Le Q.7W et ses 1000 leds blanches pour un flux de 60 000 lm !
60 000 lumens, c’est le flux revendiqué par le nouveau projecteur SGM Q.7W dont les 1000 leds blanches consomment 455 W soit une efficacité de 130 lm/W ! Il diffuse large, 110°, pour assurer les fonctions de Wash, strobe et blinder en salle, en studio et en extérieur grâce à son IP 65.
Il existe en version RGBW avec 2000 leds et un flux de 28 000 lumens. Pensez à augmenter l’indice de protection de vos lunettes de soleil !
Le Q.7 Ultra design et compact (50 x 28 cm), ultra plat (12 cm) et seulement 8 kg sur la balance, le Q.7 version couleur est constitué de 2000 puces de marque Led Engine dont 1000 blanches à 5700K et 1000 multi-puces RGB, chacune encapsulée sous une lentille de 120°, et toutes protégées par une vitre frontale
Le Q.7 version RGB W. La base comporte l’alimentation à découpage, l’afficheur et ses touches de navigation et une carte de réception DMX avec son antenne.
Sur un total de 28 000 lumens pour le blanc RGBW, 3100 lm (10,7%) sont assurés par le rouge, 6300 lm (22,5%) par le vert, 1500 lm (5,3 %) le bleu et 19000 lm (67,8%) le blanc seul.
En face arrière, le large radiateur refroidi par 3 ventilateurs
En face arrière, on découvre le radiateur aluminium apparemment injecté d’une seule pièce et couvrant tout le circuit de leds. Il est rafraichi par 3 ventilateurs.
Monté sur un lyre orientable manuellement en tilt sur 100° et accueillant l’alimentation, le Q.7 se commande en DMX sur 4, 6 ou 8 canaux suivant que l’on souhaite profiter ou pas des 4 sections d’allumage indépendantes.
Il est aussi RDM et embarque une carte de réception DMX de Lumen Radio.
Le Q.7 avec ses 1000 multipuces RGB et ses 1000 leds blanches repérables à leur couleur jaune.Les leds blanches du Q.7W.4 sections sont contrôlables indépendamment.
Q.7 W La version à leds blanches (5700K) se distingue par le nombre de leds, 1000 puces (contre 2000) mais d’une redoutable efficacité puisque pour une consommation identique (455 W), le Q.7W revendique un flux de 60 000 lm.
Avec des caractéristique identiques au Q7 comme l’IP 65 côté leds et IP 55 pour les ventilateurs, les 4 sections contrôlables indépendamment, un angle de diffusion large de 110°, les mêmes possibilités de commande, le Q.7W est dans son format réduit un concentré de puissance lumineuse inégalé.
Une console de mixage numérique avec des caractéristiques et des fonctionnalités professionnelles dans un format (et un poids) de Notebook, c’est ce que propose QSC avec les deux modèles TouchMix-8 et TouchMix-16, 8 ou 16 entrées micro/ligne avec deux entrées ligne stéréo, 8 DCA et 8 mute groups, et des possibilités qu’on ne retrouve que sur les consoles haut de gamme.
TouchMix 16 QSC : le mixage compact sans compromis
Contrairement à certains appareils existant dans un format à peu près équivalent mais qui nécessitent une tablette pour fonctionner (souvent iPad), les TouchMix sont autonomes et disposent d’un écran LCD couleur tactile (capacitif) intégré, de bonne résolution. Bien sûr, communiquant en WiFi (adaptateur), elles peuvent être entièrement contrôlées par iPad (ou autre iOS device) avec l’appli « Remote Control App ».
Les deux modèles sont dotés de correcteurs paramétriques 4 bandes complets sur chaque voie, de traitements de dynamique complets (gate et compresseur) également sur chaque voie et d’un égaliseur graphique tiers d’octave, d’un limiteur, de réglage de délai et de filtres notch (réjecteur) sur les sorties master et aux.
Avec 8 groupes de mute et 8 groupes DCA, 4 (TM-8) ou 10 (TM-16) aux, elles ont tout d’une grande, surtout si l’on considère que viennent s’ajouter à cela quatre effets stéréo DSP (écho, delai, chorus, reverb, …, avec 50 presets usine et 50 utilisateur) et correction de pitch, la possibilité d’alimenter des « in ear monitors » directement et, en plus, l’enregistrement direct sur un disque dur USB externe (toutes les voies d’entrées plus un mix stéréo choisi) en format broadcast wav 32 bits.
Les amplis PLD introduits l’an passé étaient aussi sur le stand (voir SLU : http://www.soundlightup.com/flash-and-news/qsc-pld-lamplification-adaptative-et-efficace.html)
Dotées de préamplis micro classe A de haute qualité (Ein : -128 dB) avec alimentation fantôme 48 V sélectionnable par canal, les TouchMix mettent en œuvre une électronique sans concession avec des convertisseurs travaillant en 44,1 ou 48 kHz.
Les menus intégrés proposent des modes « advanced » où tous les paramètres de contrôle sont accessibles ou « Simple » qui ne donnent accès qu’au paramétrage essentiel comme sur un appareil photo haut de gamme, de façon à peaufiner ou aller vite. Une librairie de presets, ainsi que des « scènes » de mixage préprogrammées sont également disponibles pour aller à l’essentiel et gagner en efficacité. Les scènes utilisateur peuvent être enregistrées et rappelées soit de la mémoire interne, soit depuis une clé USB avec des filtres, par exemple en excluant les réglages de mix master ou des aux.
L’alimentation universelle est externe (normal dans ce format) et fournie, de même qu’une housse de transport et l’adaptateur USB WiFi.
Quelques caractéristiques (les deux modèles):
Latence (n’importe quelle entrée vers n’importe quelle sortie) : < 1,6 ms
THD (+ 4 dBu en sortie, gains unitaires) : < 0,005 % de 20 Hz à 20 kHz
Plage dynamique : 105 dB
Rapport signal/bruit : 94 dB
Bruit équivalent ramené en entrée : -128 dBu
Niveau max en entrée : + 16 dBu (micro), +22 dBu (ligne)
Masse : 1,95 kg (TM-8) et 2,98 kg (TM-16)
Dimensions (H xLxP) : 79 x 333 x 250 (mm) pour TM-8 et 89 x 360 x 297 (mm) pour TM-16
A l’entrée de l’exposition, un smartguide nous est confié. Il est composé d’un smartphone hébergeant une application spécialement développée par la Cité de la musique et d’un casque Audio-Technica ATH-M20x.
À l’occasion du lancement de sa nouvelle Série M, Audio-Technica est partenaire de Great Black Music, l’exposition de toutes les musiques noires qui fait danser la Cité de la Musique du 11 mars au 2 Aout 2014.
C’est un véritable parcours de visite interactif qui vous fait vibrer au rythme de musiques noires et profiter du son en haute-fidélité avec le nouveau casque professionnel ATH-M20x.
En effet, dès l’entrée chaque visiteur se voit proposer un smartguide fonctionnant avec une application spécialement développée pour l’exposition (400 kits sont à disposition des mélomanes).
Composé d’un smartphone et d’un casque Hi-Fi , le dispositif permet au visiteur d’interagir avec la majorité des installations de l’exposition et surtout d’écouter de la musique dans les meilleures conditions possibles. Petit bonus, le visiteur pourra sauvegarder ses morceaux préférés et disposer d’une liste de lecture souvenir sur son adresse électronique en se créant un espace personnalisé très simplement via l’application.
Les installations combinent visuels et musique grâce au smartguide et au casque confortablement vissé sur nos oreilles. Le nombre sur l’écran est à entrer sur le smartphone pour pouvoir écouter l’ambiance sonore associée.
Le parcours propose de nous conter l’épopée des musiques noires à travers de nombreux extraits audiovisuels et musicaux.
Il était alors indispensable de bénéficier d’une bonne écoute, et le partenariat avec Audio-Technica en est le garant à l’aide du tout nouveau ATH-M20x, casque d’entrée de gamme professionnel de la célèbre série M. Destiné au mixage et au tracking, il offre des conditions d’écoute confortables avec un signal audio de qualité et une isolation efficace.
