Les nouveautés Starway à Prolight+Sound

Newton 210HD, une découpe led RGBA+Lime, IP66, Kepler 350, projecteur de gobos à moteur de leds blanches pour l’archi extérieur et Ariane, une barre de 14 sources led RGB de 30 W seront présentés à Prolight+Sound sur le stand Starway à Prolight+Sound.

Découpe Newton 210HD

Découpe Newton 210HD

Newton 210HD+ est un projecteur de découpe pour l’extérieur, classé IP66, équipé d’un moteur de 5 teintes de leds RGBA + Lime de 250 W et d’un porte-gobo taille M (livré avec gobo effet d’eau).
Doté d’une macro de blancs variant de 2 700K à 8 000K et de macros de couleurs, Newton 210HD+ offre la possibilité de “pastelliser” la couleur choisie.

Kepler 350

Kepler 350

KEPLER 350 est un projecteur à gobo IP66, équipé d’un moteur de leds blanches de 350 W 7000K, pour projeter des images sur des bâtiments ou tout autre support en extérieur à courte ou longue distance grâce à son zoom 8/40°.
Trichromie CMY, Gobo, prisme et Frost assurent différents effets superposables. Son indice de protection IP66, permet aussi d’éviter les opérations de maintenance comme le nettoyage.

Ariane 1430FC

Ariane 1430FC

Ariane 1430FC est une barre IP65 équipée de 14 multipuces RGB de 30 W.
Dotée d’un angle de diffusion de 33°, elle assure un éclairement de 1 790 lux à 3 m. Ses 14 sources led sont pilotables indépendamment.

Starway sera situé dans le hall 12.1 stand C38 de Prolight+Sound

Plus d’infos sur :

Robe fête ses 25 ans au Prolight+Sound 2019

En complément du lancement de ses nouveaux produits, T1 Wash, iPointe, SilverScan… Robe choisit Prolight+Sound du 2 au 5 avril, pour célébrer son quart de siècle d’existence en produisant un show spectaculaire, témoignage de 25 ans d’innovations.

À l’image de la marque, le show Robe, un des plus attendus et fabuleux du salon, mettra en scène le dernier chapitre de la trilogie « Lost Worlds » qui a débuté au Plasa 2018, utilisant les produits les plus récents des marques Robe et Anolis.
Il sera diffusé toutes les heures sur le stand du fabricant Tchèque (Hall 12.1, Stand D10).

Les nouveaux produits à découvrir

Robe T1 Wash

T1 Wash
En parfait binôme du T1 Profile (en test dans SoundLightUp Ici), Robe lancera le T1 Wash, équipé du même moteur de leds MSL (Multi Spectral Light).

T1 Profile FS
Equipé d’une caméra numérique, le T1 Profile arrive dans la gamme Robe FollowSpot pour être commandé par le système RoboSpot de contrôle de poursuite à distance.

iPointe
Version IP 65 du MegaPointe, rompu à toute contrainte climatique extérieure.

Le SilverScan
Première édition de la gamme Silver de Robe. Le SilverScan intègre les technologies les plus pointues dans un projecteur à moteur led, lumineux et compact.

Le SilverScan

Le design et les fonctions nous transportent à l’origine du projecteur motorisé : le scanner

D’autres projecteurs seront lancés comme les barres led Eminere 1,2, 3 & 4 et le Divine 72 pour l’éclairage architectural…

l’équipe de Robe Lighting France, Bruno Garros, Elie Battah, Jean-Philippe Fouilleul, Vincent Bouquet, Franck Veber et Terry Di Isernia seront aux petits soins pour vous accueillir pendant toute la durée du salon sur le stand.
Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

LINUS Control passe en v2.0

CODA Audio France annonce le lancement officiel de la nouvelle plateforme de communication LiNUS Control v2.0 en rupture totale avec la précédente version. Il s’agit d’une réécriture complète partageant uniquement les presets d’enceintes avec l’ancienne mouture.

L’ensemble de l’environnement a été complètement réécrit dans une architecture plus récente, plus fiable et plus stable qui utilise les derniers langages et outils de programmation et de communication.

Beaucoup plus moderne et répondant aux mêmes normes que celles de nos systèmes et de nos amplificateurs, LINUS Control v2.0 présente les principaux changements suivants :

  • Environnement beaucoup plus moderne pour une meilleure efficacité en production
  • Affectation directe des haut-parleurs vers les canaux de l’amplificateur
  • Restauration d’état fiable à 100%.
  • Connexion rapide sur tous les amplificateurs à tout moment.
  • Transfert des flux de données et interconnectivité améliorés.
  • Possibilité de travail en réseau IP pour Mac OSX, Windows et interface native.



Les unités LiNUS peuvent désormais être pilotables via des commandes de protocole UDP.

Cette nouvelle version est livrée avec des notices, documents et vidéos présentes sur le site de CODA Audio International ou sur la chaine Youtube CODA Audio International que nous vous invitons à lire et visionner avant utilisation avec le lien Ici.

Une mise à jour du firmware d’amplificateur est à effectuer car toutes les dernières fonctionnalités amenées par Linus Control vont être disponibles en accès direct sur la face avant des amplis. Vous serez invité à vous inscrire sur le site Web afin de télécharger le logiciel et recevoir des notifications au fur et à mesure de la publication de nouvelles versions.

Bien entendu LINUS Control v2 sera présenté au PL+S de Francfort sur le stand CODA Audio Hall 8.0 A40.

Pour la mise à jour du firmware d’amplificateur, télécharger avec ce lien

Portman s’associe à une French Team très expérimentée

De gauche à droite. Alain René Lantelme, Lukasz Sztejna, Jérôme Bréhard, Dominik Zimakowski et Xavier Drouet…

En 2017 nous découvrons à Prolight +Sound un nouvel acteur de l’industrie de la lumière originaire de Pologne. Son luminaire décoratif P1 à lampes tungstène est très original. Rétro futuriste, il arrive directement en France via le distributeur Axente et se taille un beau succès.
Depuis des liens se sont noués entre les deux équipes et La French Team rentre au capital de cette jeune entreprise avec l’intention de lui apporter les moyens de se développer.

… ensemble pour une nouvelle vision de la lumière scénique décorative.

Interview des dirigeants de Portman, Lukasz Sztejna (Directeur de la R&D) et Dominik Zimakowski (P.d.g) en compagnie de Jérôme Bréhard et Xavier Drouet.

SLU : Quelle est l’histoire du démarrage de Portman ?

Lukasz Sztejna : Nous étions deux concepteurs lumière à avoir envie de créer une nouvelle source de lumière décorative pour nos designs qui est devenue le P1. Il est né en 2012 dans un sous-sol situé dans un quartier de Gdansk nommé New Port ce qui explique le choix de la marque Portman.
Fin 2015, nous avions réussi à fabriquer 10 prototypes et nous avons commencé à faire des tests sur scène. Notre principale préoccupation était de tester l’électronique pour s’assurer d’une qualité optimum.

Le P1 qui a lancé cette jeune société à une vitesse supersonique.

SLU : Vous aviez un bagage en électronique ?

Lukasz Sztejna : Oui, j’ai une formation universitaire en électronique à laquelle s’ajoutait mon expérience de la scène.
Pendant mes études j’étais aussi technicien scénique et je suis devenu très rapidement concepteur lumière de groupes Polonais comme Lady Pank qui a fait des tournées internationales aux USA, Grande Bretagne, Norvège, etc.

SLU : Combien de temps se passe-t-il entre les prototypes et la commercialisation ?

Lukasz Sztejna : C’est en 2016 que j’ai rencontré Dominique Zimakowski. Il travaillait dans l’informatique réseau pour l’industrie et m’a aidé à organiser la commercialisation en tant que consultant externe. Il s’est chargé du dépôt du modèle définitif en Europe à l’EQUIPO (European Intelectual Property Office) avant de lancer le P1 sur le marché.
Puis il a quitté l’entreprise ou il travaillait et a rejoint Portman pour organiser un modèle d’entreprise, une stratégie, le marketing et démarrer les ventes. En septembre 2016 nous nous sommes associés et depuis nous dirigeons la société.

