Les inscriptions du Virtual Showlight 2021 sont ouvertes

Virtual Showlight 21 est ravi d’annoncer l’ouverture des inscriptions pour son événement en ligne unique ! Les billets peuvent être récupérés auprès de Hubilo via ce lien : www.vsl21.hubilo.com

L’accès est gratuit, mais les dons volontaires via la page “Just Giving” lors de l’inscription seront appréciés et les profits reversés auprès d’organismes de bienfaisance en faveur de l’industrie de l’éclairage et de sa sauvegarde.


L’inscription pour Showlight Virtual est OUVERTE ! (NB : lunettes VR non obligatoires !)

Showlight, qui est organisé par MaxLive Events, aura donc lieu le 25 mai 2021 entre 16 heures et minuit (heure de Paris).
Un programme passionnant de conférences entrecoupées de « courtes vidéo » donneront un avant-goût de l’événement Showlight qui, si tout se passe bien, reprendra l’année prochaine. Les intervenants issus de différents pays se concentreront sur la question de la diversité dans l’industrie de l’éclairage.
Entre les sessions, des salons hébergées par les sponsors pourront accueillir les discussions relatives à leurs produits et services. Enfin, un salon plus global sera accessible à tous pour, un peu comme dans la vraie vie, se réunir et discuter. C’est donc une belle journée en perspective pour tous les amoureux de l’éclairage grâce à un Virtual Showlight 21 très innovant.

Robert Juliat, le sponsor principal, rejoint par Ayrton, ACT Lighting. Altman,Inc, ARRI, Claypaky, Copper Candle, ETC, Robe et Vectorworks sont les généreux commanditaires dont les apports ont permis à Showlight de couvrir le coût de cet événement virtuel et permettront aux dons récoltés d’être reversés à des organismes de bienfaisance.

Les conférenciers

Le programme du VSL21 est presque terminé et sera publié sous peu. Inscrivez-vous à la liste de diffusion sur www.showlight.org pour le recevoir dès sa parution.

Website : www.showlight.org
Facebook: @showlightevent
Twitter: @Showlight2021

 

Focusrite Group a acheté Sequential

Dans une déclaration commune, Focusrite Group et Sequential LLC ont annoncé aujourd’hui que Focusrite plc, l’un des principaux créateurs mondiaux de matériels et logiciels musicaux et audio, a acquis Sequential LLC, le fabricant américain de synthétiseurs dirigé par le renommé concepteur d’instruments électroniques et lauréat d’un Grammy®, Dave Smith.


Dave Smith et son Grammy !

Les deux sociétés devraient bénéficier de la synergie créée par cette acquisition.
Le groupe Focusrite ajoutera la gamme d’instruments Sequential à son portefeuille déjà riche de produits, et comprend des marques telles que Focusrite, Focusrite Pro, Martin Audio, Optimal Audio, ADAM Audio, Novation et Ampify.
Sequential bénéficiera de ressources plus importantes pour étendre ses marchés et sa R&D.


Dave Smith annonce la vente de sa société.

Dave Smith a déclaré : «Avec Focusrite, nous avons trouvé un partenaire idéal et une parfaite adéquation culturelle et technologique.
Phil Dudderidge et son équipe ont une longue histoire de qualité, de vision et d’adéquation avec ce que veulent vraiment les musiciens et les professionnels de l’audio. Nous sommes ravis de rejoindre une telle puissance industrielle et de contribuer à notre succès mutuel. J’attends de grandes choses de cette union.

Sequential a joué un rôle moteur dans la popularité grandissante des synthétiseurs analogiques au cours de la dernière décennie. Ses instruments, qui comprennent le polyphonique Prophet 5 Rev4, le synthé hybride Pro 3 et les Prophet X Samples avec le clavier Synthesis, sont connus pour leur polyvalence, leur facilité d’utilisation et l’excellence de leur son. Ils sont un pilier artistique et peuvent être vus et entendus sur d’innombrables scènes et enregistrements.


Le Prophet 5. Rien à ajouter, tout à aimer…

Les spécifications préliminaires de l’interface universelle du synthétiseur imaginée par Dave Smith, devenant ainsi l’un des pères du MIDI, toujours opérationnel 40 ans plus tard.

Le fondateur de Focusrite, Phil Dudderidge, a déclaré : «Nous sommes ravis d’ajouter les instruments et le pedigree de Sequential au portefeuille d’outils de production musicale et audio de classe mondiale de Focusrite Group.

Phil Dudderidge, le fondateur et président exécutif de Focusrite plc.

L’histoire de Dave Smith en tant qu’innovateur parle d’elle-même. De sa création du premier synthé polyphonique entièrement programmable au monde, le Prophet 5, à sa co-invention du MIDI, Dave a littéralement changé le monde de la musique à plusieurs reprises. Nous sommes impatients de poursuivre son histoire d’innovation et d’élargir le marché mondial des instruments Sequential.»

Aux termes de l’accord, Sequential devient une filiale à 100% de Focusrite plc. La bonne marche de la société et le développement des produits de Sequential restent inchangés et continueront d’être conduits par Dave Smith et son équipe.

Tim Carroll, le PDG de Focusrite Group.

Tim Carroll, PDG de Focusrite Group, conclut : «Sequential est une marque de synthés analogiques haut de gamme essentiels dans la création musicale.
Les produits sont exceptionnels, l’entreprise est extrêmement bien gérée et la passion des gens qui l’animent va de pair avec la philosophie du groupe Focusrite.
C’est extrêmement excitant de pouvoir intégrer Sequential dans notre famille, de poursuivre l’incroyable voyage que Dave Smith a commencé et de continuer à grandir ensemble. »

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Le message vidéo de Dave Smith :


Et d’autres infos sur le site Sequential

 

DiGiCo Quantum7 et 338 au Palais d’État du Kremlin

Célébrant son 60è anniversaire l’année prochaine, le Palais d’État du Kremlin est la principale scène de Russie et l’une des meilleures et plus prestigieuses salles de théâtre et de concert au monde.
Situé à l’intérieur du Kremlin et surplombant les rives de la Moskova, le bâtiment est le centre géographique et historique de Moscou pour les rassemblements sociaux et politiques, ainsi que le théâtre de ballet du Kremlin.

Le Palais d’État du Kremlin.

Récemment, le Grand Hall a été équipé de la dernière génération de consoles de mixage DiGiCo, fournie par le distributeur exclusif pour le marché russe, ARIS, afin de répondre à la très grande qualité des événements qui s’y tiennent et délivrer le meilleur son.

Pouvant recevoir près de 6 000 spectateurs, la grande salle a accueilli les performances de ballerines telles que Olga Lepeshinskaya et Maya Plisetskaya, ainsi que de la célèbre soliste Galina Vishnevskaya, sans oublier des stars internationales telles que Mariah Carey, Tina Turner et Cher et toutes ont laissé leur empreinte dans ce lieu.

«L’importance des productions sur place signifie que la fiabilité du système de mélange est la première exigence », déclare le chef du département des projets d’ARIS, Alexandr Soloukhin. «Les équipements installés sur le site ne peuvent tout simplement pas tomber en panne. Cela peut être intimidant pour certaines entreprises, mais pas pour ARIS, car le «bon son» est dans notre ADN et s’est manifesté par la livraison de certaines installations sonores de très belle facture  »
Le chantier du Kremlin comprenait l’installation d’un système de mélange entièrement redondant et qui intègre les consoles DiGiCo à la distribution Stage Tec Nexus déjà présente dans les lieux. Afin de faciliter l’intégration, les fabricants ont travaillé ensemble pour permettre d’assembler un logiciel de contrôle personnalisé, utilisant l’implémentation OSC étendue de DiGiCo pour communiquer entre les équipements respectifs et répondant aux exigences spécifiques du Palais d’État du Kremlin.

«Avec la fourniture du logiciel sur mesure par Stage Tec, toutes les consoles et Stage Racks DiGiCo ont été intégrés dans le système Nexus avec le contrôle via des boîtiers de scène spécifiques, ce qui a assuré un flux de travail efficace sur l’ensemble du système», explique Evgeny Silenko, Ingénieur du son sénior du Kremlin.


La Quantum7 avec un bac additionnel EX-007.

