B LIVE Group rachète le groupe belge Eye-Lite

B Live Group, leader européen de la prestation technique pour le cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, l’événementiel, l’installation et l’intégration, annonce le rachat du Groupe Belge Eye-Lite.
Avec une offre complète dans les domaines de l’éclairage, de la caméra, des véhicules et de l’énergie, et une présence en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, en France et au Maroc, le Groupe Eye-Lite, dirigé par Thierry Dubois, s’est imposé depuis plus de 60 ans comme le leader belge de la prestation technique pour le monde du cinéma et de la fiction.

Eye-Lite rejoint ainsi le pôle Cinéma / Fictions / Publicité de B Live Group, déjà constitué de Transpalux, TranspaGrip, TranspaCam, TranspaSet, Lumex, Cininter, Cicar, pour former un leader européen sur son marché. L’acquisition du Groupe Eye-Lite marque une nouvelle étape dans le développement de B Live Group, visant à en faire dans les années qui viennent l’acteur de référence sur l’ensemble de ses métiers en Europe.

Avec un chiffre d’affaires de plus de 80 millions d’euros et plus de 300 salariés permanents, B Live Group est aujourd’hui le seul acteur du marché capable d’offrir à ses clients une offre globale et un niveau d’excellence dans le cinéma et la fiction, la publicité, l’audiovisuel, le spectacle vivant, l’événementiel, l’installation et l’intégration.

 

EBS recherche un Responsable de son parc de matériel audiovisuel

EBS Organisation Communication, spécialisée dans les métiers de l’audiovisuel pour l’événementiel, recherche un responsable de son parc de matériel.
Une expérience de minimum 5 ans sur un poste similaire et un Bac+2 s’inscrivent dans les préalables à l’embauche.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Des Sharpy dans le kit de Nicolas Riot pour l’Antichrist Superstar

Né en 2003 à Donington Park, en Angleterre, le Download Festival qui s’est frayé un chemin à l’international au fil des années est en voie de s’imposer en région parisienne sur la base aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge comme un incontournable.
Alors qu’il s’agit seulement de sa deuxième édition, le Download remporte le pari de faire venir les plus grands du paysage rock et métal, avec en tête d’affiche Ozzy Osborne, Marilyn Manson, les Foo Fighters et Guns N’Roses.

©Manuwino  http://www.manuwino.com/ 

Les Sharpy Claypaky et les gradateurs Avolites sont à nouveau à l’honneur !
Dushow a livré 2 gradateurs 36×3 ART2000 pour la scène I ; 24 Sharpy et 2 gradateurs 36×3 ART2000 pour la scène II ; 22 Sharpy Wash et 1 gradateur 36×3 ART2000 pour la scène III ; et enfin, 1 gradateur 36×3 ART2000 pour la scène IV.

L’équipe de communication de Dimatec est allée à la rencontre de Nicolas Riot, cofondateur de Chirac Design et lighting designer de Marilyn Manson. Il a utilisé le Sharpy Claypaky pour illuminer l’Antichrist Superstar.

Dimatec : Comment es-tu arrivé dans le milieu du rock/métal et, plus particulièrement, auprès de Marilyn Manson ?

Nicolas Riot : J’ai débuté ma carrière au Ferrailleur, un club rock à Nantes et en parallèle je faisais les lumières pour UltraVomit, groupe de métal parodique Nantais. Depuis, je suis un peu resté abonné au rock/métal. Pour Marilyn Manson, j’ai été appelé pour un remplacement et au final je suis resté pour toute la tournée.

Dimatec : Pourquoi le Sharpy ?

Nicolas Riot : Le Sharpy est devenu un classique. Je suis sûr d’en trouver sur tous les continents. Pour Marilyn Manson, les tableaux se construisent autour de couleurs ultra-saturées avec beaucoup de washs et de multiples beams transperçant les couleurs.
Le Sharpy est un projecteur solide qui ne coûte pas cher à louer. Sur Manson on demande également que les beams soient extrêmement rapides sur les déplacements et le Sharpy est une des machines les plus rapides de sa catégorie.


Dimatec : Comment les utilises-tu sur ton plan de feu ?

Nicolas Riot : Sur le plan il y a 8 Sharpy au sol entourant le boss et 24 sur les ponts.

Dimatec : Quelle esthétique cherches-tu à créer sur la scène de Marilyn Manson ?

Nicolas Riot : Tous ces Sharpy permettent de créer des tableaux « moody » « creepy » et « powerful » que demande Manson. J’essaie également de recréer toute la symbolique evil qui l’entoure. De plus les Sharpy me permettent de recentrer l’attention du spectateur autour de Manson quand on en a besoin en focusant toutes les machines sur lui.

Dimatec : Quels sont les défis/obstacles auxquels tu as été confronté sur le Download ?

Nicolas Riot : Le problème que je rencontre en festival avec les kits locaux est de mélanger mes Sharpy avec les beams d’autres marques. Les vitesses de déplacement ne sont pas les mêmes et je dois alors faire beaucoup de compromis.

Dimatec : As-tu un chouchou parmi les projecteurs Claypaky ?

Nicolas Riot : J’utilise des produits Claypaky sur d’autres groupes. Le K20 est une machine que j’affectionne particulièrement. Je l’utilise sur quasiment chaque projet. C’est devenu mon wash/fx de référence.

– Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky
– Et retrouvez Chirac Design sur le site web Headline Magazine

Prolights RA3000 Profile, 1 kW de leds dans ce spot à couteaux

Le nouveau RA3000 tout en sobriété.

Le RA3000 Profile, dernier né de chez Prolights, est un projecteur motorisé de type spot à couteaux, alliant puissance et précision. Le moteur de leds blanches (6000 K) qui équipe l’appareil atteint la puissance symbolique de 1 000 W, promettant un flux de 25 000 lumens en sortie avec un IRC de 90.

Ses quatre couteaux motorisés à fermeture totale, sont orientables sur ± 35°, et montés sur une cassette rotative sur ± 45°. Prolights a porté une attention toute particulière à son zoom d’amplitude 6° – 50° en maintenant un haut niveau de précision de la projection grâce à un bloc optique composé de 19 éléments.
Le module de trichromie est épaulé par un CTO progressif pouvant faire varier le blanc de 6000 K à 3000 K et par une roue de couleurs. 2 frosts sont disponibles dont un progressif.

