Les formations Hathor : ADB Academy et tutoriels sur YouTube

ADB a récemment publié une version améliorée de son système Hathor, destinée aux opérateurs qui utilisent déjà le système avec succès, mais aussi à tous ceux qui souhaitent l’essayer. Hathor dispose maintenant d’une bibliothèque de “Machines” continuellement mise à jour et d’un tutoriel vidéo ainsi que d’un service d’assistance technique et de formation.

Un nouveau logo accompagne le lancement d’Hathor 2.0, dont les nombreuses fonctionnalités sont tournées vers l’avenir. Complètement Intégré à Hathor 2.0, ADB met en avant Wily! développé par la jeune société française Pangolab. C’est un outil intelligent et pratique pour le contrôle à distance (via iPad ou iPhone) … et ce n’est pas tout!

ADB publie également une série de tutoriels en anglais et en français sur sa nouvelle chaîne YouTube ; Ils sont animés par un spécialiste, (nous avons reconnu la voix de Vincent ) qui explique en détail comment utiliser Hathor.

Hathor 2.0

Conçu initialement pour l’opéra et le théâtre, Hathor a toujours offert un environnement de travail convivial et confortable, ainsi qu’une architecture réseau multi-utilisateur très poussée, un fonctionnement Drag’n Drop couplé à un menu clic-droit contextuel, une fenêtre de pistage des circuits détaillée et filtrable des intensités et des paramètres de projecteurs motorisés, qui les rend immédiatement éditables.

Récemment, ADB a publié la version 2.0 de ce logiciel, augmentée de nouveautés :

  • Version OffLine et 64 circuits DMX gratuite et téléchargeable en ligne
  • Plus de 10,000 templates mis à jour toutes les 2 semaines, indépendants de la mise à jour du logiciel
  • Faders fixes pour les Submasters, sortis de la gestion des pages, tels que les Playbacks en IN&OUT
  • Grand Master, Indépendants, et Fields
  • Gestion des couleurs innovante en HSI via le Color Picker
  • La fonction Park, par Device ou par Paramètre.

WILY! Bien plus qu’une télécommande

Application développée par Pangolab pour Hathor, Wily! concentre le meilleur du matériel et du logiciel dans une élégante console virtuelle. Mobile, évolutif, et modulaire, Wily! procure un accès aisé aux fonctions d’Hathor.

Il peut être utilisé en mode client, avec sa propre interface de travail ou en mode console, et il devient alors une extension de la console. Wily! s’interface avec une console ou un PC sous Hathor. Les consoles ADB acquises depuis le 1er mars 2018 en sont pré-équipées et ne nécessitent qu’une activation.
Les utilisateurs actuels bénéficient d’une mise à jour promotionnelle jusqu’au 31 Octobre 2018. Toutes les versions gratuites OffLine et 64 circuits DMX en sont directement munies.

Spécifications : Gestion simple / plug’n’play – modularité – réseau filaire ou wifi – 2 modes : console ou client – gestion des connexions – mémorisation de la dernière connexion – Licence Multi user – Accès à tous les registres – Contrôle des projecteurs motorisés – calibration des changeurs – assignation des touches – fonctions multi-touch – compatible avec toute la gamme Hathor – Chargement et mise à jour sur AppStore.


Les tutoriels sur YouTube
ADB travaille à proposer une suite de tutoriels vidéo sur Hathor, le programme de gestion des consoles ADB. Certaines sont déjà disponibles en ligne, et proposent une aide avancée aux utilisateurs, débutants ou confirmés. D’autres suivront régulièrement. Pensez à vous abonner à cette chaîne pour être tenus informés.


Bientôt l’ADB Academy à Cachan
Des sessions de formation vont bientôt être ouvertes aux pupitreurs de tous horizons, pour leur permettre de se familiariser avec les consoles ADB et le logiciel Hathor. Une salle est réservée à la formation sur le nouveau site de Cachan au sud de Paris.
Chaque poste pour 2 utilisateurs sera constitué d’une console et d’un PC chargé de Capture pour la visualisation.

Il vous sera proposé 3 types de formation :

  • Initiation : introduction aux pupitreurs n’ayant jamais travaillé avec Hathor, 1 journée
  • Débutants : fonctions de base pour programmer des spectacles simples, 2 journées
  • Confirmés : fonctions avancées pour les utilisateurs existants, 3 journées

Un calendrier des sessions sera disponible en ligne sur le site ADB, où vous pourrez vous inscrire.


Plus d’infos sur le site ADB Stage Light

 

Yamaha étend les fonctionnalités de connectivité réseau de Rivage

Courant juin, lors d’InfoComm, Yamaha a présenté plusieurs nouveautés qui seront disponibles commercialement d’ici la fin 2018. Au plan purement électronique, il s’agit de nouvelles cartes d’interface HY, HY144-D-SRC et HY128-MD, dédiées au système Rivage PM et d’un nouveau switch Ethernet administrable avec distribution PoE adapté aux réseaux Dante et compatibles (SWR2311P-10G).
Coté électro-acoustique, il s’agit des colonnes Dante alimentées en PoE VXL1-16P et des enceintes séries DZR-CZR-DXS et CXS déjà partiellement présentées lors de PL+S. Nous en parlerons sous peu.

Les deux nouvelles cartes d’interface HY disposent de la conversion de fréquence d’échantillonnage (SRC) intégrée, ce qui permet de connecter des périphériques fonctionnant à des fréquences d’échantillonnage différentes sur les systèmes Rivage PM.

Yamaha HY144-D-SRC

La carte HY144-D-SRC prend en charge jusqu’à 144 entrées et 144 sorties sur un réseau audio Dante. Identique en termes de fonctions à la carte HY144-D actuellement commercialisée pour les systèmes RIVAGE PM, elle ajoute la conversion de fréquence d’échantillonnage, d’où une plus grande commodité lorsque des périphériques fonctionnant à des fréquences d’échantillonnage différentes doivent être interconnectés. On peut choisir entre modes SRC (Sampling Rate Converter) synchrone et asynchrone pour assurer l’interopérabilité entre une large gamme de périphériques, sans détérioration ou perte de signal.

Cinq modes de fonctionnement (via le micrologiciel) sont possibles :

  • 144 entrées et sorties avec SRC désactivé (off)
  • 144 entrées et sorties, SRC activé (on) en mode synchrone
  • 72 entrées et 72 sorties, SRC activé (on) en mode asynchrone
  • 144 entrées (0 sorties) en mode asynchrone
  • 144 sorties (0 entrées) en mode asynchrone

La carte HY128-MD (128 in -128 out) prend en charge le protocole audio numérique MADI pour convertir les flux de sortie d’un système Rivage PM10 en MADI, qu’il s’agisse de la transmission à un car régie pour diffusion ou de l’interconnexion à une autre console de mixage basée sur MADI.

La carte HY128-MD

En plus de la conversion MADI, le HY128-MD assure la conversion asynchrone de fréquence d’échantillonnage, permettant aux appareils utilisant différentes horloges d’être connectés sans problème. Des lignes de transmission MADI coaxiales et optiques sont prévues pour la redondance, ce qui permet d’éviter les temps d’arrêt en cas de défaillance de l’un ou l’autre type de liaison.

