Refroidi par Convection naturelle, le nouveau Spot à couteaux SolaFrame Studio assure un parfait silence de fonctionnement dans la lignée du SolaFrame Theatre qui a su séduire les théâtres, auditoriums et studio, autrement dit tous les allergiques à la moindre nuisance sonore.
Le Spot/Découpe SolaFrame studio s’inscrit dans la gamme des moyennes puissances avec un moteur de leds blanches de 300 W à IRC élevé, 5700 K, capable de produire 10 000 lumens en sortie.
Equipé de nombreuses fonctionnalités, il produit un faisceau très homogène et une grande variété de couleurs à partir d’un format compact. Son système optique est composé de 13 lentilles pour un zoom 5,5° – 57°, et bénéficie du système breveté Lens Defogger (anti-buée).
Ce projecteur motorisé reçoit une trichromie CMY et d’un CTO linéaire, une roue de 7 couleurs, un système de 4 couteaux à fermeture totale, un iris à 16 volets, un frost doux et en option un heavy frost (à la place du prisme), une roue de 7 gobos tournant, une roue d’animation et un prisme linéaire.
Le SolaFrame Studio à gauche est beaucoup plus compact et moins lourd que le SolaFrame Theatre à droite.
Matt Stoner, le chef produit des projecteurs asservis chez ETC, déclare : « Le SolaFrame Theatre est considéré par nos clients comme un projecteur exceptionnel. Ils nous ont souvent fait part de leur souhait d’avoir une version plus petite pour mieux répondre aux besoins de nombreux lieux nécessitant des asservis sans ventilateurs. Le SolaFrame Studio est notre réponse à leur demande. Avec son panel de fonctionnalités et son encombrement réduit, il prolonge le silence qui a rendu célèbre le SolaFrame Theatre. »
La roue d’animation.
Tania Lesage, responsable de la marque en Europe, ajoute : « Grâce à une technologie pionnière dans les projecteurs asservis et plus récemment dans les projecteurs LED, notre expertise en matière de projecteurs « sans ventilateurs » est reconnue partout dans le monde, le SolaFrame Theatre ayant été adopté dans des lieu de renom. Nos années d’expérience, d’expertise technique et de service client sont ici réunies dans ce nouveau SolaFrame Studio, que nous sommes fiers d’ajouter à notre catalogue. »
Les jours passent et l’événementiel encaisse en silence. L’épidémie a toujours le dernier mot, le spectacle joue son plus mauvais rôle et les aides qui ont porté la filière de l’événementiel semblent devoir se tarir de l’aveu même de la ministre du Travail Elisabeth Borne. La prolongation jusqu’au 31 janvier de l’activité partielle à taux plein sonne comme un enterrement de première classe et un saut dans le vide, alors que rien ne permet de croire que le virus aura été maté à cette date.
Plus que jamais il est vital que la filière de l’événementiel, les fabricants et distributeurs de matériel, mais aussi les indépendants et les intermittents se joignent à cette mobilisation initiée par l’UMIH et le GNI et accompagnée par le Synpase et Lévénement.
Nous avons besoin d’être soutenus plus longtemps. Le virus plus fort que la politique, qu’elle remet systématiquement en cause, rend l’année 2021 illisible et extrêmement périlleuse pour un grand nombre d’entreprises. Si nous voulons sauver nos emplois et pouvoir être prêts pour le vrai redémarrage à la rentrée 2021 une fois la couverture vaccinale assez solide, il faut le dire haut et fort lundi. Tous ensemble.
Habillez-vous en rouge, la couleur de la filière événementielle, nos amis de l’UMIH seront en bleu, et convergez place des Invalides à Paris, lundi 14 décembre à partir de 13 heures, pour une mobilisation pacifique et statique où de nombreuses prises de parole, d’échanges avec la presse et d’animations rythmeront l’après-midi. Ce rassemblement devra respecter les gestes barrières et le masque sera obligatoire.
On vous attend toutes et tous, rouges de passion !
Vous y avez assisté devant votre écran, aucun suspense n’est donc nécessaire. Même après de longs mois d’inactivité forcée, les diverses équipes techniques appelées pour cet événement télévisé en direct, ont assuré.
L’accueil de la Police a été courtois dans un Paris confiné et endormi en ce matin du 11 novembre 2020 à notre arrivé près du Panthéon qu’on devine dans la brume.
Nous avons pu passer la journée entière sur site et suivre de près le travail de De Préférence, le spécialiste des gros coups bien stressants, en compagnie d’Alain Français, toujours sur le pont malgré la cession de sa société.
Plus précisément De Pref a conçu et dirigé l’ensemble du son avec captation et mixage face, retours et médias (TV, radio et ministères) mais a aussi géré et fourni l’interphonie de l’ensemble du dispositif, y compris TV. Impact s’est chargé de la diffusion extérieure, de la distribution électrique ainsi que de l’éclairage. RFtransmission a géré pour le compte de De Pref les liaisons HF et Lumex a fourni l’énergie. Pas moins de14 techniciens sur site plus une seconde équipe qui est venue prêter main forte au démontage, ont oeuvré sur la partie son.
Dos au Panthéon, une partie de l’équipe Panthé-son avec, de gauche à droite Bernard Scyeur de RF, Gabriel Fitzner de RF, Loïc Lecoeuvre, Antoine Sourisseau, Timothée Soubien, Jean-Marie Legoff, Sébastien Pavageau, Alain Français pour De Pref et Ludo Labbé d’Impact.
Fil rouge de cette Panthéonisation, la diminution des jauges et la simplification de certaines parties de la cérémonie. Comme nous le dit avec humour Alain, on est passé de la présence d’un nombreux public sous des tentes à un petit public, puis aucun public, juste 30 invités qui ont fini par intégrer le Panthéon.
Une des antennes fibrées déployées par RFtransmission pour répondre au cahier des charges de De Pref.
La diffusion en K2 initialement prévue s’est transformée en une paire de 112P à l’extérieur, et à l’intérieur, on ne retrouve qu’une paire de Syva et quelques colonnes MA 12 Yamaha, sans oublier une X8 pour les retours d’Emmanuel Macron. La captation même si amputée de plusieurs liaisons rendues inutiles par la réduction du nombre des musiciens et choristes ou le passage en statique et donc filaire de leur performance, présente quelques belles trouvailles comme d’avoir recours à des réseaux d’antennes sur fibre pour couvrir l’ensemble du dispositif.
Laissons la parole à Alain pour les décrire brièvement
Alain Français : Des musiciens seront positionnés à l’angle de la rue Soufflot et Saint Jacques. La captation est effectuée à l’aide de statiques sur perche haute et une stage box fibrée est en place.
Une image de la cérémonie avec le cercueil de Maurice Genevoix dos à l’orchestre, remontant la rue Soufflot le long d’une passerelle en bois tapissée d’une fine moquette réduisant la sonorité des pas.
Les porteurs du cercueil de Maurice Genevoix disposeront de récepteurs et de ear monitors afin de garder le tempo et entendre les tops. Deux d’entre eux auront en plus dans leurs bottes un micro sur un pack émetteur afin de nous donner à la console un repiquage des pas qu’on utilisera ou pas dans le mix final. Au moment même où Alain nous raconte cette trouvaille, on lui annonce que de la moquette a été posée sur tout le trajet du cercueil…
Au cœur du Panthéon
Elle a pris un sacré coup de jeune la maquette du Panthéon puisqu’on devine à gauche, enfermée dans une cage de coton griffé, la régie son où a pris place la PM5 Rivage.
Pour continuer cette description, nous prenons en sa compagnie la direction de la régie son cachée dans la Salle de la maquette de Rondelet où aboutissent toutes les fibres en provenance des différents stage boxes. Deux chefs d’orchestre s’y trouvent, l’un de chair et l’autre de son : Olivier Gascoin et Yamaha Rivage PM5.
SLU : Elle est déjà rentrée chez vous cette console ?
Olivier Gascoin : Nooon, on l’a eue en prêt par Yamaha France pour cette opération. Cela dit, du Yam on en a beaucoup chez De Pref ce qui a facilité la prise en main de ce nouveau modèle. La possibilité via des cartes enfichées dans le moteur, de constituer précisément la configuration nécessaire, la rend très pratique et puissante.
La distribution audio de la cérémonie du Panthéon, un synoptique dû au talent de Loïc Lecoeuvre qui en est le Chef de projet.
SLU : Combien de stages avez-vous répartis sur le site de cette opération ?
Olivier Gascoin : Il y en a 4. Un Rpio 622 connecté en TWINLANe est localisé là où l’on effectue la prise de son orchestre avec le plus de micros. Deux RIO3224 sont dans le Panthéon même, à cour et jardin, et un dernier RIO1608 a été installé dans la tente régie extérieure qui abrite la HF.
Olivier Gascoin qui a tenu la console et derrière lui Loïc Lecoeuvre sur la PM5.
A part le Rpio qui arrive à la console en Twin, le reste des fibres véhicule du Dante. Nous avons pour ça nos switchs maison qui rentrent en RJ et repartent en fibre avec plusieurs VLAN. On maîtrise cela depuis longtemps. Sur papier le réseau semble assez simple mais entre les stages et la régie, on a de grosses longueurs de fibres avec des brins atteignant les 400 mètres.
RCS avec une partie des micros en ligne. On reconnaît les Sennheiser derrière le module de préamplification et conversion MZD 8000 et les Neumann avec le module numérique KM D.
SLU : Je vois RCS, le soft Neumann ouvert, votre captation est numérique ?
Olivier Gascoin : Nous avons des micros Neumann et Sennheiser pour l’orchestre. Ils ont nécessité de tirer une seconde fibre pour pouvoir les télécommander avec la DMI-8 via un tunnel en Ethersound où l’on ne passe que les ordres, mais aussi d’avoir une commande LA Network Manager via des bornes WiFi. On affiche par le biais du RCS les 8 micros sur lesquels on a la main et surtout on les « voit » vivre, ce qui est rassurant.
SLU : Quel signal livrez-vous au car TV ?
Olivier Gascoin : Un mix complet, un mix minus Président et le Président seul sans passer par notre console, une sécu indispensable si on tombe ou si notre son ne convient pas.
Alain Français : C’est une demande de l’Elysée.
SLU : A quoi sert la platine CDJ dans votre régie ?
Olivier Gascoin : Elle nous sert à envoyer le prologue, un morceau qui lance la cérémonie. D’autre part, au cours du filage, on peut jouer directement des parties sans attendre le magnéto du car régie. On appelle des fichiers sur une clé USB. L’avantage de cette platine est sa précision de calage et sa fiabilité. On en a beaucoup chez De Pref.
