Sennheiser lance les intra IE400 et IE500 PRO. En les attendant, nous avons écouté les IE40

Annoncés fin 2018 et dévoilés au NAMM, leur sortie n’est plus qu’une question de jours. Basés sur un unique transducteur dynamique large bande, les intra IE400 et 500 PRO sont le haut de gamme made in Germany de Sennheiser. En les attendant, nous avons écouté les IE40.

De gauche à droite le IE40, puis le IE400 et enfin, avec son câble torsadé, le IE500. PRO tous les trois !

Dévoilés au NAMM, les IE 400 PRO et IE 500 PRO offrent une reproduction naturelle du son, se logent fermement et confortablement dans le conduit auditif et sont équipés d’un système de câblage breveté avec gaine incassable.

Jannik Schentek

Fabriqués selon des spécifications strictes dans l’usine allemande de Sennheiser sur une nouvelle chaîne de production, ces écouteurs intra-auriculaires seront commercialisés à partir de la mi-mars 2019.
« Le monitoring est une étape essentielle d’un spectacle ou d’un concert », déclare Jannik Schentek, responsable produit chez Sennheiser.
« Outre les retours des autres musiciens, les écouteurs in-ear vous connectent à vous-même, quelque chose d’essentiel pour délivrer votre meilleure performance. La série IE est conçue en ce sens et propose avec ces nouveaux modèles plusieurs nouvelles fonctions. »

La philosophie de conception

Le IE400. Comparez sa taille à celle de la moussette. C’est très petit et ne dépasse pas du pavillon de l’oreille. Ceci est dû à l’emploi d’un unique transducteur large bande de 7mm.

« Pour les modèles IE 400 PRO et IE 500 PRO, nous avons réinventé le principe du transducteur dynamique unique. D’autres modèles dans la même gamme de prix fonctionnent sur le principe de l’armature, mais on l’estime inférieur au transducteur à large bande », explique Jannik Schentek.
« Les écouteurs à armature, une technologie empruntée aux aides auditives qui doivent être minuscules, nécessitent de multiples transducteurs pour reproduire la gamme de fréquences, ce qui occasionne inévitablement des interférences et des rotations de phase.

Les IE 400 PRO et IE 500 PRO utilisent un seul transducteur dynamique haute performance qui couvre aisément toute la gamme de fréquences, ce qui se traduit par une reproduction audio précise, sans distorsion. »

Profil sonore

Les IE400 et 500 disposent de la technologie appelée TrueResponse, dont le but est de donner à la membrane un spectre de travail fréquentiel et sonore très large en lui évitant le plus possible des déformations toujours préjudiciables au rendu.
Cela permet aux deux modèles de pointe de délivrer un son naturel, clair et très large avec une distorsion harmonique totale (THD) de moins de 0,08% à 1 kHz et 94 dB (données constructeur). Ceci a aussi pour effet de réduire le stress acoustique et l’écoute peut avoir lieu à volume plus bas.

Confort et adaptation à chaque morphologie

Le transducteur dynamique ne mesurant que 7 mm de diamètre, les IE 400 PRO et IE 500 PRO sont équipés d’un embout confortable, discret et extrêmement léger. Les écouteurs sont fournis avec des oreillettes en silicone de différentes tailles et d’embouts spéciaux à mémoire de forme, qui s’ouvrent pour occuper au mieux le canal auditif.

Le IE500 avec deux moussettes à mémoire de forme. Remarquez aussi les tours d’oreilles réglables et très confortables.

De plus les canules des écouteurs proposent deux positions où attacher les embouts afin de tenir compte des différentes morphologies des utilisateurs. Cela donne un bon positionnement, un point essentiel en vue d’avoir l’étanchéité synonyme d’isolation aux sons extérieurs et un niveau de grave cohérent.

Connexion audio brevetée

Comme tous les in-ears de cette série, les IE 400 PRO et IE 500 PRO sont équipés d’une gaine de câble interne incassable et brevetée, où la protection guide-câble touche la prise en bout de câble, assurant sa longévité. Pour distinguer gauche et droite, la prise de droite comporte un anneau rouge.

L’argument massue et indiscutable de Sennheiser. Un transducteur dynamique large-bande génère moins d’interférences que trois, quels qu’ils soient, armatures ou pas.

Les deux modèles sont fournis avec un contour d’oreille renforcé et à mémoire de forme garantissant tenue et confort. Un câble noir et droit équipe le modèle IE 400 PRO, tandis que le modèle IE 500 PRO dispose d’un câble à paire torsadée qui offre une meilleure résistance à la remontée des bruits.

Interrogé sur la différence entre les deux modèles au niveau du son, Jannik Schentek répond : « La plus grosse différence se situe au niveau des médiums. Entre 1 et 2,5 kHz, le IE 500 PRO a plus de présence et offre un son plus direct, large et profond. De plus, sa réponse en fréquence est plus étendue et il a quelques dB de plus de sensibilité, ce qui peut s’avérer déterminant sur les scènes les plus bruyantes. »

Ecoute du IE40 PRO

Dans l’attente de pouvoir disposer des 400 et 500, nous avons longuement écouté le IE40 PRO et son transducteur de 10 mm.

