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Console live AVID VENUE S6L

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Avid SL6
La S6L en grand bac à 32 faders et avec l’ensemble des 4 écrans tactiles Un ultérieur écran peut être ajouté afin de, par exemple, afficher les snaphots ou la page de gestion du logiciel Venue comme montré ici. L’ergonomie est très bien pensée et cette table ressemble plus à une console live que la précédente qu’elle remplace. Tout à gauche, un mac portable livre ses pistes audio directement via une prise réseau.
La S6L en grand bac à 32 faders et avec l’ensemble des 4 écrans tactiles Un ultérieur écran peut être ajouté afin de, par exemple, afficher les snaphots ou la page de gestion du logiciel Venue comme montré ici. L’ergonomie est très bien pensée et cette table ressemble plus à une console live que la précédente qu’elle remplace. Tout à gauche, un mac portable livre ses pistes audio directement via une prise réseau.

On l’attendait depuis longtemps car, un peu comme une marque japonaise aimant les diapasons, Avid a pris tout son temps pour créer sa nouvelle console de mixage live, la Venue S6L.

Jean-Gabriel Grandouiller
Jean-Gabriel Grandouiller

Puissante, flexible et ouverte sur le monde extérieur, elle mêle la technologie des cœurs PC pour la partie gestion, mélangeur et traitement interne à des DSP à la norme HDX pour les plugs. Le meilleur des deux mondes pour un très bel objet.

Jean-Gabriel Grandouiller responsable des ventes d’Avid pour la France nous a présenté cette nouvelle table ou plutôt ces nouvelles tables puisque, comme vous le verrez plus loin, deux cœurs et 3 modèles de bacs sont offerts.

Un grand merci pour son accueil et le télescopage tout français du planning des démos dans lequel SLU s’est glissé sans ménagement. Pardon à Marco de Fouquières de l’avoir fait attendre ;0)

Venue, vidi, vici

SLU : Elle a un air de famille avec la S6 studio…

Jean-Gabriel Grandouiller : Elle a quelques éléments qui viennent de la S6, la partie encodeurs et faders par exemple mais redesignée pour le live et surtout les conditions du live.

SLU : Elle va donc être plus solide que la S6 ?

Jean-Gabriel Grandouiller : On peut dire ça de cette façon. Pour te décrire le système, on a trois types de surfaces de contrôle différentes, deux types d’engine et un nouveau stage rack. A travers tout ça on dispose de 6 combinaisons possibles en fonction de la puissance désirée et de la taille de la surface.

Une vue de détail d’un bac d’entrée à droite et le bac central commun à tous les modèles de surface avec l’écran principal affichant l’espèce de matrice très pratique pour pouvoir visualiser sur les entrées ou les sorties qui fait quoi et qui va où avec quelles sources. Les codes couleur paraissent très bien fichus. Cela sera très apprécié par les ingés retour. Un mode spill automatique est aussi prévu pour donner aux faders les niveaux de ce qui compose par exemple un bus de sortie.
Une vue de détail d’un bac d’entrée à droite et le bac central commun à tous les modèles de surface avec l’écran principal affichant l’espèce de matrice très pratique pour pouvoir visualiser sur les entrées ou les sorties qui fait quoi et qui va où avec quelles sources. Les codes couleur paraissent très bien fichus. Cela sera très apprécié par les ingés retour. Un mode spill automatique est aussi prévu pour donner aux faders les niveaux de ce qui compose par exemple un bus de sortie.

SLU : Tu nous détailles les trois surfaces ?

Une vue du bac central de la S6L avec notamment les généraux tout à droite.
Une vue du bac central de la S6L avec notamment les généraux tout à droite.

Jean-Gabriel Grandouiller : On a la S6L–32D avec 32 faders et 4 écrans. Celle qu’on appellera moyenne, la S6L-24D, n’a que 24 faders et trois écrans et la plus petite la S6L-24 a aussi 24 faders mais un seul écran, le central, qui est aussi le principal et donne accès à toutes les fonctions de la console.

On n’ôte aucune fonctionnalité, il manque simplement du feedback visuel et de la rapidité d’action via le touch. Les écrans sont tous tactiles.

SLU : Cette diminution de taille de la surface apporte une baisse du prix ?

Jean-Gabriel Grandouiller : Cela lui donne un prix plus abordable à puissance égale en effet, mais rien n’empêche d’ajouter par la suite les écrans. Le gros avantage aussi c’est la compacité de cette table, tout en restant très puissante.

L’affichage très complet de chaque tranche avec en tête le vumètre de niveau, le nom de la source et tout en bas les 4 slots pour plugin. Rappelons que ces écrans sont tactiles.
L’affichage très complet de chaque tranche avec en tête le vumètre de niveau, le nom de la source et tout en bas les 4 slots pour plugin. Rappelons que ces écrans sont tactiles.

SLU : La gestion de l’affichage est incluse dans l’écran ?

Jean-Gabriel Grandouiller : A priori oui, mais je n’en ai pas la certitude. C’est vrai sur la S6 studio en tous cas. Ce qui a été beaucoup travaillé c’est l’affichage via des couleurs pour pouvoir suivre le trajet du signal et bien capter quelle action va être effectuée par chaque bouton ou encodeur.

Chaque surface comporte 8 entrées analogiques micro / ligne, 8 sorties analogiques, quatre paires AES d’entrées et autant de sorties. Il y a aussi 8 GPIO in et out, Midi, LTC, rien ne manque, pas même une sortie vidéo pour un écran supplémentaire pour y faire défiler par exemple tes snapshots.

Le moteur marche au super

L’écran tactile principal de la console placé en face du bac central réunissant les VCA, les départs et toutes les commandes principales de la S6L.
L’écran tactile principal de la console placé en face du bac central réunissant les VCA, les départs et toutes les commandes principales de la S6L.

SLU : Quid de l’engine.

Jean-Gabriel Grandouiller : Il y en a deux. La grosse différence avec l’ancienne génération Venue est que les entrées et sorties en local ne sont plus sur l’engine mais sur la surface elle-même. Le rack « moteur » ne comporte que la connexion vers les stages, vers la surface et le processing.

Le gros avantage en cas d’installation fixe est de pouvoir placer ce rack 5U dans une salle machine sans être obligé de tirer les lignes audio sur des grandes longueurs. Nous avons donc deux engines, le E144 et le E192. Leur nom provient du nombre de canaux d’entrée potentiellement utilisables. Le 144 en a donc 144 et le 192 monte à 192 entrées. Il est bien entendu que cela dépend aussi du nombre de stage racks alignés devant.

Le Stage 64 avec 5 slots libres pour y insérer toute sorte de carte à choisir parmi celles offrant 8 entrées ou sorties analogiques, 8 canaux d’entrée ou sortie AES et ADAT, une comportant 16 canaux Aviom et une dernière avec 16 canaux Dante. Tout à droite, on aperçoit la carte de communication AVB avec l’engine, la paire de ports MADI, la boucle pour le Word Clock et tout en haut, la prise casque et le petit afficheur vert indiquant quel canal d’entrée l’on est en train d’écouter.
Le Stage 64 avec 5 slots libres pour y insérer toute sorte de carte à choisir parmi celles offrant 8 entrées ou sorties analogiques, 8 canaux d’entrée ou sortie AES et ADAT, une comportant 16 canaux Aviom et une dernière avec 16 canaux Dante. Tout à droite, on aperçoit la carte de communication AVB avec l’engine, la paire de ports MADI, et la boucle pour le Word Clock.

SLU : Les sorties ne comptent pas dans le calcul..

Jean-Gabriel Grandouiller : Non, contrairement à d’autres consoles où l’on partage les ressources du processing entre entrées et sorties, cette nouvelle console ne varie pas sa capacité de traitement, pas plus d’ailleurs que la fréquence d’échantillonnage qui peut être librement choisie à 48 ou 96 kHz.

SLU : Et pour les sorties ?

Jean-Gabriel Grandouiller : Sur la 144 on a 64 bus de sortie plus le LCR, et sur la 192 on en a 96 plus le LCR.

SLU : Assignables à des sorties physiques, donc tout dépend de la façon avec laquelle est conçu le stage…

Jean-Gabriel Grandouiller : Les stages comportent 64 entrées et 32 sorties. Tu peux y mettre des cartes analogiques, numériques et on annonce une carte Dante – on a signé durant le NAMM un partenariat avec Audinate – et qui rentre dans le Connectivity Tool Kit.

SLU : Pour revenir au moteur, combien de VCA gère-t-il ?

Jean-Gabriel Grandouiller : 24 sur les deux modèles, deux bus solo totalement indépendants.

Des plugs comme s’il en pluggait

Trois alimentations hot plug sont prévues sur l’engine. On voit bien leurs poignés à gauche du rack. Une seule est en fait suffisante. Au centre on aperçoit trois paires de ports, une en fait, les deux autres n’ont pas encore de cartes. Ils servent à connecter en redondance jusqu’à trois stage racks 64. Tout à droite, quatre slots attendent des cartes HDX. Tout au centre et au fond, un très beau radiateur équipé de caloducs doit sans doute refroidir i7 : un très beau montage inspirant confiance et un progrès certain comparé à l’ancienne gamme Avid/Digidesign. Comme le dit Marc de Fouquières le directeur technique du groupe Dushow : « tu regardes ce qu’il y a sous le capot et tu en sais beaucoup plus que tout le langage que les vendeurs peuvent essayer d’utiliser pour te dire que c’est bien »
Trois alimentations hot plug sont prévues sur l’engine. On voit bien leurs poignés à gauche du rack. Une seule est en fait suffisante. Au centre on aperçoit trois paires de ports, une en fait, les deux autres n’ont pas encore de cartes. Ils servent à connecter en redondance jusqu’à trois stage racks 64. Tout à droite, quatre slots attendent des cartes HDX. Tout au centre et au fond, un très beau radiateur équipé de caloducs doit sans doute refroidir i7 : un très beau montage inspirant confiance et un progrès certain comparé à l’ancienne gamme Avid/Digidesign. Comme le dit Marc de Fouquières le directeur technique du groupe Dushow : « tu regardes ce qu’il y a sous le capot et tu en sais beaucoup plus que tout le langage que les vendeurs peuvent essayer d’utiliser pour te dire que c’est bien »

SLU : En termes de ressources plug-in, on a compris que c’est de l’AAX…

Jean-Gabriel Grandouiller : C’est exact et pour ce qui est des ressources, l’Engine 144 offre 128 slots et le 192 grimpe à 200 slots. Bien entendu si tu montes 200 EQ3, tu seras très loin d’avoir épuisé les ressources de la machine ; tout dépend de la complexité du plug.

