Bignioux, Jean-luc Lorand, un homme adorable et un technicien au talent énorme, est décédé ce mois-ci. Christian Courtois a souhaité lui rendre hommage à travers ces lignes qui transpirent son admiration, son attachement et sa tristesse d’avoir perdu un ami.
Naissance en 1966, brevet en poche, et quelques réparations d’autos pas très concluantes (il avait quelques anecdotes croustillantes à ce sujet), il devient vendeur dans une boutique de composants électroniques. C’est par le monde du scoutisme qu’il découvre les installations de son et débarque au pied levé un beau matin dans le monde pro du son et pas n’importe lequel !!! Jean Luc Lorand devient BIGNIOUX (Il est Breton jusqu’au fin fond de son âme et le métier lui trouve très vite son nom de scène) Il devient le technicien retour du groupe TRUST et y laisse après plusieurs tournées un tympan ! De rencontre en rencontre, Bernard Lequesnes (autre disparu qui nous manque), Didier Bricot, Dany Moroni, Philippe Perreron, Jean Pierre Ferrandon, Jean François Touillaud et tant d’autres, tous s’entichent de ce garçon toujours prêt à partir en baroude. Il rentre chez Fiat Lux/ Fiat Son où il fera un nombre incalculable de tournées, de prestations en France et à l’étranger. Puis c’est l’aventure GL Events où il marque son passage, dépatouillant pour les commerciaux toutes les installations techniques des évènements.
Première alerte de sa maladie dont il se relève cette fois et grand virage dans sa vie. Fou d’informatique et en permanence à la recherche de nouvelles technologies, il devient créateur réalisateur de films 3 D dont il maitrise les tenants et les aboutissants et ce, de façon remarquable. Notre Bignioux participe à la création d’une nouvelle machine multimédia qui servira, pour sa dernière prestation à la réalisation d’une projection géante sur la Tour Eiffel pendant la COP 21. Machine dont il était très fier et qu’il se préparait à commercialiser avec le Team.
Un sourire complice, jamais de sautes d’humeurs sauf quand il ne trouvait pas de restaurants ouverts après les shows ! Bignioux était un Grand gourmand! Toujours présent pour rendre service ! Bignioux transpirait la gentillesse. A l’annonce de sa disparition, le monde du spectacle c’est arrêté pour saluer son départ, trop tôt comme beaucoup d’autres cette année. L’émotion était vive le jour de son dernier voyage et il restera pour moi et pour beaucoup dans les cœurs, j’en suis sûr !
En marge de l’écoute du système HDL50-A sur l’espace de démonstration extérieur de Prolight + Sound ( voir ici le lien SLU ), RCF présentait cette année encore de nombreuses nouveautés sur son grand stand, à commencer par le micro line array HDL6-A accompagné de son renfort de grave HDL12-AS. On pouvait également découvrir le retour de scène TTL45-CXA, le sub 9006-AS, ainsi que le module de renfort de grave HDL53-AS destiné justement au HDL50. Nous verrons plus tard le coté électronique, avec une adjonction à la série M de mixeurs numériques, le M24, et la nouvelle série E de consoles de mixage analogiques.
Commençons par le petit line array HDL6-A qui est amplifié comme son nom l’indique. Réalisé en composite comme toute la série D Line, le HDL6-A, système deux voies, est équipé de deux transducteurs de 6,5‘’ encadrant une compression de 1’’ (bobine de 1,7’’) montée sur guide 100° H x 10° V. Le filtrage de raccordement opère à 1 kHz pour une bonne reproduction des voix. L’ensemble est animé par un module d’amplification classe D de 1400 W (crête) 2 canaux. Deux presets sont accessibles en face arrière, un pour la proximité lorsque les boîtes sont montées sur pied ou stackées, et un pour compenser la perte d’aigus en longue portée. L’angulation inter-boîtes est réglable de 0 à 10° par incréments de 1°.
HDL6-A, le plus petit membre de la famille de line array HDL en double 6,5’’Le HDL12-As est le petit sub qui vient compléter dans le bas du spectre le HDL6_A
Le HDL12-As est le petit sub de complément offrant la même empreinte pour compléter le HDL6-A au sein de lignes en accroche. Il met en œuvre un transducteur 12’’ à longue élongation chargé en bass reflex et est animé par un module classe D de 1400 W. Tout comme le HDL6-A, son ébénisterie est en composite de polypropylène.
Le HDL53-AS et le sub 9006-AS sont des compléments au système line array HDL-50-A. Le HDL53-A, de dimensions rigoureusement identiques au HDL50-A, est destiné au renfort de graves en accroche. Il met en œuvre trois HP de 12’’ animés par un ampli classe D de 3300 W crête. Il permet d’étendre la bande de fréquences jusqu’à 35 Hz dans le grave.
Le HDL53-AS, module renfort de graves du système HDL50-ARCF Sub 9006 AS
Le sub 9006-AS est une version plus légère et plus petite du sub 9007-AS avec une hauteur de seulement 55 cm. Il conviendra également aux systèmes HDL20-AS. Il met en œuvre deux 18’’ Néodyme (bobine 4’’) longue excursion dans une configuration bass reflex avec une amplification classe D embarquée de 7200 W crête (3600 W RMS). Il descend dans le grave à 30 Hz.
Le retour de scène TT45-CXA, encombrement réduit mais forte puissance.
Après le TT25-CXA retour de scène coaxial, c’est au tour du TT45-CXA d’entrer en scène pour compléter la série TT (Touring and Theatre). Ce retour de scène symétrique double 10’’ longue excursion utilise une compression à diaphragme 4’’ montée sur pavillon. Moniteur puissant, adapté aux larges scènes, il est amplifié par un module classe D trois canaux de 2200W. Ces dimensions restent faibles malgré l’emploi d’une compression de 4’’ et de deux 10 pouces. C’est d’ailleurs à notre connaissance le seul moniteur du marché à utiliser un moteur 4’’.
Robe lève le voile sur sa dernière création haute couture. La DL7 Wash sortie en novembre dernier, un méticuleux travail d’orfèvre, un produit de luxe pour les amoureux de la couleur. Cette lyre a rejeté avec dédain la trichromie habituelle pour se parer d’une heptachromie additive, soit la somme de 7 couleurs soigneusement étudiées, fournies par un bloc leds de 800W.
Robe donc ajoute au RGB de l’ambre, du cyan, du congo-blue et du light green. Le nombre de teintes possibles et la finesse des pastels rivalisent alors avec la profondeur des tons accessibles, des rouges carmin aux verts des sombres forêts, des doux orangés ensoleillés au congo mystérieux. Le rendu sur les peaux est spectaculaire, les décors ou les costumes les plus fouillés apparaissent éclatants avec un indice de rendu des couleurs de 92%.
Ce travail sur les teintes est complété par un correcteur progressif CTC de 2700K à 8000K et un minus/plus green variable. Les DL7 sont à ce point optimisés pour le théâtre, qu’outre un bruit de fonctionnement à peine perceptible et un système de stabilisation de mouvement électronique, ils possèdent une émulation tungstène réglable, c’est-à-dire qu’un blanc émis équivaut à une source traditionnelle entre 750 watts et 2500 watts, 66 macros de couleurs aux références Lee Filter les plus courantes et des courbes de dimmer haute résolution (16 bits). Bien sûr cette finesse extrême d’éclairage à un coût : la puissance lumineuse. En effet, pour bénéficier du maximum de rendu de couleur le flux ne joue pas les records. Si un BMFL équipé d’une lampe HTI de 1700 W est capable d’émettre un blanc 8 fois plus lumineux, pour des bleus ou des rouges profonds, le rapport revient en faveur des 800 W du module led du DL7. Robe propose cependant un système de déblocage de la puissance lumineuse : l’opérateur peut diminuer l’IRC de la DL7 pour gagner en flux.
DL7S Profile
En partant de ce bloc commun influencé par plusieurs directeurs photo de théâtre, Robe a ensuite diversifié les options pour les DL7 :
Au DL7S Profile : Une lentille de 132 mm et un fort zoom de 7 à 43°, capable d’un étale homogène de faisceau de 1.3 : 3 ; un autofocus, une roue d’animation continue, une roue de huit gobos fixes d’habillage typés théâtre et six rotatifs pour des ambiances architecturales ou atmosphériques. Prisme cinq facettes, iris, frost progressif interchangeable et bloc de quatre couteaux indépendant sur berceau rotatif +/- 45 °. Le prix est à la hauteur du rendu : 12 000€ environ pour le DL7S Profile.
DL7 Wash
Au DL7 Wash : Une lentille PC ou Fresnel de 200 mm, un faisceau de 8° à 65°, un bloc de quatre volets internes individuels sur berceau rotatif +/- 90°, un frost supplémentaire interchangeable et un nouveau système breveté « module scrim », soit un filtre à gradient pour redresser le faisceau sur les surfaces non perpendiculaires. Pour l’interface de cette gamme DL7 on retrouve, comme d’habitude avec Robe, des ports DMX et RJ45, un écran QVGA tactile sur batterie, et une gestion des protocoles RDM, DMX, ArtNet, MA-Net et SaCN.
Ce n’est une surprise pour personne, les consoles aussi sont en train d’être réinventées et commencent à bénéficier de l’approche innovante de développeurs informatiques pour qui châssis, boutons et poids sont aussi utiles que la grêle pour un viticulteur. Waves a lancé sa eMotion LV1, une plateforme de mixage virtuelle et sacrément maline, devinez qui plonge en premier ? Stéphane Plisson bien sûr. Insatiablement curieux et défricheur dans l’âme, Stéph Plisson vient donc de se doter, au sein de sa société MAW, d’une configuration de mixage Waves eMotion LV1. Je ne sais pas s’il est adepte des sports extrêmes, mais entre sa Midas XL8 et cet ensemble virtuel, on frise le grand écart facial.
Voilà à quoi ressemble une régie 64 voies mono/stéréo, 32 sorties, 8 effets par tranche, 2 PC et deux serveurs SoundGrid Extreme pour la sécu. Si vraiment ça vous manque il est possible d’y ajouter des packs de faders, des vrais ! A gauche, les deux tactiles Dell émulent la console et les effets. L’écran de droite reprend quant à lui la visualisation de Tracks Live.
Pour ceux qui auraient raté un épisode, l’eMotion LV1 est la partie soft déclinée en 3 versions à 16, 32 ou 64 voies, d’une console virtuelle de mixage offrant 36 bus, 16 DCA, les traitements de base par tranches de type Waves eMo et ensuite via SoundGrid, huit plugs Waves ou issus d’autres marques par voies d’entrée ou de sortie. Du sérieux acceptant de tourner en 96kHz et mixant en 32 bit à virgule flottante. L’interface purement visuelle prend place sur des écrans tactiles, jusqu’à 4 pour les amateurs de sensations fortes, et le soft est hébergé sur mac ou PC au choix.
L’écran principal de mix de l’eMotion LV1 avec la visualisation de la tranche 1 sur la moitié supérieure.