Les consoles DiGiCo Quantum7 et Quantum338 ont été choisies par l’équipe ARIS pour ce projet de grande envergure. «Nous voulions utiliser la dernière génération de consoles DiGiCo, avec le moteur Quantum le plus avancé, pour nous assurer que le système était non seulement fiable mais aussi à l’épreuve du temps», explique Viktor Kizhaikin, responsable du département son et vidéo du Kremlin.

«Nous avons également ajouté quelques extras, tels que l’extension de la Quantum7 avec un bac supplémentaire de faders EX-007, ainsi qu’une liberté de création totale pour l’ingénieur du son en complétant le traitement intégré de la console FOH par des plug-ins Waves grâce à un serveur SoundGrid Extreme. Notre système est vraiment flexible car il existe des interfaces Optocore, MADI, DANTE, AES pour connecter des appareils et des systèmes tiers. »
La Quantum338 est utilisée à la fois comme console retours et comme unité mobile. De plus, l’équipe a sélectionné des SD-Rack haut de gamme avec des préamplis micro 32 bits «John Stadius». Les ingénieurs d’ARIS ont réalisé l’installation, mis en service le système et formé l’équipe du site à l’utilisation et à la maintenance de l’équipement DiGiCo.

La directrice générale d’ARIS Katerina Pogodina.

«Pendant près de six décennies, la grande salle a accueilli certains des plus grands spectacles musicaux de Russie et des événements historiques et anniversaires très importants, qui font tous partie de l’histoire culturelle de l’art russe», conclut Katerina Pogodina, directrice générale d’ARIS.

«Avec l’intégration des Quantum7 et Quantum338 dans l’écosystème sonore de la salle, nous avons réussi à amener la qualité audio de cette salle emblématique au niveau le plus moderne et le plus élevé qui soit. Nous sommes vraiment honorés d’avoir fait partie de cet important projet et nous sommes impatients que la scène principale du pays ouvre à nouveau ses portes au public. »

D’autres informations sur le site Digico et sur le site DV2

 

High End incontournable sur The Prom

Pour le tournage de la comédie musicale, The Prom, produite par Netflix en 2020, le directeur photo Matthew Libatique, son pupitreur Scott Barnes et son chef électro Jeff Ferrero ont utilisé des projecteurs SolaFrame High End Systems et des consoles Hog 4.
Le kit lumière spécifiait des SolaFrame Theatre, des SolaFrame 3000 et des SolaHyBeam 3000, fournis par le prestataire Lux Lighting.

Lorsque la production a commencé, Scott Barnes explique qu’ils savaient déjà que le SolaFrame Theatre et le SolaFrame 3000 seraient « incontournables » car silencieux. Il explique : « Les SolaHyBeam 3000 ne pouvaient pas être disponibles avant le milieu de notre planning de production, mais ensuite ils sont rapidement devenus indispensables et le SolaFrame Theatre a été particulièrement utile du fait de son caractère ultra-silencieux.

SolaFrame 3000

Quand nous avons réalisé à quel point ils répondaient à nos besoins, nous avons décidé d’en garder quatre à disposition dans le camion tout au long du tournage, et Matthew a adoré pouvoir les disposer autour des caméras pour créer des reflets au plafond ou ajouter un subtil éclairage de contre sur les acteurs.

La capacité du SolaFrame Theatre à se placer au plus près des acteurs, sans interférer avec la prise de son, a été la clé de cette production. « Ils sont suffisamment brillants pour être utilisés à diverses fins et disposent d’un bel assortiment de fonctionnalités qui permettent une certaine flexibilité d’utilisation. Parmi les plus importantes, on trouve les volets, le frost, l’iris et les gobos. Elles sont utiles car nous ne savons jamais vraiment ce que nous devons faire avant le jour du tournage. »

SolaHyBeam 3000

« Les SolaHyBeam 3000 étaient tout aussi incroyables », poursuit Scott, « et sont instantanément devenus nos favoris. Ce projecteur est lumineux, sa plage de zoom fantastique et il regorge de fonctionnalités telles que plusieurs frosts, plusieurs prismes, des gobos, un iris etc. J’en utilise actuellement une vingtaine sur le nouveau film Spider-Man.

Lux Lighting est vite devenu mon premier fournisseur d’asservis car leur parc de projecteurs de la gamme Sola a explosé. Mieux encore, ce sont des projecteurs de haute-fidélité. Ils sont optimisés pour un IRC très élevé, ce qui se traduit par une lumière de meilleure qualité à la caméra. Pour Matthew c’était très important. »
Jeff Ferrero a travaillé pour la télévision et le cinéma pendant plus de 25 ans. Il a fait partie des premiers à expérimenter des appareils automatisés. Par ailleurs il possède également une société de prestation lumière.

Jeff explique : « Après que Scott m’a présenté les SolaHyBeam 3000, je les ai tellement appréciés que j’en ai acheté dix ! Ils sont puissants, ont une belle couleur et un IRC élevé. Nous n’avons plus le temps de sortir une échelle pour monter des projos, tout est question de vitesse et d’efficacité, et avec les automatiques sur le plateau maintenant, c’est vraiment très pratique. Matty utilise ces projecteurs tous les jours et sur toutes les scènes!»

En plus de sa fidèle Hog 4, Scott Barnes, qui est connu pour son travail dans des configurations de contrôle en réseau complexes, a utilisé le Rack Hog pour presque tous les décors. Le nouveau matériel HPU de chez High End Systems pour Hog 4 est disponible depuis la fin de l’année dernière et remplace désormais le Rack Hog 4.

Scott explique que Matthew Libatique, le directeur photo, le voulait près de lui à chaque instant : « C’était particulièrement important pour lui sur ce film, car la plupart des éclairages et effets pour les scènes musicales se faisaient à la volée. Ils bloquaient la scène, répétaient la performance, puis Matty et moi discutions de ce que l’éclairage devait être. Je programmais donc pendant le cadrage. »

« Puisqu’il me voulait à ses côtés dans l’équipe vidéo, faire fonctionner le Rack Hog en tant que serveur m’a donné la flexibilité de déplacer la console sur le plateau sans interruption d’éclairage. Nous tournions les plans larges et j’étais juste derrière la caméra. Ensuite, je me déplaçais selon les axes de la caméra pour continuer à pupitrer. Le bonus pour moi était d’être sur le plateau ce qui permettait de voir presque tout ce que je faisais », précise Scott.

Plus d’infos sur le site ETC et sur le site High End

 

Lazarus le Musical de David Bowie avec Sennheiser

Après avoir fait salle comble à New York et Londres, Lazarus, la comédie musicale à succès de David Bowie et Enda Walsh a été mise en scène à Amsterdam, au théâtre DeLaMar. avec 20 liaisons Digital 6000 de Sennheiser.

Avec le metteur en scène Ivo van Hove et Henry Hey à la direction musicale et aux arrangements, Lazarus a séduit le public néerlandais à Amsterdam avant d’interrompre les représentations à cause de la pandémie.

C’est la société néerlandaise de location d’équipements Events Light en collaboration avec Stage Entertainment Nederland qui s’est chargée de fournir l’audio du spectacle, dont 20 liaisons Sennheiser Digital 6000 avec des émetteurs miniatures SK 6212.

Jeroen Frijters, le directeur d’Events Light.

« Depuis 20 ans que Events Light existe, nous faisons appel à Sennheiser », précise Jeroen Frijters, le directeur d’Events Light. « Après nous être entretenus avec Vincent Tilgenkamp, spécialiste HF chez Sennheiser, nous avons choisi les SK 6212 afin de mieux répondre aux demandes de cette production. »
Avant de se décider à investir dans le système qui serait livré à Events Light par le partenaire de Sennheiser Audiobizz, Jeroen Frijters et Vincent Tilgenkamp ont souhaité assister à une démonstration en présence de l’équipe de Stage Entertainment Nederland.

Les ingénieurs du son Dennis Slot et Erwin Sterk ont été séduits par le Digital 6000 : fiabilité HF, son numérique transparent, simplicité et rapidité d’utilisation grâce l’interface intuitive, dimensions compactes de l’émetteur de poche SK 6212 et plus de 12 heures d’autonomie.

