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Le Festival du Cirque de Massy avec Ultra Son

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C’est sous un chapiteau de 48 mètres de diamètre que s’est tenu, après la pause C19, le Festival International du Cirque de Massy, sa 28è édition.
500 sièges en moins que la jauge maxi de 2 500 spectateurs, cet événement international a fait le plein malgré l’absence de troupes venant de Chine et de Russie, pandémie oblige, et l’utilisation désormais restreinte aux animaux de compagnie et de ferme en guise de numéros.

Ce qui change aussi c’est l’utilisation de technologies innovantes et propres au Touring. Maxime Polak à la tête de son entreprise Ultra Son, et bien plus que du Son comme vous le verrez, nous raconte son travail et ses outils. Le moins que l’on peut dire c’est que c’est sportif, Cirque oblige !

Maxime Polak

Première belle surprise, l’orchestre bénéficie d’un mixage immersif en Klang et gère de façon autonome ses niveaux.

SLU : Pourquoi adopter une matrice immersive aussi puissante que Konductor dans un cirque ?

Maxime Polak : La commodité. Il n’y a ni la place ni le budget pour avoir un mixeur retours, autant laisser les musiciens gérer leur son.
On a rentré pour ça les télécommandes déportées Kontroller, c’est plus abordable qu’une marque américaine de gestion personnelle des retours, avec en plus la possibilité d’ouvrir la spatialisation voire d’alimenter une paire de wedges grâce aux deux XLR présentes sur chaque remote.

La matrice Konductor de Klang, 4U mais de la puissance à en revendre avec le passage au FPGA en lieu et place des DSP.

SLU : Un musicien n’a pas pu se passer du bois ?

Maxime Polak : Deux sur dix, mais ça ne change rien, ils gardent la main comme les autres sur des groupes -batterie- -basse- -claviers- -cuivres- et certaines sources au choix, mais n’auront pas d’immersion possible. Il y a quatre choix possibles avec la matrice : mono, stéréo et deux modes immersifs.

Placés à la verticale de l’entrée des artistes, les dix musiciens de l’Orchestre Jean Ribul, ici le poste guitare et basse, disposent tous d’une télécommande dite Kontroller sur laquelle, de part et d’autre, deux micros permettent de capter son entourage pour éventuellement ajouter de l’ambiance à son mix retour.

SLU : Comment ça s’organise sur le Kontroller?

Maxime Polak : Jusqu’à 24 signaux peuvent être confiés aux musiciens qui ont la main sur leurs niveaux et leurs placements spatiaux.
Ces 24 signaux peuvent être rangés dans 8 groupes disposant chacun d’une couleur et d’un accès rapide.

SLU : Et l’immersif dans tout ça ?

Maxime Polak : Comme nous avons passé du temps avec eux pour ce festival du Cirque, une fois à l’aise avec leur son et leurs mix personnels, nous avons ouvert l’immersif et ils ont trouvé ça top car c’est vrai, ça n’a rien à voir avec l’habituelle stéréo.

Peu de boutons mais comme sur toute console digne de ce nom, les touches affichent la source, le groupe et les couleurs qu’en phase de préparation on a attribué à chacun d’entre eux.

Déjà avoir une « mixette » qui leur permette de calibrer à leur goût les retours ça leur apporte beaucoup de confort. Il faut savoir aussi que la discrimination des signaux grâce à leur placement en 3D permet de ne pas trop pousser le volume pour mieux tout entendre.

Enfin l’algorithme Klang gère finement les équilibres entre les groupes avec, lors de la requête de monter un groupe d’instruments, une baisse simultanée et inaudible des autres, une sorte de démasquage en lieu et place d’un simple ajout de volume de ce que l’on veut mieux entendre.

SLU : C’est un orchestre de cirque ?

Maxime Polak : Non, un très bon orchestre de bal, pro, avec des jolis cuivres et qui travaille souvent pour des cirques durant l’hiver, quand les gros bals à ciel ouvert font relâche. C’est l’Orchestre Jean Ribul.

Une partie de l’orchestre disposant, comme il se doit au cirque, de six cuivres et d’un batteur qui sait rouler et cadencer les numéros à la caisse claire sans perdre le rythme…

SLU : La nouvelle matrice reste à côté de la console face ou retours ?

Maxime Polak : Oui d’autant que ça réduit la longueur des connexions et dans mon cas de figure, je veux avoir tout à portée de main. Gros avantage de ce modèle, la face arrière possède trois slots pouvant accueillir des cartes DMI Dante, MADI ou Optocore. Autre plus, cette unité 4U est très puissante et ne demande pas obligatoirement à employer une console DiGiCo contrairement à la carte DMI Klang. J’ai des CL5 en parc à UltraSon et je compte bien m’en servir avec !

L’arrière de Konductor, montré ici avec les trois slots occupés par trois cartes différentes, Dante, MADI et Optocore, une façon pratique de convertir et brasser des signaux, en plus de créer des mix immersifs. Double alimentation, entrée pour une horloge externe, l’entrée dans le giron DiGiCo a du bon !

SLU : Combien d’heureux tu peux faire avec la matrice ?

Maxime Polak : Je peux encoder 16 mix stéréo immersifs différents avec une latence de l’ordre du quart d’une milliseconde, autant dire, rien. Comme chaque Kontroller est en réseau sur la matrice Konductor et cette dernière est reliée à ma SD12, chaque modification opérée par un musicien sur un des 64 sons sur lesquels par tranche de 24 il peut avoir la main, cela est visible en temps réel dans la console. Je vois mes niveaux retours changer !
Pour être clair, la matrice accepte 128 signaux mais j’ai fait le choix de l’alimenter en MADI avec une carte 64 et ça me suffit. Chacun de ces 16 mix immersifs (ou pas) différents est fait avec ces 64 signaux. Chaque Kontroller se voit donner la main sur 24 d’entre eux et sur 8 groupes. Cette programmation est faite en amont. Les musiciens peuvent donc faire varier ces huit stems (groupes) et redescendre éventuellement dans les 24 signaux qui sont regroupés dans les 8 stems.

Une très belle vue du chapiteau circulaire d’un diamètre de 48 mètres avec l’orchestre, comme il se doit à l’aplomb de l’entrée des artistes. La régie de Max est pile en face à une quarantaine de mètres. Interphonie obligatoire mais visuel parfait.

SLU : Si un des dix musicos s’emmêle les potards, tu peux reprendre la main ?

Maxime Polak : C’est ça, à partir de la DiGiCo. Avec d’autres marques de console je le ferai à l’ordinateur directement dans la matrice. L’intégration de Klang dans DiGiCo est forcément totale. Ce qui est pratique aussi c’est que les snapshots de la SD12 incrémentent les réglages du Konductor puisque eux aussi peuvent par titre (et donc par numéro de cirque) changer des niveaux et c’est moi qui les enregistre. On s’est accordé dans ce sens avec les musiciens au bout de deux jours de répétitions.

La régie de Max avec la SD12 et l’affichage des niveaux en entrée et sortie de la matrice Klang.

SLU : Donc si un musicien pousse progressivement les niveaux…

Maxime Polak : Je restituerai cette montée de snap en snap. A lui de baisser tel ou tel instrument à la volée ou le volume général si ça ne lui va pas.

SLU : Pour la diffusion du as prévu quoi ?

Maxime Polak : Du S7 Adamson, deux lignes de 8 boîtes qui échappent bien l’orchestre et une de 6 qui vient taper vers la régie et complète le quasi 360°.
Les trois arrays sont accrochés à une cerce ronde qui fait le diamètre de la piste et est fixée aux 4 piliers carrés principaux qui portent la toile. Une grande partie de l’éclairage est aussi accroché dessus.
Au sol des Point 8 débouchent le bas des gradins et les zones d’ombre au niveau de la sortie des artistes le sont par des MDC P12. Pour les subs nous avons des S119.


Le système pris depuis la régie. Vingt-deux S7 Adamson en deux lignes de 8 et une de 6.

SLU : Alors tu mixes la face, gères les retours…

Maxime Polak : J’envoie aussi avec un QLab les médias car de nombreux artistes arrivent avec une musique spécifique sur laquelle ils ont travaillé et qui est partie intégrante de leur numéro. Je les déclenche en OSC à partir de la GrandMa3.

SLU : ?!?

Maxime Polak : Oui, c’est plus simple que je m’en occupe, cela apporte plus de précision. J’ai tout encodé, lumières comme son face/retours, et j’ai relié la DiGiCo à la GrandMa3 en OSC. La SD12 quant à elle communique avec la matrice Klang.

SLU : Tout est relié en une espèce de show control…

Maxime Polak : En quelque sorte, à la différence près que j’ai la main sur tout ce qui doit être retouché et que je connais parfaitement le spectacle dont j’ai programmé pas à pas chaque numéro en mix, éclairage et poursuites. Tout est dans la GrandMa. Quand je dis go, ça part !


Ce ne sont pas les écrans qui manquent dans la régie de Max entre le mix salle sur la SD12, celui retours dans la matrice Klang, les lumières, les poursuites et les médias son gérés par la GrandMA…

SLU : Automatiques les poursuites, rassure-moi (rires)

Maxime Polak : Oui bien entendu, on a pris chez Axente le Zactrack et ça marche terrible (rires), du coup…je suis tout seul ! Il faut bien sûr poser ses ancres, les spécifier au système et choisir les lyres qui vont jouer le rôle de poursuites, puis donner à chaque artiste un tag, mais après quelques répétitions, ça fonctionne super bien et c’est imbattable en termes de réactivité.
Un exemple. Un clown qui doit rentrer au sol à jar, va apparaître en haut du gradin à cour. C’est un clown et c’est presque normal qu’il te fasse ce type de plan et cela ne pose aucun problème avec cette technologie de suivi ! Pour ce festival on a choisi du Ghibli d’Ayrton et ça marche aussi très bien.
Nous avons la possibilité de suivre 24 tags avec autant de lyres accrochées sur 360° et de choisir le faisceau qui gênera le moins des acrobates, typiquement par le côté. Avec des poursuites manuelles c’est beaucoup moins flexible, en tout cas dans un cirque, et ça coûte des places en gradin.

Maxime en plein festival, les mains sur la console maître GrandMA3.

SLU : Tu parlais de l’orchestre comme étant spécialisé dans le cirque mais ta boîte Ultra Son parait avoir aussi un gros savoir-faire dans le domaine

Maxime Polak : Oui et c’est aussi pour ça que nous avons appris à choisir les marques, les technologies et les modèles qui permettent de travailler très efficacement et en équipes réduites. Le cirque ne roule pas sur l’or. Je ne suis bien évidemment pas seul sur site, mais en régie oui.

Pour revenir à ta question, notre activité c’est la tournée, les festivals et l’accueil, le cirque ne me tentait pas du tout et puis avec un producteur j’ai fait un petit truc qui est devenu de plus en plus gros. Comme on a été séduit de part et d’autre, moi par l’ambiance du cirque et lui par le renouveau technique qu’on a apporté, et qu’une affaire tire l’autre, on est devenu assez connu dans ce marché y compris hors de France. On assure par exemple la technique du Festival du Cirque de Gérone en Espagne.