L’espace des Amériques noires reprend la même conduite interactive avec visuels (vidéo et lumière) et sons guidé par des nombres à renseigner sur l’écran tactile du smartphone afin d’entendre Calypso, Merengue et autre Salsa dans le casque ATH-M20x Audio-Technica.
Très ergonomique et léger (la présence du câble d’un seul coté est bien pratique, surtout en marchant!), il semble idéal dans cette utilisation nomade de guide interactif.
Il nous accompagne tout au long du parcours débutant autour des légendes de la musique noire, pour nous guider vers une immersion africaine ou au milieu de rythmes et rites sacrés, et finir vers les Amériques noires.
Une belle promenade musicale en immersion sous les écouteurs larges et assez recouvrant du petit ATH-M20x, bien sélectionné, qui, malgré une foule de visiteurs importante cet après midi-là à la Cité de la musique nous a offert une bulle sonore réjouissante, bien isolée et homogène.
Caractéristiques ATH-M20x
Transducteur: 40 mm
Aimant: Néodyme
Bobine: CCAW ( aluminium recouvert de cuivre)
Réponse en Fréquence: 15 – 20,000 Hz
Puissance Maximale en Entrée: 700 mW à 1 kHz
Sensibilité: 96 dB
Impédance: 47 ohms
Câble: 3.0 m, côté gauche
Poids: 190 g, sans câble et sans connecteur
Accessoires fournis: Adaptateur 6,3 mm clipsable, pochette de transport
La grosse nouveauté chez Fohhn, c’est le système intelligent de distribution audio en réseau (Ethernet) AIREA constitué d’enceintes actives avec DSP et d’interfaces, de différents modules maîtres avec distribution de la puissance sur le réseau (PoE, Power over Ethernet) et d’interfaces de source et même de puissance pour attaquer des enceintes classiques passives au besoin. AIREA c’est plus fort que toi.
Yann Moisan est venu « écouter/voir » Daniel Borreau (Rock Audio) lui expliquer les arcanes du système AIREA de Fohhn.
Le système AIREA est donc un concept tout en un avec des éléments constitutifs permettant de faire face à de nombreuses applications en installation (intégration AV, télé, magasins, restaurants, hôtels, Home cinéma haut de gamme, salles de conférences, …) et très simple à mettre en œuvre puisqu’il n’y a que du câble CAT5 à tirer (dédié, il ne peut pas servir à un autre réseau) pour à la fois passer l’audio, les données de contrôle et de commande et même l’alimentation basse tension. Chaque élément du réseau dispose de son identifiant.
Plus facile de passer les câbles CAT en salle que sur une table de démo !
Le système comprend des modules maîtres, il y en a trois en rack 1 ou 2U, AM10, 20 et 40, qui peuvent commander respectivement jusqu’à 10, 16 ou 32 enceintes actives de la gamme.
Ces modules ou hubs disposent d’entrées AES/EBU (une sur les AM-10 et 20, huit sur l’AM-40) et un PC avec le logiciel Fohhn Audio Soft (via USB) s’y raccorde pour le contrôle et l’administration.
Le nombre de sorties réseau est imposé par la limitation de puissance transmissible, soit 200 W. L’AM-40, par exemple, dispose de huit sorties. Ensuite les enceintes actives peuvent être cascadées sur une ligne, à concurrence de la puissance limite.
En termes d’enceintes actives contrôlées par DSP, AIREA comprend aujourd’hui trois enceintes compactes large bande , LX-10 ASX, 20 ASX, et 50 ASX ainsi que trois enceintes de renfort de grave AS-06 ASX, 10 et 22 ASX (12’’ en bass reflex) qui prennent 50 W, 100 W ou 200 W sur le réseau.
Le module d’amplification externe 200 W RMS (AAX-2.300) du système Airea
Un ampli externe réseau, l’AAX-2.300 permet d’alimenter une ou plusieurs enceintes passives à concurrence de 2 x 300 W crête sous 4 ohms et présente une charge de 200 W (donc une sortie de module Master).
Il met en œuvre des modules classe D avec convertisseur à découpage et un DSP comme toutes les enceintes actives de la gamme. Les boîtiers A-2 Live (passerelle USB audio vers AES/EBU) et ABX-1 (interface réseau vers sorties analogiques) complètent le système.
Trois nouveautés arrivent au catalogue du constructeur transalpin. Muse, un petit système Line Array à courbure variable, Modus la gamme à courbure constante qui fait peau neuve et enfin la série X-Pro, avec la particularité pour toutes ces enceintes d’être amplifiées.
Musetout d’abord se compose d’une tête, la 210 LA et d’un sub, le 218SA.
Equipée de deux HP de grave de 10 pouces à longue excursion mus par des bobines de 2,5 pouces et de deux moteurs d’origine B&C à gorge d’un pouce, Muse a bénéficié d’un soin tout particulier dans l’étude de son guide d’ondes via la méthode des éléments finis de frontière ou BEM (Boundary Element Method).
Outre une baisse de la distorsion et une dispersion horizontale homogène à 90°, les ingénieurs de FBT ont fait en sorte de présenter la meilleure charge aux diaphragmes dès 800 Hz, ce qui simplifie les problèmes de raccordement et garantit un front d’onde cylindrique jusqu’à 18 kHz.
L’ébénisterie est en multipli de bouleau de 15 mm avec deux poignées en aluminium de part et d’autre. Le système d’accroche permet de réaliser des lignes de 16 boîtes avec un coefficient de sécurité de 10:1 et une angulation allant jusqu’à 10° par pas de 1°.
L’amplification embarquée prend place à l’arrière de l’enceinte dans un châssis en aluminium assurant la protection et le refroidissement des deux modules de 600 et 300 W en classe D disposant d’une alimentation à découpage. Le DSP offre un choix de huit presets conçus pour configurer rapidement un système Muse quel qu’en soit le nombre de boîtes ou les angles choisis. La réponse en fréquence s’étend de 55 Hz à 18 kHz.
Le SUBLine 218SA est conçu pour être posé au sol et embarque deux HP de 18 pouces B&C à bobine de 3.5 pouces et un module d’amplification en classe D délivrant 1200 W. Le SPL max atteint 140 dB, et la réponse en fréquence s’étend sur deux octaves de 30 à 120 Hz. Muse peut aussi tirer avantage du sub de la gamme MITUS, le MITUS 218SA disposant cette fois de deux 18 pouces à aimant Néodyme B&C et d’un module classe D plus puissant de 2000 W, avec un SPL max de 145 dB.
Modus 4820LA placé au-dessus de son sub dédié 215 FSA, passe-bande double 15’’.
Modus revient avec ses deux têtes deux voies à courbure constante, les 4805LA et 4820LA ouvrant respectivement à 5° et 20° en vertical, et de mise en œuvre simplifiée. Elles sont amplifiées avec 600 W RMS pour les quatre 8 pouces à bobine de 2 pouces et aimant Néodyme pour le grave et 300W pour les 4 moteurs Néodyme à gorge d’un pouce pour l’aigu.
Le bloc HF de quatre compressions sur guide des Modus.
Le système couvre de 58 Hz à 18 kHz à -6dB avec SPL crête de 137 dB. Le poids, raisonnable, oscille entre 45 et 48 kg en fonction de la version.
L’encombrement réduit et le bon nombre d’accessoires disponibles facilitent l’installation en fixe mais aussi en prestation mobile rendent ce système attractif.
Deux subs amplifiés sont prévus afin d’étendre et renforcer le grave :
Le 118FSA, conçu pour être accroché en tête de ligne, embarque un simple 18 pouces B&C à aimant au Néodyme et bobine de 3 pouces en bass reflex. Avec les 1200 W RMS délivrés par l’ampli de bord, une réponse en fréquence utile de 36 à 120 Hz, la pression délivrée atteint 133 dB SPL continus.
