Comme beaucoup d’acteurs de l’audio pro, Allen & Heath étend son offre au marché de l’installation et présentait à InfoComm plusieurs adjonctions au système de mixage et de distribution dLive de façon à ce qu’il réponde au mieux aux besoins de ce marché tout en conservant sa polyvalence d’exploitation.
Cela passe par l’introduction d’un nouveau MixRack, le DM0, de nouvelle cartes de communication, aussi bien que d’extenseurs d’entrées-sorties à montage mural comme le DX164-W ou encore des platines de contrôle déportées (TCP/IP) à montage en saillie tels que les modules IP1, IP6 ou IP8.
Le nouveau MixRack DM0 embarque le coeur audio XCVI 160×64 dans 4U avec 128 canaux audio « full processing » et 64 bus de mix (group, aux, FX, matrix, mains) et deux alimentations redondantes. Plus trois slots pour cartes d’entrées/sorties multi-formats. Liaison à la surface en GigaAce, plus ports DX pour extension d’entrées-sorties.
Le nouveau MixRack DM0 se présente en rack 4U, embarque le moteur audio A&H XCVI FPGA et fournit la capacité de traitement pour 128 canaux et 64 bus à 96 kHz de fréquence d’échantillonnage avec une latence minimale de moins de 0,7 ms. Il comporte trois slots d’interface de 128 E/S avec différents réseaux audio numériques pro en acceptant des cartes de tous les protocoles majoritairement employés, notamment Dante et AES67 (Ravenna, …).
Illustration du concept installation du système dLive avec les dispositifs disponibles aujourd’hui.
Les autres produits introduits lors d’InfoComm sont notamment une Carte d’entrées-sorties DX Link et le DX Hub demi-rack, permettant au système dLive de connecter 48 dispositifs d’entrées-sorties déportés d’une centaine de mètres pour répondre aux besoins de grosses installations. Le DX164-W, en montage mural, fait suite aux extenseurs I/O comme le boitier de scène DX168 ou le DX32 modulaire, avec un montage orienté installation.
Le rack d’extension 16 entrées mic-ligne/ 4 sorties ligne DX164-W (pour wall).Carte d’extension DX Link qui fournit 4 ports DX Link (32 canaux bidirectionnels) via un slot dLive I/O pour DX32, 164 ou 168.La face arrière du DX-Hub (demi-rack).Le DX-Hub (demi-rack) founit quatre ports DX Link 32 canaux via GigaAce pour l’interconnexion d’extenseurs E/S DX (DX32 par exemple).La platine murale en saillie de contrôle à distance TCP/IP IP1.
La platine de contrôle à montage en saillie IP1 (Ethernet) donne un accès déporté simplifié aux utilisateurs lambda pour des fonctions de sélection de sources, contrôle de volume, ou encore de rappel de preset. Jusqu’à 96 unités de contrôle de type IP1, IP6 ou IP8 peuvent être adjointes au système dLive par une liaison TCP/IP standard, en addition au contrôle via tablette, micro-ordinateur ou surface de contrôle, qu’il s’agisse de réseaux filaires ou sans fil.
Vue arrière le l’unité de contrôle déportée encastrable IP6
« Ce que nous faisons avec dLive est de regrouper les meilleurs aspects des systèmes de gestion audio et des consoles de mixage Live pour créer une solution complète destinée aux installations polyvalentes d’aujourd’hui.
Si on regarde de près aux besoins actuels des écoles et universités, des lieux de culte ou des centres culturels, Ils doivent pouvoir tout gérer, de la musique de fond à la diffusion sonore de réunions jusqu’à des représentations grande échelle.
Jusqu’à présent, il n’y avait pas vraiment de système qui puisse exceller dans toutes les situations « , a déclaré Nic Beretta, chef de marketing produit chez Allen & Heath. « Avec ces extensions au système dLive et les fonctionnalités logicielles futures axées sur l’installation, nous permettons à nos clients de créer des systèmes incroyablement puissants, et accessibles à tous les types d’utilisateurs. »
D’autres informations sur le site Allen & Heath et sur le site Algam Entreprises
Le concours Eurovision de la chanson est un spectacle exceptionnel d’autant plus qu’il met en œuvre un des plus grands systèmes d’éclairage et de vidéos. C’est avec fierté qu’Elation Professional y a participé cette année. Plus de 800 de ses produits ont été utilisés pour éclairer le public et la scène par le concepteur d’éclairages Jerry Appelt et le Chef de Production du Concours Eurovision de la Chanson Ola Melzig.
Il n’y a sans doute aucun autre spectacle dans le monde qui se prête aussi bien à l’utilisation d’un éclairage intelligent que l’Eurovision. Avec 42 chansons différentes à mettre en valeur durant trois spectacles démesurés, sans oublier les répétitions et une multitude d’autres représentations, la flexibilité intégrée aux systèmes d’éclairage et vidéo d’aujourd’hui a permis à l’équipe de conception d’exercer toute la créativité nécessaire pour réaliser chaque prestation sur mesure. Les proportions du Centre International des Expositions de Kiev reflètent la démesure de la production avec 1816 projecteurs intelligents en action et 1000 mètres carrés d’écran LED utilisés pour décorer un espace scénique d’environ 350 m2.
Fournisseur officiel d’événements techniques
Sur l’édition 2017, Elation Professional a joué le rôle de fournisseur officiel d’événements techniques, une grande partie du système d’éclairage intelligent étant composé de projecteurs Elation. Dans la plate-forme, il y avait 351 stroboscope/blinder/wash hybrides Paladin™, 132 lyres motorisées hybrides Platinum FLX™, 140 Platinum 1200 Wash™ et 70 lyres wash motorisées à LED Platinum Seven™, ainsi que 110 barres de LED SixBar 1000™. C’est PRG, en coopération avec LITECOM, qui a fournir l’éclairage, la vidéo et la technologie de montage.
Ola Melzig, le directeur de production, a une fois de plus maîtrisé la multitude d’éléments nécessaires pour mettre en place un spectacle de classe mondiale. Il a produit le Concours Eurovision en moins de cinq mois, un délai beaucoup plus court que d’habitude. Depuis ses débuts avec l’Eurovision en 2000, il a produit trois émissions spectaculaires, dont la Grande finale qui a marqué la 30e retransmission de l’Eurovision.
Ola Melzig, a joué un rôle clé dans la décision de travailler avec Elation pour l’édition 2017. « Nous étions ravis d’avoir cette année Elation comme l’un de nos fournisseurs techniques. Leur gamme de produits est parfaitement adaptée à ce spectacle, et croyez-moi, nous devons absolument avoir un éclairage corsé comme celui-ci pour relever le défi. L’Eurovision met énormément de stress sur les luminaires et ils sont vraiment passés sans encombre », explique-t-il.
Le Paladin fait ses débuts sur l’Eurovision
La scène de l’Eurovision, conçue par Florian Wieder, comportait un grand plancher circulaire à leds avec un proscenium spectaculaire et moderne en forme d’arche qui se courbait sur la scène, et qui affichait du contenu visuel. Le slogan 2017 était « célébrons la diversité » (Celebrate Diversity). Le concept d’éclairage de Jerry Appelt reflète bien la diversification et la variété représentées sur scène.
Au moment où Appelt recherchait un effet stroboscopique à placer derrière l’immense mur vidéo led courbe semi-transparent qui jouait le rôle très important de de toile de fond visuelle, Melzig a mis en place un test de projecteurs à Cologne et Appelt a beaucoup apprécié le Paladin. «Je voulais créer une couche supplémentaire derrière le mur de leds, quelque chose qui aurait un impact, mais qui pourrait fonctionner aussi avec la vidéo à leds et d’autres éclairages. Nous avons choisi le Paladin et il a fait un travail merveilleux.»
Le projecteur couleur Paladin faisait sa première mondiale. Ces projecteurs ont été utilisés dans un grand mur arrière de 351 exemplaires (39 en largeur et 9 en hauteur). Ils ont joué un rôle de premier plan dans la conception de l’éclairage d’Appelt. Le Paladin, un projecteur RGBW hybride polyvalent avec zoom, fonctionne en puissant blinder ou en stroboscope, en wash énergique ou, en grâce à son contrôle en zones de pixels, en pixel mapping et en ambiances psychédéliques. « Nous les avons utilisés indépendamment et aussi en pixel-mapping », a déclaré Jerry Appelt.
Les effets du Paladin, qu’Appelt a intégrés dans un grand nombre de chansons, surgissaient à travers l’écran led, parfois comme des effets de blinder/stroboscope, et parfois pour des ambiances plus douces et subtiles ou des effets de scintillement lumineux chauds ou froids, puis disparaissaient furtivement quand ils n’étaient pas utilisés. « Certaines délégations ont même demandé qu’on utilise les Paladin sur leurs prestations pour leur donner plus de force », a ajouté le concepteur. Ola Melzig tout aussi fan, déclarait : « Le Paladin, c’est une grande claque ! J’adore sa puissance, sa couleur, son zoom. Ce produit est génial ! »
La plus grande partie de l’éclairage du public du spectacle émanait des wash motorisés à LED Platinum 1200 Wash et Platinum Seven™ d’Elation. Les Platinum 1200 Wash, équipés de 19 LED RGBW de 65 W, étaient accrochés sur 3 poutrelles courbées au-dessus public et complétés par d’autres projecteurs alignés en grappes de chaque côté de l’aréna. Il y avait aussi des Platinum 1200 Wash placés de chaque côté de la scène pour les latéraux. Le Platinum 1200 Wash produit un wash de couleurs équivalent à des projecteurs à décharge de 1500 W, ce qui n’est pas rien pour le concepteur Appelt.