SLU : J’ai compris que les ressources restent identiques pour l’i7 en fonction de la fréquence d’échantillonnage, en revanche j’imagine que les cartes HDX perdent en puissance si tu travailles en 96 kHz…

Jean-Gabriel Grandouiller : Absolument oui.

SLU : Tu nous parles de ce choix de mélanger deux technologies dans l’engine ?

Jean-Gabriel Grandouiller : C’est une nouveauté chez Avid ou par rapport à ce qui existait chez Digidesign ou Euphonics. Pour la première fois, on fait cohabiter deux technologies en parallèle. La partie plugin est gérée par des cartes HDX maintenant bien connues, on peut d’ailleurs en monter jusqu’à 4.

Un détail des tranches de la console. De toute évidence Avid a misé sur la solidité.
Un détail des tranches de la console. De toute évidence Avid a misé sur la solidité.

Ce choix maintient la compatibilité avec tout ce qui a été développé jusqu’à aujourd’hui sous ce protocole. Le moteur audio en revanche adopte le processeur i7 Intel avec la technologie RTX qui permet de s’allouer hors de l’OS qui gère la console, des cœurs et donc des ressources pour l’audio. Et il y a du boulot puisque chaque voie d’entrée et de sortie de la console dispose d’un nombre important de traitements qui sont du ressort de l’i7.

Un détail du panneau de commande d’un des canaux avec, assignés aux encodeurs rotatifs, la fonction de panoramique et de filtre passe-haut. Sur les modèles de série, la façade de la console sera constituée d’un plastique résistant et d’une apparence beaucoup plus mate et moins réfléchissante que sur ce prototype.
Un détail du panneau de commande d’un des canaux avec, assignés aux encodeurs rotatifs, la fonction de panoramique et de filtre passe-haut. Sur les modèles de série, la façade de la console sera constituée d’un plastique résistant et d’une apparence beaucoup plus mate et moins réfléchissante que sur ce prototype.

SLU : C’est quoi le True Gain Compensation ? La gestion du gain numérique pour compenser l’action sur le gain de l’étage d’entrée ?

Jean-Gabriel Grandouiller : C’est une fonction qui existe déjà sur la S3L. En cas de partage de Stage entre deux tables, au niveau de l’interface utilisateur, tout le monde a l’impression de bosser sur son gain.

SLU : Oui, enfin, si un des deux sature en entrée, l’autre aura beau baisser son gain, il diminuera le niveau d’un son saturé…

Jean-Gabriel Grandouiller : Dans ce cas-là et qui relève de l’erreur humaine oui, mais ce qui est intéressant c’est la gestion des snapshots. Tu es maître du gain analogique et tu fais un snapshot avec le gain à 41, si un autre opérateur rentre avec sa table et prend la commande du gain en te passant esclave et modifie le gain, ton affichage de gain reste à 41 et une compensation a lieu.

Au moment où le type se déconnecte, tu retombes sur ton gain à 41. Tu gardes une structure de gain fixe qui permet de faire voyager tes showfiles sans te soucier de savoir si tu es maître ou pas. Tu peux aussi être maître sur un stage et esclave sur un autre. C’est pratique car celui qui est maître sur les entrées l’est aussi sur les sorties ce qui convient bien aux ingés son retours qui en gèrent un maximum contrairement aux ingés son façade.

Un bac de user keys très pratiques une fois programmée leur fonction.
Un bac de user keys très pratiques une fois programmée leur fonction.

SLU : Quelle est la compatibilité avec les anciens showfiles?

Jean-Gabriel Grandouiller : La compatibilité est totale. L’affichage a changé et s’est amélioré mais on peut appeler cela cosmétique pour prendre en compte les dalles 16/9 avec une plus grande résolution ou encore afficher mieux et plus de plugs. Venue en est à la version 4.5.2 sur la S3L, peut être allons-nous passer à 5.

Quelle langue parles-tu chérie ?

Marc de Fouquières, le directeur technique et surtout grande figure de Dushow en pleine démo de la S6L en compagnie de Chris Lambrechts, spécialiste des applications live pour Avid.
Marc de Fouquières, le directeur technique et surtout grande figure de Dushow en pleine démo de la S6L en compagnie de Chris Lambrechts, spécialiste des applications live pour Avid.

SLU : Quel protocole de transport audio équipe la S6L ?

Jean-Gabriel Grandouiller : L’AVB via des liaisons optiques et cuivre. Tout ce petit monde peut être connecté sans ajout d’aucune carte ou interface supplémentaire. La redondance est prévue par une boucle retour entre par exemple deux stages connectés les uns aux autres, et un brin allant de chacun vers l’engine. Si un des brins est coupé, le système récupère les data sur l’autre instantanément. La surface est connectée à l’engine aussi en AVB. Les stages peuvent accepter du Dante et dialoguer avec d’autres matériels qui emploient aussi ce langage.

SLU : Pourquoi pas de Dante sur l’engine ?

Jean-Gabriel Grandouiller : Il y a de grandes chances pour que l’on dispose de cartes Dante aussi pour l’engine mais aujourd’hui on n’en voit pas trop l’utilité. A la limite pour enregistrer mais de base tu peux le faire en AVB et 64 canaux dans ProTools. Une carte optionnelle en Thunderbolt va aussi permettre de monter un nombre de canaux très important en termes d’enregistrement.

SLU : Combien ?

Jean-Gabriel Grandouiller : On parle de 192 canaux. Aujourd’hui tu connectes un mac mini ou un portable en Ethernet, soit sur la surface soit sur l’engine, et tu disposes de 64 canaux avec ProTools pour les enregistrer et les lire : le plus simple des Virtual Sound Check.

Chris Lambrechts spécialiste des applications live pour Avid en pleine démo sur le stand avec son français teinté de belge du plus bel effet (HDX !) mais aussi une connaissance et une patience à l’épreuve du feu.
Chris Lambrechts spécialiste des applications live pour Avid en pleine démo sur le stand avec son français teinté de belge du plus bel effet (HDX !) mais aussi une connaissance et une patience à l’épreuve du feu.

SLU : Quelques mots sur le stage 64 ?

Jean-Gabriel Grandouiller : Une particularité intéressante est le mirroring MADI, incorporé d’office dans chaque stage. Cela veut dire que sans avoir besoin de passer par une grille ou par la console et l’engine, il est possible de récupérer les signaux et les envoyer vers une autre console, vers un enregistreur ou toute autre machine acceptant cette norme de transport. Deux ports sont prévus pour cela afin de véhiculer les 64 canaux en 96 kHz. On a aussi placé sur chaque stage un écran et un sélecteur couplé à une prise casque. Cela permet d’aller écouter localement n’importe quelle entrée sans déranger la façade ou les retours.

Le Stage 64
Le stage 64 montré ici tel qu’il sera livré de base avec 6 cartes d’entrées analogiques et une de sorties analogiques. 5 slots vides attendant d’autres cartes.

SLU : Comment sont livrés les stage 64 en termes de cartes ?

Jean-Gabriel Grandouiller : De base ils disposent de 48 entrées analogiques et 8 sorties analogiques mais ils peuvent être équipés de telle sorte à accueillir 64 entrées et 32 sorties. Ils gèrent donc 96 signaux.

SLU : Où en est-on en termes de latence ?

Jean-Gabriel Grandouiller : La compensation du retard est automatique et dynamique comme sur les S3L. La console est par ailleurs prête à faire dans un avenir proche du 192 kHz.

SLU : Elle est livrable quand ?

Jean-Gabriel Grandouiller : La disponibilité a été fixée à septembre 2015.

Plus d’infos : http://www.avid.com/FR/products/Venue-S6L/overview


SLU a 3 ans et toutes ses dents

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SLU 3 ans

Des dents pour rendre les sourires qui nous ont accueillis sur tous les stands à Francfort, des dents pour prémâcher les pages de contenu qu’on vous prépare quotidiennement, des dents enfin pour mordre la bêtise humaine quand elle dépasse les bornes. Votre canard a pile 3 ans et toutes ses dents.

Anniversaire SLU 3-ans

Il paraît que rien n’est gratuit dans ce bas monde, ain’t no free lunch disent les anglais et pourtant, Soundlightup ne vous demande pas un kopeck pour vous offrir chaque jour tout son contenu.

Votre canard gambade sur la toile, libre, indépendant et détenu à 100% par ses rédacteurs. Pas de miracle chez SLU, rien que le fruit de notre travail acharné et passionné et la reconnaissance de nos annonceurs convaincus par notre modèle économique et notre audience en hausse constante, certifiée OJD. Rien que sur les 4 premiers mois de 2015, nous avons eu 67% de visiteurs de plus qu’en 2014.

Plus que jamais réactifs, inventifs et dévoués, nous attaquons notre quatrième année d’existence avec la ferme intention de vous servir encore plus et de faire briller nos industries et nos techniciens de mille feux, de Marcoussis à Longjumeau et de Plailly à Grigny.