Bien entendu, outre ce premier hôte, trois autres éléments s’avèrent indispensables : Du calcul, des entrées/sorties avec des convertisseurs et enfin un routeur Gigabit pour faire communiquer tout ce petit monde. Stéph a fait le choix de partir en virtuel pour la tournée TOP50 qui réattaque le 22 mai aux Mureaux, ainsi que pour les Kids United, en concert à l’Olympia le 21 mai et ensuite en tournée dans toute la France. Sa configuration comporte un DiGiGrid IOC pour le monitoring en régie, les sorties talks et la diffusion en AES, une unité parfaite pour accompagner la console et lui donner 8 entrées et sorties analogiques, 16 entrées et sorties AES et ADAT et enfin deux sorties casque.
La face avant de l’IOC, une interface pratique et pour tout dire indispensable, ne serait-ce que pour avoir une prise casque et de quoi interfacer une vieillerie ou deux en régie.Labellisée Soundtracs, la face arrière de l’IOC. Ca nécessitera un peu de soudure pour exploiter son potentiel mais le bonheur est à ce prix.Le serveur SoundGrid Extreme, deux U et beaucoup de puissance pour émuler une « grosse » console et lui donner tous les effets auxquels nous sommes tellement habitués et attachés.
Pour le calcul, il embarque deux SoundGrid Extreme Servers, un servant de sécu. Basés sur une architecture PC et disposant d’un processeur Intel i7, ils offrent assez de puissance pour mettre en œuvre 500 instances de E-Channel stéréo SSL de Waves ou encore de compresseur multi-bande C4, une paille ! Enfin en guise de stage…Steph s’équipe d’une interface DiGiGrid MGO, une passerelle faisant communiquer l’univers MADI avec le SoundGrid. Il n’y a plus qu’à aller récupérer les lignes préamplifiées et converties par les bons soins de la console retours.
Le plus petit « stage » du marché ou comment jouer le coucou et récupérer les micros préamplifiés et convertis dans le flux MADI de la console retours, et en le transformant en DigiGrid.
Ajoutons deux écrans tactiles Dell, un clavier avec une souris (cher ça !!) et deux PC, un dédié à la console et le second en spare et portant le soft Tracks Live qui sert au Virtual Sound Check comme à l’enregistrement des dates, et la boucle est bouclée. Prix public et sans compter les plugs, cette configuration tutoie les 14 k€, mais comme nous le dit l’intéressé « c’est le début de ce que sera le son demain, j’en suis certain.»
Une voie totalement « dépliée » telle qu’elle peut apparaitre dans un écran, le second servant plutôt pour la gestion et l’affichage des plugs.
Gros avantage enfin quand on se lance dans l’aventure de « l’écran bleu » (promis Steph, je ne la ferai plus jamais !) le support technique Waves se révèle extrêmement efficace notamment grâce à Messenger.
Ümit Tom Ceyhan qui se trouve être toulousain, est présent, réactif, et va jusqu’à prendre la main sur l’ordinateur via Team Viewer en cas de gros pépin. Autant dire que ça rassure.
Inutile de vous préciser qu’après cette mise en bouche, on vous préparera un vrai reportage où l’on mettra les mains sur la bête pour en voir la réactivité, l’ergonomie et la qualité des traitements de base. J’en vois un qui doit être content de voir que Steph s’est lancé, pas vrai Bibou ;0.
En attendant voici les premières images du concert donné dimanche 15 mai aux 3 Pierrots à St Cloud de Kids United et mixé à l’aide de l’eMotion LV1.
Comme le dit Steph qui nous a fait avoir ses commentaires : « Le premier show avec console virtuelle est fait. Nickel ! Je vais optimiser mais dans les grandes lignes c’est top. Je vais ajouter des faders car ce n’est pas simple de gérer 10 chants sur des collégiales en live sur un écran ! Je vais prendre une surface Euphonix Avid Artist Mix. C’est tout petit et ça marche très bien. Avec un seul chanteur ça irait tout seul mais dans le cas présent c’est chaud. Mais nous l’avons fait. À suivre » Euuh Steph, t’as déjà vu la vitesse à laquelle un gamin tape des SMS sur son mobile sans même quitter le prof des yeux? Tu t’y feras à tes faders et puis qui sait bientôt on pourra peut-être remplacer les tirettes par des avatars des instruments voire les visages des chanteurs qu’elles gèrent. C’est ça le virtuel. Tu pouvais faire ça avec ta XL4… ;0)
Créé en 1990, le Krakatoa situé à Mérignac, est l’un des plus anciens lieux dédiés aux musiques actuelles en France. Si cette salle est aujourd’hui reconnue comme une vraie référence dans le paysage culturel français, c’est à la fois grâce à une programmation exigeante et diversifiée et parce qu’elle est devenue la pépinière incontournable d’artistes émergents.
Dans le cadre d’un programme d’accompagnement, l’équipe du Krakatoa reçoit par an une trentaine de groupes qu’elle soutient en communication, dans la recherche de partenaires et en mettant à leur disposition son matériel. Désireux d’accueillir ses artistes dans un cadre professionnel, la salle vient de renouveler auprès du prestataire/revendeur Audio Pro, son parc d’asservis, auparavant composé de MAC™ 500 et de MAC™ 600. Le régisseur général et technique, Marc Duvignau, responsable de la préconisation du matériel, a opté pour un parc intégralement composé de projecteurs de Martin : MAC™ Aura et MAC™ Quantum Profile.Il explique : « l´accueil des musiciens et de leurs équipes est au centre de notre projet. De la première prise de contact jusqu’à la venue des artistes sur la scène et même en passant par le catering, nous voulons qu’ils se sentent bien chez nous et qu’ils aient envie de revenir ». En général, les groupes viennent avec leur propre matériel, complété par le parc de la salle. Pour le régisseur technique, il était donc essentiel de créer un kit qui réponde le plus précisément possible aux fiches techniques des groupes.
« Nous voulons que les artistes puissent reproduire exactement ce qu’ils ont créé en termes de spectacle quand ils viennent chez nous. Le MAC Aura et le MAC Quantum Profile étant référencés dans presque toutes les prescriptions que nous recevons, il était très clair que c’était ces produits qu’il nous fallait », explique le régisseur qui a également été attiré par le côté LED des produits et tous les avantages budgétaires qui en résultent au niveau de la maintenance.
Marc Duvignau conclut : Dorénavant, nous disposons d’un kit qui n’est pas seulement très homogène au niveau de la colorimétrie mais qui nous permet également de réaliser toutes sortes de configurations. Malgré un marché en perpétuel changement et des nouveaux produits qui sortent tous les mois, je suis convaincu que nous avons fait un choix durable parfaitement adapté à nos besoins.
NBC Olympics, division du groupe américain NBC Sports Group, assure la production des retransmissions des Jeux Olympiques de la XXXIe olympiade qui auront lieu à Rio de Janeiro, au Brésil, du 5 au 21 août 2016. Pour la captation et le contrôle du son en surround des événements, la société a choisi d’utiliser des produits Audio-Technica. L’annonce a été faite par Karl Malone, Directeur, Sound Design de NBC Sports & Olympics et Michael Edwards, Vice-Président, Product & Market Development d’Audio-Technica USA.
Pour chaque situation ou type de matériau sonore, détails sonores émis lors des compétitions elles-mêmes, ambiance des supporters, interviews des analystes et des athlètes, etc., le constructeur fournira un matériel spécialisé.Par exemple :
Les micros canon stéréo Audio-Technica BP4027 et BP4029 seront montés sur des caméras pour suivre de près l’action.
Le microphone stéréo à large diaphragme AT4050ST et le microphone stéréo X/Y BP4025 capteront l’ambiance des divers sites de jeux pour créer un son surround réaliste pour la diffusion.
Le combiné micro-casque stéréo BPHS1 sera utilisé par les annonceurs dans les lieux connectés en audio sur IP pour une distinction notable entre leurs voix et le bruit ambiant.
Le micro main dynamique cardioïde BP4001 sera utilisé pour les interviews.
Le casque de monitoring professionnel ATH-M50x sera utilisé dans les salles de montage, pour le monitoring des récepteurs des systèmes sans fil, pour les mix consoles et pour toutes autres applications critiques d’écoute.
Caractéristiques résumées des produits utilisés :
BP4027
BP4027 : Micro canon stéréo à condensateur à polarisation permanente. Une capsule en ligne cardioïde et une bidirectionnelle (directivité en 8).
Niveau de sortie : -30 dB (central), -34 dB (latéral) réf. 1 V/Pa
Niveau maximal : 123 dB SPL (central), 127 dB SPL (latéral) à 1 kHz et 1 % THD
Dynamique de 101 dB
Longueur 38 cm
Diamètre 21 mm
Poids : 142 g
BP4029 : Caractéristiques semblables, mais moindre directivité. Longueur : 23,6 cm, Diamètre : 21 mm, poids : 103 g.
AT4050ST
AT4050ST : Micro stéréo à condensateur polarisé à polarisation externe à capture latérale doté de deux capsules indépendantes (une cardioïde, une à directivité en huit) configurées en mode central-latéral avec matrice interne sélectionnable par commutateur.
Niveau de sortie : -36 dB (réf : 1 V/Pa)
Niveau maximal : 149 dB SPL à 1 kHz et 1 % THD (159 dB SPL avec l’atténuateur de 10 dB)
Dynamique : 134 dB (centrale) 132 dB (latérale)
Poids : 517 g
BP4025
BP4025 : Micro stéréo de terrain compact à 2 grandes capsules à polarisation permanente en configuration XY.
Niveau de sortie : -32 dB (ref :1V/Pa)
Niveau maximal : 145 dB SPL à 1 kHz et 1 % THD (155 dB SPL avec l’atténuateur de 10 dB)
Dynamique :131 dB
Longueur : 189 mm
Diamètres : tête : 47,6 mm, corps : 21 mm
Poids : 269 g
BPHS1
BPHS1 : Casque stéréo de type « broadcast » avec coques fermées enveloppant l’oreille et micro électrodynamique cardioïde monté sur tige flexible qui peut être placé des deux côtés. Conçu pour les émissions sportives et d’actualités, les annonces et les interviews.
Transducteurs de 40 mm avec aimant au Néodyme et bobine en aluminium cuivré
Impédance : 65 Ohms
Puissance maximale : 1600 mW
Sensibilité micro : -57 dB (réf : 1V/Pa)
Poids : 264 g
BP4001
BP4001 : Micro électrodynamique cardioïde à main de construction robuste et poignée allongée.
Réponse en fréquence : 80 à 18 000 Hz
sensibilité : -54 dB (réf. 1 V/Pa)
longueur : 240,8 mm
diamètre : 40 mm (tête)
poids : 275 g
ATH-M50x
ATH-M50x : Casque de contrôle professionnel. Transducteurs de 45 mm avec aimants au Néodyme et bobines en aluminium cuivré. Coquilles fermées, enveloppantes isolantes, câble détachable.