« Que puis-je dire au sujet du Platinum 1200 Wash ? Sa luminosité est excellente et sa puissance est fantastique. J’en suis très satisfait. » Les Platinum Seven fonctionnaient à partir de ponts au lointain dans la salle, associés à des Platinum FLX, qui servaient à plonger le public dans des faisceaux animés lorsque des ambiances plus soutenues s’imposaient. « J’adore vraiment la puce UV du Platinum Seven », a déclaré Ola Melzig au sujet de ce projecteur à LED qui utilise une LED multi-puce à 7 couleurs et embarque également un zoom. « J’adore tout ce qui concerne ce projecteur, mais surtout la puce UV ».
Autour de la Ruche
Au-dessus de la scène, il y avait un élément clé du système d’éclairage : une «ruche» mobile garnie d’une grappe comprenant des Platinum FLX hybrid, la lyre spot/beam/wash équipée d’un système optique double breveté. Les FLX ont fourni des ambiances merveilleuses telles que des artistes immergés dans des amoncellements de faisceaux ou des effets de faisceau écartés avec les FLX projetés vers l’extérieur. D’autres Platinum FLX fonctionnaient en position latérale aux côtés des Platinum 1200 Wash.
Le FLX, l’un des appareils hybrides du marché, a été choisi par Appelt pour sa réputation. « Je savais que satis&fy avait ajouté le FLX à son inventaire et l’utilisait depuis l’année dernière », a-t-il déclaré. « J’ai pris cela comme preuve que c’était un bon projecteur et ils avaient raison. » Ola Melzig ajoute : « Nous avons utilisé 132 Platinum FLX et nous sommes ravis de ce projecteur. Il est très polyvalent, il est excellent et il a vraiment bien fonctionné. »
L’ultime dispositif d’Elation dans le système d’éclairage du concours Eurovision était la SixBar 1000, une barre de LED multi-usage de 1 m de long dotée de LED multi-puces à 6 couleurs. Remplissant l’espace au-dessus de l’arche de scène et en s’incurvant tout au long de ses deux côtés pour refléter sa forme, les bandes de pixels SixBar positionnées verticalement ont fourni des effets de poursuite dynamiques, des wash et des ambiances décoratives agréables pendant tout le spectacle. Des SixBar étaient également montés verticalement sur le bord extérieur de la ruche dans un but décoratif. « J’adore le SixBar 1000 », affirme Ola Melzig. « C’est l’outil parfait pour les effets de wash ou de pixels avec un excellent mélange de couleurs et une gradation bien maîtrisée ».
Un succès pour l’Eurovision
Tenir un spectacle démesuré et d’aussi grande envergure en Ukraine n’est pas une œuvre facile, mais une équipe de production expérimentée peut faire quelque chose qui ressemble à ça, et le résultat final a été un immense succès. « Malgré certains défis, l’objectif était de créer un spectacle de lumière à la pointe de la technologie et j’étais très content du résultat », conclut Appelt.
Le Concours Eurovision de la Chanson 2017 a été remporté par le Portugal, sa première victoire. Cela signifie que la 63e édition du spectacle aura lieu l’année prochaine à Lisbonne. Depuis son inauguration en 1956, le concours est diffusé chaque année. C’est l’un des programmes de télévision les plus anciens au monde.
Pour compléter ses séries dédiées installation (CIS) et notamment la gamme VXS introduite lors de l’ISE en début d’année, Yamaha Commercial Audio dévoile à InfoComm les colonnes line array compactes VXL1 disponibles en trois hauteurs (48 cm, 85 cm et 121 cm), référencées VXL1-8, VXL1-16 et VXL1-24 selon le nombre de transducteurs (8, 16 ou 24) large bande de 1,5” embarqués. Ces colonnes « waterproof » (IP35) peuvent être peintes pour se fondre aisément dans l’environnement.
Le petit modèle VXL1-8Deux colonnes VXL1-16 montées côte à côte avec l’accessoire HCB-L1.
Les trois modèles utilisent le même transducteur à moteur Néodyme 1,5” large bande 8 ohms, développé pour les VXS1ML, ce qui en version basse impédance amène à une impédance de respectivement 8, 12 et 16 ohms pour les modèles VXL1-24, 16 et 8 selon les arrangements série-parallèle des transducteurs. En option, il est possible de travailler en haute impédance (ligne 100 V) avec le boitier transformateur ST-L1.
La couverture horizontale est de 170° pour les trois versions et en vertical de 20 ou 30° via un commutateur pour les VXL1-16 et 24. Pour la VXL1-8, la dispersion verticale est fixe et de 40°. Les trois colonnes couvrent en gros la bande 75 Hz – 20 kHz avec une sensibilité de 82, 86 et 87 dB SPL (1 W- 1m) et une puissance programme admissible de 40, 80 et 120 W (respectivement VXL1-8, 16 et 24).
Différents étriers d’accroche sont proposés outre le modèle standard de fixation mural livré, soit pour associer 2 colonnes en superposition ou côte à côte, soit pour obtenir une inclinaison par rapport au mur lorsque les colonnes sont fixées en hauteur. Très discrètes, avec une largeur de 54 mm et une profondeur de 103 mm, ces colonnes sont aussi très légères avec une masse de 2,3 kg, 4 kg et 5,5 kg du petit au plus gros modèle.
En plein essor, Bordeaux et son million d’habitants ont besoin de nouveaux lieux pour faire la fête et c’est dans ce contexte que le B11 a ouvert ses portes, entièrement équipé par la division locale de Dushow. Pour la lumière, plusieurs produits Robe ont eu la préférence de l’équipe dont le Spikie et le Linee.
Alors que la ville parachève la construction de son Arena, les petites salles se déploient et se rénovent à vitesse grand V. Situé sur la commune de Mérignac à l’Ouest de la ville (en direction des plages) le B11 est une bodega contemporaine imprégnée de la culture basque. Sur 1 000 m2 et 200 m2 de terrasse, ce lieu allie les fonctions de bar, restaurant, cave à vin, salle de spectacle et club.
L’installation son, lumière et vidéo de la salle se devait donc d’être polyvalente et le savoir-faire de Dushow a séduit la direction du lieu. Le prestataire, loueur, installateur bordelais a choisi un set 100% led pour des raisons évidentes de fiabilité et de simplicité de maintenance. Alan Zaccardelli, chargé d’affaires chez Dushow et responsable du projet, a ainsi intégré 10 Linee, 4 Spikie et 8 DL4X Robe Lighting. « Nous avons besoin de fiabilité sur ce projet, explique Alan. Les lumières vont jouer sur des amplitudes très fortes, à l’instar des boîtes de nuit, à la différence près que les projecteurs doivent également être qualitatifs car le lieu dispose d’une scène et accueille des groupes. Il fallait donc des belles lumières qui tiennent dans le temps. Robe répond parfaitement à ces critères. »
L’équipe a également choisi les produits en fonction des contraintes du lieu comme la hauteur sous plafond. « Il y a des normes auxquelles on ne peut déroger. C’est ce qui nous a dirigés vers le nouveau Linee. On ne pouvait pas installer une lyre standard car le plafond est assez bas par endroits. Mais il fallait un projecteur à leds polyvalent, capable de faire aussi bien du wash que des effets et des faisceaux serrés, avec rotation continue… Et le Linee correspond parfaitement à ce que nous cherchions. On a même pu incruster la base dans le faux plafond pour gagner encore en hauteur. »
Les 10 Linee sont disposés au dessus des tables hautes situées face à la scène ; un espace qui se transforme rapidement en piste de danse quand la soirée évolue. Les 8 DL4X sont répartis en 2 zones : 4 font face à la scène et 4 sont sur le plateau à côté des Spikie.
« Les Spikie sont petits mais le module led de 30 W dégage une excellente puissance de faisceau, c’est assez surprenant. Et le pan-tilt continu apporte du dynamisme sur scène.
Les DL4X ont été choisis pour la qualité de la lumière. Ils génèrent de très belles couleurs et même si le plafond est un peu plus haut du côté de la scène, on n’a pas beaucoup plus d’amplitude, mais ils sont suffisamment compacts, alors ça “matchait“. C’était le compromis parfait entre qualité, fiabilité et taille. » L’ensemble des projecteurs se contrôle depuis une console MA onPC avec les Command Wing et Fader Wing.
C’est le jeune éclairagiste Maxime Nguyen Van Rot qui a réalisé la conception lumière. « Max a fait un super travail car il fallait programmer les sets en fonction des différentes configurations. Et il a dû former les DJs pour qu’ils soient ensuite autonomes.
Il fallait donc multiplier les ambiances mais veiller à ce que la restitution soit simple et compréhensible pour un non initié… Max y est parvenu ! »
Le B11, qui a ouvert ses portes il y a seulement quelques semaines, fait déjà le plein avec une jauge de 1000 personnes ! Un succès qui n’est surement pas étranger à l’excellent travail de Dushow Bordeaux qui a également signé le son, la vidéo avec caméra et diffusion live pendant les concerts et l’éclairage architectural des bars.
Ce chantier à peine fini, Alan et son équipe enchaînent sur d’autres projets pour la ville comme la rénovation de la salle du grand parc, un ancien lieu culte qui renaît de ses cendres ou la façade de l’Arena… Bref, Bordeaux poursuit son expansion.
