A l’occasion de la réédition de l’album “Eden” fin 2019, l’auteur-compositeur-interprète et star de la pop, Etienne Daho, entamait une tournée de 17 concerts dans les plus belles salles de France : Philharmonie, Pleyel, Olympia. La dernière date a eu lieu en janvier 2020, évitant de justesse les mesures de confinement liées à la crise du Covid-19.
Victorien Cayzeele, jeune éclairagiste surdoué, ayant à cœur d’obtenir le meilleur rendu pour son artiste, a spécifié sans hésitation un générateur de brume MDG Atmosphere pour matérialiser la lumière de sa conception.
« Dans mon kit, je n’avais quasiment que des wash, très peu de sources spot. J’avais donc be-soin d’une densité de brouillard assez forte pour matérialiser la couleur qui baignait le plateau. Sur cette tournée on essayait juste d’avoir un niveau homogène et stable tout au long du con-cert. »
La musique, tendance électro-pop, d’Etienne Daho imposait un gros travail de concordance de la lumière avec la rythmique.
Victorien nous confie qu’Etienne fonctionne beaucoup au ressenti et n’hésite pas à laisser la vedette à un parti pris de lumière intéressant.
« Il y a des effets de couleurs saturées et des directions particulières qui ne vont pas mettre l’artiste en avant, au profit d’une proposition créative liée à l’album ou à la scénographie. »
Cette belle collaboration entre Étienne Daho et Victorien Cayzeele a débuté lors de la tournée Blitz en 2018. Victorien la décrit de cette manière : « Nous avons établi une vraie relation de confiance. Étienne est quelqu’un qui a un regard et du goût. Il va être capable d’émettre des demandes, et en même temps laisser mes intentions s’exprimer. Il y a un réel échange entre nous. »
Victorien, conscient de l’effort vocal que peut représenter une tournée pour un chanteur, apprécie par ailleurs le brouillard produit par l’Atmosphere. Dépourvu de glycol, il ne dessèche pas les cordes vocales, ce qui représente un paramètre majeur lors d’une succession de dates sur un court laps de temps.
Victorien nous explique : « Le brouillard MDG n’est pas irritant et c’est important pour certains artistes. Il est arrivé que l’on fasse des dates avec d’autres machines, à l’étranger par exemple. Etienne s’en rendait compte et s’en plaignait. »
Cette tournée s’est produite sur des scènes de 14 m d’ouverture par 10 m de profondeur mais dont la cage de scène mesure généralement 25 m x 20 m, et avec une hauteur sous plafond de 18 à 25 m.
Victorien Cayzeele précise : « La difficulté avec le brouillard c’est de devoir anticiper pour remplir l’espace, mais avec une seule Atmosphere on obtenait une bonne qualité en moins d’une heure et demie. » C’est un gain de temps mais aussi de poids car pour cette tournée, une bouteille de CO2 de 15 kg suffisait pour assurer 5 ou 6 concerts. Cette faible consommation implique une logistique réduite en termes de transport ce qui impacte moins le budget total.
Le brouillard MDG, n’encrasse pas les machines. C’est aussi un argument intéressant en tour-née par rapport à la maintenance des appareils. « Les particules des produits MDG sont sèches comparées à celles d’autres machines présentes sur le marché » précise Victorien. « La machine ne salit pas le sol comme d’autres qui laissent une tache d’huile à la fin du concert et c’est un carnage. De plus, le brouillard salit très peu les projecteurs et c’est ultra-important. »
Ce faible niveau d’encrassement permet donc de réduire la fréquence de nettoyage des machines. Victorien poursuit : « Par exemple sur Daho, la tournée était trop courte pour qu’on ait eu besoin de procéder à un nettoyage en profondeur. »
On en mesure l’importance quand le kit comporte de nombreux wash multisources led, comme nous l’explique Victorien : « Ce qui pose problème avec ce type de wash, c’est qu’il est constitué de multiples petits collimateurs en plastique quasiment indémontables (…) En tournée, on va nettoyer la surface extérieure mais pour retirer la poussière et le gras qui s’infiltrent à l’intérieur, les projecteurs doivent repartir au dépôt, ce qui n’a pas été nécessaire sur cette tournée. »
C’est S-Group, prestataire français, qui a fourni le très beau kit de cette tournée. Il comprenait :
– 1 x MDG Atmosphere
– 70 x projecteurs wash multisources leds
– 1 x Spot découpe à lampe
– 12 x barres leds cyclonale
– 16 x bars motorisées à leds
Equipe technique
Jean Maxence Chagnon : Pupitreur lumière Antony Etienne : Chef électricien Paola Picasso : Technicienne Lumière Pascal Meley : Directeur de production
L-Acoustics Creations, une division de L-Acoustics, se consacre à la mise à disposition des produits et des technologies audio professionnelles de la marque de Marcoussis aux environnements audiovisuels privés, résidentiels, culturels et marins de pointe.
Alors que la demande des consommateurs pour des systèmes audio et de divertissement à domicile novateurs augmente, L-Acoustics Creations répond à cette demande avec la sortie d’Archipel Sound Systems, offrant l’impact et la dynamique d’un concert en direct
Cinq systèmes L-Acoustics Creations peuvent être précommandés dès aujourd’hui sur le nouveau site L-Acoustics eStore
Fiji 2.1 – Travaillez et jouez comme un pro. Basé sur l’enceinte coaxiale compacte X4i, le Syva Sub et le tout dernier contrôleur amplifié LA2Xi, Fiji est étudié pour accompagner votre ordinateur ou animer votre salon.
L-Acoustics FIJI
Hawaii 2.1 – Basé sur la X8 coaxiale, une paire de Syva Sub et le contrôleur amplifié de 4 fois 1000 W LA4X, Hawaii est capable de sonoriser une pièce de 80m² et d’apporter des sensations inédites.
L-Acoustics HAWAII
Tahiti 2.1 – Avec une paire de colonnes Syva, deux Syva Sub et un contrôleur amplifié LA4X, le package Tahiti joint la beauté à la puissance pour une configuration assurant discretion et qualité de rendu pour des surfaces jusqu’à 200 m².
L-Acoustics TAHITI
Tonga 2.1 – Tonga transforme toute surface intérieure comme extérieure de 800 m² en salle de spectacle grâce à ses deux colonnes Syva, deux renforts de basses Syva Low et quatre Syva Sub, l’ensemble contrôlé et amplifié par deux LA4X. Fidélité, dynamique et sensations garanties pour tout type de source sonore.
L-Acoustics TONGA
Ibiza 2.0 – Découvrez chez vous le retour utilisé par les meilleurs DJ de la planète. Basé sur 3 Kara II bi-amplifiées et une paire de subs SB18 par côté et amplifié et contrôlé par une paire de LA12X, le plus gros moteur de L-Acoustics, Ibiza est un système énorme.
L-Acoustics IBIZA
D’autres systèmes sur mesure peuvent être composés par un réseau d’intégrateurs audio-visuels résidentiels en voie de développement.
« Un besoin se fait sentir en systèmes domestiques très haut de gamme afin de pouvoir profiter des performances enregistrées ou en stream des artistes, » nous explique Nick Fichte, le Business Manager de L-Acoustics Creations.
Nick Fichte
« Par conséquent, l’intérêt pour les meilleurs systèmes de sonorisation à domicile monte en flèche et L-Acoustics Creations est particulièrement bien placé pour répondre au désir de restituer les sensations d’un concert à la maison.
Nous avons mis trois décennies d’expérience audio professionnelle à créer des packages clé en main qui transforment le contenu musical en une expérience qui satisfait les audiophiles les plus exigeants. »
Les packages domestiques L-Acoustics Creations peuvent être pré-commandés dès maintenant. Visitez le site L-Acoustics Creations pour découvrir en détail les systèmes et connaître leur prix.
Les ventes en ligne bénéficieront aux fournisseurs certifiés L-Acoustics et aux partenaires via un programme de recommandation volontaire permettant des remises spéciales pour les clients.
D’autres informations ainsi que les prix des packages sur le site L-Acoustics Creation et sur le site eStore L-Acoustics
Tout commence à l’Européen, un théâtre né en 1872, niché juste derrière la place Clichy à Paris et hébergeant aussi l’école Hourdé dont la spécialité est de dispenser une année de prépa avant d’attaquer les écoles d’art ou bien d’offrir un cycle complet. Cette école a eu un rôle essentiel en 1987, celui de sauver l’Européen d’une reconversion en parking en s’y implantant.
La façade de l’Européen où des bonshommes de Mesnager se partagent la façade avec d’autres œuvres d’artistes graffeurs. Vous êtes prévenus, ici l’art, on connaît et on aime.
Spectacle et apprentissages se partagent depuis les lieux et tout le monde se plie de bon aloi aux horaires et silence qu’impliquent les élèves qui s’y pressent avec, en contrepartie pour ces derniers, le contact direct avec le métier et les artistes, et surtout une salle de 350 places avec ses dépendances pour apprendre le spectacle vivant. Il y a une vraie dynamique entre les deux.
Studio Novum
Souvenirs… Bernard Garabédian à gauche et Sébastien Beslon pour SpotMe.
Studio Novum quant à lui conçoit et développe des solutions interactives et innovantes comme des lutheries numériques afin d’offrir aux artistes des passerelles créatives avec la technique.
Gros avantage de cette agence, elle effectue de la Recherche & Développement de façon indépendante et on lui doit déjà la création de SpotMe pour Robert Juliat qu’on ne va pas vous décrire tant nous l’avons déjà fait dans ces colonnes.