Le 215 FSA comme le suggère sa référence dispose quant à lui de deux 15 pouces B&C à bobine 4’’ en montage passe-bande push-pull et est plus destiné à être posé au sol même si un kit d’accroche existe. La réponse en fréquence gagne en extension vers le bas à 33 Hz et la pression max est de 140 dB SPL en continu. Les deux subs proposent une somme de réglages à même les faces arrière comme inversion de phase, volume, délais et surtout des presets offrant par exemple le mode cardioïde.
La gamme X-PRO complète les nouveautés du constructeur transalpin. Solides, amplifiées, les enceintes existent en trois tailles 10, 12 et 15 pouces et utilisent un module d’amplification commun délivrant un total de 1000 W RMS qui associe la classe D pour le HP de grave et AB pour le moteur d’aigu.
Elles disposent d’une plateforme DSP assurant le filtrage de raccordement mais aussi l’égalisation. Les entrées sont nombreuses et vont bien au-delà de la simple entrée ligne puisque peuvent être mélangés 2 voies stéréo et une voie micro commutable en ligne. Une sortie est prévue pour attaquer une seconde enceinte et réaliser ainsi un gauche/droite stéréo.
Les 10-A, 12A et 15A peuvent toutes trois être utilisées en retours de scène (à 35°), un des flancs arrière étant coupé à cet effet. Le niveau max délivré atteint 126 à 128 dB en fonction des modèles, et la réponse et fréquence va de 58 à 42 Hz pour le bas et à 20 kHz dans le haut. Les guides d’ondes à directivité constante sont accessibles et pivotent si nécessaire de 90°. Les haut-parleurs à forte élongation et haut rendement sont fabriqués sur cahier des charges FBT.
Surprise ! Alors que l’on n’attendait rien avant début d’octobre, Chamsys présentait le prototype de la MQ1000 Stadium. Pour sa future grosse console, le fabricant anglais a mis les petits plats dans les grands. Les deux écrans 21,5” HD multi-touch, intégrés à un support motorisé, offrent à l’utilisateur une surface de travail de 3840 X 1080 pixels, ce qui ne devrait pas être trop, vu les possibilités offertes par la partie software.
Pour un accès rapide aux fonctions des projecteurs, en plus de la roue de dimmer et du trackball, on dispose de 12 roues de paramètres : 8 sur le coté droit du support d’écrans et 4 en haut de la partie programmation.
Les aficionados des consoles Chamsys ne seront pas perdus, la partie logicielle sera identique et compatible pour toute la gamme.
On retrouve donc, en plus des boutons présents sur les autres modèles, douze boutons multifonctions et six boutons d’accès direct à des macros. On trouve aussi, sous l‘accoudoir, un clavier et un tiroir de rangement.
Avec 60 playbacks répartis sur 30 faders motorisés et 30 boutons rotatifs translucides avec indicateur led RGB, la partie restitution n’est pas en reste surtout quand on sait que l’on peut créer des pages indépendantes pour chaque groupe de dix playbacks. On pourra, grâce aux 2 fadeurs 100 millimètres se trouvant au centre de la console, faire des transferts entre des mémoires.
La partie Software est tout aussi impressionnante puisqu’elle intègre, en plus de la partie programmation propre à toute console lumière, un visualiseur montrant l’état lumineux de la sortie ou une prévisualisation de la cue suivante. On trouve aussi un média serveur doté d’un pixel mapper ainsi qu’un éditeur de médias. La partie multi-touch des écrans est utilisée pour des accès rapides aux fonctions copier, coller ou pour se déplacer et zoomer dans les vues. Le trublion anglais frappe encore un grand coup en annonçant 500 univers disponibles sans node externe.
Le panneau arrière est modulable, et l’on pourra, en fonction des besoins, modifier les éléments fournis. On trouve de base une prise d’alimentation PowerCon et deux recopies, un onduleur, deux ports réseau distincts, ainsi qu’un switch 4 ports, 8 ports DMX physiques compatibles RDM, une entrée DMX et des ports Midi et SMPTE In et Out.
Une fois encore, Chamsys frappe fort. La MQ1000, annoncée au double du prix de la version Pro, occupera une très bonne place sur le marché avec un excellent rapport qualité prix.
Comme on a pu le constater, l’ergonomie générale du pupitre est bien avancée mais la partie châssis n’est pas encore définie. Chamsys nous réserve donc encore quelques surprises pour le Plasa… Il faudra patienter une année avant le lancement de la production.
Afin de rendre son système UniLine encore plus polyvalent, APG a introduit à Francfort un nouveau sub, l’UL118B, exploitable aussi bien en renfort de grave qu’en infra-basse selon les configurations.
Le fabricant français propose également des racks de touring “Tourack” dotés de 4 amplis SA30:2 et d’un processeur DSM48 et de nouveaux accessoires d’accroche.
Avec le nouveau sub UL118, le système Uniline peut faire face à toutes les situations quelle que soit la taille du projet. Il peut être utilisé stacké au sol avec des boîtes UL210D, en refort de grave au-dessus d’une ligne UL210 (+ IL210D) ou en constituant une ligne adjacente à des lignes UL210(D en bas de ligne) et UL115B (sub 15’’ qui joue le rôle de renfort de grave) en infra-basse.
Il s’agit d’un sub mono 18’’ longue élongation à moteur Néodyme monté en passe-bande acoustique avec les évents des deux chambres débouchant sur l’avant.
Ce sub descend à 25 Hz (coupure haute à 80 ou 110 Hz selon les modes) et admet une puissance AES de 1300 W.
Sa structure autorise une grande efficacité (102 dB SPL 1 W / 1 m), qui lui permet de délivrer un niveau max de 137 dB dans un volume de 700 (L) x 528 (H) x 755 (P) mm3 . Il permet par ailleurs la réalisation de configurations en cardioïde (avec le traitement de signal) aussi bien qu’en arcs.
L’accessoire d’accroche ULRail dédié aux boîtes UL210/D permet avec l’adjonction de l’élément ULRail-AP de réaliser des lignes en accroche de 4 UL118B ou 5 UL115B. Nouveau également, l’ULStack qui assure le montage de quatre boîtes UL au-dessus des subs UL155B ou 118B stackés au sol.
Le TOURACK (4 E/ 8S dans 8 U) vient compléter l’UNIRACK (4 /8S dans 3 U). Il comprend les plaques de patch CP1UM-IN et CP1UM-N, respectivement quatre entrées XLR plus quatre entrées réseau plus renvois, et 4 connecteurs Speakon NL4 plus un NL8. Il est contrôlable via le logiciel PWAPG et comprend 4 amplificateurs classe D APG SA30 :2 et un processeur DSM48 de la marque.
Scott Fraser, à droite, a rejoint l’équipe APG pour prendre en charge les ventes et le support au Royaume Uni. De gauche à droite Matthieu Delquignies (R&D), Bruno Garros (VP ventes) et Xavier Pion (Dr Marketing)
Signalons pour finir que Scott Fraser a rejoint l’équipe APG pour s’occuper des ventes et du support au Royaume Uni. Il y supervisera les opérations en direct en bénéficiant d’un stock de démonstration.
Selon Bruno Garros : « le modèle traditionnel de distribution place trop d’obstacles entre le fabricant et les clients, et il est préférable d’avoir un lien direct via un membre de l’équipe avec pour la clientèle un accès privilégié à la R&D et au marketing et autres ressources de la marque. »
Impact Evénement lance sont tarif de location 2014, toujours aussi pratique dans son format tablette à grosse spirales, avec de nouveaux produits et plus détaillé.
Et si, à la journée, les prix n’ont globalement pas bougé, les coefficients ont bien diminué. Un Coef 1 appliqué pour deux jours de loc contre 1,5 précédemment, cela correspond à une baisse de 33% !
“Les marchés étant assez tendus en ce moment, nous explique Stéphane Fleury, Président d’Impact Evénement, les entreprises de prestation sont amenées à compter de moins en moins les temps de préparation et de transport à leurs clients producteurs et agences d’événement.
