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LC Formation passe en clair sur Facebook Live

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En période de crise sanitaire, plusieurs intermittents et prestataires mettent ce temps à profit pour développer de nouveaux projets et acquérir de nouvelles compétences.
Certains trouvent même des idées enthousiasmantes, à l’image du centre LC Formation, qui propose quotidiennement des tutoriels et des lives sur plusieurs logiciels de dessin, de son et de lumière, accessibles à tous sur le Net et sans restriction.

Une initiative saluée par de nombreux professionnels, que nous détaille Jean-Michel Jouanne, gérant de LC Formation.

SLU : Bonjour Jean-Mi, comment vas-tu ?

Jean-Michel Jouanne : Très bien, mais je n’arrête pas en ce moment avec nos Live Facebook ! Le téléphone sonne sans arrêt, et je suis super sollicité par les formateurs et nos abonnés. Community manager, c’est un vrai boulot !

C’est quoi ces Live Facebook ?

Des sessions de formation en direct, quelquefois enregistrées, que l’on met gratuitement à disposition sur notre Facebook. On traite d’un sujet à la fois, comme des modules sur Chamsys, Sketchup ou GrandMA, effectués en temps réel par un formateur. Les spectateurs voient l’écran du prof et toutes les manips, avec les commentaires et les explications détaillées.

L’équipe du Facebook Live LC Formation.

Comment t’est venue cette idée ?

C’est suite à l’initiative de Benoit Baillard, qui intervient chez nous en GrandMA, et qui a fait de son côté des tutos YouTube. Plutôt que de le laisser faire dans son coin, comme d’autres, nous nous en sommes inspirés avec mon associé Donovan pour regrouper et diffuser différents tutoriels sur le Net.

Pourquoi le Streaming ?

L’idée du streaming est de pouvoir tout centraliser sur LC Formation, comme ça les formations se dispersent moins. Sur Facebook les outils sont simples et plus rapides. De plus, nous avons beaucoup d’abonnés sur notre page, c’était plus légitime que sur YouTube, où nous sommes peu actifs. Après venait la question du coût. Le travail des formateurs, notre temps et l’infrastructure ont une charge. Mais l’idée de la gratuité nous a paru normale en cette période.

Comment cela s’est mis en place ?

Andreas, notre formateur Chamsys, a trouvé les astuces techniques avec la plateforme de Streaming OBS. On en a parlé le matin, et le soir ça s’est mis en place. On a continué avec un espace de stockage en ligne pour les enregistrements, des outils complémentaires comme Streaming, la mise en place d’un fil de discussion WhatsApp…

Une formation réseau par Fabrice Gosnet.

Avec nos partenaires on a pu échanger nos expériences et permettre à chacun de s’enregistrer chez soi avec un ordinateur, une Webcam, et un peu de bidouilles.
L’idée était de regrouper des gens de tout horizon, non seulement nos formateurs LC, mais aussi en s’ouvrant au maximum vers d’autres spécialistes, comme Olivier Legendre, Benjamin pour la partie graphique, Vincent Bouquet au RoboSpot, Christophe Carles pour le Gringo… On a aussi développé des partenariats avec des marques comme Robe ou Axente.

Pas trop de problèmes techniques ?

C’est sport ! Cela me prend beaucoup de temps et d’énergie, en tant que chef d’orchestre. On s’entraide beaucoup sur les aspects techniques, et au final tout le monde a réussi à faire un live ou à l’enregistrer. Chacun à son rythme car il faut aussi composer avec les enfants, la famille et tous les à-côtés.

Comment ont démarré les démonstrations Live ?

On est parti sur des formats d’une heure, un peu improvisés, avec 5 versions par jour la première semaine. Andreas a ouvert le bal avec Chamsys, JM a suivi avec GdMA2, Stéphane Viallon avec Vector, Benj pour Sketchup ou encore Fabrice Gosnet, pour le réseau.
Mais cela s’est avéré un peu trop, les gens n’arrivaient plus à suivre. Maintenant on se réorganise avec moins de sessions par jour, et des modules plus resserrés qu’on distille régulièrement pour laisser respirer les spectateurs. Une autre idée était que les participants puissent poser quelques questions en live, dans les commentaires.

Wysiwyg par Patrick Neufond ou Dimitri Gogos

Comment se planifient les prochaines semaines ?

On va garder trois sessions par jour, une à 11 heures, une à 14 heures, et la dernière à 17 heures On ne sait pas encore jusqu’où va nous amener le confinement, mais on a de la matière pour tenir dans la durée. On a 18 modules différents à proposer, et plusieurs autres formations sous le coude, surtout en son.

Ces formations sont différentes des cours standards ?

Oui, elles sont adaptées au format PC. Ce sont des sessions très courtes, sans pratique, pour donner envie ou pour répondre à des points précis. On essaie de proposer à la fois des contenus basiques et d’autres plus pointus pour que tout le monde s’y retrouve.

Il existe un planning ou un programme ?

Des Replays sont accessibles sur la page Facebook, tout comme le programme. Il n’y a pas de sujet imposé, chaque prof intervient comme il le sent et propose du contenu. Pour certains c’est suite à des questions ou des propositions, et ils mettent en place un module spécifique.

Tu n’as pas peur de détourner les intermittents des formations classiques, bien plus complètes ?

C’était une de nos premières interrogations. Est-ce que dispenser de la formation par internet, n’est pas prendre le risque de nous couper d’un certain public dans le futur. Mais au vu des inscriptions à nos prochains cours en centre, cela ne semble pas être le cas.
Globalement, cela va plutôt dans le sens de ce qu’on propose, d’être dans l’accompagnement, même en temps de crise. Je ne sais pas si nous avons eu raison de partir dans cette voie, mais c’était important pour nous de le faire. De toute façon, même sans confinement, on aurait sans doute mis en place des cours à distance à long terme.

La Midas Pro2 par Alexandre Bardé.

Comment vois-tu le futur de la formation ?

Cela nous apporte pas mal d’idée et d’axes à creuser pour l’avenir. On ne savait pas la portée de ces médiums, qui sont finalement très suivis.
C’est finalement très complémentaire de nos formations en présentiel, même si évidemment ça ne les remplacera pas.

As-tu des retours de l’AFDAS suite aux annulations de formation ?

Rien de très précis, pour les formations conventionnées annulées. Celles qui sont passées en commission, on va pouvoir les repousser. Celles qui ne sont pas conventionnées, c’est-à-dire qu’elles sont prises en charge individuelle, on ne sait pas encore, cela va dépendre des budgets de l’AFDAS. Mais après le confinement, on espère pouvoir les réactiver quasiment du jour au lendemain.