Même si clairement modèle d’entrée de gamme, le IE40 prouve le bien fondé du choix de Sennheiser de s’attaquer à ce segment de marché du in-ear universel et donc complémentaire aux moulés, seule technique permettant une parfaite isolation aux bruits ambiants, un guidage parfait et régulier du son dans le conduit auditif et enfin un confort total évitant le frottement du silicone, ce qui n’est pas l’idéal même quand on est habitué à l’introduction de cette matière douce dans l’oreille.

Un point positif du IE40 est sa petite taille, la possibilité de parfaitement orienter la canule de sortie dans le sens du conduit grâce à l’articulation à 360° offerte par le connecteur présent entre le corps et le câble et enfin le contour d’oreille à mémoire de forme qui garantira de ne jamais peser sur les ears et les perdre en cours d’utilisation. Le confort est donc très bon.

Le second bon point est le connecteur entre câble et oreillette qu’on vient d’évoquer. A moins de le manipuler sans arrêt, il tient fermement et garantit un bon contact tout en permettant le remplacement à la volée d’un câble endommagé, une source régulière de pannes. Ce procédé est infiniment plus rassurant que la paire de fines pinoches s’insérant dans l’acrylate de nombreux modèles professionnels qui ne tiennent qu’en force et en cas de casse, nécessitent un retour chez le fabricant.

Le connecteur du IE400 identique à celui du IE40.

Ouvrant classiquement en Y, le câble dispose d’un serre tête coulissant sur les deux branches facilitant le verrouillage par la nuque et surtout répartissant la traction du fil. Les conducteurs enveloppés dans une gaine noire assez rigide et collante ne valant pas les cordons torsadés mais qui chez Sennheiser, sont réservés au 500 PRO. Rien ne vous empêchera d’en changer si leur coût n’est pas trop élevé.

Disposant d’une sensibilité SPL dans la moyenne inférieure avec 115 dB à 1kHz et 1 V RMS, le IE40 n’est pas prêt à délivrer les niveaux extravagants parfois requis sur scène sans pousser très fort l’électronique ce qui n’est pas le cas de ses deux grands frères 400 et 500 qui délivrent 8 et 11 dB de plus à la même puissance électrique.

Le rendu est dynamique et très nettement marqué du sceau de la membrane ce qui est un plus, même si la réponse en fréquence est assez peu linéaire. Immédiatement perceptible aussi la phase droite et un rendu flatteur et très organique.

En détaillant, le grave est assez précis mais coloré dans l’octave 90 à 180 Hz et très généreux. Le bas médium manque un peu d’impact et perd de son influence au fur et à mesure que l’on monte en fréquence vers un médium qui est assez en retrait. Le haut médium remonte en influence et grimpe sans coup férir jusqu’à 16 kHz avec un shelf sur les deux octaves 4 à 16 kHz donnant un haut et un extrême aigu trop prononcés.
Le bas médium et le médium ramassés contrastent avec les in-ears à simple armature qui en général sont plus, voire trop généreux au centre et beaucoup moins sur les extrêmes. Ici c’est l’inverse. On sent le travail fait sur le grave pour lui donner lisibilité et impact, et la retenue dans les fréquences de plus forte sensibilité de l’oreille.

Le IE40 en version transparente. Une noire existe. Il s’agit ici du côté droit. Le gauche n’a pas de bague rouge.

Idéalement il faudra travailler au minimum avec deux cellules paramétriques via deux shelves pour sortir le médium en atténuant les extrêmes ou alors avec un 31 bandes. Rien d’insurmontable avec les consoles numériques modernes ou même des plugs sans trop de latence.
Ca vaut le coup de tailler un peu car le résultat ne manque pas de panache tout en gardant du souffle dans le grave et, si vous le voulez, un aigu cristallin que les armatures ont du mal à sortir et qui fait généralement le bonheur des liaisons HF.

A 99€ et même moins en cherchant un peu, le IE40 trouvera sa place et surtout donne très envie d’écouter les IE400 et 500 PRO qu’on essaiera d’avoir ensemble à la rédaction pour les comparer et vous inciter à les écouter à votre tour, le gros avantage des universels face aux moulés. A charge pour Sennheiser de donner aux deux gros modèles un son et une qualité méritant le prix de vente premium de 349 et 599 euros.

Et pour plus d’informations sur le IE40 PRO

Le Tarrantula Robe en démo vidéo

Le Tarrantula, Wash à leds surpuissant, avec 36 sources RGBW de 30 W, contrôlables individuellement, une led centrale de 60 W qui produit un effet flower, un zoom étendu de 4 à 50°, se positionne tout en haut du classement des wash à effets. Voici la démo vidéo.

Hormis son Beam Shaper, un accessoire ovaliseur de faisceau inspiré par l’éclairage traditionnel et sa graduation sur 18 bits, le Tarrantula se fait surtout remarquer par sa matrice de pixels. Chaque point de led est contrôlable en macro, en DMX, ou encore en Kling-Net. Ce dernier protocole permet de lui associer très rapidement un média serveur externe.
Avec 1000 W de consommation, ses trente-sept leds, un mappage DMX de vingt-sept à cent quatre-vingt-quinze canaux et ses huit protocoles de commande, le Tarrantula rejoint le peloton des BMFL et MegaPointe dans la course aux projecteurs survitaminés.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Formations gratuites programme Hathor des pupitres ADB

Que vous soyez utilisateur Hathor désireux d’approfondir vos connaissances ou que vous n’ayez jamais utilisé ce système avec l’envie de le découvrir, ADB propose une formation gratuite adaptée à votre niveau, débutant ou avancé.

