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Les Rencontres Techniques TT+ & RCF

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Ça bouge de l’autre côté des alpes chez RCF et il en va de même en France sous l’impulsion de Thibaud Mezard qui a en charge le rayonnement, la vente et le suivi de la marque italienne dans l’Hexagone.

Yannick Dahms, spécialiste RCF et support technique.

Fort d’une nouvelle équipe déjà active, (voir ici pour tout savoir,) RCF France organise le jeudi 10 octobre de 10 heures à 20 heures, ses Rencontres Techniques au Plan, SMAC bien connue en région parisienne située à Ris-Orangis.

Pour cet événement seront présents tous les membres de l’équipe de Thibaud plus Yannick Dahms, support technique français, ainsi que des spécialistes produit et experts italiens de RCF.
5 produits représentatifs du catalogue RCF et de celui TT+ Audio seront présentés, disséqués et, bien entendu, écoutés lors de deux vacations, une le matin et la seconde après le déjeuner.


RDNet, la boîte à outils allant du design à l’optimisation, ici l’analyse.

Leur point commun est d’être commandés et contrôlés en temps réel et en réseau via RDNet.

Quelques autres référence de RCF seront aussi présentes et il sera possible de les écouter.


Pour RCF, c’est le couple HDL 26-A et SUB 9006-AS qui a été choisi. Pour TT+, le tout nouveau GTX 10 accompagné par le sub GTS 29 et le rack touring TTR 16K pour les contrôler et les amplifier.

Le HDL 26-A est un module line array abordable, en composite, actif et bi-amplifié, en deux fois 6” avec un moteur à dôme titane de 3”. Les transducteurs disposent tous d’aimants en néodyme. Son processing moderne en FIR, donne à l’enceinte un rendu précis, nerveux et une polaire régulière avec une dispersion de 100°. Le SPL Max atteint 133 dB pour un poids de seulement 13,5 kg.


Le HDL 26-A présenté avec sa grille avant semi-transparente.

Le SUB 9006-AS est un subwoofer actif grand format, disposant de deux transducteurs modernes de 18” à aimant néodyme, bobine de 4” à enroulement intérieur/extérieur et d’une puissante amplification en classe D permettant d’atteindre 142 dB de SPL. Bonne nouvelle, RCF annonce la prochaine arrivée du même subwoofer mais dopé par des 19”, un gage de précision et de patate.


Le 9006 avec ses deux 18”, très bientôt en 19”.

Le GTX 10 est un nouveau module line array passif à très hautes performances, et avec son grand frère le GTX 12, il est le fer de lance d’une nouvelle gamme professionnelle, presque une marque, appelée TT+ Audio. Comme son nom l’indique, c’est un deux fois 10”, les deux graves entourant un remarquable moteur 4” capable de couvrir un nombre d’octaves peu commun et offrant piqué, fidélité et un SPL Max de 143 dB.


Le GTX 10 sans sa face avant. Ne vous fiez pas à son museau vu et revu, il embarque des transducteurs de course capables de faire du vrai grave et de vrais aigus. Du vrai gros son.

Pour en savoir plus sur GTX 10


Le GTS 29 est le tout nouveau sub à très hautes performances des TT+. Passif comme l’ensemble de la gamme, il est équipé d’une paire de 19”, le diamètre à la mode offrant une pression supérieure sans compromettre l’accélération et la dynamique du grave. La bobine alu de 4” dispose de 4 enroulement en mode interne/externe et donne à l’équipage mobile une excursion max de 67 mm et un bas du spectre particulièrement nerveux et tendu.

Pour avoir entendu ces nouvelles gamelles, on peut vous dire que c’est du brutal et que ça raccorde pile poil avec les 10”.

Pour attaquer le touring RCF avait besoin d’un GROS ampli et d’un rack pensé pour la route. C’est chose faite. Et bien faite.

Le TTR 16K enfin est le rack touring très bien conçu et équipé pour contrôler et gaver les TT+ et les autres enceintes passives au catalogue de RCF.

Embarquant trois amplis XPS 16K, il peut par exemple alimenter 12 x GTX 10 et 4 x GTS 29. Comme souvent, le chiffre décrit la puissance disponible, ici 16 kW continus.

Inutile de préciser qu’en plus de 4 canaux de 4 kW, chaque ampli dispose de grosses ressources DSP afin de traiter l’enceinte et de donner une latitude de calage à l’ingé système et de réglage au mixeur. Le tout via RDNet.


Si vous êtes intéressés par cette démonstration ou voulez découvrir la marque transalpine et les nouveautés TT+, sans oublier des douceurs italiennes,

inscrivez-vous très vite sur www.rcf.it/rtfrance

Le Plan, 1 avenue Louis Aragon, 91130 Ris-Orangis

 

Sennheiser Spectera, le nouveau paradigme de l’audio pro sans fil

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Si nous pouvons jalonner l’histoire de l’audio pro par de grandes révolution, comme ce fut le cas avec le line array, le numérique ou le direct to disk, nous pouvons reconnaître qu’elle est devenue bien calme depuis la fin des années 1990. La diffusion spatialisée nous donne depuis peu de temps de nouvelles libertés, mais c’est bien l’une des rares évolutions récentes de notre domaine d’activité.
Nous guettons à chaque salon les innovations et nous vous rapportons les toutes dernières nouveautés, passionnantes et utiles, mais qui ne suffisent pas à bouleverser la morosité de notre environnement technique. Quand la nouvelle révolution allait-elle arriver ? Eh bien, aujourd’hui, et dans un domaine où vous ne l’attendiez sûrement pas, l’audio pro sans fil.

C’est à l’IBC 2024, qui vient juste de se terminer, que Sennheiser a présenté le premier écosystème sans fil numérique large bande bidirectionnel. Des mots que nous n’avons pas l’habitude d’associer et qui décrivent parfaitement ce nouveau paradigme, celui qui va tout changer dans la manière de gérer les liaisons audio sans fil. Il porte le beau nom de SPECTERA.


Andreas Sennheiser, Président de l’Executive Management Board Sennheiser, présente Spectera.

Spectera est le premier système audio sans fil large bande bidirectionnel utilisant la technologie WMAS à être commercialisé. Il forme un écosystème extrêmement flexible et puissant construit autour d’une station de base capable de gérer 2 canaux RF et 64 canaux audio, 32 entrées et 32 sorties dans une seule unité de rack.

Elle dispose de 4 entrées pour des antennes bidirectionnelles DAD au format RJ45 et est capable de gérer jusqu’à 128 boîtiers bidirectionnels SEK par canal RF, offrant simultanément une liaison micro et une liaison IEM mono ou stéréo, dont le paramétrage et le contrôle s’effectuent par le logiciel LinkDesk, compatible mac et PC.
Le système est remarquablement résistant aux perturbations RF et permet une utilisation flexible de sa transmission large bande en offrant 11 modes de transmission audio différents configurables pour chaque liaison audio, un boîtier SEK peut gérer deux modes de transmission indépendamment, dont le plus performant permet d’exploiter des IEM numériques avec une latence de 0,7 milliseconde.


L’exploitation de la nouvelle technologie de transmission WMAS par Sennheiser change totalement la donne. Elle va changer nos habitudes et apporte une vision totalement nouvelle de la transmission audio sans fil, comme nous l’explique Andreas Sennheiser lors de la cérémonie de présentation : “Cette nouvelle approche peut être comparée à ce que nous faisons avec un smartphone et ses touches dédiées, comme une plate-forme agnostique de la contrainte hardware qui peut évoluer suivant vos besoins par de simples commandes logicielles”.

Le système Spectera est pleinement opérationnel. Il a été utilisé pendant la cérémonie et nous l’avons découvert le lendemain plus en profondeur sur le stand du fabricant, en compagnie de Charly Fourcade, ingénieur d’applications chez Sennheiser France, qui malgré l’affluence et la difficulté de trouver un poste de démonstration libre, a pu nous expliquer avec beaucoup de détails son fonctionnement.


SLU : Le système Spectera exploite la technologie WMAS ?

Charly Fourcade : Oui. Je suis très clair au sujet de la WMAS. C’est une technologie définie par l’ETSI que l’on peut considérer comme un cahier des charges donnant un nouveau cadre légal aux canaux de communication.
Avant l’ETSI disait, un canal de communication pour l’audio pro sans fil, c’est une bande étroite de 200 kHz avec un certain masque, maintenant WMAS, c’est un système de transmission audio sans fil exploitant des techniques de transmission numérique large bande, devant être capable d’une densité d’au moins 3 canaux audio par MHz.
Chaque fabricant a ensuite tout loisir de développer ce qu’il met à l’intérieur de ce cadre.

SLU : Peux-tu nous en dire plus sur votre manière d’exploiter cette technologie ?

Charly Fourcade : C’est un travail entamé depuis de nombreuses années qui a débuté bien avant que cette norme ne soit définie. L’idée était déjà là, mais toute la difficulté était de gérer une latence acceptable. C’est notre problème dans l’audio, on ne peut pas la négliger. Il a fallu concevoir quelque chose qui puisse fonctionner dans un temps très court.
On utilise un multiplexage des données en OFDM (orthogonal frequency-division multiplexing) qui ne va pas utiliser une seule porteuse, mais plein de sous-porteuses qui vont transmettre l’interprétation du message qui a été au préalable découpé dans le domaine temporel sous forme de slots avec la technique de TDMA (time division multiple acces).
Certains timeslots sont dédiés à l’audio et d’autres à la data et à la synchro. Car évidemment en audio, tous les terminaux doivent être à l‘heure. Ensuite, le système peut exploiter le nombre de slots utilisés pour une liaison en fonction des besoins. Par exemple, plusieurs slots pour un mix qui devra être transmis en très bonne qualité ; et pour un micro d’ordre qui n’a pas besoin d’une grande qualité audio mais dont la portée doit être très étendue, il enverra plus de paquets de données mais qui contiennent peu d’informations. Nous avons créé un système totalement configurable sur le plan de chaque liaison.

SLU : Donc chaque liaison peut avoir des modes de modulations différentes ?

Charly Fourcade : C’est effectivement possible, oui ! Chaque « audio link », que l’on met en place entre la base et les terminaux (IEM) ou alors entre les terminaux et la base (MIC), peut être librement choisi parmi les « audio link modes ». Et selon le mode que tu choisis, tu peux avoir différentes modulations utilisées. Voici quelques exemples :

– Le mode « MAX Range » transmet l’audio (uniquement lorsque c’est son tour, ou « ses » time slots) avec une modulation très facile à démoduler (type BPSK), tu pourras t’attendre à avoir une grande portée.
– Le mode « RAW » transmet l’audio non compressé avec une modulation plus exigeante en termes de rapport signal/bruit RF (type 64 QAM), la portée sera plus limitée, mais la quantité d’information transmise sera beaucoup plus grande!
– Et d’autres modes où tu joueras essentiellement sur la latence + portée versus nombre de liaisons par canal RF. La même quantité d’information peut être par exemple transmise plus souvent (et donc sur plus de time slot). En conséquence, la latence va baisser et la portée va augmenter car la modulation utilisée derrière sera différente !

Pour plus de précision, regardez cette animation en cliquant sur l’image ci-dessous :

A gauche, un système traditionnel narrowband, ou chaque couleur correspond à une liaison audio comme on le fait habituellement. A droite, WMAS et le TDMA sont illustrés, et l’animation rend compte que ces mêmes liaisons sont transmises chacune leur tour dans le domaine temporel, en occupant un canal large bande équivalent au système traditionnel.

SLU : Le moteur du système Spectera est donc intelligent ?

Charly Fourcade : Nous avons voulu développer un système extrêmement personnalisable à l’aide de notre logiciel. Il reste toutefois transparent pour son utilisateur qui ne voit pas toutes ces informations de slots et qui le gère très simplement, un peu comme un opérateur téléphonique. Il déploie au minimum une antenne, il choisit son canal RF et il affecte des terminaux, les boîtiers pockets, puis configure leur mode de liaison en fonction des besoins et de la qualité désirés. Ensuite il tire des lignes de connexion vers les entrées/sorties physiques de la base dans les deux sens, des terminaux vers la base pour les micros, de la base vers les terminaux pour les IEM.

Oui, vous avez bien commencé à comprendre. Le système Spectera est un système de transmission sans fil intégralement personnalisable suivant les besoins, capables de gérer jusqu’à 128 boîtiers de transmission bi-directionnelle par canal de transmission large bande.


Boîtier pocket bi-directionnel Spectera SEK

Un seul boîtier pocket Spectera SEK permet de gérer la transmission sans fil d’un signal micro/ligne et la réception d’un signal IEM mono ou stéréo.
Il est piloté et monitoré à distance via sa connexion RF depuis le logiciel LinkDesk, permettant le contrôle du volume de l’IEM, des paramètres audio, de la qualité de transmission et de la batterie.

Il est doté d’un amplificateur casque haute puissance à adaptation d’impédance et offre, avec sa batterie lithium-ion rechargeable BA 70, jusqu’à sept heures d’autonomie en fonction du mode Audio Link sélectionné et des réglages.

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Le nouveau boitier à la fois récepteur ears et émetteur micro.

