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d&b audiotechnik nomme Amnon Harman au poste de PDG

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Amnon Harmand&b audiotechnik est heureuse  d’annoncer la nomination de Amnon Harman au poste de PDG à la date du 7 Juillet 2014. Dans cette nouvelle fonction, Amnon Harman sera responsable de la poursuite du développement et de la mise en œuvre de la stratégie de l’entreprise.

En commun avec ses collègues qui forment de longue date l’équipe de direction, M. Harman devra continuer de mener l’entreprise sur la voie du succès, et également identifier et exploiter de nouveaux potentiels de croissance.

L’équipe de management de d&b est maintenant constituée de trois membres : Amnon Harman, Markus Strohmeier, responsable de la Technologie et de la Production, ainsi que Gerhard Mayr, chargé de la Distribution mondiale. Le Directeur Administratif et Financier, Kay Langue continue de faire partie de l’équipe de management qui sera complétée par un Directeur du Marketing à partir du mois d’août.

Le renforcement de son équipe de management permettra à d&b d’accélérer sa stratégie d’internationalisation, d’élargir sa position de pointe sur le marché des Tournées, et d’assurer une progression durable dans le domaine des projets d’installation. Depuis l’arrivée de Odewald et Cobepa en 2011, l’entreprise a doublé ses capacités de production, étendu considérablement sa distribution internationale, et mis sur le marché des produits hautement innovants. En particulier, les enceintes de la Série V et l’amplificateur D80 associés aux logiciels R1 et ArrayCalc ont placé la gamme des produits d&b dans une position unique.

Avant de prendre ses fonctions chez d&b, M. Harman était conseiller indépendant, de 2006 à 2012, président du conseil d’administration de la société Augusta Technologie AG, entreprise internationale de technologie, centrée sur les niches de marché des capteurs optiques et du traitement numérique des images. Auparavant, il avait été membre du comité de direction et directeur de l’exploitation de la société Suse Linux AG, où, après la vente de l’entreprise à Novell Inc., spécialiste des produits pour réseaux informatiques et logiciels Internet, il a prit les fonctions de vice-président et de directeur d’exploitation de la zone EMEA. Harman a un diplôme d’ingénierie industrielle et aéronautique de l’Université des Sciences Appliquées de Munich.

Expliquant sa nomination, Harman a commenté: « d&b audiotechnik a une excellente réputation sur le marché de la sonorisation professionnelle et est remarquablement positionnée pour profiter des exigences croissantes en technologies de pointes dans le domaine des concerts et des manifestations de grande envergure. La gamme de ses produits a été sans cesse élargie au cours des dernières années, et, par la création de filiales en Europe, aux États-Unis et au Japon, la route a été tracée vers une internationalisation de l’entreprise. Je me réjouis de prendre part à ce développement, de poursuivre son expansion, et à l’avenir, de contribuer au succès de d&b».

Joachim E. Thomas, président du conseil de surveillance de d&b a ajouté : « Nous sommes heureux de souhaiter la bienvenue à Amnon Harman, spécialiste confirmé dans le domaine des logiciels, des services informatiques et de l’électronique. Il dispose de longues années d’expérience internationale en tant que président de comité de direction et manager de sociétés privées ou cotées en bourse, orientées vers la technologie, et il a l’expérience pour poursuivre avec succès le développement d’entreprises sur leurs marchés ».

 

Un nouveau concept d’éclairage à LED, géré par Madrix.

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Capitale de l’Indonésie, Djakarta est la plus grande ville du Sud-Est asiatique. C’est une métropole florissante qui possède une vie nocturne animée. C’est également la patrie du Colosseum Club et de bien d’autres établissements qui se disputent les faveurs d’une population qui dépasse les 10 millions d’habitants.
Dans ce contexte, l’équipe ambitieuse de Team 1001 savait que le club devait tout faire pour se distinguer. Leur but était de proposer un concept de son et de lumières conforme aux proportions uniques et littéralement colossales du club.

Madrix LEDsCONTROL Colosseum

LEDsCONTROL allait entreprendre de transformer le Club et de le propulser à l’avant-garde du design de lumière, afin qu’il occupe une place qui lui est propre parmi les autres lieux similaires et bien connus tout autour du monde. Sous la direction de Rebecca Sánchez Pastor et Miquel Clot, une vaste aréna qui s’étend sur plus de 1000 m2 avec une hauteur de plafond surprenante de 16 m allait être éclairée d’une manière totalement nouvelle.

Après réception de la majorité du matériel, l’équipe a travaillé trois semaines pour mettre en place le tout. L’équipe comportait deux monteurs, deux techniciens LED, un pupitreur de projecteurs motorisés et les deux chefs de projet. Plus de 2500 m de câbles DMX ont été tirés et plus de 450 adaptateurs XLR utilisés. Quatre personnes étaient attachées à la réalisation des soudures pendant deux journées complètes.

Assistés par quatre machines à fumée Antari et un système à CO2 d’Universal Effects, différentes lyres motorisées Clay Paky, GLP et Futurelight et des lasers Cittadini créaient une belle l’ambiance lumineuse. Mais la réputation de LEDsCONTROL s’appuie surtout sur la source de lumière dont ils ont emprunté le nom. Un magnifique lustre à LED fait évoluer de façon magistrale le design lumière.

Madrix LEDsCONTROL Colosseum

L’étonnante disposition commence avec la configuration de montage. Trois cerces en Pro-Truss 400 de 14,40 m, 7,50 m et 6 m de diamètres constituent l’ossature de la structure. Qui plus est, elle est construite comme un mobile. 16 treuils motorisés à chaîne de 500 kg sont utilisés pour déplacer les systèmes. Alors que le cercle extérieur est solidaire du cercle intermédiaire au moyen d’une grille métallique, le cercle intérieur peut se déplacer de manière indépendante.

La structure porte 850 tubes double face à LED, chacun ayant une longueur de 2 m. Cela nécessite un système de contrôle disposant d’environ 90 000 canaux DMX distincts (ce qui équivaut à 176 univers DMX).

Ils ont choisi le logiciel de contrôle MADRIX et 22 nodes Art-Net MADRIX LUNA. C’est grâce à ce système que l’installation prend vie avec des motifs lumineux extraordinaires et des effets 3D uniques en leur genre. La combinaison de la structure mobile et de la conception tout à fait exceptionnelle du système à LED avec ses effets personnalisés MADRIX apporte une expérience visuelle qui domine l’arène du club.

Le Colosseum Club prend soin de procurer des attractions exclusives avec ses balcons offrant une vue plongeante sur la scène où des concerts, des DJs, des groupes musicaux et des numéros de cirque de haut niveau se produisent régulièrement sur la partie centrale.

Madrix LEDsCONTROL Colosseum

Team 1001 et LEDsCONTROL ont coopéré pour confirmer brillamment ce que le nom Colosseum proclame haut et fort : mettre sur pieds un grand projet pour un lieu qui procure des sensations colossales dans tous les sens du terme. 

A propos de LEDsCONTROL
LEDsCONTROL est une société de consultants dans le domaine de l’éclairage à LED et du contrôle fondée en 2009 par Rebecca Sánchez. Miquel Clot a rejoint l’équipe officiellement en 2012. Préconisant les meilleures solutions possible pour la technologie LED et les installations de contrôle, LEDsCONTROL développe et fournit des concepts originaux et des projets dans le monde entier. Son palmarès inclut des projets de première grandeur comme le terminal T3 de l’aéroport de Dubaï, le Gran Casino Lloret de Mar et Amnesia à Ibiza.
Plus récemment, LEDsCONTROL a été engagée dans l’équipe de production de ENTER de Richie Hawtin au Space d’Ibiza. Rebecca Sánchez a commencé à travailler dans l’éclairage scénique à Mexico en 2001. En 2005, elle a déménagé à Barcelone et s’est spécialisée dans les LED et la conception d’éclairages de scène et architectural. Miquel Clot a rejoint l’industrie en 1990 et travaillé pour différentes troupes de théâtre et tournées d’artistes divers tout autour du monde.

A propos de MADRIX
La marque MADRIX fournit au marché de l’éclairage des solutions de contrôle de LED puissantes mais simples d’utilisation, utilisant des matériels et des logiciels innovants. MADRIX® est le contrôleur de lumières à LED. C’est un logiciel sous Windows, très fonctionnel et intuitif. L’application est à la fois un générateur d’effets et un média serveur aux capacités remarquables qui présente des effets en temps réel sans équivalent.
Un nombre incalculable de visuels étonnants peut être créé avec le pixel mapping, le graphisme intégré et le moteur de rendu. MADRIX supporte de nombreux standards industriels de communication bien connus. MADRIX LUNA est un node Art-Net fiable qui assure que les LED rendent au mieux les effets de lumière grâce à son mode de synchronisation exclusif MADRIX..

 

 

 

ACT Lighting devient le distributeur exclusif Robert Juliat.

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Les sociétés Robert Juliat et ACT Lighting viennent de conclure un accord annonçant la distribution exclusive des produits Robert Juliat par ACT Lighting aux Etats-Unis, à compter du 1er août 2014.

François Juliat, directeur général Robert Juliat, Bob Gordon, président fondateur d'ACT Lighting, Claus Spreyer, directeur commercial Robert Juliat et Ben Saltzman, vice président d'ACT Lighting
François Juliat, directeur général Robert Juliat, Bob Gordon, président fondateur d’ACT Lighting, Claus Spreyer, directeur commercial Robert Juliat et Ben Saltzman, vice président d’ACT Lighting

La filiale américaine RJ USA située à Wallingford dans le Connecticut maintiendra ses activités jusqu’à la fin de l’année, Fred Lindauer et Pete Engel assurant la transition entre les deux organisations. 