Bicéphale, elle repose sur les idées et la compétence de Bernard Garabédian à la conception et au développement technique et Sébastien Beslon à la définition du projet et sa gestion. Tous deux sont jeunes, mais pas trop car déjà vieux de la vieille dans le spectacle vivant, ce qui est rassurant.
SLU : Comment fonctionne ce triptyque l’Européen, l’école Hourdé et Novum…
Sébastien Beslon : Toute l’activité spectacle et école ainsi que les murs appartiennent à l’école Hourdé. Depuis qu’ils ont repris les lieux, ils ont mené en parallèle la gestion de l’école et de l’activité salle de spectacle. Lorsque le fondateur Philippe Hourdé est décédé, ses deux fils Thomas et Julien ont repris le flambeau et confié la partie spectacle à Beslon Management.
C’est ainsi que depuis 2009 j’ai en charge la gestion et la programmation de l’Européen avec mon associé Bertrand Yde. Une sorte de délégation de service. Studio Novum existe par ailleurs, a ses locaux propres et vient en quelque sorte tester ses produits et inventions ici à l’Européen et aussi au Théâtre de Longjumeau qui dispose d’une surface supérieure. Bernard passe donc nous voir assez souvent mais n’est en rien résident ici.
La salle de l’Européen servant à la fois au spectacle comme d’amphi pour y donner des cours. Au fond à gauche, on aperçoit la régie. Les bancs dans la fosse circulaire peuvent être retirés augmentant d’autant la jauge.
SLU : vendredi 13…
Sébastien Beslon : A midi, j’apprends comme tout le monde qu’on ne peut pas jouer le soir. Naïvement je me dis, ça ne va durer que quelques semaines le temps de voir qui l’a et qui ne l’a pas… On n’a rouvert en petite jauge que le 22. De 350 on est passé à 240 mais ça va évoluer à la fin des vacances si tout va bien.
SLU : Vous avez donc 350 assis…
Sébastien Beslon : Et 400 maxi quand on retire les bancs et on crée une fosse. Les sièges entourent à 210° la scène et il n’y a pas de mauvaises places ou d’angles morts. On tourne entre 350 et 400 représentations par an en double horaire et à 95 % de taux de remplissage.
Sauf cette année… On n’avait pas anticipé un virus. On joue beaucoup d’humour One Man, de l’impro et un peu de musique mais pas trop bruyante. On a des émergences et on a trouvé le bon mix de shows musicaux, le style et la pression acceptable pour nos voisins (rires).
SLU : Vous avez un système quasi vintage…
Bernard Garabédian : En quelque sorte, mais on a changé les dômes des moteurs et il est en parfait état. Il nous permet de maîtriser les niveaux. Même des artistes comme Yannick Noah ou Calo ont joué avec nos MTD115a. On a calé le SB218 avec quelques points d’EQ savants inspirés par un certain Alain Français avec qui j’ai eu la chance de travailler chez De Pref et franchement, ça sonne encore bien.
La scène vue depuis la salle. Le système est accroché sauf le sub qui est encastré sous le proscenium.
SLU : Arrive donc le 13 mars. Vous fermez mais, contrairement à d’autres producteurs et gestionnaires de salles, vous ne baissez pas les bras.
Sébastien Beslon : Si, les premières semaines on est comme tout le monde, c’est le coup de bambou, et puis on commence à réfléchir et la première idée qui nous vient c’est l’aérosol bien chimique.
Bernard Garabédian : Notre salle a la particularité d’y voir défiler jusqu’à 1 000 personnes par jour entre étudiants et spectateurs, il fallait donc qu’on puisse la « nettoyer » et garantir à chaque groupe de ne pas risquer de contaminer l’autre.
Bernard Garabédian, cofondateur de Studio Novum et « homme à la blouse blanche » de la structure.
Mais l’aérosol plusieurs fois par jour est onéreux, écologiquement c’est un désastre et cela veut aussi dire exposer l’équipe de permanents et les étudiants à de fortes doses d’agents nocifs. On a donc vite abandonné l’idée.
Je me suis souvenu à ce moment-là d’une petite boîte à lumière bleue où ma sœur coiffeuse mettait pour la nuit ses peignes et ciseaux afin de les désinfecter et je suis tombé sur la pub d’Osram qui avec Philips et Sylvania, fabrique des tubes émettant des UV-C germicides.
SLU : De là est née l’idée d’en déployer dans les salles pour les traiter.
Bernard Garabédian : C’est ça. On s’est intéressé de très près à cette technologie tout en acceptant ses mauvais côtés à savoir la forte nocivité pour la peau et les yeux, mais aussi pour certaines autres matières ce qui nous a poussés à immédiatement réfléchir à une mise en œuvre très sécurisée et automatisée.
SLU : Quel est le principe germicide de cette source lumineuse ?
La raie blanche mais invisible correspond à la portion de spectre utile et germicide dans la bande UV-C, les petites « scories » visibles en bas du graphique apportent la faible luminosité constatée à l’allumage des tubes.
Bernard Garabédian : Ses rayons très spécifiques, on parle d’un spectre très serré et centré autour des 254 nanomètres, dégradent tous les germes et évitent leur prolifération.
On travaille avec deux valeurs, la puissance d’émission par surface et un temps d’émission nécessaire afin de détériorer les germes et on se base sur les abaques donnés par les fabricants. Il faut savoir que c’est une technologie déjà employée avec succès depuis de nombreuses années dans le domaine médical.
Une paire de tubes TUV 36W T8 Philips débusqués dans les cintres de l’Européen.
SLU : A quelle hauteur doivent se situer les tubes pour être efficaces ?
Bernard Garabédian : Entre deux et quatre mètres et demi du sol. Nous attendons notre radiomètre UV-C d’ici la fin juillet pour pouvoir vérifier précisément l’exactitude des abaques et la dosimétrie des rayons à chaque endroit de la salle.
SLU : Pour une salle plus haute il faudrait équiper des perches afin de placer les sources à la bonne distance?
Bernard Garabédian : Oui par exemple, ou multiplier les sources. Nous allons étudier précisément tous ces cas de figure. On connaît le temps nécessaire et la puissance par surface, avec le radiomètre et un peu de maths on trouvera des solutions.
Pour la circulation de l’air il existe aussi des sources lumineuses qui se placent dans la climatisation et garantissent la destruction des germes. Cela existe aussi depuis pas mal de temps.
L’avantage de notre solution comparée à un aérosol où il faut tout fermer est de pouvoir « nettoyer » la salle tout en assurant le renouvellement de l’air. Quand on sait qu’à cause de la circulation du SARS-CoV-2, nous devons couper la ventilation durant chaque show, c’est intéressant de savoir qu’on peut traiter et renouveler l’air en même temps. Pour les spectateurs qui rentrent, c’est une garantie d’avoir de l’air frais et une salle saine.
Une image de la salle de l’Européen prise par un photographe ayant utilisé un retardateur. Les couleurs sont bien entendu la représentation qu’en fait un capteur soumis à des raies qu’il ne comprend pas et d’autres qu’il n’aime pas spécialement. Remarquez le nombre de tubes et l’uniformité de « l’éclairement »
SLU : Quelle est la durée de vie d’un tube ?
Bernard Garabédian : 8 000 heures avec une perte de luminosité dans le temps dont on tient compte pour garantir son action virucide. Nous avons aussi fait le choix d’en employer deux dans des réglettes grillagées afin de les protéger lors du montage des éclairages d’un spectacle. Cela n’obère pas la qualité du rayonnement.
On protège plus d’un choc qui peut intervenir dans nos métiers plus que d’une rupture en fonctionnement qui de toute manière n’interviendrait qu’en l’absence de toute personne.
Les tubes Philips employés par deux pour diminuer le temps de désinfection et protégés par une grille anti maladresses. Comme vous pouvez le remarquer, il n’y a pas de réflecteur derrière les tubes. Il aurait amélioré le rendement de ces derniers mais généré aussi une gêne visuelle en renvoyant les faisceaux des projecteurs scéniques.
SLU : Pourquoi deux tubes ?
Bernard Garabédian : Pour gagner du temps en augmentant la puissance du rayonnement par unité de surface. Dans notre cas on passe de 30 à 15 minutes pour une désinfection.
SLU : Vous avez choisi des tubes Philips.
Bernard Garabédian : Les trois marques offrent des produits similaires en efficacité et durée de vie. Nous avions choisi des sources Osram pour bénéficier aussi de leurs réglettes équipées d’un capteur de mouvement qui coupe immédiatement le fonctionnement en cas de présence.
Malheureusement la marque a été en rupture de stock (Désormais Dimatec livre sans problème NDR). Nous avons donc basculé sur Philips et continué la conception et la construction d’un système complet de gestion de présence via des capteurs, des contacts et nous y avons ajouté des caméras pour sécuriser le personnel pendant la désinfection.
Côté salle, un détecteur volumétrique placé sous le bloc autonome d’éclairage et de sortie. Sa portée est de 12 mètres.
SLU : Le système est automatique ? Il n’y a pas de commande manuelle des tubes ?
Bernard Garabédian : Le système est automatique et l’alimentation des tubes n’intervient qu’après avoir tapé l’un des codes utilisateur sur les pupitres de commande tactiles et surtout une fois un nombre important de vérifications générées par une centrale à laquelle aboutissent divers senseurs.
A l’Européen par exemple nous avons 9 battants de portes qui donnent accès à la salle et tous disposent d’un capteur. Nous avons aussi 6 détecteurs volumétriques couvrant toute la salle et un dernier dans un volume additionnel auquel on accède via une échelle de pompier qui donne dans la salle.
