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Eighth Day Sound investit encore en Adamson

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Eighth Day Sound, le fameux prestataire américain basé dans l’Ohio à Highland Heights, avec des bureaux à Londres, Sydney et Los Angeles, a encore agrandi son parc Adamson en prenant livraison de 120 enceintes de la famille E et 72 de la série S.
Cet achat va lui permettre de répondre à la demande mondiale grandissante en systèmes Adamson.

« La raison qui nous a poussé à faire cet investissement et augmenter sensiblement notre parc Adamson tient au consensus international autour de cette marque et l’augmentation de la demande de la gamme des E, » nous explique Jack Boessneck vice-président de Eighth Day Sound. « Il semble que chaque ingé son qui l’utilise en devient instantanément fan. »

Une partie de l’équipe d’Eighth Day Sound photographiée durant la formation dispensée par Adamson.
Une partie de l’équipe d’Eighth Day Sound photographiée durant la formation dispensée par Adamson.

Eighth Day Sound a été l’un des premiers prestataires américains à s’équiper avec la série E en 2013 en rejoignant de fait le réseau Adamson. Après avoir déjà considérablement agrandi son parc durant l’été 2015, Eighth Day Sound a cette fois-ci aussi commandé des enceintes de la série S, une première pour ce prestataire.
« La série S représente la suite logique et la déclinaison idéale de sa gamme d’enceintes. » ajoute Jack Boessneck. « Elle complète parfaitement bien la couverture de la série E et employée seule, cette gamme délivre un rendu ayant la signature Adamson. Il ne fait aucun doute qu’Adamson continue à fournir le marché avec des produits innovants. » Ce prestataire global équipe un nombre important de tournées mondiales et de festivals. Son choix renouvelé en produits Adamson traduit la vision qui est la sienne du marché du Touring.
« Nous sommes ravis de la confiance que nous accorde à nouveau Eighth Day Sound » conclut James Oliver, le directeur marketing d’Adamson. « C’est un très grand prestataire qui fait encore et toujours la course en tête. La collaboration entre nos deux sociétés est quelque chose dont nous sommes extrêmement fiers et nous espérons qu’à l’avenir elle devienne encore plus étroite. »

Plus d’infos

 

Cameo Aurobeam 150

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Cameo Aurobeam 150

Friands d’aventure nous avons décidé de braver nos aprioris et de tester un projecteur issu du pays du soleil levant qui nous est présenté par Adam Hall sous sa marque Cameo, comme étant spécialement développé sur cahier des charges de leur bureau d’études.
Ce petit projecteur motorisé à leds, aux caractéristiques alléchantes, rotation continue, 7 sources pilotables individuellement, est compact et bien dessiné. Nous l’avons décortiqué sans retenue.

Dans l’entrée

Notre première impression de l’Aurobeam 150 est positive. Cette petite lyre a un design attrayant, tout en courbes et montre une bonne finition. Sur la base, on trouve 4 prises XLR en 3 et 5 points pour le signal DMX et RDM ainsi que deux connecteurs PowerCON Neutrik, dont un de renvoi.

Au niveau connectique on ne manque de rien
Au niveau connectique on ne manque de rien

De l’autre côté loge le menu avec un écran LCD et 5 boutons de navigation.
Détail, qui atteste du niveau de finition, quand la lyre, en mode DMX, reçoit un signal, l’affichage passe au vert sinon il est rouge : c’est simple et rapide pour visualiser l’état du projecteur et éventuellement détecter où se situe un problème de câblage. Le menu est complet.


Un afficheur qui renseigne au premier coup d'œil.
Un afficheur qui renseigne au premier coup d’œil.

La machine se pilote via 4 modes DMX comportant de 5 à 41 canaux ou par des modes autonomes en maître/esclave, sound-to-light…
En DMX, on va de la commande basique qui pilote des presets internes, au pilotage individuel de chaque led avec en plus des effets internes : de quoi contenter tous les utilisateurs. En mode autonome, pour une ambiance fixe, on peut définir dans le menu chaque paramètre de chaque source.
On accède également à des ambiances dynamiques en utilisant les programmes internes ou une séquence de scènes programmables. Les paramètres de réglage permettent entre autres de sélectionner l’une des 3 vitesses des ventilateurs ou la calibration des moteurs Pan et Tilt.


Ce premier tour d’horizon nous semble prometteur, voyons ce dont est capable cette machine.

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En cuisine

Le premier test est bien évidement le derating. Il va premièrement nous permettre de stabiliser le flux pour faire les mesures photométriques mais aussi nous donner rapidement un indicateur sur la qualité du refroidissement et de la gestion des leds.

Moins de 7 % de derating en RGBW !
Moins de 7 % de derating en RGBW !

Après avoir sélectionné dans le menu le mode de refroidissement “normal”, on allume le projecteur à pleine puissance en blanc RGBW et nous mesurons toutes les 5 mn l’éclairement au centre du faisceau projeté sur la cible jusqu’à obtenir une valeur stable.
Ces valeurs nous permettent de tracer notre courbe de derating autrement dit d’éclairement en fonction du temps de chauffe.

En rouge et vert le derating est quasi nul
En rouge et vert le derating est quasi nul

A l’allumage, leds froides, nous mesurons 2525 lux et après 30 mn de chauffe, l’éclairement se stabilise à 2350 lux, soit à 93 % de la valeur initiale. Le derating ne dépasse donc pas 7 % ce qui est bien.
En RGB à pleine puissance on obtient le même pourcentage de 7% mais si on allume seulement 2 couleurs des 7 sources, le rouge et le vert, le derating descend à 1,2 %. On peut considérer que la lumière est stable.

Nous partons en pause déjeuner en laissant le projecteur allumé en blanc RGBW à full. À notre retour, plus d’une heure plus tard, L’Aurobeam n’a pas bronché et nous pouvons passer à l’étape des mesures photométriques.

Cameo Aurobeam 150 Flux

Un faisceau bien dessiné
Un faisceau bien dessiné
Une courbe de dimmer qui hésite entre S et linéaire
Une courbe de dimmer qui hésite entre S et linéaire

Nous mesurons un angle de faisceau, à I/2 (intensité au centre /2) de 8,4° et à I/10 il atteint 16,11°.
Le flux est de 1870 lm après derating, et 2010 lm à froid ce qui est très correct vu la puissance développée.
On trace ensuite la courbe du dimmer.
Il n’y en a qu’une mais sur un projecteur beam, pas besoin de plus. On découvre une courbe légèrement en S qui se situe entre une courbe halogène et une courbe linéaire.

Au Salon

C’est bien beau de parler chiffres mais le meilleur test est quand même de faire joujou avec la machine. Nous avons pu le constater, le faisceau est bien défini malgré un halo assez marqué. Le mélange des couleurs est homogène. Il est vrai que sur une ouverture de 16° il est rare de se rater, mais certains y arrivent quand même.
Le seul reproche que l’on peut adresser en couleurs est que le jaune provenant du mélange des puces rouges et vertes est très acide, en raison d’une dominante de vert. Pour ceux qui ont l’habitude de travailler avec des clonages de palettes ou des macros pour créer les couleurs, il va y avoir un peu de travail pour être raccord avec d’autres types de machines.

Un halo assez présent autour du faisceau
Un halo assez présent autour du faisceau

Un des avantages de la led est évidemment sa rapidité et les passages instantanés d’une couleur à une autre. Ici nous n’avons constaté aucune anomalie lors de transitions de couleurs, que ce soit sur des temps courts ou longs. On trouve comme souvent un paramètre de presets de trichromies, c’est le canal 38 dans le mode 41 canaux.
Je ne suis pas très adepte de ce paramètre mais outre les presets CTO et CTB qui peuvent présenter un certain intérêt, on trouve sur les valeurs DMX 233 à 255 une fonction « Sound Mode (Colour change) » qui permet de faire varier la couleur en fonction de la musique via le micro interne. Avoir cette opportunité via un paramètre DMX est intéressant, notamment pour les soirées dansantes.

Cameo Aurobeam 150 couleurs

Des couleurs homogènes et une large palette de teintes

Cameo Aurobeam 150

Cameo Aurobeam 150

Cameo Aurobeam 150


Cameo Aurobeam 150

Cameo Aurobeam 150

Cameo Aurobeam 150


La fonction « Lighting Auto Programs » sur le canal 39 devrait aussi intéresser les opérateurs pour animer rapidement les soirées dansantes. Il comporte 12 programmes internes d’animations préprogrammées, ainsi que 2 effets de couleur et enfin un mode musical utilisant le micro avec les patterns internes.
En ce qui concerne les déplacements Pan et Tilt, la rapidité est au rendez-vous! Même s’ils ne sont pas hybrides triphasés, les moteurs n’ont aucun souci à entraîner la tête avec précision et à très grande vitesse et ils se débrouillent aussi très bien en vitesse lente. Le canal 7 (Motor Running Speed (fast to slow)) est d’ailleurs fort utile pour changer de vitesse avec le meilleur résultat possible.
Cette lyre assure en plus la rotation continue sur les axes Pan et Tilt. Elle fonctionne très bien, quels que soient l’axe et la vitesse. Elle est bruyante, comme toujours, mais seulement à grande vitesse, donc rien de catastrophique, rares sont ceux qui utilisent des effets rapides sur des ambiances soft…
En parlant des fonctions de déplacement, que ce soit en mode 19 ou 41 canaux, comme les paramètres Pan Fine et Tilt Fine ne suivent pas les canaux Pan et Tilt (Pan, Pan Fine, Tilt, Tilt Fine) il faut absolument utiliser une console qui permette d’affecter les canaux DMX de manière libre. Un petit point de regret pour un projecteur avec tant d’atouts.

Le dernier point fort au rayon des paramètres est la gestion unitaire des leds, rarement disponible sur un appareil de ce prix. On peut donc matricer un projecteur pour un effet identique pour tous, ou alors créer une image ou un effet avec toutes les sources. Il faut bien sûr un nombre de projecteurs conséquent pour que cela devienne lisible. Notre seule inconnue est le binning des leds choisi par le fabricant, autrement dit le tri en couleur, flux lumineux et tension directe. Si les tolérances sont trop larges cela engendre des disparités entre les machines qui peuvent être visibles dans un groupe de projecteurs et dénaturer le matriçage ou une ambiance lumineuse.

Dans le garage

Une plaque translucide de la face avant, oui mais pourquoi ?
Une plaque translucide de la face avant, oui mais pourquoi ?

Il est temps de voir ce qu’il a dans le ventre. Le démontage se fait avec un seul tournevis cruciforme. Une fois le capot retiré, on accède à une plaque transparente dont j’ignore la fonction.
Il pourrait s’agir d’un élément anti-flare, mais dans ce cas il ne serait pas très efficace. Serait-ce un élément purement esthétique ?
Quand on la retire, on accède à la plaque métallique qui maintient en place les 7 collimateurs de 40 mm de diamètre. Elle sert aussi à superposer l’axe de chaque optique à celui de chaque led sur laquelle elle est posée afin que le mélange des couleurs soit le meilleur possible et que le faisceau soit homogène.


La plaque maintient les 7 collimateurs en place, là aussi on évite de croiser les flux!
La plaque maintient les 7 collimateurs en place, là aussi on évite de croiser les flux!
"Les 7 collimateurs", une idée pour un prochain remake?
« Les 7 collimateurs », une idée pour un prochain remake?

Quand la plaque est ôtée, on peut alors voir la collerette des collimateurs qui les centre. Ils ont également sous leur base deux picots permettant de les positionner sur le circuit de leds. Ils sont facilement accessibles ce qui permet un entretient facile pour une meilleure qualité de lumière.

