Au salon de l’ISE, l’équipe TAF fait rutiler l’aluminium pour vous présenter les multiples possibilités de son catalogue. Tour de levage capable de supporter jusqu’à cinq tonnes de matériel, ponts cintrés, support de toits ou de mur Leds, ils pensent à tout.
TAF (Truss Aluminium Factory) lance ses toutes dernières innovations et améliorations au salon de l’ISE 2025. Un système Safety Lock pour sa tour de levage Tower 02, une poutre rectangulaire compacte, un tout nouveau système tenseur pour la réalisation de toits sans plis en coloris RAL et des pieds en acier sur rotule pour un positionnement tout terrain de sa tour TAF Tower 05.
Les soudures de construction des systèmes de pont TAF sont réalisées en République tchèque et certifiés par la norme allemande TÜV tous les deux ans.
TAF, la marque européenne qui monte dans l’industrie de la structure scénique, séduit par la qualité de ses produits fabriqués en République tchèque par des soudeurs confirmés, mais aussi par une volonté forte de faciliter la vie des utilisateurs.
Les produits de ce fabricant répondent à la certification allemande TÜV. « « Vérifié par TÜV. » Outre-Rhin, la phrase résonne comme un gage de sérieux en matière de contrôle et de sécurité. Le Technischer Überwachungs Verein (ou TÜV, association pour le contrôle technique) est historiquement le premier organisme indépendant de contrôle technique du pays. C’est le concurrent de la Société générale de surveillance (SGS), du Bureau Veritas ou d’Intertek. » Source lemonde.fr. Des tests de charge effectués tous les deux ans certifient de la qualité et de la résistance des soudures produites au sein de la Truss Aluminium Factory.
Le Système de sécurité Safety Lock System pour les tours de levage TAF Tower 02
Le nouveau Safety Lock Système de TAF, est un système de verrouillage de sécurité conçu pour la TAF Tower 02. Il permet d’éliminer efficacement et en toute sécurité le poids du grill de vos palans à chaîne ou moteur depuis la base de la structure.
Un échantillon de la gamme de tour de levage TAF avec la TAF Tower 02 et son Safety Lock System tout à droite.
Ce système en trois parties se compose d’un tube de verrouillage de sécurité (62 x 6 mm en acier inoxydable), d’un adaptateur de bloc à manchon et d’un segment structure de verrouillage de sécurité qui se fixe solidement sur le bloc à manchon.
Une fois le toit ou le kit monté au sommet des mâts grâce aux moteurs, le Safety Lock System permet de fixer l’installation grâce à l’insertion d’un tube de verrouillage (cf flèche). Les techniciens peuvent ensuite relâcher la tension sur les moteurs en toute sécurité.
Une fois le kit ou le toit monté en haut de la structure par les moteurs ou les palans à chaîne, il suffit de faire rentrer un tube de verrouillage puis de relâcher les moteurs pour que l’ensemble repose sur ce système de sécurité.
Il est maintenant disponible pour les tours de levage TAF Tower 02 dont les spécifications affichent une charge max de 2 Tonnes et une hauteur max de 12 mètres. Elle est particulièrement adaptée pour les structures et les toits des plus gros projets où pour le support d’installations de panneaux de Leds.
Une nouvelle gamme de structure très compacte TAF TS36R fait son apparition au catalogue.
La nouvelle structure rectangulaire et compacte TAF TS36R
TAF a également présenté sa nouvelle structure TS36R. De forme rectangulaire il s’agit des plus petites dimensions de la gamme (267 x 359 mm). Elle est compacte et offre une capacité de charge horizontale/verticale élevée et une grande durabilité. Compatible avec les systèmes de connexion par manchon conique. Cette gamme comporte des ponts et des angles droits. Elle peut être utilisée de manière indifférenciée avec des stocks de ponts Prolyte comme le reste du catalogue TAF. De plus, une finition par poudrage selon la couleur voulue est disponible sur demande.
TAF propose un système de tension permettant d’obtenir des toits bien tendus pour éviter les rétentions d’eau.
Un tout nouveau système tenseur de toit
Pour éviter toute rétention d’eau ou un phénomène de flottement due à une mauvaise tension des toiles de toits, TAF lance ce nouveau système de serrage de auvents manuel afin de répondre à la demande des prestataires et ce dans tous les coloris du nuancier RAL. Ici présenté en RAL 6006 – gris olive. Ce système de tension se monte directement sur des segments de ponts et est serré manuellement à l’aide de la clé fournie ou d’une perceuse électrique.
TAF Tower 05 sur pieds tout terrain sur rotule
Pour améliorer l’usage de la tour de Levage Tower 05, l’équipe, très à l’écoute de ses utilisateurs a imaginé un pied en métal solidaire d’une rotule leur permettant de réaliser des installations sur terrains accidentés.
Les pieds peuvent alors prendre l’inclinaison du terrain sur lequel ils sont posés. TAF lance ce premier prototype après une phase R&D d’un an et demi. Dans un premier temps, ce système n’est disponible que pour les Tower dites « light » et en l’occurrence pour la TAF Tower 05 dont le poids affiche 100 kg sur la balance, peut monter jusqu’à 6,5 mètres et supporter une charge max de 500 kg.
La tour de levage TAF Tower 05 dispose de pieds en acier montés sur rotule (…)(…) pour s’adapter à tout type de terrain.
Cette tour est parfaitement adaptée pour le support de toit, de mur d’écrans Led, pour des kits lumière léger ou encore pour des DJ Booth. Elle est fabriquée en alliage d’aluminium 6082 T6 en respect des normes de l’industrie et utilise certaines pièces en acier pour une résistance maximale.
Sennheiser a annoncé son adhésion à la North American Spectrum Alliance, une initiative portée par la North American Broadcasters Association (NABA). Cette alliance regroupe les diffuseurs, ayants droit, exploitants de sites et acteurs de l’industrie du divertissement en Amérique du Nord afin de défendre le spectre radio, indispensable aux microphones sans fil, caméras et équipements de production audiovisuelle. Un combat que Sennheiser mène activement en tant qu’acteur clé du secteur.
Rebecca Hanson, Directrice Générale de la NABA.
Alors que le spectre UHF est soumis à des réallocations et à une pression croissante des services mobiles (IMT) et des dispositifs non licenciés, la North American Spectrum Alliance se positionne comme une voix forte et unie pour défendre son maintien au service de l’audiovisuel et du spectacle.
« Les utilisateurs du spectre en Amérique du Nord doivent s’unir pour protéger cette ressource essentielle. L’audio sans fil en est un élément clé, et nous sommes ravis d’accueillir Sennheiser dans cette alliance. Leur expertise en technologies sans fil et leur engagement de longue date dans la défense du spectre renforcent considérablement notre initiative », déclare Rebecca Hanson, Directrice Générale de la NABA.
Dr. Andreas Wilzeck, Responsable des politiques et standards de spectre chez Sennheiser.
La North American Spectrum Alliance rassemble les diffuseurs, ayants droit, exploitants de sites et l’industrie du divertissement afin de protéger le spectre radio essentiel.
Le Dr. Andreas Wilzeck, responsable des politiques et standards de spectre chez Sennheiser, insiste sur l’importance de la collaboration au-delà des enjeux technologiques : « Notre engagement ne se limite pas à l’innovation. Nous construisons des partenariats solides avec nos clients, utilisateurs, partenaires, leaders de l’industrie et instances réglementaires.
Notre stratégie repose sur la création d’alliances intersectorielles, la participation active aux efforts de normalisation et un dialogue constant avec les régulateurs. Rejoindre la North American Spectrum Alliance est une suite logique de cet engagement, et nous espérons inspirer d’autres acteurs à nous rejoindre dans cette initiative.
Joe Ciaudelli, Directeur du spectre et de l’innovation chez Sennheiser USA.
Joe Ciaudelli, Directeur du spectre et de l’innovation chez Sennheiser USA, met en avant la nécessité d’une action collective : « Nous croyons fermement en la puissance du travail collaboratif pour protéger la bande UHF-TV, qui demeure l’un des écosystèmes de partage du spectre les plus réussis au monde. Parallèlement, nous explorons activement de nouvelles options de fréquences et développons des innovations technologiques telles que le WMAS pour soutenir la croissance du secteur. Cette approche unifiée est cruciale, nous ne pouvons nous permettre une fragmentation des intérêts. L’initiative de la NABA visant à réunir les parties prenantes est remarquable, et nous sommes pleinement investis dans ce projet collectif. »
Protéger ce qui nous permet de créer
Si le terme « spectre » peut sembler abstrait pour beaucoup, il est en réalité la clé de voûte de l’ensemble des contenus et événements en direct qui rythment notre quotidien. Il alimente les services mobiles et de streaming, il soutient les performances d’artistes mondialement connus comme les concerts intimistes en club, il retransmet la ferveur du sport aux quatre coins du globe.
Festivals, spectacles, parcs d’attractions, expositions : toutes ces expériences s’appuient sur les technologies sans fil pour offrir des instants immersifs et captivants. L’information en continu, le cinéma, les documentaires et bien d’autres productions audiovisuelles reposent sur ce précieux spectre radio, utilisé avec expertise et rigueur par les professionnels de l’audio et de la vidéo.
Le spectre est une condition essentielle pour des performances live inoubliables, des diffusions et des productions de qualité.
Un appel à la mobilisation
Rebecca Hanson invite l’ensemble des acteurs du secteur à s’engager : « Nous accueillons à bras ouverts tous les utilisateurs du spectre média, qu’ils soient grands ou petits, pour rejoindre la Spectrum Alliance. Ensemble, nous pouvons garantir un avenir pérenne à la création de contenus sans fil. »
Rendez-vous sur nabanet.com pour plus d’information.
Pour en savoir davantage sur l’adhésion à la Spectrum Alliance, veuillez contacter Rayne Morgan à l’adresse [email protected]. Il n’est pas nécessaire d’être membre de la NABA pour adhérer à l’Alliance.
Grâce à la générosité du sponsor Diamant, Ayrton, Showlight dispose d’un nombre de places à prix réduit pour les professionnels de l’éclairage en début de carrière. Pour postuler, veuillez soumettre un CV, un portfolio ou l’adresse d’un site web, ainsi qu’une déclaration de 200 mots maximum (1 200 caractères) décrivant votre carrière, et expliquant pourquoi vous aimeriez assister à Showlight 2025 à Dijon en mai prochain. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 15 mars 2025.
Showlight qui souhaite encourager le plus grand nombre de professionnels de la lumière à assister à ce congrès/exposition unique, est conscient que, pour ceux qui sont au début de leur carrière professionnelle, le coût de la participation peut être dissuasif. Showlight a déjà mis en place un programme bien établi de parrainage d’étudiants pour lequel les candidatures sont déjà ouvertes.
