, font que vous n’aurez pas un résultat satisfaisant.

SLU : Tu es l’un des dirigeants de l’A.S.D. : l’Association of Sound Designer. Peux-tu présenter cette structure aux producteurs et ingénieurs du son français qui ne la connaitraient pas encore ?

Gareth Fry : Nous avons imaginé l’A.S.D. comme un réseau d’entre-aide pour les producteurs et ingénieurs du son. En effet dans notre métier, on est souvent amené à travailler seul ou en petite équipe, ce qui n’est pas très favorable aux échanges et à l’entraide. Notre but a été de créer une association qui puisse fournir de la formation, un support technique, organise des évènements et apporte un soutien juridique. Bref de l’aide et du soutien pour les problèmes que nous sommes amenés à rencontrer.

SLU : Ton prochain job ?

Gareth Fry : Harry Potter and the Cursed Child.

Merci Gareth pour ton temps précieux, tes très bons conseils, et cette générosité dont beaucoup devraient s’inspirer.

J’espère que cette virée londonienne vous a plu et vous a donné l’envie de voir cette pièce, profitant du fait que la tournée française démarre cet été !
Et rappelez vous, la technique est au service de l’art car certains maitrisent l’art de la technique. On se revoit bientôt pour un reportage au chaud… en Provence ! Peace. Maamo.

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Klotz OmniFIX OX22AH : un multipaire polyvalent de 2 à 24 paires

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Klotz 0X22AH
Présentation grand format du cable 0X22AH sur le stand Klotz du PL+S

Conçu pour transmettre des signaux AES/EBU avec son impédance caractéristique de 110 ohms, le nouveau multipaire OX22AHXX (XX, nombre de paires) de Klotz convient également pour la transmission de signaux DMX et même bien sûr analogiques en symétrique.
Avec son double blindage et son revêtement externe FNRC (Flame Retardant and Non Corrosive), il s’adresse plus particulièrement aux installations fixes.

KLOTZ OX22AH

Le câble brut OX22AH présente une résistance linéïque inférieure à 85 ohms par kilomètre et une capacité de 47 pF/m qui lui confèrent une faible atténuation de 2,7 dB aux 100 m à 1 MHz et de 7,2 dB à 10 MHz.
La diaphonie entre paires pour les signaux analogiques (20 kHz) est inférieure à – 100 dB et aux fréquences numériques elle reste inférieure à – 80 dB.

Le câble est constitué de paires blindées (en conducteurs multi-brins de 0,22 mm de diamètre) avec un drain en cuivre étamé multi-brins relié à un feuillard d’aluminium sur polyéthylène. Ce même type de feuillard assure un second blindage de l’ensemble des paires, là encore avec un drain en cuivre étamé. Les connexions sont ainsi très faciles à réaliser et l’ensemble garantit une forte immunité aux parasites HF.
Enfin l’isolation est supérieure à 1 GΩ par km et l’OX22AH supporte des tension inter-conducteurs de 1200 Veff. et de 500 Veff. entre conducteurs et blindage.

D’autres informations sur le site de Klotz

 

Le concert du Champ de Mars, 100% Adamson

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Concert de l'Euro 2016 à la Tour Eiffel
Concert de l'Euro 2016 à la Tour Eiffel
La scène en plein spectacle avec la Tour Eiffel comme décor lumineux. Le plus beau des clichés colorés
Concert de l'Euro 2016 à la Tour Eiffel
La FanZone du Champ de Mars le soir du concert d’inauguration, vue depuis la Tour Eiffel

Dans le cadre du Championnat d’Europe de football, Lagardère Sport a choisi PRG France comme partenaire technique pour la réalisation des prestations lumière, son et vidéo qui sont mises en œuvre sur la FanZone de Paris au Champ de Mars jusqu’au 10 juillet 2016.

Electron Libre a aussi choisi PRG avec la collaboration de Lagoona pour le grand show d’ouverture tout en Adamson, diffusé en direct sur TF1, et clôturé par David Guetta.

288 enceintes Adamson ont été nécessaires pour couvrir la scène et les 6 rangs de délais s’étirant sur le Champ de Mars dans l’alignement de la Tour Eiffel. La scène principale a reçu un système comprenant 12 E15 avec 3 E12 en downfill, complété par des S10. Des T21 ont été empilés pour renforcer le bas du spectre.

Concert de l'Euro 2016 à la Tour Eiffel
Les tours de rappel en Y18 et tout au bout, la scène qui semble enchâssée tel un joyau dans les pieds de la Tour Eiffel.

Les délais ont pour leur part vu le grand retour d’une boite certes âgée mais parfaite pour délivrer un son compact et avec beaucoup de grave, le Y18. 100 unités ont été accrochées dans ce qui doit être l’un des plus grands déploiements pour cette enceinte historique et ayant fait la réputation d’Adamson.

Concert de l'Euro 2016 à la Tour Eiffel
Le système principal en Adamson E15, E12, S10 et T21 à cour.

L’inventaire complet consiste en :

  • 24 E15,
  • 12 E12,
  • 16 S10,
  • 100 Y18,
  • 32 Y10,
  • 104 subs

L’amplification de cet ensemble a été l’œuvre de Lab.gruppen à l’aide de E-Racks, le transport du signal a été effectué en Dante et le processing en Lake.

Plus d’infos :

 

Locmat en tournée dans 5 villes de France

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Locmat, aujourd'hui en version 13.4 offre un CRM et la gestion des ventes de matériel d'occasion.
Locmat, aujourd’hui en version 13.4 offre un CRM et la gestion des ventes de matériel d’occasion.

Locmat, le logiciel de gestion des parcs de prestataires de service et loueurs de matériel son, lumière, vidéo, backline… sera présenté dans 5 villes de France du 27 juin au 1er juillet par Lauren et Christian.
Au programme, démo classique de Locmat V13.4, avec le CRM, la gestion des ventes du matériel d’occasion et, surprise, annonce de la sortie du module Achat qui fournira l’analyse précise des coûts et le bénéfice réel sur chaque affaire. C’est le graal en événementiel et vous allez voir à quel point celui de Locmat sera complet et abouti !

Quelques-uns des 120 clients de Locmat
Quelques-uns des 120 clients de Locmat

Locmat gère les clients avec leurs remises, les prestations, les locations avec les coef, et ventes associées, le personnel et la disponibilité du matériel, en temps réel, autrement dit à la moindre création ou modification d’un devis (Voir avec ce lien la présentation en détail sur SLU réalisée en 2014).

En 2015 Christian Morasin (directeur commercial de Locmat) et Lauren Massart (Ingénieure informatique de la R&D) ont développé les modules de gestion du matériel d’occasion et de CRM. Cette année ils travaillent sur le Module Achat qui sera disponible à la rentrée. Cette tournée sera donc l’occasion pour ce binôme de recueillir les avis de leurs clients afin de peaufiner l’outil. L’occasion aussi pour les sociétés intéressées par ce progiciel de rencontrer de vrais utilisateurs avant de se lancer.

Module de gestion du matériel d’occasion et des manquants

Sachant qu’un produit en parc de loc est en moyenne utilisé sur une durée de trois ans, un loueur a deux solutions pour vendre son matériel d’occasion. Soit il fait appel à un brocker, soit il gère lui même ce type de vente étant entendu que tant que le produit n’est pas vendu, il restera exploité dans le parc de loc.

Les articles de location. Remarquez au centre de la colonne code située à gauche, les petites chaînes, symbole des liens dynamiques qui signifient que ces articles sont à vendre en occasion.
Les articles de location. Remarquez au centre de la colonne code située à gauche, les petites chaînes, symbole des liens dynamiques qui signifient que ces articles sont à vendre en occasion.

Rappelez-vous, dans Locmat on créé des articles de prestation (main-d’œuvre), de location (matériel) et de vente de produits neufs. S’ajoute aujourd’hui la vente d’articles d’occasion (issus du parc de loc) qui sera inscrite dans les devis. Ces produits d’occasion seront reliés par un lien dynamique (symbolisé par une petite chaîne) aux articles de location quand la décision de les vendre sera prise. Leur prix de vente, sera bien sûr, entré manuellement.
N’oubliez pas, avant de placer un article de location en vente, de vérifier au préalable sa totale disponibilité (pas de carré rouge), autrement dit “est-ce qu’il est prévu de le sortir sur une opération dans le mois qui vient”. Cette information, on l’obtient dans le stock location évidemment.

Ensuite, dès que sera créé un bon de livraison intégrant cet article en vente, le logiciel va automatiquement sortir un -1 du parc de loc, un +1 du parc de vente de l’article qui est chainé, et un -1 pour la sortie qui correspond au déstockage. La facture sera ainsi imputée aux ventes pour cette ligne de produit avec une stat de vente et non pas une statistique de location. La différence est essentielle. Et le même principe s’applique pour le matériel manquant en retour de loc.

Le CRM, un gros pense bête

Le CRM a été conçu pour le suivi des clients associé à des alertes de priorité. C’est en quelque sorte un gros pense bête individuel et/ou partagé dans l’entreprise.

La fenêtre d'alerte du CRM permet de gérer les priorités
La fenêtre d’alerte du CRM permet de gérer les priorités

Créer des alertes
Locmat ouvre une fenêtre en marge qui comporte des alertes avec priorités : appeler tel client, envoyer devis, envoyer un document, etc. On va créer une alerte, soit dans une fiche client, soit dans une fiche affaire. Dans la fiche client en cliquant sur la case suivi client, s’affichent alors tous les événements qui concernent ce client.

  1. On créé un événement, par exemple démo produit
  2. On choisit qui va la faire : vous-même ou un chef produit
  3. On définit le degré de priorité
  4. On choisit éventuellement une date de relance téléphonique
  5. Le jour dit, la fenêtre Alertes affichera l’information

Il est même possible de paramétrer Locmat pour recevoir l’alerte par email qui comportera le nom du client, le Numéro de téléphone et son adresse au cas où vous seriez sur la route sans Locmat. Vous pouvez même créer des groupes, une liste de gens paramétrés qui recevront les alertes par mail.

Le suivi client
Vous ou vos collaborateurs allez pouvoir faire des rapports de visite, directement dans les fiches clients de Locmat avec l’avantage d’une info accessible à tout moment et partagée entre les membres de l’équipe concernée dans l’entreprise qui pourront même recevoir automatiquement le suivi par mail.