Selon Yoshi Tsugawa, directeur général de la division Yamaha Pro Audio :
« Nous avons reçu de nombreuses demandes d’amélioration de connectivité pour des appareils fonctionnant à des fréquences d’échantillonnage différentes, ainsi que pour le support du protocole MADI. Ces deux nouvelles cartes d’interface audio contribueront grandement à répondre à ces besoins. Nous sommes toujours à l’écoute des utilisateurs des systèmes Rivage PM et ces derniers continueront à jouer un rôle moteur dans l’évolution constante de nos produits. »


Le nouveau switch SWR2311P-10G est un commutateur L2 (couche 2) intelligent parfaitement adapté aux réseaux Dante d’Audinate avec PoE (alimentation par le réseau Ethernet). Il permet de réaliser des réseaux audio stables en simplifiant le paramétrage, la surveillance, la gestion et le fonctionnement.
Doté de huit ports LAN compatibles PoE (Power over Ethernet) IEEe 802.3 et de deux ports LAN / SFP combinés, le SWR2311P-10G peut fournir simultanément 240W, jusqu’à 30W par port en PoE, ce qui satisfait par exemple le système de diffusion en colonne VXL1-16P.

Le nouveau switch SWR2311P-10G

Le logiciel Yamaha LAN Monitor dédié permet un dépannage rapide, la vérification et la commutation PoE et, à l’aide de la fonction d’instantané, la notification des pannes. L’interface utilisateur Web offre de nombreuses fonctionnalités de surveillance, permettant à l’utilisateur de redémarrer le système en cas de panne ou de notifier des pannes par courrier électronique.
Avec l’accessoire optionnel RK-SWR, le SWR2311P-10G peut être monté dans une baie 19 pouces, ou avec l’accessoire WK-SWR se monter sur un mur, un plafond ou une autre surface.
Dans les situations où des dispositifs Dante sont déportés à des distances supérieures à 100 m, les modules de communication optiques longue distance SFP-SWRG-SX (850 nm) ou SFP-SWRG-LX (1310 nm) peuvent être utilisés pour assurer une communication fiable avec une perte minimale et en s’affranchissant de l’environnement électromagnétique.


Et pour d’autres informations visitez le site Yamaha

 

S Group recrute un(e) responsable de stock sonorisation

S-Group, Prestataire, Loueur et Installateur de matériel son, lumière, vidéo, structure… pour le spectacle, les tournées et l’événementiel recherche un responsable de stock sonorisation pour son site de Méjannes Les Alès dans le Gard. Une expérience de 3 ans sur un poste similaire est souhaitée.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

S Group recrute un(e) Gestionnaire de stock sonorisation

S-Group, Prestataire, Loueur et Installateur de matériel son, lumière, vidéo, structure… pour le spectacle, les tournées et l’événementiel recherche un gestionnaire de stock sonorisation pour son site de Méjannes Les Alès dans le Gard.
Toutes les candidatures seront examinées : sortie contrat de professionnalisation, école spécialisée ou expérience sur un poste similaire.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Dushow équipe en Robe la Salle des Fête du Grand Parc à Bordeaux

Construite dans les années quatre-vingt pour accueillir la crème du rock (Iggy Pop, Metallica, The Cure…), la Salle des Fêtes du Grand Parc à Bordeaux renaît après une fermeture de 25 ans.
La ville profite d’un plan de renouvellement du quartier pour réhabiliter le lieu. Dushow Bordeaux, en charge de l’équipement audiovisuel, a sélectionné 8 x VIVA CMY, 8 x LEDWash600+ et 18 x ParFect150 FW dans la gamme Robe.

De gauche à droite : Marc Naour (régisseur lumière), Mickaël Fesseau (régisseur son), Yvan Beregi (Directeur Technique) et Alan Zaccardelli (Chargé d’Affaires / Dushow Bordeaux)

Avec ses 1085 places et sa scène de 212 m2, la salle des fêtes du Grand Parc est un lieu pluridisciplinaire qui cherche des projecteurs de qualité et polyvalents sans pour autant partir sur des budgets démesurés.
« On a vocation à faire de l’accueil pour des évènements très variés, précise Yvan Beregi, directeur technique de la salle. Il nous fallait donc des produits fiables, versatiles et une belle lumière. Dushow nous a proposé le spot VIVA CMY qui correspond à nos besoins. »

Cette lyre spot de proximité, équipée d’un moteur de leds blanches de 350 W (6500 K) et d’une trichromie CMY, annonce un flux 12 000 lumens en sortie. On y retrouve un zoom 9°-40°, deux roues de gobos (statiques et rotatifs), une roue de couleurs et le stabilisateur EMS de Robe.
Le LEDWash 600+ version corrigée de son aîné le LEDWash 600, avec de nouvelles leds et un nouveau système optique gagne 16 % de flux (5620 lm contre 4820 précédemment) et un zoom plus étendu de 8°-63° contre 15-60° tout en voyant son prix chuter de plus de 25 %. Le ParFect 150 FW, évolution du ParFect 100, intègre un zoom 3,8 – 60° et les leds 30 W du Spiider.

Yvan, est ravi de sa collaboration avec Alan Zaccardelli, chargé d’affaires chez Dushow Bordeaux : « Comme d’habitude, tout s’est très bien passé avec Dushow, qui s’est montré très réactif et de bon conseil. »

Au-delà de la salle des Fêtes du Grand Parc, Yvan est également chef de service pour tous les lieux Bordelais qui n’ont pas leur propre direction technique.
« Plus que de la supervision, je me remets vraiment dans la technique pure avec ce projet-là. Je connaissais bien les trads et je découvre avec surprise la qualité des projecteurs Led Robe. Je viens du théâtre alors forcément je m’attache à la qualité de la lumière et elle est au rendez-vous.
Niveau puissance aussi, on y est complètement. Pour l’instant, nous avons fait 4 accueils et tous les régisseurs ont été ravis de travailler sur ces références qu’ils ne connaissent pas toujours. »

La salle qui se dégradait depuis près de 30 ans au point de devenir une adresse Urbex s’est donc refait une beauté avec du matériel d’éclairage de qualité bien adapté à ses activités.

Plus d’infos sur le site Robe et sur le site Dushow Bordeaux

 

Work Pro LightShark Series : la programmation lumière connectée

Work est une marque espagnole, basée à Valence sous l’égide d’Equipson, connue essentiellement pour ses enceintes ou ses pieds de levage. Ses produits d’éclairage n’intéressaient jusqu’à présent que certains clubs et structures semi-pro.

À l’heure où une dizaine de marques avec des moyens colossaux monopolisent l’attention, à une époque voyant fleurir des opérateurs lumière dans chaque structure, comment exister avec des produits certes très bon marché mais avec des capacités si limitées ?
Puis, il y a quelques mois de cela, une idée incroyable leur est venue. Et si au lieu de se battre au niveau hardware, on ne pouvait pas privilégier la mobilité et l’ergonomie apportée par les tablettes et les smartphones ?

Ainsi est née la gamme « LightShark », combinaison attractive entre application dédiée sur mobiles, processeur DMX Wifi et surface de contrôle légère. Le résultat prend la forme d’une centrale d’installation LS-Core, de wings de programmation et restitution LS-1 et LS-Wing, et de quatre nodes LS-Node1,2,4 et 8.

La configuration type : une surface de contrôle LS-Core, une de restitution LS-Wing, et deux iPad pour la programmation.

LS-1

La console est une surface de contrôle équipée de dix play-back, quatre encodeurs rotatifs, un écran couleur intégré et une dizaine de boutons de programmation rétro colorisés. Sur l’arrière, outre deux sorties DMX en XLR3 et 5, ce sont surtout le port Ethernet, les deux ports USB de charge et de transfert de données, ainsi qu’un émetteur Wi-Fi qui amènent l’innovation. Ceux-ci permettent de relier ce hardware à n’importe quel navigateur internet, sur votre mobile, votre tablette ou votre PC portable.

