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Powersoft présente le nouveau M FORCE 301P01

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Présenté au PL+S 2013 et depuis largement adopté, le M-Force fait un retour en…Force à l’édition 2018 sous le nom 301-P01 avec nombre d’améliorations le rendant encore plus pratique à intégrer et imbattable pour générer fiablement de l’extrême grave.

Tout a changé sauf l’essentiel. 5 ans après son introduction sur le marché, Powersoft a présenté à Francfort une nouvelle version de son actuateur push-pull M-Force, celle à fort débattement basée sur le modèle M-01. Une seconde à forte vélocité basée sur le M-02, sera annoncée bientôt. La différence est que cet incroyable moteur est directement intégré à un saladier propriétaire, rendant ce montage proche d’un haut-parleur « classique ».

Rien ne change côté puissance et processing, le module M-Drive est toujours d’actualité et est surtout toujours le seul ampli capable de délivrer le type de puissance nécessaire à la charge réactive et proche du court-circuit que représente le M-Force, et à en piloter le style du rendu souhaité et l’interfaçage dans sa charge acoustique via le DPC, un capteur de pression relié au DSP du M-Drive. L’ensemble enfin bénéficie d’Armonia, la suite logicielle de Powersoft intégrant via un plug-in spécifique et verrouillé par mot de passe, l’accès aux réglages indispensables à sa configuration pour le fabricant de l’enceinte intégrant le M-Force.

Lors de cette édition du PL+S, nous avons trouvé sur le stand Powersoft un film de présentation de Claudio Lastrucci, le responsable de la R&D de la marque de Scandicci.
On vous le propose ci-dessous, avec un résumé en français.

Claudio Lastrucci : Comme vous le savez, Powersoft est le spécialiste depuis 20 ans des amplis en classe D, une technologie dont le marché augmente de plus en plus et dont on n’exploite pas encore l’ensemble des atouts.
Parmi ses avantages il y a le rendement, le poids, le recyclage de l’énergie, la basse consommation et la compacité mais aussi et surtout sa capacité à fonctionner sur des charges complexes et très basses.
Quelque chose d’intéressant car cela nous a permis de penser à des solutions innovantes en lieu et place des HP traditionnels. C’est ainsi qu’est né le M-Force et son ampli, le M-Drive. Le principe consiste à inverser le principe de la pièce en mouvement. Au lieu que ce soit une bobine solidaire d’une membrane, il s’agit d’un aimant, solidaire via un axe en nylon et une vis en acier, du cône.

Le corner M-Force avec Claudio répétant inlassablement son message.

Premier avantage, aucun fil mobile n’apporte de courant à la bobine du fait qu’elle est fixe et facile à alimenter, on écarte ainsi tout risque de casse.
Ensuite et contrairement aux HP qu’on connait tous, le M-Force est naturellement symétrique, linéaire et push-pull. Un vrai piston dont la fiabilité est garantie aussi par le fait que l’aimant « vole » librement dans un champ magnétique. L’axe de sortie de l’actuateur peut être relié à différents cônes, voire à un mur pour une infinité d’exploitations.
Troisième avantage, comme la bobine est fixe, on peut en choisir librement la masse, le diamètre des fils et obtenir donc une résistance de bobine très basse qui ramenée au BL (facteur de force) au carré, nous donne une puissance moteur ((BL)2/Re) bien supérieure à un HP conventionnel (3000 (T.m)2/Ω pour le M-Force 02), environ 15 fois plus élevée que celle rencontrée dans un bon 18’’ (environ 200) avec des accélérations possibles de 4800 m/s2.
Le débattement linéaire atteint ± 25mm (± 37 mm max), et quand on le couple avec le facteur de force sur un cône de 30 ou 40’’, on déplace vraiment beaucoup d’air. Cette puissance nous permet enfin de pouvoir réduire la taille de la charge (acoustique) et donc de l’enceinte sans sacrifier les performances.

En résumé avec M-Force on s’affranchit des problèmes thermiques, la puissance absorbée est très importante, le SPL ramené au volume de charge est plus du double qu’avec des HP traditionnels, enfin le rendu sonore est précis, dynamique et très contrôlé, ce qui permet un SPL inédit avec des graves particulièrement profonds.

Le module ampli et processing M-Drive avec posé par-dessus et relié par une nappe, le capteur de pression relevant le gradient existant entre l’extérieur de la charge et l’intérieur.

Au-delà même de ces avantages détaillés par Claudio, M-Force ajoute une absence « quasi » totale de compression thermique, une distorsion très réduite, l’emploi de 1/20è du volume de Néodyme habituellement nécessaire dans des HP capables de générer un SPL comparable et désormais, une facilité extrême de mise en œuvre accompagné par son inséparable module M-Drive capable de cracher des puissances crête de 15 kW, et 22 kVA sur charge réactive.

Une vue de l’actuateur et de son cône qui n’est pas collé comme toutes les membranes, mais boulonné au saladier. On comprend pourquoi.

Autre particularité, le capteur de pression DPC contrôle le fonctionnement de l’ensemble en tenant compte de la nature de la charge et facilite l’adaptation du M-Force dans cette dernière, tout en garantissant le meilleur SPL possible sans casse. DPC lisse aussi les problèmes de linéarité de certains montages et enfin compense en temps réel le vieillissement du cône.

La réactivité du DPC est garantie par l’extrême rapidité de l’asservissement réalisé par DSP, avec une latence de 10 µs (à comparer aux fréquences de travail, 20 à 150 Hz soit T de 50 à 6 ms). Le M-Force 301-P01 « complet » ajoute quelques nouveautés comme un couplage de l’actuateur sur le cône au travers d’une nouvelle fixation et des connecteurs haute tension et ampérage à même l’actuateur pour faciliter son alimentation.

Interview de Massimo Minardi

Quelques questions restant en suspens à l’issue du PL+S, nous avons interrogé Massimo Minardi qui est, depuis quelques années, le spécialiste produit et le responsable des ventes pour le M-Force dans le monde entier. Bien nous en a pris, ses réponses sont précises et sans aucune ambiguïté quant aux plans du fabricant florentin.

Massimo Minardi photographié dans l’audi de Powersoft. Non, il n’est pas petit, c’est le cône derrière qui fait 40’’.

SLU : Nous venons de découvrir le 301 P01, basé sur l’actuateur à forte élongation. Une version à faible élongation et plus forte vélocité basée sur l’actuateur M-02 est prévue ?

Massimo Minardi : Oui absolument, elle arrive. Elle s’appellera 302-P01

SLU : Nous avons constaté un certain nombre de différences sur l’actuateur qui équipe le 301 par rapport à celui vendu seul. Tu nous les détailles ?

Massimo Minardi : Deux changements sont immédiatement apparents : la prise de raccordement spécifique garantissant un bon contact, une facilité de remplacement de l’ensemble en cas de besoin et de futures fonctionnalités, et ensuite la disparition du X en plastique rigide qui agissait en quelque sorte en tant que « spider ».
Son abandon augmente la compliance de l’équipage mobile qui a été compensée par un rappel magnétique plus efficace dû à un design différent de l’entrefer. La conséquence est d’alléger l’équipage mobile et d’améliorer la reproduction de la partie la plus haute de la réponse en fréquence de l’actuateur. Dernier changement, le « clamping kit » ou fixation du moteur au cône a été déplacé sur ce dernier.

On voit bien le ressort de rappel et de guidage, sorte de spider, et qui a disparu sur la nouvelle version d’actuateur équipant le montage complet 301-P01

SLU : Si un client achète un kit M-Force 01, quel actuateur va-t-il avoir, celui qu’on connaît ou celui qui équipe le 301 ?