Il dispose d’un affichage E-Ink persistant pour une information toujours active avec indicateur de statut et de niveau. Son nom est toujours actif à l’écran même quand ses batteries sont enlevées.


SLU : Les liaisons sont donc configurables en termes de latence ?

Charly Fourcade : Oui, en choisissant parmi les modes de transmission proposés. Il existe 4 modes Stéréo et 7 modes mono. En stéréo les latences vont de 2,6 ms à 0,7 ms. En mono les latences s’étendent de 15,2 ms à 1 ms. La latence la plus basse permise par Spectera est de 0.7 ms tout compris de la station de base vers les boitiers (IEM) et 1 ms dans le sens boîtier vers base (micro/ligne).

Theresa Vondran ( Category Market Manager) dévoile la nouvelle réalité de l’audio pro sans fil.

La station de base Spectera offre deux canaux RF à large bande pour prendre en charge toutes les transmissions sans fil distribuées sur 64 canaux, avec une flexibilité totale de configuration entre 32 entrées et 32 sorties physiques. Elle dispose en standard d’une entrée/sortie Dante avec redondance.
Deux slots sont disponibles pour une connexion MADI redondante en BNC ou optique. L’ensemble des canaux est synchronisé à travers la transmission sans fil pour des ensembles de signaux ou la phase est déterminante comme les formats immersifs, et l’utilisateur dispose d’une entrée/sortie wordclock.
Un port de cascade permettra l’expansion du système et la redondance totale de la base. Les transmissions sont bien entendu sécurisées grâce à une codage AES 256 et disposent chacune de manière individuelle du choix de mode de liaison sans fil parmi 11 modes avec choix du codec audio (OPUS, SeDAC) ou PCM.


La station de base Spectera – 4 antennes, 2 canaux RF, 32 entrées et 32 sorties, Dante et MADI (en option).

SLU : Cette station de base promet une très bonne intégration dans les régies ?

Charly Fourcade : C’est le but. En plus des formats Dante et MADI, la base propose la conversion de fréquence d’échantillonnage sur toutes les entrées/sorties numériques. Elle permet ainsi d’alimenter trois régies qui tourneraient à des fréquences d’échantillonnage différentes. Idem dans l’autre sens. Nourrir les IEM à partir de sources numériques à des fréquences d’échantillonnages variées ne pose aucun problème. Le logiciel LinkDesk permet de gérer facilement le routing des sources et des destinations, de ou vers les liaisons sans fil.

Antenne Spectera DAD.

La station de base propose 4 ports Ethernet d’antenne permettant différents modes d’exploitation : redondance, extension de la zone de couverture ou extension du spectre fréquentiel. L’antenne d’émission-réception Spectera DAD gère simultanément les signaux des IEM, les signaux micro/ligne et les données. Elle se connecte à la station de base à l’aide d’un câble CAT5e (100 mètres maximum) via un connecteur RJ45 et est IP54 et PoE.

Son utilisation ne nécessite plus aucun élément RF additionnel comme des combineurs, des splitters ou des boosters. Elle est contrôlée et permet une gestion continue des interférences.

Fini le coax et les éléments RF additionnels, un simple câble CAT5e suffit.

SLU : Ce nouveau type d’antenne va changer la manière de travailler ?

Charly Fourcade : Déjà, une antenne suffit. Le système Spectera n’a plus besoin de diversité d’antenne car nous ne sommes plus sur une transmission à flux tendu. Ce système large bande, par l’OFDM, offre une forme de diversité 30 à 40 fois plus efficace que ce que nous utilisons en bande étroite. Son signal peut être transmis sur un câble CAT5e jusqu’à 100m, et 4 km avec de la fibre. C’est un signal Ethernet de couche 1 qui ne peut pas passer par des switches.
Sur une station de base nous pouvons connecter 4 antennes dont on détermine pour chacune son rôle. Soit elle scanne la bande (470 MHZ – 698 MHz), avec un taux de rafraîchissement de 5 secondes, soit l’antenne est sur le channel 1 ou sur le channel 2. En réalité, il n’y a plus de composants RF dans la Base Station. Pour assurer une sécurité sur un show, deux antennes peuvent être utilisées, et contrairement à la bande étroite, elles peuvent être juste à côté l’une de l’autre.
Nous pouvons aussi faire du multi zone en micro et en IEM en déployant simplement plusieurs antennes dans plusieurs zones. Il n’y a plus non plus de système de rooming ou d’appartenance à une antenne.

SLU : Une fois le système en place, que se passe-t-il si un élément externe vient émettre dans la bande des 8 Mhz ?

Charly Fourcade : Sur ce plan-là, nous sommes aussi précurseurs. Spectera est actuellement le seul système capable de mesurer l’énergie de la fréquence qu’il est en train d’occuper ! Aujourd’hui, avec un système à bande étroite, la seule solution pour savoir ce qui se passe à sa fréquence est de l’éteindre. Dans les slots que Spectera transmet, nous avons gardé un slot silencieux.
Donc, pendant une faible période de temps bien entendu imperceptible, tous les transmetteurs se taisent et chaque terminal avec son antenne scanne les 8 Mhz. Il peut ainsi détecter toute interférence à sa propre position et la remonter. Le système est donc averti et peut mettre en service localement 2 filtres RF réjecteurs qui vont automatiquement réduire les fréquences identifiées comme perturbatrices. Ceci nous permet aussi d’éviter tout effet de blocage de la bande par une fréquence perturbante qui empêcherait son utilisation dans sa globalité.
Et bien sûr, ceci pour chaque terminal qui va ainsi pouvoir s’adapter indépendamment et en fonction de sa position. Nous n’avons pas besoin de modifier la large bande de fréquences dans laquelle on travaille, car dans cette bande nous avons beaucoup de sous-porteuses, Nous avons bien sûr des chutes de HF comme en temps normal mais nous avons de la redondance pour les compenser.


Facile de gérer ses productions dans LinkDesk.

SLU : Et si jamais nous devions changer de bande, pour une raison ou une autre ?

Charly Fourcade : Un changement total en fréquence de la bande d’émission prend 20 secondes. Imaginons que tu joues à Lyon et à Dijon et que tu passes de 490 à 520, tous tes boîtiers seront prêts à fonctionner en moins de 20 secondes. C’est un peu comme quand tu quittes le mode avion de ton tel. Tu retrouves tous tes éléments en quelques secondes. Il n’est pas exclu que le changement de fréquence se fasse beaucoup plus rapidement à l’avenir.

Si les terminaux et la Base Station s’entendent pour changer la fréquence du canal RF en « même temps », cela pourrait se passer beaucoup plus rapidement. Aujourd’hui seule la Base Station change la fréquence du canal, et les terminaux cherchent sur tout leur spectre cette nouvelle fréquence, d’où les 20 secondes…

SLU : Et pour la cohabitation avec des systèmes à bandes étroites ?

Charly Fourcade : Nous avons testé et tout fonctionne, bien entendu à condition que le système en bande étroite ne soit pas dans la bande du Spectera. Nous n’avons pas besoin de prendre de bandes de garde autour de la bande sur laquelle Spectera travaille. Même des canaux TV présents sur les canaux adjacents ne génèrent aucun problème de transmission.

SLU : Le système Spectera est-il économe en puissance ?

Charly Fourcade : Au niveau puissance, un rack standard d’IEM avec 8 canaux génère 400 mW en sortie d’antenne. Avec Spectera, nous émettons à 50 mW, mais, vu que nous sommes en WMAS et que nous faisons de la TDMA, les terminaux émettent chacun leur tour et il n’y a donc pas d’accumulation de puissance. En plus, ces 50 mW sont étalés sur 8 Mhz. Ce qui est l’équivalent d’une émission de 1.8 mW dans une bande étroite de 200 kHz.

SLU : Donc Spectera ne va pas perturber les systèmes traditionnels ?

Charly Fourcade : Il est beaucoup moins polluant qu’un système à bande étroite. Imaginons d’être en festival, et que tu as un boîtier sur toi. Si tu pars de ta scène pour aller sur une autre scène très éloignée, ton boîtier va décrocher. Il s’arrête d’émettre. Il attendra de retrouver la synchro pour réémettre. Pareil si ton canal est muté, il n’émet pas. Donc beaucoup moins de pollution et plus d’économie de batterie. Point fort également, le simple fait de démuter le ou les canaux, suffit à déployer tout le système ! Plus besoin d’allumer un à un les émetteurs !

L’intégralité du système Spectera se pilote et se contrôle à partir du logiciel LinkDesk. Le gestionnaire RF du logiciel permet un balayage continu du spectre via l’antenne DAD qui a été choisie pour cette fonction. Ce dernier s’affiche en permanence dans la partie supérieure de la fenêtre. Elle permet de visualiser très clairement l’occupation spectrale et la position des deux larges bandes du système. Les comportements assistés de LinkDesk permettent une gestion rapide et facile du système, mais aussi de gérer, stocker et rappeler instantanément plusieurs configurations de stations de base.


Le logiciel de configuration et de contrôle LinkDesk.

Les terminaux apparaissent dans la partie inférieure avec des indications de niveau de batterie, de niveau et de clip audio pour la partie IEM et Micro. Il n’y a plus de notion de réception RF à proprement parler mais de qualité de réception avec le paramètre LQI, Link Quality Indicator. Une vue détaillée permet d’accéder à des paramètre supplémentaires comme le contrôle du volume de l’IEM ou le niveau et le filtre coupe bas de l’entrée micro. La mise à jour des ces données prend le temps de faire le tour des 128 boîtiers possibles par canal RF, soit quand même 256 au total sur une station de base. Quelques millisecondes…

SLU : C’est dans le logiciel LinkDesk que nous choisissons le mode de liaison pour chacun des boîtiers ?

Charly Fourcade : Oui, nous pouvons choisir parmi différents modes pour la partie IEM et Micro, en plus d’une utilisation en mono ou en stéréo pour l’IEM. 11 modes sont proposés, induisant des niveaux de latence variant de 15.23 ms à 0.7 ms. Bien entendu, le nombre de liaisons audio utilisables simultanément sur un canal RF varie en fonction de ce choix.

Avec un mode équivalent au niveau du codec et même un peu inférieur en latence à celui de notre système 6000, nous pouvons avoir 32 ou 16 liaisons par canal selon la portée désirée. Avec la latence minimale de 0.7 ms, ce sera uniquement 4 IEM stéréo par canal RF. Pour faire à la fois du micro et de l’IEM, nous pouvons passer à 1.6 ms de latence pour 8 liaisons IEM stéréo et 8 micros. Tous les modes dit LIVE utilisent le codec de notre système 6000. Nous pouvons aussi passer en PCM pour avoir une transmission linéaire sans codec.
Pour atteindre les niveaux de latence les plus bas, nous utilisons pratiquement toujours la même data audio, que nous divisons en plus de paquets et que nous envoyons plus souvent. Nous gagnons ainsi en latence car les données sont plus facilement lisibles en réception. Bien entendu, si le même mode de liaison est affecté à un ensemble de boitiers, celui-ci est totalement synchro en phase. En permanence, nous pouvons suivre le niveau d’occupation de notre canal de transmission large bande, en fonction des modes choisis pour les transmetteurs qui l’utilisent.


Le choix des modes de liaison et du routing des boîtiers SEK, avec l’indication de capacité RF consommée.

Le système est dès à présent commercialisé. Vous avez bien sûr noté comme nous l’absence pour l’instant d’émetteur main. Celui-ci verra le jour en 2025, comme le développement du système de cascade qui permettra d’étendre le système à encore plus de canaux et de gérer la redondance complète d’une station de base.


Avec Spectera, Sennheiser ouvre une nouvelle ère dans le domaine de la transmission audio sans fil, et ce n’est sûrement que le début. Ce nouveau type de système est appelé à évoluer facilement, par le développement de son logiciel de contrôle et de commande. Grâce à la technologie WMAS qu’il exploite, la réduction d’équipement hardware accroît énormément les capacités de transmission sans fil tout en diminuant les opérations de maintenance, de manipulation et d’inventaire.


Charly Fourcade – Sennheiser France et Vincent Tilgenkamp – Sennheiser Benelux.

La simplicité et la fiabilité de ses liaisons, comme leur bidirectionnalité, entraîneront un véritable changement dans nos habitudes de travail. L’opérateur HF qui devra toujours paramétrer et gérer les liaisons, sera largement déchargé des opérations de coordination des fréquences et pourra se concentrer sur la pleine exploitation de ses terminaux en termes de qualité. Les artistes bénéficieront aussi de cette évolution par une amélioration de leur confort scénique.

Face à une demande toujours plus forte en nombre de liaisons indispensables à la réalisation des événements grands formats d’aujourd’hui, Spectera sera sûrement une très bonne solution. Elle saura aussi séduire, dans des domaines plus confidentiels, les professionnels à la recherche de la plus haute qualité et fiabilité pour leur audio sans fil.