La nouvelle grille de coefficients dégressifs du tarif Impact Evénement.
Par ricochet, la tendance est forte et de plus en plus fréquente de voir nos coefficients de loc négociés à la baisse.
La demande récurrente étant le coef 1 pour deux jours de loc. Nous avons décidé de la satisfaire dans le catalogue et elle se répercute évidemment dans toute la grille : coef 2,5 contre 3,2 pour 7 jours de loc ou encore coef 5 contre 7,65 précédemment pour 4 semaines.
SLU : C’est une décision courageuse !
Stéphane Fleury : C’est simplement officialiser ce que nous vivons au quotidien, avec le souci d’appliquer le même coef à tous nos clients, qu’ils soient négociateurs ou pas. Nous serons par contre très stricts sur l’application de ce nouveau tarif.
SLU : Vous avez rentré de nouveaux produits ?
Stéphane Fleury : Nous avons acheté du Martin Mac Viper Profile , les nouveaux projecteurs Ayrton WideBeam-R et NandoBeam S6, des MaDesign, des Spot Robe Robin DLS, des GrandMa 2 ONPC Wing…
En son, des consoles Yamaha CL3, des enceintes bi-amplifiées, car nous avions une grosse demande, en Yamaha DXR8, des L-Acoustics 5XT aussi et des APG DX5W.
En vidéo des vidéoprojecteurs 20 000 lumens Panasonic des écrans 75“ Samsung et des switchers Analog Way
En distribution électrique de nouvelles armoires 32 et 63 A
Et en structure nous avons renouvelé notre parc de E20V carrée de décoration. Elles sont maintenant protégées par une housse individuelle pour éviter les rayures. C’est compliqué la structure utilisée en déco. Dès qu’elle prend un coup, il faut la remplacer.
Enfin, d’une manière générale, nous avons augmenté les quantités par référence et notre site de vente de matériel d’occasion http://www.Ezacco.comnous permet de renouveler notre parc à une fréquence accrue.
Pour chaque produit sans exception, les fonctions principales et des caractéristiques d’exploitation (en encadré) font de ce catalogue une des références du métier.
SLU : J’ai l’impression que le catalogue à doublé en volume, vous avez vraiment ajouté beaucoup de références !
Stéphane Fleury : C’est vrai qu’il fait maintenant 256 pages, soit la moitié d’un univers DMX (rire). Il est plus gros car il est plus détaillé.
Les trois directions techniques, Pascal Bonnet pour la lumière et la structure, Yves Gaillot pour le son et Sylvain Dubray pour la vidéo ont fait un travail remarquable de recherche et de synthèse des données techniques de chaque produit, l’objectif étant d’apporter une aide réelle à l’étude de projet en intégrant les fonctions principales déterminantes mais aussi des infos utiles pour le transport ou l’exploitation comme le poids, les dimensions, le conditionnement et la consommation.
Tous les produits, sans exception, ont leur fiche technique dans cette nouvelle édition, le but étant d’en faire une référence dans notre métier.”
Le catalogue est consultable en ligne et téléchargeable en version pdf sur le site http://www.impact-even.com vous pouvez aussi l’obtenir en version papier en remplissant un formulaire sur le site du prestataire.
On vous l’avait promis lors de nos vœux 2014, on l’a fait. Soundlightup est désormais certifié OJD, l’organisme de référence dans l’expertise du dénombrement des médias imprimés et numériques.
Concrètement cela signifie que vous allez pouvoir connaître très précisément la fréquentation du site et le nombre d’article lus et cela chaque mois et sans aucune discussion ou interprétation possible.
Cette transparence qui est l’apanage de tous les plus grands quotidiens papier, des meilleurs mensuels et des sites les plus fréquentés nous vous la devions que vous soyez lecteur, annonceur ou même concurrent. C’est désormais chose faite.
En hausse constante depuis le 24 avril 2012, date de notre première apparition sur la toile, l’OJD nous crédite pour le mois de mars 2014 de 20838 visites et de 44285 pages lues, disons même articles lus puisque nous avons fait le choix de ne pas gonfler artificiellement nos statistiques en saucissonnant le contenu.
Certains d’entre vous se demandent sans doute pourquoi nous jouons ainsi la carte de la transparence. Essentiellement pour deux raisons. D’abord cela va nous pousser à nous surpasser chaque mois et à faire en sorte de non seulement vous garder, mais à inciter plein d’autres lecteurs à nous rejoindre, ensuite il est normal de jouer cartes sur table et vous prouver sans contestation aucune pourquoi et comment nous sommes devenus le magazine référence des professionnels du son, de l’éclairage et de la vidéo.
À quelques jours de notre second anniversaire permettez nous enfin de vous remercier pour votre fidélité, votre insatiable curiosité et vos messages de soutien. Cela nous va droit au cœur et va être le moteur de notre développement. L’Aventure Soundlightup avec un grand « a » ne fait que commencer ;0)
Deux nouveautés chez Martin Audio, à gauche le sub PSX et à droite la DD12, tous deux amplifiés avec des modules en classe D.
Martin Audio complète sa gamme d’enceintes par une nouvelle référence amplifiée polyvalente, la DD12, une enceinte compacte deux voies bi-amplifiée.
Elle peut être mise en réseau, intègre un DSP et deux amplis classe D. Son transducteur d’aigu est chargé par un guide d’ondes de type Differential Dispersion™.
Le sub PSX est conçu pour accompagner les modèles passifs DD6, XD12 et XD15 qu’il pourra amplifier.
Le point fort de la DD12 est sa polyvalence. L’enceinte est conçue afin de répondre à une multitude d’emplois seule ou bien en complément de systèmes plus importants.
Parfaite en tant que système principal dans des salles petites à moyennes, elle peut être déployée dans des espaces plus grands en tant que complément latéral.
Le guide d’onde Differential Dispersion™ assure une meilleure couverture que les classiques pavillons X° x Y° en répartissant mieux l’énergie rayonnée selon la distance.
Un graphique fourni par Martin montre le bénéfice apporté par le guide Differential Dispersion. La couverture est plus homogène.
Qu’elle soit employée seule ou en complément de systèmes plus puissants tels que le MLA, chaque DD12 peut être commandée et suivie à distance avec un portable ou une tablette PC grâce au logiciel VU-NET. La connexion PC peut s’effectuer directement en USB ou au travers du réseau propriétaire U-NET avec le contrôleur de réseau Merlin. Sa mémoire interne permet de charger des presets fabricant ou bien des préréglages DSP personnels à l’aide d’une simple touche située en face arrière sans besoin de passer par un ordinateur.
En face arrière de la DD12, les presets peuvent être choisis par une touche, leur numéro s’affiche.
De nombreux efforts ont aussi porté sur la qualité des HP employés. Le grave est confié à un 12 pouces Néodyme à longue excursion équipé d’une bobine 3 ‘’. Le haut du spectre est reproduit par un moteur avec un dôme polyimide d’1,7’’ et aimant Néodyme. La bande passante s’étend de 65 Hz à 18 kHz (3 dB). Le SPL max est de 125 dB continus et 131 en crête.
La dispersion de 60° x 110° peut être inversée en tournant le guide d’ondes à même l’enceinte. Le signal en entrée peut être analogique ou numérique en AES/EBU.
Les deux amplis en classe D délivrent un total de près de 2 kW en crête et bénéficient d’une alimentation à découpage munie d’un correcteur de facteur de puissance. L’enceinte mesure 57 cm de haut, 36 de large et 38 de profondeur et pèse 26 kg.
L’ébénisterie en multipli du PSX résiste aux mauvais traitements grâce à une peinture polyuréthane et à une grille en acier préformé habillée en Declon®.
Le PSX est un sub amplifié doté d’un 15 pouces longue excursion à bobine de 4’’ chargé en bass reflex. Sa réponse en fréquence s’étend de 48 à 150 Hz et le SPL Max (1 m) atteint 136 dB. Les 2400 W (1kW + 1,4 kW) représentent la puissance crête totale délivrée par les deux amplificateurs équipant le PSX, des modules en classe D équipés d’une alimentation à découpage universelle avec PFC.