Le suivi de tous les client tel que peut le voir un responsable commercial. Les étoiles à droite indiquent les priorités par ordre d'importance
Le suivi de tous les client tel que peut le voir un responsable commercial.
Les étoiles à droite indiquent les priorités par ordre d’importance

Exemple :
Vous organisez une journée portes ouvertes. Vous triez un groupe de clients selon un critère géographique et vous créez un suivi clients groupés pour cet événement ; une trace apparaîtra aussi dans chaque fiche client.
Chaque commercial indiquera ensuite ses dates de relance sur cet événement. Ce CRM va très loin, et permet à un responsable de suivre ses commerciaux, en leur demandant de créer un suivi dès qu’ils établissent un devis, une visite, une démo, etc.
Précisons que c’est le commercial à l’origine de la création d’un suivi qui va paramétrer le partage des infos avec son patron, un ou plusieurs collègues. Ce n’est pas l’administrateur qui a la main sur ce type de paramétrage. Le CRM Locmat ne flique pas en douce.
Le puissant moteur de recherche permet alors au responsable suprême de sélectionner tous les clients ou interlocuteurs de sa société et ce, même sur mots clés. Il pourra ainsi accéder à tous les suivis clients de toute la société et avoir la visu des gens qui sont à relancer.
Autre avantage, on peut clôturer un suivi quand une affaire ne se fait pas et aussi visualiser tous les suivis qui sont clos. La bonne nouvelle c’est que cette puissante fonction fait partie des mises à jour, même dans la première version Focus

Le futur module Achat

Locmat n’est pas le premier à proposer un module d’achat mais il arrive avec l’outil le plus complet et interactif, tenant compte des remises variables pour aboutir à une analyse précise des coûts et du bénéfice réel obtenus sur chaque affaire.

Le menu principal de Locmat quand le module Achat sera intégré
Le menu principal de Locmat quand le module Achat sera intégré

Dans une société de prestation/location, tout commence par un achat et le module n’oublie rien de tous les achats liés à l’activité.

  • Articles pour le parc de loc liés ou pas à une affaire
  • Articles destinés à la vente liés à une affaire ou pas
  • Articles de sous-traitance liés à une affaire
  • Articles de prestation (un transport)
  • Articles de prestation externe, (un buffet par exemple)
La fenêtre du module Achat qui affichera les commandes fournisseurs. Tout en bas, quatre puces de couleur vous permettent de visualiser aussi les demandes de devis, les commandes réceptionnées en totalité et les commandes facturées en totalité.
La fenêtre du module Achat qui affichera les commandes fournisseurs. Tout en bas, quatre puces de couleur vous permettent de visualiser aussi les demandes de devis, les commandes réceptionnées en totalité et les commandes facturées en totalité.

Et chacun de ces “achats” déclenche au préalable une demande de devis à un fournisseur.
Si le devis convient, la commande est envoyée et l’on va pouvoir obtenir un bon de réception et une facture fournisseur sans aucune saisie. C’est le B à Ba de l’achat.
L’objectif est d’obtenir sur le devis ou le bon de préparation de chaque affaire, cette fois côté vente, la marge correspondant à chacune des lignes qui le constituent : loc, sous traitance, autrement dit, on saisira ou importera le plus d’informations possible pour obtenir le coût réel de l’affaire.
Chaque ligne d’achat est reliée à une ligne de vente. Vous allez devoir tout rentrer, importer ou saisir manuellement, (sauf le personnel qui est déjà géré par la version Vision+ de Locmat.) y compris les articles les plus inattendus dans les divers. Quand on veut obtenir précisément les coûts, on n’a pas le choix. Une grande précision s’impose pour en tirer tout le bénéfice en termes d’analyse.

La fenêtre de commande
En haut apparaitront toutes les affaires qui nécessitent de réaliser un achat. Dessous, c’est l’espace de saisie par produit avec sur la gauche, deux groupes de trois puces qui permettent de choisir la destination du produit :

  • “Achat” pour les articles qui ne sont pas liés à une affaire,
  • “Affaire” si le produit est lié à une affaire.

Et un sous choix : article, prestation, vente Et à droite le nom du fournisseur, référence du produit, coût, remise, etc. Dans la fenêtre du bas, chaque ligne correspondra à un type de produit commandé avec les infos de quantité et de réception.

La fenêtre de commande
Fenêtre de commande

Mais rien n’est simple dans ce métier et la force de Locmat c’est d’anticiper toutes les variables et tous les cas de figures. En voici quelques uns :

Le coût d’une location
Locmat a intégré que chacun de ses clients a son approche personnelle d’où la présence de champs grâce auxquels ils vont pouvoir s’adapter. 
C’est le cas des articles de location qui ne prennent pas en compte le prix d’achat, enfin pas directement. Le client peut décider de fixer le coût à 1/50e du prix d’achat par exemple.
Il disposera alors de deux champs de saisie. Celui dans lequel il rentrera le coût de la loc, et une case forfaitaire correspondant au coût de stockage, nettoyage, maintenances diverses.
A chaque location sortira cette ligne de frais forfaitaire qui sera imputée une seule fois sur toute la durée de la loc. Mais il aura aussi le choix d’intégrer ce coût dans le prix de la loc sans saisir le champ forfaitaire.

Optimisation de la sous-location
Vous le savez, le coût de la sous-location est variable d’un jour à l’autre et d’un loueur à l’autre. Il faut donc rapatrier à chaque fois, pour chaque article le prix exact de cette ligne d’achat qui lui même est relié à la ligne de vente. Ca, on l’a bien compris. Imaginons qu’un client commande 10 articles. On ne les a pas en stock donc on va les sous-traiter. Entre temps, le commercial réalise que 5 suffiront mais il est impossible de modifier la commande. Alors “on fait quoi des 5 qui restent” ?
Dans un premier temps, une alerte précisera qu’une partie de la sous-traitance n’est plus utile. On dispose donc d’un stock virtuel, qui pourra être affecté à une autre affaire. Locmat va le gérer en quantité et en date en créant un planning.

Le planning des achats
Une commande de matériel à un fournisseur peut générer plusieurs bons de réception qui seront soit facturés un par un, soit regroupés dans une seule facture. Locmat intègre un planning des achats offrant une bonne visu du matériel qui rentre et à quel moment, et du matériel qui est facturé ou pas. C’est une sécurité qui est adaptée aux besoins des grosses sociétés de loc et de prestation.

Gestion des droits des utilisateurs
Les droits de chaque utilisateur sont paramétrables : droit de voir les devis, les commandes et même les prix d’achat dans les lignes de devis, tout est sécurisé. Le module achat est bien sûr très proche de la version de vente à ce niveau.
Voila un avant goût de ce module Achat qui aura bien d’autres fonctions comme celle d’éditer des statistiques d’achat, de gérer les achats par lieux autrement dit différentes entités ou départements d’une entreprise, etc.
Ce module sera vendu séparément et accessible sur les versions Vision et Vision+ dans lesquelles le module gestion de commandes devra être activé.

Locmat roadtrip

Dates de la tournée

  • Le 27 juin à Nantes
  • Le 28 juin à Longjumeau
  • Le 29 juin à Lille
  • Le 30 juin à Nancy
  • Et le 1er juillet à Lyon

Horaire : De 9h à 13 h

Avec le lien ci-après : Plus d’infos et inscription sur le site Locmat

 

Kevin Adams adopte Robe pour le Blue Man Group

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Titulaire de nombreuses récompenses et saluée par la critique La compagnie de spectacles le Blue Man Group vient d’intégrer des projecteurs motorisés de Robe dans son spectacle à l’hôtel casino Louxor de Las Vegas
Le Blue Man Group est un méga-mix enivrant de musique, de technologie, d’art et de sensations qui baigne et charme le public en les enveloppant dans ses rythmes et ses vibrations communicatives. Dans un tourbillon puissant et énergique de couleur, de mouvement et d’émotion, la lumière y joue un rôle de premier plan.

Photo : Lindsey Best
Photo : Lindsey Best

A la fin de 2015, le spectacle du Blue Man Group est revenu à l’hôtel Louxor de Las Vegas. Ce fut une occasion idéale pour actualiser et transformer certains aspects de la plate-forme d’éclairage pour l’adapter à un lieu plus intimiste. L’espace se prêtait idéalement à des matériels plus compacts pour matérialiser le concept visuel que Kevin Adams, le concepteur d’éclairages titulaire d’un Tony award, avait élaboré en 2013, lorsque les Blue Men avaient déménagé pour un nouveau spectacle à l’Hôtel Monte Carlo.

« Je voulais des projecteurs très particuliers, qui marcheraient bien dans un espace limité, mais qui auraient aussi assez de luminosité et d’impact pour rivaliser avec les éléments vidéo », explique Tabitha Rodman, conceptrice d’éclairages associée du Blue Man Group.
Le fond de scène, les montants du décor et les autres éléments scéniques sont tous réalisés à partir d’écrans à LED. Il fallait donc des projecteurs puissants et lumineux. Même les éléments du décor contiennent des éclairages, ce qui ajoute un niveau de profondeur supplémentaire.
Après avoir consulté Brent Hageman, responsable des éclairages pour le spectacle de Las Vegas, qui a rejoint le Blue Man Group en 2014, Rodman a commencé à examiner les solutions potentielles offertes par Robe. Basé à Las Vegas depuis 1998, Hageman a eu de nombreuses d’occasions de voir des éclairages en démonstration et en action, et de comparer les différentes tendances et technologies actuelles en matière d’éclairage. A l’approche du passage au Louxor, tous deux ont discuté de l’idée avec Adams.

Photo : Lindsey Best
Photo : Lindsey Best

La nouvelle spécification destinée au Louxor comprend désormais plus de 120 projecteurs Robe.
Il y a 38 MMX Spot, 25 MMX Blade, 30 LEDWash 300, 13 LEDWash 800, quatre PAR à LED ParFect 100 et 10 Cyclone (ventilateurs avec un anneau de LED intégré)
Les MMX forment l’ossature de la plate-forme et sont utilisés pour tous les effets et éclairages principaux. Ils apportent la luminosité générale et l’impact indispensable pour travailler avec les multiples surfaces LED.
Les Wash à LED ajoutent un autre niveau de lumière au spectacle, avec l’alignement de LEDWash 300 qui rayonne son énergie vers le public. « Je suis enchanté de la gamme de couleur et des effets des projecteurs Robe » observe Adams, « ils sont capables de fournir un bleu profond qui est vraiment particulier et que je n’ai jamais retrouvé sur aucun autre projecteur à LED. » Le décor, la lumière et la vidéo sont conçus comme un collage visuel de médias contrastés qui concourent à produire l’expérience globale du Blue Man Group.