Le collimateur de 40 mm de diamètre qui permet de concentrer le flux lumineux et mélanger les couleurs.
Le collimateur de 40 mm de diamètre qui permet de concentrer le flux lumineux et mélanger les couleurs.
La plaque supportant les 7 leds 15 watts RGBW.
La plaque supportant les 7 leds 15 watts RGBW.

Le ventilateur et le radiateur du système de refroidissement.
Le ventilateur et le radiateur du système de refroidissement.

En retournant la tête, on découvre le système de refroidissement sous le capot arrière :
Un radiateur imposant par rapport à la taille de la tête et un ventilateur. C’est grâce à ces deux éléments sur un circuit où la densité des leds est très raisonnable, que Cameo maîtrise le derating.
Il ne reste plus que la lyre à explorer. Sans surprise, d’un côté on trouve l’entrainement du Tilt, avec en bas la petite roue ajourée qui permet l’indexation et donc le repositionnement de l’axe, et en haut la grande roue crantée qui entraîne la tête. De l’autre côté logent une carte de contrôle des moteurs et le collecteur qui permet la rotation continue de la tête en reliant la base et la carte des leds par un système de contacts.

D'un côté le Tilt,
D’un côté le Tilt,
De l'autre, la gestion des moteurs et le collecteur
De l’autre, la gestion des moteurs et le collecteur

Au remontage, tout s’emboîte et se visse sans forcer. Les jointures s’alignent et les trous des vis viennent en face des filetages ! Un petit plus qui a une grande importance.

A table!

Cette petite machine est une bonne surprise. Elle est esthétique, simple mais efficace. Cameo n’a pas cherché la complexité d’un zoom mais compense avec une rotation Pan/tilt continue et une gestion individuelle des leds qui assure à l’Aurobeam 150 une certaine polyvalence. Ce n’est pas la plus aboutie ni la plus puissante, ce n’est pas le but recherché, mais elle offre un très bon rapport qualité prix.
Si sa puissance lui interdit les moyennes et grandes scènes, elle sera à l’aise dans les petites salles de concert, dans les clubs ou encore dans le kit des discomobiles pour donner de la vitalité au volume à animer. Sa petite taille et son poids lui permettent d’être discrète, de s’intégrer sans problème dans de nombreux lieux et d’être facilement transportable. C’est aussi un projecteur bien pensé.
Contrôlable et matriçable en DMX pour créer des effets efficaces et originaux, il sera aussi facilement utilisé en mode autonome par une personne n’ayant aucune connaissance spécifique en lumière. Bref, la qualité est au rendez-vous, et a séduit 3 sociétés de l’hexagone, Melpomen, l’Atelier de l’Evénement et Stocklight qui l’ont déjà intégrée dans leur parc. Cameo n’est pas une marque innovante mais semble vouloir se démarquer par la qualité. A suivre !

Cameo Aurobeam 150 General

Cameo Aurobeam 150 DMX

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Pour la Fête de la Musique Shitty joue la carte Fohhn et ses tubes de l’été

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Le projet conçu par Olivier Illouz pour Studio 40, aussi joli que l’ensemble des décors qu’il créé à un détail près. « Euh Olivier…Mon bois je l’accroche où ? »
Le projet conçu par Olivier Illouz pour Studio 40, aussi joli que l’ensemble des décors qu’il créé à un détail près. « Euh Olivier…Mon bois je l’accroche où ? »

On savait que Shitty dans la plus grande discrétion, que dis-je, dans le plus absolu Silence !, nous préparait un gros coup. « On en parlera après si ça marche. »
Bien entendu cela a été le cas, et la ville rose et sa place du Capitole se souviendront longtemps de la fête de la musique 2016 qui s’est déroulée en direct sur France 2 et surtout devant 16 000 personnes… sans boîtes accrochées ! Mais avec plein de tubes !

SLU : Comment en êtes-vous arrivés à sonoriser une place aussi grande là où votre spécialité est plutôt le plateau de télé.

Shitty
Shitty

Shitty (directeur technico-commercial et co-fondateur avec Gilles Hugo de Silence) : Le lien est forcément la télé puisqu’il s’agit de la fête de la musique de France 2 avec un plateau d’artistes français et internationaux de toute beauté, le tout présenté par Garou.

SLU : Tu nous détailles le projet ?

Shitty : La problématique a été pour nous de faire avec un décor basé sur le principe d’un carton, une boîte vidéo posée au milieu de la place du Capitole de Toulouse. Il ne fallait rien voir d’autre et surtout ne pas élargir cette boîte par des enceintes qui, même cachées par des tulles, auraient compromis le design très épuré d’Olivier Illouz ( Concepteur de décors télé via sa société Studio 40 NDR).
Impossible aussi de placer des tours de rappels à même la place pour des questions de charge vis-à-vis des parkings qui se trouvent en dessous. Impossible donc de déployer du « gros » pour sonoriser la place.

SLU : Il y a un peu de place derrière les écrans latéraux en cherchant bien…

Shitty : C’est précisément là où le son aurait dû atterrir dans l’esprit des concepteurs, seulement il s’agit des écrans en charge de tout l’habillage de la scène et surtout pas suffisamment transparents acoustiquement, sans parler de la structure qui supporte ces écrans et qui constitue un obstacle de plus.
Nous avons donc beaucoup réfléchi et nous sommes arrivés à la conclusion qu’il fallait monter des colonnes qui puissent aussi servir d’une certaine manière de cadre de scène. On a quand même dû intégrer un proscénium placé à plus de 15 m du plateau et deux scènes latérales placées à un mètre et demi de la façade.

Fohhn Shitty Fête de la Musique

SLU : Comment avez-vous fait pour ne pas « tirer » sur ces deux scènes déportées ?

Shitty : Nous avons rusé. Nous avons bien de part et d’autre une colonne Focus Modular Fohhn de 8 m de haut, mais l’élément du bas qui effleure le sol et termine cette dernière, est une coque vide de salon. Cela met le premier module actif, un FM-100 avec 8 moteurs 1”, à près d’un mètre soixante-dix de hauteur ce qui « épargne » ces deux scènes ainsi que les artistes qui sont passés devant pour rejoindre les deux scènes.

Peu de bois, beaucoup de HP

SLU : Tu nous détailles ton système ?

Shitty : En haut de la colonne nous avons une unité d’aigu longue portée FM-110 avec 16 moteurs 1”, puis 4 unités de grave/bas médium FM-400, avec dans chaque module 32 haut-parleurs de 4” et enfin en bas, notre unité d’aigu FM-100 et ses 8 moteurs 1”. Le tout est amplifié et processé à même chaque élément.
L’ensemble des 7 modules dont 6 actifs est protégé par une sorte de chaussette individuelle pare-pluie, acoustiquement transparente.
Enfin ces deux colonnes principales ainsi que deux autres plus petites, placées sur les côtés de la scène et servant à déboucher les spectateurs mal placés, sont enchâssées dans des coques absorbantes que nous avons construites sur mesure afin d’éviter que le son qui est produit par ces modules, ne revienne sur scène par l’arrière.

Les modules FM-110, FM-400 et FM-100 en plein montage. Remarquez la chaussette anti-pluie protégeant les HP comme l’électronique et la petite taille de cette colonne.
Les modules FM-110, FM-400 et FM-100 en plein montage. Remarquez la chaussette anti-pluie protégeant les HP comme l’électronique et la petite taille de cette colonne.
La pose d’une des coques venant absorber l’onde arrière inévitablement générée par une colonne et ici minime du fait de sa taille assez importante. Les modules mis bout à bout sont tous protégés par une chaussette individuelle que l’on devine et qui s’est révélée plus qu’indispensable tant le montage s’est fait sous l’eau. Ne dit-on pas d’ailleurs : montage exécrable, presta remarquable ?
La pose d’une des coques venant absorber l’onde arrière inévitablement générée par une colonne et ici minime du fait de sa taille assez importante. Les modules mis bout à bout sont tous protégés par une chaussette individuelle que l’on devine et qui s’est révélée plus qu’indispensable tant le montage s’est fait sous l’eau. Ne dit-on pas d’ailleurs : montage exécrable, presta remarquable ?
Une vue de près de la coque « anti-8 » réalisée sur mesure pour cette opération ; une assurance contre les vilaines fuites qui en plus proviendrait de 4 points à la fois.
Une vue de près de la coque « anti-8 » réalisée sur mesure pour cette opération ; une assurance contre les vilaines fuites qui en plus proviendrait de 4 points à la fois.

SLU : Quelle est la directivité de ces enceintes ?

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Shitty : Par définition elle est extrêmement variable mais elle génère une forme en 8 avec beaucoup d’énergie utile à l’avant et un peu derrière. Pour laisser la scène aussi propre que possible, on absorbe cette onde arrière.

Le PS-9, une bombe délivrant 145 dB SPL avec une bande passante allant de 25 à 110 Hz, le fruit d’un 21’’ asservi et d’un ampli superlatif.
Le PS-9, une bombe délivrant 145 dB SPL avec une bande passante allant de 25 à 110 Hz, le fruit d’un 21’’ asservi et d’un ampli superlatif.

SLU : Des subs j’imagine…

Shitty : Oui absolument, nous avons 4 subs Fohhn sous la scène, des PS-9. (8,5 kW crête d’ampli, 21’’ pour le HP, 1Ω pour l’impédance, 145 dB de SPL Max et 76mm d’élongation, une magnifique collaboration entre Fohhn, B&C et Powersoft.
(Pour plus d’infos sur cette enceinte superlative, cliquez ici.)

SLU : Sur le papier, cela ne fait pas beaucoup de son et de watts pour une place. Tu es sûr du nombre de spectateurs ?

Shitty : Oui, pour une fois on va croire le chiffre donné par la police car pour des raisons de sécurité, chaque personne a reçu un bracelet et 16 000 ont été distribués. C’est donc la première fois au monde que ce genre de système a été employé pour couvrir une telle audience en dehors d’événements ponctuels comme ceux que nous avons montés, par exemple à l’Opéra Bastille pour le festival du Monde.
(Salle qui depuis s’est équipée en fixe, lire l’article ici.)

Rien de tel qu’un plan pour comprendre la difficulté à faire cohabiter de la diffusion et des micros.
Rien de tel qu’un plan pour comprendre la difficulté à faire cohabiter de la diffusion et des micros.

SLU : Avais-tu des objectifs en termes de SPL à atteindre ou bien as-tu joué sagement pour faciliter le travail du mix antenne ?

Shitty : Pas du tout. La Mairie étant de la partie pour cet événement, il fallait que le son soit bon. On ne m’a pas dit qu’il fallait 105 dBA à la console façade, on m’a juste demandé de faire en sorte que les gens soient contents, cela étant nous avons atteint des pointes entre 105 et 107. Etonnant !

Fohhn Shitty Fête de la Musique
Daniel Borreau de Rock Audio

Daniel Borreau de Rock Audio nous a aidés dans le déploiement du système et dans le calage de base, essentiellement la directivité, quelque chose d’indispensable tant nous avons dû jouer avec des presets afin d’éviter des zones bien précises en fonction des scènes utilisées.

La directivité d’un click

SLU : Des presets changés en temps réel ?

Shitty : Oui, il fallait ouvrir le faisceau quand les artistes étaient sur le proscénium par exemple. C’est Nicolas Delatte (Dir Tech d’OnOff, un prestataire oeuvrant pour B-Live le même groupe qui possède Silence NDR) qui s’est occupé de ça.

SLU : Le marché de Silence a comporté les lots habituels ?

Shitty : Oui, face, retours et musique dans notre mobile, derrière lequel France Télévision a effectué la jonction et ajouté les ambiances.

SLU : Et c’est France Télévisions qui vous a proposé de sonoriser une place où allaient se trouver 16 000 spectateurs.

Shitty : Oui absolument, avec la mairie de Toulouse très présente. Tout le monde était confiant dans les choix techniques de Silence, mais tout le monde attendait aussi de voir comment cela allait marcher (rires) !

