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Les Cqlp 2022 : Tout feu tout flamme avec Martin

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La 4e édition du concours de pupitreurs organisé par Cqlp (C’est Qui Le Patron) s’est déroulée avec de nouveaux partenaires. Martin via son distributeur Algam Entreprises fournissait une partie du kit des projecteurs de la finale, en collaboration avec Novelty.
C’est donc encore une belle finale de ce concours de pupitreurs qui a maintenant vocation à devenir un événement annuel, nous confie Maxime Raffin, organisateur et co-fondateur de CQLP avec Yannick Duc.

L’équipe organisatrice de Cqlp x Martin au grand complet.

Cqlp est un concours dont les premières étapes sont virtuelles. Les joueurs sont invités à programmer un show lumière sur une scène virtuelle en 3D qui est diffusé sur Facebook.
À l’issue d’une première série de qualifications par vote du public, 9 candidats ont été sélectionnés pour participer à la finale dans des conditions réelles au Cirque Phénix devant un jury de professionnels. Sur des critères techniques et artistiques, cinq prix ont été distribués parmi les participants.

Les partenaires de l’événement

Martin au cœur du programme

Le triangle, symbole de Martin, est omniprésent dans le design du plateau signé Cqlp qui met en valeur plus de 400 luminaires parmi lesquels les nouveautés de la marque distribuée par Algam Entreprises représentée par son directeur des ventes Didier Perez.

Didier Perez, directeur des ventes de la division Algam Entreprises.

SLU : Comment avez-vous réuni cette quantité de projecteurs ?

Didier Perez : Le kit provient du parc de Novelty, de notre stock et d’un apport de Martin Danemark. Il intègre évidemment les nouveautés Martin comme le Mac Ultra, le PXL et l’Atomic Bold. Pour nous c’était une occasion de faire une belle démo pour ceux qui ne les avaient pas encore découverts.

Cela dit, le PXL est déjà sur des tournées et les ventes de Mac Ultra ont bien démarré. Ce concours nous a permis aussi d’apporter un soutien aux jeunes pupitreurs à une période démoralisante où les spectacles fonctionnaient encore au ralenti.

SLU : Comment avez-vous géré la période Covid au sein des équipes d’Algam Entreprises ?

Didier Perez : Ca s’est plutôt bien passé. Il y a chez Algam un esprit d’équipe et une culture d’entreprise qui nous ont permis de rester soudés. Nous avons organisé des événements en distanciel, des formations sur le processeur P3 dans l’univers vidéo. C’est un environnement spécifique à Martin Harman qui permet aux lighteux d’envisager une autre manière d’utiliser de la vidéo en synergie avec la lumière et de programmer des shows beaucoup plus fluides.

SLU : Comment ce partenariat avec Cqlp s’est-il organisé ?

Didier Perez : Après avoir découvert nos produits, CQLP est venu vers nous. C’est David Deforge, le responsable de la partie lumière d’Algam Entreprises, qui s’en est occupé, accompagné de plusieurs personnes de l’équipe. Il y a eu une bonne entente et c’est ce qui nous a décidés. Finalement nous sommes ravis de participer à ce bel événement qui a occasionné énormément de travail pour Cqlp.


Vectorworks avec Vision

Adam Chekir

Nouveau partenaire de cette 4e édition, Vectorworks via Adam Chékir, a fourni une Licence Vision à tous les participants du concours et ce dès la phase de qualification.

Adam Chekir est technico-commercial attaché au marché du spectacle chez Design Express, une société d’ampleur européenne qui distribue Vectorworks dans cinq pays, la Belgique, la Hollande, la France, la Pologne et le Luxembourg.

Une Licence Vision en accès gratuit pendant la durée du concours a été proposée à la centaine de participants. Ce soft vient se greffer à Vectorworks Spotlight pour assurer la visualisation des shows programmés.

C’est la première fois que Vectorworks est partenaire de Cqlp. Après avoir été spectateur enthousiaste des précédentes éditions sur Youtube, Adam a pris contact avec Yannick et Maxime pour leur proposer un partenariat avec pour objectif de faire connaître le soft à un large public.

Yannick Duc, organisateur de Cqlp.

Adam Chekir : Je félicite les gagnants et souhaite longue vie à Cqlp qui, à mon avis, a une véritable utilité pour les jeunes éclairagistes en leur apportant la visibilité qui peut leur ouvrir des portes. J’ai remarqué aussi un bon niveau d’entraide parmi les joueurs qui leur permettra de garder des liens.

Un kit Martin dessiné en triangle

Après conception du kit par Cqlp, les équipes techniques d’Algam Entreprises et du prestataire partenaire Novelty ont pris le relais sur l’installation. Joël Azilinon, directeur Technique Lumière d’Algam Entreprises, nous décrit cette collaboration avec enthousiasme.

Une vue d’ensemble du kit Martin fourni par Algam Entreprises et Novelty pour le concours Cqlp 2022.

A contre, au sol, sont posés des Mac Ultras et Mac Allure. Un gigantesque triangle de barres led Fatron accroché au centre, les surplombe. On retrouve cette même implantation du logo de la marque à cour et jardin au niveau de l’avant-scène.

Les Atomic Bold, prêts à être nourris par un contenu vidéo détonnant.

Le plateau comporte 12 panières : 8 sur scène à cours et jardin et 4 en contrebas, disposées pour former un triangle ouvert côté public.
Réalisées en grillage à maille large, elles sont bordées de barres Sceptron et Fatron, garnies de 2 wash Mac Aura PXL, d’un Atomic Bold, de 3 dots Dotron, et coiffées d’un Mac Allure.
Derrière la panière du centre, d’autres produits sont posés au sol comme des Mac Ultra Performance, des Mac Ultra Wash, des Mac Allure Profile et des Atomic Bold.

Les panières ont été préparées chez Novelty pour gagner du temps. Elles sont garnies de Mac Aura PXL, d’Atomic Dot et Bold et de barres Sceptron et Fatron.
Détail de fixation par rizlan des VDO Fatron et Sceptron en façade des panières.

Entre les panières, à cours et à jardin, sont posés au sol ou sur pratos pour donner un peu de hauteur et de volume, des Mac Ultra Performance des Mac Allure Profile et des Bold.
Et à l’avant-scène est disposée une ligne de Bold.

L’armature proposée pour les panières a été réalisée par Novelty afin de répondre à la demande artistique de l’équipe Cqlp de disposer de barres leds Sceptron mais en évitant l’effet main de singe (le fait d’accrocher les tubes les uns aux autres).
C’est Benoit Fontenaille, chef de chantier de Novelty, qui a eu l’idée d’habiller chaque panière avec un grillage noir pour rendre quasiment invisibles les différents points d’accroche des appareils à l’aide de rizlans quand le kit est allumé.


Joël Azilinon le directeur technique Lumière d’Algam Entreprises.

SLU : Comment s’est passée la préparation de cet événement ?

Joël Azillinon : Nous avons préparé les panières chez Novelty la semaine précédant la finale pour gagner en temps de montage et de démontage.

SLU : Qui a réalisé le plan de feu ?

Joël Azillinon : 100 % des choix artistiques ont été faits par l’équipe Cqlp. Ensuite il y a eu des allers-retours et définir les moyens matériels de chacun des participants pour satisfaire les attentes de Cqlp. Au final, le kit comptabilise 438 projecteurs.

SLU : Quelle était ta mission ?

Joël Azillinon : Fournir les bonnes informations à toutes les équipes et proposer des formations P3 à l’équipe Cqlp. Pour cela, nous avons posté début décembre une série de vidéos pour aider les joueurs à prendre en main les bases du logiciel et contrôler les machines en DMX.
J’ai travaillé en binôme avec Yohan Ory (ingénieur d’application lumière d’Algam Entreprises) pour prendre en charge quelques mises à jour de soft, et adressages. L’objectif étant d’aider les participants sur la partie contrôle du kit.

Maxime et Yannick ont profité de la gamme VDO Martin pour donner une identité graphique à l’espace scénique.

SLU : Et finalement, les candidats ont-ils réussi à prendre en main ces nouvelles technologies facilement ?

Joël Azillinon : En toute transparence, c’est vrai que notre approche de fabricant est différente de celle de terrain. On comprend que le logiciel P3 puisse encore rebuter les participants non pas pour sa complexité mais parce qu’il constitue un logiciel supplémentaire dans un milieu qui en compte déjà beaucoup.
Et donc il faut se retrouver dans une situation comme ce concours pour prendre le temps de se poser la question de l’approche qu’il faut avoir avec le P3 pour optimiser le jeu du Sceptron. Le réflexe pour beaucoup c’est d’abord de faire sortir du faisceau. Donc la notion artistique vidéo vient souvent dans un deuxième temps. Finalement, il y en a qui ont passé le cap et ont diffusé des médias vidéo quand d’autres sont restés sur les médias de la console.

Une partie de l’équipe en charge du tournage de l’émission.

SLU : Comment avez-vous organisé le corpus de ressources permettant de s’autoformer sur le P3 ?

Joël Azillinon : Nous avons créé un lot de 12 vidéos très courtes, de 3 minutes maximum, disponibles depuis notre page Youtube et Cqlp les a relayées. Elles illustrent des thèmes spécifiques qui permettent de prendre en main cette fonctionnalité facilement, que ce soit le démarrage, le paramétrage des barres led ou l’intérêt de contrôler en DMX entre autres.

On a essayé de faire un peu le tour pour que tout le monde puisse se situer. Ensuite, c’est l’équipe Cqlp qui a pris le relais pour aider les joueurs, qui n’avaient pas forcément les compétences techniques, à atteindre leur objectif artistique et c’est aussi comme ça, au fur et à mesure des discussions qu’ils ont progressé.

SLU : Il y a une grosse part de pédagogie dans ce concours.