Les P1 utilisés en France en décembre 2017 pour le spectacle d’Anne Roumanoff à Paris par les concepteurs lumière Sebastien Debant et Athur Oudin.

SLU : Vous aviez des ressources ?

Lukasz Sztejna : Nous n’avions qu’un seul luminaire, la lampe rétro P1, une vidéo promotionnelle, une page web, une brochure, zéro distributeur et pas d’argent.

Dominik Zimakowski : Nous avons fait nos premières ventes en octobre 2016 et exposé au LDI à Las Vegas également en octobre où nous avons signé des contrats de distribution. La commercialisation a commencé rapidement. Nous avons gagné notre première affaire avec la rencontre entre les familles royales belge et hollandaise, puis un concert de Stings, des chants de noël pour la BBC. C’était parti…

Lukasz Sztejna : Notre vidéo promotionnelle a aussi fait sensation dans l’industrie. Beaucoup d’entreprises ont voulu distribuer notre luminaire et beaucoup de sociétés de location voulaient l’acheter.

Dominik Zimakowski : Et nous avons terminé 2016 avec un assez bon chiffre d’affaires, quelques salons, 8 distributeurs et de belles références de concerts, émissions de télévision, réalisés avec les projecteurs achetés par nos clients.

Le P2 Hexaline prêt à satisfaire toutes les configurations

SLU : Aujourd’hui vous avez combien de distributeurs dans le monde ?

Dominik Zimakowski : Notre réseau de distributeurs compte 25 sociétés de classe A réparties dans 35 pays. Nous exposons dans les principaux salons pros du monde : PL+S, LDI, CUE, PLASA, LLB, JTSE, Monitor…

SLU : Quelle est la taille de l’entreprise ?

Dominik Zimakowski : Notre équipe en Pologne est constituée de 6 personnes pour l’administratif, les ventes, le marketing et 5 pour l’assemblage des produits. Nous sous-traitons, toujours en Pologne, la fabrication des pièces détachées suivant nos cahiers des charges.

Concert de la tournée du groupe Britanique Royal Blood en 2017. Cinquante-six P2 Hexaline sont intégrés dans le kit de Sam O’Riordan et Tim Routedge (co-designer). © Adrian Cook

SLU : Votre objectif est-il de continuer à développer des luminaires décoratifs ou de vous diversifier en éclairage scénique ?

Lukasz Sztejna : Notre ambition est de devenir un acteur majeur mondial en éclairage scénique décoratif. Aujourd’hui, Portman à 30 mois, 3 produits au catalogue, Les P1, P2 Hexaline et P3 (tous brevetés). Nous sommes sur le point d’en lancer un nouveau à Prolight+Sound et nous avons de nouveaux appareils en cours de développement.

Dominik Zimakowski : Nous sommes en pleine croissance des ventes et de reconnaissance de la marque sur le marché professionnel de l’entertainment.

SLU : Comment envisagez-vous de combattre la concurrence qui s’inspire de vos produits ?

Lukasz Sztejna : Tout d’abord par le design original de nos produits, par la qualité de fabrication et le service aux clients et aussi le dépôt de brevets et de modèles pour protéger nos intérêts.

Le P3 lancé en 2018

SLU : Donc vous aviez logiquement besoin d’un investisseur financier pour vous développer…

Dominik Zimakowski : Lorsque nous avons commencé à être visibles sur le marché en tant que véritables acteurs, certaines entités ont commencé à nous proposer des partenariats / investissements potentiels (de l’industrie et de l’extérieur, ainsi que de certains fonds de capital-risque) que nous avons déclinés.

Nous n’avions pas besoin d’investissements au sens purement financier, mais nous avons commencé à penser à l’investisseur idéal qui pourrait nous aider à amener Portman à un niveau supérieur dans l’industrie. C’est pourquoi nous avons commencé à chercher parmi les personnes que nous connaissions – nos distributeurs expérimentés. C’est ainsi que nous avons commencé à parler avec Xavier et Jérôme, les dirigeants de notre distributeur français.

SLU : Quelle est la nature de ce lien avec cette équipe qui a prévalu ?

Lukasz Sztejna : Nous avons commencé à coopérer après PLS 2017. C’était l’époque où, en France, il n’y avait aucun de nos projecteurs, alors que tous les pays voisins réalisaient des ventes chaque mois plus élevées. Dès le début, la coopération était vraiment professionnelle. Ils voulaient tout savoir sur nous, sur notre entreprise et sur nos appareils. Ils avaient vraiment la démarche d’un distributeur sérieux.
Au cours de notre coopération, des liens avec les dirigeants d’Axente, Jérôme Bréhard, Xavier Drouet et Alain-René Lantelme se sont formés et nous avons échangé réciproquement plus d’informations sur nos entreprises. Nous avons découvert tous les projets dans lesquels l’équipe française était impliquée et mesuré à quel point ils avaient de l’expérience.

Une configuration impressionnante et innovante créée par Ed Warren et Phil Kaikoura avec les P2 Hexaline lors de la tournée de Mumford & Sons à Dublin et à Glasgow. En novembre 2018. ©Steve Price

Dominik Zimakowski : Notre souhait est de proposer des produits plus matures et plus performants sur le marché, nous souhaitons contrôler les stocks afin de répondre rapidement aux besoins du marché.
Notre objectif était de trouver un partenaire véritablement expérimenté, des personnes physiques, pas une grande organisation. Une équipe ayant les meilleures relations industrielles à travers le monde, possédant les connaissances et l’expérience les plus solides.

Lukasz Sztejna : Le meilleur pour nous c’est une équipe qui a été impliquée dans le développement de nouvelles marques dans l’industrie, avec aussi une bonne situation et de grandes capacités financières pour assurer et stabiliser l’avenir. Tout d’abord, nous recherchions des personnes de qualité, avec lesquelles partager nos valeurs comme la confiance et l’honnêteté et être sur la même longueur d’onde.

Le concepteur lumière Jerry Appelt utilise 30 lampes P1 pour illuminer ce concert d’été au Vienna Philharmonic en Juin 2018. ©René Langer

SLU : Et vous les investisseurs, quelles sont les paramètres qui vous ont décidés ?

Jérôme Bréhard : L’équipe Portman est jeune, enthousiaste et possède une étonnante capacité à imaginer de nouveaux luminaires. Elle nous a séduits aussi pour ses valeurs avec lesquelles nous allons pouvoir construire une relation de confiance. Leur vision de l’éclairage scénique professionnel et leurs nouveaux projets nous ont vraiment enthousiasmés.
De notre côté, nous pouvons leur apporter notre expérience du développement des marques dans lesquelles nous sommes ou avons été impliqués comme Ayrton, Sixty82, Frenetik et nos relations industrielles pour le sourcing et la mise en place de nouvelles technologies.

Xavier Drouet : Portman est une entreprise innovante, qui s’est développée à une vitesse incroyablement rapide. Notre objectif est de les aider à mettre en place des capacités de production solides et durables, mais avant d’être une opération financière, c’est une histoire humaine qui nous a décidés.

SLU : La fabrication restera-elle en Pologne ?

Dominik Zimakowski : Oui, et nous envisageons même d’augmenter notre capacité de production, mais on ne s’interdit pas d’approvisionner des composants d’un peu partout…

: Concert de Klovner i Kamp à Oslo au Sentrum Scene en décembre 2017. Kenneth Tangen utilise les P1 et P2 de façon très originale.

SLU : Quelle est la hauteur de votre participation ?

Xavier Drouet : Elle est confidentielle mais il n’y a pas de changement de contrôle. L’équipe opérationnelle et de gestion de la société d’origine est inchangée. Dominik Zimakowski (PDG) et Łukasz Sztejna (R & D) conservent les manettes de la société.

SLU : Quel a été l’accueil des produits sur le marché français et sur quels segments du marché ?