« Nous avons fait appel à Henry Hey pour recréer l’ambiance de la production et l’adapter aux conditions acoustiques particulières de la salle DeLaMar, qui est bien plus grande que le New York Theatre Workshop à Manhattan où la comédie musicale Lazarus a été montée pour la première fois », rappelle Erwin Sterk.

Dennis Slot

Erwin Sterk


Le SK 6212, aussi petit qu’endurant et efficace.

« Erwin et moi-même étions les nouveaux dans l’équipe artistique, tous les autres ayant déjà travaillé sur les spectacles de New York et de Londres », ajoute Dennis Slot.
« C’était un challenge au départ mais cela nous a aussi permis d’approcher la conception sonore avec un œil neuf et critique de façon à constater ce qui fonctionnait bien sur scène ou pas.
Comme nous savions déjà que nous allions utiliser des équipements audio de nouvelle génération, le Digital 6000 a d’emblée coché toutes les cases : émetteur de poche compact, longue autonomie et grande simplicité d’utilisation du système.»

JoHaLee Glastra, spécialiste des systèmes sans fil et du placement des micros, s’est également montré très enthousiaste quant au choix du Digital 6000.

« Pour moi, le plus gros avantage, c’est l’autonomie exceptionnelle de l’émetteur de poche », explique-t-il. « On allait pouvoir charger les batteries le matin avant le début des répétitions, elles tiendraient toute la journée et même à la fin du spectacle, il resterait encore de la charge. »

« L’ingénieur « façade », Pepijn Bos, confirme, ajoutant que pour un spectacle en un acte comme Lazarus, c’est très tranquillisant de pouvoir compter sur un système avec une batterie « qui dure, qui dure ».


JoHaLee Glastra

Pour JoHaLee Glastra, cette autonomie est également très appréciable pour les interprètes qui peuvent se concentrer pleinement sur l’artistique avec l’avantage de pouvoir prolonger les répétitions et même s’accorder des moments de détente, ce qui est moins évident quand il faut changer les batteries au cours de la journée.
« Ma devise, c’est que moins on intervient dans la sphère d’un artiste sur scène, mieux c’est. C’est pourquoi je privilégie toujours des systèmes d’excellente qualité comme ceux de Sennheiser », précise-t-il.

JoHaLee Glastra plébiscite aussi le Wireless Systems Manager de Sennheiser. « C’est vraiment un logiciel intuitif », ajoute-t-il. « Tous les paramètres importants, comme les niveaux de charge de la batterie, le statut HF et le Link Quality Indicator de qualité de liaison, s’affichent sur un même écran. Il est ainsi bien plus facile pour nous de régler et coordonner les liaisons. »

Le récepteur numérique à deux canaux EM 6000 avec, en fonction des besoins, tout ce qu’il faut en termes de sorties entre XLR, Jack, ports AES et Dante.

Outre les particularités de la salle, encore compliquées par des surfaces en verre faisant partie du décor, l’équipe a du aussi s’adapter à certaines scènes, comme celle où les artistes doivent se glisser dans une piscine de lait à la fin du spectacle.
« Ce fut une belle découverte pour moi que de constater combien le son du Digital 6000 est bien plus propre qu’avec d’autres systèmes, même après que les pockets aient été plongés dans du liquide », s’exclame Glastra.

Vincent Tilgenkamp, spécialiste HF chez Sennheiser.

Vincent Tilgenkamp explique que ce « son bien plus propre » dont parle JoHaLee Glastra s’explique, entre autres, par la combinaison des convertisseurs, de la sophistication du traitement du signal audio et du codec propriétaire.
C’est la garantie d’une grande plage dynamique de l’audio et de la qualité audio exceptionnelle du système Digital 6000, qui fait que l’on entend la voix captée par le microphone et non la liaison.
« Ces éléments sont essentiels pour le rendu en salle et la qualité d’écoute du public », conclut-il.

Après avoir vendu plus de 50.000 billets et avoir dû prolonger face à l’engouement des néerlandais pour le chef d’œuvre de David Bowie et Enda Walsh, la troupe a finalement été interrompue 10 semaines avant la date de fin officielle en mai 2020 en raison de la pandémie de COVID.

Interrogés sur les raisons de la réussite technique de la production, Jeroen Frijters et Vincent Tilgenkamp évoquent la fluidité de communication des équipes qui avaient déjà travaillé ensemble et, bien sûr, de l’excellente qualité audio des équipements.
« Comme je connais Vincent depuis des années, nous avons développé une relation de confiance au fil du temps », déclare Jeroen Frijters. « Savoir que l’on pourra apporter un service professionnel tout au long du cycle de production, cela fait vraiment la différence. »


Pour Dennis Slot, son rôle est de produire un son qui coïncide avec la vision narrative du metteur en scène ou du producteur. « Mais il faut aussi créer une solution globale adaptable à tous les points de vue », ajoute-t-il.
« Un interprète peut porter un ou plusieurs pockets à la ceinture, si bien que la taille et le poids sont déterminants ; un expert HF s’occupera des fréquences pour assurer la fluidité de fonctionnement du système ; quant au mixeur, il lui faut les bons outils pour contrôler ce que le public entend. »


Le menu de la commande de l’émetteur main sur le récepteur avec la possibilité de router le signal vers les sorties désirées. Bien visible aussi le Link Quality Indicator, un nouvel afficheur très important quand on parle de liaison numérique et qui va de pair avec les classiques RF.

« C’est comme un puzzle. Toutes les pièces doivent s’agencer parfaitement pour que le spectacle soit réussi. Un système comme le Digital 6000 de Sennheiser atteint l’objectif d’une transmission fiable de l’audio d’un point à un autre avec un son d’une netteté cristalline.
Mais il facilite en plus les choses. Il soulage les artistes en étant aussi miniature que possible mais aide aussi par son autonomie et son interface intuitive, qui font gagner un temps précieux et permettent aux techniciens de travailler sereinement. »


D’autres informations sur le site Sennheiser

 

Le premier kit européen de K3 est installé au Danemark

L’Eksercerhuset, ou salle d’exercice, se trouve au centre de Fredericia, siège du régiment des transmissions de l’armée royale danoise. Il a été construit en 1863 dans le cadre de l’ancienne caserne de Bülow et a été utilisé comme lieu de spectacle temporaire au cours des dernières années, accueillant des concerts et d’autres événements tels que le stand-up.

Le système comprend deux lignes de huit K3 avec deux ensembles de subs KS21 et KS28, tous deux en montage cardioïde.

Son caractère temporaire impliquait de louer son, lumière et équipement plateau, ainsi que des loges et des sanitaires pour chaque spectacle. En 2020, les autorités locales ont décidé de faire du lieu un centre permanent des arts du spectacle et d’installer les infrastructures nécessaires pour garantir que l’espace continue d’attirer des shows de qualité.

Suite à des essais, l’équipe d’Eksercehuset a confié le projet au distributeur danois de L-Acoustics, Matrix Sales, qui a installé le premier système K3 d’Europe.
Propriété de la commune de Fredericia, le responsable de l’Eksercerhuset, Sune Rasmussen, a supervisé l’installation sonore.

Son objectif était de donner à la salle la possibilité d’accueillir une grande variété de programmes musicaux de l’EDM au rock classique ou heavy le tout avec avec une qualité sonore de pointe. La commune a confié au consultant Martin Poulsen la réalisation du projet et ce dernier a invité six entreprises à soumettre des designs selon ses spécifications. Lors des essais sur site, les mesures ont été enregistrées méthodiquement puis évaluées par une équipe d’experts choisis par Poulsen.

Henrick Bonné

Henrik Bonné, directeur des ventes Pro Audio de Matrix Sales, a travaillé avec Oskar Meijer de L-Acoustics pour concevoir un système autour du K3 récemment lancé.
«Le rendu large bande de K3 lui donne la capacité de reproduire tout genre musical», explique Bonné. «Au cours des démos, K3 a été perçu comme la meilleure solution en termes de réponse en fréquences et de dispersion.»

L-Acoustics K3

Le K3 a deux haut-parleurs de 12” dans une ébénisterie dont le gabarit correspond à celui d’une deux fois 10”. Cela a permis à Matrix de spécifier des lignes de seulement huit boîtes.