Au premier plan Fred Lindauer, responsable de la branche américaine Robert Juliat et de gauche à droite, Ben Saltzman, vice président d'ACT Lighting, Brian Dowd, directeur des ventes ACT Lighting et Pete Engel, responsable SAV
Au premier plan Fred Lindauer, responsable de la branche américaine Robert Juliat et de gauche à droite, Ben Saltzman, vice président d’ACT Lighting, Brian Dowd, directeur des ventes ACT Lighting et Pete Engel, responsable SAV

Fondée en 1993, ACT Lighting est un acteur majeur de la distribution de produits destinés au monde du spectacle vivant (tournées, théâtres et applications architecturales).

“Nous sommes très fiers de représenter désormais Robert Juliat aux Etats-Unis, une marque reconnue dans le monde entier pour la grande qualité et la fiabilité de ses produits”, déclare Bob Gordon, président de ACT Lighting.

“Cet accord constitue une décision stratégique pour Robert Juliat. Elle s’inscrit dans la continuité de notre politique de commercialisation menée jusqu’à présent sur le marché américain », indique François Juliat, directeur général Robert Juliat.

« Il devrait permettre de poursuivre son développement et c’est avec enthousiasme que nous abordons la mise en place de notre collaboration avec ACT Lighting.”

 

Aerosmith, Black Sabbath et la crème du métal avec Nexo.

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Pour ceux qui douteraient encore de ce qui se trame trois jours durant tous les ans à Clisson, un des éléments du décor suffisamment explicite pour qu'on ne s'y attarde pas !!
Pour ceux qui douteraient encore de ce qui se trame trois jours durant tous les ans à Clisson, un des éléments du décor.

Arrivé à sa neuvième année d’existence, le Hellfest atteint désormais le podium de tête des festivals français en attirant plus de 150,000 métalleux au cours de ses trois jours de shows.

Pour la seconde année consécutive Melmpomen a fait le choix du système modulaire STM. de Nexo pour offrir à la ville de Clisson et surtout à son extraordinaire line-up de stars comme  Aerosmith, Deep Purple, Iron Maiden, Black Sabbath, Status Quo, Rob Zombie, Megadeath et Soundgarden, la puissance que leur musique demande

Composé de six scènes distinctes, le Hellfest concentre les plus grands noms sur la paire de scènes principales appelées Main Stage 1 et Main Stage 2 où les groupes alternent sans temps morts. Les systèmes identiques qui y sont déployés fournissent un flot ininterrompu de musique.

Les deux immenses plateaux en ordre de bataille et collés l'un à l'autre. Des heures de métal trois jours durant. Ne cherchez pas les lignes principales, elles sont toutes quatre marquées par les grandes toiles acoustiquement transparentes.  Melpomen's STM system at Hellfest.
Les deux immenses plateaux en ordre de bataille et collés l’un à l’autre. Des heures de métal trois jours durant. Ne cherchez pas les lignes principales, elles sont toutes quatre masquées par les grandes toiles acoustiquement transparentes.

Pour chaque scène, les 2 lignes principales sont composées de 15 têtes M46 et 15 renforts de grave B112. Les subs, 30 par scène, sont montés en mode cardioïde en deux ensembles gauche/ droite posés au sol et composés de 4×3 S118 et 3 S118 tournés à 180°. Il y a donc en tout 180 enceintes dont 60 ensembles STM.

Un véritable mur de subs, pas forcément le meilleur endroit pour avoir autre chose que des sensations en pagaille. Composé de 15 S118 dont 12 poussent vers l'avant et 3 nettoient l'arrière, il vient avec son alter ego de jardin compléter le bas du spectre délivré par les 30 ensembles STM accrochés.
Un véritable mur de subs, pas forcément le meilleur endroit pour avoir autre chose que des sensations en pagaille. Composé de 15 S118 dont 12 poussent vers l’avant et 3 nettoient l’arrière, il vient avec son alter ego de jardin compléter le bas du spectre délivré par les 30 ensembles STM accrochés.

Pour compléter le tout, des side en GeoT et des lip en Géo S12 débouchent les zones d’ombre sans oublier un grand nombre de wedges 45°N-12 qui viennent satisfaire l’appétit des artistes sur scène.

Trois Geo S12 en charge avec d'autres enceintes de la couverture des premiers rangs hors de portée des lignes en STM.
Trois Geo S12 en charge avec d’autres enceintes de la couverture des premiers rangs hors de portée des lignes en STM.
Le chanteur, face à son public et bien immergé dans ses retours grâce à deux wedges Nexo 45° N-12.
Le chanteur, face à son public et bien immergé dans ses retours grâce à deux wedges Nexo 45° N-12.

Ils ont assuré par des températures plus qu’estivales, saluons les techniciens de Melpomen dirigés par Claude Prévost avec pour la Scène 1 Cédric Bernard et Christophe Rousseau et pour la 2 Samuel Biraies et Wilfrid Hubert. La petite histoire ne dit pas s’ils aiment le métal !!

Contact : www.melpomen.net

 

 

 

Les écrans Panasonic ont brillé à l’eurovision

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La 59e édition du Concours Eurovision de la Chanson, qui a eu lieu à Copenhague (Danemark) le 10 mai dernier (pour la finale), a rassemblé plus de 170 millions de téléspectateurs. Mais pour les 11 000 personnes qui y assistaient en direct, le spectacle était grandiose, notamment grâce aux nombreux écrans de toutes tailles fournis par Panasonic et le prestataire danois AV Center.

Panasonic Eurovision

Un dispositif d’affichage innovant et sophistiqué a été mis en œuvre à cette occasion. Une fois de plus, les participants français ont brillé par la médiocrité de leurs scores, et c’est une improbable grande saucisse autrichienne barbue, Conchita Wurst (ça ne s’invente pas !), qui a remporté le trophée.

Tout a été prévu pour rendre le spectacle agréable et lisible, puisque, pour que les participants comme le public ne perdent pas une miette du spectacle, qu’il s’agisse des prestations des artistes ou des votes, rien n’a été laissé au hasard : huit écrans géants de 6,5 m chacun et 130 écrans plats ont été installés dans l’auditorium, le foyer des artistes ainsi que dans les coulisses.

Panasonic Ecrans Eurovision

Mikkel Behrend, régisseur chez AV Center, déclare à propos de cette représentation :Nous avons étroitement collaboré avec Panasonic pour satisfaire aux exigences extrêmement rigoureuses des organisateurs du concours et avons ainsi fourni une technologie de pointe fiable à un coût incroyablement compétitif. Nous espérons travailler à nouveau avec Panasonic pour proposer des solutions visuelles de grande qualité lors d’évènements d’échelle mondiale.”

 

Radial Engineering rachète Jensen

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La société Jensen Transformers Inc. (située à Chatsworth en Californie) a été rachetée par Peter Janis, un client de longue date, propriétaire et président de Radial Engineering Ltd. Jensen rejoint donc le groupe Radial détenteur des marques Reamp, Tonebone, Primacoustic et Hafler.

Cedia Award
Jensen obtient en 2008 le CEDIA award: une récompense professionnelle prestigieuse.

Selon Bill Whitlock, ancien propriétaire et président de Jensen : “Après 25 ans et mes récents 70 ans, je sens que le moment est venu pour Jensen de passer à la nouvelle génération et après beaucoup de discussions, j’ai senti que Peter serait le repreneur idéal. Candidat au rachat de l’entreprise pour construire l’avenir, Radial, la société de Peter, est étroitement liée à Jensen depuis 1992 et a été le plus gros utilisateur de ses transformateurs pendant de nombreuses années. C’est tout à fait logique qu’il prenne les rênes.”

Deane Jensen était un véritable pionnier de l’industrie audio. Il a commencé l’entreprise il y a 40 ans (en 1974) et a changé la façon dont les transformateurs étaient conçus et construits pour le monde de l’audio. Ses compétences en matière de conception de circuits analogiques lui ont donné une compréhension profonde de la façon dont les transformateurs interagissent avec les circuits connexes.

Logo JensenCette interaction a été, et est encore, en grande partie négligée par ceux qui conçoivent les transformateurs de manière traditionnelle. En utilisant les meilleurs matériaux disponibles et des techniques d’enroulement propriétaires, il a amélioré les performances en accordant une attention particulière à la réponse en phase et la bande passante étendue, prouvant que le résultat peut-être d’une clarté sonore incroyable et transparente.

Bill Whitlock a fait l’acquisition de la société après le décès de Deane en 1989 et a perpétué la tradition en y apportant d’autres améliorations ; de l’uniformité de la production et de la fiabilité à long terme jusqu’à l’expansion de l’entreprise dans des domaines variés tels la vidéo et le broadcast à travers la gamme ISO-MAX.

Dave Hill, directeur général de Jensen précise : “Au cours des derniers mois, nous avons commencé à comprendre la méthode de Peter en affaires qui est très enthousiasmante. Nous venons d’étendre notre bail – maintenu l’entreprise à Chatsworth, acheté 2 enrouleurs numériques de précision Meteor supplémentaires, augmenté notre stock de pièces, ajouté de la puissance informatique afin de rationaliser nos processus et nous sommes actuellement sur l’embauche de personnel pour augmenter la production. Peter est absolument dans la droite ligne de la marque Jensen, la renommée et la qualité que nous nous sommes efforcés de construire au cours de ces dernières décennies. Nous vivons une période très excitante !”