ADB Stagelight a mis en place un planning de formations en région parisienne, à Cachan. Elles sont dispensées en français, totalement gratuites, organisées sur une ou deux journées au cours desquelles vous n’avez même pas besoin de vous soucier du déjeuner, ADB y pourvoit en prévoyant un buffet. Le détail des journées vous sera envoyé par email.

Les inscriptions sont limitées, chaque session pouvant accueillir jusqu’à 8 participants, avec une priorité pour les premiers inscrits sur le site ADB. A l’inverse, une session réunissant moins de 4 participants pourra être annulée et les inscrits seront invités à une autre date.

Pour vous inscrire, c’est ici

Pour plus d’informations, contactez [email protected]

Les dates programmées :

  • 18 – 19 Mars [Avancé]
  • 8 – 9 Avril [Débutant]
  • 23 – 24 Avril [Avancé]
  • 6 – 7 Mai [Débutant]
  • 20 – 21 Mai [Avancé]
  • 3 – 4 Juin [Débutant
  • 17 – 18 Juin [Avancé]
  • 1 – 2 Juillet [Débutant]

Le nouveau H9000 est disponible!

La nouvelle génération de processeurs multi-effets H9000 est dotée d’une architecture modulaire pour une configuration sur mesure de la puissance DSP et des entrées/sorties, et offre des capacités de traitements multicanaux équivalentes à dix fois la puissance des H8000.

Le H9000 avec son écran à haute résolution. Il existe aussi une version du châssis « nue » utilisable uniquement via le logiciel de pilotage maison emote™ et d’un prix nettement plus abordable.

Le H9000 est conçu pour inclure tous les effets les plus réputés d’Eventide dans une solution qui s’intègre parfaitement dans toutes les production actuelles : studio, live, post-production et broadcast. Il bénéficie d’une interface utilisateur novatrice et intuitive : un affichage couleur en façade auquel s’ajoute le logiciel emote™, disponible pour Mac, PC et iOS ainsi qu’aux formats de plug-ins AAX, VST et AU.
Livré avec des milliers d’effets immédiatement utilisables, le H9000 est capable d’exécuter simultanément jusqu’à 16 algorithmes : délais, pitch-shifting diatonique, flangers, EQs, réverbérations, avec la possibilité de créer ses propres effets multicanaux.

Il est entièrement compatible avec les algorithmes des H8000, H7600, H9, ainsi qu’avec la plate-forme de développement VSIG. La nouvelle fonctionnalité “FX Chain” permet de combiner à volonté jusqu’à 4 algorithmes pour créer des “Super-Effets”.

Une vue de la puissante matrice via emote™

Le chainage d’effets en parallèle, série… toujours via emote™


Le H9000 est équipé d’une section de calcul modulaire, constituée de 4 cartes indépendantes et emploie une architecture ARM beaucoup plus puissante que les anciens DSP. Ces 4 modules seront remplaçables dans le futur offrant une durée de vie beaucoup plus longue à ce multi-effets.

Les quatre cartes de processing basées sur une architecture de type CPU et plus DSP grâce à des puces ARM, abordables et bénéficiant d’une évolution régulière de leur puissance liée à un emploi infiniment plus vaste que les DSP.

Trois slots sont prévus afin d’interfacer encore plus facilement le H9000 à raison de 32 canaux audio par slot.
Dès maintenant des cartes MADI et Dante sont disponibles, prochainement s’ajouteront des interfaces Pro Tools, Thunderbolt, Ravenna, AVB, AES67 et USB Audio.
Le H9000 trouve sa place dans une utilisation professionnelle par les ingénieurs du son ou par les musiciens, que ce soit en studio comme sur scène, pour leur offrir une puissance de traitement et une connectivité jusqu’à présent inégalées.

Une face arrière qui raconte la qualité du produit et l’universalité de son emploi.

Face à la puissance et à la complexité de ce multi-effet, Freevox vous propose une démonstration personnalisée. Il suffit pour cela de cliquer sur ce lien

Et d’autres renseignements sur le site Freevox

La vidéoprojection dans tous ses états. Part Three: Mettez de l’optique dans votre moteur! LCD part 1

Liquides ou cristaux ? Ces substances amorphes ont des propriétés d’organisation des molécules qui les rapprochent de l’état cristallin et se traduisent par des propriétés électriques et optiques particulières. Voici comment on peut les utiliser pour projeter des images

l’ILA-250, un imposant projecteur à un seul objectif de Hughes-JVC. L’appareil fournissait 2000/2500 lumens à partir d’une lampe au Xénon de 2 kW (extrait de la fiche technique d’époque).