Présentation vidéo du Prolights RA3000 Profile par Fabio Sorabella, Managing Director.


Parmi les fonctions plus classiques, l’appareil est équipé d’une roue d’effets, d’un iris, d’un prisme rotatif à 4 facettes et d’une seule roue de gobos rotatifs. Ce projecteur, aussi imposant soit-il (91 cm de hauteur, nez en haut et 49 kg) sait se faire discret, aidé par son système de ventilation très silencieux qui complète l’action du radiateur à caloduc.
Pour le contrôle de toutes ces fonctions, le RA3000 communique en DMX51-RDM, Art-Net et DMX sans fil grâce à un récepteur Wireless Solution embarqué en standard.

Il est commercialisé par ESL au prix de 13 360 € HT.

Plus d’informations sur le site ESL et sur le site Prolights

 

La famille LEO donne des muscles à la tournée de Post Malone

Post Malone, star du hip-hop US, vient de terminer la branche nord-américaine de sa tournée 2018 où il présente son dernier album Beerbongs and Bentleys qui fait un carton. VER Tour Sound a mis à sa disposition un très gros système Meyer LEO apte à satisfaire les besoins des 26 dates où il s’est produit.

Post Malone

« Le système LEO, c’est une bête ! » lance tout de go Joe Hellow qui tient la face de Post Malone mais a aussi une grosse expérience en studio. « Une telle puissance pourrait même intimider des mixeurs débutants qui auraient peur de ne pas arriver à maitriser ce type d’enceintes. Mais avec VER, leurs outils et leurs équipes à mes côtés, je travaille en toute sérénité. Je suis ravi du son de cette tournée, les échos sont unanimement positifs. »

Même si la taille du système change en fonction du lieu où l’artiste se produit, généralement la face comporte par côté 14 Leo prolongés par 4 Lyon-W. Les outfills sont composés de 6 Leopard, et 4 UPJ-1P sont déployés là où nécessaire pour combler les derniers trous. Le bas du spectre est bien servi avec 12 1100-LFC accrochés et 18 posés au sol.

Une version allégée pour une jauge réduite. 10 Leo, 4 Lyon-W et 6 subs 1100-LFC.

“Le 1100 est une brute épaisse et bien ronde,” précise Joe Hellow « et il n’interfère pas avec mon mix. Je me sers des subs en accroche pour renforcer le bas du spectre et les subs au sol presque comme un effet pour que les infras enveloppent le public.
On a l’impression que votre short bouge tout seul. Dans certaines salles je suis même obligé de baisser le départ des subs tellement ces 30 caissons sont efficaces. »

Le mur du son, et tant pis pour le bas de vos pantalons.

Dennis Danneels, le directeur de prod, a été impressionné et emballé par la portée du système principal. « Les lignes en Leo et Lyon donnent sans répit, » remarque-t-il. « On a l’impression qu’il y a toujours de la puissance en réserve. Nous avons joué dans des salles avec à disposition des délais un peu trop âgés. Nous avons pu nous en passer grâce à la puissance disponible dans nos propres boîtes. »

Post Malone sans doute assez heureux. Ses pieds ne touchent plus le sol. Face au public, un Leopard.

Dennis pointe aussi la qualité de la collaboration avec Meyer et les équipes de VER qui ont su s’adapter à la variété des configurations nécessaires de salle en salle. « De nos jours, nous sommes confrontés à des différences notables entre les dates d’une tournée et l’adaptabilité est indispensable.
La famille Leo a relevé tous les challenges tout comme les jeunes équipes de VER, talentueuses, compétentes et pétries de bonne volonté. J’ai fini par surnommer ces techniciens -le futur- »
La conclusion de Joe Hello est sans appel : « J’ai mixé sur tous les derniers systèmes disponibles. Désormais Meyer va être tout en haut de mon rider. »

L’équipe de tournée de VER était managée par l’ingé système Kevin Valind, aidé par Justin Stiepleman et Colten Mortensen. VER a aussi eu en charge les lumières et la vidéo. Les retours ont été mixés par Blair Bondy.
Enfin à la face, Joe Hellow a bénéficié d’une SD10 DiGiCo avec un serveur SoundGrid Waves.
Le micro chant de Post Malone a été un Axient Digital Shure avec une tête d:facto DPA et un Shelford Neve l’a accueilli de la meilleure des manières.

De gauche à droite: Dennis Danneels, Kevin Valind, Blair Bondy, Joe Hellow, Willie Linton et Kurt Kuehn; assis sur les subs : Colten Mortensen et Justin Stiepleman.

D’autres informations sur le site Meyer Sound, le site VER et sur le site Best Audio

Arri SkyPanel, le plein de commandes avec le Firmware 4

Arri Skypanel

Arri a réussi à croiser deux univers hermétiques, le cinéma et l’évènementiel. Son levier ? Un projecteur led d’ambiance, fixe, mais d’une inventivité incroyable. À tel point que les électros de tournage se sont mis à la console et au DMX sans-fil.
À tel point qu’Arri a franchi les portes des défilés, studio de TV et concert. Le SkyPanel, sorti en 2015, n’a cessé d’évoluer et sa V.4 offre de nouveaux modes de contrôle ultra-complets.

SkyPanel

Le SkyPanel type « C » se décline en quatre tailles, S30, S60, S120 et S360. Tous sont « Full Color » et possèdent une armada de réglages en ce sens : température de couleur, mode HSI, RGB, références de gélatines, correction plus ou minus green, source match ou encore sélection par coordonnées de chromaticité X,Y.

La gamme SkyPanel au grand complet. Les deux modèles « beiges » sont des version Remote Phosphore, en blanc variable.

Purs produits cinéma à la base, ils peuvent s’accessoiriser avec une infinité de diffuseurs, volets, Chimera, SnapGrid, SnapBag et j’en passe…

Plus gros modèle de la gamme SkyPanel, le S360-C annonce 120 000 lumens de flux pour 1 500 W de consommation.