Vous en étiez où chez LC Formation avant le confinement ?

En termes d’infrastructure nous avons 4 salles à Villeneuve-St-George, notre QG en région parisienne, et des lieux à Toulouse et Marseille, avec des renforts d’équipe.
On avait aussi prévu avant la crise de se déplacer, avec des accords, dans d’autres salles en province.

As-tu vu d’autres initiatives dans cette période ?

A ma connaissance nous sommes le seul centre à développer ces lives, mais il y a beaucoup de personnes qui proposent des Tuto, et on arrive à fédérer des gens d’un peu partout. Par exemple le Grim-Edif propose aussi beaucoup de liens sur son site et sa page Facebook, et ils ne doivent pas être les seuls.

Vous avez beaucoup de Followers ?

Jusque-là on plafonnait à environ 1 500 ‘Likes’ sur LC formation, maintenant on en est à 2 500 après 10 jours. J’estime que pour les lives, on est suivi par entre 60 et 200 spectateurs. Sans compter les Replays, les partages et les enregistrements.

Les jeux de Pâques.

Tu n’as pas peur de voir ces vidéos utilisées par d’autres sociétés ?

Nous avons le logo LC formation sur la diffusion, et durant les lives nous sommes cités assez régulièrement. Mais on sait que foncièrement rien n’est protégeable, tout est dispo.
Mais on espère que cela sera utilisé avec intelligence. De toute façon, même si on en donne suffisamment, il n’y a pas tout, c’est impossible. Tous les tutos du monde ne suffisent pas pour devenir pupitreur ou ingé-son, ce serait trop simple !

Un petit mot pour conclure ?

Oui, quelque chose de fun malgré le sérieux de nos formations : On va faire des Easter Egg. L’idée c’est que dans nos vidéos des œufs vont se balader. Il va y avoir un concours pour les repérer. Les trois, quatre premières personnes qui les trouvent auront droit à quelques goodies. Et celui qui trouve l’œuf en Or aura droit à une session gratuite !


Les divers intervenants sur les Lives

Donovane Amelin : grandMA2 et 3
Jean-Michel Jouane : grandMA2 et 3
Andreas Monschauer : Chamsys
Marco Saby : Robospot
Fabrice Gosnet : Reseau
Patrick Neufond : Wysiwyg
Jérôme Claude : Wysiwyg
Benoit Baillard : grandMA2
Tristan Szlobryt, grandMA3
Dimitri Gogos, Wysiwyg
Stéphane Viallon : Vectorworks
Jo Martin : Chamsys, Capture
Olivier Legendre : Chamsys
Alexandre Bardé : Digico, Midas
Cyrille Dupont (6Sou) : Chamsys
Chritophe Carles : Green GO
Benjamin Montembault : Sketchup
Cédric Davignon : grandMA2 et 3, Arkaos
Antony Le Fur : M1
Phillipe Caroen : Vectorworks

Souvenirs de quarantaine : Alain Richer

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Alain Richer directeur général de d&b audiotechnik France, a vu un vol de canards en rase-mottes en plein Paris. La nature reprend ses droits.


SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Alain Richer : La sonorisation professionnelle

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Nous allons bien, nous ne sommes pas touchés par le Covid-19

Où êtes-vous ?

Chez moi depuis le 23 mars dernier comme toute mon équipe qui est en télétravail.

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Nous avons vu l’activité s’arrêter très rapidement, nos clients se sont mis en chômage partiel très tôt afin de protéger leur entreprise.

Et depuis le confinement ?

Depuis le confinement, l’activité est complètement arrêtée, nous finissons quelques livraisons.

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Les projets sont plutôt décalés que vraiment annulés, la visibilité est très faible.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Tous nos projets d’installations de salles sont reportés à une date inconnue mais devraient se faire, pour la partie Live, c’est l’incertitude totale, nous pensons en savoir plus vers la mi-avril une fois le pic épidémique passé.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Le chiffre du mois d’avril sera probablement très faible même si notre usine peut toujours livrer. L’impact sur le business est vraiment difficile à évaluer, cela dépendra de la durée de l’arrêt des livraisons de matériel et la rapidité (ou pas) de la reprise.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Je lis et j’écoute beaucoup de musique, j’en profite pour revoir des DVD de live, c’est sympa les concerts !

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Je passe l’essentiel de mon temps à me former aux technologies d&b et à préparer la sortie de crise.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Voyager ! Je devais partir en vacances en avril en Italie, aller au spectacle et faire un bon restaurant. Soutenons les activités qui souffrent le plus.

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Bien que nos clients soient fermés, nous les appelons pour prendre de leurs nouvelles et nous les soutenons quotidiennement. Je prends soin des personnes âgées de mon immeuble qui sont très seules.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

La solidarité nous permettra de surmonter cette crise sanitaire ensemble. La profession doit se soutenir pour éviter une casse sociale trop importante.

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

La nature reprend ces droits, j’ai vu un vol de canards en rase-mottes en plein Paris !


Nous ajouterons chaque jour les souvenirs qui nous parviendront via le questionnaire à télécharger ici.
Et nous l’envoyer avec un selfie au format paysage sur l’adresse mail  [email protected]

Souvenirs de quarantaine : Daniel Borreau

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Daniel Borreau, gérant de Rock Audio, qui ne tient plus sur sa chaise, rêve de se tirer de chez lui pour aller manger des huîtres à Cancale.


SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités :

Daniel Borreau : Importation, distribution de matériel audio

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

On est tous OK !

Où êtes-vous ?

Surtout à la maison, et souvent au bureau

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Chute de 85 % du C.A.

Et depuis le confinement ?

100 %

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Aucune vente n’est annulée, tout est en attente, mais on ne peut rien livrer.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Pour le moment : Grands Jeux Romains dans les arènes de Nîmes, reportés à octobre. ?

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Pour l’instant, on tient, mais si cela venait à durer, on ne pourra plus faire face, car rien ne rentre…

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

JE DORS – JE BOUFFE – JE BOIS !!!

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Formations sur logiciels divers, tutos, et préparation du lancement français de Fohhn Designer : https://www.youtube.com/watch?v=Kt69QfxKg7s&feature=em-uploademail

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Me tirer de chez moi et aller manger des huîtres à Cancale !!

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Pourquoi pas ?

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Restez chez vous !

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

J’ai mal au cul à force d’être sur ma chaise !
Bises à tous


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Freevox distribue Prolyte en France

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Pour proposer une offre de produits globale dédiée aux prestataires et aux installateurs, Freevox ajoute à son catalogue « La Structure » en prenant la distribution de la célèbre marque PROLYTE, fabricant mondial de solutions de structures pour l’industrie du divertissement.