Dans la précédente partie, nous avons décrit les sources lumineuses, mais on s’en doute bien, l’essentiel est dans la partie modulateur optique de l’appareil, qu’on appelle parfois « moteur optique » par mimétisme avec l’idiome anglo-saxon « optical engine ».
C’est là que se concentrent les principes fondamentaux de la vidéoprojection, et les difficultés technologiques, comme nous l’avons bien ressenti à la lecture de notre rubrique archéologique. Faisons un point de l’état de l’art…

S’affranchir des problèmes de convergence

Comme nous l’avons vu dans notre historique, les appareils trichromes les plus puissants utilisent trois tubes cathodiques ou trois relais optiques, chacun possédant son propre objectif. Au niveau de sa réalisation technique, cette solution paraît d’une simplicité biblique (l’optique est réduite à sa plus simple expression), mais elle est assortie d’une multitude d’inconvénients :
Pour des raisons de coût, les objectifs sont rudimentaires et à focale fixe,
Il faut effectuer la mise au point et les réglages pour chaque objectif,
La superposition des couleurs (convergences) s’effectue directement sur l’écran, et l’ensemble des réglages de superposition est à refaire au moindre déplacement de l’appareil.

L’Eidophor (pour les hautes luminosités) et les projecteurs à trois tubes cathodiques se sont toujours contentés de cette disposition, mais il faut bien reconnaître que les utilisateurs étaient à cran. La vidéoprojection en location ou prestation était un véritable calvaire et il n’était pas rare de devoir refaire les superpositions en cours de spectacle, voire passer son temps à leur courir après, car divers phénomènes, comme les gradients thermiques dans le châssis de l’appareil provoquaient déformations et gauchissements au fur et à mesure de son échauffement. Les électroniques étaient aussi sujettes à des dérives aux fâcheuses conséquences.

Figure 1 : En ajoutant ce dispositif optique qui fusionne les trois faisceaux d’un projecteur trichrome, on n’utilise qu’un seul objectif (qui peut être plus sophistiqué) et on simplifie le réglage de superposition des couleurs.

Le premier fabricant à s’affranchir de ces problèmes en sortant un projecteur trichrome, tritube à un seul objectif a été Hughes-JVC avec un modèle à relais optiques ILA (voir photo d’ouverture).
Il suffisait de combiner les trois faisceaux dans un prisme à diagonales collées (voir figure 1 et figure 2), et le tour était joué !

Un tel projecteur pouvait être déplacé sans trop de conséquences sur les réglages, et la mise au point s’effectuait par le réglage d’un seul objectif, comme sur les appareils modernes.


Figure 2 : Principe de la fusion des faisceaux de couleurs primaires dans un prisme à diagonales collées (prisme en croix). Le prisme n’est pas forcément en verre massif, il peut aussi être constitué de deux lames semi-réfléchissantes collées à 90° selon leur médiane, suivant la géométrie des diagonales du prisme plein.

Malheureusement, cela ne pouvait raisonnablement fonctionner qu’avec des relais optiques ILA de plus petite taille que sur les projecteurs à trois objectifs, et les projecteurs à un seul objectif étaient donc moins performants. Cela appelait donc à la conception de relais optiques à la fois miniaturisés et performants… et donnait donc ainsi le sens de l’histoire!
Cette configuration a été largement reprise sur les projecteurs à cristaux liquides, qui ont abandonné la configuration décrite par la figure 7 de notre épisode intitulé « l’émergence des relais optiques ».

Les cristaux liquides conventionnels : LCD, Tri-LCD, 3LCD

Les cristaux liquides et leurs propriétés. Mettons tout de suite les choses au point : les cristaux liquides ne sont ni des cristaux, ni des liquides ! Ce sont des matières organiques (c’est-à-dire contenant essentiellement du carbone et de l’hydrogène), d’aspect amorphe. Ils ne présentent ni les arêtes vives, ni les facettes lisses et brillantes qui caractérisent ce qu’on appelle communément les cristaux. En revanche, ils possèdent des propriétés d’organisation des molécules qui les rapprochent, de ce point de vue, de l’état cristallin et se traduisent par des propriétés électriques et optiques particulières.

Les cristaux liquides ont été (officiellement) découverts en 1888 par le botaniste autrichien H. Reinitzer qui, précédé par Planer en 1861, remarqua des phénomènes optiques chatoyants avec des esters de cholestérol. En 1963, Williams, de la compagnie RCA, montra que la propagation de la lumière dans ces substances pouvait être modifiée par l’application d’un champ électrique. Cinq ans plus tard, Heilmeyer et ses collègues, de la même société, réalisèrent un afficheur qui utilisait cette propriété. Cela marquait le début des LCD (“ Liquid Crystal Displays ”, appellation désormais obligée des dispositifs de visualisation à cristaux liquides).

Les cristaux liquides peuvent changer de phase (comme un matériau qui peut être solide, liquide ou gazeux selon la température et la pression), et cet état d’ordre des molécules est intermédiaire entre le liquide (désordre total) et le solide (ordre figé).
Contrairement aux cristaux solides, dont les atomes ont un ordre de position à longue distance, l’ordre qui s’instaure naturellement dans les cristaux liquides est essentiellement un ordre d’orientation des molécules à moyenne distance, avec dans certains cas une composante d’ordre de position. L’orientation moyenne des molécules de cristaux liquides, de forme allongée, est décrite par un vecteur appelé directeur.