Massimo Minardi : Il sera livré avec l’actuateur actuel mais modifié. Le Clamping Kit disparaîtra de l’arbre pour passer à la base du cône qui sera désormais en Ergal, et il disposera du nouveau connecteur rapide haute tension. L’actuateur sans X tel qu’il existe dans son saladier, ne sera pas vendu séparément.

SLU : Existera-t-il une version 401, j’entends par là avec un cône de 40’’ ?

Massimo Minardi : Il n’existe pas et n’existera jamais une version avec son saladier et une membrane de 40’’.

SLU : Vous semblez dire dans votre littérature que le DSP est au choix du client (le fabricant de l’enceinte) Mais il s’agit bien du DSP « externe », pas celui de base du système, qui permet d’intervenir sur les paramètres de Thiele et Small est intégré dans l’ampli, le M-Drive…

Massimo Minardi : Tout à fait. Il y a deux niveaux de DSP. Un est propre à M-Force et est intégré dans le module de puissance M-Drive. Il dialogue avec le capteur DPC. Seul le fabricant de l’enceinte y a accès sur mot de passe unique. Désormais il le fait via un plug spécifique d’Armonia. Ensuite il y a le DSP qu’on peut appeler d’exploitation et qui est au choix du fabricant. Il peut embarquer notre module DSP4 et utiliser Armonia ou bien faire appel à tout processeur externe (Lake, XTA etc)

Une vue de détail du connecteur conçu pour véhiculer des crêtes de 15 kW, et 22 kVA. Remarquez aussi derrière le nouveau Clamping Kit désormais essentiellement situé sur le cône en Ergal.

SLU : On entend souvent des fabricants faire état de leur crainte quant à la longévité d’un produit comme le M-Force à votre catalogue…

Massimo Minardi : C’est un faux problème. Nous avons le DigiMod 1000 au catalogue depuis plus de 11 ans. Notre philosophie a toujours été celle d’être un constructeur fiable et digne de confiance et pas seulement d’un point de vue du matériel. Reste le cas peu probable de la météorite qui tombe sur Scandicci…

SLU : A-t-on une idée du prix du couple M-Drive et M-301 ?

Massimo Minardi : Non, nous ne l’avons pas encore déterminé, du moins le prix du 301-P01.

SLU : Dernière question. Quand vont intervenir les premières livraisons ?

Massimo Minardi : Nous les prévoyons pour le 4è trimestre 2018.

Le mot de la fin revient à Claudio Lastrucci : « J’ai toujours considéré que si l’on cible l’amélioration constante des performances, l’amplification, le processing et le design même d’un transducteur ne doivent faire qu’un. On ne peut pas cloisonner ces trois domaines sinon leur évolution est ralentie et peu ou pas inter-compatible. » Avec le M-Force 301-P01 et les évolutions futures, Powersoft rentre de plain-pied dans l’univers des facteurs de haut-parleurs intelligents. Ca va vrombir dans les chaumières !

L’équipe salon de Powersoft. “Ce la beviamo una birretta ?”

Pour rafraîchir vos connaissances dans la façon dont fonctionne un ampli, un HP, les interactions entre les deux et l’évolution vers les charges complexes, notre collègue Claude Ducros l’explique très bien ici

 

Avolites : V.11 de Titan, média serveur Ai Q3 et Synergy entre Titan et Ai

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Avolites présentait en avant-première à Prolight+Sound la dernière version du système Titan intégré à toutes les consoles Avolites.
Cette version V.11, déjà disponible, apporte une évolution importante du logiciel avec l’arrivée de nouveaux outils et fonctions qui facilitent la programmation pour consacrer plus de temps à la conception.

La V.11 assure l’interconnexion avec le logiciel Capture, ce qui va ravir beaucoup d’utilisateurs. Lorsqu’une console est connectée au logiciel, chaque projecteur ajouté dans le simulateur est aussitôt patché à la même adresse dans la console et positionné dans le Capture de Titan.
L’inverse fonctionne de la même manière et l’on peut tout aussi bien commencer sur l’un et finir sur l’autre. La fenêtre Attribute Editor a évolué avec un fader graphique pour contrôler l’intensité des projecteurs sélectionnés, des touches 0 %, Full et Locate ainsi que deux boutons tactiles pour augmenter ou diminuer l’intensité de 5 %.

Avolites a développé une nouvelle interface pour contrôler les axes Pan et Tilt. On y trouve de l’espace pour le focus des faisceaux et des touches d’accès direct aux foLocate, Flip, Align, Fan (Pan et/ou Tilt), fine et blocage des axes.

L’évolution de l’outil consacré aux couleurs était également très attendue par les pupitreurs. Dans l’onglet Colour Mix, un cercle chromatique permet de travailler en Hue Saturation, et des faders graphiques assurent les modes HSI, RGB et CMY. L’opérateur peut travailler simultanément sur les 4 modes de contrôles. Le dernier panneau de cet onglet donne accès aux couleurs des nuanciers Lee, Roscolux et GamColor.

Chaque gobo est maintenant identifié par une image, et sauvegarder une palette de gobo ajoute automatiquement l’image du gobo à la touche de la palette.

La V.11 propose une nouvelle option de sélection utilisant les layouts et les directions comme pour les effets ainsi que deux nouvelles courbes pour les options Fan, Mirror et Wings, qui permettent de faire simplement et rapidement des positions symétriques.
En 2017, des pupitres Avolites ont piloté entre autres les concerts de Coldplay, the Script, Zeds Dead, Justice ou Craig David, des références dont la marque anglaise est particulièrement fière et le calendrier 2018 est encore plus prometteur…

Le nouveau Media serveur Ai Q3

Q3, le nouveau média serveur Ai en rack 2U, permet de diffuser une image en 4K sur 1 sortie DisplayPort 1.2 et 2 sorties DVI, un 3e connecteur DVI étant dédié à l’interface du logiciel.
Le Q3 est aussi équipé d’une carte d’acquisition et en option de connecteurs BNC Genlock pour la synchronisation vidéo ! Il est contrôlable en ArtNet via un des deux connecteurs RJ45 et /ou en midi.
Il peut recevoir et envoyer un signal SMPTE et diffuser une bande-son stéréo. Malgré sa petite taille, le Q3 est conçu pour restituer toutes les fonctions du puissant logiciel Ai.

Présentation vidéo du Média serveur Ai :

Synergy, un lien bidirectionnel entre Titan et Ai

Mais Avolites a surtout fait le Buzz à Francfort en présentant Synergy, un lien bidirectionnel entre Titan et Ai qui donnera naissance à une plateforme unique pour une utilisation optimale de la lumière et la vidéo. La prochaine V.12 de Titan et la V.11 de Ai formeront la V1 de Synergy qui sera disponible en septembre à l’occasion du Plasa.

Dès septembre, Il sera ainsi possible de :

    • Créer une liaison Titan/Ai via les protocoles Art net, CITP et NDI.
    • Voir tous les serveurs Ai sur le réseau et toutes leurs sorties sur une seule page.
    • Affecter des écrans aux sorties.
    • Créer de nouveaux écrans dans Ai à partir de l’interface Titan, avec les paramètres de base.
    • Visualiser et contrôler via Titan les écrans déjà créés dans Ai.
    • Utiliser, dans le pixel mapper de Titan, les médias des serveurs Ai connectés au réseau et mapper tous les projecteurs patchés dans les consoles.
    • Charger les médias dans les serveurs Ai depuis les consoles Avolites.


    • Pré-visualiser les sorties et les layers du serveur Ai dans l’interface de la console.


    Rendez-vous donc au Plasa le 16 septembre pour la présentation officielle de Synergy et pour découvrir d’autres surprises de taille !

    Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Avolites

    Télécharger la version V.11 de Titan ici

Focusrite et le Plug-In Collective, découvrez Sigmund

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Encore une bonne nouvelle pour les nouveaux acheteurs et pour tous ceux qui ont enregistré leur interface audio Focusrite. Pendant deux mois et avec la collaboration de D16 Group, vous pourrez télécharger gratuitement Sigmund.
Du 3 mai au 5 juillet 2018, Focusrite vous propose de bénéficier gratuitement du plug-in Sigmund de D16 Group et de 50% de remise sur les autres produits de cet éditeur. Pour cela, il suffit de s’enregistrer après avoir acheté un interface Focusrite ou, si vous l’avez déjà fait, d’aller dans votre espace personnel pour pouvoir le télécharger.

Sigmund GUI

Sigmund ? Encore une brutasse d’effet, d’une créativité sans bornes et qui est basé sur le délai multi-tap qui passe ensuite dans un filtre multimode, un module d’overdrive, voire de distorsion, et enfin dans un modulateur d’amplitude, le tout s’imbriquant de diverses façons. Jetez un coup d’œil et d’oreille à cette démo et écoutez la conclusion. Un délai ? Nein ! 4, et qui disposent tous de la même puissance de traitement tout en marchent ensemble de plein de façons différentes. Du lourd.

Sigmund dispose aussi de deux modulateurs polyvalents qui peuvent être utilisés pour automoduler certains paramètres internes des lignes de retard. Un modulateur peut fonctionner dans les modes LFO, Envelope et Peak Follower. Cette architecture puissante, dont le potentiel peut être explorer au-delà du raisonnable au risque de se perdre, donne souvent des résultats difficilement prévisibles, et c’est tout l’intérêt de cet effet.

Et d’autres informations sur le site Focusrite, le site D16 Group et sur le site Algam Entreprises

Vari-Lite VL2600 Series et VL800 Beam. Les Texans sont de retour !

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Le VL2600 Spot équipé d’un moteur Led de 550 W.

Derrière cette étoile brillent 35 années d’innovations pour le monde de l’éclairage.
Après deux décennies cultes passées à marquer au fer rouge des générations de designers, Vari-Lite a vu la concurrence des outsiders européens et asiatiques attaquer férocement ses parts de marché.

Soudain l’an dernier, à la surprise générale, sont arrivées de nouvelles machines, les VLZ au cœur de leds. Vari-Lite était en train de renaître. Impression confirmée, un an après, par la série VL2600. Ces nouveaux projecteurs, fièrement logotypés aux couleurs Vari-Lite, sonnent leur come-back au Prolight+Sound.

Présentation par Martin Palmer, chef produit Vari-Lite, qui nous confirmera en off d’autres surprises en développement pour le deuxième semestre de l’année.

VL2600, Spot, Wash et Profile

Soudain, une déflagration. Les Texans viennent de dégainer une série VL2600 quelques mois seulement après les VLZ. Les Spot, Profile et Wash VL2600 sont en fait la révision raffinée des VLZ, une version plus européenne pourrait-on dire, mieux adaptée à notre marché. Ainsi une source led de 550 W, avec un CRI élevé de 82, remplace celle de 620 W.

Une des poignées qui facilitent la manutention

Mais comme celle-ci, calibrée à 7200K, est mieux optimisée, la différence de flux se voit assez peu : 19 000 lumens annoncés pour les Spot et Profile, 22 000 lm pour la Wash.
Les versions Spot et Profile sont aussi plus légères – 32 kg – affinées et rendues plus maniables avec deux belles poignées incrustées sur le haut de la lyre, idéales pour la manutention.
La lentille de sortie qui reste conséquente, autour de 160 mm, permet d’apprécier toute la gamme réussie des couleurs et gobos Vari-Lite.
Les fonctions sont dans l’ensemble semblables : zoom 7-48°, Iris, Frost, CMY, CTO variable et roue de sept couleurs sont communes aux deux machines.

Chacune y va ensuite de ses différences :

  • La Spot reçoit deux roues de 7 gobos rotatifs et une de 7 fixes, tous en verre, aidés par un prisme trois facettes.
  • La Profile enlève une roue de gobos rotatifs au profit de son module couteau full frame à 90° d’angulation.
  • La Wash, mâtinée de Beam, passe de 12° à 63° de zoom, possède le même module couleur, un module de volets à 90° et un émulateur de lentille PC vers Fresnel.

Toutes les VL2600 fonctionnent en DMX, RDM ou ArtNet et possèdent deux modes de ventilation, standard ou studio. Particularité de fabrication, suivant leur préférence douanière ou leur localisation, les acheteurs pourront choisir la provenance de leurs projecteurs entre l’usine américaine et chinoise. Ces VL2600 à prix réduit risquent de faire un carton dans le segment des lyres de moyenne portée.

VL800 BeamLine

La barre VL800 BeamLine et ses lentilles juxtaposées

Un peu plus spécifique, la barre de led à effets VL800 BeamLine est une variation intéressante autour de ce concept. La particularité de ce projecteur est d’être équipé de 12 leds de 40 W en ligne, reliées par des optiques sans bords. Toutes les leds sont individuelles, avec un angle de projection de 3,5° pour découper l’espace.
Mais l’effet visuel est original, car les optiques se fondent entre elles et donnent l’impression d’un seul et unique prisme lumineux. Idéal pour interagir en complément de vidéo, via un pixel-mapping ou autre.

Les leds sont RGBW. Le projecteur affiche un bon 14,5 kg sur la balance, il parle couramment le DMX, le RDM et bientôt l’ArtNet, et possède une belle panoplie de macros et d’effets prédéfinis. Dernière précision, il a succombé lui aussi à la mode des mouvements infinis et propose donc un pan et un tilt en rotation continue.

Plus d’infos sur le site Freevox

Le club 0760 Plus bat au rythme d’APG

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Une ligne complète et plus que modulaire composée de deux renforts de grave UL115 avec son 15’’ suivi par trois UL210 embarquant deux 10’’ et son moteur Isotop, et enfin deux UL210D, la version destinée à être employée en champ proche.

Plus besoin d’aller à Ibiza pour trouver des clubs superlatifs, la Chine est entrée dans la danse par la grande porte avec le -0760 Plus- de Canton et l’Uniline d’APG pour battre la mesure.

C’est un projet dantesque à 6 millions d’euros auquel TR Audio, le distributeur chinois d’APG a participé.
Pour sonoriser les 3200 m² du club, il aura fallu dix UL210, quatre UL115B et douze DX15.

Ce design sonore complexe reflète l’image de modernité du club, de par son architecture et ses équipements audiovisuels époustouflants (vidéos, lumières…).
L’Uniline a brillé par ses performances sonores en musique électronique pour contenter le millier de fans remplissant le club chaque soir !

Pour le grave et l’infra, nécessaires dans un club et surtout de cette taille, TR Audio a spécifié un système de basses comprenant pas moins de neuf TB218S et dix SB118.

A en juger par les traces de boissons, la fête bat son plein au 0960, même devant des subs comme ces trois TB218S dont les deux 18’’ chargés en K-Horn et disposant d’une amorce de pavillon leur donnant une sensibilité de 105 dB 1W/1m. Il faut oser…

Le succès de cette boîte de nuit est acquis et le propriétaire annonce déjà un nouveau club à venir cette année, qui comptera une fois de plus APG pour la partie audio.