Nous permettons ainsi à nos clients d’accéder à l’ensemble des solutions PROLYTE dont ses best-sellers, comprenant les structures triangulaires et carrées X30, H30, H40, VERTO, les praticables STAGEDEX, les scènes couvertes, les tours et les supports d’écrans LED.
Toutes les références du catalogue sont disponibles ici

Le siège du groupe Prolyte est situé à Leek, aux Pays-Bas, où est concentré le processus de conception, d’ingénierie et de vente. Il possède aussi une base industrielle à Piatra Olt, en Roumanie, un bureau et un entrepôt aux Etats-Unis, ainsi que deux bureaux en Asie dont un à Kuala Lumpur (Malaisie) et un à Tokyo (Japon).

Prolyte possède également un entrepôt stratégiquement situé à Emsdetten, en Allemagne, pour fournir des installations de stockage et des installations logistiques sur le continent européen. L’équipe s’appuie sur un réseau de partenaires de distribution assurant également le service après-vente et un support technique agréés.

Plus d’information sur le site Freevox

 

Souvenirs de quarantaine : Denis Fenninger

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Denis Fenninger, président de Lagoona habite dans le Grand Est. Par miracle personne n’est touché dans son entourage.


SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Denis Fenninger : Applications professionnelles du son et de l’éclairage, prestataire et intégrateur dans le Grand Est et partout en France.

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Nous allons globalement bien, un collaborateur fiévreux, un autre qui tousse mais rien d’alarmant pour le moment.

Où êtes-vous ?

Chacun confiné chez soi. Personnellement je suis dans une maison à la campagne, en Alsace du Nord.

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Toutes nos prestations ont été annulées : festival Printemps des Bretelles, Giboulées de la Marionnette, Salon EGast de la gastronomie.

Et depuis le confinement ?

Le secteur « intégration » de notre société s’est vu complètement fermé : arrêt de tous les chantiers.

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Départ tournée Claudio Capéo annulé après trois dates, toutes les locations mars/avril et tous les chantiers.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Tournée Claudio Capéo reportée, grosses dates de concerts reportées et grosse interrogation sur les festivals de l’été.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Nous ne savons pas encore, des demandes de prêts sont en cours et le chômage partiel est activé.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Ecoute et pratique de la musique, home studio, lecture et réseaux sociaux.

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Télétravail avec poursuite de la phase étude des chantiers, quelques devis et rester en contact avec la profession.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Pas la moindre idée : un resto, un week-end en France, une soirée entre amis, certainement dans le désordre…

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Non, soutien total aux personnels de santé…

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Restez chez vous, le Grand Est est déjà bien touché même si autour de moi, je ne déplore pas de cas concrets.

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Non, mais je trouve qu’il se passe des choses impensables pendant cette période : il y aura un avant et un après COVID, c’est certain !


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Martin Audio va introduire deux nouveaux subwoofers cardioïdes

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Martin Audio Martin Audio SXC118

Martin Audio vient d’annoncer la sortie de deux nouveaux subwoofers cardioïdes compacts et hautes performances, le SXCF118 et le SXC115, adaptés aussi bien au renforcement sonore en live qu’aux installations fixes.

Structure interne du SXCF118, dévoilant les deux chambres acoustiques totalement séparées (le SXC115 est identique).

Le SXCF118 est la version accrochable du SXC118 introduit l’année dernière et a été spécialement conçu pour accompagner le système ligne source WPS, tandis que le SXC115 est le complément de graves posé au sol du système WPM.

Le SXCF118 intègre un haut-parleur longue excursion de 18’’ (460 mm) orienté vers l’avant et un haut-parleur de 14’’ (356 mm) orienté vers l’arrière, chacun étant piloté indépendamment par des canaux d’amplification et un DSP séparés. Chaque transducteur dispose sa propre chambre acoustique bass reflex avec évent optimisé.


Grappe de quatre SXCF118 à placer à coté d’une ligne WPS.

Cette disposition produit une réponse polaire cardioïde qui augmente le rayonnement avant, tout en réduisant considérablement le rayonnement arrière indésirable. L’amplificateur iK42 recommandé ajuste les paramètres DSP pour les HP avant et arrière afin d’optimiser la réjection arrière, de 21 dB à 43 Hz et jusqu’à 28 dB à 75 Hz.
Cela confine les basses fréquences loin des scènes et des murs, réduit l’énergie réverbérante dans la pièce, ce qui améliore la précision et l’impact de la réponse en basse fréquence. En face avant, la sortie des deux haut-parleurs est additive, ce qui procure un gain de 2 dB par rapport à un caisson de basses classique doté d’un seul 18” de même type.

La caisse est réalisée en contreplaqué de qualité touring avec un revêtement polyuréthane texturé résistant et est équipée de quatre poignées. Des grilles en acier perforé avec revêtement dorsal en mousse protègent les transducteurs avant et arrière.
Le matériel de suspension intégré, couplé au châssis de suspension WPSGRIDT, permet au SXCF118 d’être incorporé en haut d’une ligne WPS, ou de constituer une grappe séparée placée à côté.

Le SXC115 fait appel aux mêmes principes physiques et contient un haut-parleur avant longue élongation en 15” (380 mm) et un haut-parleur orienté vers l’arrière de 12” (300 mm), chacun étant contrôlé indépendamment par deux canaux d’amplification et un DSP séparés. De même, chaque transducteur possède sa propre chambre en configuration bass reflex avec un évent optimisé.
Le gain en rayonnement avant est de 1 dB par rapport à un sub classique en simple 15” et la réjection arrière atteint 21 dB à 43 Hz. C’est le complément de graves adapté au système WPM ou bien en accompagnement d’enceintes point source Martin Audio.

Martin Audio SXC115

La commercialisation du SXCF118 commencera en mai et celle du SXC115, un mois plus tard.

Plus d’infos sur le site Martin Audio

Souvenirs de quarantaine : Raphael Maitrat

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Raphael Maitrat, multi tâche, de la dir prod à la régie, de la sceno au son, toujours beaucoup de son et beaucoup de passion !

SLU : Quels sont vos secteurs et zone d’activité

Raphael Maitrat : Le live, le live et encore du live

Greg photographié il y a un an, presque jour par jour à Bordeaux. Tous nos voeux !

Comment allez-vous, vous et vos proches. Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Par grande chance tout va bien pour moi et mes proches, personne n’est touché, mais j’ai une grosse pensée pour Grégory Esmieu, un pote qui est un excellent caleur système et qui a vécu 15 jours difficiles. Heureusement il va mieux.

Où êtes-vous ?

