SSL chez Algam Entreprises

La carte SSL (Solid State Logic) est maintenant distribuée en exclusivité en France par Algam Entreprises. Depuis le 5 avril 21, l’équipe assure développement commercial, le support technique, les contrats de maintenance, le SAV et la formation.
La gamme Audio Creative Products (ACP) est représentée quant à elle par Audia, une autre division d’Algam.

Philippe Guerinet, Directeur Commercial International SSL : « Nous étions à la recherche d’une nouvelle structure capable de soutenir la croissance de la gamme ACP tout en poursuivant le succès des consoles grand format SSL. Nous devions également trouver une solution pour que les clients, qu’ils soient nouveaux ou existants, bénéficient de la meilleure assistance possible pour tous nos marchés verticaux. Ce partenariat avec ALGAM, qui possède à la fois les divisions Audia et Algam Entreprises, est une opportunité fantastique. »

De gauche à droite Didier Perez directeur des ventes d’Algam Entreprises, Romain Dambrine ingénieur application touring et Franck Voiffray directeur technique SSL.

Didier Perez, directeur Algam Entreprises : « Nous sommes très fiers de représenter la marque emblématique SSL sur le territoire français. Cet événement s’inscrit dans notre développement des marchés Broadcast, Studio et Live. »

En cinq décennies, SSL, la marque de consoles anglaises qui réunit le meilleur de l’analogique et du numérique, est devenue une des plus grandes au monde, de même pour les outils de création destinés aux professionnels du live, du studio et du broadcast.

Découvrez l’histoire de SSL sur le site Algam Entreprises

 

FOX SLV, recherche Technicien(ne) d’étude lumière

Prestataire de la région Rhône-Alpes, Fox SLV recherche, en CDI, un(e) assistant(e) de concepteur lumière pour suivre les projets, réaliser les plans de feu et les modélisations.
Ce poste requiert une expérience de projets de mises en lumière événementielles ou permanentes.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

L-Acoustics pour une Weibo Night d’exception

Depuis 2004, les fans attendent chaque année avec impatience la Weibo Night, une remise des prix qui célèbre les plus grandes stars du divertissement d’Asie dans un événement diffusé en direct à des millions de personnes.
L’événement de cette année a été retransmis en direct sur la plate-forme de réseau social Weibo et sur Dragon Television depuis la Mercedes-Benz Arena de Shanghai.

Le système principal et les 10 Kara II de jardin.

Le gala a accueilli les stars et les dirigeants de l’industrie les plus populaires du pays, qui ont vécu le spectacle de six heures grâce à un système audio L-Acoustics K2 fourni par Pro Group. Au cours des 16 dernières années, Pro Group basé à Shanghai a équipé d’innombrables événements à travers la Chine, en collaboration avec les meilleurs professionnels de l’audio du pays.

Nan Hu, Le Directeur du marketing de Racpro.

En 2020, Pro Group est devenu à son tour partenaire du Rental Network L-Acoustics en Chine, achetant son système via le fournisseur certifié Rightway Audio Consutants (Racpro), dont l’équipe les a accompagné pour la Weibo Night.
Racpro et Pro Group ont utilisé le logiciel de modélisation 3D Soundvision pour concevoir le système idéal pour cette grosse prestation à la Mercedes-Benz Arena.

«Nous sommes allés dans ce lieu de nombreuses fois auparavant, donc nous l’avions déjà modélisé dans Soundvision», explique Nan Hu, directeur marketing de Racpro.
Pour la Weibo Night 2021, le choix s’est porté sur une scène ronde massive, surmontée d’un logo géant en forme d’oeil Sina Weibo en métal qui occupe le devant de la scène au-dessus de la fosse de l’aréna.

Le Mapping 3D Soundvision du système principal en K2 et les renforts latéraux en Kara II.

«Lorsque les plans de la scène nous ont été envoyés, nous avons pu les ajouter à notre fichier de la salle et planifier facilement un design audio parfaitement lcompatible avec cette production complexe», déclare Hu.

14 K2 et 8 SB28 par côté sur la piste de décollage…

Le système comporte 14 K2 renforcés par une colonne de huit SB28 par côté. Quatre Kara II, avec deux coaxiaux X8 ont été utilisés pour déboucher les premiers rangs.
Vingt Kara II supplémentaires couvrent les côtés. Syva et Syva Low ont été discrètement placés juste derrière la toile de fond de la scène, pour s’assurer que les présentateurs ne ratent jamais une intervention.

Hu ajoute: «Avec sa large couverture, sa discrétion et son déployement plug-and-play, Syva nous a aidés à répondre à la fois aux besoins des spectateurs et des coulisses de la Weibo Night.»

En raison de l’exclusivité de l’événement, la plupart des sièges du deuxième et troisième niveau sont restés vides, laissant de grandes surfaces réfléchissantes, mais Hu explique qu’ils ont pu anticiper et surmonter ce problème grâce à la technologie Panflex.

Un nid de LA12X pour la moitié du système de diffusion.

«Les Kara II du haut employés en front fill sont réglés à 90° pour éviter de taper sur les murs et les espaces vides et ceux du bas grand ouverts à 110° offrent une couverture uniforme sur la zone du public.»

M. Xi Pei, directeur du son pour la remise des prix et l’ingénieur principal de cet événement, M. Shao Yong ont été très satisfaits des performances du son.
«Un système L-Acoustics de grande qualité comme celui utilisé pour ce spectacle, garantit que la production et la présentation de la cérémonie de remise des prix se déroulent bien», déclare M. Shao Yong. « Le système L-Acoustics a fait un excellent travail en sonorisant un événement honoré par certaines des stars des médias les plus populaires de Chine. »

Plus d’infos sur le site L-Acoustics

 

Bertrand Allaume représente Lewitt en France

En un peu plus d’une décennie, Lewitt est devenu un des acteurs majeurs du monde de la microphonie. La société produit des micros de classe mondiale, notamment la gamme LCT orientée studio, plusieurs fois récompensée, la gamme MTP pour la scène, les micros dédiés batterie DTP ainsi que les gammes Broadcast et Conférence.

De gauche à droite le LCT940 à tube, le LCT 640 TS à directivité variable, le LCT 240 pro d’entrée de gmme, le LCT 441 Flex à 8 directivités et les MTP 940 CM micro main à condensateur et MTP 550 DM dynamique.

L’approche technologique innovante de Lewitt rencontre un grand succès au niveau international. Pour faire face à ses nouveaux défis, il était donc crucial de renforcer sla présence de la marque en France afin de se développer sur ce marché qui représente également un fort potentiel de croissance.

Bertrand Allaume

Pour mettre en oeuvre cette nouvelle stratégie, Lewitt a fait appel aux services de Bertrand Allaume, spécialiste reconnu des microphones et de la prise de son.

Il aura pour mission de développer la présence de la marque autrichienne sur le territoire français en prenant en charge à la fois les aspects marketing et commerciaux.
La création de contenus francophones ainsi que les relations avec les artistes nationaux feront également partie des ses attributions.

Cette nouvelle représentation de Lewitt sur le territoire français a pris effet au 1er avril 2021.
Bertrand Allaume peut être contacté à cette adresse : [email protected]


Mike Portnoy confiné s’amuse tout de même avec sa fille Melody Portnoy, Roger Joseph Manning et Jason Falkner. Sa batterie est entièrement repiquée à l’aide de capteurs Lewitt.



Plus d’information sur le site de Lewitt

 

Webinaires Prolights, nouveaux produits et solutions

Les 13 et 14 avril prochains, la marque italienne Prolights vous invite à participer en ligne à une série de présentations : les nouveaux projecteurs de la gamme Astra qui piquent les yeux et ses solutions d’éclairage TV, cinéma, architectural, et théâtre.

Partager des idées et guider les concepteurs lumière, les directeurs photo, intégrateurs et étudiants curieux ou en quête d’inspiration, sur deux jours, de 11 heures à 16 heures, cinq webinaires seront adaptés aux différents secteurs d’activité. Voici le programme.

Le menu

Lancement des projecteurs Astra Beam260IP, Astra Wash7Pix, Astra Wash19Pix

Mardi 13 avril à 11 heures et replay le mercredi 14 avril à 16 heures – Durée 1 h Par David Ferraz, directeur Marketing de Prolights


Eclairage TV et Cinéma

Mardi 13 avril à 15 heures – durée 1 h Par David Ferraz Directeur Marketing

Les softlights à leds EclPanelTWC et EclPanelTWCJr se sont forgé une belle notoriété auprès des studios de télévision et de streaming, des productions cinématographiques et des sociétés de location.