Partout où le son se fait émotion, où la lumière et la vidéo ne font plus qu’un, nous serons là pour le relayer. Les nouveautés, les exclusivités, les meilleurs bancs d’essais, les reportages, les offres d’emploi, le matos d’occase, vous les trouvez sur Soundlightup d’un clic de souris quand vous le souhaitez, où que vous soyez.

On aimerait vous raconter tout ce que l’on vous prépare, les nouvelles rubriques, les nouveaux services, les nouveaux collaborateurs mais ça prendrait trop de temps, alors le plus simple est de vous en faire la surprise.

Il a raison Higelin…Champagne !!

d&b Audiotechnik dévoile le D20 et le MAX2

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Nous avons découvert trois grosses nouveautés sur le stand d&b : l’amplificateur D20, petit frère du D80, le retour de scène MAX2, successeur du renommé MAX du fabricant allemand, et côté logiciel de simulation-prédiction, la version 8 de l’ArrayCalc dispose désormais de l’extension ArrayProcessing.

Le D20 ressemble à s’y méprendre à son grand frère D80 dont il reprend d’ailleurs le traitement de signal embarqué, l’interface utilisateur par écran LCD couleur tactile, le même rack 2U, au même titre que le logiciel de configuration et de monitoring R1 V2. Il peut se configurer via Ethernet à travers le protocole OCA (Open Control Architecture). Tout comme son aîné, il intègre un serveur Web, ce qui permet de reprendre l’interface de l’écran LCD et ses fonctionnalités sur un PC ou un MAC avec son navigateur préféré.

Le D20 et son écran LCD couleur tactile
Le D20 et son écran LCD couleur tactile

Diffère par rapport au D80, la puissance disponible sur les quatre canaux d’amplification en classe D, à savoir 4 X 1600 W sous 4 ohms mais le D20 dispose également d’une alimentation à découpage universelle précédée d’un correcteur de facteur de puissance. Cela lui permet de s’affranchir dans une large mesure des variations de tension secteur et d’afficher une très grande efficacité puissance consommée/ puissance fournie.
Le D20 dans la gamme d&b doit servir de plateforme d’amplification pour les petits et moyens systèmes, à savoir les séries E et T et line array Y et V. Pour le système J et les retours de scène M2, le D80 s’impose. Il doit donc en gros remplacer le DI2.

Le MAX2, digne successeur du MAX exploite un 15’’ en coaxial.
Le MAX2, digne successeur du MAX exploite un 15’’ en coaxial.

Le MAX2 s’inspire du MAX, wedge très utilisé à travers le monde, auquel il succède. Ce retour de scène coaxial, réalisé en multiplis qualité marine, fournit une réponse étendue de 55 Hz à 18 kHz avec une ouverture conique de 75°. Son 15’’ à aimant ferrite accueille en structure coaxiale une compression 1,4’’. Les deux transducteurs partagent la même structure magnétique.

Cette enceinte passive peut également être utilisée montée sur un pied au dessus d’un sub comme petit système de façade. Quatre inserts M10 permettent de l’accrocher avec une lyre. Les presets ad hoc existent aussi bien sur le D20 que le D80 avec lesquels le MAX2 peut délivrer un niveau max de 135 dB SPL. D’impédance 8 ohms, le MAX2 accepte une puissance de 1600 W en crête (10 ms), et 250 W RMS.

d&b Audiotechnik ArrayProcessingArrayProcessing est une fonctionnalité ajoutée à la version 8 du logiciel de prédiction d&b ArrayCalc qui permet de calculer, déterminer et améliorer le comportement global d’un système line array tant au niveau de la balance tonale sur la répartition spatiale de l’audience qu’en termes de niveaux acoustiques.
ArrayProcessing s’appuie sur la création d’un jeu de filtres FIR et IIR (et de retard) pour chaque enceinte d’une ligne, afin de corriger la distribution d’énergie et la réponse fréquentielle dans toutes les zones d’audience.

Il faut autant de canaux d’amplification que de boîtes au sein d’une ligne pré-établie avec ArrayCalc mais les boîtes peuvent avoir une couverture horizontale différente, par exemple des J12 (120°) en bas d’une line de J8 (80°).
ArrayProcessing ne peut s’utiliser qu’avec les amplificateurs D20 et D80 car le logiciel nécessite le protocole de contrôle OCA sur les amplis. La fonctionnalité ajoute une latence due au filtrage de 5,9 ms aux 0,3 ms des amplis, soit un total de 6,2 ms.

Clay Paky Scenius : un grand spot dans la bande des super-héros

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Clay Paky SceniusIl manquait un vrai spot à la série des super-héros. Scenius se positionne en haut de la gamme avec une nouvelle lampe arc Osram 1400 W de toute dernière génération.
Avantages : un CRI de 96, un flux de 20 à 30 % plus élevé que la précédente 1500 W, un rapport de zoom 1:7 et un faisceau magnifique.

Scenius répond à tous les besoins, des grandes salles de concert aux plateaux de télé avec son zoom  de grande amplitude, 8°-55°, dont les mouvements doux et précis peuvent être utilisés comme un effet à part et  un focus qui sera sélectionné en mode automatique au besoin.

La lampe a une température de couleur de 6000K que Osram garantit sans dérive dans le temps, ce qui réduira les temps de calibration, et surtout un indice de rendu des couleur élevé pour une lampe à décharge puisqu’il atteint 95. Elle fonctionnera à pleine puissance ou en mode économie d’énergie à 1200 W.

Pour colorer le faisceau, Scenius dispose d’une trichromie CMY, d’une roue de 7 couleurs et d’un CTO progressif.  Pour l’animer il y a deux roues de 6 gobos verre rotatifs, un prisme et une roue d’animation.

Clay Paky SceniusCette roue  peut être utilisée avec un gobo, en insertion même partielle et à vitesse ajustable.  Un iris et un nouveau frost variable sont aussi  intégrés.

Scenius est indiscutablement une magnifique machine puissante pour les grands spectacles, dotée d’un système optique au top diffusant un faisceau plein et homogène qui assure une découpe nette des gobos volumétriques, un focus précis et un zoom très rapide de grande amplitude.
Il sera disponible au cours du 2e semestre 2015.


Caractéristiques

  • Lampe à décharge Osram 1400 W,
  • Température de couleur : 6000K
  • CRI > à 90
  • Clay Paky SceniusZoom : 8 – 55 °
  • Système de suivi de mise au point
  • Couleurs : CMY + CTO progressif
  • Roue de 7 couleurs
  • 2 roues de 6 gobos verre rotatifs
  • Prisme rotatif
  • Roue d’animation interchangeable
  • Iris à 16 lames
  • Frost variable
  • Mode économie d’énergie 1200 W
  • Dimmer 0-100 % très précis
  • Poids : 43 kg
  • Dimensions (mm) : 410 x 442 x 770 (L x P x H)

Nexo lance les enceintes polyvalentes ID Series

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Nexo ID24iNexo a profité de Prolight & Sound pour introduire la série ID24 (ID pour Inspace Definition) composée d’enceintes ultra-compactes large bande et de deux subs S110 et S210.

Les enceintes ID24, car elles sont nombreuses entre la version Touring, la version Installation et les versions « à la carte », couvrent un grand nombre d’applications, à commencer par du débouchage sous balcon ou de front de scène en salle ou théâtre voire une exploitation en monitoring.

Une ID24t accrochée sur de la structure avec l’étrier Nexo QRV. La fixation s’effectue sans outil.
Une ID24t accrochée sur de la structure avec l’étrier Nexo QRV. La fixation s’effectue sans outil.

Les ID24 intègrent deux transducteurs de 4’’ longue élongation blindés, montés en V et encadrant un moteur à compression de 1’’ (à gorge ½’’) chargé par un (des) guide(s) d’ondes spécialement développé(s).

Ces enceintes très compactes (309mm L x 132 mm H X 233 mm P) peuvent délivrer le niveau impressionnant pour leur taille de 126 dB SPL crête grâce à leur sensibilité nominale de 100 dB sur la bande 110 Hz à 20 kHz (0+/- 3 dB) et à la puissance crête acceptée de 400 W.

Leur impédance nominale de 16 ohms permet de n’utiliser qu’un seul ampli contrôleur NXAMP4X1, en 4X4, avec des presets dédiés pour exciter 16 enceintes. En cas d’amplification sur une autre plateforme, le contrôleur DTD de Nexo supporte les mêmes presets.

L’arrière d’une enceinte ID24t. Remarquez le rotacteur du guide d’ondes.
L’arrière d’une enceinte ID24t. Remarquez le rotacteur du guide d’ondes.

Une des caractéristiques essentielles des boîtes ID24 est qu’elles peuvent s’utiliser aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale avec une rotation possible du guide d’ondes HF qui s’effectue par un rotacteur situé à l’arrière de l’enceinte. Ce dispositif offre donc deux directivités différentes dans chaque plan.

Les versions de base Touring, ID24t, et installation, ID24i, présentent une directivité de 120° H x 30° V (ou l’inverse) et ne diffèrent que par la finition (grille et fixations) et le type de raccordement, connecteur Speakon NL4 ou câble captif sur bornier.
L’ID24i, classée IP55, est disponible en blanc et en noir et peut s’utiliser en extérieur.

Les versions à la carte, ID24c, permettent d’obtenir trois autres ouvertures : 60° x 60°, 90° X 45° symétrique et 60° à 120° X 45° en asymétrique, ainsi qu’un plus grand choix de couleurs.

L’enveloppe des ID 24, constituée d un composite a base de polyurethane et d une ceinture en acier inox sur sa partie arrière, offre légèreté, rigidité et solidité et de nombreux points de fixation sont ménagés sur les plaques métalliques du dessus, du dessous et des cotés. Ils permettent de les fixer sans outil avec des accessoires de montage Nexo (étrier et support QRV et QRF) et de tierce partie, aussi bien sur mât que sur structure ou encore en mural ou sur support.