Le Cyclone de Robe est un ventilateur intégré dans une tête de projecteur motorisé à LED.
Ce projet a été développé avec le concepteur lumière Scott Warner, et l’utilisation qu’en fait le Blue Man Group illustre parfaitement sa polyvalence.
On utilise deux des 10 cyclones du spectacle dans le rôle habituel de la coloration de brouillard. Les 8 autres sont équipés d’un manchon amovible, réalisé en collaboration avec le département des accessoires, qui contient un « danseur » en tissu de soie de couleur… ce qui crée des effets originaux pour le final, en association avec le cercle de LED du Cyclone en pixel mapping.
Rodman supervise la mise en œuvre de tous les éléments d’éclairage créatif, l’installation, la mise en œuvre, la technique et la programmation des différents spectacles, avec actuellement des résidences dans cinq villes américaines : Las Vegas, New York, Chicago, Orlando et Boston, en plus d’une tournée aux États-Unis, un long passage à Berlin et une nouvelle tournée mondiale qui vient de commencer à Singapour.
Une fois qu’un spectacle est ouvert, elle travaille aux côtés des différents chefs électriciens et de leurs équipes pour assurer que l’intégrité et la continuité de la conception d’éclairage est maintenue dans tous les cas.

Photo : Lindsey Best
Photo : Lindsey Best

Suite au succès de l’utilisation des Robe à Las Vegas, le Blue Man Group est actuellement en train de mettre à niveau une partie de l’équipement de son spectacle d’Orlando pour y introduire la série MMX de Robe.
La tournée mondiale dispose également de 37 ColorStrobe de Robe, un stroboscope très lumineux qui utilise 120 leds de forte puissance à plusieurs puces, et 10 Pointe.
Au Louxor, il y a un anneau de petits projecteurs à LED à 3 couleurs autour de l’arche, capable de créer des effets spéciaux et graphiques. Pour la tournée, Adams aurait voulu des effets similaires, mais avec beaucoup plus d’impact pour les lieux parmi les plus vastes où ils vont jouer. Les nouveaux ColorStrobe de Robe conviennent parfaitement.
Vingt-sept ColorStrobe accrochés autour du praticable du proscenium sont pointés vers le public. « Ils peuvent flasher en plusieurs couleurs et éclairer dans différentes configurations pour former une grande variété de cadres lumineux autour de la scène », a expliqué Adams qui se réjouit de cette esthétique.
« Ils constituent un spectacle et peuvent également fonctionner comme décor à changement rapide » dit-il, ajoutant qu’il les utilise aussi en wash pour éclairer le groupe. « J’adore ces ColorStrobe de Robe, ils sont tellement lumineux et dynamiques… et je n’imagine pas de faire cette tournée sans eux », a déclaré Adams.

Photo : Lindsey Best
Photo : Lindsey Best

Rodman aussi a « vraiment apprécié » de travailler avec les ColorStrobe pour créer des couleurs et des effets graphiques accrocheurs. De même, elle a été frappée de la capacité d’adaptation des Pointe, utilisés en tournée sur la nouvelle production pour de nombreuses tâches, depuis les effets volumétriques jusqu’à l’éclairage de découpe plus élémentaire.

Sur le spectacle de Las Vegas, ils utilisent des lasers et étaient à la recherche d’un système d’éclairage capable de les remplacer. Les Pointe se sont avérés parfaits, déclare Adams.
En plus de simuler authentiquement les faisceaux ultra fins, des faisceaux évasés et les cônes étirés des lasers en utilisant des prismes, les Pointe sont également utilisés comme projecteurs wash et d’effets dans le spectacle.
Adams apprécie leur mouvement très rapide, leur intensité et leur construction robuste. « Je prévois de les utiliser plus souvent à Broadway », conclut-il.
Le plus gros travail pour l’éclairage d’un spectacle du Blue Man Group, explique Rodman, c’est de trouver l’équilibre parfait entre l’éclairage et la vidéo tout en maintenant le personnage principal et son histoire, en balayant sans cesse le public de long en large. Il y a beaucoup de choses qu’elle aime dans ces spectacles, en particulier le caractère exceptionnel de l’environnement des représentations du Blue Man Group et son évolution permanente vers quelque chose de nouveau, stimulant et différent.

Sur le plan opérationnel, Hageman indique que la fiabilité de Robe a été un autre facteur important. A Las Vegas, en particulier, le spectacle tourne 7 jours par semaine, à raison de deux spectacles par jour et même trois durant des périodes de pointe qui s’étendent sur une ou deux semaines… il est donc absolument essentiel que le matériel soit solide comme un roc.
Nous sommes en plus satisfaits du service de Robe en Amérique du Nord. Même si on n’a pas besoin de beaucoup de « maintenance » en tant que telle, mais « quand je dois les joindre, même si c’est en dehors des heures de bureaux… la réponse est à peu près immédiate. »

D’autres informations sur le site Robe et avec la vidéo sur le cyclone Robe

 

Le Scenius de Clay Paky s’invite avec le Cirque du Soleil

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Clay Paky Scenius Cirque du Soleil

Le Bal en Blanc est le plus ancien festival de musique électronique du Canada et l’un des tous premiers festivals de Musique de Dance électronique (EDM) au monde.
Sa 22e édition proposait une attraction exclusive de 45Degrees, la filiale du Cirque du Soleil dédiée aux événements et aux projets spéciaux.
Les cinq représentations du Cirque dans un décor de Sultan+Shephard étaient éclairées par un ensemble de projecteurs Clay Paky fournis par 4U2C.

Clay Paky Scenius Cirque du Soleil

Bal en Blanc était produit par Produkt avec One Drop comme partenaire officiel. One Drop est une Fondation à but non lucratif basée à Montréal, créée par Guy Laliberté, le fondateur du Cirque du Soleil, dont la mission est de fournir l’eau potable à des communautés dans le monde entier.
C’est pour illustrer cette collaboration et donner une idée de ce qui va venir avec ce partenariat de Bal en Blanc qui se poursuivra en 2017 que 45Degrees a mis en scène son « One Drop Moment « .

« Le défi était de créer un moment de Cirque unique au sein d’un grand spectacle de musique électronique avec un Video Jockey en direct et la saisie vidéo des artistes », indique Karl Gaudreau de 4U2C, qui a travaillé pour l’attraction comme concepteur d’éclairage.

Clay Paky Scenius Cirque du Soleil

« Nous avons fait une conception spéciale avec six spots Scenius et huit Mythos Clay Paky sur une estrade de 5 m x 5 m au milieu de l’espace. La piste de danse était couverte par 90 Sharpy ».
C’était la première fois que 4U2C déployait les nouveaux projecteurs Scenius. « Avec le Scenius, nous avons enfin trouvé la meilleure lumière ! » Déclare Gaudreau.
« Le mélange de couleurs et l’optique sont parfaits. C’est le meilleur projecteur pour le rock’n roll et le théâtre ».

Clay Paky Scenius Cirque du Soleil

Frank Helpin de 45Degrees a dirigé « One Drop Moment« . Le directeur de la vidéo était Barry Russell et le Video Jockey Remi Dubois.

Plus d’infos sur les sites : Dimatec, Clay Paky, One Drop, Cirque du soleil, 45 Degrees, 4U2C.

 

Bose Professional au Matmut Atlantique

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L'extérieur du stade et son architecture (primée) très particulière avec les colonnes métalliques
L’extérieur du stade et son architecture (primée) très particulière avec les colonnes métalliques

Repaire des Girondins de Bordeaux, le Matmut Atlantique accueillera cinq rencontres du championnat d’Europe de Football. C’est d’ailleurs grâce à cette compétition sportive que le projet a vu le jour.
En Juillet 2011, la construction du stade est confiée au groupe Vinci associé au groupe Fayat et aux architectes suisses Jacques Herzog et Pierre de Meuron, auteurs du stade olympique de Pékin et de l’Allianz Arena de Munich. Le Matmut Atlantique a récemment été élu « Architecture Sportive 2016 » par le site archdaily.com. Plus de 55 000 personnes, dont de nombreux architectes ont voté pour départager les 3000 projets qui étaient en compétition.

Vue partielle de la régie son de la sonorisation de confort.
Vue partielle de la régie son de la sonorisation de confort.

Bose Professional s’est vu confier la partie équipement Audio du stade et des zones publiques, bien accompagné du partenaire local IEC Videlio.
Bose est devenu le premier partenaire du Matmut Atlantique comme étant le « fournisseur officiel » du système sonore pour une durée de 3 ans.
Le bureau d’études Atelier Audiovisuel, leader en conception de sonorisation dans les stades français, a été retenu comme consultant sur le projet et a fourni une assistance à la maitrise d’œuvre dans le choix des équipements de sonorisation.

Pour Dominique Fondacci, ancien président de la société SBA, «la signature de ce premier partenariat avec une marque connue et reconnue internationalement nous permet d’inscrire le Nouveau Stade de Bordeaux dans une dynamique d’excellence».

L’étude

Le Bureau d’Etudes Bose Professional dispose d’outils spécifiques permettant d’assurer la qualité de la diffusion et la couverture en champ direct et réverbéré. C’est avec le logiciel propriétaire Bose Modeler® que les équipes support Bose ont travaillé et proposé une solution optimale aux exploitants. Un projet de cette envergure nécessite une étude précise et respectueuse des demandes du cahier des charges.

Vue partielle des clusters d'une tribune. On distingue dans le virage, un cluster « virage » de deux LT9702WR.
Vue partielle des clusters d’une tribune. On distingue dans le virage, un cluster « virage » de deux LT9702WR.

C’est pourquoi, plusieurs facteurs ont dû être pris en compte. Tout d’abord, les architectes souhaitaient que les enceintes soient positionnées en milieu de gradin et non pas en bord en toiture, comme on a l’habitude de le voir généralement dans les stades. Résultat, l’ouverture verticale était extrêmement importante (environ 120°) et il fallait prévoir davantage de points de diffusion pour couvrir la totalité des gradins.