Ces panneaux à leds RGB + blanc chaud ont été adoptés dans le monde entier pour leur qualité de lumière, leur fiabilité et facilité d’utilisation. Au cours de ce webinaire, Prolights vous expliquera comment les utiliser au mieux, évoquera les notions de rendu et de couleurs, détaillera les effets intégrés, et accessoires proposés.

Vue à 360 ° de chaque produit
Couleurs : CCT, contrôle des couleurs + Teinte + saturation
Valeurs CRI + TLCI
Contrôle des effets par zones
Interface utilisateur


Solutions d’éclairage architectural

Mardi 13 avril à 16 heures – durée 1 h Par David Ferraz Directeur Marketing

Prolights dispose d’une vaste gamme de luminaires conçus sur mesure pour les applications architecturales : projecteurs d’images, floods à LED, spots, barres de leds et pods, pour les installations intérieures et extérieures.

Ce webinaire présentera dans le détail les EclDisplay, ArcPod et projecteurs d’images Mosaico.


Eclairage de théâtre

Mercredi 14 avril à 11 heures – durée : 1 h 30 Par David Ferraz Directeur Marketing

Le vaste domaine d’applications de la gamme ECL intègre les théâtres, studios TV, cinéma, streaming… avec des projecteurs Fresnel, découpes, PAR, cyclorama, softlight, disponibles en plusieurs tailles et plusieurs types de sources à leds : blanc variable, blanc fixe chaud ou froid et RGBW

Lors de ce webinaire vous aurez l’occasion de découvrir plus particulièrement les :
EclProfile CT+
EclProfile FW
EclCyclorama 050 et 100
EclFresnel


Solutions de production virtuelle

Mercredi 14 avril à 15 heures – durée 1 h Par David Ferraz Directeur Marketing

Les productions virtuelles se multiplient et Prolights dispose des outils adaptés pour optimiser leur rendu : des écrans LED, des luminaires alimentés par batterie à l’éclairage tamisé…


Plus d’infos sur le site ESL et Inscriptions sur le site Prolights

 

ETC Source 4 Led Série 3 et Desire Fresnel. Puissance et multichromie

ETC lance deux projecteurs à leds de nouvelle génération à base de la matrice Lustr X8, dont le spectre le plus complet à ce jour avec 8 teintes de leds (90 leds Luxeon au total), permet de chatouiller de très très près la lumière des lampes halogène si difficile à reproduire.

Aux rouge, vert, bleu, ambre, cyan, lime s’ajoutent les teintes très saturées comme l’indigo et surtout le rouge profond. Ce dernier fait la différence en apportant plus de richesse de couleurs, de nuances et de précision des températures de couleur.

« Avec les Séries 3, vous retrouvez enfin votre nuancier », explique Justin Townsend, éclairagiste à Broadway. Cette diode rouge très saturée redonne aussi la profondeur à laquelle les nostalgiques de l’halogène sont très attachés avec un bénéfice sur le rendu d’un décor, de tissus et de couleur de peaux.

ETC Source Four Série 3

Qualité de lumière et nuances de couleurs ne sont pas les seules évolutions de la Source Four Série 3. La puissance lumineuse a aussi été revue à la hausse avec un flux de 10 000 lumens. Ce dernier, de 40 % supérieur à celui de la Source Four 2, tient aussi compte du haut rendement de la toute nouvelle gamme d’optiques XDTL proposée en 70°, 50°, 36°, 26°, 19°, 14°, 10° et 5°. Rassurez-vous, les nez optiques historiques sont toujours compatibles avec la Série 3.



ETC a aussi développé une nouvelle version à blanc variable, Daylight HDR avec une matrice de 6 teintes de leds qui reprend le rouge profond, ajouté au rouge, vert menthe, bleu, indigo et cyan. Elle produit 13 000 lm avec optique XDTL et assurera un éclairage adapté aux studios les plus sombres et à une utilisation longue distance de la découpe équipée d’une optique longue portée.


Desire Fresnel DFL7

Fresnel revisité avec la matrice Lustr X8 à 8 teintes de leds, le Desire Fresnel reprend la douce lumière d’un classique à incandescence, des coupe-flux de qualité et un zoom réglable de 13 à 55° avec en plus la puissance (5 400 lm de flux), l’étendue des couleurs, la précision et la souplesse des réglages.


Ce binôme de projecteurs pour le théâtre utilise une interface utilisateur très séduisante : un écran couleur couplé à des encodeurs RGB rétroéclairés qui permettent de naviguer rapidement dans le menu, d’ajuster l’adresse DMX, de choisir une courbe de gradation (dont une avec simulation tungstène) mais aussi d’ajuster avec précision la température de couleur d’un blanc ou de faire évoluer une teinte en partant d’une présélection, simplement en jouant sur les encodeurs RGB.

Au rayon protocoles de commande, ETC a choisi la technologie City Theatrical pour assurer le contrôle DMX-RDM sans fil de ces projecteurs en les équipant d’un récepteur Multiverse. L’avantage est évident. Avec un seul émetteur Multiverse relié au pupitre lumière, vous pouvez commander une grosse installation sans fils de jusqu’à 10 univers DMX en toute sécurité, protégé des perturbations de la salle.



Pour vous donner définitivement des envies d’adoption, les Source Four Série 3 et Desire Fresnel peuvent être configurés en NFC (Near field communication) par l’application ETC Set Light téléchargeable gratuitement dans votre smartphone.

Plus d’infos sur le site ETC France

 

Meyer Spacemap Go, la création sans limites

Le studio de Dushow partagé en deux avec un plateau de tournage en arrière plan et la zone de conférence et d’écoute. Un remarquable outil de travail. On devine le système frontal entre les participants.


La démo a été belle, menée de main et d’oreille de maître par Gaetan Salmon aidé de Matthieu Chenuil et Sébastien Nicolas de Best Audio & Lighting.
L’idée ? Démontrer les capacités créatives, le son et la cible de Spacemap Go, l’application sur iPad de Meyer Sound qui, avec une simple mise à jour de Galaxy, la matrice vedette de la marque, permet à cette dernière de faire vivre de l’audio du bout des doigts.


Matthieu Chenuil, chargé de produits chez Best Audio et Lighting qui venait de retirer son masque et Gaetan Salmon Chargé d’affaire chez Dushow.

Résolument créative, la proposition de son dans l’espace de Meyer est à la fois très complète dans la palette des possibilités offertes, frontal, surround, immersif (360° et élévation) avec toute sorte de mouvement possible, mais exigeante dans la création des Maps qui vont donner vie à la magie, et dans la définition des rôles quant à savoir qui de l’artiste, du mixeur, de l’ingé système / immersif aura en charge la création de l’univers sonore. Restez, on va tout développer !

Contrairement à d’autres offres de mix par objet majoritairement utilisées pour exploiter une diffusion frontale large avec une localisation précise des sources et des bénéfices en termes de non-interférence du gauche / droite, Spacemap Go fonctionne différemment. On ne crée plus une image sonore dans un système élargi, on en construit librement la totalité des formes et des trajets de l’audio et on se retrouve à l’intérieur de ladite image.

Gaetan en pleine explication quant aux Virtual Nodes.


Spacemap a 35 ans

Steve Ellison, Mister Spatial Sound chez Meyer.

Une nouveauté la spatialisation chez Meyer ? Si 35 ans c’est nouveau pour vous alors oui puisque c’est Steve Ellison, toujours en charge du Spatial Sound chez Meyer, qui a réalisé en 1986 les premiers essais sous un dôme en toile à Sydney. 16 points de diffusion, deux subs, quelques écrans pour de l’image et des synthés en guise de sources.

Sous le dôme à Sydney. Les points noirs sont des enceintes.

Dès 1993 apparaît une lettre de l’AES qui fait état d’une Spacemap et deux ans plus tard a lieu le premier spectacle du Cirque du Soleil disposant d’une spatialisation via Spacemap.

Quelques années plus tard naît le Matrix 3, sorte de gros show control pas très pratique mais en mesure de gérer les Spacemaps et d’alimenter les enceintes.
D-Mitri arrive en 2009 et avec cette plateforme multimédiale extrêmement puissante qui sert encore aujourd’hui de cerveau pour Constellation, l’acoustique active de Meyer, Spacemap sert de langage de travail pour des énormes shows notamment à Vegas.
Tout mouvement peut être modélisé, programmé et ensuite facilement reproduit. Mais tout cela demande encore de porter une blouse blanche pour être mis en œuvre.