Logo RadialPeter Janis : “Jensen est l’un des joyaux de notre industrie. J’ai d’abord entendu parler des transformateurs Jensen en 1981, et quand nous avons commencé Radial, c’était le haut de gamme, nous avons lancé la boite de direct Radial JDI en 1996 – J pour Jensen – et aujourd’hui, il représente toujours la meilleure vente de DI professionnelles passives dans le monde entier.

Quand Jensen est devenu disponible, nous avons estimé que la marque était tout simplement trop importante pour l’industrie. Jusqu’à présent, nous avons investi une importante somme d’argent pour stabiliser la livraison et avons pris l’engagement de porter Jensen à bout de bras.

Radial continuera d’acheter des transformateurs comme il l’a toujours fait par le passé, comme un client OEM, et Jensen continuera à travailler avec sa base croissante de clients à la fois sur le côté OEM et comme fournisseur de solutions pour la prestation audio-vidéo, le home cinéma, les installateurs et ingénieurs du son professionnels.”

Bill Whitlock ajoute : “J’ai l’intention de rester avec Jensen pour aider sur le plan technique en travaillant à la R et D, développer des produits nouveaux et passionnants. Il y a tellement de domaines que nous avons encore à explorer, j’ai hâte de me concentrer sur ma vraie passion de l’ingénierie.”

Plus d’infos sur le site : jensen-transformers.com

 

 

Intermittent, précaire à temps plein ? #DATAGUEULE 8

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#Datagueule, chaine d’info sur Youtube diffuse un programme de 3:15 mn coproduit par France Télévision et  Premières lignes télévision pour comprendre le statut d’intermittent, de 1936 à nos jours, et tordre définitivement le coup aux idées reçues. Instructif et indispensable.

Encore merci à JMA pour la bonne pioche !

 

Clay Paky dynamite la tournée mondiale de Miley Cyrus avec les bâtons des Sharpy

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C’est sous les faisceaux  puissants et vivement colorés des Sharpy et Sharpy Wash 330 de Clay Paky que se produit la chanteuse controversée Miley Cyrus dans sa tournée mondiale « Bangerz ».

En passe de devenir l’un des spectacles les plus commentés du moment, « Bangerz » montre des images monumentales et délirantes. Le concepteur d’éclairage Rob Sinclair, qui a travaillé avec Peter Gabriel, Reine, les Pet Shop Boys et bien d’autres, a collaboré avec le concepteur de spectacles Ez Devlin pour créer ce show délirant.

Clay Paky Miley Cyrus World Tour

“Ce spectacle devait être divertissant et amusant », explique Sinclair. « Nous  avons travaillé de larges tableaux, audacieux et lumineux. Le spectacle demandait beaucoup de punch après l’impact visuel, c’est pourquoi nous avons imaginé un concept d’éclairage de style pop avec beaucoup de couleurs vives et des effets soigneusement cadencés”.
En plus de l’éclairage rythmé, un écran géant à LED de 12 mètres reprend les images de la production, et domine le mur de fond de scène.

Le principal défi à surmonter pour ce spectacle plus grand que nature était le positionnement des projecteurs lumière autour de cet écran vidéo démesuré », poursuit Sinclair. « Nous avons dû placer des appareils à des hauteurs incroyablement élevées. Pour cela, il m’a fallu choisir des produits fiables que je savais capables de projeter à longue distance. Je me suis donc orienté vers le Clay Paky Sharpy”.

Clay Paky Miley Cyrus World TourEn plus des 71 lyres spot Sharpy, Sinclair a également demandé 66 wash Sharpy 330 à la société de location anglaise Neg Terre, qui a travaillé en collaboration avec la firme américaine Upstaging pour fournir les ensembles d’éclairage de la tournée au Royaume-Uni et aux États-Unis.

J’ai choisi la série Sharpy parce que j’avais besoin appareils qui pourraient tenir leur place face aux autres éléments sur scène», explique Sinclair. “C’est un véritable défi à cause de la taille de l’écran vidéo. Néanmoins, les faisceaux des Sharpy et Sharpy Wash 330 tranchent toujours sur la vidéo pour compléter l’action de manière décisive”.

Sinclair a conçu une grande poutre transversale en surplomb divisée en quatre sections, qui combine des lignes de Clay Paky Sharpy avec des rangées de caissons lumineux à LED, conçues pour imiter le plancher de la scène. Les Sharpy sont utilisés pour viser vers le bas entre les caissons pour créer des cages de lumière dynamiques qui balaient la scène tout au long du spectacle.

« Les Sharpy sont montés au-dessus de la scène sur de courtes poutres transversales identiques », poursuit Sinclair. « Ils sont également placés sur la piste et sur la scène B pour produire des effets aériens au rythme rapide et éclairer la troupe de danse de Miley. Le mouvement des faisceaux capte l’énergie de la scène et la redistribue au public, donnant à chacun la sensation de participer ».

Clay Paky Miley Cyrus World Tour

« Les Sharpy wash 330s sont régulièrement espacés sur tout le périmètre de la scène », explique Sinclair. « Le zoom et l’’angle de faisceau réglable signifient que je peux les utiliser aussi bien comme wash de sol, pour créer des zones de couleur complétant les éclats de lumières de la vidéo, que comme projecteurs à faisceaux étroits capables d’imiter les Sharpy émettant de bas en haut. La polyvalence de la série Sharpy est vraiment fantastique. » 

La tournée « Bangerz » ‘est actuellement en Europe avant d’entamer sa partie australienne en Octobre, pour plus d’informations voir www.mileycyrus.com.

 

 

 

Joe Bonamassa prend la route en K2

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Bonomassa liveLe prestataire américain Special Events Services a choisi le dernier né de L-Acoustics pour la tournée de Joe Bonamassa, et lui offre ainsi ses premiers galons de système principal sur une tournée internationale de douze mois sur trois continents.

Avant même que le poids lourd du blues-rock américain Joe Bonamassa n’entame aux Etats Unis les premières dates de sa tournée mondiale, l’équipe en charge de l’artiste chez Special Event Services, un prestataire basé à Winston-Salem en Caroline du Nord, avait cerné ses besoins en termes de diffusion.

Il fallait être capable d’aller du set acoustique au concert et de salles de petite jauge à de grands zéniths et ce, sur trois continents : USA, Europe et Australie. SES a fait le choix du K2 comme système principal.

Jason Farah de SES confirme ce choix de raison, dicté par la nature même de la tournée, et ajoute que cela n’implique aucun sacrifice de rendu lié à la taille du K2 comparé à son grand frère K1 : «  Le K1 et ses deux 15 pouces peut paraître plus généreux dans le bas, mais on n’en manque pas avec le K2. En fait les 12 pouces embarqués sont à ce point puissants qu’ils arrivent à prendre le pas sur le reste de l’enceinte nous obligeant souvent à les baisser un petit peu. J’ai comparé les K1 et K2, et même si leur couleur est très proche, je préfère le rendu du K2 dans le médium et l’aigu, très naturel et agréable tel quel, sans le moindre réglage ».

Une installation type de la tournée montrant bien la capacité qu’ont les K2 à prendre des courbures très importantes. Bien visibles aussi derrière les 4 K1-SB en mode Contour. Leur placement derrière les lignes permet aussi de mieux gérer la directivité du grave. Au sol on distingue les 8 SB28 en deux groupes de 4, posés sur la tranche et avec un caisson à l’envers en preset cardioïde.

La douceur dans le haut du spectre couplé à un grave très convaincant se révèlent essentiels à cette tournée car Joe Bonamassa a conçu son show avec un début, presque une « première partie » complètement acoustique,  avant qu’en compagnie de ses musiciens il attaque la suite amplis en avant un final empreint de ses  influences Blues.

Scott Ragsdale qui officie en façade en est à sa première tournée avec cet artiste, et pour tout dire à sa première tournée tout court puisqu’il quitte la Willow Creek Community Church de Chicago où il a œuvré durant douze années pour se lancer dans le grand bain du Touring. Le set acoustique de Bonamassa suivi par la seconde partie électrique du SET est pour lui un passionnant challenge. « J’aime repiquer et mélanger des instruments acoustiques” précise-t-il “et pour garder tout le naturel et le détail de leur rendu, le K2 se révèle le bon choix, mais contrairement à d’autres systèmes équipés en 12 pouces sur lesquels j’ai eu l’occasion de mixer, il tient le choc quand on met un peu plus la gomme sur la partie électrique du show ».

Bonamassa engineers
Scott Ragsdale, l’homme de la façade à gauche, embarqué pour sa première tournée après 12 années à la Willow Creek Community Church de Chicago. À droite Alex Ritter, ingénieur système fréquemment en charge de musicaux mais aussi d’autres tournées.

Le système qui a débuté la tournée en Amérique du nord à la fin du printemps est constitué de 24 têtes K2, 12 par côté, 8 K1-SB accrochés à raison de 4 par côté et huit subs SB28 en montage cardioïde gauche / droite au sol. Les K1-SB sont en mode Contour et sont accrochés derrière les lignes principales. Ceci permet au grave de descendre plus bas et aussi, en fonction de leur emplacement à l’arrière des K2, de nettoyer le lobe arrière et offrir au plateau une meilleure réjection, quelque chose d’apprécié sur des tournées faisant usage de wedges pour les retours.

Au-delà des avantages dus à sa taille réduite, son poids plume et au mode Contour, la possibilité d’aller jusqu’à 10° entre chaque boîte réduit amplement le besoin d’avoir recours aux downfills. Il en va de même avec le poids total de chaque ligne qui peut s’affranchir des réducteurs et autres adaptateurs. Tout ceci apporte aussi un plus en termes de volume.

