L-Acoustics expose en virtuel au NAMM

Au cours des 120 dernières années, la National Association of Music Merchants (NAMM) est passée d’un petit consortium national de marchands de pianos à une énorme organisation éducative et de soutien vantant sans doute le meilleur salon professionnel du monde dédié à la fois aux affaires et au plaisir de faire de la musique.

Lorsque le très attendu NAMM Show 2021 a dû être annulé en raison de problèmes persistants de COVID, l’association a rapidement inventé une alternative numérique connue sous le nom de Believe in Music Week, du 18 au 22 janvier.

Le mixeur Chris Rabold.

L-Acoustics soutient pleinement le NAMM en parrainant un stand virtuel, où il va offrir huit sessions vidéo uniques sur une variété de sujets, le tout avec des questions et réponses en direct.
Les visiteurs peuvent également réserver des réunions en ligne avec les membres de l’équipe L-Acoustics, discuter en direct et recevoir un cadeau.

Christian et Jerry, ça sonne entre eux ;0)

On notera en particulier la session d’inauguration du stand, «Contour XO IEM Origins Story», animée par l’ingénieur FOH Chris Rabold (Bruno Mars, Lady Gaga, Beyoncé).
Il s’agira d’une discussion Zoom «au coin du feu» avec le fondateur et président de L-Acoustics, Christian Heil, et le fondateur et président de JH Audio, Jerry Harvey.
Cette conversation explore leurs origines dans l’audio professionnel et comment ils en sont venus à collaborer sur le moniteur intra-auriculaire Contour XO récemment lancé.


Josh Maichele.

«Immersive Audio for Houses of Worship» sera une autre session exceptionnelle, avec Josh Maichele, Application Manager de L-Acoustics en charge des lieux de culte pour les USA et Canada.
Animant une conversation avec les directeurs techniques de trois églises Mount Paran en Géorgie, Orchard Hills en Pennsylvanie et River Pointe au Texas pour savoir pourquoi ils ont chacun choisi la technologie L-ISA Immersive Hyperreal Sound pour leurs congrégations.


Le calendrier complet des sessions vidéo de L-Acoustics est le suivant (toutes les heures sont PST donc 8:00 a.m. équivaut à 17:00 en France):

Jeudi 21 janvier:
8:00 a.m. / 17:00 – L-ISA: L’audio immersif pour les lieux de culte
10:00 a.m. / 19:00 – La puissance de K3: Compact, Full-Range, Sans compromis
1:00 p.m. / 22:00 – L-Acoustics Creations: La puissance de l’Audio Pro à domicile
3:00 p.m. / 24:00 – L-ISA: Techniques de mixage immersif Robert Scovill

Vendredi 22 janvier:
8:00 a.m. / 17:00 – Contour XO IEM l’histoire: Une discussion avec C. Heil et J. Harvey
10:00 a.m. / 22:00 – A10: La solution pour l’Evénementiel de 50-5,000 personnes
1:00 p.m. / 22:00 – L-ISA Workflow: De la conception au show
3:00 p.m. / 24:00 – MILAN / AVB: L’audio et les données de contrôle dans un seul réseau


Carlos Mosquera Ingé application L-ISA.

En outre, Carlos Mosquera, ingénieur application L-ISA, plongera dans l’anatomie d’un mix L-ISA avec une performance binaurale et un tutoriel de mixage sur NAMM’s Believe in Music Gear TV au cours de la semaine.

« NAMM a toujours été bien plus qu’un salon professionnel », conclut Alan Macpherson, PDG de L-Acoustics Americas. « La portée de l’organisation dans le domaine de la promotion de la musique, du développement du marché et de l’éducation a été essentielle pour maintenir la solide position de leader du NAMM.

Alan Macpherson, PDG, L-Acoustics Americas.

Année après année, ils ont toujours fait le plein, malgré les changements radicaux du marché au fil du temps, et cela est démontré par l’effort intelligent et concerté pour mettre l’audio professionnel au premier plan.
Cette année, le NAMM a une fois encore relevé un nouveau défi, avec sa Believe in Music Week, une alternative bien pensée au salon en présentiel qui devrait offrir une excellente interaction. L-Acoustics est fier d’en faire partie, et nous sommes impatients de nouer des relations de qualité avec les clients nouveaux et existants ce mois-ci! »

L’enregistrement au 2021 NAMM Believe in Music Week se passe ici

Et pour plus de détails sur les sessions live de L-Acoustics

 

Proteus Maximus marque le Nouvel An à Hengelo – Pays Bas

La puissance du Proteus Maximus Elation a été mise à profit par Outside the Circle pour éclairer et fêter une fin d’année unique en son genre !

Avec l’interdiction des feux d’artifice et l’épidémie de la Covid-19 isolant les gens pendant le réveillon du Nouvel An, Ton Nieuwenhuis et Martin Ciesluk de Outside the Circle ont décidé d’apporter un peu de joie et de lumière aux habitants de la ville néerlandaise d’Hengelo.
«Nous avons donc mis en place un projet qui comprenait 21 remorques mobiles d’éclairage pour circuler dans les rues de la ville au soir du Nouvel An. A cause de la Covid, les gens ont été obligés de se séparer et notre action symbolisait quelque chose de plus grand pour les réunir.»
Le projet, appelé Het Hengelicht, prévoyait 8 emplacements d’éclairage fixes en plus de 21 véhicules tirant des remorques transportant chacune un Proteus Maximus entouré de quatre beam à source laser Xtylos Claypaky. Les emplacements fixes étaient, quant à eux, également pourvus d’un Maximus et de 8 Xtylos.


Martin Ciesluk explique qu’au départ, il ne savait pas quels appareils seraient les plus adaptés mais qu’il avait identifié la nécessité d’utiliser un appareil très puissant.
« Je savais que je voulais de la LED et que l’appareil devrait être assez brillant en plus de pouvoir supporter quelques secousses lors du trajet en remorque.
De plus, les autres projecteurs choisis nécessitaient des dômes aussi je voulais qu’il soit certifié IP65 afin de ne pas avoir à le protéger lui aussi. J’ai été heureux de découvrir le Maximus et notre budget nous a permis d’en obtenir 38 pour ce projet.


De plus, il possède un moteur LED hotspot adapté aux faisceaux volumétriques longue portée et consomme seulement 1 400 W. Un point important car adapté au petit groupe électrogène que nous ne voulions pas avoir à recharger trop souvent.

L’idée initiale de Martin était de choisir 30 emplacements dans toute la ville pour y installer des projecteurs, mais aussi pour éviter de provoquer un rassemblement tout en s’assurant qu’un maximum de gens puissent voir les faisceaux, la décision a donc été prise de rendre l’éclairage mobile.

« Nous voulions nous assurer que tout le monde dans la ville puisse profiter de l’évènement », explique Martin, qui considère ce projet comme une installation artistique. « Certaines personnes sortaient pour voir ce qui se passait tandis que d’autres regardaient par la fenêtre. Les gens nous applaudissaient et nous saluaient, leur accueil a été incroyable. »

Martin nous confie que les remorques ont pu couvrir près de 80 % des rues d’Hengelo. Les projecteurs ont illuminé le ciel avec une lumière blanche pendant quatre heures entrecoupées de 30 minutes de couleurs et de mouvements plus dynamiques marquant le Nouvel An. Le design était signé Ton Nieuwenhuis et Martin Ciesluk, Martin s’est également occupé de la programmation.

Outre la participation de sponsors pour financer ce projet, les ressources étaient également issues d’un financement participatif, ainsi que du conseil municipal d’Hengelo, qui, au vu de l’enthousiasme suscité sur les réseaux sociaux, s’est laissé convaincre.

Plus d’informations sur le site Best Audio & Lighting

 

Martin Audio fête son demi-siècle de gros son

Dave Martin

Fondée par l’Australien Dave Martin à Covent Garden à Londres en 1971, Martin Audio n’a cessé de prospérer malgré des hauts et des bas au cours des cinq dernières décennies.

L’histoire de Martin Audio est un triomphe pour l’innovation, la conception, la fabrication et la durabilité britanniques avec une histoire de développement technique qui a jeté les bases de l’industrie du touring.

Martin audio et l’ensemble de l’industrie anglaise du touring a bénéficié de l’aide d’une bande de frenchies dingues de son réunis sous la bannière tout aussi historique de Régiscène ;0)

Dom Harter

Dom Harter, directeur général, a déclaré: «Bien que nous soyons conscients que les restrictions liées au COVID sont toujours fermement en place, il s’agit d’un jalon qui doit être célébré avec style».

Pour marquer l’occasion, Martin Audio a créé un nouveau -beau- livre, détaillant son illustre histoire et rempli de photographies qui sentent bon le rock. Celui-ci est disponible dès maintenant en ligne et en version imprimée à partir de février.

Une vidéo est également disponible en ligne pour marquer les 50 ans ci-dessous.


2021 devrait également être une année prolifique, avec de nombreux développements de produits et logiciels en cours pour perpétuer l’héritage de l’entreprise.

Dom Harter a ajouté: «Nous avons posé tant de jalons chez Martin Audio que nous voulons maintenir cet élan. Nous espérons vivement que nous pourrons célébrer tout cela, face à face avec nos nombreux partenaires, clients et amis du monde entier.  »

Earls Court en 1973. Les Pink Floyd très fort et clair.

Sous réserve de restrictions, les plans vont dans le sens d’organiser une grande fête en septembre en lien avec la série de journées portes ouvertes de la société auxquelles tous les partenaires internationaux seront invités.

Pour tout savoir et plus sur le site Martin Audio et sur le site Algam Entreprises

 

Maverick Silens 2 Chauvet en tournée avec le Ballet Preljocaj

Comme toutes les grandes productions artistiques, le Lac des Cygnes, chef-d’œuvre de Tchaïkovski se prête merveilleusement aux interprétations modernes comme celle du Ballet Preljocaj, actuellement tournée en Europe.

Créée et chorégraphiée par Angelin Preljocaj, lauréat du Grand Prix National de la Danse, cette production, a débuté au Grand Théâtre de Provence, devant un public respectant la distanciation sociale.