Joël Azillinon : Oui car Maxime Raffin et Yannick Duc sont des formateurs grandMa depuis des années et notamment pour le centre Oliverdy où ils s’occupent de transmettre une approche réelle du pupitrage c’est-à-dire de mettre en cohérence les ambitions du pupitreur et le cadre imposé par la console et l’équipement.
En toute humilité, nos produits vont aussi pouvoir nourrir la créativité des candidats. C’est le cas des Sceptron en compatibilité avec le P3. Il y a également toute la famille des Atomic Dot / Atomic Bold qui n’ont pas encore d’équivalent sur le marché.

Joël nous confie que ce concours a été une superbe expérience pour l’équipe Algam Entreprises ainsi que pour l’équipe Martin Danemark qui suit le déroulement du projet depuis septembre 2021.

Les membres du jury, les partenaires et les organisateurs du concours prêts à décerner les prix aux joueurs.

Yannick Duc et Maxime Raffin, de par leur expérience terrain, ont suggéré des idées de pilotage à l’équipe R&D qui a été particulièrement réactive pour les satisfaire. De la même manière l’équipe Novelty a pu partager les points positifs et d’autres à améliorer pendant le montage.

Joël Azillinon : La présence de Wouter Verlinden, chef produit de Martin Danemark, en tant que membre du jury témoigne de son engagement et de l’importance pour lui d’avoir un contact terrain et des informations qui soient les plus brutes possibles pour percevoir au mieux l’approche des concepteurs lumière.


Le concours

La vidéo du concours Cqlp x Martin


Le jury

Le jury, prêt à voter pour le plus beau show ! (De gauche à droite) Huguette Shneider, Stéphane Vialon, Wouter Verlinden, Julien Mairesse et Alain Bachelier.

Huguette Shneider est chorégraphe, metteure en scène, eurythmiste depuis l’âge de 20 ans. Pour elle, la lumière est indispensable, car elle éclaire le corps et définit l’espace. Cette mise en valeur de l’espace scénique et des trajectoires est essentielle. Dans son appréciation des joueurs, elle prend en compte la mise en scène, la dramaturgie, la puissance émotionnelle, le rythme, et l’originalité.

Stéphane Vialon est éclairagiste depuis 1994. Après avoir démarré sur des concerts, il travaille aujourd’hui dans l’événementiel et le cirque moderne. Pour lui la lumière est un moyen d’expression méconnu avec une palette énorme de possibilités. Il pense que c’est très important d’être à l’écoute du scénographe, du metteur en scène, du directeur artistique du réalisateur et des artistes. Un de ses critères de jugement essentiels est l’originalité.

Wouter Verlinden, est chef produit Martin Danemark. Avant de démarrer dans cette entreprise en 2009, il a été lui-même concepteur lumière pendant plusieurs années. Développer des projecteurs est pour lui une passion depuis ses plus jeunes années quand il s’intéressait d’avantage à la lumière des concerts qu’aux artistes sur scène. Ses critères d’évaluation reposent notamment sur la créativité et l’utilisation du caractère polyvalent des appareils.

Julien Mairesse est directeur artistique en charge de la scénographie de concerts depuis 22 ans. Il envisage la lumière comme indissociable d’une expérience de scène qui permet de démultiplier ce qui est possible. Les artistes n’ont pas tous la même sensibilité par rapport à la lumière ni les mêmes mots pour la définir, comme en témoigne cette demande de l’un d’eux, difficile à traduire : « Pourrais-tu créer une lumière un peu plus mouillée ».
Son évaluation portera moins sur la techniques, que sur la sensibilité des conceptions. Outre le fait que Yannick Duc ait essayé de l’acheter en lui envoyant des Lydia pour qu’il fasse partie du jury, il considère ce concours comme une manière de valoriser la passion et le plaisir liés à ce métier.

Alain Bachelier travaille pour le cirque depuis 55 ans. Il est DG du cirque Phénix à Paris. C’est Annie Fratellini qui lui a fait découvrir un cirque moderne qu’il adore et lui donne l’envie d’y travailler. Il a pu observer l’évolution de la lumière dans ce domaine qui est passée de l’éclairage de la piste par 4 projecteurs montés sur mâts à l’apparition de concepteurs lumière pour sublimer les numéros extraordinaires des artistes issus de toutes nationalités. Ses critères de jugement sont la créativité et l’émotion ressentie.


Les Gagnants du concours

De gauche à droite, Gaëtan Seurre, Florent Saïbi, Eve Harpe et Alexandre Marcadé.

La premiere place, prix Martin/Algam et le prix du « Coup de cœur visuel » reviennent à Gaëtan Seurre


La deuxième place, prix du cirque Phénix à Alexandre Marcadé


La troisième place, prix « Novelty » à Florent Saïbi


Le quatrième place, prix du « Public » à Eve Harpe


Le patron 2022

Gaëtan Seurre, 26 ans, originaire d’Avignon a toujours voulu faire de la lumière son métier en orientant ses études pour arriver à ses fins. Après un Bac général et un diplôme des Métiers d’Art à Marseille, il a débuté en éclairant un orchestre de bal et des concerts sur places publiques (fréquentes dans le Sud nous raconte-t-il) pour finalement intégrer l’équipe technique de l’Opéra Grand Avignon il y a 6 ans en tant que pupitreur et parfois éclairagiste.
Par ailleurs, appréciant les productions lyriques mais aussi la variété, il propose occasionnellement ses services en éclairage de concerts. Entre ces deux genres, il confie qu’il aurait du mal à choisir l’un ou l’autre notamment après avoir eu l’occasion d’intervenir dans de superbes lieux comme le théâtre antique d’Orange. Un souvenir mémorable.

Maxime Raffin, un des deux fondateurs du concours avec Yannick Duc, remet le premier prix à Gaëtan Seurre dont le concept lumière a particulièrement séduit le jury.

SLU : Quelles sont tes sources d’inspiration ?

Gaëtan Seurre : « J’aime la lumière pour la télévision, le travail pour l’image, mais le live m’inspire aussi beaucoup. Finalement, j’adore les deux mondes, l’Opéra et la variété. Dans le lyrique j’admire le travail de Roberto Venturi, de Laurent Castain. Côté variété en télévision, j’aime particulièrement ce que font Jean-Philippe Bourdon et Frédérique Dorieux.

SLU : Quels ont été tes impressions du kit Martin ?

Gaëtan Seurre : C’était pour moi un kit inhabituel car j’ai l’habitude de travailler avec une configuration « Un Spot, un Wash, un spot, un wash » comme l’a définit Maxime. Je n’avais jamais utilisé de Pixel Mapping de manière aussi poussée car je n’en avais pas eu l’occasion et ça m’a beaucoup plu même si ça a demandé un peu de travail de familiarisation en amont. Mon coup de cœur c’est le Sceptron, mais j’adore aussi le design des Bold et les possibilités offertes par le reste du kit qui est vraiment innovant.

SLU : Tu t’es amusé un peu avec la vidéo ?

Gaëtan Seurre : Je me suis amusé effectivement à rentrer des Bitmap dans la grandMa pour envoyer des vidéos dans les barres Sceptron entre autres.

SLU : Le mot de la fin

Gaëtan Seurre : Je souhaite adresser grand merci au jury et à toute l’équipe de Cqlp pour l’organisation de cet événement juste incroyable. »

Encore une fois c’est un concours gagnant qui valorise la créativité et offre l’opportunité aux pupitreurs, en herbe ou expérimentés de jouer avec des kits lumière hors du commun.
Martin n’a pas manqué de marquer des points en proposant ses nouveaux produits et une méthode de programmation via le processeur P3 qui implique la vidéo simplement. La série de tutoriels est toujours disponible sur les chaînes Youtube de Cqlp Radio et d’Algam Entreprises (on vous remet les liens à la fin de cet article).

De nouveaux talents ont pu prouver leur créativité et leur talent grâce à ce superbe événement offert par des passionnés à des passionnés.
C’était donc un rendez-vous à ne pas manquer qui est maintenant disponible en replay. Pour ceux qui souhaiteraient tenter l’aventure, on nous souffle que l’édition 2023 est déjà en préparation. 🔥🔥Cool🔥🔥 !

 

Cameo éclaire la cérémonie des Goya à Valence en Espagne

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Le 12 février, l’Académie des arts et des sciences du cinéma a décerné les Goya Awards pour la 36e fois aux meilleurs films espagnols de l’année. La remise des prix diffusée à la télévision et en streaming en direct du Palais des Arts Reina Sofía à Valence a réuni la fine fleur du milieu cinématographique espagnol et a été mise en scène avec plus de 130 lyres asservies Cameo.

Adisar Media, une société du groupe Mediapro, a été responsable de la mise en œuvre de l’éclairage en collaboration avec le concepteur lumière Iñaki Irastorza.

24 lyres asservies Cameo OPUS® X PROFILE ont été utilisées pour l’éclairage de face. Avec un flux lumineux de 33 000 lm et une valeur IRC >90, elles constituent le choix idéal pour ce type d’éclairage.

Pour les effets scéniques, Irastorza a misé sur 48 lyres asservies hybrides Beam-Spot-Wash OPUS® H5 de Cameo, complétées par 16 lyres asservies à LED Wash EVOS® W7 de Cameo. 24 lyres asservies Cameo OPUS® X WASH ont assuré l’éclairage de base de la cérémonie.

En optant pour Cameo, Irastorza et Adisar Media ont posé un jalon dans le secteur espagnol des techniques événementielles.
Après que les lyres asservies de la marque d’éclairage d’Adam Hall Group ont fait leurs preuves à l’occasion des Goya Awards, Adisar Media prévoit déjà d’organiser les prochains événements TV et de grande envergure avec Cameo.


À propos des Goya Awards
Les Goya Awards sont considérés comme les « Oscars espagnols » et sont décernés chaque année par l’Académie des arts et des sciences cinématographiques (AACCE).
Au total, 160 films ont été proposés dans 28 catégories. Avec six distinctions, la comédie The Good Boss (titre orig. El buen patrón), avec Javier Bardem dans le rôle principal, a fait partie des grands gagnants de la soirée.