Tout terrain, relativement légers, ils peuvent se monter sur pied, en accroche, en déport et surtout être équipés d’une batterie électrique autonome « V-mount » que l’on vient fixer sur l’arrière de l’appareil en un tour de main.

En plus de leur excellent flux lumineux, précis et homogène, les SkyPanel offrent un certain nombre d’effets cinématographiques. Pour recréer l’ambiance d’un feu d’artifice, du rayonnement de télé, de gyrophares ou encore d’éclairs, il suffit de quelques secondes de réglages.
Le contrôle de tous ces paramètres s’effectue en local, grâce au simplissime panel situé à l’arrière, avec une télécommande filaire, en DMX ou encore sans-fil grâce au système SkyLink développé avec Lumens radio.

Au-delà d’une construction extrêmement bien pensée, les ingénieurs d’Arri ont écouté les nombreux retours des utilisateurs pour améliorer leur Firmware, offrant encore plus de contrôles, d’effets et d’ergonomie.

Firmware 4

Les trois boutons rotatifs permettent de régler à la volée n’importe quelle fonction du SkyPanel. Ici, la calibration en mode RGBW.

Le contrôle de la colorimétrie est poussé à son paroxysme ! Après avoir sélectionné une couleur dans les (déjà) très nombreux modes disponibles, huit ajustements viendront faire leur apparition : Réglage de température, de saturation, paramétrage des rouges, verts, bleus, cyans, magentas et jaunes. Accessible à la fois manuellement et par DMX.

Seconde innovation, un mode matrice. Le Panneau Led du S30 est l’unité de mesure de la gamme SkyPanel. Un S60 se compose de deux panneaux Led, quatre pour le S120 et donc… douze pour le S360. En version 4, chacun de ces panneaux est contrôlable individuellement, comme un mini-SkyPanel. Les effets s’enrichissent avec des simulations d’explosions, de soudure, de circulation automobile et des soubresauts de tubes fluorescents.

Le menu préféré des electros, le simulateur d’effets visuels, s’enrichit de quatre nouveaux effets. Tous sont entièrement customisables.

Preuve de l’intérêt scénique pour les SkyPanel, une courbe de dimmer adoucie, garantie sans heurts, est disponible pour les éclairagistes de théâtre ou de concert. Ce réglage s’appelle d’ailleurs « Stage Mode ». Dans le même ordre d’idée, une fonction Strobe est disponible, quel que soit le mode utilisé.

Pour les aficionados du DMX, les nouveaux modes permettent enfin un contrôle étendu de toutes les fonctions à la console. Fini le choix draconien d’utiliser tous les réglages de couleurs sans pouvoir accéder aux effets ou l’inverse ! Dans la version ultime, il faudra compter 42 canaux pour l’intégralité des paramètres et jusqu’à 193 canaux DMX pour la matrice du S360-C…

Le menu adaptable du SkyPanel. Le mode DMX Ultimate 16 bits est la somme de tous les contrôles possibles.

Toutes les informations DMX sont répercutées en direct sur l’écran du SkyPanel, dans le DMX Live page. Les coordonnées X, Y d’une couleur précise, mesurées par un spectromètre, pourront être directement reportées dans le X,Y Coordinate Onboard Control, ajustées directement, puis enregistrée comme preset directement dans le SkyPanel.

Toutes ces fonctions, complètes au possible s’enrichissent d’un nouvel accès par WebPage. Avec une liaison Ethernet ou Wifi, l’ensemble des réglages et des informations sont disponibles sur n’importe quel ordinateur ou tablette.

Cet update est accessible gratuitement et téléchargeable sur le site Arri. La mise à jour s’effectue simplement par clé USB ou en utilisant le software ALSM pour PC et Mac (Arri Lighting Service Manager), disponible par le même biais.

SkyLink

Présenté en septembre 2017 à l’IBC, le SkyLink mérite l’attention de tous les utilisateurs de SkyPanel. Avec l’aide de la société Innovative Dimmers, Arri a développé un système de liaison sans-fil exclusif. Une sorte de routeur wifi sophistiqué tient lieu d’émetteur : la SkyLink Base Station.

La base SkyLink et un récepteur. Les voyants indiquent en permanence l’état d’alimentation, du wifi, du port Ethernet ou XLR 5 points. Ils montrent aussi les protocoles utilisés, DHCP, DMX, RDM ou CRMX.

Entre son entrée DMX, son port RJ45 et son point d’accès wifi classique, elle est capable de recevoir toutes informations en provenance d’une console lumière standard, d’un ordinateur équipé d’une liaison ArtNet ou sACN ou encore d’une tablette sans-fil équipée d’un soft lumière tel que Luminair 3 ou Vibrio, parmi tant d’autres…

À son tour celle-ci est capable de transmettre, via une seconde puce Wireless, vers tous les émetteurs compatibles CRMX Lumen Radio, dont un récepteur poids plume, le SkyLink Receiver, un concentré d’ingéniosité. Celui-ci, petit oiseau de 100 g, se fixe directement sur l’entrée DMX d’un SkyPanel et se branche en USB sur la prise idoine du projecteur pour s’alimenter. Avec son antenne à 180° il captera alors les ordres de la base SkyLink dans un rayon de 400 mètres.

Le récepteur accueille quatre voyants de renseignement et un bouton pour désappairer. L’appairage s’effectue manuellement sur la station, qui reliera tous les récepteurs libres.

Le nouveau SkyPanel 360-C n’aura pas besoin du SkyLink Receiver, et pour cause puisqu’il est intégré d’origine au projecteur.


Le système SkyLink associe au DMX le protocole bidirectionnel RDM pour un contrôle total du projecteur. La base, elle, se configure simplement par un portail Web dédié. L’ensemble est disponible à l’unité ou en kit de trois ou dix récepteurs, avec la station.