1986. Comme le glisse Steve avec malice, il a plus de puissance aujourd’hui dans sa montre connectée que son Macintosh d’époque. A droite les synthés TX816 Yamaha qui n’étaient autres que les sources sonores…

Spacemap devient Go

La bascule intervient le jour où Spacemap devient accessible à tous sans besoin d’un Show Control, tout simplement en exploitant les très grosses ressources DSP des deux plateformes Galaxy, la 816 et la 408, des ressources assez peu communes pour une matrice de diffusion puisqu’en AVB/Milan, les deux acceptent et traitent 32 flux rentrants…

La suite vous la connaissez. Le soft migre sur iPad, et depuis 2019 où il a été présenté, les mises à jour le rendent toujours plus puissant et convivial. Aujourd’hui l’application renommée Spacemap Go est pleinement opérationnelle et peut être chargée gratuitement. Il en va de même avec la mise à jour Spacemap pour les Galaxy.

Une Spacemap actuelle avec jusqu’à 32 objets, telle qu’elle s’affiche sur un iPad, ici un mode frontal plus surround latéraux et arrière.

Spacemap ce sont aujourd’hui 32 voies matricées en temps réel au travers d’un algorithme VBAP à énergie constante vers les sorties des Galaxy.
En fonction des besoins, il est possible d’en linker en AVB/Milan autant que nécessaire, des processeurs dont par ailleurs vous avez besoin pour alimenter et caler vos points de diffusion, et de les piloter avec autant de iPad que vous voulez.

La liaison étant bidirectionnelle, ce qui est fait sur l’un se voit sur tous les autres… et accessoirement s’entend dans votre système ! Spacemap Go a été conçu par des développeurs jeunes, un tantinet geeks. Une fois intégrée la logique de son affichage, on commence à s’amuser.

Les maps

Mais ces maps, qui les a créées ! Bin, Steve Ellison pardi, et c’est pour ça qu’il nous faut retourner à Sydney en 1986 avec la fabuleuse configuration informatique Pierrafeu faisant jouer des synthés modulaires Yamaha TX816 en guise de sources (et sans faire Le Grand Bleu !) et retrouver la première map avec les 16 points de diffusion, les futurs speaker nodes plus deux subs, et si vous regardez bien, tout marche par des triangulations. Le principe du triset est né.

La première Spacemap de Sydney, pas de points virtuels, uniquement les Speaker Nodes, les enceintes en somme, mais déjà la triangulation.

Prenons les trois points d’émission 1, 2 et 3. Si le son est joué au même niveau par les trois points, il se matérialisera au milieu des trois, mais si je veux le rapprocher du point 2, il suffit de baisser 1 et 3 et monter le point 2. Et ainsi de suite. Bien entendu ces réglages sont totalement transparents.

Pour l’utilisateur, il suffit de balader le Spacemap Panner pour entendre l’effet de déplacement dans le triset. Si je sors en revanche du triset… plus de son. C’est là qu’il faut commencer à construire sa map avec les autres outils fournis et pas simplement multiplier à l’infini les points d’émission, en créant des points virtuels, dits les Virtual Nodes, afin de compléter le maillage du son tout autour de vous en faisant travailler par triangulation, les enceintes disponibles.
Pour vous simplifier la vie, des maps existent déjà et sont même fournies avec Spacemap Go ce qui peut être un gain de temps, mais l’idéal reste de créer les siennes, ses mouvements, ses automations et, pour tout dire, ses délires !

La QL5 gérant les sources dont la fameuse mouche qui aura servi à démontrer la fluidité des passages au-dessus de nos têtes. Remarquez l’application des invités, chacun jouant avec son iPad sur le même programme musical. Le pauvre !

Pour le faire, il est préférable d’avoir un iPad avec un grand écran et beaucoup de résolution comme le iPad Pro. Le modèle normal est très bien pour afficher durant une performance, et le Mini pour modifier à la volée car il est rapide et peut être posé partout.
Bien entendu, vous pouvez tous les avoir non seulement sous les yeux, mais actifs, chacun pilotant ou affichant une fonction. Pour rigoler, les développeurs ont atteint un maximum de 999 iPads connectés, la limite étant due à la technologie WiFi…

Deux Spacemap actives, celle de droite représentant les points de diffusion dits « plafond » car placés sur l’audience et pas devant ou autour. Les deux forment un système qui enveloppe en 3D.

La force de Spacemap étant le mouvement, cela se passe par des menus à même le soft ou la prise en compte d’ordres externes. Il est ainsi possible de créer différents presets de mouvements que l’on peut créer du bout du doigt, et passer de l’un à l’autre manuellement.
Ou automatiquement, en liant des maps pour que ces déplacements puissent être reproduits à l’identique, à l’envers, en mode miroir sur une quelconque autre map.

La liberté est absolue et les possibilités créatives infinies d’autant que nous parlons à l’heure actuelle de mouvements définis et reliés à une horloge, mais qu’il est possible de relier nos 32 sources à autant d’interfaces externes prenant la main pour générer des mouvements 2D, un guitariste qui par exemple traverse la salle en marchant sur une passerelle, ou en 3D avec le même guitariste mais cette fois-ci attaché à une tyrolienne ou tout autre mécanisme le faisant voler au-dessus des spectateurs. Pendant ce vol, la réverbération de ladite guitare peut cercler au tempo du morceau… Les américains ont une belle façon de dire que tout est possible : « you name it ! »

Le moins que l’on puisse dire c’est que Spacemap est ouvert sur l’extérieur.

Spacemap Go fonctionne en OSC avec QLab mais aussi avec Live, ProTools, Performer, Logic et Reaper, sans parler du RTTrPM qui ouvre grand la porte du tracking.

Il est ainsi possible de faciliter le parcours d’un chanteur, micro en main, dans le public en programmant une Map qui baisse de quelques dB les boîtes du bas de l’array et ce de manière progressive quand il rentre ou sort de chacune d’entre elles. Idem avec les front fills. Pourquoi aussi ne pas s’amuser comme le fait Steve Allison à jouer avec les boîtes formant un array et faire monter et descendre un son de haut en bas en passant d’une boîte à l’autre.

Une partie des subs 900-LFC en montage cardioïde et naturellement remis en phase avec les 1100-LFC encore plus reculés par rapport au système frontal ; une configuration rendue nécessaire pour faire cohabiter deux événements en même temps au sein du studio de Dushow.

Cette faculté de Galaxy de servir en tant que matrice créative n’obère en rien son potentiel premier qui est de pouvoir caler temporellement le système de même qu’ajouter des corrections puissantes et variées, en entrée comme en sortie.
On ne peut malgré tout pas passer sous silence le nombre de voies d’entrée, 32 au maximum en AVB, en retrait par rapport à la concurrence, même si nativement Galaxy travaille en 96/24, mais cela devrait évoluer, et dès à présent il est possible de linker deux chaînes séparées de Galaxy pour monter à 64 flux matricés.

Officiellement les sorties sont 64 mais en raccordant plus de Galaxy ensemble en AV, on gagne en sorties. Comme il y a 4 000 Galaxy dans le monde, il y a de quoi faire !
On devrait rapidement aussi voir Spacemap Go s’encanailler dans les systèmes des consoles de mélange qui paraissent si limitées avec leur gauche/droite natif.
Enfin on pense à Constellation, le système d’acoustique active de Meyer. Ne serait-il pas logique d’établir des ponts avec Spacemap Go ?

Et le son dans tout ça

La prédiction du système déployé au sein du studio de Dushow et mis en œuvre par Gaetan Salmon. On voit bien les deux rangs de subs (merci les délais) et la noria de têtes entre frontal, surround et plafond.

Et le son dans tout ça. D’abord chapeau à Gaetan pour le calage de son système dans un studio de Dushow coupé en deux.

Second coup de chapeau à Meyer pour la fluidité des mouvements et l’absence totale du moindre bruit, glitch, bug ou autres. Quand ça passe cela est rapide, précis et naturel et ça donne vraiment envie de jouer.

Nous avons aussi écouté quelques mises à plat de concerts rock, classique et électro en frontal ou bien en frontal plus effets. Si le temps et le recul nous ont manqué pour pouvoir se forger un avis plus précis, on retrouve les avantages propres au frontal mais avec une gestion plus aboutie des front fills et donc de premiers rangs si importants, que d’autres systèmes. On réécoutera dès que ce sera possible dans d’autres salles et avec d’autres mix.

Le système frontal bas, sorte de front fill en 5 points, composé d’un gauche droite de 2 x UX20 sur leur sub USW-112P et de 3 x UPJunior. On aperçoit en hauteur une petite partie du frontal haut composé de 5 UX40.

Précisons que si Spacemap permet de placer les enceintes à une distance libre les unes des autres, il est nécessaire que cette distance soit supérieure à celle de la première paire d’oreilles. La gestion du grave ne diffère pas non plus. Il faut concentrer le plus possible les ressources basses dans une demi-longueur d’onde. Enfin, chaque enceinte doit être capable de couvrir toute l’audience.