Plus d’informations sur :

– adisar.com
– mediapro.tv
– cameolight.com
– adamhall.com
– event.tech

 

Jean Michel Malfériol est parti

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Jean Michel Malfériol, fondateur de la société de prestation rhônalpine Concert Systèmes, s’est éteint le lundi 07 mars 2022 à l’âge de 74 ans.

Ancien cheminot, il a obtenu son diplôme d’ingénieur en Électronique au Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris. Passionné de technologies et radio amateur, il s’est adonné à la sonorisation et a fabriqué de nombreux équipements audio au sein de l’association Art-Scène.
Puis il a créé Concert Systèmes avec sa femme et ses enfants le 31 octobre 1991, société aujourd’hui détenue par Florent et Vivien, ses fils.

Il fut l’un des premiers en France à acquérir un système de diffusion sonore Adamson série 200, importé à l’époque par Audiocom. Il a été aussi membre de l’Audio Engineering Society durant les années 1995-2005. Il a participé à la commission de travail pour la création de la Convention Collective Spectacle.

Il profitait d’une retraite bien méritée depuis quelques années en exerçant sa passion : la voile. Marin aguerri, il a navigué sur les mers et océans du globe avec son épouse et les membres du club « Voile et Découverte ».
Bon vent Jean-Mi.

Sa famille tient à remercier toutes celles et ceux qui ont déjà pris part à leur peine.

 

Focusrite Group achète Linea Research

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Focusrite plc has announced the acquisition of Linea Research, the UK based designer and manufacturer of professional amplifiers, controllers and software. Linea Research becomes the ninth brand of the Focusrite Group joining Focusrite, Novation, Ampify, ADAM Audio, Martin Audio, Optimal Audio, Focusrite Pro and Sequential.

Linea Research, créée en 2003 par une équipe de spécialistes de l’audio professionnel, conçoit, développe, fabrique et commercialise des équipements audio professionnels innovants dans le monde entier.
Ses produits comprennent une gamme d’amplificateurs novateurs, dont la série M de renommée mondiale, ainsi que des processeurs de signaux numériques, des réseaux audio et des produits logiciels. Deux des fondateurs originaux, Davey Smalley, directeur commercial, et Ben Ver, directeur technique, continueront à diriger l’entreprise après l’acquisition.

Martin Audio, filiale de Focusrite, est un client important de Linea Research. Sa technologie est à l’origine de la série d’amplificateurs iKON, qui alimente les line arrays Wavefront Precision utilisés lors de tournées et de festivals prestigieux.

Le contrôleur amplifié iKon iK42.

L’acquisition renforce la source d’approvisionnement en modules d’amplification pour Martin Audio et permettra une plus grande intégration des haut-parleurs et des amplificateurs dans les produits Martin Audio. Cependant, l’intention est également de continuer à développer les ventes des produits Linea Research par le biais de la distribution à des tiers et la fourniture de produits OEM à d’autres fabricants de systèmes acoustiques.
En élargissant les activités du groupe à de nouveaux produits et marchés, qui complètent ses offres existantes, l’acquisition est stratégiquement alignée sur les objectifs du groupe communiqués précédemment, à savoir la croissance de la clientèle, l’expansion sur de nouveaux marchés et l’augmentation de sa valeur pour ses clients.

Tim Carroll, Directeur Général de Focusrite Group.

Tim Carroll, Directeur Général, a déclaré : « C’est un très grand plaisir d’accueillir Davey, Ben et toute l’équipe de Linea Research au sein de Focusrite Group. Nous connaissons bien l’équipe et l’entreprise étant donné que Martin Audio est un client majeur de Linea Research. Cela conduira à de nombreuses synergies et devrait améliorer la marge brute tant pour Martin Audio que pour l’ensemble du groupe.
Les produits de Linea Research sont reconnus mondialement comme les meilleurs de leur catégorie et nous sommes tous enthousiastes quant aux opportunités et aux possibilités qui nous attendent grâce à l’expertise collective des équipes de R&D et de vente de Linea Research et du groupe Focusrite. »


Davey Smalley, Directeur de Linea Research.

Dans une déclaration commune, Davey Smalley et Ben Ver, directeurs de Linea Research, ont conclu : « Nous sommes ravis de pouvoir poursuivre l’histoire à succès de Linea Research au sein du groupe Focusrite. Ayant vu le soutien et la croissance des marques au sein du groupe, nous pensons que cela nous fournit une base solide pour poursuivre nos efforts de R&D et notre gamme de produits, en renforçant la marque Linea Research tout en poursuivant les partenariats avec nos partenaires OEM de longue date. Cela ne peut être qu’une bonne chose pour nos clients, les utilisateurs et surtout notre personnel. »

Pour plus d’infos sur Linea Research et sur Focusrite Group

Elation lance Obsidian NX4

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Quand Elation a racheté le système de contrôle M-series à Martin, leur première approche a été de rebaptiser le pupitre sous la marque Obsidian et la référence NX2 et de reprendre entièrement le code du logiciel afin de résoudre une grande partie des bugs et surtout de le rendre beaucoup plus fluide. Le soft s’appelle maintenant Onyx.

La NX4, la nouvelle console utilisant le logiciel Onyx.

C’est en 2019 qu’Elation lance le nouveau hardware NX4 et les développeurs on mit les petits plats dans les grands. La console NX4 est dotée d’un processeur hexa-Core Intel I5, un SSD de 250 GB et 16 Go de DDR4. On dispose également d’un écran tactile de 15,6″ avec une résolution 1920 x 1080.
Sur l’arrière, la NX4 a 4 sorties DMX / RDM sur XLR5 plus un port DMX In et 2 sorties RJ45 pour les protocoles Art-Net, sACN and ONYX X-Net. Il y a aussi, une sortie audio, les 3 ports Midi (In, Out, Thru) et une entrée plus une sortie SMPTE.

Pour contrôler les 64 univers (extensibles à 256 univers), la NX4 est équipée de 10 faders motorisés, 12 submasters avec des faders manuels et 12 boutons de restitution. Pour la programmation, le contrôle des paramètres se fait via 4 roues, un trackball, une roue de dimmer et un écran tactile permettant de sélectionner les attributs et aussi de les visualiser (color picker, gobos…). La console bénéficie également d’une version Duet du visualiseur Capture.


Devant comme derrière, il ne manque rien.

La sortie de la NX4 est l’occasion de découvrir le tout nouveau développement d’Onyx qui est maintenant en version 4.6.1226. Sa grande nouveauté est DyLOS. Basé sur un environnement 3D complet et un puissant traitement graphique DirectX, le moteur DyLOS est intégré de manière native dans le fonctionnement de la console.
Dès le départ il a été conçu pour pouvoir gérer facilement plusieurs dizaines de milliers de paramètres. Bien que ce soit un très gros raccourci, on pourrait dire que DyLos est un très gros générateur d’effets. Il comporte un pixel mapper qui permet d’envoyer des vidéos mais on peut également créer un effet en mixant les sources natives à la console et des presets que l’on a programmés.

La cerise sur le gâteau, c’est que ce système est utilisable très simplement et très rapidement sur tous les paramètres des projecteurs. On peut bien entendu créer simplement plusieurs zones DyLOS (matrices) qui vont être gérées par Onyx comme un projecteur. Elles apparaissent dans le patch mais comportent 0 paramètre, ce qui permet de ne pas surcharger et ralentir le système.
Le système Onyx devient un système de contrôle très simple et très abordable. Il est urgent de s’y intéresser et Boris Jacob, chef produit lumière chez Best Audio & Lighting, se fera un plaisir de vous présenter toute la gamme et les capacités d’Onyx.

Plus d’infos sur le site Best Audio & Lighting et sur le site Obsidian

 

La chapelle de Winter Haven avec Adamson

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Le Winter Haven Worship Center en Floride, a installé un nouveau système son Adamson dans sa chapelle de 1000 places. Le système comprend un gauche / droite de neuf IS10b (b pour bornier NDR) de chaque côté, ainsi qu’un total de quatre point sources large bande IS10pb pour habiller le centre et les côtés du système principal.

Huit coaxiaux ultra-compacts PC5i ont été intégrés dans le bandeau pour le débouchage des tout premiers rangs. Enfin, pour compléter le bas du spectre, des niches, 8 au total, ont été adaptées sous la scène pour y accueillir autant de IS119b en montage arc-sub.

MABE, une société confessionnelle de production et d’installation AV basée en Floride, a réalisé l’intégration avec l’aide de Griffith Sales, le représentant local d’Adamson.
Bien que l’ancien système de sonorisation ait posé de nombreux problèmes, l’équipe technique a pu utiliser des racks et des systèmes de distribution électrique existants afin de limiter les coûts pour le client.

Richard Vaughan, ingénieur en chef de MABE.

Richard Vaughan, ingénieur en chef de MABE, explique :  » Le système précédent manquait de clarté et de dynamique. Il ne couvrait pas toute la zone d’écoute, était vieillissant et comportait des transducteurs défectueux. Le système n’était enfin pas capable de reproduire le style moderne et énergique de culte sans devenir très dur, ce qui entraînait la fatigue des fidèles. »

Le processus de pré-installation du système IS10 a nécessité des prédictions CAO en 3D et plusieurs visites sur place pour vérifier l’emplacement précis de chaque diffuseur. L’incorporation d’un line array de grand format dans l’espace a nécessité beaucoup de planification pour ne pas affecter l’esthétique du site.

L’équipe de conception de MABE a redessiné les cavités de la scène pour faire de la place aux nouveaux subs IS119 et aux renforts frontaux PC5i afin qu’ils soient efficaces sans être vus. Le cahier des charges de la diffusion a permis une variation de seulement 3dB dans toute la salle.

Une des deux lignes de neuf IS10b composant le système principal avec deux point source 1S10pb pour le renfort central et une seconde paire des mêmes enceintes pour déboucher les côtés.