Les bourses pour professionnels émergents constituent une initiative entièrement nouvelle, rendue possible par le soutien généreux d’Ayrton, qui complète ce programme et permet à un éventail encore plus large de débutants de prendre part à Showlight et d’en profiter. « Ayrton est fière de soutenir les professionnels émergents à Showlight », déclare Chris Ferrante, PDG d’Ayrton. « L’accès aux événements de l’industrie est crucial pour les free-lances en début de carrière, mais il s’agit souvent d’un défi financier. En parrainant ces bourses, nous contribuons à éliminer les obstacles, pour que les talents émergents puissent se connecter, apprendre et contribuer à l’avenir de la conception lumière. »
Les candidatures et les déclarations de 200 mots peuvent être soumises directement sur le site web de Showlight à l’adresse suivante : www.showlight.org/bursaries
Showlight souhaite remercier tous ses sponsors pour leur soutien exceptionnel, dont la liste est disponible sur le site web de Showlight. Leur générosité permet à Showlight de maintenir les normes d’éducation, de divertissement et de réseautage attendues de cette quadriennale de l’éclairage.
Congrès/ Exposition Showlight : Du 19 au 22 mai 2025 au Parc des Expositions et Congrès de Dijon.
De gauche à droite Luca Giorgi en charge du développement des ventes et du business chez Powersoft et à droite, un Nota dans sa main droite, Claudio Lastrucci, Chef de la R&D de Powersoft. Ce qu’on aperçoit en haut de la photo sont les enceintes qui ont servi à la démo en public.
S’il y a bien un Press Call qu’il ne faut rater sous aucun prétexte à l’ISE c’est bien celui de Powersoft, les magiciens florentins du watt sous toutes ses formes. Cette année 2025 ils ont proposé le plus petit, le plus polyvalent, le plus puissant, le mieux doté en ressources DSP et, comme souvent avec eux, le plus innovant nano contrôleur amplifié : Nota142.
A quoi bon en avoir un gros s’il est paresseux ; avec Nota142 Claudio Lastrucci, le Chef de la R&D de Powersoft, a réussi à faire tenir dans un boîtier de 11 cm de long, de 2,5 de large et de 3 de profondeur pour un poids de 200 grammes, un ampli stéréo en Classe D avec son DSP, sa réserve de puissance, qui est capable de délivrer une puissance inédite simplement alimenté en PoE ou PoE+.
Nota142 avec son port RJ45. 142 en revanche signifie 140 W et deux canaux.
L’audio est accepté au protocole AES67 ce qui permet une pleine exploitation via un simple câble Ethernet d’un côté de Nota142, et d’un bornier HP de l’autre. Le DSP et le DAC travaillent en 24/48 et mis à part les filtres FIR, tous les autres sont disponibles dont un filtre actif de 6 à 48 dB/oct de pente sans oublier un compresseur RMS, un Peak Limiter et 100 ms de délai.
L’autre face de Nota142 avec la prise USB-C et la sortie vers les deux ou plus enceintes via un bornier enfichable.
Pour le fun, le port USB-C de Nota142 lui ouvre d’autres perspectives assez drôles mais toujours utiles comme, connecté et alimenté par un iPhone qui le reconnaît, de délivrer assez de puissance pour faire un peu de son dans une enceinte. Chez Powersoft, le moindre Volt est exploité.
La magie de Claudio ne s’arrête pas là. L’alimentation de Nota142 est capable de stocker une puissance suffisante pour que les deux étages d’amplification puissent délivrer, sur une charge préférentielle de 4 ohms (mais il accepte des charges allant de 16 à 2 ohms) un total de 100 W en PoE et 140 en PoE+ à partager sur les deux voies. Pour compléter le tableau, Nota142 analyse la charge connectée et s’y adapte.
Bien entendu au-delà de ce petit surplus de puissance, disposer d’un switch délivrant du PoE+ raccourcit le temps de -recharge- des réserves et rallonge un peu le temps durant lequel Nota142 délivre ses crêtes de puissance. Vous verrez plus loin que même en PoE, on est déjà très bien (Tintin).
Piloté par le logiciel Powersoft ArmoniaPlus ou bien via des solutions tierces grâce aux API fournies par le constructeur florentin, Nota142 semble être le produit que tout intégrateur attend.
Nous avons exfiltré Claudio Lastrucci dans un bureau du stand pour lui poser quelques questions et écouter Nota142 sur une enceinte disposant d’une sensibilité supérieure à celles utilisées pour la démo et qui l’ont beaucoup challengé dans le vacarme d’un ISE, d’année en année plus sonore. Michael Blackman si tu nous écoutes…
Claudio pas peu fier de son dernier rejeton !
SLU : Tu arrives à tirer de ton câble Ethernet de quoi développer des crêtes à 140 W…
Claudio Lastrucci : Certo ! En PoE+ tu disposes de 27 à 28 watt, avec un facteur de crête de 9 ou de 12 dB, tes étages peuvent te les donner. Il faut après faire en sorte que ton ampli récupère le plus possible l’énergie renvoyée par ton transducteur pour compléter celle disponible dans tes réserves. Ce type de produit n’est pas fait pour jouer fort et surtout fort tout le temps, mais pour le marché de l’intégration et de la musique d’ambiance, les besoins en SPL sont parfaitement servis par Nota142. Utiliser un ampli alimenté sur le secteur c’est généralement un gâchis car très souvent la puissance disponible n’est pas utilisée et le cout linéaire du Cat5 est bien moindre à celui du câble HP.
SLU : Vous avez fait le choix de l’universalité avec des performances très efficaces en PoE…
Claudio Lastrucci : Le PoE+ apporte quelque chose mais pas forcément indispensable pour la cible visée et généralement le nombre de ports en PoE sur un switch est plus important qu’en +. Le ++ enfin complique les choses, renchérit le tout et pour la cible visée, ne présente à nos yeux pas d’intérêt. Le simple PoE suffit et est présent partout. Nota142 s’adapte seul aux deux puissances PoE.
SLU : Il paraît assez chaud…
Claudio Lastrucci : Il ne risque rien, il n’a pas besoin de radiateurs. Nous avons fait le choix d’utiliser exclusivement des composants prévus pour l’automotive et capables de résister aux plus mauvais traitements et conditions. Comme c’est un produit quasi fini, il manque le bypass automatique qui va le passer en veille et économiser encore de l’énergie. C’est pour très bientôt, mais même tel quel, il consomme beaucoup moins que notre Mezzo.
SLU : On imagine que vous avez dû passer du temps à optimiser son fonctionnement et en tirer le dernier dB
Claudio Lastrucci : Naturalmente. On joue avec la puissance qui arrive du switch, la réserve de charge dans la batterie de condensateurs, il y en a partout (rires), avec la récupération d’énergie des transducteurs, la charge de l’enceinte, le message sonore, le niveau demandé, le nombre de voies sollicitées, le DSP… Regarde la led verte. Tant qu’elle le reste, le limiteur n’intervient pas et le signal est parfaitement respecté.
SLU : La disponibilité ?
Claudio Lastrucci : On commencera à livrer au mois de juin 2025. 100% fabriqué en Italie entre Bologne et Florence ! Le prix ? Je n’en sais rien, tu sais, je conçois les produits, je ne les vends pas (gros rire)
Deux écoutes nous enlèvent tout doute. La première lors du Press Call est un peu extrême. Les enceintes choisies ont une sensibilité très, très sage et dans l’excitation de la présentation, Nota142 est poussé dans les cordes, les limiteurs en plus n’ayant pas encore été calés, proto oblige. La pression est malgré tout sans commune mesure avec la taille de l’objet. Dans la salle de réunion de Powersoft on écoute différents morceaux avec une enceinte offrant 6 dB de plus par watt. Le son est cristallin avec de vraies basses, sans distorsion audible ni fatigue dans la partie du spectre la plus gourmande en énergie. Quand Claudio lâche les chevaux, c’est l’enceinte d’une marque américaine bien connue et en 4 lettres, qui sonne en carton la première. Aucune trace de pompage ou de retenue. Ça pousse comme avec un étage sur secteur. Une fois encore, chapeau. Nombreux sont les fabricants d’amplis, mais rares sont ceux qui maitrisent leur sujet aussi bien que les champions de Scandicci.
RCF et TT+ Audio vous invitent à une journée de formation sur les outils de conception et gestion de systèmes de diffusion RCF et TT+ Audio le 26 février 2025 de 9h à 17h. Ces rencontres techniques se tiendront à l’Hôtel Campanile 59 av. Anne Marie, 13015 Marseille.
De gauche à droite Thibaud Mézard, Yannick Dahms et Alain Rhode.
Cet événement est dédié aux professionnels du son et plus spécialement aux ingénieurs du son, régisseurs, techniciens audio expérimentés et aux consultants. Il s’agit d’une occasion unique pour échanger avec des experts et découvrir les nouvelles technologies embarquées dans les produits RCF et TT+ Audio.
Seront présents Thibaud Mézard directeur France,Yannick Dahms, support RCF et TT+Audio en France et enfin Alain Rhode, responsable commercial des ventes pour le Sud-Est.
La journée s’articulera comme suit :
– En matinée vous participerez à une formation pratique sur la prédiction acoustique avec EASE Focus où vous apprendrez à modéliser des espaces, simuler la propagation sonore et configurer les systèmes d’enceintes pour obtenir une couverture sonore optimale.
– L’après-midi vous découvrirez en détail RDNet, la plateforme de gestion et de contrôle en réseau de RCF et TT+ Audio. Vous explorerez ses fonctionnalités avancées pour optimiser vos systèmes de sonorisation, gérer les paramètres à distance et superviser l’ensemble de votre système.
Chauvet Professional et ChamSys démarrent leur Roadshow à travers la France. A partir du 4 mars, jusqu’en avril, leurs équipes iront à la rencontre des professionnels de l’éclairage pour présenter les dernières avancées technologiques des deux marques en matière d’éclairage et de contrôle, et les accompagner dans la conception de leurs futurs projets.
Le programme de cette tournée, intègre les démonstrations d’une sélection de produits visant à répondre aux besoins des professionnels du spectacle vivant, de l’événementiel et des installations fixes.
Des solutions de contrôle évolutives et intelligentes avec ChamSys
MagicQ Compact Wing – Une extension portable qui permet d’augmenter le nombre de playbacks physiques des pupitres, offrant aux concepteurs lumière plus de liberté de programmation.
GeNetix TouchScene – Une interface murale tactile personnalisable pour l’activation des scènes à distance, pensée pour le contrôle des éclairages en installations fixes.