Jérôme Bréhard : 6 mois seulement après avoir mis en place notre accord de distribution, Axente arrivait dans le top 3 des ventes dans le monde. Portman avait à ce moment environ 15 distributeurs.
Les produits ont été accueillis principalement sur les plateaux de TV et les scènes de concerts par Dushow, Be Live, FL Group, Impact Evénement, Giglam, Rayflection, Murs de leds, etc. On les a remarqués notamment sur Danse avec les stars / Canal Plus Football / Jour de rugby, Hellfest, Clip Madame de Christophe Willem, Electrobeach festival…

SLU : Qu’est-ce qui a changé ou va changer ?

Dominik Zimakowski : L’investissement a été réalisé en janvier 2019. Nous avons déjà organisé quelques réunions pour préparer une stratégie définitive d’avenir, discuté en profondeur de nouveaux produits et technologies.
Nous avons construit ensemble des plans de nouveaux processus de R&D. Nous avons déménagé dans de nouveaux bureaux et ouvert un nouvel entrepôt, et un nouveau processus interne est en cours d’amélioration pour accélérer la production et gagner en efficacité.

SLU : Pourrait-on avoir un avant-goût de nouveautés présentées à Prolight+Sound ?

Lukasz Sztejna : De nouveaux produits à Leds que je vous invite cordialement à venir découvrir sur notre stand (Hall 12.1 Stand E90).

D’autres informations sur le site Portman et sur le site Axente

Et sur SoundLightUp
Portman Light P1, made in Gdansk with love
Portman P2 Hexaline, l’amour du tungstène
Portman Light P3

Robert Juliat SpotMe, le suivi en 3D et en temps réel

La rentrée de Robert Juliat a été illuminée par le Plasa Award for Innovation décerné à Londres le 18 septembre dernier par un jury de spécialistes conquis par l’aspect transversal du SpotMe qui, loin de se cantonner au rôle de poursuite, permet d’explorer de nouveaux horizons, non seulement en lumière mais aussi en vidéo, audio et automatismes.

Vous pourrez le découvrir à Prolight+Sound où il sera en démo permanente. Hall 12.0 – Stand C62.

Ludwig Lepage, chef produit Robert Juliat, était ravi : «C’est une reconnaissance pour nous d’être toujours considérés comme le fer de lance de l’industrie de la poursuite depuis près de 100 ans, dans un métier où les demandes techniques augmentent chaque année.»

François Juliat, directeur général, renchérit : « Recevoir autant d’intérêt et le prix de l’innovation pour le SpotMe, dans cette période de grande concurrence, signifie beaucoup pour nous. Cela montre aussi à quel point Robert Juliat continue d’innover au mieux pour ses clients, et continuera dans le futur. »

La cérémonie des Plasa Awards où l’équipe Robert Juliat reçoit le prix de l’innovation. A gauche, Peter Heath (DG du Plasa), Bernard Garabedian (fondateur et ingénieur de Studio Novum), François Juliat (directeur Général de Robert Juliat), Claus Spreyer (directeur commercial de Robert Juliat), Sébastien Beslon, (fondateur et directeur du marketing de Studio Novum), Ludwig Lepage (chef produit Robert Juliat) et tout à droite, Adam Blaxill, président du Plasa.

SpotMe if you can

Mais, avant que de rentrer dans les méandres techniques de la simulation 3D asservie, des protocoles PosiStageNet, sACN et Telnet, ou encore des modes X,Y,Z en cible des consoles d’automatiques – tous passionnants mais relativement complexes – c’est par une longue et sympathique discussion que nous débuterons ce premier article de fond dédié au SpotMe.

SLU : Le SpotMe s’insère à la fois dans le courant actuel d’asservissement et de sophistication des poursuites traditionnelles, comme le font PRG, Robe, Claypaky et Follow-Me, mais en prenant un contre-pied radical. Comment vous est venue l’idée d’utiliser une poursuite comme poste de pilotage 3D des autres projecteurs automatiques ?

Robert Juliat : Piloter signifie que l’on est aux commandes d’un appareil. Pour être tout à fait précis, la poursuite n’est pas utilisée comme un poste de pilotage 3D, car elle ne contrôle en aucun cas les autres projecteurs automatiques.
La philosophie du SpotMe repose sur une idée différente : utiliser le travail et l’expérience du poursuiteur pour coordonner l’ensemble des projecteurs asservis et statiques avec le mouvement initié par la poursuite, et étendre ainsi les possibilités créatives du set lumière disponible.
Dès l’origine de ce projet, nous avons suivi le travail de la société Studio Novum. Nous nous sommes naturellement intéressés à leurs recherches et avons décidé de collaborer afin d’élaborer une solution innovante pour le marché, le SpotMe.
Chacune des deux parties a apporté ses connaissances techniques et pratiques, avec une précieuse expérience ‘terrain’. Si la poursuite reste un outil traditionnel, nous voulons apporter de la modernité à l’outil et maximiser l’apport des compétences humaines.

Journée de formation organisée par Robert Juliat dans le Studio de Dushow cet été. Une trentaine de distributeurs étaient réunis autour de du système SpotMe.

SLU : Aviez-vous déjà en tête le serveur avec les capteurs et l’utilisation du protocole d’information PosiStageNet ?

Robert Juliat : Le protocole d’information PosiStageNet a été développé par la société VYV avec MA Lighting. Lorsqu’il nous a été présenté par MA Lighting, nous avons réalisé que ce protocole ouvert simplifiait la mise en œuvre de notre nouveau concept.
Au lieu de contrôler directement les projecteurs, nous utilisons ce protocole pour transmettre les informations recueillies par la poursuite vers la console. C’est l’opérateur de la console qui décide ensuite comment il veut utiliser ces informations.

SLU : Comment s’est déroulé le protocole de test ? Des essais en « taille réelle » ont-ils déjà eu lieu ?

Robert Juliat : Quelques essais ont été menés sur des festivals en France. Nous avons testé le SpotMe en conditions réelles l’année dernière lors de la cérémonie d’ouverture des 17e Championnats du monde de sports aquatiques de la FINA à Budapest. Cette cérémonie en live nous a permis de tester tous les algorithmes de calcul du système.

SLU : Une gestion 3D avec une exactitude suffisante est une gageure. Beaucoup ont essayé, mais peu ont réellement réussi. Avez-vous externalisé cette partie-là ?

Robert Juliat : Oui, tout à fait, grâce au savoir-faire de Studio Novum qui a réalisé un long travail de recherches. Pour mettre au point un système multicapteurs qui paraît simple en apparence, Il a fallu développer des algorithmes très poussés.

SLU : Le système actuel comprend donc un trépied spécifique, un serveur contenant le cerveau du SpotME, et des capteurs des mouvements du poursuiteur. Je crois savoir qu’une cassette d’iris avec un retour d’information est aussi en route. D’autres extensions sont prévues dans l’avenir, comme un dimmer par exemple ?

Robert Juliat : Non, pas pour l’instant. En fait, nos poursuites peuvent être équipées de dimmer piloté en local ou en DMX depuis de nombreuses années. Notre philosophie est claire, c’est l’opérateur console qui prend le pas sur la poursuite et non l’inverse. Peu d’éclairagistes accepteraient que le poursuiteur prenne la main sur les asservis.

Le système SpotMe est constitué d’un pied complet et d’une lyre qui s’adapte sur n’importe quel type de poursuite, ici une Flo.

SLU : Toutes les poursuites de la gamme Robert-Juliat sont compatibles avec ce pied spécial équipé de capteurs de positionnement ?

Robert Juliat : Toutes nos poursuites peuvent être équipées avec ce pied SpotMe, à l’exception des trois modèles de notre gamme d’entrée Ultra-compacte (Roxie, Buxie et Cricket).

SLU : En cas de défaillance de la partie électrique ou électronique, comment le système est-il sécurisé ?