L’ingé système de la tournée, Alex Ritter, officie souvent dans les comédies musicales. Il a eu l’opportunité de travailler avec toutes les modèles d’enceintes existants et affirme qu’il opposerait le K2 à chacun d’entre eux du fait de sa facilité de montage et de sa flexibilité. « On assemble les lignes avec une facilité déconcertante » affirme-t-il. « On arrive dans les salles à 8h30 du matin et après une petite demi-heure de mesures et calculs, j’ai tout en l’air et prêt à jouer pas plus tard qu’à 11h. C’est de loin le système le plus facile et pratique qu’il m’ait été donné d’utiliser depuis longtemps, sans parler de son rendu qui est excellent tel quel.

Alors que la tournée se déplace avec l’ensemble du matériel nécessaire, elle a recours à la main d’œuvre locale notamment pour la partie son. « C’est un système nouveau et nous sommes les premiers à l’utiliser en tournée » nous dit Ritter, « les techniciens que nous employons n’ont donc jamais eu la chance d’y être confrontés. Il suffit pourtant de quelques minutes d’explications pour qu’ils en assimilent les particularités et qu’il se retrouve en l’air sans problème à chaque date ». Ritter affirme aussi être en mesure de « tomber » le système et le rouler dans le camion en 45 minutes.

« Lors du Prolight+Sound 2013 à Francfort, L-Acoustics avait annoncé assez discrètement l’arrivée future du K2 » rappelle Jason Farah de SES. « Quand Jochen Frohn le Director of Business Development a évoqué avec moi les plans de L-Acoustics concernant cette boîte et, mieux encore, son poids très réduit, je me souviens lui avoir dit – Jochen, si ce que tu me dis se concrétise, vous allez disposer d’un champion – Le K2 a non seulement atteint les objectifs fixés et annoncés, mais il est encore plus léger de quelques kilos. SES est ravi du K2. Nous avons d’ailleurs commandé deux autres systèmes complets »

Pour connaître les dates de la tournée de Joe Bonamassa, allez sur son site www.jbonamassa.com

Pour avoir plus de détails sur SES, tapez www.specialeventservices.com

 

 

L’application ShurePlus ® Channels sur App store

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Les professionnels de l’audio possesseurs de tablettes ou téléphones Apple peuvent désormais contrôler en temps réel, et à distance, plusieurs systèmes sans-fil Shure (Axient, ULX-D ou le prochain QLX-D, …) ainsi que les ear monitors PSM1000 grâce à l’application Shureplus Channels.

ShurePlus Channels iPad ULXD

Fonctionnant sous iOS7, cette app gratuite permet d’accéder aux informations essentielles, telles que la force du signal, le niveau de sortie ou l’autonomie restante. De plus une extension (payante) de l’application permet de régler à distance l’assignation des fréquences, le gain et plus encore. 

Les options (gratuites) de la version de base :

  • Détection automatique et connexion facile aux systèmes Shure en réseau à partir d’un appareil mobile iOS connecté en WiFi
  • Suivi en temps réel des paramètres critiques de l’appareil
  • Mesure du signal RF
  • Mesure du niveau audio
  • Niveau de batterie
  • Assignation des fréquences, avec informations sur les bandes, les groupes et le canal.
  • Indicateur d’interférences RF
  • Notification de cryptage (ULX-D et QLX-D)
  • Notification de l’option Diversity de fréquences (ULX-D et Axient)
  • Force du signal ShowLink (Axient)

Les options supplémentaires de l’extension (disponible pour 9,99€ par gamme de systèmes sans fil supplémentaire à contrôler) concernent la gestion des options de récepteurs Axient, ULX-D ou QLX-D :

  • ShurePlus Channels iPad AXTAttribution de fréquence
  • Ajustement du niveau de sortie
  • Option “mute” sur la sortie audio
  • Possibilité de donner un nom au terminal ou au canal
  • Option de verrouillage du menu

Pour la gestion des options de l’émetteur PSM1000 (ear monitoring) :

  • Attribution de fréquence
  • RF muting
  • Niveau de puissance de sortie RF
  • Gain d’entrée audio
  • Niveau d’entrée audio
  • Mode Audio
  • Possibilité de donner un nom au terminal ou au canal
  • Option de verrouillage du menu 


D’après Chad Reid, concepteur de l’application, « ShurePlus Channels permet de se déplacer librement tout en surveillant et réglant ses équipements sans fil et offre une flexibilité précieuse. Cette application est un bon complément du puissant logiciel Workbench® 6 mais elle peut également s’avérer être une bonne solution autonome pour les utilisateurs de systèmes et de produits moins complexes, comme les prochains systèmes numériques QLX-D». 

 

La technologie Sennheiser au Mondial

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Durant tout le tournoi mondial, la société de production Host Broadcast Services (HBS) utilise des micros sans fil et filaires Sennheiser, ainsi que le nouveau système Esfera Surround, pour restituer l’atmosphère et l’ambiance des stades et assurer la diffusion des commentaires des matchs aussi bien que les sons du terrain.

Au Brésil, HBS utilise des micros canon Sennheiser, la technologie HF et le système d’ambiance Esfera.
Au Brésil, HBS utilise des micros canon Sennheiser, la technologie HF et le système d’ambiance Esfera.

Au Brésil, HBS exploite pour la première fois le nouveau système microphonique Esfera Surround Sennheiser qui fournit un son Surround 5.1 à partir du signal d’un microphone stéréo compact. « Pour nous, des images et un son de haute qualité doivent marcher main dans la main », commente le porte-parole de HBS.
« Avec Esfera, nous pouvons créer un son 5.1 très facilement, même en postproduction. Avec leur format compact et la faible quantité de câblage nécessaire, les micros Esfera sont utilisés à divers endroits dans les stades, par exemple dans le tunnel des joueurs, et à l’extérieur, pour capturer l’ambiance ainsi qu’en vidéo pour un son Surround 5.1 ».

Un total de 36 micros Esfera (SPM 8000) enregistre le son dans les douze stades et le Centre international de diffusion. Deux unités de traitement Esfera (SPB 8000) sont ensuite utilisées pour produire un son 5.1 à partir des signaux stéréo.

Le micro canon long MKH 8070 peut enregistrer tout contact avec le ballon, même de loin, de façon fiable et réaliste.
Le micro canon long MKH 8070 peut enregistrer tout contact avec le ballon, même de loin, de façon fiable et réaliste.

Les bruits du match et les coups de pied au but sont capturés à l’aide d’environ 300 micros canon : des MKH 8060 (canon court), MKH 418-S (canon court stéréo), et cdes canons longs MKH 8070 pour l’enregistrement très précis des sources sonores éloignées ; des micros de reportage MD 46 captent les sons de bord du terrain.

24 émetteurs Série 2000 sont mis en œuvre pour les micros sans fil sur perche et des MKH 8060 sur les Spidercam. Chaque équipe vidéo dispose également d’un ensemble de reportage HF (récepteur EK 2000 pour la caméra et émetteur de poche SK 2000 avec micro-cravate MKE 1) et d’un MD 46 de reportage.

Total des équipements Sennheiser pour les douze stades/teams caméra :

  • 36 systèmes Surround Esfera (36 micros stéréo SPM 8000; deux 
processeurs SPB 8000)
  • 240 micros canon courts MKH 8060
  • 48 micros canon longs MKH 8070
  • 96 micros canon courts stéréo MKH 418-S
  • 47 micros canon courts MKH 416
  • 120 micros de reportage MD 46
  • 24 canaux HF série 2000 pour les micros sur perche et Spidercam
  • 47 systèmes de micros HF pour caméras (récepteurs caméra EK 2000, émetteurs de poche SK 2000 avec micros cravate MKE 1)
  • 47 micros de reportage MD 46
  • 47 casques HD 25 pour le monitoring équipent les équipes de reportage
  • 40 systèmes pour caméras (récepteurs EK 2000, émetteurs main SKM 2000 
avec têtes MMD 935)
  • 40 liaisons talk-back (émetteurs de poche SK 2000, récepteurs de poche 
EK 1039, casques HD 25)

Sennheiser France nous fait part également du planning des nouvelles sessions du stage micros HF prévues pour la rentrée 2014 :

  • Sennheiser France stage micros hf15-16 septembre
  • 13-14 octobre
  • 17-18 novembre

qui se dérouleront à l’ISIS (Instut Supérieur de l’Image et du Son) , 39 rue de la Grange aux Belles, Paris 10e.

Rappelons que ce stage de deux jours est pris en charge par la formation permanente (prix : 600 € HT).
Pour les intermittents, il suffit de faire une demande auprès de l’AFDAS.

Pour s’inscrire : http://sennheiseracademie.fr/stage/ST_inscription.php

 

 

 

Electro-Voice à la coupe du monde au Brésil

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Cinq stades brésiliens recevant les matches de la coupe du monde sont équipés d’enceintes Electro-Voice EVH, dont le célèbre stade Maracana de Rio de Janeiro où aura lieu la finale le 13 Juillet 2014.
Pour ce stade de 76 800 places, le système de sonorisation a été installé et configuré par Erhardt Projetos Acusticos e Electroacusticos Ltda de Sao Paulo.