Deux subwoofers également très compacts et bas profil viennent compléter la série, un en simple 10’’ longue élongation, ID S110, et l’autre en double 10’’, ID S210. Ces subs exploitent une charge de type passe-bande acoustique et une ébénisterie en multiplis de bouleau.  Leur profil bas et leur faible empreinte au sol permettent de les dissimuler en installation.

L’ID24t posée sur le sub S110 avec le support Nexo QRF.
L’ID24t posée sur le sub S110 avec le support Nexo QRF.

Le S110 de sensibilité 97 dB peut délivrer un niveau crête de 125 dB SPL alors que le S210 (sensibilité de 100 dB) peut délivrer 131 dB en crête.
Les raccordements avec les têtes large bande peuvent se faire entre 85 et 120 Hz et les deux subs offrent une bande passante descendant  à 45 Hz à -3 dB.

Robert Juliat DALIS 860, un cyclorama très riche en pigments

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Imaginez une rampe de un mètre garnie de deux étages de 24 petites cuillères siamoises servant de réflecteurs aux leds réparties par couleur suivant une cuisine savante.
On cherche encore la recette car la qualité de l’étale et la palette de couleurs sont particulièrement savoureuses !

Robert Juliat DALIS 860

Dalis répond à un cahier des charges qui devrait séduire les théâtres et plateaux de télévision en termes d’étale, de densité de lumière, de variété de couleurs pastel et saturées, et de silence de fonctionnement.

Cette rampe est tout à fait unique avec ses 48 sources leds sur deux étages associées à des mini réflecteurs asymétriques au profil très sophistiqué. Ils sont d’ailleurs brevetés.

La palette de couleurs diffusées est issue de 8 teintes de leds : On a un rouge, un vert et un bleu standard, et en plus un bleu royal, un ambre, un cyan et pour que le blanc soit parfait, il ont complété la série avec des diodes en blanc froid à 6500K et en blanc chaud à 2200K.
Dalis permet donc de couvrir en blanc de 2200K à 6500K sans ajouter de couleurs et avec de la puissance.

Robert Juliat DALIS 860 RougeRobert Juliat DALIS 860 BleuRobert Juliat DALIS 860 Gris

Robert Juliat DALIS 860


Robert Juliat DALIS 860 VertRobert Juliat DALIS 860 AbricotRobert Juliat DALIS 860 Blue


Cette rampe peut se commander aussi en 2 et en 4 groupes indépendants, ce qui permet, quand elle est accrochée verticalement pour diffuser des bandes horizontales, de simuler par exemple un lever ou un coucher de soleil. Chaque couleur se graduant sur 16 bits, on peut imaginer la qualité obtenue sur une transition lente.

A l’arrière sont placées une entrée et sortie secteur sur PowerCON True1, une entrée et sortie DMX-RDM sur XLR5, une entrée RJ 45 pour les protocoles Ethernet courants (ArtNet, sACN, MA-Net). Elle sert de node pour entrer en Ethernet et sortir en DMX. On peut aussi y connecter un ordinateur portable pour configurer un ensemble à distance en RDM ou TCP/IP. Ils ont même intégré une puce RFID.

Entrées PowerCON True1, Ethernet et DMX à gauche....
Entrées PowerCON True1, Ethernet et DMX à gauche….
Sorties PowerCON et DMX à droite. Entre les deux, l'afficheur et les touches de navigation dans le menu.
Sorties PowerCON et DMX à droite. Entre les deux, l’afficheur et les touches de navigation dans le menu.

Le système d'accroche QuickRig
Le système d’accroche QuickRig

Dalis dispose d’un système QuickRig pour l’accroche facile sur un pont, horizontalement ou verticalement.
Elle se pose aussi au sol. Une vitre de sécurité protège les optiques en laissant passer 98 % du flux.

L’alimentation des 300 W de leds est flicker-free et le refroidissement des puces est naturel, sans ventilateur donc parfaitement silencieux.

Audio-Technica AT2020USBi et BP40

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Audio-Technica a dévoilé lors de Prolight+Sound un micro statique cardioïde USB compatible avec les systèmes d’exploitation Apple, l’AT2020USBi, et un micro dynamique hypercardioïde à large diaphragme dédié aux applications broadcast ou de post-production.
Audio-Technica présentait également ses micros Dante ATDN971 (micro de surface) et ATDN8677 (embase pour micro). (Lien article SLU)

Audio-Technica AT2020USBi
Audio-Technica AT2020USBi

Conçu à partir du micro à condensateur pré-polarisé AT2020, l’AT2020USBi intègre un convertisseur A/N 24-bits/96 kHz afin de fournir une articulation et une intelligibilité qui seront appréciables pour l’enregistrement en home studio, en extérieur mais aussi pour le podcast et les sous-titrages.

L’AT2020USBi fonctionne soit avec un câble USB soit avec un câble Lightning, fournis en standard, pour que les utilisateurs puissent numériser directement l’audio sur l’appareil de leur choix :

  • PC, Mac ou tout appareil de marque Apple
  • Windows XP, 7, 8, Vista, Mac OSX et iOS

Il est doté d’un contrôle de gain permettant d’ajuster le niveau d’entrée directement sur le microphone.
Outre les câbles de 3,1 m, le micro est fourni avec un trépied repliable, une pince pour pied 5/8 », un adaptateur 5/8 » vers 3/8 » et une housse de rangement.

Le microphone de voix dynamique BP40 autorise une reproduction sonore très naturelle pour les applications de radio ou de post-production grâce à sa directivité hypercardioïde offrant une isolation optimale de la source et une excellente réjection hors axe.

Sa capsule de 37 mm de diamètre bénéficie d’une construction avec « bords flottants », brevetée, qui optimise la surface de la membrane et améliore le rendu, alors que la bobine « humbucking » de compensation de bruit prévient des risques d’interférences électromagnétiques.
Il intègre par ailleurs un filtre coupe – bas à 100 Hz de pente 6 dB/octave. Le BP40 est fourni avec la pince AT8483 et peut être monté sur la suspension AT8484, disponible séparément.

Audio-Technica BP40
Audio-Technica BP40
La capsule à « bords flottants » du BP40
La capsule à « bords flottants » du BP40

Spécifications du BP40 :

  • Capsule : Dynamique
  • Directivité: Hypercardioïde
  • Réponse en Fréquence: 50 Hz – 16 kHz
  • Filtre coupe-bas: 100 Hz, 6 dB/octave
  • Sensibilité en circuit ouvert : – 48 dBV (3,9 mV) ref 1V / 1 Pa
  • Impédance de sortie : 450 ohms
  • Poids: 633 g
  • Dimensions: 164 mm de long, 56 mm de diamètre
  • Connecteur de sortie : XLR M

L-Acoustics dévoile la série X

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Au premier jour du Prolight +Sound 2015, L-Acoustics a présenté sa nouvelle gamme d’enceintes coaxiales X qui va rapidement remplacer la série existante, à l’exception de la petite 5XT sortie en 2013.
Constituée de quatre modèles dont les nouveaux X8, X12 et X15 HiQ, elle bénéficie à plein des recherches et des avancées techniques des derniers produits tel le K2.

Les 4 modèles composant la gamme X avec de gauche à droite le cube 5XT, la X8, X12 et X15 HiQ.
Les 4 modèles composant la gamme X avec de gauche à droite le cube 5XT, la X8, X12 et X15 HiQ.

Attirés par le communiqué de presse, nous avons été dès l’ouverture du salon sur le superbe stand de L-Acoustics, aussi grand que lumineux et tout de blanc vêtu. Nous y avons retrouvé Stéphane Ecalle, le directeur du markéting de L-Acoustics, pour un large tour d’horizon de cette nouvelle gamme. Suivez-nous et n’oubliez pas le guide (d’ondes).

Une vue du stand L-Acoustics au P+S 2015 aussi blanc que le site web de la marque. On ne peut pas rater la nouveauté de l’année, la série X.
Une vue du stand L-Acoustics au P+S 2015 aussi blanc que le site web de la marque. On ne peut pas rater la nouveauté de l’année, la série X.

SLU : Qu’est-ce qui est commun aux trois produits et spécifique à chacun ?

Stéphane Ecalle au milieu de ses nouvelles enceintes présentées à l’entrée de l’immense stand L-Acoustics
Stéphane Ecalle au milieu de ses nouvelles enceintes présentées à l’entrée de l’immense stand L-Acoustics

Stéphane Ecalle (directeur du marketing L-Acoustics) : Tout d’abord les composants. Dans les trois enceintes il s’agit de la dernière génération de haut-parleurs néodyme. On a monté de vrais HP de course.
Deuxième point commun, nous avons équipé chaque boîte avec des évents laminaires, qui sont présents sur les subs SB28 ou bien les K1 et K2, mais qui n’existaient pas sur les XT.

Au niveau acoustique, même s’il y a des similitudes liées à l’emploi de haut-parleurs coaxiaux, nous avons une façon un peu différente de travailler la directivité.

Une vue des évents laminaires de la X15 HiQ mais également présents sur les deux autres modèles et grâce auxquels les bruits de turbulence sont considérablement réduits, entre autres avantages. Remarquez aussi le guide d’onde ellipsoïde monté face au 15 pouces qui abrite en son centre le moteur 3 pouces.
Une vue des évents laminaires de la X15 HiQ mais également présents sur les deux autres modèles et grâce auxquels les bruits de turbulence sont considérablement réduits, entre autres avantages. Remarquez aussi le guide d’onde ellipsoïde monté face au 15 pouces qui abrite en son centre le moteur 3 pouces.