La régie d’Olivier avec tout à gauche, son player de sons en forme de platine DJ ! On voit distinctement les fibres arriver dans le moteur RX, placé sous la surface.
SLU : Les retours partent d’ici.
Alain Français : Oui, et cela a aussi été modifié et très simplifié au fil de l’évolution du projet. Le Président dispose d’une X8. Le chœur a une petite diff en MA 12 pour qu’il puisse entendre le discours d’Emmanuel Macron. Les deux acteurs qui lisent leur texte auraient dû avoir des ears mais n’en auront pas. Le chef d’orchestre n’en aura pas non plus. En revanche, deux des porteurs du cercueil sont équipés afin de garder un tempo régulier.
SLU : Avec l’ambiance naturelle du Panthéon, ajoutez-vous des effets ?
Olivier Gascoin : Oui. J’ai une TC 6000 avec un moteur pour l’orchestre qui est en extérieur et un autre pour les chœurs mais pour le reste, les divers micros présents captent suffisamment d’ambiance pour ne pas avoir besoin d’en rajouter.
Alain Français : On a tout de même placé une paire de canons courts MKH 60 Sennheiser autour des Chœurs de l’Armée Française pour faire de l’air mais qu’on ouvrira très peu. Le Panthéon est sonore et on a baissé les Syva et MA 12 pour éviter le l’exciter. On travaille le plus possible en acoustique pour livrer à la télé le meilleur son possible.
Discrète et pratique pour un renfort vocal, la MA 12 de Yamaha employée ici pour donner au chœur un retour sur le discours du Président.La bonne surprise de L-Acoustics très prisée pour son look et sa puissance, Syva et Syva Low.
SLU : Vous enregistrez pour vous la cérémonie ?
Olivier Gascoin : Bien sûr. On enregistre tout ce qui rentre et tous ce qui sort de la console. En cas de pépin on peut remonter plus facilement à la cause. On a patché à peu près 70 lignes sur la PM5 dont 40% ne serviront pas ce soir. Comme il faut pouvoir réagir vite, on a tout laissé en place, au cas où. J’ai par exemple un multi à 4 paires pour les deux micros du Président et les 4 voies sont configurées. On a aussi deux HF main prêts. Toujours en termes de sécurité, nos fibres sont des Quad, donc on a des brins disponibles. Et si on perd une fibre entière, on a tiré du spare qu’il suffit de brancher.
Une vue des slots du moteur de la console.
SLU : Comment est configuré le moteur DSP de la console et quel est le modèle ?
Olivier Gascoin : C’est le nouveau RX qui offre 120 entrées, 48 mix, 24 matrices et deux mix généraux stéréo. On a inséré deux cartes Dante HY144-D, une principale qui récupère tous les flux et la seconde qui ne s’occupe que du Virtual Check et enfin la carte TWINLANe HY256-TL. En termes de sorties on est à 36 mix plus 13 matrices dont une pour l’Elysée. Afin de répondre à ta question, on aurait été limite avec une CL5 et c’est pour ça que nous avons demandé à Yamaha de nous prêter la PM5 Rivage.
SLU : Comment gères-tu les niveaux de sortie de l’ensemble du dispositif ?
Olivier Gascoin : Les sorties stéréo de la console ne servent pas. Toutes les entrées partent dans des bus, les chœurs, les pas des porteurs, le Président, les acteurs, les machines etc. Et le tout est routé dans des matrices. On a typiquement une matrice pour le car TV et une pour la diffusion, ce qui me permet d’envoyer des niveaux différents en gardant un mix global identique. La chorale par exemple est envoyée à faible niveau dans le Panthéon puisqu’elle se trouve physiquement à côté du public, là où elle dispose d’un niveau nominal à l’antenne. (Il regarde sa console, elle est à -12dB par rapport aux autres sources)
SLU : Quel est ton recul avant accrochage ?
Olivier Gascoin : J’ai de la marge. J’ai beau avoir une des Syva à côté des choristes qui portent tous un tour de cou omni HF, comme on joue doucement, ça passe. Il ne faut pas oublier que, même si ce soir on travaille essentiellement pour la TV, on fait de la sono donc je vérifie toujours où est mon point limite.
SLU : Qui choisit les micros du Président ?
Olivier Gascoin : La présidence (sourire). En général ils demandent deux Shure SM57. Dernièrement ils sont passés à des Audio-Technica car ce sont ceux qui résistent le mieux aux perturbations HF des mobiles qui cherchent le réseau. On leur a proposé une paire de Schoeps, et après avoir convenu que le rendu sonore est supérieur et avoir testé avec succès la pollution à l’aide d’un téléphone, ils ont donné leur accord.
Le podium du Président avec ses Schoeps, son X8 et sa paire de drapeaux soigneusement éclairés.
SLU : Comment gères-tu les deux micros du PR ?
Olivier Gascoin : Typiquement on en prend toujours un seul à la fois, l’autre est ouvert mais très atténué. C’est pareil voire encore plus sensible avec deux micros cravate. Mais maintenant il y a Dan (rires) ! On laisse faire le plug Dan Dugan dans la console. Je suis moins fan quand il y a beaucoup de personnes, mais pour faire le suivi de deux capteurs c’est très bien, d’autant qu’on insère le plug en post.
Si j’ai un problème sur un micro, une ronfle par exemple, dès que je le ferme à la console, le Dugan ne voit plus rien et donne tout le gain au second. C’est un processeur analogique sans reconnaissance de la nature du signal. C’est rapide et bien géré, mais ça ne travaille que sur du niveau SPL. C’est primordial d’avoir toujours la main dessus.
Une des 108P L-Acoustics, bien adaptée aussi à ce type d’écoute broadcast et capable de lâcher les chevaux si besoin est.
SLU : Tes écoutes 108P on les voit moins en TV.
Olivier Gascoin : C’est normal, on doit avoir une cohérence avec les enceintes que nous employons pour sonoriser, en majorité du L-Acoustics, même si c’est vrai que sur cette opération, on travaille essentiellement pour alimenter l’antenne. On s’est posé la question avant de partir et j’aurais pu prendre des marques plus broadcast, mais si nécessaire, ils ont toute latitude pour corriger dans le car régie.
SLU : Avais-tu déjà manipulé la gamme Rivage ?
Olivier Gascoin : Nous avons eu une PM10 quelques fois en prêt depuis qu’elle existe, mais son prix la rend inabordable pour nous. La PM7 avec son moteur intégré nous intéresse moins, en revanche la 3 ou la 5 correspondent bien à nos besoins. La PM5 est un très bon compromis taille/poids/puissance/prix et avec ses trois écrans, elle est très fonctionnelle. Je pense que quand la vie sera redevenue normale, on franchira le pas. Là ce n’est pas tout à fait le moment encore de bouger une oreille (rires).
SLU : En plus vous connaissez Yamaha par cœur ou presque…
Olivier Gascoin : Ahh on n’en manque pas (rires). Le temps d’adaptation est très court pour passer des CL à ce modèle, la différence de prix est acceptable et surtout la CL est aujourd’hui un produit vieillissant. Cette nouvelle gamme arrive à point nommé.
SLU : Les changements sont habituels on imagine dans ce genre d’événements, au-delà du respect des normes sanitaires.
Alain Français : Oui, il arrive que ça bouge. C’est pour ça que l’on fait un briefing tous ensemble quelques heures avant le direct pour bien mémoriser le schéma général, mais on attend toujours la dernière conduite que la script nous apporte (et qui arrivera moins d’une heure avant le début du direct).
Le briefing tout de suite après déjeuner, avant que chacun ne rejoigne son poste.
Certains changements apportent même, comme ici, une amélioration du rendu artistique d’une pièce importante qui va être la musique à l’arrivée du cercueil de Maurice Genevoix. L’arrangement a été modifié avec un seul tambour et la priorité donnée aux cuivres avec une belle rondeur en bas due aux trombones qu’on entend rarement jouer ainsi, soutenus par les soubassophones.
SLU : Qui est le producteur de cet événement ?
Alain Français : C’est Shortcut Evénement avec qui j’ai déjà eu la chance de travailler lors de nombreuses autres cérémonies au Panthéon et aussi lors d’autres institutionnels.
La moitié des Boléro Riedel en pleine séance de muscu de leurs batteries.
SLU : Comment est articulée votre offre d’intercom ?
Alain Français : Nous avons beaucoup investi depuis 2 ans. On a un très gros parc de Bolero de Riedel, 80 unités en DECT. Pour cette opération, nous avons déployé 30 packs pour les équipes terrain, lumière et son et 30 pour celles télé qui nous ont demandé de prendre en charge leur intercom.
Une des antennes intérieures de l’interphonie Riedel. Chacune d’entre elles accepte 10 packs. Bien entendu d’autres sont placées à l’extérieur pour couvrir tout le dispositif.
L’avantage de ce système est sa simplicité et sa qualité audio. Ça marche avec 4 fils en AES67 et ça s’interconnecte facilement. Nous avons je crois une douzaine de partylines, mais TV et terrain sont séparés. Comme toujours la seule qui parle aux deux est la script. C’est une très grosse configuration. Nous avons des techniciens à 100% dédiés à l’intercom.
Direction la régie exter et la surprise !
Nous quittons les murs du Panthéon en direction de la régie extérieure sous dais qui abrite les émetteurs récepteurs HF des liaisons micro et ears avec les infrastructures de déport antenne et leur stage box, mais aussi les antennes pour l’interphonie. C’est là que le piège se referme sur Alain et que résonne sur toute la place un Joyeux Anniversaire, interprété par les Chœurs de De Pref, renforcés par tous les présents dont SLU. C’est qu’il est connu le vieux sage !
Alain qui ne peut qu’applaudir les choeurs qui complètent devant lui celles sonorisées…Le nez Alain, le nez !Comme on l’a beaucoup entendu, voici un point de click and collect audio moderne, faisant donc la part belle au réseau et à Yamaha. Nous sommes ici dans la régie extérieure.
Une fois retrouvés nos esprits, nous pénétrons dans la régie extérieure.
Alain Français : Nous collectons ici toutes les sorties AES des récepteurs dans le Rsio64-D. Les entrées et sorties analogiques se font via le Rio1608-D, par exemple l’audio du mapping. Nous avons aussi la régie intercom pour couvrir l’extérieur du Panthéon.
La partie HF nous est racontée par Bernard Scyeur qui est venu de Belgique pour assurer cette prestation.