L’originalité est de partager le système d’exploitation de la console par web-browser, sans dépendre d’une marque informatique, et ainsi d’utiliser d’un à trois appareils connectés pour programmer et restituer vos shows.
Toutes les tablettes peuvent être utilisées, le soft étant accessible Chrome, Safari, ou Opera. La console génère aussi son propre réseau, en Ethernet et wifi, pour plus de facilités.

Une glissière retient les appareils en position paysage comme une extension naturelle de la console. Le multi-touch est reconnu puis exploité nativement par le logiciel LightShark, afin de proposer une navigation moderne. Seule l’interface graphique est partagée, le calcul DMX est lui toujours géré par la partie hardware pour plus de sécurité.

Le logiciel LightShark

L’interface est pensée comme un croisement entre une appli mobile et une console lumière. Tout est clairement accessible, rien n’est superflu.

Le software est un modèle de simplicité. La compagnie Work garantit très sérieusement une prise en main en moins d’un quart d’heure. Astucieusement découpé en cinq onglets principaux, toujours très lisibles, le logiciel LightShark en est à la version 1.0.2.N.

Il propose la gestion de huit univers DMX, en DMX-512, Art-Net, ACN, MIDI, UDP, OSC et http, plus le support midi. Le nombre de « fixtures » est limité à 4096, avec une large librairie et un éditeur interne.

La glissière intégrée permet d’utiliser deux tablettes comme des extensions naturelles de la console. Et si cela ne suffit pas, une troisième peut aussi être associée en supplément.

Dix play-back physiques, vingt play-back virtuels, 1 200 mémoires, un générateur d’effets, des submasters de taille et de vitesse, des palettes customisables, des fonctions de fan et de color-picker et un agenda interne permettent de créer des shows relativement denses malgré l’extrême mobilité de l’appareil.

LS-Core

la boîte magique, dont le prix, la taille, et les connexions suffiraient à bien des clubs, des salles de réceptions, ou pourquoi pas comme testeur DMX de luxe.

Le LS-Core est basé sur un mini-PC, type Raspberry, avec un software et des fonctions identiques à ceux du LS-1. Malgré un format de grande poche, c’est une console complète générant 8 univers, dont l’interface utilisateur est aussi accessible par tout mobile ou ordinateur via un navigateur web.
Sa taille en quart de rack le destine à l’installation, avec son port RJ45 et son antenne Wi-Fi pour le réseau, son embase USB pour accueillir un contrôleur midi au besoin et ses deux sorties DMX en XLR5. On l’associera donc à un des quatre LS-Node pour retrouver des sorties DMX physiques.

LS-Node

Les LS-Node sont quatre convertisseurs DMX compatibles ArtNet et sACN, d’une à huit sorties, configurables par page web, avec deux ports Ethernet. Les trois plus petits, les LS-Node1, LS-Node2 et LS-Node4 sont aussi au format quart de rack, compatibles POE (Power Over Ethernet) et possèdent un port USB-C d’alimentation.

la famille LS-Node au complet…

… avec leur page de configuration toujours aussi ergonomique.

Le plus grand, le LS-Node8 est au format 1U et possède en plus un écran LCD avec un menu de navigation interne. La majorité des modèles ont une fonction DMX merge pour mélanger deux sources DMX différentes.

Voici les différentes configurations :

  • LS-Node1 : 1 entrée + 1 sortie DMX
  • LS-Node2 : 2 entrées + 2 sorties DMX
  • LS-Node4 : 4 sorties DMX
  • LS-Node8 : 8 sorties DMX

LS-Wing

Le LS-Wing est une extension de dix play-back faders et vingt play-back boutons. Elle garde une taille similaire à la console LS-1, avec deux sorties DMX, XLR5, un switch Ethernet trois ports et deux USB de charge et transmission de données. Chaque Fader possède trois boutons de restitution, et une glissière à l’arrière permet d’insérer une tablette 13”.

Le LS Wing.

Le chef des ventes Juan José Vila nous précise sa vision d’une alternative aux consoles lumières traditionnelles : « Les nouvelles additions de la gamme LightShark permettent aux utilisateurs de configurer leur système à leur façon.
Chacun se fera un « sur-mesure » suivant ses besoins en nombre d’univers, de restitution physique ou de connectivité, tout en laissant la porte ouverte à de futures extensions. »

L’extension LS-Wing et les LS-Node seront accessibles avant la fin de l’année.

Les produits Work sont distribués en France par Freevox. Les consoles LS-Core et LS-1 sont disponibles au prix public pour la LS-Core : 598,80 € et pour la LS-1 : 1 438,80 € TTC.

Plus d’infos sur le site Freevox et sur le site Work

 

Atelier des Lumières, le plus bel anti musée qui soit

Imaginez un vieux bâtiment perdu au milieu d’une cour d’immeubles à Paris et qui a hébergé une fonderie dès 1835. Retapé de fond en comble et équipé sans aucune concession, il accueille désormais 7/7 environ 3 000 visiteurs par jour pour des expositions virtuelles projetées et sonorisées aussi belles qu’envoûtantes. Gros coup de cœur.

L’entrée assez discrète à 8 heures du matin. A partir de 10 heures la queue s’allonge, s’allonge…

38 rue st Maur à Paris, 8 heures du mat, pas de temps à perdre, les portes ouvrent à 10 heures. L’Atelier des lumières a beau n’avoir ouvert que depuis le 13 avril 2018, le succès est tel que les lieux pourtant grands, se remplissent très vite. Nous pénétrons par l’accès technique dans la cour qui héberge l’ex-fonderie, refaite de fond en comble pendant un an, dehors comme dedans.
L’isolation phonique a notamment été soignée avec une double peau dont les murs intérieurs sont constitués de 4 couches de plâtre croisé de 25 mm et découplés de ceux extérieurs. Les portes sont plus que lourdes et la climatisation est équipée de pièges à son. La dalle de sol est coupée au-delà de la première peau pour ne pas conduire de vibrations à la seconde qui pourrait devenir une membrane et rayonner à l’extérieur.

La définition, la profondeur des couleurs, la fluidité des mouvements d’image, la précision du rendu sonore. Un plaisir.

La raison d’une telle isolation en est le modèle économique voulu par Culturespaces, qui gère les lieux et souhaite offrir au-delà de l’exploitation diurne, des privatisations tirant le plein potentiel de la sonorisation Nexo déployée dans tout l’espace et le bar, sans la moindre émergence pour un voisinage ceinturant la salle.

Shootés depuis la passerelle où se trouve une des baies d’amplis, à gauche Philippe Wojtowicz et à droite Glen Loarer qui est son pendant pour la vidéo chez Cadmos.

Notre visite, guidée par Philippe Wojtowicz dit Wojto pour le son et Glen Loarer pour la vidéo, tous deux travaillant pour le compte de Cadmos qui a équipé l’Atelier des Lumières, débute par le nodal où ça calcule plus vite que son ombre et à plus forte raison vu que les ombres ici, on n’aime pas ça.

Des racks de média serveurs Modulo Pi délivrent 4 flux 4K sur fibre optique aux vidéoprojes, et sont affiliés en tant que VNode au Modulo Kinetic Designer Master, cerveau de l’installation, avec un kinetic Designer Slave qui bascule automatiquement si le Master a une défaillance.

La batterie de média serveurs Modulo Pi avec au centre la baie de brassage des fibres. 32 machines plus deux de spare.