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Performance, fiabilité et puissance avec CHAUVET Professional
STRIKE V – Un strobe-wash hybride puissant, équipé de LED RGB matriçables, conçu pour les productions nécessitant puissance et dynamisme.
Maverick Storm 1 Flex – Un projecteur hybride de nouvelle génération à source LED combinant contrôle précis du faisceau, mélange de couleurs CMY+CTO et classé IP65 pour une utilisation en intérieur comme en extérieur.
Un événement clé pour les professionnels de l’éclairage
Ce Roadshow offre aux participants l’opportunité de découvrir ces nouvelles solutions en conditions réelles d’utilisation et d’échanger avec les équipes CHAUVET Professional et ChamSys. L’événement s’adresse aussi bien aux techniciens lumière, directeurs techniques, intégrateurs, prestataires et concepteurs lumière, souhaitant explorer de nouvelles approches et optimiser leurs futurs projets.
La Nouvelle Orléans a été le théâtre ce samedi 9 février du show de mi-temps le plus attendu au monde. Devant des millions de téléspectateurs, le nouveau luminaire Zeo du fabricant ETC a joué brillamment sa partition.
Pour dynamiser ce spectacle de classe internationale, l’équipe lumière était composée notamment de Al Gurdon (concepteur lumière), Ben Green de la société 22 Degrees (régisseur lumière), Alen Sisul (technicien lumière), Mark Humphrey de TruCreative Design et Éric Marchwinski d’Earlybird Visual (programmeurs des asservis et concepteurs lumière). Et c’est PRG qui a fourni l’équipement lumière.
« Nous avions une idée très précise de l’esthétique que nous voulions pour le spectacle de la mi-temps cette année, totalement alignée avec les souhaits de l’équipe de l’artiste, explique Gurdon. Il s’agissait de jouer sur les contrastes et de prioriser l’effet théâtral plutôt que la “belle lumière“, avec des angles d’éclairages différents de ceux habituellement utilisés pour les spectacles télévisuels. Il fallait des blocs de faisceaux parfaitement synchronisés avec les rythmes puissants, sans scintillements superflus. »
De gauche à droite : Wyatt Mailloux (ETC Product Support Specialist), Nick Couaette (Pre-Vis Tech), Mark Humphrey, Harry Forster (Directeur Lumière), Al Gurdon, Bobby Hale (ETC Regional Sales Manager), Ben Green, and Eric Marchwinski.
Pour concrétiser cette vision, 88 projecteurs asservis Zeo de la gamme High End Systems ont été installés sur la rampe du premier balcon, en arrière-scène par rapport au point de vue de la caméra principale. Le Zeo se distingue par son design unique avec sa face carrée mise en valeur par un monolithe LED central composé de quatre moteurs RGBW et quatre réflecteurs. Pour les moments de forte intensité, il est capable de délivrer plus de 30 000 lumens dans un format assez compact et léger de seulement 20 kg.
Humphrey commente : « Le Zeo offre une bonne gamme de couleurs, un zoom efficace et une grande polyvalence. On peut l’utiliser comme un simple wash ou comme un projecteur à effets grâce à ses multiples pixels. »
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« Étant donné que la lumière a été créée pour accentuer la gestuelle très saccadée et prononcée des danseurs, la rangée de Zeo a apporté de la souplesse pour pouvoir créer des effets ciblés et des washs très étendus, avec pas mal de fumée dans l’air, explique green.
Le Pan Tilt était aussi très appréciable : il nous a permis de nous adapter à la caméra, chose irréalisable avec un projecteur stroboscopique fixe. Le Zeo joue à la fois son rôle pour occuper l’espace à la caméra, en mettant en valeur sa lentille et pour créer des effets volumétriques, ce qui était très important pour nous ici. »
Tant le design que la puissance du Zeo se sont révélés particulièrement avantageux pour cet événement télévisé, d’autant plus qu’il s’agit d’un produit assez compact en vue du flux qu’il dégage.
Marchwinski ajoute : « Grâce au Zeo, nous avons une couverture lumineuse dense, avec une grande ouverture et une identité visuelle marquée à l’écran. Le design unique de la face du projecteur se prêterait parfaitement en arrière-plan pour des shows télévisés de plus petite envergure. Sur ce show, les Zeo ont pu démontrer toute leur intensité, leur portée impressionnante et leur puissance. »
Pour conclure à propos de ce prestigieux spectacle, Gurdon dit : « Les Zeo ont été de précieux alliés pour la création d’un spectacle dynamique et intense. Ce sont des projecteurs puissants, offrant de belles couleurs, qui ont parfaitement assuré l’effet théâtral voulu à la caméra. En raison de l’ampleur du show, nous les avons utilisés de manière relativement simple, mais je peux facilement imaginer leur grande polyvalence dans d’autres contextes. Je les demanderai à nouveau sans hésiter. »
Depuis quelques mois, Justice exporte l’électro français sur de nombreux continents. En concert et en festival, le duo emblématique produit un spectacle impressionnant de créativité et de maîtrise technique. Le style musical s’impose dans un exercice plutôt original, car sur scène, il n’y a aucun micro. Juste les deux artistes aux commandes de leurs séquences. Une démarche créative particulière dont la restitution sur la tournée a été confiée à Intelligence Audio, qui a su déployer l’environnement technique indispensable pour produire des concerts uniques et vivants.
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Mais séquences ne rime pas avec simplicité, bien au contraire. Elles ont nécessité un énorme travail de préparation sous la gouverne de Romain Berguin et de Nicolas Fradet au sein de leur structure Playback Solutions. Quand le concert commence, la puissance musicale interpelle. Nos oreilles flirtent avec les extrêmes. Les infras font presque peur. L’espace sonore semble pousser les murs de l’Accor Arena et le spectre s’étend outrageusement. Sébastien Roblin est aux commandes pour un concert unique, impressionnant et vivant, même sans micro.
De gauche à droite : Kevin Barthalot (Intelligence Audio – Monteur PA), Patrick Passerel (Intelligence Audio – Chef Monteurs, design et calage PA) Christophe Rousseau (Intelligence Audio – Monteur PA); Stéphane Lebrun (Intelligence Audio – Monteur PA), Etienne Tisserand (Intelligence Audio – Monteur PA), Eddy Le Beguet (Intelligence Audio – Monteur PA), Thomas Elegeert (B-Live – Préparation Matériel), Rémi Boumrar (Intelligence Audio – Monteur PA), Frederic Ciezki (B-Live – Support Prestataire) et au centre Sébastien Roblin (Intelligence Audio – Ingénieur FOH).
SLU : Quelle est la mission d’Intelligence audio ?
Sébastien Roblin : J’ai fondé Intelligence audio avec Patrick Passerel et Philippe Gloaguen en 2007. Notre principe est d’accompagner les artistes en concevant un son live sur mesure, non pas avec le matériel disponible mais avec le matériel nécessaire dans un souci constant d’optimisation. Cet accompagnement peut concerner tous les postes, comme ici pour Justice, l’optimisation des sources de l’album studio pour le live.
Patrick s’occupe de toute l’ingénierie du système de diffusion et nous le retrouvons ici aujourd’hui au calage. Philippe et William Duvet se chargent de la partie régie et mixage, et l’optimisation de la matière audio. C’est avec eux que j’échange sur l’artistique pour déterminer la direction du projet et avec quel matériel nous allons le gérer. De mon côté, je gère globalement le projet et j’ai la charge du mixage façade. J’échange avec les artistes pour comprendre leurs besoins et ensuite avec tous mes associés pour finaliser le cadre de ce projet.
Justice, deux artistes, Gaspard Augé et Xavier de Rosnay, aux commandes de leurs séquences.
SLU : Et ceci en s’intégrant dans une scénographie ?
Sébastien Roblin : L’intégration sur mesure est une de nos marques de fabrique. Par exemple, sur la tournée de PNL en 2022, nous devions concevoir un système de diffusion contraint par la présence d’un ascenseur au milieu de la salle. Nous devons souvent faire preuve d’inventivité pour trouver des solutions afin de produire un son ultra qualitatif.
SLU : Sur cette tournée, tu es l’interlocuteur principal pour la gestion du son ?
Sébastien Roblin : Oui, c’est ça. Dès le début de notre collaboration avec Justice, j’ai cherché à comprendre quelle est leur musique et ce qu’ils veulent faire ressentir à leur public, en mettant en œuvre tout un ensemble de processus pour que le son soit très bon, pour le public mais aussi dans les oreilles des artistes. Ensuite, une fois les directions établies, une deuxième phase de réflexion consiste à déterminer quels outils ou solutions techniques utiliser.
Le mix façade est intégralement géré dans la S6L.
SLU : Toutes les consoles sur le show sont des AVID S6L ?
Sébastien Roblin : Nous avons l’habitude de travailler avec des consoles AVID. Elles ont la particularité d’être très neutres et de simplement faire ce qu’on leur demande, sans rajouter de coloration. Et c’est à mon avis indispensable sur de la musique électronique où je n’ai pas toutes les contraintes d’une source acoustique.
Ces sources électroniques proviennent soit d’un synthétiseur joué en live ou de séquences audio accompagnées de leur traitement. À la différence d’une source acoustique dont la qualité est dépendante des instruments, des musiciens et du lieu, je dois maintenir la qualité de restitution de la musique dans la diffusion et dans les oreilles du public.
SLU : Qui gère la production et la diffusion des sources et des séquences audio ?
Sébastien Roblin : Produire les séquences et les procédures pour les gérer est totalement une démarche musicale. Ce n’est pas nous qui gérons ceci mais Playback Solutions qui travaille directement avec l’artiste pour produire la matière sonore. Elles sont gérées ici par Nicolas Fradet, opérateur playback sur le show.
Backstage, la S6L pour les retours et le rack de séquences sur mesure de Playback Solutions.
SLU : On pourrait penser que cela simplifie le travail technique, mais pas tant que ça ?
Sébastien Roblin : Les sources acoustiques demandent des réglages plutôt souples d’un jour à l’autre. Pour la musique électronique, la source étant tout le temps la même, l’artiste l’ayant mûrement réfléchi pendant de nombreuses années avant de faire son album, sa restitution en live doit être parfaite. Les fans de ce type de musique sont très pointus. Ils connaissent parfaitement les productions de l’artiste et ont envie de retrouver en live une grande partie de ce qu’ils entendent sur les enregistrements. Pour cette raison, cette tournée de Justice est très intéressante. C’est là tout le génie de Gaspard et Xavier qui vont ajouter des éléments et mixer les morceaux les uns avec les autres de manière extrêmement fine et intelligente, pour continuellement surprendre leur public. Et chaque concert est différent.
Les postes de commandes des artistes, claviers et contrôleurs, retour en ears et wedges.