Bernard Scyeur : Pour garantir une couverture sans la moindre zone d’ombre entre la rue Soufflot et l’arrière du Panthéon pour la captation comme pour les retours, nous avons déporté des antennes avec de la fibre et des répétiteurs. Cela nous permet aussi de maîtriser la puissance d’émission.
Bernard Scyeur, aussi connu en Belgique qu’en France, et capable de vous faire oublier l’utilité d’un fil !
Le principe est de transformer en lumière (CWDM, en multiplexant les longueurs d’onde) le signal RF généré par exemple dans un émetteur ears, de le véhiculer dans de la fibre, de le retransformer en signal RF en le démultiplexant et enfin de l’amplifier à nouveau. On en profite aussi pour transporter le réseau dans nos fibres pour disposer d’un contrôle à distance.
SLU : Il me semble qu’on a aussi pas mal modifié votre projet initial…
Bernard Scyeur : Oh oui, au départ on devait porter beaucoup plus loin. On avait donc prévu de beaucoup filtrer en réception et on a déployé beaucoup de fibre et d’antennes.
Ci-après, le schéma du déploiement HF mis en œuvre par RFtransmission et faisant la part belle à Shure et Wisycom.
Vickie Mayne, responsable plateau extérieur et grande absente de la photo de groupe. Erreur réparée.
Alain Français : RFtransmission, avec Gabriel Fitzner et Bernard Scyeur, dispose d’un savoir-faire et d’un parc que nous n’avons pas. C’est pour cela que l’on préfère s’entourer de vrais spécialistes en faisant appel à eux.
A peine le déjeuner chaud avalé, Alain convoque un staff avec l’ensemble de l’équipe son afin de parcourir à nouveau tous ensemble le déroulé de la cérémonie. On en profite pour aller claquer quelques images avant d’être sorti du Panthéon par la grâce d’un berger belge Malinois qui n’est pas arrivé avec Bernard mais bien avec son binôme humain du déminage.
Le dernier ferme la porte
Nous avons réécouté et revu cette cérémonie (entre autres dans la vidéo ci-après) et avons pu apprécier, disséquer même, le travail effectué par Olivier Gascoin et toute l’équipe son.
Est-ce le car TV ou la capture du fichier final, le mix est en mono ce qui n’est pas l’idéal pour l’œuvre vocale de Pascal Dusapin qui a accompagné l’entrée du cercueil au Panthéon et va désormais y résonner à l’unisson des œuvres d’Anselm Kiefer, ou pour le Chœur de l’Armée française qui a interprété la Marseillaise en canon.
Il n’empêche que retrouver tous ces techniciennes et techniciens a été un vrai bain de jouvence… « Tiens, qu’est-ce que tu fais là, bin, je travaille, comme toi ! »
Alors qu’on nous annonce une vaccination de masse d’ici la fin du printemps 2021, ce parfum d’électronique chaude sortant de la régie a sonné comme un retour à bonne grâce, à bon son, à jolis reportages et à belles personnes qui nous manquent tellement.
Et le petit au bout à Impact, pour les lumières en général et les stèles lumineuses sur batterie et commandées en WiFi en particulier. C’est simple mais extrêmement joli, efficace et novateur.
L’équipe :
Olivier Gascoin : Ingé son De Pref Loïc Lecoeuvre : Chef de projet De Pref Sébastien Pavageau : Responsable intercom De Pref Thimothé Soubien : Responsable intercom De Pref Pierre le Sourd : Assistant régie De Pref Lambert Oueille : Responsable plateau int De Pref Vickie Mayne : Responsable plateau ext De Pref Yaniz Mango : Assistant plateau De Pref Jean-Marie Legoff : Assistant plateau De Pref Antoine Sourisseau : Intercom De Pref Corentin Vigot : Responsable fibre De Pref Ludovic Labé : Diffusion pour Impact Gabriel Fitzner : Responsable HF pour RF Bernard Scyeur : Responsable HF pour RF
Le groupe Dushow lance Nomad, un site de vente de matériel audiovisuel d’occasion visant à offrir une nouvelle vie aux équipements son, lumière, vidéo, structure, énergie qui accompagnent leurs prestations.
Responsable des ventes d’occasion depuis 2013, quand Eric Alvergnat trouve indispensable de lancer cette démarche RSE (démarche de responsabilité environnementale) dans le cadre du Label PrestaDD, Bernard Vainer est l’interlocuteur privilégié de toute transaction. Un produit vous intéresse ? Contactez Bernard. Il gère en expert et avec élégance, l’avant et après-vente. Nous l’avons interviewé par téléphone pour répondre aux questions que vous vous posez peut-être.
Bernard Vainer, votre interlocuteur lors des transactions : un passé dans l’audio, et une connaissance poussée de tous les produits.
SLU : S’agit-il du matériel d’occasion de tous les parcs du groupe Novelty ou seulement de Dushow ?
Bernard Vainer : Pour le moment le site ne propose que les équipements de Dushow. Du matériel de tout type : son, lumière, structure, vidéo et énergie.
SLU : Pourquoi cette démarche de créer une plateforme de seconde main aujourd’hui
Bernard Vainer : La RSE il y a longtemps qu’elle est lancée chez nous. C’est vrai que cette responsabilité est maintenant sur les lèvres de tout le monde, ce qui n’était pas le cas il y a une décennie. Nous avions pris le pli avant mais de façon un peu plus dilettante et nous passions principalement par des brokers. La demande du marché a changé. Les interlocuteurs souhaitent passer par le propriétaire des équipements afin d’avoir des informations précises sur les produits proposés et obtenir éventuellement une modification sur une offre. Par exemple pour une console numérique, demander à ce qu’elle soit équipée de cartes spécifiques. C’est toujours compliqué de passer par un courtier parce-que, évidemment, cela engeandre un coût non négligeable et du délai.
SLU : Ce matériel de seconde main est généralement en bon état ?
Bernard Vainer : Nous avons établi 3 critères de sélection. Le premier est du matériel qui a servi à réaliser des démonstrations, et qui n’a plus de raison de rester en parc. Le deuxième, que nous avons nommé qualité studio, concerne des périphériques que l’on peut trouver en studio et qui sont dans un état irréprochable visuellement, mais qui ont quand même travaillé de nombreuses heures. Le troisième cas de figure c’est le Touring, c’est-à-dire les produits qui sont en tournée au quotidien donc en état de fonctionnement pour une prestation.
Une fiche technique de produit avec l’année de mise en service, un commentaire sur la cosmétique et l’état de fonctionnement.
SLU : Quels sont les critères qui vous décident à vendre le matériel ?
Bernard Vainer : Nous suivons 2 axes. Il y a les équipements qui ont été achetés de manière totalement spécifique pour une production, un grand concert au Stade de France par exemple, qui nécessite une certaine série d’automatiques. Nous sommes parfaitement conscients du fait qu’il faut s’en séparer avant qu’il ne soient obsolètes.
Le deuxième cas de figure c’est l’avènement d’une nouvelle gamme de produits. C’est le cas par exemple pour des enceintes. On sait qu’à terme, tel ou tel fabricant va remplacer une gamme de produits par une autre. On a conséquemment stocké ce produit, mais il est important de commencer à alléger le volume des immobilisations pour pouvoir faire rentrer aussi bien physiquement dans les entrepôts que comptablement les nouveaux équipements.
Le troisième cas de figure concerne des équipements qui ont du succès, qui sont toujours performants, et puis soudainement l’évolution technologique fait qu’il n’y a plus de demande. C’est le cas par exemple pour certains périphériques. Ils sont toujours demandés mais dans des proportions bien moindres. Le Vitalizer de SPL par exemple, qui a été le seul moyen de faire un élargissement du spectre sur les ears monitors, est devenu moins indispensable avec l’évolution des ears monitors et de la technologie des consoles ou des serveurs d’effets. On en avait 70, il en sort maintenant 5 ou 6 par an. C’est un produit qui n’est pas obsolète dans son usage parce que beaucoup de gens l’apprécient, mais nous n’en avons plus l’usage dans la structure de l’entreprise. Ça peut être aussi le cas de tel ou tel automatique qui est performant, mais la tendance a changé et d’autres produits sont demandés. Arrive un moment où on est en sur-stock et on doit libérer de la place.
En passant sur l’image d’une fiche technique, on actionne une fonction zoom.
SLU : Le matériel est testé avant d’être mis en vente ?
Bernard Vainer : Bien sûr, mais dans 90 % des cas, le matériel proposé est du matériel qui tourne. Par exemple, les UPA 1P sont utilisés en spectacle, enfin en période normale d’activité. Ils ne sont pas retirés du parc dans la perspective d’être vendus. Idem si on propose du Kara, des LA 8 ou des MagicPanel. Tout ce matériel est en activité.
Il y a des exceptions clins d’œil, comme les racks de dbx 900. On n’a pas très envie de s’en séparer parce que nous avons tous d’excellents souvenirs avec ces appareils, mais à un moment donné, si quelqu’un peut avoir du plaisir à les utiliser, c’est mieux que de les garder sur une étagère. Ce type de produit représente un pourcentage très faible de ce qui est proposé sur le site.
Nomad propose un moteur de recherche par catégorie, type et marque de produits.
SLU : Ça voudrait dire qu’une grande partie du parc et proposée à la vente?
Bernard Vainer : Non, nous avons volontairement restreint les offres. C’est une question de gestion des flux de location. Nous ne pouvons pas mettre en vente pléthore de Kara alors que la nouvelle version n’est pas encore livrée. Quand l’activité repartira, ce serait stupide de manquer de produits.
On peut aussi obtenir la liste des produits par type.
C’est une des raisons pour lesquelles sur le site Nomad, le nombre de produits proposés est une faible proportion de ce qui existe réellement dans notre parc. Si je prends l’exemple des UPA1P, on doit en avoir une centaine, je n’en propose qu’une vingtaine. En proposer 100 inonderait inutilement le marché avec un produit dont nous avons toujours l’usage.
SLU : Dans la catégorie Touring y a-t-il plusieurs niveaux pour définir l’état physique du matériel
Bernard Vainer : L’une des raisons pour lesquelles nous avons créé un site très visuel répond à la volonté de présenter des produits qui soient le reflet de la gamme proposée. La particularité de l’occasion c’est que les gens veulent avoir une idée précise de ce qu’ils achètent. On n’ajuste pas les éclairages de façon à les mettre brillamment en valeur. On n’essaie pas d’occulter les rayures ou autres petits défauts cosmétiques de la vie de l’enceinte. Nous prenons en photo par exemple un stack de LEO, et si un client se positionne, on ne lui enverra pas la photo des numéros de série qui lui sont destinés, nous n’en avons pas la capacité logistique, et il n’achètera pas celui qui est montré, ou alors par pur hasard. Cela dit nous ne sommes pas inquiets de l’état technique des produits car nous vivons avec ce matériel au quotidien. Nous connaissons parfaitement ses qualités et ses défauts et nous savons le mettre en bon état d’usage.