Son petit nom est Yamaha AlC 128-D. Elle est ici insérée dans un port PCIe du média serveur construit sur une base PC.

Les switches du Dante, du pilotage et enfin en 10 Giga pour la vidéo en 4K.


Enfin une troisième machine dite Créa permettra de travailler sur des shows vidéo pour des privatisations et préparer les futurs shows du musée virtuel sans influer sur la projection automatique des expositions animées qui tournent en boucle. Le flux audio en Dante est récupéré à l’arrière d’un média serveur équipé spécialement d’une carte Dante Yamaha.

Une des baies avec la matrice Yamaha, les deux switches Netgear prenant chacun un brin de fibre et l’un des NXAMP4x1 dont chaque canal n’alimente qu’une seule enceinte afin de permettre à terme, de travailler le son en mode multicanal.

Difficile de faire plus simple d’autant qu’à 96 kHz et 24 bits, elle passe 128 canaux bidirectionnels.
Le flux Dante issu de la carte est ensuite routé vers un switch spécifique qui le poussera à l’aide de fibres vers une matrice MRX 7-D Yamaha qui a en charge le pilotage, le matriçage et la distribution des signaux vers les deux baies d’amplis.
Cette matrice est commandée à distance via des panels et en Wifi via Wireless DCP.


Les amplis NXAMP4x1 alimentant indifféremment des iD24 ou des subs iD S110. Autant dire que les HP ne manquent pas de répondant ! Fiabilité garantie.

Ces deux baies sont géographiquement séparées et contiennent l’ensemble des amplis NXAMP4x1 nécessaires aux têtes iD24 et aux subs iD S110 Nexo déployés dans la salle.

Ces deux baies sont situées dans la voie de passage qui existe entre la « peau interne » et « celle externe » du bâtiment. Il suffit de lever ou de baisser la tête pour retrouver l’ensemble des enceintes déployées par Wojto pour couvrir tout l’espace accueillant du public.
Les subs sont au nombre de 11, répartis au pied des 8 piliers métalliques portant la charpente, et en hauteur au-dessus de la mezzanine. Chaque sub repose sur quatre ressorts les découplant de leur support, et les 8 qui sont situés au niveau du plancher sont en plus encagés pour éviter d’être détériorés par les pieds des visiteurs.

Toujours la tête en l’air, on débusque chacune des iD24 placées en haut des colonnes en bord des deux murs externes de la salle avec des renforts à l’intérieur.

Visible à gauche des piliers portant le toit du bâtiment, un des 8 subs iD S110 enfermé dans sa cage grillagée, gage d’une bonne tenue dans le temps. Un seul 10” mais avec un montage qui en tire la quintessence :  43 Hz à -3 dB et un SPL Max de 125 dB.

SLU : Quel était le cahier des charges pour cette diffusion ?

Wojto : Une couverture la plus homogène possible et une pression entre 90 et 100 dBA.

SLU : Durant les visites «musée»?

Wojto : Nooon, lors des privatisations et sans la moindre émergence pour le voisinage. J’ai travaillé avec Paul Massiani de Nexo avec lequel j’ai collaboré durant 25 ans et qui a validé le projet. Paul est parti à la retraite tout de suite après. (Paul, si tu nous écoutes ! NDR)

Une des 33 iD24 Nexo placée en hauteur et fixée avec tout le luxe de précautions que requiert la sécurité. Remarquez les 4 fixations tenant les deux ressorts de découplage, solidaires d’un profilé sur lequel vient se fixer l’accroche Nexo portant l’enceinte et grâce à laquelle l’inclinaison de cette dernière est possible. Plus un lien de sécu en acier.

SLU : Chaque iD24 est elle aussi désolidarisée de son support…

Wojto : Chaque enceinte dispose de ressorts. Les iD24 ne génèrent pas beaucoup de basses mais qui peut le plus, peut le moins.
On a des impératifs d’isolation acoustique et on s’y tient. Un acousticien a travaillé sur l’isolation et le traitement avec des contraintes importantes. Les murs sont bruts comme le sol. Seul le plafond est traité à l’aide de laine compressée. (Effectivement à salle vide un écho flottant est présent, heureusement atténué dès que le public remplit la salle. NDR).

SLU : Comment sont mises en phase les différentes enceintes?

Wojto : Le temps 0, ce sont les deux murs. Les enceintes accrochées au centre de la salle sur les deux rangs de poteaux sont retardées par rapport aux murs qui leur font face et comme ces deux rangs de colonnes ne sont pas à la même distance des murs…

SLU : Le temps varie. Et les subs sont retardés par rapport aux têtes et par rapport aux murs…

Wojto : Exactement. Et je joue en stéréo croisée.

SLU : Cet écart d’un mètre entre colonnes et murs, tu n’aurais pas pu le compenser en bougeant les enceintes pour avoir le même temps ?

Wojto : Non, l’esthétique prime.

SLU : Subs et bar mis à part, il y a combien de points de diffusion ?

La MRX 7-D Yamaha, une sacrée bestiole et la clef de voûte du son à l’Atelier des Lumières.

Wojto : Il y a 33 directions, largement de quoi imaginer une future multidiffusion. Avec les 126 sorties de la carte Dante, tout est possible. Tu fais ce que tu veux, quand tu veux, où tu veux, même si pour le moment, l’image prime.

SLU : Revenons à la matrice MRX Yamaha. Elle reçoit les signaux en Dante depuis un des Modulo mais pas que…

Wojto : Elle reçoit aussi d’autres flux en Dante qu’on pourrait considérer comme des entrées additionnelles externes, et qui sont activées quand on bascule du setup du show à celui pour les prestataires en cas de privatisation.
Je mets à disposition des gens de la sono des boîtiers Dante Radial afin qu’ils puissent accueillir par exemple un DJ. Les niveaux sont gérables par un mobile. Cela facilite la vie de tout le monde et ça évite à des opérateurs externes d’avoir la main sur le setup d’ensemble. Un limiteur est placé sur ces entrées afin d’éviter tout problème.

Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est simple. Une fois branchée la source, on ouvre le fader correspondant au canal Dante affecté à telle ou telle prise via Wireless DCP de Yamaha qui a la main sur la matrice, et le tour est joué.

Durant l’été 2018, on va aussi déployer ProVisionaire Touch de Yamaha, un second soft qui permet de constituer à sa guise un ensemble de fonctions du MRX sur tablette. Cela offre des fonctions plus poussées que celles que l’on a déjà sur mobile.

SLU : Les VP, le choix de la marque et l’implantation sont de ton ressort ?

Glen Loarer : Oui, pour tout sauf la marque Barco qui a fait un deal avec le client. On avait un cahier des charges en termes de couverture, de luminosité et de définition, ce qui a déterminé le nombre et l’implantation des VP. On a veillé à ce qu’il n’y ait pas d’ombres portées. Tout est croisé au point que les poteaux ne créent pas d’ombre et même les spectateurs ne voient pas la leur puisqu’elle se confond avec leurs pieds.

Un des Barco PGWU 62L.

SLU : Et la partie câblage réseau et fibre ?

Glen Loarer : Ce sont d’autres personnes de Cadmos, Romane et Nicolas qui ont fait l’étude de faisabilité et le câblage à proprement parler, et ont choisi d’employer de la fibre optique sur l’ensemble du dispositif.
Les distances le demandaient pour une bonne partie des machines. On prend ainsi de l’avance dans l’hypothèse où les flux augmentent encore dans un futur proche, sans oublier qu’à capacité égale, la fibre est moins chère que le cuivre.