Robert Juliat : Effectivement, nous avons pensé à apporter le maximum de sécurité au système. C’est pour cela que nous avons conçu le serveur avec backup intégré. Le serveur comporte deux blocs d’alimentation et deux processeurs reliés à deux sorties data indépendantes. Cette conception permet d’obtenir une redondance totale des informations disponibles.

SLU : Le taux de précision atteint aujourd’hui est remarquable. J’imagine que le secret est dans la calibration. Cette opération est-elle compliquée ? Combien de temps cela demande sur site ?

Robert Juliat : La calibration est effectivement un paramètre important du système. Avec SpotMe, cette étape est rapide et facile à mettre en œuvre. Pour calibrer le système, il suffit de tracer un carré au sol sur scène, ou en avant-scène, avec précision et d’y installer un repère à chaque coin. Nous avons prévu une valisette kit permettant d’aider à la calibration du système. Pour vous donner une idée du taux de précision, nous avons une précision de 10 cm à 60 mètres de la cible.

SLU : En plus du suivi automatique des asservis sur la cible visée par la poursuite, le système nous permet-il de délimiter une zone, au cas où le poursuiteur déborde de la scène?

Robert Juliat : Oui, on peut effectivement définir des zones pour différentes utilisations/objectifs. Par exemple, on peut déterminer une zone pour éviter que les asservis ne viennent éclairer le public au cas où le poursuiteur ‘taperait’ en dehors de la scène par mégarde. Pour créer des effets artistiques, on peut également prévoir des changements de couleurs par zone lorsqu’un artiste passe d’une zone à une autre, gérer des projecteurs statiques comme des bains de pieds, et pas uniquement des asservis.

La face arrière regroupe toute la connectique, dont les liaisons vers les différents capteurs de Pan, Tilt et Iris.

SLU : Est-ce que le SpotMe ne fonctionne qu’avec une console de la gamme GrandMA ?

Robert Juliat : Le SpotMe fonctionne avec le protocole PSN et par conséquent sur toutes les consoles utilisant celui-ci. A l’heure actuelle, c’est le cas des consoles MA2 uniquement.
En revanche, nous travaillons depuis quelque temps avec d’autres fabricants de consoles afin d’élargir les possibilités d’utilisation. En outre, ce protocole est assez répandu pour les média serveurs.
NdlA : une liste non exhaustive de partenaires inclut Green Hypo, Coolux, D3 et Smode pour la vidéo, Chamsys et ETC pour les pupitres.

SLU : Comment ont réagi les éclairagistes ou prestataires consultés pendant l’élaboration du SpotME ? Et maintenant, suite aux premières démos ?

Robert Juliat : Le SpotMe est plutôt bien accueilli. Il n’existe pas vraiment des systèmes similaires actuellement, qui placent la poursuite au cœur de l’action. Le SpotMe propose un outil complémentaire qui apporte une réelle valeur ajoutée au travail de la poursuite. Les premières impressions recueillies confirment son potentiel quant à la création et aux usages particuliers des éléments scéniques rendus possibles grâce au SpotMe.
Il est particulièrement bien accueilli par les éclairagistes qui ne veulent pas confier toute leur création artistique à des systèmes automatiques. Disposer de poursuites manuelles pour éclairer l’artiste, pouvoir compter sur le facteur humain, est rassurant pour beaucoup.

SLU : Qu’est-ce que cela change pour les poursuiteurs et les opérateurs ? Une formation spécifique est-elle nécessaire, ou peuvent-ils appréhender le système à l’occasion d’une préparation à leurs dépôts ?

Robert Juliat : Le SpotMe ne change en rien le travail du poursuiteur. Son outil de travail reste la poursuite avant toute chose et son savoir-faire permet de suivre les artistes et d’anticiper le jeu scénique et les mouvements sur scène. En revanche, SpotMe impacte réellement le travail du concepteur lumière et le niveau d’expertise du pupitreur.
Ce n’est pas uniquement une question de formation à ce nouvel outil mais aussi une question d’habitude de travail. Le fait de commander des projecteurs en X, Y, Z n’est pas nouveau. Cette fonction est disponible sur les MA2, mais peu de personnes l’utilisent vraiment, et utilisent plutôt le pan et le tilt pour contrôler les projecteurs.

SLU : Les premiers modèles sont bientôt disponibles me semble-t-il ? Avez-vous déjà des précommandes pour des projets particuliers ? Je pense aux défilés de mode ou aux comédies musicales par exemple.

Robert Juliat : Les premiers modèles sont disponibles courant octobre. Nous avons des projets en cours dont vous entendrez parler prochainement.

Paris Battle Pro, DBTechnologies sort du bois

C’est la marque italienne qui monte et fait du bruit, la marque efficace, maligne, puissante et étonnement abordable. Nous avons été découvrir le système grand format de DBTechnologies, le VIO L212 avec ses subs VIO S218 à la Seine Musicale pour la Paris Battle Pro.

Une partie des équipes lumière et son de Murdeled (Loc Events) et de DBTechnologies.

Deux mots pour commencer sur le L212. Rien de nouveau question noms, L212 signifie bien qu’il dispose de deux 12” auxquels s’ajoutent quatre 6,5” pour le médium et deux moteurs 3” réunis dans un guide servant aussi d’amorce de pavillon pour les médiums.

Le L212 sans sa face avant et laissant admirer le travail effectué sur les guides médium et aigu afin de limiter les interférences de recouvrement. On aperçoit aussi les deux guides d’onde faisant face à l’embouchure des moteurs et créant le front d’onde homogène.

Un package complet, entièrement en néodyme, en trois voies actives et suffisant pour délivrer 142 dB SPL (données constructeur) grâce aux deux amplis de 1600 W RMS, en fait 4 de 800 W et à un processing FIR embarqués.


Le S218 lui aussi sans sa face avant. Aucun doute n’est possible sur la taille des bobines de 4”. Aimant néodyme, 28 Hz à -6 dB et 143 dB de SPL Max (données constructeur)

Les subs sont aussi bien nés avec, dans une charge bass reflex, deux 18” à bobine 4” alimentés par les mêmes deux modules Digipro G4 à PFC qui équipent le L212.

Nous avons eu la chance d’écouter une configuration de 16 têtes par côté et 24 subs en 12×2 en arc, complétée par 8 lipfills en VIO L210 à la Seine Musicale, une salle capable d’accueillir suivant les configurations entre 4 000 et 6 000 personnes.

Un des 8 ensembles S218 et L210, indispensables vu l’espacement de 22 mètres des deux lignes, l’ouverture de 90° des têtes et le choix fait de peu courber les arrays. Remarquez l’ouverture sous la scène motorisée et derrière la plaque ajourée du barriérage. Les basses s’y aventurent…

L’événement consiste en des battles entre des breakdancers sur des performances musicales fournies par deux DJ, le tout « propulsé » par deux présentateurs très, très énergiques, bref, il y a de la patate à revendre sur scène mais pas forcément un signal musical très fidèle. Nous y reviendrons.

Notre classique balade dans les gradins avant que les portes ne soient ouvertes nous permet de comprendre le positionnement produit de ces boîtes et dès les premières notes, aucun doute n’est permis, les L212 sont conçues pour porter loin. La polaire donne un petit 90° avec beaucoup d’énergie dans l’axe et un rendu qui correspond aux autres modèles de la marque : généreux, incisif et moderne.

Nous laissons la salle assez bruyante durant les répétitions pour retrouver Andrea Brasolin, le Product Specialist de la firme italienne qui a fait le déplacement avec Riccardo Parravicini et du bois en complément pour cet événement.

16 unités VIO L212, un array définitivement puissant et conçu pour les grands espaces.

Comme il nous le dit : « Je tourne en Europe et Moyen Orient et en plus j’aime ça. Nous sommes trois à le faire, avec un collègue qui s’occupe de l’Amérique du Sud et un second qui est dédié à deux -gros- pays pour nous que sont l’Allemagne et la Hollande, plus bien sûr quelqu’un qui est en charge de l’Italie.

SLU : Quel est le rôle de Riccardo Parravicini ?