Les ukrainiens de Mag Audio, un fabricant très actif en Europe de l’est et au-delà, disposent d’une branche cinéma avec un large panel de produits dont le Mag Thor, un tout nouveau sub qui vient compléter de façon superlative leur offre dans le bas et l’infra bas pour les plus grandes salles. Basé sur le désormais éprouvé transducteur linéaire M-Force en version 30”, il explose comme d’habitude les compteurs tout en étant compatible avec le peu d’espace propre à ce type d’exploitation. Décrit comme « le sub cinéma le plus évolué au monde » avec sa réponse en fréquence allant de 18 à 120 Hz et son SPL Max atteignant 145 dB, le nouveau Mag Thor offre aux salles obscures et aux producteurs et réalisateurs de cinéma l’outil rêvé pour reproduire les bandes son de leurs films avec des performances à des années-lumière de ce que peuvent offrir les subwoofers équipés de transducteurs conventionnels.
L’ensemble moteur linéaire et membrane propre à Powersoft. Le châssis qui le supporte n’est pas muni de renforts pour épater la galerie comme cela se pratique parfois dans le milieu de la nuit, d’autant que cet ensemble est placé dans la charge du sub, mais bien pour résister aux accélérations très intenses générées par le moteur.
L’association entre les acousticiens de Mag Audio et le couple M-Force® et M-Drive® de Powersoft avec ses 5000 W pour la partie ampli, ouvre la porte de l’univers du cinéma au constructeur transalpin. Quand l’équipe de R&D de Mag Audio s’est lancée dans le projet Mag Thor, le but recherché a été de séduire et d’impressionner les spectateurs.
« C’est l’essence même du cinéma et de son développement et le son ne doit plus en faire exception. Le futur du son en salle doit aller dans le sens de l’immersion et de la qualité, des critères satisfaits pleinement et même dépassés par la modernité du M-Force », commente Ivan Kuzmenko, Ingénieur audio chez Mag Audio.
Dès l’instant où le M-Force a été dévoilé par Powersoft, Ivan a su que ce produit allait pouvoir offrir à Mag Audio la possibilité d’approcher la quadrature du cercle. « Le fait d’offrir un SPL hors normes, une réelle capacité subsonique et une distorsion extrêmement basse, fait de Mag Thor l’outil parfait pour enfin reproduire dans sa plénitude les bandes son des films, quelque chose d’impossible pour les subs conventionnels. Cela est extrêmement important pour les metteurs en scène et les ingénieurs du son cinéma qui mixent en entendent quelque chose en auditorium mais pas lors du passage en salle. C’est désormais chose possible.
Le Mag Thor vu par le côté et reprenant naturellement les proportions « plates » propres à l’univers du cinéma. Bien visible la platine métallique servant à dissiper les calories générées par le module M-Drive dont nombre d’alertes lumineuses ont été ramenées à sa surface afin de faciliter le dépistage des défauts éventuels. On aperçoit aussi un ajustable, réglant la sensibilité de l’entrée analogique et tout à gauche l’entrée et sortie secteur et tout à droite sur connecteur, l’entrée et la sortie analogique.
Ivan Kuzmenko nous explique l’importance et la nature du moteur équipant le M-Force : « La technologie basée sur un moteur linéaire où c’est l’aimant qui bouge est radicalement différente de celle exploitée dans les transducteurs conventionnels à bobine mobile dont les limitations sont nombreuses. Cela offre la possibilité de générer des pressions très élevées tout en ne s’interdisant pas d’attaquer le spectre infrasonore.
La technologie DPC ou contrôle du mouvement par pression différentielle fait que le Mag Thor ne génère que peu de distorsion comparé à ce qui est produit avec des subs embarquant des HP à membrane. » « En résumé, on supprime le maillon faible, la bobine. M-Force déplace beaucoup d’air grâce au mouvement linéaire de son moteur, ce qui est nécessaire pour générer les effets immersifs et physiques présents sur les ambiances des derniers longs métrages. Enfin, et c’est loin d’être anodin, ce transducteur offre une fiabilité élevée grâce au design de sa membrane et grâce au fait qu’il comporte aussi l’amplification, le processing, les protections et la couche logicielle de programmation de son fonctionnement. »
Une vue du cloisonnement et des renforts du Mag Thor
Mais malgré tout cela, le M-Force devait encore parvenir à satisfaire au cahier des charges de Mag Audio et notamment reproduire sereinement le spectre autour des 20 Hz. « Il fallait qu’il parvienne à dépasser les performances de deux subs cinéma double 18” en termes de SPL. Avec sa réponse atteignant 18 Hz à -3dB et sa puissance crête de 145 dB, la partie est gagnée » confirme Kuzmenko.
Pour y parvenir, la R&D de Mag Audio a dû effectuer un gros travail sur la rigidité et l’épaisseur des pans de bois du Mag Thor, ainsi qu’employer un nombre inhabituel de renforts pour un sub de cette taille afin de faire face aux pressions et au déplacement d’air engendrés par le M-Force. Cette nouvelle enceinte peut facilement être déployée en lieu et place des subs cinéma d’ancienne technologie mais à un détail près, il est nécessaire de la verrouiller au sol.
La collaboration entre Mag Audio et Powersoft est loin d’être une première, la firme de Scandicci étant un fournisseur de longue date du fabricant ukrainien en solutions d’amplification en rack et modules. « La réputation de Powersoft en tant que société innovante et force de proposition en produits fiables et utiles n’est plus à faire, nous sommes donc particulièrement confiants quant à l’accueil de professionnels d’une solution comme le M-Force au sein des salles obscures » explique Kuzmenko.
Le développement du Mag Thor a été le fruit d’une étroite collaboration entre les deux bureaux de R&D, les ingénieurs florentins ayant grandement aidé à la finalisation des prototypes en se déplaçant en Ukraine. C’est désormais aux équipes commerciales de Mag de prendre le relai, forts des 300 salles déjà équipées dans 30 pays différents. Mag Thor devrait connaître son baptême du feu à la rentrée dans un important complexe de salles en Grèce et sera présenté au salon CinéEurope à Barcelone du 19 au 22 juin 2017.
Alcons Audio et Sony ont décidé d’associer à nouveau leurs forces du 20 au 22 juin au CCIB de Barcelone en Espagne pour le 26e salon Ciné Europe. Alcons qui est le spécialiste incontesté du tweeter à ruban, dispose d’une large gamme d’enceintes de cinéma et d’auditoriums de mixage qu’il mettra en œuvre dans la démo room 134 en commun avec le fabricant japonais. Employé et apprécié par des noms tels que Levels Audio à Hollywood qui a équipé son audi Dolby Atmos avec les CRMS mkII et les subs CB 362, utilisé par Walt Disney, NBC Universal, LucasFilms ou les cinémas VUE en Europe, Alcons est devenu rapidement la marque la plus innovante dans cette branche.
Une vue du montage encastré du LCR et des subs de l’audi Mix9 de Levels Audio avant que l’écran ne vienne le masquer.Avec sa forme caractéristique et sa ligne de sylphide lui permettant de glisser derrière les écrans, la CRMS mkII.
Dans la démo room équipée par les derniers projecteurs 4K Sony à base d’une source lumineuse laser au phosphore, Alcons va déployer des configurations en 5.1 et 7.1 basées sur l’enceinte trois voies bi-amplifiée CRMS mkII (Cinema Reference Monitor System) équipée d’un tweeter à ruban de 4” capable d’accepter un ratio RMS/crête de 1:16 et délivrant un rendu quasi exempt de distorsion quelle que soit la compensation d’écran demandée.
Le médium est reproduit par un transducteur à membrane de 8” en volume clos et enfin le grave est confié à un 15” à bobine de 4” en montage bass reflex. La réponse en fréquence de l’ensemble s’étend de 42 Hz à 20 kHz à ±3 dB et les 34 Hz sont atteints à -10 dB. Le SPL Max est de 126 dB entre 42 Hz et 10 kHz lorsqu’alimenté par le contrôleur amplifié Sentinel3 et il grimpe de près de 6 dB avec le Sentinel10.
Les trois tweeters à ruban d’Alcons, du plus gros acceptant 210 W RMS et 3 kW en crête (une crête de 200 msec, de quoi mettre à genoux bien des moteurs NDR) avec une sensibilité de 108 dB, au plus petit de 4” équipant le CMRS avec une puissance admissible de 50 W RMS et…800 en crête pour une sensibilité déjà remarquable de 100 dB.
Le sub qui sera exploité à Barcelone est le CB181sl, aussi plat qu’une sole, avec l’évent prenant toute l’épaisseur et rejeté sur le côté pour éviter d’agiter l’écran et brouiller l’image. Avec son 18” à bobine de 4” et à forte élongation, il parvient à descendre à 27 Hz à -3 dB et même 20 Hz à -10 dB mais au prix d’une sensibilité qui plafonne à 96 dB dans la plage utile des 40 à 100 Hz. Le SPL Max avec le Sentinel10 atteint tout de même 128 dB. La profondeur quant à elle n’est que de 27 cm.