Quand on parle de 16 000 personnes, ce ne sont pas des mots en l’air. Une place du Capitole pleine à ras bord et photographiée depuis la régie déportée à cour. On aperçoit bien les deux colonnes noires servant de cadre à l’écran ceinturant la scène ainsi que les renforts latéraux sur le côté de cette dernière.
Quand on parle de 16 000 personnes, ce ne sont pas des mots en l’air. Une place du Capitole pleine à ras bord et photographiée depuis la régie déportée à cour. On aperçoit bien les deux colonnes noires servant de cadre à l’écran ceinturant la scène ainsi que les renforts latéraux sur le côté de cette dernière.

SLU : D’autant que vous n’avez pas de gros Fohhn…

Un Linea LX-601 placé dans sa coque anti bavure arrière sur le côté de la scène
Un Linea LX-601 placé dans sa coque anti bavure arrière sur le côté de la scène

Shitty : Non t’as raison. On a des petites colonnes mais pas les gros FM-110 et 400. Nous les avons loués en Allemagne. Nous avons aussi ajouté quelques subs sur les côtés, dans le doute, mais nous les avons coupés très vite, nous n’en avions pas besoin.
Les LS-9 sont des subs énormes par leur pression et ça frisait le trop. On a aussi ajouté 4 XM-4, des wedges Fohhn, en guise de front fills et des Linea LX-601 avec des FM-100 sur les côtés de la scène.

SLU : Nous n’étions pas conviés, tu es donc obligé de nous faire un débrief de la façon dont cela s’est passé et surtout du rendu de ces petits boudins !

Shitty : J’ai été étonné par plusieurs choses et d’abord la portée hallucinante de ce système.
Ensuite le bas médium que tu arrives à avoir en partant d’enceintes qui, par rapport aux gros formats qu’on emploie d’habitude pour ce genre de prestation, sont ridiculement petites.
Enfin le Focus Modular est pour moi un vrai ligne source parce que ça part d’un seul plan même si la directivité peut être changée, et d’un seul coup, les voix sortent avec une limpidité étonnante, presque comme si elles provenaient d’une seule enceinte.
On a parfois du mal à parvenir à ce résultat avec un line array. C’est le but, mais il faut travailler pour y arriver, alors qu’avec ce système et de ce point de vue-là, c’est quasiment tout de suite. Il ne te reste après qu’à travailler ton timbre.

Placé dans un coin de la place du Capitole, la régie son et lumière reprise durant le montage où il ne pleuvait pas, ou pas encore !
Placé dans un coin de la place du Capitole, la régie son et lumière reprise durant le montage où il ne pleuvait pas, ou plus !

SLU : Qui a mixé la face ?

Shitty : C’est Fabien Chanier qui a tenu la façade assisté au système par Nicolas Delatte, et aux retours il y avait Stéphane Jacottin et Yann Lebigre. Sans oublier Jean-Marc Aringoli dans notre car.

SLU : Fabien a-t-il souffert d’une configuration pas évidente et d’un système plus que nouveau ?

Shitty : Il était content même s’il a dû pas mal jongler avec les trois scènes devant la façade, en plus de la grande scène.
Car bien entendu, on s’est retrouvé à certains moments avec du monde des deux côtés, une configuration assez classique en télé. Nous avons donc vécu des moments un poil chauds et rien qu’en regardant le plan, tu te demandes comment cela a pu être fait…
On y est parvenu, en travaillant dur, et tard (rires) !

Petit système, gros son ?

SLU : Revenons au Focus Modular. Si tu fermes les yeux, tu imagines quoi ?

Shitty : Pas forcément d’être face à un gros système, un douze ou un 15 pouces, mais il faudrait faire un test A/B pour en être certain car c’est vraiment étonnant d’apercevoir un tout petit truc que tu perçois pourtant si fortement. Je veux bien admettre qu’il y ait moins d’air remué puisque tu as moins de surface de membrane (ohhh ça se calcule ça Shitty, il y a tout de même 128 HP de 4’’ par côté plus 24 moteurs 1’’ NDR) mais bizarrement il y a beaucoup moins de trous entre des 4’’ et des subs en 21’’ qu’on ne pourrait le redouter. C’est vraiment étrange comme sensation.

SLU : Les gens de Fohhn ont été contents ?

Shitty : Ils ont été ravis. Il n’y avait que Daniel Borreau sur place mais l’expérience les a beaucoup intéressés. Ils sont contents de nous. Il y a pas mal de monde qui a pris sa claque, nous les premiers et pourtant on a déjà travaillé avec des enceintes différentes, je pense aux K-Array. Il y a des circonstances où je n’emploierai jamais ce type d’enceintes modulaires, en revanche d’autres où cela rend des services inestimables. De toute façon le système qui fait tout n’existe pas.

Les deux colonnes de 8 mètres de haut. Regardez tout en haut, il s’agit bien d’un moteur de 500 kg et sans aucun renfort spécifique à part une « pauvre » potence. Ca change ! Le module Fohhn arrivant jusqu’au sol est aussi vrai que les flacons de N°5 de 10 litres dans les vitrines des parfumeurs. Il a été installé pour ne pas briser l’illusion d’un cadre.
Les deux colonnes de 8 mètres de haut. Regardez tout en haut, il s’agit bien d’un moteur de 500 kg et sans aucun renfort spécifique à part une « pauvre » potence. Ca change ! Le module Fohhn arrivant jusqu’au sol est aussi vrai que les flacons de N°5 de 10 litres dans les vitrines des parfumeurs. Il a été installé pour ne pas briser l’illusion d’un cadre.

SLU : Pour la télé c’est royal.

Shitty : Les petites enceintes oui, on les a sur le Grand Journal et nous les avons déployées aussi sur le Tour de France, en revanche le gros c’est quasiment un système de touring. Pour des petits plateaux TV c’est trop. Il y a en revanche quelque chose de magique même avec les FM, c’est leur poids.
Nous avons utilisé en tout et pour tout un moteur de 500 kg par côté. Les 6 modules mis bout à bout ne pèsent que 380 Kilos. Le mec qui a monté la structure m’a embrassé d’amour ! On a en plus monté sous la pluie et joué en plein cagnard et malgré le paquet d’amplis intégré dans chaque module, tout a marché comme sur des roulettes.

SLU : Vous envisagez d’en rentrer ou vous comptez en louer quand le besoin s’en fera à nouveau sentir ?

Shitty : On verra ce qui va se passer. Il y a de fortes chances que cette opération fasse des petits car les décorateurs adorent faire disparaitre du son et du poids or là, c’est précisément ce qui s’est passé donc on risque de nous le redemander.

SLU : Une dernière question. Comment cela s’est-il passé avec les artistes et le management de ces derniers. Y-a-t-il eu des doutes ?

Shitty : D’abord personne ne s’est posé la question car on ne voyait rien. Les gens se sont dit que les enceintes étaient derrière les écrans ce qui était faux mais bon, quand tu arrives place du Capitole et qu’il y a du son, inutile de se faire des nœuds au cerveau.
Quelques personnes ont compris le truc et sont tombées sur le cul. Ceci étant, on sait que ce genre de système existe, mais pas grand monde n’avait eu la chance de l’écouter dans de bonnes conditions et cela a fonctionné, qu’on joue des PBO et PBC (30% de l’émission) ou du vrai live.

La scène adossée aux immeubles ceinturant la place du Capitole. On a beau être fin juin, le maillot de meilleur grimpeur est déjà dans tous les esprits ;0)
La scène adossée aux immeubles ceinturant la place du Capitole. On a beau être fin juin, le maillot de meilleur grimpeur est déjà dans tous les esprits ;0)

De toi à moi, j’avais hâte que ça marche car c’était un drôle de pari pour nous. Nous avons testé la configuration avec la moitié du système chez Silence, donc on connaissait le potentiel, mais nous n’avions pas de repères précis par rapport à la place du Capitole. L’avantage énorme est le guidage très fin de la directivité à colonne droite, uniquement grâce à l’informatique. On a visé précisément là où on voulait, en épargnant les immeubles ce qui est bien pour éviter d’avoir deux batteurs et plein d’ennuis à cause des nuisances.
J’ai enfin trouvé le son très naturel et agréable. On a passé du temps à le fignoler mais le résultat a donné pleine satisfaction et sans avoir une latence gênante ce qui est habituellement le lot des systèmes très processés. On était dans les moyennes habituelles. Les artistes qui se sont produits sur le proscenium n’ont pas été plus gênés que d’habitude.

SLU : Ils étaient aux ears !

Shitty : Oui, mais il y a du son qui rentre dans leur micro, autant qu’il n’arrive pas après le show ! Heureusement on a calé les aigus pour passer au-dessus de leurs têtes !

SLU : Et puis tu as demandé à avoir des chanteurs avec une vraie voix sur tes scènes mal placées ?

Shitty : Malheureusement on ne peut pas choisir mais on a été verni, pas de purge de ce côté-là (rires)

Nous avons demandé à Nicolas Delatte, le directeur technique son de B-Live qui s’est chargé de ce projet avec Daniel Borreau, de nous fournir quelques graphiques pour appuyer les propos de Shitty et le moins que l’on puisse dire est qu’ils sont parlants.
Nicolas a aussi tenu à préciser que la variation de directivité en vue de protéger les différentes scènes a été cantonnée aux deux seuls modules FM-100 du bas de telle sorte à ne pas troubler le travail des mixeurs et garantir à ces derniers comme au public une continuité de rendu.

La répartition verticale de l’énergie offerte par le module FM-110 placé tout en haut du montage et dont on remarque le tilt prononcé offrant une entrée au 20è mètre de la scène et se prolongeant très régulièrement au-delà des 50 qu’affiche ce graphique, sans aucune décroissance notable.
La répartition verticale de l’énergie offerte par le module FM-110 placé tout en haut du montage et dont on remarque le tilt prononcé offrant une entrée au 20è mètre de la scène et se prolongeant très régulièrement au-delà des 50 qu’affiche ce graphique, sans aucune décroissance notable.
L’association de 4 modules FM-400 délivre une pression assez homogène même si les 8 à 10 premiers mètres sont « mieux servis » par rapport aux gens placés au-delà, mais pas bien différent avec ce qu’offrent d’autres systèmes ligne source. On a bien une centaine de dB à 50 mètres ce qui, pour un show télévisé dans un lieu aussi peu propice au son amplifié, reste très cohérent.
L’association de 4 modules FM-400 délivre une pression assez homogène même si les 8 à 10 premiers mètres sont « mieux servis » par rapport aux gens placés au-delà, mais pas bien différent avec ce qu’offrent d’autres systèmes ligne source. On a bien une centaine de dB à 50 mètres ce qui, pour un show télévisé dans un lieu aussi peu propice au son amplifié, reste très cohérent.

La couverture verticale du module bas FM-100 en mode normal, à savoir sans avoir à « sauter » une scène placée dans sa zone d’influence.
La couverture verticale du module bas FM-100 en mode normal, à savoir sans avoir à « sauter » une scène placée dans sa zone d’influence.
La même couverture verticale du module FM-100 mais cette fois face à la présence d’artistes et donc de micros face à lui. Pour reprendre les termes de Nicolas, il s’agit d’un changement de preset par optimisation, une option qui nettoie les lobes secondaire au détriment du SPL et d’une redirection du faisceau, sans oublier quelques points d'EQ. Ce preset a été employé en alternance à Jardin ou à Cour en fonction de la présence d’artistes sur les proscéniums latéraux en faisant malgré tout en sorte de sacrifier le moins possible de public
La même couverture verticale du module FM-100 mais cette fois face à la présence d’artistes et donc de micros face à lui. Pour reprendre les termes de Nicolas, il s’agit d’un changement de preset par optimisation, une option qui nettoie les lobes secondaire au détriment du SPL et d’une redirection du faisceau, sans oublier quelques points d’EQ. Ce preset a été employé en alternance à Jardin ou à Cour en fonction de la présence d’artistes sur les proscéniums latéraux en faisant malgré tout en sorte de sacrifier le moins possible de public

Le raccord entre les FM-100 et les FM-110 à longue portée se situait au bout du proscenium, légèrement au-delà de 20 mètres. Il a enfin et surtout insisté sur le travail d’égalisation indispensable et assez pointu de ce type de système.