Silens 2 Profile Chauvet Professional.

Les 27 danseurs du ballet évoluaient dans la lumière d’Eric Soyer qui impliquait des projecteurs Silens 2 Profile Chauvet Professional.
« Nous avons découvert ce projecteur lors d’une démonstration réalisée par RT-Events dans la toute nouvelle SMAC d’Aix en Provence, déclare Luc Corazza, directeur technique du Ballet Preljocaj.
Nous étions cinq à assister à cette démonstration, et nous avons tous été séduits par sa gestion des couleurs, son frost variable, l’efficacité du module de découpe avec une projection des couteaux droite même à ouverture maximale. Et en effet, il est totalement silencieux ».

Impressionnée par cette démonstration, l’équipe technique du Ballet Preljocaj a rapporté un Maverick Silens 2 profile pour l’essayer dans son propre théâtre de 1 400 places. Ce nouvel essai les a convaincus. Ils ont acquis 14 projecteurs pour la tournée du Lac des Cygnes.

La quantité initiale retenue était de 12 projecteurs, mais elle a été augmentée à 14 unités afin de maintenir la cohérence globale du kit lumière. Ils sont répartis sur deux perches réglées à des hauteurs différentes, supportant chacune sept luminaires.

N’ayant absolument aucun ventilateur pour refroidir son moteur de leds blanches de 560 W, le spot à couteaux Maverick Silens 2 Profile fonctionne dans un silence total, pour le plus grand confort des musiciens et spectateurs.

L’éclairagiste Eric Soyer s’est également appuyé sur ses gobos pour créer des visuels immersifs, des effets d’eau et de feu très réussis.

« Eric Soyer a fait un travail magnifique, a déclaré Luc Corazza. Boris Labbé, qui est en charge de la vidéo, a également joué un rôle essentiel dans le succès de cette production. »

Plus d’infos sur le site Chauvet Professional

 

Les Robe Awards arrivent en phase quarts-de-finale

Du 25 décembre (cadeaux ) au 13 janvier, les shows vidéo des 74 participants aux Robe Awards ont été diffusés sur la page Facebook de “C’est qui le patron” et le public a voté. Sur 4 vidéos mises en ligne chaque jour, deux ont été retenues.
En ajoutant les repéchés, 40 joueurs ont atteint la phase des ¼ de finale qui démarre le 15 janvier avec de nouvelles programmations.

Teaser quarts de finale Robeawards 2021 from raffin maxime on Vimeo.

Pour ceux qui n’ont pas suivi, Robe Lighting France, MursDeLeds et CQLP!, sont à l’initiative des Robe Awards, un concours invitant les pupitreurs professionnels et amateurs de tous secteurs à programmer un show lumière sur une scène virtuelle en 3D.

Lancé depuis novembre 2020, l’événement fait son chemin. Après les pools de sélection arrive la phase quart de finale Chaque soir, jusqu’au 24 janvier, le public est invité à voter pour une des 4 vidéos diffusées sur la page Facebook CQLP.

Il y a de l’ambiance sur cette page. Tout un chacun y va de son commentaire. Compliments, encouragements, questions et râleries nous régalent presqu’autant que les shows. Les amis de la page sont accros et très sensibles au respect des règles.
Pour les organisateurs “C’est qui le Patron”, MursDeLeds et Robe France que nous avons retrouvés lors d’une visioconférence, le règlement est carré mais laisse la part belle à la fantaisie.

De gauche à droite, Bruno Garros, Robe France – Yannick Duc, CQLP – Séléné Grandchanp (CQLP) – Jean-Philippe Fouilleul, Robe France – Maxime Raffin, CQLP/M-Light – Quentin Douriez, CQLP.

SLU : En visionnant les shows, on observe que certains motorisent un pont, projettent de la vidéo, inversent leur caméra… Ils ont finalement une grande liberté de création qui ne fait pas l’unanimité du public. Quelles sont les limites ?

Yannick Duc (CQLP) : Les limites les vraies sont de respecter le nombre de machines, leurs références, leur position et mode DMX. La caméra aussi doit être fixe. Les joueurs et joueuses choisissent sa position mais une fois pour toutes.
Ce sont des règles qui permettent de comparer les différentes prestations. Partant de là, on accepte que la caméra soit retournée, on tolère la motorisation d’un pont dans des limites raisonnables. Si le pupitreur par exemple joue du rameur dans tous les sens, on lui demande de refaire son show.

Maxime Raffin (CQLP) : On ne peut pas imposer des règles trop castratrices car ce concours est avant tout un jeu. Certains ont des initiatives et c’est ce qui fait aussi avancer notre métier.

Bruno Garros (Robe Lighting France) : Ce concours doit rester un jeu, c’est la raison pour laquelle le règlement est souple. Cet événement monte en puissance mais nous ne sommes pas une académie ou une école. On est juste là pour créer de l’optimisme pour embarquer tous ces gens dans une aventure avant tout ludique. Ensuite, si cela peut permettre de révéler des nouveaux talents et faire naitre des vocations ce sera aussi tout bénéfice pour le métier.

Yannick Duc : On fait le maximum pour faire plaisir aux joueurs, au public et à nous-mêmes. Ca fait du bien de rester connecté à la lumière pour que le non essentiel demeure essentiel. Beaucoup de pupitreurs ont perdu leur travail, pensent même à se recycler.
Ce concours est un moyen de rester motivé, porté par la dynamique du public, et de se lâcher, hors du cadre habituel formé par une production ou un directeur artistique.

SLU : Qui sont les participants ? Viennent-ils essentiellement du secteur de la télévision comme les nombreux inscrits à votre page Facebook ?

Maxime Raffin : Aucune idée, dans la liste on ne reconnaît pas grand monde donc je pense que les pupitreurs de concert et tournée sont plus nombreux au contraire.

Yannick Duc : il y a certainement des jeunes qui n’ont pas l’habitude de travailler avec un kit aussi gros que celui que nous avons proposé. Il y a des gens qui ont galéré. Quentin Douriez qui est membre de CQLP en a aidé à ouvrir notre fichier, faire répondre les machines, les utiliser dans le bon mode, utiliser le time code, envoyer leur vidéo.

Maxime Raffin : Je rappelle que les joueurs restent anonymes pour ne pas influencer le vote, même si on devine que certains ont prévenu leurs potes.

SLU : Y a-t-il des pupitreuses ?

Maxime Raffin : Oui il y en a quatre, nous en sommes enchantés.

SLU : Et des joueurs situés hors de nos frontières ?

Jean-Philippe Fouilleul (Robe Lighting France) : Oui, nous en avons plusieurs de Belgique et Suisse, un de Turquie et un de Chine.

SLU : Est-ce que le kit lumière change pour la phase des quarts-de-finale ?

Jean-Philippe Fouilleul : Non, le kit reste finalement identique mais les machines, qui étaient bridées pour certaines en mode basique comme la Tetra2, passent en mode full donc le nombre d’univers DMX de commande passe de 8 à 14. La musique est différente et la durée de show descend à une minute.

Plan de feu du kit vue de dessus.

Plan de feu vue de face.

Légende des symboles et nombre de machines par référence.

SLU : Les sélectionnés n’ont que deux jours pour programmer leur show ?!!

Jean-Philippe Fouilleul : Non. CQLP a déjà reçu toutes les vidéos. En considérant que tous les joueurs étaient des quarts-de-finalistes potentiels, il leur a été demandé au démarrage d’envoyer deux shows, celui des pools de sélection et celui des quarts.

SLU : Le niveau vous paraît intéressant ?

Jean-Philippe Fouilleul : Je ne suis pas un expert, juste un passionné mais je suis bluffé. Tous les candidats sont super-impliqués. Il y a des niveaux différents certes, des débutants et des professionnels, mais tous les shows sont de qualité et le contenu intéressant.

Bruno Garros : Le retour que j’ai de nos clients est que ce concours apporte un peu d’optimisme et d’ondes positives dans une période complexe. CQLP poste tous les jours 4 nouvelles vidéos et on enregistre chaque soir de 100 à 250 votes avec un pic à 550.
Les éclairagistes trouvent aussi l’initiative intéressante dans la mesure où on valorise le métier de pupitreur qui est en mutation aujourd’hui avec des outils plus techniques. Les jeunes geeks qui arrivent sur le marché ont une approche différente qui les intéresse.
L’idée des Robe Awards est d’apporter une bulle de plaisir aux joueurs et au public en cette période si triste qui les prive de leur passion.

Rendez-vous à partir de demain le 15 janvier et jusqu’au 24 janvier sur la page CQLP pour visionner de nouveaux shows plus spectaculaires avec des machines débridées entraînées par AC-DC. Si lors des pools, chaque projet portait un numéro, pour les quarts de finale CQLP a choisi des noms d’animaux associés à une couleur de la gamme Le Filter : anonymat toujours !

Ensuite viendront les demi-finales avec 20 joueurs et la finale, 10 joueurs, le 4 février avec un vrai kit sur un vrai plateau équipé par MursDeLeds et un jury d’éclairagistes de renom. Nous y reviendrons.

– Page Facebook CQLP

– Plus d’infos sur le site Robe

 

L’Avantis Allen & Heath

Allen & Heath Avantis

L’Avantis Allen & Heath est une console de mixage numérique, dotée du puissant processeur FPGA XCVI 96kHz, équipée de deux écrans tactiles Full HD et qui totalise 64 voies d’entrée et 42 bus de mixage.

Le châssis en métal intégrant les poignées

A mi-chemin entre la série dLive et SQ,  l’Avantis complète l’offre de consoles numériques Allen & Heath.
Cette dernière est équipée de deux écrans tactiles Full HD, une interface UI qui fait le lien entre les contrôles virtuels et physiques, 64 canaux et 42 bus. L’ensemble réside dans un châssis en alliage métallique moderne à la fois très léger et particulièrement robuste.