Deux arrangements au sol de trois KS28 et deux ensembles de deux KS21, tous deux cardioïdes, donnent au système du punch sans trop de basses fréquences sur scène.
La couverture des premiers rangs est assurée par une paire de A10 sur pieds et deux X8 posés sur le nez de scène.
Douze enceintes multi usages coaxiales X12 et deux subs X21 sont employées en tant que retours et side / drum fills

Deux processeurs P1 qui combinent une station EQ avec des délais et un traitement dynamique, fonctionnent en mode matrice 8×8 et prennent en charge toutes les configurations d’entrée, avec six switchs LS10 assurant la connectivité et la redondance du réseau AVB.
Le système est piloté par un total de sept contrôleurs amplifiés LA12X pour le principal et quatre LA4X pour les retours, les drum fills et les front fills.

«Nous avons profité de la directivité variable Panflex de K3 pour éviter d’envoyer du son sur les murs latéraux de la salle qui sont très proches du système principal», explique Bonné. «Soundvision et la conception soignée du système ont également été utiles pour éviter les réflexions sur les parois latérales et arrière de la pièce.»

Le débouchage des premiers rangs est pris en charge par une paire de A10 Focus et une de X8. Les X12 coaxiales polyvalentes et deux subs KS21 sont utilisés comme retours et comme drum fills. Sept K3 sont réglés à 70 ° tandis que la boîte du bas est complètement ouverte à 110 °.

«Les propriétaires du lieu sont ravis du résultat», conclut Bonné. «Nous espérons pouvoir ouvrir les portes d’Eksercerhuset en mai et permettre au public d’entendre l’incroyable nouveau système K3.»

D’autres informations sur le site Matrix Sales et sur le site L-Acoustics

 

Les JDC Line ont brillé pour les 40 ans d’Indochine

© Béranger Tillard / RTL2

Jean-Christophe Aubrée et son équipe ont éclairé le concert anniversaire d’Indochine, à l’espace Niemeyer, sans public mais diffusé par RTL2 et en ligne. Cette vidéo est disponible sur YouTube.

© Béranger Tillard / RTL2

« C’est un endroit très spécial », déclare l’éclairagiste Jean-Christophe Aubrée.
« Le bâtiment a été conçu par Oscar Niemeyer, et le groupe jouait dans la zone principale, un grand dôme blanc souterrain, avec un plafond composé de milliers d’ailettes métalliques.
Se produire dans un lieu qui fonctionne normalement comme une salle de conférences pour 300 personnes, créé une atmosphère brute, belle et unique. »

La direction artistique était conduite par le leader du groupe, Nicola Sirkis. « Il m’avait donné pour mission d’animer ce plafond comme une galaxie, apportant ainsi encore plus de profondeur à ce lieu génial », poursuit Jean-Christophe. « Nicola cherchait une configuration soignée et simple. »

© Béranger Tillard / RTL2

Le concepteur a spécifié entre autres 10 des nouveaux GLP JDC Line. Le JDC Line GLP est un hybride, décliné du populaire JDC1. Il combine une puissante ligne stroboscopique encadrée par deux lignes de leds RGB matriçable par segments.Tous les projecteurs étaient par ailleurs installés au sol.

GLP JDC Line 500

« J’ai été initié à la gamme JDC par le représentant français de GLP en novembre 2020 lors d’une démonstration des produits à venir. Je ne cherche généralement pas de nouveaux produits de ce type car ils sont souvent une combinaison de projecteurs qui fonctionnent mieux individuellement.

Cependant, le JDC Line a tout de suite attiré mon attention car il semble que ce soit un appareil vraiment simple et efficace. Il peut être utilisé comme un stroboscope, un blinder, un tube néon, avec une luminosité suffisante pour jouer avec le reste de mon kit. »


© Béranger Tillard / RTL2

Ces appareils montés sur des pieds, éclairaient le groupe à contre, tout en étant suffisamment discrets pour respecter l’architecture unique du lieu.
« La lentille diffusante fournie avec le projecteur produisait une forme convexe vraiment surprenante et parfaitement adaptée pour apporter de la profondeur à la caméra.
Les JDC Line apportaient également une grosse énergie visuelle, le tout dans un format compact. »

Jean-Christophe les a programmés en mode pixel standard (Mode 5) à partir d’une console MA Lighting grandMA2 afin d’animer le stroboscope blanc et les cellules RGB. « Pour cette version 500, la ligne de stroboscope blanc est divisée en 20 cellules linéaires, encadrée par deux 2 lignes de 20 cellules linéaires également. »

© Béranger Tillard / RTL2

« Le JDC Line a apporté une réponse très fluide et parfaitement synchronisée à chaque instant et le menu de configuration se révèle très simple, les opérateurs se sentaient à l’aise pour programmer les paramètres souhaités.

Ce projecteur a répondu à toutes mes attentes et constituait incontestablement le système le plus adapté pour ce genre de lieu où efficacité et flexibilité sont les maîtres mots. Quant à la lentille de diffusion, elle a vraiment dépassé mes attentes. C’est la première fois que j’apprécie à ce point une si belle lentille et à faible intensité dans un projecteur à LED. »



Jean-Christophe Aubrée remercie le régisseur, Quentin Crouin et son équipe de Prodjekt, prestataire basé dans le Nord de la France, ainsi que David Nulli et l’équipe MPM Audio Light pour leur support lors de l’installation, ainsi que Martina Buchwald de GLP.

Plus d’infos sur le site GLP

Optimal Audio, la nouvelle marque de Focusrite Group

De gauche à droite Dom Harter, Tim Carroll et Matt Rowe.

Promettant de nouvelles perspectives, Tim Carroll, PDG du groupe Focusrite, a expliqué qu’Optimal Audio, qui devient la septième marque du groupe, a été développé trois longues années, à la fois sur les machines comme sur leurs interface logicielle impliquant, dans le but de simplifier le monde inutilement complexe de l’intégration en petites et moyennes installations commerciales.

«Optimal Audio propose une offre de produits rationalisée et fonctionnant de manière transparente pour offrir un son de haute qualité, facile à installer et pouvant être utilisée par n’importe qui et pas seulement des techniciens.
«Parallèlement à sa propre équipe, un certain nombre de collègues du groupe, notamment de Martin Audio, a contribué à la concrétisation d’Optimal Audio.
Sur le long terme, notre ambition est que la marque dispose de sa propre équipe distincte. »

Dom Harter, désormais directeur général de Martin Audio et d’Optimal Audio, a ensuite donné un aperçu de l’écosystème de la marque et de son orientation : «Optimal Audio offre une solution unique de contrôle, d’amplification et de diffusion pour les petites et moyennes installations commerciales, en mettant l’accent sur la prise en charge multi zones. En haut de la pyramide on trouve Zone, des matrices à quatre et huit zones, alimentées et non alimentées, qui ont un gros DSP à la place du cœur.

Les matrices Zone à 4 et 8 zones.

Il n’y a actuellement rien d’autre à ce prix sur le marché qui ait la fonctionnalité et la polyvalence nécessaires pour permettre une configuration aussi rapide et simple. Les Zone ont un égaliseur trois bandes flexible plus un filtre passe-bande sur chaque sortie, ainsi que des limiteurs et des délais, des fonctionnalités qui ne sont normalement associées qu’aux produits haut de gamme.  »

Compatible avec n’importe quel appareil, la WebApp d’Optimal Audio simplifie la configuration du système et permettant aux installateurs d’accéder à tout ce dont ils ont besoin pour configurer les égaliseurs, pour concevoir des préréglages et pour programmer des macros.


Les deux ZonePad différents.

Une fois la configuration effectuée, les exploitants peuvent alors se voir présenter une interface utilisateur simple qui leur permet de faire fonctionner le système.
Les matrices peuvent également être complétées par d’élégants contrôleurs muraux appelés ZonePad, disponibles en format une ou quatre zones, qui rendent l’exploitation par le personnel simple, intuitive et à portée de main.

La catégorie de produits présentée suivante était les amplificateurs. Optimal Audio propose trois SmartAmps avec DSP, à eux et quatre canaux, à haute et basse impédance, avec des presets optimisés et des options demi-rack et plein rack disponibles. SmartAmps offre un positionnement compétitif au marché de l’intégration pour accompagner et maximiser les performances de nos enceintes.