Pour le plaisir et en espérant que ce light show sera régulièrement reprogrammé, voici ce qui attend les clients probablement chaque soir…

Pour plus d’infos sur le site TR Audio et sur le site APG

Portman Light P3 PIX3L

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Déjà reconnu dans nos contrées, le fabricant polonais Portman a revisité l’halogène dans ses matrices rétro P1 Retro Lamp et P2 Hexaline avec le même succès que nos français de Chromlech il y a quelques années. La preuve avec l’installation de 50 pièces dans le kit lumière de Jerry Appelt, pour l’Eurovision 2018.
Portman vient cette année encore avec une source traditionnelle, dérivée de la lampe quartz «crayon», dans une version plus compacte mais tout aussi chaleureuse.

L’assemblage de P3 exposé à Prolight+Sound

Le P3 PIX3L est un grand hexagone au design industriel, habillé d’un large réflecteur. Celui-ci recueille trois lampes 230 W placées en étoile derrière une grille en nid d’abeille. Chaque source se pilote individuellement, grâce à une gestion DMX-RDM et des gradateurs intégrés. Adapté à son temps, une commande sans-fil est disponible via un récepteur W-DMX optionnel.

Détail de la face arrière avec l’entrée et la sortie DMX sur XLR5, la PowerCON secteur et l’afficheur
La tête tri-lampe du P3 Pix3l

Proposé d’origine dans une version sur lyre, le P3 dispose d’accessoires d’accroche spécifiques permettant de les assembler entre eux au sein de larges structures spectaculaires. Comme beaucoup d’autres marques, les concepteurs de Portman préparent une nouvelle surprise pour le salon LDI à Las Vegas en octobre 2018.

Vidéo de présentation du Portman P3 PIX3L :

Et plus d’infos sur le site Axente et sur le site Portman

L-Acoustics allûme la mêche du The Bomb Factory à Dallas

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The Bomb Factory à Dallas qui abrite un système L-Acoustics K2 installé par Onstage Systems

Onstage Systems a installé un système K2 au The Bomb Factory, une ancienne usine de munitions en plein cœur de Dallas transformée en club de musique pouvant accueillir plus de 4000 personnes.

Voici de quoi satisfaire 4000 personnes, 10 K2 par côté avec 12 KS28 en montage cardioïde pour compléter le rendu tout en bas.

The Bomb Factory (« l’usine de bombes ») est un club de musique situé dans le quartier branché de Deep Ellum, au centre-ville de Dallas. Il accueille des spectacles d’artistes comme Hardwell, Don Henley, Lauryn Hill et Jack White.

Le lieu a connu plusieurs transformations. A l’origine, il y a plus d’un siècle, il a été construit pour Henry Ford pour servir d’usine de montage d’automobiles. Par la suite, lors de la Seconde Guerre mondiale, il a abrité une usine de munitions.
C’est de là qu’il tire son nom actuel. Ces dernières années, tandis que le centre-ville de Dallas devenait un quartier d’artistes, le bâtiment en briques de 4 500 mètres carrés est apparu comme le site idéal pour créer une salle de concerts, qui a ouvert ses portes en 2015. Son seul handicap : un système audio qui a du mal à rester en phase avec les exigences des artistes modernes en tournée.
Beaucoup apportaient leur propre système ou en louaient pour les shows. Tout cela a changé en octobre dernier :The Bomb Factory a fait le choix d’être une salle « prête à l’emploi » avec l’installation d’un système L-Acoustics K2.

C’est Onstage Systems, fournisseur certifié L-Acoustics pour les systèmes de location (CPr), qui l’a intégré. Celui-ci se compose de dix K2 de chaque côté et une douzaine de subs KS28 sous la scène. Les K2 sont alimentés par huit contrôleurs amplifiés LA8 et trois contrôleurs amplifiés LA12X sont utilisés pour alimenter les subs.
Ces derniers sont répartis en trois groupes cardioïdes de quatre chacun, de manière à réduire le niveau d’infra sur scène sans diminuer leur impact en salle. Un contrôleur LA4X est enfin utilisé avec trois ARCS Focus pour les premiers rangs depuis le nez scène.


Trois Arcs Focus, une solution musclée pour donner de la pression aux premiers rangs.

« Il y a une différence considérable entre le système qu’ils avaient au début et le K2 que nous avons mis en place », explique Tyler Johnston, chef de projet chez Onstage Systems, qui fournit également au club des équipements de scène, la vidéo et d’autres matériels importants. « L’ancien système était correct, mais celui-ci place The Bomb Factory à un niveau totalement différent, celui que les artistes de tournée reconnaissent ».
« L’agrément pour les tournées est devenu quelque chose de très imprtant dans la profession, et le K2 est une clé d’entrée reconnue de tous. C’est quelque chose dont on peut témoigner chez Onstage, pour avoir loué et déployé des systèmes K2, K1, V-DOSC et autres pendant de longues années », ajoute Johnston.

Ce dernier a travaillé avec André Pichette de L-Acoustics sur la conception et le calage du nouveau système K2 à l’aide du logiciel de modélisation Soundvision, de sorte que chaque ligne couvre le parterre et le balcon, éliminant ainsi le besoin d’enceintes additionnelles. « Et nous avons opté pour les nouveaux subs KS28 parce qu’ils donnent le meilleur bas de spectre du marché, ce qui rend ce lieu et ce système plus attrayants pour les artistes de hip-hop et de dance.
Avant, il fallait passer du temps et dépenser de l’argent pour descendre l’ancien système et mettre en place ceux loués pour de nombreux artistes qui jouaient ici. Ce n’est plus le cas maintenant. Tout le monde reconnaît L-Acoustics comme une référence pour la qualité du son live. »

La poudrière du The Bomb Factory avec des LA8 pour les K2, un LA4X pour les Arcs Focus et des LA12X pour les KS28

Matt Raffaele, directeur de production de The Bomb Factory, confirme que la différence de son a été immédiate et mesurable. « Pour être honnête, notre précédent système était bon, mais quand on doit si souvent le démonter et le réinstaller, ce que nous avons dû faire au moins une douzaine de fois au cours des deux dernières années, c’est impossible de garder un système correctement calé », explique-t-il.
« Et je dirais que dans quatre-vingt dix pour cent du temps, ce que nous levions à la place était un K2 ou un K1, car c’est ce que les groupes que l’on accueille louent ou emmènent avec eux ».

Raffaele fait enfin remarquer que, au-delà du son, des aspects économiques ont pesé dans le choix. « Le fait de ne pas avoir à tomber et lever un système finit certainement par faire économiser de l’argent, et ce système n’a pas bougé d’un pouce depuis son arrivée en octobre dernier », dit-il. « Mais ce qu’il y a de mieux, c’est de voir les artistes se réjouir quand ils voient du K2 tout neuf avec des KS28 en arrivant », conclut-il. « Tout le monde est déjà chaud avant même de monter sur scène. »

D’autres informations sur :

Nouveautés GLP à PL+S : Spot Profile Led S350, Beam Wash FR1 et matrice KNV

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Au menu des nouveautés GLP à Prolight+Sound, une Spot Profile S350 dotée d’un moteur de leds blanches de 350 W, un petit Beam/Wash FR1 très efficace et un module KNV matrice de pixels en versions Arc et Cube, original, surpuissant et polyvalent.


L’Impression FR1 est toute petite, la sortie PowerCON sur la base donne une idée des dimensions de l’appareil

Commençons par l’Impression FR1, une toute petite lyre débordant de nervosité. Ce projecteur, aux dimensions très modestes (26 cm de haut tête relevée pour 4 kg) renferme une source led RGBW de 60 W (Osram Ostar).
Nous pourrions penser qu’il s’agit là d’un simple petit Beam Led mais cet appareil dispose également d’un zoom 3,7 – 35° et pour assurer son avenir professionnel, GLP l’a doté d’un canal de contrôle de température de couleur, variable de 2 500 à 10 000K, de trois courbes de dimmer et d’un contrôle de la fréquence PWM des leds.