La visualisation de l’état via un écran et des leds rouges clignotant pour attirer l’attention. Ici le message est « Porte 1 – Désinfection interrompue » Nous avons volontairement bougé le battant et le capteur l’a détecté.
A chaque accès de la salle se trouve un écran affichant l’état du système et lorsqu’on lance le processus, chacun d’entre eux affiche un message écrit interdisant l’accès avec un décompte, et un message préenregistré d’évacuation pour désinfection est diffusé par le système son dans la salle durant tout le cycle.
On ajoutera probablement un gyrophare pour que d’éventuels techniciens au casque ou de visiteurs mal entendants disposent d’une alerte visuelle. Des arrêts d’urgence sont prévus à chaque porte qui, bien entendu, ne se verrouille pas.
En cas d’intrusion, les tubes sont coupés avec une latence d’un centième de seconde. Centrale, détecteurs, capteurs, boutons d’arrêt, tout est en réseau gigabit et testé constamment, switch gigabit programmable inclus. En cas de défaillance, les tubes ne peuvent pas s’allumer.
Le clavier tactile de commande avec à côté un bouton d’arrêt d’urgence.
Enfin l’ensemble de ces étapes, mise en marche, fin, interruption etc, est mémorisé sur un log et donne lieu à un envoi de SMS à l’administrateur par la centrale. Les différents codes personnels employés pour démarrer un cycle sont aussi exploités pour assurer la traçabilité.
Un écran est enfin prévu pour le public qui accède à la salle afin de l’informer de la bonne tenue d’une désinfection, un gage de sérieux très utile pour le rassurer.
SLU : Comment chaque module et les différents capteurs sont-ils alimentés ?
Bernard Garabédian : En POE par le switch. Le système dispose d’un système d’exploitation volontairement très petit et en Linux. Deux logiciels tournent en même temps et un surveille que l’autre fonctionne. En cas de défaillance, tout est arrêté. Il en va de même avec l’alerte incendie de la salle. Si elle est percutée, cela rend impossible l’allumage des néons pour d’évidentes raisons de sécurité.
SLU : J’imagine qu’on ne peut pas programmer de cycles.
Bernard Garabédian : Non absolument, la présence d’un humain pour le lancer sur site après un contrôle visuel dans la salle est indispensable. Après cette première vérification, on lance un premier message audio d’évacuation immédiate, on revérifie dans la salle que personne ne s’y trouve et seulement après on enclenche le processus de mise en route des tubes.
L’afficheur signalant qu’une des portes n’est pas fermée et interdit donc la mise sous tension des tubes.
SLU : A-t-on une idée de la dangerosité pour une personne en temps d’exposition ?
Bernard Garabédian : Bien sûr. Sans équipement spécifique en termes de vêtements pour couvrir entièrement la peau et de lunettes, la norme de référence est la NF EN ISO 15858 du 14 octobre 2016 : APPAREIL UV-C – Information sur la sécurité – Limites admissibles pour l’exposition humaine.
Avec nos tubes qui ont une irradiance à 1 mètre de 145 µW par cm², en tenant compte de leur hauteur la plus basse et de leur nombre, on obtient 1 minute d’exposition maxi sans protections. Mais cela est bien entendu déconseillé et on s’oppose formellement à la présence de quiconque durant chaque désinfection à l’Européen.
SLU : Quels sont les effets des UV-C sur les matériaux ?
Bernard Garabédian : Nous avons effectué un échantillonnage des matériaux présents à l’Européen y compris un SM58 et les avons placés à une distance des tubes et à un temps de rayonnement calculé pour simuler l’équivalent de 5 000 doses nécessaires à une désinfection.
Seuls les matériaux blancs sont visuellement impactés. Un léger voile jaune apparaît sur du papier classique 80 grammes et sur papier glacé blanc 450 grammes. Sur du plastique blanc, c’est plus subtil et le flash a permis de faire ressortir une très légère teinte des zones exposées. Il semble aussi que le plastique soit un peu plus rigide, plus cassant. On va effectuer des mesures pour bien cerner cela.
Sur les tissus (noir et rouge), le bois verni (dos de siège), les gélatines, les mousses acoustiques, les micros et les capots de flight, rien à signaler au niveau visuel. Le micro ne présente pas de différences sensibles dans sa réponse en fréquence en dehors des variations propres aux tolérances admises par son fabricant.
SLU : Il est donc prévu de désinfecter aussi toute la régie, les câbles, les micros…
Bernard Garabédian : C’est l’idée. Il suffit de sortir les émetteurs, les récepteurs ceinture et l’ensemble des appareils qui seront employés y compris les douchettes des gens de l’accueil ou les talkies, et de les placer idéalement debout sous un tube, d’où nos tests d’impact. On va aussi cet été équiper en tubes UV-C les couloirs et les loges artistes pour rassurer au maximum ces derniers et on projette d’en faire de même avec les locaux de l’école.
La fine équipe qui nous a reçus à l’Européen, réunie dans son foyer. De gauche à droite Sébastien Beslon, Bernard Garabédian et Antoine Valette le régisseur de la salle et qui nous a ouvert toutes les portes !
SLU : Qui a investi pour cette première installation de votre système ? Et au fait, il s’appelle comment ?
Bernard Garabédian : Studio Novum va le commercialiser sur le nom de Pur et c’est l’Européen qui a choisi de s’équiper et ainsi devenir la première salle de spectacle et à la fois amphithéâtre pour les élèves de l’école Hourdé à garantir une désinfection sans produits chimiques et en 15 minutes. Au lieu de renouveler notre vénérable système son, nous avons préféré la sécurité.
Sébastien Beslon : Annoncer qu’on a une salle désinfectée peut s’avérer un bon choix et on pourra dire au public – vous avez plus de garanties chez nous que dans le métro !
SLU : Pur peut être commercialisé en l’état ?
Bernard Garabédian : Le système fonctionne et est sûr. Il nécessite d’être adapté à chaque lieu et est complètement sur mesure, mais il dispose de modules qui ont été créés et programmés spécifiquement pour lui, donc la réponse à ta question est oui. Nous avons un certain nombre de démos programmées et l’intérêt est certain et risque de déborder du simple spectacle. L’événementiel et quelques grandes marques cherchent des solutions.
Sébastien Beslon : Pour un directeur de salle, pouvoir offrir une climatisation mais aussi une désinfection performante est un plus. Il faut rassurer les spectateurs et faire repartir le marché. Notre métier c’est le live. Il est en revanche vrai que certaines architectures et tailles de salles rendront notre système difficile à mettre en œuvre tel quel, ou avec les mêmes temps très courts de désinfection. On pense à d’autres solutions plus mobiles.
SLU : Qui dit commercialisation dit prix…
Sébastien Beslon : Il est tellement dépendant de la nature de la salle, de son câblage et de sa taille que c’est difficile à établir sans avoir un plan sous les yeux. On travaille en tout cas à cette question pour pouvoir être en mesure de donner une fourchette rapidement.
L’entrée de l’Européen, espérons bientôt bruissant de dizaines de spectateurs impatients ou repus de bonnes grosses rigolades, une des spécialités des lieux.
Et ça marche ?
La démo qui nous est faite ne souffre d’aucune critique. Pur, c’est ceinture et bretelles et quelle que soit la tentative de prendre à défaut le système, le résultat est toujours le même. Les tubes sont coupés, le défaut est tracé et un SMS est envoyé pour signaler l’interruption et la raison de cette dernière. Nous n’avons pas aperçu de lumière durant la désinfection, le spectre visible étant particulièrement faible en taille et puissance, mais une très légère odeur d’ozone prouve le bon fonctionnement du système.
Sa rapidité est aussi un atout, de même que sa traçabilité et la sécurité de son emploi, sans oublier que la technique de l’émission d’UV-C à 254 nm est parfaitement efficace et communément employée depuis des années pour désinfecter l’eau, l’air et des lieux aussi sensibles que des blocs opératoires pour les virus existants et à venir. Enfin des certifications garantiront sous peu l’ensemble du process de Pur. Bravo à Novum, gageons que leur prochaine trouvaille marque la fin de cette période noire du spectacle vivant.
Et une petite dernière pour accompagner la mise en vente de nombre de salles parisiennes et soufflée par Seb Beslon : tu sais comment tu deviens millionnaire dans le spectacle ? Tu commences milliardaire !
Armé pour braver les climats hostiles, ce Profile à led, résiste à tout, l’eau, le sable, la neige avec son indice de protection IP 65. Son énorme flux en sortie, 51 000 lumens vient d’une source à leds blanches de 1 000 W. Il vient coiffer la gamme IP 65, initiée par le Profile Perseo.
Domino, copieusement arrosé dans le théâtre d’eau d’Aquatic Show.
Contre vents et marées Ayrton poursuit le développement de sa gamme de projecteurs en cochant progressivement toutes les cases : proximité, moyenne puissance et grande puissance en Spot, Profile et Wash à haut rendement. Les projecteurs destinés à travailler à l’abri dans les salles portent des noms de vent alors que les machines classées IP 65 s’attribuent des noms de yacht.
Dans un parc de machine, on reconnaît la gamme IP aux gouttelettes moulées dans les capots. Perseo, le premier profile de la gamme IP65 affiche un flux intermédiaire de 32 500 lumens d’une source led blanche de 500 W. Ce nouveau Profile Domino annonce 51 000 lm en sortie optique avec un moteur de 1 000 W.
Signe de reconnaissance de la gamme IP65, les gouttelettes moulées sur les capots.
Il est disponible en deux versions. Domino-S privilégie le flux ; Domino-TC répond avec un IRC élevé. Il combine la source et l’optique de Huracán-X et les fonctions du Khamsin, dans un boîtier classé IP65.