Andrea Brasolin : C’est un mixeur très connu et actif sur la scène musicale italienne et qui nous est précieux pour son avis sur l’ergonomie comme le rendu de nos produits.

Riccardo Parravicini

Il utilise aussi d’autres marques que la notre et a une oreille sans concession, un peu comme Antonio Porcelli, un autre ingé son qui collabore avec nous et dont on respecte et écoute les commentaires parfois très incisifs (rires) Ils nous aident à grandir dans la bonne direction.

SLU : Elle est en vente depuis quand la L212 ?

Andrea Brasolin : Depuis septembre 2018. Antonio Porcelli a eu tout l’été un kit en phase pilote sur la tournée de Caparezza (gros artiste italien NDR) et nous a permis de corriger les derniers détails mécaniques et affiner les presets quant au couplage du grave. Être au contact de nos clients prestataires, ici Loc Events (MursdeLeds NDR) ainsi que d’autres clients français qui ont des parcs de L210, est toujours très enrichissant.

SLU : Tu as une ouverture importante pour le système aujourd’hui, du coup beaucoup de front fills pour remplir devant…

Andrea Brasolin : 22 mètres en effet. Comme on a 12 têtes L210, on a utilisé l’arc sub pour en sangler 6 dessus et deux derniers sur les côtés pour tirer vers le bas l’image stéréo. Le reste va servir en tant que sides sur scène pour les danseurs.

Les 6 lip fill L210 sanglés sur des ensembles de deux subs.

SLU : On sent que la L212 aime porter loin, il me semble que la polaire est plutôt 80° que 90°

Andrea Brasolin : Non, elle est bien de 90°. Les petites boîtes de la gamme VIO sont des 100° alors qu’avec celle-là on est plus serré. C’est vrai que des outfill n’auraient pas été inutiles dans une salle aussi large que la Seine Musicale pour parfaire la couverture latérale.

SLU : Tu as joué la carte de l’arc avec tes subs…

Andrea Brasolin : Oui, d’abord réel puisqu’ils suivent l’arrondi de la scène et ensuite grâce à des délais. On a opté pour 60° afin de distribuer le mieux possible le bas du spectre dans la salle. On a perdu un peu de temps à caler à cause d’un déphasage partiel dû sans doute à un bug dans un des plugs de la console mais tout est rentré dans l’ordre.

Voici la pression prévue par Ease Focus3 pour les 24 subs S218 montés en arc.

SLU : Tu as placé 24 subs en double 18” pour 32 têtes. C’est un ratio normal ?

Andrea Brasolin : Oui et surtout pour le genre musical qui va être joué ce soir. Et bien entendu pour une diffusion dans un lieu clos. En plein air j’opterais pour un ratio de 1/1.

SLU : Y’a-t-il des L212 déjà en parc en France ou vous êtes venus avec un gros porteur directement de l’usine de Bologne…

Andrea Brasolin : Nous avons deux prestataires français qui sont très intéressés par cette tête et la moindre des choses est de leur permettre de la voir à l’oeuvre et surtout écouter en conditions réelles d’exploitation, nous avons donc ponctuellement complété le kit de Loc Events.

SLU : La Seine Musicale a une jauge intermédiaire. Vos L210 en deux fois 10” n’auraient pas suffi ?

Andrea Brasolin : Si bien sûr. Il y a quelques temps de cela nous avons sonorisé un show de musique électro au Zénith de Paris avec en main seize L210, en outfill douze L210 et en sub 24 triples 18”, nos S318.

Le plateau avec à cour et jardin les deux DJ avec, au pied de leur pratos, deux ensembles de deux L210 en guise de retours pour les danseurs. On devine au sol le tapis très soigneusement posé et traité pour lui donner la meilleure glisse possible, testée par les juges qui ont chacun montré quelques figures.

SLU : Quelle est la charge de ce sub à part ?

Andrea Brasolin : Le HP central est en bass reflex, les deux extérieurs ont un charge semi-symétrique qui ajoute beaucoup de punch. C’est un montage complexe qui a demandé un temps de développement important et auquel je n’ai personnellement pas cru au départ. J’ai eu tort. Ils ont trouvé la solution pour le faire bien sonner et il se vend très bien (rires)

SLU : Comment déploie-t-on vos enceintes ?

Andrea Brasolin : On a mis au point un rack vertical standard dit Powerbox comportant notre processeur audio AC26 N, le contrôleur réseau plus la distribution secteur. On sort sur une Soca en épanoui vers les enceintes qui reçoivent le signal analogique, le réseau pour la télécommande et le monitoring et enfin le secteur.

Une vue d’Aurora Net et plus particulièrement d’une L212 prise au hasard. Un affichage extrêmement complet des niveaux par patte d’ampli, des températures de chacun des trois modules, bref, c’est du sérieux.

SLU : Mais vous avez la possibilité de les équiper d’une carte Dante.

Andrea Brasolin : Elle n’est pas sortie officiellement mais oui, DBTechnologies est partenaire Dante donc elle va arriver. En attendant, chaque enceinte dispose d’une prise réseau RD-Net afin de la contrôler à distance et en temps réel via notre logiciel Aurora Net.

SLU : C’est votre marque de fabrique, faire mieux ou différemment, voire les deux…

Andrea Brasolin : Notre objectif est de toujours donner à nos clients et dans notre gamme de prix, ce qu’il y a de mieux. J’ai bien dit dans notre gamme de prix. Nous ne voulons pas aller là où nous ne serions pas à notre place, mais notre offre technique peut convenir à un très grand nombre de situations où le différentiel prix et qualité avec d’autres fabricants ne se justifie pas. On est parti de loin, mais on s’améliore produit après produit.

Claudio Ottani

SLU : Justement, pour sortir des têtes comme le L212 votre équipe a évolué ?

Andrea Brasolin : Notre responsable de la R&D est Claudio Ottani et ce depuis 32 ans. Depuis 2010 la société embauche beaucoup de jeunes. Pas que des gros CV mais des gens bourrés d’envie et d’idées qui sous la direction de Claudio nous ont porté jusqu’à concevoir la série VIO.
Depuis 15 ans DBTechnologies investit en moyenne 8% de son chiffre d’affaires dans la R&D et les résultats sont là. Les clients comme nous, sommes contents de la boîte et de ses produits.

53 kilos pour 142 dB, sans besoin d’amplis ni de lourd câblage. Le modèle économique de ce type de produit est intéressant.

SLU : Vous avez trouvé votre place dans le groupe où il y a déjà un gros morceau du son avec RCF ?

Andrea Brasolin : Pour moi oui. La gamme DVA, des enceintes line array en polypropylène qui ont un très grand succès commercial et ensuite la gamme VIO ont fait de DBTechnologies un vrai fabricant de produits professionnels et nous sommes libres de nous approvisionner en composants, d’où le choix de B&C pour les 12” des L212.
D’un autre côté nous employons beaucoup de transducteurs RCF et notamment les moteurs qui sont remarquables et que nous savons très bien exploiter. Nous sommes de vrais concurrents de RCF et c’est positif car cela génère une émulation entre les équipes.

SLU : La commercialisation des L212 a commencé ?

Andrea Brasolin : Oui. Ca marche fort en Allemagne, en Espagne aussi où on a vendu 2 systèmes complets, 340 boîtes dans les Philippines, 300 en Amérique du Sud, deux systèmes aux USA et en Italie cela se passe aussi très bien avec 4 prestataires et 6 systèmes complets.
Pour la France enfin on compte sur Richard ! (Lereuil, commercial France de la marque) En 6 mois à peine on en est à un millier de boîtes.

SLU : Boîte et sub ont les mêmes modules ampli ?

Andrea Brasolin : Oui, deux modules de 1600 W où l’on a réparti un 12” et les 4 médiums sur l’un et sur l’autre un 12” et les deux moteurs. Nous n’employons aucun filtre passif.

SLU : Tes modules sont donc stéréo.