Pour plus d’informations

– Sennheiser Spectera
– OFDM
– TDMA
– BPSK
– ETSI WMAS

Embarquez sur l’Icon of the Seas avec Anolis et Robe

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L’Icon of the Seas, le nouveau navire de croisière de la société Royal Caribbean International, bat de nouveaux records d’équipement pour émerveiller des vacanciers. Construit au chantier naval Meyer Turku en Finlande, l’Icon dispose de plus de 40 espaces de divertissement, bars, restaurants et magasins, dont trois lieux majeurs :
le Royal Theater, qui présente des spectacles grandioses tels que la première adaptation en mer du Magicien d’Oz ; l’incroyable patinoire Absolute Zero et l’AquaTheater, où se déroulent des spectacles aquatiques mêlant acrobaties aériennes, plongeons de haut vol, robots et natation synchronisée.


Le Royal Theater et l’Absolute Zero, sont équipés de projecteurs motorisés Robe, alors que 10 autres lieux du navire reçoivent quelque 250 luminaires LED Robe et Anolis. iFORTE, FORTE FS, ESPRITE, PAINTE, Tetra2 et iSpiider, ainsi que des systèmes de poursuite RoboSpot sont installés dans les différentes salles.

L’éclairage de ces espaces a été conçu par Christopher Vlassopulos, qui supervise les technologies du divertissement chez Royal Caribbean, en collaboration avec le consultant britannique Ben Couling (Tristwell Designs) et Nick Mugnani (Skylight Services). Le projet a été coordonné par Tony Perez, responsable du département « Maritime » chez Robe, et le matériel a été fourni par le distributeur Robe en Finlande, Lighthouse Entertainment.

Royal Theater

Pouvant accueillir plus de 1 200 personnes, ce théâtre s’étend sur les ponts 4 et 5 à l’avant de l’Icon. Il accueille actuellement deux productions, Le Magicien d’Oz et SHOWBAND ! Live.Music.Now dont la musique est jouée par un orchestre de 16 musiciens. Le kit lumière comprend, entre autres, 24 ESPRITE PC et 28 ESPRITE Profile, accrochés au-dessus de la scène, ainsi que deux FORTE FS contrôlés par des systèmes de poursuite RoboSpot.

32 projecteurs PAINTE, choisis pour leur petite taille et leur puissance, sont positionnés à l’avant de la scène. La correspondance des couleurs entre ces projecteurs LED Robe a été décisive pour les concepteurs lumière Rui Rita et Matt Taylor, qui ont façonné l’aspect théâtral et la narration de ce spectacle coloré et animé.

Music Hall

Le Music Hall est une boîte de nuit sur deux étages qui accueille des groupes de reprises de jazz et rock. 24 barres LED TetraX, assurent les principaux effets avec leur rotation pan continue et leur effet Flower. Quatre projecteurs LEDBeam 150 ont été positionnés pour éclairer une boule à facettes.


Absolute Zero

Absolute Zero, la plus grande patinoire jamais installée sur un navire et la première de forme ovale offre une vue parfaite depuis tous les sièges. Quatre FORTE FollowSpot, contrôlés par deux systèmes de poursuite RoboSpot, éclairent avec précision les artistes sur la glace.

Royal Promenade

La Royal Promenade au cœur de l’Icon of the Seas, reliant le Royal Theater et Absolute Zero. regroupe plus de 15 restaurants, bars et salons. Neuf projecteurs ESPRITE blancs et deux systèmes RoboSpot avec Motion Camera sont installés de chaque côté.


Plusieurs luminaires Ambiane AP RGBW d’Anolis équipés d’optiques à 67 degrés, sont placés dans les espaces The Attic, le Schooner Bar et le Point & Feather. L’Ambiane AP a été choisi pour son indice de rendu des couleurs (CRI) supérieur à 90, mettant en valeur les lignes architecturales des lieux. Lorsqu’il est nécessaire d’utiliser un éclairage dynamique, l’Ambiane AP se distingue par sa vivacité grâce à son système de mélange de couleurs RGBW unique et breveté.

AquaTheater

L’AquaTheater propose un show aquatique dynamique avec deux plongeoirs situés à 17 et 10 mètres, de la natation synchronisée, des robots et des jeux de lumière. Les deux plongeoirs sont éclairés par 12 iSpiider blancs, placés sous les tours et sur les côtés de la scène pour créer des effets, et l’éclairage fait appel à 12 Calumma L MC blancs d’Anolis choisis pour leur robustesse et la qualité de leur lumière.


Pour les plongeons, le slackline, les fontaines et autres installations, six iFORTE blancs, deux RoboSpot et quatre Motion Cameras IP65 complètent le kit.
Les systèmes RoboSpot ont été spécifiés pour leur capacité à contrôler chacun jusqu’à 12 projecteurs Robe, offrant une couverture complète des plongeons avec les iFORTE.

Thrill Island et Chill Island

Dans les espaces Thrill Island et Chill Island de l’Icon of the Seas, où les visiteurs peuvent profiter de quatre piscines, neuf jacuzzis, six toboggans records et d’un simulateur de surf FlowRider, plus de 60 luminaires Calumma M MC RGBW d’Anolis ont été installés principalement pour mettre en valeur les structures et les attractions aquatiques.
Les Calumma bénéficient d’un revêtement spécial pour résister au sel de mer, à l’humidité et aux UV.

Tony Perez, responsable du département « Maritime » chez Robe, souligne : « L’Icon of the Seas est un projet unique en son genre, et l’implication des projecteurs Robe et Anolis sur ce navire témoigne de la bonne réputation de nos produits.

Les solutions d’éclairage innovantes, telles que la technologie du moteur interchangeable (TE), les systèmes RoboSpot et toute la gamme IP65 résistant aux intempéries, ont facilité ce projet. Une communication étroite avec l’usine en République tchèque a permis de garantir la bonne livraison des produits. »

D’autres informations sur le site Robe Lighting France

 

HOLOPHONIX offre location, prestation & production de projets immersifs

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« Accompagner des artistes, des marques, des institutions culturelles (…) dans la réalisation de leurs projets artistiques et augmenter ceux-ci dans leur dimension sonore est le naturel prolongement de notre activité originelle de développeurs de technologies, » évoque Gaetan Byk, Président et Fondateur de la société HOLOPHONIX.


Gaetan Byk, Président et Fondateur de la société HOLOPHONIX.

La société HOLOPHONIX dispose à ce jour de plus de cent enceintes acoustiques de la marque Amadeus, de plusieurs dizaines de contrôleurs amplifiés de la marque Powersoft, naturellement de processeurs HOLOPHONIX 64 et 128 et plus globalement de toute la chaine informatique, électronique, logicielle, réseautique nécessaire au déploiement de systèmes audio immersifs ou spatialisés. Ces équipements sont disponibles à la location avec ou sans prestation associée.

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Pipo Gomes, Directeur Technique chez HOLOPHONIX.

« Ce département doit également permettre aux prestataires techniques historiques et renommés de s’appuyer sur nos compétences, nos savoir-faire et nos produits dans le cadre de projets sonores immersifs complexes, » évoque Pipo Gomes, Directeur Technique chez HOLOPHONIX.
« Cette labélisation récemment obtenue nous permettra également de recruter des salariés intermittents et ainsi de compléter nos équipes au gré des projets, » poursuit Pipo Gomes.

HOLOPHONIX accompagne depuis trois ans le Festival d’Avignon pour le déploiement de son système de spatialisation sonore au sein de la Cour d’Honneur du Palais des Papes.

La société fournit notamment un processeur de spatialisation sonore HOLOPHONIX 128, un système de tracking pour un maximum de 16 comédiens, les contrôleurs amplifiés, ainsi qu’un service de calibration in-situ et d’assistance technique avancée.


La Cour d’Honneur du Palais des Papes d’Avignon.

HOLOPHONIX collaborait récemment avec le joaillier de luxe Chaumet dans le cadre de leur exposition privée « Ondes et Merveilles », imaginée au sein de leur hôtel particulier Place Vendôme.


Place Vendôme et Joaillier Chaumet

Vincent Nicolas, ingénieur application chez HOLOPHONIX.

« Nous avons fabriqué spécifiquement un « corridor sonore » plongeant les visiteurs dans les profondeurs aquatiques, en collaboration avec la compositrice Miyu Hosoi et le cabinet de scénographie japonais La Boîte.

Nos travaux portèrent sur la fabrication d’un système immersif totalement sur-mesure, incluant une vingtaine de haut-parleurs, la chaîne de traitement associé, leur installation, la pré-production en lien avec les artistes et la réalisation du mixage spatialisé in-situ aux côtés de la compositrice, » évoque Vincent Nicolas, Ingénieur chez HOLOPHONIX en charge du projet.


Le Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence sollicite depuis deux ans HOLOPHONIX dans le cadre de projets complexes et ambitieux dans leurs dimensions sonore ou acoustique.

« Nous avons en ce sens développé un système d’acoustique active totalement sur-mesure et éphémère au Théâtre de l’Archevêché pour l’opéra Idomeneo, re di Creta (Mozart) mis en scène par Satoshi Miyagi en 2022. Un système comptant près de 40 haut-parleurs sur-mesure fut ainsi développé par Amadeus et subtilement intégré par les équipes du Festival et la société Texen.


Idomeneo, re di Creta à l’Archevêché.

Des ingénieurs et développeurs furent dépêchés par HOLOPHONIX sur site durant plusieurs semaines afin de développer un outil de réverbération active et de spatialisation sonore innovant, en lien avec le Chef Raphaël Pichon et les exploitants, » évoque Adrien Zanni, chercheur-doctorant, développeur et associé chez HOLOPHONIX.

Le Festival d’Aix et sa technique expliquée en vidéo :


Les équipes de la société HOLOPHONIX étaient également présentes à La Grande Halle de La Villette pour l’opéra Sun & Sea, Lion d’Or à la Biennale de Venise.

« Nous y avons mis en œuvre, en étroite collaboration avec les équipes de La Villette, un système spatialisé comptant près de 70 haut-parleurs développés par Amadeus, un système de tracking en temps réel, ainsi que toutes les composantes informatiques et réseautiques associées. Une équipe de cinq ingénieurs déployés par HOLOPHONIX ont assuré la mise en œuvre sur site, en lien avec la production, la mise en scène et les équipes de La Villette, » évoque Clément Vallon, Ingénieur chez HOLOPHONIX.


Sun & Sea à La Grande Halle de la Villette.

Les équipes de la société HOLOPHONIX ont aussi déployé un système de spatialisation à la Philharmonie de Paris dans le cadre du projet Sonntag aus Licht, dernier volet achevé du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen, à la demande du chef d’orchestre Maxime Pascal et Florent Derex, co-fondateur et ingénieur du son du ‘Balcon’.


A la Philharmonie de Paris, un système L-Acoustics mais avec un processeur HOLOPHONIX Ultra et toute l’équipe Holo assurant le service, l’assistance et les développements spécifiques.

« Nos équipes étaient également présentes à l’Opéra Comique pour la reprise de Macbeth Underworld, création du compositeur français Pascal Dusapin, mise en scène par Thomas Jolly.

Des enceintes de la série C au cadre de scène à l’Opéra Comique.

Un système spatialisé incluant une trentaine de haut-parleurs, subtilement déployés et intégrés au cadre de scène et dans le décor, y a été déployé du 19 octobre au 14 novembre 2023. Nos équipes furent présentes pour la calibration, la mise en œuvre et l’accompagnement des artistes autour de la technologie HOLOPHONIX, » évoque Adrien Zanni.

« Ce nouveau département fournira par ailleurs des compléments de matériels auprès de clients qui auraient des besoins ponctuels, et plus globalement à quiconque souhaitant découvrir les marques HOLOPHONIX, Amadeus et Powersoft, partenaires de premiers plans de la société, » conclut Pipo Gomes.

Le ‘Label Prestataire’ a été attribué à la société HOLOPHONIX par la Commission nationale du ‘Label Prestataire de Service du Spectacle Vivant’ en 2023.


Pour plus de précisions sur les prestations offertes, le catalogue de processeurs, de systèmes de diffusion, de contrôleurs amplifiés et de proceseurs et préamplis divers sur holophonix.xyz/services/live/

 

Les Robert Juliat Dalis 864 accompagnent Justin Timberlake

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JUSTIN TIMBERLAKE
JUSTIN TIMBERLAKE

Cory FitzGerald, concepteur lumière de la tournée « The Forget Tomorrow World Tour » de Justin Timberlake et associé principal du studio de création Silent House, basé à Burbank Californie, a choisi 30 rampes bains de pieds Robert Juliat 864, dotées de réflecteurs asymétriques et d’un système de mixage LED quatre couleurs, pour illuminer la scène lors des concerts de l’auteur-compositeur-interprète.


JUSTIN TIMBERLAKE

Cory FitzGerald a déjà employé des Dalis pour d’autres concerts, notamment pour ceux du rappeur Kendrick Lamar. « J’ai utilisé les Dalis 862 blanc variable pour les concerts uniques de Justin qui ont précédé le lancement de la tournée », explique-t-il.
« J’ai ensuite décidé d’utiliser la version couleur, le Dalis 864 pour la tournée. Ils couvrent efficacement tout le pourtour de la scène principale et servent ainsi d’éclairage bains de pieds et comme source de lumière principale pour Justin, les danseurs et les musiciens ».