On distingue quatre phases dites cholestérique, nématique, smectique et colonnaire. Les cristaux liquides utilisés dans les applications qui nous intéressent ici sont de type nématique (c’est à dite étymologiquement qu’ils ressemblent à des vers). Il s’agit de molécules allongées (voir figure 4).

Figure 4 : Les molécules de cyanobiphényles (ici le 80CB) sont fréquemment utilisées en affichage (en noir : carbone, bleu : oxygène, vert : azote, gris : hydrogène).

Et dans la phase nématique, en l’absence de contrainte particulière, leur tendance naturelle est de s’aligner, toutes parallèles, dans une même direction (voir figure 5).

Figure 5 : Figuration de l’organisation spontanée des molécules de cristaux liquides nématiques en l’absence de contrainte

Toutefois à l’interface avec un solide ou un liquide, l’orientation des molécules peut subir une influence. Plus ou moins marquée et définitive, cette influence a reçu l’appellation d’ancrage.
Divers types d’ancrage peuvent être réalisés, dans une seule position, avec plusieurs directions possibles (ancrage bistable ou multistable) et différentes orientations par rapport au plan d’interface. Dans une lame de cristaux liquides, on arrive donc à créer ainsi des structures planaires ou homéotropes (voir figure 6).

Figure 6. : Deux types de configurations homéotropes réalisables dans une lame de cristaux liquides

Chaque structure de cristaux liquides possède des propriétés optiques particulières, depuis la sélectivité en longueur d’ondes (cholestériques) jusqu’aux biréfringences linéaire et circulaire. La structure qui a permis de réaliser les premiers écrans à cristaux liquides est la structure nématique en hélice (“ Twisted Nematic ” ou TN).
Dans la structure TN, on réalise une couche mince de cristaux liquides entre deux lames transparentes aux interfaces desquelles les ancrages sont perpendiculaires. De ce fait le directeur tourne progressivement de 90° lorsqu’on traverse l’épaisseur de la couche (voir figure 7).

Figure 7 : Orientation des molécules dans une structure nématique en hélice (TN). A gauche : vue en coupe, à droite, vue en plan.

Il s’ensuit une biréfringence circulaire avec un pouvoir rotatoire de 90°. Cela signifie que si une lumière polarisée linéairement traverse une lame de structure TN, la polarisation de la lumière en sortie est perpendiculaire à celle de la lumière incidente. Si on place une telle cellule à cristaux liquides entre deux polariseurs linéaires d’axes parallèles, la lumière est bloquée. Si en revanche, on la place entre polariseurs croisés, la lumière passe (toutefois, la transmission n’est, dans le meilleur des cas, que de 50% en lumière naturelle du fait de la perte de la composante croisée).

Par ailleurs, les cristaux liquides possèdent des propriétés électriques anisotropes. L’orientation des molécules nématiques peut être influencée par un champ électrique ou magnétique extérieur. En présence d’un champ électrique extérieur, selon la constitution des molécules, elles tendent à aligner leur grand axe parallèlement à la direction du champ (anisotropie diélectrique positive) ou perpendiculairement à cette direction (anisotropie diélectrique négative).
Pour une lame de cristaux liquides nématiques, la méthode de commande la plus commode (la plus efficace, nécessitant les niveaux d’énergie les plus faibles) consiste à utiliser un champ électrique transversal appliqué entre les deux faces au moyen d’électrodes transparentes. Le matériau traditionnel qui convient pour cela est l’oxyde d’indium et d’étain (ITO), qu’on a déjà vu dans d’autres relais optiques comme le tube Titus et l’ILA.

Avec des cristaux liquides à anisotropie positive, il naît alors un conflit entre l’énergie d’ancrage et l’énergie du champ électrique. A partir d’une certaine valeur de celui-ci apparaît une déformation (c’est à dire une déviation du directeur par rapport à sa valeur initiale). C’est la transition de Freedericksz.
Si la cellule TN est placée entre polariseurs croisés, la transmission diminue progressivement à partir de cette transition jusqu’à une extinction quasi-totale de la lumière émergente (voir figure 8 et figure 9). Dans le cas où les polariseurs sont parallèles, la lumière commence à émerger à partir de cette transition jusqu’à un maximum théorique absolu de 50% de transmission (pour une lumière naturelle).

Figure 8 : Comportement des molécules d’une lame de cristaux liquides nématiques en présence d’un champ électrique transversal appliqué entre deux électrodes transparentes.

Figure 9 : Comportement optique d’une lame de cristaux liquides soumise à une tension électrique, placée entre polariseurs parallèles.

Le milieu optique actif d’un (micro-)écran LCD contient, en plus des molécules nématiques, diverses substances destinées, notamment, à assurer la stabilité de la phase nématique dans les conditions de température rencontrées dans l’usage normal, et aussi des ions résiduels qui résultent de la fabrication du produit en phase liquide.

L’application d’un champ électrique continu pour contrôler l’orientation des molécules n’est pas possible, car elle aboutit au déplacement de ces ions et de ces molécules dipolaires, donc à la décomposition du mélange. Au pire, elle entraîne des phénomènes d’électrolyse et la dégradation irréversible du dispositif. En conséquence, c’est un champ alternatif de fréquence suffisamment élevée qu’il faut appliquer. Dans les applications vidéo, on procède à une inversion de la polarité du signal, par exemple de trame à trame.