Plus d’infos sur le site Eclalux et sur le site Arri

 

Le château de Heidecksburg en vert Paladin d’Elation pour la St. Patrick

La fête nationale irlandaise de la Saint Patrick célébrée le 17 mars est largement reconnue par les irlandais et célébrée dans monde entier. A Rudolstadt en Allemagne, le prestataire en évènementiel, LB-TEC a été commandité pour illuminer le fameux château d’Heidecksburg en vert, la couleur nationale de l’Irlande. Il a choisi d’utiliser le projecteur Paladin d’Elation.

©Tommy Pekruhl

LB-TEC qui a illuminé le palace pendant des années, a toujours utilisé un grand nombre de wash à LED. Les projecteurs étaient installés avec une protection relativement encombrante pour être protégés des intempéries. Cette solution était coûteuse et longue à mettre en place. Cette année, pour l’éclairage de la Saint Patrick, le prestataire a opté pour une solution plus pratique en investissant dans 8 projecteurs Paladins wash/blinder/strobe classés IP-65.
“Nous avons choisi le Paladin Elation car c’est un projecteur à l’épreuve des intempéries avec un haut niveau en sortie et une plage de zoom intéressante. Le ratio prix/performance était en plus très convaincant” nous explique Volker Schmidt, propriétaire d’LB-TEC. “Dans le futur, nous utiliserons ces appareils principalement pour des éclairages d’ambiance en extérieur, pour des effets scéniques et, comme dans le cas d’Heidecksburg, à grande distance.”

©Tommy Pekruhl

Le Paladin classé IP65 est un appareil hybride polyvalent recevant 24 Leds RGBW de 40W qui peut être utilisé en wash très brillantes lumineux, en strobe couleur, ou en blinder extrêmement puissant. Il possède un zoom motorisé de 6 à 32°. LB-TEC a été capable d’illuminer l’intégralité de la façade du château avec seulement huit appareils, la couvrant ainsi entièrement de vert.
Installer ces projecteurs et ajuster le zoom a pris seulement quelques minutes. Les Paladins ont été placé à environ 200 mètres de la façade et bien qu’elle n’ait été illuminée qu’en vert, soit seulement un quart de leur puissance mobilisée, le bâtiment était intensément imprégné de couleur.

Démo video du Paladin


Plus d’infos sur le site Best Audio & Lighting et sur le site Elation

 

7rental organise sa Welcome Day le 12 septembre 2018

7rental, société de location de matériel audiovisuel et Evénementiel, organise une journée portes ouvertes le 12 septembre 2018 dans ses locaux de Fresnes-lès-Montauban près d’Arras.
Vous pourrez découvrir leur parc matériel, les locaux, les nouveautés de leurs partenaires, et participer aux activités de votre choix, prévues exclusivement pour l’événement : démonstrations, ateliers, shows lumière…

Différents intervenants de grandes marques seront présents pour vous présenter leurs nouveautés, comme  Freevox, L-Acoustics, Robe… Cette journée sera aussi l’occasion de rencontrer les équipes et d’échanger autour d’un petit-déjeuner et d’un barbecue le midi.

La liste des intervenants et le programme sont disponibles sur le site 7Rental. N’hésitez pas à le visiter régulièrement, les informations étant complétées au fur et à mesure.
C’est l’occasion pour vous de venir partager un moment de convivialité et de découvrir leur parc matériel, leurs locaux et leurs nouveautés.



Le Programme

  • De 9h à 10h : petit déjeuner d’accueil
  • De 10h à 12h30 : présentations des nouveautés, démonstrations…
  • De 12h30 à 14h : barbecue géant
  • De 14h à 18h : show lumière, ateliers, animations

Les intervenants

  • Freevox : présentation de la gamme Arkaos
  • L-Acoustics : présentation du P1 ;
  • Robe : présentation du MegaPointe, du Tarrantula, du LEDBeam 150, du Spiider et du RobotSpot

Si vous souhaitez participer à cette Journée Portes Ouvertes, :

– Inscrivez-vous sur le site 7rental rubrique Welcome Day 2018

– Et pour plus d’infos, n’hésitez pas à les contacter au 03 91 19 00 63

Rendez-vous le 12 septembre 2018, chez 7rental au Carrefour de l’Artois – Bâtiment 13 à Fresnes-lès-Montauban !


 

ISE déménagera à Barcelone en 2021

Pour donner une chance à ce salon de grandir, Integrated Systems Events, producteur de l’exposition Integrated Systems Europe, annonce que l’édition 2021 se tiendra à Gran Via, au parc des expositions “Fira de Barcelona”, en Espagne, du 2 au 5 février. Ce nouveau site deviendra le lieu permanent du plus grand salon d’intégration audiovisuelle au monde.

La décision de déménager l’ISE fait suite à 18 mois d’études sur la viabilité de rester au RAI d’Amsterdam. Avec une croissance des exposants et des visiteurs proche de 10% par an, et une prévision de croissance du marché audiovisuel international de 5% par an jusqu’en 2021, il a été conclu qu’ISE allait dépasser la capacité de son site historique hollandais.
ISE 2018 a attiré 80 923 participants, dont 22 000 visitaient le salon pour la première fois tandis que 1 296 exposants ont rempli 53 000 m2 de surface dans 15 halls. ISE 2019 devrait encore dépasser ces chiffres record.

Mike Blackman, Managing Director Integrated Systems Events, précise : « Le RAI et Amsterdam nous ont fourni un site exceptionnel, ils ont été d’excellents partenaires et ont contribué au succès du salon. Mais la demande des exposants et l’augmentation continue du nombre de visiteurs nous ont montré que la surface disponible risquait de freiner le développement du salon. Malgré tous nos efforts, c’est une question qui ne pouvait pas trouver de solution en restant à Amsterdam.
« Nous avons mené une étude approfondie auprès des exposants et des visiteurs et visité de nombreux grands centres d’exposition en Europe avant de prendre cette décision importante. En annonçant notre déménagement dans l’un des sites les plus grands et les plus prestigieux d’Europe, nous pouvons désormais continuer à nous concentrer sur la création d’une expérience unique pour tous les visiteurs et planifier avec confiance le développement de l’ISE à long terme.
Dans le même temps, nous veillerons à ce que les deux prochaines éditions qui resteront au RAI d’Amsterdam soient les meilleures de son illustre histoire et un moyen approprié de conclure notre relation de 14 ans avec le lieu et la ville.  »

De plus amples informations sur le déménagement à Barcelone ont été révélées lors de cette conférence organisée à Barcelone le jeudi 19 juillet.