DALIS 864

Solotech, Montréal, qui a acquis un stock important de Dalis 864 pour répondre aux besoins de la tournée, fournit les projecteurs. « Les Dalis 864 sont très polyvalents et répondent à un besoin du marché grâce à leur taille et à leur silhouette discrète qui leur permettent de se glisser facilement partout où il est nécessaire d’éclairer », ajoute Cory FitzGerald.

« Ils sont puissants et offrent de belles nuances de couleurs, ainsi qu’un mode de contrôle d’une à quatre sections. J’apprécie tout particulièrement le fait que l’on puisse ajuster l’éclairage à la face comme au lointain, en fonction des mouvements de l’artiste sur scène : Plus besoin de choisir un angle et de s’y tenir ».


JUSTIN TIMBERLAKE

Cory FitzGerald considère les Dalis comme LA référence « lorsque vous avez besoin d’un éclairage bains de pieds de qualité. C’est un produit de niche très spécifique, et les Dalis font désormais partie de ma boîte à outils. »

Plus d’informations sur Robert Juliat Dalis

 

Impact Evénement : mode d’emploi d’une transition réussie

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Les deux associés fondateurs du prestataire technique Impact Evénement ont suscité l’enthousiasme le 12 octobre 2023 en annonçant la mise en place d’un plan de transmission de l’entreprise à trois de leurs jeunes collaborateurs.trices.
Après 11 mois de cohabitation, nous sommes allés prendre la température à Longjumeau histoire d’en savoir plus et proposer un mode opératoire pour éventuellement donner des idées à des patrons désireux de transmettre et des employés prêts à mouiller leur chemise.
Nous avons rencontré les 5 initiateurs du projet dans l’espace de réception de la société. Tous détendus et enjoués. Le climat d’entente est manifeste.


De gauche à droite : Kevin Wöhrel, Stéphane Fleury, Sophie Diana, Xavier Drouet et Thierry Bernin.

Impact Evénement est en quelque sorte un joaillier de la prestation technique au service de l’événementiel. Xavier Drouet et Stéphane Fleury, ont mis en place quantité de procédures de qualité et de sécurité, en un mot d’excellence, et des équipes performantes, pour satisfaire des clients parmi les plus exigeants et surtout parce qu’ils seraient bien incapables de travailler autrement.

« La cession de l’entreprise n’avait pas un caractère d’urgence, précise Xavier Drouet, Président du groupe ICD propriétaire d’Impact, mais elle commençait à germer dans nos têtes, et quand trois de nos collaborateurs des plus motivés nous ont signifié leur désir de s’impliquer à ce niveau, nous avons étudié avec Stéphane un plan de faisabilité. »


Sophie Diana

Sophie Diana, Kevin Wöhrel et Thierry Bernin ne sont pas des avatars fraîchement embarqués chez Impact. Ils ont chacun au minimum 12 ans d’ancienneté dans l’entreprise. Et l’on constate à l’examen de leur CV que l’ascenseur social n’est pas en panne dans cette société.

Sophie Diana : « Avant d’arriver chez Impact en 2012, je travaillais dans la production événementielle et j’ai eu, à un moment donné, envie de compléter mes connaissances en basculant côté technique.

J’ai démarré aux achats, d’abord assistante puis responsable des achats. J’aime les négociations liées à ce métier et j’ai une vraie passion pour le milieu événementiel, son caractère d’urgence et de réactivité. »


Kevin Wohrel

Kevin Wöhrel : « Très vite passionné de lumière et de son, j’ai été DJ avant de suivre la formation BTS audiovisuel à l’INA en gestion de production. J’ai postulé chez Impact en 2007 comme assistant commercial.

Après deux mois au dépôt, qui m’ont permis de découvrir un peu le fonctionnement de l’entreprise, je suis sorti sur les chantiers pour faire des montages et démontages avant de prendre le poste d’assistant commercial.
J’ai ensuite évolué au fil des années : responsable de projets et responsable commercial prestation. »


Thierry Bernin

Thierry Bernin : «Je suis arrivé chez Impact il y a 16 ans. Je voulais travailler pour un grand prestataire parisien. J’ai envoyé un CV un soir, et le lendemain midi Impact me convoquait.

Je suis rentré en tant qu’assistant des associés, puis assistant presta, je saisissais des devis au kilomètre. Je suis ensuite passé aux achats, avant de devenir responsable de projets junior, puis senior. »

Envie d’aller plus loin

SLU : Elle vous est venue comment l’idée de devenir associés ? Elle a été induite ou c’est vous qui l’aviez quelque part dans un petit coin du cerveau ?

Kevin Wöhrel : « On en rigolait déjà il y a plusieurs années avec Thierry. On s’était projeté quand nous étions assistant tous les deux. Mais c’était des blagues de jeunes, de 20-25 piges. On se disait tiens, un jour… »

Thierry Bernin : « …On va la racheter la boîte (Rires) ! »

Kevin Wöhrel : « Parce qu’on était émerveillé par cette société, on adorait notre job. Et puis, plus tard, Thierry à un peu plus évoqué l’idée de reprise, et nous en avons discuté avec Sophie. Nous sentions aussi que tôt ou tard il allait y avoir une nécessité. »

Sophie Diana : « C’était une envie commune de reprendre l’entreprise et de continuer à y consacrer l’énergie que l’on dépense au quotidien. Nous avions vraiment envie d’aller plus loin, de continuer à donner, parce qu’on est jeunes, et que c’est une super belle entreprise qui fonctionne avec de super équipes. On ne pouvait pas passer à côté. Il nous fallait proposer quelque chose, forcément. »

Thierry Bernin : « Oui, c’était une proposition. C’était une envie de faire évoluer les choses et puis bon, on n’est pas dupe aussi. On voit bien que toutes les boîtes alentour se vendent. Tous les patrons des grosses boîtes sont à peu près dans la même tranche d’âge. Nous avons essayé de jouer notre carte à un moment où on pouvait avoir un écho auprès de Stéphane et Xavier en réponse à notre proposition. »


Accueil d’Impact Evénement.

La réalité financière

SLU : Mais ça coûte une blinde une boîte comme Impact !

Thierry Bernin : « Ça a de la valeur, c’est clair. C’est de la valeur financière, c’est de la valeur humaine, c’est de la valeur technique. La boîte en elle-même est belle, intéressante, elle a un super passé, et puis elle a un super avenir aussi à créer. Et du coup, c’est vraiment ça qui nous motive et toutes les équipes extraordinaires qui nous entourent. »

Kevin Wöhrel : «On a trouvé de bonnes solutions tous ensemble avec Xavier et Stéphane.»


Xavier Drouet

Xavier Drouet : « C’est un montage financier qui leur permet d’entrer dans le capital. Ils ont tous les trois mouillé leur chemise, et c’était super important pour Stéphane et moi, qu’ils prennent des risques, que ce ne soit pas un cadeau. Bon de toute façon ça ne risquait rien ! (hilarité générale).
On a participé à monter un dossier pour être accompagné, avec des financements qui valident la faisabilité. Cette préparation se fait en deux étapes. Dans un premier temps ils sont directeurs.trice généraux associés.

Aujourd’hui nous sommes en retrait. Ce sont eux qui dirigent la société, et ils le font bien d’ailleurs. Et puis dans 3 à 4 ans, il y aura une deuxième opération, ils prendront entièrement le contrôle financier de la boîte et Stéphane et moi, nous sortirons. L’idée était d’éviter une transition brutale et de maintenir l’entreprise telle qu’elle est aujourd’hui, telle qu’elle était hier. Et pour Stéphane et moi, éviter une rupture brutale également. »


Le plateau équipé d’un gril technique et de pendrions pour la préparation de projets…

Stéphane Fleury

SLU : Ne pas vendre à un grand groupe de prestation ?

Stéphane Fleury : « On se devait également de respecter toutes les équipes qui nous font confiance depuis des années ; Impact a une identité, un ADN fort. On a une spécificité dans le métier qui est assez unique. On se demandait quand même avec Xav comment on allait pouvoir conserver cet ADN, mais on ne s’était pas forcément posé des questions plus que ça. Et c’est vrai que quand les trois sont arrivés pour nous en parler, ils avaient la même envie que cet ADN perdure, et que la boîte reste comme elle est.

Nous avons vraiment beaucoup de clients attachés à Impact parce qu’on est différent des autres, cela dit sans prétention, avec beaucoup d’humilité et tout en respectant profondément ce que certains confrères réussissent formidablement bien. Nous avons toujours fait ce métier par passion et tous les trois sont aussi passionnés que nous. C’est une très belle rencontre humaine parce que nous sommes sur les mêmes envies de bien faire les choses. La passation se passe très très bien. »


… et sa régie vidéo.

SLU : Comment les clients ont-ils réagi ?

Kevin Wöhrel : « Très positivement ! Nous étions déjà proches d’eux et très présents avec Thierry. Ça fait des années que Stéphane nous a transmis le savoir-faire et le portefeuille clients de l’entreprise. Donc ce n’est pas brutal pour eux non plus. »

Stéphane Fleury : « J’ai toujours voulu faire en sorte de ne pas être indispensable pour que, quoiqu’il arrive, la boîte continue à fonctionner. Tu vois autour de nous certaines boîtes où les tauliers sont indispensables, entre guillemets. Le jour où il leur arrive un truc, la boîte s’arrête. Il y a vraiment une belle complicité entre nous cinq. Il y a de la confiance. C’est énorme. On ne se pose jamais de questions. J’ai retrouvé cette même relation qu’on a avec Xav depuis plus de 40 ans : ne pas se poser de questions sur ce que fait l’autre. »

Le partage des responsabilités

SLU : Comment vous répartissez-vous les rôles tous les trois ? Avez-vous la complémentarité qui favorise la réussite des entreprises ?

Kevin Wöhrel : « Oui, nous sommes complémentaires. J’encadre les équipes commerciales, la presta, la location, le département télé, tournage, cinéma, et puis la vente d’occasion. »

Sophie Diana : « Moi je reprends les services généraux, la partie financière et administrative (RH, compta), j’encadre aussi la com, l’informatique et les achats, et Xavier, me transmet son expérience. »

Thierry Bernin : «Et j’encadre la partie opérationnelle, la logistique des opérations, la direction technique, le planning matériel, le planning intermittents et l’optimisation des flux.»

Xavier Drouet : « Du jour au lendemain, ils ont repris le management. Ils ont assuré les entretiens avec tous les salariés dès le mois de janvier de telle sorte que les équipes se sentent accompagnées. Cette première étape a été réussie. »


Le grand salon de travail et de réunion, juste à côté du plateau.

SLU : J’ai vu que vous avez beaucoup recruté. Ça correspondait à des désertions de poste ou à une activité de plus en plus importante ?

Stéphane Fleury : « C’est un accompagnement de croissance. On a de plus en plus d’opés et de plus en plus compliquées à sortir techniquement et on cherchait certains collaborateurs depuis longtemps. »

Kevin Wöhrel : « Nous avions chacun des rôles dans l’entreprise. Il nous faut aujourd’hui en déléguer une partie. C’est pour ça aussi qu’il y a eu des recrutements un peu plus intenses ces derniers temps. Et puis l’activité qui continue et augmente. »

Stéphane Fleury : « Pour répondre à ta question de base, la transmission n’a engendré aucun départ en interne. Elle est bien vécue par les équipes et nous avons reçu une adhésion de nos clients hyper positive. »

Thierry Bernin : « Concernant l’adhésion des équipes la plupart nous ont confié être contents que l’activité se poursuive dans le même esprit et dans une taille de société comme celle d’Impact ; Que leur quotidien ne soit pas complètement transformé, en étant absorbé par d’autres sociétés. Donc vraiment, cette continuité plaît beaucoup aux équipes. Nous avons eu un bon accueil. »

Xavier Drouet : « Et je préciserai que si en effet, avec Stéphane, on a donné suite à cette proposition, c’est aussi parce que tous les trois étaient déjà très bien intégrés, et bénéficiaient d’une belle image dans l’entreprise. Il y avait quand même peu de risque de désordres car ils étaient, tous les trois, respectés chacun dans leurs fonctions. Pour moi, c’était gagnant dès le départ. C’est important.»


L’offre d’impact Evénement : son, lumière, vidéo, structure, énergie pour les prestations et la location.

SLU : Ezacco, le service de vente de matériel d’occasion reste attaché à Impact ?

Kevin Wöhrel : « Oui, et le mobilier Vis-a-vis, également. Ce sont des marques d’Impact. »

SLU : Et Locmat ?

Xavier Drouet : « Locmat est un fournisseur d’Impact qui reste dans le groupe. »

Kevin Wöhrel : « Nous restons client de Locmat au même titre que les autres prestataires qui ont adopté cet ERP de gestion de parc. »

Xavier Drouet : « Dans le groupe, il y a encore 17 sociétés. Impact n’est qu’une des sociétés du groupe qui prend son indépendance avec la prise en main de nos 3 amis. Il reste encore des entreprises que nous continuons à gérer, qui sont toujours là, dont Locmat en effet. Non, nous ne sommes pas encore complètement à la retraite ! (Rire) »

Stéphane Fleury : « Nous sommes encore là pour un petit moment. »

SLU : Justement, vous deux, vous intervenez à quel endroit dans Impact encore aujourd’hui?

