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Astra Hybrid 420 Prolights, un savant mélange de Beam et de Spot

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Le catalogue Prolights s’enrichit d’une lyre hybride alliant puissance polyvalence et encombrement réduit, de PAR LED IP Astra PAR7IP et Jet PAR7IP et aussi d’un flood light LED Flood300FC en alternative aux horiziodes. Ils sont présentés en vidéo par Fabio Sorabella, D.G de Prolights.



Astra Hybrid 420

La gamme Astra qui renferme la plupart des produits phares de Prolights compte désormais une nouvelle machine avec l’arrivée de l’Astra Hybrid 420, un appareil versatile autant à l’aise en faisceau Beam qu’en Spot, doté d’un zoom linéaire variable entre 2,7 et 40°.

L’Astra Hybrid 420 qui allie faisceaux Beam et Spot.

Le projecteur se veut à la fois puissant – avec sa nouvelle lampe Ushio de 420 W donnée pour une durée de vie de 6 000 heures – compact et rapide (pour sa catégorie) avec des dimensions contenues de 45 x 66 cm mais surtout bien équipé !

Sous ses capots se côtoient deux roues de gobos dont l’une rotative à 10 positions plus une roue de 18 gobos fixes. Pour colorer le faisceau, pas moins de six roues différentes sont utilisées, trois pour la trichromie linéaire CMY et trois autres qui intègrent des couleurs pleines et des correcteurs de température.

Du côté des effets, l’Astra a aussi de la ressource ! Elle intègre une roue d’animation pilotable en insertion et en rotation, deux prismes rotatifs quatre et huit facettes superposables, ainsi qu’un frost linéaire.

Pour piloter tout ce petit monde, 30 canaux DMX seront nécessaires (un seul mode, ce qui mérite d’être souligné). L’appareil compatible RDM est également doté du pilotage ArtNet, sACN et W-DMX.


Astra PAR7IP et Jet PAR7IP

Du côté des projecteurs fixes, nous découvrons les nouveaux Astra PAR7IP et Jet PAR7IP, deux PAR led IP 65 qui partagent la plupart de leurs caractéristiques mais de puissance différente. Ils intègrent un zoom variable entre 4,5 et 53°, un module de 7 leds RGB secondées par un blanc chaud pour une palette de températures s’échelonnant entre 2 800 à 10 000 K.


Au rayon des PARs Led IP, les Astra PAR7IP et Jet PAR7IP.

Ils sont pilotables en DMX + RDM, CRMX (Lumen Radio) et W-DMX. Le JET PAR dispose de sources de 20 W contre 40 W pour l’Astra, ce dernier est également équipé du Pixel Control pour piloter ses leds indépendamment les unes des autres.


EclExpo Flood300FC

Nous continuons notre tour des nouveautés avec l’EclExpo Flood300FC, un projecteur Led asymétrique conçu en remplacement des sources CDM ou tungstène équipant flood light et autres horiziodes. Doté d’une source 300 W RGB + blanc chaud, il génère un large faisceau de 100 par 60°, parfaitement adapté aux éclairages indirects.


Duo d’EclExpo Flood300FC ici équipés de leurs volets coupe flux.

Sa puissance et ses spécifications de haute volée dont un IRC / TLCI de 93, un blanc variable (2 800/10 000 K), une fréquence PWM variable (entre 600 Hz et 25 kHz) et ses dimensions réduites (39 x 24 cm pour à peine plus de 5 kg) en feront un allié dans de nombreuses configurations, de l’exposition aux plateaux TV en passant par l’événementiel ou le théâtre.

Demi-tour pour découvrir l’arrière des EclExpo Flood300FC dont leur imposant mais discret système de ventilation surdimensionné.

Notons justement que Prolights a développé une ventilation forcée compatible avec les situations où le bruit n’est pas souhaité, en surdimensionnant ses ventilateurs afin de ne les faire tourner qu’à vitesse réduite.

Plus d’informations sur :

– Le site ESL France
– Le site Prolights

ETC, le voyage extérieur

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Dans une saison décidément portée vers les projecteurs IP65, ETC présenta une extension VXT de sa nouvelle famille de découpe et Fresnel ColorSource, un wash multisource led IP65 SolaPix 19XT dans la gamme High End, ainsi qu’un module LED RGBA retro-fit pour upgrader ses fameuses Source4 tungstène.


La marque ETC regroupe aujourd’hui les projecteurs ETC, High-End, les consoles Eos et Hog et une multitude de produits spécifiques pour l’accroche, le réseau, l’architectural et même l’horticulture !

ColorSource Spot VXT

ETC propose depuis quelque temps la gamme ColorSource V, en Spot (comprendre découpe) ou en Fresnel, avec une remise à jour drastique des composants.
Fabriquée aux US, la ColorSource V Spot possède une source LED 5 couleurs, Rouge, Bleu, Vert, Indigo et Lime de près de 200 W, dans une version modernisée de la traditionnelle Source4.

La ColorSource Spot VXT, IP65.

Elle existe en version découpe, avec diverses focales fixes, des zooms et des nez spéciaux, à l’image de son ancêtre à lampe Halogène. Elle est d’ailleurs rétro compatible avec tous les accessoires et optiques Lustr et Source Four Led.

La version Fresnel reprend le même moteur led, dans un nouveau gabarit, assez compact, avec une large lentille Fresnel de 178 mm, un zoom 13-44° motorisé et des volets papillons. Les dalles de leds des ColorSource V sont calibrées et compensées en température et en gradation, avec une garantie de 10 ans.
Renouant avec l’idée de proposer un projecteur générique accessible à tous les budgets, ETC présente la ColorSource V Spot comme son fer de lance, sans toutefois abandonner la Source4 série 3 qui s’adresse à des studios ou des salles haut de gamme avec sa source 8 couleurs.

La ColorSource VXT n’est ni plus ni moins que le même projecteur, avec les mêmes technologies, les mêmes caractéristiques, les mêmes canaux DMX, mais en version eXTérieur, c’est-à-dire IP65. Le ventilateur embarqué est remplacé par un modèle IP65, tandis que le menu a disparu, remplacé par une configuration en RDM ou via l’application ETC SetLight et une puce NFC. Les lentilles et les accessoires restent inchangés, et sont communs à tous les ColorSpot V.

Intégré à chaque projecteur, le module de réception DMX HF est celui développé par City Theatrical, qui fonctionne en Multiverse, comme une célèbre franchise Hollywoodienne, avec un émetteur spécifique 10 univers.

Pour plus de détails avec : ColorSource VXT et avec ColorSource Fresnel

Disponible à la fin de l’été, la ColorSource VXT est une exclusivité ETC, distribuée en France par ETC France.


SolaPix 19XT

Le SolaPix 19 XT.

Le SolaPix 19XT est lui aussi une version étanche IP65 d’un projecteur bien connu, le SolaPix 19 High End que nous avons déjà évoqués dans cet article : ETC High End solapix 19 XT et Talen

Maintenant disponible, le SolaPix 19XT possède 19 pixels en led RGBW dans un corps étanche, avec traitement hydrophobique et connecteurs IP65.

Son zoom de 4,5° à 60°, sa gestion de couleurs RAW et CTC (2800-8000K) et surtout sa gestion en 3 instances possibles avec 19 canaux pour les fonctions principales, plus 12 pour la partie effet avec le FleX Effect Engine et la possibilité de gérer chaque pixel individuellement avec un média serveur, en font la Wash la plus polyvalente d’ETC.


Source 4WRD Color II

A l’heure de l’abandon programmé des sources Tungstènes, plusieurs fabricants proposent des solutions à la fois économiques et écologiques pour faciliter la transition vers la Led.

Le Source 4WRD Color II.

Le module S4WRD Color II d’ETC permet de modifier les Source4 Tungstène, dont les parcs se comptent en dizaines de milliers, en se substituant au culot arrière avec sa douille traditionnelle et en ajoutant un réflecteur spécifique suivant les besoins.

Le Source 4WRD Color II se compose d’un crayon de leds Nichia RGBA de 150 Watts, pour près de 6 000 lumens en sortie, de son bloc d’alimentation et de son menu, complètement intégré dans un culot compatible Source4.
L’installation ne nécessite que quelques minutes et permet de transformer les anciennes Source4 en découpes couleur, avec DMX in/out sur embase RJ45, RDM, gestion du Z focus (azimut de lampe) et une douzaine de préréglages en accès direct (blancs calibrés et couleurs standards).