Domino peut donc résister aux grands écarts de température, au vent et au brouillard salin, à la pluie, à la grêle, au sable et à la poussière.
Pour une efficacité maximale, il utilise un système de refroidissement liquide avec six ventilateurs submersibles classés IP68 à l’extérieur de son boîtier étanche. Équipé d’un objectif frontal de 178 mm, son système optique est constitué de 13 lentilles pour un rapport de zoom 10:1 et une plage de 6 ° à 60 °. L’optique fournit un faisceau extrêmement uniforme sans point chaud et reproduit des images impeccables sur toute la plage de zoom.
Voici la vidéo de démonstration de 12 Domino intégrés dans un spectacle d’Aquatic Show
Domino utilise une trichromie soustractive CMY associée à un CTO progressif et à une roue de six couleurs pour produire des couleurs pastel et saturées. La section découpe reprend la cassette 4 couteaux à fermeture totale.
La section effets propose 14 gobos verre HD interchangeables sur deux roues, une roue d’animation standard et une roue multicouche CMY, un iris à 15 lames, deux frosts, deux prismes rotatifs (un circulaire à 5 facettes et un linéaire à 4 facettes), un effet sparkle dynamique à vitesse et fade réglable et des filtres d’optimisation de CRI et TM30.
Domino sur fond de projection de la roue d’animation CMY
Domino-S fournit une lumière blanche 7 000 K avec un flux de 51 000 lumens. Domino-TC est calibré à une température de couleur de 6 000 K avec un IRC supérieur à 90 et TM30 très élevé pour optimiser le rendu des couleurs. La machine est ultra-compacte 84 cm de haut au regard de ses performances, et pèse, 52 kg.
Domino est conçu pour les décors de la taille d’un stade et une utilisation extérieure intensive. Ce projecteur à ce jour livrable par son distributeur Axente.
D’autres informations sur le site Ayrton et sur le site Axente
Fin juin, Brompton Technology a participé à l’un des premiers événements publics européens après confinement, les AV Innovation Days (AVID), organisés et hébergés par Lang AG dans sa Lang Academy à Lindlar, en Allemagne.
Conçu comme un événement d’accompagnement d’InfoComm Connected, Lang a accueilli ce salon de trois jours avec à la fois des technologies audiovisuelles éprouvées et novatrices, tout en respectant des règles d’hygiène et de sécurité strictes. Les principaux fabricants de panneaux LED ont présenté leurs nouvelles solutions. Brompton était partenaire de INFiLED pour réaliser des démonstrations de sa solution HDR.
« L’événement était l’endroit idéal pour discuter de certains des développements clés de l’industrie audiovisuelle, tels que l’utilisation accrue d’écrans incurvés ou à facettes. En outre, la tendance émergente des studios LED virtuels en remplacement des studios à écran vert est une niche intéressante en ce moment, car les protagonistes peuvent interagir avec leur environnement. Cela rend l’enregistrement beaucoup plus efficace et réduit les coûts de post-production », explique Benjamin Valbert, directeur LED & Displays chez Lang AG.
Valbert note que le choix du bon processeur LED est une exigence importante pour soutenir ces tendances. Bien que la plupart des processeurs LED fournissent les fonctions de base nécessaires à l’affichage vidéo, ils peuvent avoir des capacités de réglage limitées voire nulles, par rapport aux processeurs plus complets, qui ont de nombreuses options pour les réglages des couleurs et la mise à l’échelle de l’image, et sont conçus avec des applications LED sur caméra à l’esprit.
« De même, pour les applications de location, par exemple, où le temps de configuration est limité, les connaissances des opérateurs sont variables et les pannes doivent être éliminées le plus rapidement possible, ajoute Valbert. Cela signifie que le traitement doit être intuitif et fournir plusieurs options de dépannage. »
Après avoir utilisé le système de mesure Hydra de Brompton Technology pour effectuer l’étalonnage dynamique, la technologie pour Brompton HDR, sur ses panneaux LED de la série DB 2.6 avec les cartes réceptrices R2 de Brompton, l’équipe INFiLED était entièrement satisfaite. « L’une des différences majeures et les plus notables pour nous a été la gamme de couleurs étendue et la luminance améliorée des panneaux, explique Marco Bruines, vice-président principal d’INFiLED EMEA.
L’effet immédiat était visible à la fois avec le contenu vidéo SDR et HDR, grâce aux améliorations ajoutées à la pléthore d’outils de réglages fins déjà offerte par le processeur LED Tessera SX40 4K de Brompton.
«Cela nous donne un avantage significatif lorsque nous traitons avec des clients comme INFiLED, qui ont de nombreux projets en cours simultanément et qui ont besoin d’une solution de traitement LED hautement fiable et polyvalente, déclare Dries Vermeulen, Business Development Manager Europe chez Brompton. Lorsque notre processeur LED Tessera rencontre un problème, son algorithme intelligent s’en occupe. Il n’est donc pas nécessaire de penser à la façon de le résoudre. »
Alors que l’équipe Lang a hâte de visiter InfoComm l’année prochaine, sur la base des commentaires positifs reçus au cours de cet événement, elle n’hésitera pas à réorganiser AVID à l’avenir. «AVID a été un grand succès pour nos clients, fournisseurs et pour Lang, explique Tobias Lang, PDG de Lang.
Pour nombre d’entre eux, c’était leur premier voyage après plus de 13 semaines de travail à domicile pendant le confinement ; ils nous ont dit que c’était comme du baume à l’âme. Il est également extrêmement utile de comprendre quels types d’entreprises présentent actuellement une forte courbe de développement. Grâce à ces connaissances, l’industrie est désormais bien mieux ciblée. »
L’équipe d’INFiELD est d’accord, déclarant qu’elle était très heureuse de pouvoir rencontrer à nouveau ses principaux contacts et clients en personne et expérimenter une nouvelle forme de participation au salon. Des relations commerciales réussies sont obtenues grâce à une combinaison de produits de haute qualité, un solide contrôle avant-vente et un niveau de service élevé.
La nature de ce type de technologie signifie qu’il est essentiel d’avoir des relations étroites avec les clients et de pouvoir résoudre les problèmes à tout moment. Offrir une assistance client mondiale 24h / 24 et 7j / 7 en plus d’une technologie de traitement éprouvée et fiable ne sont que quelques-unes des valeurs qui distinguent Brompton.
Shure, leader mondial de la fabrication de micros et d’appareils électroniques audio, annonce le renforcement de sa stratégie de distribution sur le marché français via des partenariats accrus.
Objectif : accompagner les ambitions de la marque et au-delà de sa position de leader dans le domaine de l’audio professionnel, s’imposer en France auprès des acteurs du secteur de l’Intégration et pénétrer le marché grand public.
UNE POLITIQUE DE DISTRIBUTION RENFORCÉE EN RÉPONSE AUX ÉVOLUTIONS DES MODES DE CONSOMMATION.
Depuis sa création en 1925, Shure contribue à façonner l’industrie du son live, fédérant autour d’elle une communauté de professionnels, mélomanes et audiophiles. Forte de cet héritage et réputée pour la qualité et la performance de ses microphos, Shure a engagé une stratégie de diversification. Pour ceci faire Shure a décidé d’étendre son réseau de distribution en s’appuyant sur une nouvelle stratégie de partenariats.
En complément de celui historique avec Algam, premier diffuseur de matériel de musique en France, Shure s’engage dans une alliance stratégique avec le distributeur spécialisé Sidev afin de conforter sa position sur le marché de la visioconférence et développer sa visibilité auprès des professionnels de l’IT.
En parallèle, Shure poursuit son développement sur le segment grand public en s’appuyant sur CMS Distribution. Via sa filiale française Avesta, spécialiste des solutions nomades, le grossiste sera chargé de développer le référencement physique et digital de la marque auprès des grandes enseignes.
Cette approche holistique de la distribution, alliée à de nouvelles ressources et un champ d’expertises élargi, permet à Shure de renforcer sa présence et sa visibilité en France, tout en accompagnant l’évolution des modes de consommation portée par l’essor du sans fil et de la visioconférence.
« Grâce à Algam, présent à nos côtés depuis près de 15 ans, » déclare Guillaume Le Royer, Market Development Director, Shure France, « Shure a réussi à s’implanter durablement dans les magasins de musique et auprès des plus grands prestataires qui accompagnent les tournées d’artistes et interviennent aussi sur les plateaux de télévision et radio. Nous lui renouvelons notre confiance et continuerons de nous appuyer sur ses compétences en tant que leader de la distribution sur le cœur de métier de Shure.
En parallèle, les partenariats que nous venons d’établir avec les distributeurs spécialisés IT, Sidev et CMS Distribution, nous permettront de toucher de nouveaux utilisateurs et différents clients finaux. »
LA VISIOCONFÉRENCE, UN RELAIS DE CROISSANCE NÉCESSITANT POUR SHURE D’ADAPTER SA DISTRIBUTION ET D’ÉLARGIR SON CHAMP D’ACTION AUPRÈS DE L’ÉCOSYSTÈME IT FRANÇAIS.
En France, les enjeux de plus en plus complexes autour de la prise de parole, de la connectivité et de l’organisation du travail à l’ère du numérique, s’accompagnent d’une hausse des besoins en termes d’investissements audio. Après les grèves, le confinement n’a fait que confirmer l’impulsion donnée au télétravail, qui s’est désormais imposé dans la culture de l’entreprise. Dans ce contexte, les directions informatiques anticipent une croissance de la visioconférence et réaffectent leurs budgets pour être en mesure de proposer des réunions virtuelles compatibles avec tous les systèmes utilisés.