Une console de mixage alliant puissance et légèreté

L’Avantis est la troisième console Allen & Heath dotée du moteur FPGA XCVI à 96kHz. Ce processeur permet le traitement des 64 entrées et 42 bus, tout en assurant une cohérence de phase sur toutes les sorties de mixage. De même, il autorise différentes résolutions pour une précision ultime, une diminution du bruit et une très faible latence de 0.7ms.

Les écrans HD et le très grand nombre de paramètres affichés !

Le traitement DEEP est pris en compte par le moteur et cela permet d’intégrer directement des plugins (pré-amplis, égaliseurs graphiques, compresseurs) dans les entrées et canaux de mixage sans latence supplémentaire.
Allen & Heath annonce que le poids de cette nouvelle console de mixage est de seulement 26 kg malgré les deux grands écrans HD et sa structure intégralement métallique.

Continuity UI : une interface intuitive

La console de mixage Avantis est équipée de deux écrans tactiles 15,6 pouces d’une résolution 1080p Full HD. L’interface Continuity UI établit un lien fluide entre les touches physiques et les deux écrans de contrôle pour une utilisation intuitive et instantanée.

Multiples possibilités d’extensions

Grace au SLink, l’Avantis devient flexible et peut être connectée à l’ensemble des extensions audio Allen & Heath disponibles. De même, l’ajout d’une carte DANTE à la console de mixage, permet d’y connecter les boîtiers DANTE Allen & Heath.

L’arrière de l’Avantis avec deux cartes présentes, la superMADI & la Waves V3

Plugins dPack

La console de mixage Avantis est livrée avec de puissants outils de traitement afin de répondre aux demandes des utilisateurs ainsi qu’aux différentes situations auxquelles ils sont confrontés. Si le technicien désire étendre les possibilités et performances de l’Avantis, il peut obtenir des plugins en option, tels que DEEP, Dyn8 ou encore Dual Stage Valve Preamp, contenus dans la licence dPack. En outre, les nouvelles émulations et prochaines mises à jours dPack seront offertes sans frais et pour toujours.

Un aperçu de DEEP

Dante, Waves et beaucoup plus !

En local I/O, l’Avantis comptabilise 12 entrées et 12 sorties XLR analogiques ainsi qu’une entrée et deux sorties stéréo AES/EBU. La console est également dotée de deux ports I/O additionnels qui peuvent être connectés avec toute la gamme actuelle des cartes dLive, dont les cartes DANTE (64×64 et 128×128), Waves, gigaACE, MADI et d’autres encore.
Le champ d’action de l’Avantis se voit donc élargi et peut convenir à des enregistrement multi-pistes ou à une utilisation dans un système de consoles façade et retour.

Un combo puissant et abordable, Avantis et les stage GX4816

L’Avantis est disponible au prix conseillé de 8 082 € HT 

Démonstration vidéo

Pour plus d’informations sur le site Allen & Heath et sur le site Algam Entreprise

 

Sennheiser lance les IE 300

Les audiophiles passionnés exigent une expérience d’écoute détaillée et haute-fidélité à domicile mais aussi dans tous leurs déplacements. Les nouveaux modèles d’écouteurs IE 300 adoptent une version tirée du transducteur Extra Wide Band (XWB) 7 mm de la marque, fabriqué au siège de l’entreprise en Allemagne, pour une grande qualité de son, une signature bien équilibrée et une excellente précision sonore.


Chaque composant a été réglé avec soin pour offrir le meilleur rendu. La membrane est optimisée pour atténuer les résonances naturelles et la distorsion harmonique totale (THD < 0.08 % à 1 kHz, 94 dB).
Le volume à l’arrière du transducteur a été conçu pour minimiser les réflexions à l’intérieur de la coque et la chambre de résonance évite l’effet de masque dans le conduit auditif pour des aigus clairs et détaillés.

Le moteur avec la membrane, digne d’un 18” alors qu’elle ne fait que 0,27” !

Avec une réponse en fréquence de 6 Hz – 20 kHz, les écouteurs IE 300 délivrent des aigus d’une grande netteté avec une musicalité chaude et subtile qui confère plus d’intimité aux voix.
« Pour les passionnés d’audio, chaque détail compte. C’est donc avec un soin méticuleux que nous avons conçu les écouteurs IE 300 afin que ceux qui les portent perçoivent chaque nuance de la musique », déclare Jermo Köhnke, chef de produit chez Sennheiser.
« Les écouteurs IE 300 garantissent une grande expérience audio, en toutes circonstances, dans tous les contextes »

Confort soigné au service de l’audio

Le design des écouteurs IE 300, inspiré du monde de l’audio professionnel, leur assure des niveaux exceptionnels de confort et de longévité. Côté ergonomie, les contours d’oreille flexibles s’ajustent individuellement et les embouts en silicone et à mémoire de forme sont fournis en trois tailles (S/M/L).
Outre le confort et le maintien lors de longues sessions d’écoute, ces propriétés garantissent une isolation optimale des bruits ambiants pour une écoute sereine en mouvement et dans les environnements bruyants.

Des années de plaisir d’écoute

Le câble facilement remplaçable avec sa prise infiniment plus fiable que les doubles petites pinoches habituelles; un vrai plus.

Le câble 3,5 mm fourni avec les écouteurs IE 300 est renforcé en para-aramide ce qui lui confère une stabilité pour plusieurs milliers de cycles de torsion. Il est très simple à remplacer au besoin.

Pour protéger de l’arrachage, le connecteur plaqué or MMCX Fidelity+ est logé dans une fiche de 4,8 mm de large. Des câbles symétriques avec connecteurs 2,5 mm ou 4,4 mm sont également disponibles en option.
L’IE 300 est livré avec un étui de transport premium robuste et pratique.

Les écouteurs Sennheiser IE 300 seront disponibles à partir du 19 janvier au prix conseillé de 299 euros.

Un bref film pour découvrir le transducteur embarqué


Données techniques

Impédance : 16 Ω
Type de transducteur : Dynamique large bande, à chambre de résonance
Poids sans câble : 4 g
Pression maxi (SPL) : 124 dB (1 kHz / 1 Vrms)
Couplage : In-Ear
Longueur Câble : 125 cm
Réponse en fréquence : 6 Hz – 20 kHz
THD, distorsion harmonique totale : < 0,08 % (1 kHz, 94 dB SPL)


D’autres informations sur le site Sennheiser

David Dauphin, gère 46 licences Vectorworks Spotlight chez Novelty

Vectorworks Spotlight, logiciel de CAO DAO et de rendering évolutif qui ajoute le calcul de charge et un visualiseur à ses fonctions de base avec des capacités d’import/export dans de multiples formats dont le MVR, est utilisé dans le groupe Novelty à hauteur de 46 licences.
David Dauphin les a regroupées sur un serveur réseau. Elles sont ainsi accessibles à l’ensemble des sociétés du groupe : Alabama, Dushow, Magnum, Potar…

David Dauphin, membre de la direction technique de Novelty, référent CAO-DAO.

Membre de la direction technique de Novelty, David Dauphin a démarré sa carrière dans le son professionnel.
Ingénieur du son studio en 89, puis en live pour des petits groupes de musique en région parisienne, il décide de suivre une formation de régisseur général qui le conduit à La Cité des Sciences et sur la route du Ricard Live Music.
En 1994, il intègre la société de prestation JLT et dans la lignée Novelty dont il est aujourd’hui le référent CAO-DAO.

SLU : David, depuis quand utilisez-vous Vectorworks ?

David Dauphin : J’ai commencé à utiliser Vectorworks en 1998 chez JLT pour dessiner les schémas d’implantation du matériel audiovisuel dans les salles de concerts. A l’époque je faisais les plans techniques sur Claris Cad. Vector était intéressant car offrait des outils plus poussés pour construire des bibliothèques, pour créer des tableaux et faire l’inventaire du matériel intégré aux plans.
Il permettait aussi de dessiner les salles car il est, à la base, destiné aux architectes. On pouvait ainsi dessiner des salles plus précisément avec les ouvertures, les portes, les rampes d’accès à la scène, le toit. Je suis passé doucement sur Vector car j’avais à refaire toute la bibliothèque de symboles de A à Z. Et JLT a basculé complètement sur Vector en 2000.

SLU : Combien de licences aviez-vous chez JLT ?

David Dauphin : Au départ nous avions 2 licences, la mienne et celle d’Olivier Hagneré (aujourd’hui Directeur Général de Novelty). Puis nous sommes passés à 4, et quand JLT est passé chez Novelty, il n’y en avait pas moins d’une dizaine.
Aujourd’hui, le groupe formé par Novelty, Magnum, Dushow, Potar, Alabama,… est propriétaire de 46 licences : 43 Vectorworks Spotlight, 3 Vectorworks Studio et deux modules de calcul de charge Braceworks.
Toutes les licences sont sur un serveur réseau et peuvent être déployées pour 140 utilisateurs enregistrés. Il n’y a jamais autant d’utilisateurs simultanés. Ils sont 40 au maximum en pleine période d’activités.

Riyadh Seasons, une prestation de Novelty en Arabie Saoudite.

SLU : Avez-vous souscrit au contrat de maintenance VSS ?

David Dauphin : Oui, le contrat de maintenance Vectorworks Service Select nous permet d’avoir la mise à jour du logiciel chaque année, et l’accès à une assistance technique prioritaire.

SLU : Quand avez-vous adopté le plug-in Spotlight ? Dès son arrivée en France ?

David Dauphin : Non, pas immédiatement. Nous travaillions essentiellement avec des éclairagistes indépendants qui faisaient leur patch eux-mêmes et nous importions leurs fichiers dans nos schémas d’implantation technique généraux avec nos bibliothèques qui intègrent des milliers d’objets.
Nous sommes passés à Spotlight quand son module Braceworks est arrivé en France en 2018. Entre-temps, le groupe avait grossi, intégré des chefs de chantier et des éclairagistes en fixe qui eux avaient besoin d’un outil en interne pour faire leurs plans de patch. Spotlight, nous offrait la possibilité d’aller plus loin en lumière, vidéo, structure et son. Et surtout, Braceworks nous permettait de faire les calculs de charge quasi instantanément.
Spotlight utilise des symboles augmentés des paramètres de poids, de photométrie, de patch pour les projecteurs ou de résistance des matériaux pour la structure. J’ai complété tous nos symboles pour qu’ils puissent être compatibles avec le logiciel. Maintenant nous travaillons tous sur Vectorworks Spotlight

Même projet Riyadh Seasons. Schéma 3D de l’ensemble du projet : structure, vidéo, éclairage, son avec un code couleur déterminé par David pour plus de lisibilité.