Xavier Drouet : « En accompagnement, c’est-à-dire que je transmets à Sophie ma partie gestion finance, gestion des banques, gestion administrative, services généraux. Et donc il y a quand même du boulot parce que c’est clair que tout ne se fait pas en un jour. Et puis Stéphane transmet ses missions à Kevin et Thierry. La période 3 – 4 ans semble nécessaire et suffisante pour nous détacher progressivement. On y va tranquille, sans stress. »

Stéphane Fleury : « Mon but est de les accompagner, mais également de développer de nouveaux marchés, de faire des choses que je n’avais pas le temps de faire. »

SLU : Quels nouveaux marchés ?

Stéphane Fleury : « Ce sont de nouvelles pistes d’exploitation de notre métier. Nous avons quelques petites idées en tête. Ce qui est plaisant c’est d’être soulagé de la partie opérationnelle. Cette transmission est positive pour l’entreprise, déjà parce que les gens chez Impact sont en adéquation avec le marché au niveau générationnel. Ils ont l’âge de nos clients.
On a beau rester jeunes dans notre tête avec Xav, il y a obligatoirement un décalage générationnel. Donc c’est bien, je pense, de l’anticiper. Je vois le bénéfice, même aujourd’hui, sur certaines missions qui ont été reprises par Kevin et Thierry, notamment sur la presta pure. Je sens que certains projets sont plus fluides, parce qu’ils sont… plus patients, peut-être moins rudes que moi. Ils y mettent un peu plus de formes.

La façon de travailler est plus contraignante qu’il y a 10 ou 20 ans sur certains aspects qui peuvent nous agacer un peu, alors que les gens de la génération d’après sont nés avec ces contraintes. Et du coup, ils le vivent super bien. Ce qui est positif dans cette transmission, c’est que d’abord elle n’est pas subie, donc ça c’est extraordinaire, et puis je pense qu’il faut savoir lever le pied avant d’être aigri et savoir passer à de nouvelles forces vives pour la pérennité de l’entreprise. »

SLU : Quel a été le chiffre d’affaires d’Impact en 2023 ?

Xavier Drouet : « Plus de 23 millions d’euros. »


Pour le 80e anniversaire du débarquement des forces alliées, l’agence Shortcut Event a confié à Impact…
…les prestations régie diffusion vidéo, écrans LED, diffusion audio, structure et levage, distribution électrique.

Les investissements

SLU : Avez-vous effectué de nouveaux investissements en matériel ?

Kevin Wöhrel : « Le rythme des investissements est régulier depuis des années chez Impact mais oui, on a anticipé en début d’année afin d’être livrés à temps, pour les JO notamment. Il y a eu des achats de profiles Rivale et des washs Argo6 Ayrton, de l’interphonie Riedel cette année. On a investi aussi sur de l’écran LED l’an dernier, en outdoor et indoor, avec du flex. »

Thierry Bernin : « Nous avons complété notre parc L-Acoustics en blanc avec du SIVA, de la X8 blanche parce qu’il y avait une demande. Nous avons remplacé toutes nos régies son en les équipant en Allen & Heath et acheté beaucoup de ponts, beaucoup de moteurs en D8+ et grossi de manière significative notre parc de distribution électrique. »

SLU : Qui décide ?

Stéphane Fleury : « Les investissements sont toujours décidés de manière collégiale. Il y a ce qu’on aimerait acheter mais qui n’est pas forcément rentable, et ce que l’on achète pour maîtriser l’outil car nous voulons avoir la maîtrise de tout ce qui est complexe. »

Sophie Diana : « A un moment, il faut que ça finisse dans le budget avec un résultat positif. Il faut rester raisonnable mais ambitieux. En 2023 nous avions déjà multiplié quasiment par deux le budget d’investissement que nous avons finalement maintenu cette année 2024 pour répondre à la croissance d’activité. »

SLU : En raison des JO ?

Kevin Wöhrel : « Sans rapport avec les JO. Sur le premier semestre notre activité était en croissance car nous gagnons régulièrement des parts de marché. C’est sûr que les JO, nous ont apporté une activité de prestation que nous n’avons jamais connue sur cette période d’été. D’habitude, on loue du matériel à beaucoup de nos confrères ayant une activité plus estivale. »

Thierry Bernin : « On a pris la décision par rapport aux JO d’accompagner tous nos clients historiques et réguliers et ne pas les mettre de côté pour favoriser un événement majeur mais ponctuel. Nous les avons donc accompagnés dans leurs prestations autour des Jeux. » Nos équipes ont été remarquables pendant toute cette période de JO en s’investissant et ne lâchant rien.


Une petite partie du dépôt.

Les équipes

SLU : Il y a combien de salariés fixes aujourd’hui chez Impact ?

Sophie Diana : « Nous sommes 60 fixes, mais d’ici la fin de l’année nous serons au moins 65. »

SLU : Vous évoquiez précédemment des prestations de plus en plus techniques. Ça veut dire ?

Stéphane Fleury : «Qu’elles sont de plus en plus pointues. Mais c’est bien aussi parce que c’est là que se situe notre valeur. En vrai prestataire de services, on accompagne nos clients jusqu’au bout du bout. On va sur des trucs complètement fous et quand on ne sait pas, on cherche et on développe des solutions techniques. C’est ce que nous avons toujours aimé faire en réalité, et nous avons les compétences de développement en interne. »

Kevin Wöhrel : « Il y a les compétences et puis il y a la taille d’entreprise qui fait que tous les services sont proches et communiquent rapidement. Ça favorise les échanges entre la direction technique et les responsables de projet pour être réactif. C’est hyper fluide et du coup tout le monde apporte des idées. Ça c’est génial. »

Thierry Bernin : « On apporte aussi cette créativité d’intégration du matériel dans la déco, de façon esthétique. Il y a un vrai travail dans le détail, du sur-mesure en quelque sorte ».


L’espace préparation.

Stéphane Fleury : « Impact a toujours eu du matos nickel, dès le premier jour, il y a 37 ans. On a été d’abord prestataire lumière / structures, après on s’est mis à faire du son, puis de la vidéo. On a optimisé notre process de test, notre process de nettoyage. Nous avons mis des chartes en place ; le matériel est testé à chaque fois qu’il rentre au dépôt.
Aujourd’hui, tout ce qui est testé est nettoyé et scellé, prêt à repartir. Ca veut dire qu’il a passé toutes les étapes de contrôle. On se revendique être un prestataire premium, clairement. »

SLU : Vos plus beaux projets récemment ?

Stéphane Fleury : « Parmi les plus récents il y a eu le Panthéon, un défilé Vuitton, les 80 ans du débarquement et de nombreux projets liés aux JO pour lesquels nous ne sommes pas autorisés à communiquer. »


Impact Evénement missionné par l’agence Shortcut Event pour la cérémonie d’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon où ils ont assuré la diffusion son, l’éclairage, les écrans leds du parvis, la structure et la distribution électrique. Directeur photo : Christophe Michon. ©stephane-sby-balmy

Kevin Wöhrel : « Pour le défilé Louis Vuitton, le défilé femmes dans la cour du Carré du Louvre, nous avons fourni la lumière, la structure, l’énergie, et toute la distribution électrique. C’était passionnant. Il y avait plus de 550 projecteurs pour le run way et toute la mise en lumière des façades du Louvre. Et puis et surtout des lustres dont un de 8 mètres de diamètre, 8 tonnes, avec beaucoup d’intégrations leds.

C’est une œuvre d’art intégrant 800 tubes led pilotés individuellement, et 7000 ampoules LED graduables. Il y avait 150 voies de dimmer pour les ampoules. L’effet de scintillement des tubes blancs froid contrastant avec le blanc chaud des ampoules était extraordinaire. Ces tubes leds font partie des nombreux produits sortis tout droit de nos ateliers leds et intégration ».


Le magnifique luminaire du défilé Louis Vuitton dans lequel les équipes d’Impact ont intégré les tubes et ampoules LED. Production : La Mode en Images – Scénographie et décor : Philippe Parreno et James Chinlund – Direction photo : Ignace Dhaese / Arf & Yes

SLU : Votre façon de vivre a changé ces 11 derniers mois ?

Kevin Wöhrel : « Non, parce que nous étions déjà tous très investis, et déjà sur de l’opérationnel, sur de la prestation de service, sur de la réactivité. »

Thierry Bernin : « Et depuis 15 ans, tous les ans, nos responsabilités ont augmenté parce que nous étions amenés à faire des projets toujours un peu plus gros, un peu plus médiatiques et à toujours repousser nos limites. Ça continue, on pousse encore d’un cran la limite. »

Conclusion

Les clients peuvent se rassurer, la maison est bien gardée et l’esprit reste intact. Les trois nouveaux dirigeants ont bien envie de garder leur médaille d’or. Les nombreux recrutements et les investissements en matériel en témoignent.
Leur enthousiasme, leur attachement évident à la société et aux équipes le confirment, Stéphane Fleury et Xavier Drouet pourront sortir tranquilles dans quelques années.

D’autres informations sur le site Impact Evenement

OXO COLORBLIND 400 BFX : Un puissant blinder matriçable IP65

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OXO Show solutions est fier de vous présenter son nouveau projecteur à Leds le Colorblind 400 BFX. Polyvalent & unique, ce nouveau projecteur à Leds, peut aussi bien être utilisé en projecteur à vision directe qu’en puissant blinder matriçable blanc chaud, blanc froid avec un IRC supérieur à 93.


Équipé de 9 sources Leds de 50 W CW/WW, d’un rétro-éclairage RGB du réflecteur et d’une corolle extérieure elle aussi RGB, ce nouveau projecteur 3-en-1 est la solution idéale pour couvrir un large panel d’applications (concerts, soirées événementielles, captations TV, etc…)

Cette combinaison permet aux éclairagistes, régisseurs et techniciens lumière de créer une multitude d’effets visuels tous aussi uniques les uns des autres.

Avec un flux lumineux de 13500 lumens et un IRC élevé de 93, ce projecteur propose le meilleur rendement lumineux possible tout en conservant une excellente qualité de lumière. Blinder à blanc variable, il opère de 1800 K à 6500 K. De plus, son mode émulation tungstène est capable de réchauffer la température des blancs lors de l’utilisation du dimmer contrôlable en 16 bits.

Pour l’accroche, deux types d’omega sont proposés : un premier omega simple permettant un positionnement horizontal et/ou vertical sur le projecteur, le second au format « quad » permettra de coupler 2 projecteurs parfaitement alignés, aussi bien horizontalement que verticalement. En effet le bureau Recherche & Développement d’OXO a intégré cette caractéristique dans le design du produit afin que l’espacement entre les sources du projecteur soit identique permettant une utilisation du projecteur dans toutes les configurations possibles !
Conçu en fonte d’aluminium, dans un format à la fois compact et design, ce projecteur inspire au premier coup d’œil un sentiment de robustesse et de qualité dans le choix des matériaux. Son refroidissement par convection naturelle est complètement silencieux, sa conception IP65, permettant d’affronter les conditions météorologiques les plus capricieuses !



Le Colorblind 400 BFX propose aux utilisateurs, plusieurs modes de contrôle : DMX 512, ArtNet, Stand Alone & Master/Slave. Pour un gain de temps lors de l’encodage et la programmation des projecteurs, ce dernier intègre une multitude de macros de dimmer et de couleurs combinables (selon le mode DMX utilisé) codées sur 4 à 86 canaux DMX.

Florent Malferiol PDG de Concert Systèmes et utilisateur de l’Oxo Colorblind 400 BFX déclare : « Par sa polyvalence, le COLORBLIND 400 BFX est à coup sûr un équipement qui va durer dans un parc de matériel car on a toujours besoin de blinder. La simplicité à réaliser un design matricé simple et original intégré, en plus des corolles, offre 3 couches d’effets cumulables et ce, par tout temps. C’est un compagnon pour tout type d’événement».

Pour plus d’information sur Oxo Show Solutions avec le site OXO Light et sur le site Axente

 

Astera élargit les fonctionnalités du LunaBulb avec un nouveau kit d’accessoires

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S’appuyant sur le succès du LunaBulb lors de son lancement, les experts en solutions d’éclairage Astera élargissent encore le potentiel créatif et technique du LunaBulb avec un tout nouveau kit d’accessoires, qui intégrera une gamme de bloqueurs, de diffuseurs, de réflecteurs et de lentilles dans une mallette portable et légère. Le LunaBulb et le LunaBulb Accessory Kit seront présentés sur le stand d’Astera (12.F55) pendant l’IBC 2024.

L’ampoule LunaBulb a été conçue comme un luminaire LED avancé qui intègre toutes les innovations fondamentales d’Astera, tout en conservant la même forme qu’une ampoule tungstène traditionnelle. Le LunaBulb est disponible avec un culot E26, E27 et B22 et, tout comme une ampoule conventionnelle de 25 watts, elle se visse directement dans une douille câblée en courant alternatif.