Toujours au rayon des lyres asservies, l’Impression S350 est la réponse à la tendance actuelle de proposer des machines toujours plus polyvalentes. Ici, l’innovation pour la marque réside dans la présence d’un module de 4 couteaux rotatifs asservis à fermeture totale montés sur une cassette elle aussi rotative (± 45°). La plage de zoom de cet appareil va de 7 à 48°.

La belle Impression S350 et son design propre à la gamme que l’on reconnaît entre mille avec sa base minuscule

L’Impression S350 utilise un moteur de leds blanches de 350 W (6000K – CRI : 96 – TLCI : 97) une trichromie CMY complétée d’une roue de 9 filtres dichroïques, un CTO et CTB et une succession de 5 filtres pour choisir la température de couleur entre 2700 et 7000K. 2 roues de gobos, un prisme, deux filtres Frost, une roue d’animation en font un appareil très complet dont le pilotage DMX classique se voit épaulé par l’ArtNet, RDM ou encore CRMX LumenRadio.

Nous nous dirigeons pour finir vers le KNV, un appareil vraiment curieux au premier abord. Il s’agit d’une matrice de 25 pixels. Chaque pixel est constitué d’une led blanche entourée d’un carré de petites leds RGB, ces deux sections étant gérables indépendamment. La luminosité d’un seul élément est assez impressionnante, côtoyant les 50 000 lm pour une consommation de 700 W.
Le KNV est proposé en version carrée (KNV Block) ou en arc (KNV Arc) offrant des possibilités infinies de création de formes différentes sur tout support grâce à un système d’attaches rapides à la manière d’un écran Led.

Côté pile, on découvre que le KNV n’est pas ultraplat et ne peut pas l’être compte tenu des leds de 60 W à refroidir. On apprécie la finition qui semble très robuste !
Les nouvelles dalles LED KNV Block et Arc. On remarque les pixels très particuliers de ce nouveau produit. On devine aussi l’électronique entre les sources.

Ces modules, classés IP 54 offrent une grande polyvalence. On les utilisera en effets graphiques blancs ou colorés, en strobe, blinder, écran de couleur, et pour diffuser des effets très originaux de petits flashs puissants, par exemple sur fond lumineux coloré.

Le Show GLP à Prolight+Sound

Plus d’informations sur le site LA BS et sur le site de GLP

Clair Bros au RadisSON Hôtel

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C’est joli des enceintes en bois laqué et de gros, très gros caissons de basses, mais c’est encore plus beau quand ils jouent de la musique. Clair Bros a privatisé une salle du Radisson hôtel durant le PLS pour nous en donner une preuve éclatante. Avec du son.

Voici de quoi faire du très bon son, chacun son tour !

Nous y avons retrouvé avec plaisir Dominique Maurel (à gauche sur la photo), l’âme, la tête, les oreilles et les jambes d’Audio Concept, sa société qui associe prestations, vente et intégration et distribution exclusive du matériel Clair Brothers pour la France.

Présent aussi Josh Sadd, le directeur du développement des enceintes Clair Bros, un super technicien que nous avons déjà eu la chance d’interviewer et que l’on retrouve régulièrement sur des tournées. Chassez le naturel, il revient à 340 mètres par seconde (à 15° C.).

Trois systèmes et quelques wedges ont été mis à l’honneur. Du Kit Curve 12+ et donc amplifié par un module Powersoft, un petit système line-array C8 composé de quatre têtes, deux en 90° et deux en 120° posées sur une paire de subs CS118, enfin tout au centre trône le plus old style des systèmes, le S2, avec la paire de graves/subs S2B pour la passe-bande et S2A pour celle reflex, et au sommet, l’unité de médium aigu, la S2-CX-P. Inutile de vous dire que le niveau est resté raisonnable, n’est pas DJ de renommée internationale qui veut, lui qui se place généralement entre deux stacks du type C8…

Une vue rapprochée du Kit Curve laissant apercevoir le travail du bois sur le guide d’onde.

Le grand gagnant est la paire de Kit Curve. Même sans aucun sub et dans une salle déjà conséquente, ces deux petites têtes ont délivré un son de très belle qualité avec une nervosité et à la fois une extension dans le grave, suffisants dans de nombreux cas.
Bon point aussi pour le médium et l’aigu, extrêmement agréables et pour le raccord entre le 12’’ et le moteur 3’’. Cette tête banane avec classe. Bravo.
Très bien aussi le S2, un système qui ferait le bonheur de clubs et de petites/moyennes salles à la recherche d’un rendu très organique, gras, très, très gros et malgré tout séduisant par sa couleur old style. L’avantage d’un double sub comme sur le S2 est de disposer de la bave par le A, le bass reflex et les coups dans le bide par le B qui, de par sa charge, banane chantmé surtout entre 60 et 100 Hz avec 2 dB de sensibilité en plus. Tous deux sont équipés d’un 21’’ et l’ensemble peut être alimenté par un câble à 8 conducteurs puisque chaque tête dispose d’une EP-8. Fallait oser sortir ce genre de système. C’est une réussite.
Le C8 a laissé apercevoir son potentiel, mais écouter un line array à 3 mètres, n’est pas l’idéal, même bien cassé et calé avec soin. Bien malgré tout le médium et le haut du spectre, très délicats.

Deux wedges nous ont été proposés

Josh Sadd nous présente ses wedges.

Le 1 AM+, polyvalent à l’extrême puisque bi-amplifié, utilisable en tant que wedge mais aussi comme enceinte de renfort grâce à ses options d’accroche ou de pose sur des pieds.
Comme toujours chez Clair, le + signifie qu’il embarque un ampli et un DSP d’origine Powersoft, délivrant deux fois 1600W sous 4 ohms.
Cette puissance et la facilité des produits de cette marque à fournir à des impédances très basses, fait qu’il est prévu une sortie NL4 pour alimenter un second 1 AM passif. C’est cette configuration qui nous a été proposée.

Nikolay Penkov, directeur de NAT, un consultant bulgare réputé, en train de pousser la chansonnette face à un 1.5 AM+.

Le second wedge est le 1.5 AM+. Équipé d’un 15’’ et d’un moteur 4’’, il dispose du même module d’ampli à deux canaux que le 1 AM+ et nous a été présenté avec un second wedge passif et donc alimenté par le module du +. Bien entendu, le 15’’ et des évents plus larges lui donnent une réponse en fréquence plus étendue dans le bas.

Ces trois wedges nous ont été proposés, un fait trop rare pour ne pas le signaler, avec un SM58 sur pied. Le bonheur. Les deux références nous ont séduit.
Le guidage est parfait, la réponse en fréquence idéale pour l’emploi avec un côté brut de fonderie qui trahit la liberté laissée au technicien pour « faire » le son de son wedge. La matière est là et bien là. Ça pousse fort dans les deux modèles avec une petite préférence pour 1 AM qui, en paire amplifiée, est une solution puissante, sèche et très discrète, avec un grave encore plus dur et dans la face grâce à la paire de 12’’.

L’arrière du 1 AM+ avec le réglage de sensibilité gradué de ± 5 dB, les 4 presets disponibles, dont l’émulation du 12AM, et les 4 diodes informant sur l’état de l’ampli. La face arrière entièrement métallique garantit le meilleur refroidissement possible.

Un grand merci à toute l’équipe de Clair Bros pour l’accueil et la qualité de cette démo.