Commande des cristaux liquides

Nous avons vu précédemment qu’il est possible de commander une lame de cristaux liquides via un tube cathodique et une couche photosensible (Image Light Amplifier ou ILA de Hughes). L’avantage de ce procédé est que l’image obtenue est continue et ne présente aucune structure d’échantillonnage (autre que celle imposée par le tube cathodique). On dit que l’image ILA ne présente pas de pixels.
En contrepartie, la présence du tube cathodique impose tellement d’inconvénients que la technologie est abandonnée. On réalise donc actuellement les relais optiques LCD à partir d’une lame de cristaux liquides TN, divisée en une matrice de cellules adressées par des électrodes via un réseau de conducteurs. Les technologies modernes présentent des « pixels » carrés plus ou moins visibles sur l’image.

Par rapport aux écrans LCD à vision directe, comme ceux qu’on utilise dans les téléviseurs à écran plats, la vidéoprojection a un avantage considérable : elle peut se contenter de la simple structure TN, car le faisceau lumineux est parallèle (ou presque) et traverse la lame de cristaux liquides perpendiculairement.
Il n’y a donc pas de problème d’angle de vision. En effet, la longueur du chemin optique dans le cristal liquide et donc l’importance de la rotation du plan de polarisation de la lumière dépend de son angle d’incidence, ce qui fait que l’effet produit par une lame TN est différent suivant qu’on la regarde de face ou de biais. Ce phénomène, qui a longtemps handicapé les écrans LCD, est absent en vidéoprojection.

Figure10 : Aspect typique d’une image en projection LCD (très grossi et exagéré). En mettant le nez sur l’écran, on identifie clairement le réseau d’électrodes délimitant les pixels et dans un coin, le transistor qui commande chaque cellule.

La conception qui prévaut actuellement utilise un réseau de transistors afin d’assurer un temps d’établissement suffisamment rapide au niveau de chaque cellule (qui se comporte électriquement, en première approximation, comme un condensateur). Ainsi, chaque « pixel » d’une matrice LCD dispose d’un transistor de commutation desservi par un réseau de connexions perpendiculaires.
Celles-ci devant véhiculer un courant important en regard de leur section nécessairement microscopique, elles sont inévitablement en métal, et donc, opaques à la lumière, tout comme le transistor (le silicium réfléchit la lumière mais ne la transmet pas). Cela impose aux images LCD (qu’elles soient à écran plat ou à projection) une structure caractéristique nettement de connaissable, avec des pixels carrés séparés par des limites sombres et le transistor parfaitement reconnaissable dans un coin (voir figure 10).

De ce fait, le rendement lumineux d’un dispositif LCD est fatalement handicapé par le « taux de remplissage » (fill factor), qui correspond à une sorte d’ouverture optique, égal au rapport (souvent exprimé en %) de la surface transmettant effectivement la lumière à la surface totale de dispositif. Cette structure de pixels caractéristique de l’image LCD a longtemps été l’un des principaux reproches faits à cette technologie. Toutefois, des parades existent et ce défaut a tendance à disparaître ou à ne plus se remarquer.

Adressage des matrices actives LCD

La lame de cristaux liquides dont les molécules sont correctement disposées par ses couches d’orientation est confinée entre deux lames de verre dont les faces internes sont munies de dispositifs électriques.
L’une porte une électrode transparente commune à laquelle est appliqué le signal vidéo. L’autre porte le réseau de connexions perpendiculaires permettant d’accéder à chacune des cellules (faussement appelées « pixels »), avec, pour chacune, un transistor de commutation pour l’adressage et une électrode transparente dont la surface détermine la zone utile de la cellule (voir figure 11).
L’ensemble est fabriqué dans un process similaire aux circuits intégrés dits « hybrides » en couche mince, d’où l’appellation courante de TFT (« Thin Film Transistors »), accolé aux matrices LCD qui en résultent (voir figure 12).

Figure 11 : Dispositif électrique de commande d’une matrice LCD. Schéma électrique

Figure12 : Constitution de la face « TFT » qui réalise la commande et l’adressage d’une matrice active LCD.


L’adressage se fait séquentiellement selon un schéma de balayage, ligne par ligne et colonne par colonne. Des démultiplexeurs ou des registres à décalage sont intégrés dans le composant de manière à réduire le nombre de connexions (voir figure 13).

Figure 13 : Schéma équivalent d’une matrice active LCD avec son dispositif d’adressage. Diverses configurations sont possibles (dont l’adressage par blocs) pour améliorer la vitesse et/ou simplifier les connexions. La logique d’adressage peut être implantée sur la matrice (COG) ou sur le circuit imprimé souple qui réalise la connexion avec le système du projecteur.

Conclusion (provisoire)

Nous venons de voir les principes de base de l’utilisation des LCD en transmission dans la vidéoprojection. Beaucoup d’améliorations et de perfectionnement ont été apportés pour continuer à être la technologie de vidéoprojection la plus concurrentielle en termes de rapport performances/prix, y compris pour des applications d’envergure, malgré les nombreuses critiques qu’elle récolte de manière récurrente.

C’est ce que nous nous attacherons à détailler dans la suite de cette saga, et nous verrons concrètement comment les matrices LCD s’intègrent dans des moteurs optiques simples, compacts, robustes et performants.