Electro-Voice Maracana 2014

La sécurité et la sonorisation générale sont assurées par un seul et même système qui comprend :

  • Le rack principal équipé d’un système Bosch Praesideo et de deux matrices Electro-Voice N8000 avec interfaces DM-1 (Dante™) distribuant l’audio sur deux réseaux de fibre optique en redondance.
  • Huit racks distants équipés de deux matrices Electro-Voice N8000 avec interfaces DM-1 et amplificateurs Electro-Voice CPS 4.10 (4 x 1000 W)
  • 26 clusters de 3 EVH-1152D.

Electro-Voice EVH 1152DLes locaux intérieurs sont alimentés par cinq racks distants équipés de deux matrices Electro-Voice N8000 avec interfaces DM-1 et d’amplificateurs Electro-Voice CPS 8.5 (8 x 500 W). L’ensemble, matrices et amplis Electro-Voice, est géré par le logiciel Iris-Net.

Les enceintes EVH (Znom = 8 ohms) existent en 6 types de pavillon et donc de directivité (de 40°x30° à 90°x90°, EVH-1152D/43 à /99) différents et offrent un rendement très élevé (106 dB/1W/1m), un SPL crête de 138 dB, tout en disposant d’une bande passante étendue (60 Hz -17 kHz à +/-3 dB) qui permet de restituer non seulement les annonces mais aussi la musique avec une excellente qualité sonore.

Ces enceintes deux voies à structure coaxiale, 15’’ dans le grave et moteur à diaphragme 3’’, exploitent un guide à directivité constante sur le moteur de compression doté d’un limiteur passif. Elles admettent 500 W AES et 2 kW en crête. 

 

 

Martin Mac Quantum Wash, le rayonnement continu !

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Ce nouveau wash à leds revisite la recette d’un des fleurons de la marque, le Mac Aura. Bien que beaucoup plus imposant que son ainé, le Mac Quantum reprend le concept du Wash à leds équipé d’un zoom et de l’effet Aura avec en plus une lentille rotative à l’avant qui lui permet de se démarquer.

Martin Mac Quantum Wash : effets de projection, de faisceau et mouvements

Premier contact

La première dimension qui étonne c’est la grande profondeur de la tête accentuée par un socle plutôt fin. Le diamètre de la lentille est tout aussi imposant. Il fallait bien cela pour accueillir les cinquante leds Ostar RGBW 15W développées par Osram.
Le socle accueille deux poignées permettant de transporter ses 21 kg : le Mac Quantum est léger ! En face avant, on trouve l’afficheur et ses quatre boutons de navigation. On note aussi la présence d’une led, verte, ambre et rouge, donnant l’état de la machine même si l’écran est éteint et d’une prise USB.

MAC quantum green

Sur l’arrière, la connectique comporte deux prises XLR 5 pour le DMX et le RDM, un connecteur powerCON  pour l’alimentation électrique, et c’est tout.

La face arrière du socle avec la connectique et l’inverseur de mise sous tension
La face arrière du socle avec la connectique et l’inverseur de mise sous tension

Dépourvu de prise RJ45, le Mac Quantum Wash ne se contrôle pas directement en  ArtNet ou sACN.

Les bras supportant la tête reprennent le design de la gamme Viper,  le système de blocage du tilt et son absence pour le Pan.

Bien que le matériau composite en fibre renforcée utilisé soit exactement le même que celui du Viper, la finition est différente et ne renvoie pas l’aspect robuste et qualitatif de son prédécesseur.

La mécanique Quantum

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Le Quantum Wash sera facile à entretenir car les éléments mécaniques et électroniques ont de l’espace dans cette tête profonde. Martin a aussi choisi des solutions simplifiant les étapes de montage et démontage pour la maintenance.

Le capot central et les filtres.
Le capot central et les filtres.

On peut en quelques minutes changer complétement la tête du projecteur en retirant un capot, six vis et trois connecteurs. Sur les deux cotés de la tête on trouve deux filtres à poussière, à nettoyer régulièrement bien sûr. On y accède simplement en retirant une vis à l’arrière du capot central.

Il y a encore deux capots sur la tête qui se retirent facilement (3 vis). On découvre à l’arrière les deux gros ventilateurs, la mini turbine de refroidissement et deux moteur pas à pas pour entraîner la lentille de sortie : excursion du zoom,  et rotation.

Les deux gros ventilateurs et la mini turbine constituent la ventilation active de la tête.
Les deux gros ventilateurs et la mini turbine constituent la ventilation active de la tête.

Toute la partie derrière les filtres est protégée par deux grilles en fer qui peuvent soit s’ouvrir soit être retirées. On accèdera ainsi aisément aux ventilateurs ou aux moteurs, soit pour un simple nettoyage, soit pour un entretien plus poussé.

Au dessus et en dessous du compartiment central, deux cartes électroniques gèrent principalement  l’alimentation des leds mais aussi la liaison entre la tête et le socle, car la gestion des données de contrôle passe par un réseau interne au projecteur.

Avantage : en réduisant le nombre de câbles passant entre les éléments, on diminue les risques de pannes.

Joël Azilinon et Nicolas Pommier du SAV Martin Professionnel.
Joël Azilinon et Nicolas Pommier du SAV Martin Professionnel.

Pour avancer vers le haut il faut revenir à la base. Le démontage de la partie supérieure commence par la lentille dont l’axe est maintenu à la base de la tête.

Merci à Joël et Nicolas du SAV Martin Professionnel qui m’ont donné cette astuce et un coup de main pour terminer le démontage.

Sous la lentille de zoom, on trouve le disque semi-transparent créant l’effet Aura. Il est éclairé par un premier circuit de 100 leds RGB située juste en dessous.

Les leds de l’effet Aura sont réparties sur 7 couronnes et alimentées en basse tension, ce qui suffit  amplement pour l’effet désiré et limite la consommation de la machine. Dépasser 1000 W ferait perdre une grande partie de l’intérêt des leds face aux lampes Arc ou halogène.

Vue de face de la lentille de Zoom.
Vue de face de la lentille de Zoom.
Vue arrière de la lentille qui en rotation projette des effets
Vue arrière de la lentille qui en rotation projette des effets

Le circuit de led de l’effet Aura est percé pour se laisser traverser par les 50 guides de lumière chargés du mixage de couleurs des diodes RGBW 15 W. Les guides sont bien maintenus en place à la sortie des leds par une plaque.

Le disque semi-transparent de l’effet Aura
Le disque semi-transparent de l’effet Aura
Le circuit supportant les 100 leds de l’effet Aura est percé pour laisser le passage aux guides de lumière des diodes de puissances situées en dessous.
Le circuit supportant les 100 leds de l’effet Aura est percé pour laisser le passage aux guides de lumière des diodes de puissances situées en dessous.

A l’étage inférieur, le circuit recevant les leds de puissance disposées en quatre couronnes nécessite un refroidissement spécifique. Il est en contact avec un magnifique radiateur en aluminium extrudé constitué d’une forêt de tiges de dissipation thermique.

Les 50 guides de lumière maintenus en place par une plaque
Les 50 guides de lumière maintenus en place par une plaque
Le circuit des leds 15 watts RGBW
Le circuit des leds 15 watts RGBW
Le radiateur en aluminium permettant de dissiper la chaleur émise par les leds 15 watts
Le radiateur en aluminium permettant de dissiper la chaleur émise par les leds 15 watts

Les deux carters des bras sont tenus par seulement 8 vis. C’est toujours ça de gagné lors de l’entretien d’un nombre important de machines. Les bras supportent les deux moteurs pas à pas hybrides triphasés de Pan et Tilt. Ce système de motorisation des deux axes a déjà prouvé son efficacité tout comme la recopie électromagnétique que l’on retrouve sur ce Mac Quantum.

Le démontage du socle est aussi très rapide. On retire quatre vis et on tire les poignées pour accéder au centre névralgique du projecteur. Le système de refroidissement de l’alimentation et des cartes de gestion principales est constitué de 3 petits ventilateurs répartis sur toute la largeur du socle.

A gauche le système d’entraînement du tilt et en bas, les deux moteurs triphasés et la roue crantée de la recopie électromagnétique du Pan.
A gauche le système d’entraînement du tilt et en bas, les deux moteurs triphasés et la roue crantée de la recopie électromagnétique du Pan.
Dans la base, en plus de la ventilation active, les cartes sont posées sur des radiateurs en alu pour une meilleure dissipation de la chaleur.
Dans la base, en plus de la ventilation active, les cartes sont posées sur des radiateurs en alu pour une meilleure dissipation de la chaleur.

Les chiffres quantiques

Il est temps de vérifier que ce qu’il a à l’intérieur se voit à l’extérieur. Pour piloter le Mac Quantum on a le choix entre le mode 16-bits Basic de 14 paramètres, très pratique lorsque l’on doit aller à l’essentiel, et le mode 16-bits Extended, beaucoup plus complet avec 33 canaux DMX. Comme il permet d’utiliser toutes les possibilités de la machine, c’est évidemment celui que nous avons utilisé pour ce test.

Quelques petits tours de roues avant la mesure du derating pour voir le comportement de la machine et satisfaire notre curiosité. Deux choses attirent tout de suite notre attention : la puissance et le silence. Avant même de présenter la cellule  devant le faisceau, on mesure à l’œil que le résultat sera très intéressant. Pour le deuxième point, il a fallu éteindre la climatisation pour mesurer le niveau sonore de ce projecteur.

Derating

Toutes diodes à pleine puissance, nous effectuons la mesure de derating en mode “Regulate Fans” de ventilation normale. Il faut 10 à 15 min pour que le flux se stabilise avec 10 % d’atténuation de l’éclairement au centre ce qui est excellent.