Il est conçu pour alimenter des têtes passives telles que les DD6, XD12 et 15 auxquelles il peut fournir 1,4 kW crête (3 x DD6 en parallèle par exemple).
Le DSP embarqué gère délai, correction et filtrage, et une fois des têtes connectées au PSX, l’ensemble peut être commandé et suivi à distance avec un portable ou une tablette PC grâce au logiciel VU-NET. La connexion PC s’effectue directement en USB ou via U-NET avec le contrôleur de réseau Merlin.
Tout comme la DD12, le PSX dispose d’une mémoire interne qui permet de charger des presets fabricant ou bien des préréglages DSP personnels à l’aide d’une simple touche située en face arrière sans avoir besoin d’utiliser un ordinateur.
Benoît Cabot (Directeur de la R&D) en pleine présentation de Blueprint sur le stand Adamson.
Le nouveau système Energia E12 sorti en 2013 a dorénavant son complément d’infra-grave dédié, le E218 présenté à francfort, et pour faire bonne mesure Adamson présentait également la nouvelle version de son logiciel de mapping 3D Blueprint, qui travaille avec les données du logiciel de prédiction « Shooter » du fabricant canadien.
Benoît Cabot (Directeur de la R&D Adamson), muni de sa tablette, assurait d’ailleurs des démonstrations « live » sur le stand Adamson sur un grand écran LCD.
Concernant le E12, qui bien sûr peut être utilisé en complément du E15, Adamson propose d’ailleurs des packs (ou sets) de :
16 E12 plus 8 E218, ou 24 E12 plus 12 E218, voire encore 32 E12 accompagnés de 24 E218, pour répondre aux besoins correspondant aux jauges de 10 000 à 100 000 spectateurs stades ou festivals).
Ces ensembles complets sont nommés respectivement Compact set, Performance set et High Performance set,tout naturellement.
Le E218, qui reprend la même dimension en largeur (111 cm) que le E12 et dispose d’une « E-capsule » centrale simplifiée pour l’accroche Autolock, met en œuvre deux 18’’ Néodyme longue excursion (ND18S) à cône Kevlar « advanced cone architecture» montés en passe-bande acoustique, les évents des chambres débouchant sur l’avant. Cette disposition, outre l’efficacité, permet d’améliorer la rejection arrière sans nécessiter une configuration cardio, et permet donc un gain en nombre de subs à efficacité équivalente.
Le E218, sub de complément du système E12, avec l’e-capsule d’accroche au centre.
Ce sub pèse (seulement) 86 kg (une boîte E12 pèse 60 kg) et opère en deux fois 8 ohms (raccord en Speakon NL8 pour 2+2 renvois). Il accepte une puissance de 2 x 800 W AES (3,2 kW crête) et couvre la bande 35 -110 Hz.
Le nouveau logiciel 3D blueprint permet de placer des micros virtuels à différents emplacements d’un site pour examiner le rendu (réponse, niveau, …) à différentes positions et permet de prendre en considération des sources multiples placées dans l’espace à couvrir. Les fichiers issus du Shooter sont directement exploitables, ce qui permet une utilisation en symbiose des deux programmes.
Un écran Blueprint avec la modélisation d’un site pour les besoins de la démonstration…… Et une simulation de plusieurs sources de diffusion avec rappels.
ADB Europe, une découpe 2,5 kW parfaitement silencieuse, ici en version longue : 9°-22°.
Puissance, qualité de lumière et parfait silence, c’est ce qui a mené le développement des trois découpes de la gamme Europe ADB équipées d’une lampe halogène 2,5 kW (ou 2 kW) ; un bonheur pour les auditoriums et concerts philharmoniques allergiques au moindre bruit de ventilation et fan de la température de couleur de l’halogène et de son IRC de 100.
La boîte à lumière, dans un double corp d’Aluminium. avec un réflecteur en deux parties.
Pour dissiper la chaleur rayonnée par la source halogène 2,5 kW (CP22), la boîte à lumière utilise un réflecteur dichroïque en deux parties et une circulation d’air impliquant un double corps d’aluminium et des chicanes qui permettent de maintenir la lampe à une température acceptable sans fuite de lumière.
L’autre évolution, c’est la douceur exceptionnelle des tirettes de réglage, (zoom, focus, terminées de poignées isolantes), guidées par des glisseurs.
La découpe Europe est constituée de deux parties :
La boîte de lumière, qui accueille les couteaux (4 couteaux sur deux plans) et le porte gobo (taille A), est rotative sur 360°.
Le nez qui existe en trois tailles : longue pour un zoom 9-22°, normale en 14°-38° et courte pour 32°-51°.
Toutes les lentilles bénéficient d’un traitement haute température et anti réflexion. Un faisceau à bord doux peut être obtenu en insérant dans le zoom une lentille verre diffusante optionnelle. Enfin la cassette frontale rotative sur 90° accueille deux éléments: un filtre de couleur et tout accessoire DIN 15560.
L’étale est réglable en usine avec selon les habitudes du client, un point chaud ou pas.Deux des trois versions, la Longue et la courte 32°-51°. La cassette frontale s’orientable sur 90° et le corps est recouvert d’une peinture Epoxy haute température.
Côté gradateurs, les armoires Eurorack 60 évoluent en technologie DimSwitch sous la référence Eurorack 60 DS, autrement dit, chaque circuit peut être soit gradué, soit direct (vrais relais statique) pour commander une HMI, un écran ou une électronique à led.
L’armoire Eurodim Twin Tech est maintenant RDM over ArtNet. Les pupitres ADB de la gamme HATHOR, et tous les pupitres d’autres marques intégrant ce protocole, pourront recevoir en instantané les informations de diagnostique de l’armoire de gradateurs et modifier ses paramètres.
Eurorack 60 évolue en technologie DimSwitch. C’est elle qui gérait tout l’éclairage du stand ADB à Prolight+Sound.L’armoire Eurodim TT (qui équipe notamment l’Opéra Bastille depuis 3 ans) passe en RDM et conserve son propre logiciel de gestion.
ADB propose aussi un logiciel de télécommande des DimSwitch :
Une télécommande pratique et customisable pour commander les gradateurs via le logiciel Athor des pupitres ADB.
A l’aide d’une application, on dessine ses boutons, on les rend actifs et via le Logiciel HATHOR du pupitre, on commande à distance certains circuits de gradation.
Pratique pour commander à distance un éclairage de répétition ou dans un studio télé pour commander uniquement les machines qui correspondent à l’émission.
120 Kara à Bercy, voilà le design peu commun qui nous a attirés sans cette salle. Une fois encore, Stéphane Plisson en est l’initiateur avec la complicité de David Nulli de Waveform Audio pour la conception et le support système. Alex Ly et Maxime « MiniMax » Ménélec ont eu la lourde tâche d’assurer la tournée qui a suivi avec l’adaptation de ce kit pléthorique au quotidien, ce qui ne fut pas toujours simple !
Un moment de détente au cours d’une journée de, de… non, ne parlons pas de chiffres, il faudrait attaquer les dizaines !
On a connu les tas de bois au sol, les tas de bois accrochés, les lignes sans fin avec et sans délais, place désormais aux petites lignes distribuées, une multi diffusion tirant parti de la proximité et du guidage pour le haut, et d’un unique point central pour le bas. La solution parfaite ?
Un coup d’œil vers le haut et une balade dans les gradins, vides de tout public, permet de comprendre ce design original. La diffusion est constituée de trois rangs de Kara, en montage gauche/droite épaulé par des externes. Le total est donc de trois fois 4 lignes.
Un plan large du POPB. On distingue à gauche l’antenne de subs, puis la ligne Délai 1 et tout à droite la Délai 2. Malgré la hauteur où cette image a été faite, les lignes ne gênent jamais la vue de la piste de danse.