Après les colonnes grecques et romaines, voici les allemandes

8 m de son de 22 cm de large et 27 de profondeur, comptant un total de 128 HP de 4’’, 24 moteurs 1’’, disposant d’une puissance embarquée dans les différents modules ne dépassant pas les 9 kW, tout cela laisse rêveur, en sachant qu’en plus ce boudin sonore pèse 380 kg et avec ses 4 subs, peut couvrir 16 000 personnes en plein air.
Cela ouvre en grand les portes du touring « tranquille » autant sur scène qu’au niveau calage par sa faculté à concentrer précisément l’énergie là où elle est la bienvenue. Inutile de vous dire à quel point nous serons présents lors de la prochaine sortie du Focus Modular pour entendre ce qui semble être la belle trouvaille acoustique du moment.
Bravo enfin à Silence pour avoir eu l’idée, le courage et le savoir-faire pour se lancer dans cette aventure. Pas qu’accrocher des boîtes soit devenu banal, mais des tubes, chapeau ! Remarquez, on va s’y faire. « Tu roules les tubes de la semi ? »

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Pioneer et Powersoft associés pour recréer l’ambiance du Fabric

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Le Fabric, club londonien mondialement connu, a fait appel à Pioneer Pro Audio pour assembler le « sound system » de son tout premier évènement en extérieur : sa participation au Lovebox Festival qui s’est déroulé les 15 et 16 juillet derniers au Victoria Park de Londres.
L’espace Fabric était constitué d’une tente ronde de 38 m de diamètre avec une capacité de 2000 personnes, conçue pour recréer la salle Room One du Fabric, et faire ainsi vivre aux clubbers une véritable expérience de boîte de nuit dans un environnement de festival.

Pioneer et Powersoft Club Le Fabric

Le système son mis en place par Pioneer Pro Audio sous la houlette d’Alex Barrand, assisté de Powersoft pour toute la partie amplification, comprenait quatre colonnes de 3 m GS-Wave pour la piste (en 4.1) accompagnées de huit subs bass reflex twin 18 » XY-218 et douze enceintes XY-122 (12 pouces, deux voies) pour les renforts latéraux.

L’ensemble était alimenté par douze K10 (2 x 2 kW sous 8 ohms), quatre K2 de Powersoft (2 x 1kW sous 8 ohms) et trois K3 en rack 1U (sound system et régie comprise), avec leurs DSP pilotés par le logiciel Armonia Software de façon à entrer des presets spécifiques au système son Pioneer selon les styles d’ambiance à recréer, le taux de remplissage, et même la température (pour les aigus) via un plug-in Waves. Tous les amplis étaient attaqués en AES-EBU depuis la régie.

Toute l'amplification Powersoft de l'espace Fabric au Lovebox tient dans deux racks grâce au format 1 U des amplis K.
Toute l’amplification Powersoft de l’espace Fabric au Lovebox tient dans deux racks grâce au format 1 U des amplis K.

« Habituellement, nous ne penserions pas à utiliser les colonnes GS-WAVE pour un évènement en extérieur, car leur dispersion est conçue pour des installations fixes dans des boîtes de nuit », explique Alex Barrand, Directeur de Pioneer Pro Audio.
« Mais dans ce cas précis, comme le Fabric a recréé une expérience de club, elles sont le choix idéal ». Pour ce faire un parquet en bouleau similaire à celui de la Room One du Fabric a été installé pour obtenir la bonne acoustique, et les parois de la tente recouvertes d’un matériau amortissant pour contrôler les réverbérations et « contenir » les basses fréquences.

Un autre aspect qui rend hommage à la Room One du Fabric est la cabine DJ installée.
Elle était semi-exposée au plus près du public. Cette disposition, unique pour un festival, représentait un vrai défi pour Alex Barrand de Pioneer et pour son équipe. « Comme la cabine débordait sur la piste, nous avons dû élaborer un système qui devait être assez puissant pour que le DJ puisse entendre son mix par dessus le système principal, délayé ». La cabine contenait quatre subs XY-218 18 pouces et quatre enceintes XY-122. « C’est comme un système de boîte de nuit en soi », selon Alex Barrand.

Vue partielle du système son Pioneer avec les deux colonnes GS-Wave de part et d'autre de la « cabine » DJ
Vue partielle du système son Pioneer avec les deux colonnes GS-Wave de part et d’autre de la « cabine » DJ

D’autres informations sur le système Pioneer : Voir avec le lien SoundLightUp ici

 

APG embauche deux ingénieurs

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Fabricant français d’enceintes acoustiques professionnelles de haut de gamme et inventeur du line array modulaire, APG est heureux d’annoncer l’embauche de deux nouveaux ingénieurs, renforçant ainsi son cœur de métier. L’annonce est dans le droit fil des objectifs que la société s’est fixés en avril 2016 en unissant ses forces avec Active Audio.

APG Maxence & Charlotte

Le département R&D de la société accueille Charlotte Gegout. Charlotte a vécu dix ans d’expérience en tant que technicienne du son dans l’industrie du loisir, avant d’achever son cursus au très réputé Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), où elle a obtenu un diplôme d’ingénieure en acoustique.
Le CNAM a formé certains des meilleurs ingénieurs français depuis 1925. Dès qu’elle a rejoint APG en juin, Charlotte a débuté un projet d’étude sur le développement de nouvelles technologies de charges acoustiques.

Le service des ventes d’APG s’est également agrandi avec la venue de Maxence Castelain, le nouvel ingénieur support. Maxence est ingénieur diplômé depuis 2015, et a déjà passé un an dans le département R&D d’APG, où il a travaillé sur le développement de la nouvelle gamme Compact Uniline, avant que son poste ne devienne permanent.
Disposant depuis plusieurs années d’une solide expérience d’ingénieur du son freelance au service de différents loueurs dans le nord de la France et en Belgique, Maxence est parfaitement armé pour comprendre les besoins du réseau de partenaires d’APG. Son rôle sera de répondre à toutes les questions techniques et commerciales en France et au niveau international, en fournissant des conseils, des démos, des études acoustiques, de la formation sur les produits et le démarrage des systèmes sur site.

Au sujet des nouvelles recrues, Grégory Dapsanse, directeur du marketing et du développement d’APG explique : « Nous sommes ravis d’accueillir deux grands espoirs comme Charlotte et Maxence, qui correspondent parfaitement à l’esprit d’APG. Pour nous, c’est très logique d’amorcer notre mutation avec des gens qui sont mus par la passion et le savoir. Tous les deux incarnent notre engagement vis-à-vis de l’industrie à offrir les meilleures technologies et une assistance technique de haut niveau ».

Maxence Castelain peut être joint à l’adresse [email protected] ou sur son mobile +33 776 777 307

Plus d’infos sur le site APG

 

Pour The Killer Tour, Steven Douglas écrit avec les MagicDot-R

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Le concepteur lumière Steven Douglas n’ignore rien des projecteurs Ayrton. A la recherche d’une nouvelle façon de mettre en valeur le ‘K’ du logo de The Killers, son expérience antérieure du MagicDot™-R d’Ayrton s’est avérée un terrain fertile pour stimuler son imagination.

Regardez au centre de la scène, au dessus des musiciens, le concepteur lumière steven Douglas a construit un K en utilisant 68 MagicDot-R. © Erik Kabik
Regardez au centre de la scène, au dessus des musiciens, le concepteur lumière steven Douglas a construit un K en utilisant 68 MagicDot-R. © Erik Kabik

« Nous avons eu diverses incarnations du logo au fil des ans. J’ai toujours pensé que ça serait cool de construire un ‘K’ géant avec des projecteurs motorisés, mais à chaque fois, j’ai été dissuadé par la taille et le poids que ça finirait inévitablement par atteindre et par l’espace qu’il faudrait laisser entre les projecteurs pour permettre les mouvements de la tête. »
« La première fois que j’ai vu les MagicDot-R, j’ai eu la prodigieuse impression d’avoir trouvé une solution au problème. Grâce à leur petite taille et au fait qu’ils ne dépassent jamais le rayon de la tête elle-même, les MagicDot peuvent s’installer très serrés. Le concept devenait dès lors un projet physiquement réalisable.
J’ai passé beaucoup de temps en aller-retour avec les gars d’Ambersphere Solutions, leur faisant placer des projecteurs à différents intervalles et m’envoyer des photos pour que je puisse voir dans la réalité les espacements avec lesquels je jouais dans Vectorworks. Comme toujours, ils se sont fait un plaisir de me rendre ce service »

© Erik Kabik
© Erik Kabik

Douglas craignait que, en essayant de reproduire exactement le logo du groupe, les points soient trop rapprochés et ne produisent qu’un magma lumineux avec peu ou pas de définition. L’échelle avait aussi un aspect important : le ‘K’ géant devait être proportionné à la scène et au système d’éclairage tout en conservant la personnalité de la police du logo original.
« Une fois qu’on a admis que le résultat de nos calculs donnait l’espacement entre les projecteurs qui convenait bien pour distinguer nettement chaque point, tout en conservant clairement la cohérence avec le logo, poursuit-il, je suis allé chez Ambersphere pour que l’on fasse un essai concluant.
Il était essentiel que les MagicDot ne soient pas trop lumineux lorsqu’ils visent directement le public, même si je ne les utilise à pleine puissance directement dans la zone de diffusion qu’à deux reprises dans le spectacle. L’une des caractéristiques géniales de ces appareils est de pouvoir tourner en rond et revenir pointer sur lui-même et sur un ‘K’ lumineux. Le symbole est complètement éclairé mais sans aucune intrusion dans l’espace public.  »

Une fois qu’Ambersphere a répondu à toutes les interrogations de Douglas, la structure de soutien a été construite par All Access. Pour compléter le look de la pièce, Douglas a demandé qu’on installe un rail autour des bords, qui sont équipés de MagicBlade-R d’Ayrton. L’ensemble du montage se divise en huit sections. Les MagicDot-R sont fixés de façon permanente dans les sections, qui se déplacent sur des chariots fabriqués sur-mesure. Actuellement en tournée aux États-Unis où le loueur est Christie Lites, Douglas est franchement satisfait de l’aboutissement d’une journée chez Ambersphere Solutions.

© Erik Kabik
© Erik Kabik

« J’ai réussi à créer d’énormes effets avec ces petites merveilles », conclut Douglas. « Lors d’une chanson, pouvoir simplement faire un instant de simple pan et décaler tous les projecteurs produit un effet extraordinaire à partir de quelque chose de très simple. Nous allons utiliser encore le Super ‘K’ pendant pas mal de temps ».

Plus d’infos sur :

 

Osram et Clay Paky rachètent l’activité d’ADB

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ADB Lighting

OSRAM vient d’acquérir certains actifs d’ADB TTV SAS et va poursuivre ses activités commerciales. L’entreprise qui vient d’être acquise sera intégrée à Clay Paky, filiale d’Osram depuis 2014.

Hans-Joachim Schwabe et Pio Nahum
A gauche, Hans-Joachim Schwabe et Pio Nahum au cours de la conférence de presse organisée par Clay Paky à Prolight+Sound 2016.

ADB est une société française spécialisée dans l’éclairage pour les théâtres et les studios de télévision, dont l’usine est située à Saint Quentin. La transaction a été finalisée le 3 Août 2016.

« Avec l’acquisition de la société ADB TTV SAS et de la marque ADB, qui jouit d’une excellente réputation, nous allons étendre notre position sur le marché de l’éclairage de divertissement, qui est tiré par sur l’innovation », a déclaré Hans-Joachim Schwabe, directeur général de la Business Unit éclairages spéciaux d’Osram.

Initialement créée en Belgique en 1920, ADB TTV SAS est l’un des principaux fournisseurs de solutions d’éclairage pour les studios de cinéma et de télévision et occupe une position de leader depuis des décennies. La gamme ADB comprend des projecteurs, des gradateurs et des pupitres de contrôle lumière. Les produits de la société sont vendus dans le monde entier à travers un réseau de distributeurs qualifiés indépendants.
Parmi les utilisateurs, on compte divers théâtres prestigieux comme le Grand Théâtre National de Pékin, l’Opéra Garnier et l’Opéra Bastille à Paris et le Teatro alla Scala de Milan.

« ADB apporte un trésor d’expérience dans l’éclairage de scène et de studio. L’ensemble de sa gamme de produits est entièrement complémentaire des nôtres. En unissant nos forces, nous serons en mesure de fusionner ce domaine d’application unique avec notre dynamique d’innovation et notre leadership technologique. De ce fait, nous allons pouvoir concevoir la prochaine génération de produits de manière à orienter l’évolution du marché du théâtre, qui est très exigeant », explique Pio Nahum, Président Directeur Général de Clay Paky.

Christian Léonard, Pdg et propriétaire d'ADB depuis 2002
Christian Léonard

« Je suis fier d’avoir trouvé une maison nouvelle et solide pour les activités d’ADB », déclare quant à lui Christian Léonard, propriétaire et PDG d’ADB TTV SAS depuis 2002.
« Osram et Clay Paky vont injecter des moyens et du savoir-faire qui donneront un brillant avenir à la marque ADB, avec des produits excellents et innovants, la continuité de l’assistance et du service pour nos fidèles clients et la sérénité pour nos employés et partenaires ».

Après avoir reçu ce communiqué de presse officiel de Clay Paky, nous avons contacté Pio Nahum pour obtenir des informations sur la restructuration de l’entreprise. Voici ses précisions : Osram a acquis les actifs d’ADB, les droits d’utiliser la marque et les activités de l’usine.

La restructuration d’ADB

Simone Capeleto
Simone Capeleto

Une nouvelle société française vient d’être créée, établie toujours à Saint Quentin.
C’est une SASU nommée ADB Stagelight, une filiale détenue à 100 % par Clay Paky et qui sera dirigée par un nouveau P.d.g, Simone Capeleto.
Ce cadre d’Osram veillera à l’intégration d’ADB Stagelight dans le groupe Clay Paky/Osram. Le directeur financier de Clay Paky, Walter Chiarappa, étendra sa fonction à cette nouvelle société.

Christian Léonard devient consultant d’ADB pour aider à la réussite de l’intégration d’ADB dans Clay Paky. Et comme les ventes internationales seront assurées par l’équipe de Clay Paky, il les aidera à se familiariser avec les distributeurs du réseau international existant qui reste en place, sans changement.
Clay Paky garde la quasi totalité du personnel d’ADB suivant une restructuration déterminée par le tribunal de commerce avant l’acquisition,dont la totalité de l’équipe de vente basée à Paris.
Les ventes seront donc assurées en France par la même équipe commerciale et il n’y aura pas de changement du réseau de distribution. Les clients peuvent envoyer leurs commandes à ADB Stagelighting, recevoir leurs produits et être facturés par cette nouvelle société française sans discontinuité.

Et Pio Nahum nous précise en final : « Chez Clay Paky nous avons un grand respect pour ADB et pour son héritage. Nous savons que la réputation de cette marque sur le marché du théâtre est immense et qu’avec l’injection des technologies innovantes propres à Clay Paky / OSRAM, ADB retrouvera rapidement sa position de leader sur le marché. Nous sommes fiers de donner une nouvelle opportunité à une marque aussi prestigieuse et à son équipe qualifiée. »

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Bose introduit les contrôleurs de zone ControlCenter

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Les nouveaux contrôleurs de zone ControlCenter de Bose professional s’interfacent en câble réseau directement avec les amplificateurs FreeSpace ou PowerShare, récemment lancés, et bien sur les processeurs ControlSpace du fabricant américain. La série comprend trois modèles, CC-1, CC-2 et CC-3.
De plus un convertisseur 4 vers 1, CV41, permet de simplifier le câblage en cas d’utilisation de plusieurs contrôleurs CC-1 avec un amplificateur Powershare PS 602 ou 604.

Les trois modèles de ControlCenter panachés en couleur et en design. Au centre le CC-2 en version européenne.
Les trois modèles de ControlCenter panachés en couleur et en design. Au centre le CC-2 en version européenne.

Le modèle CC-1 dispose d’un simple contrôle de volume alors que les CC-2 et CC-3 offrent en plus une sélection entre deux sources (CC-2) ou quatre sources (CC-3). La configuration des ControlCenter, selon les amplificateurs ou processeurs auxquels ils seront raccordés, s’effectue simplement par l’intermédiaire de « dipswitches » et ils peuvent être reliés en cascade pour réduire le câblage (avec les processeurs ControlSpace).

Le convertisseur CV41, indispensable pour connecter plusieurs CC-1 (ou 4) aux amplificateurs PowerShare.
Le convertisseur CV41, indispensable pour connecter plusieurs CC-1 (jusqu’à 4) aux amplificateurs PowerShare.

Pour les amplificateurs PowerShare, le convertisseur CV41 permet d’interconnecter en CAT5 deux (PS602) ou quatre (PS604) CC-1 avec un déport de jusqu’à 600 m entre les CC-1 et le CV41.
En revanche, la liaison entre le CV41 et l’amplificateur ne peut dépasser 7,5 m.

Tous les modèles tiennent dans un coffret standard pour l’Amérique du Nord et le Japon ou l’Europe et sont disponibles en noir et en blanc.
Les modèles destinés à l’Amérique du Nord et au Japon sont conçus pour être utilisés avec les plaques murales de style Decora®.
Le modèle européen est fourni sous la forme d’une applique murale complète de 86 x 86 mm, un format couramment utilisé en Europe, au Royaume-Uni et en Asie.

D’autres informations sur le site Bose Professional

 

1ere mondiale “Les Feluettes” avec le Scenius dans le kit de Martin Labrecque

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Joué devant une salle comble durant quatre soirées, « Les Feluettes » (« Lilies ») a fait sa première mondiale à l’Opéra de Montréal. Martin Labrecque, le concepteur des éclairages, a utilisé sept spots Scenius de Clay Paky pour cette nouvelle production.
Sur un livret de Michel Marc Bouchard et une musique de Kevin Mars, « Les Feluettes, » est une pièce dans une pièce. Elle commence par un confessionnal de prison et se déroule sous forme d’une histoire d’amour qui s’étend de 1912 à 1957, une époque où les relations entre personnes de même sexe se vivaient en grande partie en cachette.

Scenius kit Martin Labrecque

C’était la première fois que Labrecque utilisait les spots Scenius.
Il utilise souvent d’autres projecteurs Clay Paky, par exemple sur les productions du Cirque du Soleil et les cérémonies d’ouverture des Jeux panaméricains l’été dernier. Pour « Les Feluettes », Labrecque a éclairé huit tableaux représentant différents endroits et périodes de temps dans des nuances monochromes d’ambre ou de bleu. L’orchestre était installé au fond de la scène, derrière un rideau noir, plutôt que dans la fosse.

Clay Paky Scenius Spot
Clay Paky Scenius Spot

« L’orchestre étant sur scène, toute l’action a eu lieu au-devant de la scène. Nous avons donc créé quatre emplacements de façade pour les projecteurs Scenius principaux, que nous avons principalement utilisés pour les ambiances et les effets, essentiellement en blanc ou en CTO », détaille Labrecque. On a placé trois Scenius supplémentaires sur scène en éclairages de contre.
Pour les grandes scènes de feu, nous avons mélangé des projections de l’incendie et des effets de lumière produits par les Scenius sur une immense feuille suspendue au-dessus de la scène.
« Nous avons combiné les projections avec le Scenius dans son mode couleur et avec deux gobos pour restituer une impression de feu aussi réaliste que possible », dit Labrecque. « Les Scenius ont très bien fonctionné avec la séquence vidéo, le tout se fusionnait très bien. »
Le concepteur d’éclairage a été impressionné par « la qualité de l’optique et les lampes blanches et lumineuses des projecteurs. Il a également apprécié le fait que les Scenius conservent leur puissance même lorsqu’ils fonctionnaient dans le mode silencieux, exigé par la production.

Patrick Belzile, directeur technique de l’Opéra de Montréal, confirme cette remarque. « Le silence des Scenius nous a permis d’en accrocher quelques-uns très près du public. La luminosité, la polyvalence, la fiabilité et la qualité de la fabrication des Scenius ont fait merveille. Nous sommes très contents d’avoir pu les utiliser, car ils ont contribué à une grande réussite »

Scenius kit Martin Labrecque

Martin Labrecque note qu’il n’a disposé du théâtre que pendant trois jours pour mettre en place la production. Il n’a donc pas eu le temps de programmer les Scenius et n’a fait que survoler très superficiellement ce dont ces appareils sont capables. « Cette production m’a mis en appétit. La prochaine fois, je vais approfondir et faire beaucoup plus de choses ».

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Nexo et Texen au service du Festival d’Aix en Provence

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Le cours Mirabeau, aujourd’hui avec 1 500 places assises
Le cours Mirabeau, aujourd’hui avec 1 500 places assises

Aix en Provence héberge depuis plus d’un demi-siècle l’emblématique Festival International d’Art Lyrique. Sous l’impulsion de son directeur actuel Bernard Foccroulle, le festival part en croisade pour conquérir de nouveaux publics.
Ainsi, l’opéra sort des plateaux et s’invite en ville, en banlieue, et même au parc avec la complicité de Texen et Nexo. Le soleil chante et les cigales brillent ? Alors on y va !

Véritable parti pris, « Parade » est un événement créé par le festival et il investit tous les ans le cours Mirabeau, soit l’équivalent aixois des champs Elysées.
Pour cette édition, il faut sonoriser le cœur de l’opéra sud-africain de Cape Town, accompagné d’un piano. L’opération consiste à couvrir une zone de plus de 100 m, en portant une attention particulière aux premiers rangs accueillant le carré VIP qui, dans le milieu de l’opéra, se révèle être un public très aguerri.

Nexo et Texen Festival Aix en Provence

La prestation technique est assurée par la société Texen qui a récemment investi dans les nouveaux systèmes Nexo. Une belle occasion donnée à la marque française pour déployer ses nouveaux systèmes sur un événement de qualité et pour nous de parler des trois « petits formats » de la firme de Plailly, le M28, la GEO M620, et les très récentes ID 24.
Une grande partie du monde de la musique classique n’étant toujours pas prêt à accepter l’existence de matériel audio à moins de 300 m d’un instrument de musique, un peu comme un ébéniste à qui on parlerait de clou et de vis, il a donc été décidé de sonoriser les 30 premiers mètres, la zone VIP, avec un souci particulier de discrétion. Grace à cet argument de taille, la façade a été attribuée au petit GEO M620.

On distingue le renfort de deux subs STM S118 en montage cardio pour aider un peu les GEO M620, et la même chose pour le dernier rang de délai avec les mêmes subs, partant du principe que le peu de grave généré à hauteur de la scène (niveaux très sages NDR) sera suffisamment atténué à 70 m pour ne pas interférer.
Schéma d’implantation du cours Mirabeau : On distingue le renfort de deux subs STM S118 en montage cardio pour aider un peu les GEO M620, et la même chose pour le dernier rang de délai avec les mêmes subs, partant du principe que le peu de grave généré à hauteur de la scène (niveaux très sages NDR) sera suffisamment atténué à 70 m pour ne pas trop interférer.

Cependant, le cahier des charges édité par le festival d’Art lyrique d’Aix-en-Provence stipule une diffusion longue portée sur le reste du cours Mirabeau, ainsi le reste du périmètre a été équipé avec deux lignes de rappel stéréo en STM M28. Un mélange osé mais pertinent.
Concrètement, le chœur de l’opéra Cape Town représente 12 chanteurs, presque tous solistes. Ajoutons à cela un simple Steinway à queue. Pas besoin donc d’avoir de quoi pousser mémé dans les orties avec un wagon de décibels, surtout dans les graves et le bas médium. L’outil adéquat ici est un système de qualité avec un médium impeccable pour restituer fidèlement ces sources acoustiques sur toute la zone, soit plus de 100 m.

Le cluster de Geo M620 fait seulement 37,3 cm de large et pèse … 76 kg !
Le cluster Geo M620 fait seulement 37,3 cm de large et pèse… 76 kg !

Il a donc été choisi dans la panoplie Nexo 10 têtes GEO M620 et d’arroser à 90° sur toute la ligne. Seule la boîte du bas ouvre à 120°, ceci grâce au pavillon du tweeter mobile sur chaque enceinte.
Pendant le calage, quand on voit la taille des enceintes GEO M620, on est étonné du rendu, d’autant que la régie est à 25 bons mètres. A l’écoute des belles productions de jazz utilisées pour le calage, on est charmé par la rondeur du bas médium. Pour des boites si petites c’est étonnant, merci les bobines sans fin !
Présentes aussi, des ID 24 débouchent les premiers rangs : deux haut-parleurs de 4” montés en V avec la possibilité de changer l’orientation des aigus. Leur config ressemble à celle des têtes STM, mais dans une boîte qui mesure 30 cm de large pour 6 kg… toute pitite !

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Le son est homogène sur toute la zone des 30 premiers mètres et la phase semble très correcte jusque dans le bas. D’ailleurs on rectifie l’équilibre tonal dans le bas de la banane en intervenant sur le niveau de ces boîtes, et non en utilisant des filtres paramétriques. Une banane en phase qu’on vous dit, merci la petite pièce de phase rajoutée par les concepteurs pour améliorer le couplage de plusieurs boîtes… ça marche !
On apprécie aussi la portion des aigus qui restent effectivement très linéaires comme annoncé, et la partie 3,5 kHz – 5 kHz qui ne tape pas dans l’oreille.

La ligne de front avec 4 enceintes ID 24
La ligne de front avec 4 enceintes ID 24

Curieux et presque joueur, l’ingénieur système lors du calage a poussé ce kit dans ses derniers retranchements. Forcément, avec des morceaux de rock bien compressés diffusés au-delà de 105 dB en crête, on sent le GEO M620 fatiguer un peu. Je vous rappelle qu’on parle d’enceintes équipées d’un unique haut-parleur de 6,5 pouces, certes mû par une bobine et un aimant de course mais tout de même !

A gauche Val Gilbert, ingénieur support technique Nexo et à droite Thomas Goeuriot de Texen
A gauche Val Gilbert, ingénieur support technique Nexo et à droite Thomas Goeuriot de Texen

Gros avantage de la modularité, si vous comptez mixer du rock ou de l’électro avec le M6, Nexo propose le module GEO M6B de taille identique au module large bande, pour renforcer tout ce qui va de 70 Hz à 1 kHz et ainsi fournir toute l’énergie nécessaire pour retransmettre les sons pêchus.
On retrouve le GEO aussi au plateau pour faire les retours !
Bref la GEO M620 est à ranger dans la catégorie des couteaux suisses par sa faculté à s’adapter à beaucoup de situations.

Un stack de trois têtes de GEO M620 en guise de retours ! Pas plus grand qu’un djembé ☺
Un stack de trois têtes de GEO M620 en guise de retours ! Pas plus grand qu’un djembé ☺

En reculant de quelques dizaines de mètres, on rentre dans le champ de la première ligne de rappel équipée en STM M28. On passe ici à un couple de 8” par boîte et forcément on retrouve plus de pression.
La portée est aussi clairement plus importante sur ce modèle dont l’ouverture horizontale est de 90° afin de concentrer l’énergie délivrée par les deux moteurs de 2,5”. Une fois encore on retrouve la signature des nouveaux systèmes Nexo : la modularité. Le choix dans la gamme STM de la M28 s’explique par la volonté de rester très discret et surtout par la nature du message à diffuser : des voix et un piano. Inutile donc d’appeler à la rescousse le grand frère M46. On note juste une légère différence de timbre avec le système M6, différence qu’on doit pouvoir gommer un peu à l’égaliseur.

Le M 28 sous les platanes d’Aix-en-Provence
Le M 28 sous les platanes d’Aix-en-Provence
Le STM M28
Le STM M28

La seconde ligne de rappel, celle destinée à la plus grande portée, dispose en plus de Subs S118 en mode cardio, ce qui n’est pas le cas de la première pour éviter les interférences. Le bas du spectre n’étant donc pas traité et coupé de la même manière sur les deux rappels en STM, on ressent une différence, cette fois-ci dans le grave, mais rien d’assez conséquent pour venir dénaturer le travail de l’ingénieur du son. Et rien surtout qui puisse gêner les spectateurs qui par définition changent rarement de place en cours de spectacle.


La prise d’angles sur le GEO M620
La prise d’angles sur le GEO M620
Léger le GEO M620 !
Léger le GEO M620 !

Outre ces impressions positives, il faut saluer la partie mécanique des nouveaux systèmes Nexo, tant les ingénieurs maison ont créé un système bien pensé et facilitant sa mise en œuvre !
Comme en plus le GEO M620 est petit et léger, on peut le monter tout seul, l’anguler facilement et le ranger dans le bahut presque en chantant. Etant resté des gosses, ce type de système petit, léger et modulaire me fait un peu penser à du Lego, la patate en plus.

Pour nous en dire un peu plus, je vous présente Thomas Goeuriot ☺

SLU : Salut Thomas, peux-tu te présenter et nous expliquer ton rôle ici ?

Thomas Goeuriot : Je suis chargé d’affaires chez Texen. Mon rôle sur cette opération a été de répondre au mieux à la demande de l’ingénieur du son en charge de l’événement à l’aide du matériel à disposition chez Texen et chez nos partenaires, notamment la société Nexo.

SLU : Justement, Texen s’est récemment équipé chez Nexo. Peux-tu nous en dire un peu plus ? Peut-on parler de partenariat ?

Thomas Goeuriot : Oui c’en est un. Ils savent que nous débutons avec leurs produits et nous fournissent tout le support en conséquence. On sait aussi que l’on peut compter sur eux pour du complément de matériel. Aussi, concernant l’opération du cours Mirabeau, nous avons joué le 100 % Nexo, et c’est Val Gilbert, le manager du département engineering et support de Nexo, qui est venu caler le système.

Toute l’équipe en charge de ce chantier. De gauche à droite: Val Gilbert (Nexo), Thomas Goeuriot (Texen), Patrice Turin (technicien intermittent), Christopher Molitor (Texen), Cyril Deveney (technicien intermittent), Jean-Claude Berhuy et Vincent Nallet (Texen), Mélodie Souquet, Antony Fresario, Jérémy Fach (techniciens intermittents), Cyril Garcia et Stéphane Reguin (Texen), Sébastien Vallée (technicien intermittent) et François Mondié (Texen). Ouf….
Toute l’équipe en charge de ce chantier. De gauche à droite: Val Gilbert (Nexo), Thomas Goeuriot (Texen), Patrice Turin (technicien intermittent), Christopher Molitor (Texen), Cyril Deveney (technicien intermittent), Jean-Claude Berhuy et Vincent Nallet (Texen), Mélodie Souquet, Antony Fresario, Jérémy Fach (techniciens intermittents), Cyril Garcia et Stéphane Reguin (Texen), Sébastien Vallée (technicien intermittent) et François Mondié (Texen). Ouf….
Le Schéma de câblage Dante de l’opération
Le Schéma de câblage Dante de l’opération

SLU : Quelle est la particularité de cette opération ?

Thomas Goeuriot : Pour moi, c’est le fait de sortir pour la première fois trois systèmes que je ne connais pas ! Bien sûr nous avons fait des tests chez nous au dépôt, mais la première sortie est toujours un peu délicate, d’autant que nous sommes sur un site compliqué, le cours Mirabeau, et que nous ne pouvons pas caler au bruit rose pendant des heures du fait de la proximité des appartements ! Le challenge est de livrer le système pour les balances avec les artistes à 17h30.
Sinon, nous avons opté pour un réseau Dante redondant dont nous sommes très satisfaits.

SLU : Du GEO M620 en face, puis du STM M28 en rappel … Tu nous expliques ?

Thomas Goeuriot : On nous a demandé pour l’espace V.I.P., quelque chose de discret et plutôt orienté renforcement. On a donc déployé du GEO M620, avec des subs S118 en cardio. Pour le reste du cours Mirabeau, nous avons accroché 2 lignes de rappels en STM M28. De par la nature de l’événement nous savions que les niveaux allaient rester sages.

On voit en jaune les trois systèmes de diffusion implantés sur le site.
On voit en jaune les trois systèmes de diffusion implantés sur le site.

SLU : As-tu rencontré des problèmes pendant l’opération ?

Thomas Goeuriot : Aucun, mis à part un paramétrage Dante des amplis entre le mode switch et le mode redondant. Mais nous avons eu une réponse de la part Nexo qui a très vite réagi pour solutionner le problème. Merci à eux !

Le tip de Thomas : sécuriser l’adaptateur Thunderbolt vers RJ 45… Vive le scotch ☺
Le tip de Thomas : sécuriser l’adaptateur Thunderbolt vers RJ 45… Vive le scotch ☺

SLU : Des points à améliorer ?

Thomas Goeuriot : On attend avec impatience le logiciel de contrôle des amplis Nexo qui est en développement. Pour l’instant nous travaillons avec une extension du logiciel AVS Monitor qui nous permet de contrôler seulement les paramètres de base.

Le rack d’ampli universel selon Nexo : le NUAR. Chaque rack nourrit jusqu’à 12 modules STM, filtrage et DSP inclus !
Le rack d’ampli universel selon Nexo : le NUAR. Chaque rack nourrit jusqu’à 12 modules STM, filtrage et DSP inclus !

SLU : Quelles ont été les qualités des systèmes Nexo que tu retiendras pour cette opération ?

Thomas Goeuriot : Toute la mise en place du système, l’accroche, la prise d’angles est parfaite et très facile, je n’ai rien à redire. Après avoir travaillé avec d’autres marques, je revis ! Le rapport taille / puissance est aussi très appréciable.
Un autre avantage à été l’utilisation du logiciel de prédiction acoustique NS1. Même s’il peut être un peu rebutant sous certains aspects quand on ne le connaît pas, il nous livre une prédiction très fidèle que l’on retrouve vraiment sur site. Quand on connaît d’autres outils de ce genre, on sait que c’est rare !

SLU : Très important, quel est ton plat préféré ?

Thomas Goeuriot : La triple boule citron, citron vert, cassis ☺

Pour résumer

Yamaha à l’honneur avec sa CL5
Yamaha à l’honneur avec sa CL5

Dans la zone de couverture du GEO M620, nous avons un beau mix, très naturel. Chapeau à l’ingénieur en façade qui a fait du bon boulot malgré un temps de balance très court !
On a trouvé sur le reste de la zone couverte par le STM M28, un son légèrement différent du GEO M620 mais quasi homogène sur toute la distance.


La conduite avec tout ce qu’il faut pour n’oublier personne à même la partoche
La conduite avec tout ce qu’il faut pour n’oublier personne à même la partoche

Pour obtenir ce genre de résultat, il faut du bon matériel certes, mais aussi une bonne méthode comme par exemple un assistant qui, au-delà de faire le lien avec l’artistique durant les (courtes) balances, suit le concert sur une partition pour donner les indications au mixeur. Et oui, pour ce genre de travail, c’est bien mieux à deux !

La Bricasti M7 et la Lexicon PCM96, 2U-nivers de bonheur diffus
La Bricasti M7 et la Lexicon PCM96, 2U-nivers de bonheur diffus

Concernant le choix de matériel en régie, on saluera la fameuse réverbération Bricasti, qui a vu passer dans ses doux circuits 60 % du mix !
Pour la prise de son, c’est un plateau en full DPA ☺. Chaque choriste bénéficie d’un serre-tête DPA 4088, et le piano a été farci à l’aide de 2 DPA 4011-A et un DPA 4015-A. Un son danois que l’on connaît pour sa qualité !


Le plug-in Dan Dugan en action sur le cours Mirabeau
Le plug-in Dan Dugan en action sur le cours Mirabeau

On ne peut pas non plus passer sous silence (dans nos métiers ça ferait tâche), un puissant et très pratique outil de mixage : le plug-in d’Automix Dan Dugan.
Pour ceux qui n’en auraient pas encore entendu parler, il équipe la série de consoles QL Yamaha ou bien peut être implémenté en rajoutant une carte Dugan-MY16 sur les CL.
Pour résumer très sommairement, il équilibre automatiquement et en temps réel le gain de 16 entrées en fonction de l’audio entrant dans ces 16 tranches.
Si vous voulez plus de renseignement sur cet outil et plus généralement sur ces nouvelles technologies, je vous invite à aller lire le dossier très complet de Yamaha que Patrick Marguerie a traduit et adapté pour SLU.
Il y a quelques formules mais promis, pas plus de deux pleines pages : lien ici


Concluons en choeur

Cet événement a aussi été pour nous l’occasion de faire connaissance avec le sujet du prochain reportage dont je vous laisse une photo en guise d’indice.

Nexo et Texen Festival Aix en Provence

Rendez-vous à la rentrée dans la capitale et un lieu mythique pour vous en dire plus !
Sur ce, bon été à toutes et tous et surtout……. Travaillez le moins possible !

MaaMo

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Avec Cory FitzGerald, Robe est en phase avec le « Purpose » de Justin Bieber

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Icone universellement reconnue de la Pop du 21e siècle, Justin Bieber jouit actuellement d’un immense succès commercial et de l’unanimité de la critique avec son quatrième album studio, « Purpose », dont la promotion qui se déroule actuellement comprend une grande tournée mondiale.
L’éclairage de la tournée a été conçu par Cory FitzGerald dont le kit lumière intègre des Pointe Robe et deux BMFL Spot utilisés en poursuites de contre.

Photo : Steve Jennings
Photo : Steve Jennings

C’est la première fois que Cory travaille pour Bieber.
Il a pris le train en marche, alors que le concept créé par Chris Gratton, le directeur de production et Nick DeMoura, le directeur de la création était déjà en pleine évolution, tout comme le contenu vidéo produit par Michael Figge de la société Possible. Après avoir pris connaissance du rapport détaillé de Nick et Chris, Cory a souhaité faire un éclairage aussi souple que possible pour créer « une grande diversité d’ambiances et contribuer à transformer l’espace », en prenant comme base le contenu vidéo, qui est un élément essentiel de la conception scénique.
Cinquante-six Pointe sont montés sur les sur les poutrelles d’avant-scène et sous les passerelles mobiles en fond de scène. Ils sont utilisés principalement pour projeter des faisceaux beam puissants dans de nombreuses scènes.

Photo : Steve Jennings
Photo : Steve Jennings

« Ce sont d’excellents projecteurs, déclare-t-il, rapides, énergiques et avec beaucoup d’outils sous le capot pour créer une multitude d’effets avec un seul appareil. » Il adore particulièrement le double prisme. Tout au long du spectacle, les deux BMFL Spot travaillent souvent en poursuite de contre. « On profite vraiment de leur luminosité dans ce contexte, » explique Cory.
« Avec les BMFL, on contrôle totalement la taille du faisceau, la couleur et les effets stroboscopiques à partir de la console, ce qui peut ensuite être indexé dans le spectacle comme toutes les autres lumières et vivre leurs propres vies » à contre explique-t-il.
Cory a programmé le spectacle avec l’aide de Davey Martinez et en tournée, c’est Nick Van Nostrand qui est l’opérateur et le directeur des éclairages. Le matériel d’éclairage est fourni à la tournée par VER.

Le planning de mise en place est très serré, tout doit être installé, mis en marche, et programmés pendant les répétitions, mais tout le monde est ravi des résultats, « C’était un véritable effort d’équipe et une grosse affaire où il fallait s’investir à fond », confirme Cory. Pour chaque chanson, il créé une ambiance totalement différente.
L’éclairage et les visuels constituent une part importante du déroulement de l’histoire en produisant l’ambiance appropriée. Toutes les palettes d’éclairage de Cory sont très spécifiques à chaque numéro et se raccordent aux visuels appropriés. Depuis quelque temps, Cory utilise différents projecteurs Robe dans ses créations et pense qu’en ce moment, la marque est en pole position, avec le développement constant d’innovations et une gamme solide de produits standards qui est très pratique. »

Photo : Steve Jennings
Photo : Steve Jennings

Toute sa vie, Cory FitzGerald a exercé cette activité, Il est tout jeune ado, lors d’un camp scolaire d’été, lorsqu’il commence sa carrière d’éclairagiste. Actuellement, il est basé à Los Angeles, mais il a passé de nombreuses années à New York. Il se consacre désormais à des projets qui intègrent l’éclairage et des éléments conceptuels tels que la vidéo, les décors et l’automatisation. Récemment, il a travaillé avec d’autres artistes comme Bruno Mars, Jennifer Lopez, Beyoncé et Jay Z, Gwen Stefani, Meghan Trainor, Skrillex, Troye Sivan et Zhu.

Plus d’infos sur le site Robe

 

ARX propose une série de « switchers » silencieux

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ARX

ARX, le constructeur australien représenté en France par Audiolead, spécialisé dans les produits Pro d’interfaçage audio : boîtes de direct, splitters, préamplis et autres compresseurs/limiteurs, ajoute à son portefeuille différents commutateurs audio aussi bien dans sa gamme Audibox au format unique et toute de bleu vêtue qu’en rack 19’’ 1U. Tous mettent en œuvre une commutation silencieuse en passif et en actif.

ARX Iso Selector
ARX Iso Selector

ISO Selector, commutateur passif au format Audibox, réalise la commutation silencieuse, sans transitoires, entre une entrée stéréo symétrique sur deux XLR femelles vers deux sorties stéréo en XLR symétriques (mâles bien sûr) sélectionnées par un poussoir A/B.
Simple et efficace pour réaliser des tests entre matériels ou pour commuter des enceintes actives par exemple.

Remote Switcher, dans le même format, réalise la fonction inverse, c-a-d commutation de deux entrées stéréo symétriques vers une sortie stéréo en symétrique, le tout en XLR et là aussi en commutation silencieuse.
Mais la commutation s’opère soit par un contact sec (relais ou autre) avec une alimentation externe en provenance d’un adaptateur externe (en 12 à 24 V DC) soit par l’application d’une tension (idem 12 à 24 V DC) envoyée par un système d’évacuation ou d’alerte.

ARX Remote Switcher
ARX Remote Switcher
ARX Remote switcher Commandes
ARX Remote switcher Commandes

Qswitch, toujours dans le format Audibox, est un commutateur audio quatre canaux stéréo (sur jack 6,35 mm) réversible, c’est-à-dire permettant d’envoyer une source parmi quatre vers une sortie stéréo ou bien une seule source vers une sortie parmi quatre. La commutation est passive.

ARX Qswitch Rear
ARX Qswitch Rear
ARX Qswitch Front
ARX Qswitch Front

Enfin Iswitch, en rack 19 ‘’ 1U de 150 mm de profondeur, est un commutateur actif à symétrie électronique conçu pour choisir l’envoi d’une de deux entrées stéréo symétriques vers une parmi douze sorties. La connectique d’entrées-sorties est en embase jack TRS et le gain sur les entrées peut se régler entre 0 et + 6 dB. Les leds en face avant accompagnant les touches de commutation rappellent l’entrée et la sortie sélectionnée. Une seule touche de sortie peut être activée à la fois grâce aux commutateurs «interlock».

ARX i-switch

Quelques caractéristiques :

  • Impédance d’entrée symétrique : 40 kΩ
  • Niveau max en entrée : + 21 dBu
  • Impédance de sortie symétrique : 100 Ω
  • Niveau max de sortie : + 26 dBu
  • Rapport S/B : 102 dB(A)
  • Dynamique : 122 dB
  • THD à gain 0 dB et 1 kHz : 0,0025 %

d’autres informations sur le site ARX et sur le site Audiolead

 

Merlin fait grosse impression au festival de fanfares militaires d’Edimbourg

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En février 2016, le festival de fanfares militaires d’Edimbourg (Royal Edinburgh Military Tattoo, REMT) est venu au Westpac Stadium de Wellington, en Nouvelle-Zélande.
MJF Lighting, qui fournissait la production, a alors considéré que la dimension de l’événement méritait de nouveaux projecteurs de poursuite et a investi dans quatre Merlin Robert Juliat 2 500 W HMI tout spécialement pour ce spectacle grandiose.

« En Nouvelle-Zélande, aucune poursuite HMI de 2 kW de qualité correspondant à cet événement n’était disponible. Tous les spectacles de cette taille et de ce niveau d’exigence qui avaient eu lieu précédemment dépendaient de matériel venus de l’extérieur de l’Australie », explique Michael Farrand, PDG de MJF. « C’était le bon moment pour investir. »

Robert Juliat Merlin
Crédit photo : Blair McLaren

Michael Farrand avait déjà l’expérience des poursuites de Robert Juliat.
Sur la tournée d’AC/DC, le britannique Neg Earth avait choisi les poursuites Lancelot 4 kW. « J’ai eu l’occasion de parler avec les techniciens de la tournée, et d’apprendre de source bien informée à quel point le produit est fiable », dit Farrand. « Les commentaires des utilisateurs directs ont toujours beaucoup de valeur, et mon expérience a montré que les poursuites de Robert Juliat font effectivement tout ce qu’elles prétendent faire, et vont même bien au-delà. » C’est dans cet esprit que MJF a choisi Merlin pour remplir la mission du REMT.
« Les Merlin sont magnifiquement conçues, » poursuit Farrand. « Le design a été pensé, les gars de Robert Juliat se sont concertés à fond avec les utilisateurs du produit, c’est évident. Ils ont pensé à tout : l’équilibrage, la position des commandes et la manière de les ranger et de les sortir des flight cases. Chaque petit détail a été réfléchi. » Les quatre poursuites Merlin ont été placées sur le toit du stade, à 26 m au-dessus du terrain, dans deux cabines construites à cet effet, qui ont été mises en place au moyen d’une grue. Il a fallu une semaine pour terminer l’installation, qui comprenait une réplique grandeur nature du château d’Edimbourg en guise de toile de fond pour l’éclairage conçu par Paul Collison.