Trois amplis. Un 2x125W, un 4x125W et le plus puissant en format 1U de 4x250W. Les Sub vont l’adorer !


Enfin, Optimal Audio a dévoilé sa collection d’enceintes. Celle-ci comprend une gamme de cinq plafonniers nommée de manière appropriée Up, une série de quatre enceintes traditionnelles en bois appelée Cuboid et deux caissons de basses puissants mais compacts, dont le nom est on ne peut plus simple : Sub.

La série des Cuboid.

Leur petit nom ? Sub

Tout en étant compétitive en termes de coût, ce qui caractérise cette gamme c’est la qualité sonore, Harter promettant un «son riche et détaillé qui surpassera les attentes dans cette catégorie de prix».

La série des plafonniers.

Pour résumer, Harter a déclaré : «Optimal Audio est peut-être une jeune marque, mais en tant que membre du groupe Focusrite, elle a un pedigree impressionnant. Nous avons combiné innovation et expérience pour simplifier l’audio commercial, et en lançant dès le départ plus de vingt produits, Optimal Audio a créé une offre d’intégration qualitative, complète, multi zone et mono marque. »

Audio-Technica distribue Optimal Audio dans les pays suivants : Belgique, France, Allemagne, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Espagne, Royaume-Uni, Bosnie- Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Roumanie, Slovénie, Algérie, Maroc et Tunisie.

Pour toute information complémentaire, rendez-vous sur le site Audio Technica et sur le site Optimal Audio

 

Atelier SSL organisé par Algam Entreprises le 6 mai

Pour répondre à vos questions d’accompagnement, de formation, de support technique de la gamme Solid State Logic, récemment arrivée dans son catalogue, Algam Entreprises organise une rencontre par visioconférence le jeudi 6 mai à 11 heures.

Ce premier événement SSL permettra à l’équipe d’Algam Entreprises d’échanger avec les clients de la marque anglaise autour de différentes thématiques, notamment sur des sujets liés aux systèmes Live.
Après une présentation des différents membres de l’équipe, vous découvrirez les avantages de leur accompagnement commercial, le fonctionnement du support technique et du SAV et le programme de formations envisagé.

Le jeudi 6 mai à 11 h 00, cet atelier sera interactif et vous aurez la possibilité de poser toutes vos questions en temps réel.
Le nombre de places étant limité, pensez à vous inscrire au plus vite. (Date limite d’inscription : mercredi 5 mai). Inscription avec le lien ici


Plus d’infos sur le site Algam Entreprises

 

Plongez dans le futur avec Yamaha

Yamaha Professional Audio vous invite le jeudi 22 avril à 11:00 à vous joindre sur Facebook Live pour le New Technology Showcase, un événement spécial comprenant une annonce majeure sur les solutions audio immersives de la marque aux 3 diapasons et plus encore.


2020 a été l’une des années les plus difficiles pour l’industrie audio professionnelle, mais Yamaha s’est engagé à investir dans la reprise du marché.
Le New Technology Showcase comprendra plusieurs sessions, chacune présentant les dernières technologies audio sur lesquelles Yamaha travaille.

Rejoignez nous le 22 avril à 11:00 et plongez dans le futur !

Pour assister au New Technology Showcase, cliquez ici

Et d’autres informations sur le site Yamaha

 

37 RoboSpot suivent la finale de League of Legends

Photo © Riot Games

C’est le nouveau stade de Shangaï, le Pudong Football Stadium qui a servi d’écrin à la finale 2020 du Championnat du monde de League of Legends. La conception lumière de Mat Stovall (LampedUp) qui impliquait aussi les gradins a contribué à de fantastiques cérémonies d’ouverture et de clôture marquées par une énergie fabuleuse.


Photo © Riot Games

Trente-sept systèmes RoboSpot Robe demandés par Mat et son associé, le concepteur lumière Trevor Stirlin Burk (Visual Noise Creative) contrôlaient les BMFL. Fournis par Christie Lites, ces RoboSpot provenaient du Royaume-Uni et des États-Unis pour finir entre les mains du principal prestataire technique sur l’événement ; Creative Technology (CT) Shanghai.

Mat avait besoin de « sources de lumière blanches de qualité » pour mettre en lumière, à la fois les joueurs, les « chorégraphies » du spectacle, et tous ces instants où les coachs s’entretiennent avec leurs équipes tout au long de la compétition.
Avec une zone à couvrir importante au centre du stade, Mat n’était pas sûr de pouvoir placer physiquement des poursuiteurs à tous les endroits requis. Le RoboSpot a donc constitué LA solution la plus simple et efficace à mettre en œuvre !
Au total, 37 BMFL ont été positionnés un peu partout dans l’enceinte du stade, sur des ponts, au-dessus et sous des deux écrans LED géants de la scène et au sommet de l’immense arche Paifang de 33 mètres de haut.

Les RoboSpot ont dirigé 16 x BMFL FollowSpot et 21 x BMFL FollowSpot LT (longue portée), tous équipés de caméras intégrées, avec une RoboSpot BaseStation par projecteur et seulement 14 opérateurs qui passaient d’un système à l’autre en fonction des tableaux. La plupart des opérateurs n’avaient jamais utilisé ce système mais ils ont très rapidement appris à le commander.
Tous les opérateurs étaient installés dans une salle de conférences située sous l’une des tribunes principales, sans fenêtre ni vue directe sur la scène. Plusieurs moniteurs diffusaient les images des caméras broadcast, ce qui leur permettait de suivre l’action indépendamment de ce qui était diffusé sur leurs propres écrans RoboSpot.


Photo © Riot Games

C’est Tom Buddingh, de l’équipe de Mat qui s’est chargé de déployer le réseau fibre pour les RoboSpot impliquant 17 switchs Gigabit et 15 nodes Luminex DMX8 Mk2… essentiels pour transporter via Ethernet la communication DMX-RDM nécessaire pour relier le contrôleur du RoboSpot au BMFL et à sa caméra connectée.

Tom a configuré le réseau de poursuite pour avoir 40 x VLAN (Virtual Area Networks), c’est-à-dire 40 réseaux différents sur une seule liaison fibre ou câble, ce qui permettait à chaque caméra d’avoir son propre lien « réseau » avec le contrôleur. Il éliminait ainsi le risque qu’un RoboSpot visualise une autre caméra que celle qu’il contrôlait.

Photo © Riot Games

Dans la salle de contrôle où se trouvaient tous les RoboSpot BaseStation, il y avait dix switchs gigabit dont six administrables, ainsi que six nodes Luminex qui permettaient à chaque contrôleur d’avoir un accès direct à sa caméra, une communication DMX / RDM avec son projecteur et de recevoir un signal de la console pour régler la couleur, l’intensité et d’autres paramètres.
Tom a également conçu le réseau lumière principal en MA-net / sACN pour contrôler les quelque 3 500 projecteurs, de façon complètement séparée afin de réduire le trafic sur le réseau « RoboSpot ».

Les RoboSpot étant très dispersées sur le plateau et les liaisons Ethernet étant limités à 100 mètres, Tom devait trouver un moyen de distribuer le contrôle dans toute la salle :
« J’ai mis en place une topologie hybride en étoile avec deux concentrateurs principaux se divisant en points de distribution sur les ponts qui accueillaient entre 2 et 8 BMFL FollowSpot. » Tous les éléments du réseau étaient fournis par Christie Lites

Photo © Riot Games

Adam Eldridge, Ron Konsur et Brian Davies ont rejoint Jason Mack dans l’équipe de Mat. Grâce à leur travail acharné et à leurs compétences exceptionnelles, l’équipe de Mat qui a été rejointe par Jason Mack, Adam Eldridge, Ron Konsur et Brian Davies a coordonné l’ensemble de l’installation sur place en assurant la liaison entre la production de LOL et CT Shanghai.
Randy Quick, directeur technique s’est chargé de la coordination pour ConCom et Marc Hilko était responsable de la production eSports mondiale pour Riot Games. Sam Wrench était responsable des Cérémonies d’Ouverture et de Clôture et Riah Chiu des tournois… Les Sud-Coréens de DAMWON Gaming ont remporté la compétition en battant les Chinois de Suning en 3 – 1.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting

 

L’Echonova pulse avec Adamson et DiGiCo

Sorti de terre en 2010 à Saint-Avé à trois cordes de guitare de Vannes, l’Echonova est le type même de complexe conçu pour les musiques actuelles avec une salle tout debout de 600 places, 5 studios de répétition et un d’enregistrement.
L’ensemble est très bien équipé et offre un accueil parfait à une moyenne de 45 concerts, mais aussi des résidences et du soutien à la création et l’expression musicale de sa région.