Chez moi à Argenteuil

Quelle a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

J’étais en tournée avec Black M et dans la prépa d’une autre tournée pour le mois d’avril.

Et depuis le confinement ?

A l’arrêt total, pas de télétravail possible quand on ne fait que de la route.

Quels ont été les principaux projets annulés ?

La fin de tournée de Black M, la tournée de Leto (un jeune rappeur qui démarre fort) et dans l’attente pessimiste de l’été ou Black M est programmé sur 25 festivals.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Pour Leto la tournée est prévue en 2021, l’embouteillage est déjà énorme sur la fin d’année

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Comme pour beaucoup dans notre métier, il est énorme, sachant que je ne suis pas intermittent mes revenus sont tombés à zéro.
L’impact va se faire sentir selon la durée de cet arret. Si on doit perdre l’été c’est sûr que tout va se compliquer.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Après avoir classé des papiers, fini les riders de tournée, je deviens le roi de Netflix. Je me suis aussi converti en excellent golfeur sur Playstation où je viens de gagner le Masters…mdrrrr

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Malheureusement avec pas grand-chose, prendre des nouvelles des collègues, préparer la rentrée pour de futurs projets.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Retrouvez ma fille de 4 ans et la couvrir de câlins, elle est confinée avec sa maman loin de Paris. Et accessoirement une bonne fiesta avec les potes.

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

J’ai vu que les prestataires avaient créé un collectif Synpase (très bonne initiative)

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

J’espère qu’au sortir de tout ça, notre profession va retrouver un dialogue et une entente.
Que ce soit de haut en bas de la pyramide, mon avis est que notre métier va devenir plus dur, diffèrent, qu’il faudra comprendre que ce n’est pas la technologie matérielle qui va sauver nos métiers mais bien les humains qui pilotent les machines.
Que le dialogue entre nous et l’entre-aide va devenir encore plus importante. Il faudra essayer de ne laisser personne sur le bord de la route. On a été tous très individualiste, les artistes les prods les techniciens, chacun bataillant pour son bout de gras. Si on veut que nos métiers perdurent, il va falloir dialoguer et expliquer.
Je suis favorable à une espèce d’énorme réunion entre les différents acteurs (prestataires, prods, techniciens et artistes) pour faire une sorte de plan de route. Mesdames messieurs j’ai du temps pour en parler 😉

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Surprenante je ne sais pas, mais interrogative : en 15 ans de vie parisienne, je n’ai jamais vu le ciel aussi bleu. Est-ce l’homme qui le rend sombre et voilé, et tout reviendra-t-il comme avant…à méditer.


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Souvenirs de quarantaine : Marc Olivier Saby

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Marc-Olivier Saby couteau Suisse de la lumière, a décelé un étrange comportement de sa balance. « Elle me ment » dit-il.

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Marc-Olivier Saby : Concert, tournée, événementiel, comédie musicale, Formation

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Je suis pour l’instant en forme, ma famille aussi. Le grand air et le badminton, c’est la vie.
Nous avons des amis pris dans cette tourmente.

Où êtes-vous ?

A Blois, région centre fils !!!!!!!

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Un véritable coup de frein sur mon activité. Plus rien, le désert… L’implantation lumière d’un festival en Allemagne. Bref le néant…

Et depuis le confinement ?

Pas mieux…

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Printemps de Bourges, formation réseaux, tournée Niska, Tournée Alain Souchon, formation RoboSpot, Défilés de Mode Été, plus divers évènementiels

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Tournée Niska, tournée Alain Souchon.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

J’ai la chance d’avoir un peu de trésorerie d’avance, ce qui me permet de voir venir quelque temps. Mais il ne faut pas que la situation continue trop longtemps car mis à part mon exorbitant salaire de dirigeant de société, je suis bloqué sur mes investissements de matériel, mais le plus important étant l’inactivité et l’arrêt pur et simple de la diffusion d’une exception culturelle française au profit d’un miasme télévisuel.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Je tape mes enfants et ma femme après avoir vidé des litres d’alcool que je gardais pour ma retraite. (« Arrête de blaguer Marco. C’est un questionnaire sérieux :-). » NDLR)

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Avec quelques collègues, via le site de LC Formation, nous diffusons quelques vidéos sur les différents matériels que nous maîtrisons. Il est évident pourtant que ces tutos ne sont pas une vraie formation mais aident les personnes intéressées, voir captivées, à s’initier à de nouveaux logiciels ou à acquérir des connaissances qui leur manquaient.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Voir mes amis, écouter des sweeps de son dans un Fenwick… Et surtout parler dans un talkie en poussant une caisse de projecteurs qui roule mal.

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Un peu, je dis bien un peu, de formation ne nuit pas à l’activité canapé frigo. Je regarde les nouveautés des logiciels comme Vectorworks, Cinéma4D et son plug-in Stage de Hantmade, le visualiseur Dependence2 qui est très intéressant, la puissance de Packets Tracer de Cisco.
Regarder dehors et me demander si les gens vont bien.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Peut-on espérer un changement radical de comportement de notre société ?
L’existentialisme ou la question du sens de notre présence au monde
L’arrivée du Co-19 est-il un accélérateur de mutation de notre société ?
Doit-on investir dans le papier toilette ?
Peut-on penser que le Co-19 est un anarchiste qui prend le pouvoir sur la société actuelle?

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

J’ai mangé des légumes. J’ai découvert les produits ménagers.
Mon chat est un animal extrêmement casanier.
Ma balance me ment, dois-je en changer ?
Mon opticien me manque…


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Les JDC1 radicalisent la lumière de Gesaffelstein

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Lorsque le producteur et DJ français Gesaffelstein a lancé sa scénographie à Coachella en avril dernier 2019, il a tracé la voie de la tournée américaine « Against the Night, Across the Time » en fin d’année éclairée par Pierre Claude et des Strobes JDC1.

La scénographie de Gesaffelstein à Coachella à tracé la route de la tournée américaine. @Pierre Claude

Derrière l’artiste se trouvait un monolithe de plus de 10 mètres de haut, recouvert de Vantablack, un matériau fragile censé fournir le noir le plus noir du monde, effaçant toutes les caractéristiques visibles sur une surface 3D et rendant les objets très désorientant pour le cerveau. Ce matériel conçu au Royaume-Uni était utilisé pour la première fois dans un spectacle live.
Matthias Leullier de Live Nation France, le producteur du spectacle, a accompagné le concepteur lumière Pierre Claude pour transformer le concept en réalité. Pierre Claude, dont la boîte à outils fourmille de projecteurs GLP, a réquisitionné 54 stroboscopes hybrides JDC1, utilisés en mode SPix Pro4 de 62 canaux DMX de contrôle.
Deux lignes de 12 JDC1 au sol entouraient l’artiste. Une tour de 24 JDC1 était placée derrière le Vantablack et 6 strobes accrochés sur un pont. Au sol se trouvaient également 12 barres GLP impression X4 Bar 20 pilotées en mode pixel par pixel.