D’autres informations sur le site Clair Brothers et sur le site Audio Concept

Avolites and MA Lighting unis contre les contrefacteurs à Prolight+Sound 2018

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Avolites et MA Lighting ont uni leurs forces à celles des organisateurs de Prolight + Sound pour fermer le stand de PPL (Popular Lighting, GuangZhou en Chine). C’est une action de plus de ces deux sociétés pour prévenir la distribution de contrefaçons et envoyer le message clair à tous les copieurs de produits que leurs actions ne sont plus tolérées.

Le directeur des ventes Koy Neminathan explique : “Avolites a synchronisé ses efforts avec MA Lighting et avec le soutien de Prolight + Sound pour fermer le stand PPL avec succès, avant même que le salon Prolight + Sound ne commence. PPL fabrique et vend des contrefaçons portant les marques Avolites et MA Lighting de manière éhontée et les présente sur des salons reconnus dans le monde. Nous sommes déterminés à y mettre un terme.”
Michael Adenau, directeur général et fondateur de MA Lighting ajoute : “MA Lighting est prêt à prendre les mesures nécessaires pour stopper la vente et la fabrication de produits contrefaits. Notre industrie s’est construite grâce à l’innovation, la créativité et le dévouement technique. Des années ont été nécessaires pour développer des séries de consoles comme la grandMA2 et la grandMA3. En achetant des contrefaçons, l’utilisateur tue l’industrie et méprise le dur travail des fabricants.”

(De gauche à droite) : Michael Adenau, (MA Lighting), Koy Neminathan (Avolites), Gerhard Krude, (MA Lighting), Stephen Baird-Smith, (Avolites), Ralph-Jörg Wezorke (MA Lighting)

Koy Neminathan précise que le plan d’Avolites et de MA Lighting est de continuer à combiner leurs efforts pour identifier tout fabricant faisant la promotion de contrefaçons enfreignant les droits de propriété intellectuelle et qu’ils s’assureront que leur stand soit rapidement fermé sur les grands salons.
“Il est crucial que les clients et les utilisateurs de produits contrefaits soient conscients que ces produits ne sont pas développés par la même équipe R&D ou soumis à des règles de marquages et de sécurité” poursuit-il.
“Ces produits sont souvent en dessous du standard, ils n’ont pas de fabricant solide ou un distributeur assurant un SAV technique voire fournissant des pièces détachées. En cas de problème, ces produits peuvent également causer des dommages sérieux à ceux qui travaillent avec ou dans le même environnement.”

Pour Avolites et MA Lighting, la contrefaçon est apparentée à du vol.
Quand ces produits font leur chemin jusqu’à la chaîne d’approvisionnement, ce n’est pas seulement le fabricant d’origine qui subit les pertes financières et d’image de marque, c’est aussi le distributeur, le prestataire, l’utilisateur final et potentiellement la performance de l’artiste et par extension l’audience qui peuvent être compromis. C’est parce que les produits de contrefaçon sont souvent vendus en direct qu’il y a peu de retours, de service ou de support et, utilisés en toute connaissance de cause, peuvent même aller jusqu’à compromettre la responsabilité civile de l’utilisateur.
Les acheteurs et les utilisateurs ont besoin de comprendre que les produits authentiques doivent être supportés par un réseau de distributeurs compétents, un centre de services, un dépôt de pièces détachées qui constitue une assurance. Ce sont également d’authentiques opportunités de travail pour la chaîne d’approvisionnement et un cadre pour que des PME puissent prospérer.

Globalement, les produits de contrefaçon empoisonnent la chaîne de fabrication dans son ensemble. Au pire, ils peuvent constituer une menace pour la vie, la santé et la sécurité. Les entreprises qui importent ou commercialisent sciemment des produits contrefaits dans des pays où ces produits sont protégés par des brevets sont aussi coupables que ceux qui les fabriquent.

Wasp. La guêpe de Mag Audio a piqué notre curiosité

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Les nouveaux entrants dans l’univers du son ne sont pas légion, raison de plus pour saluer les ukrainiens de Mag Audio qui avec le Wasp, ont désormais un produit intéressant.
Nous l’avons découvert et écouté avec plaisir pour la première fois à Francfort.

Travaillant depuis 20 ans dans l’électroacoustique et spécialiste dans la fabrication des éléments de base des transducteurs comme les aimants, saladiers et autres pièces polaires, les membranes et les bobines étant importées Mag, sans doute la contraction de magnet, est devenu Mag Audio en produisant des systèmes qui ne nous ont pas séduits jusqu’à cette année où, on l’avoue bien volontiers, l’enchaînement serré des démos audio du PL+S, nous a confrontés à la guêpe, Wasp en anglais, Oca en russe pour une démo très réussie et pleine d’énergie. Une sacrée bestiole est née.

Sans perdre de vue que quelques CD joués à 95 dBA ne sont pas représentatifs de ce à quoi vont se frotter les différents systèmes une fois vendus, il faut reconnaître que le Wasp marche et marche fort, en ayant perdu le côté un peu dur et asséchant des débuts de Mag.
Dynamique, sec, nerveux, mais aussi fidèle et très bien calé, il a gagné à l’applaudimètre sur d’autres marques présentes sur le parvis du Messe. Les voix sont reproduites avec une touche de couleur et de présence vraiment agréable et très rock, mettant en valeur les morceaux. La portée est bonne pour un passif deux voies, la polaire assez régulière et la phase bonne.

Le Wasp est sous chapiteau, le 1er et le 6è système en partant de la gauche. Oui, très petit. Les 8 subs en revanche sont très gros. On en devine 4 avec la grille décorée à gauche de la personne en costume, et les 4 autres quasiment tout à droite, dans un montage pas très symétrique mais très efficace.
Quand on vous dit qu’il y a du monde aux démos, ce n’est pas un vain mot. Espérons seulement que l’année prochaine les fabricants nous épargnent le dernier morceau toujours en techno et toujours dans les limiteurs…
6 Wasp et deux renforts de grave H12 dont on découvre la charge plus que profonde. Le tout sur le stand de Mag.

Reconnaissons aussi que le déploiement superlatif de subs et renforts de grave, porte les petites têtes et est très bien aligné avec un total de deux fois trois 12’’ en accroche et deux fois quatre double 18’’ au sol. L’ensemble du bas est en montage hybride, sans doute une sorte de passe bande court si on en juge par le modèle montré en éclaté sur leur stand.
Le choix des morceaux et une dynamique d’au moins 10 à 12 dB sur le 95 dBA maxi autorisé, montre la justesse et l’intelligence de la démo. Bravo.

Nous sommes donc allés à la rencontre des équipes de Mag Audio sur leur stand où nous avons pu recueillir des informations sur le système et rencontrer Ivan Kuzmenko, Audio System Engineer et Jérôme Michel, le Business Dev Manager de Mag Cinema, parlant mieux le français que nous le russe, ce qui est peu dire.
La Wasp est une tête deux voies passive équipée de deux HP de 8’’ à bobine de 2,5’’ et d’un moteur de 2,8’’ et passage de 1,5’’. Forcément petite, elle est aussi légère avec ses 22 kg et trouve aisément sa place dans le concert de ses consœurs avec son SPL Max calculé de 141 dB (AES 2-2012).

Elle dispose d’un renfort de grave H12 dédié qu’on peut placer en tête de ligne, et qui embarque un 12’’ à bobine 4’’ dans une charge hybride assurant un gain important puisque le SPL Max calculé atteint 140 dB.
Le bas du spectre est complété par le gros sub de la marque, le H25 équipé en 2 fois 18’’ dans un montage hybride apportant un très gros gain. La sensibilité de 106 dB/W en est le reflet. 4 ohms, 2900 W de puissance admissible et un SPL Max calculé de 149,5 dB.