La Fira de Barcelona est l’un des espaces de congrès et de conférences les plus prestigieux d’Europe. Le complexe dispose de deux sites distincts et accueille chaque année 140 salons professionnels internationaux, avec plus de 30 000 exposants et plus de deux millions de visiteurs. Au total, il offre plus de 400.000 m² de surface et 14 halls.

Gran Via est l’un des sites les plus grands et les plus modernes d’Europe. Avec 8 halls d’exposition sur une surface de 200 000 m², il allie une architecture et une fonctionnalité exceptionnelles. Il facilite également l’accueil des visiteurs et offre des services et une logistique de pointe. Il est idéalement placé pour accéder à l’aéroport international via les transports en commun.

Les copropriétaires d’ISE, AVIXA et CEDIA, souhaitent souligner les avantages de la décision de déménager.

David Labuskes, PDG d’AVIXA, a commenté : « Notre réflexion pour arriver à cette décision a été motivée par notre désir de servir et de fournir de la valeur pour nos membres, participants et exposants à ISE. Nous pouvons mieux atteindre ces objectifs dans un lieu qui peut évoluer avec nous et continuer à refléter le marché dans lequel nous travaillons. Le succès continu d’ISE et la croissance prévue dans le secteur de l’audiovisuel nous ont amenés à prendre cette décision sans attendre pour assurer une transition en douceur.  »

Tabatha O’Connor, Présidente et PDG de CEDIA Global, a déclaré : « Le nouveau site n’est pas seulement un lieu à la pointe de la technologie pour notre salon, mais la ville de Barcelone est l’une des villes les plus animées et passionnantes d’Europe. C’est le choix parfait pour une exposition et une industrie en pleine croissance qui favorise la créativité et le commerce.  »


Fira est l’une des principales organisations de salons professionnels en Europe et est étroitement liée à la marque de Barcelone, une ville qui compte plus d’un siècle de tradition commerciale. Sa contribution économique annuelle à la ville de Barcelone et ses environs est estimée à plus de 2,6 milliards d’euros. Fira est un consortium composé de la Mairie de Barcelone, de la Generalitat Catalane et de la Chambre de Commerce de Barcelone, qui associe propriété publique et gestion d’entreprise autonome.

Les éditions 2019 et 2020 de l’ISE qui se dérouleront au RAI Amsterdam, devraient être les plus importantes et les plus réussies de ses 16 ans d’histoire.

D’autres informations sur le site ISE

 

La RCF HDL 6-A diffuse une œuvre multicanale au Sage Gateshead

Une vue du Sage Gateshead depuis la rivière Tyne qui traverse la ville de Newcastle.

Un des déploiements les plus originaux de la HDL 6-A, la petite tête amplifiée de l’italien RCF, est sans conteste celui qui a vu 40 exemplaires de ce modèle être accrochés au Sage Gateshead, une salle de spectacle anglaise de Newcastle au nord de l’Angleterre, dans le cadre du The Great Exhibition of the North.

L’installation de ces 40 enceintes a été pensée et exécutée avec soin par Nitelites, partenaire de la marque transalpine au Royaume Uni, afin de suivre parfaitement les formes circulaires de la magnifique verrière du bâtiment. Le but de ce déploiement est de reproduire de la meilleure des façons l’œuvre sonore commandée au sculpteur sonore de Sheffield, Mark Fell et appelée Protomusic #1.

Une moitié des HDL 6-A, les petits rectangles noirs qu’on devine sur les cadres des vitrages.

L’installation n’a pris que 3 jours et a nécessité la création d’étriers de fixation sur mesure, usinés dans les ateliers de Nitelites afin que chaque tête puisse être intégrée dans le décor tout en ayant l’angle horizontal et vertical optimal.
L’œuvre sonore de Mark Fell consiste en une compilation de trois heures de sons naturels repiqués durant une période de deux mois sur 60 instruments traditionnels du monde entier joués par la Royal Northern Sinfonia ainsi que par des musiciens amateurs et indépendants. Cette œuvre dépeint le nord de l’Angleterre.

Un montage précis et discret de chaque HDL 6-A

La Sage Gateshead entretient des relations étroites avec RCF dans la mesure où Nitelites a déjà installé dans les deux salles principales, des systèmes de la marque italienne. Ce complexe est désormais entièrement basé sur des enceintes RCF.

L’œuvre immersive est jouée grâce à un algorithme non répétitif et à faible volume entre 10 heures et 21 heures, chaque enceintes recevant un signal différent. A la fin de cette exhibition sonore, une partie des HDL 6-A vont retrouver le dépôt de Nitelites, mais le reste va être réemployé pour d’autres tâches par les gestionnaires techniques du Sage Gateshead comme nous l’explique son régisseur général Clair Willis :
« Nous accueillons dans nos petites salles des événements de différente nature et ce système ne recueille que des critiques positives. C’est partant de cette constatation que j’ai suggéré d’employer RCF pour l’œuvre de Mark Fell. Cette dernière a été choisie par l’équipe de programmation en vue d’apporter une expérience immersive. »

Le manageur produit de Nitelite Ed Gamble ajoute : « Pour convaincre Mark quant à la qualité de la HDL 6-A, nous lui en avons envoyé une afin qu’il l’essaye. »

La suite nous est racontée par Mark lui-même : « 15 minutes après avoir raccordé l’enceinte dans mon studio et joué avec quelques sons, j’ai compris qu’il s’agissait exactement du produit dont j’avais besoin. J’ai ensuite été sur site au Sage Gateshead et connaissant désormais le rendu et la polaire de l’enceinte, j’ai pu me rendre compte de la difficulté que représente cet espace à sonoriser avec ses multiples surfaces réfléchissantes avec lesquelles il est totalement impossible de se battre. C’est évident que ce projet demandait beaucoup de savoir-faire et d’imagination, y compris et surtout dans le choix de l’enceinte idéale. »

Comme souvent, son nom dit son pédigrée. Deux woofers de 6’’, un moteur de 1,7’’, filtrage FIR, bi-amplification, pour un total de 1400 W et un SPL Max de 131 dB.