Un synoptique qui détaille l’ensemble du dispositif informatique et DSP de l’écoute.

Un iPad, un Galaxy, un Compass et tout est possible, frontal, immersif, génération d’effet de spatialisation voire aide au matriçage de la diffusion. Il est même possible, attention séquence émotion, de spatialiser avec cette simplissime configuration Meyer et d’alimenter toute autre marque de diffusion acceptant des flux AVB/Milan par ses contrôleurs amplifiés ou ses enceintes actives.
Et un Galaxy 408, petit par la taille physique mais gros par ses ressources DSP, suffit à s’amuser en 32 in et 16 out AVB. D’ici la fin avril 2021, une nouvelle version du logiciel Spacemap Go sera disponible sur l’AppStore.

Comme toutes les nouveautés il faudra savoir être sage en démarrant, par exemple, par un gauche droite agrémenté d’une paire de surrounds arrière pour apprendre à construire des espaces et puis, petit à petit, bâtir des systèmes plus complexes et offrir de vraies créations sonores. La liberté permet tout, y compris de se tromper, mais quand on fait les choses bien, on peut aller beaucoup plus loin.

Une Ultra X20 sur le sub USW-112P, un combo qui s’écoute avec grand plaisir même si, quand les 900 et 1100 entrent en jeu, le bas respire encore mieux.

Comme nous le rappelle Gaetan « On est toujours là pour donner des coups de main et en amont pour former les utilisateurs, et Meyer réfléchit à proposer des configurations de base toutes prêtes, des templates plug and play. »
Comment faire partir des prods avec Spacemap ? « En y allant doucement et en invitant l’artiste ici une demi-journée avec une tablette. Il peut adorer ou pas, mais c’est de lui que doivent venir le signal et l’envie d’aller plus loin, voire la création d’un show différent, mais il est sage de ne pas renoncer au gauche droite, car dans nombre de salles ou de festivals, il faudra y revenir. »

Pour conclure saluons le réveil de Meyer Sound qui, après avoir joué massivement la carte de l’indestructibilité et donc la durabilité de ses enceintes, commence enfin à nous sortir des nouveaux produits forcément plus petits, légers et pratiques, mais aussi plus puissants, moins gourmands en énergie et sonnant encore mieux.

L’exemple nous a été donné par le très récent Ultra X20 (le petit frère du X40 qui a envoyé au musée l’UPA 1 après 40 ans d’existence, excusez du peu) et le sub d’intégration USW-112P même si le volume du studio de Dushow et la patate du Ultra X20 ont fait chauffer son limiteur. Le rendu de ce combo ressemble à tout sauf à de la sonorisation et on obtient une matière précise, claire et très sèche, prête à l’usage. Ne manque qu’une chose qui ne devrait plus tarder… Une entrée AVB/Milan sur chaque boîte. Ça ferait une boucle AD>DA en moins et encore plus de détail et de son. Tout est prêt. Surtout nos oreilles.

Dulcis in fundo. Si ces quelques lignes sonores vous ont donné envie d’essayer Spacemap Go, de nouvelles séances de découverte / formation se tiendront chez Dushow les 19, 20, 21, 26, 27 et 28 avril 2021. Contactez Gaetan pour plus d’informations à cette adresse  gaetan.s(at)dushow.com


Système de démo

Frontal haut 5 x UX40
Frontal bas 2 x UX20 + USW-112P et 3 x UPJunior
Surround : 11 x UPAP
Plafonnier : 9 x UPAP
Sub : 3 x 1100-LFC en central arrière-scène et 2 fois 3 x 900-LFC en gauche droite
Système Spacemap : 3 x Galaxy
Drive des sub : 1 x Galaxy

Point vocabulaire

Une Spacemap est la carte où sont installées les enceintes dans l’application iPad Spacemap GO.
Le Système Spacemap est l’ensemble des Galaxy (de 1 à 12) fonctionnant en mode SPACEMAP.
Le Spacemap Panner est le pointeur
Le Triset : triangle sur lequel nous déplaçons le Spacemap Panner pour déplacer notre « objet » entre 3 sources.
Node Speaker : sortie du système Spacemap (sortie physique d’un Galaxy)
Node Silencieux : pour avoir du silence progressivement
Node Virtuel : node qui pointe vers 1,2 ou plus de Node Speakers
Node Dérivé : 1,2 ou x Node Speakers qui pointent sur un Node Dérivé qui est une sortie physique


D’autres informations sur :

– Le site Best Audio
– Le site Dushow
– Le site meyer Sound

 

Janowitz choisit Ayrton Mistral-S pour The Beacon Jams

Marc Janowitz, de design e26, a utilisé 30 x Ayrton Mistral-S à LED comme projecteurs clés de son design lumière pour The Beacon Jams de Trey Anastasio. La « résidence virtuelle », qui a duré 8 semaines, était diffusée en direct, chaque semaine depuis l’historique Beacon Theatre de New York, d’octobre à novembre 2020.

Les jam-sessions étaient spécifiquement destinées au streaming grâce à la captation d’une scène en configuration inversée et présentant la partie auditorium en toile de fond.
« Nous voulions créer une connexion intime et donner l’impression d’introduire une série de sessions musicales chez les téléspectateurs », explique Marc. « L’angle inversé était un plus, comme un environnement de studio, dans lequel le Mistral s’intégrait magnifiquement. »

Marc Janowitz avait besoin d’un appareil suffisamment léger pour être installé sur des supports roulants et suffisamment petit pour s’intégrer dans cette zone de spectacle, mais également bourré de fonctionnalités et avec un excellent rendement lumineux : « Le Mistral était assez petit et assez joli pour rentrer dans tous les coins et recoins de la scène. Il fournissait le rendu et les looks dont j’avais besoin » confie-t-il.

Ayrton Mistral

Dix-huit Mistrals ont été installés pour envelopper la scène et définir l’espace. Ils s’intégraient parfaitement entre les musiciens et les instruments. « À partir de là, nous les avons principalement utilisés en contre et en latéral, un régal pour les yeux car ils sont capables de créer un superbe flare derrière les musiciens », explique-t-il.

De plus, ses mouvements, précis, ont facilité les subtils ajustements que nous avons faits en direct, afin de garantir cette lumière depuis n’importe quel angle.« Ils ont été particulièrement utiles pour combler le vide sur les épaules des artistes. »

La petite taille et la polyvalence de ces appareils étaient très adaptées à cet éclairage cinéma/télévision, et sa faible consommation d’énergie l’a rendu facile et rapide à déployer. « Grâce à la source LED, nous avons également pu configurer le taux de rafraîchissement pour qu’il s’accorde avec les caméras. »

Avec des looks différents à imaginer pour plus de 20 titres chaque semaine pendant les 8 semaines et sans répétition, Marc a pleinement utilisé les gobos et la palette de couleurs du projecteur. « Le Mistral a une large sélection de gobos qui a ouvert beaucoup de possibilités. J’avais toutes les textures dont j’avais besoin », déclare-t-il.

« L’impressionnant rapport de zoom (6,7°- 53°) était également une très bonne caractéristique : assez étroit pour projeter des beams, mais suffisamment large pour couvrir entièrement les musiciens situés sur scène. Par ailleurs, il n’y avait aucun problème de chaleur même pour les appareils placés à proximité des artistes. Ce n’est pas une mince affaire sur une scène aussi dense et cela démontre sa polyvalence exceptionnelle. »

Douze autres Mistral-S étaient installés sur un pont de contre. « Je savais que le Mistral serait génial à 4 mètres, mais je me suis rendu compte qu’il était également excellent à 9 mètres ! Cela signifiait également que mes éclairages provenaient tous du même type de luminaire, ce qui a homogénéisé mon utilisation de la couleur, de la texture et de l’intensité afin de créer un bel équilibre.

C’était la première fois que Marc Janowitz utilisait ces projecteurs et il en a été impressionné. « Le Mistral est un excellent projecteur : il comble un vide sur le marché car c’est un appareil agile, petit, complet et percutant. Il possède également une belle finition.
L’aspect général de la scène étant quelque chose d’important pour moi, j’ai trouvé qu’il s’intégrait bien sur le plateau et dans la scénographie. Ses courbes épurées et ce design typiquement français vont loin !»

Tous les profits de « The Beacon Jams » ont été distribués à la Fondation « Phish’s The WaterWheel » et à son nouveau fond « Divided Sky », mis en place par Anastasio, afin d’aider les personnes touchées par la toxicomanie et l’alcoolisme, et financer l’ouverture d’un centre de désintoxication dans le Vermont.