« L’idée principale derrière le décor de Gesaffelstein, explique Matthias Leullier, était de créer une expérience mémorable avec un monolithe super-noir capable de remettre en question la profondeur et la perception spatiale du public. L’artiste semble « flotter » contre le monolithe de Vantablack, un vide noir bidimensionnel fascinant.

© Frazer Harrison

Pendant le spectacle, ce monolithe se sépare en deux moitiés verticales révélant un écran LED haute résolution combiné à un show lumière complexe comprenant des effets de strobe très marqués.
Le contraste de toutes les lumières vives et le matériau super-sombre créaient une expérience visuelle extrêmement intense pour les spectateurs. » Et c’est le JDC1 unique de GLP qui fournit ce stroboscope surpuissant à l’artiste Electro surnommé « le prince des ténèbres ».
Pierre Claude a commencé à travailler pour Gesaffelstein en 2013 lorsqu’il faisait partie de l’agence parisienne Franz & Fritz, qui tournait avec l’artiste depuis un certain temps.

« J’étais très heureux qu’il me rappelle fin 2018 pour préparer son nouveau spectacle, commente-t-il. Sa musique et son univers sont très sombres et j’utilise principalement de la lumière blanche pour faire ressortir le noir ; les silences en font un spectacle très théâtral et cela repousse les limites de ma créativité pour travailler sans couleur et utiliser le Vantablack comme pièce maîtresse de cette tournée. » Peindre le Vantablack a représenté la période la plus longue et la plus compliquée du design.

Pierre Claude avoue avoir longuement réfléchi à la meilleure façon de traiter l’éclairage. « L’idée était de mettre en évidence des éléments qui absorbaient tout, et non d’être éclairés directement. Pour un artiste habillé et coiffé de noir, l’éclairage devait être théâtral et intense… un cauchemar car dans les productions normales, le décor est une valeur ajoutée, alors qu’ici, le défi était de le faire disparaître. »

Après le succès de Coachella, rendre le dispositif technique adapté à une tournée est devenu la partie la plus difficile du projet. Il a été conçu en quatre couches : deux sections Vantablack Monolith de 10 m de haut contrôlées en mouvement par Kinesys et deux sections d’écran led également par Kinesys ; les autres sections comprenaient un écran led blanc chaud de 10 m de haut, la tour de 24 JDC1, avec un ensemble de plancher impressionnant et une cabine DJ sur une colonne montante motorisée contenant aussi de l’éclairage.

Système Motion Control Kinesys du monolithe.

Pour la tournée, un pont lumière intermédiaire, à hauteur variable, a été ajouté devant le monolithe, en collaboration avec PRG Projects : « Je voulais aussi ajouter quelque chose d’extrême qui mette l’accent sur la largeur mais aussi l’immense hauteur de l’ensemble et qui servirait de rétro-éclairage. »
Pour le sol et la tour, le JDC1 était une sélection évidente, déclare-t-il. « J’avais besoin d’une machine qui pouvait bouger verticalement, mais en même temps former un énorme stroboscope linéaire en plaçant les unités individuelles les unes à côté des autres. »

« Le spectacle est très minimaliste, et je fais attention à ne pas utiliser de projecteurs différents en même temps. Le JDC1 double les capacités d’un stroboscope conventionnel, avec deux machines en une… soit 1 152 pixels en tout ! C’était définitivement le produit idéal à utiliser car la tour stroboscopique révélait l’immensité du monolithe et donnait l’impression d’un trou noir. »
« L’idée de déplacer le décor avec le système Motion Control Kinesys est inhabituelle pour les spectacles de musique Electro. Nous voulions proposer des tableaux différents mais 75 % des mouvements ne sont pas visibles lors des mémoires au noir. L’idée était de troubler l’esprit du public en révélant un look différent à chaque retour de la lumière. »

Les JDC1 au sol à contre forment une ligne de strobes puissante.

« Quant à la vidéo, nous avions des écrans LED mais pas de visuels en tant que tels, juste des dégradés ou des couleurs unies. Les barres X4 étaient les produits parfaits pour révéler les quelques mouvements visibles et je les ai utilisées en mode 88 canaux pour permettre une cartographie individuelle des pixels. »

En résumé, il conclut : « Évidemment, les modèles JDC1 et X4 sont maintenant devenus ma norme ; leur fiabilité est incroyable, et après avoir utilisé 66 machines sur plus de 20 spectacles, nous n’avons pas eu besoin une seule fois de faire appel à un appareil de rechange. »
Rendant hommage au manager de l’artiste, Manu Barron, au producteur Matthias Leullier, à la directrice de tournée Lara Scheidt, à l’assistant éclairagiste Vincent Leroy et à l’équipe, Stephen Rose et Conner Ostrowski, Pierre Claude confirme que la conclusion de la tournée n’a certainement pas marqué la fin de la route pour cette scénographie.
Plusieurs dates phares lors de festivals aux États-Unis l’été prochain ont déjà été annoncées, ainsi qu’une date en France en octobre 2020 à l’AccorHotels Arena.

Souvenirs de quarantaine : Jean-Marc Aringoli

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Jean-Marc Aringoli, Ingénieur du son, est l’une de nos plus fines oreilles à qui la télé doit beaucoup et pour garder la forme, il est capable de se taper le Ventoux à vélo.
Autant vous dire qu’il va ramer, non, pédaler pour retrouver le rythme, mais pour le moment il parle, et bien.

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Jean-Marc Aringoli : Broadcast / Live

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Pas de problème familial mais quelques proches, voisins, collègues contaminés.

Où êtes-vous ?

Confiné en Ile de France, heureusement en pavillon avec jardin, une chance avec les enfants. Le soleil en ce moment dramatique fait du bien au moral.

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Les prestataires et chaînes TV patientaient avant de faire des propositions pour finalement ne plus en faire.

Et depuis le confinement ?

Beaucoup de prestations annulées pour arriver à un planning vide et sans visibilité

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Finale de « The Voice » qui devait se tourner au Palais des Sports pour la première fois dans une grande salle. Tournages TV divers, Programmes de sport « Roland Garros » « JO Tokyo » « Wimbledon » « Retransmissions de foot » …

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

« The Voice » mais sans date confirmée.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

On espère tous une reprise rapide sinon cela va être très compliqué. Ça vole tellement à vue à tous les niveaux de la société que ça va être plus long qu’on ne le pense.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Je suis sorti de mon bureau / studio sans lumière du jour pour m’installer dans le salon. Backup des ordis et HD. Je casse la monotonie en mixant sport, devoirs avec la plus jeune, remise à niveau de mes cours ULM, repliage des parachutes, travaux intérieurs extérieurs… pas de quoi à m’ennuyer.