Le résultat final a dépassé ses souhaits et ses attentes : « La HDL 6-A a offert un niveau inédit de contrôle, un rendu fidèle et tout en détail. Ceci m’a donné l’opportunité de me servir de cet espace avec beaucoup de précision au lieu de me battre contre lui et certains de ses défauts ont pu être exploités en phase créative.
En conclusion j’ai été enchanté par le résultat obtenu. Les équipes de Nitelites ont réalisé un travail méticuleux et parfaitement dans les temps et j’ai trouvé ces enceintes impressionnantes dans leur rendu »

Parlant d’un point de vue de l’intégration du système sonore, il ajoute : ”Vu d’en bas, le système est totalement intégré dans le bâtiment, un boulot de grande qualité. Les prestataires et autres intégrateurs ont parfois une approche du câblage assez peu esthétique ce qui n’est absolument pas le cas ici. »

Un montage un peu déformé mais montrant le quasi ensemble du déploiement sonore.

Ed Gamble qui a géré ce projet pour le compte de Nitelites, a précisé que la directivité de 100° x 10° était parfaite pour ce projet en concentrant le son direct sur l’audience. « La polaire très précise de la HDL 6-A a permis un raccordement inaudible de boîte en boîte tout au long du hall.
Un autre avantage de cette tête est la taille et son poids, tous deux incroyablement petits. » Mark Fell a aussi développé une app iPhone et Android permettant au public d’interagir avec lui en lui faisant parvenir automatiquement le fruit de leur expérience sonore et visuelle, plus du texte, sur son propre serveur.

Mark conclut par ces mots : « Je suis très content de ce travail. J’ai collaboré pour la première fois avec un grand nombre de musiciens qui ont beaucoup apporté à l’ensemble.
Sans aucun doute les HDL 6-A ont elles aussi contribué à cette réussite avec une fidélité qui faisait partie de mes vœux. J’adore par-dessus tout la précision de reproduction des détails, et c’est exactement ce que délivrent ces enceintes. »

The Great Exhibition of the North est produit par le NewcastleGateshead Initiative et durera jusqu’au 9 septembre 2018.

D’autres information sur le site RCF et sur le site Nitelites

 

Pour le Projet Hyperion, Spotlight invoque le dieu Soleil

Le cahier des charges de la nouvelle série Hyperion

Spotlight a invoqué les astres et surtout les leds, pour renouveler sa gamme de projecteurs traditionnels. Un soir d’Italie, au cœur de l’atelier, a germé l’idée de trois costumes de lumière. Deux viennent de faire leur apparition officielle à quelques semaines d’écart.
Les Fresnel et Profile Hyperion sont taillés sur des leds nouvelle génération, en six couleurs, protégées par un plastron d’aspect assez conventionnel, à l’extérieur tout du moins.

A l’intérieur tout a changé

D’abord la source. Ici c‘est une led hexacolor de 300 W. Du rouge, du vert, du bleu, de l’ambre, du cyan et du lime, autrement dit l’association parfaite pour recréer toutes les nuances possibles, sans aucun accroc dans le spectre visible.
Parlons température de couleur. Les six couleurs précédentes y participent également. La maille part de 2500 K à 8000 K, tout en maintenant un IRC entre 94 et 97. C’est cousu très fin. L’efficacité maintenant. On peut s’attendre, avec 300 W de consommation, à n’avoir que 50 W utilisés par chaque composante de couleur.

Les larges ouvertures sur le dessus permettent une circulation d’air optimale à l’intérieur du projecteur.

Logique, mais un peu frustrant lorsque l’on veut une teinte pure, ou un simple mélange, avec du punch. C’est là qu’intervient le Colorbooster de l’Hyperion. Dans ce cas de figure, la puissance totale est réaffectée en partie sur les seules leds utilisées.
Les seules limitations sont données par les capteurs de température et consommation qui analysent en temps réels ces données pour protéger les matrices de leds. Très malin.

À l’inverse, il y a des cas de figure où la canicule règne autour des projecteurs. L’aération naturelle obtenue par le double corps et les larges évents peut se révéler insuffisante. Deux cas de figure sont prévus : Dans un premier temps le ventilateur interne s’enclenche et régule la température sans modifier la puissance de sortie ; on perd simplement le quasi-silence de fonctionnement.

Si cela ne suffit pas, dans les cas extrêmes, la puissance est réduite de quelques pourcents pour rester dans la zone de travail des leds. Tout est sous contrôle, sans aucun risque pour les leds, qui par nature sont exposées à une détérioration fatale en cas d’échauffement du circuit électronique.


Le Fresnel Hyperion en émulation tungstène

Venons-en à la coupe des nouveaux projecteurs qui reste classique, dans la continuité industrielle, sombre bardée de gris, en beaucoup moins austère. Angles arrondis, poignées de serrage en plastique noir, large lentille, ventilation apparente sur tout le dos et construction efficace en sont les points clé. Avantage supplémentaire, l’accès aux lentilles pour le nettoyage ou la maintenance se fait en un tour de main, en dévissant la partie arrière.

Un des modes de fonctionnement DMX, le full color RGBACL en 8 bits de précision.

Et à l’usage ? Cela monte d’un cran.

Les courbes d’intensité sont lissées en 16 bits, y compris dans les tout premiers pourcentages, pour un démarrage en douceur.
C’est encore plus prégnant en émulation tungstène, avec la reproduction spécifique du dimmer et de l’inertie d’une lampe halogène. Enfin un paramètre « Amber Shift » agit sur la teinte pour qu’elle se rapproche aussi d’un projecteur traditionnel.

Bien sûr, toute la série Hyperion possède un réglage de fréquence pour éviter le flickering ; la possibilité de faire varier la vitesse de ventilation, tout comme un contrôle stand alone, master/slave ou DMX – RDM avec sept différents modes.


En attendant le PC et une éventuelle poursuite, voici déjà les caractéristiques du Fresnel et de la découpe.