Ces nouveaux usages nécessitent un champ d’expertises élargi et de nouvelles ressources sur le terrain afin de sensibiliser et éduquer les utilisateurs et clients finaux et faciliter une prise de conscience de leurs enjeux. En parallèle, la disponibilité prochaine de solutions audio, adaptées à une grande variété d’applications et de salles de conférence, implique pour Shure de renforcer sa visibilité et sa présence auprès des intégrateurs et professionnels de l’IT.
Guillaume Le Royer
« Tous les musiciens ont déjà un micro, voire plusieurs. Radios, télévisions, productions et prestataires ont déjà des micros, » explique Guillaume Le Royer. « Ces sont des marchés de renouvellement, alors que l’intégration s’apparente davantage à un marché de création de lieux avec des besoins de captation.
Il faut donc expliquer, éduquer, démontrer, tester, valider des solutions qui correspondent à de nouveaux usages, pour faire comprendre que, au-delà de la qualité vidéo, celle audio est un must-have et c’est encore plus vrai aujourd’hui. »
Guillaume Le Royer continue, « Depuis que la visioconférence est entrée dans les mœurs, les DSI revoient leurs priorités et placent l’expérience utilisateurs en tête de leurs préoccupations. La question est de savoir si leur salle de réunion est compatible avec les systèmes utilisés par les collaborateurs, clients et fournisseurs. La multi-compatibilité est devenue essentielle. Et dans un écosystème qui prend plus d’ampleur, Shure doit accroîtrevla visibilité de ses produits et solutions sur un marché en forte croissance. »
L’expérience de Sidev dans le déploiement de solutions AV-over-IP, alliée à sa culture de l’Intégration et une équipe sur le terrain d’une vingtaine de commerciaux, permettra à Shure de valoriser son approche, sa compétence et son savoir-faire dans l’innovation audio, sur un réseau de distribution étendu. De son côté, Sidev pourra désormais proposer aux DSI un projet d’intégration audio-vidéo-informatique complet et cohérent, quel que soit le type d’environnement, pour une captation audio optimale et un budget maîtrisé.
William Zadnik
«Shure doit s’adapter au marché français sur lequel des domaines de compétence comme l’audiovisuel, l’informatique et la vidéo convergent de plus en plus. Les très gros distributeurs issus de l’IT ont tous en leur sein, aujourd’hui, une filiale assignée AV.
Pour les accompagner Sidev aura accès à 100 % de notre catalogue de solutions et pourra les proposer câbles, écrans, caméras, micros, codecs…
Les DSI pourront ainsi voir leurs projets d’intégration être déployés de A à Z, sans multiplier les fournisseurs », précise William Zadnik, Senior Applications Engineer, Shure France.
La norme EN 54-16 spécifie les exigences minimales et les tests de laboratoire pour assurer un niveau de sécurité pour la voix de contrôle d’alarme et de signalisation dans le cadre d’un système d’alarme incendie.
La certification nouvellement obtenue couvre la gamme d’amplificateurs dédiés à installation fixe de Powersoft, notamment les Ottocanali, Quattrocanali, Duecanali, ainsi que la série X.
Les systèmes d’évacuation sont reconnus comme étant un moyen efficace de produire une bonne réponse chez la plupart des gens lors de l’utilisation du guidage vocal dans les situations d’urgence, par opposition à celle au texte écrit et au signal d’alarme, auxquels moins de la moitié seulement des personnes réagissent utilement.
Il a été démontré que l’emploi de messages vocaux diminue considérablement le temps de réponse et offre la possibilité de guider les personnes vers la voie d’évacuation la plus sûre.
Avec cette certification, nos clients peuvent investir dans des amplificateurs non seulement dans le cadre d’un système de divertissement, mais également en tant que système d’alarme vocale. Les amplificateurs Powersoft offrent désormais des solutions d’évacuation dans l’Union Européenne. Les intégrateurs, les consultants et les utilisateurs peuvent désormais bénéficier de la large gamme d’amplificateurs de la marque italienne également à des fins de sécurité.
Les tout derniers modèles prêts pour l’EN 54-16, DueCanali 6404 DSP et Quattrocanali 8804 DSP.
Pour les entreprises, la certification de la large gamme d’amplificateurs Powersoft apporte un niveau de rentabilité inédit aux infrastructures d’évacuation. Les amplificateurs pouvant désormais être utilisés dans le cadre d’un système de divertissement (comme la musique de fond) ainsi que d’un système d’urgence, il n’est pas nécessaire d’investir dans des équipements supplémentaires pour un système d’alarme vocale certifié.
Esthétiquement et d’un point de vue réseau, un système deux-en-un offre également une infrastructure moins lourde et visible. Autre avantage, la compatibilité totale des produits Powersoft avec des équipements d’autres marques permet le déploiement d’amplis plus récents et puissant sans avoir besoin de renouveler l’ensemble de l’installation audio.
Marc Kocks
« Nous cherchons toujours des moyens d’accompagner au mieux nos clients, et la certification EN 54 est une nouvelle étape en ce sens », a commenté Marc Kocks, directeur du développement commercial de Powersoft et responsable mondial de l’ingénierie de l’intégration.
« Sécurité et fiabilité ont toujours été une priorité absolue pour nous et cette certification offre désormais à nos clients un équipement de grande qualité et sécurité d’emploi pour leur infrastructure EN 54. »
Bien que la spécification EN 54 couvre toute l’Union Européenne, les codes de pratique locaux doivent être pris en compte lors de l’installation des systèmes d’alarme vocale, car ils peuvent différer en termes de performances et de critères de conception de pays en pays, et peuvent nécessiter que les produits utilisés soient conformes à la spécification EN 54-16 en fonction de la taille et de la complexité d’un projet.
La plupart des codes de pratique autorisent des écarts par rapport à la norme, pour autant que ces écarts soient bien documentés, justifiés et évalués en fonction des risques.
« La certification EN 54-16 de notre gamme de modèles pour l’intégration déjà réputée pour sa fiabilité va lui ouvrir les portes des infrastructures EN 54 ou de toute installation qui s’écarte légalement de cette norme, » conclut Kocks.
Le Manège de Reims avec son cirque en forme de polygones à 16 côtés, est une Scène nationale qui accueille un projet « 100 % mouvement », dédié à la danse, au cirque et aux marionnettes.
Pour favoriser la diversité des spectacles produits dans ce lieu, un système d’éclairage d’éclairage polyvalent a été installé par la société Avant-Scènes intégrant une série de projecteurs Chauvet Professional.
En collaboration avec Cédric Barbillat, régisseur lumière du Manège de Reims, l’équipe d’Avant-Scènes a complété l’équipement de cette jauge de 1 000 places avec 16 COLORado 2 Quad Zoom, 6 Maverick MK1 Spot et 10 Maverick MK2 Wash.
Ils sont positionnés sur le gril du cirque pour offrir une couverture et une flexibilité maximales. « Avec les asservis, il est maintenant possible de créer des plans de feu avec beaucoup plus de possibilités que précédemment avec le trad, sans quasiment aucune contrainte », déclare Benjamin Labourot, Directeur d’Avant-Scènes.
« La partie intéressante de ce projet était de trouver un produit qui puisse correspondre à presque toutes les configurations possibles d’une installation de cirque, tout en étant capable d’accueillir la grande variété des spectacles programmés par le Manège.
« L’Équipe du Manège recherchait un projecteur avec un flux lumineux suffisamment puissant pour éclairer à une hauteur de 14 m, tout en étant capable de projeter un faisceau assez étroit », précise M. Labourot. « Les Maverick répondent à ces critères en général. De plus, ils sont assez compacts pour être déplacés régulièrement dans l’installation et assez robustes pour le supporter ».
Dans l’attente de l’ouverture en septembre d’une saison forte de 51 projets, le Manège propose durant l’été un ensemble de manifestations dans et hors les murs (Exposition, interventions poétiques, projet interactif en ligne, balades accompagnées, visites nocturnes, fête foraine chorégraphique, résidences…).
Les fans qui se rendront dans ce lieu enchanteur s’émerveilleront de sa beauté particulière. Ils pourront également assister à des spectacles rendus encore plus captivants par un système d’éclairage aussi polyvalent que ce bâtiment lui-même.
Un des techniciens les plus talentueux en matière d’installation Leds nous a quittés le 25 juin dernier. Julien Bourgeois était un époux, un père et le président de la société Canal Led. Nous nous sommes rapprochés de Fabrice ‘Tom’ Azoulais, son collègue et ami depuis 22 ans.
A droite Julien Bourgeois avec son collègue et ami Fabrice ‘Tom’ Azoulais.
Fabrice très affecté par ce départ, nous raconte comment il s’est lié d’amitié avec Julien alors qu’ils étaient collègues chez Euro Media. Julien assurait l’accueil et la sécurité du bâtiment 233, à la Plaine Saint Denis qui accueillait le plateau du Hit Machine. Tom était chef électro au magasin lumière dirigé par Alain Duc.
Après plusieurs années, portés par une envie de projet commun, ils décident de créer la société Canal Leds. « Julien a eu cette idée car on parlait beaucoup de leds. Lui avait un appui et c’était un peu ma spécialité ».
Julien a alors appris un nouveau métier sur le terrain, celui d’installateur, jusqu’à devenir un des spécialistes les plus doués de ce secteur. Il travaillera entre autres pour France TV ou Disneyland Paris.
C’est Fabrice qui lui a appris les ficelles du métier et ces dernières années, Julien a pris le relais jusqu’à gérer l’intégralité des chantiers pendant que Fabrice se consacrait aux prescriptions et à la conception des projets.