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

J’ai enchainé les trois niveaux de certification DANTE que je repoussais depuis un moment, pas mal de visio (Zoom, You Tube ou Facebook live) et d’échanges en ligne grâce à de belles initiatives privées, importateurs, fabricants, formations en ligne, tuto… Ecoute de création d’amis et échanges constructifs.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Sacrée envie d’aller voler en parapente avec les potes, grimper une montagne mais je crois qu’il va falloir bosser si on nous en laisse la possibilité. Cela devra-t-il passer par un test COVID de toute la population ? Quelles vont être les consignes des employeurs ? Pourront-ils se relever économiquement ?

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

J’admire les initiatives privées pour fabriquer des accessoires de protection pour nos soignants. Chapeau bas.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Trop de conseilleurs peu de payeurs

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Il semble que l’exécutif, la haute fonction publique, les entreprises cotées découvrent qui sont les vrais travailleurs aux salaires souvent ridicules indispensables à notre société en ces moments dramatiques.


Nous ajouterons chaque jour les souvenirs qui nous parviendront via le questionnaire à télécharger ici.
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Souvenirs de quarantaine : Jérôme Malen

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Jérôme Malen, assistant manager chez Lumières Utiles, fait la classe à ses trois filles et trouve enfin le temps de tenir les promesses de bricolage faites à sa femme.

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Jérôme Malen : Gestion des éclairages architecturaux et fonctionnels.

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Ma famille et moi nous portons bien. A ma connaissance aucune personne de mon entourage n’est affectée par le COVID-19.

Où êtes-vous ?

A Blain, Loire-Atlantique, Pays de la Loire

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Avant le confinement nous étions, depuis le début des restrictions, plus attentifs et suivions scrupuleusement la mise en place et l’exécution des gestes barrières. Ce qui n’a eu aucune incidence pour notre activité.

Et depuis le confinement ?

Depuis le confinement, tout déplacement est impossible pour les mises en services que nous devons effectuer. Nous nous sommes donc trouvés dans l’obligation de fermer la société et de mettre tous les employés, moi y compris, en chômage partiel.

Quels ont été les principaux projets annulés ?

A notre connaissance il n’y a pas eu encore d’annulation.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Cependant, tous nous projets de mises en services sont reportés et à reprogrammer au plus vite après le rétablissement de notre libre circulation. Les autres projets en cours de validation ou d’exécution sont eux reportés sine die.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

L’impact est celui provoqué par plus un mois d’arrêt d’activité mais comme nous avons décidé de cesser l’activité dès le début du confinement, nous espérons que cela diminuera déjà l’impact au niveau de la masse salariale. Nous souhaitons et nous ne pensons pas que notre avenir sera impacté sur le long terme mais il y aura certainement des ajustements sur le court et moyen terme.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

J’assure les cours de mes trois filles, deux CM1 et une 5e. J’ai la chance d’avoir une maison à la campagne avec un assez grand jardin. J’en profite pour faire ce que je n’ai pas eu le temps de faire et que j’avais promis à ma femme.

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Je consulte mes e-mails quotidiennement et réponds aux rares appels téléphoniques.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Faire garder mes trois filles et sortir boire un verre avec ma femme et des amis sur la terrasse d’un café.

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Il n’y a rien d’exceptionnel mais tout ce temps libre me permet d’appeler plus fréquemment les personnes qui comptent pour moi et prendre de vraies nouvelles d’elles.


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Souvenirs de quarantaine : Bobo Jacquier-Laforge

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Bobo Jacquier-Laforge, responsable Technique Son, première gâchette chez B Live, dégoupilleur de gros son avec les deux oreilles et le cerveau a pris un peu de son temps pour nous raconter ses journées de forçat du Covid en chômage partiel. L’éducation parentale a gagné un nouveau prof !

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Bobo Jacquier-Laforge : Les métiers des spectacles vivants et de l’évènementiel

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Jusque-là tout va très bien, personne de ma petite famille n’a déclaré de symptômes bien que nous ayons été en contact avec des gens infectés

Où êtes-vous ?

Dans notre appartement à Colombes

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

L’arrêt progressif mais extrêmement rapide des opérations en extérieur. Nous nous sommes donc concentrés sur l’organisationnel.

Et depuis le confinement ?

La majorité des salariés étant en chômage partiel, l’ensemble des activités ont été suspendues.

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Les tournées en cours, Le Printemps de Bourges, Le Chorus des Hautes de Seine

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Difficile d’avoir une véritable vision, les plannings vont encore pas mal bouger en fonction des directives. Et puis, pour des projets internationaux, je pense à Rock en Seine notamment, quid des directives dans les autres pays, même si l’activité reprend en France, est-ce que les artistes étrangers pourront se déplacer ?

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Je ne suis pas assez dans les chiffres pour avoir une vision renseignée et précise, j’imagine qu’il y aura malheureusement des conséquences, mais dans beaucoup de domaines, je sais aussi que nos patrons, Eric et Yannick, font le nécessaire pour assurer la continuité du groupe et protéger les employés, depuis le début des annonces (fermeture des écoles) ils travaillent d’arrache–pied pour trouver les meilleures solutions à cette situation inédite.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Le matin, je mets ma tenue d’instituteur pour mes enfants ;-).
Je suis un très gros lecteur et un très gros féru de littérature, autant dire que je ne m’ennuie pas, j’ai pas mal de bouquins en retard et de classiques à relire ! (Non, je ne céderai pas aux tentations des tyrans de la distribution de masse…)
Je suis en train de lire Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra, c’est passionnant ! Et j’en profite aussi pas mal pour prendre des nouvelles de copains, au final les journées passent très vite !

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Etant en chômage partiel à 100 %, je ne travaille pas. Je profite plutôt de la période pour échanger avec les collègues, pour me former ou former.
Je fais aussi du tri dans mes archives, dans mes venues (plans de salle ArrayCalc). Et j’essaye tant bien que mal de prendre du recul sur la situation, sur le sens des choses…

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Boire une bonne bière avec les copains ! Et puis on m’a promis un tiramisù à la Fraise !