La première et principale à temps 0 est classiquement pile au-delà de l’orchestre, juste avant la piste de danse, la seconde au premier tiers du parterre porte le nom de Delay 1 et la dernière, la Delay 2 est accrochée en fond de parterre pile avant les gradins. La première ligne est la plus puissante et comporte 4 fois 12 Kara. Les deux suivantes se contentent de 4 lignes de 9 boîtes chacune, ce qui fait donc un total de 120 Kara pour couvrir l’ensemble de la salle.
Comment faire en sorte d’inonder efficacement de fumée une piste de danse? Pas facile, sauf quand on est professionnel de la chose en volutes et qu’on n’hésite pas à s’adresser à la fumée elle-même : « allez ma puce, avance » Un authentique grand moment de poésie !Une cage de Sharpy posés au sol. Derrière la méga boule à facettes et portant le sigle de l’émission se trouve l’orchestre, classiquement placé entre les deux volées de marches.
120 Kara en multiffusion et un SPL tenu à 95 dB(A)
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Une des 8 lignes des Délais 1 & 2 et composée de 9 Kara.
SLU : Stéphane, raconte-nous la genèse de ton système distribué.
Stéphane Plisson : ”Ça fait deux ou trois tournées que je pense à ça, notamment lors de la dernière de Marc Lavoine. On est parti avec un système traditionnel, et au fond de moi je savais qu’une multidif avec des petites boites aurait mieux convenu, dès lors que les spectateurs sont assis. Je trouve de plus en plus décalé de mettre des grosses enceintes devant un parterre assis.
Par ailleurs, pour Mylène Farmer, j’ai demandé à David (Nulli NDR) d’ajouter des boîtes afin d’offrir le même son aux spectateurs mal placés, loin ou en hauteur, d’une précision optimale.
Cette réflexion a trouvé son aboutissement lorsqu’on m’a proposé Danse avec les stars.
SLU : Il y a donc une réflexion en termes de volume, placement et couverture…
Le système principal reconnaissable au nombre de boîtes par ligne, 12 au lieu de 9 pour les délais, et par la proximité de l’antenne de subs dont on apprécie la hauteur d’accroche
Stéphane Plisson : C’est tout à fait ça. Je veux qu’un public, installé comme à la maison devant sa télé, ne soit pas perturbé par une grosse puissance de type concert qu’il n’a absolument pas l’habitude d’entendre. J’ai ressenti ce même décalage l’année dernière lors de The Voice.
La plupart des spectateurs de ce type de show tiré d’une émission TV ne va pas voir des concerts. On a donc pris la décision de réduire la toile (combien de ris Stef ? NDR) et de mettre des boîtes partout.
Désormais pour ce type de shows, j’essaierai de m’en tenir à ce design avec 95 dB(A) pour tout le monde. En plus, je ne peux pas monter au-delà, sinon je perds le côté doux, clair et homogène des Kara, et je suis obligé de tailler pour grappiller des vilains dB !
SLU : OK pour des shows TV, mais pourrais-tu extrapoler une configuration capable de garder les avantages en termes de proximité avec la patate d’une ligne en 12 ou 15 pouces ?
Stéphane Plisson : D’abord on peut encore optimiser ce que tu entends ce soir, et ensuite je ne suis pas là pour faire bouger les gens mais pour faire en sorte que tout le monde entende. Pour un concert en bonne et due forme, j’opterais pour une sono traditionnelle devant avec moins de subs que d’habitude et ensuite des lignes de 4 à 6 boîtes max pour venir lécher les gradins et apporter plus de précision. Pas des délais à l’ancienne mais bien des petites lignes pour ramener de la clarté.
Souvenirs…
SLU : À propos d’anciens, quand tu as commencé dans le métier, on empilait encore ou les lignes étaient déjà là ?
Stéphane Plisson : Un peu des deux. Les premiers V-DOSC on les a eus avec Madje sur les Rita Mitsouko, et je peux te dire que c’étaient vraiment les toutes premières boîtes sorties. On n’en avait pas assez, du coup on avait accroché un cluster central de 6 à l’Olympia, avant d’en récupérer 6 autres pour faire un gauche droite pour la tournée avec trois pauvres subs. Je me souviens qu’avant la tournée, avec Madje, on n’avait que les anciens DOSC avec deux basses et les amplis EAA.
MiniMax Ménélec et Stéphane Plisson durant les répétitions et dos aux gradins arrière, un placement que Stéphane affectionne au sein d’une salle qu’il connaît parfaitement.
SLU : Ahhh les Square 1000, bons pour le dos…
Stéphane Plisson : Ahh la, la, la, la, la. Ne m’en parle pas, ça nous arrivait de les laisser dehors ! Je les ai trimbalés sur la Mano pendant 3 ans avec les vieux DOSC et… Ahhh la punition, le double rack avec la grosse Soca devant pour les HP et l’autre pour la distribution audio.
Je m’en souviens comme si c’était hier. T’arrivais avec la Soca sur les vieux DOSC, et tu repartais avec des splits vers les deux bass à côté. C’était notre kit auquel on ajoutait trois subs par côté, les anciens des châteaux. En bas on avait trois Incrementaux (le pluriel d’Incremental NDR).
SLU : Tu n’as pas participé à l’aventure des diffusions distribuées en Meyer comme par exemple au Palais des Sports ?
Stéphane Plisson : Non je n’ai pas fait d’UP, je n’avais pas de Meyer, et du coup j’ai démarré avec les châteaux.
SLU : En somme c’est la première fois que tu joues cette carte de la multidiffusion.
Stéphane Plisson : Si on ne tient pas compte de Mylène 2006 où j’avais 120 boites autour de la scène centrale mais dont je ne me servais que ponctuellement, oui, c’est la première fois que je construis à Bercy une multidiffusion complète, et surtout à l’aide de têtes aussi petites. Avant j’aurais eu peur (rires) ! Il faut lutter contre le copier/coller de ce qu’on a fait la fois d’avant, sinon on n’avance pas.
Mise en œuvre du système
Une vue d’une partie du système. Au premier plan on voit les 4 lignes composant le Délai 1, en arrière-plan on voit les 4 du Délai 2.
SLU : Cette configuration n’est-elle pas trop complexe à mettre en œuvre ?
Stéphane Plisson : Si j’avais mis tout devant, j’aurais presque autant de moteurs entre les « cable pick” pour le câblage, ceux pour le K1 ou le V-DOSC, les subs, et en plus on n’aurait utilisé que des moteurs 2 tonnes, là où on se contente de 250kg. Allez, il y en a peut-être quelques-uns en plus, comme en termes de points d’accroche mais, par rapport au kit de Mylène, ce n’est pas tellement plus lourd comme montage.
SLU : As-tu écouté le K2 ?
Stéphane Plisson : Non, pas encore, j’attends, mais pour les prochains Zéniths je prendrai peut-être du K2 qui comblera sans doute le petit manque que tu ressens avec le Kara. Je me vois bien partir avec du K2 devant et du Kara pour aller lécher le fond et les zones moins bien loties. Il faut faire attention aussi à respecter ton public. Avoir des jeunes dans la salle c’est une responsabilité, et je pense que faire du bon son distribué pour des artistes ayant ce genre de public serait une très bonne option.
SLU : Ca n’a pas été difficile de vendre ton projet à la Prod ?
Stéphane Plisson : On se connaît maintenant assez bien avec Coco (Claude Cyndecki, le gérant de Cheyenne NDR) qui produit entre autres Les Années 80, Star 80, RFM 80, The Voice et maintenant Danse Avec Les Stars. Je l’ai rencontré lors des RFM, et depuis je collabore beaucoup avec cette société qui me fait confiance.
Le prestataire est Melpomen car comme Coco, ce sont des nantais, et en plus ils bossent bien et disposent via le groupe SSE de toutes les marques du marché : d&b, L-Acoustics, Adamson, Nexo et j’en passe. Ils ont ce que tu veux, sans oublier que j’aime beaucoup Thierry Tranchant ; nous avons travaillé ensemble à nos débuts. C’est un mec bien et un bon patron”.