NBC Sports Group est née en janvier 2011 de la fusion de Comcast et de NBC Universal. Constituée de plusieurs filiales, dont NBC Olympics, elle détient plusieurs chaînes de radio et télévision à thématique sportive et un patrimoine considérable en termes de documents relatifs aux sports et de portefeuille de droits de retransmission de compétitions et événements sportifs. Au travers de NBC Olympics, NBC Group est responsable de la production, de la programmation et la promotion de la diffusion des jeux olympiques de Rio. NBC Sports Group est capable de réaliser les meilleurs scores d’audience aux Etats-Unis, comme en témoignent les 217 millions de spectateurs de JO de Londres 2012 sur les réseaux de NBC Universal.
Les multiples sources d’inspiration d’Yvan Peard, designer d’Ayrton, lui permettent de proposer à chaque rentrée plusieurs projecteurs vraiment innovants, voire surprenants, à la croisée des dernières avancées technologiques et des créations légendaires des 30 dernières années. Ce mélange d’anciennes sources et de dynamisme contemporain se concrétise dans trois nouveaux produits, pour trois franches réussites complètement différentes.
AlienPix-RS
En premier lieu l’AlienPix-RS, inspiré par les couronnes lumineuses des années 80. Cet effet, transformé par la suite en centre piste disco et adulé à l’époque par tous les éclairagistes de club regroupait plusieurs scans autonomes disposés en cercle autour d’un axe en rotation. L’AlienPix va bien sûr plus loin, déjà en remplaçant les miroirs par cinq sources led RGBW en rotation tilt infinie autour d’une sixième source fixe. Cette soucoupe de 40 cm à peine tourne elle aussi sans fin sur son axe, mais comme cela n’est encore pas assez elle est intégrée sur une lyre aux mouvements pan et tilt infinis. Avec ses faisceaux lumineux d’à peine 3,5°, ce projecteur se transforme continuellement, entre blinder circulaire, fleur lumineuse, manège de lumière, effet vortex ou encore tunnel kaléidoscopique. Toutes les fantaisies semblent permises avec ce luminaire parmi les plus polyvalents et les plus spectaculaires qu’ait jamais inventé Ayrton.
MagicBurst
Le MagicBurst signe l’arrivé d’Ayrton dans le secteur, pourtant déjà bien fourni, des strobes à leds. En utilisant 3840 mini leds blanches calibrées à 5600K avec une puissance totale de près de 1300 W, c’est un flux étourdissant de 240.000 lumens en flash qui atteint le public. La puissance lumineuse est telle qu’elle éblouit réellement les spectateurs, les petits papillons de lumières virevoltent encore longtemps sous les paupières fermées ! Ce champ de leds est découpé en 64 secteurs (8 par 8) pour former une matrice carré d’un peu moins de 40 cm, semblable aux dimensions des MagicPanel nouvelle génération. Pour générer des effets graphiques de toutes sortes, par les nombreuses macros internes, via votre console de prédilection ou au travers d’un ledmapper, vous aurez le choix de la connectique (XLR5, RJ45 ou Wifi) de la commande (DMX, ArtNet, sACN) et du nombre de canaux (jusqu’à 203).
Ce strobe irréel est aussi, bien évidemment avec Ayrton, un projecteur motorisé aux mouvements infinis, et prendra alors tout son sens en bataillon sur les grandes scènes type Arena ou stadium pour accompagner les concerts les plus riches en décibels.
MagicPanel-FX
Peut-être le plus beau pour la fin, le MagicPanel-FX se pare d’une vibrante nostalgie pour son best-seller. 25 lentilles carrées comme autant de berlingots chapardés chez le confiseur du bas de la rue, et rondes comme une poigné de billes acidulées remportées avec fierté à la récré ; les diodes RGBW abandonnent leur aura électronique derrière ces culots de verres remplis de couleurs vives.
Ce MagicPanel-FX tourne dans tous les sens tandis que s’illuminent avec force ses différentes leds mais pour une fois l’envie est ailleurs. Le besoin de se reposer enfin des mouvements continus, des effets gratuits et de suivre la poésie du système de zoom. Une mécanique de précision, invisible de l’extérieur, coulisse avec subtilité les différentes composantes optiques. Cette focalisation permet de passer de faisceaux de 3,5° à 52°, un rapport de zoom de 15 :1 expliquent les opticiens, accaparés par les 18.000 lumens de sortie et les 1000 W consommés. Mais les béotiens voient eux des vitraux s’illuminer doucement, des flammèches multicolores s’embraser au loin et un voile immense de pastels s’abattre sur eux avant de s’hérisser de multiples lances arc-en-ciel aux têtes carrées. Ce monstre de technologie, bardé des dernières options de software et d’hardware propres à Ayrton, est un jouet magique découvert par d’anciens enfants rêvant de lumière.
WildSun-S25
Finalement pourquoi trois mais pas quatre ? Le dernier produit Ayrton est moins fantasque mais répond à une problématique simple : inonder de lumière les plus grands espaces, là où d’habitude il fallait des projecteurs HMI de 2,5 ou 4 kW. C’est ainsi qu’est né le WildSun-K25 avec ses 100.000 lumens de blanc froid, suivi aujourd’hui du WildSun-S25, toujours sur lyre, et avec un zoom 10°-60°, mais en couleurs. Ses 60.000 lumens pour 2750 W se répartissent sur un grand disque de 45 cm en 217 leds mono couleur (60 rouges, 60 bleues, 60 vertes et 37 blanches, dont une centrale). Si le mélange de couleurs est surtout étudié pour les longues distances, la surface de projection holographique couplée au coupe-flux en nid d’abeille permet un étale précis sans fuite, idéal pour le cinéma ou les studios télé. Et si d’aventure une utilisation en effet était souhaitée, un contrôle multizone en 6 tranches est possible avec le mode étendu 34 canaux.
D’autres informations sur l’ensemble des produits Ayrton via le site www.ayrton.eu
L’homme qui a fait du métier d’ingénieur du son une réalité télévisuelle que le grand public s’est appropriée, et qui avec quelques autres peut être qualifié tendrement de dinosaure de notre métier, s’est éteint après avoir longuement lutté contre la maladie.
Raconter sa vie c’est refaire l’histoire du son en salle, en studio et bien entendu en télé. Patrice a été avec Jean-Pierre Janiaud, Andy Scott ou Yves Jaget pour n’en citer que trois, le premier Ingé son vedette à l’époque où « faire du son » était un nouveau métier qui s’exerçait au feeling, dans des lieux sonnant aussi bien qu’un chapiteau à Balard et avec du bois qu’on empilait au Fenwick sur des praticables…
Et pourtant, avec lui ça envoyait, et nombre d’artistes ont bénéficié de son oreille et de son caractère bien trempé. Comme le dit Yves sur sa page Facebook : « Tu avais le son mon ami ». Ingé son, musicien, producteur, il a fait du son sous toutes ses formes à une période qu’on peut qualifier de « belle époque » où nombre d’artistes explosaient sur la scène rock, un temps où l’on pouvait mixer un titre par jour en studio, non, pas un album, un titre par jour. Et c’est ce même Patrice qui a démarré avec Nagui et Pullicino l’aventure Taratata et a fait de cette émission une expérience où enfin, la qualité de l’artiste a été sublimée sans aucun artifice par un présentateur qui aime et connaît la musique, un réalisateur qui aime et connaît la musique et un Ingé son qui…bin oui, tout pareil.
Patrice devant son Euphonix qui a fait les beaux jours du son de Taratata.
Le succès a été foudroyant et a fait naître toute une génération d’artistes pour qui passer à Taratata a été, et est encore aujourd’hui, une consécration, y compris sonore. Faites l’essai. Allez fouiller dans le stock du site de Taratata et écoutez son travail, ses vieux mix. C’est mono, gros, gras et tellement rock.
Patrice et Madje écoutant l’enregistrement de Bernard Lavilliers qui avait demandé à ce que son Ingé favori et historique soit présent. Je m’en souviens comme si c’était hier, Patrice avait mixé et Madje savoure ;0)
Je me souviens d’avoir effectué un reportage il y a quelques années sur de cette émission culte et d’avoir été accueilli de façon adorable mais surtout passionnante par un Monsieur du son, une véritable encyclopédie multimédia où l’on voyait l’image dans ses yeux tandis que l’audio jaillissait sous ses doigts. Il râlait un peu, plaisantait beaucoup et dégoupillait un son dans le car régie qui mettait tout le monde d’accord, managers et artistes y compris. « Ah bon, tu le vois comme ça, d’accord Patrice, ça me va ».
Patrice est parti et comme conclut Yves avec humour : « Je suis sûr que tu avais signé un contrat pour faire le son de Bowie & de Prince, alors quand tu répéteras avec eux, mets plus fort que je t’entende la-haut. Dans tous les cas, d’en bas, jamais je ne t’oublierai mon ami ».
Développé autour de la lampe Lok-it 1400-PS d’Osram de dernière génération, ce nouveau projecteur se positionne en haut de la gamme Clay Paky dans la catégorie spots traditionnels, délivrant un faisceau puissant et homogène, de belles teintes saturées ou pastel et une collection complète d’effets. Nous l’avons soumis aux tortures du laboratoire et c’est dans le showroom de Dimatec que nous choisissons de tester le Scenius Spot, assistés de Rémi Derruau, chef produit Clay Paky.
Esthétiquement, le Scenius ne dénote pas de ses compagnons Mythos et Super Sharpy. Le nez est carré mais sa tête plus allongée lui donne une silhouette moins trapue. La lampe à partir de laquelle le Scenius a été développé est référencée Lok-it 1400-PS, apportant de précieuses qualités : Un indice de rendu des couleurs (CRI) de 95 et un flux entre 20 à 30 % supérieur à celui de la lampe qui équipait la gamme Alpha 1500.
Le tour du propriétaire
Sous le capot, les niveaux de maintenance ont été bien définis :
Le niveau 1, pour tous et en tout lieu, concerne tout ce qui se démonte avec un tournevis cruciforme. Le niveau 2 requiert un niveau de compétences plus élevé et un démontage de préférence en atelier, à l’aide d’un tournevis Torx. Le dernier niveau est réservé aux techniciens SAV agréés par Clay Paky, il nécessite un tournevis Torx de petite taille.
On démarre le démontage en faisant le tour du propriétaire. Le menu et la connectique sont du même côté. On retrouve les habituelles 2 prises XLR 5 pour le signal DMX, le connecteur EtherCON pour le contrôle via l’Art-Net et une prise PowerCon Thrue 1 pour l’alimentation. Comme toujours chez Clay Paky, on peut accéder au menu pour modifier les paramètres ou faire une mise à jour du firmware même si le projecteur n’est pas branché. La visite extérieure se termine par la tête et ses 2 capots maintenus par 4 vis 1/4 de tour qui ne résistent pas longtemps à notre curiosité. Directement fixés sur ces deux supports en matériau composite, se trouvent les deux filtres de la tête, un endroit que peut sembler un peu curieux mais il apparait vite que ce choix permet de les placer au dessus des ventilateurs tout en fournissant un accès simple pour l’entretien.
Derrière les deux larges poignées de transport, la grille de ventilation du socle est juste clipsée donc facilement amovible pour l’entretien des filtres.Connectique et menu du même coté, ce qui évite les tours de ponts !