SLU : Est-ce que tu bétonnes tes configs, si tu perds la GrandMa…

Maxime Polak : Le plus que je peux. Il y a des onduleurs partout et dernièrement je suis passé à la fibre, j’ai une boucle qui tourne avec des Ghost et je manage le tout en testant d’abord chaque configuration au dépôt. Au niveau du réseau tout est doublé, sur la console j’ai des macros pour désactiver l’OSC, du MIDI pour avancer à la volée et si je perds le Klang j’ai une paire de side et un mix pour les musiciens.

SLU : De combien de temps disposes-tu pour tout encoder, créer et caler ?

Maxime Polak : C’est un travail que je commence au dépôt. J’ai la possibilité de faire de la créa assez librement puisque les artistes n’ont pas d’idées arrêtées pour les lumières et encore moins pour le son donc avant même de tout installer sous chapiteau, une grande partie du travail lumière est programmé, et pareil pour le son. C’est une habitude que j’ai prise sur les tournées où tous mes plans de feux sont calés et testés au dépôt.

Le travail de Max avec la mise en valeur de la toile, des musiciens comme des artistes. Une conception et encodage qui prennent du temps.

Pareil pour le son, dès que j’ai le patch des musiciens, je m’avance le plus possible, à plus forte raison que j’ai découvert le système Klang, l’ai entièrement câblé, programmé et testé avant de le remettre en fly. Quand on arrive au cirque, on a une semi et demi de matos, mais tout est en l’air en une grosse journée à trois. Parce que tout est prêt. Après on enchaîne trois jours avec les artistes et comme cette année il y avait deux shows, ils étaient 40. On ne dort pas beaucoup durant cette phase…

La mini scène à étages de l’orchestre.

SLU : Comment découpes-tu cette phase sur site ?

Maxime Polak : On commence toujours par le son avec l’orchestre, salle et retours. On sauvegarde puis on attaque la lumière seule. On montre nos idées à chaque artiste, on valide ensemble et ensuite ils vont sur la piste pour qu’on réajuste. C’est essentiel que les faisceaux ne le gênent jamais. On encode chaque numéro en entier, lumière et son.

Pour m’aider, je regarde toujours leur numéro sur YouTube pour avoir une idée de ce qu’ils font, comment je peux les éclairer et avec quelles couleurs. Cela prend entre une heure et une heure et demie par numéro. Enfin dès que tout le monde est parti, je refais tout défiler pour moi.
On se sert enfin des réseaux sociaux. Dès qu’on a la programmation, on monte des groupes WhatsApp et on se parle en amont, on fait connaissance et on s’organise. Les artistes m’envoient leurs liens, leurs musiques et de mon côté je leur montre des rendus 3D de la lumière que j’imagine pour eux. Une fois encore on gagne un peu d’un temps qui est précieux.

SLU : Chronologiquement ça se passe comment le festival ?

Maxime Polak : Ils arrivent dimanche avec leur roulotte et parfois un petit fourgon pour leurs accessoires.
On répète jusqu’au mercredi dans la nuit, le jeudi matin, filage du show A et dès le jeudi après-midi, répète générale du A avec des scolaires, où il est bon ton de ne pas faire de bourdes techniques pour, jeudi soir, donner le premier show A.
Le lendemain double filage du show B et première le soir même du B et ainsi de suite en alternance. C’est donc une semaine très, très intense pour nous comme pour eux.

SLU : D’où te viennent ces principes, cette organisation et cette polyvalence. Tu as quel âge ?

Maxime Polak : 31 ans. J’ai appris sur le tas depuis que je suis tout petit et puis je me suis formé. J’ai repris la boîte de mon père ce qui fait que je suis dedans tout le temps et n’arrête jamais. Dès qu’il y a une nouveauté, je vais chez les distributeurs voir et tester et si ça peut me servir, j’achète. On brasse beaucoup de matériel et de marques et on a aussi une boutique à Gauchy.

SLU : Tu es en définitive plus proche de l’éclairage/vidéo ou du son…

Maxime Polak : Il faut être polyvalent et c’est vrai qu’en termes de machines je suis assez incollable, parait-il (rires), mais je ce qui m’attire le plus c’est le son.
Je suis tout le temps dedans car c’est une passion. Mais c’est pareil chez les artistes de cirque. Ils ont la même passion et ils travaillent aussi sans arrêt. On est à bonne école !

D’autres informations sur le site Ultrason et sur le site du Festivel du Cirque de Massy

 

L’actualité Yamaha en vidéo par ses chefs produits

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Frédéric Borde spécialiste produit intégration présente la nouvelle gamme d’enceintes passives CHR et Petrovic Radojica, responsable en communication unifiée met l’accent sur la simplicité d’utilisation du système Adecia, une solution audio complète (prise de son, processing, diffusion), au service de la qualité audio des conférences en distanciel.

La gamme d’enceinte CHR et la solution Adecia

Frédéric Borde
La nouvelle gamme d’enceintes CHR destinées à l’Intégration

Tout d’abord Frédéric Borde, spécialiste produit intégration, présente la nouvelle gamme d’enceintes passive CHR qui vient s’intercaler entre les séries CBR et les CZR.

Petrovic Radojica

Puis Petrovic Radojica, responsable des produits en communication unifiée, nous présente Adecia, un système audio intelligent basé sur le réseau Dante, destiné à toute réunion collaborative en situation de distanciation sociale.

Le microphone de la solution ADECIA.

Une solution complète, (microphones, processing, enceintes acoustiques) favorisant la communication par un son de qualité.
Deux produits qui sauront ravir les intégrateurs

Présentation vidéo par les deux chefs de produits :



Pour plus d’informations sur le site Yamaha :

– La gamme d’enceinte CHR
– Le système Adecia
– Et sur SLU : Yamaha Adecia, la solution audio simple et automatique pour conférences

 

Algam Entreprises distribue Netgear

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Netgear, constructeur d’équipements réseau et acteur dans le secteur de l’AV sur IP avec sa gamme de switches AV Line, vient de signer un accord de distribution avec Algam Entreprises, distributeur de matériel professionnel audio, vidéo et lumière.


Algam Entreprises, division du groupe Algam, s’adresse aux professionnels, installateurs et prestataires Audio, Vidéo, Lumière avec un portefeuille d’une trentaine de marques reconnues dans les secteurs scénique et institutionnel.

Netgear intègre ce portefeuille de cartes prestigieuses pour compléter de manière logique l’écosystème Algam Entreprises et répondre aux demandes croissantes liées aux déploiements AV sur IP.
Les switches Pro AV NETGEAR, et notamment la gamme de switches AV Line M4300 et M4250, contribuent à simplifier la diffusion Audio et Vidéo sur les réseaux IP en offrant une prise en main intuitive et préconfigurée de ces équipements, traditionnellement réservés aux spécialistes IT.

Les équipes d’Algam Entreprises ont développé une expertise pointue dans les domaines de l’audio, de la vidéo, et de la lumière, avec pour mission d’aider à la réalisation des installations, intégrations et prestations notamment grâce à :

– Un bureau technique destiné à accompagner les clients tout au long de leurs projets avec des solutions sur mesure, adaptées à leurs besoins,

– Une équipe commerciale disponible et compétente techniquement,

– Un service après-vente de 20 personnes,

– Un service logistique structuré et efficace.


Netgear aidera Algam Entreprises à valoriser ses solutions, à former les prestataires intervenants et mettra à leur disposition, les services de son équipe Pro AV Design, entièrement dédiée aux projets AV sur IP, et ce gracieusement. Celle-ci pourra partager ses conseils avant-vente et venir en support lors des déploiements pour les partenaires soucieux d’apporter le meilleur service à leurs clients.

Plus d’infos sur les solutions Netgear sur le site Algam Entreprises

 

Au-delà des découpes surgit le T11 Robe

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A ces débuts, le cinéma s’empara des outils du théâtre, pour mieux les détourner. Plusieurs visionnaires, aidés par la manne financière du 7e art, ont transformé les Fresnel et Poursuites en pinceau de lumière. L’une de ces inventions conjointes entre salles obscures fut la découpe, aidée par un dispositif transformant radicalement le faisceau, imprimant des formes en jeux d’ombres.

Le gobo naissait dans les années 30, acronyme pour certain de ‘Goes Before Optic’. Cent ans plus tard cette découverte reste indétrônable dans l’éclairage, effet hypnotique que Robe met particulièrement en avant dans sa découpe revisitée, le T11.
Accrochés à son histoire, nous sommes allés au spectacle de son avant-première. Notre conteur se nomme Vincent Bouquet, directeur technique de Robe France.



Un lancement mondial à Paris, fut-il dû à l’absence de Robe au LDI de Las Vegas, est toujours encourageant pour la solidité de nos métiers du spectacle. C’est ainsi que fin novembre, après une introduction secrète au Plasa, la marque Tchèque a présenté officiellement son dernier projet, en avant-première mais mû de toutes ses caractéristiques.

La T11 est un projecteur hybride, à la fois fixe comme l’exigent quantité de théâtres, mais revisité à la sauce asservie par Robe. Suite au succès des T1 et T2, spots/profile dédiés aux planches des salles ou aux studios TV par la grâce de leur mélange couleur exclusif et leurs fonctions particulières, une forte demande vers des sources fixes en complément s’est fait sentir.
Pour cette première incursion, Robe est parti d’une page blanche, influencé par ses années d’expérience. Le résultat est un appareil innovant, bâti autour d’une lanterne fixe, au design très nettement inspiré de la gamme automatique avec ces contours ovoïdes sous une carapace de plastique. D’ailleurs c’est depuis le T1, qui a fourni nombre de pièces indispensables au T11, que furent développées l’optique et la source LED.

Acte 1, présentation de la découpe.

On retrouve ici la fameuse innovation ‘Transferable Engine’ pour ce moteur de Leds interchangeable de 350 watts. Sous le terme de Multi-Spectral Light se révèle une source 5 couleurs riche en Ambre et en Rouge pour s’aligner avec les teintes dorées du Tungstène. Du Bleu, du Vert et du Lime complètent cette Pentachromie au large spectre et à l’IRC magnifiant les blancs chauds.

Capable de parcourir la courbe de Planck de 2700 à 8000K, avec un maximum de flux à 3200K la source Led annonce une luminosité de 9500 lumens avec un pic d’IRC à 96, un excellent ratio consommation/puissance pour un mélange de leds. Ce bel exploit s’associe à une ventilation Pull-Push active, très silencieuse.

Avec un gabarit relativement compact de 15 kg, le T11 se décline en 3 modèles grâce à un changement rapide du train avant et sa lentille avec 4 vis quart de tour.
Les Fresnel et PC sont équipés de verre Fresnel ou Pebble, offrant une ouverture de 5 à 60°, tandis que la découpe s’équipe d’un caillou transparent, avec un débattement de 5 à 50°.
Très proche visuellement les uns des autres, ce triumvirat offre potentiellement les mêmes fonctionnalités ; zoom, focale, couteaux, iris voire porte-gobo ; même si Robe ne livrera pas cette dernière pièce aux acheteurs des T11 Fresnel ou PC (ce qui serait relativement inutile mais terriblement tentant).