Et avec les épisodes précédents :

 

Leroy Bennett assemble des diamants de MagicDot-XT pour Lenny Kravitz

La tournée 2018 de Lenny Kravitz “Raise Vibration”, vient assurer la promotion de son nouvel album éponyme lancé en septembre dernier à Mexico. Cette tournée très attendue a créé un véritable engouement dans le monde. Le spectacle est extrêmement vivant grâce au concept lumière de Leroy Bennett qui a utilisé 224 MagicDot-XT Ayrton dans une scénographie multicouche.

photo @ Mathieu Bitton

La scène principale se modifie en fonction des différents lieux, mais la configuration de l’arrière-plan et la conception lumière reste la même et implique 14 pods en forme de diamant comprenant chacun 16 projecteurs MagicDot-XT espacés de seulement 250 mm au sein de chaque matrice. Les pods sont accrochés en deux rangs de 7 et partiellement dissimulés derrière un mur de persiennes.

Leroy Bennett, qui souhaitait particulièrement utiliser ces MagicDot-XT pour sa conception lumière très particulière nous explique : “L’idée de base est venue de l’inspiration de Lenny pour le design de la tournée Controversy de Prince. J’ai commencé à utiliser les MagicDot-XT il y a un certain temps déjà et j’aime leur fiabilité et leur flexibilité.

Photo @ Mathieu Bitton

Ils sont petits et rapides et j’aime leur fonction pan et tilt continu. Nous étions capables d’obtenir des looks différents grâce à eux y compris de les utiliser dans un cluster pour créer un large projecteur lumière. Je pense que ça a été mon utilisation favorite de cet appareil, pouvoir créer un large faisceau.”

Tout au long du spectacle, qui se tient la plupart du temps dans de larges Arénas, les projecteurs MagicDot-XT ont démontré leur incroyable flexibilité. À certains moments, ils peuvent être vus en train de scintiller à travers les persiennes, réfractant la lumière pour créer une atmosphère tendre ou utilisés avec une intensité maximale, arrosant de ses couleurs saturées.

Le niveau de sortie très élevé du MagicDot-XT et le deuxième faisceau, peuvent être utilisés pour créer différents motifs en lumière, avec Bennett tirant le meilleur parti de cette forme en diamant en particulier pour ces effets fabuleux : Parfois, ils apparaissent comme une forme unique et solitaire ou si plusieurs fonctionnent, ils représentent alors une fenêtre de cathédrale avec de lumineux rayons de soleil éclairant la scène et les artistes. Les projecteurs sont également utilisés individuellement parfois à moitié obscurcis comme une source de lumière large située derrière les persiennes, créant ainsi différentes atmosphères pour chaque titre.

“Les MagicDot ont été les principaux effets de lumière du kit” confirme Harry Forster, programmeur et associé de Bennett. Et comme toujours, la conception de Roy était tellement polyvalente que nous avons obtenu des looks différents des MagicDot-XT pour la vingtaine de titres programmés.

Forster explique pourquoi il voulait des MagicDot-XT Ayrton pour cette tournée : “Nous avons choisi ces appareils particuliers du fait de leur faible encombrement qui en faisait le meilleur choix pour assembler les pods. Nous apprécions le fait que tout ce dont nous avons besoin est au bon endroit. C’est surprenant comme de nombreux projecteurs peuvent présenter une ou deux bizarreries gênantes sur la façon dont les canaux sont mappés ou contrôlés (dans ce cas, par une GrandMA 2) – Nous n’avons eu ici aucun ces problèmes.”

Photo @ Mathieu Bitton

MagicDot-XT présentent tous les mêmes caractéristiques tout comme le MagicDot-R original, qui inclue un mouvement ultrarapide et continu, avec une rotation infinie sur le pan et le tilt mais avec des optiques plus larges et plus serrées (faisceau de 2°).
Son encombrement réduit permet de multiplier les projecteurs à installer avec un minimum d’espace entre eux, alors que son faisceau très étroit et épais est impressionnant sur la distance et peut générer des effets de rideaux lumineux très précis.

La tournée qui a commencé au Royaume-Uni et en Europe, se poursuit maintenant aux États-Unis. Une nouvelle étape européenne est prévue pour le démarrage de l’été 2019.

Plus d’informations sur le site Axente et sur le site Ayrton

Sander den Otter réalise une sculpture de lumière en MegaPointe

© BigVix

Le nouveau siège social de VodafoneZiggo qui a ouvert ses portes aux Pays-Bas, prend part à la transformation du quartier ouest d’Utrecht en y regroupant près de 1 400 employés et cela dans un lieu ultramoderne.
Cette zone qui comporte le complexe commercial Hoog Catharijne et la gare centrale de la ville, fait actuellement l’objet d’une expansion urbaine, d’un réaménagement et d’une modernisation de grande ampleur.

© BigVix

VodaphoneZiggo a souhaité créer le buzz pour célébrer ce déménagement et c’est pourquoi, Olaf van den Berg et Bas Frenkel Frank, respectivement issus du milieu de l’évènementiel et de l’agence Hadimassa Brand Support, ont fait équipe avec le concepteur lumière Sander den Otter de T-Minus Design et le scénographe Bart van Rooy de BigVis.
Eux-mêmes en collaboration avec la direction Neoc, pour créer et réaliser une sculpture lumière à couper le souffle, intitulée : “Connections”. Elle avait pour but de mettre en valeur ce choix stratégique de la marque de déménager vers le couloir très dynamique que constitue l’axe Amsterdam – Maastricht. Sander a utilisé 91 MegaPointe Robe.