Les détails du calage
David Nulli
Après cette introduction plus que complète, nous avons posé quelques questions à David Nulli qui a « accouché et accroché” les idées de Stéphane.
SLU : Comment as-tu raccordé ton antenne de subs à l’ensemble des têtes ? Tu coupes à quelle fréquence ?
David Nulli (Waveform Audio) : “On est parti du principe que, placés en hauteur, les subs allaient nous ramener aussi du grave. D’habitude on les coupe à 60 Hz car je n’aime pas avoir un bas qui bave, et c’est toujours mieux de cantonner les subs au spectre qui est le leur.
On a donc tenté le preset à 100 Hz mais sans succès, le bas est plus proche d’un son concert mais on est envahi d’un bas-médium gênant, et on perd plein d’autres choses, sans parler du montage cardioïde qui est beaucoup moins efficace haut en fréquence. On est donc revenu à 60.
SLU : Tu demandes donc aux Kara de gérer l’octave 60-120 ?
David Nulli : C’est ça. On a un petit trou entre 55 et 120 Hz mais minuscule : 2 dB…
Une vue de l’impressionnante antenne de subs SB28 en montage cardioïde. 24 caissons en tout accrochés assez haut pour ne pas gêner la vue en exploitant la hauteur du POPB. Il sont placés à hauteur de la première ligne de Kara tenant lieu de façade.
SLU : Qu’on perçoit bien !
David Nulli : quand on joue à 92-94 dB(A) ça reste homogène. Dès que le système commence à pousser, on sent que le grave suit un peu moins, ce qui est normal, mais ce niveau correspond à la nature du show, et ce que nous avons recherché en priorité c’est la précision dans le haut.
Comme toujours, il faut faire des concessions. On s’est posé la question d’ajouter des caissons au-dessus mais cela fait des lignes trop grandes et imposantes pour la Prod, et pour un peu de grave en plus on aurait ajouté des problèmes interférentiels vu le grand nombre de lignes mis en œuvre.
N’oublions pas que le concept est de rester très discret avec la diffusion.
SLU : Est-ce que ça marche le même style de montage de têtes distribuées en posant les subs au sol ?
David Nulli : Non, c’est moins bien. Cela n’a que peu à voir avec la marque des enceintes. J’ai déjà eu le même problème avec des Y10 et des T21 car il existe un creux entre les deux, et surtout cela est perceptible quand les T21 sont au sol puisqu’on a vraiment deux sources différentes et deux sons distincts différents.
Stéphane Plisson : Mon cahier des charges ne prévoyait pas d’impact, c’est aussi pour ça qu’on est parti comme ça.
SLU : Je trouve que vous avez fait un super son télé.
David Nulli : C’est exactement ce qu’on voulait faire.
Stéphane Plisson : En laissant les subs monter trop haut, on active trop la salle. On aurait pu les décaler par rapport au reste de la diffusion mais après on est coincé par d’autres problématiques visuelles et de calage.
SLU : Pourquoi 12 boîtes sur les lignes avant de Kara ?
David Nulli : Pour avoir plus de grave ; l’aigu est vraiment atténué sur une partie des boîtes. J’ai souhaité avoir un système principal cohérent.
Deux lignes parmi les 4 de la façade, celles de jardin, composées chacune de 12 boîtes pour avoir plus de grave. La ligne de gauche couvre les gradins les plus excentrés mais faisant face à la piste de danse.
SLU : Le fait d’avoir trois rangs de 4 lignes a facilité le calage ?
David Nulli : Oui bien sûr, et cela a aussi apporté beaucoup d’homogénéité dans la diffusion puisqu’on arrive à régler zone par zone. C’est une autre façon de voir les choses, c’est vraiment intéressant comme concept.
Tout n’est pas simple pour autant. Il faut gérer la hauteur des lignes et leur point bas pour ne pas cacher la vue car on est dans une grande jauge, tout en matérialisant bien le son sur la scène. Je me suis fait peur avant le calage en me disant qu’on allait avoir un son venant d’en haut mais en fait non, ça passe très bien.
SLU : Cela n’aurait-il pas été intéressant de pouvoir modifier la fréquence du filtrage et la pente de recoupement entre les têtes et l’antenne de subs ? On est là face à un design atypique qui nécessite plus de flexibilité il me semble.
David Nulli : Effectivement, il aurait été plus judicieux de pouvoir tester plusieurs fréquences de coupure avec des presets usine à 70, 80 90 et 100Hz car le preset 100 standard ne correspond pas trop à nos besoins de par sa pente trop douce qui laisse trop d’énergie à 120Hz et au-delà. J’ai manqué de temps pour le faire et le tester. Entre le montage et le début des répétitions nous avons eu une fenêtre très étroite, mais ce n’était pas l’envie qui manquait. Sur ce genre d’opérations il faut être avant tout pragmatique et efficace.
SLU : Comment véhicules-tu le signal à tes 11 LA-RAK ?
David Nulli : En Dante avec une sécu analogique. Ça marche très bien, ça ne prend que deux lignes, et c’est très simple à configurer. Tous les processeurs sont synchronisés ensembles, et ça aussi c’est essentiel. En Dante, ils prennent tous l’horloge sur une machine maître, et c’est encore plus flagrant avec des PLM Lab.Gruppen.”
Les retours de la piste de danse, une zone délicate
Les rappels de jardin au sol, un SB28 avec une 115Xt. Mais si, ça peut faire des basses une 115 !
Les répétitions reprennent, menées de main de maître par la tête et les jambes (et c’est le cas de le dire) de cette émission et show, Chris Marques. Cela nous donne l’occasion de constater que l’espace ne simplifie pas tout, loin de là.
Il faut trouver l’équilibre entre l’orchestre placé dos aux gradins, la piste de danse avancée de plus de 30 mètres par rapport aux musiciens et baignant pour partie dans le son salle, pour partie dans celui produit par un gauche droite composé d’un SB28 et un 115 XT en renfort pour les spectateurs les plus proches, et enfin pour partie dans les 12 wedges Nexo qui la ceinturent.
Pas évident à gérer en termes de phase, de contenu pour chacun, et enfin de niveau. Cette zone dépend à la fois de Laurent Midas en charge des retours et de Stéphane Plisson à la face.
SLU : Comment allez-vous régler ce problème de son conforme pour les danseurs sur leur piste ?
Stéphane Plisson : Ca va aller, ce n’est pas à proprement un souci de phase même si c’est vrai que la piste entend un peu les musiciens qui arrivent forcément décalés mais plutôt une question de nature de signal. On va basculer dans les wedges le mix façade et ça va rouler. Tout le monde sera rassuré par les suivis par titre ce qui soulagera aussi les gens des retours qui sont déjà bien chargés.
Ce n’est pas simple car nous avons les mêmes contraintes qu’en télé où il faut faire du son mais sans que cela ne soit visible. Le grill au-dessus par exemple est chargé de lights, de bulles, de ventilos, sans parler de la méga boule à facettes, et le tout bouge sans arrêt. Impossible d’y placer la moindre enceinte. Heureusement que musiciens et chanteurs ont des ears, c’est déjà ça de réglé et puis c’est Lolo (Laurent Midas NDR) qui s’occupe des retours, ça ira !
Et alors ?
Le son est « populaire » et signé Plisson avec notamment un superbe aigu, un très beau médium et un grave rond et plein. L’impact dans le haut est intéressant, un peu moins dans le grave où l’on perçoit un manque d’attaque et de frappe entre les subs et les têtes. L’ensemble est très cohérent et dans l’air du temps, presque le son que nombre de téléspectateurs aimeraient arriver à avoir dans leur salon. Comme souvent, le rendu à la régie est très chargé en bas du spectre de par son placement face à l’antenne de subs et surtout au sommet de la structure qui la place pile entre les gradins centraux et ceux arrière. La distribution du grave est très réussie dans la salle et ce, où qu’on aille.