Derating en mode “Regulate Fan” avec 10 % d’atténuation ce qui est très bon
Derating en mode “Regulate Fan” avec 10 % d’atténuation ce qui est très bon

Curieux, nous laissons refroidir la machine avant de faire une nouvelle mesure, mais cette fois en mode “Regulate Intensity” le mode de ventilation le plus silencieux.

Le derating est alors de 30% et l’éclairement peu stable : on observe des variations de 200 lux d’amplitude.   Le projecteur étant déjà très silencieux en mode “Regulate Fans” je conseillerai de garder le mode “Regulate Intensity“pour des besoins vraiment très spécifiques.

Mesures photométriques

Faisceau serré

Quantum Flux serre

Quantum CI serre

Pour l’ouverture la plus faible de 10,8° nous obtenons un flux total de 11 180 lumens à froid.

Faisceau large

Quantum flux large

Quantum CI Large

Le Mac Quantum est en toute logique optimisé pour le faisceau large de 49,64°. Le flux atteint alors 15 170 lumens. Le faisceau est homogène et surtout très puissant.

Faisceau 20°

Quantum Flux 20

Quantum CI 20

C’est à 20° que le faisceau est le plus homogène. On obtient alors 13 530 lumens.

Les résultats de ces tests sont vraiment intéressants et confirment notre première impression. Le projecteur est abouti. Avec une mesure au centre qui atteint, au plus serré, 19580 lux à froid, le faisceau est vraiment percutant. On note aussi un léger “trou“ au centre en faisceau serré et large, mais rien de rédhibitoire.

Une lentille limitant le halo sera disponible prochainement.
Une lentille limitant le halo

Le plus gênant pourrait être le halo, plus ou moins prononcé suivant l’ouverture, qui entoure le faisceau.

Martin a développé un filtre disponible prochainement qui vient se fixer sur le nez du projecteur pour réduire cette fuite. L’inconvénient est que l’on perd une partie des effets de la lentille rotative.

Le dimmer

L’utilisateur dispose de quatre courbes de gradation. Notez que sur le canal “Control”, après le Reset, on a la possibilité de modifier depuis la console des paramètres du menu, notamment le choix de la courbe de dimmer ou la vitesse du Pan et du Tilt.

Dimmer LinearDimmer S Curve


Dimmer Square LowDimmer Inv Square Low


De la théorie à la pratique

Il est temps de s’amuser avec ce nouveau projecteur ! La prise en main est simple et rapide. Le seul point un peu délicat est d’avoir le zoom le plus serré et le faisceau le mieux défini lorsque le paramètre de zoom est à 31 % et que l’effet Aura est le plus efficace avec une valeur de zoom égale à zéro, mais on s’y fait très vite, soit en modifiant la valeur par défaut soit via des presets.

Un reset complet pour partir sur une bonne base et vingt secondes plus tard nous sommes prêts. En termes de vitesse de déplacement sur les deux axes, on a pu mesurer un temps de 1,8 secondes pour une rotation de 180° dans le mode “Smooth pan and tilt speed“. La machine a passé tous les tests haut la main, seul le déplacement sur la diagonale d’un rectangle n’est pas au top, mais aucun souci pour un carré. Jérome Garnier, directeur technique chez Martin Professionnel, nous a confirmé que ce souci était à l’étude et serait résolu lors de la prochaine mise à jour.

La fonction zoom est à la fois rapide et fluide. On peut passer très rapidement de la plus petite à la plus grande ouverture ou alors utiliser une longue transition sans saccades. On a obtenu une étendue de zoom allant de 10,8° à 49,64°. Ce n’est pas une révolution dans le domaine des projecteurs en général mais on est dans la fourchette haute pour l’ouverture maxi et un peu en retrait pour l’ouverture mini.

Pour gérer en couleurs les leds 4 couleurs RGBW, Martin a choisi trois paramètres RGB. On obtient ainsi une optimisation flux/couleurs sans soucis de fluidité entre deux couleurs. La palette est complète, elle permet de travailler avec des couleurs pleines très saturées aussi aisément qu’avec les pastels les plus légers.

Martin n’a pas opté pour une gestion individuelle des leds mais a choisi de diviser la matrice en trois sections par couronnes, les quatre leds du centre et la couronne qui les entoure étant dans la même section. Un choix étrange que de ne pas séparer les deux et de ne pas proposer une 3e charte DMX avec cette option. Le surcoût induit aurait-il eu une incidence sur ce choix ?

On trouve aussi un paramètre roue de couleur très utile contenant trente six presets de trichromie. Cette fonction concerne la totalité des leds. Elle ne peut être assignée individuellement par couronne. La dernière fonction de couleur du faisceau, et non la moindre, est la correction de température de couleur, progressive de 2 000K à 10 000K.

La très riche palette de couleurs du Mac Quantum !

Quantum RougeQuantum VertQuantum Bleu


Quantum Bleu clairQuantum FushiaQuantum Crème


Quantum Rose

Quantum BrunQuantum Vert Pastel


Un des principaux attraits du Mac Quantum est sa lentille rotative. L’effet est visible principalement en projection. C’est très surprenant et particulièrement réussi. En mode indexation, suivant l’angle de la lentille, on obtient différents aciérages. À la fin du paramètre, on trouve dix huit presets regroupant une partie des effets possibles. L’effet devient dynamique en commandant la rotation permanente de la lentille.

Il est évidement possible de combiner ces effets avec la trichromie. On obtient très vite de superbes résultats pour changer d’univers.

Quantum exemple effetQuantum exemple effetQuantum exemple effet


Quelques exemples des effets que l’on obtient en combinant la lentille et la couleur

Quantum exemple effetQuantum exemple effetQuantum exemple effet


Le dernier point est l’Aura, plus impressionnant encore, compte tenu de sa surface, que sur le Mac Aura. Le meilleur rendu se fait lorsque le zoom est à 0%. La taille de la lentille démultiplie le rendu et la proximité avec les collimateurs optimise son efficacité.

Tout comme la trichromie, l’Aura comporte, en plus des fonctions RVB un canal roue de couleurs avec trente six presets dont les références Lee Color sont répertoriées dans le manuel. Il a aussi ses propres dimmer et shutter.

Exemples de l’effet Aura très efficace grâce à la grande lentille du Mac Quantum

Quantum Effet Aura Quantum Effet Aura

Quand tout me réussit !

J’avais un avis plutôt mitigé sur le Mac Quantum après la première présentation aux JTSE 2013. Le produit n’était pas encore assez abouti ou la présentation ne mettait pas assez en valeur ses points forts… Ce test m’a complètement fait changer d’avis. Mis à part quelques points comme la connectique qui aurait pu être plus complète et l’aspect un peu bas de gamme du matériau extérieur, le Mac Quantum est un projecteur abouti et réussi, très puissant et polyvalent.

Le faisceau, malgré un halo qui peut se révéler gênant, est efficace et homogène. Les couleurs sont belles et leur palette étendue. Le zoom, très rapide, permet de passer en un éclair d’un mappage de couleur à une nuée de faisceaux. On peut ainsi rapidement délimiter un espace scénique ou le dématérialiser, changer d’univers en habillant le décor d’une toute nouvelle parure.

La conception très silencieuse ainsi que la réactivité et la fluidité des paramètres en font  un projecteur capable de s’adapter à toutes les situations. Il sera aussi à l’aise à l’Opéra, que sur la perche d’un théâtre ou un pont Rock N’ Roll. Déjà présent chez de nombreux prestataires, il sillonne depuis peu les routes de l’hexagone et fréquente quelques plateaux de télévision. Il devrait aussi éclairer les plus beaux défilés de l’été à Paris !

Tableau General 1

Tableau General 2 Tableau DMX

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VISTA X, le futur est en marche et sent bon les alpages

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On n’avait pas encore vu la Vista X, pas plus que sa mystérieuse unité de calcul Infinity Core. Le voile a été levé le 18 juin dans un restaurant d’Issy les Moulineaux où le staff de Studer et d’Audiopole a mis le paquet question zakouski, nectar et surtout présentation, la première en Europe, avec des monceaux de patience face à l’Infinity de questions que ce nouveau paquebot a suscité.

La Vista X en bac 40 faders et flancs en bois verni. A sa droite on distingue le rack Studer contenant les deux éléments complétant la configuration, un Core 800 et un D23.
La Vista X en bac 40 faders et flancs en bois verni. A sa droite on distingue le rack Studer contenant les deux éléments complétant la configuration, un Core 800 et un D23.

RIP DSP, C++ rules

Comme nous l’avons déjà évoqué dans ces colonnes il y a à peine un mois, la Vista X est la première console prenant le virage du CPU, abandonnant sans regrets la technologie DSP et plus particulièrement du SHARK d’Analog Devices qui règne sans partage sur l’audio pour lequel il a été spécifiquement conçu depuis deux décennies. La raison en est simple quand on prend d’un côté la fameuse loi de Moore et de l’autre la courbe de performances des DSP.

Jean-Philippe Blanchard en pleine présentation et manifestement heureux d'annoncer la sortie d'un produit permettant à Studer d'assoir encore plus sa place de choix dans l'univers du Broadcast.
Jean-Philippe Blanchard en pleine présentation et manifestement heureux d’annoncer la sortie d’un produit permettant à Studer d’assoir encore plus sa place de choix dans l’univers du Broadcast.

Jean-Philippe Blanchard, le directeur de la division broadcast d’Audiopole l’a parfaitement démontré avec ce graphique qu’il a projeté durant son excellente présentation. Il illustre la capacité qu’ont les cœurs à traiter des voies.