Julien était respecté par ses collègues qui appréciaient sa gentillesse et son professionnalisme. Premier arrivé sur les chantiers avec le matériel et il était toujours le dernier parti laissant son chantier rangé.
Il nous manquera… A sa femme Béatrice, son fils Jordan, sa mère Nicole et sa sœur Virginie nous adressons nos sincères condoléances.
Une cagnotte a été créée à l’attention de ceux qui souhaitent soutenir sa famille. Si vous voulez participer, cliquez ici
Les obsèques de julien se dérouleront le mercredi 15 juillet. Sa famille convie tous ceux qui le souhaitent, à lui rendre un dernier hommage,
Déroulement des obsèques :
– 11 heures / Cérémonie religieuse Église Saint Pierre Saint Paul – 10 rue des Boudoux – 92400 Courbevoie
(Port du masque et respect des gestes barrière obligatoires, pas de nombre limité de personnes, l’église est grande. Il sera demandé aux personnes souhaitant laisser un dernier mot à Julien, d’utiliser leur stylo personnel afin d’éviter toute propagation du virus.)
– 13 heures / Cérémonie d’hommage et crémation – Crématorium de Nanterre – Rue du Calvaire – 92000 Nanterre
(Le nombre de personnes est limité à 30 au crématorium)
Chers amis, votre présence sera réconfortante.
Tom
Avec ses 75 mètres de hauteur, l’église Hallgrimskirkja au centre de Reykjavik est la plus grande église d’Islande et l’un des plus hauts bâtiments du pays. Sa façade et son clocher dominent l’horizon par sa hauteur et son architecture spectaculaire signée Guðjón Samúelsson. Il s’est inspiré des structures cristallines de la roche basaltique si répandue dans ce pays volcanique.
Construite en 41 ans et mise en service pour la première fois en 1937, elle a servi de cadre aux célébrations marquant le centenaire de la communauté des sages-femmes islandaises, le 16 janvier 2020. La société islandaise de prestation Exton, a eu pour mission d’éclairer l’immense façade de l’église avec une lumière blanche brillante, symbole de la revitalisation du monde.
Pour obtenir la luminosité requise, le concepteur lumière d’Exton, Erling Þorgrímson, a utilisé 12 wash LED WildSun K25-TC comme seuls luminaires pour le projet : « Les WildSun étaient les seuls capables de couvrir une aussi grande hauteur avec l’intensité requise, dit-il. »
Ayrton WildSun K25-TC
Les WildSun K25-TC ont été placés au niveau du sol éloigné de 20 mètres du devant de l’église, d’où ils ont pu couvrir toute la longueur et la largeur de la tour et des ailes avec une brillance visible loin dans la ville.
« La puissance du WildSun K25-TC est sans comparaison avec les produits d’autres marques, confirme Vignir Hreinsson, le directeur technique d’Exton. Nous avons pu fournir à nos clients un luminaire avec zoom, qui projette une énorme quantité de lumière qu’aucune autre marque ne peut égaler.
Les WildSun K25-TC sont des Wash très spécifiques avec une température de couleur bien définie et nous les avons également utilisés avec succès dans les productions de notre City Theater. En toutes occasions, ils ont été extrêmement fiables et sans aucun problème.
Déjà fortement éprouvée par les premiers mois de restrictions des grands rassemblements liés à la pandémie, l’industrie événementielle allemande vient d’en apprendre la prolongation jusqu’à fin octobre…
Pour attirer l’attention des gouvernements allemands et du public sur la situation économique dramatique de leur secteur d’activités, le prestataire de services allemand LK AG a proposé à ses confrères de colorer en rouge leurs bâtiments dans la nuit du 22 au 23 juin baptisée Night of Light.
L’appel de LK a été entendu. Plus de 9.000 sites ont été illuminés, la plupart en Allemagne dans 250 villes, mais aussi dans d’autres pays d’Europe, d’Amérique et même d’Asie.
GLP (German Light Products) a très naturellement voulu prendre part à cet événement mondial et a coloré de rouge flamboyant les bureaux et les entrepôts de son siège social à Karlsbad.
Façade du siège social GLP.
Robe Lighting a soutenu cette initiative avec enthousiasme via sa filiale allemande Robe DE, et a mis à disposition son parc de matériel de démo pour aider à l’illumination de 4 sites dont la tour Hornisgrinde, un mât radio de 206 mètres de haut dans le Bade-Wurtemberg, une partie de la vallée du Rhin située sur la plus haute montagne de la Forêt-Noire à une altitude de 1125 mètres.
Le bâtiment de la filiale Robe DE.
Rappelons que la pandémie de Coronavirus a imposé le confinement à l’ensemble du secteur du spectacle et de l’événementiel dans le monde entier. Du jour au lendemain, tous les événements, festivals et concerts ont été annulés. Par la suite, les entreprises de restauration, les hôtels, les constructeurs de stands de salons, les techniciens et les sociétés de prestation ont vu leurs activités réduites à pratiquement zéro.
La société allemande LK AG de la ville d’Essen a voulu envoyer un message pour appeler les gouvernements à trouver des solutions à cet énorme problème.
LK AG a lancé la « Night of light » (Nuit de Lumière) demandant aux participants de colorer un bâtiment en rouge vif le soir du 22 juin.
Rouge parce que c’est la couleur de la passion, pour l’industrie de l’événementiel et du spectacle. C’est aussi la couleur du danger, car des centaines de milliers d’emplois et l’avenir des entreprises de ce secteur sont en jeu. C’est enfin une déclaration enflammée au public pour rappeler combien de milliers de personnes sont gravement touchées par cette situation.
Le chiffre d’affaires de l’industrie événementielle en Allemagne voisine les 130 milliards d’euros et emploie jusqu’à un million de personnes.
Ces chiffres augmentent considérablement pour atteindre environ 200 milliards d’euros et 3 millions d’employés en intégrant toutes les entreprises associées.
Le secteur est effectivement à l’arrêt depuis le 10 mars : rassemblements de foules interdits, lieux de loisirs fermés, concerts live annulés ou reportés, entreprises fermées. Les employés sont mis en disponibilité ou licenciés et des centaines de milliers de talentueux techniciens indépendants, créatifs et l’ensemble de l’infrastructure de soutien aux événements fonctionnant normalement dans ce secteur de marché en plein essor… sont sans travail ni entreprise et sans ressources.
Il est de plus en plus difficile pour les entreprises et les free lance de survivre aussi longtemps sans aucun flux de trésorerie. Des pertes de revenus durables comprises entre 80 et 100% sur 8 mois ne peuvent pas être compensées de manière réaliste, même avec l’année 2021 qui s’annonce potentiellement très chargée.
Nous ne pourrons venir à bout du Covid-19 que si nous continuons à respecter les règles d’hygiène et de distanciation. Adam Hall Group présente deux petits accessoires indispensables : le pied pour distributeur de gel Hydro alcoolique Gravity et le ruban adhésif de distanciation sociale AH Accessories.
Pied distributeur de gel Gravity
Composé du pied de micro GMS23 à base circulaire et du support universel pour distributeur de désinfectant GMADIS01B (W), le Gravity® GMS23DIS01B (W) est réglable en hauteur.
Il convient aussi bien à un usage mobile que fixe dans les zones d’accueil des lieux recevant du public.
Il se monte à l’aide d’une pince universelle SCP710B Super Clamp notamment sur les échafaudages, garde-corps ou traverses.
Ses fentes de montage offrent une protection contre le vol.
Pour info, le distributeur est vendu séparément
Ruban adhésif Adam Hall Accessories
Pour faire marquer les repères de distanciation dans les files d’attente, Adam Hall Accessories propose un nouveau ruban adhésif imprimé.
D’une longueur totale de 66 m, ce ruban en PVC jaune et noir convient parfaitement au marquage temporaire intérieur et extérieur.
Le marquage des repères de référence de 0,5 mètre permet de placer les distances requises rapidement et sûrement. Il est actuellement disponible dans quatre langues (allemand, anglais, français, néerlandais) et même en version spéciale pour la Grande-Bretagne, permettant d’assurer la distance de sécurité en vigueur de deux mètres.
Ubitech Formation poursuit sur sa lancée en ajoutant à son catalogue trois nouvelles formations. Deux pour les professionnels du son et une en lumière.
– La formation SMAART sur 4 jours pour approfondir ses compétences en analyse de son.
– Une formation spécialisée sur l’utilisation des consoles EOS et agréé par ETC qui démarrera en septembre.
– Le niveau 2 de la formation Installation et réglage des systèmes de sonorisation autrement dit calage système.
Les sessions « réseaux Son Niveau 2 » ont donc démarré. Pour rappel, ce niveau propre à Ubitech s’adresse uniquement aux stagiaires ayant déjà effectué leur formation « réseaux Son Niveau 1 ». Ludovic Maurin, formateur réseau son, et Théo Brun, un des stagiaires, nous présentent un des TP réalisé.
Cette piqûre de rappel comme la qualifie Ludovic Maurin a permis à certains des tout premiers stagiaires du centre, ayant assisté au Niveau 1 en 2015, de mettre à jour leurs connaissances sur les évolutions techniques (AVB, Dante, switchs…), les nouveaux produits et les mises à jour (Agora Ghost, Luminex Gigacore, Audiotoolbox, AV-WALL, L-Acoustics AVB, Meyer Sound AVB, Dante Avio, etc.).
Le schéma du TP, attention les yeux ( et les oreilles !!)