Pour le sub comme pour le CRMS, le système SIS (Signal Integrity Sensing) veille à compenser les pertes dues à la longueur des câbles et connecteurs entre la bobine et l’ampli. Enfin les surrounds ne seront autre que les transducteurs présents dans la tête médium/aigu des CMRS, ce qui garantit une parfaite cohérence dans la couleur du rendu global, et répondent au nom de CRS8. La seule différence réside dans la charge du 8” qui passe de close à bass reflex. La réponse en fréquence du coup s’étend de 74 Hz à 20 kHz à ±3 dB et le SPL Max avec une bande passante réduite de 200 Hz à 10 kHz et sous une charge 4 ohms, atteint 128 dB. La dispersion est de 90° sur le plan horizontal avec une répartition équilibrée de la pression.
Le CB181sl. Il existe aussi une version avec évent en face avant appelée CB181FV.Le CRS8 dont la forme biseautée caractéristique trahit le typique montage mural propre à la fonction de surround.
Deux contrôleurs amplifiés couvrent l’ensemble des besoins en processing et puissance des haut-parleurs de la marque, tous deux conçus entièrement par Alcons. Le Sentinel3 et Sentinel10 ne diffèrent que par la puissance totale répartie sur 4 canaux, 3 ou 10 kW sous 4 ohms.
Le petit de la famille, le Sentinel3. L’œil qui cligne n’est autre que l’écran de veille d’un très bel affichage.
Les présentations en commun entre Alcons et Sony auront lieu toutes les heures et sans rendez-vous durant les trois jours du salon entre le 20 et le 22 juin dans la démo room 134.
Le mardi de 11:00 à 18:00, le mercredi de 12:00 à 18:00 et enfin le jeudi de 9:00 à 12:00.
Le directeur de l’éclairage Rob Koenig a choisi les projecteurs MAC Axiom Hybrid et les stroboscopes Atomic 3000 LED pour donner un impact visuel innovant et intense à la grande tournée mondiale 2017 de Metallica.
Le groupe de légende s’est récemment engagé dans la tournée mondiale « WorldWired » pour promouvoir « Hard Wired … to Self-Destruct », son premier record studio en huit ans, sorti en 2016. La tournée des stades présente une scénographie d’exception qui abandonne la structure de plafond traditionnelle en faveur d’un concept ouvert et démesuré avec d’immenses écrans vidéo et de puissantes pyrotechnies.
Pour surmonter les principales limitations d’accrochage et rivaliser avec les productions scéniques époustouflantes, Rob Koenig, le concepteur lumière historique de Metallica, a choisi les projecteurs Axiom Hybrid et les stroboscopes Atomic 3000 LED Martin pour leur puissance, leur polyvalence et leur compacité.
« Sur la tournée » WorldWired « , la production exploite une approche de la conception de scène très différente de ce que Metallica faisait par le passé », déclare Koenig. « Il n’y a pas de décor scénique, et il y a beaucoup plus de contenu vidéo que lors des tournées précédentes. Je savais qu’il me faudrait un projecteur hybride polyvalent, et je suis tombé amoureux de l’Axiom Hybrid pendant que je programmais une autre tournée. Ils ont été très fiables et c’est un projecteur incroyablement polyvalent. On peut avoir un faisceau linéaire, un wash ou une découpe avec des bords très nets. »
La tournée « WorldWired » présente une scène immense de 42 mètres sans structure de toit ou de plafond, dont le système de montage en charpente reste le seul moyen de support pour les écrans vidéo, les dispositifs pyrotechniques et les projecteurs de scène. La conception de Koenig met en œuvre 54 Axiom placés sur des échelles verticales entre cinq écrans vidéo de 11 m x 10 m, à raison de neuf projecteurs sur chaque échelle.
« Avec cette scène, la répartition du poids était un gros problème, et c’était un critère important pour le choix des Axiom », déclare Koenig. « Non seulement ils sont compacts et légers, mais ils ont assez de puissance de feu pour rivaliser avec la luminosité des écrans vidéo. J’en suis très satisfait. »
En plus de l’Axiom Hybrid, Koenig a déployé 30 projecteurs Atomic 3000 LED au sol derrière le groupe et le long de la passerelle. En intégrant un rétroéclairage par le réflecteur avec des LED contrôlées en RVB, l’Atomic 3000 offre une luminosité extrême et des transitions dynamiques étonnantes tout au long du spectacle. « Les Atomic LED Strobe sont incroyables », déclara Koenig. « Le facteur de forme est génial, la puissance est fantastique, ils sont incroyablement fiables et j’adore la fonction Aura. Il y a beaucoup d’énergie dans cet appareil. »
En tête d’affiche du célèbre festival de Coachella, Kendrick Lamar a clos deux jours de festivités par une performance dont les 125 000 festivaliers se souviendront longtemps.
L’artiste et son équipe ont opté pour les systèmes sans fil Digital 9000 et 6000 de Sennheiser afin de restituer sans faille et dans le moindre détail le flow énergique et puissant du rappeur.
Kendrick Lamar a décidé d’utiliser des systèmes numériques sans fil de Sennheiser après avoir testé le Digital 9000 sur scène, lors d’une prestation aux côtés de Beyoncé, comme le confie Chris Lee, son ingénieur du son retour : « Impressionné par les performances du système, il a instantanément voulu disposer de micros SKM 9000. Nous nous sommes renseignés sur les autres équipements de Sennheiser et avons découvert que le nouveau récepteur Digital 6000 est compatible avec ces micros et répond parfaitement à nos besoins. » C’est à Coachella que le rappeur a inauguré son nouveau système sans fil, composé de deux doubles récepteurs EM 6000 et de quatre microphones pour la voix solo (un principal et un spare) et pour les invités, alliant un émetteur SKM 9000 et une tête MD 9235.
Chris Lee a été épaté par la différence de qualité entre le système sans fil analogique Sennheiser 5000 qu’utilisait auparavant l’artiste et la nouvelle solution numérique. « Nous étions très satisfaits de notre système 5000, mais le Digital 6000 lui est largement supérieur », indique-t-il. La capsule MD 9235 capture la voix de Kendrick Lamar avec une netteté remarquable et ne laisse passer aucun bruit parasite, selon Chris Lee et Kyle T. Hamilton, l’ingénieur du son façade.
Sennheiser Digital 6000
« La capsule MD 9235 offre une réjection au Larsen époustouflante », précise Kyle T. Hamilton. « Le micro isole aussi très bien des autres sources présentes sur scène. » Chris Lee le confirme : « La capsule MD 9235 garantit une excellente isolation même lorsque Kendrick s’approche du système ou des sides au plus près du public qui hurle. »
Un son studio sur scène
La tête dynamique et cardioïde MD9235
Outre sa réjection des sons parasites, c’est également la sonorité de la capsule MD 9235 qui a séduit Chris Lee et Kyle T. Hamilton, de même que la qualité HF des émetteurs SKM 9000 et des récepteurs EM 6000, qui permet aux ingénieurs du son d’obtenir un rendu vocal proche de la qualité studio. « Pour des événements tels que Coachella, nous ajoutons des choeurs et des samples issus d’enregistrements studio. » L’objectif est donc que le rendu de la voix solo colle au plus près à ces éléments », explique Kyle T. Hamilton.
« La capsule MD 9235 garantit la clarté idéale pour obtenir ce son studio que l’on recherche, à la fois net, incisif et aéré. » Grâce au récepteur EM 6000, la quasi-totalité du son capté est traité numériquement. Seul un compresseur à lampe contraint à sortir du domaine numérique. Cette configuration préserve l’intégrité du signal entre la capsule et les systèmes de sonorisation et de retours. « Le son est délivré avec une netteté exceptionnelle. Il me suffit ensuite d’y apporter un peu de chaleur avec le tube pour lui donner une dernière touche. » explique Kyle T. Hamilton.
Une solution idéale pour les prestations live
L’association de l’émetteur SKM 9000 et de la capsule MD 9235 confère à l’artiste la liberté de mouvement dont il a besoin pour assurer le show sans craindre les décrochages ni les défauts sonores propres à la captation. « Le système est extrêmement peu sensible aux bruits de manipulation, y compris lors de mouvements brusques, qui restent inaudibles par le public », précise Chris Lee.
L’émetteur à main SKM 9000 avec trois têtes dont la ME9005 et les deux Neumann.
Kyle T. Hamilton explique que le son reste équilibré même lorsque Kendrick enserre la tête du capteur de ses deux mains. « Il a esquissé ce geste à plusieurs reprises, mais le son est resté suffisamment net », indique-t-il. « La plupart des micros sonnent comme un Kazoo dans ce cas. »
Une fiabilité à toute épreuve
Kendrick Lamar a pu évoluer en toute liberté durant le show, y compris sur la petite scène distante de 30 mètres du plateau. Il a même interprété deux titres perché à 12 mètres au-dessus de la scène. « En réunion, nous avions envisagé de doubler le système pour couvrir toute la zone de chant de Kendrick, mais contre toute attente, l’EM 6000 s’est avéré suffisant », explique Chris Lee. « Nous avons réalisé combien la liaison était fiable lors des premiers tests sur site. Un second système aurait été complètement superflu ». Kyle T. Hamilton a lui aussi été impressionné : « Nous n’avons subi aucune interruption de signal malgré les distances et les particularités du site. », affirme-t-il.