Constitution d'un cluster « principal » (il y en a 24 en tout) avec deux LT9702WR, une LT3202WR et deux subs MB24WR en diffusion cardioïde.
Constitution d’un cluster « principal » (il y en a 24 en tout) avec deux LT9702WR, une LT3202WR et deux subs MB24WR en diffusion cardioïde.
Les huit clusters « virage » mettent en œuvre deux LT9702WR (médium+aigu)
Les huit clusters « virage » mettent en œuvre deux LT9702WR (médium+aigu)

Gros plan sur un cluster principal monté. Le sub du bas affleure. On distingue également les deux enceintes de sécurité derrière
Gros plan sur un cluster principal monté. Le sub du bas affleure. On distingue également les deux enceintes de sécurité derrière

Les équipes Bose ont donc opté pour un rapprochement des clusters afin de bien couvrir l’ensemble du stade. Les équipes support ont opté pour une diffusion cardioïde des basses fréquences dans le stade, et ce afin de créer un faisceau directif du grave pour éviter des réflexions indésirables à l’intérieur de la toiture.
Le principe consiste à positionner deux caissons de basses l’un derrière l’autre (avec un espacement bien spécifique) et d’appliquer un retard temporel à l’un des modules de grave de façon à réduire l’onde arrière de plus de 10 dB.
La vigilance dans le choix des enceintes a été extrême. Une approche Line Source est souvent favorisée sur ce type de projet, mais cette position imposée en milieu de toiture nécessite un grand nombre d’enceintes et génère donc des coûts élevés.

L'accroche d'un cluster principal sur la charpente métallique. On distingue bien les deux subs MB24WR, l'un sur l'autre, en diffusion cardioïde.
L’accroche d’un cluster principal sur la charpente métallique. On distingue bien les deux subs MB24WR, l’un sur l’autre, en diffusion cardioïde.
Les huit clusters « virage » mettent en œuvre deux LT9702WR (médium+aigu), ici vue de dessus.
Les huit clusters « virage » mettent en œuvre deux LT9702WR (médium+aigu), ici vues de dessus.

Une des quatre baies de distribution situées aux quatre coins du stade. Elles contiennent chacune les switches réseau (Dante), un processeur ControlSpace ESP880 en Dante et cinq amplificateurs 8 canaux PowerMatch PM8500N (contrôlés en réseau). La liaison entre amplificateurs et clusters s'effectue en basse impédance.
Une des quatre baies de distribution situées aux quatre coins du stade. Elles contiennent chacune les switches réseau (Dante), un processeur ControlSpace ESP880 en Dante et cinq amplificateurs 8 canaux PowerMatch PM8500N (contrôlés en réseau). La liaison entre amplificateurs et clusters s’effectue en basse impédance.
Un cluster principal pré-assemblé en cours de levage
Un cluster principal pré-assemblé en cours de levage
Bose Panaray 402
Panaray402

Grâce aux enceintes Panaray® LT
installées, le Bureau d’Etudes Bose a pu maitriser et contrôler la directivité pour ainsi maximiser le champ direct en tout point des gradins et limiter les réflexions nuisibles.
Des Panaray402 sont placées sous les gradins des tribunes Nord et Sud en rappel, à raison de huit par coté.

Enfin, et comme vous pouvez le constater sur la photo ci-contre, les enceintes ont été peintes avec un RAL spécifique (blanc nacré) pour se fondre dans l’architecture du stade.

Sous la toiture et sa charpente métallique, les chemins de câbles et la coursive technique
Sous la toiture et sa charpente métallique, les chemins de câbles et la coursive technique

Le résultat

Après ces études, le partenaire Bose, IEC VIDELIO a installé plus de 150 Bose Panaray® et plus de 200 Bose FreeSpace® (DS16/40/100). L’ensemble est alimenté par l’électronique associée : Bose Controlspace® & PowerMatch® à travers d’un réseau Dante redondant (voir liste exhaustive plus bas).

Couverture en champ direct 1-4 kHz

Bose Matmut Atlantique couverture champ direct

Couverture totale, champ direct et champ réverbéré 1-4 kHz

Bose Matmut Atlantique couverture champ direct+reverbere

Bose Matmut Atlantique
Vue de l’enceinte du stade ou l’on distingue sous le toit les séries de clusters des tribunes.
Mesure du STI, ici à 0,54, mais la moyenne en différents points est de 0,52.
Mesure du STI, ici à 0,54, mais la moyenne en différents points est de 0,52.

Au final, l’indice de transmission de la parole (intelligibilité STI) a été relevé à 0.52 (à vide) en moyenne, se révélant être un très bon résultat aux vues des difficultés acoustiques causées par la grandeur de cette enceinte sportive et des matériaux utilisés.

La technologie de démonstration audio Auditioner® a permis d’écouter et évaluer précisément le son qui serait diffusé dans l’enceinte du stade avant même l’installation de l’équipement audio.


Etienne Berard
Etienne Berard

L’avis d’Etienne Bérard, Directeur de l’Atelier Audiovisuel, spécialiste électro-acoustique :
« Le projet était compliqué, il y avait de vraies contraintes d’intégration et des attentes importantes (préconisation UEFA 2016). L’environnement acoustique était difficile même s’il avait été anticipé.
La société Bose a su répondre à un cahier des charges exigeant, notamment au niveau de l’engagement sur les performances acoustiques. Le logiciel Modeler® et la technologie Auditioner® ont apporté des simulations qui se sont révélées très pertinentes en comparaison à la réalité.
Bose est bien structuré au niveau des processus, de son bureau d’études, des équipes support. Au-delà des systèmes installés qui sont très performants, je retiens l’engagement de Bose, et la compétence technique qui a permis une mise en œuvre des matériels optimisée. »

Les produits Bose Professional installés

Tableaux

D’autres informations sur les sites de :

 

Deux nouveaux systèmes Line Array chez dB Technologies

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dB Technologies, la filiale du groupe RCF qui partageait son grand stand lors de Prolight+ Sound, présente deux nouveaux systèmes Line Array, le système VIO et dans la série DVA, le K5, tous deux accompagnés de leur sub et/ou de leur renfort de grave. Nouveautés également présentées, les retours de scène coaxiaux en 12 et 15 » de la série LVX, LVX XM12 et LVX XM15.
Rappelons que depuis quelques mois, dB Technologies est distribuée en France par MH Diffusion.

Le VIO L210. Sur le modèle semi-ouvert on distingue la pièce de mise en phase des woofers avec ses perforations dans le prolongement du guide HF.
Le VIO L210. Sur le modèle semi-ouvert on distingue la pièce de mise en phase des woofers avec ses perforations dans le prolongement du guide HF.

Le système VIO est constitué des modules deux voies bass reflex amplifiés (et « processés ») VIO L210 en double 10 » et du sub en triple 18 » VIO S318, lui aussi embarquant l’amplification et le traitement de signal.
Le L210 exploite la symétrie des deux transducteurs 10 pouces à moteur Néodyme montés en V par rapport à l’axe de diffusion, à savoir que ces derniers encadrent le moteur à compression à diaphragme 3 pouces en titane (gorge 1,4 pouces) chargé par un nouveau guide générant un front d’onde cylindrique.

vue arrière du VIO L210 avec son système de réglage des angles inter-boîtes. Remarquez la protection anti-pluie de la connectique.
vue arrière du VIO L210 avec son système de réglage des angles inter-boîtes. Remarquez la protection anti-pluie de la connectique.

Une pièce de mise en phase en aluminium placée devant les 10 » prolonge d’une part le guide d’aigu et d’autre part avec les 26 trous ménagés dans sa surface des deux cotés réduit les interférences entre les deux points d’émission basse fréquence.
La directivité horizontale du système est de 100° et la réponse en fréquence (- 3 dB) s’étend de 62 Hz à 18 kHz. Le SPL max d’une boîte est de 135 dB. L’amplification fait appel à un module classe D de 1800 W crête (Digipro G3) précédé d’une alimentation auto-ranging (110 et 220 V).
Le traitement de signal embarqué met en œuvre un DSP 56 bits, des conversions en 24 bits / 48 kHz et des filtres FIR, outre les classiques limiteurs crête multibande et limiteurs RMS. La fréquence de raccordement entre LF et HF est de 850 Hz (avec des pentes de 24 dB/octave), de sorte que la compression prend en charge la majeure partie du spectre vocal.

Le sub VIO S318 est tri-amplifié avec un module de puissance de 1800 W crête pour chacun des trois HP de 18 » à bobine 4 ». Il s’agit d’une charge bass reflex semi-pavillonnaire comme le dévoile la photo jointe.

le sub VIO S318 et ses trois 18 ''
le sub VIO S318 et ses trois 18  »

Ce sub peut délivrer un SPL max de 143 dB et descend à 35 Hz. Le traitement de signal avec un preset cardioïde (un sub à l’envers) exploite le même DSP que le module large bande et tous deux d’ailleurs peuvent se contrôler par le réseau propriétaire RCF RDNet. Mais des encodeurs et commutateurs en face arrière permettent de les configurer sans faire appel à un PC avec le logiciel de contrôle.

En tête de la ligne de DVA K5, le sub KS10 en 18''.
En tête de la ligne de DVA K5, le sub KS10 en 18 ».

Le DVA K5, dernier né de la série DVA, est un système Line array trois voies amplifié compact qui dispose d’un module de renfort de grave (en accroche) KS10 (1 x 18 » à bobine 4 ») et d’un sub (au sol) KS20 (2 x 18 » de même facture) pour le compléter dans les basses fréquences.

Le K5 intègre deux compressions 1 » (bobine 1,4 ») montées sur guide, un médium 6,5 » au néodyme sur pavillon avec pièce de phase et un 8 » pour le bas du spectre.
Son ébénisterie hybride en polypropylène avec renforts lui confère un poids de seulement 14 kg malgré l’amplification embarquée.

Un module line array trois voies amplifié DVA K5 ouvert. Moins de 15 kg sur la balance grâce à son ébénisterie en polypropylène.
Un module line array trois voies amplifié DVA K5 ouvert. Moins de 15 kg sur la balance grâce à son ébénisterie en polypropylène.

La plateforme de traitement de signal est identique à celle du VIO, hormis pour les filtres FIR, avec des raccordements (pente 24 dB/octave) à 340 Hz (LF, MF) et 1800 Hz (MF, HF).
Un module K5 peut délivrer un niveau max de 129 dB SPL avec une réponse en fréquence allant de 70 Hz à 19 kHz.


le retour de scène coaxial LVX XM12, grille de façade ôtée. Son pavillon a un double rôle et permet même une rigidification de l'enceinte.
le retour de scène coaxial LVX XM12, grille de façade ôtée. Son pavillon a un double rôle et permet même une rigidification de l’enceinte.