Brandon Collins, pasteur au Winter Haven Worship Center, a remarqué : « Après avoir entendu quelques autres systèmes, nous avons préféré la chaleur et la présence des boîtes Adamson. » Collins a joute, « Cela a été comme toujours un plaisir de travailler avec MABE. Ils avaient tout prévu et étaient très organisés. L’installation complète a été achevée à temps pour que nous puissions tout faire fonctionner le dimanche. »

Steve Griner de MABE.

Steve Griner, Account Manager chez MABE, explique : « Le système Adamson couvre si bien la salle et donne un son si chaleureux. Je suis constamment impressionné par la douceur de la restitution des voix avec ces boîtes.
Le système Adamson, dans l’ensemble est très doux et, même à des niveaux de pression acoustique élevés, ne fatigue pas l’oreille comme c’est le cas chez beaucoup d’autres fabricants.
Nous avons fait des comparatifs et l’examen d’autres produits avec le client, mais il était clair que le système Adamson était le vainqueur en termes de couverture, de qualité sonore et de coût ».

Grâce à une planification précise et à une préparation technique approfondie, le résultat est un système qui s’intègre parfaitement à l’environnement. « Le client est extrêmement satisfait du résultat », a déclaré M. Vaughan.


Une ligne de IS10 prête à être câblée et levée. Le bas du spectre est renforcé par un ensemble de huit subs IS119b en montage arc-sub depuis le dessous la scène.

D’autres informations sur le site Adamson et sur le site DV2

 

Le Puy du Fou renouvelle l’éclairage du “Mousquetaire de Richelieu” en Forte

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©William Jezequel

Le spectacle « Mousquetaire de Richelieu », joué au Puy du Fou, s’offre une nouvelle conception lumière signée Maxime Chotard (Responsable lumière du parc). Combats à d’épée, tirades poétiques, performances équestres, costumes, décors mobiles et effets spéciaux, plongent les visiteurs au 17e siècle dans une folle épopée.
La scène, aux dimensions gigantesques, serait par ailleurs équipée du plus grand rideau scénique au monde !

©Victor Drapeau

Créé il y a plus de 16 ans (2006), le spectacle a connu de nombreuses évolutions techniques sans jamais être réellement repensé dans son intégralité. « L’arrivée d’une gamme de projecteurs à leds plus polyvalents et performants a questionné sur la nécessité de se pencher au plus vite sur le sujet. » nous dit Maxime.

©Romain Goulette

Le défi principal pour Maxime a été à la fois de présenter une mise à niveau de l’éclairage en préservant la cohérence visuelle et « l’identité lumineuse » du spectacle, mais aussi de permettre une transition échelonnée sur 3 ans vers des sources plus performantes, plus économes (en énergie) et ainsi réduire, sur le long terme, les coûts de fonctionnement et d’entretien des machines.

Après plusieurs lectures du spectacle, sont apparus deux problèmes majeurs : « Les directions de lumière définies jusque-là étaient désordonnées et timides, et le sol noir qui recouvre la scène donnait parfois la sensation d’une grande masse sombre qui étouffant les décors et les acteurs nuisait à la lecture des espaces. ».

Robe Forte

En prenant en compte les dimensions hors normes de la salle, il s’est avéré absolument nécessaire d’utiliser une source suffisamment puissante pour couvrir l’espace scénique de 74 mètres d’ouverture et 45 mètres de profondeur.

« L’arrivée du FORTE est tombée à point nommé dans ma réflexion, dit-il. Lorsque Vincent (Robe Lighting France) est venu le présenter entre deux représentations, j’ai compris que ce projecteur répondait à tous mes critères en termes de puissance, d’étale de lumière, de couleurs pastel et saturées et aussi de budget.
La plage de réglage du zoom est adaptée à la taille de l’espace à couvrir et le bloc source totalement hermétique réduit considérablement la fréquence d’entretien des machines. »

Ce spectacle utilise aujourd’hui 20 FORTE, répartis selon deux axes principaux : en latéral haut et en douche pour texturer le sol en le couvrant d’effets « damiers ». La plage de réglage du zoom et la performance des couteaux participant à la polyvalence de leur utilisation.

©Victor Drapeau

Cette année, après de nouveaux tests comparatifs, le Robe Esprite a lui aussi été choisi pour compléter le kit et envisager de nouvelles perspectives de mise en lumière du spectacle… Résultats dans quelques semaines !

©Olivier Barthon

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Widespread Panic joue au festival Mempho avec Domino

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Le groupe de rock américain Widespread Panic a fait sa première apparition au festival Mempho 2021, à côté des spots/profiles à leds Domino IP65 choisis par Pulse Lighting.

©Soshua Timmermans

Mélange de groupes nationaux en tournée et de favoris locaux, Mempho 2021 s’est tenu du 1er au 3 octobre au Radians Amphitheater du Memphis Botanic Garden. Widespread Panic, groupe formé il y a trois décennies, a joué deux nuits du festival de musique.
Connu comme des guerriers de la route, le groupe a battu des records de fréquentation dans tout le pays en tête d’affiche de la plupart des grands festivals américains. Ils ont vendu plus de 3 millions d’albums, généré 4 millions de téléchargements et ont été intronisés au Georgia Music Hall of Fame.

Ayrton Domino

Paul Hoffman, l’un des propriétaires et président de Pulse Lighting à Nashville, est devenu le concepteur lumière de Widespread Panic en 2009 après avoir été le chef d’équipe du groupe pendant trois ans. Il s’est approché d’ACT Entertainment, le distributeur exclusif d’Ayrton pour l’Amérique du Nord, afin d’obtenir des Domino pour les débuts de Widespread Panic à Mempho.

« Nous aimons travailler avec ACT », déclare Hoffman. « Nous possédons au moins 150 projecteurs Ayrton Mistral et Ghibli, qui travaillent pour nous vaillamment. Les Domino sont notre première expérience de projecteurs IP65, mais nous sommes intéressés par tous les produits de la gamme Ayrton. »

Le classement IP65 de Domino le rend particulièrement intéressant pour les spectacles en plein air comme Mempho, rapporte-t-il. « On dit qu’il suffit d’un seul événement météorologique pour perdre 100 000 dollars. Il faut être prêt à encaisser des coups parfois, et les bâches de protection contre la pluie fonctionnent pour les lumières, mais c’est génial d’avoir un appareil qui résiste aux intempéries pour ne pas avoir à s’en soucier. »

Il s’est avéré que l’indice IP65 des Domino n’a pas été testé à Mempho 2021, mais Paul Hoffman est convaincu que les luminaires se seraient bien comportés si le temps s’était gâté. Il a placé 10 Domino sur la scène, derrière le groupe, pour silhouetter les musiciens, et leur a appliqué des gobos, et des wash de couleurs à contre.

« Ils étaient vraiment percutants », se souvient-il. « Nous les avons également utilisés en mode faisceau pour des effets de traceur à contre. Puis nous les avons retournés pour des projections graphiques sur le mur du fond de la scène, comme le champ d’étoiles que nous avons utilisé pour la chanson ‘Space Wrangler’. Nous avons eu beaucoup de plaisir à jouer avec eux. »

Pour Hoffman : “Le Domino est « de loin le luminaire à leds le plus puissant que j’aie utilisé – son rendement est sa caractéristique la plus remarquable. Ils ont inondé la scène d’un large et puissant wash – beaucoup plus que ce à quoi j’étais habitué. J’ai été très impressionné ».
Hoffman place Domino sur la liste des souhaits de Pulse Lighting pour 2022. « J’aimerais vraiment avoir quelques Dominos dans notre inventaire », dit-il. « Ils seraient utiles toute l’année, et leur indice IP65 serait particulièrement pratique pour la saison des festivals d’été. »

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Les 50 ans immersifs de FIP

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Lancée sur les ondes moyennes à Paris le 5 janvier 1971, FIP traverse les époques sans se départir de sa recette initiale : de la bonne musique, peu de paroles toujours féminines, douces et utiles, quelques lignes d’infos et enfin du jazz le soir.

Covid oblige, l’anniversaire n’a pas eu lieu exactement le jour dit, mais a tout de même illustré à merveille le slogan : « Vous n’êtes plus là, vous êtes sur FIP » avec une bulle, ou plutôt une île installée dans l’Agora de la Maison de la Radio et de la Musique, grâce à la complicité de L-Acoustics, et un cocktail de lancement où SLU était convié.

La bulle vitrée mais sans plafond, contenant Island.

Quand on sait que 24% de l’effectif de L-Acoustics travaille dans la R&D, on comprend qu’on y prend l’innovation au sérieux, même lorsqu’il s’agit de permettre à de très rares chanceux de s’offrir du son à la mesure de leurs moyens illimités.

Island, puisque c’est de ce « canapé sonore » dont il s’agit, fait partie des L-Acoustics Creations, une nouvelle division de la maison mère dont la mission est d’amener le son du live chez soi via des concepts et des produits dérivés de l’univers pro et délivrant la pression, la qualité et la masse sonore propre à un système de diffusion professionnel.

Island mis à nu. Outre les 13 coaxiaux de dos et les deux 18” de face, on devine aussi les deux moteurs électriques faisant pivoter l’ensemble sur 360°. Remarquez les charges reflex et l’emplacement différent des évents dans les 5 voies arrière (en haut).

C’est ainsi qu’on s’est retrouvé face à 13 coaxiaux 8” et moteur de 1,5” passifs, intégrés dans des charges reflex individuelles, placées en arc de cercle avec un angle de 15° entre chaque enceinte, soit 180° frontaux. Si vous aimez la X8, vous ne serez pas dépaysé.

BluSpace pleinement déployé ce sont 24 voies soit 23.1 = 13 front, 5 arrière, 5 top et 1 double sub.

5 autres enceintes identiques habillent l’arrière de la structure bois, cette fois-ci avec un écart angulaire de 30° ce qui complète une immersion à 360°.