Des extraits de « The Beacon Jams » peuvent être consultés sur Twitch TV et sur You Tube

La version complète de cette news est disponible sur la page d’actualités du site Ayrton

Marc Janowitz peut être suivi sur Instagram via le compte @e26design

Pour plus d’informations sur Ayrton et sa gamme complète de luminaires à LED, visitez www.ayrton.eu

 

DJ Teddy-O est ambassadeur de marque pour LD Systems

DJ en titre du légendaire PACHA Club à Ibiza, DJ de concert de stars mondiales telles que Jay-Z & Beyonce, Justin Timberlake, 50 Cent, Flo Rida ou encore David Guetta, remixer pour les spectacles de Kanye West, Lady Gaga et Sean Paul, DJ Teddy-O est aujourd’hui au sommet de sa carrière et connait un fort succès dans le monde entier.

Teddy-O mixant durant la « Night of Light – Red Alert » au siège de Adam Hall.

Dans le cadre de la « Night of Light – alerte rouge » du 22 juin 2020, le DJ d’exception a également fait preuve de son talent derrière la table de mixage.

Avec ses collègues Paul van Dyk et Gestört aber GeiL, DJ Teddy-O a fourni la bande-son pour l’édition spéciale du WORLD CLUB DOMES, diffusée en direct depuis l’Experience Center d’Adam Hall Group.


Baptiste Languille

« Depuis la Night of Light, le contact entre DJ Teddy-O et Adam Hall Group n’a pas été rompu, car nous avons remarqué que nous partageons les mêmes valeurs : nous vivons pour la musique et les produits avec lesquels les gens peuvent s’adonner à leur passion en toute simplicité, mais de manière professionnelle », explique Baptiste Languille, Senior Global Brand Marketing Manager chez LD Systems.

« Teddy-O n’est pas seulement un excellent DJ avec beaucoup d’expérience et de savoir-faire, mais c’est aussi une belle personne qui ne se lasse jamais d’inspirer son entourage avec son énergie positive et sa curiosité créative – un trait de caractère qu’il partage avec notre équipe LD Systems. »

« Le concept et l’idée derrière Night Of Light m’ont immédiatement interpellé », confirme DJ Teddy-O. « J’ai tout de suite eu envie d’y participer pour soutenir les acteurs de notre secteur. Chez Adam Hall, je me sens très bien encadré en tant qu’artiste, car on se rend compte à chaque instant de l’investissement de l’équipe dans son travail.

J’ai besoin de toujours pouvoir m’identifier à 100 % à une marque et recherche donc des partenaires avec lesquels je me sens à l’aise humainement. C’est indispensable pour une collaboration honnête et authentique. C’est exactement ce que je retrouve chez LD Systems.

Je n’ai jamais écouté certains de mes titres avec une qualité telle que sur les systèmes son LD. J’ai même eu un véritable coup de cœur pour le MAUI P900.
Je n’ai jamais vu une enceinte plus esthétique, la qualité de son est également excellente.
Outre de nombreux projets innovants à venir, j’ai déjà hâte d’utiliser le MAUI P900 lors d’événements exclusifs et d’enthousiasmer d’autres personnes avec ma musique. »

Plus d’infos sur le site LD Systems et sur le site DJ Teddy O

Robe sur les shows de Martin Jensen

La pandémie restera sûrement dans les mémoires pour de nombreuses raisons dont peut être la créativité dont les artistes ont fait preuve pour rendre la musique et le spectacle accessibles pendant le confinement.

Le bateau à aubes Hjejlen. © Morten Rygaard

Le DJ et producteur de musique danois Martin Jensen a mixé pour une série de concerts dans des endroits inattendus, et très sympas à travers le Danemark. On a pu l’observer, entre autres, au stade Parken de Copenhague, à bord de la frégate de la marine royale « Niels Juhl », sur le bateau à aubes le « Hjejlen », au sommet de la Forest Tower de la réserve naturelle de Camp Adventure à Rønnede ou au milieu du célèbre grand magasin Illum de Copenhague… Ses rythmes mêlés à une logique de happenings artistiques, étaient retransmis sur la plateforme Twitch pour le plus grand bonheur de ses fans.

Son éclairagiste Mathias Skall Hansen de Frontsound a contribué à ce que tous ces concerts soient fascinants sur le plan visuel et sonore. Pour cinq des sept spectacles, Mathias a spécifié et utilisé des projecteurs automatiques Robe parmi lesquels des MegaPointe, des Spiiders ou des BMFL.
Frontsound, la société de Mathias, est spécialisée dans le design visuel et SFX. Mathias travaille avec Martin Jensen depuis l’année 2014 qui a marqué le début de la carrière de l’artiste à l’international. Martin est très impliqué dans la conception de ses spectacles car il est conscient de la puissance apportée par l’éclairage.


Stade Parken. © Morten Rygaard

Robe est l’une des marques de projecteurs automatisés préférées de Mathias. Il les utilise depuis six ans, et particulièrement les MegaPointe, qu’il a spécifiés pour toutes les performances de son artiste. Le point de départ de la réflexion était d’assurer les différents angles de caméra, y compris des plans drone à 360 degrés.
« Les appareils Robe sont très puissants avec un bon mélange de couleurs, une belle sélection de gobos, ils sont rapides, faciles à programmer, fiables et bien conçus », déclare-t-il.

© Morten Rygaard

Pour le spectacle basé à Parken, Martin était situé en plein milieu du terrain dans une cabine DJ installée sur un plancher vidéo de 10 x 10 mètres. Autour de lui étaient réparties trois cerces concentriques de lumières en mouvement. La première et la seconde supportaient chacune 42 x Robe BMFL et la troisième située à l’extérieur 56 x MegaPointe.

Grâce à ces projecteurs choisis pour leur intensité et leur impact, Mathias a pu créer une série de fantastiques looks kaléidoscopiques de formes géométriques qui s’associaient parfaitement au contenu vidéo et SFX du concert. Tout particulièrement lors des prises de vues aériennes.
La configuration de l’éclairage était tout aussi dynamique pour les autres caméras installées au sol par Marco Villarroel.

© Morten Rygaard

Parmi les différents lieux ayant accueilli le concert, la frégate Niels Juhl longue de près de 139 mètres était amarrée à la base de Korsør durant le concert. Les platines DJ de Martin ont été installées sur l’héliport avec 24 x MegaPointe disposés en forme de V derrière lui, pour créer de jolis effets à la caméra.

Des effets spéciaux de flammes, de jets de gaz et de feux d’artifice étaient déclenchés depuis des barges positionnées autour du navire afin d’élargir le panorama. Les défis de ce concert consistaient à installer tout le kit sur ce navire pour lequel la marine a mis à disposition des ressources considérables. Bien que les générateurs de brouillard aient eu du mal à braver le vent, les faisceaux des MegaPointe ont réussi à percer le ciel nocturne.


La frégate Niels Juhl © Morten Rygaard

Le Hjejlen est l’un des plus anciens bateaux à aubes opérationnels au monde. Construit en 1861, il est maintenant utilisé pour transporter les touristes entre Silkeborg, où il est amarré, et Himmelbjerget, l’un des points les plus élevés du Danemark. Silkeborg étant la ville natale de Martin, ce spectacle était très important pour lui et la ville qui se niche sur la rivière Gudenå dans l’est du Jutland.

Le bateau à aubes Hjejlen. © Morten Rygaard

Le bateau à aubes Hjejlen. © Morten Rygaard


Ce navire étant considérablement plus petit que le Niels Juhl, seuls la cabine de DJ et quelques projecteurs autonomes à leds pouvaient prendre place sur le pont. Tout le kit lumière – y compris 24 x Robe MegaPointe – était déployé sur des pontons autour du bateau dans le port.

Camp Adventure Tower un parc d’escalade situé dans les forêts de Gisselfeld Klosters, a également représenté un petit challenge pour l’équipe de Martin qui a joué au sommet de la spectaculaire tour d’observation de 45 mètres. Ce choix offrait un point de vue plongeant sur les massives forêts de hêtres.

Le parc d’escalade Camp Adventure. © book1drone

Les luminaires répartis autour de la boucle supérieure et leurs motifs élégamment programmés en séquences correspondaient à la forme et à la forme de la tour. Aucun effet pyrotechnique ne pouvait être utilisé en raison de l’environnement boisé et de la faune abondante.

Le grand magasin de luxe ILLUM est connu à Copenhague, pour son immense atrium principal en marbre blanc. La régie de Martin était perchée à 16 mètres du sol, en plein milieu de l’espace, sur une plate-forme motorisée.