Enfin, dB Technologies introduit deux retours de scène 2 voies coaxiaux compacts en 12 et 15 pouces dans la série LVX, les XM 12 et XM 15 capables respectivement de délivrer 127 et 128 dB SPL avec leur amplification classe D de 600 W RMS (Digipro G3).
La nouveauté réside dans le pavillon monté sur le transducteur coaxial qui garantit la couverture de 90° x 70° (H x V) mais fait également office de pièce de mise en phase pour le woofer aux fréquences proches du raccordement entre les deux voies.
Les presets système se choisissent par un rotacteur à huit positions et le DSP embarqué contrôle les protections par limiteurs crête et RMS ainsi qu’en thermique.
Avec leur solide ébénisterie en multipli, les XM 12 et 15 ne pèsent que respectivement 20 et 22 kg.

D’autres informations sur le site dB Technologies et sur le site MH Diffusion

 

Ayrton Wildsun K25

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Le plus puissant des wash à led sur lyre motorisée, destiné à éclairer en lumière du jour les grandes salles de spectacle et Arénas, mais aussi les plateaux de cinéma nous est présenté en détail dans cette vidéo produite par Ayrton.
Grâce aux nouvelles sources LED blanches de 15 W disponibles, le WILDSUN-K25 arrive brillamment en compétition avec les gros Fresnel de 4000 et 6000 W HMI couramment utilisés pour l’éclairage de compétitions sportives dans les stades et les grandes salles polyvalentes.

AYRTON – WildSun-K25 – Presentation from Ayrton on Vimeo.

Ayrton a suivi un cahier des charges très précis dicté par des directeurs photo et des opérateurs spécialisés en captation télé. Il fallait atteindre un flux très élevé car ces projecteurs sont placés dans des cintres à plus de 20 m de hauteur. Il fallait aussi un éclairage très étale et proche de la lumière du jour, un pilotage à distance du pan/tilt, du zoom pour faire des ajustements, et de la gradation…

Ayrton Wildsun K25

En bref un projecteur dénué de toute contrainte y compris celles de changement de lampe fréquent et coûteux, de calage manuel, de gradation à distance au prix de volets motorisés.”

Le Wildsun-K25 répond parfaitement à ce cahier des charges avec un flux annoncé de 100,000 lm généré par 217 LED blanches (7800K) associées à 217 collimateurs au silicone assemblés en une seule lentille, un zoom 10-60°, le contrôle individuel des anneaux qui permet de moduler la surface émissive en fonction de la hauteur de la salle, une gradation électronique précise, un système de refroidissement à caloduc pour garder un flux stable et une consommation maximum de 2750 W, donc bien inférieure à celle des HMI 4000 et 6000 W
Le Wilsun se contrôle en DMX-RDM, sACN, ArtNet et sans fil grâce au récepteur Timo Lumen Radio intégré

Ayrton Wildsun K25 Zoom

Ayrton Wildsun K25 Zoom

D’autres informations sur le site d’Ayrton et sur le site d’Axente

 

TOP 55°, la tournée qui sonne même sur les bords

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Tout a commencé par un mail de Maxime Ménélec qui disait précisément ceci : « Je suis au Zénith de Paris le 9 avril avec Steph et je voudrais te faire écouter quelques truks ».
Dictaphone OK, appareil photo OK, oreilles OK, nous voici partis à la rencontre de toute l’équipe de la tournée Top50 de passage dans la capitale où Max officie au système et fait des expériences, non pardon, des truks !

Max Ménélec et Frédéric Bailly de L-Acoustics, une association qui fait plein de décibels !
Max Ménélec et Frédéric Bailly de L-Acoustics, une association qui fait plein de décibels oui, mais cohérents !

Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, Maxime Ménélec a commencé en assistant Stéphane Plisson, époque MiniMax, puis il a pris en main le système de Steph, perdant au passage le Mini.
Depuis quelques mois et après avoir bien potassé des bouquins avec beaucoup d’images mais pas de jolies filles dedans, il est devenu KSE (K System Engineer) pour L-Acoustics, autant dire qu’il est reconnu comme étant un bon, surtout vu son âge.

Un coup d’œil dans la salle suffit à comprendre que ce ne sont pas les K1 en principal, ou les K2 en rappel latéral et downfill qui constituent la nouveauté à écouter. Pas non plus de KS28 ou de LA12X qui viennent d’être dévoilés à Francfort. La surprise de Max tient dans l’accroche et le calage du K2 dans le K1. Tout simplement. Simplement ? Pas tant que ça.
Après une poignée de main à Frédéric Bailly, ingénieur application Touring L-Acoustics; présent lui aussi dans la salle, on laisse Max s’expliquer.

Le système à cour tel qu’il apparait quand on rentre dans le Zénith. Le bas du renfort latéral est calé par le bas à hauteur des deux « downfills » en K2. Comme nous l’a avoué Max, ça passe tout juste entre les deux lignes.
Le système à cour tel qu’il apparait quand on rentre dans le Zénith. Le bas du renfort latéral est calé par le bas à hauteur des deux « downfills » en K2. Comme nous l’a avoué Max, ça passe tout juste entre les deux lignes.

Maxime Ménélec : “L’idée est d’avoir le minimum de recouvrement, juste une zone de raccord entre le K1 en principal et le K2 en rappel latéral. Ce dernier est déployé en ouverture horizontale 70°.
Ce montage très proche entre les deux lignes rend le grave le plus constructif possible. Quand on éloigne l’“outfill” du système principal, on créé des interférences dans le grave.

SLU : Qui a eu cette idée ?

Maxime Ménélec : L’idée vient d’une discussion avec Fred Bailly. Il y a deux ans lorsque nous sommes partis pour “Danse avec les Stars” avec Alex Ly, on a accroché la diff en K2 à l’avant du carré de danse, de sorte à bien couvrir le haut des gradins tout en plaçant du Kara pour arroser la fosse.
Ayant le choix de positionner les “outfills”, on a fait des tests avec deux lignes de 10 boîtes. On a commencé à placer les latéraux derrière le “main” de sorte à avoir le point arrière de l’“outfill” aligné avec les deux points du “main” et on a testé en découvrant qu’on était hyper constructif partout.

Le plan de rigg du montage « resserré »
Le plan de rigg du montage « resserré »

A la régie on n’a que 2 millisecondes de variation avec tout le système. Il n’y a que la petite zone d’overlap qui peut sous certaines conditions poser problème, si ce n’est qu’on ne l’entend pratiquement pas. Les systèmes actuels sont aujourd’hui très bien conçus en directivité et si tu penses bien ta ligne, normalement c’est presque gagné.

SLU : C’est exact, ça passe très bien. Du coup le délai entre K1 et K2 est de combien ?

Maxime Ménélec : 2 milli, et c’est le “main” qui est délayé sur l’“outfill” et non l’inverse, ce qui permet en plus de ne pas avoir de source virtuelle qui se crée en permanence. Dans une configuration habituelle où tu as délayé ton “outfill” placé à 5 ou 6 mètres de ton “main”, quand tu es en régie, c’est l’effet inverse qui se produit et tu créés encore plus de points d’interférence.
Avec des latéraux constitués de petites boîtes comme le Kara, ce n’est pas trop problématique car même avec 9 boîtes, on n’atteint qu’un petit contour, mais quand les “outfills” sont constitués de K2 et que t’en alignes 12, 16 mais même moins, le contour va générer beaucoup d’interférences dans la salle. Rien que ce soir, avec 6 K2, j’atteins déjà 8 dB, d’où l’idée de placer les “outfills” derrière et très près du “main”.

Le système vu de près. On aperçoit nettement les deux volets du système Panflex tirés sur les 6 K2. Chacun d’entre eux réduisant l’ouverture horizontale de 20°, on passe de 110° à 70°. Ceux des deux K2 qui prolongent et terminent la ligne de K1 en revanche sont repoussés car c’est justement l’ouverture latérale la plus large qui est recherchée.
Le système vu de près. On aperçoit nettement les deux volets du système Panflex tirés sur les 6 K2. Chacun d’entre eux réduisant l’ouverture horizontale de 20°, on passe de 110° à 70°. Ceux des deux K2 qui prolongent et terminent la ligne de K1 en revanche sont repoussés car c’est justement l’ouverture latérale la plus large qui est recherchée.

SLU : Vis-à-vis de la scène tu es placé comment ?

Maxime Ménélec : Le “main” est avancé à trois mètres, le point avant des K2 est à deux mètres et le point arrière à 40 cm de la scène.

SLU : Ce type de montage peut être déployé partout et pour tout type de prestation ? Il génère un poids moins réparti et une gêne visuelle un peu plus importante.

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Maxime Ménélec : Il y a toujours des situations où le poids et des aspects visuels priment mais pour des Zéniths où l’on dispose de capacités d’accroche importantes et où le son a son importance, ça devrait aller. Si tu as un bon rigger, ce n’est pas une purge au montage. Ce soir avec 10 K1 et 2 K2 en “down” plus les 6 K2 d’“out”, nous avons une charge totale de 1,2 T pour le “main” et 400 kg pour les K2, rien d’insurmontable pour des salles conçues pour ça.

SLU : Est-ce que selon toi ce type de montage est réalisable avec toute sorte de boîte ?

Maxime Ménélec : Nous avons la chance d’avoir du K2 qui offre plusieurs directivités symétriques comme asymétriques et dispose d’un très bon guidage qui permet de réaliser un “overlap” minime entre le “main” et l’“outfill”. Employer du Kara qui ouvre à 110° de façon fixe génère un peu plus d’interférences dans le médium et l’aigu car le recouvrement est forcément plus grand. Comme le délai ne peut être qu’un seul, il est essentiel de limiter cet “overlap” pour minimiser les interférences audibles.

Voici ce que donne un déploiement classique d’un renfort latéral, placé à 6 mètres du système principal et avec un azimut de 35° par rapport à lui. Nous sommes ici à 60 Hz. La comparaison avec le montage resserré est cruelle tant la « part des anges interférents » est importante
Voici ce que donne un déploiement classique d’un renfort latéral à 60Hz, placé à 6 mètres du système principal et avec un azimut de 35° par rapport à lui. La comparaison avec le montage resserré est cruelle tant la « part des anges interférents » est importante
Voici ce que donne le déploiement resserré entre principal et latéral à 60 Hz. Non seulement c’est parfaitement uniforme, mais en plus cela dénote l’absence totale d’interférences et donc l’exploitation parfaite de toute l’énergie délivrée par les enceintes.
Voici maintenant ce que donne le déploiement resserré entre principal et latéral toujours à 60 Hz. Non seulement c’est parfaitement uniforme, mais en plus cela dénote l’absence totale d’interférences et donc l’exploitation parfaite de toute l’énergie délivrée par les enceintes.