Recouvert d’un polymère satiné, lui donnant de faux airs de lego, le T11 est un concentré de solidité au service des technologies de pointe. Avec ses épaisses poignées il se révèle maniable, malgré un nez un peu lourd. Bardé de repères pour les réglages, il garde aussi le principe d’un double train focal plus zoom, protégé par des filtres en brosse. Efficace, sa lyre est tout à fait standard, et une spéciale TV avec des axes réglables par perche sera proposée également.

Acte 2, les coulisses du T11.

Les 4 couteaux se cachent au cœur de la lanterne, avec le report des réglages sur 4 bras autour du corps de la découpe. Cette tringlerie mécanique permet l’utilisation de lames de couteau très fines avec un débattement très important, chaque couteau pouvant pivoter jusqu’au suivant. Les couteaux peuvent être verrouillés par pincement métallique grâce au loquet sur le côté.

Un espace pour insérer un frost suit, avec 2 modèles au choix de 1° et 5°. Le changement se fait en quelques secondes par une trappe située au-dessus et un blocage magnétique MagFrost. Idée géniale, le compartiment interne révèle un emplacement pour stocker les Frost ! Même soucis du détail avec le flight-case et ses mousses Robe prédécoupées, qui permet de recevoir la découpe avec les couteaux et iris sortis. Toute la gamme des T11 est d’ailleurs pourvue d’accessoires en options, comme des porte-gélatine, des volets, coupe flux et j’en oublie.

Le modèle Découpe est livré lui avec une cassette pote-gobo, et un gobo type ‘feuillage’. De tailles identiques à la lyre T1, un kit de 10 gobos divers existe en option. Un iris manuel peut éventuellement venir s’insérer à la place du gobo. Cerise sur le projo, un module spécial est proposé en supplément par Robe, pour injecter un peu de folies DMX dans sa découpe. Celui-ci concentre sur quelques centimètres un iris 14 lames, 3 gobos statiques et 2 gobos rotatifs, en DMX et tous interchangeables.

Acte 3, dans la lumière.

Cet ‘iGobo’ se glisse à l’intérieur de la découpe en un tour de main et se câble avec un simple connecteur. Le seul paramètre manuel reste la focale, pour le moment ! Cet amour du DMX se ressent dans les modes disponibles et les fonctionnalités présentes.

Pas moins de 8 gestions se bousculent, d’un seul canal utile à 28 (!), avec les différents mélanges de couleurs, correction de température, minus green, IRC macros et gestion de leds, sans compter le module de gobo et d’iris. A cela s’ajoute plusieurs brevets Robe, tel une fonction ‘RedShift’ pour simuler des lampes de 750 W à 2,5 kW, le contrôle du dimmer en 18 bits avec le L3 (Low Light Linearity) ou encore le DataSwatch et son choix de presets de couleurs et de correcteurs standards.

Ce n’est pas encore fini, les Tchèques ajoutent encore dans la corbeille les options CPulse pour des leds Flicker-Free ; le RCC, Robe Colour Calibration, une calibration parfaite des blancs et couleurs de 2700 à 8000K ; l’Epass, un switch actif hors courant en option, un filtre d’homogénéité des couleurs qui pourra être débrayé au besoin, du RDM, de l’ArtNet, du sACN, du DMX sans fil en option, et plus et plus et plus…

Il va falloir prendre le temps de lire la notice avant de démarrer, l’afficheur à l’arrière plus sobre que les habituels menus couleur Robe, avec 4 boutons et un écran discret demandant aussi un peu de réflexion. Mais au final l’utilisateur curieux découvrira un monde de possibilités, comme ce mode manuel avec l’utilisation des 4 encodeurs dédiés encadrant le menu pour modifier en direct l’intensité ou le CCT, avec mémorisation automatique et désactivation à la console au besoin.

Une présentation complète est prévue sur le Stand Robe Lighting pour le retour du Prolight+Sound en avril, au même moment que son lancement officiel.
Pour vous faire patienter, un clip dédié est disponible sur le site de Robe :

T11 Product Video from ROBE lighting on Vimeo.


Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Nexo EPS, les intégrateurs will love them !

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Gareth Collyer, le directeur du markéting et des ventes de Nexo, nous parle des ePS, une gamme d’enceintes d’installation reprenant toutes les bonnes recettes techniques et acoustiques de la marque française, dont le guide asymétrique PS, le prix en moins.

La dispersion qui a fait le succès des fameuses PS. 50° au lointain s’ouvrant à 100° en champ proche sur le plan horizontal, + 25° et – 30° en vertical.

Montées en 6”, 8” et 10” à longue excursion et le même moteur 1,4”, ces trois boîtes bourrées de points d’accroche délivrent une pression max de 126, 128 et 130 dB.
Deux subs eLS400 en 12” néodyme et eLS600 en 15” complètent l’offre que nous détaille Gareth Collyer dans une vidéo de présentation.



Pour plus d’informations sur cette gamme d’enceintes :

– cliquez pour notre article : NEXO lance au Plasa les E PS dédiées aux intégrateurs

– Et/ou visitez le site de Nexo

 

Formation SPAT Revolution chez Fa Musique avec Arkalya

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Dans le cadre d’un nouveau partenariat avec Arkalya, FLUX propose « Fondamentaux de l’audio spatialisé et exploitation de SPAT Revolution » en présentiel et dans les locaux de FA Musique by Novelty à Chassieu.
Cette formation de 5 jours est prévue du 7 au 11 mars 2022.


Les objectifs de cette formation sont les suivantes :

– Exploration des techniques et principes avancés pour créer des productions audio spatiales de haute qualité.
– Approfondissement des connaissances sur les technologies audio 3D (HOA, WFS, binaural…), la perception spatiale auditive, l’acoustique des salles et la réverbération.



Jean-Louis Pecquais

Le public concerné : Régisseurs audio, concepteurs sonores, ingénieurs du son et ingénieurs système souhaitant développer une expérience de l’audio multicanal.

L’effectif est de 10 participants et le formateur sera Jean-Loup Pecquais.

Toutes les informations autour de cette formation sont à retrouver ici

Les inscriptions se font en ligne ici

Cette formation peut bien entendu être financée avec possibilité de prise en charge par :
– Tout OPCO ou Pôle Emploi
– Afdas : formation « métier », générant un an de carence
– CPF : non éligible

Et pour plus d’infos sur SPAT Revolution

 

EVI Audio une alternative plus qu’intéressante coté mélange et liaisons : Midas & Lectrosonics

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Deux marques réunies sous un même toit, celui d’EVI Audio France, proposent une alternative plus qu’intéressante aux poids lourds du secteur du Touring et de l’Installation coté mélange comme liaisons : Midas & Lectrosonics.
Yann Matté nous a fait un point très complet micro en main !



Si vous voulez en savoir plus sur l’Heritage-D, Emmanuelle Husson a passé un samedi soir sur la terre, enfin, plutôt un mercredi, en compagnie de Ludo Lanen, Seb Bramardi et deux Midas. A lire ou relire Cabrel, un mercredi soir aux Folies Bergère

Et si la gamme Lectrosonics vous intéresse, découvrez les produits que le fabricant américain destine au marché du spectacle vivant : Lectrosonics, les liaisons secrètes de EVI Audio France

Et d’autres informations sur le site EVI Audio

 

Démo mixage objet sur SSL dans l’immersif L-ISA – le 15 février

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L’équipe SSL organise avec L-Acoustics, le 15 février 2022, une présentation consacrée à l’approche du mixage objet sur les consoles Solid State Logic (SSL) dans les systèmes audio immersifs L ISA.
Cet événement aura lieu le mardi 15 février, simultanément en ligne (via Zoom) et en présentiel dans les locaux de L-Acoustics à Marcoussis.


La mise à jour V5.0 des consoles Live SSL intègre de nombreuses fonctionnalités avec notamment le protocole OSC et l’intégration du contrôle DeskLink L ISA pour une approche objet que les équipes L-Acoustics et SSL proposent de vous faire découvrir en détail.

Lors de cette présentation interactive de deux heures, vous découvrirez les principes et concepts de chaque système.

Une présentation en 4 actes

1. L’univers SSL Live Wide orienté objets : gamme, concepts, philosophie, …

2. Le système immersif L Acoustics : concepts, philosophie, processing, paramètres spécifiques, room engine, …

3. Le protocole OSC et le contrôle DeskLink développés en interaction entre le mix live wide et les systèmes L ISA

4. Découverte en direct d’un mixage orienté objet pour les participants en présentiel et en distanciel*.
*L’utilisation d’un casque audio ou d’écouteurs est indispensable pour profiter, en distanciel, de la démonstration du système immersif rendue en binaural.


En présentiel ou en distanciel, rendez-vous le 15 février. Deux sessions identiques vous sont proposées : de 10 h 00 à 12 h 00 ou de 14 h 00 à 16 h 00.

Il est possible de participer à cet événement en présentiel (dans les locaux de L-Acoustics – places limitées) ou en distanciel via Zoom.

Inscriptions : en présentiel ou en distanciel

 

On se jette au cou de Gaetan Roussel

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Les effets graphiques des luminaires matriçables : points d’interrogation et EclPanel TWC jouent les mêmes harmonies de couleurs chaudes.

L’équipe technique de Gaëtan Roussel, un des artistes de variété les plus connus de la scène française, s’il fallait encore le présenter, nous a accueillis à l’espace Jean-Marie Poirier de Sucy-en Brie, pour une interview sur la tournée album « Est-ce que tu sais ».

L’équipe technique son lumière de la tournée avec de gauche à droite : Eli Druez (assitant plateau lumiere), Remi Katan (ingé son retour), Malik Malki (ingé face), Fabien Lemestre (regisseur), Laurent Thauvin (Backline), Vincent Lérisson (Eclairagiste).

Aux manettes on retrouve deux des plus fidèles collaborateurs du chanteur. Vincent Lérisson à la lumière, avec lequel il travaille depuis la tournée de son premier album solo, “Ginger”, et Malik Malki au son façade, complices depuis une reprise de l’album “Plaies et Blessures” d’Alain Bashung aux Francofolies, il y a dix ans.

Comme Malik le résume simplement, « On s’est dit, pourquoi ne pas travailler ensemble. Ça s’est bien passé et donc il m’a embarqué ». Tiens ça sonnerait bien comme du Gaëtan Roussel.

Une lumière sensible avec un petit accent

Le design met en valeur le point d’interrogation qui figure sur la pochette de l’album et une matrice de panneaux soft light à contre.
On y retrouve la patte Vincent Lérisson, c’est-à-dire de la rythmique, une lumière vivante et une envie d’envoyer les faisceaux dans le public comme pour faire entrer les spectateurs dans un autre univers. Envie partagée puisque Vincent nous confie que l’artiste et les musiciens aiment bien voir le public.
Quand on lui demande justement de décrire son style de designer lumière il avoue lui-même qu’il a du mal à le définir sinon comme une démarche personnelle et instinctive.