A ceux qui ont besoin d’enceintes à la cosmétique irréprochable, pour les intégrer par exemple dans une église ou un musée, on peut proposer l’option de remise à neuf. Nous disposons de cabines de peinture et nous avons les certifications des fabricants pour les remettre en état d’origine. Ça s’est produit récemment pour une église aux Etats Unis qui voulait 18 V-Dosc en état collection. Nous les avons intégralement démontés, sablés, poncés, et repeints. Ça présente un coût supplémentaire. C’est aussi arrivé pour une XL 4. Nous avons trouvé un sellier qui a refait son bandeau en cuir gris d’époque.
J’ai vendu un kit de LEO il y a 7/8 mois en Afrique. Nous avons échangé longtemps car le client voulait savoir dans quel état ils étaient. Nous lui avons envoyé la photo de quasiment toutes les boîtes pour qu’il choisisse. Il a convenu qu’ils étaient pratiquement tous dans le même bon état qui ne justifiait pas de les repeindre. Il faut tout de même savoir que qui dit Touring dit inévitablement des marques de scratch parce que les appareils ont été rackés et dérackés.
Les garanties de la plateforme Nomad.
SLU : Vous proposez une garantie ?
Bernard Vainer : Par défaut on a adopté une garantie de 48 h à réception de la marchandise de façon à ce que l’acquéreur ait le temps de bien vérifier si le produit fonctionne et s’il n’y a pas eu de litige lié au transport. Après pour faciliter une transaction, une offre de garantie plus longue peut être définie. C’est le cas des enceintes Meyer dont on connait la fiabilité.
Une garantie de 90 jours ne posera en aucun cas un problème si le client est vraiment soucieux et qu’il connaît le produit. Je suis beaucoup plus circonspect si la personne ne connaît pas le produit. Un périphérique comme un Avalon par exemple, mal employé et mal ventilé peut mourir en 48h.
SLU : Chaque produit est attaché à sa fiche technique ?
Bernard Vainer : Dans le site Nomad, grâce au travail titanesque de Laurent Giacomoni, sont joints le PDF descriptif du produit et le mode d’emploi quand nous en avons la possibilité. La seule chose que l’on se refuse à diffuser ce sont les schémas électroniques qui sont propres à chaque marque et que nous ne pourrons céder qu’à un acquéreur final.
SLU : Peut-on parler des tarifs appliqués ?
Bernard Vainer : Il y a vraiment un aspect très attractif au niveau des prix. Chaque produit a une valeur marché. Cela revient à dire que le prix d’achat entre extrêmement peu en ligne de compte dans l’établissement du prix final, aussi bien pour les produits qui n’ont pas eu le succès attendu que pour ceux très demandés. Nous ne proposons pas tout sur le site mais nous incitons les gens à nous contacter s’ils recherchent d’un produit particulier. Il fut un temps pas très éloigné où, avec l’avènement des mobylettes Robe, nous n’avions plus l’usage des sièges de poursuiteurs. Et puis soudainement les plateaux de télé repartent avec des poursuites en l’air… C’est imprévisible. Nous pourrions partir du principe de stocker en attendant que les modes reviennent mais nous aurions un vrai problème de surface de stockage. Il faudrait des locaux 5 fois plus grands.
Une fiche technique de système de diffusion.
SLU : La conjoncture a-t-elle accéléré le développement de Nomad pour répondre à un besoin de trésorerie ?
Bernard Vainer : Pas du tout. Ca fait deux bonnes années que nous en parlons et que nous étudions sa faisabilité, son design visuel, etc. Nous avons finalement lancé officiellement ce projet mi-janvier, donc avant le premier confinement. Ça a traîné à cause de la crise sanitaire et il est aujourd’hui en ligne. Si on pensait que la vente d’occasion pouvait contribuer d’une manière ou d’une autre aux finances de l’entreprise, il faudrait strictement tout mettre en vente, or ce n’est pas du tout notre axe de réflexion. Si on parle chiffres, les ventes d’occasion à l’année représentent globalement 3,5 % du chiffre d’affaires normal d’une année Dushow. Ce n’est pas ça qui fait vivre l’entreprise.
SLU : Quelles sont les modalités de règlement des achats ?
Bernard Vainer : La procédure est la suivante. Si des personnes sont sensibles à un produit, ils nous contactent. Nous leur envoyons une proforma, ce qui nous engage contractuellement. Sous 48 h il leur appartient de la valider et d’effectuer un prépaiement. Le matériel sera mis à disposition sous 8 jours à réception de la confirmation de commande. 8 jours parce que les équipements sont en activité, donc il faut se laisser le temps de mettre de côté le matériel, de le tester, de le packager et le palettiser car souvent il part loin. On est systématiquement EXW. En terme commercial transactionnel ça veut dire EX Work, le matériel est mis à disposition sur notre quai. On ne s’occupe pas du transport ni de la logistique. Il appartient à l’acquéreur soit de faire un click and collect ou de faire appel à une société de transport pour l’acheminer jusqu’à lui. Le règlement final est fait par prépaiement entre la date de validation et l’enlèvement.
SLU : Vous pensez que c’est le bon moment pour lancer Nomad ?
Bernard Vainer : Il n’y a jamais de bon moment. Ça aurait pu être plus tôt, ça pourrait être plus tard, il fallait se lancer de toute façon. Je suis en télétravail depuis le mois de mars et paradoxalement le volume des ventes d’occasion a réduit d’à peine 15 %. Malgré la situation très spécifique, les gens ayant un peu plus de temps sont plus en quête de la bonne affaire. On s’est posé la question d’attendre la reprise, de se donner un semestre de plus. Nous ne sommes pas à six mois près. En définitive j’ai un petit peu poussé à la roue. Les gens ont du temps pour surfer, pour chercher, et Ils ont une vraie vision de comment ils voudraient redémarrer.
SLU : Les clients ont-ils un recours si par exemple ils achètent du matériel maintenant, le vérifient mais le laissent en sommeil jusqu’à par exemple mars ou avril, et détectent une anomalie en exploitation.
Bernard Vainer : Ça arrive. J’avais vendu un rack de LA 8 et je n’avais pas de nouvelle, donc bonne nouvelle. Quelques mois après le client m’appelle après avoir constaté l’impossibilité de les mettre en réseau. C’était normal parce que chez nous ils sont systématiquement en réseau donc ils sont lockés. Nous lui avons envoyé la procédure pour les délocker, reseter les adresses IP et les relocker. Il était très content. Bien évidemment il y a un suivi, mais dans une juste mesure entre personnes raisonnables.
Quand un produit lumière est vendu d’occasion, il y a une fiche qui l’accompagne en 15 points. Elle a été établie par Martin Il y a une décennie avec des indications de l’état des courroies, des moteurs de pan et tilt, des capots, du nombre d’heures des machines, etc. Nous avons conservé cette méthodologie. Tous les lights d’une manière générale ont cette fiche notifiée. Si l’acheteur nous fait remarquer un défaut qui est notifié, un moteur par exemple, bien évidemment on le remplace mais si la fiche indique un scratch sur le bras gauche et que l’acheteur nous envoie la photo d’un capot cassé, nous n’aurons pas la même attitude. Si c’est du matériel qui est parti à Singapour et qu’une fois sur place des techniciens compétents, j’insiste sur l’aspect compétence de l’interlocuteur final, nous disent que sur les 40 Mythos expédiés il y en a 2 dont capot est ébréché, nous envoyons des capots.
C’est vrai qu’une garantie de 48 heures peut rebuter des acheteurs potentiels. C’est vrai et c’est volontaire parce que ça implique aussi que l’acheteur ne laisse pas le matériel sur palette et se réveille 7 mois plus tard. Franchement pour le pratiquer depuis longtemps, les vrais gros bugs dans une transaction où le client est foncièrement mécontent, ne dépassent pas 2 pour 1000.
SLU : Bernard, c’est vous l’interlocuteur principal de Nomad, mais vous êtes combien à travailler pour la plateforme
Bernard Vainer : Il y a une équipe de développement, chargée de la mise en ligne. En interne on a Cyril qui prend les photos, Laurent à Nice qui se charge de collecter l’ensemble des informations à transmettre au web designer. Ensuite il y a toute la partie logistique du parc qui vérifie, prépare le matériel, les équipes qui le packagent et le mettent à dispo et enfin celles de facturation qui produisent les numéros de série. Je ne fais pas une seule vente tout seul.
SLU : Vous visez un rayonnement international avec Nomad. Est-il en français et en anglais?
Bernard Vainer : Au lancement il est français / anglais et à terme, quand nous aurons des statistiques, donc une vue précise de son développement à l’international, nous le développerons aussi en espagnol.
Le samedi 14 novembre, le groupe de metalcore August Burns Red célébrait le 15e anniversaire de son premier album «Thrill Seeker» en diffusant un concert en direct du studio Rock Lititz près de Lancaster, en Pennsylvanie. Le concepteur lumière David Summers a utilisé toutes les options du petit projecteur beam Dartz 360 Elation fourni par le prestataire Squeek Lights.
August Burns Red est un groupe de métal nominé aux Grammy Awards qui a prouvé au fil des ans que le metalcore pouvait transmettre des messages positifs. Avec des riffs de guitare lourds et des voix hurlantes, ce groupe n’engendre pas la tristesse et la morosité et exhorte ses auditeurs à améliorer le monde qui les entoure.
Après deux jours de répétitions chez le prestataire Squeek Lights, la production a été transférée au Rock Lititz Studio dont l’équipement ultramoderne est adapté aux professionnels du touring. Non seulement David Summers a dû se familiariser avec un album créé il y a 15 ans (il travaille avec le groupe depuis trois ans), mais il a dû concevoir son design pour un tournage multi-caméras alors qu’il est plus familier d’une configuration de concert public.
« Il y avait cinq ou six caméras plus quelques GoPro, donc plusieurs angles de prise de vue à prendre en compte, déclare-t-il. C’est très différent de faire un design pour les caméras. La plupart des looks qui fonctionnent devant un public sont à revoir devant la caméra. Dans un live stream, si toutes les lumières ne sont pas dirigées vers la caméra, la plupart des effets sont invisibles. J’ai eu recours à des positions que je n’utiliserais pas normalement sur un spectacle de tournée.