SLU : Pour quels types de projets l’utilisez-vous ?

David Dauphin : Tous les projets du groupe, en concert, TV, événementiel. On commence par dessiner le plan général du site qui passe ensuite chez l’éclairagiste. Ce dernier qui va poser sa structure et poser ses projecteurs, faire son patch. Le sondier va choisir la référence des enceintes, affiner ses réglages d’angles, le rigger va gérer toute l’accroche et le levage puis le blocker ajoute la distribution électrique.

SLU : Quelles sont vos missions chez Novelty ?

David Dauphin : Je fais des plans d’implantations générales, la vérification de la structure, les calculs de charges et l’inventaire matériel des opérations. Eventuellement je soulève les problèmes soit par rapport au lieu, soit par rapport au matériel. Je travaille surtout pour Novelty et quand nous avons un projet commun avec une autre société du groupe, on se passe nos fichiers.
Pour cela, j’ai créé un modèle pour tout le groupe. Ce modèle est vierge, par contre il contient toute la nomenclature toute la structure des classes et des calques ce qui est très important dans Vectorworks, ainsi que des dizaines de tableaux d’inventaires. Les classes, les objets sont tous déjà paramétrés de la même manière. Si je dessine un plan complet, la structure va être en rouge pour tout le monde, l’éclairage en vert, le son en bleu, la vidéo en violet. Chacun a son cartouche. On part du même modèle en réseau et on essaie ainsi de rationaliser la méthode de travail.

Calcul de charge global du projet.

Zoom sur le schéma ci-dessus.

SLU : Quels sont ses avantages de Spotlight comparés à la concurrence ?

David Dauphin : Avec le module Braceworks, Spotlight nous permet de faire des calculs de charge et des descentes de charges précis et très rapidement. En cela il n’a pas de concurrents sur le marché. Il est moins cher que des équivalents destinés aux ingénieurs et que peu de gens dans le milieu du spectacle sont capables d’utiliser.

SLU : Utilisez-vous le module de prévisualisation Vision, les fichiers GDTF ?

David Dauphin : Dans l’équipe, deux personnes pratiquent Vision avec deux univers DMX en standard. La version payante propose plus d’univers, nous ne l’avons pas acquise pour le moment. Les fichiers GDTF de librairie universelle intègrent des données photométriques précises et complètes des projecteurs. Sur le site de partage des fichiers, GDTF Share on constate qu’ils ne sont pas très nombreux à être chargés par les fabricants. Une grande majorité d’entre eux sont créés par des utilisateurs. Pour les utiliser, il faudrait reprendre les docs constructeurs et tout vérifier.
En outre, l’import et l’export de fichiers en .mvr qui intègrent le GDTF et la géométrie 3D, entre Vectorworks Spotlight et une console GrandMA nécessite de prendre des précautions. Mais c’est l’avenir, on en attend beaucoup.

SLU :Que pensez-vous du module ConnectCAD ?

David Dauphin : On s’y intéresse, j’ai déjà un numéro de série pour le tester. ConnectCAD est plus abouti que le logiciel que nous utilisons actuellement pour faire des synoptiques de câblage. Il va plus loin en termes de compatibilité entrée sortie, tant pour les connecteurs que les protocoles et tensions de signaux. Il est capable de détecter les erreurs de câblage.

Plus d’infos sur le site Design Express

 

“The Dream”, un show virtuel de “cartographie du ciel”

Lorsque la ville de Seattle, USA, a été obligée d’adapter ses célébrations habituelles de la Saint Sylvestre en raison de la Covid-19, elle a décidé d’offrir un show virtuel de cartographie du ciel sur le bâtiment le plus emblématique de la ville.
Ce spectacle aussi bluffant que magnifique était accessible en streaming à tout un chacun confortablement installé dans son salon en toute sécurité sanitaire.

Une collaboration est née entre la société de production d’événements, Modern Enterprises LLC et le spécialiste de la cartographie de projection Maxin10sity pour créer ce spectacle révolutionnaire impliquant des lumières virtuelles, une projection et des effets spéciaux superposés à des images en direct du monument Space Needle et du ciel qui l’entoure.

Le concept de “cartographie du ciel” est venu au PDG et fondateur de Modern Enterprises, Terry Morgan, dans un rêve. « C’était tellement vivant et coloré que j’ai réveillé ma femme pour le lui raconter, déclare Morgan. Plus tard, quand Karen Olsen (directrice du marketing de Space Needle) m’a confié qu’il était impossible cette année de réunir une foule devant un feu d’artifice, je lui ai parlé de mon rêve de “cartographie du ciel”, et elle a adoré l’idée.»

Morgan s’est directement adressé à l’un de ses fournisseurs réguliers, Maxin10sity, avec un “mood board” et une poignée d’images, dans l’espoir d’une collaboration pour faire de son rêve une réalité. « J’ai travaillé avec Tamás Vaspöri (directeur général de Maxin10sity) pendant des années et j’ai toujours été très impressionné par ce que nous avons pu créer ensemble, et en particulier le Borealis Festival of Light ici aux États-Unis, qui a fait ses débuts devant une foule de plus de 120 000 personnes », raconte Morgan.

L’équipe n’avait que deux mois pour réaliser ce concept sans précédent de cartographie des projections, des lumières et des effets spéciaux dans le ciel ! « Il y a des défis dans toutes les productions mais, parce que ce spectacle est nouveau, nous avons dû être très préparés et réfléchir à tout deux fois, déclare Vaspöri. Nous avons dû travailler un peu plus le story-board mais, une fois terminé et approuvé par le client, nous avons pu avancer sur la partie animation / production. »

« La finalité d’une diffusion de show virtuel nous a en fait donné beaucoup de liberté. Nous voulions faire brouiller la frontière entre le virtuel et le réel, au point où les gens ne puissent pas faire la différence. Nous avons beaucoup parlé avec Terry de son rêve ; en gardant toujours à l’esprit ce qui passerait le mieux à l’écran et comment émerveiller le public et susciter l’effet “wow”. »

Le spectacle lui-même devait être une combinaison d’effets de lumière subtils et d’images explosives en mouvement, presque surréalistes.
Un autre aspect clé de The Dream était la musique d’accompagnement, qui a été fournie par Daniel Sadowski ; spécialiste de la création de bandes sonores pour bandes-annonces de films et jeux vidéo.
« La musique est une partie très importante de la production, déclare Vaspöri. « Nous avons travaillé avec Global Illumination sur toute la production, avec qui nous avons collaboré plusieurs fois dans le passé. »

Les prises de vues de la série ont été filmées à l’avance à l’aide de trois caméras 4K filmant simultanément à partir de trois endroits. La séquence entière a été parcourue deux fois pour générer six perspectives de prises de vues différentes, qui puissent ensuite être entrecoupées avec des images verticales et intérieures du bâtiment.

« Malgré les apparences, aucun drone n’était nécessaire, dit Morgan. Tout ce dont nous avions besoin, c’était de bonnes caméras et des bonnes personnes pour les faire fonctionner. » L’émission entière a été préenregistrée et diffusée en direct depuis les studios de KING TV à Seattle, avant d’être diffusée dans le monde entier. Selon un porte-parole de Space Needle, l’émission a généré plus d’un million de vues en streaming au cours des seules premières 24 heures.

« Il y a beaucoup de défis lorsque vous faites quelque chose qui n’a jamais été fait auparavant, déclare Morgan. Avec la formidable équipe d’assistance de Maxin10sity, de Space Needle, de KING 5 TV et de T-Mobile, nous avons déplacé des montagnes en très peu de temps pour créer un événement virtuel spectaculaire de la Saint Sylvestre comme personne ne l’a jamais vu auparavant. »

Alors que les applaudissements continuent d’affluer pour The Dream, son succès presque incroyable soulève une question très importante : cet ambitieux rêve devenu réalité pourrait-il être poussé plus loin, dans le monde réel ? Tamás Vaspöri de Maxin10sity en est certain.
« Les faisceaux lumineux et les effets de cartographie sur la structure pourraient être réalisés aujourd’hui, sans de problème », déclare-t-il. Nous pourrions projeter sur des écrans spéciaux maillés afin que le public puisse voir des effets holographiques et (avec suffisamment de luminosité de projection) et même projeter sur les nuages. Dans cet esprit, je dirais que la cartographie du ciel dans la vraie vie n’est pas trop loin. C’est juste une question de technologie et de temps. »



A propos de Maxin10sity
Fondé par László Czigány, András Sass et Tamás Vaspöri en 2014, Maxin10sity est un spécialiste hongrois du vidéomapping animé par la passion et la créativité. Utilisant les dernières technologies, l’entreprise a déjà remporté de nombreux prix pour son travail en France, en Allemagne, en République tchèque et en Hongrie.
Maxin10sity détient le record du monde de la plus grande projection jamais réalisée sur un bâtiment administratif : le palais du Parlement à Bucarest, en Roumanie.


Plus d’infos sur le site Maxin10sity

Billie Eilish joue en streaming avec 48 x Esprite

Billie Eilish épate le monde entier. Phénomène musical et adolescente empathique, elle aborde de front des sujets difficiles et consacre du temps à une collecte de fonds pour les équipes et les techniciens touchés par l’arrêt mondial des spectacles.
Elle a été récompensée par cinq Grammys cette année pour son travail et sa collaboration créative avec le producteur de musique Finneas. Leurs œuvres complexes allient surréalisme et expressivité, dans un mélange d’art et d’audace qui électrise une base de fans massive et diversifiée.