SLU : Comment les artistes interviennent-ils en live sur ces sources ?
Sébastien Roblin : Ils jouent en live à partir de claviers qui commandent des instruments virtuels dans les séquenceurs Ableton. Ils disposent également de nombreux contrôleurs pour agir sur les séquences en commandant des filtres ou des effets en temps réel. Ils ont développé avec Playback Solutions des systèmes de commande offrant un champ de possibilités quasiment infini. Ils veulent s’amuser. Pendant le spectacle, ils accèdent à un énorme potentiel de jeu qu’ils peuvent exploiter à volonté suivant ce qu’ils ont envie de faire ce soir-là. Et pour moi à la console de face, c’est aussi extrêmement excitant, car chaque concert est unique.
SLU : Ce type de concert pourrait être ennuyeux à mixer ?
Sébastien Roblin : On pourrait faire le raccourci de penser que, comme tout sort d’un ordinateur, tout le show va se dérouler de manière automatique. Ce serait une grande erreur. Comme Vincent Lerisson (Lewis) qui est à la régie lumière et qui travaille sans time-code, je mixe en temps réel. C’est une manière de garder une fraîcheur de mix et de s’assurer qu’on va vivre un moment unique à chaque date. Bien évidemment, j’ai une conduite pour me permettre d’amener différentes manipulations ou effets, mais je n’utilise aucun snapshot. Le mix est ainsi guidé par ma propre sensibilité et le ressenti de la salle et de son public le jour J.
Les écrans de contrôles de la diffusion L-Acoustics, le LA Network Manager, bref, le poste de Patrick Passerel !
SLU : La diffusion elle aussi doit être particulièrement adaptée à ce type de musique ?
Sébastien Roblin : Avec Patrick, nous avons réfléchi longuement à un système qui correspond à mes attentes car la musique électronique a la particularité de remplir tout le spectre. L’idée est donc de pouvoir exploiter pleinement toute la bande passante sans jamais atteindre les limites de l’amplification. J’ai besoin d’un maximum de réserve de dynamique pour éviter toute compression et permettre un son très aéré. Quand des DJs jouent des mp3 surcompressés très fort, c’est hyper fatiguant et pas du tout agréable.
Implantation de face du système de diffusion avec ses deux rangs de délais.
Gaspard et Xavier avaient justement en tête de faire la différence avec une musique qui soit effectivement énergique, qui gratte un peu à des moments parce qu’ils ont ce côté rock’n’roll, mais en en même temps qui reste agréable à écouter. Cette musique, c’est ma passion et un peu ma carte de visite. J’adore l’écouter extrêmement fort à condition qu’elle reste agréable ;-). J’ai eu la chance de pouvoir utiliser beaucoup de systèmes de diffusion différents sur les festivals de la tournée, et déterminer ainsi celui qui répond le mieux à ces exigences de dynamique et de bande passante. Notre choix s’est porté sur un système K1 L-Acoustics qui en plus dispose d’un très bon rapport charge / puissance.
Une face particulièrement imposante dont on aperçoit au sol derrière les crashs le sub du haut de 8 stacks de KS28 en montage cardioïde.
Le système de diffusion se compose d’une face de deux arrays de 4 K1SUB, 12 K1 et 4 K2 en bas de ligne. Deux outfills composés chacun de 14 K2 les accompagnent. Le grave et l’infra sont ici à l’honneur avec deux lignes de12 K1SUB placés derrière K1, et à côté, deux lignes de 9 KS28 en montage cardioïde. Enfin 24 KS28 au sol devant la scène en 8 stacks de 3 en montage cardioïde, jouent avec l’effet de sol. Le front fill est géré par huit X12 sur pied et le downfill par deux clusters de 6 KARA II, plus deux autres clusters identiques sur scène en débouchage latéral. Deux rangs de rappel gauche / droite avec chacun un array de 6 K2 redonnent air et précision au lointain.
196 enceintes L-Acoustics sur 70 contrôleurs amplifiés LA12X. On frise le mégawatt.Soundvision l’avait prédit…
SLU : L’importance des subwoofers est déterminante sur cette musique ?
Sébastien Roblin : Les séquences comportent beaucoup de son dans des fréquences en dessous de 60 Hz que les artistes traitent en temps réel avec des filtres. La diffusion doit supporter leur dynamique et pour l’aider, j’utilise des routings particuliers. Ces infras sont traités un peu comme les effets spéciaux d’un mix cinéma.
Voici pour les infras, et le front en X12. A la crash, c’est chaud…
SLU : Combien de sources mixes-tu ?
Sébastien Roblin : Je mixe une quarantaine de lignes entre les sources provenant de la scène et ma production additionnelle. La S6L n’est pas surchargée d’autant que j’ai deux cartes HDX. En 2024, nous pouvons jouer dans des salles qui sont extrêmement traitées et donc avec un son très mat.
Le système à cour au grand complet. L’ouverture et la hauteur de la face ont nécessité l’ajout d’une douche en Kara II qu’on voit bien à gauche de la photo.
Une production comme celle-ci avec des sources proches du disque et jouées à fort niveau, restera très mate dans ce type de salle, sans compter l’absorption du public. Pour du live, j’ai besoin de beaucoup d’ampleur et pour l’obtenir j’ajoute des effets. La console est parfaite car au lieu de colorer le son avec les traitements internes, je peux créer comme je le veux une couleur live pour Justice en utilisant des plug-ins. Ma préférence va vers les plugs Sonnox dont j’utilise beaucoup les EQ et la réverbération Oxford Studio qui conviennent parfaitement.
SLU : Vous n’aviez pas envisagé de faire du spatialisé ?
Sébastien Roblin : C’est quelque chose que j’ai tout de suite évoqué au début de notre travail avec les artistes. Je suis fan de cette technologie de diffusion et nous avons de plus en plus de salles qui commencent à s’équiper. Malheureusement la tournée alterne avec des festivals où la technique de spatialisation ne serait pas présente.
La musique électro me fait vibrer depuis 30 ans et je l’imagine en immersif 360 depuis 20 ans. Aujourd’hui les technologies nous permettent de vivre ce rêve. J’espère le faire bientôt avec eux, d’autant plus que nous avons notre studio immersif 18.2.5. J’invite d’ailleurs tous les artistes à venir le découvrir à Bayonne.
Deux lignes de rappel sur la profondeur de l’Accor Arena avec à chaque point six K2.
SLU : A défaut de pouvoir faire du mix objet, comment abordes-tu le mixage de ces sources stéréo ?
Sébastien Roblin : Quand j’ai écouté le dernier album de Justice, et bien sûr je connaissais toute leur discographie, j’avais remarqué qu’ils ouvraient et faisaient vivre les sons à leur manière dans la stéréo. Ça m’a mis la puce à l’oreille. Je me suis dit que je pourrais utiliser cette façon de créer pour faire vivre le live et que le public ne reste pas sur une image sonore tout le temps figée. Pour cela, nous avons développé des outils de travail en Mid/Side. Je décompose le traitement sur la partie mono et la partie side. Je peux ainsi facilement traiter les sources et les centrer ou les écarter à volonté dans la diffusion. Cette méthode me permet de suivre en temps réel les intentions des artistes sur scène et d’augmenter l’expérience sonore.
Sébastien Roblin, dernière vérification avant le show.
SLU : Tout est fait à l’intérieur de la S6L ?
Sébastien Roblin : Oui. Je n’ai aucun élément externe. Parfois ils vont filtrer la partie rythmique, ou les basses, ou les deux en même temps et ceci demande une configuration de chaque titre qui doit pouvoir le permettre. Il n’était pas question de les brider. Il y a donc un peu de gymnastique à faire mais je m’en accommode facilement.
J’établis une conduite qui me permet de suivre les patchs des séquences de chaque titre. Autre point important, je n’utilise pas la compensation de latence automatique de la console. Essentiellement parce que je réalise beaucoup de configurations particulières dans le mix, je préfère mesurer les latences et les gérer par moi-même.
SLU : Un travail particulier à été fait pour garantir l’intégrité des signaux numériques ?
Sébastien Roblin : Nous avons recherché la meilleure manière d’amener les sources, qui ici proviennent d’un ordinateur, jusqu’à la console sans modification ni altération. Si ça peut sembler trivial, c’est assez compliqué en fait. Les signaux qui viennent de l’ordinateur sont en MADI, via le logiciel Ableton LIVE et des RME MADIface USB. Nous sommes en 96 kHz. Ils doivent alimenter en même temps la console de face, celle des retours et celle de l’enregistrement. Nous avons mis au point une technique particulière qui nous permet d’unifier l’ensemble des flux MADI. Nous avons créé un écosystème qui fonctionne au même temps 0, sur la même horloge et qui garantit la synchronisation de signaux à l’échantillon près. Il y a deux ordinateurs, machine A et B, qui peuvent ainsi être commutés à n’importe quel instant sans qu’aucune coupure ni artefact sur les signaux ne soit généré. C’est une sécurité inaudible pour le public. Nous utilisons ici de la fibre, dû à la dimension de la salle. Mais je préfère les liaisons cuivre que je trouve pour finir plus fiables dans tout type de conditions.
SLU : Dans cette configuration il semble important de communiquer avec les artistes ?
Sébastien Roblin : Primordial.
Kaj Oppenheim : Je gère tous les circuits d’ordre. Je dois en toute circonstance être capable de leur expliquer ce qui se passe et ce que nous allons faire. C’est très, très important de les assister au mieux car ils ont énormément de manipulations à faire sur scène. À la différence d’un musicien qui est toujours maître de son instrument, quand un artiste doit exploiter des séquences sur scène, c’est beaucoup plus stressant, même si nous avons essayé de tout prévoir.
Les techniques M/S permettent de produire un mix en accord avec la largeur visuelle du show.
SLU : Les sources ont-elles été traitées pour le live ?
Sébastien Roblin : C’est une des missions d’Intelligence Audio. Depuis une dizaine d’années, nous avons développé un pôle d’’optimisation de la matière audio pour le live. Nous nous occupons de beaucoup d’artistes dans des styles musicaux très variés. Nous avons travaillé pour Jain, NTM, PNL, Gesaffelstein, JehnnyBeth, Irène Dresel, PLK, etc… Nous optimisons la matière audio issue des enregistrements studio pour qu’elle soit restituée par des systèmes très puissants. Le problème est que nous ne pouvons pas avoir la salle pour cela. Nous avons donc développé nos processus d’optimisation sur des archives de quinze années d’expérience de tournées communes avec mes associés et sur de nombreux paramètres psychoacoustiques.
SLU : Cela consiste en quoi ?