C’était une approche différente mais ça s’est avéré génial. David Summers a placé 20 projecteurs Dartz 360 sur deux niveaux pour former un demi-cercle autour du groupe. Les luminaires travaillés à partir du haut et du bas avec une ouverture de 3 degrés formaient un réseau de faisceaux serrés pour un look ACL classique.
David Summers commente : « Le DARTZ était vraiment la vedette du spectacle. Il a énormément de ressources pour faire varier les tableaux, même quand vous arrivez à la 12e ou 15e chanson, il vous reste une poignée d’autres astuces à utiliser, ce qui facilite la programmation. » Il indique que la rotation pan et tilt continue sur 360 ° est une fonction idéale pour un groupe agressif comme August Burns Red. « Je peux commander 10 projecteurs en pan continu pour faire un large cercle englobant, et utiliser les 10 autres dans une position décalée différente avec un tilt infini. C’est une astuce simple, mais peu d’autres luminaires peuvent le créer.
Le concepteur a bien étudié toutes les fonctionnalités de l’appareil pour accéder à d’autres effets. Bien qu’il ne soit généralement pas du genre à a utiliser l’effet shake sur des projections de gobos, il a trouvé “satisfaisant” le tremblement de gobo avec le Dartz, et l’a utilisé pendant les moments de ralentissement, « même avec le frost et sans focus. »
Il a aussi créé un autre look unique de toile d’araignée en produisant avec un petit gobo, plusieurs “faisceaux d’aiguilles”. « Le DAartz me permet d’obtenir ces looks complexes pour ne pas avoir l’impression de regarder la même lumière sur 15 titres. Avoir un appareil aussi dynamique et à ce prix-là est exceptionnel. Pour les couleurs, le concepteur précise qu’il a carte blanche du groupe, même s’il reçoit occasionnellement des commentaires du guitariste JB Brubaker sur les visuels.
« Le mélange de couleurs du Dartz peut créer des teintes comme la menthe, une lavande claire, un ambre clair et leur contrôle est excellent. Je peux créer différentes nuances que je mélange pour des looks uniques. » Il ajoute qu’il a éclairé la batterie de Matt Greiner avec des projecteurs Hex Panel ADJ, affirmant que n’importe qui au plus profond de la scène peut être enterré, comme le batteur, en particulier sur un live stream.
Comme beaucoup dans notre industrie, David Summers a eu peu de travail depuis mars dernier. Il dit qu’il a mis à profit ce temps d’arrêt pour se réinitialiser mentalement après des années sur la route. « C’est l’occasion d’être à la maison, d’être vraiment présent après avoir travaillé à plein régime pendant de nombreuses années. »
Néanmoins, il était content de travailler à nouveau. « Travailler sur cet événement m’a donné très envie d’y revenir. Chaque jour représentait de 16 à 18 heures de travail et j’ai adoré ! Summers exprime sa gratitude à Squeek Lights, qui, selon lui, a brillamment exécuté le projet, en particulier le technicien Steve Kosiba qui a fait toute la programmation de l’événement.
Le live stream anniversaire de «Thrill Seeker» s’est si bien vendu qu’il a incité le groupe à organiser un live stream “Christmas Burns Red” le 12 décembre, un show que David Summers promet d’être encore plus grand. Les billets ne coûtent que 15 $ et peuvent être achetés ici.
Après l’annonce du lancement des Robe Awards 2021 (voir lien ici), plus de 160 candidats se sont inscrits en quatre jours ! Nous avons voulu en savoir un peu plus sur le déroulé du concours et l’identité des trois structures qui se sont groupées pour l’organiser : “C’est qui le patron”, MursDeLeds et Robe France.
Nous avons donc réuni lors d’une visioconférence la joyeuse équipe de passionnés qui a réfléchi à ce concours : Yannick Duc et Maxime Raffin de “C’est qui le Patron”, Sébastien Dendele, Sébastien Barry, Vincent Bourveau, Benjamin Gouilly Froissard de Murdeleds, Bruno Garros et Jean Philippe Fouilleul pour Robe.
L’équipe des Robe Awards 2021. De G à D en haut : Bruno Garros et Jean Philippe Fouilleul de Robe, Yannick Duc et Maxime Raffin de C’est qui le Patron. En bas : Sébastien Dendele, Sébastien Barry, Vincent Bourveau, Benjamin Gouilly Froissard de MurDeLeds
Les présentations
SLU : Qui est à l’initiative de ce concours de pupitreurs/concepteurs lumière ?
Bruno Garros, DG de Robe France : « Ces 3 structures sont au même niveau d’implication. MursDeLeds le prestataire technique apporte ses compétences logistiques et matérielles. CQLP (C’est qui le Patron) qui a déjà l’expérience de ce type d’événement pour l’avoir organisé en 3D pendant le confinement, apporte les bases et les joueurs. Robe apporte la confiance dans la marque, quelques nouvelles machine pour la finale et ses ressources techniques, commerciales et marketing. C’est une association de compétences dans l’organisation d’un événement d’une envergure qui n’existait pas en France à ce niveau très élevé. »
Sébastien Dendele, PDG de MursDeLeds et pupitreur vidéo : «Yannick Duc et moi nous connaissons depuis plus de dix ans, et c’est à la suite de grandes discussions entre passionnés d’éclairage qu’est né ce projet. Notre souhait était de valoriser ce métier et de mettre en valeur ces techniciens quotidiennement dans l’ombre. En pleine période de reconversions de l’événementiel, nous avons décidé de monter plusieurs studios équipés pour répondre à cette forte demande actuelle. Un des studios que nous exploitons, le studio de la Montjoie, réponds parfaitement à ce type d’événement qui a besoin d’une grande scène pouvant accueillir un gros kit lumière. Nous avons donc compris que c’était cette année qu’il fallait lancer ce concours. Notre relation avec Robe, ainsi que l’équipement de ce studio équipé exclusivement de cette marque, nous a naturellement donné l’envie de leur proposer cette co-production. J’ai donc soumis l’idée de ce concours à Jean-Philippe Fouilleul de Robe pour mettre en valeur notre métier et donner la possibilité, à des gens qui ne peuvent pas travailler en ce moment, de montrer qu’ils existent. »
Vue 3D du Studio de la Montjoie équipé en Robe par MursDeLeds où se déroulera la finale des Robe Awards 2021.
SLU : Quelle est l’activité de MursDeLeds ?
Sébastien Barry, DG de MursDeLeds et développeur vidéo : « C’est une société de prestation qui a 8 ans. Nous avons démarré avec une spécialité, la prestation d’écrans leds. C’était alors une niche sur les marchés du spectacle et de la TV puis nous nous sommes diversifiés en son et lumière. Notre valeurs ajouté est la diversification et le résultat artistique de nos propositions de scénographie avec un matériel conséquent en lumière, vidéo et sonorisation entretenu par des passionnés. Nous sommes une quinzaine de personnes à plein temps et travaillons avec une cinquantaine d’intermittents se formant avec nos machines régulièrement. Des technologies avancées comme les capteurs et la 3D temps réel sont développés au sein de notre propre équipe.
SLU : “C’est qui le Patron” est un collectif, une société….
Maxime Raffin, Gérant de M-Light, pupitreur/concepteur lumière et formateur chez Oliverdy : « C’est un groupe Facebook que l’on a créé avec Yannick Duc il y a deux ans. Nous faisions la programmation lumière d’un kit énorme pour un gros Evénement. Le directeur photo Alex Lebrun, (société Light Lab) nous a lancé le défi de proposer chacun notre show lumière avec ce kit et une bande son imposée. On s’envoyait nos vidéos sur le groupe Facebook pour voir ce que l’on pouvait faire avec tout le kit. Ca a mené à “C’est qui le Patron”. C’était une blague entre nous deux. Plusieurs pupitreurs qui ont trouvé ça cool ont demandé à jouer avec nous. Nous les avons accueillis. Ensuite, pendant le 1er confinement, pour ne pas perdre la main et continuer le délire, on a demandé à tous nos potes de participer à un concours virtuel pour le fun. Ce concours a explosé. 51 joueurs ont participé et le public votait tous les soirs pour le meilleur show. Et puis d’autres ensuite ont souhaité nous rejoindre et nous avons créé ”C’est qui la Patronne”, une 2e session pour les nanas qui ne sont pas très reconnues dans notre métier, qui a eu aussi beaucoup de succès. Voici le show du gagnant. »
Les Robe Awards
SLU : Comment se déroule le concours
Jean-Philippe Fouilleul, responsable commercial de Robe France : « Il va se dérouler en 4 phases. Les trois premières phases sont virtuelles et se disputeront sur la page Facebook et la chaine YouTube CQLP. On reprend le principe de Maxime et Yannick qui consiste à faire voter le public. Les inscriptions sont closes avec plus de 160 participants. Ils ont reçu un lien pour télécharger le dossier d’inscription, le règlement et ensuite le fichier du premier kit de projecteurs. A partir de là, avec une console de n’importe quelle marque et un visualiseur, les joueurs vont réaliser leur show. Maxime et Yannick vont collecter toutes les vidéos et les diffuser à raison 8 par jour – 4 le matin et 4 l’après-midi – au public qui chaque soir votera pour la meilleure. Les joueurs sélectionnés participeront à la phase 2, les quarts de finale, exactement sur le même principe que la phase 1 et les sélectionnés se disputeront les demi-finales. Cette phase 3 retiendra 7 finalistes qui se produiront en live sur un vrai plateau, Le Studio de la Montjoie avec un vrai kit de machines Robe digne des plus grandes productions et surtout devant un jury de concepteurs lumière parmi les plus renommés dans chaque secteur : live, télé, événementiel. Ils donneront une note artistique et une note technique à chaque candidat tout comme le public toujours invité à voter. Le joueur qui obtiendra la meilleure note gagnera le prix des Robe Awards. »
SLU : Justement les prix parlons-en. Quels sont-ils ? Y en aura-t-il pour récompenser les sélectionnés de chaque phase ?
Bruno Garros : « Il y aura plusieurs prix très sympas qui seront révélés un peu plus tard. Ce que je peux te dire c’est que le prix du grand gagnant sera remis par Josef Valchar, le PDG de Robe le soir de la finale. »
Le calendrier de l’Avent des Robe Awards 2021. Rendez-vous le 25 décembre pour voter
SLU : Est-ce que le kit lumière évoluera pour chaque phase ?