Ces nouvelles connaissances leur donneront accès à des domaines plus spécifiques comme le SNMP, les réseaux Soundgrid, l’OSC ou les réseaux Dante évolués (Gestion des flux, Dante HC…). Les travaux pratiques du Niveau 2 s’articulent autour de ces différents protocoles et accessoires réseau prévu en quantité pour repousser les limites des configurations possibles.
Aux stagiaires ayant déjà suivi le N1 et souhaitant plutôt valider leurs connaissances, Ubitech proposera à l’automne 2020 une formation réseau intitulée « Maintien des Acquis et des Connaissance sur les réseaux audionumériques niveau 1 (MAC 1) ». Le programme reprendra les thèmes de la formation initiale N1 mais en commençant par les travaux pratiques pour mieux évaluer les besoins théoriques de chacun.
A noter que MAC 1 et N2 peuvent être cumulées en fonction des besoins.
L’association PLASA annonce le report du salon PLASA qui devait se dérouler du 6 au 8 septembre à l’Olympia de Londres. La crise du Covid-19 en est la cause.
Dans son communiqué, l’association déclare : « C’est avec grand regret que nous annonçons l‘annulation de l’édition 2020 du PLASA Show 2020 programmé à l’Olympia de Londres du 6 au 8 septembre en raison des effets persistants du COVID-19 et de l’incertitude concernant les politiques de distanciation sociale et de confinement.
Cependant, le salon PLASA reviendra à Olympia en 2021 du 5 au 7 septembre et nous avons hâte de vous y retrouver.
Sophie Atkinson, responsable des événements de l’association, commente : « Il est bien sûr très décevant de devoir reporter le PLASA Show cette année, une première dans le Grand Hall de l’Olympia. Mais je ne doute pas que c’est la bonne décision à prendre pour l’industrie en cette période difficile.
Cette année, le salon PLASA nous manquera et nous espérons pouvoir vous retrouver à Londres du 5 au 7 septembre 2021. Nous espérons qu’alors, l’industrie sera rétablie et que nous pourrons célébrer avec un fantastique spectacle le « retour » en face-à-face. En attendant, restez en sécurité et restez en contact. »
Si les fabricants de luminaire premium ont tous à leur catalogue des machines spot / couteaux à led blanches de grosse puissance, Robe n’avait pas encore vraiment rendu sa copie dans ce domaine et préférait se concentrer sur l’additif avec des sources couleurs natives.
Nouvelle donne aujourd’hui, le fabricant tchèque arrive avec l’Esprite, de puissance intermédiaire à source blanche et CMY équipé d’un module de leds interchangeable. L’Esprite de ROBE est à ma connaissance la première machine à proposer cette notion de durabilité et une ouverture possible sur l’évolution des leds à venir.
Nous allons voir en détail comment fonctionne ce projecteur, mais avant toute chose, il faut bien comprendre que l’Esprite c’est un module de leds remplaçable, avec une traçabilité accessible à l’utilisateur comme nous le décrit Vincent Bouquet dans l’article publié sur SLU : « Le moteur de leds interchangeable de l’Esprite garde tout en mémoire »
Le fameux module de LED 650 W démontable avec son électronique et antenne NFC pour communiquer ses données.
L’Esprite d’équipe
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L’Esprite est physiquement un projecteur très compact à la tête fine et élancée. Il pèse 28 kg. Le design Robe est ici une fois de plus particulièrement réussi. Les habituelles poignées sur la base, les blocages pan tilt rendent l’appareil parfaitement aisé à manipuler. L’engin consomme 860 W.
Le concept même de l’Esprite repose sur un module de 73 leds blanches Osram à 6 550 K d’une puissance totale de 650 W, permettant d’obtenir un flux d’environ 24 000 lumens à froid et 22 000 après derating.
Ouverture, depuis l’iris mini jusqu’au zoom ouvert à fond.
L’IRC de 68 obtenu par ce moteur de leds nommé Performance n’est pas très élevé. Robe a en effet privilégié le flux pour des applications concert. Signalons qu’une roue d’effet dans la machine permet d’augmenter l’IRC jusqu’à 85 au prix de quelques pourcents de flux. Robe étudie en collaboration avec Osram un module de leds “Studio”avec un IRC de 93 en natif et la même température de couleur que le « Performance” monté en standard dans l’Esprite. Il sera prochainement disponible en option.
Ce fameux module de leds se compose d’un bloc complet avec le circuit de leds monté sur un radiateur à caloducs, remplaçable facilement et permettant à tout moment, pour un coût très raisonnable, de retrouver une machine avec ses caractéristiques d’origine, tant en termes de luminosité, qu’en termes de colorimétrie.
Tout étant une question de proportions et de références, le module LED est garanti 4 ans et Robe annonce moins de 30 % de perte de flux sur 20 000 heures Je vous laisse mettre ça à côté de celle d’une lampe à décharge qui, suivant les modèles, tournait entre 400 et 700 heures avant d’être complètement rincée…
Le capteur de luminosité, placé à l’avant de la tête.
Chaque module de LED est équipé d’une puce électronique permettant de mémoriser l’ensemble des infos en rapport à son fonctionnement. Son intensité, son nombre d’heures d’utilisation, son numéro de série, les machines sur lesquelles il a été monté et combien de temps il a passé dans chacune d’elles, les températures qu’il a subies, etc. Il sera donc possible d’avoir une « traçabilité » sur l’utilisation du module au retour de location.
En gros, c’est par exemple utile si vous louez des machines dont le module de leds affiche 100 heures et qu’au retour il en accuse 5 000. Et le contrôle est instantané grâce à l’application Robe Com pour smartphone. Même si ce genre de pratique n’est heureusement pas monnaie courante, elle a déjà été vécue avec des lampes…
Toutes ces infos sont lisibles sur n’importe quel smartphone (IOS ou Android) via une petite antenne NFC intégrée sur le module LED. Il suffit d’approcher le téléphone, comme pour un paiement sans contact, pour obtenir une traçabilité totale de la vie du bloc LED. A l’inverse, l’Esprite livre aussi un historique complet de l’état de la machine et de ses rencontres avec différents modules led.
Le soft donne la possibilité d’identifier, à la console, via un canal DMX, l’intensité des machines d’un kit mémorisée dans les modules, et de calibrer rapidement l’ensemble sur l’intensité de la machine la plus faible. Dans un kit mixant des projecteurs neufs et d’autres qui en sous location par exemple accusent une perte de flux, c’est un vrai gain de temps.
Roue d’animation et morphing entre les roues d’animation et de gobos.
Mesures
Courbe de derating de l’Esprite.
Nous commençons nos mesures par le Derating. Projecteur allumé à pleine puissance nous mesurons l’éclairement au centre de la cible 30 s après l’allumage à pleine puissance pour éviter le pic d’alimentation.
La lumière se stabilise en moins de 5 minutes avec une atténuation de 7,83%. Nous pouvons alors démarrer les mesures photométriques.
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Faisceau 20°
20°, c’est notre mesure de référence, celle qui permet de comparer les projecteurs. L’éclairement au centre à froid est de 10 100 lux (93 00 après derating). Le flux atteint 23 900 lumens (22 000 à chaud). La courbe d’intensité lumineuse, très plate et régulière est typique d’un faisceau très homogène.
Faisceau large
Au plus grand net, soit un angle de 49,6°, nous obtenons 1 780 lux à froid (1641 lux après derating) et le flux augmente à 24 100 lumens (22 200 à chaud). Le flux est classiquement optimisé aux grandes ouvertures et la lumière est remarquablement répartie.
Faisceau serré
Le plus petit net correspond à un angle de 5,9° et nous donne à 5 mètres un éclairement au centre de 77 880 lux à froid (71 800 à chaud). Le flux est alors de 14 480 lm (13 300 lm à chaud).
Démontage de l’Esprite
Un seul tournevis cruciforme est nécessaire pour démonter complètement toutes les parties de la machine nécessitant un entretien (nettoyage, changement de gobos, etc.). Pour une maintenance plus poussée, d’autres outils seront requis.
La tête de l’Esprite se démonte en ôtant les deux demi-capots tenus chacun par deux vis cruciformes quart de tour imperdables, et une petite élingue de sécu, elle-même retenue par une vis quart-de-tour.
Le premier système condenseur, collé aux sources.
Dans la tête, le fond est occupé par le module LED et son système de refroidissement. Il est protégé par une plaque recourbée qui forme le fond de la tête, et se retire avec 4 vis cruciformes.
Le circuit de leds est monté sur une plaque de cuivre solidaire du radiateur à caloducs. L’ensemble tient avec 4 grosses vis cruciformes, et le raccordement de deux connecteurs. Le bloc est positionné entre deux ensembles de 3 gros ventilateurs (3 qui soufflent, et trois qui aspirent).
Le circuit de leds vient s’ajuster précisément contre une première plaque de 73 collimateurs (un par led). Juste derrière se situe la trichromie, suivie d’un gros condenseur optique. Inhabituellement emmurée entre les deux systèmes de condenseurs, la trichromie agit donc directement à la base des faisceaux de leds, ce qui favorise l’homogénéité des couleurs.
La sortie de lumière (post-trichromie) et les roues de couleurs (dont l’effet à 4 couleurs).
Revers de la médaille, les filtres de cette trichromie sont difficiles d’accès pour l’entretien, mais l’intérieur de la tête, entre les sources et la sortie de lumière, est totalement fermé, sans aucune aération ou ventilation.
Il n’y a donc aucune raison pour que de la poussière ou toute pollution extérieure puisse s’introduire. A l’exception de la condensation et ce qu’elle peut entraîner, rien ne devrait pouvoir venir polluer les filtres de couleurs, gobos ou effets. Un vrai plus concernant l’entretien.