Grand magasin Illum. © Morten Rygaard

Pour accentuer l’intérieur luxueux, Mathias a positionné 86 wash/beam Spiider sur des flight-cases déployés au rez-de-chaussée et sur les trois premiers étages, permettant d’éclairer tout l’intérieur du bâtiment et toutes les zones commerçantes.
Les 16 x MegaPointe utilisés pour ce spectacle ont été disposés en cercle au sol sous la colonne du DJ. Deux BMFL à une extrémité projetaient leurs gobos autour de l’atrium, y compris sur la structure de l’escalator.


Robe_Martin_Jensen_ILLUM

Mathias a apprécié ces nombreux défis et a eu beaucoup de plaisir à travailler dans ces espaces très différents et décalés ! « Chaque show était unique, et même si on avait une idée de la façon dont tout se déroulerait, il fallait être suffisamment flexible pour pouvoir s’adapter une fois sur place », explique-t-il, savourant clairement le côté spontané du concept.

Mathias a programmé et pupitré tous ces événements, de 4 et 5 heures chacun, à l’aide d’une console grandMA3. Frontsound a également coordonné l’audio et fourni les effets pyrotechniques, les feux d’artifice et les SFX. Trust Rental a fourni l’équipement vidéo à ILLUM, Parken, Book1drone les images de drone et Mike Sønderby AT Rafnpv les caméras.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

AGORA LANCE L’APPLICATION TAJ « TOUS ANTI JITTER »

“Tous Anti Jitter” TAJ est une application compatible avec les systems d’exploitation Android et iOS et permet à partir d’une interface intuitive de détecter et d’isoler vos problèmes de Jitter. L’application comprend un menu d’accès simplifié pour trois fonctions essentielles de la chasse à la gigue: Dépister, Isoler, et Protéger.

Le mode dépistage se nomme “Jitter finder”. Une fois lancé sur votre smartphone ou sur votre tablette il suffit de positionner l’appareil à proximité du périphérique ou du câble à analyser à une distance d’environ deux centimètres et d’appuyer sur le bouton “Track Jitter”. Le processus dure environ cinq secondes et vous affiche le résultat sur un bargraph de 0 à 100, 0 étant l’absence complète de Jitter et 100 le niveau maximum possible.

Dans le menu “Isoler” l’utilisateur peut enregistrer les résultats mesurés et les partager dans une base de données sur le Cloud ouverte à tous les utilisateurs de l’application. Ce menu fait de TAJ une base de données mondiale de référence en la matière.

Enfin, le menu “Protéger” est basé sur un réseau social qui permet aux utilisateurs de créer des groupes d’échange, des fils d’actualité pour partager leurs expériences autour du Jitter.
Ce menu donne à TAJ une dimension sociale et interactive. Plus qu’un simple outil technique, Tous Anti Jitter se veut un lieu de partage et d’échange pour apprendre à vivre avec le Jitter.

David Rocher, Chef produit chez Agora nous explique : “Nous avons recueilli chez les plus grands ingénieurs du son de la planète de multiples avis et retours sur expérience autour du Jitter. Il s’est très vite avéré qu’il manquait un outil pour assister l’ingénieur dans ses prises de décision.

David Rocher

De plus, en discutant avec chacun nous nous sommes vite aperçus que chacun se sentait isolé face à ses problèmes de Jitter, de là est née l’idée d’un réseau social qui permette l’échange d’informations et les retours d’expérience.
Encore aujourd’hui je me suis entretenu avec un ingé son qui m’expliquait sa frustration quand un à-coup rapide de Jitter arrive juste avant la frappe de grosse caisse, ce qui a pour effet de ramollir l’ensemble et de louper l’effet recherché.

On attaque donc le développement d’un Jitter Delay qui sera disponible sur l’appli dans quelques mois et qui permettra de retarder l’arrivée de Jitter et ainsi de lutter contre le Jitter précoce. Bref, le projet évolue de jours en jours et c’est très excitant.”

Boris Jacquier-Laforge, Matthieu Le Failler et Nicolas Delatte, formateurs pour Agora ont énormément contribué à l’établissement du cahier des charges ainsi qu’au bêta test de cet outil.

Boris Jacquier Laforge

Boris Jacquier-Laforge : “Lors de nos sessions de formation reseaux audio-numériques, nous avions très vite mis en exergue l’inquiétude des utilisateurs inhérente à ce phénomène de gigue, souvent, trop souvent incontrôlable. De là est venue cette envie, que nous trouvions fondamentale, de mieux accompagner les utilisateurs dans leur vie numérico-professionnelle.
Agora s’est imposé comme une evidence dans ce processus de recherche et de développement et le baromètre du public en apprentissage s’est révélé très important pour peaufiner l’application.

Au gré des séances de recherches aux abords de nos temps de formations, nous avons pris le temps de mesurer les effets d’un tel outil. Par des analyses précises à l’aide de logiciels puissants de monitoring reseau, nous avons pu mettre en lumière, non sans surprise, que les flux ptp v1 adoptaient un profil de VTC (Virtual Transparent Clock) et ce malgré l’utilisation de switches Non PTP Aware. C’est une revolution sans précédent, nous ouvrons une porte vers le Code RQ (Réseau Quantique).

Tout se travail a été dynamisé par nos premiers tests grandeur nature. Lors des rares événements que le cyclone Covid nous a concédés, nous avons porté au terrain TAJ et, dans le plus grand des secrets, fait des tests en double aveugle. Le premier sentiment à l’écoute est une augmentation significative de la bande passante et une célérité accrue, ameliorant ainsi drastiquement l’expérience Utilisateur.”

Matthieu le Failler

Matthieu Le Failler : “Un de mes hobbies du week-end, j’ose à peine l’avouer, c’est de créer des chaînes de conversion / déconversion infinies pour essayer de trouver le son PARFAIT.
Avant je procédais de manière très empirique, à l’oreille comme disent les anciens. Depuis que j’utilise TAJ j’ai enfin un outil de mesure qui me permet de rationaliser mon approche”


Nicolas Delatte

Nicolas Delatte : « A titre personnel, j’ai grandi dans une région de la France où la gigue fait partie d’une tradition ancestrale. On y giguait tous en 3 temps, 5 temps, 11 temps…même les gamins!
On avait une avance considérable, ou un retard d’ailleurs. Vous imaginez ma joie à participer au développement de cet outil de gestion de la gigue, un juste retour aux sources en somme (Picardes) et même aux récepteurs.


Pour conclure nous avons pu tester un outil prometteur qui risque fortement de faire parler de lui pour les décennies à venir. Nous laissons les derniers mots de cet article à David Rocher: “Nous ne nous attendions pas à un tel engouement. Mais l’application a déjà dépassé son premier champ d’application. La semaine dernière nous avons été contacté par un armateur de bateaux de pêche en haute mer.

Pour optimiser leurs prises ces bateaux utilisent des radars à ultra sons qui opèrent une triangulation entre trois antennes. Ces antennes sont synchronisées entre elles par un protocole très spécifique basé sur la technologie FTL (Faster Than Light). Si le jitter de transmission vient perturber cette synchronisation des antennes, il en résulte inévitablement une mauvaise localisation du banc de poissons. Ils sont donc les premiers utilisateurs de Tous Anti Jitter, c’était totalement inattendu.”

D’autres informations sur le site Agora

 

Concept Group Bordeaux et Toulouse rejoignent Novelty

Au cours des dix dernières années, les agences Concept Group ont connu un développement important, faisant entrer la société dans le top 10 des plus gros prestataires techniques français. Malgré cette croissance rapide, leurs équipes ont su garder une approche humaine du métier.

Cette démarche, partagée par Jacques de La Guillonnière, Président Fondateur du Groupe Novelty-Magnum-Dushow et par Olivier Hagneré, Directeur Général de Novelty France, a eu un grand rôle dans la décision de reprendre les agences du sud-ouest.

Jacques de La Guillonnière

Novelty_Olivier-Hagneré


Depuis plus d’un an, la profession qui se retrouve dans un contexte difficile, voit les échanges entre dirigeants des sociétés s’intensifier. Que ce soit à travers les syndicats, les associations de fabricants ou l’opération Alerte Rouge qui a mobilisé toute la profession, les concurrents d’hier et de demain ont échangé plus que jamais pour affronter ensemble le défi de toute une profession.

« Durant nos échanges avec Novelty France, j’ai été surpris par la similarité de nos approches, explique Johann Dubuc, dirigeant de l’agence bordelaise de Concept Group.

Malgré la taille de cette société, j’ai pu voir que nous partagions les mêmes valeurs. Comme il était évident que la crise que traverse la profession allait durer, nous avions avec Laurent Chabaud, mon associé de Toulouse, commencé à réfléchir à un rapprochement.