Deux 18”, des SB18 pour ne pas les nommer, prennent place dans des ébénisteries équipées de L-Vents faisant partie du dossier du meuble où sont aussi rackés cinq LA4X pour du 18.1 et six pour monter à 23.1, le maximum du standard maison BluSpace ; on y reviendra.

Cédric Montrézor & Franck Surena

Cédric Montrézor, Executive Director of Application Project et Franck Surena Ingénieur technico commercial de L-Acoustics faisant partie des présents, on en a profité pour leur poser quelques questions avant d’écouter des titres mixés et encodés grâce à la collaboration de Radio France, pour pleinement tirer parti du format natif d’Island.

Franck Surena et à droite Cédric Montrézor

SLU : Christian Heil est à l’origine de L-ISA et de l’immersif. Quel est le produit qui a lancé la filiale L-Acoustics Creations et donc l’exploitation de l’audio hyperréel à la maison ?

Cédric Montrézor : C’est Island qui a donné l’impulsion et l’envie de transporter le live à la maison. C’est aussi à partir de ce premier produit qu’est né Creations.

SLU : Le standard BluSpace 23.1 est propriétaire. Qu’en est-il du catalogue de musique disponible à ce format ?

Cédric Montrézor : Il y a plusieurs façons de profiter de BluSpace. Il y a les BluBubbles, des albums immersifs disponibles sur le site de L-Acoustics Creations. Ensuite il y a les remix et les encodages d’œuvres que nous faisons à la demande, des œuvres privées comme une partie de celles qui sont proposées pour cette opération FIP.
Enfin il est tout à fait possible d’écouter sur Island de la stéréo, du Dolby Atmos ou d’autres formats au travers de processeurs audio capables de récupérer des flux pour alimenter Island.

On collabore avec des partenaires spécialisés dans le résidentiel qui disposent du savoir-faire et de passerelles pour exploiter Island facilement et avec un grand nombre de sources et de formats, notamment le Dolby Atmos Music dont le nombre d’œuvres disponibles ne cesse de grandir (depuis que notamment Apple Music l’a adopté NDR)

SLU : Pour les films c’est pareil…

Cédric Montrézor : Absolument, regarder un film avec Island est depuis toujours possible et le nombre de voies offert par BluSpace convient à tous les formats. La nature même d’Island demande quoi qu’il en soit à ce qu’un intégrateur agréé travaille avec un architecte d’intérieur pour optimiser son déploiement. Il est en effet possible de changer l’aspect et l’usage d’Island qui peut contenir un bureau, un canapé voire un lit et qui pivote sur 360° pour faire face à un écran.

Pour répondre à ta question, le châssis en bois d’Island sort de chez Simea, notre usine qui assemble toutes nos ébénisteries et le montage final est réalisé comme pour tous nos produits à Marcoussis. Une équipe R&D et Applications spécifique est dédiée à L-Acoustics Creations, et des spécialistes basés à Londres se déplacent dans le monde entier pour mettre en service et calibrer nos systèmes domestiques.

SLU : L’aspect résidentiel et luxueux de ce système s’accommode avec le bruit potentiel des ventilateurs des LA4X ?

Cédric Montrézor : Vu les niveaux sonores très importants qui sont générés par nos enceintes en ultra proximité, on n’arrive jamais à faire chauffer suffisamment ces contrôleurs pour que la ventilation forcée se déclenche. A titre personnel je n’y suis jamais arrivé.

Island une fois de plus tout nu et chargé par six LA4X dans son dos, de quoi alimenter l’ensemble de voies offertes par BluSpace.

Nous avons aussi optimisé la chaine de gain pour éviter que la proximité avec les moteurs et leur nombre fasse que le bruit de fond des amplis ne soit perceptible. Ce qui est acceptable quand une ligne est à des dizaines de mètres de distance ne l’est pas ici. Cette exigence technique est bénéfique, le résidentiel et le pro se complètent l’un l’autre.

SLU : Mais ce sont deux mondes à part…

Franck Surena, Sales manager L-Acoustics : Et deux réseaux de distribution à part aussi.

SLU : Si j’habite Nantes, ce n’est pas Melpo qui va venir ?

Franck Surena : Non. Il faut des spécialistes du résidentiel qui maitrisent la vidéo, la hi-fi, la domotique et qui comprennent et accompagnent un client qui ne sait pas trop ce qu’il veut acheter mais va vouloir comparer et surtout écouter les différents composants d’une chaîne, câbles y compris. C’est quelque chose que dans le milieu Pro, on ne pratique pas.
On ne veut donc pas que ce soit poreux entre les deux marchés pour éviter que l’un se serve chez l’autre et propose des services en plus à une clientèle qui n’est pas la sienne et dont il ne maitrise pas les rouages ou les aspects techniques.

Allonge-toi sur le divan

Après ces quelques mots et dans le calme retrouvé, un concert ayant drainé le public vers l’un des studios de la Maison de la Radio, Franck me propose de m’allonger sur le divan.

L’écrin vitré mais ouvert par le haut laisse respirer le système. Peut-être certains utilisateurs des bureaux donnant sur l’Agora, n’ont pas vu d’un mauvais œil la fin des festivités de FIP ;0)

Tablette en main, il démarre alors une séance mémorable qui a peu à voir avec la psychanalyse mais tout avec une vraie dégelée de sensations, toutes plus viscérales les unes que les autres.
Avec Island, on ne coupe pas les cheveux en quatre mais on les perd tellement ça pousse. Je me surprends à baisser le volume ; la musique est parfaitement démasquée, intelligible, profonde, inutile de faire des castagnettes avec ses osselets.

La constellation de X8 apporte un grave bien sec, un bas médium riche et analytique et un aigu assez doux et polyvalent pour des moteurs. Les deux SB18, du moins les transducteurs de 18” à l’arrière et de part et d’autre du dossier, raccordent le plus naturellement du monde avec le reste du spectre sans en abîmer la dynamique et la précision, juste tirant le tout une octave et demie vers le bas.


Franck Surena, le Monsieur Loyal d’Island trois semaines durant. Quel plus beau bureau déporté que l’Agora de la Maison de Radio et de la Musique !

C’est nerveux, c’est mastok et même si on ne peut pas appeler ça un rendu audiophile, je mets au défi n’importe quel système résidentiel d’apporter de telles sensations, un tel plaisir.
Qui plus est, le ratio direct/réverbéré naturellement très élevé, apporte une précision du rendu et une spatialisation sans merci, les enceintes jouant le rôle des surround étant de qualité et puissance identiques à la face ce qui est rare, même en studio.

Idem pour les subs qui ne font pas qu’une bave d’escargot cinéphile mais complètent fidèlement et sans ramollir le bas et l’infra. C’est ce côté jusqu’au-boutiste de l’univers pro qui fait le charme et la force d’Island comme certainement les autres offres résidentielles de L-Acoustics Creation.

20 dB de contour en hi-fi ? Pfffff…

J’avoue avoir redécouvert Jean-Michel Jarre avec Island, ou mieux encore j’ai écouté *enfin* Jean-Michel Jarre en dehors du cadre désuet de la hi-fi et de la stéréo qui n’a que peu à offrir à une musique qui se nourrit d’espace.

La collaboration entre l’artiste, Hervé Desjardins de Radio France et les équipes de L-Acoustics a accouché d’un bijou sonore. Pareil pour Molécule dont un extrait de la musique montre à quel point elle est composée à 360° et exploite au mieux l’énorme potentiel en termes d’immersion mais aussi le rendu patateux d’Island.

La faim de sensations justifie les moyens

Égoïste, exclusif et addictif, Island est un objet unique et qui embarque, si l’on met de côté la ligne source, l’essentiel de l’ADN de L-Acoustics, et rien que pour ça il a sa place dans nos colonnes. À la question de savoir si ce type de système se vend bien, Franck nous a répondu d’un très habile : « ce n’est pas le but ». Island n’en reste pas moins le porte-drapeau d’une firme dont les produits et la R&D sont assez polyvalents pour aller jouer les chamboule tout aussi dans l’univers feutré de la hi-fi de prestige.

Enfin si vous pensez qu’il s’agit d’un caprice, sachez que c’est bien L-Acoustics que les Américains de C-SEED ont choisi pour équiper leurs écrans repliables de très, mais alors très grande diagonale et prévus pour s’ériger et se déplier en extérieur ou sur les ponts des yachts. Qu’importe le caisson pourvu qu’on ait l’ivresse !

D’autres informations sur le site L-Acoustics

 

NEXO GEO M10 et P+ au Pavilion Theatre de Rhyl

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Situé sur le front de mer de la station balnéaire de Rhyl, au nord du Pays de Galles, le Pavilion Theatre accueille des productions théâtrales itinérantes, des comédies et des tournées musicales. Il joue également un rôle essentiel au sein de la communauté, en organisant des événements culturels locaux et des productions scolaires.

Une grande reserve de puissance et de contrôle avec quatre NXAMP4x2 mk2 et un NXAMP4x1 mk2.

Lorsque le directeur technique du théâtre, Andy Hughes, a été chargé de remplacer la sonorisation existante par un système moderne et polyvalent, capable de tout gérer, d’une comédie à un show de rock & roll, une marque lui est rapidement venue à l’esprit.
« J’ai entendu beaucoup de systèmes dans le théâtre au fil des ans, pour des spectacles en tournée, y compris de nombreuses grandes marques, et NEXO s’est toujours distingué sur le plan sonore ».

Le directeur des ventes audio de A.C. Entertainment Steve Eaton.

Andy a contacté les spécialistes A.C. Entertainment Technologies (AC-ET), où Steve Eaton, directeur des ventes audio, s’est tourné vers l’équipe d’assistance technique de NEXO en France pour concevoir le système.

Fort d’une longue expérience dans le domaine du son de théâtre, Bertrand Billon, responsable du support technique de NEXO, était la personne idéale pour ce travail.
« La conception d’un système posé au sol pour un théâtre à plusieurs niveaux est toujours un défi », déclare Bertrand.
« Il est important de trouver le bon équilibre entre une longue portée et le fait de ne pas matraquer le public placé à proximité du système.