Présentation vidéo


Avec des variables de 1 750 à 20 000 K, des couleur RGB, Mint et Amber, mais aussi des options de sélection de couleur RGB, HIS, XY et Filter Gel entièrement réglables, le LunaBulb fournit un éclairage magnifique et sans scintillement pour une variété d’applications. De plus, grâce à son moteur Titan LED, il se coordonne de manière transparente dans l’écosystème Astera avec la célèbre application Astera, sans compter l’Astera PrepCase pour une configuration et une assignation DMX simplifiée.


Le nouveau kit d’accessoires LunaBulb comprend :

– LunaShade (quatre) : Avec deux abat-jour « Blocker » et deux abat-jour « Diffusor », le LunaShade se fixe rapidement sur toute ampoule Luna traditionnelle et permet de modifier la direction de la lumière ou de créer une apparence plus diffuse. Inspiré par James Friend ASC BSC, le LunaShade permet un contrôle encore plus précis de la direction et de la qualité de la lumière produite.


– LunaReflector (quatre) : Le LunaReflector augmente le rendement lumineux de l’ampoule en réfléchissant vers l’avant et en réduisant l’angle de son faisceau.

– LunaDiffusor (quatre) : Ce diffuseur à dôme clipsable pour LunaReflector en plus de diffuser magnifiquement la lumière, conserve exactement le même aspect et la même densité de diffusion que la partie supérieure de l’ampoule Astera NYX. Ainsi, Lorsque combinés sur le Lunabulb, le LunaReflector et le LunaDiffusor émulent idéalement l’apparence du NYX Bulb d’Astera pour une utilisation facilitée.

– LunaLens (quatre) : La lentille LunaLens est un dispositif optique également clipsable avec une légère diffusion qui s’ajoute au LunaReflector tout en imitant l’aspect frontal d’une ampoule PAR16. Limitant au maximum la réduction de puissance du LunaReflector, il mélange efficacement les couleurs.

– Snoot blanc (quatre) : Le snoot blanc peut être vissé sur le LunaReflector pour éviter les reflets dans l’appareil photo ou dans les yeux des spectateurs. Il est entièrement compatible avec le LunaDiffusor et le LunaLens qui se clipsent.


Ben Díaz, responsable de la gestion des produits chez Astera, a déclaré :  » Le marché a réservé un accueil incroyablement favorable au LunaBulb en raison de son aspect d’ampoule classique. Elle est à la fois pratique et très réussie du point de vue du design : elle façonne l’ambiance, confère une esthétique particulière et s’inscrit dans une tradition de production d’éclairage qui reste très ancrée chez les directeurs de la photographie et auprès du public. De plus, avec les avantages liés à la technologie LED et au système de contrôle Astera : les temps d’installation sont réduits et la qualité de couleur parfaite avec une plus grande précision grâce à la commande sans fil et des niveaux inégalés de flexibilité créative « .

Il poursuit : « Avec le kit d’accessoires LunaBulb, les techniciens lumière peuvent accéder à encore plus de précision en adaptant la nature, la direction, la puissance et la qualité afin d’harmoniser les ambiance et l’aspect général des éclairages. Avec ces accessoires, nous renforçons l’engagement d’Astera à fournir des outils robustes et de haute qualité pour nos innovations, maximisant ainsi ce que les directeurs de la photographie et les concepteurs d’éclairage peuvent créer dans le cadre d’un écosystème Astera.
En outre, nos clients actuels pour le LunaBulb bénéficieront d’une solution encore plus précieuse, optimisant leur retour sur investissement grâce à un inventaire très polyvalent et unique.

Pour plus d’information sur les produits, visiter le site Astera et le site Axente

 

RCF France annonce l’arrivée de deux nouveaux talents

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De gauche à droite : Axel Bambouche, Thibaud Mezard, Alain Rhode, Hélène Coucke et Ismael Hifda

RCF France annonce l’arrivée de deux nouveaux talents au sein de son équipe technico commerciale.

– Alain Rhode prend la responsabilité de la région Sud-Est et joignable au 06 86 21 11 57
– Ismael Hifda va avoir la charge de la région Nord-Ouest et répond au 06 83 06 42 17

Leur expertise et leur énergie contribueront à renforcer la proximité de la marque italienne avec ses partenaires locaux et à accompagner le développement de RCF dans ces deux parties stratégiques de l’Hexagone.

Ils rejoignent et complètent l’équipe française pilotée par Thibaud Mezard, directeur des opérations et disponible au 07 81 69 87 12, Axel Bambouche responsable de l’Ile de France, du Nord et de la Normandie joignable au 06 81 79 72 71 et enfin Hélène Coucke qui a en charge l’administration des ventes et répond au 09 86 02 73 52.

L’ensemble de l’équipe commerciale de RCF est impatiente de partager cette nouvelle aventure avec vous, vous remercie pour votre confiance et vous souhaite une bonne reprise.

Pour tout savoir sur l’immense catalogue de RCF en français

 

Sixty82 lance la nouvelle série TPM39

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Le TPM39.

Sixty82 a le plaisir d’annoncer le lancement du dernier né de sa série TPM de ponts super résistants. Le TPM29 a maintenant un grand frère de 39 cm ! Partageant tous les avantages et les caractéristiques de la série TPM29, le nouveau TPM39 est jusqu’à 25 % plus résistant, tout en étant entièrement compatible et interchangeable avec le pont M39.
Il garantit la fiabilité et la polyvalence que l’industrie du spectacle attend des produits Sixty82.


Conçue et fabriquée en Hollande, la série TPM est réputée pour ses caractéristiques de résistance, de stabilité et de durabilité accrues qui lui permettent de supporter davantage de charges sans se déformer.


Une section carrée, sans traverses caractéristique de la gamme TPM.

Le processus d’extrusion garantit une forme précise, 100 % carrée, avec un ajustement parfait qui, associé à des embouts en alliage plus résistants, est un facteur clé de l’amélioration de la résistance et de l’endurance. Le cadre d’extrémité extrudé rend également la série TPM résistante aux rebonds et aux chocs.

Sixty82 a introduit une nouvelle caractéristique sur le TPM39 en supprimant la diagonale d’extrémité, une innovation qui apporte l’énorme avantage de pouvoir insérer le TPM29 plus petit à l’intérieur pour des options de transport et de stockage plus efficaces.


Le TPM29 se glisse dans le TPM39.

Cette simple adaptation réduit le volume d’espace requis pour l’expédition et maximise la quantité de ponts pouvant être transportés en camion. Cela garantit une solution de transport rentable et plus respectueuse de l’environnement, en particulier sur les longues distances.

Disponible à partir de septembre 2024, la série TPM39 offre un choix de quatre facteurs de forme : TPM39L échelle, TPM39S carrée, TPM39RP rectangulaire et TPM39SMB Square Middle Beam.

Le TPM39 offre une solution parfaite à tous ceux qui cherchent à étendre leur série M39 et à profiter des dernières innovations en matière de technologie de structures.


Les représentants de plus de 35 distributeurs du réseau international de Sixty82. Ils ont découvert la TPM39 lors d’un événement organisé au siège de Drachten.

Pour plus d’informations sur :

– Le site Sixty82
– Le site Axente
– Le site SoundLightUp

 

« La rentrée des Teks » les 18 et 19 septembre 2024

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Le prestataire technique RegieteK organise pour la deuxième année consécutive son salon La Rentrée des Teks dans les locaux de Hocco Studio à Vitry-sur-Seine, les 18 et 19 septembre sur le thème de l’intégration.

Mixant programme de conférences, exposition et démonstrations de produits lumière, audio et vidéo, ce salon s’adresse aux directeurs techniques, régisseurs et techniciens intermittents soucieux de s’informer sur les nouvelles technologies et produits à intégrer dans les théâtres et salles de spectacles.

Il a été plébiscité par les clients et les fournisseurs de RegieteK en 2023 pour son caractère intimiste, professionnel et la découverte de nouveautés proposées en avant-première.


Les exposants

En lumière : Robert Juliat, ETC, Martin Professional, Robe lighting, Luminex, Chauvet, Cameo, Rosco, RVE, Starway

En son : Yamaha, Shure, DPA, Adamson, DiGiCo, Midas, Hollyland, Allen&Health

En vidéo : Christie, Digital Projection, BlackMagic


Les conférences

    • Comment obtenir des subventions pour moderniser son parc de matériel
    • Mise en œuvre des réseaux lumière
    • Table ronde sur la transition à la led
    • Présentation par l’équipe Shure et Algam, exclusivement sous NDA, d’une nouveauté Shure utilisant la norme WMAS

Inscrivez-vous ici dès maintenant en choisissant votre journée de présence


Informations pratiques

La Rentrée des Teks – Les 18 et 19 septembre – de 9 heures à 18 heures
Hocco Studios – 13 rue Camille Groult – 94400 Vitry sur Seine

NEXO P+ transforme le son du Stade de Gerland à Lyon

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Construit entre 1913 et 1926, l’emblématique Stade de Gerland a été le premier de la ville de Lyon. Après avoir accueilli le football et l’athlétisme, cette enceinte de 25 000 places est aujourd’hui le siège du LOU RUGBY CLUB, un club du Top 14, et un lieu très prisé pour d’autres événements et conventions.

Une des P12 accrochée à 25 mètres sous le toit.

Récemment, les exploitants du stade GL Events ont contacté NEXO pour demander une première modernisation du système son vieillissant du stade, couvrant uniquement les gradins inférieurs des tribunes Nord et Sud.
Un nouveau système proposé par un autre fabricant avait été jugé trop coûteux, l’équipe de support technique de NEXO a donc été mise au défi de concevoir une solution qui respecterait le budget sans compromettre les exigences d’un son puissant, d’une bonne intelligibilité de la parole et d’une couverture homogène de chaque siège.


Les P8 couvrant les sièges sous les gradins.

Le système NEXO à Gerland comprend 6 x P12 coaxiales point source en tant qu’enceintes principales couvrant les sections avant de chaque tribune, avec 8 x ePS10s en tant que délais couvrant la section arrière. L’amplification et le traitement du système principal proviennent d’une paire de contrôleurs amplifiés NEXO NXAMP4X2Mk2, avec des DT/DTDAMP4X1.3 sur les delais.


Christophe Girres, Engineering Support Manager, NEXO.

« Les enceintes point source NEXO ont déjà fait leurs preuves dans de nombreux stades à travers le monde, y compris les P12 au Swansea.com Stadium au Royaume-Uni », commente Christophe Girres de NEXO, qui était sur place pour assurer le support de la mise en service finale du nouveau système à Lyon.
« L’équipe technique de GL Events a fait un excellent travail sur l’installation et les résultats sont très impressionnants. La P12 est une enceinte très puissante. Même montée à une hauteur de 25 mètres, la qualité du son est excellente, de même que la couverture et l’intelligibilité du système. »

En savoir plus sur GL Events et sur la série NEXO P+

Goldensea Acquiert SGM

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Goldensea a le plaisir d’annoncer avoir accepté d’acquérir les activités de SGM LightAS. Depuis le 1er septembre SGM appartient donc à Goldensea et reprendra ses activités les prochains jours sous une nouvelle entité juridique, tout en conservant le nom de SGM.

Fondée en Italie en 1975 et aujourd’hui située à Aarhus, au Danemark, SGM est un fabricant d’éclairage très respecté qui a été un pionnier des projecteurs motorisés IP65 avant de se concentrer, sur l’éclairage architectural. Ces deux aspects créent de fortes synergies avec Goldensea, qui investit massivement dans les projecteurs à leds IP65 destinés au spectacle et à l’architecture.


En tant que marque de renommée mondiale, SGM a toujours mis l’accent sur l’innovation technologique et a été une des premières entreprise du secteur à lancer des projecteurs à tête mobile étanches par tous les temps. Elle dispose d’équipes extrêmement expérimentées dans les domaines de la recherche et du développement, de la création et de la vente, ainsi que de canaux de vente et de partenaires bien établis.

La technologie brevetée unique de SGM couvre à la fois les portefeuilles d’éclairage architectural et scénique, et ses produits sont réputés dans l’industrie pour leurs faibles coûts de maintenance, leur conception unique et leurs performances constantes.
Les produits de SGM sont largement utilisés dans de nombreux projets à travers le monde, notamment La malle géante Louis Vuitton sur les Champs Elysées à Paris, au Stade de France également à Paris, au Three Sister Bridge à Pittsburgh, en Pennsylvanie (États-Unis), au Sky Tree Lighting de Singapour, ainsi que lors des récents concerts d’Adele à Munich et lors de la tournée européenne de Metallica.

Reconnaissant les qualités et le potentiel de SGM, Goldensea a identifié des objectifs et des philosophies complémentaires entre les deux entreprises, et les avantages que son investissement financier peut apporter au développement et à la croissance des produits de SGM.
« Notre investissement dans SGM s’inscrit dans la stratégie future de Goldensea et dans ses plans de développement à long terme », déclare Christopher Agius Ferrante, vice-président de Goldensea. “L’acquisition de SGM est très complémentaire de nos activités existantes et contribuera à enrichir et à renforcer la gamme de produits et l’expertise que nous pouvons offrir à tous nos clients, tant pour les équipements d’éclairage architectural que pour les équipements d’éclairage scéniques”.