Sébastien Roblin : Nous recherchons de la dynamique. Xavier et Gaspard de Justice sont aussi des ingés son. Ils ont tout de suite compris cette démarche qui représente 80% de mon travail de préproduction. J’optimise, une sorte de mastering, si besoin en temps réel, pour être en accord avec les réactions du public dans la salle et du jeu sur scène. Cette démarche m’a inspiré lorsque j’ai écouté Kraftwerk en festival il y a quinze ans. Toute la journée sur la grande scène les groupes se sont enchaînés avec un son moyen. Le soir, depuis l’arrière scène, j’entends les premières notes qui lancent le concert de Kraftwerk et de derrière la sono, je trouve ça déjà incroyable. Je suis parti au milieu du public et j’ai vécu pendant 90 minutes un délice pour les oreilles. En live, on a une marche supérieure qui permet de faire ressentir plus d’émotions au public. Nous avons aussi des effets audio liés aux effets visuels. Pour cela, ma conduite suit beaucoup celle de la lumière. C’est une source importante d’inspiration. Si Lewis (Vincent Lérisson à la lumière), qui suit les concerts de Justice depuis le début, imagine un effet ou un mouvement de lumière sur une partie d’un morceau, je vais l’accompagner au son.
Il est temps maintenant d’aller en arrière scène pour découvrir de plus près le setup mie en place par Romain Berguin et Nicolas Fradet de Playback Solutions pour la gestion des séquences et leur commande. Tout tient dans une somptueuse station intégrée dans un rack mobile…
Nicolas Fradet de Playback Solutions, aux séquences.
SLU : Pour ce concert de Justice, quel était le cahier des charges pour les séquences ?
Nicolas Fradet : Nous devions mettre en place un système qui permet la commande et le contrôle des séquences, des instruments virtuels et des traitements en temps réel par les artistes.
SLU : L’intégralité des sons du spectacle sort de vos machines ?
Nicolas Fradet : Oui. Tout est hosté dans Ableton Live sur deux Mac Studio M2. Chacun dispose d’une interface audio MADIface USB de RME. Nous sortons de chaque machine 32 channels que nous envoyons en MADI vers la console façade, retour et enregistrement.
SLU : Les artistes sur scène disposent de synthés mais aussi de contrôleurs sur mesure ?
Nicolas Fradet : Il n’y a pas d’audio exploité sur scène. Le plateau est juste une télécommande des séquences. Ce sont les artistes qui les déclenchent pour chaque titre et les manipulent en temps réel, quand et comme ils veulent. Nous leur avons créé toutes les commandes qui leur permettent de faire ce qu’ils désirent. Les claviers des synthés commandent des instruments virtuels joués en direct dans Live et les contrôleurs déclenchent des séquences et contrôlent des effets qui leurs sont appliqués.
Un système de séquences intégralement commandé par les artistes sur scène.
L’ensemble de ces outils de commande est relié en réseau via deux switchs, entre la scène et notre rack avec redondance de fibre. Nous renvoyons simplement pour le contrôle visuel, via un petit rack de scène, la sortie audio de nos machines pour alimenter le vu-mètre des « DJM » des artistes.
Une « DJM » sur mesure pour chaque artiste. Toujours pas d’audio, mais bien des contrôleurs.
SLU : C’est le même setup utilisé en festivals?
Nicolas Fradet : Oui, identique. Il nous permet de couvrir toutes les dates. Comme le plateau est juste une télécommande, nous pouvons sans problème checker toute la partie audio en backstage avant la mise à disposition de la scène.
En festival, où la durée d’installation est très courte, c’est particulièrement utile. Nous sommes beaucoup plus sereins. Notre setup ne prend pas beaucoup de place, on s’installe en 45 mn, on travaille en local, et comme tout l’audio est un stream MADI, si ça fonctionne, on a tous les canaux.
Quelques synthés sur scène, mais utilisés en commande des instruments virtuels.
SLU : Il te faut néanmoins pouvoir comprendre ce que font les artistes ?
Nicolas Fradet : Nous avons créé une interface de monitoring des contrôleurs. Je peux ainsi voir en permanence sur cette fenêtre ce que font les artistes, quels contrôleurs ils actionnent, quel clavier ils jouent, etc… Nous avons aussi développé un autre élément qui permet de propager tous les paramètres nécessaires au lancement du titre et l’avons intégré à leur système de commande.
SLU : On peut parler de sur mesure ?
Nicolas Fradet : Nous avons développé au fil de notre activité des templates et des setups de bases qui sont toujours identiques. Nous les personnalisons ensuite en fonction des besoins des artistes. Nous créons beaucoup de subtilités et nous développons des scripts sur mesure pour tout ce qui n’existe pas. En réalité, rien n’est impossible… Un artiste nous dit qu’il aimerait bien faire ceci, nous le faisons. Si l’outil pour y parvenir n’existe pas, nous le créons.
SLU : Comment avez-vous créé les séquences ?
Nicolas Fradet : Les musiques sont créées par les artistes, à la suite de ça les Stems sont exportés en prenant en compte les besoins et contraintes de contrôle pour le Live. Ces stems sont ensuite intégrés à la session Ableton du show avec tous les outils de contrôle et les instruments virtuels pour tout ce qu’ils souhaitent pouvoir jouer.
Juste derrière les deux artistes, sécurité et ressenti.
SLU : Et je suppose que nous avons beaucoup de sécurité ?
Nicolas Fradet : Sur une show comme ça, où toute la musique est jouée depuis les ordinateurs, la sécurité est extrêmement importante. Nous avons envisagé plusieurs niveaux de redondance. En premier lieu, la redondance des machines A et B. Elles commutent automatiquement à l’échantillon près dès qu’une défaillance est détectée sur le flux MADI. (NDLR – Nicolas commute à volonté entre les deux machines pendant la balance, c’est juste inaudible).
Nous avons un autre niveau de sécurité pour pallier un défaut de la console retour. Si elle tombe, les artistes perdent les ears mais retrouvent dans leur wedge un retour depuis la console de face et également si la console de face tombe, un deuxième mix est automatiquement repris d’une autre console pour la diffusion.
SLU : Qui dit ordi dit forcément latence ?
Nicolas Fradet : Nous choisissons toujours les ordinateurs dans leurs configurations les plus pertinentes pour le projet. Ici, nous maîtrisons tout l’ensemble avec une taille de buffer de 256 échantillons pour une latence de 3.35 ms. Difficile de réduire encore à cause des instruments VST. Mais grâce à la chaine numérique avec la partie audio nous réussissons à garder la latence globale suffisamment basse pour que cela soit le plus confortable pour les artistes sur scène.
La régie retours, S6L et émetteurs Wisycom.
SLU : En réalité pendant le show, tu n’interviens pas ?
Nicolas Fradet : Non, je n’ai pas à intervenir. Tout notre travail est de prévoir en amont tous les scénari et de développer les outils adaptés. Une fois le show lancé, je surveille simplement ce qui se passe sur scène à l’aide de la fenêtre de monitoring que nous avons créée. Je contrôle en temps réel ce que les artistes font. Donc si tout se passe bien, je n’ai pas à prendre la main sur le système. Je n’interviendrai que si un problème survient.
SLU : Des séquences aux retours il n’y a qu’un pas, re-bonjour Kaj
Kaj Oppenheim : Oui en effet, je suis juste à côté de Nicolas. Je reçois ses sources en MADI. Toutes les consoles ont deux cartes MADI sur chaque engine et nous utilisons la deuxième pour faire une sortie. Une Masterclock cale les horloges de tout le monde pour une parfaite stabilité. Chaque engine récupère une horloge, idem pour les deux Madiface USB. En direct out, j’envoie les sources à la console pour l’enregistrement.
SLU : En quoi consiste le mix de retours dans ce type de configuration ?
Kaj Oppenheim : C’est beaucoup plus stable que le mix façade. Je travaille avec un snapshot par titre. J’alimente les ears des artistes en Wisycom, c’est à l’heure actuelle à mon avis la meilleure solution pour privilégier la qualité audio. Je gère aussi l’ensemble de tous les réseaux de communication en façade et en retour. Sur scène les artistes disposent chacun d’un micro d’ordre qui s’ouvre automatiquement dès qu’ils s’en approchent (les seuls micros sur scène… mais que le public n’entend pas). J’envoie également le mix retour dans les wedges et le subwoofer juste derrière eux.
Les seuls micros sur scène sont les micros d’ordres à détection de présence.
SLU : C’est particulier, un concert sans micro sur scène ?
Kaj Oppenheim : Oui, il n’y en a pas. A part juste les micros d’ambiance pour les ears, une paire de Schoeps et une paire de Sennheiser MKH. Je fais au plus simple pour ne pas perturber l’image sonore de leurs retours. Nous avions essayé des configurations plus complexes mais on est revenu à l’essentiel. Je ne leur envoie pas les ambiances en permanence, pour ne pas les polluer et les laisser se concentrer sur le travail de commande qu’ils doivent opérer.
La balance est terminée, tout est calé. La technique m’invite à sortir de la salle pour aller retrouver l’équipe broadcast / enregistrement qui a été hébergée dans une loge à part afin de s’affranchir de toute nuisance sonore. J’y retrouve William Duvet et Johann Simon, qui ont improvisé un mini studio.
SLU : Vous utilisez aussi une S6L ?
William Duvet : Oui, pour garder le même écosystème. Nous avons installé en plus 14 micros numériques Neumann fournis par YASTA pour les ambiances : des omnidirectionnels, des couples de cardioïdes de chaque côté de la régie, une rampe cardioïde en front de scène, des hypercardioïdes sur les latéraux pour les gradins et pour chercher du détail. Ils sont connectés au préampli DMI8 en AES42 qui permet de recevoir le signal audio et de contrôler le gain/pads et filtres accessibles. Nous avons complété par deux micros surround placés derrière la régie façade, un DPA 5100 et un Schoeps DORTF. Nous récupérons ensuite les 32 paires de séquences en MADI synchronisé.
SLU : Un direct live est prévu demain sur Amazon, vous le mixez sur la même console ?
William Duvet : Oui, même si ce n’est pas vraiment une console broadcast, au niveau des solos par exemple. Mais c’est cohérent au niveau de la tournée. Nous utilisons les correcteurs Oxford en EQ dynamique pour contrôler les fréquences gênantes avec en plus la possibilité de faire du M/S. Et aussi la réverbération.
La cellule broadcast / enregistrement, prête pour le direct live sur Amazon.
SLU : En revanche vous ajoutez des traitements externes ?
William Duvet : Ils sont là pour traiter le mix général. Le Master Bus Processor de Neve, je ne sais plus vraiment m’en passer. Son circuit propriétaire Super SILK permet, dans sa dernière amélioration, de créer de la distorsion harmonique indépendamment sur le haut et le bas du spectre.