A gauche, Vincent Lérisson, concepteur lumière et scénographe de Gaëtan Roussel (à droite).

L’ambiance est parfois très épurée et intimiste grâce à quelques douches originales sur les artistes. La lumière se fait alors discrète et l’ambiance devient enveloppante comme la voix caressante du chanteur. Puis dans un élan électrique, un superbe mur de panneaux soft light à leds relance la mécanique pour booster l’émotion au top. C’est un art de véhiculer les envies et la vision de l’artiste. Les fans apprécient.



Le kit de la tournée est scindé en deux : « il y a l’équipement qui nous suit et celui de la fiche technique que je communique aux différentes salles et qui nous attend sur place », explique Vincent. « C’est une tournée des SMAC, donc j’ai spécifié 10 spots, 8 washs et 1 strobe sur place. Dans le camion, on transporte 5 points d’interrogation liés à la scénographie, le mur de 40 panneaux Prolight EclPanel TWC 800 de contre, 4 wash Spiider pour les latéraux et 8 MegaPointe fournis par B-Live. »


La scénographie fait écho à la pochette de l’album

Point d’interrogation côté diffusant, relié à un MediaSpinner Robe qui lui permet de faire volte-face.

SLU : Comment as-tu construit la scénographie ?

Vincent Lérisson : A l’origine, Gaétan souhaitait qu’un visuel de point d’interrogation apparaisse sur scène en référence à la pochette de son album. Ensuite, j’ai étudié le cahier des charges avec l’équipe de production afin de tout prendre en compte, car je veille toujours à rester réaliste afin que l’artiste ne soit pas déçu.
Sur cette base, j’ai contacté l’équipe de MECAoctet à laquelle je fais appel depuis 2012 car j’introduis souvent une part de machinerie dans mes créations. Je m’entends bien avec l’Ecu et ses deux associés Julien Bodart et Louis Perrin.
Ils ont fabriqué le chassis des 5 points d’interrogation et installé les deux types de surface qui les recouvrent : miroir côté pile pour renvoyer les faisceaux et diffusant côté face pour éclairer et animer la scène. Ensuite c’est B-Live qui a assuré l’intégration les sources leds.


MECAoctet est une entreprise française située à Pechbondieu et dont l’équipe est composée de Philippe « L’Ecu » Ducouret, Louis Perrin et Julien Bodard. Ils sont spécialisés dans le développement de solutions d’asservissement de décor et machinerie pour le spectacle vivant comme ils se définissent eux-mêmes sur leur compte Facebook.

L’accroche des MediaSpinner reliés aux points d’interrogation dont on voit ici le côté miroir.

Ensemble avec Vincent Lérisson, ils ont développé un châssis en aluminium thermolaqué noir mat en forme de point d’interrogation avec une face miroir (dibond) d’un côté et une face plexi diffusante de l’autre.

B-Live a ensuite pris le relais, par l’intermédiaire de Sébastien Sacco, pour y intégrer un système d’éclairage Flex LED RGBW décomposé en 8 blocs contrôlables. L’idée étant de créer une identité visuelle plus globale avec le fond de scène.

Le tout a été positionné sur un MediaSpinner 50AT Robe que Vincent Lérisson avait déjà fait modifier pour y intégrer deux prises RJ45 supplémentaires. Les cinq éléments finaux sont donc capables de tourner sur eux-mêmes à 440° et peuvent être commandés en DMX.


Parfois les points d’interrogation s’allument de manière rythmée, parfois ils s’éteignent pour se faire discrets ou n’en mettre qu’un seul en valeur sur les cinq. Vincent joue également avec leur face miroir pour refléter les faisceaux des projecteurs du pont de face et dynamiser encore plus l’espace. Ils peuvent également être éclairés en couleur afin de ressortir sur le puissant mur de Panels de contre et produire des effets de moirage.


Quand la face miroir des points d’interrogation renvoie les multiples faisceaux des Mac Quantum Spot, l’effet est particulièrement chatoyant.

SLU : Ce sont bien des Elidy qui sont accrochés sous les points d’interrogation ?

Vincent Lérisson : Effectivement. De fil en aiguille dans l’élaboration de ces luminaires, on s’est dit que ça serait bien de les introduire dans le kit pour créer des ambiances différentes comme sur le titre « Tu ne savais pas » ou bien d’éclairer le guitariste au début du titre « Cracher nos souhaits » et d’une manière générale les utiliser en douche sur chaque musicien. »

Un des panneaux led semi-transparent Elidy, accroché sous un point d’interrogation, en position douche sur musicien.
Le Elidy côté pile montre son alimentation-driver.

Les Elidy fabriqués par Ereimul sont dotés de 25 leds de 3 W, en lumière chaude 2700K, contrôlables individuellement, associées à une optique 8° pour produire des faisceaux serrés.

Des panneaux Prolights brillants et malins

Une immense matrice composée de 40 panneaux EclPanel TWC Prolights habille le fond de scène sur une surface totale de près de 39 m2.

Les panneaux Prolights matriçables montrent ici encore toute leur capacité à créer des ambiances différentes

SLU : Comment est née l’idée de la matrice de panneaux à contre

Vincent Lérisson : Dans la discussion initiale avec l’artiste, il y avait aussi une envie de scène très lumineuse. Au départ, j’avais plutôt envisagé d’utiliser des SkyPanel Arri, qui sont très utilisés au cinéma ou en télévision, car très puissants.

Mais les Panels Prolights sont de même puissance et ils ont un rendu et une colorimétrie qui m’ont plu. C’est un RGB white matriçable en huit zones (2 lignes de 4). Par ailleurs leur prix est plus abordable.

De plus, ils ne nécessitent pas de logistique particulière contrairement à d’autres appareils dont l’alimentation est déportée. C’était un plus par rapport à la configuration de la tournée.

Détail d’accroche des EclPanel TWC Prolights.

SLU : C’est le prestataire qui t’a aidé à faire ton choix ?

Vincent Lérisson : Nous en avons parlé avec Sébastien Sacco avec qui je faisais toutes mes prods et qui travaille maintenant chez B-Live. Ensemble, nous avons étudié deux appareils équivalents dont un qui était encore au stade de prototype.
Suite à des essais, mon choix s’est finalement porté sur l’EclPanel TWC Prolights, aussi car il est très léger avec ses 13 kg. Il y a eu au départ quelques petits problèmes de soft à régler, mais la marque est très à l’écoute et nous a envoyé les updates nécessaires. »

L’EclPanel TWC Prolights est équipé de 740 W de leds RGB + blanc chaud offrant 8 zones de contrôle indépendantes. Le blanc est réglable de 2800 K à 10 000 K avec un CRI supérieur à 95, (R9 > 92; TLCI > 92). Par ailleurs son alimentation est intégrée et il est possible de l’alimenter avec une batterie externe standard (24 – 36 V DC).


SLU : Sur le titre « La simplicité », tu envoies le boulet, les spectateurs en prennent pleins les yeux !

Vincent Lérisson : Oui, quand la musique part sur le refrain, on voulait avoir un effet « Waouh », qui soit gigantesque dans l’émotion. Donc j’ai volontairement mis le mur à pleine puissance et on est content car ça marche. Les musiciens sont d’ailleurs ravis de voir le public dans la salle qui s’illumine. »

Quand Vincent envoie la gamme dans quelques panneaux Prolights, ça flashe pour un étonnant contre-jour.

Le mur est dynamique et vivant. Qu’il soit allumé ou non, en couleur, rythmé et/ou matricé. Il évolue de manière organique avec la musique. Il sert aussi lors des intertitres à refléter le flux des wash accrochés sur un pont milieu.
La scène s’éclaire alors d’un beau bleu profond qui uniformise l’espace comme pour effacer la scénographie. Cet ensemble est rehaussé par le chanteur éclairé en rouge orangé qui fait penser à une ponctuation dans le déroulement du spectacle.

Mariage réussi d’ambre et de bleu servi par un petit kit malin et efficace.

Le Kit lumière

En plus du kit prévu en accueil et par soucis de flexibilité en cas d’imprévu, Vincent a spécifié des MegaPointe. Ces projecteurs hybrides puissants et fonctionnels équipés d’une lampe Osram de 470 W produisent un éclairement de 2 200 000 Lux à 5 mètres.

Le fond de scène avec à gauche, les panneaux Prolights, puis le pont de wash Robin 600 Robe et le pont de 8 MegaPointe.

Vincent Lérisson : J’ai spécifié une rangée de MegaPointe derrière les points d’interrogation parce que, à mon avis, c’est la machine hybride la plus élaborée du marché, avec une belle colorimétrie, un point chaud calmé, et une ouverture correcte.
J’ai tenu compte aussi du fait que quand nous passons en festivals, je peux avoir besoin de puissance s’il en manque dans le kit d’accueil et comme on a un petit kit, j’ai besoin d’un bel hybride qui fasse spot et beam mais soit aussi assez puissant. Suivant la logique de « qui peut le plus peut le moins », c’est un appareil très polyvalent.

SLU : A part ces projecteurs, comment s’organise ton kit ?

Vincent Lérisson : J’ai cinq spots à la face et cinq spots au sol qui font partie du kit de la salle. Aujourd’hui, ce sont cinq Quantum à la face et cinq Viper au sol ce qui correspond à ma demande d’un spot équivalent Viper ou BMFL. Je dispose aussi de 8 x Robin 600 Wash qui me conviennent même si je leur préfère les Mac Aura XB.

SLU : Où étaient les wash dans la salle ?

Vincent Lérisson : L’idée est simple, le mur est constitué de huit colonnes et juste devant j’ai un pont supportant 8 x wash, et encore juste devant, le pont milieu de 8 x MegaPointe afin de pouvoir taper au fond. Ensuite j’ai mon décor de points d’interrogations et ma face. Et c’est tout. Il y a plein de moments où j’éclaire le mur avec les wash. Je m’en sers aussi pour créer des contres pour les musiciens.

Pour les latéraux j’ai 4 x Spiider que B-Live m’a proposés à la place des Mac Aura XB que j’aime bien aussi parce que je trouve que c’est une petite machine légère à transporter en tournée et qui éclaire bien. Cela dit, le Spiider possède un beau wash efficace, avec de la belle couleur et un effet central que j’utilise une fois pour taper dans les miroirs, un peu pour le clin d’œil parce que je trouvais ça marrant de l’utiliser.

Un tableau particulièrement chaleureux et original.

SLU : Parfois, j’ai remarqué que tu utilises les gobos des spots. Ça ne te gêne pas de changer de machines et donc de gobos en fonction des lieux d’accueil ?

Vincent Lérisson : J’utilise principalement les gobos qui sont les plus sympas et les moins atypiques comme les gobos petit trous ou spirale car on les retrouve globalement dans de nombreuses machines. Je sais que sur d’autres shows, il a pu m’arriver de me dire, qu’il n’y avait que deux gobos utilisables et au final tant pis, je m’en contente en ajustant mes presets. Disposer des gobos que je préfère est un plus, mais ça ne révolutionne pas le show.