Le Fresnel Hyperion 6 couleurs, appelé par son étiquette technique : F300-6C.

Hyperion Fresnel Led 300 Watts : Ce Fresnel se remarque par sa large lentille de 200 mm, à l’avant d’un projecteur compact et léger (moins de 9 kg). Son zoom se retouche de 12,5° à 43°.

Trois versions coexistent :

– Le premier, présenté au Prolight+Sound, avec le fameux tissu led 6 couleurs décrit ci-dessus.
– Le deuxième en leds « Pure White » de 300 W, 3200 K ou 5600 K, destiné à remplacer les halogènes 2 kW, avec un CRI de 95.
– Un troisième bientôt, prévu en blanc variable.

Le premier prototype de la découpe Led Hyperion

Hyperion Profile Led 300 W : 

Dévoilé au salon de Rimini début mai, ce projecteur comporte bien évidemment le même moteur de led 6 couleurs, inséré dans une découpe compacte à deux objectifs interchangeables : 15°-30° et 25°-50°. D’autres focales disponibles sur le marché seront compatibles.


Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Spotlight

 

La nouvelle lyre spot Led SGM G-7 atteint l’IP 66

Peter Johansen Président de SGM, sur son stand à Prolight+Sound avec la G7 Spot, compacte, légère et IP66. A droite, on aperçoit le G4 Wash équipé de ses volets motorisés.

C’est devant un mur 100 % Led, que nous retrouvons Peter Johansen, Président de SGM, qui en personne nous présente les nouveautés 2018. (Les lunettes de soleil étaient vivement conseillées et distribuées !)

Le nouveau spot G-7 et son design particulièrement réussi.

Quoi de mieux comme entrée en matière qu’une nouvelle lyre spot IP 66, équipée d’un moteur de leds blanches de 350 W !

Bienvenue au G-7 Spot, un beau bébé de seulement 25 kg au design franchement réussi.
Sous des dimensions compactes se cachent un zoom de 6 à 48°, une trichromie soustractive CMY aidée par une roue de 9 couleurs, deux roues de gobos dont une rotative, prisme, iris, frost linéaire…
SGM nous annonce un flux de 14 300 lumens. Nous remarquons l’effort apporté à la manutention de l’appareil facilitée par 4 très larges poignées.

La machine suivante, baptisée G-4 Wash Motorized Barndoors est une petite lyre wash à leds équipée de 4 volets motorisés pilotables bien évidemment en DMX, y compris la rotation de l’ensemble des volets.

Les volets ainsi que leur rotation en action sur le G-4 Wash Motorized Barndoors.

Cette machine compacte utilise une source RGBA + mint, capable de 7 000 lumens avec un IRC de 92. Le projecteur tout léger (12 kg) utilise un zoom de très grande étendue 9 – 76°.
Peter Johansen nous explique que le module de volets peut être adapté au G4 classique moyennant le changement de lentille. Elle est principalement destinée aux studios TV ou théâtres.

Attardons-nous quelques instants devant le P6.
Reprenant le look de la série P, ce projecteur transpire la polyvalence : wash, strobe, flood, matrice de segments ou encore blinder. Equipé de 24 sources led RGBW de 24 W et collimateur de 10°, il promet un flux de 19 000 lumens.

Deux filtres diffuseurs portent l’angle de diffusion à 18° ou 47°. Magnétisés, ils s’adaptent en un clin d’œil à la sortie du projecteur. Six segments sont contrôlables indépendamment pour diffuser des effets graphiques. On retrouve ici aussi un indice IP 66 et un contrôle en DMX-RDM avec ou sans fil grâce au récepteur LumenRadio intégré.

Un certain air de famille pour le nouveau P6 équipé de 24 sources led.

Plus d’informations sur le site Sonoss et sur le site SGM

Les GSL de d&b se sont frottés à Muse, et réciproquement

Depuis 16 ans, Marc Carolan est le mixeur de Muse. Lors du passage du groupe en Australie, JPJ Audio a mis à disposition de la tournée son nouveau système GSL, une première pour Marc qui n’avait pas encore eu la possibilité de travailler avec.

« Au début de cette branche de tournée mondiale, nous avons joué à 360° en utilisant en fonction des besoins, un mélange entre la série J et V » nous dit Marc. « Déployer le GSL a été un plaisir. Bien sûr quand on se sert de quelque chose pour la première fois, cela met les sens aux aguets, mais étant un produit d&b, je n’ai vraiment pas été inquiet.
J’avais eu la chance d’écouter le GSL lors d’un autre show donc je savais que tout allait bien se passer d’autant que je connais suffisamment Bruce Johnston de JPJ Audio pour savoir qu’il ne m’aurait jamais mis dans l’embarras ! »

Marc Carolan face à son XL4 et ses racks de goodies analogiques old school.

Sans perdre de vue le fait que la série J a été développée en une dizaine d’années, Marc a été surpris par cette première écoute du GSL et par le potentiel d’évolution de cette boîte. Le détail et l’analyse de cette enceinte sont remarquables.

« Je mixe sur une XL4 Midas complétée par une Pro2 qui gère mes automations et, insidieusement, les techniques mises en œuvre dans le GSL, rendent mon choix de partir en analogique encore plus pertinent puisque la qualité supérieure de la XL4, s’entend fort et clair, » ajoute Marc.
« Le contrôle du bas du spectre est incroyable et la quasi absence de tout son à l’arrière des boîtes, rend ce système indispensable en plein air. Je suis enfin ravi que le GSL ne repose pas sur une dose massive de traitements DSP qui, selon moi, ajoutent de la couleur au son et finissent par l’abîmer et fatiguer l’oreille en cas d’abus. »

« D’un point de vue du rendu, c’est un grand pas en avant et l’on n’en est encore qu’aux balbutiements de ce que le GSL pourra faire dans le futur. » Lors des shows de Sidney et Melbourne, le GSL a été employé comme système principal épaulé sur les côtés par du J et dans le bas du spectre par des SL-Sub. Marc a remarqué que la puissance de projection du grave des têtes GSL a rendu superflue l’accroche des subs.