Le récepteur double EM 6000. Contrairement à l’EM 9000, il n’accepte qu’un signal faiblement compressé à la norme SeDAC (Sennheiser Digital Audio Codec)
Après ce test grandeur nature, Chris Lee et Kyle T. Hamilton peuvent aborder la suite de la tournée de Kendrick Lamar en toute sérénité. « Les systèmes MD 9235, SKM 9000 et EM 6000 vont nous accompagner sur toute la tournée et nous savons désormais que nous pouvons totalement nous y fier », commente Kyle T. Hamilton. Pour le mixeur qui a travaillé avec des liaisons d’autres marques avant d’adopter le Digital 6000 pour la tournée de Kendrick Lamar, Sennheiser est résolument un des chefs de file des technologies de transmission audio sans fil. « Je ne peux que leur tirer mon chapeau », déclare-t-il. « La marque m’a véritablement bluffé et conquis. »
Présenté en avant première au Prolight & Sound 2016, le Varyscan P7 a remporté le prix PIPA (Prolight + Sound International Press Award). Il faut dire que la marque allemande a multiplié les atouts pour proposer au marché un projecteur à leds séduisant. Que ce soit la taille (58 cm), le poids (17 kg), la consommation ou le prix, tout est petit dans ce nouveau spot.
Accueillis dans le showroom de la BS, nous allons voir si la puissance, les fonctionnalités et la qualité sont au rendez -vous. Le premier atout de ce spot est qu’il bénéficie du savoir faire et de l’expérience de JB ligthing et d’une fabrication entièrement faite en Allemagne et, contre toute attente, d’un prix plutôt agressif. Varyance, le distributeur de JB Lighting en France, a déjà livré plusieurs prestataires loueurs : Dushow Nice, Feeling à Bondues, LS Production à Dole, I LED concept à Seillans, SLA à Saint Germain en laye, Adequa son (pour le cave à musique à Mâcon).
Des centres de congrès : La Naploule à Mandelieu, le Micropolis à Besançon, et des salles : La Coupole à Saint Louis et le théâtre de la Garenne-Colombes
La silhouette de ce nouveau spot est fluide. Le mélange des courbes et des lignes est harmonieux et les volumes joliment proportionnés. Sur la face de la base on trouve l’afficheur et 5 boutons. Les deux boutons de droite servent à entrer dans le menu et valider les options et les deux de gauche à la navigation. Le bouton central permet d’inverser l’affichage. L’accès direct à cette fonction est un bon point, mais sa position au centre est assez piégeuse lors du défilement des fonctions et de leur activation.
Le menu est complet. On y retrouve, entre autres, 3 modes de refroidissement qui permettent d’adapter la puissance lumineuse et le bruit de la ventilation à vos besoins. On dispose aussi de 2 courbes de dimmer ainsi que de 3 modes caméra : 50 Hz, 60 Hz et Flex. On peut également créer une séquence interne, soit par une capture du signal DMX, soit via une programmation sur le projecteur. Le menu permet de constater que l’entrée DMX est soit filaire soit HF, grâce à l’intégration en série d’un récepteur “JB Lighting Wireless”.
Où l’on joue du tournevis
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La connectique, Power et DMX in/out.
La connectique à l’opposé de la base, montre l’entrée secteur d’un côté et sa recopie de l’autre sur prises Neutrik PowerCON. C’est sûr qu’avec une consommation électrique maximale de 380 VA, ce spot laisse largement de quoi alimenter d’autres sources. Au centre logent 4 prises XLR pour le signal DMX, 2 mâles, 2 femelles en 3 et 5 points.
Un anneau a été placé sur un des côtés pour accrocher l’élingue de sécurité. C’est à ce jour une des meilleures positions car accessible quelle que soit la position du projecteur et même lorsqu’il est posé, l’élingue ne gêne pas.
En remontant vers la tête, on arrive à la lyre protégée par 2 caches maintenus chacun par 4 vis Torx. On trouve d’un côté le système d’entrainement du Tilt avec les roues crantées, la courroie et le galet tendeur et, de l’autre côté, le passage des câbles du socle vers la tête et la carte de gestion des moteurs de Pan et de Tilt.
Pour le Tilt, un système éprouvé.De l’autre côté, le moteur du Pan, la montée de câbles et la carte de gestion des moteurs Pan/Tilt.Une plaque amovible à l’arrière de la tête permet un nettoyage rapide du filtre anti-poussières.
Pour découvrir ce que le P7 a dans la tête, il suffit de retirer les 2 capots maintenus par trois vis cruciformes.
La carte électronique de la tête gère l’intégralité des paramètres (hors Pan et Tilt)
D’un côté se situe l’unique plaque électronique qui gère l’ensemble des paramètres, un choix intéressant qui rationnalise la fabrication et simplifie la maintenance, mais qui engendre peut-être un coût plus important en cas de panne d’un des composant. De l’autre côté on accède aux paramètres.
Si l’on part de la source de lumière, une matrice de 270 W de leds blanches, on trouve un premier module amovible porteur des drapeaux de trichromie. Le second module amovible supporte tous les paramètres modifiables, c’est à dire la roue de couleurs et les 2 roues de gobos. C’est aussi là que se trouve l’iris.
Pouvoir retirer ce module facilite évidemment les changements sur les roues. Autres détail intéressant, alors que de plus en plus de roues de gobos fixes sont remplacées par un disque dans lequel les gobos sont découpés, dans le P7 même les gobos fixes sont interchangeables et ils ont tous la même taille, il est donc très simple de les intervertir entre les roues.
Comme les 2 éléments sont mis en place dans des glissières, le montage et le démontage sont très simples. La place laissée pas les deux modules est aussi intéressante pour le nettoyage du projecteur et notamment du zoom. La dernière partie est fixe et supporte le zoom et focus ainsi que le frost et le prisme rotatif.
Près du nez, le zoom, le focus, le prisme et le frostCôté paramètres, c’est pratique et bien organisé.Le second module recevant la roue de couleurs, les roues de Gobos et l’IrisLes drapeaux cyan, magenta et jaune, de la trichromie, chacun fixé à une plaque d’aluminium pour équilibrer les moteurs et ainsi gagner en vitesse et précision.Un aperçu de la matrice de leds et des deux ventilateurs du système de refroidissement. La température de couleurs de 8000K en natif des leds est ramenée à 6500K en sortie de projecteur.Côté pile, les 5 moteurs et l’iris.
L’arrière du projecteur se démonte aussi facilement. On découvre alors les deux méga radiateurs refroidis par des ventilateurs placés de part et d’autre de la source led. Cette solution, qui combine les méthodes active et passive permet de refroidir la source et l’intérieur de la tête, en créant deux flux d’air.
Les radiateurs chargés de dissiper la chaleur émise par la matrice de leds.
Des mesures s’imposent
Pour tester l’efficacité du système de refroidissement d’un projecteur à leds, on démarre toujours par le derating.
JB Ligthing maîtrise le refroidissement des sources leds.
Projecteur positionné à 5 m de la cible, nous l’allumons à pleine puissance. Nous mesurons la valeur de l’éclairement au centre à froid, T0, puis à 30s qui sert de valeur maxi de référence, et ensuite toutes les 5 mn jusqu’à obtenir la stabilité de l’éclairement.
On en déduit le temps de stabilisation du flux lumineux à pleine puissance ainsi que sa valeur minimale à chaud. Le P7 a 3 niveaux de refroidissement, Standard, Silent et High Power. Nous choisissons le mode Standard. En moins de 10 mn, l’éclairement se stabilise avec seulement 4,5% d’atténuation.
Faisceau serré
La source étant bien chaude et stable, on peut maintenant démarrer nos mesures d’éclairement tous les 10 cm sur 4 axes. Le P7 est toujours à 5 m de la cible.
Au plus petit net, l’éclairement au centre, après derating atteint 31 600 lux ( 33 060 lux à froid). Le flux déduit par calcul est de 7300 lumens (7640 lm à froid). On note une concentration de lumière plus importante sur les deux premières couronnes, qui intensifie l’effet de puissance du faisceau. On note également que le plus petit net est à 8,5°.
Faisceau 20°
Pour un angle de 20°, notre valeur comparative, on mesure au centre 8930 lux à chaud (9340 lux à froid), et après nos calculs on obtient un flux de 9730 lm (10 180 lm à froid).
Faisceau large
Le plus grand net correspond à un angle de 48° qui est exactement la valeur annoncée par le fabricant. .Au centre on relève un éclairement 1592 lux (1665 à froid) et l’on calcule un flux 9730 lm (10180 lm à froid). La courbe d’intensité lumineuse assez régulière montre toujours le maximum d’intensité sur les 4 premières couronnes soit un diamètre de 80 cm à l’image de tous les projecteurs hybrides du marché.
Nous avons également tracé les deux courbes Linear et Square du dimmer mises à notre disposition. La progression de la luminosité est parfaitement maitrisée.
Que la lumière soit
Un petit tour dans le menu pour choisir l’un des 3 modes DMX, 26, 31 ou 24 paramètres. On sélectionne le mode 2 qui permet de contrôler la trichromie et la rotation des gobos en 16 bits. Pas besoin de prise en main pour ce projecteur classique, on démarre direct ! Ça fait toujours plaisir de commencer par un bon dimmer et celui du P7 est très propre, comme on l’a vu aux mesures.
Il répond instantanément, soit en cut pour les bump ou Blackout ou alors avec des temporisations manuelles ou automatisées pour les transitions douces ou des effets plus groovy. Tout comme le Dimmer, le Shutter est totalement virtuel mais tout aussi performant. Outre le On/Off et les strobes classiques et aléatoires, le paramètre comporte plusieurs autres effets intéressants comme des pulsations ou des mélanges Cut/fade.