Yannick Duc, Pupitreur, concepteur lumière et formateur grandMA : « Il utilisera toujours les mêmes références de projecteurs mais effectivement il grossira au fur et à mesure. Le kit de la phase 1 utilisera 8 univers DMX pour permettre aux joueurs d’utiliser un ON-PC. Il faudra une console capable de gérer plus de 8 univers DMX pour les phases suivantes. »
Sébastien Dendele : « C’est un concours organisé par des passionnés, des gens qui ont des approches artistiques différentes donc c’est compliqué de satisfaire tout le monde : Maxime, Yannick, Vincent, Florian, Andréas, etc. Notre motivation est à son maximum pour que cet événement soit le plus extraordinaire possible. Nous avons l’habitude avec les années d’expérience de travailler sur des kit machine conséquents et la difficulté pour les Robe Awards était de proposer un kit efficace mais accessible à tous. »
Bruno Garros : « Dans le kit de la finale par contre, il y aura plus de 200 machines dont quelques surprises, des nouveautés Robe de forte puissance. »
SLU : Les joueurs ont-ils la possibilité de choisir le positionnement des machines ?
Yannick Duc : « Non. La scénographie est imposée, tout comme la bande son lors des phases virtuelles. La durée des shows passera de 1 mn 30 pour la phase 1 à moins d’une minute pour les quarts de finale, 30 secondes pour les demi-finales. Pour la finale, les candidats choisiront leur bande son et joueront en live, sans synchro à un time-code pendant 1 mn 30. »
SLU : Qui participe ? Les concepteurs, les pupitreurs ?
Jean-Philippe Fouilleul : « Tous ceux qui le souhaitent, aussi bien issus du live, de la télé, du théâtre ou de l’événementiel, en solo ou par équipe, salariés fixes, indépendants ou intermittents. »
Sébastien Dendele : « Par contre ils s’inscrivent sous leur nom propre et pas celui de leur entreprise. »
Vincent Bourveau, Directeur du département lumière de MursDeLeds : « On valorise les personnes, pas les sociétés et en effet, on peut accepter une équipe. En revanche, pour la finale, il y aura un seul opérateur derrière le pupitre. »
Bruno Garros : « Nous avons le soutien des centres de formation. Ils voient cet événement de façon très positive par rapport au métier et quelques-uns comme LC Formation, Oliverdy et 3IS ont participé au recrutement en relayant notre communication à leurs anciens stagiaires. »
Sébastien Barry : « Le but commun étant de valoriser ce métier, si d’autres centres de formation veulent nous aider à partager cet événement, ils peuvent bien évidemment nous contacter. »
SLU : Y a-t-il des écrans vidéo dans le kit des joueurs ?
Yannick Duc : « Non, que des projecteurs lumière. Par contre, pour la finale, il y a plus de 600 panneaux dans le studio qui serviront à l’aspect talks entre les shows, lors de la présentation des joueurs ou la présentation des produits utilisés et la remise du trophée avec un habillage sympa.
SLU : Quelle est la durée de chaque phase ?
Yannick Duc : La phase 1 dure 20 jours c’est la plus longue. Pour corser le jeu, les joueurs étant de plus en plus chevronnés au fur et à mesure des sélections, nous réduirons légèrement le temps de préparation. »
Le vote du public
SLU : Comment gérez-vous le vote du public ?
Maxime Raffin : « Chaque jour, à partir du 25 décembre, 8 vidéos seront diffusées, 4 le matin et 4 l’après-midi et chaque inscrit au groupe Facebook ou abonné à la chaine YouTube C’est qui le Patron pourra voter, mais une seule fois, pour le candidat de son choix. Les joueurs sont anonymes. C’est Séléné Grandchamp qui à la réception des vidéos leur attribue un numéro et les diffuse de façon aléatoire. C’est elle aussi qui fait les magnifiques teasers de CQLP. Elle est super créative et réactive. Le nombre de voix par candidat sera compté tous les soirs pour déterminer le vainqueur qui sera sélectionné pour la phase suivante. Pour pallier les cas où deux supers shows seraient diffusés le même soir, distants de seulement quelques voix, nous avons créé deux phases de repêchage : une après les quarts de finale et l’autre après les demi-finales. Le public sera invité à revoter. »
Tenez-vous prêts à visionner les magnifiques programmations des candidats des Robe Awards 2021 sur Facebook ou YouTube et à voter. A partir du 25 décembre, choisi comme cadeau de Noël en cette période de confinement, et jusqu’au 4 février retenu pour la finale, un déferlement de créativité s’offrira à tous les fans de shows lumière. Le nombre de 160 inscriptions de pupitreurs et pupitreuses, en quatre jours, est révélateur de la nécessité de cette démarche.
Les pupitreurs brûlent d’exercer leur métier. Bien reposés, après des mois de sommeil imposé, leur créativité va exploser et nous bluffer. Que l’objectif des Robe Awards soit de mettre en lumière les techniciens de l’ombre ou de donner aux pupitreurs l’occasion de ne pas perdre la main en prenant du plaisir à jouer, l’idée est excellente et fera certainement son chemin. Que tous ceux qui ne se sont pas inscrits à temps cette année se préparent pour l’année prochaine, on n’est pas à l’abri d’une édition 2022.
Transformée en expérience en ligne, l’édition 2020 de Defqon.1 a été remarquable. Durant trois jours de folie plus de 80 artistes se sont succédés pour diffuser un flux spectaculaire en live. L’équipe de Q-Dance et le concepteur lumière Robbert-Jan Vernooij ont spécifié une quantité importante de projecteurs CLF pour cet événement.
Le design exigeait un kit de projecteurs étanches. En effet, l’installation étant basée sur une surface plane de 160 x 200 m, il n’était pas souhaitable d’utiliser des couvertures anti pluie et des dômes.
CLF Lighting Ledbar Pro
Le célèbre panneau Defqon.1, équipé de 96 luminaires CLF Ledbar Pro, était positionné au centre de cette surface. C’est Jonas Schmidt de Q-Dance, Dennis van Harten et Tamil van Draanen qui signaient la scénographie.
CLF Lighting Poseidon
Afin de créer des effets volumétriques et géométriques spectaculaires, l’éclairagiste Robbert-Jan Vernooij a utilisé le tout nouveau Spot CLF Poseidon classé IP65.
«Nous avons l’habitude de travailler avec le Spot CLF Aorun. Le Poseidon nous apparaissait donc comme étant à la hauteur de son frère adapté aux applications en intérieur. Nous avons apprécié la surprenante vitesse de déplacement du Poseidon et son double prisme qui permet d’élargir les effets projetés.
Les luminaires CLF Ares et CLF Yara étaient utilisés pour éclairer le décor et animer les grandes surfaces. «Une vaste zone devait être couverte, nous avons donc prévu une grande quantité de ces appareils. Ces deux projecteurs bénéficient d’une intensité lumineuse élevée et projettent de belles couleurs saturées. C’est exactement ce que nous recherchions », confie Vernooij.
CLF Lighting YaraCLF Lighting Ares
La liste des projecteurs CLF qui ont été utilisés :
– Client: Q-Dance – Set design: Jonas Schmidt, Dennis van Harten & Tamiel van Draanen – LD: Robbert-Jan Vernooij – Supplier: Rent-All – Technical drawings: Marcel Binnenmarsch – Dependence2 drawings: Niels Kieboom – Load in/load out/show crew: Peter Visser, Mark Loeffen, Freek van Mil & Rob Germans
Comme tous les autres événements Defqon.1, l’édition en ligne 2020 s’est terminée en beauté. Un spectacle chronométré de trois minutes comprenant des feux d’artifice a conclu ce streaming de trois jours haut en couleurs.
Les fleuves constituent souvent l’axe vital d’une ville, tant sur le plan biogéographique que social. C’est là que les habitants se rencontrent. Ceux de la ville espagnole de Murcia peuvent découvrir leur fleuve Segura sous un jour nouveau depuis mars 2020.
Les rives sont mises en lumière des deux côtés, sur plusieurs kilomètres. Pour ce faire, le concepteur lumière José Luis Martinez Brocal a opté pour 161 projecteurs d’extérieur RGBWA Flat Pro 7 Cameo.
L’éclairage du fleuve Segura est un concept de José Luis Martinez Brocal (Sonido 1) et du directeur technique de la municipalité Francisco Sandoval. Ensemble, ces deux passionnés d’effets lumineux cherchaient un moyen de rendre les rives du fleuve encore plus vivantes et de promouvoir les activités sportives et culturelles.
Dès le début, l’équipe prévoyait un éclairage multicolore pour égayer différentes fêtes dont la fête nationale espagnole qui a lieu mi-octobre.
« Il n’a pas été facile de trouver un projecteur qui réponde à toutes nos exigences : une lumière puissante, des couleurs de haute qualité, une faible consommation électrique et une aptitude à subir les contraintes climatiques. », explique José Luis Martinez Brocal. « Le Flat Pro 7 dispose d’un faisceau parfaitement focalisé pour éclairer depuis le sol les colonnes de six mètres le long de la promenade. »
Les responsables ont également illuminé le pont futuriste Santiago-Calatrava à l’aide de 18 Flat Pro 12 IP65. Une équipe de l’entreprise espagnole de construction Ferrovial a été chargée de l’installation des quelque 180 projecteurs Cameo sur place. Certifiés IP65, les deux projecteurs RGBWA Flat Pro 7 et Flat Pro 12 offrent des effets lumineux extérieurs créatifs.
Avec un éclairement de 12 000 lux @ 1m pour le Flat Pro 7 et de 15 000 lux pour le Flat Pro 12, et un angle de dispersion de 30°, ces projecteurs extrêmement plats sont particulièrement adaptés aux applications dans des espaces exigus. Pour les applications extérieures, les modèles IP65 sont entièrement protégés de l’infiltration de poussière et des projections d’eau.
Les produits suivants sont utilisés :
– 161 projecteurs Par IP65 d’extérieur Flat Pro 7 de Cameo – 18 projecteurs Par IP65 d’extérieur Flat Pro 12 de Cameo
Grâce à des mises à jour régulières de ses systèmes de mixage numérique RIVAGE PM, Yamaha est en mesure d’apporter aux ingénieurs du son la meilleure qualité et les fonctionnalités les plus avancés. La dernière de celles-ci, sortie avec le firmware V4.7 à la mi-décembre, est la réverbération premium Y7, développée en étroite collaboration avec Bricasti Design.
Bricasti Design est connu pour être le premier fabricant mondial de réverbérations numériques fabriquées à la main. La créativité, la qualité sonore exceptionnelle et la facilité d’utilisation de Bricasti Design se caractérisent par le modèle M7. Considérée comme le chef-d’œuvre de la société, elle est très largement utilisée par de nombreux studios professionnels et ingénieurs du son en live et tout autant appréciée.