Le rack analogique Neve et SSL, sur le master.
Ça colorie, c’est beau, c’est Neve. Avec des filtres qui permettent de travailler le Mid/Side, ça peut donner beaucoup d’air au master. Ensuite, j’utilise un véritable compresseur SSL, ça a du sens sur ce style de musique et le résultat est encore une fois flagrant. Je termine dans un convertisseur analogique numérique Rupert Neve utilisé pour fournir du 48k pour Amazon.
SLU : Et pour l’enregistrement ?
William Duvet : Nous enregistrons dans deux Pro Tools en miroir. Évidemment avec la S6L, c’est pratique. Elle propose un port dédié pour cela.
Les micros d’ambiance à la régie, omni, couple et les deux surround derrière les caméras.
SLU : En recalant les ambiances, on ne reproduit pas précisément l’acoustique de la salle ?
Johann Simon : C’est une question de dosage et de mixage. Dès qu’on ouvre une ambiance, cela crée une pièce qui ressemble à l’Arena. L’idée est de ne pas tout laisser ouvert en permanence et de gérer des ambiances ponctuelles. Mais pour ma part, les nombreux délais des micros d’ambiance vont perturber le mix. Nous sommes très sensibles à ça et si une piste n’est pas calée, ça fait un vrai son live mais pas très bon. Nous préférons les recaler.
De gauche à droite : Johann Simon et William Duvet
SLU : Comment procédez-vous pour la retransmission Amazon ?
Johann Simon : Le car régie nous envoie un time code et il délaye la vidéo pour se caler sur l’audio ; en tenant compte des nombreuses machines pour le transport du signal, console, ampli, diffusion… On mixe à 4 mains. Habitué au broadcast, je gère les ambiances et William la musique.
SLU : Et bien sûr vous enregistrez tout ?
Johann Simon : Nous enregistrons toutes les ambiances bien sûr. Les deux micro surround, les omnis suspendus ça donne déjà une très belle masse que l’on peut ensuite équilibrer avec les ambiances de proximité. Et comme le système de diffusion est plutôt bien proportionné et très ouvert, nous avons des ambiances très dynamiques, larges et précises. Ce soir il y aura un peu de pression. Pour ma part, mixer au-dessus de 87 dB pendant plus d’une heure, le lendemain j’ai l’impression d’avoir une feuille de papier sur les oreilles.
Intelligence Audio et Playback Solutions portent bien leur nom. Quand l’intelligence et les solutions sont au rendez-vous pour construire sur mesure un écrin sonore aux artistes, cela donne avec Justice un show électro de référence. Non, il n’y avait pas de micro mais oui, il y avait des séquences, pensées pour donner un show unique, vivant et musical, comme le font tous les musiciens. Les infras pouvaient faire peur, il en restait encore sous le fader. La largeur était immense, l’Accor Arena paraissait encore plus grande. Associé à une lumière au niveau de l’inventivité des créateurs sonores, ce show restera dans la mémoire du public.
Si un prestataire de taille importante bénéficie de son large stock pour remplacer rapidement un de ses produits défectueux, ce n’est malheureusement pas le cas pour un prestataire de taille plus modeste. Si c’est votre cas et que vous affectionnez les produits d&b, le nouveau centre de réparation d&bar, proposé par Ca Clignote Rouge et certifié par d&b audiotechnik, a de grandes chances de vous intéresser, surtout si vous êtes très pressé.
François-Xavier Marchal
Ce service, imaginé par François-Xavier Marchal, est uniquement dédié aux produits, enceintes et amplificateurs, d&b, sous et hors garantie. Sa forte connaissance de la marque et de nombreuses années d’expérience en tant que concepteur et ingénieur système, l’ont amené à maîtriser aussi leur réparation.
“Si la plupart des prestataires importants peuvent gérer la réparation de leurs équipements d&b de manière autonome, ce n’est pas une généralité pour tout le monde.” explique François-Xavier Marchal. “En exerçant le service après-vente d&b dans plusieurs structures, j’ai eu l’idée de le proposer d’une manière plus générale en facilitant l’accès”.
Pour accéder au service de réparation, une simple prise de rendez-vous à partir d’une plate-forme en ligne vous propose immédiatement des créneaux disponibles. Après validation, le produit d&b défectueux pourra être directement présenté dans les locaux de Ca Clignote Rouge. Il sera immédiatement pris en charge pour un diagnostic. Sa réparation sera immédiatement exécutée si les pièces nécessaires sont disponibles.
“Grâce à notre forte expérience des produits d&b, nous avons déjà constitué un stock conséquent de pièces détachées pour répondre aux besoins les plus courants concernant les produits populaires comme les séries Q, V et Y, mais aussi d’autres références. Cela comprend bien sûr les transducteurs, mais aussi tous les éléments qui peuvent être défaillants dont les filtres et les composants d’amplification. Nous en profitons également pour traiter les points un peu plus cosmétiques, comme la visserie ou les mousses. Je suis en liaison constante avec d&b pour me permettre l’approvisionnement rapide de pièces manquantes dans mon stock.”
Le SMS ou Service Measuring System.
Pour permettre le contrôle des enceintes et produire un diagnostic fiable et rapide sur leur intégrité technique par rapport aux spécifications originales, d&b a développé un banc de test autonome dénommé SMS, Service Measuring System. Cet appareil intègre une carte son et un amplificateur. Il est piloté par un logiciel qui renseigne l’opérateur sur les procédures de test de chaque modèle.
Associé à un micro de mesure calibré, il permet d’effectuer le contrôle de l’impédance, de la magnitude et de la phase. En comparant avec les courbes de références du produit, le problème, s’il y a, sera identifié. Le SMS permet également de détecter des défauts de filtrage, un point très important concernant les enceintes d&b qui incorporent toutes des filtres internes. Au niveau des amplificateurs, la plupart des blocs de puissance sont disponibles tandis que l’analyse des fichiers de log permet de comprendre l’origine de la panne.
“L’important est d’apporter de la réactivité à mon réseau de clients.” conclut François-Xavier Marchal. “Un prestataire de petite taille qui soudain a un des éléments de son système d&b défaillant, peut se retrouver dans l’incapacité de travailler. C’est là où le d&bar intervient. Pendant le diagnostic, le client peut patienter dans un espace privilégié, et repartir quelques minutes plus tard avec son matériel en état de marche et conforme avec les spécifications originales. Heureusement la fiabilité des produits d&b est excellente et leur réparation n’occupe pas 100% de mon temps, ce qui me permet de mener à bien mes autres activités de supervision technique et de calage système. Vous l’avez compris, mon cheval de bataille c’est d&b.”
La filiale française du Groupe Robe Lighting a le plaisir d’annoncer l’arrivée d’Anthony Dague au sein de ses équipes en tant que chargé d’affaires en Île-de-France. Sous la responsabilité directe de Jean-Philippe Fouilleul, Directeur Grands Comptes, Anthony Dague aura pour responsabilité de développer la présence de la marque dans le milieu culturel Francilien.
Fort de ses expériences passées, de ses compétences techniques et de son solide réseau, Anthony Dague est le candidat idéal pour rejoindre l’équipe.
D’ores et déjà opérationnel sur son secteur, Anthony Dague nous a confié ses quelques mots : “Je suis heureux d’intégrer Robe et de contribuer à faire rayonner la marque dans des lieux si inspirants pour moi. Après une belle expérience chez Alterlite, je poursuis mon chemin chez Robe Lighting, avec la même passion et la même énergie pour accompagner les scènes qui font vibrer les spectacles.”
Anthony Dague est joignable au 06 09 23 47 91 et par email [email protected]
Un design qui reflète la puissance et la simplicité du Strike Bolt.
Et si Chauvet vous proposait un nouveau projecteur préféreriez-vous un Strob, un Blinder ou une petite barre de led matriçable ? Le choix est effectivement compliqué… Sinon je vous propose de découvrir le Strike Bolt 1C qui réunit dans une seule source toutes ces possibilités ! Nous l’avons testé dans le showroom de Chauvet.
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Aujourd’hui, au-delà du prix, il y a trois points essentiels dans le choix d’une source : sa taille, son rendement lumineux et sa polyvalence. Ce dernier point est devenu essentiel quand on parle d’un projecteur à effets. Plus l’utilisation est spécifique moins le projecteur va sortir sur les prestations. Il faut donc multiplier les possibilités pour augmenter le nombre de locations et la durée de son attrait. La marque Chauvet a parfaitement compris cela et même plus. En effet le Strike Bolt 1C est une machine polyvalente dans ses fonctionnalités, dans son utilisation et aussi dans son intégration comme le montre cette vidéo.
Présentation vidéo
Alex Terrieur
Le design inspire robustesse et efficacité. Pas de « Chichi », beaucoup de lignes pour quelques arrondis soulignent la sobriété et la qualité. J’aime bien l’idée de n’avoir que ce rectangle de lumière sans autre élément quand on est face à la machine.
Un p’tit coup de pompe ?
Le début de la polyvalence est dans son aptitude à pouvoir être implanté dans toutes les positions et sur toutes les scènes grâce à sa certification IP65. Pour rappel, le 6 signifie que l’appareil est protégé contre l’intrusion et la pénétration de poussière. Le second chiffre, ici le 5, indique une protection contre les jets d’eau à la lance. Donc pas d’immersion, même de courte durée et il ne faut pas le nettoyer avec une lance haute pression.
Le corps du projecteur est en alliage de magnésium et l’étanchéité obtenue grâce à des joints et une augmentation de la pression dans le projecteur. Il y a bien entendu des valeurs à respecter et c’est pour cela qu’un appareil nommé IP Testeur qui reconnaît la source, applique une mise sous pression adaptée. IL contrôle également la bonne étanchéité après un remontage. C’est l’énorme avantage de ce système. Revers de la médaille, l’augmentation de l’IP entraîne toujours une légère surcharge pondérale. Le Strike Bolt affiche 8,7 kg.
Tout pour rester branché.
Ce qui est appréciable, c’est que tout a été fait pour avoir l’essentiel au meilleur tarif sans compromis sur la qualité. On constate que tout le superflu coûteux a été évité pour proposer des éléments incontournables optimisés. Ce parti pris se retrouve sur le panneau arrière du projecteur. On y trouve les 2 connecteurs Seetronic Powerkon IP65 pour alimenter la source et renvoyer l’électricité vers d’autres éléments. Il y a bien entendu deux prise XLR5 IP 65 pour le signal DMX et aussi un port USB pour la mise à jour du logiciel. Le dernier connecteur permet de contrôler et ajuster la pression dans le projecteur via la valise IP Tester. Il y a également 4 boutons répartis de part et d’autre de l’écran. Ce dernier est le seul point négatif à mon sens. Il est clair et lumineux mais tellement petit qu’il est plutôt difficile de lire les informations. Un écran un peu plus grand aurait simplifié les réglages.