Ci-après, la vidéo de présentation de JB Lighting pour découvrir le faisceau et les effets
Pour la couleur, deux options : soit la roue de couleurs équipée de 8 couleurs interchangeables, soit la trichromie CMY. Personnellement, je préfère programmer mes propres librairies de couleurs afin de pourvoir faire n’importe quelle transition entre 2 couleurs ou pouvoir modifier la teinte si je change de type de projecteur. Mais, parfois, la roue de couleurs est vraiment utile, soit pour avoir une teinte précise (correspondance avec un logo) ou une couleur hors de portée de la trichromie. Le mélange des couleurs est bien géré et les transitions entre les teintes, que ce soit en vitesse rapide ou lente, sont propres.
La palette de couleurs est l’une des plus intéressantes sur ce type de machines, offrant une large gamme allant des teintes saturées à de très fins pastels et même si le projecteur n’est pas équipé d’un correcteur progressif, il est facile d’obtenir un CTB avec une pointe de cyan ou un CTO avec une pincée de jaune et un soupçon de magenta.
Une belle gamme de couleurs homogènes
Le format et le poids de ce projecteur sont des atouts majeurs pour les mouvements. Nous avons chronométré pour le Pan et le Tilt un déplacement de 180° en 1,16 seconde et le test de la diagonale n’a été qu’une simple formalité pour le P7. Aussi à l’aise dans tous les mouvements, qu’ils soient rapides, lents ou même très lents, le Pan et le Tilt restent précis et terriblement efficaces. Un point essentiel pour un spot.
Un autre point essentiel de ce type de source est évidemment le choix des gobos. Le P7 est équipé de deux roues de gobos, une équipée de 9 gobos fixes, et une roue de 6 gobos indexables et rotatifs. Une fois n’est pas coutume, je trouve la palette de gobos d’origine bien pensée. Elle comporte un choix complet pouvant servir pour la majorité des utilisations. Il y a de l’habillage et du volumétrique, du rond et du carré, du large et du fin, du métal et du verre… De quoi créer une multitude de tableaux en évitant de revenir trop souvent aux mêmes formes. Je vous invite à visionner la vidéo de présentation de JB Lighting pour découvrir la précision et la rapidité de l’indexation des gobos.
Pour multiplier l’image, le P7 a un prisme x3, indexable et rotatif. Un paramètre macro, combiné à un paramètre de vitesse, donne un accès rapide à des combinaisons des roues de gobos et du prisme.
Quelques exemples de gobos
L’indémodable et toujours efficace effet cône.Le panel des gobos disponibles.
Un autre paramètre dont la rapidité est surprenante est le zoom. Il peut très rapidement parcourir toute sa plage de variation, offrant ainsi un autre outil aux concepteurs pour dynamiser les ambiances. Comme on l’a vu dans la partie mesure, il y a un point chaud, quelle que soit l’ouverture et en projection, sans gobo, on remarque également de la lumière parasite sur l’extérieur du faisceau. Sur l’ouverture maximale remarque également une luminosité assez inégale sur le pourtour.
Quand le zoom est complétement fermé, on peut encore réduire l’ouverture en utilisant l’iris. Là encore, une bonne surprise, on arrive, en bout de course, à un faisceau vraiment très très fin. Le paramètre a également une série de macros qui permettent d’avoir sous le coude des effets efficaces et vite encodés. Et pour terminer, le Frost, assez léger, sera utilisé pour effacer les bords et homogénéiser le centre du faisceau. Il sera utile aussi pour créer des taches de couleurs moins définies.
Et la lumière fut
En gardant bien en tête la qualité et le prix du P7, on comprend vite que ce projecteur bénéficie d’un excellent rapport qualité prix. Le ratio luminosité puissance est vraiment très bon et si l’on y ajoute la taille et le poids ainsi que la qualité des paramètres, on obtient un super cocktail. C’est aussi un produit entièrement fabriqué en Allemagne et la qualité de la conception et de l’assemblage sont un gage de fiabilité important.
Le projecteur est bien pensé, avec un design attirant et il saura se rendre indispensable dans de nombreuses situations. Le P7 est un bon spot à utiliser en contre pour habiller une scène avec des faisceaux, dynamiser des ambiances ou décorer un espace avec des gobos. Ses paramètres sont réactifs et efficaces mais ils savent aussi travailler avec douceur. Le P7 devrait avoir un bel avenir et amener JB Lighting sur le devant des scènes françaises !
Locmat, le logiciel de gestion commerciale pour prestataires de service et loueurs sera présenté dans 4 villes de France du 29 juin au 7 septembre par Christian Morasin (directeur commercial de Locmat) et Lauren Massart (Ingénieure informatique de la R&D) avec son nouveau module Achats.
Au programme, la démo “classique” de Locmat, et surtout du nouveau module Achats, qui assure une gestion des achats innovante avec des entrées en stocks multi dépôts automatiques et le calcul optimisé de la rentabilité des affaires et des coûts. Vous pourrez aussi découvrir la nouvelle interface graphique qui sera intégrée à la prochaine version V.15.
Outre la présentation des nouveautés, ces parenthèses ont pour objectif de réunir les clients Locmat pour un partage d’expérience. C’est l’occasion rêvée pour des clients potentiels de rencontrer de vrais utilisateurs, de mesurer rapidement, avant de franchir le cap, la satisfaction des prestataires qui ont choisi ce logiciel de gestion commerciale pour gérer leur parc de loc.
Trois nouveautés qui couvrent bien les marchés dans lesquels la firme du Massachusetts excelle. La première est la colonne amplifiée à directivité variable Panaray MSA 12X, la seconde le sub MB210 aussi discret que pratique pour les petits espaces et enfin les plafonniers EdgeMax, capables de sonoriser efficacement des pièces grâce à leur directivité contrôlée.
Panaray MSA 12X
La Panaray MSA 12X est une version amplifiée et à directivité variable de la MSA12. Equipée de 12 transducteurs de 2,25”, elle offre une réponse en fréquence déjà plus qu’honorable de 75 à 14 kHz à -10 dB. La couverture horizontale est de 160° et celle verticale est variable grâce au DSP de bord et aux 12 amplis de 50 W chacun. Il est même possible de couper l’émission sonore en deux faisceaux distincts qu’il est possible d’égaliser et d’en modifier la puissance.
Une mémoire intégrée peut stocker 10 réglages. Cette enceinte accepte le flux Dante et dispose enfin d’une entée analogique. Trois unités peuvent être couplées pour augmenter la portée et augmenter le niveau de grave. Un ensemble d’accessoires facilite l’installation de la MSA 12X très près d’un mur et sans avoir besoin de l’orienter grâce au guidage DSP.
Le design, la configuration et le réglage de la couverture des faisceaux sont fournis par les logiciels ControlSpace et Modeler. Conçue pour une utilisation dans les lieux de culte, auditoriums, musées, moyens de transports, salles de séminaire et de conférence ou encore théâtres, l’enceinte Panaray MSA12X existe en noir et blanc et sera disponible dès l’automne 2017.
Sub Bose MB210
Sub MB210
Le sub MB210 est une unité passive de petite taille conçue pour renforcer le bas du spectre des installations fixes basées sur des enceintes FreeSpace, Panaray et RoomMatch Utility.
Fabriqué en bouleau balte, il est équipé des mêmes 10” à grande excursion qui sont embarqués dans le sub F1 qui lui permettent d’atteindre la fréquence de 37 Hz.
La puissance admissible AES est de 500 W et le SPL Max de 129 dB. Le sub MB210 existe en noir et blanc et sera disponible au 4e trimestre 2017.
EdgeMax
Le plafonnier encastrable EdgeMax enfin est conçu pour délivrer la meilleure qualité sonore pour la parole mais aussi et surtout la musique qu’il reproduit fidèlement grâce à son montage passif deux voies basé sur l’emploi d’un transducteur 8” en montage bass reflex pour le grave et d’un moteur à dôme de 1,3” pour l’aigu. Ce dernier chargé par une pièce de mise en phase (PhaseGuide) générant avec l‘aide des murs, une couverture à 90° pour le modèle EM90 et à 180° pour l’EM180.
Le plafonnier encastrable Bose EdgeMax
Le modèle EM90 est conçu pour prendre place dans un angle et bénéficier d’un effet de gain sur le grave, là où l’EM180 est conçu pour être placé soit au centre de la pièce soit sur un bord au milieu de cette dernière. La réponse en fréquence nominale des deux modèles s’étend de 60 Hz à 18 kHz à -10 dB et le SPL max atteint 125 dB.
Deux entrées permettent un raccordement en basse impédance ou l’utilisation de lignes 70/100 V. Conformes à la norme UL1480 et faciles à installer avec leur grille magnétique amovible noire donnant accès au bornier d’alimentation, les enceintes EdgeMax seront disponibles au 4e trimestre 2017.
Bose sera présent à l’InfoComm d’Orlando du 13 au 16 juin soit dans son stand 4061 soit dans sa démo room W224H et enfin fournira des enceintes F1 à The Park dans le Hall E où se produiront des artistes.
Le glamour, les paillettes et la légèreté, les costumes sophistiqués, les prestations extravagantes, la provocation et la pression d’une des plus grandes émissions en direct au monde, c’est le Concours Eurovision de la Chanson. Avec 42 pays en compétition, l’édition 2017 a été organisée au Centre international des expositions de Kiev, en Ukraine.
Comme toujours, la production des deux demi-finales en direct et la finale était de classe mondiale. 7 500 spectateurs dans la salle bondée et environ 200 millions devant la télévision ont pu profiter des spectacles. Tous ont apprécié l’extraordinaire design de production de Florian Wieder, réalisé en collaboration avec le Lighting Designer et Directeur Photo Jerry Appelt, avec une grosse équipe technique gérée sur place par le chef de production, Ola Melzig.