Le même déploiement classique mais à 125 Hz. Cela pourrait sembler pas mal, si ce n’est qu’ici aussi le prélèvement dû aux interférences s’apparente à l’imposition française. Massif. Comparez avec le montage resserré aux mêmes fréquences, cela se passe de tout commentaire.
Le montage classique cette fois à 125 Hz. Cela pourrait sembler pas mal, si ce n’est qu’ici aussi le prélèvement dû aux interférences s’apparente à l’imposition française. Massif. Comparez avec le montage resserré aux mêmes fréquences, cela se passe de tout commentaire.
Le même déploiement resserré à 125-250 Hz. Pas de lobes, juste un rendu uniforme et quasi cardioïde.
Le montage cette fois resserré à 125 Hz. Pas de lobes, juste un rendu uniforme et quasi cardioïde.

SLU : Tu as placé ta boîte basse de l’“outfill” à hauteur de la dernière K2 “down”, c’est voulu ?

Maxime Ménélec : On pourrait très bien remonter l’“outfill” et le tilter vers le bas. L’idée ce soir c’est d’avoir la même couleur entre les K2 qui finissent la ligne de K1 et les K2 des “outfills”. Les boîtes du bas tapent à la même distance du gradin, d’où ce choix de les avoir à la même hauteur. La position de l’“outfill” et sa hauteur ne sont pas neutres dans le rendu du grave du système principal. C’est un peu comme lorsque tu places des K-Sub derrière ton système. Suivant l’endroit où tu les places, tu fais varier la directivité de ton grave. Vlad ou Bellote ont déjà placé du K1-Sub en bas de ligne sous le K1 pour changer la directivité du système.

Les subs à cour, des SB28 en montage cardioïde. 6 unités, ce qui peut paraître peu mais qui se justifie pleinement quand on regarde les prédictions de Soundvision. Trois Kara et une 12Xt complètent le dispositif. Les premiers rangs bénéficient de 8Xt pour redonner un peu de présence devant.
Les subs à cour, des SB28 en montage cardioïde. 6 unités, ce qui peut paraître peu mais qui se justifie pleinement quand on regarde les prédictions de Soundvision. Trois Kara et une 12Xt complètent le dispositif. Les premiers rangs bénéficient de 8Xt pour redonner un peu de présence devant.

SLU : Dans la transition K1 vers K2 en tournant dans les gradins, on constate une différence de couleur logique dans le haut entre les deux boîtes mais aussi dans le bas.

Maxime Ménélec : C’est logique. Le K1 a un 15 pouces la où le K2 a un 12 pouces. Le rendu et la profondeur ne sont pas tout à fait les mêmes et puis les dix K1 ont un contour de 18 dB là où les six K2 n’en offrent que 8. Pas mal de l’énergie dans le bas du spectre vient du K1.

Tournée Top 50

K2, l’arme de sonorisation massive

SLU : Revenons à l’enceinte idéale pour ton montage. Faut-il un modèle qui guide très bien le son et, dans ce cas, K2 est-il la solution ?

Stéphane Plisson et Max Ménélec
Stéphane Plisson et Max Ménélec qui est en train de se faire méchamment chambrer par le plateau dans l’intercom ;0)

Maxime Ménélec : Ce qui est bluffant avec ce modèle c’est la cohérence que tu as entre les boîtes déjà dans la ligne, dans le médium-aigu et surtout dans l’aigu.
Quand tu ouvres les angles, l’aigu reste très bon, très naturel et cette qualité est propre au K2, on ne la retrouve pas forcément dans d’autres modèles. C’est un aigu qui monte très haut et qui est doux, mais qu’il faut bien entendu travailler comme dans toutes les boîtes du marché. Cette enceinte est réussie aussi par sa cohérence. Du grave à l’extrême aigu, tout se tient. Si tu as une bonne balance tonale, ça roule.

SLU : Commet fais-tu à donner des couleurs dans le bas à tes “outfills” quand ces derniers sont par exemple constitués de Kara ? Le contour que tu tires d’HP en 8’’ ne suffira jamais face aux autres références du catalogue L-Acoustics.

Maxime Ménélec : Il y a deux éléments clé du LA-Manager dont je me sers exclusivement, je n’emploie aucun autre processeur de son externe. Il s’agit du Zoom Factor et du LF Contour, plus les 8 points d’EQ. Cela marche très bien et c’est largement suffisant pour travailler car en dehors des modes de salle et d’un lissage de sa courbe, le système marche très bien ainsi. J’essaie toujours d’aller dans le sens préconisé par le constructeur du système, que je travaille avec du L-Acoustics, de l’Adamson, du d&b ou autre.

La Pro 9 de Maw, entendez par là de Stéphane !
La Pro 9 de Maw, entendez par là de Stéphane !

SLU : Revenons au K2 et à sa polaire. Elle est fatalement plus régulière que celle du K1, ces deux boites sont séparées par une dizaine d’années…

Maxime Ménélec : La polaire du K2 est monstrueuse. Elle a bénéficié à plein du travail fait sur K1 mais avec des outils plus modernes ce qui rend l’ouverture encore plus régulière et constante.

Même à des fréquences aussi hautes, l’interférence est minime : le résultat d’un recouvrement volontairement très limité entre les deux enceintes. En bleu on a la zone où chaque enceinte agit seule, en rouge la partie où la somme des deux se révèle interférente et en jaune, celle où, au contraire, la somme est constructive. En bougeant finement le délai, il est possible de choisir où « placer » ces accidents minimes.
Même à des fréquences aussi hautes que 1000 à 4000Hz, l’interférence est minime : le résultat d’un recouvrement volontairement très limité entre les deux enceintes. En bleu on a la zone où chaque enceinte agit seule, en rouge la partie où la somme des deux se révèle interférente et en jaune, celle où, au contraire, la somme est constructive. En bougeant finement le délai, il est possible de choisir où « placer » ces accidents minimes.

SLU : Est-ce que ton montage ne bénéficierait pas d’être bâti exclusivement sur K2 ?

Maxime Ménélec : Si à plein, c’est le meilleur résultat qu’on ait eu. K2 en “main” et en “outfill” ça marche du tonnerre et la balance tonale est naturellement identique puisque ce sont les mêmes HP.
Tu peux aussi par exemple choisir 70° en “main” et 90° en extérieur et tu peux jouer, autant sur la directivité horizontale, que verticale.
Tu peux aussi rediriger le lobe du grave de tout le système en jouant avec l’“outfill” dans la ligne pour le remonter ou le redescendre puisque tu es constructif partout dans le grave.
Si par exemple tu as un manque d’énergie dans une grande salle, tu remontes un peu l’“outfill” et ça va te redonner du contour en façade sans être interférent.


Le système à cour, photographié dans l‘axe du renfort latéral et donc à 55°de celui des K1. Les dix boites principales sont prolongés par deux K2 dont on aperçoit l’accessoire qui les raccorde aux K1.
Le système à cour, photographié dans l‘axe du renfort latéral et donc à 55°de celui des K1. Les dix boites principales sont prolongés par deux K2 dont on aperçoit l’accessoire qui les raccorde aux K1.

Pour résumer, l’“outfill” n’est plus une contrainte puisque tu as quelque chose qui est parfaitement constructif, mais il faut travailler et bien caler l’ensemble surtout quand tu as des gros “outfills” avec beaucoup de contour. J’aurais aimé avoir du K2 aussi en principal pour ce soir mais il est victime de son succès, du coup il est dur à trouver.

SLU : Comment as-tu déterminé avec précision que ton montage ouvert à 55° entre “main” et “outfill” passe et tient mécaniquement dans une salle ?

Maxime Ménélec : Soundvision est très précis, mais pour être sûr et certain de mon coup, je contrôle tout dans Autocad. Je ne le fais pas pour chaque date, mais pour le Zénith de ce soir, j’ai préféré le faire. Malgré tout, on a dû légèrement ajuster car les deux boîtes du bas sont à 5 cm. Mais ça passe (rires)

SLU : Ton résultat de qualité sur les extérieurs ne pourrait-il pas te permettre un tilt intérieur du système ce qui limiterait le nombre d’enceintes de complément pour boucher les « trous » ?

Maxime Ménélec : Je ne suis pas trop pour tilter vers l’intérieur. Je préfère que le système soit bien droit. Même si les polaires sont bien faites aujourd’hui, au centre et donc à la console, cela compliquerait le calage du médium et de l’aigu et le rendu ne serait pas pareil et uniforme.”

Tournée Top 50

Au plateau avec Axel Vivini

Quoi faire quand on est accueilli par les techniciens d’une tournée et qu’on meurt d’envie de les faire parler…On le fait ! Après Max, place à Axel Vivini qui assure les retours du groupe qui accompagne l’ensemble des artistes de la tournée, bien sûr de ces derniers ainsi que MC Toesca et sa légendaire patate. En plus, sur le plateau des X15HiQ brillent de mille feux, l’occasion de demander un avis éclairé sur ce nouveau retour.

Axel Vivini, ingé son retours de Top50, et pas que !
Axel Vivini, ingé son retours de Top50, et pas que !

SLU : Comment trouves-tu les X15 et leur rendu ?

Axel Vivini : “J’en ai parlé à Fred (Bailly NDR). Selon moi dans le grave comme dans l’aigu, on a trop de choses dont on n’a pas forcément besoin quand on mixe des retours. J’aimerais avoir un preset axé sur les retours qui réduise les informations pour les concentrer là où on en a vraiment besoin en wedge.
La X15 est une enceinte conçue pour être polyvalente, et c’est tout à fait le cas, mais en retours on n’a pas besoin d’avoir un aigu qui monte aussi haut avec autant d’énergie dans l’extrême aigu et c’est un peu pareil dans le grave. Il faut le raccourcir un peu pour se concentrer plus sur l’impact.
Ceci étant dit, c’est un bon et un vrai wedge avec une qualité importante qui est celle d’avoir la même balance tonale quel que soit le niveau auquel tu travailles, une balance naturelle et agréable. Tu prends ce wedge, tu fais trois points d’eq et c’est parti, la voix sort tout de suite. Ils ont oublié les Speakon sur les côtés mais ça mis à part, l’ébénisterie est top.