Andrea Brasolin : Ils ont deux canaux chacun, on a donc 4 pattes de 800 W RMS en tout. Il s’agit de Digipro G4 de dernière génération et ils sont très intéressants dans leur façon de travailler. Leur grosse puissance par transducteur nous permet de garder beaucoup de headroom.

Let the show commencer !

Richard Lereuil, le French Distributor de la marque italienne et Andrea Brasolin, le Product Specialist de DBTechnologies, corporate jusqu’au tee-shirt !

Le devoir appelle Andrea, les battles commencent par les plus jeunes. Avec du public (la salle est bien garnie NDR) le rendu est net avec une touche de couleur dans le médium, un son généreux et assez rock’n’roll. Le grave a un peu plus de mal. Cela n’est pas dû au système mais à la fosse où la scène se loge lorsqu’elle n’est pas montée et aussi sans doute au très grand volume que représentent l’arrière scène et les coulisses. Tout cela fait perdre un peu de précision et d’impact au bas.
Il aurait peut être été judicieux de monter les subs en cardioïde pour moins exciter ces espaces, voire de les accrocher pour baisser le niveau dBC.

Pour le reste on ne se prononcera pas sur la dynamique ou la fidélité du système, nous n’avons écouté que des fichiers compressés de titres Funk & R&B assez anciens, en revanche on a pu constater la capacité du système à délivrer très facilement et proprement de fortes pressions acoustiques, les niveaux de cette soirée portée par les deux présentateurs et les deux DJ ayant trop souvent flirté avec les nouvelles normes en LEQA et LEQC 15 minutes.

Les quatre personnages clé de l’événement, les deux présentateurs et les deux DJ, sources de bonnes vibrations. Il faudra néanmoins que les organisateurs veillent à l’avenir à donner les moyens d’accrocher les subs et mieux tenir les niveaux.

On retournera écouter dès que possible les L212 et S218 avec de vrais musiciens en live mais il ne fait dès à présent aucun doute que DBTechnologies tient là un système capable de sonoriser efficacement Zéniths et Arénas. Vous pourrez vous forger votre opinion au PLS 2019 de Francfort où il sera en démo plusieurs fois par jour en plein air.


D’autres informations sur le site DBTechnologies

ETC Augment3d, la programmation 3D pour système EOS

ETC présentera à Prolight+Sound sa dernière innovation logicielle dévoilée en première mondiale lors de l’USITT au Kentucky apportant un environnement de programmation 3D au système EOS.
Plus qu’un simple module de visualisation, le soft fournit un ensemble d’outils de programmation 3D à la console ainsi que de nouvelles fonctions de réalité augmentée dans les applications de contrôle IOS et Androïd.

C’est sur un stand commun à ETC et High End que les visiteurs de Prolight+Sound auront l’opportunité de découvrir le logiciel en action et d’assister aux démonstrations réalisées par les chefs produits.
Vous pourrez les retrouver au Hall 12.1 de Messe Frankfurt, Stands B40, B41, B46, B47

 

Le Prix Opus de PL+S décerné à Vincent Lérisson pour Justice Woman Worldwide

Tournée Justice, LD Vincent Lérisson

Les lauréats des « Opus – German Stage Award » de Prolight+Sound viennent d’être proclamés. Cette année, ce prix prestigieux a été attribué à deux projets. Dans la catégorie « Tournée – conception d’éclairage », le lauréat est la tournée « Woman Worldwide » du groupe français Justice.
Dans la catégorie « Théâtre – réalisation artistique et technique », le jury Opus a distingué la production théâtrale novatrice « The Parallel World » (Le monde parallèle), jouée simultanément au théâtre de Dortmund et au Berliner Ensemble.

Vincent Lérisson, concepteur lumière de la tournée Woman Worldwide

Ce prix honorifique est décerné chaque année à l’occasion de Prolight+Sound, à Francfort. Le jury et le conseil d’administration du prix sont composés de représentants de l’Association allemande des technologies du divertissement (VPLT) et de l’Association européenne des centres d’événements (EVVC), ainsi que d’experts, de représentants de la presse spécialisée et de Messe Frankfurt. Les responsables de ces projets recevront leur prix lors d’une soirée festive qui aura lieu le 4 avril.

Le deuxième Opus 2019 est attribué personnellement à Vincent Lérisson pour la conception innovante de l’éclairage de la tournée « Woman Worldwide » du groupe électro français Justice. En tant que concepteur lumière, Lérisson est un membre permanent du groupe.

© Sébastien Sacco

Le spectacle est quasiment dispensé du contenu vidéo souvent utilisé dans les productions scéniques de ce genre. En revanche, Vincent Lérisson s’appuie sur l’utilisation des technologies les plus récentes, une grande profondeur grâce à un éclairage concentré à partir des latéraux et de divers niveaux du plafond, ainsi qu’un timing extrêmement précis.

©Sébastien Sacco

Son impressionnant jeu de lumières bénéficie ainsi d’une symbiose parfaite avec les chansons jouées et les deux artistes.
Le sommet de sa conception réside dans les éléments de scène mobiles, des structures triangulaires, montées sur des Media Spinner Robe.
Sur chacun des trois côtés ont été installées différentes surfaces : un miroir, un Chromlech Elidy et une surface vidéo avec un espacement de pixel de 6 mm.

Un autre élément du spectacle est constitué par les murs de d’amplis guitare Marshall, plus courants dans les concerts de rock, qui élargissent optiquement la scène et qui, au cours du spectacle, créent la surprise en devenant eux-mêmes des sources de lumière.
La scénographie est extrêmement efficace pour la surface utilisée. Elle ouvre l’espace et encadre les artistes qui, devant les Chromlech Elidy, apparaissent souvent à contre-jour.

© Sébastien Sacco

La tournée mondiale « Woman Worldwide » a démarré en mars 2018 à Bogotá. Des représentations ont ensuite eu lieu dans plus de 20 pays sur les cinq continents.

Catégorie théâtre – réalisation artistique et technique : « Le monde parallèle »

Deux théâtres, deux scènes, deux auditoriums avec deux publics dans deux villes différentes, qui font comme s’ils étaient un seul. « Le monde parallèle » est une pièce qui raconte l’histoire d’une personne, de la naissance à la mort. Les étapes présentent l’intrigue dans des directions opposées (naissance-mort, mort-naissance).

Les fils ténus de l’intrigue ne se croisent qu’une seule fois, au milieu de la pièce. Les deux groupes théâtraux sont en contrepoint réciproque. A ce moment, toutes nos certitudes concernant notre existence chancellent. Les lois naturelles deviennent insensées, les images de la réalité se mettent à vaciller.
Au théâtre de Dortmund et au Berliner Ensemble, sept acteurs occupent chaque scène. Ils sont filmés et portent des micros. Ce qu’ils disent et ce que les caméras captent peut être visionné en temps réel sur un écran dans l’autre ville.

Dans chacun des théâtres, en même temps que l’histoire sur l’écran, le public voit ce qui se passe « en vrai » sur « sa » scène. Le fait que les acteurs jouent en parallèle et interagissent les uns avec les autres est rendu possible car le retard n’est que d’environ 0,3 seconde, donc à peine perceptible.
Avec cette production, Kay Voges poursuit avec constance dans la voie qu’il s’était ouverte il y a déjà de nombreuses années : le développement d’un nouveau langage théâtral faisant des médias modernes une partie entière du contenu et en les intégrant dans l’esthétique générale.

Plus d’infos sur le site Prolight+Sound

 

Chauvet Professional présente la gamme de projecteurs PAR Ovation

Depuis son introduction il y a quelques années, la ligne de luminaires LED ellipsoïdaux, Fresnel et linéaires Ovation de Chauvet Professional est très appréciée par les concepteurs d’éclairage depuis le West End de Londres jusqu’aux théâtres régionaux d’Australie et partout aux Etats Unis. À présent, la société élargit son catalogue d’éclairage scénique en présentant une série de PAR led dans la gamme Ovation.