Bertrand Billon, manager du support technique de NEXO.

Au Pavilion Theatre, nous avons profité de l’empilement des GEO M10 sur les MSUB18, ce qui nous a donné la hauteur supplémentaire nécessaire pour éviter de créer un point chaud dans les premiers rangs.
Les flanges amovibles nous ont aidé à adoucir le rendu à l’avant, en changeant la directivité horizontale de 90° à 120° sans nécessiter une version complètement différente de l’enceinte.

Deux MSUB18 surplombés par six M10 par côté. Sur le plateau on aperçoit des P12.

« Le logiciel de prédiction NEXO NS-1 nous a permis de créer un modèle précis de la salle », poursuit Bertrand. « Cela nous a permis de discuter des options et des contraintes avec l’équipe du théâtre avant l’installation.

Cela a également rendu notre session de calage sur place rapide et facile offrant ainsi du temps supplémentaire pour former l’équipe à l’utilisation de Nemo, notre logiciel de commande à distance, ainsi que de NS-1, afin qu’elle puisse déployer avec succès le système en dehors du théâtre pour des événements spéciaux. »

« NEXO a été très aidant et arrangeant, nous laissant le système pendant une semaine afin de le tester dans le théâtre pour s’assurer que nous étions satisfaits », précise Andy Hughes. « Tout cela, ainsi que le soutien d’AC-ET, même pendant la pandémie, a aidé à prendre la décision ».

AC-ET a fourni plus de 65 produits de la gamme NEXO, dont les modules line array GEO M10, les MSUB18, les enceintes ID24 pour le débouchage des premiers rangs et la diffusion sous les balcons afin d’assurer une couverture uniforme dans toute la salle, mais aussi les contrôleurs amplifiés NXAMPMK2 et les enceintes point source de la série P+.

Le système principal, les wedges P12 et le retour batterie avec son sub. Accrochés et visibles en haut de l’image, les ID24 apportent au public un soupçon de clarté supplémentaire.

Comme seules les ID24 sont intégrées de façon permanente, cela permet d’utiliser le système pour des événements dans d’autres lieux, au fur et à mesure qu’ils se produisent.»

Une paire de P12 avec en fond le Pavilion Theatre.

Le système a été installé par l’équipe technique du théâtre.
« À l’aide deNS-1, nous avons pu installer et configurer le système NEXO et le son était excellent », rapporte Andy.
« Nous avons ensuite demandé au support de NEXO de venir nous aider à affiner le calage. Le résultat final est absolument remarquable ! »

Steve Eaton d’AC-ET conclut : « Je travaille avec Andy et Leon au Pavilion Theatre sur ce projet depuis quelques années maintenant, et c’est formidable de voir que tout se met en place.

Le système devait être extrêmement polyvalent pour pouvoir être utilisé ici, mais aussi dans l’arène extérieure voisine, ainsi que dans tous les autres lieux et centres sportifs sous leur juridiction.
L’association du line array GEO M10 de NEXO et de leurs nouvelles enceintes de la série P+ nous a permis d’atteindre la polyvalence requise. »

D’autres informations sur le site Nexo

 

Netgear organise le Webinaire “Déploiement AV sur IP” le 16 mars

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Netgear organise un webinaire le 16 mars pour vous aider à réussir vos projets d’installations audiovisuels sur IP.

Si le marché de l’Audiovisuel sur IP, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités techniques, est en pleine croissance, il engendre aussi quelques questionnements.
Lors de ce webinaire, des spécialistes du déploiement de réseaux AVoIP vous présenteront les étapes à prendre en compte pour réaliser un projet réseau AV sur IP

En vous inscrivant à ce webinaire, vous avez aussi une chance de gagner un switch AV Line Netgear M4250.

Cette session sera animée en français, par

– Laurent Masia, Chef Produit de la gamme AV Line NETGEAR
– Diadié Traoré, Business Developper Pro AV en France.

Programme le 16 mars 2022 à 11 h 30

Introduction à NETGEAR
Leurs conseils en 10 points
Questions & réponses


Inscription sur le site Netgear

 

Axente accueille Astera dans son catalogue lumière

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Depuis le 1er février 2022, Axente est le distributeur exclusif d’Astera en France. Les projecteurs nomades, sur batterie, Wireless et IP 65 de ce fabricant allemand se sont fait une place de choix en éclairage événementiel, de spectacle et même de prise de vue.

C’est avec un enthousiasme communicatif que Jérôme Bréhard et Alain-René Lantelme (respectivement DG et DG adjoint d’Axente) nous détaillent l’intelligence de la gamme.

SLU : C’est le fabricant qui est venu vers vous ou l’inverse ?

Jérôme Bréhard : « C’est le fabricant qui nous a approchés. Il se trouve que l’ancien distributeur, LA BS, arrivait au terme d’un premier contrat et Astera recherchait un autre format de distributeur pour se développer sur le marché français, même si LA BS a fait un très bon travail. »

SLU : Quels sont les critères qui vous ont amenés à accepter ?

Alain-René Lantelme : « La marque en général. Elle est réputée qualitative et très intelligente dans la conception des produits. C’est ce qui a fait son succès chez les prestataires et auprès d’une clientèle très difficile du cinéma et de la prise de vue en général. Nous connaissons Astera depuis ses débuts et nous sommes admiratifs de la technologie déployée dans les produits. Quand on nous l’a proposée nous n’avons pas hésité plus de 2 secondes. »

Jérôme Bréhard : « On a surtout des images de son implantation internationale. Nous voyageons énormément, nous fréquentons la plupart des salons internationaux. On sait que la marque Astera à travers d’autres pays d’Europe est extrêmement connue et appréciée. Et c’est la seule marque que je connaisse qui soit aussi forte en produits lumière autonomes, sur batterie, Wireless, IP 65 et qui a une gamme aussi large avec un excellent niveau technique. »

La gamme Astera. Les luminaires sont vendus à l’unité ou par groupes en flight-case intégrant les plaques de charge, le contrôle et les accessoires de montage.

SLU : L’origine est allemande et la fabrication ?

Jérôme Bréhard : « Les produits sont fabriqués en Chine dans une usine (ISO 9001) de plus de 5 000 m2 qui appartient à Astera. C’est vraiment très important car ils ont la maîtrise complète de la chaîne d’approvisionnement, de production et de contrôle qualité.
Ils ont à Munich une force de R&D qui est colossale. La production est à Shenzhen d’où sont dispatchés directement les produits et l’équipe administrative est située à Hong Kong.

SLU : C’est quoi la taille d’Astera en nombre d’employés et d’ingénieurs R&D ?

Jérôme Bréhard : Astera emploie plus de 300 personnes dont 30 ingénieurs R&D. C’est une marque qui est implantée dans 32 pays avec, en tête des ventes, l’Allemagne, l’Angleterre et les Etats Unis. »

Alain-René Lantelme : « ils ont une excellente R&D, beaucoup d’idées et ils sont très proches du terrain pour recueillir le feedback des utilisateurs dont ils tiennent compte scrupuleusement. »

Nouveau, le PAR led Astera AX9 équipé 7 sources Titan RGBMintAmbre. Puissance totale 105 W, flux 3000 lm, IRC supérieur ou égal à 96 de 2700 à 5500 K. Son autonomie est supérieure à 20h.

SLU : Qui est leur fournisseur de leds

Alain-René Lantelme : « Information non disponible. Ils font fabriquer spécialement leur moteur Titan à 5 couleurs RGB Mint et Ambre dont le Titan tube a été le premier à bénéficier.

Astera a choisi les spécifications des puces led pour obtenir une palette de blancs indexés de super qualité avec des CRI-Ra /TCLI supérieurs à 96 de 3200 K à 6500 K, très appréciés en prise de vue. »

SLU : Qui fabrique les optiques

Jérôme Bréhard : « Beaucoup d’entre elles sont fabriquées en France chez Gaggione, ce qui est un gage de qualité et du meilleur rendement optique. »

La gamme

SLU : Astera s’est distingué avec les tubes led 100 % sans fil, AX1 et Titan. Y a-t-il d’autres produits dans la gamme qui se démarquent ?

Alain-René Lantelme : « il y avait une demande du marché pour un tube led plus court et un autre plus long. Astera a donc développé l’Helios qui est un 1/2 Titan de long, et le grand frère Hyperion qui est un double Titan. Ils ont les mêmes fonctions globalement si on fait abstraction de la longueur et de la puissance. »



Jérôme Bréhard : « Il y a une série de PARs LED plus traditionnels dont L’AX9, équipé de leds Titan. C’est la nouvelle version de l’AX10 avec moins de sources mais plus performantes. »



Ils ont sorti une barre de leds, AX2 PixelBar, toujours en leds Titan et deux longueurs : 50 cm et 1 mètre.



PixelBrick, petit projecteur mono source, est un AX3 de nouvelle génération avec un moteur Titan, un nouveau boîtier carré, une nouvelle technologie et des possibilités d’assemblage en cercle, en carré grâce aux glissières latérales et, malgré sa petite taille, il a un afficheur.



La mutation technologique chez Astera est semble-t-il d’équiper tous les produits de ce module de leds Titan, plus performant et plus précis que les classiques modules RGBW de départ.
Tous les projecteurs Astera à l’exception de l’ampoule NYX, fonctionnent sur batterie, intègrent l’alimentation, le driving, les systèmes de communication sans fils. Ils sont classés IP65, bénéficient d’une mécanique d’une précision redoutable avec pléthore d’accessoires de positionnement et d’accroche et en plus ils sont beaux. »

L’AX2 Pixelbar existe en deux versions, 50 cm (80 W, 2265 lm à 5500 K) et 1 m (160 W, 4530 lm) avec les leds Titan et une série d’accessoires (poignées, volets coupe flux, flight case de 4, poignée d’accroche…)
Détail de la mécanique d’alignement de l’AX2 avec ses petites tiges rétractables qui encadrent un émetteur infrarouge. Quand on couple les barres mécaniquement, elles sont auto adressées et communiquent entre elles.