Goldensea précise que l’ensemble du personnel de SGM Danemark restera en place. « Nous apprécions beaucoup l’ensemble de l’équipe de SGM et nous sommes ravis de les avoir à bord alors que nous cherchons à investir et à nous développer dans notre détermination à faire de SGM un succès durable », poursuit M. Ferrante.

D’un point de vue opérationnel, SGM Lighting a entamé le processus de révision du carnet de commandes existant au 1er septembre et contactera tous les clients pour discuter de ces commandes, les informer des nouveaux délais de livraison (le cas échéant) et leur fournir d’autres informations pertinentes.

Dans les prochains jours, SGM sera également en mesure d’accepter de nouvelles commandes pour tous les produits SGM actuels. SGM annonce également que toutes les garanties existantes qui étaient valables sous l’ancienne entité seront honorées à l’avenir.

 

Le Power Up Tour d’AC/DC à la RCF Arena en GTX 12

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AC/DC a offert son show électrisant caractéristique à plus de 100 000 fans à la RCF Arena dans le cadre de l’a branche italienne de leur Power Up Tour. Le concert a utilisé les line arrays GTX 12 de TT+ Audio comme délais afin d’assurer une expérience audio optimale dans l’ensemble de l’immense arène à ciel ouvert de Reggio Emilia.

Pour la première fois, la RCF Arena, connue pour son vaste espace ouvert, était entièrement couverte par des lignes de GTX 12. En complément du système son principal fourni par la production de la tournée, les GTX 12 ont excellé en délivrant un son précis et cohérent avec des basses profondes et percutantes jusqu’à 35 Hz.


Une des six tours délai portant quatorze enceintes ligne source grand format GTX 12 TT+

Avec Paul ‘Pab’ Boothroyd aux manettes de la légendaire Midas XL4, la configuration des rappels a maximisé la couverture et la clarté du son, faisant en sorte que chaque note des hits d’AC/DC résonne où que se trouve le public.

Le module line array à trois voies GTX 12 se caractérise par ses transducteurs haut de gamme qui génèrent un remarquable son avec une directivité optimisée. Sa capacité à délivrer une pression maximale en crête de 148 dB avec une faible distorsion garantit un son puissant dans les grands espaces.


Cinq des six tours de la deuxième couronne de délais, une photo probablement prise depuis l’extrémité du terrain en pente de 5° formant la RCF Arena

Le système est doté d’un guide d’ondes 4PATH sophistiqué de 90° x 10° et d’une architecture symétrique pour une dispersion précise du son. Il fonctionne efficacement avec les amplificateurs XPS 16K, chaque unité alimentant trois modules line array avec la plus grande efficacité. Les amplificateurs XPS à quatre voies offrent des fonctions DSP avancées, notamment les traitements FiRPHASE et Bass Motion Control.


Emanuele Morlini, ingénieur système TT+ Audio

« Le GTX 12 offre des performances full range permettant l’obtention à la fois de basses puissantes et d’aigus cristallins. Nous avons installé quatre lignes avec 16 modules GTX 12 pour les tours de délais en champ proche et six lignes de 14 modules chacune pour les tours au lointain, chaque ligne étant amplifiée à l’aide de deux racks TTR 16K.
Six subwoofers TTS 56-A double 21” en montage gradient et stackés en 2 x 3 ont été intégrés sous chaque tour pour un total de 60 subwoofers et 148 modules grand format.

Le système a été commandé et surveillé à distance depuis la façade ou bien sans fil dans toute la arena avec RDNet », explique Emanuele Morlini, ingénieur système de l’équipe TT+ Audio.


Lucio Boiardi Serri, spécialiste produit TT+ Audio

Lucio Boiardi Serri, spécialiste produit TT+ Audio, ajoute : » Le routing audio redondant comportait des liaisons Dante et analogiques vers dix racks de commande CR 16-ND distribuant l’audio en AES/EBU et analogique à vingt racks TTR 16K pour un total de [60] amplificateurs XPS 16K et [148] modules GTX 12.
Cette configuration a permis à chaque spectateur de vivre le concert avec l’intensité viscérale qu’exige la musique d’AC/DC ».


Pour en savoir plus sur TT+ Audio et sur youtube la RCF Arena

 

SLX éclaire le Centre Aquatique Olympique pour les JO de Paris 2024

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SLX, prestataire basé au Royaume-Unis, a remporté l’appel d’offres lié à l’éclairage des épreuves Olympiques qui se sont déroulées dans le tout nouveau Centre Aquatique Olympique (CAO). Son CEO Alastair Currie ainsi que Russell Payne, directeur Général, nous explique leur approche pour répondre à un cahier des charges exigeant.


Le Centre Aquatique de la ville de Paris essuie les plâtres pour accueillir les épreuves Olympiques de Plongeon, de Natation Artistique et de Water-Polo.

Sur le site le 3 juin, je découvre un espace dédié au sport absolument magnifique. Il sera inauguré par les épreuves de plongeon, de Natation artistique et de Water-Polo. Les ouvriers apportent les dernières touches du gigantesque chantier de la construction du CAO. La seule infrastructure sportive construite pour les JO et conservée ensuite. Son coût total de 175 millions d’euros aura été supporté par des fonds publics.

J’y retrouve Patricia Attar, attachée de presse, Alastair Currie le PDG d’SLX et Russell Payne, son Directeur Général, pour qu’ils me racontent leur approche du projet. Le chantier ayant démarré fin 2021, SLX ne commencera à intervenir qu’en janvier 2023 ce qui est assez tard en comparaison avec d’autres projets de cette envergure confie Russell Payne.


Le marché de l’éclairage des JO de Paris 2024

De gauche à droite, Alastair Currie, CEO d’SLX, Sophie Currie, Business developer SLX en France et Russell Payne, directeur général chez SLX.

L’entreprise SLX ayant déjà assuré la prestation de trois jeux du Commonwealth de Birmingham en 2022 en fournissant le rigging, l’éclairage Broadcast, ainsi que l’éclairage lié à l’expérience spectateur (animation, remise des prix).
Ils ont également œuvré sur des Championnats d’Europe et étaient donc en première place pour répondre à l’appel d’offres des jeux de Paris 2024.

Alastair Currie : « L’équipe de Paris 2024, nous a demandé de postuler à l’appel d’offres pour devenir prestataire officiel de l’éclairage sportif et de l’éclairage Broadcast pour les sites de la région parisienne.
Nous avons été choisis en janvier 2023 et sommes en charge du Stade de France, du Vélodrome et du stade BMX de Saint-Quentin-en-Yvelines ainsi que du Centre Aquatique Olympique de Paris. »

SLU : Quelle est l’approche d’SLX pour éclairer les épreuves des JO ?

Alastair Currie : Nous cherchons à créer une atmosphère et un environnement adapté aux partenaires média qui travaillent sur les Jeux, aux spectateurs et aux athlètes. Nous essayons aussi d’ajouter de l’éclat pour donner plus de vie à ces moments.


L’équipe de techniciens du prestataire SLX installe un kit lumière en « overlay » suite à une étude très poussée pour respecter les normes de l’OBC et le poids total acceptable en accroche. ©Rémi Jaouen

SLU : Avez-vous réalisé des investissements en vue des JO ?

Alastair Currie : Effectivement, nous voulions nous assurer d’avoir accès à la meilleure qualité de lumière pour garantir aux équipes Broadcast que chaque image captée et diffusée sur un téléphone, un écran de télé ou sur un grand écran à LED ne souffre pas de potentielles scintillement, reflets ou ombres et apporte une visibilité très claire à tout le monde.
L’autre aspect de nos investissements est évidemment la durabilité avec une garantie que les appareils puissent être utilisés sur une longue durée afin d’en tirer profit sur le long terme mais aussi en veillant à ce qu’ils puissent être ensuite recyclés ou revendu sur le marché de l’occasion. Ces points, c’est-à-dire la conception, les aspects techniques et la durabilité des produits ont fait l’objet d’une réflexion approfondie.

SLU : Le Centre Aquatique est un peu particulier, car il sera inauguré avec les JO. Les installations que vous avez réalisées sont-elles destinées à rester après les épreuves ?

Alastair Currie : Un éclairage avec des appareils plus anciens avait déjà été prévu quand nous avons démarré notre prestation. Nous avons donc mis en place ce que nous appelons un « overlay » (recouvrement) pour le rendre approprié à la diffusion. L’éclairage de base est donc destiné à rester sur place mais notre équipement repartira pour les prochains spectacles et événements sur lesquels interviendra SLX. »


SLX est une entreprise anglaise fondée en 1979 et basée à Bristol. Au fil du temps, le prestataire a su constituer une équipe solide, passionnée et compétente, qui s’efforce comme ici pour ce nouveau défi des JO, de créer un éclairage qui réponde à la fois à la demande des sportifs, de l’équipe Broadcast et des spectateurs. Pour les JO de Paris 2024 ils sont prescripteurs des solutions d’éclairage uniquement mais ils sont également capables de répondre à un cahier des charges audio et visuel.

Le prestataire fait également partie des sociétés dépositaires de l’accréditation B Corp garantissant une évaluation rigoureuse des objectifs et des réalisations du point de vue de la durabilité et des valeurs sociales. Les équipes travaillent dans un cadre précis visant à créer des événements à faible émission carbone.
En juillet 2023, une filiale ouvre en France, SLX France. Suite au contrat passé pour Paris 2024, le PDG Alastair Currie explique « Cette succursale nous permettait à court terme de rendre plus efficace la livraison des jeux. À moyen et long terme, nous voudrons probablement rester en Europe pour répondre à d’autres marchés.

Le fait d’être à Paris ou en région parisienne est un excellent moyen d’accéder à d’autres domaines liés à notre activité et nous avons aussi l’espoir de pouvoir intervenir sur les JO d’hiver à Milan en 2026 ce qui signifierait que nous serions en Europe pour plusieurs années encore. Il s’agit donc d’une décision stratégique qui, je l’espère, permettra à l’entreprise de se développer. »


Modélisation 3D et fichiers IES

Les fichiers IES (Illuminating Engineering Society) contiennent les données de distribution spatiale de la lumière, autrement appelés courbes photométriques des luminaires. Ces données sont fournies par de nombreux fabricants afin que les concepteurs d’éclairage puissent simuler de manière réaliste l’aspect d’un projet lorsqu’une source lumineuse est utilisée. Ils ont ici servi à l’équipe technique d’SLX pour contrôler en amont l’efficacité des kits lumière.


La bonne diffusion de la lumière est contrôlée avec précision. ©Rémi Jaouen

Russell Payne : « Pour concevoir l’éclairage nous avons modélisé le site en 3D, puis compte tenu des propriétés de réflexion de l’eau, les fichiers IES permettent à notre logiciel de simulation d’indiquer les niveaux d’éclairement en lux sur les différents terrains de jeu.
On a ainsi le flux dans chaque zone pour déterminer de quelle manière cela fonctionne pour l’œil humain mais aussi pour des caméras 4K. On s’assure donc que l’éclairage est correct dans les trois dimensions.


Un calcul très précis de la distribution spatiale de la lumière grâce aux fichiers IES permet de penser la captation médias à 360 mais aussi de répondre avec précision aux normes olympiques pour entre autres ne pas créer de reflets à la surface de l’eau.

Russell Payne : « Nous devons atteindre un minimum de 1600 lux et notre logiciel prouve que nous pouvons le faire avec nos équipements. Lorsque nous soumettons nos projets, nous les accompagnons avec les calculs issus de ce logiciel.

Ils peuvent ainsi constater que nous atteignons le niveau demandé de manière uniforme sur le « Field of Play ». Cependant du point de vue de la conception, c’est à nous de décider.

Par exemple, ici, sur la zone de l’épreuve des plongeons, nous avons pu modéliser les sportifs lorsqu’ils sont debout et finalement avons installé deux contres sur la planche de 10 mètres, un de chaque côté. L’un d’eux diffuse à 40° et l’autre à 20°, c’est-à-dire avec un contre-jour plus large d’un côté et plus intense de l’autre. Pour moi on est finalement dans un processus théâtral qui consiste à comprendre comment fonctionne la lumière et ce qu’il faut faire pour voir les gens correctement, puis, on ajoute les caméras. »



Russell Payne Directeur Général d’SLX a fait ses armes à la technique et notamment dans le domaine du théâtre avant de se consacrer à l’éclairage d’événements sportifs.