La première tournée mondiale en arena, « Where Do We Go », prévue à l’origine de mars à septembre 2020, a été interrompue brusquement après trois spectacles.
Le récent « Where Do We Go » « Livestream Concert » a donc pris le relais en réunissant de nombreux talents sous la direction créative de Billie Eilish et de Moment Factory.
Ils ont travaillé collectivement pour scénariser et mettre en scène ce superbe flux XR pay-per-view qui a ravi des fans.

Le Robe Esprite.

Tony Caporale de Infinitus Vox, éclairagiste de la tournée, a tenu ce même poste pour le concert livestream, en étroite collaboration avec le directeur de l’éclairage Madigan Stehly, qui faisant le lien avec XR Studios près de Los Angeles où le concert a été tourné.

Le gril du XR Studio supportait 48 Esprite, le tout dernier profile à Led de Robe. Par ailleurs, six de ces appareils fonctionnaient avec un système de poursuite RoboSpot.
Les Esprite étaient les seuls projecteurs utilisés pour cette production qui a transporté les artistes et le public à travers les villes, les océans et des mondes incroyables au cours d’une performance capturant toute la dynamique d’un concert live.

Billie Eilish communique beaucoup avec Tony Caporale sur la façon de donner vie à ses visions. Elle est totalement impliquée dans la création visuelle de toutes ses performances, ce que Tony apprécie car cela lui rend la vie “beaucoup plus facile”.

Tout en peaufinant l’éclairage, l’équipe s’est également concentrée sur l’intégration de tous les éléments vidéo de manière cohérente. L’éclairage est fondamental pour le concept et l’espace global du studio. « Le processus était un challenge mais de la meilleure façon possible », a déclaré Tony avec un grand sourire.

Les perspectives de Tarik (Moment Factory), Tony et Madigan se sont unies pour concevoir de nombreuses approches innovantes et amusantes, ayant toutes un côté relativement furtif pour créer l’illusion ! Tout d’abord, Tony et Madigan ont disséqué la “set list” pour discuter de l’éclairage et des effets qu’ils jugeaient appropriés et réalisables.

« Le cœur de cette approche permettait à Billie d’être bien éclairée tout en restant dans ses préférences de couleurs sur chaque titre. Puis, nous avons créé des looks qui fonctionnaient au sein du studio », explique Tony.

« Empêcher la lumière de baver sur les murs vidéo était impératif. Nous avons donc soigneusement dissimulé des projecteurs à certains angles de caméra dans « un peu de fumée et de miroirs », déclare Tony.

Le studio comprenait une scène recevant trois grands murs vidéo Roe à LED, un sol vidéo et un kit lumière au plafond où étaient accrochés les 48 Esprite en plus de quelques projecteurs supplémentaires au sol pour assurer les latéraux. Pour XR Studios, l’Esprite est devenu un automatique de choix et ce pour divers types de prises de vues du fait de leur très bonne plage de température de couleur, de leur cohérence et de leurs CRI élevé.

Six Esprite (cinq à la face et un contre) étaient contrôlés par deux stations RoboSpot positionnées à l’étage derrière le mur vidéo. Le système de suivi à distance a été supervisé sur place par Matthew Kniss de Fuse, et ces six projecteurs ont pris en charge l’éclairage de Billie et de Finneas quand il était mobile au cours de la représentation.

Les autres appareils ajoutaient des détails, de la texture et de l’émotion aux différents espaces créés. Cela allait du monochrome minimaliste fantasmagorique pour une araignée géante traquant la chanteuse, jusqu’au vide cinématographique bleu océan profond de « ilomilo » qui se termine par l’apparition d’un requin en animation dévorant Billie Eilish !
Le système de découpe de l’Esprite a été extrêmement utile à Madigan et Tony pour éclairer des sujets localisés sans baver sur les écrans.

Pour « ilomilo », Tony a activé la roue d’animation pour créer un effet sous-marin augmentant le visuel animé projeté par les écrans à Leds.
Tony qui utilisait l’Esprite pour la première fois, avait déjà travaillé avec des appareils Robe à l’époque où il éclairait son club avec des ColorSpot 170 AT et d’autres luminaires des premières années de la marque.

« Robe va toujours de l’avant, non seulement pour les produits, mais aussi les technologies associées comme les protocoles GDTF / MVR, qui concernent l’industrie au sens large », déclare-t-il.
Le concert en direct “Where Do We Go” de Billie Eilish a été accueilli avec enthousiasme et salué comme un événement marquant parmi toutes les émissions en streaming diffusées cette année pour pallier les ravages de la crise sanitaire dans l’industrie de la musique live.

Photos obtenues avec l’aimable autorisation du producteur du concert de Billie Eilish

Plus d’informations sur le site Robe Lighting France

 

DiGiCo en force à la Bellevue Baptist Church de Memphis

L’église baptiste de Bellevue, le plus grand lieu de culte de Memphis et l’une des principales églises de la Convention baptiste du Sud, a récemment terminé une rénovation complète de ses systèmes audio, qui comprenait également de vastes travaux acoustiques dans ses murs.
Le projet a été mené par Paragon 360, partenaire de longue date de l’intégration des systèmes de l’église, basé à Springfield, dans le Missouri, qui avait précédemment conçu et installé les systèmes scéniques, d’éclairage et vidéo.

La chapelle principale de 6 800 places de l’église baptiste de Bellevue.

La nouvelle installation dans la chapelle principale de 6 800 places, comprend trois consoles Quantum7 déployées à la face, retours et au mix broadcast. En outre, une console SD12 prend désormais place dans la salle de confrérie de l’église, clôturant ce que Mark Coble, responsable de la conception audio / acoustique de Paragon 360, appelle «une solution DiGiCo complète pour l’église».

Mark Coble, responsable de la conception audio / acoustique de Paragon 360.

«Lorsqu’elle cherchait à mettre à jour son système de diffusion et ses consoles, l’église avait besoin d’un système de mixage avec un nombre de canaux élevé, et DiGiCo était l’un des rares à pouvoir gérer cela, étant capable de mélanger 256 entrées et d’offrir 128 sorties, toutes fonctionnant à 96 kHz » dit Coble.
«La fiabilité et le support client ont également été des raisons très importantes pour lesquelles ils ont choisi la plate-forme DiGiCo.»

Coble cite en outre la redondance des moteurs de calcul de Quantum7 et le fait que l’ensemble du système fonctionne à 96 kHz, y compris le multipiste pour la balance virtuelle et l’importation de ces prises via ProTools dans la salle de contrôle broadcast.
«L’église voulait un système qui pourrait durer jusqu’à 20 ans», dit-il. «Nous sommes convaincus que les systèmes DiGiCo peuvent faire cela et plus encore.»

Dans le centre de culte principal, deux SD-Racks 32 bits équipés d’une distribution personnalisée sont situés sur scène. Deux racks SD supplémentaires se trouvent en dehors de la scène pour recevoir les entrées de toutes les liaisons, tandis qu’un cinquième rack, un SD-MiNi, est placé à la face.
«Deux autres SD-Racks sont dans la régie Broadcast pour intégrer les sources locales et la distribution des signaux en analogique et AES», explique Coble. «Un SD-MiNi Rack se trouve enfin en dehors de la scène pour alimenter le système.»

Un AutoRouter BroaMan gère tous les racks SD en fibre optique et permet l’interconnexion de l’ensemble du campus. Toutes les consoles peuvent «voir» tous les racks, offrant une flexibilité totale. Une paire de DiGiGrid MGR est utilisée pour prendre en charge 128 canaux d’enregistrement et de lecture pour la balance virtuelle à la fois à la face et retours. Et une Orange Box interface le Dante dans le système pour prendre en charge les liaisons Shure Axient de l’église et tout autre appareil Dante qui se trouve sur le réseau.

Une des consoles DiGiCo Quantum7 de Bellevue, ici celle de la face.

Entre autres objectifs, l’église a cherché à mieux gérer au quotidien sa grande variété de styles de musiques de culte. «À Bellevue, nous avons deux styles différents», explique le directeur technique Caleb New. «Un style comprend une section rythmique typique avec un petit groupe de chanteurs en accord avec ce à quoi la plupart des gens pensent lorsqu’ils entendent de la musique de culte contemporaine.
L’autre comprend un orchestre de 50 musiciens avec une chorale de 300 membres et une équipe de louanges de 12 à 16 membres. Ces deux types de services interprètent généralement des chansons similaires mais avec une instrumentation forcément très différente. »

«C’est là que DiGiCo fait vraiment la différence», poursuit-il. «Nous savions que nous devions trouver une console qui nous permettrait de gérer toutes les entrées dont nous avions besoin. Nous avions atteint le maximum de nos précédentes consoles numériques et on brassait sans cesse les canaux afin de gérer toutes les entrées habituelles et celles nouvelles.

Caleb New, le directeur technique de Bellevue.

Nous avions besoin d’une console qui nous permettrait de nous concentrer sur le mixage plutôt que de décider quelles entrées seraient réellement patchées sur la console à chaque service religieux. Les Quantum7 nous permettent d’avoir chaque instrument et chaque voie en lecture toujours actifs et accessibles afin que nous n’ayons plus à passer autant de temps à préparer nos configurations de travail, on peut directement mixer. Puisqu’on en parle, mixer sur ces consoles est un rêve. »

«Une autre raison pour laquelle nous avons opté pour DiGiCo était le soft SD / Quantum qui est standard sur la plupart de leurs consoles. Cela nous permettra d’utiliser les produits de cette marque dans plusieurs salles et de les configurer de la même manière afin d’améliorer la compatibilité entre elles. Cela accélère également le processus de formation de nouveaux bénévoles, car ils peuvent apprendre sur une console dans une salle plus petite avant de se déplacer vers les plus grands sites.

Il y avait des flux de travail et des défis techniques très spécifiques que l’église cherchait à relever. L’un portait sur la façon dont la console en charge du broadcasting pourrait avoir un accès complet aux entrées de la chapelle principale et de la salle de fraternité.
Le processus de changement de site était auparavant effectué via une grande baie de brassage analogique, qui prenait du temps et était sujette à des erreurs de manipulation et à des pannes. La solution de Paragon 360 consistait à concevoir le système de mixage avec un routeur Optocore afin que par la même à celle de broadcasting un accès complet à toutes les entrées disponibles à tout moment.

Mark Coble de Paragon 360 sur la Quantum7 installée dans la régie Broadcast.

«Les consoles DiGiCo nous ont donné beaucoup plus de contrôle sur le nombre élevé de voies que nous utilisons ici à Bellevue», déclare New. «Sur la console des retours, nous sommes en mesure de gérer facilement 20 mix stéréo pour les in-ears en plus de quelques mix de wedges et la fourniture des prémix au système de monitoring personnel à 40 canaux. Jamais nous n’aurions pu gérer autant de mix sur nos anciennes tables.
À la face et à la diffusion, la possibilité d’utiliser des instantanés et des préréglages a vraiment simplifié notre flux de travail lorsque nous basculons entre différents services et musiciens. »

La rénovation se distinguait également par les contraintes de temps auxquelles elle devait être achevée. «Nous avons dû complètement mettre hors service l’ancien système avec ses patchs à trois traditionnels à trois directions et installer le nouveau système DiGiCo dans la salle principale en quatre jours afin que l’église puisse continuer à fonctionner selon son horaire normal», se souvient Coble. «Pas facile, mais nous l’avons fait. Désormais, Bellevue bénéficie d’un nombre élevé d’entrées, d’une excellente fiabilité et de la même plate-forme logicielle sur toutes les consoles SD / Quantum. »

Interrogé sur la réaction des équipes de Bellevue au renouvellement de son infrastructure audio, New répond fièrement: «Notre nouveau système est capable de gérer tout ce que nous lui avons soumis et ça sonne bien. Nos musiciens et les membres de notre congrégation ont remarqué une différence à partir de la première semaine sur les nouvelles consoles.
Une fois les tables DiGiCo installées, nos musiciens ont remarqué une amélioration immédiate de leurs mixages retour. Plusieurs d’entre eux ont déclaré que c’était la première fois qu’ils pouvaient vraiment entendre tout ce qui se passait sur scène. »

Coble est d’accord : «Ils adorent ces consoles! Ils ont rendu leur flux de travail audio beaucoup plus efficace et confortable. Désormais, tout est DiGiCo, tout le temps. »

Et pour en savoir plus sur :

– la Bellevue Baptist Church
– Paragon 360
– les consoles Quantum7

 

Elation Mondrian, un profile Artiste LED de 950 W

Elation nous propose son gros Profile de près de 1 000 watts de leds blanches.

Ce projecteur complet et puissant a des atouts sérieux pour le marché du spectacle, à commencer par un module de découpe à rotation infinie, et un système de mixage à double trichromie.
Il fait complément à son cousin le « Monet » qui dispose aussi de 950 W de leds blanches dans une machine moins punchy mais avec un faisceau très étale. Décortiquons la bête…

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Vue interne.

Mondrian est imposant et accuse ses 47 kg. Nous avons là affaire à du gros et puissant projecteur suréquipé. Il faut ce qu’il faut… Fin et élancé, il est monté sur une base plutôt petite. Compte tenu de son poids, il aurait été judicieux de prévoir deux poignées supplémentaires car celles de la base rendent la manipulation peu équilibrée et difficile.

Désossage dans les règles

Nous ne résisterons pas plus longtemps au démontage de l’engin. Les deux coques en plastique formant les carters sont fixées par deux vis cruciformes quart de tour imperdables, et retenues par une petite élingue de sécu.
L’examen de la tête montre à l’arrière un gros moteur de leds, dont les calories générées sont évacuées par un radiateur à caloducs refroidi par 4 ventilateurs (2 qui aspirent et deux qui rejettent).

La boîte à lumière avec son système de refroidissement.

En partant donc du fond, passé le module source et sa lentille marquée de collimateurs, on attaque le module “couleurs / effets”. Il est extractible pour la maintenance. Ce module se démonte assez facilement en ôtant un connecteur sub-D et en desserrant 4 vis qui permettent de libérer les deux lames coulissantes qui le bloquent dans son axe de travail.
Il est dense et compact. La maintenance sur les éléments qui le composent semble demander beaucoup de minutie. Fort heureusement, dans ces machines à leds actuelles, le compartiment se situant devant la source est tellement peu soumis à l’air extérieur et donc aux poussières, qu’il devient moins fréquent d’avoir à faire un nettoyage complet.

Les couleurs variables (CMY + CTO + RGB) prennent une bonne place avec 14 drapeaux dichroïques sur glissières. Les bords de ces lames de verre ont été dessinés pour des introductions de couleurs tout en douceur et avec une progressivité exemplaire.

La boîte à lumière, côté sortie vers les effets.

Le module couleurs / effets côté couleurs.

Gros plan sur les drapeaux de couleurs


Le module couleur / effets, côté gobos.

Sur ce même module, nous trouvons les roues de gobos ainsi que la roue d’animation. Les deux roues de gobos sont imbriquées l’une au-dessus de l’autre, la roue d’animation venant derrière, avec un bras articulé permettant son positionnement ou son retrait du chemin optique.

Un petit ventilateur en cage d’écureuil muni d’un guide, vient souffler de l’air juste entre les deux roues afin d’éviter des surchauffes fatales aux gobos verre lors de superpositions prolongées.


Le module de couteaux.

Le module suivant, non démontable, est celui de la découpe. Il porte en lui une innovation très utile, de rotation infinie du support de couteaux suivant une technologie tout à fait intéressante. Les moteurs pas à pas qui animent les lames, avec leur électronique de contrôle, ne sont reliés par aucun faisceau de câbles.

Le principe déployé par Elation sur le Mondrian (tout comme sur le Monet) fait appel aux technologies de couplage par induction, pour transmettre la puissance électrique à l’électronique de commande des moteurs de couteaux, et à un système de radio de proximité pour véhiculer les données de commande.

La partie focus / zoom avec les prismes et les frosts.

Techniquement il s’agit de systèmes assez similaires à ceux qu’on peut trouver dans les chargeurs de téléphones par induction, pour la partie alimentation, avec ici, le principe d’un système circulaire permettant un couplage continu entre la partie fixe et la partie tournante pour conserver en permanence une transmission d’énergie (un peu comme un transformateur tournant). L’élément tournant comporte un système très classique de 4 lames à fermeture totale.

Après le module de découpe, on trouve les chariots de focus et de zoom. Sur le chariot du focus, les deux frosts et les deux prismes sont montés sur potences motorisées. Mécaniquement c’est très bien conçu et très peu de compromis seront à faire en termes d’ouverture pour jouer avec les prismes ou les frosts.
La rotation des prismes est gérée par une motorisation déportée transmise via des engrenages et une poulie. Une large lentille de sortie vient terminer le chemin optique.

Faisceau : du plus serré au plus large, avec l’iris sur la première vue.

Les dessous du Mondrian

Chaque bras se démonte par deux vis cruciformes. L’intérieur nous dévoile une conception classique avec d’un côté la courroie permettant la rotation du tilt, et le moteur intégré, et de l’autre côté, le passage de câble avec le moteur de pan, transmettant également son mouvement par courroie jusqu’à l’axe de la base. Cette base est ultra-dense et compacte. Toute maintenance électronique devra être effectuée par des mains expertes en atelier.

Le dessous de la machine permet la fixation d’une élingue de sécu et le positionnement des deux omégas avec raccord camlock qui peuvent se positionner sur deux axes perpendiculaires. On regrette une fois de plus la présence de ces omégas simples, qui n’offrent pas de possibilité de déport entre les entretoises ou jonctions de ponts.

L’afficheur.

Le panneau de connecteur dispose d’une embase powerCON True1 pour l’alimentation, une entrée sortie DMX en XLR 5, et deux connecteurs RJ45 pour la mise en réseau. Un port USB2 vient en complément pour les mises à jour software et des opérations de maintenance.

De l’autre côté, un écran couleur non tactile (pour moi c’est une bonne chose…) accompagné de ses 5 boutons, permet de configurer l’engin. Le menu est très complet mais peut paraître un peu déroutant à ceux qui n’ont pas l’habitude des projecteurs Elation. Il m’a fallu quelques minutes pour trouver l’endroit où se configure le mode DMX de la machine…

Vidéo de présentation


Mesures photométriques

Derating

Le Mondrian allumé à pleine puissance, nous mesurons l’atténuation de l’éclairement au centre de la cible en fonction du temps.
La courbe montre un derating inférieur à 6 % après 5 minutes de chauffe et se stabilise. Un très bon résultat qui témoigne de la qualité de la gestion thermique du moteur de leds.

La lumière ainsi stabilisée nous passons aux mesures d’éclairement pour 3 angles de zoom qui conduiront par calcul aux valeurs de flux et aux courbes d’intensité lumineuse.

Faisceau serré au plus petit net

Au plus petit net nous mesurons un angle de faisceau de 3,7°. L’éclairement au centre à 5 mètres atteint le boulet recherché : 162 000 lux après derating et 172 000 lux à froid.
Le flux est de 22 470 lumens (23 870 lm à froid)
La courbe d’intensité lumineuse est marquée d’un point chaud.


Faisceau 20°

Pour un angle de 20° nous mesurons 25 360 lux au centre (26 940 à froid) et un flux de 39 840 lumens (42 330 lm à froid).


Faisceau large au plus grand net

Au plus grand net 44,7°, l’éclairement au centre à 5 mètres devient 5 450 lux après derating et 5 790 lux à froid.
Le flux est de 39 200 lumens (41 650 lm à froid).


Courbes de Dimmer

La courbe de dimmer de 0 à 100 %.

Courbe de dimmer de 0 à 10 %.

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Le faisceau du Mondrian, de la lumière, de long en large

Le Mondrian rivalise avec la plupart de ses petits compagnons équipés de ce type de puissance de feu, qui existent sur le marché. Si son cousin de la même famille, le Monet, propose un faisceau ultra-homogène capable de projections très précises et fines, le Mondrian lui est présenté comme une version “maousse costaud” avec un faisceau “boulet de canon” au prix d’une répartition forcément un peu moins homogène.
Lors de nos essais, si effectivement nous avons constaté un point chaud assez marqué, le faisceau reste clean et produit de beaux effets, tant en projection qu’en volumétrie. Question flux il se situe dans la moyenne haute, avec environ 40 000 lumens en faisceau large et à 20°. Son IRC, de base à 70, monte à 83 au prix d’un peu de flux (environ 25 %) par adjonction d’un filtre situé sur la roue de couleurs.

L’utilisation des couleurs est un paramètre important du Mondrian. Son système (baptisé « Spectracolor ») offre un ensemble de 7 couleurs progressives fonctionnant sur drapeaux à guillotine, complété par une roue de couleurs.
Tout d’abord, une trichromie classique Cyan + Magenta + Jaune, ensuite un CTO progressif, et pour finir comme pour la trichromie, encore sur drapeaux, un système Rouge + Vert + Bleu qui nous est présenté comme apportant de nouvelles possibilités de mixage et nous a laissés perplexes.
Il permet bien d’engager progressivement (et séparément) le rouge, le vert, et le bleu, mais n’apporte pas grand-chose en mélangeant ces teintes RGB entre elles ou même en les dosant subtilement avec le CMY… Ca peut modifier légèrement certaines teintes, mais rien d’impossible à obtenir avec le système CMY seul.

Couleurs de base linéaires.

Roue de couleurs

La disposition étant la suivante dans la machine (à partir de la source, vers la sortie de lumière) : C, M, Y, CTO, R, G, B, nous ne voyons de toute façon pas comment il pourrait en être autrement. Nous considérerons donc que le RGB apporte ces trois teintes « pleines » en transition et d’autres, avec une densité supérieure, sans passer par une roue de couleur qui elle, ne permettra pas des fondus. En cela, il est efficace et réellement utile.

Le CMY donne globalement satisfaction, si ce n’est un manque sur les bleus. La teinte Cyan étant extrêmement pâle, il n’est pas possible d’obtenir des bleus “qui pètent”. Soit on génère des pastels splendides, soit un bleu profond assez dense en travaillant le magenta.
La roue de couleur offre un bleu assez dense et l’utilisation des compléments RGB, à commencer par le bleu seul, n’apporte pas non plus une solution à ce manque de “bright”, qu’il soit ajouté au Cyan ou même utilisé seul… Cette roue de couleurs, est pourvue par ailleurs de quelques autres teintes très saturées telles qu’un vert, un rouge, un orange, et le filtre IRC.

Par contre cette machine fait du rouge ! Celui de la trichromie CMY est lumineux et très rouge (un poil orangé certes, mais bien plus rouge que la plupart). On dispose aussi d’un rouge ultra-dense et franc sur la roue de couleurs et, chose rare, on a vrai rouge dense sur drapeau (le « R » du RGB) qui permet donc d’aller progressivement jusqu’à un full rouge redoutable.
Le CTO est d’une teinte particulièrement efficace. Il m’apparaît comme légèrement plus « rosé » que d’autres, ce qui est un véritable atout. Les filtres CTO ont souvent un aspect légèrement « pisseux » qui se corrige avec un poil de magenta… Celui du Mondrian a une belle teinte, qui sera appréciée pour faire des faces ou des douches très douces.

Les effets

Les 2 prismes, l’un à 4 faces et l’autre linéaire sont vraiment efficaces. Ils sont indépendants et situés sur le chariot de zoom, à un emplacement leur permettant de jouer sur toutes les ouvertures. Seule une infime partie du focus leur est interdite mécaniquement. Il n’est pas possible de les mixer, mais ça ne me paraît aucunement être un handicap à la vue des résultats obtenus. Les projections démultipliées sont nettes et larges, quasiment sans irisation parasite.

Les prismes 4. Multidirectionnel et linéaire.

Le zoom du Mondrian serre très fort (moins de 4°), au point même qu’il permet d’obtenir un faisceau convergeant si on lui ajoute l’iris (ce qui permet d’avoir visuellement un angle « négatif », vu que le faisceau sort d’une optique qui mesure pratiquement 30 cm de diamètre).
La pleine ouverture est également spectaculaire puisqu’elle permet d’obtenir un faisceau net d’environ 45°, et un peu plus encore hors netteté absolue. L’iris est rapide et fin, pour accroître la malléabilité du faisceau.


Zoom, de serré à large.

Deux frosts sont proposés, un “léger” progressif, et un “dense”. Le léger va permettre de flouter légèrement un gobo ou les bords d’un faisceau découpé par les lames, tandis que le deuxième va créer un gros halo pour obtenir un flou monumental et global. Ils sont indépendants et viennent se positionner dans le faisceau comme les prismes.
Le frost léger a une course de mise en œuvre progressive, la course du plus dense permet juste de l’engager sans à-coup. À mi-chemin, on obtient une demi-image floue. L’introduction n’est donc pas réellement progressive et linéaire.

Les frosts : 1°) sans frost, 2°) frost1, 3°) introduction du frost2 ; 4°) frost2

Le module de couteau est très efficace à l’usage. Il est tout ce qu’il y a de classique, avec, comme pour la plupart des machines du marché, une certaine difficulté à obtenir un net sur plus de deux couteaux en même temps. En revanche sa rotation infinie lui offre des possibilités vraiment très intéressantes.
En indexation déjà, il offre une totale liberté de positionnement de la frame complète sans se poser les sempiternelles questions autour des choix d’orientation pour aller et venir à l’angle voulu. Quant à la rotation, elle apporte de vraies capacités d’effets, et sa vitesse est suffisante pour envisager des tournoiements de barres ou de formes géométriques variées.

Effets de couteaux.

Un canal de macro permet d’ailleurs d’envisager une exploitation purement « effet » des couteaux, avec différentes configurations préprogrammées particulièrement efficaces dès qu’on les anime en rotation (comme des barres, des segments, quartiers de disques, etc.).

Les deux roues de gobos tournants indexables.

Mixage de gobos, morphing et effet zoom.

Les gobos du Mondrian sont répartis sur 3 couches. Les deux roues supportent six gobos tournants et indexables. On n’a donc pas à choisir entre les « fixes » et les « tournants », ils tournent tous… Comme ça, c’est réglé ! Leur design est sympa, tant en volume qu’en projection. Ils sont assez originaux, et certains même vraiment très chouettes, allient capacités de passage de lumière à un dessin fin et original.
Nous constatons à l’introduction des gobos en verre, un phénomène appellé « Yellow shift », plus ou moins marqué selon les gobos, qui ajoute un poil de couleur jauneâtre dans le faisceau, suite a une réflexion optique entre les gobos en verre et le coating silicone des sources Led. C’est assez courant.
La troisième couche est une roue d’animation qui s’avère être un gobo de plus, avec un défilement infini. Il s’agit d’une « passoire » assez classique, et invariablement magique dans un faisceau. Son introduction se fait à plus ou moins 40° dans le faisceau ce qui est très intéressant.

La roue d’animation.

La plupart des projecteurs actuels sont pourvus d’une roue proposant un défilement de haut en bas. Ce qui peut avoir quelque intérêt en projection (mouais… A voir…) mais en volumétrie, c’est le balayage horizontal qui est réellement intéressant pour voir le découpage des faisceaux ! Sur le Mondrian, ce compromis permet d’avoir une roue d’animation qui n’est pas tout à fait horizontale, mais suffisamment angulée pour que le dessin des faisceaux soit impressif vu de face. Un excellent point !

En conclusion

Le Mondrian est un projecteur particulièrement réussi, dans la gamme Artiste d’Elation. Sa puissance et sa capacité d’effets devraient séduire bien des éclairagistes. Il est bien conçu, son faisceau est percutant et il est doté de certaines originalités comme son module de découpe à rotation continue qui lui font marquer des points. Une bien belle machine.

D’autres information sur le site Elation et sur le site Best Audio & Lighting


J’aime :

  • La rotation infinie de la découpe
  • Les gobos

Je regrette :

  • L’absence de bleu moyen lumineux

Tableau général

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Haut les cœurs, 2021 est là

Si vous lisez cet édito c’est que 2020 a plié sa cape. On y avait pourtant tous cru aux bons vœux de l’année passée à base de santé de fer, belles affaires et futur radieux qu’on s’échange presque par habitude. Pour 2021 on va faire ça mieux, d’accord ?

On va commencer par éviter de crier victoire tant que variants et nouvelles souches galoperont comme la dette mondiale et qu’on n’aura pas tous accueilli la seringue magique dans le bras. Ensuite on va continuer à parler comme des orthophonistes, les lunettes embuées et les mains puant l’éthanol tant qu’il le faudra, tant pis pour nos sourires Colgate. Enfin on va prendre notre mal en patience car, comme l’a fait dire Cervantes à Don Quichotte : « tous ces orages dont nous sommes assaillis, sont autant de signes que le temps va reprendre enfin sa sérénité et nos affaires un meilleur cours »

Haut les cœurs. 2021 est là

D’abord gardons la foi. Le public dont on a douté de l’envie de revenir dans les salles, n’attend que ça. Les rares fois où on a pu l’accueillir un siège sur deux, il a répondu présent, serein et heureux de retrouver spectacle vivant comme salles obscures et ce, en dépit d’une offre artistique très réduite et des jauges non rentables.

Reconnaissons que le gouvernement a pris conscience de la spécificité qui est la nôtre et nous accompagne du mieux qu’il le peut. Certes nous sommes pestiférés et non essentiels et des trous dans la raquette des aides plombent nombre de sociétés et microsociétés, mais le dialogue tient bon avec la tutelle, et la Culture n’est pas abandonnée à son sort.

Profitons d’ailleurs de ces lignes pour féliciter l’ensemble des organisations représentatives de nos métiers qui font un travail remarquable pour maintenir ces aides afin que nous soyons prêts à réenclencher le disjoncteur dès que ce sera possible.

Sachons utiliser ensuite ces longs mois de repos forcé pour justement ne pas nous reposer et surtout pas sur nos lauriers. Dans quelques mois on va connaître une drôle de cohue et il va falloir être efficace, créatif et innovant pour arriver à suivre une cadence qui s’annonce infernale, alors autant s’entretenir le corps et l’esprit, le savoir et les relations.

2021 nous obligera à exploiter au mieux les parcs existants. Cherchons des designs sonores inédits, des nouveaux plans de feux, apprenons à mieux utiliser les réseaux, créons le relief visuel et sonore, imaginons une manutention plus flexible, repensons les phases de montage et les outils qui les rendront encore plus rapides et sûres.

Restructurons aussi les parcs, mettons ces coups de peinture qui, invisibles au public, rendent pourtant les salariés et les clients plus heureux bref, faisons tout ce qui est toujours renvoyé au lendemain et surtout formons-nous le plus possible en prenant le temps nécessaire au dépôt pour mettre en pratique les savoirs acquis, un luxe impossible en période de pleine activité.

Cherchons enfin la perle rare et abordable, le nouvel appareil qui va apporter un plus irrésistible pour le public sans mettre un moins devant une marge qu’il va être indispensable de surveiller de près.

2021 va être l’année de tous les défis qu’il faudra aborder avec sagesse, en se gardant le plus possible de toucher au levier « prix » lors des appels d’offres, mais c’est aussi la rampe de lancement des plus belles tournées, comédies musicales, pièces de théâtre et événementiels les plus dingues que tout le monde attend.

Bonne année à toutes et tous, SoundLightUp inclus qui a appris à faire des trous à sa ceinture sans les mains avec double ration à Claude qui se reconnaîtra, et le mot de la fin à Gene « Sénèque » Kelly : la vie ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie.

 

Khamsin joue Turandot au centre Kaohsiung de Taïwan

©National Kaohsiung Center for the Arts

Lorsque le Centre National des Arts de Kaohsiung de Taïwan (Weiwuying) a accueilli une reprise de la coproduction germano-taïwanaise du Turandot de Puccini cette année, M. Chien-hao Kuo, concepteur lumière et responsable de l’éclairage du centre, a hardiment choisi de remplacer toutes les lyres à décharge de la conception originale par des luminaires à leds.

Ayrton Khamsin

Il a soigneusement sélectionné 26 spots profiles Ayrton Khamsin-S qui ont été fournis à la salle par Hispot Workshop de Taïpei, Taïwan, une société de conception pour le théâtre et de location d’équipement depuis plus de vingt-six ans.

Le choix de M. Kuo était réfléchi car il avait déjà utilisé les Khamsin-S sur plusieurs opéras et les savait à la fois puissants et silencieux. « Parce que les chanteurs d’opéra se produisent sans son amplifié, je me suis concentré sur les méthodes de réduction du bruit de fond dans le théâtre », explique-t-il.

« Les automatiques à décharge sont connus pour leur ventilation bruyante qui perturbe ce type de performance. » Une source à leds était donc la voie à suivre, mais sans compromis sur les performances ou la polyvalence.

© Tat Keng ©National Kaohsiung Center for the Arts

« Je sais par expérience que le Khamsin-S est un appareil très polyvalent. Il est entièrement équipé de toutes les fonctions imaginables, qu’il soit utilisé comme spot ou comme wash, et il assure une excellente qualité de projection de gobos », déclare M. Kuo.

« Je savais que, les Khamsin me permettraient de répondre à toute demande technique du directeur. Khamsin-S peut reproduire très rapidement n’importe quelle image de mon imagination, et je peux même utiliser sa roue d’animation graphique pour simuler divers effets vidéo. »

©National Kaohsiung Center for the Arts

Ayrton Khamsin-S a joué un rôle central dans la conception de M. Kuo. « J’ai utilisé ces projecteurs pour des changements de couleurs, faire tourner les gobos et à créer des animations graphiques », dit-il. « Toutes les fonctions ont été configurées pour fonctionner pendant des heures et nous n’avons jamais eu à réinitialiser le système lorsque le spectacle était en cours. »

La fiabilité de Khamsin-S était également un facteur important, car la conception du décor de Turandot comprenait un cyclorama semi-circulaire et une rampe centrale. « En raison de ces caractéristiques de scène, une fois les projecteurs installés, il aurait été difficile d’y accéder pour tout réajustement ultérieur », explique M. Kuo.
« Nous avons donc opté pour des Khamsin-S car ce sont des luminaires très stable. Et une fois qu’ils ont été installés au-dessus de la scène, il était très facile de réaliser à la fois des découpes de faisceaux nettes et du wash en douceur.

©National Kaohsiung Center for the Arts

Parce qu’Ayrton Khamsin-S est plus lumineux que les luminaires de la conception originale et que les couleurs des leds sont différentes de celles des sources à décharge, M. Kuo a pris le temps d’ajuster l’intensité et les couleurs pour correspondre à l’aspect original de la production.
« Dans cette production, les médias numériques ont constitué la plus grande part du design, l’éclairage formant un équilibre entre la scène et les projections vidéo. Le gradateur électronique de Khamsin est très précis et m’a permis de faire les ajustements nécessaires entre les deux. »

© National Kaohsiung Center for the Arts (Weiwuying)

Le Centre national des arts de Kaohsiung (Weiwuying) est un bâtiment élégant de 3,3 hectares en forme de vague. C’est le plus grand centre des arts du spectacle couvert au monde. Il a fourni un cadre majestueux à cet opéra classique de renommée internationale.

La coproduction originale entre le Centre national des arts de Kaohsiung (Weiwuying) et Deutsche Operam Rhein a été créée au Theater Duisburg, en Allemagne, en décembre 2015, avant de recevoir sa première asiatique à l’opéra de Weiwuying en avril 2019.

La conception lumière était une concrétion de Volker Weinhart pour l’Allemagne et M. Kuo pour Taïwan. Ce dernier renouveau en août 2020 a connu un énorme succès, avec une diffusion en direct simultanée sur la chaîne YouTube officielle de Weiwuying qui a également permis à 50 000 personnes à travers le monde de profiter de l’expérience, sans frontières.

Plus d’informations sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Les JDC Line impliqués dans le show virtuel de Glass Animals

La récente performance en direct sur Internet des stars de la psych-pop, Glass Animals a été l’un des concerts virtuels les plus acclamés et les plus visionnés pendant le confinement.
Le quatuor basé à Oxford était sur le point d’entamer la tournée de son album Dreamland, alors en tête des chars, quand le confinement a démarré. L’équipe lumière du groupe, Cassius Creative, a alors été appelée par Simon Lutkin, le directeur de production, pour produire un spectacle accessible uniquement en ligne.

Créé il y a près de cinq ans par Chris ‘Squib’ Swain et Dan Hill, Cassius Creative fait partie des premières structures à utiliser la nouvelle barre stroboscopique hybride JDC Line. Cet appareil combine un puissant strobe blanc et une matrice de leds RGB, dans un petit format qui complète le JDC1 classique. Pour Swain et Hill, c’était “une déclinaison naturelle”.
C’est dans l’espace de répétition / préparation LH3 de Neg Earth, le prestataire prévu pour la tournée, que le concert a été tourné. Au cours d’une performance, qui a duré une heure, le groupe a réinventé son célèbre spectacle en live pour le streaming, et a été rejoint par le chanteur-compositeur Arlo Parks et le rappeur Denzel Curry.

La société russe Sila Sveta est à l’origine du contenu vidéo qui a servi à créer un environnement immersif en constante évolution. Le spectacle a ainsi pu tester la capacité du concept lumière à combiner l’impact d’une vidéo pop, et d’un véritable concert.

« Le groupe ne voulait pas d’un clip vidéo, mais d’un show aussi live que possible », déclarent les deux éclairagistes de Cassius Creative. Ils expliquent comment ils ont créé un « paradis vibrant » pour représenter Dreamland.

« Ils ont utilisé 14 JDC Lines situés en bord de scène au sol et 36 JDC1 au plafond avec des visuels en constante évolution », explique Dave Bayley, auteur, compositeur, interprète de Glass Animals. « Ils ont également suggéré l’utilisation de feuillage en conjonction avec l’éclairage pour produire une sensation organique qui s’inspire des techniques mixtes de l’artiste Nam June Paik. »

Dan et Squib décrivent Dave Bayley comme : « l’un de nos clients les plus créatifs. Ce qu’il voulait, c’était un élément de jeu vidéo, évoluant entre analogique et numérique et fusionnant organi-quement l’écran avec la nature. »

Cassius Creative est un fidèle utilisateur des projecteurs GLP depuis plusieurs années, et malgré le court laps de temps dédié à la préparation de la captation, l’équipe a eu le luxe de quelques jours de prévisualisation sur Depence 2.

« Nous ne voulions pas vraiment utiliser des faisceaux et des lumières en mouvement, mais plutôt nous orienter vers les JDC pour qu’ils soient utilisés comme un » toit « , et comme une extension de l’écran vidéo qui imite la source de lumière. »
Quant aux JDC Lines, ils ont été déployés pour encadrer l’avant-scène. « Nous les avons choisis pour leurs capacités de couleurs. Ce qui peut être réalisé en pixel mapping permet ensuite des ajustements avec la musique. »

Les JDC Lines sont une alternative polyvalente aux barres X4 GLP qui avaient été initialement spécifiées pour la tournée. « Nous avons eu une présentation virtuelle du produit par David et Simon (de GLP UK). Un des avantages est que du fait de sa configuration, il assure les fonctions du stroboscope, de matrice de pixels en couleur et des effets de gradation. C’est une extension architecturale du JDC1 et il est très facile à configurer. »
Squib déclare que « GLP a redéfini les fonctions de la barre led », estimant qu’il y avait une lacune sur le marché depuis trop longtemps.

Pour ce « Live In The Internet », citons James Barnes (réalisateur) ; Marcus Domleo (DoP) ; Amy James (productrice) ; Daniel Richardson (pupitreur) ; Sam Henderson (programmeur vidéo).

Plus d’infos sur le site GLP