SLU : Cadmos va assurer le suivi du chantier et la formation ?

Glen Loarer : Les opérateurs ont été formés et j’accompagne actuellement la prise en main de l’outil qui est assez complexe. Cadmos assurera par ailleurs la maintenance afin que l’outil ne se dégrade pas, ce qui peut être très rapide. On accompagnera aussi l’évolution qui est rapide lors de privatisations où des besoins nouveaux apparaissent.

Un des shows, un peu plus futuriste et disposant d’une bande-son mettant en valeur la diffusion avec Glen Loarer la tête dans les étoiles.

SLU : Quel est le cheminement d’une privatisation avec des médias originaux…

Glen Loarer : Cela passe par un studio de création qui est agréé par l’Atelier des Images et connaît les surfaces pixellaires et le potentiel de la salle pour pouvoir travailler. Les créneaux sont aussi très limités pour que les studios puissent venir valider leurs idées. J’ai dû donner des créneaux tels que d’une heure à cinq heures du matin !

SLU : N’existe-t-il pas le WYSIWYG de la vidéo pour travailler plus facilement et hors créneaux de nuit ?

L’interface principale comportant un déplié de toutes les surfaces du bâtiment. Normalement dans chacune d’entre elles, on devrait apercevoir l’image qui y est projetée mais pour préserver les ressources de la machine, cette option n’a pas été activée.

Glen Loarer : Cela fait partie des évolutions. On est en train de mettre sur pied un poste de créa qui fonctionne avec une 3D d’autant plus que le player lui-même permet d’utiliser une 3D et d’obtenir une simulation.
On songe aussi à un casque VR afin d’être en mesure d’effectuer la plus grande partie de la création pendant les heures d’exploitation. Cela évite toutes les périodes d’essais sur site, surtout que ça tourne 7/7…

SLU : Il y a bien des jours off pour la maintenance et les essais des créations.

Glen Loarer : Oui, il y a une fermeture annuelle d’un mois afin d’effectuer la grosse maintenance et accueillir les créateurs pour travailler le show suivant. Ici, les expositions s’apparentent à un spectacle et comme il se doit, il faut le travailler sur site. Après la programmation d’un nouveau show, il faudra aussi réorganiser le stockage des médias dans les différents serveurs y compris ceux de spare qui doivent pouvoir prendre très vite la place d’une unité défaillante. Pour que cette éventuelle bascule aille plus vite, une grille fibre est prévue en lieu et place du patch manuel actuel.

Wojto, François Bouffard parti vers d’autres aventures depuis le reportage, et Glen Loarer. La photo a été prise dans la salle tenant lieu de régie technique avec les écrans de surveillance de la salle et ceux de suivi du player et de la machine de création.

SLU : Quelle est la capacité de stockage des Designer Master, Slave et Crea ?

Glen Loarer : 12 Tera de SD-RAM. Les quelques machines de spare ont la même capacité car, pour accélérer leur éventuel déploiement, elles sont pré-chargées avec l’ensemble des médias des shows.

SLU : Et pour le son, quel est le maximum de flux audio qui peuvent être lus par la machine avant qu’elle commence à piocher dans les ressources de la vidéo ?

Wojto : J’ai été jusqu’à 25 canaux 48/24 pour le moment. Forcément les serveurs donnent priorité à l’image donc il faut un peu travailler la taille des buffers ;0)

SLU : Quelques mots sur Culturespaces ?

Glen Loarer : C‘est une entreprise privée qui fait de la gestion culturelle pour des musées. Ils développent aussi des projets comme Carrière de Lumières au Baux-de-Provence et bien sûr l’Atelier des Lumières. Les créateurs italiens du show de Klimt projeté ici travaillent depuis 20 ans pour Culturespaces et alimentent Carrière de Lumières, mais d’autres artistes et collectifs vont petit à petit s’ajouter. Il y a pas mal de projets en cours dont on ne peut pas parler mais cet outil va être forcément bien alimenté.

SLU : L’équipe de permanents de l’Atelier des Lumières va être en mesure de gérer toute sorte de demandes ?

Glen Loarer : Le fonctionnement au quotidien oui, absolument. Les outils ont été conçus en ce sens. Pour toutes les demandes spécifiques, essentiellement en phase de privatisation ou de préparation des nouveaux shows, nous intervenons à la demande.

Le bar de l’Atelier des Lumières. Ne le ratez pas. Le sol laqué prolonge magnifiquement les images projetées et l’ambiance est très cosy.

Conclusion

Un tour dans le bar donne un aperçu du savoir-faire de Cadmos. 4 iD24 et un sub, cachés dans le faux plafond, jouent en sourdine, et des VP F50 avec des optiques ultra grand-angle habillent les murs, un travail de Projectiondesign, filiale très qualitative et sur mesure de Barco. C’est sans doute l’un des bars les plus originaux de Paris.

Le DCP qui contrôle le niveau dans le bar, une fonction très pratique pour s’adapter rapidement à la fréquentation ou à la nature du message sonore. A droite le AV-Wall AuviTran convertit toute source analogique en Dante avec ses trois entrées et son sélecteur rotatif. Cela facilite la privatisation du bar.

Une commande murale permet de contrôler très facilement le niveau sonore qui y règne.
Le temps ne défilant hélas pas à la vitesse des légionnaires, on demande à ce que des extraits des shows au nombre de trois, soient lancés, avant l’ouverture des portes ce qui est très facilement exécuté par Glen depuis sa tablette avec laquelle il a la main sur le player.

Le rendu sonore est très vivant, avec un grave tendu et probablement bâti aussi sur les inévitables interférences entre les divers points d’émission des subs. L’ensemble est plaisant et « événementiel » On sent que les boîtes qui envoient du son ont du répondant, ce qui permet d’avoir un ratio de champ proche suffisant pour masquer les réflexions de la salle vide. Le niveau est sage, on peut se parler assez facilement. Cette impression positive, outre la conception et le calage, est essentiellement due à la couverture très homogène des iD24 et à leur nombre.

Un extrait du show dédié à Klimt illustré par du classique confirme l’écoute. On baigne dans le son, et la corrélation avec les images atténue la sensation de douche. Il est d’ailleurs important de ne pas se focaliser uniquement sur l’audio mais de le recevoir comme l’indispensable complément de la partie projection qui, pour magnifique qu’elle est, ne peut s’en passer, ne serait-ce que pour masquer les turbines refroidissant les VP et le souffle de la climatisation en faisant de même avec le public.

10 heures, le public afflue, et comme par magie, le show de Gustav Klimt inonde la salle.

Ce son fidèle et efficace n’est malgré tout qu’une invitation, l’amuse-bouche d’un futur multicanal. Le choix fait par Culturespaces de donner à chaque iD24 un canal Dante et une patte d’ampli, ouvre la porte à une certaine forme d’immersion qui ajoutera encore au charme de l’endroit, mais demandera à développer un outil ou une salle reproduisant les points de diffusion afin de composer et programmer une œuvre sonore à la mesure de celles projetés. Cette possibilité artistique existe et apportera, si nécessaire, infiniment plus qu’une simple stéréo.

Le mot de la fin : Allez-y. C’est beau, c’est innovant et si vous prenez soin d’y aller en semaine à l’ouverture, vous serez presque seuls. Bonheur.

 

Les Dalis 860 sur les Nouvelles Pièces Courtes de Philippe Decouflé

Avec Nouvelles Pièces Courtes, créée en mai 2017, le chorégraphe français Philippe Decouflé (Compagnie DCA) offre une composition modulable de danse contemporaine. Chaque pièce raconte une histoire différente, ce qui exige une identité visuelle très distincte pour chaque œuvre.