Présentation vidéo :


Il est aussi possible d’acquérir des versions complètes de projecteurs avec cette source led, comme la découpe Source 4WRD Color II, le PAR ou le PARNel.

La gamme de projecteurs Source 4 WRD Color II.

Plus d’informations sur le site ETC

Turbosound TQ, une série polyvalente et bien placée

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Résolument moderne, la nouvelle gamme TQ du britannique Turbosound offre une solution abordable et complète pour l’installation comme le live avec 4 têtes passives TQ8, 10, 12 et 15 et deux subs prévus pour un assemblage cardioïde, à charge reflex optimisée pour disposer du meilleur SPL et impact, et basés sur des transducteurs de 15 et 18”, les TQ15B et TQ18B.

Un résumé des caractéristiques, SPL, bande passante, cotes et poids des 4 modèles de têtes TQ.

Une moitié de la pièce de mise en phase Dendritic dont on devine les trajets de longueurs différentes et du pavillon de sortie qui équipe les 4 enceintes TQet qui peut être tourné de 90°.

Les transducteurs de grave des quatre têtes disposent tous d’un aimant néodyme et d’un équipage mobile à faible masse pour une meilleure réponse aux transitoires.

Les quatre enceintes sont équipées du même moteur de 1,4” à dôme et suspension titane, chargé par une pièce de mise en phase DPLW (Dendritic Plane Wave Transformer) héritée de la technologie PolyHorn et débouchant sur un guide rotatif 30 x 80° offrant un contrôle optimisé de la directivité.

Une vue crayonnée trop belle et indiscrète de la série TQ.

Il permet de concevoir des systèmes audio performants dans cette gamme de prix et pouvant être associés à la gamme Manchester supérieure.

L’arrière de la TQ15 avec les deux NL4 sur un panneau comportant le filtre passif mais qui pourra laisser bientôt la place à un module ampli/DSP. Remarquez la qualité de l’ébénisterie et sa finition.

La gamme TQ offre une finition soignée avec une ébénisterie IP44 résistante aux intempéries conçue pour minimiser les modes internes.
Équipée de deux puits 35mm avec deux angles d’inclinaison et de nombreux points et accessoires d’accroche suivant les modèles cette nouvelle série TQ sera aussi à l’aise en installation ou live en diffusion principale, rappel, ou multidiffusion.
En outre des accessoires de fixation type Lyre « Yoke », verticaux ou horizontaux permettent d’utiliser la série TQ en installation fixe comme en Live en salle ou à l’extérieur.

La série TQ sera idéalement amplifiée avec les amplifs Lab.Gruppen Série PLM+ ou D, notamment les PLM8K44 & PLM12K44 ainsi que le modèle IPX4800, qui intègrent les presets spécifiques à cette série.
A terme un module d’amplification et DSP pouvant s’interchanger avec les plaques de connexions passives, complètera la gamme en faisant évoluer les enceintes TQ vers une solution active.


Le « petit » dernier de chez Lab, le 8K44, premier chiffre donnant la puissance max totale disponible aux bornes de 4 sorties, en kW…

Pour de plus amples information sur le site du distributeur français EVI Audio France

 

Jérémy Bargues ouvre un rideau de lumière sur la Rêvalité de -M-

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-M- et son équipe se sont produits pour une série de concerts à l’occasion de la tournée de l‘album « Rêvalité ». Les fans ont pu entrer dans un monde onirique et magique matérialisé par Jérémy Bargues et son équipe pour la lumière.

La tournée Rêvalité de -M- s’ouvre sur une scénographie entre rêve et réalité, entre lumière et vidéo comme ici où les cils d’or de l’oeil géant sont mappés en vidéoprojection et où l’ensemble est éclairé par des Robe Tetra2 et des Robert Juliat Dalis 860.

Une session labo de treize dates aux Folies Bergères a précédé cette tournée, permettant à l’artiste de travailler son spectacle de manière organique et en version plus réduite mais surtout de faire plaisir à son public avec qui il a pu partager plus d’intimité.

Par ailleurs, Jérémy précise : « Le décor des folies bergères a également servi à travailler sur une version destinée aux clubs et festivals ». L’équipe y a validé un kit lumière et son fournis par le prestataire MPM et par Alabama pour la vidéo.


(de gauche à droite) Raphael Sud, Jérémy Bargues, Florian Colin, Laurent Chéné et Kévin Gorse

Je retrouve Jérémy au Zénith de Paris pour une belle présentation des appareils lumière et du concept de la tournée. Comme toujours, l’équipe est extrêmement accueillante et très chaleureuse.

Jérémy raconte : « La scénographie a été pensée par Jacques Gabel. L’idée du concept est partie de la cabine d’enregistrement en forme d’œil présente chez Matthieu, dans son studio. Il cherchait une concordance entre son espace et la scène un peu comme pour inviter le public à la maison. » On se souvient en effet que -M- faisait partie des artistes les plus prolifiques pendant la période Covid, organisant régulièrement des concerts solos, en famille ou accompagné de Guests mais toujours en respectant la réglementation.


Jérémy Bargues, éclairagiste de Matthieu Chedid.

Jérémy Bargues marqué par l’expérience Covid, semble avoir ici repensé son approche de la lumière.

« J’ai l’impression que ces dernières années, le public a été de plus en plus habitué à des sources multiples avec beaucoup de bâtons, de mouvements, d’effets, etc.

Le design de ce show est à l’opposé pour marquer une identité dans un renouvellement. » Habitué à travailler avec un artiste très investi, Jérémy sait jouer avec la contrainte et traduire la vision du chanteur qui a toujours une idée précise de l’univers qui accompagne chacun de ses albums.

Il poursuit « Pour moi, c’est un peu par la contrainte que tu es créatif. Si tu es totalement libre, tu vas partir dans tous les sens, tandis que si tu t’imposes des lignes directrices, tu vas réfléchir pour trouver ou réinterpréter des idées plus originales. Par ailleurs, j’avais envie de me rapprocher du théâtre et du cirque. Pendant le Covid, j’ai travaillé avec des circassiens et pendant 6 mois, nous sommes partis de zéro pour mettre en lumière leur numéro, une pièce contemporaine.

J’ai apprécié d’avoir à travailler le propos en profondeur et mettre en valeur les textes, la gestuelle et la dynamique sur le plateau. Je trouve aussi qu’un design épuré peut apporter beaucoup de force à la lumière. A l’inverse, quand il y a de nombreux faisceaux et effets, cela fait beaucoup d’informations dans peu d’espace, le tableau ne respire pas. »


La magie au cœur du théâtre épuré

Très inspirée du théâtre de Méliès (fin XIXe siècle – début XXe), la tournée Rêvalité cherche à recréer l’émotion associée à cette période en jouant sur des techniques hybrides qui doivent se faire discrètes.

Jérémy raconte : « Ce sont des jeux entre lumière et vidéo. Les deux sont complémentaires, pour un résultat qui respecte complètement le théâtre à l’ancienne. Et puis il y a aussi de la magie quand on ne sait plus si c’est la vidéo ou la lumière qui produit un effet, ni d’où vient la source car tout est caché. Cela crée un effet de surprise et un jeu entre les époques. »

Les Dalis colorent avec panache la pupille de l’œil en jaune orange.

L’objectif est en effet de cacher les sources mais Jérémy va plus loin. « -M- voulait des tableaux qui aient de l’impact avec des effets sentis à certains endroits et moments. Globalement on commence par un show très simple qui va vers un apogée. Partant de là, il n’y a aucun faisceau bâton et les lumières sont washées pour de beaux aplats. »

Une approche théâtrale n’exclut en effet pas certains effets, mais invite à une vraie réflexion autour du discours musical et des textes pour mettre en valeur le concept de la tournée « La Rêvalité ». Le terme en lui-même, néologisme, annonce la volonté de marier le rêve et réalité. Le premier est matérialisé par un petit théâtre installé dans la pupille d’un œil géant qui regarde en direction de la réalité se déroulant sur scène.