Russell Payne est issu de l’éclairage scénique au théâtre mais il est aussi passé par le domaine de l’événementiel et du live avant de s’intéresser à l’éclairage pour le sport.
« Je fais encore beaucoup d’autres événements et un peu de théâtre mais les événements sportifs sont nos projets les plus importants. »

Russell Payne : « On n’oublie jamais que l’on est responsable de l’éclairage du plus grand moment de la vie de quelqu’un. Les sportifs se sont entraînés toute leur vie pour arriver au sommet de leur discipline. Nous n’avons pas le droit de leur faire faux bond. »


L’éclairage d’un site olympique avec une captation télévisuelle

Russell Payne : « Ce sont majoritairement des fabricants européens qui nous ont fourni les équipements. Une grande partie des projecteurs automatisés sont des Ayrton. Le fabricant est basé ici en Ile-De-France, et leur matériel couvrira une grande partie des événements sportifs. Mais nous utilisons également des projecteurs italiens Claypaky ainsi que nos propres produits qui sont des panneaux d’éclairage sportif très spécifiques développés en interne par SLX et conçus pour répondre aux besoins de l’Olympic Broadcasting Services (OBS).

SLU : Quels ont été les demandes principales du cahier des charges de l’OBS ?

Russell Payne : Je pense qu’à mesure que les Jeux olympiques tentent d’élargir leur public, les gens consomment les médias de différentes manières. Ils peuvent les regarder sur leur téléphone, leur tablette ou une télévision.
Les exigences en matière d’éclairage pour garantir la qualité des images lorsque l’on passe d’un sport à l’autre sont finalement les mêmes et il faut utiliser les mêmes sources de lumière et la même philosophie de conception tout au long du processus.
C’est important notamment quand le jour tombe et que l’on passe d’un lieu à un autre pour que les coupes du réalisateur ne se remarquent pas quand il passe d’une épreuve à une autre.


Les baies vitrées ont été complètement occultées pour un contrôle total de l’éclairage.

SLU : Et sur le site du Centre Aquatique Olympique, quels sont les besoins ?

Russell Payne : Les équipes Broadcast utilisent des caméras de plus en plus rapides pour obtenir des effets comme le super slow motion en natation, etc. Pour notre part il faut donc veiller à ce qu’il n’y ait aucun scintillement à l’image. La température de couleur est aussi très importante car nous sommes alignés sur 5700 kelvins et ce pour tous les jeux, afin que les sports soient compatibles.

SLU : Y a-t-il eu des spécificités à prendre en compte dans la position et les angles d’accroche de votre kit ?

Russell Payne : Nous éclairons pour trois publics différents : le public qui a payé son billet, les caméras et les athlètes pour qui ce moment est d’extrême importance. Par exemple, si en haut du plongeoir l’athlète a l’éclairage dans les yeux, il est gêné.


Ensuite il y a des règles qui encadrent le niveau d’éclairage Broadcast pour les caméras et enfin, il y a l’éclairage pour le public. Répondre à ces trois réglementations demande un certain travail dans le détail, notamment quand il s’agit de grandes étendues d’eau où il faut aussi éviter les réflexions.

SLU : Quelle a été votre approche pour y répondre ?

Russell Payne : Nous avons suspendu des rideaux bleus qui permettent de couper les réflexions sur l’eau. La piscine semble donc éclairée, mais on ne voit aucune source lumière. C’est à ce niveau de détail qu’il faut travailler et calculer mathématiquement la hauteur à laquelle se trouve le champ de la caméra ainsi que les différents angles de vue.
Ici l’éclairage prend en compte la caméra sur câble qui se déplace sur une zone large à un niveau intermédiaire avec le kit lumière et les bassins. Nous aurions aimé bénéficier d’un éclairage à ce niveau mais cela n’était pas possible.


Des rideaux ont été suspendus tout du long du bassin pour masquer la longue ligne de projecteur située sur le flanc gauche de la zone public quand on est face aux plongeoirs (…)
(…) Quelques mètres plus haut, cette installation astucieuse permet de conserver un éclairage uniforme du « Field Of Play » tout en protégeant les caméras installées dans les gradins opposés.

SLU : L’ombre est-elle également un problème sur ces épreuves en piscine ?

Russell Payne : C’est à prendre en compte en Natation Artistique au début de la parade quand les nageuses sortent de l’eau et où il faut qu’elles soient très bien éclairées car elles prennent la pose avant de rentrer dans l’eau. Idem pour le water-polo où les joueurs s’alignent le long du bord de la piscine avant de plonger et où il faut s’assurer que l’éclairage est adéquat. »


Ayrton Rivale et Claypaky Arolla Aqua Profile capables de l’impossible en milieu aquatique

Le « Field of play » concerne deux bassins (un de 50 × 25 m, et un bassin de plongeon de 22,20 × 25 m) et bénéficie d’un kit complètement IP 65. Une nécessité dans ce lieu particulièrement humide. Les projecteurs sont mis à rude épreuve en cette période estivale.

Russell Payne : « Il y a eu une forte d’exigence technique avant que nos appareils soient installés. Non seulement les projecteurs ont été testés en milieu humide, mais nous les avons également congelés pour vérifier qu’ils soient capables de fonctionner à -30° et ce pendant un mois. Nous avons aussi effectué des tests de pénétration de l’eau sur des unités prototypes avant qu’ils ne soient commandés.

Pour un si grand nombre de projecteurs en fabrication, avec les JO pour deadline, on ne pouvait pas nous permettre qu’ils tombent en panne. Ayant déjà travaillé sur trois Jeux du Commonwealth et des Championnats d’Europe, bien que ce soient nos premiers Jeux Olympiques nous avions ce niveau d’expérience et de compréhension des exigences qui nous permettaient de nous positionner sur le chantier du Centre Aquatique Olympique.


Les Ayrton Rivale sont en bonne place pour éclairer les épreuves de plongeon et compléter les panels SLX sur toute la colonne de descente. Leur blanc contrôlable avec précision en fait le chouchou du prestataire.

SLU : Pourquoi avoir spécifié des appareils à source blanche ?

Russell Payne : En éclairage sportif ils permettent d’obtenir un maximum de lumière et tirer le meilleur parti des Leds de l’appareil. L’éclairage dans le sport est très strict sur le fait que tous les athlètes puissent concourir dans les mêmes conditions.

SLU : Êtes-vous contents des Ayrton Rivale ?

Russell Payne : Nous avons choisi les Ayrton Rivale car ils sont certifiés IP65. Ils sont installés sur les ponts dans le public. Nous utilisons également le Cobra au Stade de France pour sa source laser. Nous sommes de grands fans d’Ayrton. En tant que prestataire, nous avons un large stock de leurs produits y compris des Rivale, des Diablo, des Cobra et des Eurus. Nous avons construit une très bonne relation de travail avec Ayrton et je pense qu’ils ont su proposer une gamme très intéressante au bon moment. »

Avec le Rivale, Ayrton a mis sur le marché une machine polyvalente et sur mesure pour les prestataires de services. Il produit un flux de 35 000 lumens grâce à une matrice de leds blanches de 450 watts (à 6500 K) nouvelle génération. Le système de trichromie + CTO est composé de 4 drapeaux dont la grande surface donne beaucoup de précision dans la gradation des couleurs. Sa plage de zoom s’étend de 4° à 52° pour un faisceau ultra-large magnifique. Le projecteur est compact et léger (28 kg) mais propose un panel de fonctions ultra-complet car optimisé. Cerise sur le gâteau, il est classé IP65 et bénéficie d’un pan et tilt continu.

SLU : Vous avez également choisis les projecteurs Claypaky Arolla Aqua profile

Russell Payne : « Nous sommes très attachés à la qualité parce que nous ne pouvons pas revenir en arrière et il faut que ça marche pendant des mois. Nous avons donc eu besoin d’un produit dont nous étions sûrs qu’il puisse fonctionner sans problème et fabriqué par un fabricant fiable et c’était le cas pour les Claypaky Arolla Aqua.


Les Claypaky Arolla ont permis d’éclairer la zone inférieure de la piscine avec une grande précision grâce à leur module couteau particulièrement précis.

Classés IP65, les projecteurs Spot/Profiles de la gamme Arolla répondent aux attentes d’un grand nombre de prestataires également. Le rapport taille, poids, flux annoncé de 22 000 lm est impressionnant. La plage d’ouverture du zoom, 6 – 50° est très étendue pour une machine de cette taille. Avec 590 mm de haut pour une base de 360 mm de large (poignées comprises) et pour un poids qui ne dépasse pas 24 kg !

Russell Payne : Les Aqua Arolla donnent un peu plus de définition à la partie inférieure de la piscine. En ce qui concerne l’épreuve du plongeon, la partie que nous voulons vraiment éclairer est invisible mais la portion qui constitue le saut est éclairée de la même façon tout au long de la descente, pour que les caméras puissent suivre le plongeur sur toute la colonne. »


Des Panels développés en Interne chez SLX assurent l’éclairage d’une colonne de lumière (…)

Ce couloir vertical est éclairé par des floodlight de la marque SLX Sports, développés en versions 250W, 500 W, et 1,5 kW pour obtenir une très grande quantité de lumière blanche pure.

(…) pour que les sportifs soient éclairés sur tout le parcours de leur plongeon.

SLU : Quel est votre système de contrôle ?

Russell Payne : « Nous utilisons des Grand MA 3 Soft 3 pour tous les jeux. Ce qui est difficile ici, c’est que nous contrôlons les projecteurs en DMX, mais l’éclairage de la salle est contrôlé en DALI. C’est un système de contrôle architectural et nous avons dû concevoir en plus un système qui permette à notre console DMX de communiquer avec la console DALI.
Le problème, c’est que le bâtiment est équipé d’un logiciel de contrôle, et s’il détecte que quelqu’un essaie de gérer l’éclairage, ce qu’il analyse comme un problème, il commande l’allumage de toutes les lumières d’urgence, l’alarme incendie, etc. Pour by-passer la sécurité du bâtiment nous avons donc développé une interface qui nous permet d’activer et de désactiver des blocs de circuits individuellement. C’est ainsi qu’il est presque possible de passer outre ce système. »


Une zone d’Interview éclairée par des Chauvet Professional onAir

Les Panels Chauvet onAir ont été privilégiés par SLX pour l’éclairage d’une zone dédiée aux interviews après les épreuves.

Chauvet Professional onAir Panel 1 IP et onAir Panel 2 IP sont des projecteurs à leds RGB certifiés IP65 à lumière diffuse au format 1×1 et 1×2.

Des Chauvet Professional Panel 1 & 2 IP éclairent généreusement la zone d’interview grâce à leur flux de 10 000 et 20 000 lumens en respectant les teintes de peaux grâce à leur IRC de 95.

Ils sont capables de produire respectivement 10 000 et 20 000 lumens et leur température de couleur est réglable de 2800K à 8000K, avec un IRC élevé de jusqu’à 95, un éclairement de 165 lux @ 5 m pour le 1 IP et 350 lux pour le 2 IP, un angle de projection de 100°, un réglage +/- green et une émulation du red-shift.

En plus des protocoles, DMX-RDM, Art-Net, sACN et un récepteur CRMX. Une entrée 28 VDC sur XLR 3 permet d’alimenter ces projecteurs à partir d’une batterie externe pour plus de flexibilité.


Le stade de France un autre type de défi

SLX est aussi intervenu sur le chantier du stade de France. Un autre type de challenge sur un lieu où plusieurs épreuves se déroulent en simultané. ©Paris 2024

SLU : Je sais que vous avez aussi le chantier du stade de France. Quels y sont les enjeux ?

Russell Payne : « Au Stade de France il y a des milliers de projecteurs qui éclairent un grand nombre de sports différents, car tous les événements prennent part sur le même terrain. De plus il y a de l’athlétisme mais aussi du rugby au début des JO.

Il s’agit donc d’un très grand nombre de projecteurs et il faut s’assurer que chacun d’entre eux fonctionne correctement sans affecter les caméras, les caméras sur câble ou les autres sports lors des épreuves d’athlétisme.

Un lancer de disque peut se dérouler en même temps qu’une course à pied. C’est donc assez compliqué d’autant plus que les positions des caméras peuvent changer et donc il faut toujours tout revérifier (rire). »


L’équipe SLX a installé un overlay particulièrement dense pour éclairer les épreuves de Rugby et d’Athlétisme. ©Rémi Jaouen

Forte d’une grande expérience dans le domaine de l’éclairage sportif et notamment pour des compétitions de renommée mondiale, l’entreprise SLX, emmenée par son Président-Directeur Général Alastair Currie, a su répondre avec brio au cahier des charges imposé par l’OBS. Leur choix de matériel s’est fait sans concession afin d’assurer le maintien d’un kit lumière sur le long terme, et sans soucis technique, au-dessus des bassins du Centre Aquatique Olympique de Paris.

Ayrton Rivale et Claypaky Arolla Aqua ont été soigneusement sélectionnés. Ils sont accompagnés de projeteurs développés par SLX pour produire un éclairage équilibré sur le Field of Play suite à un travail d’étude très poussé réalisé en amont avec des fichiers IES.
Sur place, et pour ne pas aveugler ni les sportifs, ni le public, ni les caméras, Russell Payne et son équipe technique ont installé un petit rideau pour un éclairage tout en finesse et précision qui ne gêne pas la captation.


Les panels Chauvet Professional onAir prennent le relais suite aux épreuves pour recueillir les premiers mots des médaillés Olympique de Water-Polo, de natation artistique et de plongeon qui se succèdent devant les journalistes.
Un grand bravo à tous les professionnels qui auront su transformer ces épreuves sportives en véritables moments olympiques d’anthologie.