Yamaha et Bricasti ont collaboré pour concevoir une nouvelle réverbération révolutionnaire pour les systèmes de mixage RIVAGE PM. La superbe Y7 sera disponible gratuitement dans le cadre de la mise à jour du firmware V4.7, apportant le plus haut niveau de créativité, qualité sonore et d’opérabilité aux ingénieurs du son live, élargissant encore les options disponibles pour les utilisateurs de RIVAGE PM.
Brian Zolner
«Nous sommes heureux d’annoncer la sortie de la réverbération Y7. En travaillant en étroite collaboration avec l’équipe de développement de Yamaha, la Y7 a été spécialement conçue pour être utilisée dans les systèmes de mixage numérique RIVAGE PM », déclare Brian Zolner, PDG de Bricasti Design,
«L’algorithme Y7 apporte au marché une réverbération Bricasti intégrée à la console pour un fonctionnement simple, rapide et familier, tout en délivrant le fameux « son Bricasti »aux utilisateurs de produits Yamaha. Nous pensons que la Y7 offrira de nouvelles possibilités aux ingénieurs du son et répondra à leurs demandes pour une réverbération haut de gamme de notre part sur leurs consoles.
Motome Tanaka
Motome Tanaka, Group Manager Yamaha, PA Marketing & Sales Group, ajoute : « Nous sommes très heureux d’annoncer la sortie de Y7, que nous avons co-développé avec Bricasti Design. Toutes les tables de mixage Yamaha reposent sur la philosophie de permettre aux ingénieurs de capturer le son sur scène avec précision, sans coloration.
Les plug-ins jouent un rôle essentiel en permettant de repiquer ce son transparent et d’y appliquer leur talent artistique au mixage. La réverbération est l’un des outils les plus importants pour y parvenir et nous sommes convaincus que la Y7 deviendra un élément clé de l’expression créative de nombreux ingénieurs du son.
« Nous continuerons quoi qu’il en soit chez Yamaha, d’écouter les opinions de nos clients et de travailler dur pour fournir les systèmes les plus flexibles et les environnements de mixage les plus confortables.»
En août, une magnifique production du Vaisseau Fantôme de Richard Wagner, a été présentée pour la 1ère fois aux amateurs d’opéra lituaniens. Organisé dans un cadre unique en plein air par le Théâtre musical d’État de Klaipėda, l’événement est devenu l’une des productions musicales les plus célèbres de l’année, dont les 1000 places socialement distancées ont été prises d’assaut.
Les deux consoles DiGiCo SD12 96 canaux avec deux SD-Racks et D2-Racks ont été sélectionnées par l’un des plus grands prestataires des pays baltes, NGR Service, pour donner vie à la magie de cet opéra en un acte.
Conformément à son thème d’origine, l’opéra est monté sur la cale du complexe du chantier naval Paul Willy Lindenau à Klaipėda, avec ses poutrelles et ses palans, ainsi que des conditions météorologiques souvent changeantes, présentant à l’équipe de la NGR des défis majeurs dès le début. «Le cadre dans le terminal historique des paquebots de croisière en faisait un endroit unique et spectaculaire, mais cela signifiait également devoir composer avec la pluie et le vent tout en réfléchissant à la façon de rendre l’orchestre et les solistes aussi naturels que possible, comme cela serait le cas dans une salle de concert acoustique », se souvient Tomas Ždanovičius, ingénieur FOH de NGR.
«En plus du défi météorologique, nous avons également dû faire face à des artistes en mouvement constant sur une scène de 50 mètres, ou même à l’extérieur de cette dernière, ainsi qu’à des effets spéciaux tels que des chutes d’eau et un navire réel apparaissant pendant le performance. Il y a certainement eu une ou deux «premières» pour nous dans cette production. »
L’ingénieur du son « maison » de NGR Tomas Ždanovičius.
Afin de relever le challenge, NGR a choisi la console SD12 de DiGiCo, qui offrait à son équipe la facilité d’utilisation, la sélection rapide des fonctions et «sans doute, le meilleur son de toutes les tables actuellement sur le marché», ajoute Ždanovičius. Le déploiement de leurs meilleurs techniciens et d’un équipement de haute qualité sur site a permis à l’équipe d’accompagner pleinement les choix de production très créatifs du directeur artistique, Dalius Abaris.
«En ce qui concerne le son, il semblait que tout était contre l’équipe de NGR», dit Abaris. «Sur place, les techniciens son ont analysé et évalué à plusieurs reprises les vitesses du vent ainsi que les positions d’accroche du système en fonction de l’endroit où le public serait assis, ce qui a changé parfois quotidiennement en raison des dernières restrictions COVID. Un jour, nous avons eu une disposition de plain pied, le lendemain une autre.
Impressionné par le professionnalisme dont NGR a fait preuve face à de telles contraintes, Abaris explique comment l’équipe a travaillé sans relâche pour s’assurer qu’elle pouvait donner le meilleur son à chaque spectateur. «La taille de la scène a été aussi un élément à gérer», ajoute-t-il. «C’était un grand défi, non seulement pour l’équipe son, mais aussi pour les interprètes. Lorsque les artistes sont séparés de plus de 40 mètres, le positionnement des retours et la relation avec le chef doivent être pour ainsi dire parfaits, sans parler de l’influence du système et des délais.
Pas de fosse pour l’orchestre et les voix au 1er étage, voire au-delà.
NGR a déployé deux consoles SD12, la principale mixant les solistes, l’orchestre et les groupes d’effets spéciaux et de retour de sous-groupes; l’autre a été utilisé pour mixer les 48 retours casques de la chorale. Au total, entre deux consoles, 146 voies ont été utilisées, sans compter les retours FX.
«La taille de cette production était tout simplement immense, et je n’ai entendu aucun artiste dire qu’ils se sentait mal à l’aise en chantant, ce qui est à mettre au crédit de l’équipe», raconte Abaris. «Le déploiement de la diffusion a été un long processus, car l’équipe a dû accrocher le système dans un chantier naval vieux de plus d’un siècle. Ils ont dû tout mesurer très précisément avant de mettre en place les trois lignes principales et les délais. Le positionnement des solistes était si précis que l’attention du public était concentrée sur la provenance du son. C’était définitivement un exploit.
L’ensemble de l’installation comprenait 70 liaisons pour les chanteurs avec des micros casques omnidirectionnels, et 50 autres voies pour l’orchestre avec des micros clipsés et d’autres sur pied. La SD12 de DiGiCo est devenue irremplaçable pour les solistes, qui occupaient sept positions fixes sur la scène, qui était configurée en «couches» d’environ 50 mètres de large.
Le bateau fantôme, le plateau et des chanteurs, cascadeurs figurants un peu partout. La HF sinon rien !
«Tout cela a été réglé en ayant des panoramas préprogrammés dans différents snapshots, avec des mouvements de panoramique manuels si nécessaire», explique Ždanovičius. «L’audio de l’ensemble de l’opéra été enregistré en multipiste et la possibilité de configurer sur mesure la console avec des cartes DMI était très pratique.»
Parlant des fonctions de la SD12 qui ont été particulièrement utiles dans cette production complexe, Ždanovičius note l’importance de l’ergonomie de la console, ainsi que la facilité d’accès à la surface de travail, ce qui l’a aidé à réagir rapidement. «De plus, il était utile de pouvoir organiser la disposition de la console de toutes les manières nécessaires, ainsi que d’avoir tous les canaux nécessaires les uns à côté des autres indépendamment des positions des voies d’entrée. Enfin, le fait d’avoir deux écrans tactiles séparés a rendu mon travail aussi fluide que possible », ajoute-t-il.
Aucun moyen d’égaler une palette de couleurs aussi extraordinaire ailleurs qu’en plein air quand et si le temps le veut.
Diffusé en direct à la télévision nationale lituanienne, LRT (Lietuvos radijas ir televizija), l’opéra de Wagner a été donné avec brio et a été accueilli avec des ovations par un public sous le charme. «A ma connaissance, c’était le premier opéra en Lituanie n’ayant pas bénéficié de commentaires négatifs de la part des musicologues, des critiques ou des professionnels du son. C’était un succès complet sur toute la ligne», déclare fièrement Abaris.
«Travailler avec le meilleur orchestre et solistes de Lituanie exige la plus parfaite qualité sonore, car tout le monde, des directeurs de production aux choristes, sait comment l’orchestre doit sonner», conclut Ždanovičius. «C’est pourquoi les consoles DiGiCo sont choisies pour ce type d’événements nous pouvons toujours faire confiance à l’équipement.
Nous avons particulièrement apprécié la flexibilité du système, acquise avec les cartes DMI : dans cette production particulière, avec l’aide de cartes DMI et UB MADI, nous avons pu partager toutes les entrées avec l’OBVan, les multipiste (principal et de secours), le mix en spare et le serveur d’effets, ce qui a fait qui fait que le flux de travail a ressemblé à une gentille brise côtière au milieu des tempêtes de cette magnifique production.
La nouvelle barre Chauvet Professional COLORado Batten Q15, à leds RGBW, classée IP65, s’attache une gamme d’options de montage qui l’adaptent à une grande variété de configurations. Un nouveau système intégré à chaque extrémité de la barre permet d’assembler différentes unités pour un alignement parfait. Ces fixations sont porteuses, ce qui permet de suspendre le luminaire en utilisant la plaque de suspension/support au sol incluse.
Les différentes possibilités de montage de la Colorado Batten Q15.
“Les options d’installation adaptables n’ont jamais été aussi importantes », déclare Albert Chauvet, PDG de Chauvet, pour répondre à de nombreux types de configurations différentes, compte tenu des exigences du marché actuel. »
Equipée de 15 sources à led RGBW de 20 W, couplées chacune à une optique de 16°, la Colorado Batten Q15 revendique un flux de plus de 6000 lumens. Chaque source étant contrôlable indépendamment, la barre se prête à des effets de pixel-mapping en restituant des couleurs vives magnifiques. Un filtre diffuseur Wash escamotable conduit à un faisceau elliptique de 16° x 43°.
Vidéo de présentation
Le luminaire offre un choix de courbes de gradation, des presets d’effets et de température de couleur de 3200 K à 10000 K et une sélection de fréquences PWM de 1,2 à 25 kW pour éviter le scintillement à l’image. Conçu pour travailler en intérieur comme en extérieur avec un IP65, sur les plateaux de télé comme sur les scènes de concert, le Colorado Batten Q15 se veut aussi polyvalent que fiable.