Jérémy poursuit : « Certaines actions peuvent interagir ou bien s’opposer. Mais toute la partie magique, féerique, onirique vient majoritairement du petit théâtre où auront lieu les effets. » Fenêtre vers l’inconscient, le chanteur va chercher sa meilleure poésie et sa plus belle vulnérabilité au plus profond de sa famille de cœur. On est particulièrement touché !

Au niveau des couleurs, il y a peu de pastels au profit de teintes assez saturées avec de nombreux rappels de bleu, de rouge et de violet pour former la Rêvalité. Le bleu symbolise le rêve, le rouge la réalité et le mélange des deux, le violet, forme la Rêvalité.
Jérémy précise : « La pochette de l’album de -M- est violette. Pour Rêvalité, il a composé son album et ses musiques et nous avons travaillé pour être au plus proche de son concept, en créant des déclinaisons, afin que l’univers visuel soit cohérent. »


Mur de fond de scène et vidéo, fenêtre vers le rêve

Tout commence par un mur de fond de scène absolument sublime composé d’un gigantesque œil aux cils d’or. Un backdrop arrive en support d’un superbe cyclorama créé par 10 x Robert Juliat Dalis 860.

Dix Robert Juliat Dalis 860 éclairent le cyclorama de fond de scène.

Jérémy, très enthousiaste les apprécie beaucoup « Pour moi c’est la meilleure machine pour faire des cycloramas aussi bien du point de vue de leur colorimétrie que pour leur puissance.

On les utilise en full paramètres et chaque appareil peut être divisé en quatre sections pour créer des animations et des dégradés de couleurs que j’ai utilisés sans limite afin de mettre en valeur la musique. »

La célèbre rampe d’un mètre de long, garnie de deux étages de 24 réflecteurs de sources Led 8 teintes (rouge, vert, bleu, bleu royal, ambre, cyan, blanc chaud et blanc froid) permet de couvrir un large spectre colorimétrique et des blancs de 2200K à 6500K. Chaque couleur se gradue sur 16 bits pour des transitions lentes et détaillées et des dégradés d’une infinie beauté.

Ensuite vient cette imposante structure d’œil dont l’iris bionique constitue un kit dans le kit. Sur un titre, et pour un effet précis, un assemblage de 8 x Robe Spikie et d’un Claypaky HY B-Eye K25 descend et envoie toute sa puissance.

Avec sa galette d’environ 35 cm équipée de 37 sources Led, le K25 propose une plage de zoom qui s’étend de 4° à 60° pour un gros bâton rectiligne qui peut évoluer jusqu’à un wash monumental en passant par le fameux effet “vortex” de faisceaux animés par le zoom tournant. Sa température de couleur en blanc monte à 6000K.


Pour créer un effet d’habillage difficile à réaliser avec des projecteurs classiques, Jérémy s’est servi de vidéoprojecteurs « Je me sers de la vidéo pour créer des textures de lumière.
Par exemple, les cils sont recouverts de feuilles d’or pour avoir une base brillante qui est parfois mappée en vidéo. Cela permet de n’avoir les lignes de cils allumées que sur certains effets. Globalement c’est transparent pour les spectateurs et la vidéo nous apporte une finesse et une précision que nous n’aurions pas pu obtenir en lumière. »

Rencontré sur de nombreuses tournées, le réalisateur Jean-Luc Antoine utilise ici la vidéo pour incruster certaines textures lumineuses comme sur le titre « Manitoumani ». Il peut aussi mixer des images live grâce au logiciel Smode. Enfin, deux écrans latéraux diffusent des plans rapprochés des musiciens qui jouent sur scène comme les doigts du pianiste, où des gros plans du chanteur.


Les cils sont recouverts de feuilles d’or et le contour de l’œil mis en valeur par un ruban Leds est camouflé par un diffuseur gris. Les vidéoprojecteurs les soulignent en fonction des titres.

L’intérieur de l’œil, a également bénéficié d’une attention particulière avec l’ajout d’un ruban Led recouvert d’un diffuseur gris. Cet ingénieux système a été installé par la société Dahotecc, basée à côté d’Angers.

Jérémy précise : « Quand le ruban est éteint, le diffuseur le dissimule on l’oublie, et quand il est allumé, les leds sont visibles en transparence. C’est d’ailleurs un système que l’on a reproduit sur les mèches latérales. »

Comme un passage depuis un monde onirique, deux Robe Forte sont prévus pour traverser la pupille de leur puissant faisceau avec la difficulté du sol en miroir Dibond qui permet d’ajouter un jeu de reflet lors du passage des artistes dans la partie « rêve ».

Un ruban Led met en valeur le contour de l’œil. Les Dalis créent une belle teinte dans la pupille de chat qui marque le passage entre monde onirique et monde réel. Les Forte débrayent grâce aux RoboSpot pour aller chercher -M- dans la salle installé sur la B-Stage.

Jérémy nous explique comment il a géré cet élément à double tranchant pour les faisceaux. « Sur ce show, les Forte sont utilisés pour créer un effet lors du passage de « l’œil bionique qui descend pour chercher -M- du regard.

Les deux projecteurs installés à court et à jardin créent alors de vrais couloirs de lumière grâce à leurs couteaux et passent en latéral à travers la pupille mais sans toucher le sol. Cela aurait pu polluer la scène mais nous n’avons pas eu de soucis car ils sont positionnés assez bas et la seule petite réflexion qui se crée est envoyée hors scène. » Par ailleurs, pour le «Salut Final», ces deux Forte gèrent également la face des artistes.

Jérémy poursuit : « Sur le salut, les musiciens, les guests et -M- sont dans l’œil et là encore, la face est aussi assurée par les latéraux même s’il y a une petite reprise depuis les Forte installés sur le pont de face, l’ensemble est très propre car la scène et le petit théâtre jouent sans pollution de l’un vers l’autre. »
L’esprit du cirque sous la bonne étoile de Méliès avec toute une machinerie d’effets est bien présent car l’œil va même jusqu’à se fermer, obturé progressivement par deux grandes plaques jouant une sorte d’Iris. Ce système malin permet de former un œil-de-chat par exemple. Le dispositif apparaît mais, finalement, disparaît pour laisser place à l’illusion.


Un kit invisible mais musclé avec deux lignes de contre Robe Tetra 2

Des éléments scénographiques en forme de pointes cadrent la scène. Ils font référence aux mèches de -M-. C’est l’entreprise JPinco qui en a assuré le design et ils ont ensuite été garnis de leds par l’équipe Dahotecc.
Jérémy se sert aussi de ces éléments très graphiques pour cacher les sources Robe Tetra 2 et Tetra 1. On trouve également deux lignes de Robe Tetra 2 sur le pont de contre et au sol pour un total de 16 appareils sur 14 mètres linéaires.

Deux lignes de Robe Tetra 2 accrochées sur les ponts de contre créent un superbe rideau de lumière qui wash ou s’anime en fonction des titres.

Cette barre motorisée pivote en tilt sur 210° (± 105°). Ses 18 sources RGBW de 40 W sont soumises à deux zooms indépendants qui modèlent le faisceau de 4 à 42°. Pour être très précis, on peut considérer que l’appareil se divise en deux sections de 9 faisceaux, dont de nombreux paramètres peuvent être gérés indépendamment.

En faisceau serré, Robe annonce un éclairement à 5 m de 14 600 lux et un flux de 5 831 lumens. En faisceau large : 1 333 lux et 8 439 lumens. Des performances très intéressantes pour Jérémy, comme il le précise « Avec notre ambition d’avoir peu de mouvements, nous avons choisi d’installer deux lignes de Tetra 2 pour washer la scène.

J’ai cherché un projecteur qui puisse ouvrir beaucoup tout en gardant une forte puissance en ouverture large soit pendant 90 % du show. On joue aussi en effet de matriçage des pixels pour créer des animations. Je trouve d’ailleurs la colorimétrie Robe superbe. »


La célèbre mèche du chanteur -M- reprise dans la scénographie cadre joliment la scène tout en camouflant les barres Led Robe Tetra 2 et Tetra 1 pour des effets immersifs.

Pour compléter cet effet wash avec finesse, tout en conservant de la latitude, 21 x Claypaky HY B-Eye K25 jouent en douche sur les musiciens.
Jérémy se rappelle : « MPM m’a proposé des K-25 pour m’assurer plus de marge de puissance avec la colorimétrie qui me convenait. Il y a des moments où ils jouent à fond car il faut que je puisse dépasser le flux des Robe Tetra. Mais d’une manière générale, ils sont à 5 % ou 10 % de leur puissance, et je joue sur des variations d’intensité tout le long du show.

Sur le titre « Manitoumani », qui dure 4 minutes, on joue une progression que l’œil ne va pas sentir pour passer d’un tableau à un autre. C’est une approche théâtrale dans le sens où la lumière prend son temps. Pour moi c’est une machine un peu couteau suisse à laquelle je suis habitué et que j’aime bien. Ici on s’en sert en wash bien sûr, mis à part un petit effet de demi-corolle qui mime des couteaux pour éclairer le mur. »


Jérémy a prévu cinq strobes GLP JDC1, au sol à contre, pour renforcer le propos de certains titres grâce à leur puissance et leur dalle de leds matriçable.

54 x Martin Mac Aura XB, 4 x Claypaky Sharpy, 8 x Robe Spikie et 2 x Robe LEDBeam 350 ainsi qu’une puissante ligne de contre de strobes GLP JDC1 Strobe complètent le kit.

Une ligne de contre de Martin Mac Aura XB sur toute la largeur de la scène pour washer le public du Zénith de Paris et l’intégrer dans l’univers du chanteur.

Enfin 21 x Astera PixelBrick disposés à différents endroits sur scène, peaufinent les faces musiciens par petites touches. Grâce à leur faible encombrement et une alimentation sur batterie, ils trouvent facilement leur place. « J’ai tout de suite kiffé. C’est tout petit et sur batterie, ce qui permet de faire un éclairage de proximité et créer l’intimité dont nous avions besoin. C’est un peu le fer de lance de toutes les faces musiciens. »


Les pixelBrick se placent partout (…)
(…) grâce à leur petite taille et leur totale autonomie.

SLU : Comment tu les contrôles ?

Jérémy Bargues : En DMX sans fil. Je trouve la colorimétrie superbe. La plupart du temps je les utilise en CTO mais on peut aussi partir dans des couleurs très saturées et parfois très profondes.


Les Robe Forte accrochés classiquement sur le pont de face.

Pour la face, Jérémy a dû prévoir large car -M- s’est, comme à son habitude, entouré de nombreux musiciens au talent et à la classe stratosphérique.
On compte une Percu batterie, un clavier, une basse (avec Gail Anne Dorsey, également musicienne pour David Bowie ou Prince), -M- au chant/guitare, sur certains titres, un saxophone et sans compter les “guests”.
Jérémy reprend : « 12 x Robe Forte servent exclusivement la face suivant une approche théâtrale classique. »



La B-Stage Mobile

Une mini scène en forme de polygone régulier permet au chanteur et à ses invités de prendre position dans la fosse avec le public grâce à un ingénieux système de tiroirs à roulettes qui quittent la scène depuis le proscenium pour traverser la foule. Ce moment est alors véritablement unique car un invité différent pour chaque date rejoint le chanteur pour une interprétation très personnelle du titre « Le nombril ».

Une petite scène mobile vient se glisser dans la salle pour un moment d’intimité entre l’artiste, son public et ses invités. Des Astera pixel brick sont dissimulés dans les tubes dorés du pourtour.

Cette scène un peu en marge, ajoute une entrée inattendue à l’œuvre en lui apportant fraîcheur et surprise. Des ampoules à Led classiques marquent les sommets de la forme géométrique et ajoutent un design teinté forain/théâtre à cette installation.

Des pixels brick viennent, ici encore, renforcer l’ambre du design et les Forte associés aux RoboSpot, depuis le pont de face, viennent gommer certaines ombres sur les visages.


Le réseau du show

Laurent Chéné

Laurent Chéné, est assistant lumière de Jérémy depuis 13 années. Il gère le réseau et assure l’encodage alors que Jérémy se concentre sur le design lumière et lance le show en concert.

Quand on évoque le réseau, Laurent explique avoir suivi une formation de base et être aujourd’hui en autoformation grâce à une mise en application régulière sur le terrain. Quand Laurent n’est pas en tournée, il travaille en festivals et notamment en Bretagne pour le Festival « Fete du bruit » à Saint Nolff. Technicien lumière à la base, il a progressivement appris à maîtriser la console et travailler en réseau. Il précise en rigolant qu’il n’a pas le temps de s’ennuyer. On veut bien le croire !

SLU : Quel soft utilises-tu sur ta grandMA ?

Laurent Chéné : On fonctionne en grandMA 3 soft 3 en MA-Net et tout le réseau passe dans le switch Luminex GigaCore jusqu’au block avec les NPU. On utilise de l’Art-net pour piloter la vidéo et les vidéoprojecteurs qui n’acceptent que ce protocole. Pour tout ce qui est lumière c’est du sACN. Les choix qui ont été faits sont fiables.

SLU : A quoi est relié le GigaCore ?

Laurent Chéné : On a prévu des interfaces en régie, au block et aussi des interfaces déportées dans les ponts afin d’obtenir un signal vidéo suffisant pour envoyer en continu les datas des Robe RoboSpot. De plus, le réseau est sécurisé grâce à une fibre redondante. Pour avoir le contrôle du Smode à la console lumière, nous avons prévu un Boîtier déporté dans la panière vidéo. Ça nous permet de piloter les tops des envois vidéo.


Une MDG Atmosphere (violette) et une Max 3000 (grise) assurent l’envoi rapide d’une brume intense…

-M-, toujours dans une évolution personnelle et créative s’est appuyé sur les conseils de son partenaire technique et artistique lumière Jérémy Bargues avec son assistant Laurent Chéné, pour sélectionner le meilleur et ravir un public heureux de passer un instant de « kiff total ». Ici nous sommes en famille. Tous les âges, et tous les Guests sont présents pour une belle rencontre et un moment inoubliable.

Pour créer des effets de wash et des mélanges de couleurs absolument superbes, Robe Tetra 2 et Robert Juliat Dalis 860 brouillent les pistes. On ne sait plus où démarre le violet et où finit le rouge. Perdu dans les UV, le chanteur se met à nu tout en restant pudique et surtout poétique.

…pour un effet massif qui recouvre rapidement la scène.

Avec une sensibilité incroyable, les Claypaky HY B-Eye K25 douchent avec mesure ces beaux aplats jusqu’à basculer à 45° pour observer le public d’un œil clair.
Les Robe Forte, plus perçants, n’hésitent pas à envoyer leur faisceau pour suivre le chanteur sur scène mais aussi dans le public grâce à la technologie des RoboSpot.

Les musiciens, bêtes de musicalité, nous laissent percevoir leur vulnérabilité grâce à la finesse des Astera Pixel brick, « fer de lance des faces » confie Jérémy et clé pour accéder au cœur des fans.

Cette tournée se conclura le 25 septembre à Londres par un concert à l’O2 Forum Kentish Town. La promesse de belles émotions encore à venir pour un album qui avait beaucoup à partager.

Robe Happy Hours, le 19 juillet à Villepinte

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Envie d’une petite bulle festive pour décompresser avant l’été ? Robe France organise ses Happy Hours le 19 juillet, autour d’un barbecue à Villepinte avec en démo, l’iBeam 350 (IP65) et le Footsie lancés à Prolight+Sound.

Si vous avez une curiosité pour ces produits très remarqués à Prolight+Sound 2023, ou l’envie de passer un moment convivial avec l’équipe, rendez-vous à Villepinte dans les locaux de Robe lighting France à partir de 18 h 30.

Tous les professionnels de la lumière (concepteurs, prestataires, techniciens…) sont les bienvenus, il suffit de s’inscrire ici.

Robe Lighting France – ZI Paris Nord II – Bâtiment Euler – 33, rue des Vanesses – 93420 Villepinte

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Adamson ArrayIntelligence : Design, Pilotage & Suivi

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Après de nombreux tests dans l’univers du Touring et de l’Intégration, Adamson a lancé la version Windows de son logiciel ArrayIntelligence. Il permet de concevoir n’importe quel système Adamson et d’assurer le pilotage et le suivi des enceintes de la série CS.


Brock Adamson il y a quelques années, une photo prise dans un stand Adamson à Francfort.

 » ArrayIntelligence accompagne notre vision des systèmes d’enceintes depuis le concept initial jusqu’au déploiement et au suivi régulier des performances. Nous étions dans le jeu de la conception et de la simulation depuis 2006 avec Shooter, puis Blueprint AV en 2013.

Ces outils ont permis aux concepteurs et ingénieurs certifiés par Adamson de déployer correctement des lignes d’enceintes dans différents environnements. ArrayIntelligence fait converger la technologie de base Blueprint AV avec le contrôle en temps réel de notre série CS et de nos futurs produits « , explique Brock Adamson, PDG d’Adamson.

L’application ArrayIntelligence a été conçue en tenant compte du flux de travail et de l’ergonomie des pros. Le logiciel est conçu de manière logique pour passer de la conception et de la simulation à la configuration des E/S et du routing, jusqu’au pilotage du système, à la mesure et au diagnostic.
Une grande partie de la technologie de conception et de simulation de Blueprint AV a été modifiée pour permettre l’intégration de endpoints identifiables et pilotables dans le flux de travail.

La version tablette de AI.

En outre, ArrayIntelligence permet de mettre en œuvre facilement le zonage et le grouping DSP multicouche, l’auto-détection des appareils en ligne, l’utilisation de l’algorithme d’optimisation propriétaire d’Adamson pour affiner les performances des line array et bien d’autres nouvelles fonctionnalités intéressantes. Le logiciel Blueprint AV continuera à être supporté pour la conception des systèmes.

Au cours de l’année écoulée, un vaste programme de développement de la plateforme et de tests bêta a permis de concevoir et de piloter des centaines de déploiements avec ArrayIntelligence. Ce programme a débouché sur la publication régulière de versions bêta afin de tester les nouvelles fonctionnalités.


Après le lancement, ArrayIntelligence fera l’objet de mises à jour régulières et les utilisateurs auront la possibilité de participer à des versions bêta continues pour tester les nouvelles fonctionnalités dès qu’elles seront prêtes à être testées.


Jeremiah Karni

Jeremiah Karni, spécialiste produit, déclare : « Travailler avec notre équipe de développement, nos partenaires et nos clients pour tester et perfectionner ArrayIntelligence jusqu’à ce qu’il devienne ce qu’il est aujourd’hui a été une expérience formidable.
Auparavant, les outils mis à la disposition de nos utilisateurs pour déployer nos plates-formes après la conception et la simulation étaient fournis par un tiers. Aujourd’hui, nous pouvons aider nos clients sur le terrain à toutes les étapes du déploiement et de l’utilisation régulière de nos systèmes.

Pour obtenir ArrayIntelligence, recevoir des mises à jour régulières et connaître les futures fonctionnalités, veuillez vous enregistrer en cliquant sur ce lien

Fohhn Focus Slim, le Beam Steering discret et abordable

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Lors de notre reportage de l’année passée au siège social de Fohhn en Allemagne, (voir ici ), on nous avait montré des maquettes de minuscules pièces de guidage et de mise en phase en train de sortir d’une imprimante 3D, prévues pour une colonne qui serait tout autant minuscule.

Nous avons gardé le secret que Fohhn lève désormais en présentant 4 modèles dont la hauteur en cm n’est autre que le chiffre suivant le suffixe FS comme Focus Slim : FS-70, FS-110, FS-150 et la plus haute, la FS-200.
Chaque enceinte fabriquée en aluminium avec une face avant plate de 8,4 cm parfaite pour s’adosser à un écran ou ne pas dépasser d’une alcôve, n’est profonde que de 9 cm.

Le Beam Steering reposant sur la multiplication des transducteurs disposant chacun de son propre ampli de 70 W et DSP, la gamme Focus Slim en embarque 4 sur la FS-70, 8 sur la 110, 12 sur la 150 et enfin 16 sur la FS-200.


Une vue d’artiste du 2,5” boulonné à la colonne avec son guide.

Les transducteurs sont des large bande à membrane tropicalisée de 2,5”, chargés par un guide qui agit par diffraction facilitant le couplage vertical et ouvrant à 140° sur le plan horizontal.

Un même dessin de Fohhn montrant l’évent en face avant.

La bande passante en données constructeur tient entre 67 Hz et 17 kHz, sans doute à -10 dB et les SPL Max s’échelonnent entre 111 dB pour la FS-70 à 123 pour la FS-200 avec un gain logique de 6 dB par doublement du nombre de transducteurs.
Les 67 Hz sont aussi rendus possibles par la charge reflex des transducteurs, un mini évent s’insérant entre deux HP en face avant.

Deux ports d’entrée équipent cette gamme de colonnes, une classique entrée analogique et un port Ethernet en charge de recevoir les flux Dante et les commandes à distance. Si le seul Dante est choisi, le flux audio et les commandes véhiculent ensemble.


Cette image montre la façon avec laquelle le faisceau est « appliqué » sur l’audience pour ne pas aller au-delà du dernier siège et « ouvert » pour couvrir jusqu’au premier rang, mais pas avant.
Le mode Two Beam Steering et un typique cas d’emploi pour éviter la zone verticale et réverbérante entre l’orchestre et le balcon.

A l’aide de Fohhn Audio Soft, toute la puissance du Beam Steering devient disponible et notamment l’inclinaison du faisceau entre -40° et +40° et l’ouverture du son entre 0 et 90°, sans oublier le Two Beam Steering, à savoir la possibilité de dédier une partie des ressources à un faisceau et donc à une première zone à couvrir, et le reste à un second faisceau, les deux gardant les réglages d’inclinaison et d’ouverture. Bien entendu, cette option nécessite une colonne suffisamment longue pour garder guidage et SPL à chaque faisceau.


Le résultat du lissage des petites fuites du faisceau une fois enclenché le mode Side Lobe Free.

Enfin avec l’algorithme Side Lobe Free, un véritable lissage du faisceau est possible avec comme avantage d’encore moins exciter les zones réverbérantes de la salle comme le plafond. Cela a un impact très audible sur l’intelligibilité de la parole sans que le processing DSP embarqué dans les colonnes, ne dénature le son émis.

Fohhn Audio Soft, le logiciel de pilotage et de suivi de Fohhn.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur Focus Slim, alors le plus simple est de questionner l’intarissable et ineffable Daniel Borreau sur son portable qui n’a pas changé depuis qu’il a rejoint avec sa marque qu’il défend depuis près de 15 ans, les équipes d’Audiopole. Il va disposer d’une paire de colonnes d’ici quelques jours pour lancer les premières écoutes.

La disponibilité des quatre modèles est annoncée pour le 4è trimestre 2023.

Pour plus d’infos et de documentation sur le site Fohhn

 

d&b et SSL partenaires pour l’intégration de Soundscape

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d&b audiotechnik annonce un partenariat technologique avec Solid State Logic (SSL) pour intégrer le système de son immersif d&b Soundscape dans l’écosystème de la console SSL Live. Ceci apportera à l’ingénieur du son un contrôle dédié du processeur Soundscape directement depuis l’interface utilisateur de la console dans son workflow habituel.

Cette intégration permet un contrôle à distance des paramètres de l’objet sonore d&b Soundscape dans le processeur d&b DS100, en exécutant les modules logiciels En-Scene et En-Space directement à partir de la surface de la console.


Les fonctionnalités de Soundscape Control dans une L650 SSL.

Les utilisateurs pourront bénéficier des fonctionnalités de Soundscape Control sur toutes les consoles live SSL qui exploitent la toute dernière version du logiciel SSL Live 5.2.
Cette intégration apporte à l’ingénieur du son un degré élevé de flexibilité en assignant les canaux de la console aux entrées du processeur Soundscape DS100, tout en gérant les coordonnées de l’objet dans les zones de spatialisation.


Al McKinna

« Cette collaboration entre SSL et d&b met les possibilités immensément puissantes de l’audio spatialisée à la portée d’encore plus de créateurs audio. Les utilisateurs de consoles SSL bénéficieront d’un workflow intuitif sur une console live parfaite pour exploiter la puissance innovante de Soundscape.
De telles optimisations d’exploitation permettent aux professionnels du son live de dédier pleinement leur temps à la création d’expériences sonores inoubliables pour le public » explique Al McKinna, vice-président de l’unité commerciale immersive de d&b.

Le logiciel SSL V5.2 offre également des fonctionnalités considérablement améliorées pour les répétitions et l’enregistrement, comprenant des groupes de commutation multiples, un routage plus flexible et des fonctions d’annulation de verrouillage. Huit groupes de commutation librement assignables peuvent être utilisés pour gérer plusieurs groupes d’instruments ou même différents actes au sein d’un même show. Les répétitions peuvent ainsi devenir beaucoup plus dynamiques et les comparaisons encore plus rapides.

Tom Knowles

Tom Knowles, directeur des produits chez Solid State Logic, commente : « La dernière mise à jour du logiciel V5.2 améliore les capacités de la plateforme de production SSL Live dans des domaines clés.
Alors que les tournées, les shows et les événements améliorent l’expérience du public en utilisant des systèmes de diffusion sonore spatialisée de nouvelle génération, il est important pour Solid State Logic de soutenir les partenaires qui ont une présence et une technologie établies dans ce domaine.
Nous sommes ravis d’intégrer le contrôle du système Soundscape de d&b, pour améliorer encore davantage l’expérience de l’opérateur de consoles SSL Live.”

Pour plus d’infos sur Soundscape en langue française

Tenore et Soprano, les nouvelles recrues du chœur DTS

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DTS s’inscrit dans la transition Led avec deux nouvelles séries de projecteurs PC/Fresnel Tenore et découpes Soprano, de fabrication européenne et grande qualité. Tenore et Soprano sont disponibles en plusieurs puissances et moteurs de leds.

Ils sont présentés en vidéo par Giuseppe Squiterie, chef produit DTS.



La nouvelle découpe Soprano ici en version 400 W.

DTS, est propriétaire de 3 sites de production en Italie, mécanique tôlerie et assemblage, privilégiant les sous-traitants locaux pour s’approvisionner en électronique. Il est ainsi un des rares fabricants européens de projecteurs pour le spectacle et l’architectural.

Les deux nouvelles gammes de projecteurs lancées à PL+S, respectivement Tenore (prononcer « Ténoré ») 3&5 pour les PC/Fresnel et Soprano 3&5 pour les découpes, partagent la même base technique. La série 3 intègre un moteur de 200 W contre 400 pour la série 5.


Chaque gamme est disponible en trois versions :

– HDW : blanc variable entre 1800 K et 10 000 K.
– WH : choix de la température du blanc lors de l’acquisition (et interchangeable) – 3000, 4000 ou 5700 K.
– HQS : (pour « High Quality Spectrum ») moteur RGB + Ambre + Cyan + Lime, identique à celui des Alchemy en teintes et gestion de leds, exclusif à DTS.


Premiers photons pour le Tenore équipé ici de sa lentille de Fresnel.

Sur Tenore, le zoom variable obtenu avec lentille PC martelée est de 7 à 45° contre 12 à 68° pour la lentille de Fresnel.

Côté Soprano, deux optiques interchangeables sont disponibles, en 15/30° ou 25/50°. Les réglages de zoom, fins et souples, sont très agréables à manipuler.

Ces deux gammes se caractérisent par des valeurs d’IRC élevées, jusqu’à 98 avec les versions HQS ainsi qu’un flux de 11 800 lumens pour la Soprano 5 en version 5700 K.


La ligne travaillée du Tenore, vue de ¾ arrière. Notons la présence d’un volet coupe flux orientable, disponible en 4 ou 8 faces.

Le fabricant a apporté une attention toute particulière à la gestion de la ventilation, indispensable pour refroidir les chipsets de led.

Quatre modes de ventilation différents sont disponibles, le plus silencieux « ultra silent » réduit le bruit en fonctionnement au maximum avec 22 dBA de bruit résiduel (soit l’équivalent de rien du tout ou presque), moyennant une perte de tout au plus 10 % de la puissance.

Ces deux gammes, se traduisant en finalité par un choix de 20 produits différents, sont le fruit d’un long travail mené par l’équipe R&D de DTS, qui souhaitait proposer des solutions en adéquation avec les besoins du marché en termes de qualité de lumière, de choix de palettes ou encore de design des produits, tout en proposant des appareils Made in Italy, robustes et bien pensés, garantis 3 ans.

Soprano et tenore sont déjà disponibles auprès de leur distributeur ESL France.

Plus d’informations sur le site ESL et sur le site DTS

La série IS d’Adamson s’agrandit encore avec l’IS7c

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En complément de sa gamme de enceintes haute performance IS-Series axées sur l’installation, Adamson a présenté IS7c, sa nouvelle enceinte coaxiale passive 2 voies ultra-compacte et légère et ce, à l’occasion de l’InfoComm 2023.

Brian Fraser

« Les intégrateurs réussissent lorsqu’ils peuvent répondre aux besoins des clients avec des produits adaptés. Nos utilisateurs ont demandé un produit coaxial utilisant la technologie de transducteur propriétaire d’Adamson, et c’est ce que nous avons fait.
L’IS7c complète la série IS en offrant une boîte ultra-compacte avec suffisamment de SPL et une réponse étendue dans les basses fréquences par rapport à l’IS5c, plus petite », déclare Brian Fraser, responsable des produits et de la technologie.

« Cela porte la série à douze enceintes; une série suffisamment complète pour permettre aux intégrateurs de choisir ce dont ils ont besoin pour leur projet particulier. Comme tous les autres produits de la série IS, l’IS7c sera disponible en version étanche, offrant une résistance supérieure à la corrosion et un indice de protection IP élevé. »

La dispersion conique de la IS7c.

L’IS7c est équipé d’un transducteur coaxial ND7-C utilisant l’architecture de membrane d’Adamson, qui présente des performances supérieures dans les hauts médiums, ainsi qu’une durabilité incomparable.
L’IS7c couvre un spectre allant de 80 Hz à 20 kHz avec 130 dB de SPL Max, ainsi qu’une dispersion concentrique de 90°.

Les points de fixation sont disponibles sous la forme de disques métalliques supérieurs et inférieurs, chacun contenant un insert fileté. Deux connecteurs SpeakonTM NL4 et une barrette à deux points sont disponibles pour la connexion.

La IS7c sera disponible au quatrième trimestre 2023.

Pour plus d’information sur le site Adamson ou sur le site DV2

 

Les câbles KLOTZ FiberLink désormais en fibre OM4

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La fibre est sans aucun doute le composant le plus important des câbles à fibres optiques lorsque des taux de transmission élevés et une grande fiabilité sont requis.
En particulier dans le cadre d’une utilisation mobile, elle doit résister à des charges thermiques et mécaniques extrêmes et transmettre sans problème de grandes quantités de données.

Le spécialiste des câbles KLOTZ AIS propose désormais tous les articles de sa gamme de produits à fibres optiques avec la fibre supérieure OM4 insensible à la courbure. Le passage à la nouvelle catégorie de fibres concerne tous les câbles multimodes à fibres optiques de la gamme du fabricant et peut d’ores et déjà être commandé.

En comparaison directe avec les modèles précédents, les câbles à fibres optiques KLOTZ équipés de la nouvelle fibre OM4 bénéficient d’une bande passante considérablement accrue dans tous les domaines d’application.
Les fibres spéciales de 50μm optimisées par laser se traduisent par une largeur de bande modale effective (EMB) de ≥ 4700 MHz/km @850nm et permettent donc désormais des débits de transmission de 10 Gb/s sur une distance allant jusqu’à 550 m.

Grâce aux propriétés mécaniques exceptionnelles des fibres, telles qu’une large plage de température (-55 °C à +85 °C) ou la très faible sensibilité au pliage et une très grande résistance à la pression transversale, des rayons de courbure extrêmement serrés sont également possibles grâce à des valeurs de performance de macro et micro-courbure exceptionnelles.

Ces caractéristiques confèrent aux câbles KLOTZ FiberLink les propriétés nécessaires, entre autres, pour maîtriser les situations exigeantes dans les applications mobiles difficiles. Bien entendu, les câbles à fibres optiques peuvent également être utilisés dans des installations fixes ou dans des studios.

Les câbles à fibres optiques KLOTZ avec le nouveau cœur OM4 sont « made in Germany », fabriqués selon la spécification de produit IEC 60793-2-10 et en conformité avec la norme Internet IEEE802.3. Bien entendu, les derniers câbles à fibres optiques KLOTZ avec fibre OM4 sont compatibles avec les catégories de fibres plus anciennes (OM3, OM2).

D’autres informations sur le site Klotz

 

LeoFresnel et PlutoFresnel, les Fresnel sans-limite d’Astera

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On pourrait résumer l’histoire du fabricant de projecteurs Astera, en deux périodes distinctes. Racontée de manière un peu simpliste, une rupture a eu lieu en 2018, avec son engagement dans le monde du cinéma, et une suite de projecteurs uniques et emblématiques. Une différence que l’on retrouve dans la dénomination de ses gammes.

Présentés en avant-première au Prolight+Sound, les LeoFresnel et PlutoFresnel sont lancés officiellement depuis le 1er juin.

De 2014 à 2018, puis après de façon plus ponctuelle, la série X rassembla une série de PAR, de tubes et de rampes, tous à LED, sans-fil et avec un grand engagement technique. Les AX1, AX2, AX3, AX5, AX9 et autre PiXelBrick trouvent une place méritée dans le secteur de l’événementiel et de la réception, sans pourtant révolutionner un marché très saturé.
Tout va changer lorsque entre 2018 et 2019 Astera propose des projecteurs aux noms beaucoup plus poétiques Titan, Hypérion et Hélios, dédiés aux tournages. Les tubes sont rapidement devenus incontournables par leur polyvalence absolue et la qualité incroyable de leur lumière.
Leurs patronymes inspirés de la mythologie grecque, (Hypérion étant un des Titans, maître de la lumière, également père d’Hélios) résonnent fortement avec Astera, dérivé d’Astraia, la fille étoile de Zeus. Un choix prophétique qui place en quelques mois ces projecteurs dans la constellation des luminaires indispensables rappelée ici en vidéo par Jesper Sorensen, chef produit Astera.



Sont apparus ensuite le petit panel Hydra et l’ampoule NYX, déesse de la nuit, et proposition aboutie pour accrocher des sources discrète et efficace dans les endroits les plus restreints. Et c’est sous les auspices du Prolight+Sound que furent dévoilés à un public choisi un deus ex machina de deux projecteurs divins et félins, le LeoFresnel et le PlutoFresnel.

Pluto & Leo Fresnel

Vision sublimée des Fresnel, la R&D d’Astera a conçu deux luminaires innovants, l’aboutissement de ses recherches sur le sans-fil et l’ergonomie personnifiée. Autour d’une source Cob Titan revisitée, RGB parée de Menthe et d’Ambre, les PlutoFresnel et LeoFresnel se distinguent par leur puissance respective.
Pour le Pluto, ce sont 80 W de consommation, l’encombrement d’une grosse torche de 5 ou 6 kg, et un flux équivalent à un 300 W Tungstène. Le Leo, royal, embarque 250 W de leds, 16 kg et un gabarit correspondant à sa luminosité de 1000 W Tungstène.

Ces deux projecteurs ont réussi la fusion improbable entre un Fresnel à Led, une colorimétrie maîtrisée, une ergonomie sans limite, et surtout un fonctionnement sans-fil et sur batterie. Tout en procurant une qualité de flux exigée par les chefs opérateurs les plus pointilleux.
Pour la source, Astera a réussi à intégrer son fameux moteur led Titan dans un seul faisceau, avec un train optique spécifique et une lentille en polymère incassable. Le résultat, particulièrement séduisant lors des démos, permet d’obtenir un flux uniforme, dessiné au cordeau et sans ces aberrations chromatiques ou ces duvets de couleurs secondaires qui arrivent fréquemment. Le zoom, manuel, propose une excursion de 15° à 60°, pour passer d’un éclairage ‘spot’ à une large couverture ‘wash’.

Par habitude, Astera garde une marge sur la puissance des Leds pour préserver leur fonctionnement. Le Pluto est équipé de 105 W de leds RGBMA limitées à 80 W, tandis que le Leo bénéficie de la plus puissante source intégrée par le fabricant allemand, avec ses 350 W de Leds couleurs drivées à 250 W.
La colorimétrie obtenue est de même qualité que celle des HydraPanel ou des Tube Titan, avec une plage de blancs de 1750 à 20 000 K, un TLCi/Cri Ra ≥96 et un contrôle multifacteur : RGB, HSi, X/Y, Green/Mag et références de gel. A ses possibilités, Astera associe un dimmer et un strobe électronique linéaire de 0 à 25 Hz, et une garantie Flicker Free à 25 ou 50 images/s.

Parfaitement étudiés pour tous les types de tournages, le Leo et le PlutoFresnel multiplient les innovations ergonomiques, comme les rails Aero numérotés ou les adaptateurs d’accroche.

On retrouve aussi avec plaisir le nouveau menu Astera et son fameux slider pour ajuster en un glissement de doigt tous ses paramètres, ainsi qu’une ventilation ajustable. Le ventilateur propose trois choix de vitesses fixes, un mode auto ou silencieux (sans ventilation). Le projecteur n’ajuste pas immédiatement son niveau de puissance, mais surveille sa température et ne réduit la luminosité qu’en cas de surchauffe. Cela permet de tourner pendant une courte période dans le silence le plus complet.

En véritable démiurge, l’utilisateur peut diriger ces Fresnel de différentes façons. En manuel donc, avec l’écran situé à l’arrière, mais aussi en DMX filaire, avec une télécommande Infrarouge, en DMX sans-fil CRMX ou encore avec l’appli AsteraApp. Les 2 projecteurs étant équipés d’un module de réception Timo RX LumenRadio.

Le concept de sans-fil s’applique également à l’alimentation, puisque les 2 sources sont équipées d’une batterie interne, avec une autonomie jusqu’à 20 heures en descendant la puissance lumineuse. La fonction Seamless Runtime synchronise la durée d’utilisation voulue avec l’intensité lumineuse, de manière totalement transparente. Le flux maximum sera possible en mode MAX, dans ce cas l’autonomie assurée minimum sera de 3 heures pour le PlutoFresnel et 2 heures pour le LeoFresnel.

Si cela ne suffit pas, il est possible de connecter 1 RuntimeExtender (ou 2 dans le cas du Leo) et d’y installer des batteries externes V-Mount ou Gold-Mount de 14,4V ou 26V. Les lyres des Fresnel intègrent d’ailleurs des points de fixations pour les RuntimeExtender.
Pour les installations fixes, il est évidemment préconisé d’utiliser une alimentation secteur, soit directement avec un PowerCON dans le cas du Leo, soit avec une alimentation séparée et un câble hybride pour distribuer courant et DMX au Pluto.

Les Fresnel Astera combinent plusieurs modes de fonctionnement : DMX, sans-fil, manuel ou infrarouge.

Au-delà des capacités sans-fil et de la qualité de leurs flux, les Leo et PlutoFresnel sont des concentrés d’innovations, luminaires au sein d’une galaxie d’accessoires demandés par les Dir. Phot afin de satisfaire leur créativité débridée.

Chaque Fresnel est bardé sur ses 4 côtés de rails Aero pour y fixer une large quantité d’accessoires, dont une large poignée pour les utiliser à la main, ou des accroches de lyre à enclenchement ultrarapide (les YokeBase). Les lyres amovibles possèdent un azimutage à serrage papillon de 360°, des fixations pour RunTimeExtender, 2 pieds dépliables pour être posées au sol et une empreinte centrale pour adaptateur TVMP standard.

Sur la face avant, un porte filtre permet de fixer un volet 8 feuilles aux bords assez acérés pour trancher le faisceau parfaitement. En enlevant les volets et la lentille, le Fresnel peut soit fonctionner en source ouverte, avec de belles ombres, mais sera aussi capable d’accueillir les futures lanternes de projections. Astera les a spécialement étudiées pour transformer ses Fresnel en découpes premium avec focale 16-36°, porte-gobo et 4 couteaux !

Avec un sens infini du détail, les LeoFresnel sont livrés avec des adaptateurs Rabbit-Rounder, un système de fixation ultrasimple développé par DOP Choice pour ses accessoires : Octa, Snapbag et Lantern.
Dans le domaine des projecteurs hybrides de cinéma, Astera s’impose de plus en plus comme une référence absolue. Non seulement la finesse de sa lumière est un atout rare, mais l’attention portée à chaque détail, tout comme la qualité de ses projecteurs sans-fil et sur batterie, est pratiquement imbattable.

Proposés à la commande dès aujourd’hui par Axente, les LeoFresnel et PlutoFresnel sont disponibles en achat simple ou en kit avec accessoires.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Astera

d&b nomme Christian Orcin Territory Manager EMEA

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d&b audiotechnik a nommé Christian Orcin au poste de Territory Manager pour la région EMEA, à compter du 1er mai 2023. Ses nouvelles responsabilités comprennent la supervision de toutes les opérations de vente, d’assistance et de marketing dans la région et le développement de nouvelles opportunités commerciales.

Christian Orcin a rejoint d&b en 2019 en tant que directeur général pour l’Espagne et le Portugal et a depuis renforcé le leadership de l’entreprise sur les marchés de la prestation/location et de l’installation fixe en Espagne, tout en prenant en charge la gestion des filiales italiennes et françaises de d&b. Christian Orcin se concentrera sur le renforcement des fondations des filiales et des marchés de distribution de la région EMEA, tout en stimulant la croissance dans l’ensemble de la région EMEA.

« d&b est une merveilleuse entreprise aux produits formidables, mais c’est l’incroyable groupe de personnes travaillant dans ses coulisses qui lui permet de se démarquer sur le terrain », déclare Christian. « La combinaison de nos technologies, de l’attention que nous portons à la qualité et de notre passion pour les choses bien faites est la clé de notre succès continu et je me réjouis de travailler avec l’équipe EMEA élargie pour soutenir pleinement nos clients et nos partenaires. »

Phill Coe, vice-président des ventes mondiales de d&b audiotechnik.

Christian Orcin s’appuiera sur la variété de son expérience dans les domaines de l’audio, de la vidéo et de l’ingénierie électroacoustique, ses compétences comme son style de direction étant bien adaptés à son nouveau rôle.

«Christian a fait de l’excellent travail dans notre région d’Europe du Sud, en dirigeant nos équipes et en développant les affaires », a déclaré Phill Coe, vice-président des ventes mondiales de d&b audiotechnik. « Il a constamment démontré sa capacité à diriger avec succès notre activité, même dans les périodes les plus difficiles. Avec Christian à la tête de notre division EMEA, les possibilités de croissance sont illimitées.»

Avant de rejoindre d&b, Christian Orcin était vice-président des ventes et du marketing produit EMEA pour Leyard Optoelectronic, et a également occupé des postes dans le domaine des médias visuels chez EARPRO et Panasonic. Christian Orcin est titulaire d’un MBA et d’un diplôme d’ingénieur en électronique industrielle. Il parle espagnol, catalan, anglais, français et italien.

 

Dinez et Dansez au Hitch avec NEXO

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Fondée en 2013 par deux amis désireux d’associer l’expérience de la restauration et de la vie nocturne au Luxembourg, Concept+Partners est une entreprise jeune et dynamique toujours à l’affût d’idées nouvelles et innovantes, et dédiée à assurer une qualité de service irréprochable à la clientèle.

Parmi l’impressionnant portefeuille d’établissements géré par Concept+Partners, Hitch est un restaurant, un bar et une boîte de nuit de la ville de Luxembourg qui se décrit comme « l’endroit où l’on dîne et danse ». Ainsi, lorsqu’ils ont cherché un système son capable de tenir cette promesse, les propriétaires se sont tournés vers les spécialistes locaux de l’intégration AV, LEMON Event Support, un fournisseur de confiance avec lequel ils avaient déjà travaillé avec succès par le passé.

Paul Thyes

« Le cahier des charges était simple mais sans compromis », rapporte Paul Thyes, directeur général de LEMON Event Support.

« Le système devait fournir un rendu défini mais discret pour les convives, puis passer à la vitesse supérieure en délivrant un son nerveux, full range, apte à remplir une piste au moment où les DJ arrivent et que le restaurant se transforme en club et tout cela sans empiéter sur la décoration intérieure haut de gamme.

La philosophie de LEMON Event Support est de ne travailler qu’avec des produits en lesquels nous avons confiance et dont nous savons qu’ils peuvent délivrer du très haut niveau. C’est ainsi que, pour Hitch, nous avons immédiatement pensé à un système point source de la série P+ ».

Christophe Becker

Christophe Becker, ingénieur en chef de LEMON, reprend l’histoire.

« L’espace comprend deux zones principales séparées par un mur. À l’aide du logiciel NS-1, nous avons conçu un système monté au plafond identique de part et d’autre et qui emploie deux P15 et une paire de P12.

Des P10 couvrent les coins et le bar, qui est situé derrière le système. Un dernier P10 dans la cabine du DJ sert comme moniteur. 2 subs L18 sont accrochés des deux côtés, et un autre est caché sous la cabine du DJ.

« Il est étonnant de voir à quel point les boîtes P+ sont efficaces en termes de sensibilité. Nous avons eu besoin d’un rack de seulement 3 NXAMP4X2Mk2 et la simplicité du câblage a vraiment facilité le travail d’installation ».


The L18 subs and the P’s ready to roar.

Même pendant les tests, les propriétaires du lieu ont été manifestement impressionnés, précisant que « c’est vraiment autre chose » lorsqu’ils ont écouté le système pour la première fois.

3 x NXAMP4X2Mk2s, the plug & play power and processing by NEXO.

« La résolution du haut du spectre est très élevée et précise et l’extension du bas est très nette », déclare Christophe.
« Même s’il ne fonctionne qu’à 99 dBA, le système donne l’impression de jouer fort et la couverture reste cohérente, que la pression acoustique soit faible ou élevée.
Les clients qui commandent des boissons au bar peuvent être entendus distinctement et aucun endroit de la salle n’est ‘interdit’ en raison de diffuseurs trop bruyants ».


« Il s’agit d’un système qui fonctionne à la fois sur le plan sonore et sur le plan visuel pour notre client », conclut Paul. « Et surtout, il leur apporte un avantage commercial.

Et pour plus d’informations sur :

– La série NEXO P+
– LEMON Event Support
– Hitch

L’application ETC Augment3D Scanner est disponible

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Découverte à Prolight+Sound en avril dernier, l’application A3d Scanner, la première application de scan 3D intégrée dans une console lumière est maintenant téléchargeable sur vos tablettes et smartphones, iPhone ou Android.

Son but ? Permettre de modéliser en quelques minutes une scène ou un décor avec son téléphone puis transférer le fichier dans la partie 3D d’une console Eos.

Grâce aux logiciels de visualisation et aux outils tels que l’environnement de programmation 3D Augment3d d’ETC, les outils virtuels jouent un rôle de plus en plus important dans le travail des opérateurs lumière.

Si en cas de délais ou budgets serrés, le recours à du matériel de modélisation 3D peut s’avérer hors de portée, la nouvelle application Augment3d Scanner d’ETC y remédie. Elle permet aux utilisateurs de créer rapidement des modèles de leur lieu scénique à l’aide de leur téléphone ou tablette et de les importer, prêts à l’emploi, dans leur console Eos.

Avec l’application Augment3d Scanner, la modélisation d’un lieu s’effectue en cliquant sur quelques touches sur un écran. Conçue pour être utilisée avec la gamme Eos, l’A3d Scanner exploite les outils de réalité augmentée inclus dans les appareils mobiles, ce qui fait gagner du temps dans la construction d’un espace 3D.

Une fois installée sur le téléphone ou la tablette, l’application met à votre disposition différents outils, faciles à utiliser, pour cartographier votre espace y compris les murs, les portes, les fenêtres, un plan d’étage complet et même les outils de proscenium.

Lorsque vous terminez votre plan, l’application Scanner crée un modèle directement sur votre appareil. Vous pouvez alors l’envoyer via une connexion Wi-Fi à n’importe quelle console ou ordinateur de la famille Eos intégrant Augment3d, ou enregistrer une copie pour une importation ou une utilisation ultérieure dans d’autres logiciels.


Plus d’infos et démo vidéo sur le site ETC et dans SoundLightUp