« Nous avons joué avec un ensemble de subs très en retrait de ce que nous avons l’habitude de déployer pour bénéficier d’un tel impact, » conclut-il. « C’est encore un gros point positif de ce système, il va permettre d’alléger les accroches et au fur et à mesure que les techniciens se l’approprieront, je suis certain que même la taille des lignes va diminuer. »

D’autres informations sur le site d&b

L’été du Plug-In Collective sera show avec Eventide

L’offre du Plug-In Collective de Focusrite qui court du 5 juillet au 6 septembre 2018 va faire des heureux. D’abord vous pourrez recevoir gratuitement votre copie d’EQuivocate, ensuite vous bénéficierez de 50% de remise sur le remarquable pack Elevate Mastering d’Eventide et Newfangled Audio.

Parfaits pour le mixage et le mastering, les filtres « auditifs » d’EQuivocate modélisent l’oreille humaine et disposent de la fonctionnalité incroyablement puissante de « matching » de l’égaliseur. Simple à utiliser, EQuivocate emploie 26 bandes qui, en excitant une zone différente de votre oreille interne, rendant toute combinaison de réglages aussi naturelle que possible. En combinant cela avec une forme de filtre à phase linéaire qui réduit le pré-écho, EQuivocate devient un égaliseur au rendu aussi fin qu’efficace.

En vidéo, une balade dans EQuivocate. En anglais. Saisissant.


Le bundle Elevate Mastering inclut les plug-ins Elevate, EQuivocate, Punctuate l’enhancer de transitoires adaptatif et Saturate, le clipper spectral. Le limiteur multibande Elevate est unique. L’égaliseur intra-auriculaire et l’« optimiseur » audio puissant augmentent le volume de votre mix tout en conservant et en améliorant la perception de dynamique.

Il utilise une technologie intelligente et adaptative qui répond en temps réel à la musique afin de créer non seulement le plus fort, mais surtout le meilleur mastering possible.
Les utilisateurs et nouveaux acquéreurs d’interfaces Focusrite peuvent accéder automatiquement à cette offre logicielle en se connectant à leur compte sur le site de la marque.

Et d’autres informations sur le site Algam

 

360° de son Nexo au US Bank Stadium de Minneapolis

Le STM bien épaulé par son petit free GEO S12 de Nexo, vient de réussir un exploit à 360° au sein de l’un des plus grands stades américains de la NFL, le US Bank Stadium, lors d’une cérémonie religieuse devant 50 000 fidèles, accueillant des stars telles que LeCrae et Hillsong. Le prestataire était Reach Communications.

Sorti de terre en 2013, le US Bank Stadium est déjà réputé pour son acoustique difficile mais aussi pour être l’un des lieux accueillant les plus grandes tournées internationales, inutile de dire que ce déploiement d’enceintes Nexo a été observé avec la plus grande attention !
Le système déployé à 360° comprenait en principal, renfort latéral face, latéral coté et rappels, du STM. Pour l’arrière-scène, le choix s’est porté sur des S12. Les renforts de proximité ont bénéficié de M10. Pour les subs, le choix a été fait d’associer des S118 accrochés et posés et des RS18 cardioïdes posés.

Très bien visibles de gauche à droite, les 18 M28, les 15 M46/B112 et pour les plus observateurs, semblant être accrochés en dessous de cette ligne, les 12 GEO S12 de jardin.

Dan Brown de Reach Communication, avec l’assistance sur site du spécialiste du support technique Nexo Val Gilbert et de Preston Gray de Yamaha Commercial Audio, a dû faire son design en tenant compte de problématiques de charge spécifiques à ce stade.

Une ligne constituée de 15x M46/B112 prolongés par 2x M28 prête à monter.

Le système principal est constitué de 15x M46/B112 par côté. Même déploiement pour le renfort latéral face, avec en bas de ces 4 lignes, 2x M28 en renfort de proximité.
Deux lignes de 8x S118 ont été prévues pour pousser du grave au lointain. Au sol, deux ensembles de 8x S118 en montage omni et de 12x RS18 en mode cardio, ont complété par côté, la construction d’un bas du spectre solide.

2 lignes de 12 x GEO S12 ont eu la lourde tâche de couvrir les gradins arrière, ce qui a été parfaitement réussi et ont raccordé parfaitement avec les deux lignes de 18x M28 qui étaient en charge des spectateurs trois quart arrière de la scène.
L’ensemble du système a été amplifié par 62 x NX4x4 reliés en Dante et secourus en analogique. Le contrôle, égalisation, mise en phase et matriçage a été effectué au travers de 1 x LAKE LM26 et 3 x LM44.

Une vue de l’immense parterre avec les deux délais en M28 sur des tours haubanées du fait de leur hauteur.

« Le système a largement dépassé nos attentes, » précise Val Gilbert, « et malgré un fonctionnement adossé aux limiteurs, personne n’a pu reprocher un quelconque manque de dynamique. Les mixeurs ont été globalement satisfaits. Le SPL a atteint 120 dBA en crête à la régie. En tenant compte de la difficulté à faire sonner cet espace, le rendu a été très bon. »
Preston Gray de Yamaha Commercial Audio a ajouté être : « agréablement surpris par l’uniformité de la couverture obtenue en rapport au nombre de boîtes relativement faible mises en œuvre dans un des plus grands stades NFL américains. Cela prouve, s’il en est, de la puissance et de la qualité de la polaire de la série STM qui est parvenue à atteindre des crêtes de 120dBA et 131dBC à la régie sur un sonomètre calibré NTI XL2. »

Une vue du plateau depuis la régie.

Système :

  • Principal: 15x M46/B112 + 2x M28 par côté
  • Renfort latéral face: 15x M46/B112 + 2x M28s par côté
  • Latéral arrière: 18 M28 par côté
  • Arrière : 12x S12 par côté
  • Subs en accroche : 8x S118 par côté
  • Subs au sol : 12x RS18 (Cardioïde) et 8x S118 (Omni) par côté
  • Renforts premiers rangs : GEO M1012
  • Délais : 15x M28 par côté
  • Drive : Lake LM44 et LM26 via Dante

Pour plus d’infos visitez le site Yamaha Pro Audio et le site Reach Com