Un Strike Bolt 1C vue de dessus. Ils s’accouplent facilement en toute sécurité grâce aux systèmes d’accroche placés de part et d’autre de l’inscription Strike. Vous pouvez ainsi construire un cluster de jusqu’à 15 Strike Bolt 1C supporté par l’accessoires optionnels Strike Array Flush Bracket !
En plus des deux supports qui servent aussi de « pieds », 2 trous pour Omega ¼ de tours à l’arrière vont permettre d’assembler les sources côte à côte pour créer une matrice par exemple et deux trous pour Omega ¼ de tours au dessus pour l’accroche sur un pont. Mon premier coup de cœur, avant même d’avoir allumé le projecteur est sa compatibilité avec le système d’accroche des sources Strike Array. Le concept est d’une simplicité déconcertante. Tout s’emboîte et se solidarise avec beaucoup de facilité, pas de pièce externe à ajouter et cela reste discret quand ce n’est pas utilisé. Un vrai sans faute si l’on ajoute qu’il y a des accroches sur toutes les faces, on peut ainsi laisser libre cours à notre imagination.
La combinaison gagnante : Strike Bolt 1C et Strike Array.
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Alain Terrieur
Afin de garder une pression constante il faut prévenir toute fuite et un grand nombre de vis réparties autour du panneau assure une étanchéité optimale. Sur ce genre de source, hormis pour corriger une erreur de configuration ou changer un câble défectueux, il est préférable de prévoir du spare en cas de problème sur un événement.
Quelques vis plus tard.
Le corps de Strike Bolt s’ouvre en 2 parties indépendantes suivant ce que l’on doit faire. On commence par le dessus en retirant la vitre qui protège les matrices de leds. Cette dernière est d’ailleurs un élément important du projecteur.
les leds RGBA au centre, blanches autour.
Toutes les leds sont implantées sur la même carte électronique. Elles sont divisées en 3 lignes, au centre se trouvent les 66 leds RGBA SMD 5050, 0.9 – 1,5 W. En se rapprochant on peut apercevoir les 4 teintes Rouge, Vert, Bleu et Ambre de chaque chip. Elles sont entourées par 392 leds blanches (2 x 196) de 1,5 W et 5660 K.
Service à la carte.
On démonte ensuite la seconde partie qui comporte la grille de ventilation arrière des deux parties latérales (la pression n’est constante que dans la partie centrale) et le bloc carré.
À l’intérieur, coté source leds, donc sur une plaque située derrière la carte électronique, se trouve une alimentation et dans le bloc une seconde carte ou viennent notamment se connecter les prises DMX.
Le retour d’Alex
Une flopée de vis plus tard, nous sommes fiers d’avoir tout remonté, enfin surtout Nicolas Pommier au SAV parce que nous, on l’a juste regardé et un peu encouragé. Nous avons pu constater que le projecteur fonctionne même sans le « regonfler », mais attention du coup il n’est pas IP65 et rien n’indique le défaut de pression (Attention, un projecteur s’il n’y a pas assez de pression n’est plus étanche). Avant de lancer la machine, on peut ajouter le filtre furtif (Stealth Filter) fourni qui permet d’atténuer la brillance de la plaque avant transparente. C’est un accessoire intéressant pour les plateaux TV ou pour une intégration plus discrète dans un décor ou en fond de scène.
Il est là (sans filtre furtif).Il est plus là (avec le filtre furtif).
Comme mon contrôleur PC n’a pas de sortie DMX physique, j’ai dû recourir à une astuce de grand-mère et transformer un ancien 2Port Node Pro en interface Artnet / DMX. Pour contrôler les fonctions du Strike Bolt on dispose de 8 modes DMX allant de 10 à 40 paramètres. Ayant un univers complet à ma disposition et 1 seule source, j’ai bien sûr opté pour le plus de possibilités. Je vous conseille une petite lecture du manuel avant de commencer, il n’y a rien de compliqué mais cela permet de comprendre la philosophie du projecteur et connaître toutes les fonctions. Avec ce mode, on dispose de très nombreuses possibilités comme, par exemple, 3 Dimmers, un général, un pour les leds blanches et un autre pour les leds RgBA. C’est vraiment très pratique pour gérer à tout moment le niveau de chacune des sources ou dimmer l’ensemble du projecteur. Ce n’est pas du luxe car les 588 watts de la matrice centrale ne sont pas là pour amuser la galerie !
Comme un gros bourrin, je suis passé sans transition de 0 à 100 et ça ne rigole pas du tout ! On a une lumière blanche intense et une belle ouverture. Avec ses 99 watts, la luminosité des leds de couleurs est bien sûr plus modeste, mais pas moins très intéressante. Les teintes sont belles et homogènes. On peut aussi bien travailler sur des tonalités saturées ou, au contraire, de légers pastels. Même si la couleur n’est pas la fonction principale de cette source, elle apporte un vrai plus.
Un petit échantillon.
Le Strike Bolt est un projecteur à effets et il prend tout son sens avec la superposition des deux matrices. On peut alterner les bumps de couleurs avec des pêches de blanc, On peut intégrer dans un aplat de couleur des vagues de blanc très légères ou au contraire gommer entièrement la couleur avec un grand flash aussi puissant que bref. C’est à ce moment que l’on commence à comprendre l’intérêt des 3 dimmers. Je dis commence car les leds blanches, dans ce mode, peuvent être divisées en 16 sections plus 2 autres pour la partie RGBA.
On dispose d’un générateur d’effets interne sur 2 couches (ligne haute et ligne basse). On peut sélectionner pour chaque niveau une des 89 séquences, faire varier le sens et la vitesse ainsi que la transition entre les pas. Le générateur d’effet interne est toujours un plus qui permet d’obtenir rapidement des effets mais ils sont limités à chaque source. Le mieux, à mon sens, est d’utiliser un générateur d’effets avec matrice. Le principal avantage est que l’on peut travailler pour une source, une partie des projecteurs ou pour l’intégralité du Kit et donner une tout autre dimension à la lumière. C’est aussi en créant des effets avec plusieurs machines que l’on va ajouter un intérêt supplémentaire aux paramètres de couleurs. Unitairement, le fait d’avoir 2 sections limite les possibilités mais si l’on prend toutes les sources dans une matrice on se retrouve avec un damier géant et une multitude d’effets avec l’évolution ou le dégradé des couleurs. Ce que j’apprécie dans ce type de source c’est que l’on peut transformer la scène sans changer de kit ou ajouter d’autres projecteurs.
La dernière fonction ajoute une option supplémentaire qui correspond parfaitement à cette idée. Chauvet a utilisé une plaque LCD pour opacifier la vitre placée à l’avant de la source. Cette fonction Smart Frost, est incroyable. Non seulement on peut avoir un diffuseur mais en plus il est 100 % graduable ! Ce qui permet également de passer du clair au diffus en instantané ou avec une temporisation. C’est également une bonne fonction pour créer des ambiances de couleurs sur votre scène ou faire des fonds ou des arrière-plans colorés.
Smart Frost à 0, c’est net.Smart Frost à 100 %, c’est flou.Différents exemples de diffusions, couleurs et effets.
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Sur l’écran blanc de mes nuits noires
Même si le Strike Bolt est multicasquettes, il est considéré comme un projecteur à effet. Pour ce type de sources on recherche en priorité l’efficacité, sans pour autant négliger la qualité de la lumière. La preuve arrive dès le premier test. C’est comme toujours le derating, pour contrôler le comportement de la montée en température de la matrice de leds.
On allume l’intégralité des sources et dès les premières secondes on a une excellente surprise, la luminosité reste pratiquement identique, à 2 lux près, durant la première minute. Pour un projecteur qui n’est pas censé rester allumé plus d’une ou 2 secondes, c’est déjà très surprenant. Dans les 4 minutes suivantes on ne perd que 1,06 % et l’on ne dépassera jamais plus de 1,81 %. Autant dire qu’il n’y a pas de derating, car on a fait le test au maximum des possibilités, un cas qui n’est jamais censé se produire.
Impossible de mener à bien nos mesures de photométrie pour un strobe tant l’angle de diffusion est large. Nous avons pu mesurer l’éclairement à 5 mètres au point le plus lumineux. Il atteint jusqu’à 790 Lux ce qui concorde avec le manuel qui annonce 729 lux pour la partie Beam et 66 Lux pour les couleurs. Toutes leds allumées, on mesure un RA de 82 et une température de couleur de 6240 K. En ce qui concerne les couleurs, c’est le vert qui domine largement avec 84 lux, suivi du rouge 46 lux et le bleu à 12 lux. L’ambre quant à lui est à 64 lux. La mesure d’éclairement des 4 couleurs à 100 % étant de 65 lux, je suppose qu’il y a une limitation soit pour contrôler la température ou pour avoir un blanc homogène plutôt qu’un mélange de couleurs inutilisable.
Présentation vidéo par David Howard, Lighting Designer
Un éclair de génie
Le Strike Bolt est un projecteur très intéressant. Totalement adapté aux demandes actuelles, il est à la fois puissant, multifonction, innovant et bien placé au niveau prix. Le strob, la couleur, le smart frost, les effets de matriçage, la modularité, tout cela contribue à rendre cette source unique. Le rendement lumineux est au rendez-vous, les couleurs sont belles et l’ajout du frost progressif un atout par apport à la concurrence.
Le plus est l’utilisation dans une matrice car seul ou combiné avec un blinder Strike Array c’est un vrai joker pour donner de la dynamique et de l’ampleur à une scène ou un plateau TV ! Toute l’équipe de Chauvet France vous attend pour vous faire découvrir le Strike Bolt 1C, mais attention, l’essayer c’est l’adopter ! (Je parle du projecteur (mais de l’équipe aussi…))
Dans le cadre du départ à la retraite d’Éric Tabuteau, actuellement chef de projet en prescription architecturale, la société Robe Lighting France accueille une nouvelle recrue, Sylvain Bresson, pour développer sa marque d’éclairage architectural, Anolis Lighting.
Sylvain Bresson : « L’opportunité s’offre à moi de retrouver mes premières amours avec Robe, tout en poursuivant ma passion pour l’architecture avec Anolis. Au plaisir de vous retrouver sur de beaux projets ! »
Bruno François, très enthousiaste à l’idée d’accueillir Sylvain dans l’équipe, précise : « Nous sommes ravis d’accueillir Sylvain dans l’équipe. Il va nous amener beaucoup, par les différents métiers qu’il a exercés. La transition avec Eric va être très fluide car il connaît déjà la majorité des clients et partenaires avec lesquels nous travaillons. »
Panasonic a contribué au spectacle de célébration de réouverture de Notre-Dame de Paris le 7 décembre 2024, à l’aide de ses vidéoprojecteurs PT-RQ35 qui ont projeté des visuels remarquables.