SLU : Quels sont les protocoles de contrôle embarqués

Jérôme Bréhard : « DMX, ArtNet… »

Alain-René Lantelme : « …Les projecteurs intègrent à la fois un récepteur CRMX LumenRadio et un récepteur UHF dans la bande des 800 MHz qui dialogue en Bluetooth avec l’application Astera via l’émetteur propriétaire ART7.

Le PixelBrick, mono source avec et sans dôme diffusant. Dans moins de 10 cm de côté, 1,12 kg, il a tout des grands et des accessoires qui assurent toutes les fantaisies de montage : cercle, matrice, ligne….

L’application fournit ainsi le retour d’information projecteur par projecteur, le nombre d’heures d’utilisation, le pourcentage restant d’autonomie de la batterie…

En bref la totale des informations de supervision et en même temps, elle envoie n’importe quel type d’ordre dynamique où statique à tout ou partie des projecteurs.

Elle peut cohabiter avec un pilotage par console qu’il soit filaire ou Wireless. Et dans les produits il y a des répéteurs qui vont se charger de redistribuer les datas aux produits alentour.


L’émetteur ART 7 Astera.

Pour le contrôle sans fil, on peut utiliser soit l’émetteur Astera ART 7 soit un émetteur LumenRadio classique. La différence c’est que sur l’ART7 il y a 2 antennes, une pour le CRMX et une pour l’UHF qui dialogue avec les produits depuis l’application en bluetooth, comme s’il y avait 2 appareils dans la boîte. »

Jérôme Bréhard : « Nous avons prévu d’organiser des formations de pilotage sans fil sur de larges installations Astera. C’est facile mais il y a des précautions à prendre sur le nombre d’univers, le mode de pilotage, la charge des batteries de manière générale.
Astera aussi pensé aux utilisateurs qui ne sont pas forcément des adeptes du contrôle DMX ou ArtNet via une console.
Les produits sont pilotables par une simple télécommande infrarouge qui a 2 fonctions principales : piloter plein de fonctions comme le niveau, les couleurs… et valider les ordres lancés par l’application.
Ils ont aussi démocratisé le contrôle du Titan en prévoyant 2 boutons pour régler instantanément le niveau et la couleur. »

Alain-René Lantelme : « C’est surtout pratique en tournage pour régler la température de couleur. Il y a aussi un minus green si nécessaire et, en mémoire, une grande partie du nuancier Lee et du Rosco indexés en 3200 kelvins et en lumière du jour.
Le tube Astera est un concentré de technologie mais on retrouve les mêmes fonctions sur la gamme avec le même soin et la même intelligence.

SLU : Ils se câblent comment ?

Alain-René Lantelme : En fonction des produits, soit par un petit connecteur, soit sur une connectique classique 230 volts directe. Il y a aussi des plaques de charge pour une recharge directe quand ils sont dans le flight-case adapté. »

SLU : Et les prix ?

Jérôme Bréhard : « Ils sont bien placés compte tenu de la technologie et de l’intelligence embarquées, de la précision mécanique, de la qualité de la lumière et de l’étendue des applications. Le rapport qualité prix est excellent.

Toute la gamme disponible. En production chaque luminaire est calibré unitairement. C’est l’une des raisons de la fidélité des clients pour cette marque.

SLU : Astera s’engage sur quelle durée de garantie ?

Jérôme Bréhard : 2 ans… »

Alain-René Lantelme : « Hormis les batteries qui sont garanties contractuellement pendant 6 mois. Dans la réalité, cela dépend de la cause de l’échange de la batterie. S’il s’agit d’une mauvaise utilisation, la garantie ne s’applique pas, mais si c’est une déficience technique, la batterie sera sous garantie même au-delà de 6 mois.

SLU : C’est quoi une mauvaise utilisation de batterie ?

Alain-René Lantelme : Typiquement c’est un client qui a stocké sa machine déchargée dans son entrepôt non chauffé trop longtemps, ce qui est très mauvais pour les batteries lithium-ion quelle que soit leur marque. La batterie se vide complètement et tu as 9 chances sur 10 qu’elle soit morte et à remplacer. Ce n’est pas récupérable et c’est vrai pour n’importe quel produit.
C’est le seul cas particulier de non-application de la garantie et encore, Astera a développé des dispositifs pour éviter où minimiser la dégradation des batteries dans ses produits, une sorte de mode parking qui permet de la déconnecter afin d’assurer un stockage de plus longue durée sans problème. »

Jérôme Bréhard : « Il est d’une manière générale prudent de veiller à ce que les batteries soient toujours chargées. Si par exemple le produit rentre d’une prestation avec 50 % d’autonomie disponible, il vaut mieux le remonter à 100 % ce qui ne compte pas pour un cycle mais pour un 1/2 cycle.
Nous prévoyons de fournir un maximum d’informations à nos clients justement sur la bonne utilisation des produits. Et pour le service, l’ensemble du SAV d’Axente a été formé à la réparation des produits Astera. Nous avons commandé des quantités importantes de pièces détachées puisque nous reprenons le SAV de tous les produits vendus en France. Et ils sont nombreux car la BS a fait du très bon travail. Ça veut dire qu’il faut être en mesure de les dépanner si besoin. »

SLU : En quoi consistent les pannes ?

Alain-René Lantelme : « Soit de la casse mécanique pour les tubes quand les utilisateurs jouent à Star Wars, soit des problèmes de batterie. Plus sérieusement, Il y a des clients qui ont des parcs assez importants et c’est normal que statistiquement sur les tournages ou les spectacles il y ait un peu de casse. »

SLU : Ce sont des produits à la fois d’installation et de prestations ?

Jérôme Bréhard : « Plutôt prestation. Ils sont utilisés parfois en installation, la plupart du temps en studio, mais il y a des précautions à prendre, comme les alimenter câblés et mettre les batteries en sécurité quand on ne les utilise pas.
Pour la plupart, les projecteurs Astera ont des fonctionnalités qui vont bien avec les installations fixes, comme la fonction d’urgence qui pallie une coupure secteur où DMX. On peut leur attribuer une couleur ou un blanc full 4000 K pour un éclairage de sécurité.
Les prestataires les utilisent évidemment sur batterie mais aussi très souvent câblés quand sur une tournée les projecteurs font partie du décor. C’est ce qui fait l’intérêt des produits de pouvoir les amortir sur beaucoup d’utilisations et de projets différents. »

Les Accessoires DOP Choice

Un des accessoires de montage des tubes Titan, Helios, Hyperion. Mélange de polycarbonate et d’aluminium ils diffusent sur 180° et se contrôlent pixel par pixel . Un mode vidéo est prévu pour le pixel mapping . Leurs pixels RGGBA assurent un IRC et TCLI supérieurs à 96.

La gamme d’accessoires attachée à chaque produit est large, pour les poser, les accrocher, modifier l’angle de diffusion, et même pour créer les éclairages diffus nécessaires à la prise de vue.

Jérôme Bréhard : Astera a travaillé en collaboration avec DOP Choice pour proposer des accessoires de lumière soft : SnapBag, SnapBox, Chimera… en toile aluminisée ou pas.
Certains de ces produits existaient déjà pour les tubes fluo par exemple et ils se montent directement sur les Titans. Axente devient également distributeur de DOP Choice pour la gamme qui s’adapte à Astera.

Plus d’infos sur :

– le site Axente
– le site Astera

 

Meyer Transforme le Cartuja Center CITE à Seville

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Situé dans la ville portuaire de Séville, le Cartuja Center CITE s’est imposé comme l’une des principales destinations d’Espagne pour les congrès, les événements et les arts du spectacle. Ce vaste complexe abrite plusieurs salles de toutes tailles, mais l’attraction principale pour les grands concerts et les événements théâtraux est la salle principale, désormais entièrement équipée de plus de 300 enceintes Meyer Sound.

Le système principal est basé sur cinq lignes de LEOPARD, tandis que des dizaines de petites enceintes sont réparties latéralement et au-dessus de l’auditorium pour faire vivre le système Constellation et l’outil de conception sonore spatiale en direct Spacemap Go.


48 Leopard et deux antennes cardioïdes de cinq 900-LFC.

Selon Alvaro Elena de RMS Proaudio, le distributeur espagnol de Meyer Sound, il s’agit du système Meyer Sound le plus important et sophistiqué de la péninsule ibérique.

Alvaro Elena de RMS Proaudio.

Avec des espaces flexibles pouvant accueillir plus de 3 500 personnes dans sa plus grande configuration, le hall principal peut être optimisé, tant matériellement qu’acoustiquement, pour un éventail extrêmement large d’événements.

« Ils accueillent ici toutes sortes de spectacles et de conférences », explique Elena, « de la musique classique à la pop et au rock, en passant par les séances de cinéma et les événements d’entreprise.
Vous pouvez organiser un concert classique dans l’après-midi et un concert de rock le soir même, sans avoir à construire et à démonter de conque acoustique. »

Lorsque le Cartuja Center CITE était encore en phase de conception, RMS Proaudio a été consulté sur ce qui devait être un système de sonorisation standard, avec des déclinaisons acoustiques réalisées en agissant sur des panneaux. C’est à ce moment-là que la solution Constellation a été présentée, démontrant une réduction drastique des coûts ainsi qu’une plus grande flexibilité acoustique et des coûts de main d’œuvre plus faibles à long terme grâce à l’élimination d’une conque lourde et encombrante.


Les fils brillants qui pendent du plafond portent à leur extrémité des micros avec lesquels Constellation repique l’acoustique de la salle et l’enrichit au travers des enceintes.