GraphiqueEn ordonnées nous avons le nombre de canaux et en abscisse les années entre 1992 et nos jours.
Les courbes se suffisent à elles-mêmes, la puissance des DSP évolue infiniment plus lentement puisque de 120 millions de FLOPS on en est arrivé à 2700 millions, 22 fois plus, une progression plus qu’honorable et suffisante pour y trouver son bonheur avec des produits comme, entre autres la Vista 1 qui en font grand usage, mais sans commune mesure avec ce que connait le CPU.

En prenant la puissance actuelle d’un Core 800 et en lui appliquant cette fameuse loi qui veut que le nombre de transistors double sur un circuit intégré tous les deux ans et qui depuis 1965 s’est avérée exacte, Studer atteindrait en 6 ans la capacité de traitement de 3720 voies sur un seul CPU à 64 cœurs, là où aujourd’hui il en faut deux de 8 pour atteindre le chiffre déjà superlatif de 840.

En parlant de capacité par chip, le DSP sait aujourd’hui gérer 19 voies en full process là où un CPU de type x86 dépasse les 400.

Tiens…v´la un FPGA !!

Malgré cette débauche de puissance dont on comprendra plus loin comment elle est gérée à même les CPU x86 qui pourtant ne sont en rien conçus pour l’audio, deux opérations échappent à ce processeur, la sommation et le routing. Comme il s’agit de tâches simples et toujours identiques, donc faciles à programmer, Studer a fait le choix du FPGA, donc de la logique câblée reconfigurable, pour les mener à bien tout en prenant de la marge puisque le modèle choisi peut gérer la bagatelle de 10 000 voies.

Une vue de l'affichage extrêmement complet de la VistaX avec, sous chaque bargraph, la visualisation d'une portion de l'audio qui a été traité par la voie, une aide précieuse pour travailler quand le nombre de signaux simultanés ne cesse de croître.
Une vue de l’affichage extrêmement complet de la VistaX avec, sous chaque bargraph, la visualisation d’une portion de l’audio qui a été traité par la voie, une aide précieuse pour travailler quand le nombre de signaux simultanés ne cesse de croître.

Le reste des opérations ayant trait à l’audio comme par exemple les traitements de dynamique et les égaliseurs, est calculé par les cœurs de braves Intel Xeon pour lesquels les algorithmes Studer ont été réécrits pour un OS Linux. Sur un processeur type x86, 7 cœurs physiques font le job de l’audio à raison de deux tâches parallèles par cœur, donc 14 cœurs virtuels, et le huitième est réservé au fonctionnement classique d’un PC serveur et de toutes ses servitudes comme la communication ou la maintenance sur laquelle on n’a pas la main.

La déconnexion entre ces tâches et l’ensemble de cœurs composant un CPU x86 est totale et c’est même la clé de voûte du soft compilé par Studer qui évite toute interférence entre les deux car risquant d’interrompre aléatoirement le traitement de l’audio. Cet operating system bâti sur du Linux totalement propriétaire a nécessité plusieurs années de développement. Le résultat est que le « moteur » Infinity revient moins cher et est beaucoup plus flexible car il est bâti sur des composants classiques qui bénéficient d’un renouvellement beaucoup plus rapide que celui des processeurs dévolus au petit monde de l’audio et enfin il bénéficie d’outils de programmation et de personnes aptes à les mettre en œuvre en très grand nombre. Le DSP et même le FPGA ne peuvent pas lutter.

Le fader glow ou la colorisation de la tirette, une des trouvailles de Studer déclinée aussi sur la Vista X.
Le fader glow ou la colorisation de la tirette, une des trouvailles de Studer déclinée aussi sur la Vista X.
Un routing en 5.1, en clair du boulot en plus pour le FPGA.
Un routing en 5.1, en clair du boulot en plus pour le FPGA.

Deux puissances sont disponibles, le Core 400 avec un CPU et le Core 800 qui en dispose de deux, les chiffres indiquant le nombre de voies potentielles en full processing mais avec un bémol, on parle ici de voies en 48kHz et 24 bits, en 96 kHz il faut le diviser par deux. Précisons aussi que, pour le moment, la Vista X ne tourne qu’en 48kHz mais on nous a affirmé que la fréquence double sera rapidement disponible voire sans doute plus, la carte A-Link du D23 affiche en face avant aussi le 192kHz.

Y’a quoi sous le capot ??

La section centrale de la surface Vista X. Admirez l’afficheur de niveau inclus et archi complet, le contrôle machine, les bargraphes individuels affichant sans problème du 5.1 et j’en passe…
La section centrale de la surface Vista X. Admirez l’afficheur de niveau inclus et archi complet, le contrôle machine, les bargraphes individuels affichant sans problème du 5.1 et j’en passe…

Aussi étrange que cela puisse paraître, la vraie trouvaille de Studer est le logiciel propriétaire capable de gérer individuellement chaque cœur d’un processeur x86. Résultat des courses, quand on regarde l’Infinity Code de plus près, on est presque déçu par ce qu’on y trouve, habitués que nous sommes aux cartes DSP bien chargées.

Une fois tiré par l’avant, le tiroir d’un Core 800, contenant toute l’électronique, apparaît comme une carte mère serveur recevant les deux Xeon 8 cœurs, la RAM, deux alimentations extractibles et un disque SSD ; jusque-là, rien de bien novateur.
En revanche Studer a personnellement développé la carte PCI Express centrale.

Une vue de la carte PCI Express conçue spécifiquement par Studer pour le Core et le système Infinity. Sous son ventilateur et sur un socket bleu se trouve le FPGA. On distingue à gauche l'un des deux CPU. Tout à droite on aperçoit le disque SSD de démarrage.
Une vue de la carte PCI Express conçue spécifiquement par Studer pour le Core et le système Infinity. Sous son ventilateur et sur un socket bleu se trouve le FPGA. On distingue à gauche l’un des deux CPU. Tout à droite on aperçoit le disque SSD de démarrage.

Outre les douze ports entrées / sorties pour les liaisons en fibre optique avec les interfaces, elle comporte aussi le FPGA caché derrière un ventilateur. Cette carte PCI peut véhiculer vers la carte mère jusqu’à 5000 voies. Le gros avantage de Studer est poussé encore plus loin dans la Vista X avec une liberté totale de configurer sa console comme bon vous semble en termes de voies d’entrées, de sorties, d’auxiliaires.

Tout est possible à concurrence de la capacité offerte par le Core, la fréquence d’échantillonnage, et les éventuels plugs insérés sans même perdre de ressources à cause du routing puisque cette dernière tâche est prise en compte par le FPGA très musclé.

A-Link A-Link A-Link maïa !!

Un graphique démontrant la simplicité du câblage nécessaire à déployer une configuration Vista X redondée, y compris au niveau des Core et avec ses deux D23.
Un graphique démontrant la simplicité du câblage nécessaire à déployer une configuration Vista X redondée, y compris au niveau des Core et avec ses deux D23.

Ces douze ports bidirectionnels véhiculent les données selon un nouveau langage développé par Studer, le A-Link, une sorte de pendant au Blacklight II de SSL permettant d’entrelacer beaucoup plus de canaux que le simple MADI qui paraît d’un coup bien rikiki.

Standard dérivé de la vidéo 3G, le A-Link autorise le transport de 1536 canaux en 48kHz et 24 bits, la moitié sans doute en 96. L’interface étant optique avec une cage SFP, cela permet de facilement basculer de mono mode à multi mode, les liens sont redondés en standard et c’est par ce même lien qu’est véhiculée l’horloge verrouillant la console et les interfaces d’entrées et de sorties.

La danse du Redon

Broadcast par essence et mondialement appréciée pour cela, la dernière Vista va encore plus loin pour ce qui est de sa capacité à assurer en toutes circonstances. Si la connexion entre la console et le Core s’effectue classiquement à l’aide de câbles réseau, ils sont doublés sur deux réseaux. Deux brins relient les racks d’interface et le CPU. Toutes les alimentations sont doublées de même que le ventilateur dans le Core. Pour une sécurité maximale il est possible de mettre en parallèle deux Core reliés aux mêmes interfaces D23 en A-Link.

La nouvelle interface D23 conçue pour fonctionner avec le protocole A-Link. Les nouvelles cartes sont la MADI card et la A-Link HD.
La nouvelle interface D23 conçue pour fonctionner avec le protocole A-Link. Les nouvelles cartes sont la MADI card et la A-Link HD.

Plus besoin d’avoir des cartes spécifiques ou des routines spéciales, les D23 basculent automatiquement en moins d’un échantillon si l’un des deux processeurs vient à défaillir, autant dire qu’il vaut mieux avoir l’œil sur les écrans pour savoir où vous en êtes, vos oreilles n’y verront que du son !!

La surface elle aussi dispose d’une redondance améliorée. Là où sur les modèles précédents elle tournait grâce à un PC redondé, la Vista X est désormais équipée de deux PC redondés qui tournent en parallèle, ce que Studer appelle le Vista Quad Star. Quatre CPU donc dont un s’occupe de la surface, un second de l’affichage et les deux autres sont prêts à prendre la relève en cas de plantage. 

Auf Wiedersehen D21, place au D23

Pourtant très répandu, le D21 est forcé de tirer sa révérence puisqu’incapable d’accepter les liaisons A-Link, c’est donc le D23 et ses 384 canaux d’entrées et sorties qui prend sa place, le double de son prédécesseur et carrément beaucoup pour un rack 3U. Une autre amélioration de cette interface réside dans la présence d’un petit CPU embarqué qui lui permet localement de gérer du routing et du process audio de manière indépendante.