Photo Geoffrey-Hubbel
La réouverture de la cathédrale, symbole du patrimoine gothique et spirituel, a marqué un moment fort pour la France et le monde. Pour cette occasion, le Monumental Tour, imaginé par le DJ et producteur Michael Canitrot, a proposé un spectacle où musique électronique et vidéo mapping se sont unis pour raconter l’histoire du lieu sur la façade de Notre-Dame.
Photo Geoffrey-Hubbel
« La façade de Notre-Dame est un support unique, qui mêle histoire et symboles. L’objectif était de créer un langage universel à travers les projections et la musique, afin que chacun puisse vivre ce moment », explique Michael Canitrot. Le final, orchestré par AV Extended, a marqué les esprits avec une colombe lumineuse traversant les deux tours dans des teintes bleues et dorées, symbolisant l’espoir et le renouveau. Pour couvrir l’intégralité de la façade avec des visuels d’une grande netteté, tout en respectant l’esthétique du site historique, 30 vidéoprojecteurs Panasonic PT-RQ35K 30 000 lumens, 4K, ont été déployés.
« Nous devions garantir une parfaite synchronisation entre l’image, le son et les jeux de lumière, le tout dans des délais serrés », détaille Jérémie Bellot, directeur d’AV Extended. L’équipe a modélisé la façade en 3D pour caler précisément les projections et utilisé les serveurs multimédias Modulo Kinetic pour coordonner l’ensemble.
Photo Alamaba Media
Alabama Media, partenaire technique, a mobilisé une équipe d’ingénieurs pour superviser l’installation et les tests, depuis la configuration des vidéoprojecteurs jusqu’à l’intégration des systèmes de contrôle.
Cet événement a reposé sur une étroite collaboration entre les équipes techniques et artistiques. Les projections lumineuses ont sublimé les détails architecturaux de la cathédrale, tandis que la musique électronique enveloppait les spectateurs dans une expérience immersive.
« Ce projet illustre comment la technologie peut dépasser sa fonction première pour devenir un outil d’expression culturelle », souligne Joël May d’Alabama Media. Avec des milliers de spectateurs sur place et des millions de téléspectateurs dans le monde, cet événement a démontré le rôle que peut jouer la technologie dans la mise en valeur du patrimoine, tout en offrant une vision résolument contemporaine.
Présentation vidéo
Conception du mapping vidéo : AV Extended Concert de musique électronique : Monumental Tour de Michael Canitrot Visuels : Jérémie Bellot, François Deretz, Josselin Fouché Partenaires d’intégration : Alabama media – Novelty Group Serveurs multimédias : Modulo Pi Conception lumière : Mikael Trochu
Avec le nouveau SM4, Shure propose un micro électrostatique équipé d’une large membrane dont les qualités intrinsèques permettent d’accéder rapidement à la réalisation d’enregistrements de qualité, que ce soit pour une utilisation personnelle ou professionnelle, avec un minimum d’effort.
De belles performances pour la production à la maison.
Le SM4 est un micro studio extrêmement polyvalent, qui conviendra autant à la voix qu’aux instruments. Sa conception et ses caractéristiques permettent une utilisation simple et efficace, garantissant un résultat optimal même pour des preneurs de son débutants.
Chacun de ses éléments a été conçu pour simplifier l’expérience d’enregistrement, avec une attention toute particulière portée aux détails souhaités et aux besoins exprimés face aux problèmes les plus fréquemment rencontrés lors des prises de son à domicile ou en studio.
Pour réduire le bruit des plosives, le SM4 est équipé de plusieurs couches de protection et d’une capsule à double diaphragme, limitant aussi les effets de proximité. Sa technologie de blindage “Interference Shielding” (brevet en instance) évite les bruits indésirables causés par les appareils sans fil fréquemment présents dans les environnements d’enregistrement à domicile, tels que les smartphones, les ordinateurs portables ou encore les routeurs Wi-Fi.
Idéal pour les voix en limitant les effets de proximité et en tolérant les écarts de position.
Le SM4 dispose d’une suspension antichoc pouvant recevoir un astucieux filtre anti-pop additionnel venant se placer par magnétisme devant sa grille afin d’atténuer les souffles d’air. La directivité cardioïde du micro assure une forte réjection des bruits indésirables hors axe et offre un sweet spot suffisamment large, permettant aux chanteurs de bouger devant le capteur sans compromettre l’équilibre spectral de leur enregistrement ni créer d’effets de proximité. Avec le SM4, les artistes et performeurs passent moins de temps au mixage et peuvent désormais se concentrer pleinement sur leur cœur de métier : la créativité.
Thomas Delory.
« Plosives, hautes fréquences agressives, basses indéfinies, interférences RF… Dompter les contraintes inévitables qui se posent lors d’une session d’enregistrement requiert du temps et de l’énergie. Le SM4 a été conçu pour optimiser le workflow des musiciens, des ingénieurs du son et des créateurs intransigeants, afin qu’ils puissent pratiquer leur art sereinement, sans avoir à résoudre les problèmes audio de leur installation et interrompre leur processus créatif », explique Thomas Delory, Market Development Manager, Shure France.
«Si vous êtes musicien, quelle que soit la source que vous enregistrez avec le SM4, vous obtiendrez des pistes de qualité professionnelle. Si vous êtes ingénieur et que vous recevez ces pistes, vous apprécierez la façon dont elles s’intégreront au mix et le temps gagné en ayant très peu de corrections à faire.»
SM4, une belle esthétique pour mettre en confiance l’artiste.
Équipé d’une capsule en laiton à double diaphragme de 1 pouce, le SM4 capte des basses fréquences avec netteté et contrôle, et s’exprime dans les aigus avec douceur et précision.
Directivité cardioïde assez large pour tolérer les mouvements sans détimbrer.
Son filtre anti-pop interne et la qualité de son électronique permettent des enregistrements propres, sans plosives ni buzz, facilitant ainsi le traitement des prises de son. La compression et l’égalisation pourront être appliquées sans faire ressortir d’éléments parasites indésirables. (ndlr : à condition de passer par un bon préampli micro).
Réponse en fréquences du SM4, une brillance utile et facile à atténuer si besoin.
Grâce à une sensibilité adaptée aux environnements de studio actuels, le SM4 fonctionne avec n’importe quelle type d’interface audio. Il offre une très grande polyvalence d’utilisation sur une large variété de sources sonores, des voix douces aux instruments puissants, y compris les batteries, les amplificateurs de guitare et les cuivres, en supportant des niveaux de pression sonore très élevées (jusqu’à 140dB SPL).
Doté d’une conception robuste en métal pour une bonne durabilité et d’un design aussi élégant que discret, le SM4 se fond dans le setup et l’environnement pour ne pas faire écran à l’artiste durant sa prestation. Le micro de studio SM4 de Shure est livré avec une pince orientable et une housse de transport zippée au prix de vente conseillé de 229 euros. Un kit home studio comprenant sa suspension antichoc, son filtre anti-pop magnétique additionnel et sa mallette de transport, est également disponible au prix de vente conseillé de 289 euros.
Le kit Home Studio disposant de tout le nécessaire. Peut-être la filtre magnétique se retrouve un peu trop près de la capsule et en pareil cas, rien ne remplace le bon vieux bas de femme.
Yamaha annonce de nouvelles fonctionnalités demandées par les utilisateurs pour ses consoles de mixage numérique de la série DM3, ainsi que pour les racks d’entrée/sortie Rio3224-D3 et Rio1608-D3 de troisième génération. La version 3.0 du firmware de la série DM3 sera disponible en février.
La version 3.0 est une mise à jour importante du micrologiciel de la série DM3 compacte, qui ajoute un mélangeur automatique à huit canaux très demandé. Idéal pour les discours à plusieurs participants et les événements radiodiffusés, le mélangeur automatique est très facile à configurer et optimise automatiquement la distribution du gain des micros, de manière fluide et naturelle. Réduisant de manière fiable les bruits de fond et l’accrochage, il permet aux opérateurs de ne pas avoir à manipuler plusieurs faders, ce qui réduit le stress et la marge d’erreur dans les applications basées sur la parole.
Le nouveau micrologiciel augmente également la flexibilité de la série DM3 en ajoutant une compatibilité totale avec les racks d’E/S de la série R de Yamaha. En plus d’offrir une plus grande souplesse d’utilisation en mode autonome dans les installations de petite et moyenne taille, les mélangeurs de la série DM3 peuvent être intégrés de façon transparente dans des configurations plus vastes avec les systèmes de mixage numérique des séries DM7 et RIVAGE PM.
Les racks d’E/S Rio3224-D3 et Rio1608-D3 basés sur le Dante.
Yamaha lance également les racks d’E/S Rio3224-D3 et Rio1608-D3 basés sur Dante. Construits autour du concept d’une section d’entrée qui capture le son de scène avec une précision absolue, permettant au mixeur d’ajuster les détails et les éléments créatifs du son, les dernières versions offrent des niveaux de bruit encore plus bas et une gamme dynamique plus large. Elles offrent également une fonctionnalité améliorée et une économie d’énergie, tout en conservant les performances élevées qui ont fait la réputation de la série R.
Une nouvelle prise casque peut être utilisée pour vérifier le son d’entrée et de sortie, ainsi que l’audio assigné aux deux derniers canaux de réception Dante, ce qui est utile lors de la construction de réseaux complexes. Un troisième port réseau supplémentaire sur le panneau arrière permet également de gérer le contrôle et le monitoring séparément de Dante.
Chaque port de sortie est désormais équipé de fonctions de retard, de phase et de réglage du niveau, ce qui est particulièrement utile pour les systèmes basés sur les consoles de la série RIVAGE PM. La consommation électrique est également réduite de 16 % par rapport aux unités précédentes, ce qui constitue une solution plus économique et plus respectueuse de l’environnement.
La version 3.0 du firmware de la série DM3 sera disponible en février en téléchargement gratuit, tandis que les Rio3224-D3 et Rio1608-D3 seront livrés au cours du deuxième trimestre 2025. Yamaha a également annoncé des mises à jour gratuites du firmware pour les systèmes de mixage numérique RIVAGE PM, DM7 et CL/QL, qui prennent en charge les nouveaux racks d’entrées/sorties.
Yamaha expose sur le stand 3D200 Hall 3 au salon ISE 2025, qui se tient à la Fira de Barcelone en Espagne du 4 au 7 février.