Le choix de l’équipe s’est porté sur un emplacement connectant la gare centrale au Hoog Catharijne, cœur historique de la ville. Cette artère, de plus en plus animée, est en permanence sillonnée par des bus, et fréquentée par des consommateurs et des visiteurs. À cet endroit, se trouve installée une très grande sculpture occupant la majeure partie de l’espace.
L’équipe a trouvé à propos de l’intégrer à l’œuvre d’art éphémère. Le style artistique de l’éclairage conçu avait également pour but de mettre en avant l’importance du nouveau siège social VodaphoneZiggo comme endroit dédié à l’innovation et à la connectivité et tourné vers les activités dynamiques de la ville.

© BigVix

Sander a immédiatement compris qu’il aurait besoin d’une source qui soit compacte avec un haut rendement et un faisceau étroit pour tirer le maximum d’un espace où l’ambiance est déjà très lumineuse. Les MegaPointe ont donc été son premier choix. Il n’en était d’ailleurs pas à son coup d’essais avec cet appareil, l’ayant déjà utilisé pour des spectacles ou des festivals.
Treize MegaPointe ont été installés sur chacun des mâts, écartés de 20 mètres les uns des autres… Les projecteurs ont ainsi pu projeter de la lumière et des faisceaux dansants dans tout l’espace. Les MegaPointe ont été montés sur des supports suspendus conçus et fabriqués par Neoc.
Ils étaient également dotés de protections anti pluie réalisées sur mesure. Tous ces accessoires ont été peints en blanc à la bombe et ce jusqu’aux chemins de câbles spécialement conçus pour que l’ensemble soit soigné et conforme au style de la structure originale à tel point qu’elle aurait presque pu passer pour une installation fixe !

© BigVix

Le plus gros défi a été de travailler au milieu de la frénésie quotidienne qui caractérise le lieu. Sander nous explique que Nic Zinnemers de Neoc et son équipe ont fait un travail remarquable dans ce sens”. Même si le site en lui-même a présenté de nombreux défis, Sander apprécie d’autant plus le côté inhabituel et stimulant de ce projet. Un très grand nombre de spectateurs ont pu admirer cette création lumineuse permettant ainsi de recueillir un grand nombre de commentaires et d’appréciations.

Le spectacle a été programmé par Sander sur une console Hog 4 et restitué trois fois par heure sur le créneau 18 heures-22 heures et ce pendant sept jours. Un titre musical a été spécialement composé et produit par le célèbre DJ Fedde Le Grand également présent pour assurer un set lors de la soirée d’inauguration.

Et d’autres informations sur le site Robe Lighting France

Dushow recherche un(e) technicien(ne) de maintenance – Saint-Jeannet (06)

Dushow, prestataire de service en son, lumière, vidéo et structure dans l’événementiel, le spectacle vivant, et l’audiovisuel recherche un(e) technicien(ne) de maintenance au sein de son équipe SAV, pour son site de Saint Jeannet (06). Bac+2 et expérience souhaités.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

Journée Découverte des consoles Light Shark chez Freevox, le 5 mars

Vous êtes technicien, opérateur ou concepteur lumière, profitez d’une journée de présentation animée par Cyril Prat pour découvrir les consoles lumière connectées Light Shark de Work.
Cette journée est organisée dans les locaux de Freevox, 78 allées des Erables, 93420 à Villepinte, le mardi 5 mars.

Vous découvrirez ainsi le système de contrôle multiplateforme dont l’originalité est de partager le système d’exploitation de la console par web-browser, sans dépendre d’une marque informatique, et ainsi d’utiliser d’un à trois appareils connectés pour programmer et restituer vos shows.

Inscrivez-vous ici

D’autres infos sur le site Freevox et sur SLU

FREEVOX recherche un(e) Attaché(e) Commercial(e) secteur REVENDEUR Paris IDF

Freevox recherche un(e) attaché(e) commercial(e) pour développer les ventes des marques JBL, AKG, Soundcraft, Blackstar, Adam Audio, Marceau Guitars… auprès de ses clients revendeurs en Ile de France. Expérience ou formation commerciale (BTS, DUT).

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

FREEVOX recherche un(e) Technicien(ne) de Maintenance pour son SAV Lumière

Freevox recherche un(e) technnicien(ne) de maintenance détenteur(trice) d’un Bac Pro électrotechnique ou toute autre formation équivalente ou supérieure, justifiant d’une expérience de la maintenance et connaissant les techniques de l’éclairage.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

FREEVOX recherche un(e) Attaché(e) Commercial(e) secteur PRESTATAIRE Paris IDF

Vous pouvez devenir responsable de secteur commercial auprès des clients prestataires de ce distributeur des marques de l’industrie du spectacle et de l’événementiel JBL, Vari-Lite, Starway, AKG, Crown, Soundcraft, Arkaos… Expérience ou formation commerciale (BTS, DUT).

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :