Le sur mesure de RCF pour le Paul Brown Stadium aux US

Durrel Sports a fait équipe avec RCF pour disposer d’un nouveau système son de qualité concert pour le terrain des Bengals de Cincinnati. Avec plus de 580 enceintes grand et moyen format choisies dans le catalogue RCF et les modèles créés pour cette intégration, le Paul Brown Stadium rénové est l’une des meilleures sonorisations sportives aux États-Unis. Le tout livré à temps malgré la pandémie mondiale.

Depuis 20 ans, les Bengals de Cincinnati s’affrontent à leurs rivaux de la NFL au Paul Brown Stadium, une arène de 65 515 places qui a toujours mis l’accent sur la force et la qualité de ses systèmes audio.
Tout aussi connu comme lieux d’accueil de shows d’artistes allant de Kenny Chesney à Guns N’Roses, le Paul Brown Stadium ou PBS, se doit de souscrire à l’idée que le son parcourant l’ensemble de l’enceinte sportive, doit toujours être de qualité « concert », que ce soit jour de match ou que soit accueilli toute sorte d’événementiel.

De gauche à droite John Horrell de Durrell Sports, Matt Pogorelc, représentant de RCF via Quest Marketing et enfin Tarik Solangi, vice Président de RCF USA.

Pour y parvenir, un projet en trois phases visant à renouveler le système de diffusion original du stade, vieux de 20 ans, a été achevé l’automne passé, et a lancé ses premiers décibels le 4 octobre devant une foule réduite qui a vu les Bengals battre les Jaguars de Jacksonville.

Conçu et mis en œuvre par Durrell Sports Audio Management, basé à Nashville, Tennessee, le nouveau système est un amalgame de produits établis et reconnus, de traitement audio amélioré et d’enceintes sur mesure construites en Italie par RCF expressément pour répondre aux besoins de cette application unique.

Un des huit 9007-AS enchâssé dans une platine spécifique et sanglé comme il se doit, bien visible en haut et à gauche de cette image. C’est avec les 7 autres subs, le seul modèle amplifié parmi les 583 déployés au PBS.

« Le Stade Paul Brown ne ressemble à aucun autre dans le pays en matière d’audio », explique John Horrell de Durrell. « Chaque aspect du ressenti le jour du match, des simples annonces à la musique, est aussi vivant que possible. Il n’y a rien ici qui ressemble même vaguement à une reproduction comme un magnéto de télé.
C’est pourquoi, lorsque nous avons été choisis pour renouveler la diffusion, nous avons estimé qu’il était essentiel de créer un système capable de véritables performances de haut niveau proches du concert live.

Ce chantier a été élaboré en trois phases, la première en 2018 et apportant, entre autres, de nouveaux renforts RCF aux gradins supérieurs et au niveau de la toiture. La phase deux a ajouté environ 120 nouvelles enceintes RCF au niveau inférieur et 70 autres à nouveau tout en haut des gradins en 2019, ainsi que quatre subwoofers RCF double 21” de chaque côté au niveau de la toiture.

Un stade moderne avec de la Wi-Fi et du bon son pour tout le monde où que l’on soit placé.

La troisième phase du projet a été approuvée en janvier 2020, de sorte qu’en février, le travail était en cours, Durrell travaillant main dans la main avec United Electric de Louisville, Kentucky pour assurer l’intégration.
Alors qu’à partir de mars la pandémie resserrait son emprise mondiale sur la main-d’œuvre et les approvisionnements, l’équipe de conception et d’installation s’est battue pour respecter les délais avec l’aide de fournisseurs et de fabricants, dont RCF.

En vue de solutionner une intelligibilité contrariée dans certaines zones par la propagation du son dans l’ensemble du stade, des enceintes sur-mesure et construites par RCF à la demande de Durrell figurent en bonne place dans la phase trois du projet. Les HVL 15-L1 et les HVL 15-P1 ont été fournies par le fabricant italien spécifiquement pour ce stade.

Une HVL 15L sans sa grille avant. On devine au centre le guide d’onde, de part et d’autre les pavillons des 10” et aux extrémités, les 15” placés perpendiculairement.

Entre ces boîtes longues portée custom, des produits tirés du catalogue RCF, comme les modèles P 4228, P 3115T et P 6215 ont été ajoutés pour compléter la couverture sonore.
Basées autour d’une conception symétrique et une charge pavillonnaire, les enceintes HVL 15-L1 RCF sont équipées d’une paire de transducteurs 15” pour le bas du spectre, deux médiums de 10” et deux moteurs à dôme en titane et bobines de 4” pour le haut, tous dotés d’aimants au néodyme.

La réponse en fréquence plus qu’exemplaire du modèle HLV 15-P1 conçu pour porter loin et gagnant 1 dB de SPL Max sur le L1 grâce à une couverture plus resserrée.

Avec une réponse de fréquence de 43 Hz – 18.000 Hz (-10 dB), ces enceintes longue portée et biamplifiées sont capables de générer un SPL maximum de 133 dB (LF) et 145 dB (MHF). La couverture horizontale est de 90°, tandis que la couverture verticale s’étend sur 30°.

Les enceintes HVL 15-P1 construites par RCF pour être installées à Cincinnati partagent bon nombre de caractéristiques avec la famille 15 L1, biamplifiées, couvrant le même spectre, de même conception symétrique et pavillonnaire, embarquant un filtre passif entre les sections moyennes et hautes fréquences et la même construction externe. La différence se situe dans la couverture. Durrell a souhaité disposer d’un guide 60° x 30°.

Une vue imprenable sur l’un des deux 15” qui équipent les HVL, avec aimant au néodyme et bobine de 3,5”.

Largement reconnue pour sa capacité à gérer une puissance sonore importante avec un minimum d’émergences indésirables tout en conservant intelligibilité et couverture à chaque siège, Durrell a passé beaucoup de temps à analyser les valeurs du Facteur de directivité dit Facteur Q requises du système et a fait construire les enceintes RCF personnalisées en conséquence.

Le Facteur de directivité ou Q de la P1. D’une valeur de 2 à 100 Hz c’est dire offrant un niveau supérieur de 3 dB vers l’avant, il atteint des valeurs très élevées et au delà de 10 une fois le guide 4Path en action.

« Il est impératif de comprendre les valeurs du Facteur de directivité Q des enceintes dans un environnement de type grand stade pour gérer les réflexions », dit Horrell. « Q dans ses termes les plus simples, est une mesure de directivité essentielle pour aboutir à une bonne intelligibilité à longue distance.

Concevoir et construire avec RCF des enceintes disposant de la valeur de directivité correspondant aux besoins du Paul Brown Stadium, a été notre plus grand défi, et avec un traitement approprié, nous avons ainsi créé un système distribué où peu importe où vous êtes assis, vous ne serez pas gênés par la diffusion couvrant une zone voisine. »

Une vue des couples de HVL, complétés par une infinité de boîtes de la série P, avec ses ébénisteries en résine et ses transducteurs coaxiaux de 15” ou 10”.

Dans l’enceinte du stade et tout au long des niveaux des gradins, Scott Simpson, producteur exécutif de JungleVision Productions, raconte que les diffuseurs RCF du nouveau système audio diffèrent de leurs prédécesseurs en termes d’équilibre et de couverture globale.

Une des 24 enceintes coaxiales P 6215 installée dans le stade, 134 dB SPL Max et une ouverture 60° x 60°.

« La couverture accrue de l’installation est exceptionnelle, c’est une toute nouvelle expérience pour nos fans. Le son du stade est unique malgré des surfaces dures et réfléchissantes et les grands espaces propres à ce type de complexe sportif.
Le design combiné avec la présence des spectateurs dans les gradins pour aider à absorber les réflexions indésirables, donne vie à l’ensemble du système. Le Stade Paul Brown peut maintenant être classé comme l’une des enceintes sportives où l’expérience acoustique est parmi les plus formidables de la planète. »

John Horrell n’en dit pas moins : « Quand nous avons ouvert le système la première fois, la foule était peut-être réduite, mais elle a été très enthousiaste. Nos poils se sont mis au garde à vous à son écoute. Ce système a du punch et aucun son n’apparait tassé.
La linéarité est grande et est aussi source d’émotions, avec une présence qui a touché et transporté tout le monde. OK, je suis un grand fan de l’analogique, mais c’est difficile d’obtenir une telle émotion d’un produit numérique. Il a en outre la dynamique qui en fait l’un des meilleurs systèmes dans la NFL. Nous n’aurions jamais pu faire cela avec des Line Array traditionnels, et ce rendu est parti pour durer encore 20 ans ou plus.

Le PDG de RCF Arturo Vicari.

Dirigée par le PDG Arturo Vicari, l’équipe italienne de RCF s’est consacrée à la conception, à la construction et à la livraison des enceintes du stade Paul Brown à temps.

« Nous avons estimé que ce projet était vital pour remonter le moral de tous », déclare Tarik Solangi, vice-président et directeur des ventes de RCF USA. « Grâce aux précautions supplémentaires prises pour assurer la sécurité de nos équipes, l’usine a pu travailler et tenu ses délais de livraison. Au-delà du virus, notre plus grand défi a été de faire en sorte que nos produits correspondent aux exigences dictées par le stade.

Pour Vicari, le projet représente une étape importante en ce qu’il apporte une sonorisation estampillée RCF à l’une des installations sportives les plus en vue aux États-Unis. « Tout bien considéré, confie-t-il, c’était un défi considérable pour nous compte tenu des complications créées par la pandémie. Le crédit est vraiment dû à toutes les équipes des deux côtés de l’Atlantique qui ont néanmoins exécuté la tâche avec une organisation et une coordination sans faille.

Les HVL, les vedettes italiennes d’un stade très américain !

Le projet était ambitieux, même dans un monde pré-COVID-19. Le porter à son terme avec succès et dans les délais prévus dans le contexte des difficultés d’aujourd’hui témoigne des efforts de toutes les parties concernées.


Produits installés :

HVL 15-P : 24x
HVL 15-L : 24x
HVL 15-P1 : 12x
HVL 15-L1 : 8x
HVL 15-S : 8x
P 4228 : 99x
P 3115 : 76x
P 6215 : 24x
P 1108 : 294x
HL2240 : 6x
SUB 9007-AS : 8x


More on the RCF website

 

La poursuite Arthur débute en Corée du Sud

Arthur, la nouvelle poursuite LED Robert Juliat a fait ses débuts à Big Eoul Madang (Yongin Cultural Foundation) à Séoul, en Corée du Sud, fière d’être le premier lieu culturel au monde à la recevoir.
Arthur est une poursuite équipée d’un moteur de 800 W de leds avec un zoom de 5,5° – 15°, qui a été conçue pour des applications longue portée. Avec tous les avantages ergonomiques et optiques attendus des projecteurs Robert Juliat, Arthur est déjà en passe de devenir la favorite des opéras et des théâtres du monde entier.

Les deux premières Arthur ont été fournies à Big Eoul Madang à la fin de l’été 2020, par le distributeur coréen de Robert Juliat, C&C Lightway. Elles étaient spécifiées par la conceptrice lumière du lieu, Mme So-Jin Kang, après les avoir vues au LDI 2019 à Las Vegas.
«Nous connaissions déjà la qualité des produits Robert Juliat car notre parc lumière intègre 36 découpes de la gamme 700 (18 x 710SX2 et 18 x 713SX2), explique Mme Kang. Cependant, la réputation de Robert Juliat pour ses poursuites est bien connue et la nouvelle Arthur ne nous a pas déçus. Elle produit un faisceau lumineux et uniforme.
Elle est facile à contrôler à la fois en gradation et iris et, ayant une source LED, elle dégage moins de chaleur et économise de l’énergie. Elle a coché toutes nos cases !

La Fondation Yongin est un centre culturel polyvalent qui accueille une grande variété de spectacles pour la ville, qui compte plus d’un million d’habitants. «  Eoul Madang  » se traduit par «  un événement ou un lieu dans lequel de nombreuses personnes se rassemblent pour jouer à des jeux et profiter de festivités.  » Le complexe dispose d’un total de six espaces d’arts du spectacle où sont produits des concerts de musique classique et des spectacles destinés aux enfants et à la famille.

Big Eoul Madang, qui a ouvert ses portes en septembre 2004 au Yongin Women’s Hall, est un théâtre d’une capacité totale de 599 places sur deux niveaux, équipé de scènes mobiles, d’une fosse d’orchestre et d’une conque acoustique. Les poursuites Arthur sont situées dans une cabine spécialement construite au-dessus du deuxième niveau à 25 m de la scène.
Elles ont été immédiatement utilisées sur un spectacle Gukck, un concert de musique traditionnelle coréenne, qui a donné à l’équipe lumière, le chef du service lumière, Duhee Lee, et les techniciens et opérateurs de poursuite, Muhyuck Chung, Gyungho Park, Hwa Lee, une chance de les mettre à l’épreuve. Depuis lors, les poursuites sont utilisées en permanence.

« Après avoir utilisé Arthur, nous étions convaincus que le choix était bon », confirme Mme Kang. « Nous sommes très satisfaits de leurs performances et du service que nous avons reçu de C&C Lightway. Nous serons heureux de choisir à nouveau des projecteurs Robert Juliat à l’avenir.

Plus d’infos sur le site Robert Juliat et sur le site Yongin Cultural Foundation

 

Palmer lance la matrice 24 canaux Grand Audition MKII

Palmer présente le Grand Audition MKII, un système moderne de commutation de haut-parleurs 19″ 2 U pour un routage simple des enceintes dans les showrooms, mais aussi les espaces de vente, ou les applications multiroom.

Avec 16 sorties mono ou huit sorties stéréo, ainsi que huit sorties parallèles pour caisson de basses, le Grand Audition MKII permet une commutation haut de gamme et sans grésillement des têtes et des caissons de basses, plus un contrôle de niveau individuel pour des possibilités de comparaison précises.

La sélection des canaux et le réglage du volume s’effectuent individuellement ou par paire stéréo, directement sur le panneau avant ou via une interface web offrant des options de commande supplémentaires. L’interface en ligne met ainsi à disposition des fonctions de commande avancées du Grand Audition MKII, via tablette ou ordinateur portable.

En multi-mode, il est possible de sélectionner simultanément plusieurs enceintes raccordées, ainsi que de définir et de nommer individuellement des canaux de haut-parleurs pour des configurations fixes ou récurrentes.

Grâce à la possibilité de configurer librement des combinaisons de sorties, le Grand Audition MKII peut aussi être utilisé comme centrale de commande pour les applications de mesure et de laboratoire. Pour les conférences, le Grand Audition peut fournir un signal source à 24 amplificateurs de casque au besoin.

Grâce aux deux entrées XLR symétriques et au lecteur de médias USB intégré, les utilisateurs peuvent utiliser les canaux de lecture pour disposer à tout moment la source parfaite pour les comparaisons et les présentations.
Le choix comprend des consoles de mixage, lecteurs CD, ou stations audio numériques (DAW), via un support de stockage USB pour les pistes de référence aux formats WAV, AIF, FLAC, MP3 et OGG.

Si la commande est numérique, le trajet du signal et son traitement sont entièrement analogiques et plusieurs Grand Audition MKII peuvent être pontés pour disposer de plus de voies, l’ensemble étant commandé par un même ordinateur ou tablette.

Le Grand Audition MKII de Palmer est disponible dès maintenant.

Découvrez plus en détail Grand Audition MKII en compagnie de Robin Enlish, Senior Product Manager Pro Audio chez Adam Hall.


Et plus d’informations sur le site Palmer et sur le site Adam hall

 

LE MEETT de Toulouse à la vitesse de la lumière sur Optocore/BroaMan

Conçu avec la flexibilité, la rapidité et la modernité en tête de liste, le MEETT de Toulouse est le nouveau Parc des Expositions et le nouveau Centre des Conventions de la ville rose.
Disposant d’imposantes surfaces modulaires mais aussi d’espaces extérieurs, il est conçu pour accueillir des manifestations de grande envergure comme un grand nombre d’événements simultanés de plus petite taille, offrant à chacun, un niveau de services très élevé.

Le Centre des Conventions.

Le transport de l’information audio, vidéo mais aussi toute sorte de données de services sur de très longues distances, ont rendu le déploiement de la fibre optique indispensable et c’est Diane Hivert et Gilles Bouvard via GB4D qui ont été consultés pour faire de ces kilomètres de lumière, une chance pour les exploitants comme les exposants.

Gilles Bouvard

Laissons la parole à Gilles, il en parle mieux que quiconque.

SLU : Tu nous décris le MEETT ?

Gilles Bouvard : Il s’agit d’un immense hall d’exposition de 40 000 m² pouvant être modulé librement jusqu’à offrir 12 salles, un Centre de conventions de 15 000 m², un parking couvert de 5 000 places, des espaces d’exposition en plein-air, des espaces complémentaires de 95 000 m² et dispose même d’une déchetterie pour le traitement de ses déchets sur place.
L’ensemble s’étend sur 55 hectares et est très proche de l’aéroport de Blagnac et des ateliers de maintenance d’Airbus Industrie. Autant dire que c’est très grand.

Pour simplifier, en jaune c’est le Centre des Conventions sur 2 étages, en bleu l’immense parking, en vert, la zone d’expo extérieure et en rouge, le Parc des Expositions.

SLU : Comment GB4D a été impliqué dans ce projet ?

Gilles Bouvard : C’est Diane Hivert, notre directrice commerciale, qui est à l’origine du projet pour la partie réseau menée en étroite collaboration avec le cabinet lyonnais de scénographie dUCKS Scéno dirigé par Aldo de Sousa.

Diane Hivert

Nous avons travaillé sur le projet avec Grégory Aldéa qui est ingénieur audiovisuel chez dUCKS pour le compte du consortium du MEETT, Toulouse Métropole et GL Events. Nous avons réalisé plusieurs versions du synoptique afin d’arriver au projet final correspondant à la demande des architectes et au cahier des charges du MEETT.

Grégory Aldéa, ingénieur audiovisuel chez dUCKS.

Un appel d’offre a ensuite été lancé. C’est GROUPE SNEF, qui a remporté le chantier qui a été géré par SNEF Toulouse pour les courants forts et par SNEF Audiovisuel de Lyon pour la partie réseau optique.
Enfin toute la partie intégration des équipements audiovisuels a été réalisée par la filiale du groupe GL Event, GL Event Audiovisuel.

SLU : Quelle était la portée de votre contrat ?

Gilles Bouvard : Notre rôle de distributeur BroaMan passe par l’ingénierie de ce type de réseaux, mais avant cela par une étude approfondie des futurs équipements susceptibles d’équiper les lieux tant en amont qu’en aval. Il faut savoir que sur ce type de très grosse opération, nous intervenons jusqu’à 5 ans avant la livraison des lieux et si on connait la nature des appareils qui l’équiperont, ni le scénographe ni moi en connaissons la marque, le nombre ni encore moins le modèle.
Il en va de même avec nos produits. Ils peuvent avoir changé entre temps. Nous faisons donc une hypothèse de l’exploitation et c’est là que toute notre expérience d’exploitant devient primordiale, car il faut anticiper sur les besoins futurs, sans faire de folies, mais en ne fermant aucune porte.

Les 12 Salles de séminaires au dessus des deux Halls.

SLU : Comment se passe la rédaction du cahier des charges sur un projet de cette complexité ?

Gilles Bouvard : Tout commence par une bonne information sur nos produits. L’équipe audiovisuelle du scénographe dUCKS Scéno est venue suivre une formation dans nos locaux afin de bien comprendre la gamme des produits BroaMan et Optocore et son potentiel, avec une partie théorique et une partie pratique sur nos équipements.

Maciek Janiszewski

Ensuite, lorsqu’il y a un projet, ils nous transfèrent les demandes et nous réalisons une étude technique afin d’être certains que le projet sera complet et fonctionnel. Leur connaissance de nos produits rend le travail beaucoup plus aisé. Enfin lors d’un projet complexe, je soumets nos plans à Maciek Janiszewski qui est ingénieur applications senior chez Optocore et BroaMan pour avoir une validation ou bien je lui transmets mes demandes hors normes pour faire évoluer des produits ou trouver des solutions qui n’existent pas encore !

SLU : Tu peux nous donner un aperçu de l’infrastructure technique du Centre de Convention, des Salles de séminaire et des deux grandes salles dont une équipée en son ?

Gilles Bouvard : Le réseau doit répondre à toutes les demandes audiovisuelles : son, vidéo, lumière et même informatique. Pour y parvenir, chacune des salles modulaires de séminaire dispose de 3 points de connexion fibre optique Quad. Pour la gestion de ces 12 salles, un nodal spécifique a été créé et est équipé d’un routeur BroaMan Route66 Vidéo 26in/26out CWDM et 14in/14out fibre SDI.

Le Route66.

La partie vidéo CWDM permet d’avoir par salle modulaire 2 Vidéo in et 2 Vidéo out, ce qui représente 26in et 26out vidéo. Ce nombre est dû au projet initial qui comportait une salle en plus. Les 14 flux optiques brin à brin vidéo permettent un full duplex in / out avec le nodal du Centre des conventions.
Chaque interface est dotée de 8 entrées micro, 8 sorties lignes, 16 entrées et 8 sorties AES-EBU. Un LAN base 10/100, 4 univers DMX et un tunnel auxiliaire fibre 1310 nm. Les points de fibre sont câblés sur des fibres quad monomode, dispatchés vers le router par un WDM frame. Ce dernier est alimenté par un patch fibre manuel qui permet de choisir 13 COM de connexion au routeur sur les 39 points de connexion disponibles (3 par salle).

Dans le Centre des conventions, il y a une répartition dans toute la halle de 24 points de connexions fibre Quad. Dans le nodal du Centre des conventions est installé un routeur Route66 vidéo 24in/24out CWDM et les 14 vidéos full duplex in/out fibre SDI pour partager des flux avec le nodal des salles du Hall d’exposition. Là aussi, comme pour les salles modulaires, un WDM frame permet le raccordement des divers points de connexion.

Le routeur du Centre des Conventions.

La partie arrière est presque plus belle !


Bien sûr, chaque nodal est équipé d’un Route66 Autorouter15 pour la Halle de convention et d’un Route66 Autorouter10 pour le Centre des conventions pour réaliser la boucle Optocore. Pour travailler dans les différents lieux, le projet de base inclut 10 racks mobiles contenant chacun :

– 1 BroaMan MUX22 IVT/MADI 4 SDI in / 4 SDI out – 4 ports fibres MADI pour l’audio
– 1 Optocore X6R-TP 8mi/8lo – 2 ports de 16AES – 4 ports DMX RS422 – LAN base 10/100.
Chaque rack peut être raccordé par une fibre Quad à n’importe quel point de connexion du bâtiment, aussi bien pour les salles de séminaires du grand Hall, que le Centre de conventions.

Deux Racks mobiles

SLU : Au delà de l’infrastructure Optocore et BroaMan, est-ce que le MEETT dispose déjà de tout le matériel nécessaire à l’accueil de ses clients ?

Gilles Bouvard : Le Covid-19 a quelque peu modifié le calendrier d’ouverture et plus encore d’équipement du MEETT. Pour le moment, mais cela est appelé à évoluer, le système en place est uniquement la sonorisation et la lumière. L’équipement vidéo fait partie d’un second budget d’investissement courant 2021.

La diffusion est basée sur un système L-Acoustics KARA complet avec le nouveau processeur P1. Nous avons eu à ce propos quelques problèmes avec le P1, un peu comme avec le Newton de Outline. Ce processeur n’a pas de Word Clock externe contrairement à d’autres processeurs comme les LAKE.

Le système L-Acoustics, 8 Kara et 3 SB18 par côté avec une bananette de 6 Kiva pour remplir le centre.

Ne disposant pas de Word Clock in et out externe, cela le rend impossible à insérer dans un réseau numérique complexe ce qui pose pas mal de contrainte à l’utilisateur final. C’est un point qui mérite qu’on s’y penche et nous allons le faire côté Optocore où une carte SRC est à l’étude pour les X6R-TP qui va être produite très prochainement.

Le X6R-TP Optocore, bientôt équipé d’un SRC.

Les consoles de mixage installées sont des surfaces Soundcraft Vi1000 avec des cartes MADI. Là encore, les fabricants de consoles de mixage ferment un peu trop leurs systèmes. Le choix de Soundcraft porte sur le fait que nous pouvons avoir 96 inputs dans le réseau avec un contrôle des gains. Il y a pour cela sur site 80 préamplis Optocore de très haute qualité qui peuvent très facilement dialoguer avec toutes les salles.
Bien entendu toutes les consoles son peuvent être connectées au réseau, mais la commande des gains pour les préamplis se ferait alors par le soft Optocore, ce qui n’est pas toujours simple pour des utilisateurs pas communs du fait.

SLU : A part cette difficulté ponctuelle, vous avez pu transporter tous les signaux auxquels vous avez été confrontés au MEETT ?

Gilles Bouvard : Presque. On a rencontré quelques difficultés avec l’AVB liées au fait que le cahier des charges a été établi il y a presque 5 ans et que pas mal de choses ont évolué depuis dans le son, mais aussi dans l’éclairage ou la vidéo. Nous n’avons pas eu assez d’échanges d’informations avec l’équipementier, mais nous avons suffisamment d’idées et de potentiel dans les solutions réseau BroaMan. Nous allons apporter les modifications qui rendront le tout parfaitement simple et transparent, tout en sachant que le système correspond dès à présent aux besoins du client.

A gauche l’immense parking et à droite, le Centre de conventions.

C’est le problème des appels d’offres et des conceptions très longtemps à l’avance. Nous aborderons différemment les nouveaux projets afin d’anticiper les formats mis en place par les fabricants. Il n’y a rien d’impossible pour nous et un réseau bien conçu apporte à un prix raisonnable un très grand confort avec une latence extrêmement faible dès lors que tout l’audio véhicule sur de l’Optocore et que vidéo et routing fibre sont confiés à BroaMan.

SLU : On récapitule les solutions à venir à Toulouse ?

Gilles Bouvard : Volontiers. Nous allons dans les mois qui viennent ajouter quelques Repeat48 BroaMan avec des SFP (cages optiques) RJ45 pour le transport de l’AVB. C’est simple, efficace et sans limite de bande passante. Cela offre aussi la possibilité de transporter du Dante ou de la vidéo NDI.

Au format YGDAI, la Y3R-TP permet de faire dialoguer des consoles Yamaha avec le protocole SANE d’Optocore.

Nous allons modifier des X6R-TP pour que les ports AES comportent des SRC. Le système sera alors flexible et fonctionnel. Idéalement il faudra aussi ajouter des préamplis micro pour le Centre des Conventions et quelques cartes Y3R-TP pour insérer facilement dans le réseau les consoles Yamaha que GL EVENTS a dans son parc.

SLU : Une dernière question. Avez-vous formé les exploitants à l’utilisation du système réseau ?

Gilles Bouvard : Nous nous rendons compte qu’il est impératif de former les futurs utilisateurs et de contrôler les installations afin de les certifier. Tout d’abord nous établissons un contrôle de l’installation afin de pouvoir valider la conformité et le bon câblage de l’ensemble, ce qui revient à disposer d’un réseau en ordre de marche.

François Lund et moi même avons formé dans un premier temps les techniciens de la société SNEF Audiovisuel. Avant la livraison des équipements par l’usine, puis avec les équipements avant qu’ils n’effectuent l’installation.

François Lund en pleine formation.

Dans un second temps nous sommes allés former les techniciens d’exploitation au MEETT / GL EVENTS de Toulouse Ludovic Miana et Maxime Hiez, et aussi les responsables du son et de la vidéo de GL EVENTS Audiovisuel Lyon, Josselin Mansuy et Jean Christophe Temoin. Ce sont ces derniers qui ont fourni les équipements tiers et vont également exploiter les lieux.
Cette formation a duré deux jours : Une première journée a été dédiée à la théorie sur nos équipements, à l’utilisation du soft et à la création de la configuration du set-up qu’ils auront à utiliser. La seconde, les stagiaires ont mis en place et ont commencé à utiliser leurs équipements. Notre formation inclut bien entendu l’intégration des produits tiers.
Nous créons enfin des pannes réseau afin que les futurs exploitants aient le bon réflexe pour les résoudre. Les pannes sont toutes créées à partir des fibres optiques ou via des problèmes de synchro des équipements tiers… Avec nos produits, ce n’est pas nécessaire d’être informaticien !

D’autres informations sur :

– Le site Broaman
– Le site Optocore
– Le site GB4D
– Le site Meett
– Le site GL Events
– Le site Ducks
– Le site Snef

 

Robe Awards : La finale servie sur un plateau

Ouf ! Les organisateurs du concours ont évité le fatal confinement. La finale aura bien lieu le 4 février. Mais hélas sans invités. Exit les grands rassemblements. Il manquera l’air de fête, le moment de retrouvailles de la profession qui aurait normalement couronné cette finale mais ce n’est que partie remise lors d’une prochaine édition.
La finale des Robe Awards sera donc enregistrée et diffusée le lendemain 5 février à 21 heures.

Bruno Garros lors de notre dernière visioconférence, plutôt content que la finale puisse se dérouler.

Organiser un événement sous contraintes sanitaires n’est pas une partie de plaisir mais les organisateurs ont tenu bon. “Difficile mais pas impossible” me dit Bruno Garros, directeur général de Robe France, lors de notre dernière visioconférence.
“Ca prend du temps, nous avons potassé les 50 pages de mesures anti Covid à appliquer sur les plateaux TV pour écarter le moindre risque de contagion des joueurs, du jury et des équipes techniques.

Un test PCR de moins de 72 heures est exigé, masques, gel hydroalcoolique, lingettes, seront distribués à l’entrée du Studio de la Montjoie par Annie Rhino, une infirmière agréée que nous avons recrutée. Le sens de circulation est tracé vers les zones prédéfinies pour le jury, les équipes organisatrices et les joueurs. Une plaque de plexiglas sépare les membres du jury espacés de 1,50 m…”

Selfie depuis de studio de la Montjoie pendant les préparatifs. A gauche, Sébastien Dendele (président de MursdeLeds), Maxime Jean-Jean (responsable marketing de Robe France) et Jean-Philippe Fouilleul (responsable commercial de Robe France).

Les 10 finalistes ont déjà envoyé leur show vidéo à CQLP. Ils se succèdent à raison de 3 par jour depuis le 31 janvier au studio de la Montjoie pour fignoler l’encodage et les réglages des machines du Kit réel, aidés au besoin par l’équipe de CQLP.

300 projecteurs Robe ont été installés par MursdeLeds suivant une jolie scénographie conçue par Andréas Monschauer, Florian Thuillier et Vincent Bourveau dont un lustre central magnifique encadré d’arches placées sur des plans différents avec un écran led. La scène a été pensée en 3D.

Les organisateurs ne dévoilent pas grand-chose du kit. Ici des portions d’arches chargées de LedBeam 150…

…là un Tarrantula et un Spiider.


SLU : Alors qui sont les joueurs qui accèdent à la finale ?

Jean-Philippe Fouilleul, responsable commercial de Robe France : « Ils resteront anonymes jusqu’à la fin du concours afin que le Jury puisse les noter en toute impartialité. Cette règle que nous avons établie lors des phases virtuelles reste appliquée. »

Bruno Garros : « Nous avons vécu un rebondissement important. Deux des joueurs, des pupitreurs experts et renommés, se sont spontanément retirés du concours pour laisser leur place à des jeunes talents. C’est très élégant de leur part. Ca permet de redistribuer les chances. Les 10 finalistes, pour la plupart n’ont pas de notoriété et sont issus de divers horizons. Certains n’ont même jamais contrôlé un kit de cette dimension. Les Robe Awards vont donc révéler des jeunes de valeur ce qui correspond à l’objectif que nous souhaitions atteindre. »

On reconnaît le Patt 2013, le SilverScan et derrière au sol… mystère !

Alternance d’Esprite et de Spider.


SLU : Mais comment faire en présentiel pour que les joueurs restent anonymes ?

Jean-Philippe Fouilleul : « Ils seront placés derrière le jury, en hauteur et derrière leur pupitre de façon à ne jamais être visible »

SLU : Qui forme le jury ?

Bruno Garros : « je préfère ne pas révéler leur identité pour ne pas mettre encore plus de pression aux finalistes (sourires) ! »

SLU : De quelles machines le kit est-il constitué ? Les mêmes que lors des phases virtuelles en plus grand nombre ?

Bruno Garros : « En partie oui, ESPRITE, LED BEAM 150, SPIIDER, TARRANTULA, TETRA2, SILVERSCAN mais aussi le FORTE et le SPOTE deux nouveaux projecteurs motorisés qui feront leur première apparition en France. Nous profitons de cette finale pour effectuer leur lancement. »

C’est aussi la fête des consoles. Ici une MQ500M…

et une grandMA2


SLU : Comment va se dérouler Le concours ?

Jean-Philippe Fouilleul : « Après un show d’ouverture, encodé par CQLP, les joueurs vont arriver les uns après les autres sur le plateau directement à hauteur de la régie. Ils auront 1’ 30” pour restituer leur show sur le titre musical de leur choix mais libre de droits, autrement dit les musiques utilisées sont inconnues ce qui apporte une petite saveur supplémentaire au jeu.
Quand leur prestation sera terminée, ils sortiront du côté opposé vers un studio interview ou l’on recueillera leurs impressions avant de les laisser regagner leur loge. Les membres du jury inscriront pour chacun une note technique et une note artistique sur une fiche qui leur est propre et qu’ils remettront au final à une charmante hôtesse. Et c’est moi ensuite qui serai chargé de faire le décompte des points en finesse. »

Le Joli trophée, réalisé par Robe viendra récompenser les meilleurs joueurs.

SLU : Tu es digne de confiance toi ?

Jean-Philippe Fouilleul : « j’ai été Huissier de justesse, moi Madame (rires) ! » Le concours sera ponctué de courtes présentations de produits, essentiellement les nouveautés, et les 3 joueurs les mieux notés viendront au final recevoir leur Award après le discours des dirigeants de Robe France et celui de Josef Valchář, le Président de Robe, qu’il a pris soin d’enregistrer en Tchéquie car les mesures sanitaires lui interdisent de nous rejoindre en France. L’événement se terminera par le show de clôture de CQLP. »

Le concours arrive à son terme, une chouette aventure qui nous a régalés depuis le 01 décembre et qui va révéler de jeunes talents, virtuoses de la console pour maîtriser les fonctions les plus fines des projecteurs.
Ils pourront aussi nouer des contacts avec les éclairagistes très renommés appelés à apprécier leur performance en toute impartialité. Lors de la finale, les joueurs ne pourront plus compter sur les votes de leurs copains qui, allez savoir comment, arrivaient à les reconnaître malgré l’anonymat préservé par CQLP.

La retransmission sera diffusée en prime, à 21 heures le 5 février sur le site Robe lighting et la page Facebook CQLP et sera rythmée comme une véritable émission de TV : une bonne soirée light en perspective !

Vous pouvez visionner la finale sur :

– Le site Robe Lighting France
– La page Facebook CQLP
– Le site MursDeLeds

 

Yamaha Lance le Moniteur Compact Amplifié MSP3A

Yamaha a annoncé un nouvel ajout à sa gamme d’enceintes professionnelles, le moniteur amplifié MSP3A, s’appuyant sur la reproduction sonore fidèle et la commodité du très apprécié MSP3.

Le MSP3 de Yamaha a longtemps été un compagnon de choix de nombreuses applications différentes, grâce à sa grande qualité audio, sa taille compacte et ses pratiques commandes montées en face avant.

Le MSP3A s’appuie sur cet héritage en ajoutant de nouvelles fonctionnalités clés, notamment la technologie Twisted Flare Port ™ de Yamaha, qui offre un bas de gamme encore plus clair et précis, avec une reproduction fidèle sur tout le spectre audio.

Une excellente performance compte tenu de la taille du MSP3A.


L’amplificateur de puissance intégré de 22 W est optimisé pour l’enceinte, qui comprend un woofer de 4 « et un tweeter à dôme de 0,8 » pour un rendu clair et naturel. L’ébénisterie compacte de 23,6 x 16,7 x 14,4 cm (9,3 x 6,6 x 5,7 « ) ne pèse que 3,6 kg (7,9 lb), ce qui facilite son déploiement et son déplacement à différents endroits.

Les entrées en RCA, XLR et Jack 6.3mm et en haut à gauche, l’évent de type Twisted Flare Port.

Comme son prédécesseur, le MSP3A dispose de plusieurs prises d’entrée (RCA, XLR et 6,3 mm), de commandes de niveau et de tonalité basse et haute. Il est compatible avec une variété de supports en option, ce qui le rend adapté à une large gamme d’utilisations.

Il s’agit notamment de l’écoute dans les environnements tels que des studios, les régies broadcast, celles de post-production et d’autres applications commerciales, comme à la l’écoute de référence des instruments de musique numériques et des ordinateurs.
Une grille métallique renforcée garantit que le woofer bénéficie d’une protection maximale, ce qui est particulièrement utile pour les mobiles et les tournées.

Présente dans le MSP3A pour la première fois, la technologie Twisted Flare Port est une façon efficace de contrôle de l’aérodynamique du son, fruit de l’expérience approfondie de Yamaha en matière de développement de subwoofers.

L’évent Twisted Flare Port.

En étudiant la dynamique des fluides et en visualisant le comportement de l’air pour identifier et contrôler les mécanismes de génération de bruit, les turbulences aux deux extrémités du port sont supprimées en modifiant la façon dont l’évent s’élargit de l’entrée à la sortie, tout en donnant un mouvement de rotation au flux d’air.
Cela redonne de l’attaque au son, diminue la quantité de bruit audible et renforce les basses fréquences en les rendant plus précises quelque soit la fréquence reproduite.

Un port conventionnel avec de l’air

L’évent Twisted Flare Port. La turbulence est très réduite, comme le sont aussi les bruits aux deux extrémités de l’évent.


Caractéristiques

Type d’enceinte : Amplifiée 2 voies à charge Bass-reflex
Réponse en fréquence (-10dB) : 67Hz – 22kHz
LF : 4″ (10 cm) Membrane
HF : 0.8″ (2.2 cm) Dôme
Crossover : 4 kHz
Puissance de l’ampli : 22W
Niveau crête (IEC @1m) : 99 dB SPL
Sensibilité d’entrée : LINE 1 : -10 dBu, 10kΩ, LINE 2 : +4.0 dBu, 10kΩ
Ports d’entrée : LINE 1 : RCA, LINE 2 : Combo (XLR/TRS)


Plus d’informations sur le site Yamaha

 

Profile Ayrton Huracan-X, grosse puissance et innovations

Sa majesté Huracan-X, le poids des gobos le choc des photons !

Nous avions hâte de tester Huracan-X, le top de la gamme Profile Ayrton en termes de luminosité avec ses 1000 W de leds blanches et ses prodigieuses qualités graphiques, issues des technologies inédites embarquées pour gérer couleur et effets. Depuis le début, Ayrton a osé, ose et osera encore durant de longues années. On ne pouvait attendre moins.

Here I am rock you like a Huracán

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Il est toujours important de définir les bases de ce dont on va parler. Commençons par deux bons points, sa puissance 1 000 W de leds et sa taille. Ensembles ils permettent de disposer d’un projecteur complet doté d’une excellente plage d’ouverture. Il est possible d’empiler les fonctions pour créer des effets originaux et complexes tout en gardant un bon flux lumineux. Revers de la médaille, sa taille et son poids, certes optimisés. Avec une puissance maximum de 1 400 Watts, une taille de 86 cm et un poids de 44 kg, Huracan-X n’est clairement pas un appareil tout terrain et se réserve les salles de grande jauge.

Même si c’est un peu toujours le cas chez Ayrton, cet appareil montre clairement le savoir-faire d’une marque à innover. Sur beaucoup de points, le Huracan-X s’inscrit dans la ligne Ayrton avec une élégance inégalée. La qualité et la finition qui ont fait la renommée de la marque sont également au rendez-vous tout comme l’ingéniosité qui permet d’allier design et praticité.

Une lentille de 178 mm. Chez Ayrton on sait que l’on n’a pas une deuxième chance de faire une bonne première impression.

Si le volume change, la base reste identique à celle du Ghibli. Sur la face avant on retrouve l’écran et la molette permettant de configurer les nombreuses options d’un menu clair et pratique. D’un modèle à l’autre on retrouve ses marques, que ce soit pour le contrôle ou dans l’arborescence et le contenu du menu.

L’écran et la molette de paramétrage du menu ont été reconduits dans leurs fonctions.

Côté connectique et contrôle, c’est pareil. On retrouve sur la majorité des projecteurs, 2 connecteurs XLR 5 broches pour le signal DMX, 2 connecteurs etherCON RJ45 pour l’ArtNet et le sACN ainsi qu’un ou deux connecteurs powerCON True1 pour l’alimentation électrique. Pour cet appareil, ce sera un seul, ce qui peut s’expliquer par la consommation max du projecteur : 1 400 watts. C’est un peu dommage, cela dépanne toujours pour alimenter une petite source.

DMX, alimentation, réseau avec ou sans fil, pas de compromis !

On retrouve également un récepteur sans fil CRMX TiMo de Lumen Radio. Bien entendu le RDM est disponible pour tous les protocoles compatibles.

Une grille de ventilation derrière chaque poignée.

Deux grilles de ventilation permettent de faire circuler l’air à travers toute la base. Astucieusement positionnées derrière les poignées, elles ne seront jamais obturées. Deux filtres en mousse évitent l’entrée des poussières.
Les ventilateurs sont positionnés de telle sorte qu’un côté fasse rentrer de l’air frais dans le compartiment tandis que l’autre expulse l’air chaud.

Sous les deux capots qui ferment la base, on trouve de chaque côté de l’axe Pan une carte d’alimentation. D’un côté il y a la partie DC-DC qui ne dépasse pas 48 V et de l’autre la partie PFC. Ces deux cartes ressemblent beaucoup à celles du Bora.

Les deux cartes d’alimentation confinées dans la base !

Mais chacune son côté, il ne faut pas prendre le risque de croiser les flux.


Dans un des deux bras de la lyre se trouve l’entraînement du tilt. Il est facile à reconnaître, c’est celui qui reçoit la manette de blocage du mouvement. De l’autre côté il y a la carte de gestion de la motorisation des deux axes de la tête. Les habitudes ne traînent pas au service R&D qui cherche toujours à améliorer chaque élément, même les bonnes vieilles recettes qui ont fait leurs preuves.
Sur ce projecteur, c’est le système de tension de la courroie qui a été modifié. Sur les modèles précédents, la partie axe moteur servait de tendeur. Sur l’Huracan-X, cet élément est maintenant fixe et c’est une pièce pivotante équipée de deux galets qui tend désormais la courroie.

Difficile d’optimiser l’espace davantage !

Dans un bras au centre, la pièce pivotante équipée de deux galets qui tend désormais la courroie.


En termes de fiabilité et maintenance, je ne vois que des avantages et les déplacements sur les deux axes sont parfaitement gérés. La combinaison des mouvements Pan et Tilt est parfaite, tout comme les mouvements de vagues. Sur la ligne droite avec un temps de fade de 0 seconde, le mouvement rapide ne pose pas de problème et la fin de course est très propre. (Voir la vidéo)

Vidéo de présentation


Les mesures

Faisceau serré,plus petit net 1

Le zoom est, à mon avis, un des éléments dont les caractéristiques sont les plus délicates à définir. Tout le monde veut disposer d’une grande ouverture de faisceau mais aussi d’un bâton de lumière ! On sait faire l’un ou l’autre, mais pour avoir les deux il faut forcément accepter des compromis mécaniques et optiques.
Avec l’Huracan-X, il y a deux valeurs de petits nets possibles, suivant l’ordre de déplacement et/ou la position de départ des lentilles. Il y en a un de 5,9° pour lequel on a mesuré un flux de 16 800 lumens après derating et un autre à 6,9° qui envoie 27 570 lumens. On constate donc un écart de plus de 10 000 lumens pour une différence d’ouverture de 1 degré.
L’ouverture à 6,9°, même si elle est un peu moins nette sur de courtes distances, est donc la plus efficace, mais le plus petit net reste utile, notamment sur une grande distance où 1° devient important ou un net iris. Dans ce dernier cas, si la transition est rapide, il faudra peut-être anticiper pour ne pas voir le mouvement des lentilles qui peut ne pas s’avérer très esthétique.


Faisceau serré,plus petit net 2


Faisceau 20°

A 20°, notre ouverture de référence, on mesure 38 100 lumens après derating. La courbe d’intensité lumineuse est parfaitement dessinée.


Faisceau large, plus grand net

Elle est un peu moins régulière pour le plus grand net, mais n’en est pas moins intéressante. Il faut dire que ça ouvre, nous avons mesuré un grand net de 61,9° ! et un flux 40 440 lumens. Je ne pense pas me tromper en disant que l’Huracan-X est le Profile qui possède une des plus importantes plages d’ouverture nette.

Courbes de Derating et Dimmer

Avec 9 % derating en mode auto, aucun vent de panique dans l’Huracan-X

C’est bien entendu les drivers du module qui font office de dimmer. Que ce soit en Square Law ou en Linéaire les courbes de montée sont parfaites.

On obtient également une montée très progressive de 0 à 10 %, ce qui permet des allumages très doux, même lorsque l’intensité est faible et le temps de fade important.

Ayrton aime les belles courbes de gradation :



Couleurs

L’hexachromie vue par Ayrton.

Avec un double système de trichromie et une roue de 6 couleurs, Ayrton offre aux concepteurs lumière un champ de possibilités presque infini. A l’option classique CMY s’ajoutent 3 correcteurs, CTO, CTB et CTP (minus green) et cette solution est très efficace.
L’insertion des drapeaux dans le faisceau est très douce et homogène. Le système est très rapide mais il est tout autant performant lorsqu’on lui propose de longues transitions.
Le choix de cette combinaison de teintes est intéressant car suivant la couleur finale que l’on veut obtenir, on peut soit corriger une couleur plus ou moins saturée ou alors engager un correcteur puis le densifier. Les couleurs sont belles et homogènes. Et même si la perfection n’est pas de ce monde, je pense que chaque éclairagiste trouvera sa palette de couleurs.

L’Huracan-X fait déferler les effets ! Une des deux roues de gobos rotatifs et dessous la roue d’animation à positionnement multiple pour des effets d’eau, de feu et de soleil rayonnant.

Un des points qui m’a vraiment frappé et intéressé, c’est la pluralité et l’innovation des effets de ce projecteur. On dispose de deux roues de 7 gobos rotatifs et indexables, 2 roues d’effets, et 2 prismes.

Mais comme pour le système de tendeur du tilt, Ayrton cherche perpétuellement à innover et / ou améliorer les paramètres existants.
Dans L’Huracan-X on trouve, sur la première roue de gobos, deux cassettes dans lesquelles sont superposées deux gobos de même graphisme.

Une cassette double gobo. Côté pile…

…et côté face. Même s’ils se ressemblent, ils s’opposent…


Comme ils sont pratiquement sur le même plan focal, et que leur sens de rotation est inversé, on arrive à créer une nouvelle sorte d’effet dynamique, soit en volumétrique dans un joli tamis de brouillard ou en projections. Même pour cette seconde option on arrive à donner une impression de 3D à l’image (Cf vidéo).


La première roue de gobos rotatifs.

La deuxième roue de gobos rotatifs intègre 2 cassettes de gobos superposés.

Les deux roues de gobos étant très proches, on peut inclure un troisième gobos et soit trouver une focale intermédiaire pour créer un effet combiné ou faire un morphing entre les 2 roues (Cf vidéo). On peut aussi ajouter le prisme circulaire ou linéaire pour augmenter l’effet volumétrique 3D.
Il est bien sûr également possible de jouer avec les deux roues d’effets brevetées. La première à positionnement multiple permet d’obtenir un défilement horizontal, vertical ou axial (Cf vidéo). La seconde roue est une mosaïque de taches Cyan, magenta et jaune pour faire varier les couleurs du faisceau (Cf vidéo). On peut également utiliser le prisme circulaire ou linéaire pour augmenter l’effet 3D.


La roue d’animation couleurs, garnie de surfaces CMY et son effet sur quelques gobos.

La roue d’animation à positionnement multiple pour projeter des effets d’eau, de feu ou encore de rayonnement.

Plusieurs effets superposés : gobos, prismes, roue d’animation CMY…

Le dernier paramètre, mécanique, est le module couteaux. Là, que du maintenant classique, 4 lames de métal qui obturent individuellement entièrement le faisceau. Les 8 moteurs permettent un recalage précis et des effets dynamiques. Le module a bien entendu une rotation de 90° (Cf vidéo).

Quand Ayrton démontre que Cicéron ça peut aussi être carré.

Je vous parlais, un peu plus haut des compromis du zoom, il est visible sur ce paramètre. A mon sens, pour que le rendu soit bien, il faut que le projecteur soit au minimum à 10 m de l’élément à détourer sinon les couteaux manquent de linéarité.
Hormis ce point, même s’il est assez simple de trouver une focale appropriée aux 4 frames, le premier frost est parfait pour flouter légèrement et homogénéiser les lignes.

L’Huracan-X a été développé autour d’un moteur de 1 000 watts de leds blanches. Suivant les correcteurs engagés on a mesuré un CRI allant de 72, pour le blanc neutre, à 87 avec le CTP à 100 %. La température sans correcteur est de 7 200 K. Cette source très lumineuse est parfaitement adaptée aux exigences d’un tel projecteur.
Le Moteur de leds et son optique permettent d’utiliser tout le potentiel qu’offre la multitude de paramètres. Comme on le voit sur la vidéo, même en superposant gobo, prisme et roue d’effets avec de plus une belle ouverture, il reste encore beaucoup de lumière.

Derrière le collimateur, 1 000 watts de leds.

Le système de refroidissement.


La Phrase qui résume le mieux ce projecteur est d’Yvan Péard :  » On n’a jamais fait un truc aussi couillu ! « . En effet, l’Huracan-X est sévèrement burné. C’est un projecteur haut de gamme, puissant et complet. Sa lumière, très homogène, se pare d’une très belle palette de couleurs servie par un système C,M,Y, CTO, CTB, CTR qui nous permet d’allier finesse, puissance et nuances.
J’ai particulièrement bien aimé la partie effets qui en plus d’offrir une multitude de possibilités, permet d’ajouter une touche supplémentaire de magie à la lumière.
La vie reprend doucement son cours et comme il faut savoir laisser au temps le temps de prendre son temps, quelle meilleure occasion de se faire sa propre opinion ?

Plus d’infos sur le site Axente


On aime :

  • La double trichromie
  • Les cassettes de gobos
  • La puissance lumineuse
  • Le zoom

On regrette :

  • La déformation optique des couteaux à moins de 10 m
  • L’absence de powerCON out

Tableaux généraux

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Spot à couteaux Martin Era 800 Performance

Ce spot à couteaux, équipé d’un moteur de 800 W de LED blanches vient proposer une solution rationnelle, complète et avantageuse sur le marché des profiles. Il a déjà élu domicile dans le parc de gros loueurs internationaux. Voyons donc !

L’ERA des villes et l’ERA des champs…

Martin Era 800 Performance

L’ERA 800 se veut ici “Performance”, ce qui désigne depuis toujours chez Martin, les projecteurs équipés de couteaux asservis. Cette machine est esthétiquement réussie. Fine et élancée, sa longue tête terminée d’une lentille de 160 mm de diamètre repose sur une petite base proportionnée pour offrir à l’Era toute la stabilité nécessaire.

Pour la manipulation, on retrouve les deux solides poignées en haut de chaque bras de lyre qui s’associent à celles de la base. C’est tellement pratique qu’on aimerait en retrouver sur toutes les bécanes. Par contre, comme sur toutes les machines Martin, seul le tilt est verrouillable. L’appareil pèse 41 kg, ce qui est tout à fait raisonnable pour une machine de cette puissance et de ce gabarit.

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Le panneau de connecteurs.

Sur la base, le panneau de connecteurs montre une entrée/sortie DMX en XLR 5 et une entrée/sortie PowerCON True1. Comme chaque ERA 800 consomme environ 1 200 W on pourra envisager d’utiliser le repiquage d’alim pour une seconde machine sur une ligne de 16 Ampères.

L’absence de prise RJ45 supprimant l’option de mise en réseau Ethernet, le contrôle de la machine se fait donc uniquement en DMX. En même temps c’est comme ça que sont utilisées les machines dans 99 % des cas…

Martin ne propose qu’un seul mode DMX. Merci ! Merci Martin ! Avec l’ERA, on ne se pose pas la question de savoir dans quel mode se trouve la bécane qui est là-haut sur le pont… Une machine, Un mode… Zen ! Notre ERA prend 42 canaux DMX. Les canaux nécessitant de la précision sont doublés en 16 bits, et basta : un bon point pour l’Era !

Accès au menu.

Sur la face opposée loge l’afficheur avec son large écran rétroéclairé et ses boutons de navigation, et un connecteur USB pour procéder aux mises à jour du logiciel.
Assignation DMX, test manuel, choix de courbe de dimmer, infos sur l’état des composants… Tout y est sauf le choix du sens de lecture de l’afficheur par simple pression simultanée sur les deux flèches.
Ici, il vous faudra parcourir le menu, la tête à l’envers, jusqu’à trouver dans les options celle qui inverse le sens de lecture du display. Dommage !

Sous la base, les fixations des omégas et les accroches d’élingue.

L’accroche est classique, via une paire d’omégas qui se fixent sous l’appareil avec des systèmes camlock classiques. Détail qui a son importance, Martin garde les mêmes entraxes sur TOUS les projecteurs de ce type depuis le siècle dernier…
Si vous perdez un oméga et qu’il vous reste un vieux Mac 600 ou un Mac 250+ dans un coin, vous pouvez récupérer son oméga. Ca fonctionne ! C’est cool !

Les deux omégas étant assez rapprochés l’un de l’autre, il serait souhaitable (pour ne pas dire indispensable) que Martin fournisse des omégas permettant un déport (c’est pourtant un des premiers fabricants à y avoir pensé !). 4 emplacements dédiés vous permettront de fixer l’élingue de sécurité où bon vous semblera.

Les mesures photométriques

Le derating ne dépasse pas 4 %, ce qui est excellent.

Projecteur allumé à pleine puissance, nous démarrons par le tracé de la courbe de derating pour contrôler l’efficacité du refroidissement du moteur de leds. L’atténuation atteint seulement 4 % après 5 minutes de chauffe et se stabilise. C’est un excellent résultat.

La lumière ainsi stabilisée, projecteur placé à 5 m de la cible, nous pouvons commencer nos mesures d’éclairement aux trois angles habituels : faisceau serré au plus petit net, 20° et faisceau large au plus grand net.


Faisceau serré

Au plus petit net nous mesurons un diamètre de projection de 1 m, soit un angle de 11,5°.
L’angle du faisceau peut descendre aux 7° annoncés par le fabricant (6,64° pour être précis), mais la projection n’est pas au net.
Donc à 11,5°, nous mesurons un éclairement au centre de 45 100 lux après derating (47 050 lux à froid) qui conduit à un flux de 32 870 lm (34 280 lm à froid).
La courbe d’intensité lumineuse est régulière


Faisceau 20°

Pour la valeur de référence 20°, l’éclairement au centre à 5 mètres est de 14 900 lux (15 540 lux à froid) et le flux atteint 35 420 lm (36 950 lm à froid).
On retrouve une belle courbe d’intensité lumineuse, plate, sans point chaud, particulièrement favorable à de belles projections homogènes.


Faisceau large

Au plus grand net, le diamètre atteint 5,1 mètres qui correspondent à un angle de 54°.
Nous mesurons un éclairement au centre à 5 mètres de 2 160 lux après derating (2 250 lux à froid) qui conduit à un flux de 33 660 lm (35 100 lm à froid).

Le flux reste quasiment constant (±1 000 lm) sur toute la plage du zoom, même à faisceau serré dont l’angle choisi de 11,5° permet d’éviter les grandes pertes de lumière.


Dimmer

Courbe de dimmer de 0 à 100 %

Courbe de dimmer de 0 à 10 %



La lumière de l’ERA

Notre ERA 800 Performance offre un faisceau homogène et régulier. L’étale de lumière est parmi ce qui se fait de mieux dans le genre. Le flux est tout à fait correct.
C’est une machine qui diffuse une belle lumière blanche à 6500K, avec un IRC de 70 qui convient parfaitement dans la majorité des cas d’utilisation.

Zoom du plus serré (non net) au plus large.

Les 35 000 lumens de son flux à 20° lui permettent d’envisager des dossiers très sérieux. Le système optique est particulièrement performant. Et nous mesurons une amplitude de zoom au net de 11,5° à 54°.

La trichromie est belle et toutes les teintes sont envisageables sans difficultés. Ici, point de parti pris particulier ou d’exotisme, on est dans le classique efficace. Les bleus sont profonds ou percutants, les rouges sont tout à fait satisfaisants, les pastels sont propres.
Seule précaution à prendre si l’on veut un mélange de couleur absolument parfait dans le faisceau, il faudra privilégier un faisceau focalisé proche du net.

Trichromie et soucis lors de teintes en faisceau non focalisé.

Sur un faisceau défocalisé, on voit très vite le phénomène de drapeaux de trichromie entrer dans une bonne partie du rayon. Ca ne pose pas un problème fondamental, loin de là. Il faut juste faire attention à ses choix de faisceaux si on ne veut pas être surpris.
Le CTO linéaire plutôt jaune et très doux est très chouette.

La roue de couleurs propose 6 filtres saturés et denses (rouge, vert, bleu, orange, congo, et un genre de lavender très sympa.) qui viennent compléter agréablement la trichromie.

Roue de couleurs.

Gobos et effets

L’ERA 800 Perfo présente deux roues de gobos, et une roue d’animation. Une première roue comporte 6 gobos tournants indexables, et une seconde en a 7 fixes. Ils sont vraiment très sympas, et variés.
Plusieurs types de “passoires”, un vrai “cône”, une “fenêtre” qui sera parfois très impressive en théâtre, le “Sonar” avec ses fameux cônes excentrés, qui ont fait la joie de nombreux lighteux sur le Viper sont également de la partie, bref… un bonheur pour texturer les faisceaux ou envisager des projections d’effets.

Les gobos. En haut, les gobos tournants, en bas, les gobos fixes.

La roue d’animation vient ajouter un petit plus avec sa rotation infinie de stries plus ou moins parallèles. Comme sur d’autres machines, la circulation des stries ne se fait que de haut en bas (marche avant et marche arrière).

Pour compléter et enrichir l’effet des gobos ou simplement animer le faisceau, deux prismes peuvent être mis en œuvre. Ils proposent soit un faisceau éclaté en 4 secteurs, soit un alignement linéaire de 6 secteurs. Efficaces, ils sont indexables mais pas superposables.

Les deux prismes.

Deux frost, là aussi soit l’un, soit l’autre, permettent d’adoucir assez fortement le faisceau, avec deux niveaux différents. Ils s’insèrent progressivement et l’effet final est assez marqué. Personnellement j’aime beaucoup.

Les deux frosts

Le module de couteaux répond à tout ce qu’on attend de ce type de fonction actuellement. L’introduction des couteaux est surprenante car le deuxième paramètre de chaque couteau vient mettre la lame en travers, mais c’est juste parce que le premier part d’un point zéro absolu. En réalité, passée la surprise, tous les positionnements sont possibles comme sur tous les modules.

La découpe asservie.

Une belle précision, une amplitude de déplacement permettant une circulation dans l’intégralité de la fenêtre du faisceau, une rotation de ± 60° pour un positionnement dans tous les sens et même un poil plus, de quoi envisager de belles découpes, de beaux cadrages et même de beaux effets de faisceaux. Avec un petit coup de frost, c’est parfait.
Le net est approximatif pour deux couteaux sur quatre, mais c’est le lot de tous les couteaux à fermeture totale. Ni plus ni moins. Globalement c’est un excellent module de découpe.


Le démontage. On désosse tout !

La machine démontée.

L’appareil s’entretient et se démonte assez facilement pour les opérations de maintenance. La tête est fermée par deux grands capots fixés par vis cruciformes imperdables quart de tour (mis en sécurité par une petite élingue qui se clipse via un ergot sur ressort), les bras sont recouverts eux aussi d’un capot de chaque côté, et le bas de la lyre par deux demi-capots. Le socle sera plus délicat à démonter

Il vous faudra un tournevis Torx T-25 pour accéder à tout démontage un peu poussé de la machine. Mais vraiment TOUT. Le choix de la Torx vient d’une volonté du fabricant d’empêcher l’utilisateur de dépanner certaines choses sur site avec son Leatherman. Mouais… Perso je ne suis pas fan du principe…
On doit tellement passer de temps en tournée à faire de la maintenance sur les appareils que toute démarche destinée à poser une contrainte à l’utilisateur n’est pour moi pas la bienvenue…
On parle bien ici de matériel professionnel, manipulé par des techniciens professionnels… Alors les bidouillages au Leatherman ne sont pas à conseiller, mais bon… Au moins, pour toute la machine, il s’agit de la même Torx de 25…

Dans la tête, l’arrière est occupé par le moteur de leds, enfermé au cœur du système de refroidissement. On ne l’aperçoit qu’au travers de la grosse lentille qui concentre le flux de vers le chemin optique. Quatre gros ventilateurs (deux qui poussent l’air et deux qui l’extraient) organisent le flux d’air dans le radiateur à caloduc.
La partie avant de la tête, comporte les effets, une ventilation et un filtrage permettant d’assurer une température régulée et un dépôt de poussières très faible.

La boîte à lumière, la lentille de sortie des sources LED.

L’arrière de la boîte à lumière avec le refroidissement des sources.


Viennent ensuite deux chariots, celui du zoom et celui du focus avant la lentille de sortie de 160 mm de diamètre. Sur le chariot du focus, sont montés les filtres frosts et les deux prismes. Ils s’insèrent depuis les côtés où ils sont rangés en retrait, jusque dans le faisceau où ils vont officier.

Les chariots zoom / focus avec les frosts et les prismes.

Le secteur d’action de ces effets est assez restreint en profondeur, ce qui permet d’éviter d’avoir de gros compromis à faire entre l’usage des prismes et frosts, et l’amplitude de zoom / focus…
En contrepartie, on ne peut pas superposer les frosts ni les prismes. Mais est-ce un réel problème ? Je pense que non.

Entre cette boîte à lumière et ce système optique d’où sort le faisceau, l’espace est réservé pour deux cassettes “modules” qui comportent les couleurs et les effets pour l’une, et l’ensemble de la découpe motorisée pour l’autre.
Les deux sont extractibles relativement facilement, après quelques démontages parfois minutieux, mais tout à fait dans la lignée des manipulations classiques de maintenance courante.

Le module couleurs / effets, côté trichromie.

Le module couleurs / effets, côté gobos.


Le module découpe, côté couteaux.

Le module découpe, côté électronique.


Les modules sont très denses mais bien conçus. La maintenance de ce type d’éléments est toujours délicate mais ici, ça semble tout de même bien étudié pour envisager le nettoyage ou le remplacement de certaines pièces sans trop de suées.

Et hormis la tête ?

Les bras contiennent, un peu d’électronique, la motorisation pan et tilt avec ses gros et puissants moteurs pas à pas, avec ceci d’intéressant : l’accès aux courroies est assez simple. Le remplacement de la courroie de tilt par exemple, ne nécessite aucun démontage. L’accès n’est obstrué ni par une quelconque structure ou un câblage traversant. Il vous suffira de relâcher le système qui maintient la courroie tendue pour la libérer totalement et la remplacer.

Le socle de la lyre ouvert. On voit au-dessus l’accès à l’axe pan.

Pour le pan, c’est plus délicat mais plus accessible que dans bien des machines. En retirant les capots de la base de la lyre, vous avez accès à pratiquement tout. C’est un très bon point, ne serait-ce que pour un examen en cas de soucis.
La base comporte les alimentations, le display avec la carte qui gère le soft de la machine…

Conclusion

Même si elle ne présente pas d’innovations particulières, la Era 800 Performance n’en est pas moins une excellente machine, digne de ce qui se fait dans le haut de gamme actuellement. Un projecteur simple et complet avec un positionnement budgétaire plutôt intéressant, qui répond fièrement à toute demande de spot à couteaux puissant, polyvalent et professionnel sur fiche technique. Son flux de 35 000 lumens et son beau faisceau homogène suffisent à mettre tout le monde d’accord. Bienvenue ERA !

D’autres information sur le site Algam Entreprises


J’aime :

  • La lumière
  • Les gobos
  • les couleurs
  • Un seul mode DMX

Je regrette :

  • Les Omega non déportables

Tableau général

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Chauvet accompagne le Festival de la Roque d’Anthéron

Le Château de Florans qui accueille, depuis plus de 40 ans, le festival de piano de la Roque d’Anthéron a continué sa progression en 2020. Malgré la crise sanitaire, il a résonné au talent des virtuoses avec notamment à l’affiche, Martha Argerich et Zhu Xiao-Mej.

Pour cet événement qui se déroulait en plein air, sous dôme, les places étaient strictement limitées, conformément au protocole de sécurité COVID-19.

Scenic France/RT-Events qui éclaire ce festival depuis 1989, a utilisé une collection de blinders à led Chauvet Professional Strike-1 IP dans le cadre d’un plan visant à améliorer l’empreinte écologique de l’événement.
« Sept Strike-1 ont remplacé les quartz halogène vieillissants situés sous la tribune pour éclairer l’entrée et la sortie des spectateurs, déclare Sébastien Scolari, Directeur commercial de Scenic France/RT-Events. Jean-Pierre Onoratini, Président du festival, souhaitait améliorer le confort du public et réduire le gaspillage d’énergie ».
« Nous avons réalisé les tests comparatifs de projecteurs en fin d’après-midi dans un immense hangar de stockage, face du cadre bucolique du parc du château de Florans », poursuit Sébastien Scolari et le Strike 1 a montré tout son potentiel ».

« Plusieurs paramètres nous ont incités à sélectionner le Strike-1 pour cette application, poursuit Sébastien Scolari. Son classement IP65 pour cette utilisation en extérieur, sa gradation à émulation tungstène avec la fonction redshift et son indice de rendu des couleurs de 93 qui assure un éclairage de qualité. »

Monsieur Scolari attribue à Marie-Claude Alcaraz, Vice-Présidente du festival, ainsi qu’à Jean-Pierre Decugis, Directeur Technique, et à son équipe le mérite d’avoir contribué au bon déroulement de la mise à niveau des LED, notant que les améliorations résultant du nouvel éclairage créent une expérience plus enrichissante du Festival.

Plus d’infos sur le site Chauvet Professional

 

ETC offre une lyre au Pro One-Cell

ETC apporte une solution d’accroche au projecteur mono source Pro One – Cell de la gamme à leds ArcSystem. A la version encastrée s’ajoute une version munie d’une lyre réglable qui peut être fixée sur tout type de support, qu’il soit vertical ou horizontal pour apporter des solutions aux zones difficiles à éclairer.


Cette version à haut rendement du Pro One-Cell qui produit un flux record de 8 700 lumens, (efficacité : 99 lm/watt) est disponible en deux versions de température de couleur, 2700 K et 3000 K avec un IRC supérieur à 90 et reçoit les mêmes optiques 24, 37° et 50°° de haute qualité que son homologue encastré High Output.

Toutes les solutions ArcSystem Pro sont conçues pour une installation facile, un éclairage de haute qualité et une gradation douce.
Pour découvrir la gamme complète des produits ArcSystem Pro, rendez-vous sur le site ETC

 

Claude s’en est allé

Et c’est peu dire que le vide est immense. Claude Ducros nous a quittés le mardi 27 janvier d’un complot entre un crabe et une bactérie qui a profité de son état de faiblesse extrême pour balayer 65 ans de vie et de génie. On perd un ami et un collaborateur rare.

Claude était curieux de tout, mais vraiment tout, et doté d’une mémoire exceptionnelle. Il était difficile de tester les limites de son érudition qu’il partageait simplement au besoin de son entourage un peu comme Siri. Suffisait de poser une question et Claude apportait une réponse précise, lui.
Une sorte d’Universalis à moustache et avec un accent de titi de Saint Maur. Sa passion c’était le développement électronique audio qu’il exerçait à un tel niveau d’excellence que même sa station Audio Precision avait du mal à s’en sortir car : « ce qui mesure bien, sonne bien » disait-il.

Après un DUT en génie électrique, il obtient son diplôme d’ingénieur aux Arts et Métiers tout en exerçant l’activité de journaliste pour le magazine le Haut-Parleur édité par le groupe Georges Ventillard.
Dans le même groupe de presse scientifique il participe ensuite au développement de Radio Plans à la rédaction en chef, un magazine d’électronique pointu.
Quand l’engouement du grand public pour l’électronique de loisir baisse dans les années 90 et que l’éditeur décide de suspendre cette édition, Claude est invité a sauver Haut-Parleur qui existait depuis 1925 puis à créer Génération Multimédia, un des premiers magazines interactifs dont le succès n’aura pas le temps de s’exprimer.

Claude avait une plume précise et apportait du contenu de très grande qualité avec une orthographe infaillible. « Tiens mon bon président (Ludo), tu me corrigeras ? » Comme l’Audio Précision, on a eu du mal à les trouver les fautes. Après d’autres contributions à des magazines et lettres professionnelles, et une expérience d’ingénieur de développement dans l’industrie de la HiFi, il revient aux éditions Ventillard à la rédaction en chef de Sono Mag. Il y apporte son expertise audio électronique et informatique sur des sujets innovants avec toujours une longueur d’avance.

Quand ce magazine a été vendu en 2011, et que la rédaction en chef et quelques journalistes ont été invités par le nouvel éditeur à poser leur démission, nous avons développé SoundLightUp, Claude, Monique Cussigh et les journalistes écartés comme Ludovic Monchat, Jean-Pierre Landragin.
Nous nous sommes associés dans cette aventure avec confiance, rejoints (un temps trop bref) par Patrick Marguerie, Alain Pouillon Guibert. Nous étions incorrigiblement passionnés de technique, de bon son, de belles lumières et d’envie de partager. Et nous avons réussi.

Combien d’heures passées à discuter de la souplesse d’un équipage mobile, de convertisseurs numériques et leurs horloges, d’alimentation classe D, de PFC…
10 années merveilleuses entre rédaction, reportages, salons et le tout dans une confiance aveugle les uns pour les autres scellée par des dîners mémorables qui vont nous manquer, sauf à la poubelle verte qui va enfin pouvoir reposer ses roulettes.

Claude était un Chevalier Jedi, d’une grande honnêteté intellectuelle incapable de la moindre compromission. « Mon petit Chaton (Ludo) tu devrais reformuler ce passage » « Petite Mô (Monique Cussigh), et si on le faisait plutôt comme ça ».
La pudeur et la douceur, la sensibilité et une classe folle que ces quelques images ne restituent que très partiellement. Nous perdons un mentor, au sens propre du terme, un précepteur et un ami, auquel nous devons une grande partie de ce que nous savons de l’audio et de la rigueur journalistique.

Claude avait des soucis de santé depuis plus de deux ans, difficiles à résoudre, qui le diminuaient physiquement jusqu’à ce que l’on découvre fin 2020 la présence d’un redoutable cancer. Claude était trop amoureux d’une cigarette… Il a été emporté en 3 jours, dommage collatéral d’un traitement violent qui l’a affaibli à l’extrême : c’était quitte ou double. Pourtant nous étions confiants, nous avions même programmé une partie de pêche après son traitement car il était un pêcheur passionné.

Nous avons partagé pour certains d’entre nous à SoundLightUp plus de 30 ans à taper des pages et des pages sans jamais se taper dessus, à l’IUT d’abord et/ou au groupe Ventillard et pour finir à SoundLightUp.

Dire qu’on est triste n’est qu’esquisser le vilain sentiment, la boule qui nous étreint en perdant un ami et un collègue de cette valeur ; on n’en est que plus proche encore de sa femme Béatrice, ses filles Audrey et Sandrine et son frère Gérard dont on mesure l’immense douleur.

Comme on le fait hélas en pareil cas, ces quelques lignes pourront être complétées, si vous le souhaitez en nous écrivant à [email protected]

Mô & Ludo


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Claude est parti à jamais pour les nuages d’électrons où il aimait tant plonger. Sa gentillesse, son professionnalisme, sa quête de la précision resteront gravés dans mon cœur. Plus que les mots, me vient le silence de la mémoire, des pensées pour ses proches, sa famille, dont je partage la douleur sans pouvoir l’atténuer.

Alain Pouillon-Guibert


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Mon premier contact avec Claude date de 1979. Je m’en souviens encore, j’habitais Evreux à cette époque et commençais à bricoler des amplificateurs basse fréquence, en lecteur assidu des magazines du moment comme le Haut-Parleur et Electronique Pratique. Il fallait composer le 16 pour joindre un numéro à Paris de la province et j’appelais ce jour-là pour comprendre la distorsion produite par le petit amplificateur guitare que j’avais confectionné pour un ami en 4e avec moi. C’est Claude qui, à ce moment, assurait une permanence technique certains après-midi et m’avait gentiment répondu, indiquant qu’un préamplificateur phono ne pouvait en aucun cas convenir à une entrée guitare. Sa voix au combiné était douce et bienveillante, avec un brin d’accent parisien. Je me souviens avoir appelé à de nombreuses reprises et j’ai toujours obtenu de sa part une oreille attentive et des commentaires affables.

Plus tard, en 1982, lorsque j’ai publié mon premier article dans Radio-Plans, Claude était le rédacteur en chef adjoint, aux côtés de Christian Duchemin. Je suis resté en contact des années durant avec Claude, envoyant régulièrement des projets publiés dans le magazine, jusqu’à sa disparition des kiosques en 1995. Je me souviens aussi du barouf en décembre 1984 avec la publication d’un décodeur Canal + pirate et la saisie du numéro. J’étais à l’IUT de Montpellier à ce moment-là ; quelle époque !

Les années ont passé et je suis resté en contact régulier avec Claude. Il me téléphonait parfois pour discuter alimentation à découpage ou pour solliciter mon aide afin d’obtenir des échantillons de transistors spécifiques à ses applications audio. Lorsque je le pouvais, je lui envoyais des photos des rivières que je parcourais le sachant pêcheur lui-même. Nous sommes restés en contact régulier jusqu’à ce jour, lors duquel il m’a appris sa maladie mais également l’espoir que le traitement suscitait. Je ne pensais pas recevoir cette funeste nouvelle et j’en suis profondément peiné. Je pense bien à sa famille dans ce moment douloureux et je perds un ami de longue date : repose en paix cher Claude.

Christophe Basso


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Je viens d’apprendre que Claude s’en est allé.
Je suis très touché par cette triste nouvelle. Je garde le souvenir d’un homme passionné, proche des gens, amoureux de son métier et professionnel hors pair. Tu nous manques déjà Claude.
Amitié et ondes positives à sa famille, à ses proches et à l’équipe SLU
Gauthier Dalle

Je viens d’apprendre la triste nouvelle. Je partage votre peine. Je sais à quel point nous avons perdu un ami et un collègue exceptionnel.

Tristan Szylobryt


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Je viens d’apprendre avec Tristesse pour Claude. Je suis de tout cœur avec la team SLU, Audrey et ses proches. Amitiés

Eric Vignaux


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C’est avec une infinie tristesse que j’ai appris ce matin le décès de Claude Ducros.

C’est au milieu des années quatre-vingt-dix, lorsqu’il a succédé à André Joly, puis Jeff Queneau comme rédacteur en chef du Haut-Parleur, auquel je collaborais depuis plusieurs mois, que j’ai fait sa connaissance. Au fil de mes contributions, j’ai apprécié un collègue compétent, un travailleur infatigable, qui n’hésitait pas à s’investir au-delà du raisonnable, un chef qui défendait bec et ongles l’œuvre collective et ses équipes, qui prenait ses responsabilités tout en laissant à ses collaborateurs une grande liberté, et aussi un ami à la convivialité généreuse et communicative.

Ensemble, en 1997, nous avons participé à l’aventure d’Objectif Multimédia, un magazine avant-gardiste au concept innovant que nous avions construit et soutenu à bout de bras au sein des Publications Georges Ventillard. Éphémère succès (et éternel regret ?) arrêté en plein vol après la quatrième parution alors que la viabilité était en vue. Cela restera à jamais notre meilleur souvenir en termes d’effort collectif d’une petite équipe soudée et unie, conviviale et motivée par un unique objectif commun.

Nous nous sommes retrouvés en 2009 dans le cadre de Sono Mag, dont Claude avait rejoint la rédaction. Et fort de cette amitié et du plaisir sans cesse renouvelé de travailler ensemble, c’est sans hésitation, après sa cession, que j’ai accepté de m’associer à la création de SoundLightUp.

Rigoureux dans la technique, qu’il maîtrisait parfaitement, et soucieux du moindre détail, il ne se mettait jamais en avant et évitait les honneurs et les paillettes, valorisant plutôt ses collaborateurs avec beaucoup de respect. Par exemple, malgré l’estime qui nous liait, nous n’avons jamais réussi à nous tutoyer !
Il m’est difficile de qualifier l’émotion qui m’envahit depuis cette funeste annonce. C’est plus de 25 ans de franche collaboration, de travail obstiné, d’optimisme et de blagues, d’aventures professionnelles communes et d’amitié qui prennent fin brutalement, et que rien ni personne ne saurait remplacer.

À son épouse, à ses filles, à toute sa famille et à la rédaction de SLU j’exprime toute ma sympathie et ma solidarité dans ces circonstances douloureuses.

Jean-Pierre Landragin


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Mercredi 27 janvier 2021 : Sale journée !!!

Lorsque j’ai appris le décès de Claude ce matin c’est comme si j’avais pris un bus en pleine figure. Je l’avais vu vendredi dernier et nous avions passé une heure ensemble. Il allait bien malgré son traitement qui était lourd, mais il allait bien et regardait l’avenir avec espoir. On avait encore de nombreux projets ensemble.

Claude était mon ami et dieu seul sait que j’ai très peu d’amis. C’était un homme formidable et nous avons partagé pendant plus de trente ans de nombreux moments inoubliables.
Je l’ai rencontré quand il était encore rédacteur en chef de la revue Radio Plans. Je venais de fonder Micromega et Claude a toujours été à mes côtés pendant toutes ces années et nous avons partagé les joies et les peines de la vie d’une société de passionnés.

Nous avons réalisé ensemble de nombreux produits qui ont fait le bonheur de nombreux audiophiles. Micromega n’aurait jamais été ce qu’elle a été sans lui et je tiens ici à le dire avec force. Depuis plusieurs mois nous travaillions sur un autre projet ensemble et nous nous appelions presque tous les jours parfois pendant des heures.

J’ai du mal à trouver les mots tant ma peine est immense et je sais que rien ne remplacera la place que Claude avait dans mon cœur.
Je sais que de là où il est maintenant il gardera un regard bienveillant sur ceux qui restent ici. Claude était un homme bienveillant et généreux, des qualités qui sont devenues rares.
Merci Claude d’avoir partagé avec nous ces années que nous n’oublierons jamais.

Daniel Schar


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MAIS NON !!!
Je viens à la seconde de lire le post de SLU portant sur Claude… Je le pensais combattant éternel de toutes ces merdes de la vie.
J’imagine à quel point la perte est énorme pour vous. Ça me manquera de ne plus discuter avec lui lors de salons, de trajet du signal, de semi-conducteurs et autres joyeuseries électroniques. Il a été mon premier contact chez SLU et je vous ai tous connus, grâce à lui quelque part…
RIP
Courage à vous. Nos pensées sont avec vous…

Gaetan Byk


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J’apprends ce matin la triste nouvelle. Claude a été l’un des premiers avec l’équipe de SoundLightUp à m’avoir suivi et soutenu dans mon aventure « américaine ». Je n’oublierai jamais sa gentillesse et son professionnalisme. Toutes mes pensées vont à sa famille et à toute l’équipe SLU. Je suis de tout cœur avec vous.

Dominique Maurel


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Je viens de recevoir SLU Infos et de voir avec grande tristesse l’information pour Claude.
Je suis très affecté par cette nouvelle. Funeste nouvelle, nous perdons un ami et quelqu’un de rare, discret, gentil et tellement compétent.
Je pense bien à vous et à sa famille dans ce moment douloureux.

Franck Voiffray


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« Lorsque l’on m’a annoncé la nouvelle mercredi, celle-ci fut difficile à entendre. Je connaissais Claude depuis 5 ans. Nous avions collaboré chez Micromega avec Daniel Schar. Ces années passées ensemble au sein du bureau d’études ont été extraordinaires en tout point.
Claude était un esprit brillant, vif, de ceux qui sont incollables à la moindre question. Jamais avare de conseils et d’humour, il était possible de discuter des heures avec lui sur de nombreux problèmes techniques. Nous avons passé énormément de moments ensemble durant ces quelques années et je peux dire que moi, le jeune diplômé qui sortait tout juste des études, a eu une chance énorme de pouvoir côtoyer Claude.

Nous étions toujours en contact et j’aimais passer chez lui pour récupérer des livres dans son immense bibliothèque ou juste discuter. Claude fut un collègue, un mentor et un ami, le genre de personne que l’on admire et je lui serais toujours reconnaissant pour tout ce qu’il m’a apporté tant professionnellement que personnellement.
Et comme il aimait si souvent me dire amicalement « Eh oui Gamin tu ne le sais pas ça « .

Merci pour tout Claude.  »

Florian Menguy


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C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de Claude, nous en sommes profondément attristés. Sa très grande disponibilité et ses compétences lors de nos différents échanges nous laisserons de très bons souvenirs.
Nous exprimons nos très sincères condoléances à vous tous.

Brigitte et Charles Riehl


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C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Claude. Personnellement j’ai eu des échanges réguliers avec lui pendant des années, notamment sur les salons, et ces rendez-vous étaient toujours très conviviaux et professionnels pour retranscrire nos passions respectives au travers de ces écrits.

La société Adam Hall vous adresse ses plus sincères condoléances et toutes nos pensées vont pour sa famille et toute votre équipe. En espérant que ces quelques mots vous apporteront un peu de réconfort en cette période si triste.

Jean-Dominique Malgoire


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Quelle torpeur ce matin en apprenant le décès de Claude.
Je tenais bien évidemment à vous exprimer tout mon soutien, et mes pensées les plus positives.
C’est un réel privilège d’avoir eu l’occasion de connaître quelqu’un d’aussi érudit, humble… et profondément humain que Claude.
Nul doute que son héritage continuera à alimenter, pendant des années encore, les colonnes de votre bébé commun.

Guillaume Parthenay


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Je suis très affecté par cette nouvelle. Funeste nouvelle. Nous perdons un ami et quelqu’un de rare, discret, gentil et tellement compétent.
Je pense bien à vous et à sa famille dans ce moment douloureux.

Franck Voiffray


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Merde ! Je suis très fort pour les conneries et la rigolade, mais très nul et très lâche dans ces circonstances-là…
Je vous embrasse tendrement, en repensant à tout ce qu’on a bu ensemble et avec Claude.
C’est con ; il en reste plein… !
Des bises tristes…

Daniel Borreau


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Voilà une bien triste nouvelle, que celle du décès de Claude.
Je garde un souvenir content de sa bienveillance lors de notre première rencontre dans les locaux de Sonomag, puis de ses retours sur mes contributions de l’époque.
Je garde aussi un souvenir précis de ses publications, qui ont nourri une partie de ma vocation professionnelle.
Je connais moins bien Ludo et Jean-Pierre, mais je vous envoie à tous les trois mes pensées émues et affectueuses.
Viennent qu’on sorte de cette période décidément bien sombre.

Nicolas Ahssaine


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C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre la nouvelle. C’était toujours un réel plaisir d’accueillir Claude et son acolyte sur nos stands lors des salons professionnels. Il nous manquera dans notre industrie déjà fragilisée.
Mes sincères condoléances à toute sa famille, ses proches, et à toute l’équipe de SoundLightUp.

Thierry Philippe


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J’ai appris avec beaucoup de tristesse le départ de Claude, sa figure attachante a toujours été là depuis mes débuts dans ce métier et il nous manquera de ne plus le voir dans les salons, chez NEXO ou ailleurs.
Je pense à vous tous à SLU où le vide doit être grand aujourd’hui, ainsi qu’à sa famille et ses proches, prenez bien soin de vous.

François Deffarges


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C’est avec un grand choc et une immense tristesse que j’ai appris hier la disparition de Claude. Je me rappelle l’avoir rencontré pour la première fois sur ISE il y a de cela 5 ans, et j’ai été immédiatement conquis par ses qualités humaines, sa gentillesse et son savoir. C’était un véritable plaisir de le croiser lors des salons, lui qui avait toujours un peu de temps à me consacrer.
Claude était un grand monsieur, il va laisser un grand vide dans le paysage des journalistes français. Je tenais à présenter à toute la rédaction ainsi qu’à sa famille mes plus sincères condoléances et à vous transmettre toute mon affection dans cette terrible épreuve. Prenez bien soin de vous.

Alexis Lipoff


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J’apprends avec beaucoup de stupeur et de tristesse le décès de Claude dans la force de son âge tout comme nous.
Je reste attaché à sa grande gentillesse et à son franc-parler Parigot qui laisse transparaître sa grande connaissance de nos métiers, son intérêt sincère et curieux pour toutes les technologies.
Je pense à lui bien sûr, mais surtout à ceux qui restent et vous en particulier, vous venez de perdre une étoile brillante et un ami.

Christian Crolle


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Les obsèques de Claude Ducros auront lieu le 5 février 2021.

Une cérémonie au crématorium de Valenton sera suivie de l’inhumation au cimetière de Joinville-le-Pont (25 Avenue des Familles).
Au vu des circonstances pandémiques, seul un nombre restreint de personnes seront présentes le jour même.
Pour celles et ceux qui le souhaiteraient, chacun pourra se recueillir sur sa tombe ultérieurement.

Merci à toutes celles et ceux qui ont manifesté, depuis l’annonce de son décès, des gestes et messages de sympathie à ses proches.

 

Amadeus avec un dispositif sonore unique entre au Panthéon

Une très jolie vue de la coupole interne et des dômes. Ne cherchez pas l’une des 70 enceintes, l’intégration a été effectuée avec un soin extrême.

Le Panthéon est depuis plus de cent ans la nécropole laïque des ‘grands hommes’ français, dont la ‘patrie reconnaissante’ veut honorer la mémoire.
Une technologie sonore unique et Made in France se cache derrière l’œuvre monumentale révélée par le Président de la République, à l’occasion de l’entrée au Panthéon de l’écrivain Maurice Genevoix, auteur notamment de « Ceux de 14 ».

Dans le cadre de cet événement, le chef de l’État a commandé une œuvre à deux figures majeures de la création contemporaine, le plasticien allemand Anselm Kiefer et le compositeur français Pascal Dusapin. Il s‘agit de la première commande publique pour le Panthéon depuis 1923.
In Nomine Lucis (Au nom de la Lumière) est une pièce pour voix chantées, enregistrée par le Chœur Accentus à la Philharmonie de Paris.

Pascal Dusapin

Dans le dessein de faire entrer les anonymes de la Grande Guerre au Panthéon, près de 15 000 noms représentatifs de soldats morts pour la France ont par ailleurs été lus et enregistrés par les comédiens Florence Darel et Xavier Gallais.
« Je souhaitais faire chanter les pierres du Panthéon, créer un immense ‘poumon vocal’ où chacun pourra entendre des échos différents de son passé et de son histoire, » évoque Pascal Dusapin.

Il faut avoir l’oeil. Cinq des huit C15 telles qu’intégrées à la coupole.

Un dispositif sonore sur-mesure et singulier a été développé et installé au sein même du Panthéon. Un total de 70 enceintes acoustiques, conçues et fabriquées par Amadeus, ont été disposées autour des transepts et au niveau de la coupole, à plus de 35 mètres de hauteur. Habillées de pierre naturelle, elles ont été rendues invisibles, devenant partie intégrante du monument.

Gaetan Byk

« Amadeus est devenu un espace ou artisanat d’art et innovations technologiques se conjuguent et se complètent, » évoque Gaetan Byk, Directeur Marketing de la marque Amadeus.
« Nous prenons plaisir à sans cesse nous dépasser, à nous renouveler, à explorer matières et technologies sous toutes leurs formes, sans limite.
Ces 70 enceintes revêtues de pierre, faisant corps avec le monument, sont la plus pure expression de notre savoir-faire et des valeurs que nous défendons, » poursuit Gaetan Byk.

Ce dispositif de diffusion est piloté par un système de spatialisation sonore, baptisé HOLOPHONIX. «Le processeur HOLOPHONIX favorise la spatialisation sonore des différents chœurs au travers de ses différents algorithmes embarqués, en deux ou trois dimensions, » évoque Thierry Coduys, Directeur des Technologies associé au projet et collaborateur de Pascal Dusapin depuis de nombreuses années.

Tel un pilote de voltige qui répète ses arabesques, Thierry Coduys accompagne du geste le son.

« La programmation spatiale, à savoir la position des chœurs, leur trajectoire, ainsi que les autres évènements qui composent cette ‘partition électroacoustique’ est notamment gérée au sein du séquenceur graphique IanniX.
Le processeur HOLOPHONIX reçoit, interprète et traduit ces millions de messages temporels et spatiaux, pour les rendre perceptifs, » poursuit Thierry Coduys.
Conçu par Amadeus en collaboration avec le STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son) ; laboratoire fondé en 1995 et hébergé au sein de l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique / Musique.

Une des très rares enceintes visibles, ici une C6.

le processeur HOLOPHONIX équipe de nombreuses institutions théâtrales, musicales et muséales en France, parmi lesquelles figurent les plus prestigieuses dont le Théâtre National de Chaillot, la Comédie Française, La Scala, etc.

Le processeur HOLOPHONIX embarque plusieurs techniques de spatialisation telles que Higher-Order Ambisonics (2D, 3D), Vector-Base Intensity Panning (2D, 3D), Vector-Base Amplitude Panning (2D, 3D), Wave Field Synthesis, Binaural, entre autres, permettant de positionner et de déplacer des sources sonores de manière intuitive dans un espace 2D et/ou 3D.
« Nous avons travaillé, en concertation avec Thierry Coduys, à la sélection de l’algorithme le plus approprié afin de permettre la reproduction précise des trajectoires qu’il souhaitait appliquer aux sons.


Clement Vallon

Nous avons testé plusieurs solutions disponibles dans HOLOPHONIX, et notre choix s’est finalement porté sur KNN, » évoque Clément Vallon, ingénieur du son, technicien et formateur au sein de l’équipe HOLOPHONIX.
KNN pour k-Nearest Neighbours (ou méthode des k plus proches voisins) utilise les k-enceintes les plus proches de la source virtuelle pour la sonoriser.
Le son est réparti sur ces enceintes avec des différences de niveau sonore. Il permet une spatialisation extrêmement souple puisque les enceintes peuvent avoir n’importe quelle configuration.
« Cet algorithme est peu utilisé en diffusion de concert, mais sa souplesse était parfaitement adaptée à la géométrie du bâtiment et au rendu souhaité par Thierry Coduys et Pascal Dusapin, » conclut Clément Vallon.

Holophonix. 128 in et out en Dante et tout ce qui existe ou presque en termes d’algorithmes avec une interface graphique à la hauteur du rendu.

Le processeur HOLOPHONIX propose un environnement extrêmement avancé permettant de mixer, de réverbérer et de spatialiser des matériaux sonores provenant de divers dispositifs, selon plusieurs techniques de spatialisation développées par le laboratoire STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son).

« Mon travail a principalement consisté à écrire et à développer les algorithmes permettant l’écriture spatiale de la pièce In Nomine Lucis, sous la direction de Thierry Coduys, » évoque Adrien Zanni qui a récemment rejoint les équipes de développement d’HOLOPHONIX en vue de concevoir des outils et langages d’écriture spatiale.

Adrien Zanni

« Pascal Dusapin et Thierry Coduys souhaitent créer une expérience vivante, en donnant du mouvement aux chœurs écrits par Pascal Dusapin. Deux approches ont ainsi été explorées.
La première a consisté en l’écriture précise de trajectoires parcourant le Panthéon ; du Nord au Sud ou depuis la coupole vers le sol, par exemple, » poursuit Adrien Zanni.
« La seconde impliquait le développement d’algorithmes génératifs contrôlant le déplacement d’ensembles de sources sonores en s’inspirant notamment de modèles physiques (simulation de vol de nuées d’oiseaux, modèles satellitaires ou stochastiques, etc.).

Nous avons utilisé deux logiciels pour le développement de ces algorithmes, IanniX et Max ; le premier pour la gestion des trajectoires et le second pour la création des interfaces de jeu mis à la disposition de Thierry Coduys pour l’interprétation et le mixage des pièces, » conclut Adrien Zanni.

Thierry Coduys de dos face à la représentation tridimensionnelle du Panthéon par le séquenceur graphique 3D open source IanniX.

Un total de 54 enceintes coaxiales Amadeus C12 (1 x 12’’ LF ; 1 x 1.75’’ HF) sont installées autour des transepts, à une hauteur de 16 mètres depuis le sol. Ces enceintes reçoivent un pavillon spécial, offrant une directivité conique de 60° visant à optimiser et à contrôler la directivité des hautes fréquences au sein du monument, très réverbérant.

Pascal Dusapin écoutant le rendu de son œuvre et piégé les yeux au ciel comme tout le monde par le travail de spatialisation.

Huit (8) enceintes triaxiales Amadeus C15 (1 x 15’’ LF ; 1 x 3.5’’ MF, 1 x 1.75” HF) sont installées au niveau de la coupole, à plus de 35 mètres de hauteur.
Elles sont orientées vers les hauts vitrages, dans une configuration de diffusion ‘indirecte’ offrant davantage de diffraction et des potentiels artistiques.
Ces enceintes reçoivent également un pavillon spécial, offrant une directivité plus resserrée de 60° dans les deux axes.

« Le compositeur Pascal Dusapin souhait un rendu ‘angélique’ comme provenant du ciel, avec une grande précision dans le haut-médium-aigu, mais ne permettant pas aux visiteurs de percevoir précisément la localisation des sources sonores, » précise Adrien Zanni.


Une des huit C15 fixée sur son étrier et orientée pour éviter le son direct. Construite comme il se doit en multiplis de bouleau de Finlande elle est ensuite revêtue par un micro-enduit, constitué de poudre de pierre naturelle, de chaux, de pigments et résine et de différents adjuvants.

Les 70 enceintes acoustiques ont reçu une finition spéciale, constituée notamment de poudre de pierre naturelle. Amadeus a travaillé en étroite collaboration avec des spécialistes français de la conservation du patrimoine, afin de trouver les meilleures nuances et matières en vue de rendre ces enceintes quasi-invisibles.

Les enceintes acoustiques sont réalisées en multiplis de Bouleau de Finlande et revêtues par un micro-enduit, constitué de poudre de pierre naturelle.

Le résultat du camouflage « pierre » sur une C6 complété par un tissus acoustiquement transparent gris ciment.

La spécialité d’Amadeus, le sur mesure, ici une C6 plaquée en chêne naturel teinté foncé.

Huit enceintes coaxiales Amadeus C6 (1 x 6’’ LF ; 1 x 1’’ HF) destinées à diffuser les 15 000 noms représentatifs de soldats morts pour la France complètent le dispositif.
Six enceintes ont été réalisées en chêne naturel teinté foncé, et deux habillées de poudre de pierre naturelle, devenant partie intégrante du monument.


Nous avons eu le privilège d’assister à la Panthéonisation de Maurice Genevoix et avons pu écouter à de nombreuses reprises l’oeuvre de Pascal Dusapin. Le résultat est impalpable et présent à la fois.
Aérien et défini avec un haut et surtout un bas du spectre très retenus. Une masse sonore mouvante et se mariant très bien avec les œuvres de Kiefer et les lieux. L’acoustique froide et longue du Panthéon est habilement exploitée sans trop l’exciter.

Pour avoir un aperçu sonore binaural sortie machine et découvrir les lieux et les équipes techniques et de création au travail, cliquez sur le lien du Making-Off ci-dessous.


Liste non exhaustive des équipements :

– Amadeus C15 : 8 unités
– Amadeus C12 : 54 unités
– Amadeus C6 : 8 unités
– Powersoft Ottocanali 4K4 DSP+DANTE : 10 unités
– Enregistreur/Lecteur MT128 : 2 unités
– Câble haut-parleurs : 5500 mètres
– Fibre optique OS2 : 800 mètres
– Processeur HOLOPHONIX : 1 unité, louée pour la spatialisation temps réel ; les contenus spatialisés ayant été enregistrés puis lus par les lecteurs multicanaux MT128/Soundpad


Pour tout apprendre sur le Panthéon : www.paris-pantheon.fr

Pour plus d’informations sur Amadeus et HOLOPHONIX : www.amadeusaudio.fr

Enfin pour mieux découvrir IanniX : www.iannix.org/fr/

 

Robe Awards. Les ½ finales scénographiées

Dernière phase avant la grande finale en présentiel, les 20 joueurs demi-finalistes se produisent du 26 au 30 janvier à raison de 4 vidéos diffusées chaque jour sur la page Facebook ”C’est Qui le Patron”. Les votes démarrent chaque soir à 17 heures.
L’équipe de CQLP, qui ne manque pas d’imagination, affine cette fois la scénographie en imposant un décor en arrière-plan du kit Robe, le même que celui des quarts de finale.

Le titre choisi, Can’t Hold Up des rappeurs Macklemore & Ryan Lewis, dans une arène antique, pose un petit challenge supplémentaire aux joueurs pupitreurs. Celui d’éclairer dans le propos ce qui revient à faire une sorte de grand écart temporel.
Félicitons en passant tous les joueurs qui ont su résoudre la difficile équation posée par le titre d’AC/DC lors des ¼ de finale. Ils ont beaucoup de talent. Voter devient de plus compliqué au fur et à mesure de l’avancement du concours.

L’identité des joueurs est toujours tenue ultra secrète jusqu’à la finale bien sûr où 10 d’entre eux se produiront en live le 4 février devant un jury de 4 éclairagistes très renommés.
Le public cette fois ne pourra pas voter mais la finale sera filmée et diffusée le 5 février sur la chaîne Youtube Robe Lighting France et partagée sur les pages Facebook de CQLP, Robe France et Mursdeleds.
Alors on croise les doigts pour que le gouvernement n’impose pas un nouveau confinement, ce qui pourrait remettre en question l’événement. En attendant on y croit. MurdeLeds a déjà démarré l’installation du super kit lumière proposé aux finalistes, + de 300 machines sur le plateau.

L’équipe de Robe France et MursdeLeds qui ne veulent prendre aucun risque font de leur côté l’inventaire des règles sanitaires très strictes à appliquer pour recevoir les joueurs, le jury et les organisateurs. Il n’y aura pas de réception ou cocktail après le concours et aucun invité. La Covid est un décidément redoutable trouble-fête.

Pour voter, rendez-vous sur la page Facebook CQLP

 

Avolites Diamond 9. Evolution spectaculaire du contrôle lumière & vidéo

Avolites lance sa nouvelle console phare, la Diamond 9 qui sera disponible en deux versions : D9-330 et D9-215. Elles offrent un contrôle ultime de la lumière et la vidéo, pour créer, programmer et contrôler.

L’équipe Avolites a utilisé ses 45 ans d’expérience dans l’industrie, les commentaires des designers et des concepteurs lumière les plus reconnus pour créer la surface de contrôle ultime.

La série Diamond est conçue par des concepteurs, pour des concepteurs et combine intuitivement l’éclairage, les médias et tous les autres éléments visuels d’un spectacle. Chaque écran, fader, encodeur et bouton a été méticuleusement pensé, pour donner au concepteur une liberté totale lui permettant d’aller au bout de son imagination.

Ce nouveau pupitre est un exploit d’ingénierie. Apportant un nouveau look élégant à la console, la surface de contrôle est usinée à partir d’une seule plaque d’aluminium.
Les différenciateurs vont bien au-delà de l’esthétique, ils fournissent un contrôle multimédia plus intuitif pour les concepteurs lumière de tous les secteurs de l’industrie du spectacle.

S’appuyant sur l’ensemble des fonctionnalités de Synergy, sorti en octobre 2019, qui assure un lien transparent entre le média serveur et la console lumière, le D9 permet de contrôler lumière et vidéo du bout des doigts.
Avec l’augmentation de l’utilisation des murs vidéo dans les shows Live, les installations pérennes et les productions TV, il est vital de créer un éclairage et des performances vidéo immersives et homogènes. La D9 contrôle directement 32 univers DMX, dispose de 6 ports Ethernet et d’un switch réseau pour les shows les plus complexes.



Son software est 100 % compatible avec le système Titan, ce qui permet d’avoir une console complètement opérationnelle et stable dès sa sortie.
Pour le hardware, l’équipe R&D a mis les petits plats dans les grands. La partie commune aux deux modèles dispose, sur le panneau inclinable de 18 à 68°, de 3 écrans 4,3″ destinés à la prévisualisation des médias via Synergy mais aussi à toute fenêtre de l’interface Titan, d’un écran dédié au menu soft key et de 10 boutons rotatifs assignables et cliquables.

Les 5 roues codeuses.

Sur le panneau fixe, à droite, en plus des boutons de programmation on a accès à 5 roues rétro éclairées et une roue de dimmer avec un écran LCD dédié ainsi qu’a un écran de 7″ pour visualiser et accéder plus rapidement aux paramètres les plus complexes.

Pour la partie restitution, une T-bar offre un contrôle précis des transitions manuelles. Elle peut également être associée à la puissante fonction « Scene Master » de Titan. Le statut de la T-bar est toujours visible sur un écran dédié.
Grâce aux deux faders motorisés, aux 8 boutons de commande et au bouton Go de largeur double, la restitution en mode théâtre devient très simple.


La T-bar.

On note également que des boutons macros supplémentaires avec un écran de contrôle ont été intégrés dans la partie faders. Sous l’accoudoir, un tiroir contient un clavier rétroéclairé.
Le modèle D9-215 dispose de deux écrans 15,6″ capacitifs 1 000 nits, de résolution 1980 x 1080. Sous l’écran de gauche, 15 faders motorisés sensitifs Penny & Giles rétros éclairés sont bordés d’un indicateur de niveau 11 segments RGB.

Pour la restitution on a également 60 boutons rotatifs et cliquables ainsi que 90 boutons C&K pour les fonctions des playbacks et 40 boutons rotatifs assignables.
Le modèle D9-330 qui comporte un écran 15,6″ et 15 faders supplémentaires, offre au total 70 boutons rotatifs et 180 boutons C&K pour les fonctions de playback et 70 boutons rotatifs assignables.

A l’arrière de la console, 8 connecteurs XLR 5 broches femelles assurent les sorties DMX. Pour la partie réseau, un switch Ethernet 4x1GBE, un second réseau Ethernet 1GBE, un connecteur LC quad opticalCON 1GBE sont présents de série. On peut également ajouter 2 écrans tactiles externes via deux connecteurs HDMI et des connecteurs USB.
La D9 reçoit également une entrée et une sortie LTC, et une sortie audio. Pour les triggers externes, en plus du DMX-In, on a 3 connecteurs MIDI, un GPIO 4 entrées/4 sorties, une entrée audio et une entrée jack 1/4″ pour une pédale.



« J’ai eu le privilège d’utiliser le D9-215 en janvier 2020. L’expérience a été fantastique. La programmation était familière mais grandement améliorée par la montée en puissance du matériel. Elle permet une programmation plus fluide, plus rapide et plus agréable », explique le concepteur lumière Tom Campbell (MIRRAD).
« En tant qu’utilisateur historique d’Avolites, je suis très heureux de voir où le D9 mène l’entreprise et très fier de faire un peu partie de son développement. » Les D9 affichent aussi un nouveau logo d’Avolites, premier changement significatif depuis la création de l’entreprise en 1976.

« La série Diamond, avec notre nouveau logo, marque la première étape de notre stratégie pour s’ouvrir au futur », déclare Paul Wong, directeur général d’Avolites. « Les D9 sont le résultat d’années d’investissements en R&D, et nous sommes très fiers de fournir à nos utilisateurs l’outil de programmation ultime pour leurs futurs projets créatifs. »

Comme on peut le voir, avec la D9, Avolites a décidé de bomber le torse et les biceps ! Tout a été pensé par des opérateurs pour des opérateurs. La D9 est un contrôleur nouvelle génération, qui permet de gérer tout élément visuel d’un show de manière simple et intuitive.
Les Avolites D9-330 et D9-215 sont disponibles à la commande auprès de Dimatec

Et plus d’infos sur le site Avolites

 

Powersoft lance M-Force 301P02 avec des plans de subs

Des professionnels de l’audiovisuel aux fabricants d’enceintes amateurs, tout le monde pourra bénéficier de la nouvelle technologie M-Force encore améliorée avec moteur et membrane désormais intégrés et grâce à une série de documents de modèles de subs mis à la disposition du public.
Depuis sa sortie en 2013, le transducteur linéaire M-Force de Powersoft a redéfini ce qui était possible dans le domaine des infra-basses, atteignant des fréquences bien en dessous de la plage habituellement couverte.

Le nouveau transducteur linéaire à aimant mobile M-Force, le 301P02.

Malgré son utilisation et sa pertinence aux plus haut niveaux du son live et installé, la R&D de Scandicci a cherché à repousser encore les limites avec l’introduction du nouveau M-Force 301P02 et ses modèles d’ébénisteries de référence, qui ont été pensés et mis au point pour garantir que tout le monde, des professionnels de l’audiovisuel aux créateurs d’enceintes amateurs, pourra bénéficier de la technologie de Powersoft.

Giacomo Previ

«Bien que le M-Force original ait eu un cycle de vie exceptionnel, nous savions que le moment était venu pour notre technologie infra-basse brevetée de faire un autre bond en avant», a déclaré Giacomo Previ, directeur des ventes de Powersoft pour les solutions OEM.

«Cette nouvelle itération du transducteur à moteur linéaire M-Force est équipée de connecteurs haute tension et fort ampérage et de toute une gamme d’améliorations électromécaniques internes.
Nous sommes ravis de partager le M-Force repensé avec nos clients, et nous avons hâte de voir ce que nos collègues pourront créer en utilisant cette nouvelle technologie. »


L’impédance à l’air libre du M-301P02. Basse, très basse.

La structure brevetée du moteur linéaire à aimant mobile M-Force permet des niveaux extraordinaires d’efficacité et de fiabilité, ce qui en fait le choix idéal pour les applications de renforcement sonore basse fréquence à haute efficacité et à SPL élevé.

La mise en œuvre du M-Force est maintenant plus facile que jamais, grâce au 301P02, une solution complète qui permet à tous les niveaux de fabricants d’enceintes de l’intégrer dans n’importe quel projet de sub en toute confiance, à la fois dans des configurations actives et passives.

Le moteur linéaire est raccordé en usine à une membrane spécialement construite, grâce à un système d’accroche nouvellement conçu et un châssis léger et très robuste, qui améliore également la dissipation thermique, tandis que l’ajout d’un renfort avant stabilise encore l’ensemble.

M-Drive, le module d’amplification créé en 2013 pour alimenter les transducteurs d’impédance basse à très basse (M-Force, IPAL etc.) dans des subs actifs. 310 V, 200 A et 15 000 W en crête, plus le DSP pour traiter le capteur DPC. Une vraie bête loin d’être démodée.

Des nouveaux modèles de subs de référence ont été créés par Powersoft pour aider les utilisateurs à augmenter les capacités SPL de leurs systèmes.
Tous les designs sont gratuits et accompagnés d’une liste de coupe ainsi que de presets qui peuvent être gérés à l’aide du logiciel ArmoníaPlus de la société.

«Les configurations actives reposent sur le M-Drive, un module d’amplification spécialement conçu pour M-Force. Nous vous recommandons d’alimenter des modèles passifs à double moteur M-Force de 30 pouces à l’aide du puissant ampli X4L », explique Francesco Fanicchi.

Puissant? Seulement 32 400 W à 2 Ohms sur 4 canaux et une tension de sortie maximale de 300 V et un courant max de 140 A. De quoi s’électriser ;0)


Modèles de référence Powersoft

Comme l’illustrent les modèles de subs dont les plans sont disponibles sur le site de Powersoft après enregistrement, le M-Force 301P02 est parfaitement adapté à une variété d’applications très différentes :

EDM Sub

Le modèle EDM.

Le modèle passe-bande « EDM Sub » comprend deux transducteurs M-Force 301P02 et peut être construit à la fois comme un sub infra de type actif ou passif, amplifié soit par un module M-Drive couplé à une plate-forme de processing DSP-Lite ETH ou bien en passif grâce à un canal d’ampli X4L. Dans les deux cas les deux transducteurs sont montés en série.

La plateforme de processing DSP-Lite ETH ou 005 n’est autre que la carte DSP-Lite bien connue chez Powersoft, mais avec une entrée réseau pour prendre la main à distance et attachée à une plaque servant aussi de radiateur.


La carte DSP qui rend un ou deux subs accessibles via le réseau et offre de nombreux réglages. Dommage qu’elle ne dispose pas d’une entrée numérique ou réseau audio et qu’elle ne communique pas avec le module M-Drive autrement qu’en analogique.

Plaque sur laquelle on retrouve les commandes de choix du preset, un réglage de niveau, les voyants d’état de la carte elle même, une prise d’entrée et de sortie pour ponter deux subs et enfin un port RS 485 qui donne accès au DSP spécifique du M-Drive qui exploite en seulement 10 µs, des informations fournies par le capteur DPC.

Le but de ce capteur est de fournir au module ampli la mesure différentielle entre la pression interne au volume de charge et celle externe. Cela maintient le système M-Force dans la fourchette maximale de ses possibilités, à distorsion minimum et offre le meilleur couplage avec sa charge acoustique.

Ce réglage s’opérant rarement et nécessitant des compétences spécifiques en électroacoustique, il nécessite Armonía ProManager. Cette configuration double 30 ”est étonnamment compacte et peut atteindre un SPL maximum de 147,3 dB @ 1m (ANSI / CEA2010B) amplifiée par un M-Drive, et de 146,1 dB en passif reliées à un X4L.

Le capteur Differential Pressure Control offre un contrôle complet sur les performances sonores, un SPL plus élevé pour le même THD d’un système traditionnel et enfin une cohérence des performances du système avec le temps et l’utilisation.

Le principe de fonctionnement du DPC, visible tout en haut du dessin, au dessus du HP.


La versatilité sonore de M-Force au sein de l’EDM sub.

La conception de ce sub a été optimisée pour produire une pression très élevée jusqu’à 18 Hz, faisant de l’EDM SUB le complément infra parfait pour tout système de sonorisation fixe ou en tournée. Les quatre préréglages disponibles couvrent différents programmes musicaux: Standard, Punch, Infra et une version cardioïde du Standard.
Précisons que de part sa nature, le M-Force n’est sujet à aucune forme de compression thermique mais que le DPC n’est disponible que sur les subs actifs équipés en M-Drive pour un meilleur contrôle des basses.

DV SUB

Le DV Sub. Vous je ne sais pas, mais nous ça nous rappelle le nom d’un autre sub, marron et embarquant trois 15”.

Le «DV SUB» est une enceinte passe-bande équipée du transducteur M-Force 301P02 dont le design a été optimisé pour produire un SPL très élevé jusqu’à 28 Hz dans une caisse très compacte, faisant du DV SUB la meilleure mise à niveau possible pour un subwoofer existant, éliminant pratiquement toutes les distorsions non linéaires.

Un comportement très « classique » en remplissant consciencieusement l’octave 30 à 60 Hz apte à le rendre facilement exploitable, sachant qu’il offre entre 6 et 8 dB SPL en plus des modèles double 18” existants…

Le SPL maximum mesuré est de 147,8 dB @ 1 m (ANSI / CEA2010B), sans distorsion ni compression thermique. Deux presets sont disponibles pour tirer le meilleur parti de ce sub, Standard et Punch, chacun d’entre eux étant également disponible pour s’adapter aux configurations cardioïdes.


CINESUB

Le CineSub conçu pour fonctionne debout derrière ou écran ou à plat.

Le «CINESUB» est un sub disposant d’une charge hybride dite -transmission line- pour son transducteur M-Force 301P02. Sa conception a aussi été optimisée pour générer une faible distorsion et un SPL élevé, mesuré à 142,5 dB @ 1 m (ANSI / CEA2010B) de 16 Hz à 120 Hz, conformément aux recommandations Dolby et THX.

La baisse de SPL de Cinesub par rapport aux autres designs est plus que compensée par une réponse en fréquence d’une extension et linéarité rares. 3 octaves! Le couplage de deux unités (en vert) offre précisément 6 dB de plus.

Grâce à son SPL, une unité peut remplacer quatre enceintes double 18” avec une meilleure extension dans l’infra et une efficacité supérieure, ce qui fait du CINESUB le système basse fréquence parfait pour la diffusion dans les complexes de cinéma ainsi que les salles privées haut de gamme. La conception modulaire permet une configuration simple ou double, et deux presets sont disponibles en fonction de la phase recherchée.

Mauro Donati

Pour encore plus d’informations sur M-Force, M-Drive, DPC et les autres technologies des magiciens de Scandicci, cliquez ici

Pour demander directement des infos sur le prix, la disponibilité et bien plus encore : [email protected]

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Merci enfin à Mauro Donati, Application Engineer Powersoft, sa connaissance du M-Force comme des modules d’ampli et des impédances flirtant avec le court-circuit et surtout sa patience, nous ont été précieux dans la rédaction de cette news.