La compatibilité avec le passé existe tout de même puisque les cartes du D21 peuvent être utilisées dans le D23. Le DANTE n’est pas oublié non plus : une carte existe déjà qui accepte 64 in et out sur son réseau Ethernet grâce à une simple prise RJ45. Une dernière carte est proposée afin d’interfacer deux liaisons MADI, chacune étant complètement redondée et en mesure de véhiculer 64 canaux. Deux ports sont offerts avec la cage SFP et pour des liaisons plus courtes, le bon vieux coax sur BNC.

Un slide montrant la carte gérant le format Dante au sein d'une configuration Studer.
Un slide montrant la carte gérant le format Dante au sein d’une configuration Studer.

La Dual MADI card ouvrant elle aussi le format propriétaire A-Link vers le désormais très répandu MADI.
La Dual MADI card ouvrant elle aussi le format propriétaire A-Link vers le désormais très répandu MADI.

Pluggue-moi du Studer

Face à une telle débauche de puissance, la question s’est posée immédiatement. Sera-t-il possible d’en garder sous le coude pour faire tourner des Plug-ins et qui plus est des VST ou bien d’avoir recours au même Studer Vista FX du reste de la gamme Vista et ses deux moteurs de Lexicon PCM96 ?

Roger Heiniger, le chef produit Vista chez Studer au micro de JP Blanchard, ce dernier la main sur le potar. On sait faire aussi du son chez Audiopole.
Roger Heiniger, le chef produit Vista chez Studer au micro de JP Blanchard, ce dernier la main sur le potar. On sait faire aussi du son chez Audiopole.

Nous avons profité de la présence de nombreux membres d’Audiopole mais aussi de Studer Regensdorf avec le Chef de produit Vista Roger Heiniger, pour en avoir le cœur net.

Pour ce qui est  du rack 2U d’effets maison, la réponse est non, les liaisons HD ne sont pas présentes sur le nouvel Infinity Core. Concernant les plugs VST, même si tout est théoriquement possible, le risque paraît trop grand de faire tourner des dll « étrangères » au sein du CPU Studer à l’aide d’un wrapper, le plantage d’un plug risquant de compromettre le fonctionnement même du Core et donc de la console.

Comme le précise Roger, quelques plugs VST sont très stables, d’autres parfois moins, ce qui impliquerait des sélections serrées et des périodes de tests intensifs. Il faudra donc se satisfaire de l’offre labellisée Studer en BSS, DBX ou Lexicon qui va bientôt faire son apparition et garantira un fonctionnement serein et validé, d’autant que Studer va abandonner les racks d’effets externes et déléguer au Core la totalité du travail. 

Infinity de modèles & marques

La grande nouveauté étant le mode calcul en CPU et le hardware qui va avec, Studer a adopté un nom affichant le potentiel futur et la puissance actuelle : Infinity.

Andrew Hill, le directeur du développement de Studer, affirme que cette technologie du CPU sera valable pour les 10 à 20 prochaines années et que l’ensemble des autres fabricants vont rapidement prendre le même chemin. Jean-Philippe Blanchard comme Roger Heiniger, le Chef Produit Vista chez Studer, ne cachent pas le fait que cette technologie CPU sera bientôt exploitée par d’autres marques du groupe Harman plus axées vers le marché du live, d’autant qu’une version Vista X SR n’est pas à l’ordre du jour. Il est en revanche possible d’upgrader une Vista 5 ou 9 avec un Infinity Core, mais pas la 8 du fait de son circuit de monitoring analogique.

La Task Force déployée pour la première présentation de la Vista X. De gauche à droite Kevin Renaudier, support technique broadcast Audiopole, Julie Costa, chef du marketing Studer chez Audiopole ; derrière elle se trouve Jean-Luc Mazzucco, support technique Audiopole et tout à fait derrière à gauche avec son pull bleu c'est "cherchez l'intrus" Serge Babkine venu lui aussi découvrir la nouvelle Rolls des Rolls de chez Studer comme s'est plu à le dire Karl Chapman. À droite de Julie Costa nous avons Roger Heiniger, chef de produit Vista chez Studer, puis Génaelle Testard, support technique Audiopole et support maternel bébé, Karl Chapman, le chef des ventes Studer et Jean-Philippe Blanchard, directeur de la division Broadcast Audiopole, Jean-Luc Gerards, ingénieur commercial Audiopole et enfin Philippe Delépine lui aussi ingénieur commercial Audiopole.
La Task Force déployée pour la première présentation de la Vista X. De gauche à droite Kevin Renaudier, support technique broadcast Audiopole, Julie Costa, chef du marketing Studer chez Harman ; derrière elle se trouve Jean-Luc Mazzucco, support technique Audiopole et tout à fait derrière à gauche avec son pull bleu c’est « cherchez l’intrus » Serge Babkine venu lui aussi découvrir la nouvelle Rolls des Rolls de chez Studer comme s’est plu à le dire Karl Chapman. À droite de Julie Costa nous avons Roger Heiniger, chef de produit Vista chez Studer, puis Génaelle Testard, support technique Audiopole et support maternel bébé, Karl Chapman, le chef des ventes Studer et Jean-Philippe Blanchard, directeur de la division Broadcast Audiopole, Jean-Luc Gerards, ingénieur commercial Audiopole et enfin Philippe Delépine lui aussi ingénieur commercial Audiopole.

Le café et l’addition s’il vous plait

La première console sera livrée courant de l’été à Euromedia qui a dégainé son chéquier le plus vite, plus vite que quiconque d’autre en France et même en Europe et a donc mérité une salve nourrie d’applaudissements lors de la présentation.
Interrogé par nos soins, Jean-Philippe Blanchard a donné comme ordre de grandeur 200 K€ pour une Vista X 40 faders, un Core 800 et trois D23 : un positionnement clairement broadcast et haut de gamme.

 

 

 

Le Club Space d’Ibiza opte pour Robe

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L’emblématique club Space Ibiza, détenteur de nombreuses récompenses, a été le premier lieu à lancer sa saison estivale avec classe, avec une partie de 10 heures et un système d’éclairage spectaculaire, conçu par Eduardo Valverde, comprenant 42 projecteurs motorisés de Robe.

Non content d’avoir créé les éclairages, la vidéo et l’environnement scénique en intégrant une multitude de projecteurs à LED, Valverde a aussi assuré la programmation et la mise en œuvre du show d’ouverture, qui présentait toute une brochette de DJs. L’impact spectaculaire était à la hauteur du standing du club et de l’événement.

Le matériel Robe comprenait 30 ROBIN Pointe et 12 Wash à LED ROBIN 300, fournis par la société ASL light Solutions, basée à Madrid. La partie a commencé à 16 heures et s’est terminée à 2 heures du matin, il fallait donc des appareils capables de résister à un fonctionnement non-stop, et à plein régime, sur la durée et de rester performants à la lumière du jour.

Robe Space Ibiza 2014

Les Wash ROBIN 300 ont été montés sur des treillis verticaux à gauche et à droite de la scène et utilisées pour éclairer le public et servir d’aveuglants.
Les Pointe étaient installés par groupes de six sur des ponts mobiles au-dessus de la scène et étaient accrochés à contre, on ne les utilisait qu’après le coucher du soleil.

“Les Pointe étaient un élément essentiel du spectacle », explique Eduardo. « C’est avec eux que j’ai créé tous mes effets de faisceaux, à la fois sur scène et au-dessus du public. Pour ce type d’événement, il est indispensable que l’éclairage interagisse avec les fêtards, c’est l’un des principes fondamentaux de l’éclairage « dance ».” 

Il a choisi le Pointe pour son zoom et ses prismes, des fonctionnalités qui permettent de créer une grande variété d’effets de faisceaux. Dans un spectacle  aussi long, il faut également prendre soin de ne pas répéter trop souvent les mêmes effets.

C’était la première fois qu’il utilisait le Wash ROBIN 300s LEDWash, qui, dit-il, “a très bien fonctionné ! J’aime vraiment la possibilité de piloter individuellement chacun des anneaux”.
“Robe conçoit et lance chaque année des appareils de plus en plus innovants et les professionnels de l’éclairage lui en sont très reconnaissants ! » dit-il. « Le matériel Robe est fiable et robuste, et je teste toujours rigoureusement les appareils à l’avance pour m’assurer qu’ils sont à la hauteur des exigences opérationnelles très strictes des événements EDM”.

Il a programmé et dirigé les éclairages de l’ouverture du Space Ibiza à partir d’une console ChamSys MQ100 avec Fader Wing et une ChamSys MQ60 plus extra Wing en secours. Les visuels de l’événement ont été créés et exploités par la société madrilène Geometrica Estudio et la production générale était confiée à Art Pro Tech, basée à Barcelone.
Pour Eduardo, c’était le 13e événement au Space Ibiza. Tous les ans, il éclaire  à la fois les spectacles d’ouverture et de de clôture, et comme, en 2014, le club célèbre son 25e anniversaire, il y aura cette année un événement spécial de plus cet été.

Valverde a commencé sa carrière d’éclairagiste en 1992 et c’est en indépendant qu’il s’est formé à l’éclairage, la vidéo et les produits. Il a travaillé avec de nombreux artistes espagnols réputés comme El canto HombresG y del Loco, Raphaël, Luz Casal et Carlos Jean. Bien qu’il conçoive des visuels pour une multitude d’événements variés, il se focalise de plus en plus sur les soirées électro et prend part à de grands projets espagnols, entre autres  à Goa ainsi qu’au Space Ibiza, the Space of Sound Festival, Klubbers Day, Infinita, Aquasella et au Sonar Festival.