A défaut d’accueillir des spectateurs, Benjamin Bruneau le régisseur d’exploitation de l’Echonova a ouvert grand les portes au fourgon d’Audiolite pour une remise au goût du jour de son parc son…On s’amuse comme on peut et c’est loin d’être la plus mauvaise des façons !

Franck Fily d’Audiolite et Benjamin nous racontent ces instants de bonheur dans une période un peu sinistre.

Franck Fily

SLU : L’Echonova c’est donc une vieille histoire d’amour !

Franck Fily (co-directeur avec Sylvain Turpin et Johan Maheux d’Audiolite) : On les connaît depuis l’ouverture en 2010. On a équipé la salle, renouvelé les automatiques il y a quelques années et on vient de les rééquiper toujours en Adamson.
Le premier système était en Metrix avec un filtrage en XTA et des Série C de Lab.Gruppen en amplification.

Le choix a été fait de conserver les deux SD8 DiGiCo tout en leur donnant un coup de jeune en renouvelant les stage racks avec un SD-Rack pour la face et un D2-Rack pour les retours et en plaçant les Madirack dans le studio d’enregistrement du complexe pour la S21 qui s’y trouve.
Il y a onze ans un gros pari avait été fait de s’équiper avec ces modèles qui venaient de sortir et il a été gagné puisque cette console est toujours au catalogue de DiGiCo !

La ToolBox Auvitran dont Benjamin se sert aussi pour augmenter son nombre d’entrées en local.

S’ajoute aussi une Audio ToolBox Auvitran très complète avec des cartes MADI, AES, Analogique et Dante qui apportent énormément de flexibilité.
Si elle devait tomber, les flux MADI et les sorties AES des Stage Racks garantissent la continuité du signal.

SLU : Les Metrix étaient complétés par quels modèles dans le bas ?

Franck Fily : Il y avait des Metrix Sub accrochés avec les têtes et deux subs MDC3 au sol, des modèles passe-bande équipés chacun de trois 18”. Ces derniers n’étant pas le compagnons idéaux des IS7, sur conseil de Julien Poirot de DV2 ils aussi été remplacés par des IS219. L’IS7 raccorde très bien avec.

Le M15 sans sa face avant.

SLU : Côté wedge c’était aussi de l’Adamson en 2019 ?

Franck Fily : Absolument et là encore le choix initial du M15 qui n’était pas très répandu à l’époque a payé puisque ce wedge est maintenant connu et apprécié. Dorénavant il ne sera exploité qu’en actif derrière du processing Lake avec cinq amplis Lab 12K44.

SLU : L’IS7 fait l’affaire pour cette taille de salle ?

Franck Fily : Largement. De l’IS10 aurait été beaucoup trop gros. La salle fait 22 mètres de longueur sur 12 de largeur et le plateau en prend déjà 7. On a fait des essais avec l’IS7 et cette jauge lui convient parfaitement.

SLU : Quelques mots sur Audiolite ?

Franck Fily : On est un peu comme tout le monde. A part quelques plans institutionnels, la prestation est à l’arrêt à part bien sûr la visioconférence qui est un nouveau métier auquel on s’est tous mis. L’installation se jouant sur des temps plus longs, on n’a pas subi de baisse d’activité. On constate même l’avancement de certains dossiers grâce à l’arrêt forcé des représentations ce qui laisse du temps et parfois même des moyens financiers supplémentaires. Je suis plus inquiet pour les projets 2023 à 2025 car il y a moins de collectivités qui se lancent dans la création de nouveaux lieux.

SLU : Gageons que d’ici là la prestation aura repris des couleurs.

Franck Fily : Bien sûr, ainsi que le renouvellement ou l’amélioration des parcs existants qui continuera même si peut être au ralenti.

Après les mots d’un intégrateur assez serein, nous avons recueilli ceux d’un exploitant plus que ravi même si, contrairement à d’autres, il n’a pas pu encore « ouvrir » son nouveau système avec le plein de public dans la salle en dehors de 3 dates en distancé et lors des résidences où il fait surtout bon de faire vrombir les trois subs sous la scène en Samia. Ça masse les pieds et ça fait plaisir aux batteurs qui ne demandent plus de sub dans leur dos !

SLU : Benjamin, les Metrix étaient ils devenus Centimetrix ?

Benjamin Bruneau (Régisseur d’exploitation de l’Echonova) : Pas du tout ! On avait prévu un renouvellement de marché avec Vannes Agglo, l’agglomération du pays de Vannes et ses 34 communes. Metrix c’est une bonne enceinte mais qui (comme d’autres anciennes enceintes NDR) n’est pas symétrique et certains techniciens pointus nous l’ont fait remarquer.

Benjamin Bruneau

On cherchait donc un nouveau produit qui le soit, et qui reste compact car on n’a pas un gros cadre de scène. On voulait aussi une solution plus ferme dans le grave, avec un bas plus structuré et percussif.
Ce que mon prédécesseur avait choisi était encore compétitif et rendait d’excellents services mais avait vieilli, et comme j’intégrais une offre de reprise dans mon marché, il ne fallait plus trop attendre pour que le matériel ne décote pas.

On a aussi redonné un coup de neuf aux retours. Le fait d’avoir passé les wedges en numérique et 2 voies actives sur une plateforme moderne comme le PLM 12K44 en lieu et place du couple XTA et Lab série C, nous a fait gagner en clarté, en dynamique, le souffle a disparu et du coup les wedges M15 sont encore plus réactifs ce qui nous permet aussi de jouer moins fort.

La puissance des retours dont les filtres passifs vont désormais trouver le temps long.

SLU : Comment en êtes vous venus à repartir en Adamson ?

Benjamin Bruneau : On a fait venir différentes marques connues et « rider friendly » et une moins ou pas encore. On a demandé des préconisations aux constructeurs et on a écouté leur choix pour notre salle. On nous a proposé du point source, de la courbure constante et de la ligne source.
Certains se sont déplacés, d’autres même pas. En plus du matériel on a aussi considéré dans notre choix les suites logicielles. On constate un peu de retard chez certains là où pour d’autres c’est extrêmement complet. Une marque française nous a proposé un point central ce qui s’est révélé être une excellente idée, nous avons donc refait des écoutes avec toutes les marques en reprenant cette solution.

SLU : Tu matrices un vrai central avec par exemple plus de voix ou c’est une réduction mono ?

Benjamin Bruneau : C’est un mono, mais je pourrais le faire. Le fait d’avoir maintenant des amplis alimentés en Dante et de disposer d’un processing Lake par patte, c’est trois clicks sur l’ordi, ce qui n’était pas possible avec le XTA qui figeait le système.


Tout ou presque le système de l’Echonova. Accrochée au gril, on voit l’IS7px centrale tournée cers le public. A droite les IS7 de jardin. Tout en bas et coupé à moitié, un des deux IS7px servant de in fill / front fill. A droite accrochée elle aussi au gril, on aperçoit une des deux IS10p servant de side. Ne manquent à l’appel que les trois subs IS219 glissés sous la scène.

SLU : Tu as donc pu écouter combien de systèmes ?

Benjamin Bruneau : Trois en comptant l’Adamson avec une bonne surprise et une déception mais qui peut être liée au calage, en plus d’un produit qui ne nous a pas séduits. Notre cahier des charges implique une très grande polyvalence sonore avec un bas du spectre capable de satisfaire les musiques actuelles. Ça doit être précis, nerveux et descendre dans l’infra. Une des marques n’y est pas bien parvenu.