Un des subs de la marque en éclaté. Pas l’idéal pour le poids, mais pour le gain, oui !
Mag Audio H25

Mag Audio assemble ses haut-parleurs, ses moteurs, dispose d’une menuiserie pour réalises ses ébénisteries et, bien entendu, conçoit totalement ses enceintes sous deux entités : Mag Audio pour le renfort sonore et Mag Cinema pour les salles obscures où il dispose d’un gros marché dans les pays de l’est en en Asie avec plus de 2000 salles équipées avec une gamme très complète.
Malgré une collaboration avec Powersoft pour l’amplification et le processing des gros systèmes dont le Wasp et le touring en général, Mag conçoit aussi des modules pour certain de ses produits et des amplis en rack pour les systèmes cinéma, peut être en collaboration avec Powersoft.

La distribution penchant encore assez vers l’Est, est malgré tout facilitée par la présence dans l’équipe de Jérôme Michel qui peut être contacté soit par téléphone sur son mobile au +32 (0) 472 630212, soit par mail : [email protected]

Et plus d’infos sur cette marque, avec les liens pour le touring et pour le ciné.

Directive européenne, la suite

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Il y a quelques jours, nous avons décidé de vous faire part d’une étrange découverte susceptible de générer un trou noir dans l’univers européen de l’éclairage. Tout au long de cette semaine nous avons analysé les textes et rédigé un courrier que nous avons adressé à nos députés bruxellois.

Loin de nous l’idée de nous immiscer dans la bataille justifiée de la Commission européenne pour mieux utiliser une énergie qui se fait rare et très sale, simplement l’envie de comprendre ce qui se trame et d’apporter, si nécessaire, un peu de bon sens théorique et pratique concernant nos métiers et nos outils.
Loin de nous aussi l’idée de nous substituer ou de parler au nom de fabricants européens qui ont, chacun de leur côté, échafaudé une stratégie propre, comme à celle des techniciens et des lieux où les projecteurs sont exploités ou implantés.

On a juste un peu de mal à nous projeter après le 1er septembre 2020 (surtout sans lampes dans les VP) et après avoir longuement parcouru les textes existants, on ne peut écarter le risque qu’une activité qui donne tant de bonheur et consomme statistiquement aussi peu de courant, puisse être court-circuitée sur l’autel d’un illogisme étrange.

Nous avons donc décidé de prendre l’attache d’un certain nombre de députés européens par le truchement du courrier ci-dessous copié.



A l’instant où vous lisez ces lignes, il est parti telle une bouteille à la mer, forcément lumineuse et heureusement sur batterie car, coup de bol, les sources lumineuses non reliées au secteur, ne sont pas prises en compte par cette vaste réflexion bruxelloise. Chouette, on n’aura qu’à accrocher des torches aux lyres à grands coups de gaffer !
Plus sérieusement, comptez sur nous pour comprendre précisément de quoi il en retourne et vous relater pas à pas, l’avancement de ce dossier. Vous aimez votre job non ? Ca tombe bien, nous aussi, raison de plus pour garder les deux yeux ouverts.
En attendant, continuez à vous mobiliser par le biais de la pétition initiée par nos confrères éclairagistes anglais de l’ALD et qui, bravo à tous, est passée en une semaine de 17 500 à 58 541 signatures. Non, 58 542, 58 543…
Signez la pétition ici

A Prolight+Sound 18, Ayrton coupe le souffle

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Succès mérité pour Ayrton, qui profite de sa reconnaissance mondiale au Prolight+Sound.
À son public complètement acquis, Ayrton offre un show dantesque en forme de commémoration avec 360 projecteurs impliqués, un mix impressionnant entre récents succès et dernières innovations.
Les deux S9, 24 MagicPanel-FX, 30 MagicDot-FX, 25 MagicBlade FX, 40 Ghibli, 63 MiniPanel-FX, 9 K25-TC, 47 Merak, 33 MiniBurst, 87 Mistral-TC et prototype de Bora-TC ont profité de la maîtrise de Stéphane Migné à la conception lumière.

Depuis quelques mois Ayrton a ralenti les sorties de projecteurs à matrice d’effets pour se consacrer au développement de projecteur à source led très haut de gamme, Spot, Wash et Beam capables de rivaliser avec les plus grands ténors équipés en lampe à décharge. Un choix assumé pour ce constructeur qui d’habitude sortait pléthore de nouveautés à Prolight+Sound, nous embarquant dans une succession de virages, à l’image de ces bolides dont s’inspire Yvan Péard, l’emblématique visionnaire d’Ayrton. (Et non, les Ghibli, Mistral, Merak et Bora ne sont pas que des noms de vent !)
Une fois les arcs-en-ciel sautillants de la première partie du light show passés, on découvre leurs derniers spots dans une symphonie lumineuse délicatement musicale. Cette fois-ci les lumières s’amusent avec une bande-son jazzy et world comme un graffeur qui aurait troqué ses bombes avec de la peinture à l’huile. Ce changement d’orientation signe une nouvelle ère pour Ayrton.

Retour au paddock et explication en image

Le Merak fut donc leur premier asservi « conventionnel ». Une source led RGBW de 250 W, délivrant 4 000 lumens dans un petit wash de 14 kg, équipé d’un zoom 7°-70° et d’une lentille Fresnel de 160 mm, simple et efficace. Un effet banane, rotatif, et un strobe électronique permettent d’ajouter un peu de fantaisie.
Le Ghibli restera comme le premier spot d’Ayrton. Presque 36 kg, capable de délivrer 23 000 lumens avec sa source led blanche de 600 watts, ce condensé de technologie a beaucoup fait parler de lui. Plein d’effets, il envoie trichromie et roue de couleurs, gobos rotatifs et fixe, roue d’effet, prisme, iris, couteaux pleins et zoom 8 :1 sans point chaud.

Le Mistral-TC

Présenté en exclusivité quelques semaines avant Prolight+Sound lors de l’inauguration des locaux d’Ayrton, le Mistral-TC est la version compacte du Ghibli, gabarit Merak, mais pas seulement. TC veut dire True Color.

Sa source led de 330 W, calibrée à 7000K est toute nouvelle. Le projecteur annonce 14 000 lumens de flux et un IRC supérieur à 90, avec de très bons résultats au TM30, le dernier test colorimétrique.
Son train optique à treize lentilles permet une couverture uniforme de 6,7° à 53° au travers de sa lentille de sortie de 137 mm. Il est livré avec une roue de 7 gobos HD rotatif plus une de 9 gobos fixes, tous en verre. Un disque d’animation, un prisme 5 facettes, un iris à 16 lames, un dimmer/shutter électronique et un frost sont aussi de la partie.

La partition du Mistral-TC dans le show Ayrton

La partie couleur est assurée par une trichromie soustractive CMY, un CTO linéaire et sept pastilles de couleurs complémentaires. DMX, RDM, récepteur LumenRadio Wireless intégré, écran couleur avec jog de navigation, système de refroidissement liquide par canules, toute cette technologie est intégrée dans moins de 19 kg. Disponible au prix de 6820 € HT

Le Bora-TC

Le wash Bora TC, présenté en avant-première, met la barre beaucoup plus haut. Sa source blanche de 800 W calibrée à 7000K promet 32 000 lumens, au travers d’une lentille Fresnel de 204 mm et d’un zoom 8° – 64°. Le train optique est maintenant réduit à onze lentilles pour gagner en puissance lumineuse, avec ici un refroidissement de type « phase-changing cooler ». Ce procédé inspiré du principe de pompe à chaleur est surtout utilisé en informatique. Il offre un silence de fonctionnement impressionnant en mode studio.