SLU : Tu nous expliques enceinte par enceinte ?

Stéphane Ecalle : Pour la X8 nous avons une petite amorce de pavillon pour mieux contrôler la directivité mais qui, malgré tout, reste conique, axisymétrique à 100°.

Les deux autres enceintes, la X12 et la X15 HiQ, ont un nouveau système acoustique que l’on appelle ellipsoïde et qui permet de gérer une directivité HV c’est-à-dire non conique. On a une façon un peu différente de le faire sur chacun de ces deux modèles.

La remarquable dispersion de la X15, aussi bien horizontale en haut de l’image que verticale en bas et qui laisse augurer d’un comportement très sain et prédictible un micro à la main.
La remarquable dispersion de la X15, aussi bien horizontale en haut de l’image que verticale en bas et qui laisse augurer d’un comportement très sain et prédictible un micro à la main.

SLU : J’imagine que la directivité est plus serrée et régulière sur la 15 qui est un wedge…

Stéphane Ecalle : Non, la différence se situe dans la façon dont marche chacun des modèles. La X12 est passive et la X15 HiQ est active, tu ne peux donc pas les traiter de la même manière.

Une représentation de la directivité ellipsoïde offerte par la X12 et volontairement élargie à 90° dans un plan horizontal contre 60 en vertical. Ceci lui permet de remplir le rôle de petite enceinte de façade ou bien de retour.
Une représentation de la directivité ellipsoïde offerte par la X12 et volontairement élargie à 90° dans un plan horizontal contre 60 en vertical. Ceci lui permet de remplir le rôle de petite enceinte de façade ou bien de retour.

SLU : Oui, une grande partie du travail est faite dans le preset

Stéphane Ecalle : C’est ça. Quand tu places un pavillon dans une enceinte, tu crées beaucoup de problèmes que tu peux filtrer facilement avec une enceinte active alors que sur une passive c’est plus compliqué.

On a donc une façon, que l’on gardera pour nous, de le faire sur la X12 dont le design est uniquement passif. On verra après le pourquoi de ce choix.

La lutherie de Keskastel

SLU : Tu nous parles de l’ébénisterie ?

Une vue en coupe de la X8 montrant le travail effectué sur le bois pour le cintrer et lui faire prendre la forme souhaitée sans besoin de raccords ou de collages. Cela est bénéfique pour la rigidité, l’amortissement, la possibilité de créer des formes originales et in fine pour le poids total de la boite.
Une vue en coupe de la X8 montrant le travail effectué sur le bois pour le cintrer et lui faire prendre la forme souhaitée sans besoin de raccords ou de collages. Cela est bénéfique pour la rigidité, l’amortissement, la possibilité de créer des formes originales et in fine pour le poids total de la boite.

Stéphane Ecalle : Les trois modèles utilisent le principe du bois cintré, ce qui se fait par exemple sur les chaises et d’autres objets en bois travaillé. L’avantage est de n’avoir qu’une seule pièce avec du bois pré contraint d’une épaisseur qui peut être plus réduite.
Tu associes cette pièce à des joues très rigides et à un système de renforts internes, et tu obtiens une enceinte plus légère, avec plus de volume interne et une plus grande rigidité qu’un modèle assemblé de manière classique. On réduit le poids et on améliore les performances.

SLU : On gagne aussi j’imagine en termes de résonnances et de modes propres…

Stéphane Ecalle : Tout à fait. On se retrouve un peu en train de faire des instruments de musique mais qui…

SLU : doivent faire le contraire, surtout ne pas résonner !

Stéphane Ecalle : Voiiiilà, mais on est quand même complètement dans l’ébénisterie. Un autre point commun est la présence de nouvelles poignées avec un grip et beaucoup de place pour passer, des patins antidérapants pour éviter que l’enceinte cavale sur la scène et des cales de rehausse qui permettent de basculer facilement d’une position de 35 à une de 55° pour les retours.

SLU : Remplaçables tes cales ?

Stéphane Ecalle : Oui tout à fait, mais c’est super solide.

Une des deux cales de rehausse montées sur les X12 et X15 HiQ.
Une des deux cales de rehausse montées sur les X12 et X15 HiQ.
Toujours sur la X8, une vue de détail de deux des 5 inserts prévus sur tous ses côtés.
Toujours sur la X8, une vue de détail de deux des 5 inserts prévus sur tous ses côtés.

SLU : Vous y avez été chers en inserts…

Stéphane Ecalle : Ahh oui, il y en a partout, 5 par boîte avec des accessoires tels qu’un étrier long, un court, de l’embase accrochée à une élingue, une plaque qui permet de la tourner et de la fixer à une main de singe, bref, tout est possible.

SLU : Les couleurs et la finition ?

Stéphane Ecalle : La palette RAL et la finition toujours granitée, même pour de l’installation.

Les bonnes à tout faire de Marcoussis

L-Acoustics X8SLU : Quel est le positionnement de chaque modèle de cette nouvelle gamme?

Stéphane Ecalle : Commençons par la plus petite, qui existe depuis 2013, la 5XT. C’est le petit cube idéal pour déboucher. Ca tire large, ça envoie le boulet dans le médium et l’aigu et c’est parfait pour être écouté à côté d’un gros système.
La X8 est positionnée comme « live monitor ». On l’a accordée plus bas comparé à la 8XT, en fait comme la 108P qui est très utilisée en monitoring live…

SLU : Oui, Stéphane Plisson entre autre s’en sert en résidence et même en tournée quand il veut retoucher quelque chose en virtual sound check…

Stéphane Ecalle : C’est ça. L’idée était de tirer la bande passante vers le bas, tout en gardant le SPL, quelque chose que nous avons réussi à obtenir grâce à de nouveaux HP. On a une réponse en fréquence plus large et même un poil de niveau en plus que la 8XT.

Elle est donc capable de faire beaucoup de choses mais on l’a pensée vraiment monitor. On a fait de notre mieux pour que nos clients soient en mesure d’entendre une signature de gros système dans une petite boite compacte et légère. Ils voulaient de la très haute-fidélité. C’est chose faite.

L-Acoustics X12SLU : La X12 ?

Stéphane Ecalle : C’est le couteau suisse. Elle sait tout faire mais on l’a quand même conçue avec une petite idée, une application primaire. D’abord c’est une 90×60, 90° en horizontal et 60° en vertical, ce qui lui permet, posée droite sur un pied, de faire une petite façade ou un petit système distribué car tu as la bonne directivité pour travailler.

Le gros, GROS travail d’amélioration, outre ce premier aspect sonore, est son poids. La 12XT pèse 29 kilos, la X12 ne pèse que 20 kg soit 30% de moins, avec des caractéristiques de bande passante et de SPL Max comparables à son ainée, mais avec un SPL perçu bien meilleur dû à la combinaison des nouveaux composants et des évents laminaires.

SLU : La 12XT était active ou passive au choix…

Stéphane Ecalle : Absolument ! Nous avons pris la décision de ne la proposer qu’en passif car on s’est aperçu que les gens à la recherche d’une enceinte polyvalente, ne sont pas intéressés par la possibilité de la bi-amplifier et s’en servent quasi exclusivement en passif. En plus, le switch actif/passif est source d’erreur, de pannes et renchérit forcément l’enceinte. Couplées au LA4X où tu disposes de 4 canaux d’amplification sur 4 entrées indépendantes, et tu peux en raccorder 8 car ce sont des 8Ω. Cela permet ainsi de faire des économies sur les amplis.

SLU : Et enfin la X15.

L-Acoustics X15Stéphane Ecalle : On l’a conçue comme étant un retour de scène haut de gamme, uniquement actif, et qui remplace la 115XT HiQ. On a retravaillé la directivité qui est aussi ellipsoïde mais on ne le fait pas tout à fait de la même manière que sur la X12 puisque la 15 est active.

Outre le preset spécifique, il y a un énorme guide d’onde ellipsoïde qui est de dimensions comparables à celui qui équipait la 115XT HiQ, si ce n’est qu’il n’est pas conique puisque nous avons choisi de donner à cette enceinte une directivité 40×60 : 40° d’ouverture horizontale et 60° d’ouverture verticale. Les courbes démontrent le contrôle total de la directivité.
Cette enceinte délivre un boulet énorme dans la zone de couverture et une forte réjection et une isolation maximum partout ailleurs sur la scène. Un autre avantage est d’avoir gagné en hauteur par rapport à l’ancien modèle : 7% en moins grâce à notre nouvelle façon de travailler le bois comme sur le reste de la gamme X.

En retard, en retard, en retard je suis en retard…

SLU : Vous avez des nouveaux presets pour les trois enceintes ?

Stéphane Ecalle : Oui, mais avec une particularité : ils sont à basse latence. Nous sommes pour le moment à 3,9 millisecondes de temps de calcul dans nos électroniques et qui est dû essentiellement à l’emploi de filtres FIR. Nous avons donc conçu des presets qui n’emploieront pas de FIR et donc descendront à des latences très, très faibles.

SLU : Mais les latences des LA4X et des LA8 ne sont pas les mêmes…

Stéphane Ecalle : C’est exact, mais on a décidé de les aligner car on ne veut pas que nos utilisateurs se retrouvent avec des temps différents sur scène en fonction du contrôleur associé à chaque boîte.

SLU : Le LA4X est plus récent et donc fatalement plus rapide.

Stéphane Ecalle : Oui, un peu plus. Je ne peux pas encore te donner des chiffres mais on sera vraiment très bas.

SLU : Cette chasse à la latence est une demande de vos prestataires ?

Stéphane Ecalle : Oui, c’est un besoin qui est extrêmement fort car quand tu cumules tous les retards engendrés par la chaîne audio avec tout le processing en amont, tu finis par avoir un retard critique pour les artistes et les musiciens.