Après le deuxième condenseur, les deux roues de couleurs qui suivent sont fixées dans la machine et non pas dans un module extractible. Les larges pétales de verre trapézoïdaux collés les uns contre les autres promettent des transitions très douces et des faisceaux bicolores superbes.
Trichromie + CTO.
La première roue est équipée de 5 filtres de couleurs dichroïques bien saturées.
La seconde dispose de 2 filtres IRC, permettant d’augmenter l’IRC du faisceau à 70 et 85 (au prix d’un peu de flux), et 2 couleurs pleines, et enfin un assemblage de 4 filtres de couleurs vifs (magenta / Cyan / orange / jaune) disposés en carré.
Ce filtre multicouleur quoique d’aspect assez « disco » à première vue, va s’avérer capable de générer des effets redoutables aussi vifs que doux suivant la façon dont on s’en sert.
Quelques couleurs CMY mixées.
Viennent ensuite deux modules extractibles. Celui des roues de gobos, et celui qui porte le module de couteaux et l’iris. Ils se démontent en retirant deux vis par module, et un connecteur raccordant les moteurs à la petite carte de jonction des différents éléments internes.
Gobos
Le module de gobos est équipé de deux roues, dont une comportant 9 gobos fixes, et l’autre 7 gobos tournants indexables. Ils sont en verre, et se clipsent d’un mouvement de doigts. Les supports orientés vers la sortie de lumière sont recouverts de peinture noire mate pour éviter tout reflet parasite. A ces deux roues s’ajoute une roue d’animation avec son disque strié qui peut entrer dans le faisceau et ensuite tourner à l’infini.
Roue de gobos fixes.Roue de gobos tournants.
Couteaux
Module de couteaux.
Dans le deuxième module, les 4 lames fines de couteau peuvent s’incliner de 60° dans chaque sens (donc 120° en tout) et leur plan focal est assez rapproché pour permettre une netteté un peu au-dessus des compromis que l’on observe habituellement.
L’iris est installé au cœur de ce dispositif. C’est un modèle tout à fait classique, un diaphragme à 20 lames, rapide comme tout (jusqu’à 3 Hz).
Couteaux en action.
Lentille
Le chemin optique sans les modules. On y voit les roues de couleurs, le prisme et les deux frosts montés sur les chariots zoom / focus.
On a fait le tour des modules. Ensuite, le faisceau arrive sur une lentille de belle taille montée sur un barillet motorisé.
Elle forme avec celle située plus loin, juste devant la sortie, l’ensemble zoom / focus permettant de définir l’ouverture du faisceau et la mise au net des effets.
Entre les deux, le prisme et les deux frosts sont montés sur le même chariot que les lentilles.
A gauche : sans prisme. A droite : avec prisme.
Le prisme, tournant et indexable, est un modèle à 6 facettes. Les deux frosts sont sur potence, ce qui permet de les insérer progressivement dans le faisceau. Le premier est un frost léger (1°) permettant d’adoucir les bords du faisceau. Le deuxième, 5°, étale davantage le faisceau. Il est monté sur un support aimanté permettant de le remplacer par un autre, optionnel, qui fait lui 10°.
Sans frost / frost 1° / frost 5°.
Lors des différentes positions de mise au point, les deux lentilles de zoom et ces effets peuvent être amenées techniquement à entrer en conflit. Mais globalement, la plupart des courses peuvent être assurées avec toutes les combinaisons possibles.
Les bras et la base
Les bras sont construits de manière très classique, et s’ouvrent en retirant deux capots latéraux qui sont tenus par 4 vis cruciformes imperdables. La motorisation est située dans le bas des bras, près de la base, avec un renvoi par courroie.
Le remplacement éventuel de la courroie tilt est simple car aucun câble ne passe par l’axe de ce côté, mais nécessitera le démontage d’un renfort de bras pour libérer la poulie. La tension se fait par une poulie mobile dont l’inclinaison se règle pour atteindre la tension idéale.
Panneau de connecteurs
La base s’ouvre en retirant deux capots tenus par 5 petites vis, et laisse un petit accès à l’électronique qu’elle contient.
Dedans logent deux modules d’alimentation, l’un pour une partie des leds, et l’autre, pour l’autre partie des leds et les moteurs. Deux ventilateurs aspirent les calories internes.
Le panneau de connecteur réunit l’embase d’alimentation True1, accompagnée de son porte fusible, les embases XLR in et out en 5 points et 3 points, ainsi qu’un connecteur Ethernet RJ 45.
L’écran tactile.
Côté display, l’écran est tactile mais s’accompagne aussi de 4 boutons sur le côté. Il est toujours bête de ne pas pouvoir utiliser une machine à cause d’un écran qui a pris un mauvais coup ou d’une défaillance de la dalle tactile.
Les mises à jour du soft passent via la prise RJ45, mais de nouvelles options devraient arriver qui permettront d’utiliser le connecteur USB situé juste à côté de l’écran. A suivre…
Sous la base se nichent les points d’accroche des deux omégas. Ils ne permettent hélas aucun déport en cas de conflit avec une jonction de pont ou une entretoise. C’est vraiment dommage.
La qualité de la lumière et des effets : un bon Esprite…
La lumière de l’Esprite est splendide avec sa température de couleur de 6550K. Le flux est tout à fait à la hauteur des machines de sa catégorie, avec une belle optimisation du faisceau en ouverture large. La lumière très homogène offre un faisceau limpide et assure des projections impeccables.
Le choix du kit gobos est remarquable. Il saura satisfaire à peu près tous les utilisateurs, aussi bien en théâtre qu’en live, ou encore en événementiel. Ils sont variés, utilisent bien le flux de lumière, beaucoup sont originaux pour des effets volumétriques efficaces et variés, mais aussi des projections très intéressantes. C’est l’un des kits de gobos les plus intelligents que je connaisse, à utiliser aussi bien au net qu’en flou.
Les couleurs sont également tout à fait remarquables. La trichromie est très efficace. Les variations subtiles offrent des teintes pastel de toute beauté.
Si les mélanges délicats peuvent se voir très légèrement sur les bords du premier mètre de faisceau, ce phénomène est beaucoup plus léger que sur de nombreuses machines concurrentes. Probablement grâce à la position de la trichromie avant le deuxième condenseur. Le CTO linéaire est superbe, offrant une jolie teinte ambrée comme je les aime. En tout cas, c’est réellement très propre.
Quelques vues des roues de couleurs.Le filtre 4 couleurs et quelques effets en projection.
Je signale d’ailleurs aussi que les roues de couleurs sont particulièrement réussies et permettent des effets saisissants, dont ce fameux filtre « 4 couleurs » qui assure des projections très colorées, ou même subtilement colorées associé à la trichromie. Les filtres sont bien placés les uns par rapport aux autres pour des faisceaux bicolores sublimes.
Gobos + roues de couleurs + prisme + qualité de projection de l’Esprite : résultat exceptionnel. Franchement j’adooore !
Effets de projections avec gobos / prisme / roues de couleurs et CMY.
Dimmer
Le dimmer est exemplaire. Nous avons mesuré la courbe en mode « square low », et même si le premier pourcent est un peu vif, ça ne se voit pas à l’œil.
Courbe de dimmer de 0 à 100.Courbe de dimmer de 0 à 10.
Fonctions et DMX
Je ne vais pas m’attarder sur la totalité des options contenues dans le menu, elles sont nombreuses et tout à fait classiques pour une machine de cette trempe. L’accessibilité est excellente, et les menus sont très logiques. Le côté tactile permet de se balader comme on le veut entre les options techniques, les calibrations et les adressages. C’est ultra-clean.
On dispose de deux modes de pilotage en DMX. Le mode standard 49 canaux exploite la plupart des fonctions en 16 bits. Le mode 42 canaux réduit en 8 bits à peu près toutes les fonctions exceptés les pan et tilt. Le pilotage de certaines fonctions est un peu compliqué parfois, notamment au niveau de l’interaction entre les canaux multiples d’un même outil qui changent de mode de fonctionnement, notamment lorsque vous avez le malheur de passer sur une valeur de macro et où vous ne comprenez plus pourquoi vous perdez le contrôle de certains paramètres…
Les regroupements de fonctions progressives et d’effets (notamment sur les frosts) me semblent un peu malheureux car empêchent certaines transitions de se faire sans passer par des valeurs réservées à des effets… Résultat, au milieu d’un fondu lissé, des macros d’effets peuvent se mettre en route… De la même façon, pour la roue de gobos tournants, il y a une sélection pour l’index et une autre sélection pour la rotation. C’est très relou quand il vous arrive de bidouiller vos bibliothèques un peu rapidement… Bref, c’est parfois à mon goût un peu compliqué pour pas grand-chose, mais je fais mon éclairagiste tatillon là… car cette machine répond par ailleurs très bien.
Esprite es-tu là ?
La puissance est bien là, elle correspond parfaitement aux attentes du marché pour une machine de cette catégorie et la totalité de ses fonctionnalités est absolument excellente. En plus, elle ouvre la voie d’un nouveau mode de consommation en matière de projecteurs asservis, une nouvelle réflexion sur l’investissement, et un concept qui promet de projeter son parc de matériel avec une sérénité nouvelle face à l’évolution constante si dans les 5 années à venir l’efficacité des leds de cette taille évolue. Donc cette machine excellente a de très gros atouts dans sa besace et devrait très rapidement s’imposer dans les parcs (plus de 300 machines sont déjà en loc dans l’hexagone…).
J’ai hâte !