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Nous sommes contraints et forcés de vivre au « ralenti », finalement chose assez rare dans nos rythmes endiablés où l’urgence régit chaque journée ; ça doit nous permettre de porter un autre regard sur nos vies « d’avant » le confinement et de prendre du recul de façon globale sur la société dans laquelle nous évoluons. Si on prend un peu le temps de s’informer, de façon construite et critique, il y a des aberrations qui doivent nous sauter aux yeux.
Il nous faut, pour l’heure, gérer l’urgence du virus, de notre santé, de celle de nos proches, mais il serait important que chacun s’interroge sur la suite… Devons-nous sauver l’Avant, recoller les morceaux, reconstruire l’empire des grands écarts, ou devons-nous imaginer l’Après ?

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Est-ce que tout le monde va bien ?

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Pas liée à la situation, mais une histoire qui me fait sourire à chaque fois que j’y repense, et en ce moment ça fait du bien.
Un soir, en rentrant de l’école, ma fille Lilou, en dernière année de maternelle à ce moment-là, me raconte sa journée.
« Et bah la maîtresse aujourd’hui elle nous a demandé ce qu’on voudrait faire comme métier quand on sera grand. »
« Ah, très bien, et alors, tu lui as dit quoi ? »
« Et bah je lui ai dit que quand je serai grande, je ferai monteuse de bois comme papa !!! »
« Ah bon ? »
« Mais la maîtresse, elle sait même pas ce que c’est, alors elle m’a dit : ah, tu veux dire que tu vas bricoler avec ton papa ? Alors j’ai dû lui expliquer : mais non, Maîtresse, je vais faire des concerts ! »


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Normand Chassé choisit les Dalis 864 pour Mix Sonore

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Le concepteur lumière Normand Chassé, de la société montréalaise Wysart, a choisi les rampes bain de pieds à LED Robert Juliat Dalis 864 pour enregistrer la nouvelle émission de variétés musicales, Mix Sonore, réunissant des artistes francophones et anglophones. Elle sera diffusée sur la chaîne canadienne TV5Unis à partir du mois de mai.

©Michael Tomkins

Martha Wainwright anime ce rendez-vous musical en direct. Une pléiade d’artistes se partage la scène du mythique bar le Marquee à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Parmi ceux qui participent aux treize émissions programmées produites par Connections Productions Inc., on retrouve Rose Cousins, Classified, Matt Andersen, Basia Bulat, Jason Collett, Marie-Pierre Arthur, Sam Roberts, Etienne Fletcher et Yann Perreau.

Normand Chassé se rappelle avoir découvert les Dalis 864 lors de la dernière édition du salon LDI, et avoir été « séduit » par cette rampe LED asymétrique, présentée par Alex Monat de ACT Canada. Le Dalis 864 est la déclinaison couleurs 150 W du modèle d’origine, Dalis 862 disponible lui en blanc variable.
Tous deux sont conçus pour obtenir un éclairage à la face et au lointain de grande qualité. Pour Mix Sonore, les Dalis 864 ont été fournis par Jonathan Pichette de SoftBox Integration, Montréal. « Je suis un grand fan des produits Robert Juliat, déclare Normand Chassé, et j’aime particulièrement leurs nouveaux projecteurs Fresnel à leds ».


©Michael Tomkins

Normand Chassé est impressionné par le Dalis 864. « La gradation est très fine pour un projecteur à leds, avec de belles couleurs et d’excellents résultats pour éclairer les visages. Je peux contrôler indépendamment quatre sections de leds, et utiliser deux couleurs différentes pour éclairer le corps entier d’un chanteur ou d’un musicien. Ce projecteur est un bon substitut aux sources halogènes ».
Il apprécie également les quatre repères lumineux rouges et bleus intégrés à la rampe, utilisés pour aider les artistes à se placer sur scène dans le noir. « Ils émettent très peu de lumière, ce qui permet de les placer devant les moniteurs. Ces rampes sont également silencieuses et n’affectent pas le son », ajoute-t-il.

Pour Mix Sonore, Normand Chassé a également orchestré la scénographie. Il a placé les Dalis 864 à la face des artistes. « Les projecteurs peuvent être placés à environ 30 cm de l’artiste et les éclairer parfaitement des pieds à la tête avec une lumière uniforme », souligne-t-il.
Parfaitement satisfait, le concepteur lumière canadien a déjà inscrit ces rampes bain de pieds sur la liste de matériel de ses projets à venir. « Je suis maintenant un grand fan ! Je les ai mis sur ma liste pour les trois ou quatre prochains shows que je vais réaliser pour la télévision. »

On aperçoit une des rampes Dalis 864 à gauche de l’image derrière le wedge. ©Michael Tomkins

Il est particulièrement enthousiaste sur les autres applications possibles pour les Dalis, notamment pour l’éclairage des artistes de musique country. « Mettre en lumière des artistes portant de grands chapeaux de cow-boy est toujours un vrai cauchemar », dit-il.
« Les chapeaux créent des ombres sur les visages et on ne peut pas voir les yeux des musiciens en gros plan. Ce projecteur sera désormais mon meilleur allié pour la musique country ! »

Plus d’informations sur le site Robert Juliat

Souvenirs de quarantaine : Fred Goguet

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Caché quelque part en Normandie avec Priscilla et Oscar, Fred Goguet Ingénieur du Son et Régisseur Son nous raconte ses doutes, ses espoirs et les quelques difficultés à donner cours à la place des profs. Vivement que la cloche sonne la fin de cette moche récré.

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Fred Goguet : Le Spectacle et l’évènementiel

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Nous allons bien, aucun problème de santé, c’est une chance en ce moment. Notre petite famille essaye de gérer au mieux cette période difficile.

Où êtes-vous ?

En Normandie.

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Comme beaucoup d’entre nous, les prestations, évènements, concerts se sont annulés les uns après les autres… Et puis plus rien.

Et depuis le confinement ?

Ma dernière prestation fut une date avec Anggun à Moscou juste avant le confinement et depuis le néant, un désert

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Concert en Indonésie, événements

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

A cette heure, je n’ai aucune info concernant le report éventuel des différentes prestations, nous verrons en fonction de l’évolution de la pandémie et des directives gouvernementales. Dans l’événementiel difficile de savoir comment tout ce bazar va s’organiser. Il faut croiser les doigts pour que la saison des festivals ne soit pas impactée.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Perte de dates, donc perte financière of course. Maintenant cela sera t’il durable ou passager ? Là et la question à laquelle je n’ai pas de réponse, c’est l’inconnue totale. Je me garderai bien de faire des prévisions dans cette période d’incertitude, l’important c’est qu’on sorte de cette saloperie de Covid-19.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Je m’occupe de ma famille, courses, cuisine, jeux, film. Je laisse à ma femme le soin de gérer la classe à la maison avec notre fils Oscar de 8 ans .