Une fois encore, c’est MA Lighting qui a été choisi pour fournir une solution puissante, flexible et stable de contrôle en réseau pour 1 816 projecteurs à lampe et à leds, ainsi que des éléments du mur vidéo, du plancher vidéo central et de la grande et élégante arche de scène. 12 consoles GrandMA2 ont été installées sur le site : 8 grandMA2 full size, 4 grandMA2 light et 1 x dot2 core.
Pour les spectacles, cinq consoles étaient en action, exploitées par Raphael Demonthy (opérateur principal de spectacle), Raphael Grebenstein (éclairage du public), Markus Ruhnke (éclairages pour la télévision), Thorsten ‘Icke’ Berger (responsable des poursuites) et Sebastian Huwi Huwig (lecture vidéo).
Une console était gérée par Jack Collins, technicien lumière et système indépendant travaillant pour PRG Allemagne et intégré en tant que spécialiste réseau. Il a surveillé l’ensemble du réseau de contrôle de l’éclairage et des données vidéo/matériel à l’aide du logiciel Paessler PRTG.
De plus, la délégation suédoise a utilisé une console grandMA2 lors de son passage pour contrôler le mouvement des tapis roulants et les dispositifs à LED associés et une grandMA2 était en réserve, prête en cas d’urgence. La dot2 core déclenchait en coulisse toutes les actions pyrotechniques, conçues par Markku Aalto. L’ensemble était complété par 25 MA NPU (Network Processing Unit), dont 17 pour l’éclairage, trois pour la vidéo, deux actifs mais pas dans la session et trois en secours.
Il y avait un total de 30 nodes MA à 8 ports, 5 systèmes de visualisation MA 3D, 4 grandMA2 fader wing et 16 serveurs vidéo, tous dans le réseau de contrôle. Ces éléments grandMA2 ont été spécifiés par le responsable technique d’éclairage Matthias Rau, de l’équipe de Jerry Appelt. Ils totalisaient le nombre maximal de 31 périphériques réseau MA classe 1 (consoles et MA NPU) plus les nodes MA à 8 ports et le MA 3D.
Le nombre total de paramètres contrôlés via le réseau MA atteignait 88 466 et les sources contrôlées, avec tous leurs pixels led respectifs, s’élevaient à 9 857. Le fichier de spectacle final incluait le nombre démesuré de 18 536 cues, activés par 164 Playbacks et répartis sur 226 univers.
Cinq centres de données (DC) ont été établies, deux dans l’aréna (une en façade, divisée entre gauche et droite), une gauche de la salle et une à droite de la salle et une derrière la scène et le mur vidéo. Trois anneaux en fibre faisaient le tour de l’aréna et les raccordaient à la façade au travers de switchs (34 au total, et quatre à 8 ports montés dans les structures) pour l’ensemble du réseau de commande, fonctionnant en mode RLinkX pour une redondance totale. L’anneau 1 était réservé exclusivement au protocole MA-Net2, L’anneau 2 transportait un mélange de MA-Net2 et de ‘Funny Net’ et L’anneau 3 était réservé au ‘Funny Net’, c’est à dire plusieurs réseaux virtuels (VLAN), Art-Net, Schnick Schnack Net, Internet et tous les autres VLAN hétérogènes nécessaires.
Les DC 1 et 2 étaient identiques, situées à gauche et à droite de la scène, et traitaient des flux de données et les alimentations pour l’ensemble de la zone de scène, divisée en partes égales entre la gauche et la droite de la scène.
LX1 (l’une des 40 poutrelles d’éclairage) surnommée « La Ruche » prenait en charge la pièce maîtresse qui comprenait 56 projecteurs MagicPanel FX et 40 projecteurs automatiques hybrides, qui fonctionnaient aussi sur DC 3 positionné au-dessus du mur vidéo.
Tous les projecteurs au sol et une matrice 39 x 9 de stroboscopes à LED de 24 pixels fonctionnaient aussi sur DC 3. Les poutrelles du public, portant environ 595 projecteurs, recevaient toutes leurs commandes et leurs alimentations à partir de DC 4 et 5 sous zone de façade. 24 MagicPanel FX étaient encore intégrés à l’avant de la scène et fonctionnaient tous sur Art-Net pour simplifier le câblage DMX, du fait du grand nombre de canaux DMX par appareil. Il y avait également environ 2 500 rubans de LED intégrés dans le grand décor de scène en forme d’arche, les marches de la scène et le plancher.
Les cercles LED attrayant qui entouraient les sièges des délégations dans la salle verte à l’arrière de l’aréna ont nécessité environ 600 mètres de tube à LED et tous ces composants ont été pilotés via Funny Net. PRTG a joué un rôle clé dans la surveillance du réseau et de tout le matériel du système. Il a permis à Collins de déceler immédiatement les anomalies sur un écran et d’identifier et de traiter rapidement et efficacement tous les problèmes sur l’ensemble du système.
« Quel que soit ce qu’on demande à un système grandMA2, il y a toujours un moyen de le faire et, souvent, il y a même plusieurs façons d’obtenir ce dont on a besoin », déclare Jack, et il ajoute : « Pour moi, en tant qu’ingénieur des systèmes de contrôle, dans une configuration de cette taille avec cinq opérateurs, ce n’est pas seulement la possibilité de voir ce que tout le monde fait et la stabilité du système qui est absolument essentielle, mais aussi la possibilité de revenir en arrière et d’examiner l’historique de qui ou de ce qui a causé des problèmes. »
Le programme de transmission télévisée du concours Eurovision de la Chanson de 2017 était dirigé par Ladislaus Kiraly pour le radiodiffuseur hôte National Public Broadcasting Company of Ukraine (UA: PBC) et produit par l’Union Européenne de Radiodiffusion (UER). PRG Germany était le prestataire principal de l’événement en éclairage et vidéo. Au niveau de l’éclairage, ils ont conclu un accord avec le spécialiste danois de la location de production Litecom, qui a fourni le matériel de contrôle grandMA2 et toute l’infrastructure de réseau de MA Lighting.
La famille Axient Digital avec presque tous ses membres.
Présenté en avant-première lors du NAB, fin avril, le nouveau système micro sans fil numérique Axient de Shure bénéficie de l’expérience acquise sur les systèmes UHF-R, ULX-D et Axient (analogique) pour offrir des performances accrues tant en RF, qu’en audio et en gestion et exploitation du système, dans un contexte de fortes contraintes exercées sur la bande HF allouée aux PMSE.
Ludovic Sardnal présente le système Axient Digital aux participants lors de la journée Algam Entreprises.
Pour le faire découvrir aux professionnels, Algam Entreprises a organisé dans ses locaux parisiens le 31 mai dernier une journée découverte sous la houlette du Monsieur Shure Maison, Ludovic Sardnal.
Axient Digital utilise un procédé de modulation numérique qui, tout en optimisant l’encombrement spectral (avec 23 ou 63 – mode haute densité – canaux dans un canal TV de 8 MHz), assure une réponse audio plate de 20 Hz à 20 kHz avec une plage dynamique max de 120 dB(A) (sortie analogique XLR) ou 130 dB(A) (sortie numérique AES3, Dante et AES67), à un gain de 10, et une latence de moins de 2 ms (ce qui se fait de mieux aujourd’hui, 1,75 ms en sortie numérique) dans le mode de transmission standard (2,9 ms en mode haute densité).
En face arrière du récepteur Quad, on distingue à droite les quatre entrées RF antenne avec alimentation 12V éventuelle pour pré-ampli. Les XLR 3 et 4 se partagent en sorties AES3 ou analogiques symétriques. A gauche les ports réseau Dante et Ethernet.
Fonctionnalités de base
Bien entendu, les transmissions sont cryptées avec un encryptage AES-256 et le système incorpore une diversité numérique vraie avec notamment le système QuadversityTM sur les récepteurs Quad. Un canal peut traiter les signaux en provenance de quatre antennes différentes pour sélectionner le meilleur. La large bande d’accord possible de 166 MHz (jusqu’à 184) pour les récepteurs, compatible avec tous les émetteurs, simplifie les inventaires en réduisant les références.
Selon les modes de fonctionnement, notamment standard ou haute densité (jusqu’à 63 canaux dans 8 MHz en performances légèrement dégradées), les puissances d’émission changent et bien entendu l’autonomie qui atteint tout de même 11 heures à P=10 mW avec les émetteurs ADX.
De nouveaux pack chargeurs sont proposés (et de nouveaux modules batterie), notamment en rack 1U avec supervision et contrôle en réseau (Ethernet).
Les émetteurs pocket et main, AD à gauche et ADX à droite, avec le « micropocket » ADX1M.
Les récepteurs existent en version dual et quad (deux ou quatre récepteurs en rack 1 U) s’accommodant aussi bien des transmetteurs AD qu’ADX (qui disposent de quelques raffinements supplémentaires comme Showlink ou la diversité en fréquence). Pour chacune des gammes d’émetteurs, l’économique référencée AD et la plus performante, ADX, deux modèles d’émetteurs de ceinture et un modèle main (deux pour l’ADX avec l’ADX2FD) sont proposés, pouvant recevoir différentes capsules Shure dont les SM58, beta58, 87A et 87C, KSM8, 9 et 9HS.