©Laurent Philippe

« Mon attachement aux formats courts me vient probablement du rock’n’roll : des morceaux brefs et efficaces gagnant en puissance ce qu’ils perdent en longueur, » explique Philippe Decouflé. « Ce format court correspond bien à la danse, où l’écriture est souvent plus poétique que narrative, et permet aussi, dans un même programme, de traverser des univers différents et d’avoir le plaisir de s’y perdre. »

©Laurent Philippe

L’éclairagiste Begoña Garcia-Navas a utilisé les projecteurs Robert Juliat pour mettre en lumière chacune des pièces. Elle a choisi 20 cycliodes à LED Robert Juliat Dalis 860 pour éclairer un grand cyclorama en fond de scène, et également de nombreux projecteurs de découpe Robert Juliat 613SX, 614SX, 713SX et 714SX, comme sources d’éclairage conventionnelles.

Begoña a également spécifié trois poursuites RJ, les modèles variant en fonction des lieux où la compagnie se produit. « En France, nous utilisons beaucoup de projecteurs Robert Juliat, » confie Begoña. « Ils sont vraiment fiables, ergonomiques et pratiques, et le rendu lumière est de grande qualité. »

Pour Nouvelles Pièces Courtes, Begoña Garcia-Navas a positionné dix rampes Dalis 860 accrochées sur la structure haute et dix autres rampes au niveau du sol, à une distance minimale de 40/50 cm du cyclorama, en fonction de l’espace disponible sur les différentes scènes où se joue le spectacle. Dans cette configuration, les rampes Dalis ont permis de couvrir toute la hauteur de 6,5 m avec une grande homogénéité.

©Laurent Philippe

Pour créer une ambiance singulière avec le cyclorama, Begoña a puisé son inspiration dans les œuvres du peintre américain Mark Rothko – des peintures à partir desquelles elle a développé un thème construit avec des fonds bicolores.
Grâce aux Dalis, Begoña a façonné une série de tableaux irradiant de couleurs qui mettent en valeur les silhouettes des artistes, avec une lumière intense en contre et une palette composée de couleurs très saturées ou de teintes pastel.

Begoña a retenu les projecteurs Dalis après avoir essayé plusieurs options. « A l’origine, nous utilisions des rampes LED plutôt employées en architectural, puis nous avons essayé de travailler avec 60 cycliodes halogène et filtres couleurs, mais je n’étais pas satisfaite du résultat obtenu, » déclare Begoña. « J’ai donc comparé plusieurs rampes à LED et c’est le Dalis 860 qui m’a convaincue.»

“Le Dalis est en tout point la meilleure solution pour la qualité des couleurs, les transitions, la gradation et le mélange des couleurs. En outre, la puissance des rampes Dalis a été le facteur le plus déterminant dans mon choix.”

Lahlou Benamirouche, directeur technique de la Compagnie DCA est également séduit par les Dalis : « Tous les techniciens sont convaincus par ce projecteur et reconnaissent leur grande qualité. Les Dalis sont très fiables. Je les utilise depuis maintenant deux ans et je les recommande vivement à tous les directeurs techniques avec lesquels je suis amené à travailler – je suis probablement le meilleur ambassadeur pour ces projecteurs ! »

©Laurent Philippe

Après avoir tourné en France en 2017, le spectacle Nouvelles Pièces Courtes s’est produit à nouveau au Théâtre National de Chaillot à Paris en avril 2018. Il est actuellement en tournée au Japon. Les projecteurs RJ y ont été fournis par Sogo Butai, distributeur exclusif pour le Japon, grâce à Kohei Nishida qui a supervisé le projet. Le spectacle sera joué au Saitama Arts Theater, puis au Kitakyushu Performing Arts Center et au Biwako Hall, avant de partir de nouveau en tournée au Brésil et en Russie.

Plus d’informations sur la gamme Dalis (cycliode, bain de pieds pour nez-de-scène et projecteur wash), sur le site Robert Juliat

 

Le brevet Meyer sur la technologie de ses moniteurs de studio Bluehorn

Meyer Sound a déposé un brevet américain sur le design du circuit numérique qui permet au système Bluehorn™ de reproduire des signaux musicaux complexes avec une réponse en fréquence et en phase totalement linéaires sur l’ensemble du spectre audio, une première dans un moniteur studio de haute puissance.
Le nouveau brevet numéro 9,992,573 B1 est intitulé “Phase inversion filter for correcting low frequency phase distortion in a loudspeaker system.”

Le brevet

Il décrit les moyens de calcul numériques mis en œuvre pour effacer les anomalies de phase inhérentes à chaque système de reproduction électroacoustique et dues à la masse des transducteurs et aux résonances de l’enceinte elle-même.
La technique brevetée par Meyer rétablit les relations de phase de l’ensemble, y compris aux fréquences les plus basses, par un travail d’annulation par inversion de phase.
Les algorithmes de filtrage brevetés sont exploités par un processeur qui corrige à la fois la tête médium-aigue à deux voies et l’enceinte de grave.

La correction spécifique à ce modèle a été programmée après avoir méticuleusement analysé l’ensemble des non linéarités physiques et électriques du système entre 25 Hz et 20 kHz de telle sorte à pouvoir superposer à tous les niveaux la phase et la réponse en fréquence du signal rentrant avec celui reproduit. La perfection du résultat atteint celle des casques électrostatiques ouverts haut de gamme qui exploitent des membranes très légères.

« Ce brevet couvre la technologie embarquée dans le système Bluehorn™ et prouve pourquoi il est devenu un outil si important pour les professionnels de l’audio, » précise John Meyer, le directeur général de Meyer Sound.
« Certaines écoutes studio peuvent enjoliver le son reproduit en apportant une couleur agréable générée pour partie par des erreurs de phase, mais cela ne peut qu’induire en erreur les opérateurs.
Le système Bluehorn™ délivre un son amplifié qui est la copie conforme du signal rentrant, et dont la phase ne bouge pas quelle que soit la pression, d’un murmure aux niveaux les plus importants employés brièvement en salle d’écoute. »

Le système Bluehorn™ est disponible en stéréo comme en configuration LCR, chaque canal étant composé d’une tête deux voies pour médium et aigu, d’un élément séparé pour la reproduction du grave et d’un processing spécifique et séparé.

Il a été conçu en tant qu’écoute à très haute résolution pour des studios de moyenne taille, qu’ils soient d’enregistrement musique, de post production cinéma ou de mastering. L’encombrement de la tête du système Bluehorn™ de même que la configuration du guide d’onde sont les mêmes que celles du système Acheron Designer. En revanche, ce nouveau modèle est équipé d’un moteur de nouvelle génération et les amplificateurs de puissance gagnent en rapport signal/bruit et en distorsion.

Un des premiers utilisateurs de ce système d’écoute est le compositeur de musiques de film John Powell qui a équipé de ces enceintes 5 Cat Studios, son studio de Los Angeles. « Pour le type de travail que je fais, j’ai besoin d’écoutes qui n’ajoutent aucune couleur à la musique, » dit-il. « Je n’ai pas de temps pour savourer ce que nous avons bien fait, je dois juste percevoir les choses qui ne vont pas aussi bien de telle sorte à les corriger, et pour cela, il n’y a rien de mieux que les Bluehorn. »

D’autres informations sur le site Best Audio et sur le site Meyer Sound

 

Nick Whitehouse emmène des Ghibli pour la tournée de Brett Eldredge.