Collison a été très impressionné par le comportement des poursuites Merlin.
« Les Merlin sont formidables, c’est le projecteur idéal pour les fanfares militaires », dit-il. « Leur petite taille signifiait qu’on pouvait les utiliser efficacement dans un emplacement étroit sur le toit au-dessus du terrain. Leur manière de percer la lumière générale de l’aréna pour contribuer à accentuer le talent individuel était étonnante. Ça fait longtemps que je suis fan des équipements Robert Juliat, en particulier de leurs optiques, mais je suis bluffé par la puissance des Merlin. Grâce à eux, c’était vraiment un plaisir de faire l’éclairage de ce spectacle, nous pouvions compter sur eux pour rivaliser avec des centaines d’autres produits, même si elles (les Merlins) projetaient parfois à 100 m de distance. A ma connaissance, aucun concurrent n’approche cette qualité.»

Katie-Jane Bowen, Chef opérateur de poursuite et le Merlin en action au Royal Edinburgh Military Tattoo à Wellington, Nouvelle-Zélande. Crédit photo : Blair McLaren
Katie-Jane Bowen, Chef opérateur de poursuite et le Merlin en action au Royal Edinburgh Military Tattoo à Wellington, Nouvelle-Zélande. Crédit photo : Blair McLaren

Les gens de Robert Juliat ont été aussi très heureux d’entendre les commentaires de Katie-Jane Bowen, le chef des opérateurs de poursuite. « Sur les Merlin, il y a de nombreuses fonctionnalités que je trouve extrêmement utiles », dit-elle. « Une de mes fonctionnalités préférées est l’affichage de la position de la commande du gradateur en pourcentage sur l’écran. Cela m’a permis d’être en mesure d’appeler mon équipe pour ajuster exactement la puissance, avec la facilité d’équilibrer parfaitement nos mesures sans aucun doute possible.
Les réglages du gradateur et de l’iris sont placés de telle sorte que l’opérateur n’a pas à se déplacer pour accéder à ces contrôles, ce qui permet un fonctionnement stable et sans heurts. Passant d’une pleine ouverture très propre à un spot minuscule d’une forme parfaite à l’autre bout du stade, le faisceau est magnifique et il y a bien longtemps qu’on espérait trouver une telle précision dans les commandes. »

Sur place, Collison a remarqué que les caractéristiques bien conçues rejaillissent favorablement sur les performances des opérateurs : «J’ai bien senti que les caractéristiques ergonomiques se traduisaient aussi par une meilleure qualité du travail des opérateurs. Une fois qu’ils sont familiarisés avec les habitudes de RJ, ils réalisent parfaitement leurs séquences. C’était un véritable exploit, quand on observe qu’à l’heure du spectacle, les températures sont souvent tombées au-dessous de 10 °C et que sur le toit, la vitesse du vent était en moyenne de 55 km/h avec des rafales à plus de 92 km/h ».

Peut-être que le Merlin a été conçue comme un énorme projecteur de touring, mais sa taille n’a jamais provoqué de réticence chez les opérateurs : « Je suis une fille pas très grande, et vue la taille de ces projecteurs j’étais un peu inquiète en ce qui concerne leur installation », dit Katie-Jane Bowen. « Mais les points d’accrochage et les poignées sont très bien placés pour faciliter le levage et la mise en place, même dans un espace restreint. Avec l’aide d’une seule personne, je suis capable de les soulever sans problème et de les régler selon les besoins.
« Pour moi, utiliser le Merlin était un rêve absolu. Au fil des ans, j’ai travaillé avec beaucoup de poursuites différentes et, en tant qu’opérateur, dans toutes les situations il me fallait trouver l’adaptation et le compromis, pour faire le meilleur travail possible. Avec le Merlin, il n’y a ni compromis ni adaptation. Le mouvement est incroyablement régulier, on peut faire l’équilibre pour être presque parfait au le centre de la scène, et le contrôle était précis et remarquablement simple. Enfin une poursuite qui est faite pour rendre hommage à la contribution artistique que l’opérateur peut vraiment apporter à chaque spectacle ».

les Merlin de Robert Juliat captent les talents individuels. Crédit photo : Blair McLaren
les Merlin de Robert Juliat captent les talents individuels. Crédit photo : Blair McLaren

« Les commentaires de Katie-Jane sont parmi les plus beaux compliments que nous avons reçus», dit François Juliat, PDG de Robert Juliat. « Merlin semble avoir atteint le but que nous nous étions fixé en matière de robustesse, de performance et d’opérabilité. Nous sommes enchantés des commentaires de toutes les personnes impliquées dans cette production ».
Les poursuites Merlin de Robert Juliat ont été achetées par MJF Lighting auprès de Show Technology, le distributeur RJ. Pour REMT, l’équipe MJF se composait de Blair McLaren, ingénieur responsable du système technique, Shamus Jackson, responsable de l’éclairage, Michael Farrand et Katie-Jane Bowen, chef opérateur de poursuite. L’éclairage était conçu par Paul Collison, d’Eleven Design en Australie.

Plus d’infos sur le site Robert Juliat

 

Adamson renforce son équipe dirigeante

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Après plusieurs années de croissance, Adamson annonce le renforcement de son équipe dirigeante de Port Perry au Canada. Benoit Cabot est promu directeur de la R & D et Marc Weber prend en charge la gestion produit et le brand management.
Ils rejoignent le directeur des ventes et du marketing James Oliver pour renforcer la jeune équipe de direction qui a beaucoup œuvré à la visibilité accrue de la marque.

« Nous avons su créer des produits qui ont traversé les générations et nous venons de bâtir une équipe de direction qui poursuivra cette tâche à l’avenir », expose Brock Adamson, fondateur et président d’Adamson Systems Engineering.
« Ce qui nous motive, c’est la conception et la production de systèmes à hautes performances et non l’obsession de plaire à un groupe d’investisseurs. Notre jeune direction est chargée de maintenir cette orientation malgré la croissance rapide de notre société ».

De gauche à droite James Oliver, Benoit Cabot, Brock Adamson et Marc Weber sont le coeur de la nouvelle équipe de direction
De gauche à droite James Oliver, Benoit Cabot, Brock Adamson et Marc Weber sont le coeur de la nouvelle équipe de direction

Cela fait plus de dix ans que Benoit Cabot collabore activement avec Brock.
Il a joué un rôle dans la finalisation de nombreux concepts brevetés d’Adamson, qui ont amené les immenses succès des systèmes des séries E et S. « Dans tout ce qu’il fait, Brock recherche la perfection. En ce qui concerne la conception, c’est une quête incessante. Je suis impatient de contribuer à mener cette équipe en pleine croissance vers la création de systèmes toujours plus intégrés et conviviaux qui placeront Adamson en tête de notre industrie en termes de performance ».

Ancien chef de produit chez d&b Audiotechnik, Marc Weber rejoint l’équipe au Canada pour diriger l’équipe nouvellement créée de gestion produit et brand management qui aura pour tâche de structurer encore l’image de la marque Adamson sur le marché et renforcer les liens avec sa base d’utilisateurs.
« Notre objectif sera d’améliorer l’expérience générale de l’utilisateur, en coopération avec nos partenaires. L’élaboration et la mise à disposition d’un programme de formation de pointe nous permettra de mieux partager nos connaissances techniques avec nos utilisateurs et d’optimiser les performances de nos systèmes sur le terrain », explique Marc.
« Les Produits Adamson sont déjà spécifiés sur de nombreuses tournées d’envergure mondiale. Nous allons nous appuyer sur ce succès pour accroître l’offre d’Adamson et apporter ce niveau de performance élevé à de nouveaux domaines ».
Pendant les 17 ans que Marc a passés chez d&b, il a été responsable de la mise en place de leur réseau de service global, il a créé le système d’échange en 48 heures et spécifié et lancé des produits clés comme le logiciel de commande à distance R1 et le contrôleur amplifié D80. Il est également président du groupe de travail de marketing pour l’Alliance OCA* (Open Control Architecture).

(*) L’Alliance OCA promeut un protocole de commande interopérable avec diverses architectures de transport des médias (Dante, AVB, AES67, Cobranet, etc.). Les protocoles OCA fonctionnent sur les réseaux aux standard Ethernet ou Wi-Fi 802.11 Wi-Fi. Voir http://ocaalliance.com/

Pour soutenir l’esprit très orienté client de Marc, les ingénieurs d’application Brian Fraser et Jeremiah Karni formeront le noyau dur de l’équipe de gestion produit et brand management. « Brian et Jeremiah ont passé les quatre dernières années sur le terrain afin de transmettre nos connaissances techniques et le bon emploi de nos produits, en retour, ils ont beaucoup appris de nos utilisateurs.
Des installations de scènes théâtrales aux déploiements mobiles dans les stades, ils ont vu les produits Adamson à l’œuvre. Brian va s’occuper des nouveaux produits et de l’activité liée aux systèmes actuels. Jeremiah se consacrera au développement et à l’animation d’un programme de formation de pointe. Pour soutenir notre croissance, on adjoindra une assistance aux applications. »

« Je pense que nos clients ont déjà ressenti l’effet de notre nouvelle orientation », conclut Brock Adamson. « Dans les prochaines années, cette équipe de direction va continuer à étendre notre offre de systèmes conforme aux standards qu’Adamson a établis dans l’industrie. »

Plus d’infos sur le site DV2 et sur le site Adamson

 

ETC presente son nouveau directeur commercial de machinerie scenique

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ETC a nommé Enrico Nobile directeur commercial Européen de machinerie scénique, un poste que la société vient de créer dans le but d’encourager la croissance et le développement de ce segment dans la région.
Enrico Nobile remplira ses fonctions depuis le bureau d’ETC à Rome et passera une bonne partie de son temps dans les secteurs de vente d’ETC GmbH et d’ETC Ltd, où il travaillera en collaboration avec les distributeurs, les revendeurs et les intégrateurs.

ETC Enrico-Nobile

Enrico Nobile a débuté dans le secteur en 1979, lorsqu’il a fondé la société de conception et d’installation Elettrosistemi. Six ans plus tard, il a accepté un poste chez ARRI Italia, où il a développé le département technique et travaillé aux côtés de Fulvio Cotogni, ancien directeur régional d’ETC pour l’Europe du Sud et le Moyen-Orient.
Il a ensuite été chef de projet chez Strand Lighting, puis Manfrotto Vitec Group, avant de fonder la marque de machinerie scénique TEYCORIG en 2011. Il a passé les cinq années qui ont suivi à gérer la conception, le développement et la distribution d’une gamme complète de dispositifs de levage et de systèmes de contrôle, la série FLY, conçus pour les studios de télévision, les auditoriums, les théâtres et les applications architecturales.

« Devenir le nouveau directeur commercial Européen de machinerie scénique est à la fois un rêve et un nouveau défi, explique-t-il.
Depuis ma toute première expérience avec ETC, à l’époque où ARRI utilisait ses technologies dans ses pupitres, j’ai pu assister à la croissance de cette entreprise. J’ai été témoin direct de la passion qui anime les collaborateurs d’ETC et de leur engagement en matière de tests produits et d’assistance client.
J’ai été impressionné de constater que chaque système de levage est soumis à un test complet avant d’être conditionné. C’est pourquoi je suis fier d’avoir l’opportunité de mener et de renforcer les activités de cette division en Europe, auprès de l’équipe chargée de la machinerie scénique mais aussi de l’ensemble de l’entreprise. »
Mark Vassallo, vice-président des ventes chez ETC ajoute : « C’est un grand honneur d’accueillir Enrico chez ETC, en tant que directeur commercial Européen de machinerie scénique. Enrico, que je connais maintenant depuis de nombreuses années, dispose de vastes connaissances et d’une grande expérience dans ce domaine. L’introduction d’ETC sur le marché de machinerie scénique en Europe représente des défis qu’il saura relever. Je n’ai aucun doute sur le succès d’Enrico au sein d’ETC. »

Plus d’infos sur le site Avab et sur le site ETC