On cherche aussi un rendu très propre et fidèle pour pouvoir reproduire une voix et une guitare folk mais aussi être capable de tabasser du métal. On accueille tout le monde sur notre système, on peut prendre un point ou deux et faire varier un peu les subs, mais rien de plus. On accepte un kit lumière spécifique, mais on ne tombe pas notre système. Ça doit donc sonner très bien.

La dispersion très régulière de l’IS7.

SLU : Comment pourrais-tu décrire le son de ton nouveau système par rapport à l’ancien.

Benjamin Bruneau : Je suis impressionné par la largeur de la diffusion de l’IS7 ce qui lui donne une très belle image stéréo et renouvelle le rendu de la salle.
Le bas mid grogne mieux encore que le Metrix, je corrige beaucoup moins qu’avant dans cette partie du spectre, et l’IS219 est très généreux, réactif et tranche avec la somme Metrix Sub et MDC3 qui ne restituait pas tout à fait ce que je voulais entendre.


l’IS7px en gros plan.

SLU : Tu es passé de 4 à 3 voies, cela peut avoir du bon.

Benjamin Bruneau : Sans doute la simplicité paie et le raccord entre le 219 et l’IS7 est très réussi.

SLU : Pour tes compléments ?

Benjamin Bruneau : On avait du MDC-12 sur pied. Comme on ne savait pas trop ce qu’on voulait, on les a alignés avec des M15, des IS7px et des IS10p et on a écouté l’ensemble. On a été bluffés par les 7px et encore plus par les 10p.

Rien qu’une paire de IS7px avec un peu de sub ça te fait du son dans la salle ! On a donc pris une paire de IS7px en 100×50 pour les in fill et un en 70×40 pour le renfort central en douche, et une paire de IS10p en accroche pour le side fill.


SLU : Tu as gardé la même surface de membrane qu’avant avec tes trois IS219. C’est quand même généreux dans ta salle…

Benjamin Bruneau : On ne cherche pas la pression, mais la meilleure dispersion. Avec deux subs sous la scène et quatre IS7 par côté, on n’avait pas assez de bas médium et la couverture n’était pas parfaite. Avec six IS7 et trois subs on est homogène.

SLU : Tu passes de 4 Metrix donc 4 graves de 8” à 6 IS7 et donc 12 hat-parleurs de 7” par côté, mais tu n’as plus le renfort du Metrix sub dans ta ligne…

Benjamin Bruneau : Les IS7 ont naturellement beaucoup plus de grave et le couplage des 6 boîtes nous apporte le bas mid indispensable à faire notamment une bonne caisse claire et guitare.

Une image du studio d’enregistrement qui a récupéré les deux Madirack de la salle.

SLU : Le choix final pour le nouveau système on le doit à qui ?

Benjamin Bruneau : Tout le monde ! J’ai fait venir tous les intermittents qui bossent dans la salle et l’unanimité s’est faite autour du gagnant avec un second très proche et un troisième distancé.

SLU : Deux mots sur tes consoles. L’histoire est belle !

Benjamin Bruneau : On est très content de DiGiCo, DV2 pour le SAV est au top et puis savoir que 10 ans après leur sortie, les SD8 sont toujours d’actualité et produites…ça change d’autres marques ;0)

On avait aussi envie de déplacer les Madirack dans le studio où on a rentré une S21, du coup on a pu une fois encore redonner un coup de fouet au son en choisissant un SD-Rack pour la face et en y mettant 6 cartes d’entrée micros en 32 bits et 2 de sortie aussi en 32 bits. Les retours passent en D2-Rack.

On a fait du développement durable l’esprit serein, le fabricant sort encore des mises à jour et je n’avais plus assez de sous pour acheter du Quantum. Ne me demande pas si le son a changé. En trois concerts et avec un système neuf ce ne serait pas honnête de ma part…


Les cartes 32 bits de John Stadius ou comment aller chercher plus de définition et un poil moins de bruit via des convertisseurs de course.

Le clou du spectacle, le coin où l’on transforme un tout petit signal micro en gros courant pour les enceintes avec au rez-de-chaussée la puissance et au 1er les deux nouveaux stages DiGiCo.


Le rack d’effets de l’Echonova et sa nouvelle PCM96.

SLU : Pour les effets, tu te contentes de ce qu’il y a dans la SD8 ?

Benjamin Bruneau : Non, ce n’est pas son point fort et du coup je me suis fait plaisir avec une PCM96 Lexicon, une M3000 et une R4000 tc. Je ne suis pas un fan de plugs en live contrairement au studio, surtout quand tu as une console avec des faders et des rotatifs à profusion. La souris et l’écran en salle…
Hors marché j’ai rajouté aussi une paire de Transient Designer. Si tu me demandes de partir en tournée, je partirai avec le matos de ma salle (rires)

SLU : Tu as assez d’entrées et sorties en local pour tout ce petit monde ?

Benjamin Bruneau : A la base non, mais j’ai fait en sorte que oui…Comme je voulais que l’on ne quitte pas le domaine numérique, et j’invite quiconque à me prouver que le numérique ça sonne moins bien que l’analogique, j’ai prévu une passerelle, utile aussi quand on fait de l’accueil de consoles.
Sur cette passerelle Auvitran outre une carte Dante et MADI qui me permet d’alimenter mes amplis en Dante, j’ai aussi une carte AES et une Analogique ce qui me permet d’étendre mon nombre de I/O en local vers la SD8 en MADI. Tous mes effets en AES sont connectés dessus.

Johan Maheux, co-directeur de la holding à la tête d’Audiolite en charge de l’agence rennaise, et sondier dans l’âme.

SLU : Un dernier mot sur Audiolite ?

Benjamin Bruneau : Que du bon (sourire) Franck (Fily) était la à la construction de la salle qu’il connaît bien et dont il a tous les plans. Ils sont venus avec des fabricants, du matériel, ils ont donné leur avis de professionnels, ils ont bien travaillé en phase d’intégration et Johan Maheux a calé le système comme il l’aime : généreux du bas (rires). C’est un partenariat qui est fait pour durer.

L’outil est rutilant, l’équipe prête, le rock breton et au delà, piaffe d’impatience de reprendre possession de l’Echonova. Bravo à Benjamin et aux équipes d’Audiolite pour cette V 2.0 maligne, durable et dont l’équipement n’a rien d’ostentatoire mais tout de jubilatoire.



Cliquez ici pour télécharger la fiche technique toute neuve de l’Echonova

Et d’autres informations sur :

– Le site l’Echonova
– Le site Audiolite Sonorisation
– Le site DV2

 

Ayrton Diablo assure la face de The Death of England

The Death of England, une création de Clint Dyer et Roy Williams, s’est tenue au Dorfman Theatre, au printemps 2020 et juste avant la fermeture des théâtres du fait du COVID-19. Ce seul en scène, interprété avec énergie par Rafe Spall sur une scène en forme de croix, constituait une réflexion identitaire sur la Grande-Bretagne.

© Helen Murray

La mise en scène de Clint Dyer et son merveilleux décor, pensé et réalisé par Sadeysa Greenaway-Bailey en collaboration avec Ultz, avait besoin d’un éclairage dramatique apporté par Jackie Shemesh, concepteur lumière de danse et de théâtre et habitué du National Theatre.

Jackie Shemesh a spécifié 4 profile à LED Ayrton Diablo 300 W pour assurer la face. Afin de pouvoir suivre efficacement chacun des mouvements de Rafe Spall ils ont été installés au niveau des quatre coins intérieurs de la scène et installés 1 m plus bas que le grill afin de créer des lignes de force au niveau des angles.
« Je pensais vraiment que les Diablo devaient être plus bas car je voulais qu’ils soient visibles par le public », explique Jackie Shemesh. « La forme compacte du Diablo était donc un avantage certain car leur petit format n’obstruait pas les lignes de force. »

Ayrton-Diablo

Le théâtre Dorfman est le plus petit des trois espaces du Théâtre National avec une capacité de 450 places et un balcon situé juste au niveau du grill. « Les Diablo étaient installés à seulement à 2,5 mètres du public, mais nous n’avons pas eu à nous soucier du bruit », confie Jackie Shemesh. « C’était un soulagement et un véritable point fort ! »

Jackie a utilisé les appareils Diablo en Wash, sans addition colorimétrique, correction de couleur ou gobos, préférant des ajustements subtils de température de couleur. « Pendant la programmation, je joue sur les degrés Kelvin plutôt que sur les couleurs », explique-t-il.