SLU : Vous avez donc fait votre part du travail…

Stéphane Ecalle : Exactement. Tu pourras donc choisir soit un preset FIR classique Front of House que tu peux affiner énormément avec les outils de contour, soit employer le preset spécifique monitor Low Latence.

Oui mais quand ??

Un détail de la découpe arrière de la X8 facilitant son câblage et le renvoi vers une autre boîte, l’impédance de 8Ω ayant été choisie à cet effet. La qualité mécanique est absolument remarquable et vis comme inserts ou poignées trouvent parfaitement leur place. La peinture granitée paraît aussi d’une solidité à l’épreuve du temps.
Un détail de la découpe arrière de la X8 facilitant son câblage et le renvoi vers une autre boîte, l’impédance de 8Ω ayant été choisie à cet effet. La qualité mécanique est absolument remarquable et vis comme inserts ou poignées trouvent parfaitement leur place. La peinture granitée paraît aussi d’une solidité à l’épreuve du temps.

SLU : Quand les X seront-elles être disponibles?

Stéphane Ecalle : Vers octobre 2015.

SLU : Et pour le prix ?

Stéphane Ecalle : Il faut voir avec le service commercial. Vous voulez passer une commande ? (rires !!)

SLU : Les premières démos sont prévues ?

Stéphane Ecalle : Lors de l’InfoComm à Orlando du 13 au 19 juin. Il y a assez peu de boîtes fabriquées, et la vraie série ne va démarrer qu’après l’été. Quand nous serons prêts on vous invitera les écouter.

SLU : Y’a-t-il un petit ou un gros sub de prévu pour la X8 et la X12 ?

Stéphane Ecalle : Non, pas pour le moment. Il y a déjà le SB15m qui va très bien en complément de la 8 ou de la 12, et le SB18.

SLU : Dernière question, les X remplacent les coax actuellement au catalogue ?

Stéphane Ecalle : Oui, les XT seront arrêtées fin juin et les XTi en octobre. En revanche la série P, les coaxiales amplifiées, vit sa vie.

Connaissant le temps que prend la vénérable institution marcoussienne pour remplacer une gamme, nul doute que les X sont des produits aboutis aussi au niveau de leur rendu.
Dès qu’il sera possible de les écouter, nous vous ferons un compte rendu détaillé dans SLU et comme disent les américains, I’m very excited by the X. Attention à bien traduire…

Plus d’informations sur http://www.l-acoustics.com/

Specifications X8

L-Acoustics Specifications X8

Specifications X12

L-Acoustics Specifications X12
L-Acoustics Specifications X12

Specifications X15

L-Acoustics Specifications X15

L’ARX MIXXMaker, Mélangeur multiformat Bluetooth et USB

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ARX dévoile un nouveau mélangeur en rack 1U, le MIXXMaker, qui intègre le traitement des nouvelles sources audio rencontrées aujourd’hui, à savoir Bluetooth et USB en provenance de PC (ou Mac) portables, de smartphones ou encore de tablettes tactiles. De plus le MIXXMaker accepte des sources analogiques en mini-jack rencontrées également sur ces mêmes appareils.

Mixxmaker front

Il conviendra donc parfaitement aux présentations audio-vidéo d’entreprise, aux séminaires, salles de sport, voire bars karaoké ou autres lieux où ces nouvelles sources sont souvent exploitées.
Outre ces « entrées » bluetooth et USB, l’appareil intègre également deux entrées symétriques commutables micro-ligne avec alimentation fantôme commutable, et deux entrées stéréo asymétriques (sur RCA), toutes réglables en gain avec des potentiomètres de trim positionnés en face arrière à proximité des sources correspondantes.

Mixxmaker rear

Le récepteur bluetooth (d’une portée de 12 m environ) aussi bien que le décodeur USB disposent aussi d’un réglage de niveau et des indicateurs Led signalent les modes de fonctionnement et le verrouillage sur un flux. L’entrée micro 1 peut être prioritaire (ducker) avec un commutateur placé en face arrière ; dans ces conditions les autres sources sont atténuées de 20 dB.

Les entrées micro-ligne offrent un correcteur semi-paramétrique avec filtres à plateau grave et aigu (100 Hz et 10 kHz) et passe-bande dans le médium (800 Hz) sur +/- 15 dB. Enfin signalons que les sorties master de mixage stéréo symétriques peuvent être commutées en mono pour attaquer deux zones.
Le niveau max de sortie atteint + 20 dBu avec un rapport Signal/ bruit de 90 dB (en non pondéré). Le codec USB est en résolution 24 bits avec une consommation sur le port source de 80 mA.

Le MIXXMaker sera présenté à PL+S la semaine prochaine sur le stand ARX situé dans le Hall 8 ( en C01) avec d’autres nouveautés comme le commutateur stéréo symétrique télécommandé « Remote Switcher ».

Panasonic fait le show en vidéo 3D

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Une grande débauche d’images vidéo lumineuses et définies en 3D est prévue par Panasonic au Prolight + Sound (H9, stand A30) grâce aux nouveaux projecteurs et écrans professionnels.
Le clou du spectacle est une projection mappée sur une maquette du Palais du Parlement de Bucarest.

A l’occasion de la célébration des 550 ans de Bucarest, une projection géante d’images vidéo sur la façade du gigantesque Palais du Parlement, édifié par Ceaucescu dans un style néoclassique, réunissait 104 projecteurs de 20 000 lumens dans un mapping de plus de 5 500 m2.

Panasonic RQ13Au Prolight + Sound, Panasonic reproduira ce mapping sur une maquette de l’ancien « Palais du Peuple », à l’aide de projecteurs de la série DZ21K2 Evo, et de son tout nouveau projecteur PT-DZ780.

Le projecteur DZ21K2 Evo conserve dans les grandes lignes les caractéristiques de son prédécesseur le DZ21K, en particulier le flux de 20 000 lumens.
Mais il comporte un certain nombre d’améliorations comme un fonctionnement plus silencieux, une plus grande longévité des lampes et une connectique enrichie (technologie DIGITAL LINK™) et deux entrées 3G-SDI.

Le stand de 100 m2 rassemblera les nouveaux produits dont :

  • Le nouveau projecteur PT-DZ780, un projecteur mono-DLP équipé de deux lampes destiné à un usage en continu, qui fournit un flux de 7 000 lumens en résolution WUXGA et se révèle comme le plus silencieux de sa catégorie.
  • Le projecteur laser 4K PT-RQ13K, modèle le plus compact de sa catégorie. Ce projecteur produisant un flux de 10 000 lumens dispose de la technologie Quad Pixel Drive permettant d’obtenir des images 4K hautement détaillées en qualité cinématographique.
  • Le robuste écran 4K de 84 pouces LQ70 (écran à cristaux liquides IPS à rétroéclairage LED, protégé des chocs par une dalle frontale de verre) ainsi que la toute dernière gamme de murs vidéo LFV70, utilisant des briques à dalle LCD IPS de 55 pouces, à rétroéclairage LED, dotées du cadre le plus fin du secteur avec seulement 3,5 mm d’épaisseur.

Ayrton CosmoPix-R, retour vers le futur d’une planète rayonnante

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Ayrton Cosmopix-R

Ayrton Cosmopix-R

CosmoPix-R est une petite planète qui tourne à l’infini en tirant des faisceaux colorés percutants.
Ayrton revisite ici, avec une puissance et une portée décuplées, un énorme succès des années 80. CosmoPix-R présenté à Prolight + Sound sera lui aussi impliqué dans le show de présentation conçu par Laurent Chapot.

Cette vidéo est passée sur le facebook Ayrton et, encore une fois, nous ne résistons pas à l’envie d’en savoir plus. CosmoPix-R est sertie de 12 gros collimateurs de 94 mm, associés chacun à une led RGBW de 60 W.
Les faisceaux sont serrés, (moins de 5°), percutants (100cd/lm) et contrôlables indépendamment, tout comme la rotation continue pan/tilt, en DMX-RDM, ArtNet ou sans fil grâce au récepteur Lumen Radio intégré. On peut aussi appeler les macros d’effets programmés et laisser le luminaire jouer solo.

Evacuer les calories des 12 multichip de 60 W enfermés dans cette sphère n’était pas à priori évident. Ayrton a développé un nouveau système de refroidissement individuel par source qui assure l’évacuation de la chaleur dissipée par les leds en périphérie de l’optique. Ce système est breveté.

AYRTON – Prolight+Sound 2015 from Ayrton on Vimeo.

On voit bien CosmoPix-R animer l’espace en club évidemment et on l’imagine aussi en concert ou festival de musique électronique et même de variété. Il faudra juste laisser un certain volume autour de lui pour profiter de la portée des faisceaux.

10 nouveaux produits attendus chez Robe !

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Le fabricant tchèque Robe arrive a Prolight + Sound avec dix nouveaux produits : la version découpe attendue du BMFL et surtout 3 nouvelles boîtes à lumière  à led pour Spots motorisés dont une de 800 W qui sait mixer 7 couleurs de led différentes et donne naissance au DL7S Profile… Ce salon s’annonce passionnant !

Robe DL7S

DL7S Profile

Le DL7S Profile, est le premier projecteur motorisé d’une gamme dont la source de 800 W est constituée de 7 couleurs de led différentes avec l’avantage d’une très large palette de couleurs saturées et pastel et d’un indice de rendu des couleurs en blanc de 92. Sa référence Profile annonce un module couteaux motorisé mais aussi deux roues de gobos, une roue d’animation, un frost variable, un prisme et un iris.