L’antenne centrale, qui a déjà fait ses preuves, se révèle ici dans toute sa plénitude, aidée par le calage à 60 et surtout par le peu de grave que produisent les lignes de 9 et 12 Kara. Le raccord en est d’autant facilité. Le clou du spectacle réside dans la compréhension parfaite du moindre phonème, de la moindre inflexion de voix, et ce dans un Bercy totalement vide lors de notre visite. La distance réduite entre oreille et source sonore, la qualité des Kara, le calage, la distribution en Dante, tout contribue à obtenir une intelligibilité exceptionnelle, rien à voir avec une diffusion « tout devant » aussi puissante soit-elle.
La pression s’avère parfaite et les passages à 95 dB(A) paraissent presque forts tant on est mappé par le son, même à 92. Les subs ajoutent le complément d’âme en termes de sensations sans pour autant faire peur ou trop dégouliner. Un spectacle aussi bavard que DALS, de par les juges, les présentateurs, les chanteurs, ne peut se passer de ce type de diffusion, mais c’est à l’écoute qu’on s’en rend compte.
La salle disparaît et laisse au son toute sa précision, apportant un confort et un rendu beaucoup plus cosy et agréable. Les avantages l’emportent très largement sur les quelques inconvénients qui n’en seront plus, dès lors que le système principal adoptera des HP remuant un peu plus d’air tout en gardant le haut des Kara. Le K2 ?
A l’instant où vous lisez ces lignes, Bercy vient d’entamer son grand chambardement qui la conduira jusqu’à sa réouverture en octobre 2015 avec une courte pause dans les travaux durant les fêtes de 2014.
Lors de Prolight +Sound, le fabricant autrichien Lewitt a présenté deux nouveaux microphones dont le LCT550, un large diaphragme (1 pouce) statique à gradient de pression de studio qui se revendique comme le plus silencieux du monde avec 0 dB(A) de bruit propre (pour l’électronique), en réalité 3 dB(A) dû au mouvement brownien des molécules d’air.
Le LCT 550 peut donc capturer des signaux extrêmement faibles avec sa plage dynamique de 140 dB(A). Avec ses trois niveaux de pré-atténuation (0, – 6 et -12 dB), il peut admettre un niveau max de 155 dB(A) et enregistrer un historique des sur-niveaux de saturation.
Un mode d’auto-atténuation peut d’ailleurs activer automatiquement la position d’atténuation appropriée si le signal est trop fort. Le micro offre deux filtres coupe-bas commutables à 80 Hz et 12 dB/octave et à 160 Hz, 6 dB/octave.
Les tolérances de fabrication sont si serrées que deux micros de la même série sont obligatoirement appariés pour fonctionner en couple, sans intervention spécifique.
Caractéristiques LCT550 :
Type : Electrostatique à gradient de pression cardioïde diaphragme 1 pouce
Réponse : 20 Hz- 20 kHz
Sensibilité : 36 mV/Pa (- 29 dBV/ 94 dB SPL)
Rapport signal/bruit : 91 dB(A)
Dynamique : 140 dB(A)
SPL max : 143 dB sans atténuation, 155 dB (12 dB de pré-atténuation)
Impédance de sortie :< 150 Ω (charge recommandée > 1kΩ)
Le DGT 650 est un micro USB double capsule cardioïde de 0,67’’ (17 mm) à électret qui peut fonctionner en couple XY. Ce micro offre (avec l’électronique embarquée) une dynamique de 110 dB (A) avec une conversion sur 24 bits à 44,1, 48 ou 96 kHz.
Là encore deux niveaux d’atténuation, 10 et 20 dB, sont proposés de même que deux positions de filtrage coupe-bas à 80 et 160 Hz (les deux à 12 dB/oct.).
Les modes d’enregistrement possibles sont : L/R XY, LR cardioïde, stéréo Ligne, micro cardio gauche + entrée ligne gauche à droite. Le gain analogique est réglable sur 40 dB et le dispositif alimenté par USB ou via la batterie Li-ion interne (3 heures d’enregistrement) avec un port mini-USB pour la recharge.
C’est une solution d’enregistrement home studio complète avec 4 modes d’enregistrement pour la voix et un instrument en simultané.
Une sortie casque de contrôle est incluse et le DGT supporte les pilotes ASIO pour Windows et OSx Core Audio Mac.
Caractéristiques DGT 650 :
Type :gradient de pression double capsule électret
Directivité : Cardioïde, XY stéréo
Réponse : (globale) 20 Hz -20 kHz
Dynamique (totale) : 110 dB(A)
Entrée ligne : 8 dBu max sur 1 MΩ
Monitoring (sortie casque 40 mW -16 ohms ou 20 mW – 32 ohms) : direct ou « tape return ».
Dimensions : 138 x 52 x 36 mm
Masse nette : 310 g
Connecteur : 18 broches à verrouillage « hi-speed »
Coda Audio est désormais distribué sur la France par F.U.N. (French Users Network), nouveau réseau de partenaires-prestataires-installateurs, animé par le prestataire REGIETEK en région Parisienne.
Cedric Duminy (P.d.g de Regietek), officiellement promulgué « Network animator » ne cache pas son enthousiasme “L’ambition de cette nouvelle structure F.U.N. est de constituer un réseau de partenaires à travers la France.
Accord de distribution entre F.U.N et Coda Audio, validé à Prolight+Sound 2014. De gauche à droite, Cédric Duminy et Régis Casu (F.U.N), et Mick Anderson (Coda Audio)
Nous sommes utilisateurs /installateurs de systèmes Coda Audio depuis 2009, soit plus de 5 ans, et nous sommes vraiment satisfaits par la qualité des systèmes aussi bien en termes de performances acoustiques que de robustesse ou de qualité de finition. Coda Audio est une société allemande qui propose des solutions de plus en plus performantes, et la carence récente de distributeur en France nous a décidés à trouver une solution qui nous permette de continuer à travailler avec eux en maintenant leur présence sur le territoire français.
Nous avons donc choisi de créer ce réseau et de travailler directement avec les bureaux allemands pour réduire les coûts de distribution/commercialisation au strict minimum et ainsi proposer des produits de haute qualité à des tarifs extrêmement compétitifs. »
Nous n’avons pas vocation à devenir distributeur au sens propre du terme avec des commerciaux sur la route et un catalogue de marques, notre idée est plutôt de constituer un réseau d’utilisateurs travaillant directement avec le fabricant.
Nous sommes vraiment enthousiastes à l’idée de constituer ce réseau de “FUN PARTNERS”. Coda Audio est aujourd’hui en phase de développement considérable dans le monde et chaque mois de nouveaux pays rejoignent le réseau de distribution. » Nous avons déjà (depuis Prolight+Sound) de bons retours de prestataires français (Bretagne, Sud Est…) intéressés par l’achat de systèmes ViRay et TiRay.
Et en installation sur ces 5 dernières années, nos clients sont plus que satisfaits.
L’Atelier de Paris / La Cartoucherie (Vincennes) –
La Fondation Cartier (Paris)
Le Théâtre de l’Alchimiste (Paris)
Compagnie Opposito (Noisy le Sec)
Le Punk Paradise (Paris)
L’Olympic Café (Paris)
L’Alimentation Générale (Paris)
Le Bar du Marché (Montreuil)
Plusieurs systèmes de démonstration doivent arriver d’ici quelques mois pour décider les indécis et compléter à terme les parcs des partenaires du réseau.”
Le système ViRAY L’avantage des têtes ViRay est de pouvoir être exploitées en passif ou en bi-amplification. Autre point positif, elles comportent, en plus du guide d’ondes, un coupleur appelé “Vicoupler”, qui assure une transition cohérente entre le haut-parleur coaxial de médium-aigu et les deux boomers de 8”. Ce Vicoupler offre plusieurs solutions d’ouverture qui permettent de disperser à 120° en (ouverture maxi), à 80° (ouverture mini), ou encore asymétrique 40° x 60° ou 60° x 40° pour s’adapter aux contraintes de terrain.