SLU : En fait tu aimerais avoir dès le départ un rendu plus ramassé…

Axel Vivini : Oui parce que tailler dedans enlève de la dynamique.

SLU : Quel preset utilises-tu, celui de base ou bien la version à basse latence ?

Axel Vivini : Celui de base. Il retarde un peu plus mais je le préfère car on n’est pas sur un point de chant lead mais bien sur une ligne de wedges où le son doit être uniforme et je trouve qu’il est mieux dans ce rôle.

L-Acoustics X15HiQ Horizontal
L-Acoustics X15HiQ

SLU : Comment trouves-tu la couverture du X15 ?

Axel Vivini : Il est hyper homogène et en plus le son sort vraiment de la boîte.
Pour revenir sur sa générosité dans les extrêmes, quand par exemple on utilise les wedges en ligne avant, entre les sides, ce sont ces derniers qui apportent le complément dont on a besoin dans l’aigu, le grave, l’ouverture et l’image. Dans les wedges je n’ai besoin que de précision et de projection.
Il est possible que prochainement L-Acoustics apporte des solutions soit dans le preset, soit dans les outils de contour. Quoi qu’il en soit, je suis heureux car c’est un bon outil de travail et comme on va le retrouver chez tous les prestataires, autant qu’il soit réussi, ce qui est le cas. J’ai 8 statiques devant, très peu de corrections et aucun problème.

Sans doute l’une des plus belles crises de rire de l’année. On vous racontera pourquoi dans quelques années, pour le moment il y a embargo
Sans doute l’une des plus belles crises de rire de l’année. On vous racontera pourquoi dans quelques années, pour le moment il y a embargo

SLU : Tu répartis comment entre wedges et sides ?

Axel Vivini : En bas je mets une voix assez brute, du pied et un peu de basse, les sources plutôt mono et dans les sides tout le reste pour élargir le plus possible l’image.
Les musiciens sont tous en ears avec les amplis AMP912 d’Earsonics. Comme ils ne bougent pas et qu’en HF on a de plus en plus de contraintes, autant les mettre en filaire, sachant qu’en plus ça sonne et que cet ampli est, à mon avis, ce que l’on trouve de mieux.

SLU : A quoi te sert le X32 Behringer ?

Axel Vivini : à gérer tous les talks. La première raison est que cela permet de décharger la console principale.
La seconde est que si j’ai un problème avec la console, je ne perds pas les talks. Si je dois rebooter ou si Steph doit le faire, le réseau d’ordre reste toujours actif et on peut continuer à communiquer.

Le X32 Behringer, ou, comme nous l’a expliqué Axel, une façon maline et rackable de faire son intercom.
Le X32 Behringer, ou, comme nous l’a expliqué Axel, une façon maline et rackable de faire son intercom.

SLU : En plus ça sort bien là-haut tes talks !

Axel Vivini : Ah je te remercie, au moins j’ai réussi ça (rires) !
Sans oublier que le rapport qualité/prix de cette table est imbattable.
En rack elle coûte dans les 1300 € TTC et sort d’origine en AES50 ce qui est très pratique si tu es en Midas ou bien en MADI via une carte optionnelle pour s’interfacer avec d’autres consoles. Je la pilote avec mon écran sous les yeux.

Tournée Top 50

Earsonics bien représenté

SLU : Tu utilises des Velvet de Earsonics en universel à ce que je vois…

Axel Vivini : Oui, ce sont de bons casques. J’en ai 14 paires et ça marche très, très bien. C’est assez proche de l’EM32 même si ça reste un universel avec toutes les contraintes propres à cette technologie et encore plus ici puisqu’on ne peut pas mouler des adaptateurs, la canule est plus grande que sur les autres universels. Ce casque a pas mal de headroom, et même pour les chanteurs qui écoutent fort, on peut garder un signal équilibré, et c’est une vertu très rare.

SLU : Tu fais comment pour juger de la pertinence d’une demande ? Tu écoutes ne serait-ce que quelques secondes au niveau de chaque artistes ?

Axel Vivini : Oui bien sûr, mais tout comme Ben Rico, on règle une fois pour toutes un volume fixe sur les packs et autres amplis, et c’est nous depuis les régies qui déterminons le niveau, ce qui nous permet, en AFL, d’écouter exactement ce qu’ils entendent. Après, je n’écoute pas tout le temps à leur niveau…

SLU : Faut préserver l’outil (rires)

Axel Vivini : Exactement ! Je ne peux pas le casser. De là l’avantage d’avoir des casques qui ont une balance tonale régulière à tous les niveaux.

SLU : La régie retours est mise à disposition par WIP ?

Axel Vivini : Oui absolument, la boîte de Laurent Midas.”

Nelly, assistante plateau, Steph Plisson, dans ta face et Axel Vivini dans tes retours.
Nelly, assistante plateau, Steph Plisson, dans ta face et Axel Vivini dans tes retours.

Et Steph il ne parle pas ?

Bien sûr il a parlé, mais pour mettre en avant ses collaborateurs, son équipe, celles et ceux qui travaillent avec lui et font de chaque date une réussite pour le public comme pour les artistes.

Appelons ça l’esprit « MaWip » car il sait à quel point le matériel c’est bien, mais l’humain passe avant, même quand il fait des blagues de potache ! Surtout quand il les fait d’ailleurs, pas vrai Max !

Conclusion

Il ne fait aucun doute que le montage serré des “side hangs”, les latéraux en bon français, marche sacrément bien et pas uniquement sur des graphiques qui en démontrent la justesse théorique. On a beau se balader de long en large, le grave est omniprésent et on coulisse avec une absolue fluidité du K1 au K2.
Certes, tout n’était pas parfait et quelques K2 en plus pour avoir un contour plus flatteur vis-à-vis des K1, et une ligne plus droite pour retrouver le haut si naturel du K2 n’auraient pas été de refus, mais une fois qu’on a dit cela, il paraît difficile aujourd’hui d’accrocher des renforts latéraux autrement que comme ça, surtout si ces derniers sont de taille respectable et donc en mesure de creuser le grave façon gruyère.

Outre le bas du spectre, le médium et l’aigu passent aussi comme une fleur, à en croire que c’est facile de raccorder deux lignes. Juste le rendu d’ensemble et les voix nous ont paru lors des premiers titres un poil trop forts et rêches, après, est-ce que le K1, une bête taillée pour les grands espaces et conçue pour avaler les distances, est le choix idéal dans une salle somme toute petite, à vous de trancher !
Un dernier mot pour les lights, ça devient une habitude, mais quand il s’agit de distribuer les bons points, ce n’est pas la plus mauvaise. Efficaces, justes, colorés et avec quelques jolies trouvailles, ils ont apporté du rythme et du liant au show, un peu comme le fait Marc Toesca chaque soir. Bravo Aldo.

L’équipe son FOH et lumière au grand complet avec Fredéric Fayard dit Aldo, concepteur lumière de la tournée, Stéphane Plisson, ingé son façade et en dessous Max Ménélec ingé système et Thierry Cunche, barbu mais pas barbant sur ses lumières
L’équipe son FOH et lumière au grand complet avec Fredéric Fayard dit Aldo, concepteur lumière de la tournée, Stéphane Plisson, ingé son façade et en dessous Max Ménélec ingé système et Thierry Cunche, barbu mais pas barbant sur ses lumières

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Pour la tournee du trio L.E.J, Philippe Matthieu integre 50 Sceptron Martin dans son kit

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Depuis la diffusion de la vidéo Summer 2015, le trio L.E.J. ne finit pas de faire parler de lui. Les trois jeunes musiciennes et amies d’enfance sont actuellement en tournée en reprenant les tubes de leurs artistes préférés tels que Rhianna ou Major Lazer.
Dans le kit lumière qui les accompagne sur les scènes de France se trouvent 50 VDO Sceptron de Martin.

Martin Sceptron tournee L.E.J

Dans le cadre de la tournée de L.E.J. nous nous sommes rencontrés avec le scénographe et éclairagiste du groupe, Philippe Matthieu, et Nicolas Savigny, Directeur Technique du Groupe B Live, qui était le premier prestataire européen à intégrer les VDO Sceptron dans son parc.

La tendance est à la LED créative

Nicolas Savigny : « Aujourd’hui, la tendance sur le spectacle est dans la LED créative et la motorisation. Cela faisait longtemps que nous étions à la recherche d’un produit qui pouvait répondre à cette demande.
Le VDO Sceptron est très intéressant par sa simplicité de mise en œuvre, ses accessoires permettant toutes sortes de designs et la possibilité de pilotage en DMX et en vidéo ».

Un outil pour faire ressortir la scène

Découvrant les Sceptron lors de la Tournée Chaleur Humaine de Christine & The Queens, Philippe Matthieu les a rapidement adoptés.
Au départ, il avait spécifié des tubes néon pour habiller la scène, mais le show, ayant rapidement évolué, a été déplacé dans les grands zéniths. « Je voulais développer le concept du tube néon et Nicolas Savigny m’a proposé les Sceptron qui venaient de sortir.
Dans tous mes designs, j’essaie de faire ressortir les profondeurs et les volumes de la scène pour que celle-ci ne se présente pas simplement comme un « objet aplati » au fond de la salle. Dès la première démo, il était très clair que les Sceptron serait un outil parfait pour obtenir cet effet », explique le lighting designer.

Martin Sceptron tournee L.E.J

Plusieurs espaces scéniques pour L.E.J.

Sur la tournée de L.E.J., les Sceptron jouent un rôle principal dans le design de l’éclairagiste scénographe.
Avec trois musiciennes, une violoncelliste et deux chanteuses qui jouent également de la batterie électronique, des toms et de la harpe, mais aucun autre instrument pour « remplir » la scène, il y avait la nécessité d’occuper l’espace scénique par d’autres éléments.
La solution était une scénographie construite autour de quatre praticables, tous entourés de Sceptron. « Je voulais créer plusieurs espaces scéniques pour faire évoluer le show », explique Philippe Matthieu.
Il a prévu deux emplacements pour la violoncelliste : sur le praticable de base et sur le praticable du haut de la scène. Quant aux deux chanteuses, plus mobiles, elles ont plusieurs configurations possibles pour les jeux de batterie, de harpe, etc.