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

N’ayant plus d’activité, je n’ai plus de temps professionnel… Mdr

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Accompagner mon fils au cheval et faire une fête à la maison avec des potes.

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Surprenante je sais pas, mais marrante :
Hier après midi, ma femme était en train de faire faire des math à notre fils. Des problèmes à résoudre, des petits papiers à découper, je sens que Priscilla a la tête qui chauffe…
Et là j’entends Oscar dire : « Je vais mourir ». Priscilla : « Ben pourquoi Oscar ? » Réponse de notre fils : Parce que Maman va m’égorger ».
Heureusement il a beaucoup d’humour et la séance de Math s’est terminée en un gros éclat de rire.


11 septembre 2008, un souvenir que SLU offre à Fred et au reste de l’équipe son sous la responsabilité de Marco. Le lendemain de cette image très pluvieuse, on a pu se dire : « abemus papam in Paris ».

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Souvenirs de quarantaine : Philippe Mathieu

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Philippe Mathieu, éclairagiste et scénographe, cuisine, bricole, jardine… Il a même appris à faire du pain depuis l’arrêt de la tournée « La Chica ».

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Philippe Mathieu : Je travaille exclusivement sur des tournées. Je conçois les plans de feux, la scénographie et j’accompagne les artistes sur la route en étant derrière la console.
J’ai, notamment travaillé avec AaRON, Christine and the Queens, AIR, Marina Kaye, LEJ, Juliette Armanet, Clara Luciani, Angèle et Catherine Ringer.

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Je vais bien, aucun symptôme pour moi, ni pour mon entourage proche et les gens confinés avec moi vont bien aussi. Je croise les doigts et je fais tout pour que cela reste ainsi.

Où êtes-vous ?

Je suis chez moi, avec mon épouse et mes deux enfants de 14 et 18 ans. J’habite une ancienne fermette dans un village de 500 habitants situé dans le Pas-de-Calais (non loin de Bethune). Nous l’avons acheté il y a 14 ans et je la rénove au fil des ans. Je ne suis pas sorti de chez moi depuis le 15 mars mais heureusement j’ai un jardin à disposition !

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

J’ai été très « chanceux » car avant le confinement cette pandémie n’a eu aucun impact sur mon activité grâce à un heureux concours de circonstances qui m’a permis de travailler jusqu’au 13 mars inclus, contrairement à bon nombre de mes collègues à l’arrêt dès la fin février. Je venais de finir la tournée d’Angèle par 4 AHA Bercy du 18 au 21 février, évitant de justesse l’interdiction des rassemblements de plus 5 000 personnes intervenue la semaine suivante.
J’enchaînais directement avec la Tournée de « La Chica », une artiste Franco-Venezuelienne en progression et donc dans un format de salle de moins de 1 000 personnes (club de 300/500 personnes). Cette tournée a pu se poursuivre normalement jusqu’à l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes qui a eu lieu le 13 mars et même ce jour-là, l’espace Vasarely, à Antony, qui organisait le concert, a décidé de le maintenir en limitant la jauge à 100 personnes. On a donc joué dans une ambiance un peu bizarre, il faut l’avouer. Le cœur n’y était pas. J’ai eu un sacré pincement au cœur quand j’ai éteint la console, en me disant que je n’étais pas près d’y toucher de sitôt.

Et depuis le confinement ?

Depuis le confinement je suis à l’arrêt total !

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Pour l’instant c’est donc la tournée de « La Chica » qui est impactée et, c’est vraiment dommage, car pour une artiste dont la carrière est en train de se développer, chaque concert compte. Un festival à Lisbonne devait se dérouler la semaine dernière et il a été annulé. Malheureusement ça aurait pu lui apporter de nouvelles perspectives à l’international… Le reste de la tournée française a lui aussi été annulé, sans trop de perspectives de report.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Je devais reprendre la tournée avec Catherine Ringer pour une résidence à partir de début avril mais cela n’aura évidemment pas lieu. Certaines dates seront reportées, mais rien n’a été officialisé donc je ne peux pas donner de détails. Pour Angèle la résidence pour les festivals est en juin et pour l’instant je n’ai eu vent d’aucun report.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

C’est difficile à dire. Comme je travaille sur de gros projets mais aussi pour des artistes en développement, les situations sont variées. D’une manière générale, ce qui est certain, c’est que pour l’instant le secteur de la tournée vit un séisme important, avec des productions de tournées qui vont être mises dans des situations financières très difficiles. Je pense notamment aux petites structures. Les reports de dates ne sont pas toujours possibles et même en cas de report, les pertes financières fragilisent tout le monde (producteurs, artistes, techniciens, salles de spectacles, etc.).

Dans mon cas personnel, pour l’instant les dégâts sont limités, mais la véritable inquiétude et la grosse incertitude est la tenue ou non des festivals en juin, juillet et août. Si on devait avoir des annulations en masse, le séisme se transformerait en Tsunami et il y aurait peu de survivants. Il y a beaucoup de tournées qui équilibrent leurs comptes avec ces festivals où les cachets sont plus importants que pour des dates de club ou SMAC.
En ce qui me concerne aussi, il sera difficile de tenir sans car j’ai 4 tournées sur la route : Angèle joue pour 14 dates en festivals, Catherine Ringer pas loin de 30 dates, La Chica et L.E.J. Si ça devait s’arrêter ça serait une réelle catastrophe. Sans compter que nombre de festivals ne survivraient pas non plus à une année blanche en termes de trésorerie. Ca pourrait donc avoir un retentissement aussi sur la saison 2021. Je pense ne pas être le seul à croiser les doigts pour que la situation s’arrange d’ici là.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

J’ai d’abord rattrapé le retard de sommeil que j’avais accumulé 🙂
Ensuite je cuisine pas mal pour toute ma famille, je bricole, je jardine et j’ai même appris à faire du pain. J’ai aussi passé quelques heures sur des jeux vidéo. Une activité que je n’avais pas eue depuis longtemps. Enfin, avec ma famille, un rituel de confinement s’est instauré et tous les jours, à 18 heures, on fait un jeu de société.

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Etant à l’arrêt professionnellement, je n’ai le courage de rien.
J’ai vaguement tenté d’ouvrir Wysiwyg mais je me suis arrêté après avoir mis le dongle dans l’ordi. C’est difficile de se mettre à travailler sur des projets sans savoir s’ils vont voir le jour. Mais je vais quand même m’y remettre cette semaine, j’ai quelques fiches techniques à peaufiner pour certains festivals ainsi qu’un nouveau projet pour la rentrée à préparer.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Voir mes parents et mes frères, qui sont confinés chacun de leur côté en région Lilloise.


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