Dès que Premier Global Production, situé à Nashville, a reçu 26 projecteurs Ghibli, le premier spot lumière à leds Ayrton équipé d’un système de découpe, ils sont partis sur la tournée de Brett Eldredge, auteur-compositeur de musique country avec l’éclairagiste Nick Whitehouse.
“The Long Way Tour” est la première tournée de Brett Eldredge et elle s’ajoute à la sortie de son dernier single éponyme sorti en avril. Premier Global Production fournisseur d’équipement lumière et scénique pour certains des plus grands artistes musicaux du monde possédait déjà 60 MagicBlade avant d’acheter les Ghibli.

Les projecteurs Ghibli délivrent 23 000 lumens en sortie dans un format très compact. Son système optique propriétaire produit un gros faisceau très uniforme et sans point chaud. La sélection de gobos et de couleurs a été faite en collaboration avec des concepteurs lumière afin de satisfaire au mieux les besoins de l’industrie.

Nick Whitehouse, le concepteur lumière de la tournée, explique le déroulement du spectacle : “Un autre de nos partenaires, Kelly Sticksel, était à la production et à la conception de la tournée. Il a pris la direction en créant différentes atmosphères, chacune représentant une partie différente de la personnalité de Brett.
La narration est amusante et engageante pour l’audience et le fond de scène en mur vidéo ainsi que les éléments de décor placés devant eux ont aidé à définir différentes atmosphères et environnements.” Le but était de concevoir “un éclairage de type théâtre qui mettrait en valeur le décor vidéo ainsi que les objets puis de vous embarquer dans un spectacle de musique presque pop” nous explique Nick Whitehouse qui devait également considérer le budget de la tournée, sa taille ainsi que l’efficacité et l’entretien de l’équipement sur le long terme.

“Une des exigences de notre directeur de production par rapport aux équipements d’éclairage était la fiabilité et un entretien facile” confie-t-il. “Il a insisté pour que nous trouvions des projecteurs à leds qui conviennent à nos besoins. Pour ma part, je n’étais pas très content du profil de faisceau de ceux que j’avais utilisés jusqu’à présent.

J’ai donc demandé à ACT Lighting s’ils avaient quelque chose de nouveau. Ils m’ont présenté le Ghibli et nous avons effectué des comparaisons avec d’autres sources. Cela m’a beaucoup impressionné. Le Ghibli a une bonne taille et un poids acceptable ; c’est une source Led dont la luminosité est équivalente à celle d’une 1 200 W à décharge, et son faisceau est super également.”
Vingt-trois des appareils Ghibli étaient actifs sur la tournée et trois en secours. “Ils assurent une lumière théâtrale sur le décor, Brett et les musiciens, et ils projettent des effets incluant de gros beams et des textures sur scène. Ce sont de véritables chevaux de course” nous dit Whitehouse.

Selon Mike Marcario, un concepteur lumière et pupitreur qui est intervenu en qualité d’opérateur sur la tournée, six projecteurs Ghibli sont accrochés au pont de fond de scène et 7 au pont milieu. Six T-bars, de différentes longueurs, suspendues au pont arrière reçoivent un Ghibli à chaque extrémité. A l’arrière de la scène à cours et à jardin, deux projecteurs Ghibli ont été installés au sol.
“Je suis très impressionné par leur fiabilité” nous confie Marcario. “Nous n’avons utilisé aucun des Ghibli prévus en secours sur la première partie de la tournée. Nous avons conservé les 23 mêmes projecteurs du début à la fin. J’espère utiliser les Ghibli pour de futures conceptions lumière dont je serai partie prenante.”

“Nous sommes contents des Ghibli,“ nous exprime Dominic Smith, concepteur lumière et pupitreur sur la tournée mais également Directeur créatif chez Neon Black basé à Londres. “Le Ghibli est parfait pour les théâtres et les petites salles. Il rivalise bien avec les sources à décharge. Son faisceau homogène est magnifique, il restitue bien les couleurs et a également de beaux gobos nets. Il offre tous les outils dont nous avons besoin dans un spot motorisé.”
“Le résultat final a été fantastique. Je suis très content des Ghibli” nous confie Nick Whitehouse. “Je les utiliserai certainement pour d’autres projets”. La tournée The Long Way Tour de Brett Eldredge a repris en juin et des dates sont prévues aux Etats-Unis et au Canada jusqu’en octobre 2018.

Plus d’informations sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Dynacord revient en force avec les amplis 4 canaux TGX

Après les débuts primés à l’ISE des amplificateurs de puissance IPX pour l’installation fixe, Dynacord, qui maintenant reprend l’ensemble de la fabrication des amplificateurs du groupe Bosch Security System (notamment pour Electro Voice) a dévoilé en juin (à InfoComm) les nouveaux amplificateurs de touring 4 canaux TGX, attendus depuis longtemps.
Les deux modèles, TGX10 (10 kW/4 ohms) et TGX20 (20 kW/4 ohms), sont fabriqués en Allemagne (à Straubing) et placent la barre très haut en termes d’efficacité, de traitement de signal et de qualité audio.

Puissance et traitement de signal up to date dans 2U
Avec une puissance crête 4 x 2 500 W (TGX10) et 4 x 5 000 W (TGX20) sous 4 ohms et même plus sous 2,7 ohms (soit 3 enceintes de 8 ohms en parallèle) – 4 x 6 kW-, les amplificateurs de puissance TGX offrent une densité de puissance très importante tous les canaux pilotés simultanément. Ils exploitent une technologie classe D à fréquence de commutation fixe et sont dotés de tous les raffinements qu’on peut attendre aujourd’hui d’amplificateurs de touring bien nés.

Les TGX sont équipés de la connectivité réseau Dante (ou AES 67 et OCA) ainsi que d’entrées AES3 et analogiques et d’une plateforme DSP 96 kHz (40 bits flottant) parmi ce qui se fait de mieux dans notre industrie actuellement avec notamment :
le filtrage FIR en raccordement (jusqu’à 1025 cellules) ou en correction, de la combinaison d’une latence ultra-faible (environ 0,66 ms en 96 kHz en AES), d’un rapport signal-bruit de 118 dB (pondéré A pour le TGX20), et d’une faible distorsion (THD et intermodulation à moins de 0,05 % et 0,15 % à mi-puissance) résulte un haut niveau de qualité audio.

Pensés pour une fiabilité irréprochable
Le module de protection avancée des TGX surveille plus de 200 paramètres pour assurer que même dans les conditions les plus difficiles, l’amplificateur continue de fonctionner au maximum de ses possibilités. En outre, leur correcteur de facteur de puissance (PFC) à contrôle numérique permet de faire face aux réseaux fluctuants. Les amplificateurs TGX resteront stables et efficaces quelles que soient les conditions d’alimentation.
La technologie de modélisation de la température des jonctions (JTM) permet de toujours garantir une puissance de sortie élevée sans interruption ni perte de qualité audio. Les ports réseau sont doubles avec repli automatique.

Le Smart System Rack
Pour les TGX, Dynacord propose un rack système TGX, une solution modulaire conçue et construite pour les professionnels itinérants. Ce rack est préconfiguré avec trois amplificateurs TGX plus deux commutateurs réseau indépendants pour un fonctionnement sans failles et un montage réversible pour la distribution d’énergie. Les racks TGX peuvent être empilés verticalement et verrouillés ensemble pour fournir jusqu’à 180 kW de puissance de sortie.