Les deux gros ventilateurs sont montés tête-bêche afin de créer une circulation d’air sur les dispositifs les plus proches de la lampe. Sur le dessus et le dessous de la tête se trouvent les 3 cartes de gestion des moteurs pas à pas des paramètres. Elles sont identiques, leur fonction est définie lors de l’installation en entrant le code correspondant au groupe de paramètres sur le Dip Switch de la carte.
Coté pile, deux cartes de gestion des moteurs, le ventilateur et, derrière la grille au premier plan, la turbine.Côté face, la troisième carte de gestion est montée sur une trappe d’accès à l’optique
Arrivé à ce point, on se demande comment va se passer la suite du démontage. Les deux ventilateurs bloquent l’accès aux effets et vers l’avant il y a les cartes électroniques. Pour permettre un accès rapide au système optique, sur un des cotés, la partie électronique est montée sur une trappe. En retirant les deux vis qui la maintiennent en place, elle pivote sur son axe et laisse un large accès pour l’entretien courant des paramètres zoom, focus, des deux diffuseurs et du prisme.
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Le même type de solution a été utilisé pour les ventilateurs. Ils sont montés sur un axe et maintenus par deux vis, mais en plus, un ressort les maintient en place quand ils sont en position ouverte. Comme ils sont implantés sur le module trichromie, le démontage est facile. Ensuite, c’est tout simple. Il suffit de retirer les deux vis du support et débrancher la nappe pour extraire tout le module. Cela requiert un minimum d’attention pour ne pas endommager un câble ou un des drapeaux, mais rien de sorcier.
Le porte-drapeaux du Scenius
On peut ensuite replier les ventilateurs pour poser cet élément et travailler aisément à son nettoyage ou sa réparation. La trichromie est composée de 4 paires de drapeaux, cyan, magenta, jaune et CTO traités avec un procédé de Nanopercution laser, donnant une meilleure transition entre les teintes saturées et pastel ainsi qu’une homogénéité accrue, quelle que soit l’ouverture du zoom. Le second module se démonte aussi aisément que le premier. Il est composé de 2 plaques entre lesquelles se trouvent, l’iris, les deux roues de gobos tournants, la roue de couleurs, la roue d’effet, et le shutter ! Une turbine a été positionnée pour refroidir les éléments confinés entre les deux plaques. Le démontage du module fait partie du SAV de niveau 2 et nécessite donc un tournevis Torx. Chaque plaque supporte 3 paramètres. La roue d’effet en verre est aimantée, ce qui permet une permutation facile et rapide.
Opération à module ouvert pour vous montrer les 4 roues de cet élément.Le focus, le zoom, le prisme et les frosts sous la trape.
Les roues de gobos sont équipées de 7 emplacements pour accueillir 6 gobos verres ayant une image de ø26 mm. Ils sont montés sur un support amovible et grâce à un détrompeur, les images sont toujours positionnées de la même manière dans le porte-gobo. On peut ainsi, sans reprogrammation, retrouver la même indexation après un démontage ou un changement de machine. Il n’est évidemment pas nécessaire d’ouvrir ce module pour changer les gobos, ni même le démonter de la machine.
Coté entraînement du tilt on trouve l’amorceur
On démonte ensuite les deux caches de la lyre. Dans la partie horizontale se trouvent les 2 imposants moteurs hybrides, pas à pas triphasés qui assurent le déplacement de la tête sur deux axes. Dans les bras on trouve d’un coté la carte de gestion Pan / ainsi que le blocage du Tilt. De l’autre coté se retrouve la courroie et les pignons qui entraînent la tête autour de son axe. C’est sur cette face, sur le coté de la tête, qu’il y a un accès à l’amorceur de la lampe. Juste à la sortie de la lampe, se trouve le dimmer, dont les deux lamelles sont surmontées d’une partie en verre dépoli permettant une introduction plus discrète du peigne dans le faisceau. Il est surmonté d’un cache qui sert à la fois à le protéger lors du démontage du module trichromie, mais surtout renvoyer vers la corolle les lumières parasites pour les rediriger dans le faisceau. Chez Clay Paky, on ne jette pas les photons par la fenêtre !
Les deux lames du dimmer avec le diffuseur et le carter qui les protège et renvoie les photons égarés vers la corolle
C’est sur l’arrière de la tête que l’on règle et accède à la lampe. La boîte à lumière est complètement fermée, ce qui permet une meilleure maîtrise de la température dans la tête.
Pour voir la corolle, il faut retirer le cache et comme Rémi a sa certification nous franchissons le pas sans hésitation ! Le refroidissement du compartiment utilise deux ventilateurs tangentiels qui ont un bon rendement volume d’air / bruit.
La corolle et le support de lampe.La ventilation de la boîte à lumièreL’avant du socle et quelques bribes de l’alimentation. On voit également une partie de l’axe du Pan
Nous passons au socle. En retirant les deux caches qui le recouvrent, on découvre une partie de l’alimentation. Le reste est calfeutré dans des caissons métalliques. Heureusement, les deux façades se détachent facilement et l’on accède à la carte mère placée derrière l’afficheur. Entre les deux loge la batterie qui permet de modifier les paramètres du projecteur sans alimentation électrique. Si elle vient à faiblir, il suffit de retirer la carte mère de ses 4 entretoises pour la changer. On note qu’une bande en caoutchouc court sur les côtés du socle et des caches qui le ferment pour une meilleure résistance à l’humidité.
Tour d’essais
Pour bien voir l’évolution des produits du fabricant italien, on pose le nouveau spot à coté d’un Alpha Profile 1500. On start les lampe et on laisse monter en température. 3, 2, 1 Top ! Rémi ouvre les deux dimmers et l’effet Whaouuu prend tout son sens, le Spot 1500 est tout pâlichon à coté de son jeune successeur et son blanc tire sur le vert !
Le Scenius à gauche et l’Alpha 1500 à droite.La nouvelle lampe Lok-it 1400-PS
Le maître de cérémonie me remet une seconde couche avec la trichromie. On passe en revue les couleurs sur les deux projecteurs (avec des photos un peu plus bas). Grâce à la nouvelle lampe, qui n’est pas encore à son top puisqu’elle atteint un CRI de 95 au bout d’une centaine d’heures d’allumage, la gamme de teintes est largement étendue et on trouve des couleurs que l’on n’avait sûrement jamais vues sur des projecteurs de cette marque. Le Scenius conserve une large gamme de bleus comme son grand frère et il n’y a pas non plus de grands changements pour le magenta et le jaune, mais dès que l’on mélange ces deux dernières teintes, c’est le jour et la nuit entre les deux sources. Quand l’Alpha peine à atteindre un ambre profond, le Scenius affiche un « vrai » rouge trichro. Même constat lorsque l’on mélange le bleu et le jaune, on obtient un vert qui « tient la route » et qui est lumineux.
Du coup, on a pris un peu de temps pour tester les possibilités de cette nouvelle trichromie, les mélanges de couleurs et les transitions très rapides ou très lentes. C’est vraiment un des plus gros points forts de ce nouveau projecteur et une nouveauté chez Clay-Paky dont la trichromie manquait jusque là de rouge et de vert.
L’effet Whaouuu Bis
On dispose maintenant une très large palette de couleurs avec des teintes qui vont des pastels les plus clairs aux couleurs saturées. En plus il reste de la lumière ! Ce spot dispose également d’un CTO progressif qui descend un peu moins bas que celui du 1500 puisque la température minimum est de 3200K (2800K sur l’Alpha Spot). C’est surement dû à la température très haute du blanc non corrigé que j’ai mesurée à 7600°K au centre de faisceau. Il y a bien sûr une roue de couleurs équipée de 2 rouges, 1 bleu, un vert, un ambre et un UV ainsi que d’un demi Minus Green qui devrait être très utile lors des captations vidéos ou photo d’un défilé de mode par exemple. La nouvelle palette utilisant tout le potentiel d’un CRI de 95 :
Pour continuer sur les filtres, le Scenius n’a, malheureusement, pas de frost progressif mais dispose de deux diffuseurs. Le plus léger adoucit les bords du faisceau et le second l’étale presque totalement. Pas très loin, sur le plan mécanique, se trouve l’unique prisme X4 du projecteur. Si l’on continue notre chemin en direction de la lampe, nous trouvons ensuite le zoom et le focus. Nous avons mesuré un petit net de 9,75° et le plus grand net à 48,55°, ce qui est assez proche de ce qu’annonce la marque italienne pour la plage totale hors focus (de 8° à 50°). Aucune surprise du coté de l’optique, Clay Paky maîtrise parfaitement son sujet, tout comme les déplacements du zoom qui peuvent être aussi lents et fluides que très rapides. Les pupitreurs vont pouvoir s’amuser à programmer des effets gouttes d’eau ou des éclatés plus amples et dynamiques, même avec un petit nombre de machines. On arrive ensuite au second module dont le paramètre le plus proche est l’iris. Ici non plus rien de neuf, quand l’iris est fermé, on reconnait le bâton serré des spots de la marque italienne. La seconde moitié de la plage DMX est destinées aux effets de pulsations d’iris, donc attention lors de la programmation de fermeture ou d’ouverture d’iris à ne pas dépasser la valeur 127 ou 50%. Vient ensuite la partie graphique, 2 roues de gobos pratiquement collées, ne laissant qu’un fin passage pour le disque d’effets. Ce groupe de 3 paramètres permet une multitude de combinaisons.
La palette de gobos
Le choix des 12 gobos me semble assez judicieux. Ils peuvent être aussi bien utilisés en volumétrique qu’en projection et l’on a un mélange de dessins classiques et plus originaux. Vous pourrez ainsi sortir des sentiers battus sans prendre trop de risques. On note tout de même, en projection, quelques défauts de netteté plus prononcés que sur la série Alpha.
Un iris qui fermeL’iris plus le prismeEffet de focale avec le prisme et l’iris
Le dernier paramètre de la tête est le dimmer, il est pratiquement collé à la lampe et parfaitement positionné pour rester le plus discret possible. Comme on le voit sur la vidéo, même avec un long temps de transition, il n’y a pas d’à-coup et l’extinction est fluide. Il reste encore quelques détails à régler car les courbes définitives ne sont par terminées. On note également un léger scintillement de la lampe. Pour terminer les paramètres physiques, je teste le Pan et le Tilt. La vidéo avec le timecode s’avère vraiment utile car lors des essais, j’ai eu l’impression que les déplacements étaient assez lents, alors qu’avec 1,2 s pour parcourir 180° le tilt est très bien placé. Le Pan quant à lui met 2,05 s pour parcourir la même distance. Ce n’est pas une mauvaise performance, mais une légère amélioration serait la bienvenue.
Pour le reste tout va bien, le déplacement en diagonale est fluide et les fins de déplacements sont propres. Le paramètre reset est divisé en 4 parties avec évidemment une sans reset et une seconde de reset complet. Les deux autres plages permettent un recalage indépendant des paramètres Pan et Tilt ou d’effets. Le canal DMX 32, quel que soit le mode, permet de contrôler la lampe, l’éteindre, l’allumer en 1200W ou en 1400W. Pour finir, je vous invite à regarder la notice pour le paramètre « Function » (Canal DMX 30), les fabricants mettent à notre disposition de plus en plus d’options du menu pilotables via la console. C’est souvent très utile sur des programmations qui demandent de la finesse. Le changement de vitesse de Pan et Tilt, par exemple, de lent à rapide peut permettre d’allonger des temps de transition sans avoir de déplacements saccadés puis l’on peut revenir en vitesse rapide pour avoir des effet plus dynamiques.
Les résultats
Faisceau serré Voici venu le temps des chiffres. Bien évidemment, nous effectuons en premier les mesures d’éclairement en commençant par le plus petit net.
L’éclairement au centre est de 66 000 Lux. À cette ouverture de 9,75°, le flux atteint 27 000 Lumens. La courbe d’intensité est très régulière avec un sommet arrondi. Clay Paky privilégie une bonne répartition de la lumière.
Faisceau 20° Nous réalisons ensuite notre relevé de référence à 20°. L’éclairement au centre est alors de 15 870 lux et le flux grimpe à 29434 Lumens. La courbe est également régulière avec un sommet tout rond.
Faisceau large
Au plus grand net 48,55° on mesure 2800 lux au centre et un flux de 28 252 lumens.
La courbe du dimmer en mode « Linear » présente davantage le profil d’une « Square ». Comme précisé plus haut dans l’article, cette partie du soft n’était pas terminée lors des tests.
Ci-dessous le tableau des relevés d’éclairement des couleurs par rapport au blanc.
Conclusion
On n’arrive pas au sommet sans raison et comme toujours la marque italienne nous présente un produit abouti et bien pensé. La lumière est belle, puissante et homogène. La palette de couleurs est complète et on a à notre disposition un large éventail d’effets. Ce nouveau Spot a tous les atouts pour réussir et devrait être apprécié d’un grand nombre de designers. Comme Clay Paky pense à tout le monde, la maintenance n’a pas été oubliée et les techniciens vont certainement apprécier la simplicité d’accès aux différents éléments.
Alors qu’un fragile consensus semble se faire jour depuis qu’un accord de branche a été signé par les partenaires sociaux et que le gouvernement aurait accepté de verser 90 millions d’euros dans le « fonds de soutien à l’emploi » des intermittents, nous publions ici un communiqué du Synpase qui s’est retiré de la table des négociations et fait état de son désaccord. Nous sommes par ailleurs à la disposition des syndicats pour relayer leur position et vous donner un éclairage équilibré et objectif. On n’ira pas jusqu’à partager l’enthousiasme du premier ministre qui après avoir salué cet accord ajoute qu’un ensemble de mesures va être mis en place pour favoriser la création de CDI, cela paraît un peu antinomique, mais espérons simplement que les milliers de techniciens qui font de notre industrie technique l’une des meilleures au monde, y trouvent leur compte.
Laissons à présent la parole à Patrick Fromentin, le Président du Synpase.
Patrick Fromentin
”En 2014, le Gouvernement a fait le choix de modifier la loi et confier la négociation du régime d’assurance chômage des intermittents indemnisés par les annexes 8 et 10 aux partenaires sociaux du champ du spectacle. Un document de cadrage produit au niveau interprofessionnel et signé par le MEDEF, l’UPA, la CGPME, ainsi que la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, précisait que notre négociation sectorielle devait au moins réaliser une économie de 105 millions d’euros. Nous avons participé activement aux différents débats au sein de la délégation FESAC constituant la partie « employeur » dans cette négociation, jusqu’à la séance du lundi 25 avril à Grenelle.
En préambule, quelques chiffres sur la sociologie de nos entreprises :
Environ 700 entreprises privées à travers le territoire ;
90% d’entreprises de moins de 10 salariés ;
70% d’entreprises en province ;
Plus de 4 000 salariés permanents, et environ 2500 salariés intermittents en équivalent temps plein ;
Environ 15 000 techniciens intermittents travaillent dans nos entreprises, soit 1 technicien sur 2 dans le spectacle vivant.
Concernant les négociations de l’annexe 8, nous avons proposé une trajectoire simple et lisible permettant à la fois de réaliser les économies demandées par les partenaires sociaux tout en nous inscrivant dans une démarche vertueuse favorable à la permanentisation des emplois de techniciens et à l’allongement des périodes travaillées. Par ailleurs, nous souhaitions privilégier l’équité plutôt que l’égalité entre deux populations, artistes et techniciens, aux rythmes de travail et aux situations économiques bien différentes.
Pour l’annexe 8 nous recommandions :
Seuil d’heures de 670 heures sur 12 mois (soit les 507 heures requises actuellement proratisées sur 12 mois et majorées de 10%)
Baisse du plafond mensuel « salaire + indemnités chômage » au niveau du PMSS (3 218 €)
Instauration d’un plafond annuel d’indemnités chômage en fonction du salaire perçu.
Le but poursuivi favorisait la pérennité de l’emploi et s’inscrivait dans une démarche responsable, d’intérêt collectif et non corporatiste. Aucune de nos propositions n’a été prise en compte, l’accord qui se préfigure prend même leur exact contrepied, notamment à travers la tentation de l’annexe unique à 507 h sur 12 mois concernant artistes et techniciens. Pour information, cette seule mesure représente un coût supplémentaire de 160 millions d’euros alors que nous devions réaliser 105 millions d’euros d’économies. Nous ne pouvons pas accepter cette orientation qui aura comme effet mécanique de rendre l’embauche de techniciens du spectacle en CDI encore plus difficile.
De plus, cela contrevient au travail réalisé dans notre branche professionnelle depuis 20 ans afin de réguler l’intermittence et combattre les abus des employeurs comme des salariés (confusion revenu de complément / revenu de remplacement), grâce au Label « Prestataire de Service du Spectacle Vivant », qui a permis d’augmenter considérablement la proportion de permanents dans nos entreprises. Certains affirment que le régime d’assurance chômage des intermittents du spectacle doit permettre de limiter la précarité. Actuellement, 50 % des intermittents du spectacle, et 1 technicien sur 4 perçoivent moins de 10 000 € de salaire par an. Dans ces conditions, l’assouplissement de l’éligibilité à ce régime n’est-il pas en soi générateur de précarité ? J’ai donc pris la décision, en responsabilité et en accord avec les élus de notre syndicat, de quitter la table des négociations, ne pouvant raisonnablement être solidaire d’un accord qui fragilisera le fonctionnement et l’activité des entreprises que nous représentons. ”
La nouvelle série de microphones filaires pour instruments et voix ND d’Electro-Voice représente une évolution de la série renommée N/Dym et étend l’offre avec huit modèles, quatre micros voix et quatre micros instruments pour une exploitation en Live ou en studio. Cette série, pour les sept modèles électrodynamiques, met en œuvre une nouvelle capsule à large diaphragme et aimant au Néodyme avec bobine Humbucking pour s’affranchir des perturbations électromagnétiques.
Electro-Voice série ND
Les ND76 et 76S (doté d’un commutateur On/Off) sont des micros voix parfaitement adaptés aux petites et moyennes scènes. Ces micros de type cardioïde réhaussent légèrement le haut du spectre (médium-aigu) pour délivrer un son clair et équilibré avec une bonne présence. Ils présentent une sensibilité de 2,4 mV/Pa et un niveau SPL max admissible supérieur à 140 dB avec une réponse en fréquence allant de 70 Hz à 17 kHz et une mise en avant des fréquences entre 5 et 8 kHz.
On notera la géométrie de la grille du ND96, micro voix supercardioÏde, permettant d’utiliser au maximum l’effet de proximité
Les ND86 et 96 sont des micros voix supercardoïde plutôt destinés aux grandes scènes très bruyantes avec une excellente réjection hors axe. Le ND 96 présente un gain avant accrochage très élevé et la forme de la grille permet au chanteur de se tenir au plus proche de la capsule. Sa réponse en fréquence est taillée pour mettre en avant le spectre vocal. En proximité elle s’étend de 30 Hz à 15 kHz avec une bosse entre 100 et 300 Hz et à distance de 140 Hz à 15 kHz. La sensibilité est de 3,3 mV/Pa grâce à la large capsule et le SPL max admissible est supérieur à 140 dB. Ce micro dispose d’un commutateur de présence qui accentue ou non légèrement les fréquences médium.
Coté micros instruments, la série ND comporte trois modèles électrodynamiques à large diaphragme et un électrostatique à petit diaphragme (ND66).
Le ND44 s’articule pour optimiser la position de prise de son. Il est équipé de son clip DRC-2, bien pratique pour une fixation directe sur les fûts.
Le ND44, avec une réponse polaire cardioïde, est léger (194 g) et s’avère idéal pour la reprise de toms ou de caisses claires. Le clip de montage assure une parfaite tenue sur le pourtour des fûts et sa rotule permet un positionnement précis même sur d’autres instruments. Sa réponse en fréquence en champ libre s’étend de 80 Hz à 16,5 kHz avec une sensibilité en circuit ouvert de 2,4 mV/Pa (max SPL > 140 dB).
Le ND 46 a une tête pivotante et verrouillable en position. C’est le micro instruments généraliste.
Le ND46 est un modèle supercardioïde plus généraliste de même sensibilité avec une tête pivotante verrouillable pour un positionnement précis. Il convient bien à la prise de son d’ampli de basses que de toms avec sa réponse étendue dans le grave en proximité.
Le ND68 s’adresse au pied de batterie avec son niveau max admissible et sa réponse en fréquence taillée sur mesure.
Le ND 68, supercardioïde, est dédié au pied de batterie avec une admissibilité SPL max de 144 dB et une sensibilité de 0,8 mV/Pa. Sa réponse en fréquence descend à 20 Hz avec une accentuation entre 40 et 100 Hz et monte à 11 kHz avec une accentuation entre 2 et 8 kHz pour parfaitement reproduire les attaques. Sa masse mobile pour un large diaphragme est très faible pour restituer parfaitement les transitoires.
Le ND66 est le seul micro électrostatique de la gamme ND. Son pad, ses filtres débrayables et sa tête pivotante lui permettent de s’adapter à la prise de son de nombreux instruments, notamment acoustiques.
Enfin le petit dernier de la série, ND66, est un micro statique cardioïde petit diaphragme plutôt dédié aux instruments acoustiques et percussions. Sa tête est pivotante pour s’adapter au mieux à l’angle de prise de son optimal. Il offre une sensibilité de 10 mV/Pa, un bruit de fond propre de 20 dB SPL (A) et un niveau max de 146 dB SPL avec le Pad (0,-10, -20 dB) à 0 dB. Sa réponse en fréquence s’étend de 50 Hz à 20 kHz avec une légère accentuation du haut médium. Il nécessite évidemment une alimentation fantôme en 48 V et dispose d’un filtre coupe-bas commutable flat, 75 Hz et 150 Hz à 12 dB/octave.
Une fois de plus la marque allemande fait la démonstration de ses capacités en présentant une nouvelle version dot2, une bêta majeur très proche de sa sortie pour la grandMA2, un nouveau moteur et un nouveau codec pour le VPU et un switch tout neuf à peine sorti des cartons! En résumé, la Dot2 poursuit son ascension tandis que le trio GrandMA2, VPU et switch ouvre les portes d’une nouvelle aire au réseau full MA Lighting avec une complète interactivité entre les différents éléments et un contrôle total depuis la console!
La dot2, le dot2 3D Visualizer et la Release 1.2
La dot2 était la reine du stand MA Lighting. On pouvait essayer la nouvelle release 1.2 sur toutes les configurations possibles du dernier contrôleur de la marque allemande. Cette version apporte son lot de nouvelles fonctions et des améliorations. On dispose dans la fenêtre Fixture, de 5 “Layouts„ pour organiser les projecteurs et faciliter leur sélection. Autre nouveauté, on trouve dans les fenêtres “Patch” et “Fixture Schedule” un bouton “Multipatch” pour affecter plusieurs adresses DMX au même projecteur. Une fonction intéressante pour le travail en réseau et à plusieurs consoles fait son apparition. On peut, dans la partie « Sessions » assigner un univers à chaque XLR.
La partie “Executor” a aussi son lot de nouveautés. L’exécuteur principal peut être déplacé et copié sur n’importe quel exécuteur, l’inverse est également possible. Ils disposent désormais des fonctions « Swop » et “Swop Protect”. La première est comme une fonction flash où tous les dimmers des autres exécuteurs vont à 0 quand la fonction « Swop » est activée. La seconde sert empêcher les dimmers d’un exécuteur d’aller à 0 lors de l’utilisation de la fonction « Swop » sur un autre exécuteur. Autre fonction attendue, “l’Auto Save” possède 4 plages de temporisation en plus de l’option Off. Beaucoup apprécieront aussi de pouvoir éditer et modifier les effets enregistrés dans des palettes. Cette nouvelle version est disponible et téléchargeable avec le lien ci-après : www.ma-dot2.com.
Déjà disponible, le Switch MA Lighting privilégie la simplicité et la facilité de mise en œuvre. Il peut être configuré sur n’importe quel navigateur web et bientôt directement depuis les contrôleurs MA2.
Le MA Network Switch, le nouveau maillon fort du réseau lumière!
La fiabilité du réseau MA est reconnue et le principal intérêt de ce nouveau produit est une totale intégration dans un réseau équipé de périphériques du même fabricant. De plus, n’utiliser que des produits de la marque permet une plus grande stabilité et performance du réseau. MA Lighting le propose en version de base avec 3 options de connecteurs. Deux des options principales procurent des connecteurs fibre optique Fiberfox ou FiberCON, la troisième version comporte la connectique en face avant grâce à une seconde unité 19″. D’autres possibilités en fonction de vos besoins seront étudiées sur commande.
La « vraie » nouveauté se situait au cœur des consoles GrandMA2 avec la présentation de la version 3.2 qui devrait sortir dans quelques semaines. On a pu noter une amélioration du MA3D qui prend maintenant en compte les températures de couleur et simule les couteaux des découpes. En ce qui concerne la console, un point très attendu par un grand nombre d’opérateurs arrive, la simplification et l’amélioration des effets Bitmap avec un nouveau moteur d’effets qui permet un mapping depuis la fenêtre “Layout”. Les effet pourront aussi être appliqués sur n’importe quel attribut (pan, tilt, zoom…). Une autre importante nouveauté est la prise en charge du RDM en temps réel. Il sera possible de patcher rapidement des machines compatibles RDM, de les surveiller et de créer des alertes sans affecter les sorties DMX.
La GrandMA2 en version 3.2 assurera une grande interactivité avec le VPU.
La version 3.2 est équipée d’un générateur de Timecode pour préparer à l’avance des shows mais aussi contrôler d’autres équipements depuis la console. C’est aussi avec cette version que l’on contrôlera les switchs MA Lighting depuis la console en bénéficiant d’une plus grande interactivité entre la GrandMA2 et le VPU dont le moteur est passé en 64 bits. Enfin, des fenêtres ont été ajoutées dans le “remote”, donnant accès à la console via le navigateur web. Une fois de plus, l’équipe de développeurs a mis les petits plats dans les grands pour sortir une version avec un grand nombre de nouvelles fonctionnalités intéressantes et très utiles. Rendez vous dans quelques semaines pour découvrir l’intégralité des nouveautés de cette version.
Créé il y a une dizaine d’années par Adam Hall, LD Systems® a su dès sa première décade s’imposer comme une des marques phares de l’audio. Les performances et le caractère innovant des produits issus de cette jeune compagnie d’Outre-Rhin, mais également la politique volontariste du groupe de proposer des prix particulièrement abordables, ne sont pas étrangers à cette réussite.
La famille LD-Systems CURV 500
Dernière réalisation de la marque, le petit système en Array de la série CURV 500® se distingue en ce début 2016, en engrangeant récompense sur récompense dans sa catégorie de produits, et ce dans tous les salons professionnels où il est présenté. Que ce soit pour son concept innovant (Best of Show Award à l’ISE d’Amsterdam), pour ses performances et sa convivialité (Music Super NAMM Awards à Anaheim) où encore l’originalité de son design (Red Dot Award du MUSIKMESS de Francfort), le CURV 500® nous parvient tout auréolé de ses multiples distinctions, prêt à subir les tortures notre banc d’essai.
Décliné en trois configurations de base, nous avons choisi de tester la plus puissante d’entre elles baptisée « CURV 500 power set ». Celle-ci se compose de deux caissons de graves et huit satellites. Le constructeur annonce pour cet ensemble une puissance globale de 920 Watts efficaces capable de fournir une pression de 128 dB SPL en continu, soit 134dB SPL crête pour un facteur de 6dB. Cette performance est plus que respectable surtout si l’on veut bien considérer le poids global de cette configuration qui avec tous ses accessoires (câblerie, barres et adaptateurs de montage) dépasse à peine les 62 kilos. A la base de ce système entièrement modulaire, on trouve :
Les caissons de basses.
L’ébénisterie de leur coffret est en contreplaqué et reçoit une finition en peinture structurée d’un noir profond. Les concepteurs ont soigné l’ergonomie en intégrant trois poignées, une sur chacun des flancs débordants et une troisième idéalement centrée sur la face supérieure du caisson. Cette même paroi reçoit également un puits taraudé M20 apte à réceptionner la barre de couplage des satellites. Une fois celle-ci vissée sur le coffret, il est alors possible de déplacer en solo l’ensemble de la colonne en empoignant d’une main la barre de couplage et de l’autre la poignée supérieure du caisson.
Les quatre patins en caoutchouc positionnés en saillie à la base des flancs ont une double fonction : supporter le poids du système et protéger un minimum l’ébénisterie des inévitables frottements occasionnés dans le transport ou lors de sa mise en place. La face avant du caisson reçoit une grille métallique en nid d’abeille finement ajourée chargée de protéger le haut parleur de 10 pouces à grande élongation. Ce dernier est classiquement installé en radiation directe. Son fonctionnement en bass-reflex est assuré par un évent laminaire débouchant à la base du boomer et garantissant ainsi le meilleur couplage acoustique possible.
Le caisson sub débarrassé de sa grille, son boomer 10 pouces grande élongation et l’évent laminaire du caisson.
Si les deux caissons du curv500 Power set possèdent des caractéristiques électro acoustiques identiques, ils se différencient par l’électronique qu’ils embarquent. Le caisson maitre «Curv 500S », incontournable quelle que soit la configuration, contient le DSP permettant d’adapter la réponse du système au nombre de satellites utilisés. La conformation du signal audio est interdépendante de la position du commutateur « SETUP » et s’applique d’une part à l’amplificateur de 300W du boomer, et d’autre part aux deux amplis de 160 watts chargés d’alimenter les satellites gauche et droit via les sorties locales disponibles au format Speakon. Cette conformation concerne également les signaux envoyés au système d’extension via son port connexe au format XLR 5 broches « SYSTEM OUT CURV500 SE ».
Le caisson maître CURV500S intègre aussi un petit mixer à 4 canaux avec multi effet numérique 24 bits. – Les canaux 1 & 2 sont plus particulièrement réservés aux sources microphoniques. Leurs entrées relayant sur la partie XLR de leur connectique combo une alimentation fantôme 12 V non débrayable. L’entrée 1 hérite en plus d’un commutateur d’adaptation d’impédance faisant office de boite d’injection directe et apte à recevoir un signal asymétrique issu d’un jack mono 6,35. ils disposent chacun de réglages de gain, d’un égaliseur de type « Baxandall » à 80Hz et 10 kHz et d’un envoi d’effet vers l’un des 16 programmes disponibles. – Les canaux 3 et 4 réservés aux sources ligne stéréophoniques possèdent un réglage de gain d’entrée commun. L’accès à ces derniers canaux peut emprunter trois chemins possibles : soit par technologie Bluetooth au moyen de la commande de détection associée, soit par l’entrée en embase mini jack TRS 3,5 mm située à proximité immédiate de la commande de gain enfin, soit à l’arrière du caisson via leurs embases combo dédiées.
Le mixer à 4 canaux du caisson curv500 S ……. et sa platine de raccordement
Le commutateur MONO/STEREO permet de sommer les signaux gauche et droit lorsque qu’une diffusion monaurale est utilisée. A noter que les subs sont toujours traités en mono tout comme la sortie post mixer « LINE OUT MONO MIX » disponible au format XLR 3 de la platine de raccordement. Le niveau général vers la diffusion est ajustable par le potentiomètre « MAIN LEVEL ». La balance relative des graves se gère indépendamment via la commande « SUB LEVEL » dont la position médiane, crantée, équivaut à la balance nominale.
Caisson d’extension CURV500 SE, Vue arrière avec sa conectique
Le caisson d’extension CURV500 SE Plus minimaliste, il reçoit une embase XLR 5 broches femelle chargée de récupérer les deux bandes de traitement préalablement conformées par le DSP. La bande basse est aiguillée vers l’amplificateur de 300 watts dédié au boomer, la bande haute à celui de 160 watts des satellites. L’embase XLR 5 broches mâle, est la reprise « parallèle » de l’entrée et permet d’alimenter d’éventuelles extensions supplémentaires. Enfin, les concepteurs ont pensé à doter le CURV500 SE d’un commutateur GROUND LIFT bien pratique pour gérer les problématiques inhérentes aux boucles de masse.
Les satellites
[private] Les satellites, poids plumes de 1,73 kg, sont réalisés dans un format extrêmement compact. Leur coffret, en aluminium moulé sous pression, reçoit une finition thermo-laquée résistante noire mate privilégiant la discrétion. Hauteur, largeur, profondeur possèdent rigoureusement la même dimension : 122 mm.
Fermée par une fine mais solide grille métallique chargée de protéger les transducteurs, cette élégante petite enceinte est en forme de tronc de pyramide droite dont la caractéristique particulière des flancs trapézoïdaux détermine le profil curvilinéaire de l’array. Chaque satellite d’impédance nominale de 16 Ohms est doté d’un haut parleur à grande élongation de 4″ (100mm) et à l’avant de celui-ci, de trois tweeters à dôme de 1″ (25mm) montés sur une platine verticale faisant office d’amorce de pavillon et modifiant le comportement directif du front d’onde. Le constructeur annonce une fréquence de croisement de 2500 Hz pour le filtre passif intégré.
LD CURV 500 Satellites, Vue de dessus.LD CURV 500 Satellites, Vue de dessous.Les transducteurs mis à nu
D’un strict point de vue théorique, le CUR500® ne peut être assimilé à un segment de source acoustique linéique. Que ce soit pour la ligne des haut-parleurs de 4’’ dont les centres sont distants de 12 cm, que pour celle des petits tweeters de 1’’ positionnés avec un intervalle régulier de 4 cm, il manque au moins une octave à chacune de ces lignes de transducteurs pour satisfaire à la loi d’Olson qui spécifie que pour produire un front d’onde cohérent, la distance séparant deux sources ponctuelles ne doit pas dépasser la demi longueur d’onde de la fréquence la plus haute à diffuser. Avec ce montage baptisé «technologie WaveAhead® », le constructeur annonce une dispersion horizontale de 110° pour une ouverture verticale d’une dizaine de degrés. Pour fonctionner, les satellites doivent auparavant être installés sur leur port d’accueil,
l’adaptateur SmartLink®
L’adaptateur SmartLink®, dessous platine
Celui-ci, également en aluminium moulé, de largeur et profondeur identiques aux satellites, ne mesure en revanche que 57 mm de hauteur pour un poids de 570 grammes. La face inférieure intègre deux puits de diamètre 16 mm, chacun permettant d’accueillir la tête de la gracile barre télescopique de montage et d’angler la diffusion en fonction de la répartition de l’auditoire, soit en plongée pour un parterre, soit en contre-plongée pour un gradin mais avec une limite de deux satellites dans ce cas particulier. Les concepteurs ont également prévu de doter l’adaptateur de 4 filetages M6 pour un montage mural, 4 filetages M3 pour une fixation au plafond, et 4 pieds caoutchouc, soit autant de possibilités pour des configurations différentes en installation fixe ou nomade. Dans un même souci de polyvalence, les connecteurs d’entrée ont été doublés pour permettre de raccorder le système aux standards Speakon ou Phoenix (Eurobloc).
Vue du dispositif « slide-and-lock »
L´ingénieux dispositif « slide-and-lock » basé sur un système de glissières en queue d’aronde assure à la fois un verrouillage mécanique sécurisé et une connexion électrique fiable entre les différents éléments de l’array. Aucun autre câble que celui assurant la liaison du caisson de grave vers l’adaptateur SmartLink® n´est requis. Le mécanisme d’encliquetage breveté permet de solidariser jusqu’à 4 satellites, cette limite n’étant par ailleurs pas liée à une contrainte mécanique mais à l’impédance minimale de 4 0hms supportable par l’amplificateur de 160 watts.
Les Mesures avec les courbes du CURV
Réponses de la conformation appliquée en fonction du nombre de satellites utilisés: Quel que soit le programme DSP utilisé, le traitement passe-bande (40-80 Hz à -3dB) appliqué au caisson de grave est identique. Seul le niveau global du signal envoyé au caisson est modifié pour permettre d’obtenir une balance tonale équilibrée : 0 dB pour 1 satellite, +4 pour 2, +7 pour 3, + 10 pour 4. Le passe-haut du 4ème ordre est chargé de restreindre le déplacement du boomer en dessous de la fréquence de coupure du bass-reflex. La conception du passe-bas utilise un filtrage du 2ème ordre dont la pente modeste favorise un recouvrement substantiel avec les têtes.
Pour le traitement des satellites, leur filtre passe-haut du 3ème ordre croise la bande du caisson vers 135 Hz. Chacune des 4 conformations utilise entre 300 Hz et 4 kHz plusieurs égalisations paramétriques personnalisées chargées de corriger les variations inhérentes aux différents couplages. Au dessus, la préaccentuation à 15 kHz, proportionnelle au nombre d’éléments en fonction, tente de compenser la perte d’efficacité liée en partie au comportement interférentiel des tweeters dans leur ultime octave d’utilisation.
Réponse du système dans l’axe à 2 m La mesure a été effectuée en champ semi libre. Quatre satellites sont montés sur le caisson master, setup DSP en position 4. La réponse impulsionnelle révèle un train d’échos discrets suivant de très près le premier pic d’énergie. Chacun de ces échos correspond à l’arrivée des ondes issues des différents point sources composant la ligne de tweeters preuve que le CURV500® n’est vraiment pas un pur ligne source. Six millisecondes plus tard, sur ce même tracé, le train d’énergie tardive représente la réflexion avec le sol avec pour conséquence le léger filtre en peigne et le tassement constatés dans le registre bas médium sur la courbe amplitude / fréquence. La cohérence affichée en rouge, chute à partir de 4 kHz, conséquence du front d’onde incohérent dans le haut de la bande de restitution des tweeters.
CURV 500 Réponse à 2m dans l’axe
La phase dont la courbe s’inverse vers 4 kHz démontre l’arrivée prématurée des ondes en provenance des tweeters (Est-ce l’origine du vocable « WaveAhead » ?) et un crossover dont la fréquence se révèle située plus haut que les 2500 Hz annoncés par le constructeur. Pas d’autres incidents majeurs à relever concernant la phase sinon les discrets paliers dans le haut médium correspondant aux corrections paramétriques apportées par le DSP et dans le bas médium, à la réflexion au sol évoquée plus haut. Concernant la réponse amplitude-fréquence, celle-ci est pleine et tient dans un gabarit de +/- 3dB de 40 Hz à 15 kHz. C’est une excellente performance surtout si l’on veut bien exclure le léger tassement du bas médium lié à nos conditions de mesures.
Variations de la réponse dans le plan horizontal Nous avons pris comme courbe référence la mesure décalée de 25° par rapport au plan médian. L’ensemble des courbes de 0 à 50° se maintient dans un gabarit de +3/-3dB. C’est très bien ! La courbe verte mesurée au delà de l’ouverture nominale de 110° annoncée par le constructeur, montre encore une belle consistance puisqu’elle tient dans un gabarit 0 /-6 dB jusqu’à plus de 13 kHz.
Variations de la réponse dans le plan vertical Les mesures ont été effectuées en champ proche, à 20 cm des satellites avec pour référence une mesure effectuée à la croisée des 2 plans médians de l’array. La variation de la réponse des satellites dans le plan vertical tient dans un gabarit +/-3 dB entre 125 Hz à 10 kHz. Entre 10 et 20 kHz, le tracé est un peu plus chahuté conséquence du comportement interférentiel de la ligne de tweeters. La courbe mauve pâle, mesurée 10 cm plus bas montre la brusque atténuation du système dès que l’on sort du lobe de directivité mais également une remontée à 12 kHz liée à l’émergence de lobes secondaires non négligeables à partir de cette fréquence.
L’exploitation et les écoutes du système
Le système se monte aisément, de façon intuitive. Le plus long étant peut-être l’extraction de tous les éléments composant le CURV 500 power set de ses deux cartons, peu pratiques en installation nomade. A ce propos, LD-Systems propose en option pour ce type d’application un chariot de transport et des housses en nylon à même de protéger caissons et satellites, mais aussi de gagner un temps substantiel à l’installation. Une fois les caissons positionnés et interconnectés, et l’adaptateur installé en haut des barres de couplage, l’encliquetage des quatre satellites se fait extrêmement facilement. Seul le verrouillage un peu trop ferme des connecteurs Speakon sur les embases neuves des adaptateurs SmartLink nous a posé problème.
L’écoute en Plein air : Pour cette première écoute, toute champêtre, je souhaitais vérifier d’abord la portée du système sur des voix chantées ou parlées puis, profiter de l’absence de voisinage pour vérifier avec du bon vieux rock la tenue en puissance.
Nous avons le champ libre …
Tom’s Diner a capella de Suzanne Vega ouvre le bal, le son est plein, sans coloration notable, dénué de toutes distorsions. La voix se projette loin et uniformément. A plus de 25 m l’intelligibilité est intacte et la présence encore consistante. De quoi aisément satisfaire les derniers rangs sans pour autant assourdir les premiers puisque la variation de pression tient dans moins de 8 dB pour un auditoire virtuel réparti entre 3 m et 25 mètres du système. Avec son ouverture horizontale extrêmement large et sa directivité verticale restreinte au parterre de l’auditoire, ce petit système binaural installé en plein air se comporte remarquablement. La voix solo de Giorgio Moroder sur le titre éponyme de Daft Punk confirme cette belle impression. L’équilibre tonal est préservé. Les séquences électroniques qui rentrent en jeu peu après avec un panoramique automatique extrêmement large sont fidèlement restituées. Au delà d’une vingtaine de mètres la basse omniprésente sur la séquence commence à perdre de sa superbe et un effet de phasing désagréable dû au réveil d’une brise sournoise et inconstante rend notre écoute en plein air plus difficile. Chills and Thrills de Bernard Allison me permet de tester la tenue en puissance. Tous limiteurs allumés, je mesure une pression crête de 100 dB SPL à 20m avec une balance tonale certes modifiée mais dans des conditions de distorsion honorables. En regard de ce petit système, extrêmement compact et léger, la pression délivrée est considérable mais elle ne parvient pas à corroborer cependant les 128 dB SPL à 1m annoncés par le constructeur.
L’écoute au Théâtre : Pour sonoriser début avril à Provins la semaine du festival du livre de l’association « Encres vives », l’occasion était belle de remplacer la traditionnelle diffusion en place dans le petit théâtre de l’espace culturel Saint-Ayoul par le CURV500® de LD Sytems. Le théâtre est un lieu intimiste avec une bonne acoustique mais la boite noire de la scène, entièrement ceinte de velours épais, ne favorise pas la projection sonore vers l’auditoire. Cette année, la programmation éclectique du festival alternait concerts-lectures avec spectacles musicaux pour jeunes et moins jeunes. Concernant les concerts-lectures, le propos était de réaliser un renfort sonore suffisamment consistant pour que comédiens et musiciens puissent être clairement perçus jusqu’au dernier rangs mais, dans des conditions de naturel propres à donner à tous l’illusion que le spectacle n’est pas sonorisé.
Les CURV500, quasiment imperceptibles, derrière le comédien Hippolyte Girardot et le guitariste Bastien Lallemant lors de La lecture musicale « Nous serons des héros” de Brigitte Giraud.
Pour un maximum de discrétion et de neutralité dans la prise de son, nous avions choisi pour le premier concert d’équiper la comédienne Marie Christine Barrault d’un Lavalier omnidirectionnel visuellement imperceptible, et de capter le violoncelle et la viole de gambe de la concertiste virtuose, Sylvia Lenzi, au moyen d’un micro de surface positionné au sol, à un mètre de la table d’harmonie. Nous avons équilibré la sommation énergétique des sources acoustiques avec la diffusion pour le siège central du parterre. La distance acoustique équivalente* étant ainsi maintenue en dessous de trois mètres pour tout l’auditoire (*La distance acoustique équivalente est la distance à laquelle la sonorisation est perçue par un auditeur au niveau que fournit la source acoustique sans l’aide de la sonorisation.) Bien aidé par la neutralité de la captation, Le CURV500® power set a restitué avec fidélité et précision à la fois le timbre et la dynamique des sources. Aucune égalisation autre que celles apportées par le DSP n’a eu besoin d’être effectuée. Seul, un retard de 15 millisecondes a été appliqué à la diffusion pour diminuer la distorsion de localisation perçue à jardin et à cour par les auditeurs les plus proches des lignes de diffusion.
Le deuxième concert « L’amour ping-pong » alternait chansons, avec Albin de la Simone s’accompagnant au piano électrique et lectures, et la romancière Brigitte Giraud en lectrice inspirée. Albin avait souhaité que la diffusion soit placée sur scène, derrière les artistes, chacune des sources étant panoramisée vers son lieu de provenance afin d’améliorer la localisation. Cette disposition peut rapidement tourner au cauchemar pour tout sonorisateur compte tenu du gain acoustique potentiel extrêmement réduit. Pourtant, avec son arrangement à courbure constante et son ouverture verticale serrée, le Curv500 nous a changé la donne puisque seul le premier satellite dans notre cas était susceptible de revenir sensibiliser le Beta 58A de notre chanteur. Au final l’exercice pour Albin ne s’avéra guère plus périlleux qu’avec un retour et un micro de scène traditionnels. Un peu plus problématique fut le calage du micro de la lectrice dont le pupitre métallique de lecture, tel un pur miroir acoustique, dirigeait sa réflexion spéculaire en provenance du système vers le DPA serre-tête omni utilisé pour l’occasion. Après avoir revu la position du pupitre, le système a rapidement retrouvé sa stabilité et nous a fourni un gain potentiel largement suffisant pour nous permettre d’équilibrer la voix aux nuances subtiles de notre lectrice avec celle plus dynamique et davantage portée par Albin de la Simone.
L’écoute à l’Eglise : Hasard de la programmation, je me suis retrouvé une semaine plus tard à sonoriser un autre concert lecture mais cette fois dans la petite église de Raray, à proximité de Senlis. Les talents de la comédienne Marie-Catherine Conti, de la soprane Marie Atger et du pianiste Madjid Moya étaient réunis pour servir les textes de Péguy, Flaubert, Baudelaire, et la musique de Bach, Brahms, Schubert… Les artistes jouant dans le chœur, juste devant l’hôtel, la distance critique** peinait à atteindre le 3ème rang de la nef (**Distance à la source où l’énergie du son réverbéré est égale à celle du son direct.) La sonorisation avait donc pour rôle essentiel d’améliorer à la fois l’intelligibilité, la définition et la clarté dans la zone d’audition tout en évitant d’augmenter par trop la réverbération dans le chœur, ce qui aurait pu déstabiliser les artistes habitués à travailler dans cet espace acoustique particulier depuis le début des répétitions.
Les 2 colonnes du CURV500® ont donc été installées légèrement croisées derrière les deux premiers piliers de la nef avec pour mission de couvrir les 10 rangs jusqu’au narthex. La directivité verticale serrée, idéale pour ce type de parterre, nous a permis d’avoir une couverture homogène sur tout l’auditoire. Seule une petite atténuation du bas médium a du être mise en œuvre pour limiter l’ampleur que prenait ce registre exagérément favorisé par l’acoustique du lieu. Les artistes lyriques ont habituellement beaucoup de mal à accepter d’être sonorisés, avançant avec raison que leur prestation s’en retrouverait forcément dénaturée. L’apport très bénéfique sur l’intelligibilité et le rendu naturel du système que notre soprane a pu percevoir lors des essais sur les voix de ses partenaires ont suffit pour la convaincre d’accepter le très discret DPA omni que nous lui proposions.
CONCLUSION
Testé dans des conditions acoustiques très variées, le CURV500® power Set s’est à chaque fois révélé très performant. Ce couteau suisse est à même de satisfaire des applications allant du renfort sonore pour de la musique classique aux petits concerts pop rock, en passant par l’événementiel ou la conférence. Fidèle et puissant en dépit de sa petite taille, il permet de sonoriser toutes sortes de lieux pour des parterres d’auditoire pouvant aller jusqu’à 200 personnes. Proposé à un prix très accessible, il est également susceptible d’intéresser musiciens et DJ qui, en dehors des belles qualités sonores qu’il démontre, apprécieront tout autant sa compacité, sa légèreté et sa facilité de mise en œuvre. Concernant la dernière octave, les puristes regretteront certainement de ne pas avoir affaire à un « vrai système ligne source ». Il n’empêche, en dehors de cet ultime registre, le CURV500® est certainement, pour sa catégorie de produits, l’un des systèmes les plus aboutis et l’un des plus agréables à entendre qu’il m’ait été donné à ce jour de tester. Prix de la configuration Curv 500 PS (Power Set) : 1899 € TTC
Ce n’est pas au coup d’envoi que démarre le Super Bowl 50, l’événement le plus suivi de l’année aux Etats-Unis, mais environ une semaine auparavant, avec un cirque médiatique qu’il faut vraiment avoir vu de ses yeux pour le croire. Connu pour sa technologie de tweeters à ruban Pro Ribbon, c’est Alcons Audio qui a fourni les systèmes de diffusion et les amplificateurs aux grands espaces réservés aux médias logés au media center. Utilisée pour les hautes fréquences, la technologie Pro Ribbon diffère notablement de celle des transducteurs à compression classiques, utilisés déjà depuis presque un siècle.
Au lieu de vibrer d’avant en arrière pour produire le son, un tweeter Pro Ribbon vibre perpendiculairement à la sortie du transducteur, et est beaucoup plus léger que n’importe quel transducteur à compression. Il en résulte une impression de transparence, de réponse transitoire très rapide, d’ouverture et de naturel qu’il est impossible de produire avec les technologies conventionnelles. Le bénéfice est une précision sonore comme on n’en a jamais entendu dans les grands systèmes.
Freeman Audio Visual Solutions, la société de production, et la NFL (National Football League) elle-même, ont choisi et approuvé différents systèmes Pro Ribbon d’Alcons Audio pour remplir le contrat du vaste centre de médias. C’est Martin Reeves de MDR Productions qui était aux commandes.
Les haut-parleurs Pro Ribbon d’Alcons ont été installés de la manière suivante :
Dans la grande salle 1, on a utilisé 9 LR7 (transducteur de 6,5” + Pro Ribbon RBN401) à droite et à gauche et 3 LR7 au centre, et 2 subs BQ211 de 21” pour soutenir les graves. Le système était piloté par deux contrôleurs amplifiés à 4 canaux Sentinel 10.
Dans les salles d’actualités 2 et 3, plus petites, on a mis en place des systèmes de la série V : VR8 (haut-parleur de 8” + Pro Ribbon de 4” RBN401) et VR12 (haut-parleur de 12” + Pro Ribbon de 6” RBN601), également pilotés par un contrôleur amplifié Sentinel, mais le Sentinel 3, plus petit.
« Le système est facile à utiliser », déclare Martin. « Très naturel, avec une marge énorme et beaucoup de transparence. Quel que soit le niveau de puissance nécessaire, il sonne toujours parfaitement équilibré. Qui a dit qu’un système doit être grand pour avoir un grand son ? Alcons, c’est incroyable ! » Finalement, M. Reeves n’est pas le seul à être enchanté. Tout au long de la semaine, les gens de la NFL et des médias n’ont pas tari d’éloges sur la qualité sonore. On a même vu Roger Goodall, le commissaire de la NFL, avec un rare sourire sur son visage, faire le commentaire : « Qu’est-ce que ça sonne bien »
Le « micro » line array LR7 d’Alcons Audio dans le media center du Super Bowl 50.
« Oh, je voudrais ajouter quelque chose de plus qui a conforté ma confiance dans ces produits », poursuit Reeves. « Lorsque l’on compare le signal envoyé à la réponse en direct dans SMAART, je n’ai jamais vu un transducteur à compression suivre avec un semblant de haute fidélité au-dessus 8 kHz. A l’inverse, ces Pro Ribbon suivent avec une précision sans précédent ; le signal d’alimentation et le signal en temps réel sont sensiblement identiques. Stupéfiant, les gars ! »
Beyerdynamic présentait deux nouveautés en captation lors du Prolight +Sound, le TG MM1w, micro de mesure qui s’adapte aux émetteurs main du système sans fil numérique à faible latence TG1000 et le TG D71c, micro de surface qui s’adresse plus particulièrement à la prise de son d’instruments à percussion et qui accepte des niveaux de 148 dB SPL.
Beyerdynamic TG MM1w
Avec la nouvelle capsule de mesure TG MM1w (w pour wireless), le système sans fil numérique TG1000 de Beyerdynamic étend son domaine d’exploitation à la mesure in situ en live sans être obligé de déployer de grandes longueurs de câble. Il sera apprécié pour caler les systèmes de diffusion de théatre, en concert live ou en festivals. Avec la réponse en fréquence plate et étendue du TG 1000, le TG MM1w se comporte exactement comme le modèle filaire MM1. Chaque micro est fourni avec sa courbe de réponse en fréquence à 0°.
Quelques caractéristiques :
Transducteur : condensateur (back electret) travaillant en pression
Directivité : omnidirectionnel
Réponse en fréquence : 20 Hz-20 kHz
Sensibilté (circuit ouvert) : 15 mV/Pa (-36,5 dBV) +/-1 dB
Bruit propre : 27 dB(A), Niveau max : 120 dB SPL
Diamètre : tête 9 mm et châssis 36 mm
Longueur : 94 mm et Masse : 94 g
Beyerdynamic TG D71c
Le micro de surface TG D71c convient particulièrement à la prise de son de grosse caisse dans laquelle il peut se placer sans matériel additionnel grâce à sa semelle en caoutchouc antidérapant. Mais il sera apprécié également pour la prise de son d’instruments basse fréquence tels que cajon, piano où son design compact et sa directivité semi-cardioÏde assurent un placement aisé du micro et un grand gain avant accrochage. Sa bonne réponse impulsionnelle, son temps d’attaque très bas et son niveau de pression max de 148 dB SPL, le destine aux instruments à percussion au sens large. Pour une installation permanente sur une surface, le micro est doté de deux trous sous la semelle. Son préampli incorporé se satisfait d’une alimentation fantôme allant de 11 à 52 V avec un témoin LED rouge de fonctionnement.
Quelques caractéristiques :
Transducteur : condensateur (back electret) à gradient de pression
Directivité : semi-cardioïde
Réponse en fréquence : 25 Hz – 20 kHz
Sensibilité (circuit ouvert) : 1,5 mV/Pa
Impédance de sortie : < 200 Ω
Rapport signal/bruit : 63 dB(A)
Alimentation fantôme : de 11 à 52 V, consommation < 3,2 mA
Dimensions (sans le connecteur, LxWxH) : 90 x 86 x 27 mm