Le système principal, porté à cinq lignes pour reproduire les placements des objets de Spacemap Go, comprend un total de 48 enceintes LEOPARD, renforcées dans le grave par deux antennes cardioïdes de cinq 900-LFC. Deux ULTRA-X40 et six UPM-1P sont déployées en tant que fills, avec le contrôle, l’optimisation et les effets dynamiques Spacemap Go fournis par sept processeurs réseau GALAXY.

Meyer Sound Leopard
900-LFC
ULTRA-X40
UPM-1P

Pour les effets latéraux, arrière et au-dessus, et pour créer l’environnement acoustique souhaité pour l’événement via Constellation, plus de 240 enceintes supplémentaires ont été installées autour et au-dessus du public, notamment des modèles pleine bande Stella-4C, Stella-8C, MM-4XP, UPM-1P, UPJunior, des surround HMS-10 et des subwoofers M1D-Sub. Un total de 66 micros miniatures est installé pour capter l’acoustique ambiante, dont 34 dans l’auditorium, 16 sur scène et 16 dans la fosse d’orchestre.


Comme tous les systèmes Constellation, celui du Cartuja Center CITE avait la capacité propre de créer des mouvements spatiaux à l’aide de la fonction Spacemap originale du logiciel CueStation. Cependant, en 2021, le système a encore été amélioré et rendu plus convivial pour devenir l’outil de conception sonore spatiale et de mixage en direct Spacemap Go, basé sur iPad.

Luis González, le directeur du Cartuja Center CITE.

La qualité et la flexibilité des systèmes Meyer ont permis d’obtenir des avantages tant artistiques que financiers, selon Luis González, directeur du Cartuja Center CITE. « L’excellence de notre équipement ainsi que de notre service sont au cœur de notre marketing stratégique », dit-il.  » L’audio est l’un des éléments les plus importants car nous le considérons comme un facteur de différenciation important « .
A cet égard, Constellation a déjà prouvé sa valeur avec des concerts de musique classique et même avec des opéras. L’Orchestre symphonique royal de Séville et l’Orchestre baroque de Séville ont donné des concerts ici. Malgré un scepticisme initial compréhensible, ils ont exprimé leur entière satisfaction.
Au fur et à mesure que Constellation se fait connaître dans toute l’Espagne, nous espérons que les avantages évidents contribueront à attirer d’autres types de spectacles, tels que des comédies musicales, ainsi que des événements d’entreprise ».

Spacemap Go est un ajout récent, mais M. González estime qu’il est tout autant prometteur. « Nous sommes le principal lieu d’accueil du festival Alhambra Monkey Week, ce qui nous a donné une occasion unique de présenter Constellation et Spacemap Go aux personnes clés de l’industrie musicale indépendante espagnole. Ils ont montré un grand intérêt pour le fonctionnement de ces technologies, ce qui a augmenté le nombre de spectacles proposant de les utiliser. Cela se traduira sans aucun doute par une augmentation des revenus à l’avenir. »

Le Cartuja Center CITE a été construit par la fondation SGAE et est géré par la division Culture du groupe EULEN, basé en Espagne mais présent dans 14 pays. Fidèle à sa mission fondatrice – SGAE est l’acronyme espagnol de Société Générale des Auteurs et des Éditeurs – le site accueille également un centre de formation professionnelle qui propose des cursus spécialisés dans les domaines technologiques liés au divertissement et aux arts du spectacle.

D’autres informations sur le site Meyer Sound et sur le site Best Audio & Lighting

 

ETC lance Apex, la nouvelle génération de pupitres Eos

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Puissante et élégante, la nouvelle console Eos ETC, déclinée en 3 tailles Apex 5, 10 et 20, offre un confort matériel inégalé avec de larges écrans tactiles 4K et des innovations technologiques étonnantes et somptueuses, qui facilitent la programmation. Le futur est en marche !

Les trois tailles de pupitres Apex.

Les consoles Eos Apex intègrent les dernières technologies de pointe pour donner la priorité à l’expérience utilisateur et optimiser le temps de programmation avec un confort optimal. Elles sont équipées de très larges écrans tactiles multitouch 4K pour travailler sur les Magic Sheets, les Direct Selects et Augment3d, en limitant la fatigue oculaire.

L’écran articulé sur deux axes bascule en tilt même à l’arrière.

Articulés sur deux axes, ces écrans offrent une vision à 160 degrés, pour que l’utilisateur garde la vue de ses outils et de leur valeur où qu’il soit devant la console et même autour.

Le confort passe aussi par un repose-poignet plus ergonomique, des lampes de lecture intégrées sur les côtés du pupitre, des poignées pour faciliter le transport, un tiroir recevant ordinateur portable, smartphone ou tablette alimentés en interne à des ports USB A et C. Les pupitreurs vont apprécier.

Les touches écrans de sélection directe.

De réelles innovations habitent également la surface de programmation pour que le pupitreur accède directement en face avant à ses outils fétiches.
L’ergonomie habituelle des consoles Eos a ainsi été améliorée au niveau des touches de programmation avec un écran tactile supplémentaire à retour haptique (perception du toucher) lorsque l’utilisateur appuie sur les touches virtuelles.
Les touches Direct Select, utilisent des Target Keys dans lesquelles se niche un petit écran OLED personnalisable avec une image, un icône ou du texte.

Les mini encodeurs rétro éclairés.

La zone des encodeurs reprise de la console Eos Ti est étendue pour intégrer huit mini-encodeurs ainsi qu’un neuvième de navigation pour basculer facilement entre les paramètres.

Les cinq, dix et vingt faders motorisés de chaque console (respectivement Apex 5, 10 et 20) disposent chacun d’une molette de défilement supplémentaire, mappable séparément, pour la programmation à la volée. Avec plus de boutons, d’encodeurs et de faders que jamais, l’Eos Apex rend la programmation plus rapide et plus pratique, tout en conservant l’aspect raffiné apprécié des utilisateurs.

La puissance de traitement a également été optimisée par les ingénieurs de développement. Une nouvelle carte mère, conçue par ETC répondant aux dernières technologies augmente les performances de la console et les processeurs graphiques embarqués, dédiés aux jeux vidéo, permettent de pleinement profiter de la résolution 4K des écrans.

Les ports SFP+

En plus des connexions Gigabit etherCON standards, tous les pupitres Apex disposent de ports SFP+ compatibles avec les derniers réseaux haut débit en cuivre et en fibre.

Les consoles et processeurs Eos Apex ont une capacité de 24 576 adresses en sortie, ce qui leur permet de contrôler facilement des plans de feux complexes.
Et puisque les spectacles deviennent de plus en plus grandioses, des extensions de processing optionnelles sont déjà en cours de développement dans la prochaine phase d’expansion d’Eos.

Apex a été développé dans la philosophie d’un système modulaire, permettant de mélanger et d’adapter la configuration DMX et Show Control à chaque spectacle à l’aide de widgets personnalisables
Toutes les capacités de l’Eos Apex se retrouvent en format rackable dans l’Eos Apex Processor, utilisable comme pupitre principal, pupitre backup ou pupitre de programmation à distance et une nouvelle Eos Remote Interface permet de contrôler le système à distance depuis la salle.

L’Apex Processor.

Vous l’avez compris, la gamme Eos Apex vient remplacer les pupitres Eos Ti et Gio, mais ces derniers recevront toujours les mises à jour logicielles et gardent le bénéfice du service et de l’assistance d’ETC pendant toute leur – longue – durée de vie.

Cette vidéo détaillée, réalisée par ETC avec sous-titre en français vous en dit plus sur toutes les évolutions des pupitres Apex.


Plus d’informations sur le site ETC

 

L-Acoustics lance la bataille contre les contrefaçons

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L’imitation n’est pas toujours la meilleure façon de rendre hommage. Et dans le cas des enceintes de contrefaçon, elle peut être dangereuse et illégale.
Dans le cadre d’une lutte active contre les produits contrefaits et en collaboration avec l’Administration générale des douanes de la République populaire de Chine (GACC), une agence qui compte 100 000 employés dans tout le pays, L-Acoustics a récemment fait saisir et détruire des ARCS II illégaux.

Après une enquête menée par le GACC et les informations fournies par L-Acoustics pour déterminer l’authenticité des ARCS II suspects, les contrefaçons ont été saisies et emmenées dans une installation de recyclage où des représentants du GACC ont assisté à leur destruction et au recyclage des matériaux afin de pouvoir l’attester.
Enfin et dans le cadre de la mission visant à éradiquer les produits contrefaits de la L-Acoustics Anti-Counterfeiting Task Force, les contrefacteurs ont été poursuivis.

Laurent Ostojski, Conseiller juridique de L-Acoustics.

« Nous remercions l’équipe des douanes de Youyiguan ainsi que Wanhuida notre avocat sur place, pour leur coopération », déclare Laurent Ostojski, conseiller juridique de L-Acoustics. « Ce n’est qu’un premier pas dans notre lutte contre la contrefaçon, mais nous sommes prêts à engager des poursuites judiciaires contre tout contrevenant à l’avenir. »

L-Acoustics consacre d’importantes ressources financières et humaines pour éliminer les contrefaçons du marché.
« Ces produits peuvent ressembler aux nôtres à l’extérieur mais comportent des composants de mauvaise qualité et sont commercialisés sans aucune garantie, service ou certification électrique ou mécanique », explique Stéphane Ecalle, directeur de la veille commerciale chez L-Acoustics.

Stéphane Ecalle, directeur de la veille commerciale chez L-Acoustics.

« Le rôle de notre task force est non seulement de défendre notre propriété intellectuelle en surveillant constamment le marché, mais aussi d’alerter le public sur les risques de sécurité pour les utilisateurs, et les risques juridiques liés à la possession ou à la revente de contrefaçons. »

Tous les produits L-Acoustics sont fabriqués en Europe. De plus amples informations sur le groupe de travail anti-contrefaçon de L-Acoustics sont disponibles sur le site L-Acoustics.com, où les utilisateurs peuvent également signaler toute suspicion de contrefaçon de produits L-Acoustics.

D’autres informations sur le site L-Acoustics