BMFL Blade

Lancé au Plasa en version Spot, Le BMFL et sa lampe à décharge Osram 1700 W s’offre un module à 4 couteaux orientables indépendamment, et montés sur un support lui même rotatif sur ± 90°. A la pure fonction de découpe, ce module qui permet de réaliser des figures géométriques à 3 et 4 côtés, saura créer aussi de nouveaux effets en volume et en projection. Chaque paire de couteaux opposés ferme complètement le faisceau. Ce BMFL Blade garde deux roues de gobos (rotatifs et fixes) et sa roue d’animation.

Robe Viva

Viva

Avec Viva, Robe annonce un spot moderne : léger, très lumineux, facile à utiliser et peu gourmand : sa source à leds blanches ne consomme que 270 W. Pour colorer le faisceau, Viva utilise deux roues de couleurs. Pour l’animation, des gobos rotatifs et fixes, un zoom 8° – 40°, un iris ultra rapide et un frost progressif. Ce spot ultra rapide en pan-tilt, embarque le fameux stabilisateur EMS développé pour le BMFL.

DL4X  Spot, DL4S Profile et DL4F Wash

Le DL4F Wash, RGBW avec en sortie une lentille Fresnel
Le DL4F Wash, RGBW avec en sortie une lentille Fresnel.

Avec la source led RGBW de 250 W, éprouvée dans le DLX et plus lumineuse de 30 %, Robe annonce une nouvelle gamme de trois projecteurs motorisés :
Le DL4X  Spot,  avec les mêmes équipement que le DLX (un zoom 10-45°, deux roues de gobos (rotatifs et fixes), un prisme x3, un iris très rapide, et un frost progressif).
Le DL4S Profile qui embarque un module de 4 couteaux motorisés orientables indépendamment et montés sur un support rotatif.
Le DL4F Wash opte pour une lentille de Fresnel en sortie, un zoom 5,5° -60°, un diffuseur qui pousse le zoom à 75°, un système interne de 4 couteaux contrôlables séparément et montés sur un support rotatif (± 90°) pour donner au faisceau la forme et l’orientation voulue.
Grâce cette source RGBW toute la gamme est à-même de produire des couleurs saturées et des pastels, ainsi que des blancs présélectionnés à 2700, 3200, 4200, 5600 et 8000 K. Une fonction d’émulation tungstène leur permet de s’intégrer facilement à des parcs de projecteurs traditionnels.

Et ce n’est pas tout…
Robe exposera aussi deux nouvelles versions de PAR à led, une nouvelle rampe CycBar 15 en RGBW pour l’éclairage de cyclorama ainsi qu’un Strobe de 120 leds blanches de puissance réglable en fréquence, intensité et durée.
En plus de ces 10 nouveaux produits, Robe nous réserve d’autres surprises sur son stand et aussi dans une salle de démonstration privée…Robe hall 11 stand B51 – B61

SSL annonce un net gain en puissance et une V3 pour sa gamme live

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SSL Live L500 PlusSolid State Logic va dévoiler au Prolight + Sound la version 3 de son logiciel offrant un large éventail de nouvelles possibilités à ses consoles L500 et L300 et la naissance de la L500 Plus grâce à une nouvelle carte augmentant sensiblement sa puissance de calcul.
La L300 bénéficie elle aussi d’un net gain en puissance.

La L500 devient donc désormais la L500 Plus avec une augmentation du nombre de voies simultanées passant de 192 à 256 et un net gain en puissance de la capacité de calcul des effets qui, en fonction de leur nature, croit de 60 à 100%.
La L300 retrouve quant à elle la puissance d’une L500 avec 192 chemins en lieu et place de 128 précédemment. Nous avons interrogé Philippe Guérinet de SSL France pour bien comprendre ces changements.

SLU : Comment va être articulée la nouvelle offre live de SSL ?

Philippe Guérinet : Il y a un upgrade hardware pour la L500 la mettant au nouveau standard L500 Plus, mais il est tout aussi possible de ne faire que la mise à jour du logiciel en V3 et de bénéficier de l’ensemble de nouvelles possibilités offertes par cette mise à jour majeure. La L300 bénéficie elle aussi de la V3.
Ce serait cela dit un peu dommage de ne pas équiper la L500 de cette nouvelle unité de calcul puisque elle en fait une très « grosse » console.

Philippe Guérinet
Philippe Guérinet

SLU : Les possesseurs de L500 ont donc le choix ou pas de mettre des chevaux en plus dans le moteur…

Philippe Guérinet : En quelque sorte oui.

SLU : Est-ce que la V3 ne va pas être, comme tout nouveau soft, gourmande en ressources et obliger en quelque sorte à changer de moteur pour en bénéficier?

Philippe Guérinet : Non au contraire. La V3 optimise les ressources des consoles et on gagne encore en termes de puissance de traitement.

En revanche, si on veut vraiment utiliser à fond le rack d’effets, clairement la version Plus donne au moins 60% de puissance supplémentaire. La différence pour l’avoir vue, est monstrueuse.

Après Tempest voici “Typhoon”

SLU : Comment se présente cette carte ?

Philippe Guérinet : C’est une nouvelle carte de processing exploitant l’architecture maison appelée OPC (Optimal Core Processing NDR) et qui remplace celle embarquée jusqu’à aujourd’hui dans les L500 et L300.

SLU : C’est la même dans les deux consoles ?

Philippe Guérinet : Oui absolument, c’était la même. Désormais la L500 va être livrée neuve directement au standard L500 Plus.

SLU : D’une certaine manière vous aviez donc bridé la puissance de la L300 ?

Philippe Guérinet : Pour faire une analogie avec les voitures, le moteur était le même mais la cartographie était différente. Aujourd’hui en V3, la L300 se retrouve avec la pleine puissance de la 500 avec peut-être quelques bus en moins, je crois 48 au lieu de 60 mais cela reste mineur. La 500 quant à elle peut garder son moteur actuel ou bien être équipée d’un moteur AMG (rires !!)

SSL Live L500

Disponibilité quasi immédiate

SLU : Le soft et la carte sont disponibles quand ?

Philippe Guérinet : Début mai sans problème, nous les testons depuis un moment et ils sont opérationnels.

SLU : A-t-on une idée du prix de l’upgrade ?

Philippe Guérinet : Nous souhaitons avant tout que les gens soient devant la machine et puissent constater la différence par eux-mêmes. A l’instant où je te parle, deux prix existent en fonction de l’âge de la console, peut-être cela va évoluer mais quoi qu’il en soit, on fera une remise très conséquente sur cet upgrade pour qu’il soit très avantageux par rapport au changement de gamme de la console.

SLU : Que devient la carte qui est remplacée, vous la récupérez ?

Philippe Guérinet : Tout à fait. Elle devient de toute façon inutile pour un propriétaire de L500, en revanche cela devient pour nous du spare de L300./p>

SLU : Il porte un nom cet upgrade ?

Philippe Guérinet : Non, mais appelons-le l’upgrade qui va bien ! (rires !) C’est le V3. Historiquement deux mises à jour ont été très importantes chez SSL, le V2 et le V2,5. Le V3 est un très, très gros upgrade, et qui risque de durer d’autant qu’il concerne à la fois la 500 et la 300./p>

96 = deux fois mieux que 48 ?

SLU : On va détailler dans cet article les nouveautés principales de cette V3. Vous offrez désormais aussi le 48 kHz pour simplifier la vie utilisateurs broadcast, mais quid des ressources…

Philippe Guérinet : Elles ne bougent pas. Cela reste la même console mais cadencée aussi à 48 kHz. Nous souhaitons pousser nos utilisateurs à travailler en 96 kHz (rires) ! C’est vrai qu’on pourrait gagner sur quelques points mais d’abord cela demanderait une réécriture assez longue du logiciel afin de recalibrer l’ensemble des ressources de la console et surtout ça nous obligerait à des temps de test plus importants pour en garantir la stabilité dans les mêmes conditions qu’en 96.
Si je devais donner un ordre de grandeur, cela pourrait nous prendre jusqu’à un an de travail. Le jeu n’en vaut pas la chandelle d’autant que les avantages à l’audio de tourner à une plus grande fréquence d’échantillonnage sont certains et la compatibilité avec le drive et les contrôleurs amplifiés est désormais totale. Même ProTools s’accommode très bien d’un fonctionnement en 96 au niveau de sa puissance de processing, j’en parle car certains clients avaient fait état de ce risque qui n’en est donc pas un.

Alex Maggi sur SSL Live 500 aux retours des Victoires de la Musique
Alex Maggi sur SSL Live 500 aux retours des Victoires de la Musique

SLU : La V3 paraît apporter des améliorations sensibles en termes d’ergonomie aux ingés son retour. Un certain Alex aurait-il été écouté ?

Philippe Guérinet : Bien vu. Alex Maggi et d’autres utilisateurs comme Papa John (Les ingénieux du son) nous ont fait des remarques dont nous avons tenu compte lors de l’écriture de la V3, et c’est exact qu’une fonction comme le Super-Q est précisément la réponse à leurs besoins avec une table de vérité qui est désormais sur mesure.

Voyons à présent quelques-unes des nouvelles fonctions offertes par la V3. Bien sûr le Super-Q pour Query ou requête, en fait partie.
Il est aussi possible d’employer une carte optionnelle en Dante, de prendre la main à distance sur la console, de travailler en mode collaboratif à plusieurs tables et donc opérateurs sur des mêmes signaux, de nouveaux effets font leur apparition, le mode Solo a été amélioré et enfin les utilisateurs broadcast bénéficient  d’un fonctionnement multicanal.