Disponibles en versions RGBA-Lime, blanc chaud, blanc variable et UV, les nouveaux PAR intègrent un variateur à 16 bits, une lumière homogène à source unique, le RDM et la modulation à largeur d’impulsion variable. Tous les nouveaux modèles sont livrés avec des panneaux optiques interchangeables permettant d’obtenir des angles de faisceau moyens et larges, et ils acceptent les accessoires standards de mise en forme de faisceau de 7,5 pouces.

Les trois projecteurs non UV présentent également un IRC élevé, ce qui permet d’obtenir un éclairage plus réaliste pour les applications scéniques. Silencieux dans leur fonctionnement, ces nouveaux PAR ont la luminosité que les concepteurs attendent de la série Ovation.
« Nous sommes très heureux de pouvoir offrir aux concepteurs les performances du niveau des Ovation dans des projecteurs PAR à LED », a déclaré Albert Chauvet, PDG de Chauvet. « L’introduction de la série de PAR Ovation complète la gamme et nous permet de proposer une solution d’éclairage complète ».

La nouvelle ligne de projecteurs PAR Ovation comprend les modèles suivants :

L’Ovation P-56FC, doté du même moteur de leds RGBA-Lime que l’ellipsoïdal Ovation E-910FC, il est capable de produire des couleurs allant des pastels les plus subtils jusqu’aux saturations les plus violentes, ainsi que presque toutes les températures de blanc.

L’Ovation P-56WW a un rendement comparable à celui d’une lampe PAR 64 de 1 000 watts. Il produit un champ de lumière homogène et uniforme, à source unique en utilisant le même moteur à leds blanc chaud que celui qui équipe l’ellipsoïdal primé Ovation E-260WW.

L’Ovation P-56VW, ellipsoïdal, produit presque toutes les températures de blanc, avec un IRC et un CQS (Color Quality Scale) élevés. On peut affiner le réglage de la température de couleur du PAR pour avoir plus ou moins de vert, ce qui le rend idéal pour les studios de télévision. Il est équipé du même moteur led 6 couleurs que l’Ovation E-930VW.

L’Ovation P-56UV diffuse un champ de lumière ultraviolette (365 nm) homogène et uniforme avec une visibilité projetée minimale au moyen d’une source à led spécifique.


« Notre objectif est d’élargir les possibilités créatives des concepteurs », ajoute Albert Chauvet. « C’est notre philosophie de conception, et nos projecteurs PAR sont le reflet de cet engagement ».

Et d’autres informations sur le site Chauvet Lighting.com et sur le site Chauvet Lighting France

 

Le pupitre LightShark suit la tournée de célébration d’Adele par Katie Markham

Pour Black Cat Audio, qui fournit actuellement le support technique à la tournée de célébration d’Adele dans les théâtres « Someone Like You (The Adele Songbook) », le pupitre LightShark, compact et polyvalent est parfait.

Katie Markham, brilliantly impersonating Adele.

Someone Like You (The Adele Songbook) est un concert live qui célèbre la musique de l’une des meilleures auteures-compositrices-interprètes de nos générations. Conçu et produit par Chameleon Music Marketing, le spectacle de renommée internationale met en vedette Katie Markham à la tête d’un groupe de six musiciens de grand talent avec les succès d’Adele.
Black Cat Audio cherchait une console d’éclairage compacte, rapide à installer, facile à utiliser et capable de prendre en charge une grande variété de lieux, depuis les centres artistiques de 350 places jusqu’aux salles de 2 000 places.

Black Cat Audio’s lighting engineer Karl Thompson.

« Nous avons envisagé un certain nombre de solutions, mais la console LightShark était la seule à remplir tous les critères », explique Adey Osbourne, directeur technique de Black Cat Audio. « Elle a beaucoup de fonctionnalités intéressantes que nous aimons beaucoup, comme une unité matérielle particulière avec des faders et un logiciel embarqué qui dispense de charger quoi que ce soit sur un ordinateur. Mais ce qui nous a vraiment décidés à l’acheter, c’est ce noyau que l’on peut contrôler à partir d’un ordinateur portable, d’une tablette ou même d’un iPhone. Pour un spectacle de tournée de taille moyenne, elle est parfaite car elle n’est ni trop grosse ni trop compliquée à exploiter. »

Ce spectacle de classe mondiale recrée précisément les albums 19, 21 et 25 d’Adele, qui ont tous trois battu des records, avec Chasing Pavements, Make You Feel My Love, Set Fire to The Rain, Someone Like You, Hello, Rolling In The Deep, Skyfall et de nombreux autres titres.
Someone Like You rend également hommage à plusieurs inspirateurs de la musique d’Adele, d’Etta James à George Michael en passant par The Cure. Basé dans le Northamptonshire, Black Cat Audio fournit des services d’éclairage et de son pour le spectacle depuis sa fondation.

« À la fin de l’année dernière, nous avons repensé le spectacle et décidé d’investir dans un peu de matériel, en particulier le LightShark », déclare Adey Osborne. « Au début de cette année, nous avons eu des répétitions, ce qui nous a donné l’occasion d’utiliser LightShark pour la première fois et de commencer à programmer des séquences. Depuis, on peaufine au fur et à mesure. J’aime beaucoup le fait qu’on peut très facilement créer des profils, et qu’on puisse le faire en cours de route ».

Katie Markham, brilliantly impersonating Adele.

Certains sites qui accueillent le spectacle disposent de leur propre système d’éclairage, mais Adey Osbourne a décidé de partir avec une configuration spéciale. « Nous utilisons notre propre kit de manière à assurer la continuité sur tous les sites », explique-t-il.
« Le LightShark contrôle tout, depuis la position et le mouvement des sources jusqu’aux changements de couleur, en passant par les gobos. Et tout cela peut se faire à partir de la console ou depuis une tablette ou un iPhone. Autrement dit, Karl Thompson, notre ingénieur lumière, a l’entière liberté de faire le tour de la salle pour voir ce qui se passe réellement plutôt que de rester coincé à poste fixe ».

Karl Thompson walking around the theatre during a rehearsal, and actually seeing what is happening.

Face au LightShark, les réactions ont été très positives. A chaque fois que la tournée arrive dans un nouveau lieu, les techniciens ont hâte de voir ce que ce système est capable de faire, ajoute Osbourne. « Je pense que cette console a un bel avenir devant elle, car elle est parfaite pour de nombreuses applications », dit-il.

« Elle convient parfaitement aux productions de tournée de taille moyenne comme la nôtre, mais elle a également beaucoup de potentiel dans les installations fixes comme les théâtres et les centres artistiques, ainsi que dans les discothèques et les lieux de culte. Pour son prix, elle est très puissante et je ne vois pas grand-chose d’autre qui puisse la concurrencer sur ce segment de marché. »


Plus d’infos sur le site du distributeur Freevox et sur le site Work Pro

Jean-Pierre Chapuis, figure haute en couleurs de la profession, a rejoint les étoiles

Jean-Pierre Chapuis, figure de la profession, nous a quittés cette semaine à l’âge de 61 ans.
Fondateur à Villejuif des sociétés AudioCom en 1981, puis Masterlight en 1984, il a également officié comme ingé son (une passion qui ne l’a jamais quitté) à la console pour Alpha Blondy et d’autres artistes Reggae.

Il s’est aussi diversifié dans la distribution en devenant Point Expert Clay Paky & Pulsar pour la région Parisienne, du temps de certains salons à Rimini prétexte à dîners ou fiestas très … Felliniens.
Il a distribué également Stage Accompany (vous vous rappelez, les « Blue Box » actives avec le moteur à ruban ?), qu’il a du coup utilisé souvent pour des concerts Reggae à la Mutualité, lors de passages parisiens impromptus (normal, vu l’artiste) de Prince qui ne jurait que par cette marque hollandaise, ou dans de picaresques tournées africaines avec Alpha Blondy et autres artistes de la confrérie aux couleurs vert-rouge-rouge-ganja.
Ainsi, un concert très tendu dans le stade de Conakry en plein coup d’état s’était terminé en émeute, et il n’avait dû sa survie et celle de son équipe technique qu’à l’intervention des blindés …

Son sens de l’humour parfois un peu trash n’était pas du goût de tout le monde. Ainsi, à l’occasion d’un retour en France après un salon Plasa à Londres, un peu excédé par l’attente, il avait répondu froidement « une bombe » à la question habituelle « que transportez-vous » du policier anglais, et avait dû regagner la France en décalé, la frontière s’étant brusquement refermée devant cette réplique malencontreuse.