Le système s’inscrit par ailleurs dans la continuité en exploitant pour les commandes, le contrôle et la gestion du spectre, le logiciel « wireless workbench » ainsi que l’application ShurePlus Channels App. S’y ajoutent Dante Cue et Dante Browse pour l’exploitation des canaux Dante.
Les ensembles avec émetteurs AD devraient être disponibles à la fin de l’été et il faudra attendre début 2018 pour les ADX.
Les fans de Mastodon n’ont pas été surpris lorsque trois membres du groupe sont apparus dans un épisode de Game of Thrones. À l’instar du succès de HBO (chaine de télé payante aux US), la musique de ce groupe emblématique se révèle dans des couches de fantastique somptueusement détaillées qui stimulent l’imagination.
La tournée « Emperor of Sand » de Mastodon s’expose dans 30 villes du nord des Etats Unis 30 avec leur musique épique, mais aussi un envoûtant spectacle lumineux et vidéo que Michael Howe a créé et contrôlé avec la nouvelle MagicQ MQ500 Stadium et le média serveur Magic HD Media de ChamSys. L’album « Emperor of Sand » transporte l’auditeur dans une odyssée cosmique à travers le temps, en suivant un homme condamné à mort dans un désert majestueux mais cruel.
Le design de Howe invoque une imagerie riche qui reflète ce récit musical avec sept tours vidéo monolithiques de 60 cm de large sur 4,25 m, un ensemble de projecteurs motorisés et de bandes d’écrans gérés pixel mapping. L’impact visuel du spectacle est renforcé par un contenu personnalisé créé spécialement pour la tournée par l’artiste monomial Skinner, et les animations et effets de la société Hey Beautiful Jerk. « Mon objectif principal est de créer des visuels bluffants pendant le spectacle, en parallèle avec le programme défini par le groupe », a déclaré Howe. « Je voulais que l’auditoire ait un ressenti visuel qui complète l’expérience auditive du show live de Mastodon. Sur cette tournée, le principal problème est de trouver le juste équilibre entre l’éclairage et la vidéo de manière qu’on puisse aussi voir le groupe.
Dans la MQ500, un certain nombre de fonctionnalités ont aidé Howe, qui restitue le show, à atteindre cet équilibre délicat. « Indiscutablement, le visualiseur MagicVis 3D intégré à cette console m’a facilité la la conception, la programmation et le séquencement du spectacle », déclare- t-il. « La nouvelle interface graphique m’a aussi aidé en me permettant de choisir les lumières de manière visuelle plutôt que numériquement.
Non seulement cela m’a fait gagner du temps, mais cela m’a aussi beaucoup aidé à réaliser des effets visuellement plus intéressants. De plus, je dois dire que les deux écrans tactiles de la console ont contribué à accélérer le processus de création et d’édition des cues. Dès le début de la tournée, il a été évident que j’allais vraiment aimer cette console, car elle me soulage de beaucoup de préoccupations, et je peux donc me concentrer sur le processus créatif. »
La pièce maîtresse du spectacle lumière et vidéo d’ »Emperor of Sand » est la masse des tours vidéo. Il a disposé ces sept monolithes en demi-cercle autour du groupe et à contre. Les tours sont bordées de 18 Beam motorisés. Six autres projecteurs monté sur poutrelle assurent les latéraux.
Fournissant une panoplie d’éléments visuels changeants et captivants, un array de 12 barres leds est placé sur le grill au-dessus de la scène, et adressé en pixel mapping à l’aide du logiciel intégré à la MQ500. Tout le matériel d’éclairage et vidéo de la tournée a été fourni par Performance Lighting Inc. et Windy City Music.
« Pour moi, sur cette tournée, tout a été excellent, y compris les sociétés de location », a déclaré Howe, concepteur lumière de Mastodon depuis 2009. « Le groupe et moi, nous sommes bien ensemble, et j’aime vraiment le défi créatif consistant à travailler sur quelque chose d’aussi complexe que la tournée « Emperor of Sand » La MQ500 me permet de restituer facilement le spectacle et de me concentrer sur les éléments créatifs. »
D’autres informations sur le site Chamsys et sur le site Sonoss
Avant de poser leurs valises en France pour deux dates à Paris et une à Lyon en septembre toutes sold out, Metallica fait stade comble aux USA avec le WordWired Tour où les superlatifs manquent pour qualifier les jauges, plus de 50 000 spectateurs par show, et surtout le son, à couper le souffle. VER Tour Sound a été choisi pour fournir la diffusion en Meyer LEO et tester pour la première fois le dernier né des subs infrasoniques du fabricant californien, le VLFC.
Tirer la quintessence de cette débauche technologique est la tâche de « Big Mick » Hughes, en charge de la façade de Metallica depuis 33 ans et ayant à son actif plus de 1500 shows avec eux. Rappelons que le groupe a 35 années d’existence. Au cours des 5 années écoulées durant lesquelles il a mixé pour d’autres artistes, Big Mick a référencé le système LEO en N°1 sur sa liste. « J’adore sa clarté, précise-t-il.
C’est une boite très puissante qui reproduit idéalement la guitare et les voix. Comme en plus il s’agit d’un système deux voies avec la fréquence de coupure placée assez bas, cela préserve le médium aigu et lui donne un rendu doux et précis. »
Big Mick apprécie aussi la capacité du système à rester linéaire quelle que soit la pression délivrée, par exemple lorsque des intégrations LEQ montent la garde. « Tu peux jouer au niveau nécessaire, la balance tonale reste la même contrairement à d’autres systèmes qui ont une plage préférentielle de laquelle il ne faut pas trop s’éloigner. C’est le système le plus facile à faire tourner au ralenti quand il le faut. »
Employé pour la première fois en tournée sur le WordWired Tour de Metallica, le Very Low Frequency Control Element ou VLFC est un redoutable nouveau produit conçu pour reproduire une seule octave, celle qui fait la jointure entre les subs couramment employés et la fréquence la plus basse que l’homme entend, celle qui s’étire de 32 à 14 Hz. Afin d’en renforcer encore l’effet, la tournée est partie avec 42 VLFC qui sont montés en double antenne end-fire de 21 éléments chacune. L’effet est saisissant et coupe littéralement le souffle.
« Nous utilisons les VLFC comme générateurs d’effets spéciaux afin de faire réellement ressentir aux spectateurs la sensation d’une explosion, d’ailleurs plus dans le corps que par le biais des oreilles » nous dit Mick Hugues. « Quand ils envoient la pyrotechnie sur des titres comme –One-, les VLFC complètent l’aspect visuel. Juste après le flash des flammes, on est frappé de plein fouet par une immense onde infrasonore. Ces subs bougent beaucoup d’air et même dans un grand stade on est clairement impacté. »
Au-delà de cette artillerie infrasonore, un nombre encore supérieur de 1100-LFC, 85 en tout, prend en charge la partie audible du grave de la tournée entre 28 et 90 Hz. Ces 85 éléments sont déployés en fonction des besoins soit en accroche, soit en montage end-fire sur les côtés du plateau et sur les tours de délais.
La configuration stadium standard est bâtie autour de quatre lignes de 18 LEO chacune. Trois lignes de délais couvrent le lointain et comportent chacune en tête 8 LYON-M, et en bas de ligne 8 LYON-W plus généreux sur les côtés. Vingt Leopard débouchent les premiers rangs tout autour de la scène et 12 autres en font de même autour des trois tours de délais. Enfin un ombre très variable de UPQ-1P vient apporter le dernier coup de pinceau dans les coins.
Le WorldWired Tour comporte aussi le plus grand nombre de plateformes Galileo Galaxy jamais mis en œuvre simultanément pour une tournée. Un total de 14 Galaxy et 10 switchs Extreme Networks Summit X440 sont interconnectés via un réseau de fibres redondées au protocole AVB.
Les trois GALAXY disponibles en fonction de ses besoins.
Les GALAXY comme les switchs sont certifiés par l’alliance Avnu. Trois GALAXY 816 sont employés à la régie façade pour distribuer les flux vers les autres processeurs placés près des lignes gauche et droite et ceux alimentant les boîtes accrochées aux trois tours de délai.
Christopher Nichols photographié au système d’AC-DC, d’autres sacrés clients question gros son…
Cet ensemble est calé et placé sous la responsabilité de Christopher Nichols, un ingé système d’une extrême compétence ayant rejoint VER Tour Sound depuis quelques mois et que nous avons eu le plaisir de rencontrer lors d’un reportage sur la venue d’AC-DC au Stade de France.
Le cœur de la régie de Big Mick bat au rythme de la XL8 Midas, son modèle préféré, avec en périphériques un délai TC D2, un DRV2000 Korg pour le titre Master of Puppets et un Sonic Maximizer pour gonfler encore les toms. Un des écrans de sa console est exploité par son indicateur de pression sonore 10EaZy. Sur le plateau, les micros voix sont des Shure Super 55 Deluxe et le kit d’Ulrich est repris avec un assortiment de micros DPA, Audix, Shure et Audio-Technica. Les guitares transitent par des processeurs Fractal Audio.
La branche Stadium du WorldWired Tour est partie du M&T Bank Stadium de Baltimore le 10 mai et se finira au Commonwealth Stadium d’Edmonton, au Canada le 16 août. Sur les 26 shows prévus, 12 auront lieu dans des stades de football américain, le reste dans des stades de baseball, de football ou encore dans des festivals d’importance. La jauge sera toujours de 50 000+. Le tour reprendra du service en septembre avec sa partie européenne dans des arenas couvertes.