« L’utilisation des Diablo pour délimiter la scène du théâtre m’a permis de mettre en évidence les expressions nuancées de cet acteur incroyablement talentueux. Les Diablo utilisés en Wash étaient parfaits et permettaient au public de bien voir son visage tout au long de la pièce. »

Les quatre profiles Diablo étaient contrôlés par le système de poursuite automatique Zactrack. « Ambersphere, le prestataire, m’avait clairement recommandé cet appareil dès le départ, mais, ne l’ayant encore jamais utilisé, j’avais en tête d’autres options », explique-t-il. « Cependant, les tests m’ont rapidement convaincu que c’était le projecteur qui fonctionnait le mieux avec Zactrack. Il était précis et faisait preuve d’une très bonne réactivité ».

Jack Champion, superviseur de l’éclairage du Dorfman, confirme : « Les Diablo ont vraiment bien suivi les mouvements irréguliers et explosifs de Rafe Spall, gérant facilement ses changements de vitesse et de direction. Il a une très bonne réactivité et sans aucun décalage. Cet appareil fonctionne également très bien avec le système SpotMe de Robert Juliat que nous avions déjà utilisé dans l’Olivier.
Cela fait du Diablo un investissement idéal pour le théâtre. J’ai été particulièrement impressionné par sa luminosité comparée à son rapport poids/taille. Il est, en effet, assez léger et peut être installé à n’importe quel angle, ce qui assure une grande flexibilité. On entrevoit facilement son potentiel pour des applications encore plus grandes comme dans des lieux comme le Dorfman mais avec de faibles hauteurs sous plafond.

Vous trouverez plus d’informations sur Diablo et tous les luminaires LED d’Ayrton sur le site Axente et sur le site Ayrton

L’histoire complète est disponible avec ce lien direct sur le site Web d’Ayrton

 

Eclipse et Claypaky Mythos illuminent le Musée du Futur

« Dubaï est ouverte aux affaires » a clairement déclaré le gouvernement, alors que les Émirats arabes unis célébraient leur 49e fête nationale. Eclipse Staging Services LLC était fière de soutenir son partenaire de longue date, People, pour l’une des installations les plus spectaculaires de ces dernières années.

© Jonathan Gonzales

Le Musée du Futur, un chef-d’œuvre architectural dont l’ouverture est prévue en 2021, a été impliqué pour les célébrations de la fête nationale avec l’installation temporaire de 49 Claypaky Mythos dans son vide central.

Claypaky Mythos2

Alors que People signait la conception et la production de l’événement, l’équipe d’Eclipse a travaillé avec iRIG pour accrocher les luminaires dans un design d’horloge à 360 degrés à un tuyau laminé sur-mesure suspendu à la structure du bâtiment.
Le site étant encore en construction, après un examen attentif, des mesures de sécurité supplémentaires ont dû être mises en œuvre pour garantir que toute l’équipe puisse travailler sur site.

Le concepteur lumière Tony (Turbo) Hall a travaillé aux côtés du pupitreur d’Eclipse pendant que le spectacle de lumière se déroulait en direct pendant 6 nuits. Le choix du kit lumière a permis de créer diverses ambiances, comme la focalisation de Beams au centre du vide, aux couleurs rouge, blanche et verte du drapeau des Émirats arabes unis, et des effets volumétriques époustouflants alors que les luminaires pointaient vers les tours Emirates à proximité.

Tony Hall déclare : « J’ai été ravi de pouvoir utiliser les Claypaky Mythos 2 d’Eclipse pour ce projet. La puissance exceptionnelle de ces appareils, même dans les couleurs saturées, s’est avérée une combinaison gagnante. Les unités se sont révélées extrêmement robustes, sans panne sur site. Compte tenu des problèmes d’accès, c’était d’une importance capitale. »

Plus d’infos sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

Brompton Technology offre de nouvelles possibilités aux studios XR

Avec une liste impressionnante de collaborations avec les MTV Video Music Awards, les MTV Movie & TV Awards, la performance de Katy Perry sur American Idol, le concert Livestream « Where Do We Go ? » de Billie Eilish ainsi qu’un certain nombre d’événements sportifs et d’entreprises haut de gamme, les studios XR, basés à Los Angeles, repoussent constamment les limites de la technologie XR (réalité augmentée).

Fondés en 2020 et basés à Los Angeles, ils se composent de deux scènes équipées de panneaux led ROE, contrôlés par un processeur Brompton Technology en plus d’une équipe technique experte et d’un flux de travail adaptés à tout type de production.

« Nous avons toujours eu une excellente relation avec Fuse, c’est une entreprise que nous considérons comme l’une des premières à avoir utilisé les technologies LED et pour une grande variété d’applications », déclare J.T. Rooney, directeur d’XR Studios.
« Ils ont beaucoup d’expérience dans les domaines du spectacle live, de la télévision, du cinéma et des productions virtuelles. Nous voulions que notre offre soit de haut niveau et les avoir comme partenaire technique était tout à fait logique.

L’équipe d’XR Studios travaille en étroite collaboration avec les artistes, les producteurs, les créateurs et les directeurs de création pour traduire leur vision de manière rentable et visuellement créative.

« Nous voulions être un groupe indépendant qui permette aux productions de travailler avec leur propre équipe tout en leur apportant l’aide nécessaire au succès de leurs créations. Avec un niveau de service élevé, des flux de travail prédéterminés assurant cohérence et fiabilité, nous restons également conscients des délais et du budget », explique J.T. Rooney.

Les deux scènes sont équipées de panneaux à LED haute performance ROE Black Pearl, de pitch 2,8 mm, au niveau du mur du fond et des dalles LED ROE Black Marble 4 mm avec un fini mat sur le sol.
La scène centrale, qui mesure 22 mètres de large, 6 mètres de haut et 8 mètres de profondeur, est utilisée pour les plus grosses productions.
La petite scène, mesure environ 7×7 mètres, et ressemble à un cube. Les deux scènes fonctionnent grâce à des processeurs Brompton Tessera SX40 4K, qui offrent à l’équipe un niveau de contrôle élevé.

« Quand nous utilisons des technologies de réalité augmentées, nos exigences colorimétriques sont peu flexibles. » explique Scott Millar, directeur technique d’XR Studios. « Les processeurs Brompton nous offrent ainsi un contrôle total des couleurs des écrans aussi bien que de la luminosité des leds. Nous sommes également très contents du logiciel Tessera qui possède un grand nombre de préréglages et de fonctionnalités nous permettant d’être très créatifs.

Brompton SX40

Les serveurs multimédias Disguise GX2c jouent également un rôle important dans le flux de travail, non seulement en prenant en charge un étalonnage efficace des caméras et des couleurs, mais aussi en apportant un sentiment de normalité à l’image et qui se rapproche d’une production live. »
Rooney ne sous-estime pas l’importance des processeurs Brompton pour XR Studios et note qu’après avoir consulté Fuse, ce choix était une évidence.


« Il était évident que sans les processeurs Brompton, il serait beaucoup plus difficile d’atteindre le niveau de performance visuelle nécessaire », confie Scott. « Ils vous permettent d’avoir accès à une gamme complète de gestion des couleurs qui font de la combinaison du monde virtuel et du monde réel une expérience fluide et sans tracas. Le soutien apporté par Brompton est également incomparable. Nous apprécions cette relation. »
Notre activité ayant accéléré depuis la pandémie mondiale, XR occupe une excellente position dans le monde du divertissement. Nous le constatons grâce aux performances musicales, aux remises de prix, aux jeux télévisés, et aux événements sur lesquels nous travaillons », déclare Scott Millar. « A l’avenir, nous pourrons aussi offrir une nouvelle façon d’améliorer ces expériences avec des réalités augmentées et mixtes.

« Notre réussite avec XR Studios n’aurait pas été possible sans notre partenaire technique Fuse, mais la relation avec l’équipe de Brompton a également joué un rôle essentiel dans notre capacité à fournir un service cohérent, fiable et à repousser les limites de la XR », conclut T.J. Rooney.

Plus d’informations sur le site Brompton Technology