Afin d’être plus fort au moment de la reprise, nous préférons aujourd’hui nous unir, continuer à développer le réseau national, et apporter une offre de produits et de services plus étendue à nos clients. Nous avons donc proposé ce projet à Jacques et Olivier qui partageaient cette vision et notre analyse de la situation. »

Johann Dubuc

Laurent Chabaud


Pour les clients des agences concernées, seule l’adresse change. Leurs chargés de projets d’hier seront les mêmes demain. Ils continueront de les accompagner sur la prestation technique, mais également la vente et la location de matériel, avec de nouveaux produits à leur présenter et l’impressionnant parc de location de Novelty France maintenant à leur disposition. Tous les contrats et devis en cours sont bien évidemment honorés. Les équipes commerciales ont d’ailleurs déjà intégré les bureaux de Novelty.


La situation concurrentielle n’étant pas la même dans chaque ville, ce qui faisait sens côté atlantique n’était pas nécessaire dans le bassin méditerranéen.

Les agences Concept Group de Brignoles et Marseille poursuivent donc leurs activités et proposeront la même qualité de service qu’auparavant à leurs clients.


Coordonnées des agences Novelty du sud-ouest :

NOVELTY BORDEAUX : 15, Rue Archimède – 33700 Mérignac – Tél : 05 56 43 10 32

NOVELTY TOULOUSE : 1, Impasse de l’Hers – ZA de la Violette – 31240 L’Union – Tél : 05 62 75 23 56

Et d’autres informations sur le site Novelty Group et sur le site Concept Group

Poursuite Robert Juliat Arthur. La LED des chevaliers !

Robert Juliat, fabricant surdoué en matière de projecteurs de poursuites, nous présente Arthur, une poursuite à leds (800 watts), qui joue du coude à coude avec sa sœur Aramis à lampe 2 500 HMI. Oui mesdames et messieurs, j’ai bien parlé d’équivalence lumineuse à une 2 500 HMI… Bien peu y auraient cru il y a encore 10 ans. Bah voilà, on y est…


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Fidèle à ses habitudes, le fabricant français n’a pu s’empêcher de concevoir un projecteur extrêmement séduisant et imposant le respect, dont l’extérieur respire la qualité…
On reconnaît bien ici une poursuite Robert Juliat, comme un canon prêt à faire feu, d’une longueur de 1,66 m, bardée de commandes et de la barre qui sert de « main courante » à l’opérateur pour orienter l’engin de 69 kg. On parle d’une poursuite consommant 800 watts et donc moins de 5 ampères sur une prise mono 230 V (finis les P17 32A et les gros câbles spécifiques !) et qui ne consomme que lorsqu’elle est allumée !

La belle dispose d’un flight-case intelligent

L’un des petits côtés est pourvu d’une trappe qui permet d’y glisser le pied GT 4000. On peut ainsi le sortir avant la poursuite, et la ranger après avoir reposé la poursuite dans son flight-case. Exit les manipulations qui consistaient à poser la poursuite par terre avant d’attraper le pied et de le déployer… C’est juste très pratique. La poursuite est rangée dans son flight-case à plat, avec la fourche droite parfaitement préhensible.

Arthur dans son flight-case.

A noter aussi, ce flight case a une largeur de 60 cm, très pratique lors du chargement de camion. Il est équipé de planchettes sur l’un des petits côtés permettant de le tipper sans craindre de l’esquinter, et de poignées dessous pour le manipuler dans toutes les positions, même lorsqu’il est coincé au fond d’une pile de flights.
Un petit compartiment interne permet aussi de ranger quelques accessoires éventuels (et pas forcément une lampe de spare pour le coup !) et autres cordons d’alim. Bref, on applaudit ! Ce flight-case est vraiment cool sur toute la ligne.

Trappe pour le pied GT4000 dans le flight-case.

Arthur nous a été livrée avec le fameux pied GT4000, de fabrication Robert Juliat. Il a été un peu amélioré il y a quelque temps, notamment au niveau des butées de déploiement qui offrent maintenant un blocage plus franc et direct par rapport à la charnière.
Il est également possible de le commander (en option) avec une rotation sur roulement à billes (intéressante surtout pour les projecteurs très lourds comme Lancelot), pour un déplacement ultra-souple.


Panneau arrière avec connecteurs.

A l’arrière de la poursuite se trouve le panneau de connecteurs, avec l’embase True 1 pour l’alimentation interne doublée d’une sortie pour alimenter sur la même ligne d’autres poursuites (2 de plus au maximum) ou des accessoires éventuels.

On y trouve aussi l’entrée / sortie XLR 5 points pour le DMX, deux ports RJ45 pour la mise en réseau (il y a un switch interne), et deux prises USB destinées à l’évolution du software. Une LED estampillée « Wireless » laisse également envisager une future possibilité d’intégrer une carte de transmission sans fil des données.

Toujours sur la face arrière, la double pièce métallique qui reçoit la fixation de la barre de « main courante » est pourvue de deux grands orifices de fixation d’élingues de sécu grand modèle. On peut tout à fait y installer une ou deux grosses manilles ou y passer une spencet et autres moyens d’accroche.

Sous l’arrière de l’appareil, deux anneaux d’accroche servent à fixer les câbles d’alim et data pour éviter qu’ils ne pendouillent dans le vide derrière le projecteur.

Côté opérateur, se trouve l’afficheur avec ses boutons de navigation dans le menu, les deux réglages de lentilles (zoom et focus), le « rouleau » qui pilote le dimmer, les deux tirettes des filtres additionnels et la manette de l’iris située juste derrière l’étrier du projecteur.

Ouverture de l’engin

Vue de l’intérieur de la partie arrière.

Le capot s’ouvre dans sa partie haute à l’aide d’une dizaine de vis BTR et nous offre la vue de la totalité des éléments de la partie arrière.
Plusieurs modules sont positionnés sur des rails verticaux, à la manière de « slots », qui s’enfichent directement dans de larges connecteurs bloqués par de deux vis.

Tout au fond du projecteur, se trouvent trois modules « cassettes » : alimentation, drivers et électronique de commande. La source led est également présentée sous la forme d’une « cassette » qui laisse apparaître sa large lentille de sortie lumière, bardée de condenseurs. 8 ventilateurs et un radiateur à caloduc assurent son refroidissement.

Vient ensuite la cassette iris à fermeture totale, de 72 mm d’ouverture, la même que sur de nombreux classiques Robert Juliat dont le Korigan. L’iris est commandé par la fameuse poignée rotative.


Le module source avec sa ventilation et sa lentille de sortie.

Le flux passe par les deux classiques trains de lentilles de zoom et de focus. Les deux glissières réglables sur le côté, ont une course linéaire et parfaitement souple verrouillable par le serrage des molettes prévues à cet effet. On peut jouer avec le faisceau de 5,5° à un petit 15°.

Entre ces deux trains de lentilles se trouvent un porte-gobo et deux filtres accessoires : un frost et un demi-CTO en verre dichroïque. Ce dernier est optionnel et fabriqué par Rosco.


Les filtres accessoires : frost et demi CTO dichroïque.

Le double train de lentilles, avec le support de porte-gobo.


Le passe couleur « Boomrang ».

Pour obtenir un bord flou, il vaut mieux privilégier l’usage du frost qu’une défocalisation qui provoque une légère déformation du bord nuisant à sa forme ronde.
Les deux filtres accessoires se manipulent sur le côté de la poursuite par l’action de deux tirettes dédiées et repérées.

Pour passer les couleurs, Arthur est équipée en standard d’un kit « boomrang » accueillant 6 filtres gélatines qui basculent depuis le dessous du fut du projecteur.
Il est possible d’avoir en option, un passe couleur à tirettes latérales qui permet la superposition de filtres, alors que le système standard « boomerang » éjecte un filtre dès qu’on en place un autre.

Au menu ce soir

Utilisable de manière « classique », comme n’importe quelle poursuite, Arthur propose des options avancées pour une utilisation plus précise et tournée vers l’avenir que la plupart des modèles du marché. Le menu fournit un diagnostic complet de la machine. Etat des sources, température, durée d’utilisation, mais aussi de l’état général de l’appareil, vitesse de ventilation, valeurs électriques et électroniques car cette machine est bardée de capteurs pour un suivi et une maintenance sans faille.

Afficheur, menu et boutons.

Au paramétrage classique de l’adresse DMX, s’ajoutent le RDM et le réseau. Robert Juliat a beaucoup travaillé la gestion de ses appareils, et particulièrement le RDM qui permet d’envisager des fonctionnalités fiables et pratiques.
Arthur (comme l’ensemble des projecteurs Robert Juliat de nouvelle génération) peut être contrôlée et paramétrée à distance grâce au RDM juste par le câblage DMX. La qualité des librairies et vos consoles feront le reste.