Il fut aussi en 1988 le premier président du Synpase, syndicat professionnel dont la vocation est la représentation et la défense des intérêts des Prestataires de Services de l’Audiovisuel Scénique et Évènementiel.

Ayant élargi ses activités ensuite dans les prestations événementielles, il a fondé il y a une quinzaine d’années Dream Team Services, distributeur de DSan (système de Cueing), et plus récemment Theatrixx et Lenkeng (interfaces et passerelles vidéo) et Nanuk (valises de transport hermétiques).

Ma dernière visite dans sa tanière labyrinthique de Villejuif il y a quelques années a été l’occasion de découvrir le dernier projet plus perso de Jean-Pierre, un home cinéma « top du top, no limit », dont il parlait avec sa gouaille et son enthousiasme d’éternel ado, son train électrique, quoi…

Jean-Pierre, outre son exubérance attachante et son flair pour « le matos qui tue », était aussi un dénicheur de talents, tant ses qualités humaines se conjuguaient avec l’esprit d’équipe et la satisfaction d’une prestation ou d’une installation accomplie avec d’autres passionnés.

Lors de l’inauguration des nouveaux locaux de CP&P France au sein de Masterlight à Villejuif en 1995, avec l’orchestre Tony Linares.

Ainsi, Xavier Demay, aujourd’hui Directeur de Dushow Paris, ainsi que Alain-René Lantelme, désormais Directeur Général Adjoint d’Axente ont été de longues années des piliers de Masterlight.

José Fernandes et Aline Briche (sa belle-fille et Manager) étaient ses proches collaborateurs au sein de Dream Team Services, et toute l’équipe de SoundLightUp se joint à leur douleur ainsi qu’à celle de Dominique, Tom, Julien et toute sa famille.

La cérémonie pour dire au revoir à JP a eu lieu le lundi 25 mars au funérarium de Valenton, en présence de 150 amis et membres de sa famille et de la profession.

 

Le Tarrantula Robe arrive chez Novelty

Le groupe Novelty situé à Longjumeau, a récemment ajouté le Tarrantula à son catalogue de location déjà bien pourvu en projecteurs Robe, notamment des MegaPointe et BMFL Blade.
La demande de Novelty était claire : développer son parc de location en s’équipant d’un Wash à leds polyvalent de forte puissance. Beam Wash à effets, le Tarrantula remplissant toutes les cases a été retenu.

« Fortement inspiré du Spiider, la puissance du Tarrantula est monstrueuse grâce à l’ajout d’une couronne de sources qui double le flux pour atteindre plus de 20 000 lumens. Le Tarrantula reste malgré tout léger (à peine 21 kg) et facilement transportable en Flight-case de 2.
Pour sa polyvalence et son énorme puissance lumineuse, ce LED beam/wash aux multiples effets s’adapte à toutes les applications scéniques, notamment sur les festivals et les grandes scènes. » précise Vincent Bouquet, Chef produit chez Robe Lighting France.

Plus d’infos sur le Site Robe Lighting France

Et sur SoundLightUp : Robe tarrantule, une araignée au plafond de Prolight+Sound

 

Claypaky HY B-Eye plus génial que le B-Eye et 2 fois plus puissant

Présentant les caractéristiques connues et reconnues qui ont fait du B-Eye un produit novateur parmi ceux qui ont le plus remis en question et renouvelé le concept des wash asservis à base de leds dans notre beau métier, le HY B-Eye repousse encore plus loin les caractéristiques de cette machine géniale.

Exemple d’application du B-Eye K20. Le HY sera deux fois plus lumineux. © Ralph@Larmann

Le HY B-Eye est une évolution du B-Eye, proposant aux éclairagistes une machine mise à jour, avec un flux de lumineux doublé et un nouveau hardware offrant davantage de versatilité à ce puissant faisceau. Là encore, comme dans le cas du B-Eye, Claypaky propose deux modèles. Ils sont tous les deux équipés de leds RGBW Osram de 40 W (contre 15 W dans les B-Eye K10 / K20) avec un blanc à 6000K.

Le nouveau HY B-Eye existe en deux versions : K25 et K15

Un K15, avec sa galette d’environ 25 cm de diamètre, est équipé de 19 sources, et un K25 avec sa galette d’environ 35 cm équipé de 37 sources LED.
L’ensemble des caractéristiques du B-Eye sont toujours là, efficaces et plébiscitées par les utilisateurs, avec le zoom de 4° à 60°, du gros bâton rectiligne jusqu’au wash monumental, et avec le fameux effet “vortex” de faisceaux animés par le zoom tournant.
Le HY B-Eye est également annoncé comme encore plus silencieux que le B-Eye, ce qui va le rendre encore plus apprécié en télévision ou au théâtre.

Autre exemple d’application du B-Eye K20. © Ralph@Larmann

Les capacités d’utilisation en matriçage sont toujours là, en mode simple avec des macros intégrées, ou pixel par pixel en l’utilisant comme une surface vidéo.
Le HY B-Eye inclut dans la gestion de ses sources, le protocole Kling-Net (ArKaos), pour une gestion optimisée et simplifiée des sources vidéo.
Côté pratique, l’objectif « Zoom » est rétractable automatiquement à l’extinction du projecteur, pour une remise en flight sans surprises.

Les premières machines devraient être livrées avant la fin avril autant dire que le monde de la lumière les attend avec impatience !

Et plus d’infos avec HY B-EYE K25, HY B-EYE K15.

 

Shure AD « X », ou comment une lettre change tout

La fusée Axient Digital de Shure a lancé son deuxième étage, la gamme d’émetteurs numériques ADX, offrant une somme de perfectionnements et de fonctionnalités avancées où l’imprévu est désormais sous contrôle.
Les ADX sont compatibles avec les récepteurs AD4D et AD4Q. Cette nouvelle famille comporte deux émetteurs mains, l’ADX2 et l’ADX2FD et deux émetteurs ceinture ADX1 et ADX1M.

Leur particularité est le pilotage à distance et en temps réel de tous les paramètres grâce au point d’accès ShowLink Diversity, la détection et l’évitement des interférences par le changement automatique des fréquences, le tout avec des performances RF de premier plan et une bande passante étendue jusqu’à 166 MHz.
Par ailleurs, tous les émetteurs fonctionnent avec des accus Lithium ion offrant plus d’autonomie et pouvant être rechargés via différents modèles de chargeurs contrôlables en réseau.

Incontestablement les deux vedettes sont le micro bodypack ADX1M et l’émetteur main ADX2FD.
Le premier est sans antenne, minuscule, étanche et capable de changer de fréquence en une fraction de seconde en cas de parasitage.
Le second est un monstre de sécurité embarquant 2 émetteurs séparés, la capacité de changer malgré tout lui aussi de fréquence à la volée et pouvant offrir une sécurité incomparable par l’utilisation de deux fréquences ou bien par la mise en pont des deux amplis et la possibilité d’atteindre sur une seule 50 MW.
Bien entendu il peut aussi être reçu par l’AD4Q en Quadversity à savoir par 4 antennes soit pour éliminer toute zone d’ombre, soit pour couvrir deux zones distinctes. La liaison ultime dite, ceinture, bretelles et colle. Ces 4 émetteurs fonctionnent avec des accus Lithium ion et un ensemble de chargeurs en réseau rendent leur emploi extrêmement simple.

Un film constructeur résume l’ensemble de ces points et montre d’autres possibilités :


Pour tout savoir sur la gamme Shure Digital, vous pouvez aussi :


Et d’autres informations sur le site Algam Entreprises