Martin Sceptron tournee L.E.J

Afin de créer une ligne de fuite et un rappel de la lumière au sol, des Sceptron supplémentaires ont été mis en vertical derrière les praticables. « Mon idée était de donner une existence aux praticables et grâce à l’expérience que j’ai faite sur Christine & The Queens, je savais que les Sceptron étaient parfaits pour relever ce challenge », continue l’éclairagiste qui a choisi de travailler sans diffuseur pour souligner le côté « un peu électrique » de la led directe.

Un produit destiné à un bel avenir

Il conclut : « Cela fait dix ans que nous avons des barres de led, mais les Sceptron représentent une nouvelle génération. Ils me permettent d’inventer pleins de designs. En même temps, ils sont fiables, simples à installer et très faciles à conditionner dans les flights. C’est primordial quand on est tous les jours dans une salle différente. Je suis entièrement d’accord avec Nicolas Savigny : ce produit est destiné à un bel avenir. »

Plus d’infos sur le site Martin Harman et sur SoundLightUp

 

Moniteurs de studio amplifiés Yamaha HS-I

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Yamaha introduit une nouvelle gamme de moniteurs amplifiés, la série HS-I. Par rapport à la gamme existante de moniteurs de studio HS, elle offre des points de montage sur quatre faces, ce qui accroît les possibilités d’exploitation en écoute, en sonorisation et en installation fixe.

La famille de moniteurs HS-I Yamaha est disponible en finition noire ou blanche.
La famille de moniteurs HS-I Yamaha est disponible en finition noire ou blanche.

La gamme HS-I se compose de trois modèles bass reflex 2 voies bi-amplifiés :
HS5I en 5 », HS7I en 6,5 » et HS8I en 8  », tous disponibles en finition noire ou blanche. Grâce à l’ajout de points de montage sur quatre faces, les enceintes HS-I s’utilisent dans un plus grand nombre d’applications.
Les trois types de fixations disponibles, murale, plafond, barre, simplifient la mise en place dans des studios ou des environnements commerciaux où l’espace disponible ou les surfaces utilisables occasionnent des problèmes.

Le modèle HS7I avec le support de fixation de plafond BCS251
Le modèle HS7I avec le support de fixation de plafond BCS251

« Nous sommes en permanence à l’écoute des retours de nos clients, et c’est toujours notre priorité de proposer des solutions aussi rapidement et efficacement que possible, » explique Yoshi Tsugawa, Directeur de la Pro Audio Business Unit chez Yamaha Corporation.
« Dans le monde entier, les professionnels du son font confiance aux enceintes de la Série HS pour l’écoute critique en studio. Notre principal objectif, en proposant les modèles HS-I, était de répondre aux nombreuses demandes d’accessoires de montage que nous avions reçues. »

Le modèle HS7I avec le support de fixation mural BWS251
Le modèle HS7I avec le support de fixation mural BWS251

Les coffrets des enceintes HS-I sont fabriqués en médite (MDF), un matériau dense et résilient présentant une réponse acoustique amortie. La technique d’assemblage utilisée (exploitée sur les pianos) permet d’obtenir des coins solides et inertes, ce qui améliore considérablement la longévité et élimine les résonances indésirables. Par ailleurs la conception des évents réduit les vortex et donc les bruits dus aux turbulences avec un gain de 6 dB sur le bruit audible.

Tous les modèles HS-I sont équipés de transducteurs propriétaires Yamaha, assurant une réponse régulière sur une gamme de fréquences étendue. Leur tweeter à dôme de 25 mm de diamètre, de grande efficacité, étend considérablement la gamme de fréquences utilisable (jusqu’à 30 kHz) tandis que le boomer, ultra-réactif est équipé d’un aimant sur-dimensionné et délivre un son avec un taux de distorsion exceptionnellement faible.

L’amplification utilise des modules séparés, dédiés et adaptés, pour le boomer et le tweeter (bi-amplification).
Deux réglages de réponse sont accessibles en face arrière, le Room Control qui agit sur les fréquences inférieures à 500 Hz avec une atténuation réglable 0, -2, -4 dB et le commutateur High Trim qui permet d’augmenter ou diminuer le niveau HF de 2 dB.

D’autres informations sur le site Yamaha

 

Capture passe de Argo a Atlas en 64 bits

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Capture Atlas en 64 bits avec une refonte de l'Open GL est jusqu'à 10 fois plus rapide.
Capture Atlas en 64 bits avec une refonte de l’Open GL est jusqu’à 10 fois plus rapide.

Les 3 fondateurs du logiciel de visualisation suédois Capture étaient au Prolite & Sound pour présenter en avant première Atlas, le successeur d’Argo.
Cette nouvelle version qui a beaucoup évolué fonctionne en 64 bits sur OSX et Windows, avec une refonte de l’Open GL et de nouveaux éléments de visualisation.
Elle intègre le PRB, et ce n’est pas tout…

Pour passer en 64 bits, autrement dit ouvrir les portes du futur, une grande partie du logiciel a dû être réécrite Cette modification qui permet d’accéder à plus de mémoire, apporte une compatibilité avec certains logiciels comme Media Foundation sous Windows ou la dernière version de fichiers au format SketchUp sous Mac OS. Les fichiers de sauvegarde de Capture ont aussi été entièrement revus afin de pouvoir être ouverts et sauvegardés plus rapidement tout en utilisant moins de mémoire.

La seconde évolution concerne l’Open GL. Toute la manière dont Capture gère cette ressource a été revue pour un gain des performances décuplé. Les projets profitant le plus de cette avancée sont ceux de moyenne taille programmés sur des ordinateurs bas de gamme ou les gros projets préparés sur des configurations très performantes. La fréquence de visualisation de référence passe maintenant à 60 frames par seconde. Un paramètre de qualité a aussi été ajouté pour réduire en direct la résolution et ainsi atteindre un meilleur taux de rafraichissement. Un nouveau mode automatique privilégie la vitesse de rendu et ajuste les paramètres de qualité afin d’obtenir le meilleur résultat possible.

Les sources omnidirectionnelles arrivent !
Les sources omnidirectionnelles arrivent !

La troisième évolution majeure concerne de nouveaux éléments de visualisation.
La fumée n’est plus considérée comme un paramètre global mais un élément à part entière du design, positionnable et modifiable. On pourra ainsi définir la densité pour avoir une brume fine, un brouillard plus localisé, une fumée dense ou derrière une surface en verre. On peut aussi délimiter des zones pour la fumée.
Les sources de lumière omnidirectionnelles comme les ampoules et les sphères éclairées de l’intérieur sont également prises en charge. On peut désormais visualiser des bougies, des guirlandes et des rideaux en boules lumineuses.

L'interaction de la lumière avec les matériaux
L’interaction de la lumière avec les matériaux

L’avant dernier point n’est pas le moindre puisqu’il intègre dans cette version le PBR (physical based rendering).
C’est un développement très récent en infographie qui permet d’utiliser, à la place d’une méthode mathématique approximative pour le calcul de l’éclairage, des modèles plus complexes et physiquement plus réels.
Le but du PBR est de produire un rendu parfaitement réaliste d’éclairage, dans toutes les conditions de lumière.
Afin d’utiliser ce nouvel outil, la version Atlas sera livrée avec des propriétés de matériaux contrôlant leur réflexion et la teneur en métal. Les matériaux transparents peuvent être opacifiés et l’on peut contrôler si ils colorent ce qui est vu au travers (différence entre du verre coloré et un tulle).

Le cinquième et dernier point concerne l’environnement de travail. Les fenêtres ont été profondément modifiées pour travailler de façon plus intuitive. Le comportement de la caméra de navigation est plus efficace grâce à une approche qui facilite son utilisation et la sauvegarde des ses positions. De nouvelles options d’affichage sont disponibles ainsi que la possibilité de déplacer des éléments dans les vues 3D.
Un système permettant d’aligner une vue orthogonale sur un objet sélectionné facilite orientation d’objets comme les ponts angulés. Un autre outil permet d’assembler rapidement toutes sortes d’objets comme les ponts ou positionner les projecteurs sur une structure.

Un nouvel environnement et de nouveaux outils pour un gain de temps et d'efficacité.
Un nouvel environnement et de nouveaux outils pour un gain de temps et d’efficacité.

Bien que faisant peu de vagues, le logiciel suédois évolue rapidement. Grâce à sa facilité de mise en œuvre, ses possibilités et son faible coût, il commence à attirer l’attention de nombreux designers de tous horizons.
La version Atlas est disponible et toute licence achetée après le 28 mars 2016 bénéficiera d’une mise à jour gratuite.

Plus d’infos sur le site Capture

 

Melpo casse sa tirelire

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Melpomen Martin Mac Aura

La saison des festivals, les bien nommés « festoches » approche et les prestataires complètent leurs parcs pour être en mesure de suivre, voire devancer les demandes des équipes artistiques.
Melpomen a cassé sa tirelire notamment chez Martin et L-Acoustics.
Peut-être sont-ils en train de les déballer alors que vous lisez ces lignes, le fait est que ce sont bien 48 Mac Aura, les indémodables et ultra prescrits wash/beam qui rentrent en parc.
Si vous avez envie de vous replonger dans les entrailles de ce projecteur, voici de quoi lire utile avec le banc d’essai dans SoundLightUp via le lien ci-après : Martin Mac Aura XB contre Mac Aura

L-Acoustics KS28
L-Acoustics KS28

Le son n’est pas en reste puisque Thierry Tranchant annonce fièrement l’arrivée des deux nouveaux poids lourds de Marcoussis pour venir donner un coup de jeune au bas du spectre de l’offre melpomienne en L-Acoustics, le KS28 et son  » moteur V12  » dernier cri, le LA12X.

L-Acoustics LA12X
L-Acoustics LA12X

Pour tout savoir sur les KS28 et LA12X, le plus simple est de lire ces quelques infos glanées auprès de Florent Bernard.
On peut lui faire confiance !
Voir l’article SLU avec le lien ci-après : L-Acoustics LA12X et KS28 en détail avec Florent Bernard

Ils seront prêts à prendre la route et les entrailles des spectateurs au début de ce mois de juin, accompagnés par un panachage de X8, X12 et X15 HiQ.

L-Acoustics X8, X12 et X15 HiQ
L-Acoustics X8, X12 et X15 HiQ

D’autres informations sur les sites : Martin, L-Acoustics, Melpomen.