Bora s’étiquette aussi True Color avec un IRC de 90 et un TM30 supérieur. En mélangeant sa trichromie CMY, son CTO variable et ses 14 couleurs fixes, son faisceau reste uniformément homogène. Les couleurs fixes sont séparées, avec sept teintes pastel sur une roue et sept saturées sur l’autre, dont un congo et un UV. Comme le Merak, il possède une lentille ovalisante effet « banane » et un frost linéaire qui lui permet de passer d’un faisceau type PC à Fresnel.

Côté effets, il en garde sous le capot avec un iris à quinze lames, monté sur un module de quatre couteaux internes à fermeture totale, aux bords quasi-nets, malgré la lentille Fresnel ! Il partage d’ailleurs ce module à débattement de 50°, ainsi que sa carrosserie, avec le Ghibli. Contrôle en DMX, Art-Net, sACN, RDM ou Wireless, Il s’adapte à toutes les situations. Ces 36 kg de savoir-faire seront disponibles à la rentrée de septembre.

Tu sais ce qu’il te dit le MiniBurst ?

Petit mais (très) costaud, le dernier strobe asservi d’Ayrton surprend autant par sa petite taille et son poids (moins de 9 kg) que par sa puissance de feu (60 000 lumens en pic !). Ses 960 leds blanches 5600K sont agencées par groupes de soixante sur une matrice de 4 x 4 pixels, tous pilotables par macros ou individuellement pour les plus gourmands.
Son alimentation de 350 W spécialement étudiée permet de maintenir des strobes à puissance maximale durant plusieurs secondes, tandis qu’avec ses moteurs triphasés micropas il se démène comme un beau diable à toute vitesse.


Les options sont du haut niveau Ayrton : pan et tilt en rotation infinie, pattern d’effets graphiques avec contrôle des vitesses et fondus ; ou encore Wireless-CRMX/RDM TiMo Lumen radio intégré.
C’est un vrai produit coup de cœur, très particulier, parfaitement jubilatoire. Disponible au prix de 2 750 € HT prix public.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

Adieu G3, bonjour G4. Sennheiser Evolution Wireless G4

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On n’a pas toujours le besoin ou les moyens de se payer une grosse liaison, mais une bonne, éprouvée, simple, fiable et fabriquée en Allemagne, oui. Sennheiser continue à faire évoluer son système d’entrée de gamme Evolution Wireless qui passe en G4. Si les améliorations sont nombreuses, le prix est resté sage.

Pas question de rater le coche, la série EW étant un best-seller mondial et une source importante de revenus pour la branche pro de Sennheiser, le fabricant allemand a travaillé une gamme complète apte à couvrir tous les marchés, éducation & entreprise, broadcast et bien entendu le live, offrant à chacun souplesse, ergonomie et efficacité.

Voici une LSP 500 Pro bien équipée avec un émetteur IEM noir anthracite et deux récepteurs, tous trois de la série G4 occupant les trois slots.

Chaque élément composant la série G4 peut être acheté à l’unité mais des packs très intéressants sont toujours proposés avec beaucoup de variantes. Enfin la gamme G4 est compatible avec les G3.
Les nouveautés se retrouvent dans la série 100 avec la possibilité de programmer les fréquences par 12 systèmes placés en série. A cet effet le câble et des équerres sont livrés pour donner un petit air très pro à des récepteurs qui ont désormais un LCD noir et blanc plus visible.
Une sourdine sur les émetteurs main facilite certaines utilisations. Pour le reste on retrouve sur la série 100 d’excellentes têtes comme les e 835, e 845, e 865, e 935, e 945, une variante serre-tête et deux micros-cravate ME2 omni et ME4 cardioïde.

A partir de la gamme 300 et sur la 500, la puissance d’émission est désormais réglable sur 10, 30 et 50 mWatt, autant dire que la portée s’en trouve ragaillardie. La bande de commutation atteint 88 MHz et 32 canaux. L’autonomie atteint aussi un maximum de 8 heures sur batterie.
Bien entendu les récepteurs discutent via le protocole Wireless Systems Manager, autant dire qu’entre G4 et 2000, l’écart se resserre drôlement. Une tête en plus, la e 965, complète l’offre haut de gamme 500. Autre avantage, les micros de poche sont aussi protégés contre l’humidité.

Enfin une nouvelle version de Sennheiser Control Cockpit permet la prise en main à distance de la série G4 et 6000 en temps réel avec son portable, tablette ou ordinateur. L’offre in-ears appelée G4-IEM bénéficie aussi des améliorations décrites ci-dessus en termes de look, protection contre l’humidité, LCD mieux visible et surtout, puissance de sortie atteignant 50 mW. Les émetteurs peuvent naturellement être rackés.

Juste au-dessus d’un double récepteur numérique 6000, c’est bien une paire de récepteurs G4 dans leur équerre. Niveau look aussi, on est dans le pro.

Pour avoir essayé sur le terrain l’émetteur et récepteur de reportage de la série 500, on ne peut que féliciter Sennheiser. La mise en œuvre, la portée, le son et la solidité de la liaison en font un premier choix pour tous ceux qui sont à la recherche de son sans prise de tête ni prise tout court !

Et d’autres informations sur le site Sennheiser

Martin Audio propose un nouveau sub hybride, le SXH218

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Martin Audio met un nouveau sub poids lourd (120 kg) à son catalogue avec l’introduction du SXH218. Il s’agit d’un caisson de basses passif hybride (charge horn/reflex) de grande puissance (12 kW crête) équipé de deux transducteurs de 18 pouces dotés de bobine de 4,5 pouces (114 mm).

Complément idéal de la nouvelle gamme de line arrays WPC dans le bas du spectre pour les applications lourdes, les installations fixes à hautes performances ou les boîtes de nuit, le SXH218 de Martin Audio se positionne d’emblée comme un choix attractif pour les loueurs et installateurs.
Le SXH 218 est doté de quatre roulettes de 100 mm sur sa face arrière et deux patins sur sa base. Trois poignées sur chaque face latérale complètent les éléments de manutention.

« Il semble destiné à devenir le subwoofer le plus vite vendu que nous ayons introduit depuis pas mal de temps. Nous avons déjà reçu d’importantes réservations de la part d’un partenaire loueur majeur aux États-Unis. Il a déjà été installé dans une nouvelle boîte de nuit à Miami, et nous avons la certitude qu’il va intéresser nos partenaires européens » selon Dom Harter, le directeur général.

Ce nouveau sub peut produire un niveau impressionnant de 148 dB SPL (à 1 m). Il peut être alimenté soit par un canal d’un iK42 (de la gamme iKON Martin audio) soit par une paire de canaux en pont pour atteindre le niveau maximal. Dans ce cas un preset est fourni avec Vu-Net. Pour d’autres amplis, les paramètres sont disponibles sur le site Martin Audio.
Le SXH218 est en cours de commercialisation.

Caractéristiques principales :

  • Type : Hybrid® bass reflex/pavillon
  • Réponse en fréquence : 32Hz – 150Hz ±3dB, -10dB @ 27Hz
  • Transducteurs : 2 x 18” (460 mm) à bobine de 4,5” (115mm) et grande excursion, aimant au Néodyme, membrane étanche
  • Puissance nominale : 3 000 W AES, 12 000 W crête
  • Amplificateur recommandé : iKON iK42 (4 x 3 kW crête sous 4 Ω)
  • Sensibilité : 107 dB (mesurée à 2 m en demi-espace pour 2,83 V en bruit rose et ramenée à 1m)
  • Niveau SPL maximal : 148 dB crête (calculé à 1 m)
  • Impédance nominale : 4 Ω
  • Dispersion (-6dB) : Omnidirectionnel ou cardioïde (pour une paire)
  • Connecteurs : 2 x NL4 (1 en renvoi pour second sub)

Et plus d’informations sur Martin Audio SXH218 et sur le site Algam Entreprises