Dans les réglages, vous avez accès à des configurations de votre poursuite en tant qu’ « outil local » pour qu’elle réponde aux besoins de l’opérateur : définir l’intensité de l’écran, son extinction automatique éventuelle au bout de quelques secondes, paramétrer l’état de la poursuite en cas de rupture DMX ou au démarrage (garder la dernière valeur, ou éteindre ou encore répondre à une autre programmation).

Vous pouvez bien sûr régler la réponse du potentiomètre de dimmer (choisir le sens de rotation du rouleau pour ouvrir / fermer), le calibrer, choisir la courbe de gradation (linéaire ou square), mais aussi son temps de réponse.

Courbe du dimmer en mode Square de 0 à 10 %.

Courbe du dimmer en mode Square de 0 à 100 %.


Arthur peut aussi être bridée par le choix du niveau maximum de sortie. Imaginons une salle plus petite que celles dans lesquelles on joue le show habituellement, il suffit de régler un seuil max à 50 % ou 75 % par exemple, et le projecteur va proportionnellement adapter la puissance à cette nouvelle valeur maximum. C’est intéressant car les réglages opérateur ou console ne sont pas à modifier. La fréquence de l’alimentation des leds est ajustable pour éviter le scintillement des captations.

Cette poursuite déjà silencieuse en mode normal, offre 2 modes de refroidissement supplémentaires gérables en DMX dont un mode “silence” (35 dB). Ca peut sembler dérisoire pour un concert de rock ou de variété mais c’est vraiment appréciable dans un opéra ou un théâtre. Evidemment, un compromis de performance lumineuse devra être accepté, même s’il est finalement assez minime.

Allumage !

A la mise en route de l’appareil (interrupteur), la poursuite est prête à fonctionner après un « reset » d’une dizaine de secondes. La lumière produite est un blanc froid que nous avons mesuré à 5425K, avec un IRC de 90. De quoi satisfaire toutes les demandes même les plus exigeantes. C’est propre, net, précis. Pas de centrage à faire, pas de bidouillage, c’est ultra-clean.


Courbe de derating.

Nous commençons par tracer la courbe de derating, autrement dit à pleine puissance, nous mesurons atténuation de l’éclairement du projecteur en fonction du temps de chauffe. La lumière d’Arthur se stabilise en 5 minutes avec une faible atténuation de 8 %. Nous pouvons attaquer les mesures photométriques, cette fois avec un recul de 10 m par rapport à notre cible graduée, ce qui est possible dans le vaste showroom d’Impact Evénement.


Faisceau serré au plus petit net

Le faisceau projeté à 10 m de la cible montre un diamètre de 1,02 m soit un angle de 5,85°. L’éclairement au centre avant derating est de 28 300 lux (30 800 à froid) et nous calculons un flux de 17 800 lumens (19 500 à froid).
Ramenées à 5 m, distance habituelle de nos tests par rapport à la cible, les valeurs d’éclairement deviennent 113 200 lux ( 123 200 lux à froid). Les valeurs de flux sont constantes.


Faisceau large au plus grand net

Nous mesurons un diamètre de 2,4 m soit un angle de 13,7°. L’éclairement au centre est de 5 760 lux après derating (6 270 lux à froid) et le flux monte à 25 170 lm (27 400 à froid). Ces mesures confirment l’excellente luminosité du projecteur, et un faisceau dont l’homogénéité est exemplaire.

On peut parfaitement imaginer à quel point ça va être intéressant et reposant de s’affranchir des sempiternels problèmes de lampes vieillissantes, de lampes dont la colorimétrie varie… Bref, il n’y a que des avantages… Le petit plus, est qu’elle produit un effet strobe pilotable en DMX / réseau.


Question manipulation de l’engin, nous avons demandé à Julien Tremblay, un opérateur de poursuite habitué à utiliser ces puissants projecteurs sur de grosses tournées nationales ou prestations événementielles de toutes envergures, de nous livrer ses impressions à l’utilisation d’Arthur.

Julien Tremblay : « J’utilise régulièrement des poursuites 2,5 kW de différentes générations souvent en tournée. La taille d’Arthur rappelle l’Aramis et toutes les commandes sont semblables à ce que l’on connaît déjà sur les autres modèles de la marque. Pour le poursuiteur l’utilisation est donc transparente par rapport à un modèle classique à lampe, voire plus simple puisqu’il n’y a pas de ballast à gérer.

Certes il y a l’écran et ses nombreuses fonctions, mais il n’est aucunement un frein à un usage classique. On branche, on tourne le rouleau dimmer et ça brille ! Les fonctions avancées de gestion seront probablement un gros plus pour des usages poussés et des avantages dans de nombreuses situations. Arthur propose des arguments non négligeables pour remplacer des modèles vieillissants à lampes. »

Julien Tremblay manipule ARTHUR.

Utilisation et DMX et réseau

L’ARTHUR se pilote via 6 modes différents (1,2,5, 6,6, et 8 canaux), au choix, du plus simple (dimmer) au plus avancé (dimmer / fine dimmer / master / master fine / strobe / strobe rate / temps de réponse du dimmer / mode de contrôle).
Les paramètres récupérés sur une console lumière seront intégrés dans la programmation d’un show, offrant la possibilité d’une gestion partagée plus ou moins entre l’opérateur et des données écrites de la conduite lumière. Premier exemple évident : des black-out et fade-out parfaitement maîtrisés sur la totalité d’un kit lumière, poursuites comprises…

Il peut aussi s’agir d’un contrôle immédiat de l’intensité par la direction photo sans passer par des instructions à donner à l’intercom et sans gêner l’opérateur occupé par sa conduite. C’est la gestion séparée des canaux « Master » et « dimmer » qui permet d’assurer ces priorités.
Il peut s’agir d’un travail combiné ou chacun, à la console et à la poursuite, partage un contrôle en parfaite coordination, jusqu’à la mainmise totale sur la lumière ne laissant à l’opérateur que le travail de déplacement du projecteur et les réglages optiques. (Il est d’ailleurs possible dans le menu du projecteur de désactiver le fonctionnement de la poignée de dimmer du projecteur, pour éviter une prise d’initiative malheureuse…

En cas de plantage de console ou d’imprévu, l’opérateur reprendra la main en pressant une fonction du menu, ou en urgence par une simple déconnexion de la fiche DMX. Le projecteur signale alors qu’il ne reçoit plus son DMX, il suffit de valider avec ENTER pour reprendre immédiatement la main.
En contrôle de dimmer, la poursuite répond principalement sur deux canaux : un master, et un dimmer. Le master est un contrôle absolu du maximum de lumière émise par le projecteur. Il est indépendant de l’action de l’opérateur sur le dimmer de sa poursuite, tant que celle-ci est inférieure à la valeur maximum définie par le canal master. A noter que l’action du dimmer est alors proportionnelle sur l’ensemble de sa course, à la plage de 0 à 100 % définie par le Master.

On va aussi pouvoir à la console programmer des états de la réponse de la molette de dimmer gérée par l’opérateur avec des temps adaptés à de la gradation très fine et très progressive (jusqu’à 4 secondes de fade). On envisagera alors des fade-out / fade-in très lents sans stresser sur la fluidité des mouvements de doigts ou même simplement pour accorder le fade de la poursuite à l’inertie de projecteurs halogènes. A l’inverse, envisager des actions plus rapides pour des besoins de black-out immédiats.

Arthur peut évidemment intégrer le système de tracking « Spot-Me » (voir l’article de SoundLightUp sur le Spot-me).


Viseur !

Le viseur Telrad + son support et embase magnétique.

Robert Juliat propose à la vente un chouette viseur Telrad monté sur support magnétique disposant de deux charnières pour s’adapter à tout modèle de poursuite même arrondie.
Il comporte aussi des clips adaptés à Merlin qui est en alu. Il y a même un rehausseur, avec une petite élingue, bref, la totale !

Conclusion

Une fois de plus, Robert Juliat fait preuve de son savoir-faire imbattable en matière de poursuite, avec une machine à LED de forte puissance. Si on ajoute les nombreux avantages de cette nouvelle technologie, tant en termes d’efficacité opérationnelle, de possibilités, souplesse d’utilisation et la facilité d’entretien de cette conception modulaire, nous pouvons d’ores et déjà annoncer qu’Arthur saura très vite prendre place dans la plupart des parcs des prestataires et dans les salles de spectacles.
Et, ce qui ne gâte rien, son bon positionnement en termes de prix (un poil moins cher que l’équivalent à lampe !) permettra d’envisager cet investissement de façon tout à fait rationnelle. C’est la grande classe !

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