Supervision complète et logiciel de contrôle.
Un nouveau logiciel multiplateforme permet des « workflows » intuitifs et rationalisés pour économiser temps et efforts. Il est conçu pour s’interfacer avec les logiciels de prédiction (comme Ease focus) et de mesure en temps réel tel SysTune. Les TGX peuvent également être gérés via Iris-net, qui offre de nombreuses options pour les configurations de systèmes de son les plus complexes. Mais grâce à leur écran LCD tactile couleur et à l’encodeur de façade, les TGX peuvent être paramétrés facilement en local.

Plus d’infos sur le site EVI Audio France et sur le site Dynacord

 

Deux nouveaux Profile dans la famille Axcor Claypaky

Dans la famille Axcor, Claypaky annonce deux nouveaux éléments brillants. L’Axcor Profile 600 et l’Axcor Profile 400. Ils viennent se placer au cœur de la gamme Axcor et se confronter à la concurrence émergeante des spots/couteaux à leds de puissance intermédiaire répondant aux besoins quotidiens des sociétés de prestation et des lieux fixes.
D’abord ce buzz sur le site Claypaky, puis une Newsletter de Dimatec, son distributeur en France, le confirme. Le fabricant italien annonce le lancement de l’Axcor Profile 600, probablement à l’occasion du Plasa à Londres.


Projecteur Spot à couteaux motorisés, il reçoit un moteur de leds de 500 W en deux versions : 6500 K, CRI de 70 et flux optimum pour le Profile 600, et 5600 K, CRI supérieur à 90 garant d’un excellent rendu des couleurs pour la version 600 HC.
Et pour compenser l’habituelle perte de flux lors de l’introduction d’un gobo dans le faisceau, Claypaky a développé le “Boost Mode” un dispositif breveté qui canalise le flux pour optimiser la luminosité en sortie.
Un Axcor Profile 400 est aussi annoncé, avec moteur de 300 W, également en deux versions : 6500 K, CRI de 70 pour le Profile 400, et 5600 K, CRI supérieur à 90 pour la version 400 HC.

Caractéristiques Axcor Profile 600

  • Moteur Led blanc 500 W
  • Diamètre de la lentille de sortie : 125 mm
  • Zoom linéaire de 5 à 45°
  • CMY+CTO linéaire complétée d’une roue de 7 couleurs
  • Roue de 6 gobos rotatifs
  • Prisme x4 rotatif

D’autres informations sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

INNLED, Les p’tites leds qui accrochent

Les Montpelliérains d’INNLED continuent d’innover dans leur secteur de l’éclairage professionnel de proximité. À destination de l’hôtellerie, de l’événementiel ou de la communication, ils proposent des balises créatives lumineuses, des mâts déco tout intégrés ou encore des renforts d’éclairage sur batterie.
Parmi les points communs entre toutes ces sources, un design minimaliste léché qui intègre batterie et leds, une quantité d’astuces d’accroche et de mise en place, puis pour piloter le tout un contrôle universel HF DMX.

Les Montpelliérains à Prolight+Sound.

Hariz

La nouvelle Hariz fait peau neuve avec sa nouvelle base allégée. Équipée de deux batteries Lithium ion, elle assure jusqu’à douze heures d’autonomie pour profiter pleinement de ce luminaire de table original. La source est une ligne de cinq leds RGB + blanc chaud de 9 W, située le long de la gorge où vient s’enficher le diffuseur sculpté. Celui-ci, grâce à son profil plexiglas en microbilles, diffuse tout le flux lumineux sur 360°.

La nouvelle base de la lampe Hariz, fine et joliment carrossée ici en version cuivrée.

Cette idée de feuille semi-transparente, dont la silhouette reprend les contours d’icônes de lampes plus ou moins traditionnelles afin d’absorber et diffuser la lumière émise à sa base, est la signature d’INNLED.

Une trentaine de formes est disponible en série, ainsi qu’une dizaine de couleurs pour la peinture de la base, dont des tons ocre et cuivrés. En outre un service customisation vous permet de créer tout type de profil ou de revêtement adhésif sur mesure.

Un récepteur DMX HF est intégré directement dans le socle, pour permettre de changer les ambiances soit par une console DMX et un transmetteur DMX HF, soit avec l’application Android « L’APPS » ou, pour encore plus de simplicité par la télécommande « LA’KO ».
L’Hariz nouvelle génération est disponible.

La’Ko

Pour répondre aux demandes des lieux de réception, peu enclins à utiliser une console lumière ou une application dédiée sur tablette, INNLED a créé une télécommande simplifiée de ses produits. La « LA’KO » est dotée d’un écran tactile couleur et d’antennes Wifi et DMX HF, tous deux dans la bande 2,4 GHz.
Les menus sont réduits à l’essentiel. La première page pour trouver les fréquences disponibles en HF. À partir de là, un mode auto scanne et repère les canaux disponibles. Il suffira d’affecter les différents luminaires dans un des huit groupes disponibles.

Une autre page est dédiée à la gestion des luminaires avec les couleurs de base, les niveaux d’intensité et un color picker. La dernière est dédiée au générateur d’effet simple, « Chaser », « Rainbow » ou « Random ». Cette télécommande est compatible avec les Hariz, les PAK et le Kub, soit l’intégralité de la gamme HF d’INNLED.

PAK

Le PAK n’est pas une réelle nouveauté, mais l’occasion est fortuite de le présenter en quelques lignes dans SoundLightUp. Ce luminaire discret rassemble trois petits spots orientables au-dessus d’un module équipé d’une batterie et d’une liaison DMX HF en option.
Grâce à son poids plume et sa taille de guêpe, il peut s’accrocher partout : sur des surfaces métalliques grâce à son socle aimanté ou sur tout type de mât ou de branche avec ses straps en Velcro. Possibilité supplémentaire, comme présenté ici, profiter de son pas de vis micro 3/8’’ pour le fixer à des pieds, des bras magiques ou tout accessoire de scène.

Pack, trois petits spots…

… et plusieurs modes de fixation.


Son autonomie dépend de l’intensité choisie. Au niveau fort on part sur cinq heures, à niveau moyen dix heures. Les trois faisceaux émis sont propulsés par des leds Cree 3 W, en 3000K ou 4000K, ouvrant à 26° en standard. Des lentilles supplémentaires permettent de faire varier l’ouverture à 6°, 16° et 46°.
Robuste et versatile, il est prévu pour l’événementiel, la muséographie, la restauration d’extérieur ou l’éclairage d’appoint. INNLED propose d’ailleurs des couleurs sur mesure pour ses clients. Touche finale, la plaque possède un insert pour antivol.

NanoPAR

Découlant tout naturellement du PAK, les spots utilisés sont maintenant déclinés dans des versions individuelles plus musclées. Le marché visé est celui de l’intégration, pour les musées, les vitrines ou l’éclairage d’intérieur.

Une version plus musclée du NanoPAR qui montre les ailettes de son radiateur.

La source Led passe en Cree XPG2 2,5 W. Trois choix de température de couleur: 3000K, 4000K (Standard) et 6000K.
Cinq lentilles de diffusion possibles : 6°, 16°, 26° (standard), 46° et asymétrique 38°x21°

Comme il s’agit cette fois d’un projecteur fixe, à installer par un électricien, il ne comporte ni batterie ni système HF.
Des accessoires d’alimentation ou d’accroches murales sont disponibles en option.

Tous ces appareils sont disponibles en France chez ESL, qui présente également leurs nombreux accessoires : pilotage en W-DMX, kit antivol, mallettes de transport, chargeurs, transmetteur Wifi DMX etc.

Pour plus d’infos sur le site INNLED ou sur le site ESL