Un son authentique mais surtout vivant pour répondre à un 2020 austère et informatique

Vincent sur grandMA2 Light et Malik sur SSL Live.

SLU : Quand tu travailles avec un artiste à voix comme Gaëtan Roussel, qu’est-ce que tu recherches dans le son ?

Malik Malki : On est partis sur un projet très organique, c’est-à-dire pas de machines. Mis à part des claviers numériques et un pad SPDS, tout est joué par les musiciens.

Pour prendre le contrepoint de ce qu’on a pu faire souvent avec Ableton, il n’y a pas de séquences. C’est économiquement intéressant d’en avoir mais on devient vite dépendant et ça se ressent, un peu comme si on avait toujours la même discussion musicale.

Magnifiques douches Elidy sur les musiciens.

SLU : Tu dirais que c’était un effet de mode ?

Malik Malki : C’était dans l’air du temps, les deux dernières tournées étaient remplies à ras bord de séquences. Suite au confinement on s’est dit que ça serait pas mal de remettre un peu d’humain au cœur de la tournée. Je pense aussi que les spectateurs ne viennent pas pour réécouter le disque.

Pour moi ils veulent une prestation et de l’authenticité. C’est ça aussi le charme du live. On a donc construit un groupe pour recréer cette espèce de boule, de truc un peu rugueux et très généreux que l’on adore. On a ensuite pas mal travaillé sur leur complicité sur scène et c’est super intéressant.

SLU : Le répertoire qui est joué ce soir n’est pas issu uniquement de son dernier album, il reprend pas mal d’anciens titres, parfois de duos et même « Je t’emmène au vent », un des succès du groupe Louise Attaque dont fait partie le chanteur. J’imagine qu’il y a eu un travail pour que le spectacle garde une certaine unité.

Malik Malki : Oui on a finalement réadapté tout un panel de morceaux de Gaétan qui a une carrière de presque de 25 ans maintenant. Sans compter ses projets personnels ou avec d’autres artistes comme « Il y a » avec Vanessa Paradis ou « Charme fou » avec Hoshi.
On les a adaptés pour leur donner une couleur qui soit logique et aussi une certaine fluidité en plus d’une harmonie mais tout en respectant le morceau. Ce que j’aime de Gaëtan, c’est qu’il raconte quelque chose.

Gaétan Roussel et Nicolas Musset, son batteur, lancent les répétitions sous les faisceaux de 5 Mac Quantum Martin à la face.

Consoles SSL en façade et retours

SLU : Quelles consoles avez-vous spécifiées sur cette tournée ?

Malik Malki devant sa SSL Live.

Malik Malki : On a pris une SSL en façade et une aux retours et les deux sont reliées à la même stagebox, sur laquelle arrivent tous les micros. Les gains sont faits par Remi Katan qui mixe les retours.
On se met d’accord pour avoir les mêmes gains partagés. Sur la SSL ce qui est délicat c’est qu’il faut rattraper les gains. Mais on les a choisies pour des raisons de son, de délais et de compensation des délais.
Personnellement, j’aime bien la SSL mais j’apprécie aussi d’autres consoles. Pour rentrer un peu plus dans le détail, j’utilise des plugs UAD pour l’amener un peu ailleurs, sinon on retrouve vite ce son SSL qui est très marqué à mon avis. Les plugs UAD me permettent de donner une couleur différente.

SLU : Et justement dans le répertoire de Gaëtan Roussel les thèmes abordés sont variés. Comment travailles-tu le son ?

Malik Malki : On essaye de créer des ambiances. Quand il chante des morceaux de Louise, sa voix change. Elle devient plus médium avec un accent un peu plus prononcé, même si on ne l’entend pas vraiment, et plus guttural. Donc je suis obligé de traiter et de travailler sa voix un peu différemment. De plus c’est un chanteur à texte donc il faut que l’on comprenne les textes tout en étant quand même rock, musical et variété. C’est ça la complexité.

SLU : Il y a un travail que tu peux faire en amont mais quand tu arrives dans les salles, comment gères-tu les différences en termes de configuration ou de matériel ?

Malik Malki : Quand on parle de « tournée des SMAC ou des théâtres » en général, on joue avec le système de diffusion en place. C’est vrai que la qualité est inégale d’un lieu à un autre. Ça peut concerner le matériel mais aussi les réglages qui peuvent parfois être super avec une véritable écoute de la part de l’équipe.
Par ailleurs, chaque salle a sa particularité et certaines ne sont pas acoustiquement traitées. C’est aussi quelque chose qu’il faut savoir gérer car la musique électronique ou le rock, sollicite beaucoup le grave et les subs, et on peut vite se retrouver avec des sons horribles.

Le choix des micros et DI

SLU : Comment s’est fait votre choix de micro

Malik Malki : Pour du live comme sur cette tournée, nous avons choisi des micros solides qui ont fait leurs preuves même si ce côté résistant nous fait perdre un peu de qualité. Sur la voix j’ai opté pour un DPA mais il est quand même un peu fragile et c’est vrai que je dois le changer régulièrement.

SLU : Comment reprends-tu les instruments

Malik Malki : Pour les DI, j’ai pris des Neve et sur la guitare de Gaétan, il y a une Avalon, c’est un incontournable, une classe A, qui a une grosse impédance donc c’est très bien pour des instruments un peu délicats voire des basses. C’est pour ça qu’elle marche bien.
Après pour le système HF, les ears monitor, on a pris des PSM 1000 Shure que l’on trouve agréables et qui reconstruisent le signal. Après, on rentre dans la subjectivité du son. Il y en a qui aiment quand c’est un peu « loudness », d’autres quand c’est médium, etc.

Personnellement plus je travaille sur des styles différents, plus je deviens humble. Et quand j’écoute un groupe jouer, parfois je suis surpris et je me dis que c’est une approche différente qui peut être intéressante.
C’est aussi dû à mon parcours qui m’a fait évoluer vers la musique électro, vers le Hip-Hop jusqu’à de l’acoustique poussé à l’extrême avec Camille. Mais je travaille aussi de la variété, de l’électro pop, etc. J’apprécie d’être confronté à d’autres univers avec d’autres règles et d’autres façons de travailler. Je trouve que c’est super intéressant et c’est un conseil que je donnerais à tous ceux qui veulent faire du son.

Dans les faisceaux de contre des MegaPointe au sol et les latéraux des Spiider.

Une écriture fine, c’est ce que je ressens en sortant du concert de Gaëtan Roussel avec aussi une exigence identique pour le son et la lumière. Montrant toujours beaucoup d’empathie pour le public et pour les artistes et techniciens qui l’accompagne, le chanteur est particulièrement attachant et son œuvre évolue sur scène avec beaucoup de douceur.

Vincent et Malik, ses fidèles compagnons de création, sont présents pour apporter leur sensibilité à Gaétan avec l’aide de B-Live, Potar et MECAoctet. Tous les trois se connaissent bien et travaillent de concert pour ravir un public qui, malgré quelques hésitations à refaire bouger son corps, semble retrouver le chemin vers plus de contact humain. On aime, forcément !


Liste du staff

Lumière
Eclairagiste : Vincent Lérisson
Assitant plateau lumiere : Eli Druez
Prestataire Lumière : B-Live
Chargé d’affaires : Sébastien Sacco
Décor : MECAoctet

Son
ingé face : Malik Malki
Ingé son retour : Remi Katan
Backline : Laurent Thauvin
Prestaire son : Potar

Production
Manager : Clarisse Fieurgant
Production : Corida
Directrice de production : Christel Martinet
Regisseur : Fabien Lemestre


Et plus d’informations sur :

Les Prolights EclPanel TWC
Les Robe MegaPointes
Les Consoles SSL
MECAoctet

 

Meyer Sound PANTHER, 150 dB SPL, 150 livres, AVB MILAN

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Meyer Sound présente Panther, un nouveau système grand format conçu pour satisfaire à la forte demande pour des gros système de Touring et Intégration.

On ne présente plus les deux modèles au second plan, LYON à gauche et LEO à droite. PANTHER est au premier plan.

Des productions complexes, axées sur l’aspect visuel et contraintes par des règles de sécurité plus strictes, limitent souvent l’espace et le poids autorisés pour les systèmes.
Dans le même temps, les politiques environnementales exigent une plus grande efficacité énergétique et un encombrement réduit pour le transport. Enfin de plus en plus de tournées passent à une infrastructure audio en réseau.

Les cotes de PANTHER. LYON fait la même taille à 3 cm près en profondeur, mais 22 kg les séparent.

Pour répondre à l’ensemble de ces exigences, le SPL de PANTHER est plus proche de celui de LEO, une boîte nettement plus grande et plus lourde, et reprend approximativement les cotes élancées de LYON.
Malgré des performances suffisantes pour sonoriser des stades, PANTHER ne pèse que 68 kg et offre des économies substantielles sur la consommation de courant par rapport au line array phare de la génération précédente.

Grâce à un double module d’entrée analogique et Milan AVB, PANTHER offre des options de déploiement flexibles et chaque enceinte est dotée en standard d’un indice de protection contre les intempéries IP55, le tout pour un coût initial nettement inférieur à celui de LEO et LYON.

John Meyer

« Il s’agit de notre plus importante présentation d’enceinte depuis plus d’une décennie », déclare John Meyer, président et PDG de Meyer Sound.

« PANTHER répond à mon engagement de fabriquer des enceintes avec une réponse linéaire, une couverture précise et une marge très grande pour la reproduction dynamique et non compressée de la musique, en particulier les transitoires.

Globalement, PANTHER produit quasiment la même puissance et le même headroom que LEO dans le format de LYON. Je suis fier de la façon dont nos ingénieurs ont atteint des critères de performance ambitieux tout en réduisant le poids et en augmentant l’efficacité énergétique. »

Conçu pour une puissance de crête

Un coup d’œil indiscret sur les étages d’amplification en classe D de Panther.

Le module électronique de PANTHER est une toute nouvelle topologie légère qui intègre un amplificateur en classe D à quatre canaux, couplé à une alimentation innovante.
Grâce à un correcteur de facteur puissance et à des rails de tension plus haute, ce nouvel amplificateur fournit un courant de pointe plus élevé aux transducteurs tout en présentant une charge stable sur le secteur.


Les deux 12” et les deux moteurs 3”, des évolutions de modèles existants. 22 kilos de moins et quelques dB de SPL en plus que LYON qui dispose déjà d’une alimentation à découpage et d’un DSP contrairement à LEO qui est 100% analogique. Les progrès de Meyer sont impressionnants.

Les PANTHER sont également équipés de nouveaux transducteurs basse fréquence de 12” à plus longue excursion et de nouveaux moteurs 3”.
Chacun d’entre eux intègre des structures magnétiques innovantes utilisant de nouveaux matériaux pour une densité de flux plus élevée malgré une réduction de poids substantielle.

Associé à une nouvelle conception de ses évents, PANTHER délivre une pression acoustique en crête de plus de 150 dB SPL. Avec un poids de 68 kg, il est nettement plus léger que tous les produits de sa catégorie.

Légèreté pour la polyvalence, la sécurité et la réduction des coûts

Sans jamais compromettre les objectifs de performance de John Meyer, l’équipe d’ingénieurs de PANTHER, dirigée par Katie Murphy, directrice de l’ingénierie acoustique et mécanique, a adopté une approche unifiée de la réduction du poids.

Katie Murphy
Une tonne et 200 kilos pour 18 PANTHER. En ajoutant le frame et le câblage, une ligne de cette puissance est à nouveau utilisable facilement chez Meyer.

« Avec PANTHER, nous avons surperformé avec une approche de conception de système complet », déclare Murphy.
« Les différents ingénieurs ont travaillé de manière coordonnée pour mieux tirer parti de la réduction du poids des amplificateurs et des transducteurs avec de nouvelles conceptions de l’ébénisterie et de nouveaux matériaux pour réduire encore le poids. Tout le monde s’est synchronisé à chaque étape pour atteindre nos objectifs. »

La réduction du poids signifie qu’il est possible d’accrocher plus de PANTHER sur un seul moteur et que des lignes plus importantes peuvent partager la même structure et les mêmes points d’accrochage avec des équipements vidéo et d’éclairage.

De plus, des lignes plus longues peuvent être utilisées à l’extérieur tout en respectant les nouvelles règles de sécurité relatives au vent. Les coûts de transport seront considérablement réduits, en particulier lorsque l’aérien est nécessaire. La réduction significative du poids et de la taille de PANTHER contribue également à réduire les émissions de CO2 pendant le transport.

Une famille de trois dispersions différentes

Les trois PANTHER. Tout en bas et code couleur vert, le modèle -W à 110°. Au-dessus en bleu le modèle -M à 95°. Tout en haut et avec une pastille violette visible sur le côté de la boîte et en bas à droite du guide d’ondes, le petit nouveau -L à 80°, ou comment concentrer plus d’énergie au lointain et rendre une enceinte avec deux seuls moteurs 3”, capable de s’attaquer à un stade américain.

La famille PANTHER se compose de trois enceintes avec trois dispersions horizontales.
PANTHER-M et PANTHER-W ont une couverture de 95 et 110 degrés, respectivement, et seront des options familières pour les utilisateurs actuels de Meyer Sound.

PANTHER-L est doté d’un tout nouveau guide à longue portée avec une couverture horizontale très précise de 80 degrés.
Ces trois options permettent aux concepteurs de systèmes d’adapter finement la dispersion dans les salles de toutes tailles, avec une réponse uniforme du proche au lointain, et de déployer moins de lignes ou plus courtes dans certaines applications, comme celles à 360°.

Le retour sur investissement

Comme toutes les enceintes Meyer, PANTHER offre la longévité que procurent les transducteurs, les amplificateurs et le traitement parfaitement adaptés des systèmes actifs. De plus, PANTHER offre de nouvelles caractéristiques qui assurent un meilleur retour sur investissement à long terme.

4 prises en tout et pour tout, le RMS est désormais inclus dans le flux AVB Milan. En tête la paire analogique « patrimoine » ou « sécu », puis le port réseau et enfin celui pour le secteur. L’ensemble est IP55 avec des prises adéquates.

– Réseau AVB Milan certifié : En incorporant le nouveau module d’entrée AVB Milan certifié par l’Alliance Avnu, PANTHER devient la première enceinte line array grand format certifiée Milan au monde.
Grâce à cette avancée, PANTHER porte le réseau AVB Milan jusqu’à l’enceinte, tandis que l’entrée analogique toujours présente assure une compatibilité rétroactive avec le matériel existant.

– Norme de protection contre les intempéries : PANTHER résiste aux intempéries conformément à la nouvelle norme IEC IP55 avec une protection totale contre la pluie lors de l’utilisation des connecteurs de signaux et de puissance Neutrik TOP. Aucun soufflet additionnel n’est nécessaire. Avec la protection standard contre les intempéries, les mêmes PANTHER peuvent être utilisés pour des événements en intérieur ou en extérieur, sans préparation particulière.

Un chariot de 4 PANTHER peut garder la moitié du frame durant son transport. La barre d’accroche se retire facilement pour pouvoir mettre la capote et gerber d’autres éléments.

Grâce à la taille compacte et au poids réduit de PANTHER, la même quantité de boîtes peut être affectée à un large éventail d’applications, des théâtres et salles des congrès aux arénas, stades et sites de festivals.
Cette flexibilité accrue signifie que les systèmes PANTHER passent moins de temps au dépôt et plus de temps à générer des revenus, et en tournée, sans rack d’amplis, un porteur plus compact réduit encore les dépenses pour un meilleur retour sur investissement.

L’investissement continu de Meyer Sound dans les matériaux et les normes signifie que non seulement les performances sont les meilleures de la catégorie, mais que le prix est nettement inférieur à celui de la génération précédente et à celui des modèles des concurrents les plus directs, si l’on tient compte d’une amplification et d’un traitement comparables.

L’enceinte line array PANTHER est désormais disponible. La société de location Major Tom Ltd. basée au Royaume-Uni, l’un des premiers partenaires de lancement, déploiera PANTHER sur la tournée 2022 + – = ÷ x (« Mathematics ») d’Ed Sheeran.

Ed Sheeran passé au fisheye lors de sa tournée précédente ;0)

Une nouvelle dimension

« Tous les membres de l’équipe ont mis leur cœur et leur âme dans ce projet », commente Katie Murphy. « Nous avons tout mis en œuvre pour créer une enceinte qui définirait la technologie line array pour les années à venir. »
« Nous voyons PANTHER comme plus qu’un nouveau produit, quelque chose qui ajoute une nouvelle dimension à ce que nous faisons en tant que société », ajoute John Meyer. « Il a le potentiel de changer le chemin que nous empruntons dans l’industrie du son. Je suis impatient de voir comment les professionnels du secteur et, plus important encore, le public, vont y réagir. »

Bob McCarthy

Bob McCarthy, directeur de l’optimisation des systèmes chez Meyer Sound, discute des avantages de la conception de systèmes basés sur les arrays de PANTHER.
« Pour commencer, PANTHER est une étape dans une ligne de produits extrêmement polyvalente. Il est puissant, léger et les multiples versions vous permettent de tirer large en champ proche ou très précisément au lointain.
Qui plus est, tout le monde sera satisfait p ar son prix. Je pense que nous trouverons des applications pour PANTHER dans tout, des théâtres de Broadway aux stades et aux festivals.

Un de ses nombreux avantages est son poids car, fréquemment, le poids détermine le nombre maximum de boîtes que l’on peut placer dans une ligne, en particulier lorsque les points d’accroche sont partagés avec de nombreux équipements de scénographie.
De plus, à la suite de certains incidents tragiques liés au vent, des restrictions de poids ont été imposées aux applications extérieures. Avec PANTHER, nous pouvons ajouter plus de bois pour une portée plus grande et une couverture plus uniforme du champ moyen au champ lointain.

PANTHER-L, pour Long Throw.

A ce propos le guide d’onde qui équipe PANTHER-L, le modèle à longue portée, est une pièce d’ingénierie extraordinaire, mais ce n’est pas surprenant car Meyer a toujours excellé dans le guidage des moyennes et hautes fréquences. Pour moi, sa beauté réside dans la façon dont il maintient une grande majorité de sa couverture angulaire dans une fenêtre de 3 dB, puis le son s’estompe rapidement avec un bord bien défini à 80 degrés. Cela nous donne un point de raccordement très précis où nous pouvons nous joindre à d’autres lignes ou renforts de proximité, afin de maintenir une réponse cohérente sur toutes les fréquences.

PANTHER nous a notamment beaucoup aidé sur la tournée d’Ed Sheeran où nous avons travaillé sur la conception du système en collaboration avec Charlie Albin l’ingénieur système de Major Tom. On aurait eu plus de mal sans cette nouvelle boîte, et le système aurait certainement été plus coûteux à transporter et à monter. Cette tournée exploite une configuration in-the-round, mais dans de très grandes salles qui nécessitent de porter jusqu’aux derniers sièges très reculés.

Le système est donc disposé en deux cercles concentriques, avec les PANTHER-L couvrant les sections arrière, puis PANTHER-M et enfin PANTHER-W lorsque nous avons besoin de la diffusion sur la courte portée. Tout s’imbrique parfaitement. Les concepteurs d’éclairage et de décors ont dressé un tableau difficile pour notre équipe en ce qui concerne le poids et le profil des lignes, mais avec PANTHER, tout se passera à merveille.

Pour plus de détails sur le site Meyer Sound et sur le site Best Audio et Lighting

 

L’Antipode à Rennes en Adamson 2.0

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Une vue d’artiste de l’Antipode.

La ville de Rennes vient de s’offrir une MJC de rêve où tout a changé, sauf le nom.
Découvrez l’Antipode et son bois canadien 2.0 Adamson CS, intégré pour la première fois en France par Audiolite, et le tout en compagnie de Clément Champigny qui nous a fait une visite guidée aussi virtuelle qu’exhaustive. C’est peu dire qu’à Rennes on sait cajoler les techniciens son…

Clément Champigny dans la Grande Scène et dos à une de ses PM3 Rivage.

SLU : Tu commences par nous dire deux mots sur toi Clément?

Clément Champigny : Volontiers. J’ai 40 ans et je suis technicien et régisseur son à Rennes. Le métier m’est tombé dessus à 17 ans et la passion est vite arrivée.
Je travaille pour différentes sociétés de la région comme Audiolite, Eurolive, Invisia, Spectaculaires et parfois en national avec Dushow, tout en ayant la chance de bien m’entendre avec tous.

SLU : Et l’Antipode ?

Clément Champigny : Ça fait 20 ans que je suis technicien intermittent là-bas et je pense être le plus vieux de la boutique. C’est d’ailleurs grâce à…

SLU : Ton expérience (rires)

Clément Champigny : Voilà ; mon âge donc, que je suis devenu référent son et porte-parole de l’équipe pour l’étude, l’établissement de la liste de nos souhaits, le choix des marques et la mise en œuvre du son dans le nouvel Antipode. Il ne s’agit pas d’une rénovation des vieux locaux mais bien de la construction de la nouvelle MJC qui a commencé en 2018 pas très loin de l’ancienne, en beaucoup plus grand et avec une salle dotée d’une excellente acoustique.

la Grande Scène en train d’être équipée de ses vêtures, de son plateau et plus tard de ses gradins. Admirez l’épaisseur du traitement sur les murs latéraux, des places en moins mais du son en plus.

SLU : Vous avec donc mis le pied dans la Covid, ça porte chance il paraît !

Clément Champigny : Oui, on a eu beaucoup de chance. D’abord les lieux sont super, on a été gâté question matériel et surtout ce dernier a été livré et on a pu tout mettre en œuvre malgré les confinements et autres pénuries de composants. On est vraiment passé entre les gouttes.

Le plan de la MJC dans son ensemble et due au coup de crayon du cabinet Dominique Coulon & associés. La partie musique se trouve à l’arrière du complexe (en bas sur le plan) avec à droite la Grande Scène où l’on pénètre en passant l’Espace Bar, en bas à gauche l’accès camion et dans la continuité de ce dernier l’Atelier de Création avec son grill carré.

SLU : Vous avez gardé un peu du matos de l’ancien Antipode?

Clément Champigny : Presque rien, juste deux petites sonorisations mobiles. C’était pour l’essentiel de la location longue durée. Pour la nouvelle salle le choix a été à l’opposé avec un investissement important en son, éclairage et vidéo.

SLU : Comment s’est passé le choix du son ?

Clément Champigny : A la demande de Nicolas Nacry, notre ex dirtech parti depuis vivre d’autres aventures et remplacé par Eric Gueguen, nous avons proposé quatre marques différentes, deux françaises, une allemande et une canadienne (rires !) Une cinquième, allemande elle aussi, est arrivée un peu trop tard. Nous avons tapé dans les marques les plus demandées dans les fiches techniques afin de satisfaire les artistes accueillis.

Pour info, notre grande salle est une surface modulable assis-debout entre 350 et 1000 places, mais nous avons aussi dû choisir le matériel pour le Bar Club et enfin celui pour l’Atelier de création, une salle reprenant la taille du plateau de La Grande Scène avec un petit système, le lieu idéal pour répéter à l’aise.

La Grande Scène vue depuis le haut du gradin fixe qui sert aussi de stockage pour celui rétractable et de régie FOH lorsqu’il est sorti.

SLU : Un lot unique ?

Clément Champigny : Non, trois lots séparés, on y reviendra. Les trois premiers choix dans la liste, français, allemand et Adamson ont été contactés et ont accepté de nous faire une démo dans la Grande Scène à peine achevée avec le gradin mobile en place et toutes les vêtures. Quand on a envoyé du son dedans on a été particulièrement impressionnés. Cela s’est déroulé en juin et juillet 2021.

SLU : En termes de système le choix s’est porté sur un ligne source moyen format…

Clément Champigny : C’est exactement ça, avec la volonté de notre part de pérenniser cet investissement et donc d’avoir le dernier modèle de chaque fabriquant, tout en tenant dans un budget précis. Notre cahier des charges spécifiait un gauche / droite avec des renforts de grave tous deux accrochés, et des subs sous la scène.

Les trois subs initialement placés sous le praticable et ensuite avancés devant le nez de scène.

SLU : Et puis vous écoutez…

Clément Champigny : On a commencé par les S10 le premier jour puis une marque française le second, une allemande le troisième et une seconde référence de cette même marque allemande le 4è jour. On a formé un jury à quatre techniciens et régisseurs son de l’Antipode ayant des profils très différents allant du pur mixeur au caleur système.
On s’est accordé sur une dizaine de critères, son, cohérence, dispersion, headroom, prix, garantie etc, et on a écouté exactement les mêmes morceaux avec la même source.

SLU : Des titres du commerce ou bien des multis à vous ?

Clément Champigny : Des CD. On aurait préféré écouter du live via des virtual soundchecks, mais on a manqué de temps et un peu de moyens pour les préparer. Les trois constructeurs sont malgré tout venus avec ce type de morceaux ce qui nous a permis d’entendre une dynamique différente, et c’est Adamson avec le S10 qui est sorti gagnant.

Les 5 x CS10, 3 x CS10n et 3 x CS119 en montage cardioïde.

SLU : Sur quels critères ?

Clément Champigny : Quasi tous même si nos oreilles habituées à une autre marque, ne l’ont pas fait gagner, même si de peu, sur le critère son.

On a beaucoup apprécié la démo et l’approche d’Adamson et de DV2 qui a été l’un des seuls à proposer un point central pour éclaircir la zone d’ombre dans le triangle en nez de scène ou des délais pour redonner un peu de précision dans le fond du gradin, là notamment où accèdent les personnes à mobilité réduite.
Ces renforts sont intégrés dans le plafond entre deux IPN pour laisser circuler les perches américaines qui vont d’un bout à l’autre de la salle.

SLU : En quoi consiste précisément le système de La Grande Scène ?

Clément Champigny : Nous avons en accroche et par côté 5 x CS10, 3 x CS10n et 3 x CS119 en montage cardioïde. Pour déboucher le centre en douche il y a une CS10p 100°x50° et sur les côtés en infills une CS7p 100°x50° par côté.

Enfin au sol sous la scène nous avons trois subs en double 19” à double bobinage de 5pouces IS219, notre seule concession aux boîtes passives qui ont donc leur ampli lab.gruppen D120:4L. Les délais arrière enfin sont assurés par deux CS7p 70°x40°. Toutes les références en « p » sont des versions point source.

Le système presque au complet. Remarquez la CS10p centrale en douche accrochée à deux filins comme les deux CS7p pendues sous les lignes principales. Les trois IS219 sont placés en avant de la scène

L’ensemble a été calé par Julien Poirot et nous disposons de presets pour toutes les combinaisons possibles en termes de jauge et de position de gradin. Il vient d’ailleurs de procéder à des mises à jour à distance et a intégré aussi à ces presets nos demandes. On n’est pas encore très aguerri sur AI le nouveau logiciel de Adamson qui intègre toutes les fonctions, donc l’accompagnement de Julien et de DV2 nous sont très précieux.

L’Espace Bar utilisable comme bar assis ou bien petite scène d’une jauge de 250 personnes debout. On distingue les deux subs au sol et les deux CS10p pendus à leurs perches et les CS7p en délai augmentant encore la capacité en public.

SLU : L’espace Bar Club?

Clément Champigny : C’est aussi de l’Adamson qui a été choisi avec, par côté, une CS10p 100°, avec pour le renfort en grave et posé au sol, un CS119. Toujours par côté et en outfill on a une CS7p 70° et en délai une CS7p 100°

SLU : Le troisième lot, l’Atelier de Création…

Clément Champigny : Particularité, il comporte aussi le marché des 20 wedges qui se partagent entre les trois espaces ainsi qu’une petite sono pour l’Atelier. Il a été remporté par une autre marque distribuée par Eurolive.


Johan Maheux

SLU : Quand avez-vous décidé d’opter pour des boîtes amplifiées ?

Clément Champigny : Johan Maheux d’Audiolite qui a été notre intégrateur, nous a proposé de découvrir les CS7 qui sont le modèle en dessous des CS10 avant l’écoute.
Nous l’avons donc recontacté une fois arrêté notre choix pour savoir si passer les S10 et mes amplis lab.gruppen en CS10 allait tenir dans notre budget et si, en ces temps chahutés, il y aurait du stock.
N’oublions pas qu’on voulait prendre de l’avance en termes de technologie et qu’on aurait été les premiers en France à équiper une salle en CS. Comme on a eu des feux verts à toutes nos questions, on a changé notre précommande !


Le câblage assez particulier des CS10 auquel il faudra s’habituer. A gauche le secteur et sa bretelle pour alimenter une seconde boîte. A droite l’arrivée de l’AVB Milan avec la bretelle vers une seconde boîte et l’arrivée de la sécu analogique, elle aussi pontée sur l’enceinte du dessous.

SLU : Avez-vous pu comparer S10 et CS10 ?

Clément Champigny : Non, pas de vrai A/B, mais après l’installation des CS10 et comme la trame AVB n’était pas complètement écrite, les premières dates ont été faites en analogique et on a pu comparer les deux modes analogique/AVB lors des balances et nous sommes ravis de ce que nous entendons.
C’est clair, limpide, homogène et très solide sur le bas médium. Un son Adamson comme on l’aime. Ce n’est pas du vin, mais j’aurais tendance à dire qu’il est boisé, et ça nous plaît (rires).

SLU : Est-ce qu’à présent tout tourne en AVB ?

Clément Champigny : Oui bien sûr, on est en full AVB Milan et pendant cette dernière phase de mise au point, nous avons été parfaitement accompagnés par Audiolite, DV2 et Julien Poirot, Mario Ahrberg Ingé application de Adamson Europe et même Brian Fraser qui est le Chef produit en charge des CS chez Adamson.

Brian Fraser, Mario Ahrberg et Julien Poirot.

Ce dernier est venu du Canada pour la release du soft AI Array Intelligence intégrant l’ensemble des fonctionnalités propres à ce système et à tout système : de la conception et simulation au patch, à l’optimisation, au contrôle, à la mesure et au diagnostic du système. Adamson a même monté au Canada un système identique au nôtre pour nous aider à lever les derniers doutes et les quelques bugs d’affichage qui subsistaient.


Deux shoots de l’Antipode en tout debout à gauche et gradin déployé à droite. On voit l’influence des deux délais et la belle uniformité en salle quel que soit le format choisi.

SLU : Pour l’audio pur, la partie réseau est bétonnée à ce qu’on voit.

Clément Champigny : Tout à fait. Nous avons doublé la majeure partie de l’AVB et tiré en plus de l’analogique. Appelons cela ceinture et bretelles avec un grand merci à Audiolite pour leur parfaite intégration.

SLU : Disposez-vous d’une console capable de sortir en AVB ?

Clément Champigny : Non, le consensus est long à se faire entre les marques et nous devons pouvoir accueillir facilement des prods extérieures.

Le Gateway, l’outil de gestion des flux, à la fois matrice, convertisseur et transmetteur.

Nous avons donc fait le choix de sortir de nos consoles en EAS/EBU et attaquer le CS Gateway qui rentre et sort 16 flux AES et 8 lignes analogiques et convertit le tout en AVB Milan. Nous avons rentré trois PM3 Rivage Yamaha qui se partagent entre les 3 scènes de la MJC.

Chapeau à Yamaha pour cette CL6 (rires) Le son est excellent et c’est un vrai plus par rapport à la gamme précédente, ne serait-ce que le sommateur. On est en revanche resté en Rio-D2, les RPio étaient hors budget pour nous. On a préféré acheter plus de préamplis et les laisser à demeure là où ils servent plutôt qu’en avoir beaucoup moins et les balader sans cesse.
Sur les trois consoles, deux sont dans La Grande Scène et celle des retours roule si besoin est au Bar Club puisque les deux espaces ne jouent jamais ensemble. La troisième sert beaucoup dans l’Atelier de Création, un lieu très prisé et presque toujours plein.

L’espace Bar aussi fait le plein.

SLU : Vous avez accroché les subs CS et ajouté trois subs de la gamme Touring et donc passifs. Vous cherchez quoi exactement ?

Clément Champigny : C’est une volonté de l’équipe. D’un côté on voulait un effet de sol et de l’autre on n’a pas osé tout accrocher même si cela nous aurait facilité la vie vis-à-vis du décret. On est très content du résultat même si c’est vrai qu’on a dû ruser puisque pour l’instant (un ange sonore passe NDR) il n’y a pas de modèles amplifiés dans la gamme des E.
On va malgré ça intégrer ces subs dans l’écosystème CS via le Bridge qui est un accessoire, une sorte de end point d’une enceinte active et qui contient le traitement, le filtrage et les protection de telle sorte à alimenter un ampli et être vu comme un élément de la gamme CS par le logiciel. A l’heure actuelle, le lab.gruppen et son Lake ne sont pas reconnus ce qui est logique.

Un synoptique montrant où et comment se positionnent les racks de traitement, sommation et alimentation de Adamson pour la gamme CS, plus des Gigacore !

SLU : Les Gigacore 12 vous servent à quoi ?

Clément Champigny : Juste à multiplier les sorties AVB. Adamson spécifie qu’il ne faut pas chaîner plus de 6 boîtes sur le même brin AVB, nous avons donc utilisé ces appareils pour attaquer des ensembles de boîtes ou des boîtes individuellement. Pour résumer, le Gateway accueille les signaux, les convertit en AVB Milan et les dirige vers la scène où un second Gateway restitue de l’AVB, de l’AES/EBU et de l’analogique.
Le tout part vers les NDS (Network Distribution System) qui sont des racks passifs dont le travail est de « mélanger » les deux flux redondés AVB sur un seul fil et à offrir aussi la sécu analogique. Un dernier boîtier appelé PDS (Power Distribution System) fournit le secteur protégé aux boîtes.

La Grande Scène au complet pur l’inauguration.

SLU : Ça fait beaucoup d’interfaces. Pourquoi la partie switch n’est pas assurée par Adamson…

Clément Champigny : Elle va l’être. Pour le moment le NDS est passif mais il devrait devenir actif et donc servir les boîtes sans besoin de faire cela, par exemple, avec les Gigacore.

SLU : Comment exploitez-vous le signal issu de vos consoles ou de celles accueillies ?

Clément Champigny : Pour la nôtre on récupère des AES sur un des Rio sur le plateau et on part dans le Gateway. Pour les accueils et en fonction de leur matériel, on a ajouté une rocade filaire de câble AES/EBU entre la régie face et le Gateway. D’ailleurs et puisqu’on en parle, nous avons demandé à ce que notre câblage soit entièrement tiré en fil 110 Ohms et on a une volée de câbles réseau pour pouvoir tout passer, par exemple avec des CATlink de Klotz.

Vous l’avez compris, on a passé encore de longues minutes avec Clément et il y aurait de quoi écrire un second reportage tant les informations recueillies auprès de lui sont touffues et donnent envie de refaire enfin notre métier, encore plus dans des lieux aussi performants.

Un film très bien tourné durant l’inauguration de l’Antipode résume l’esprit, le bonheur et la qualité de cette MJC en deux minutes de chouettes images et de gros son. A savourer sans aucune retenue.



Et d’autres informations sur :

– Le site Antipode Rennes
– Le site DV2
– Le site Audiolite Sonorisation
– Le site Adamson Systems

 

Elation Proteus Excalibur, le traceur du 21e siècle

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Le dernier membre de la gamme Proteus, Excalibur est un projecteur motorisé surpuissant, IP 65, dont la large ouverture frontale et la lampe Philips Platinum 500 Flex permettent de projeter une colonne de lumière longue portée dans l’espace, des couleurs CMY et des effets de gobos et prismes volumétriques rivalisant avec les traceurs à lampe xénon.
Excalibur produit jusqu’à 200 000 lux à 20 mètres (7 500 lux à 100 mètres), avec un rendement lumineux élevé dans un format étonnamment compact et monté sur une lyre rapide.

Rivalisant avec les traceurs xénon, son faisceau extrêmement étroit de 0,8°, visible sur de grandes distances, fend le ciel sans effort. Le faisceau est projeté par une lentille frontale de 260 mm sous la forme d’une colonne massive de lumière solide qui attire l’attention, comme un phare dans la nuit.
Excalibur propose un large éventail de gobos (8 interchangeables et 17 fixes) et 2 prismes (4 et 8 facettes) qui assurent une grande variété d’animations volumétriques sans avoir besoin d’un contrôleur DMX externe. Il prend en charge les protocoles DMX, RDM, Art-NET et sACN

Pour colorer le faisceau, 14 couleurs dichroïques s’ajoutent à une trichromie CMY avec CTO et filtre UV. Grâce à son incroyable intensité lumineuse, toutes les couleurs en CMY restent éclatantes, même les teintes saturées.
Le contrôle du faisceau par une lentille de focalisation interne précise assure une projection nette sans erreur optique. Deux frosts variables viennent adoucir le faisceau si nécessaire et une lentille Expander élargit le faisceau à environ 3,5 °.

Le Proteus Excalibur utilise la technologie de lampe FLEX de Philips pour une longue durée de vie de la lampe (jusqu’à 4 000 heures), une consommation d’énergie faible et une maintenance réduite du luminaire.
La lampe Philips Platinum 500 FLEX (550 W) est graduable via le ballast interne, qui non seulement fait varier l’intensité de la lampe électroniquement, mais offre également un mode Hibernation qui réduit la puissance de la lampe lorsqu’elle n’est pas utilisée, ce qui permet de réduire la consommation d’énergie et d’accroître sa durée de vie. La faible chaleur interne produite prolonge aussi la durée de vie de tous les composants internes du luminaire.
Le Proteus Excalibur est ainsi parfaitement adapté aux parcs à thème, bateaux de croisière, événements de plein air, spectacles et concerts de grande envergure, ou à toute situation nécessitant un faisceau massif ou des effets de prisme et de fleurs très puissants.

Plus d’infos sur le site Best Audio & Lighting et sur le site Elation

 

Les Visionary Days avec des line arrays RCF TT+

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De nouvelles visions de l’avenir sont racontées en direct, lors des « Visionary Days » de la foire de Bergame en Italie, grâce à un système line array RCF TT+ déployé avec une configuration de système non conventionnelle par Airone Service, et requise par un public assis à 360° autour de la scène.


Deux wedges TT 25 SMA et quatre des huit rappels pour les premiers rangs TT 052-A, des modèles compacts deux voies à dispersion conique.

Visionary Bergamo 2021 fait partie des Visionary Days, un format où des centaines de jeunes de moins de 35 ans discutent des défis de la vie et des façons dont ils peuvent façonner l’avenir. L’événement se déroule sur 10 heures de brainstorming collectif, le tout en direct.

Jacopo Mapelli

Produit et coordonné par GO-ON, un studio de production spécialisé dans les événements très innovants, le format original a favorisé la participation, créant une partie proactive entre les participants. L’installation AVL impeccable d’Airone Service, gérée par Jacopo Mapelli, a déployé une installation audio entièrement basée sur les technologies RCF.

Luca Andreini, coordinateur des Visionary Days commente : « Nous avions besoin d’un système audio polyvalent capable de gérer les discours avec une intelligibilité maximale, la musique à haute puissance mais aussi des communications de service claires et compréhensibles.
Airone a immédiatement proposé la solution RCF, et ce choix a été apprécié et partagé. L’événement s’est parfaitement déroulé, avec une qualité qui nous a enthousiasmés. »


Dos à la scène, l’un des subs amplifies à double 18” TTS 36-A.

Marco Piccini, le concepteur du système, a travaillé en utilisant EASE Focus.  » Pour obtenir la meilleure couverture du public, qui était assis à 360 degrés autour de la scène dans une salle rectangulaire, nous avons déployé quatre line arrays TTL 33-A à 4 modules couvrant les deux longs côtés de la salle. Deux clusters de quatre TTL 31-A ont été accrochés pour couvrir les petits cotés  » explique Piccini.

« Nous avons également créé deux configurations cardioïdes de TTS 36-A sur les deux côtés les plus longs, afin d’avoir une couverture optimale des basses fréquences sans trop polluer la scène. » Pour le monitoring, quatre wedges TT 25 SMA ont été installés ainsi que 8 rappels compacts à deux voies TT 052-A en tant que front fills pour les premiers rangs.


Fabio Pecis, le directeur et créateur de Airone Service.

 » La production était impeccable, et nos systèmes RCF TT se sont révélés à la hauteur, avec les compliments de tous les intervenants « , a déclaré Fabio Pecis, propriétaire d’Airone Service.
 » Nous avons tout mis en place rapidement, et la vitesse d’optimisation avec RDNet 4.1 est définitivement un atout.  »

D’autres informations sur le site RCF et sur le site Airone Service

 

Le Groupe Novelty-Magnum-Dushow investit massivement dans plus de 350 projecteurs LED Robe

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En ce début d’année, les sociétés du Groupe Novelty-Magnum-Dushow continuent leur transition vers la LED, du côté des asservis, en misant une fois de plus sur le fabricant tchèque Robe Lighting.

Ce sont 100 ESPRITE et 100 FORTE qui rejoignent le parc de matériel de la société Novelty Paris, 50 ESPRITE et 50 FORTE qui trouvent quant à eux leur place chez Magnum, tandis que 60 FORTE prennent déjà la route sous les couleurs de Dushow.

Des projecteurs FORTE qui ont aussi récemment quitté les locaux de Novelty Paris pour être exploités sur la très attendue Paris Fashion Week 2022, avec entre autres 110 machines sur le Défilé Haute-Couture Christian Dior au Musée Rodin.

Robe Lighting France est bien évidemment très fière de ce choix, et remercie vivement l’ensemble du Groupe Novelty-Magnum-Dushow pour leur confiance.

 

BBS Backline intègre Novelty

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Le Groupe Novelty-Magnum-Dushow est heureux d’annoncer l’intégration de la société BBS dans la grande famille NOVELTY.

Pionnière du backline en France et fondée en 1982 par Pascal Graticola, ingénieur du son passionné de musique, BBS possède le plus gros stock neuf et vintage européen en location.


Le dépôt de BBS…au Festival de Jazz de Montreux !

Enrichi des équipes et de l’expertise de BBS au service de la musique pour les tournées, concerts, plateaux TV, festivals, séances studio, show cases, tournages et événements, le Groupe Novelty-Magnum-Dushow poursuit son développement pour répondre aux attentes des artistes français et internationaux à travers ses agences à Paris, Bordeaux, Cannes, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Toulouse, Valence, Barcelone, Bruxelles, Dubaï, Dammam, Londres, Madrid, Marrakech, Monaco et Riyad.

BBS et son équipe seront désormais rattachés à NOVELTY sous la direction inchangée de Pascal Graticola, avec Olivier Hagneré Directeur Général et Jacques de La Guillonnière Président.
Il est important de souligner la qualité et l’engagement des équipes en place qui continueront de proposer leur savoir-faire depuis leurs bureaux et leur stock dorénavant basés à Longjumeau sur le site de NOVELTY Paris.

« Ce rapprochement est une belle opportunité pour nous d’accompagner les artistes, les festivals, les productions TV et les événements de façon plus complète, tout comme nous allons apporter ce nouveau métier et notre savoir-faire aux sociétés du Groupe Novelty-Magnum-Dushow.

Pascal Graticola

Nous partageons les mêmes valeurs et la même exigence de qualité. Je suis convaincu que nous allons réaliser de beaux projets ensemble » affirme Pascal Graticola, Directeur de BBS.

Et d’autres informations sur le site BBS et sur le site Novelty Group