Super-Q
Super-Q permet via une touche de connaître précisément les éléments contributifs et/ou la destination d’un signal au niveau des sorties tout au long de la console. Le bouton Q d’une voie indique vers quels bus elle est dirigée. La même fonction au niveau d’un bus montrera quels canaux l’alimentent. Le Q d’un VCA indiquera quels canaux sont sous son contrôle. Super-Q indique aussi le niveau des différents mix soit sur les encodeurs rotatifs en tête de chaque « tranche » soit via un flip des faders. Il est possible de visualiser de la source vers la sortie ou l’inverse.
Deux modes sont désormais disponibles. « Compressed » montre une vue réduite aux seuls éléments contribuant au chemin sélectionné, « Expanded » au contraire laisse à l’opérateur le choix complet de son affichage et de la profondeur et localisation dans les écrans de cette information. Il est désormais aussi possible relier entre elles les fonctions Select, Query et Solo, ce qui permet en ne pressant qu’un seul bouton d’avoir un Aux affiché dans l’écran principal, en Solo et indiquant ses canaux contributifs. Cela ressemble à un rêve pour un ingé retour.

Prise en main à distance
Via SOLSA, l’application offline de SSL, il est désormais possible d’avoir accès à l’ensemble des fonctions de la table en temps réel à l’aide d’un ordinateur ou d’une tablette PC, avec ou sans fil. SOLSA n’en perd pas pour autant sa fonction première qui est de préparer ses Show files sans être raccordé à la console.

Interface Dante optionnelle
Une nouvelle carte en Dante offre 32 x 32 canaux d’entrée et sortie à 96 kHz via une connexion redondée. Cette carte peut être configurée localement en 48 ou 96 quelle que soit la fréquence de travail de la console. Elle permet enfin de porter la capacité  maximale d’entrées et de sorties de la L500 Plus de 976 à 1008 et celle de la L300 de 568 à 600.

Utilisateurs Broadcast
Afin de répondre à la demande des clients broadcast et des comédies musicales, SSL qui dispose par ailleurs d’un indéniable savoir-faire en la matière, a ajouté une gestion multicanal en 4.0 et 5.1 de ses sorties. Le Pan inclut le SSL’s Surround Panner et une sélection d’effets dispose de versions spécifiques en 4.0 et 5.1. La réduction des formats multicanal vers des sorties mono, stéréo et LCR est également prévue de même qu’un mode Solo Dim incluant six sources externes.

Mode collaboratif
Quand deux techniciens veulent se partager le mix des mêmes sources ou bien quand plus de faders sont nécessaires, une seconde table peut être connectée à la principale. Cela augmente la surface de contrôle et permet à plus d’une table de partager la puissance de calcul et les sources qui y sont raccordées.

Et plus encore…
La V3 comporte aussi un nombre important d’ajouts et d’améliorations au niveau ergonomique comme en ce qui concerne les outils audio. Pour n’en citer que quelques-uns, le contrôle VCA des matrices, de nouvelles possibilités offertes aux boutons assignables, une très belle nouvelle version du FPPO, un analyseur par octave affichant la différence entre deux signaux et deux pointeurs permettant de suivre le niveau max par fréquence et le niveau d’une fréquence spécifique.
Les délais disposent désormais d’une commande de tap prenant en compte le BPM et les différentes notes… Et pour conclure, des canaux stéréo ont maintenant une balance et une somme mono

ETC ajoute un adaptateur Fresnel à la famille Source Four LED

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ETC Source Four LED FresnelLa famille Source Four® LED gagne en polyvalence. ETC annonce la sortie d’une nouvelle optique Source Four LED Fresnel conçue pour s’adapter aux boîtes à lumière Source Four LED Série 2 ou Série 1 et obtenir ainsi un puissant projecteur wash doté de la très large palette de couleurs qui caractérise la gamme.

Les optiques de l’adaptateur Source Four LED Fresnel sont choisies pour projeter un faisceau de lumière homogène à bord doux pour un raccord fluide entre deux projecteurs contigus.
Il peut recevoir un système coupe-flux à 4 volets ainsi que tous les accessoires de la gamme d’un diamètre de 190mm pour permettre aux concepteurs de sculpter la lumière en fonction de leurs souhaits.

“L’adaptateur Source Four LED Fresnel va changer votre façon de penser l’éclairage de type Fresnel, » dit Jim Uphoff, chef de produit luminaires chez ETC. «Il offre le même confort que les Fresnels traditionnels, comme la capacité de cadrer la lumière, mais grâce aux boîtes à lumière Source Four LED, il atteint de nouveaux niveaux en matière de couleur et d’efficacité énergétique.”

ETC Source Four LED FresnelL’introduction de l’adaptateur Fresnel élargi encore la polyvalence d’un Source Four LED. En ajoutant simplement un adaptateur, une optique ou un accessoire, il peut devenir tout à tour, un cyclo, une découpe zoom ou à focale fixe, et maintenant un Wash…
Des dizaines de combinaisons sont possibles pour optimiser un parc d’éclairage.

Pour en savoir plus sur l’adaptateur Source Four LED Fresnel et le reste de la famille Source Four LED, visitez www.etcconnect.com/S4LEDSystem

Test du ETC Source Four Led : http://www.soundlightup.com/archives/essais/etc-source-four-led-une-famille-de-4-matrices.html

KV2 va dévoiler le VHD5.0 « constant power point source array »

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Logo VHD5.0La philosophie de KV2 Audio a toujours été de mettre en avant des systèmes de diffusion point source (et non ligne source) pour fournir une qualité sonore et une couverture optimales sur des jauges importantes, dépassant 10 000 personnes par exemple, avec le système VHD2.0 (VHD pour Very High Definition).

Le challenge pour KV2 était donc de concevoir un système point source pour des audiences plus importantes, allant jusqu’à 50 000 auditeurs. C’est désormais chose faite d’après le fabricant tchèque avec le VHD5.0 qui sera présenté à Prolight + Sound, la semaine prochaine.

Le VHD5.0 dans sa configuration optimale avec deux VHD8.10 encadrant le module médium-aigu VHD5.0
Le VHD5.0 dans sa configuration optimale avec deux VHD8.10 encadrant le module médium-aigu VHD5.0

D’après Dave Croxton, directeur des ventes de KV2 Audio : « il ne fait aucun doute que le développement des systèmes line array a offert une amélioration significative par rapport à l’assemblage (hétéroclite) de boîtes vers la fin des années 80. Cela résout les problèmes d’interférences dans le plan horizontal, mais pas totalement dans le plan vertical, ni les pertes dans le haut de spectre dues au vent, à l’hygrométrie ou à la température.

Chez KV2, nous pensons que la définition est aussi importante que la distance atteinte, et que plus la qualité de la source est bonne, meilleure est l’intelligibilité sur la distance. Pour obtenir une haute définition, nous avons mis l’accent sur le développement d’un traitement de signal unique en son genre qui prend le meilleur des deux mondes, numérique et analogique, conjointement au développement de nouveaux transducteurs. Par ailleurs, l’alignement temporel des transducteurs, revêt une importance cruciale pour obtenir une grande qualité sonore. »

Le système VHD5.0 se compose de trois modules acoustiques, VHD5.0 médium-aigu, VHD8.10 extension bas médium, VHD4.21 module de grave actif, et de l’électronique de gestion avec le contrôleur amplifié VHD5000.

Le module médium-aigu, trois voies, intègre 8 haut-parleurs 10’’ au Néodyme, à membrane cellulose renforcée époxy, six transducteurs médium de 8’’ à bobine 3’’ chargés par un pavillon et deux moteurs à compression à diaphragme 4’’ Bérylium et gorge 1,4’’ montés sur guide. Il couvre la bande 50 Hz-20 KHz à -3 dB.

Un module d’extension bas médium VHD8.10
Un module d’extension bas médium VHD8.10

L’extension bas médium VHD8.10, comme sa référence l’évoque, utilise les mêmes transducteurs 10’’ montés en huit exemplaires dans une enceinte bass reflex, et vient renforcer en deux exemplaires le module VHD5.0 dans le bas médium (50 Hz- 450 Hz), là où il y a le plus d’énergie.

Un arrangement complet de VHD5.0 se compose donc par côté d’un VHD5.0 encadré verticalement par deux VHD8.10. Dans un tel arrangement, la surface d’émission allouée à chaque bande de fréquence est en gros proportionnelle aux longueurs d’ondes à reproduire.

Un tel système dispose d’une grande marge dynamique et peut délivrer un SPL max (à long terme) de 146 dB et 149 dB crête avec une ouverture de 80° (H) X  30°(V).

Les deux subs VHD4.21 nécessaires pour le renfort de grave délivrent le même niveau max que l’assemblage VHD5.0.
Les deux subs VHD4.21 nécessaires pour le renfort de grave délivrent le même niveau max que l’assemblage VHD5.0.

La partie sub, VHD4.21, comprend un sub passif et un actif (qui incorpore l’amplification et le filtrage pour les deux). Chacun intègre deux 21’’ à moteur Néodyme et bobine 5,3’’ spécialement  développés dans une configuration passe-bande acoustique. Le raccord avec le VHD5.0 s’opère à 70 Hz. A -3 dB, les subs seuls couvrent la bande 34 Hz- 180 Hz.
Ils peuvent délivrer le même SPL max en continu de 146 dB et 149 dB en crête. L’amplificateur incorporé peut fournir une puissance totale en crête de 13 kW avec une tension crête à crête de 320 V pour une puissance moyenne en entrée secteur de 3,5 kW.

L’ampli-contrôleur VHD5000, qui fonctionne en réseau, prend en charge l’amplification et le traitement de signal d’un VHD5.0 avec ses extensions bas médium. KV2 a opté pour une classe AB de 400 W pour la section aigu, de 1,2 kW en classe H pour les médiums et 2,5 kW en classe G pour le bas médium.

Toutes les protections, le filtrage et l’alignement temporel des transducteurs sont intégrés. Il incorpore également deux « lignes à retard » numériques en PCM 96 kHz pour le positionnement des subs et une configuration de ces derniers en cardioïde. Sinon le traitement de signal opère en PDM (Pulse Density Modulation) à 20 MHz.