« Aujourd’hui, on demande à nos clients d’être plus flexibles et imaginatifs que jamais, a déclaré M. Chauvet. « Nous avons développé ce produit pour les aider à relever ce défi. »
Le centre culturel Georges-Pompidou de la ville de Vincennes est le premier à recevoir Arthur, la nouvelle poursuite à leds de Robert Juliat. La ville de Vincennes propose une vie culturelle riche avec près de 800 animations par an.
Parmi les trois lieux culturels de la ville, le centre Georges-Pompidou avec sa jauge de 525 places accueille les spectacles de la saison culturelle : musique, théâtre, danse, humour et spectacles pour jeune public. Ils avaient en projet de remplacer ses poursuites 1200W HMI Korrigan par un projecteur à leds.
« Il est important pour nous de jouer la carte de la sécurité, c’est-à-dire de la qualité et bien sûr du retour d’expérience que nous avions avec les projecteurs Robert Juliat. En outre, je considère personnellement que les projecteurs à LED sont l’avenir de nos métiers techniques », explique Stéphane Agasse, régisseur. « La consommation énergétique de cette poursuite LED est minimale grâce à l’efficacité de sa source, ce qui s’inscrit parfaitement dans la démarche environnementale de la ville de Vincennes qui mène depuis quelques années un programme d’actions dans le cadre de l’Agenda 21. »
« La gradation électronique de la source LED permet de faire varier l’intensité lumineuse et donc de moduler la consommation électrique en conséquence, ce qui n’est pas possible avec nos poursuites à décharge dont la consommation est constante pendant tout le spectacle. » Grâce à un puissant moteur de leds en blanc froid de 800W – 6000K et à une optique serrée (5,5° – 15°), Arthur produit un éclairement supérieur à 2000 lux à 40m de distance, avec un rendu rendu lumière de grande qualité et un IRC supérieur à 90.
La gradation électronique de la source permet de varier l’intensité lumineuse de 0 à 100% sans paliers visibles même à faible niveau, avec un lissage exceptionnel et une température de couleur constante. Grâce à ses modes de ventilation optimisés, elle est particulièrement silencieuse contrairement à ses homologues à décharge.
Fournie par la société Auvisys, la poursuite Arthur sera à l’œuvre, dès la reprise des spectacles et autres événements.
NASHVILLE, TENNESSEE - UNSPECIFIED: (EDITORIAL USE ONLY) In this image released on October 23, (L-R) Charles Kelley, Hillary Scott, and Dave Haywood of Lady A perform onstage for the iHeartCountry Festival 2020 at The Steel Mill in Nashville, Tennessee. (Photo by Kevin Mazur/Getty Images for iHeartMedia)
Concepteur lumière, Tom Kenny a choisi les Spots/Profiles Ayrton Khamsin-S comme éclairage principal de la scène du festival iHeartCountry 2020. Produit par Capital One, qui a été diffusé en direct dans le monde entier sur les stations de radio country d’iHeartMedia le 23 octobre.
Photo by Kevin Mazur/Getty for iHeartMedia
Le prestataire Bandit Lites a fourni 24 Khamsin-S Ayrton pour cette 7e célébration annuelle de la musique country qui a été reportée. Habituellement programmé en mai au Frank Erwin Center à Austin, Texas, l’événement a déménagé au Steel Mill de Nashville, Tennessee. Kenny a plus de 40 ans d’expérience des deux côtés de l’Atlantique. Entre concerts live et émissions télévisées, sa liste d’artistes comprend des superstars du rock comme Robert Plant, Jimmy Page, David Byrne, Eric Clapton, David Bowie et The Who, et ses références en TV comptent une multitude de Music Awards, de documentaires et d’émissions exceptionnelles.
Photo by Kevin Mazur/Getty for iHeartMedia
« Ayant utilisé les luminaires à effets d’Ayrton à plusieurs reprises, j’avais envie d’essayer leurs nouveaux projecteurs, déclare Kenny. Ainsi, lorsque Bandit Lites m’a approché avec le Khamsin-S, j’ai sauté sur l’occasion. Les luminaires Khamsin-S ont été accrochés au gril du studio de 60 m x 24 m, utilisés à la face et en contre.
Ayrton Khamsin S
« Les Khamsins étaient incroyables à tout égard : la couleur, la puissance, la vitesse et la température de couleur étaient parfaites pour les caméras, les températures en particulier étaient tout simplement magnifiques, déclare Kenny. Chaque source était impeccable sans aucun ajustement. »
« J’ai la chance que de nombreux fabricants me demandent d’essayer leurs derniers luminaires sur mes émissions de télévision. J’aime essayer de nouveaux produits et donner une opinion honnête. Les Khamsins m’ont vraiment impressionné.
« Dans un spectacle comme celui-ci qui implique tant d’artistes de différents groupes d’âge et de styles, Je dois être prêt à tout en un instant. « Que voulez-vous ? Commandez-le et c’est parti ! » Les Khamsins ont tout géré avec facilité. Ils étaient extrêmement polyvalents et rapides, réagissant à toutes les situations et demandes en un temps record sans aucun problème.
Photo by Kevin Mazur/Getty for iHeartMedia
« Nous avons pu créer des moments vraiment spectaculaires, tels que le superbe rétroéclairage de Kelsea Ballerini – à chaque fois que vous pouvez tout éteindre et utiliser un seul rétroéclairage, c’est un moment sensationnel ! Et pour Dierks Bentley, j’ai pu les utiliser d’une manière qui rappelait le vieux Leko. Je n’ai pas traité les Khamsins comme des lumières en mouvement et ils étaient parfaits pour éclairer les artistes jeunes et matures. »
Photo by Kevin Mazur/Getty for iHeartMedia
Kenny a également été impressionné par la sortie du Khamsin, bien que la distance de projection au Steel Mill soit plus courte que ce à quoi il est habitué. « On pouvait voir que les Khamsins avaient de la puissance et profondeur à revendre, même si la hauteur n’est que de 7,5 m. Ils étaient confrontés à d’autres produits très puissants et à de nombreux effets de fumée lourds, mais ils se frayaient un chemin avec facilité. »
Robe Lighting France, MursDeLeds.Com et CQLP!, lancent la première édition mondiale des Robe Awards, un concours qui invite les pupitreurs/éclairagistes professionnels et amateurs de tous secteurs à programmer un show lumière sur une scène virtuelle en 3D.
Ce concours se déroulera de décembre 2020 à février 2021. Les candidats challengeront dans un premier temps sur des scènes virtuelles pour finir par un show réel lors de la finale qui se déroulera à la plaine Saint-Denis dans le studio mythique de la Montjoie, exploité par la société MursDeLeds.com.
Lors des phases de sélection, les joueurs seront amenés à se défier en programmant un show d’une minute avec un kit de projecteurs Robe, défini par l’équipe d’organisation. Les shows seront retransmis sur la page Facebook « C’est qui le patron! » pour être soumis aux votes du public, tous les soirs de 17h à 23h. Les élus seront qualifiés pour la finale des Robe Awards.
Ils devront alors réaliser un show dans des conditions réelles sur un vrai plateau de captation avec un kit de machines digne des plus grandes productions. Un jury de renom sera présent pour départager les finalistes.
Au terme de cette grande soirée, Josef Valchar, président et fondateur de Robe Lighting SRO remettra les différents prix aux vainqueurs. Pendant cette triste période de mise en sommeil du spectacle et de l’événementiel, c’est une occasion unique de réaliser des prouesses techniques, de créer des tableaux magiques dans une ambiance fun et stimulante.
Vous voulez venir jouer ? Les inscriptions sont ouvertes.
Le complexe SavoiExpo et ses façades rouge savoyard. Le nouveau Hall E est en bas à droite.
Le parc événementiel Savoie Expo est situé à Chambéry, au cœur de la deuxième région touristique de France. Stratégiquement placé vis à vis de Lyon et Genève, ainsi que des sports d’hiver et des loisirs d’été, le lieu organise salons, expositions et accueille de grands séminaires et conférences.
Le Hall E a ouvert ses portes cette année, un espace polyvalent qui peut offrir 2000 mètres carrés de surface d’exposition, des salles de conférence pour 1000 personnes ou accueillir 1200 personnes pour un dîner assis.
Équipé de sièges escamotables, l’auditorium dispose d’un système audio qui s’adapte à ses différentes configurations. NEXO l’a conçu et fourni ses éléments et le groupe ELYPSE basé à Chambéry l’a parfaitement intégré.
Le Hall E avec ses gradins rétractables face au système. On distingue les outils de Christophe Girres.
Christophe Girres, spécialiste du support technique NEXO, s’est rendu à Chambéry pour caler le système. «Nous nous efforçons de le faire fonctionner de trois manières différentes, d’où ma présence sur site pour livrer trois presets distincts.
Christophe Girres
Pour la première configuration, nous avons la scène juste devant les gradins. Pour la deuxième, la scène est installée plus loin, mais le public est toujours assis dans les gradins. Dans la troisième configuration, il n’y a pas de gradins, le public est donc debout dans une grande zone.
Afin de réaliser ces trois itérations, tous les éléments du système sont mobiles, avec une structure carrée spéciale pour porter les subs, la P8 centrale et les deux autres débouchant les côtés. Le deux lignes de GEO M10 sont accrochées à des moteurs mobiles face aux subs. »
Chaque ligne de GEO M10 est constituée de 5x M1012 plus la sixième et dernière en M1025 (ouverture verticale de 25°) avec un guide horizontal additionnel à 120°. Les deux clusters sont complétés par des paires gauche / droite de MSUB15, accrochés derrière ces derniers et présentant une esthétique très soignée.
Les deux lignes de 6x M10 hangs avec bien visible au milieu, une P8 aidant à combler l’écartement du système en champ proche. Elle est accrochée à la même structure carrée noire qui porte les deux fois deux MSUB15.
Une paire de nouvelles enceintes coaxiales point source P8 avec une dispersion de 100 degrés x 100 degrés sont en charge des côtés et une troisième et dernière P8 en 110 x 60 débouche le centre de la diffusion. L’ensemble du système est alimenté par deux amplificateurs NXAMP4x2Mk2.
Le système NEXO tel que vu par les futurs spectateurs.
«Nous avons écouté beaucoup de titres différents, y compris de l’Electro à fort niveau, et les ingénieurs de Savoie Expo ont été surpris que le système ne soit pas du tout agressif, même à des niveaux SPL aussi élevés. Le système est très intelligible dans les médiums, et le grave est parfaitement adapté aux applications, principalement conférence et vidéo et petits concerts. »