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Le système sans fil numérique Shure QLX-D

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Les trois éléments constitutifs du système QLX-D
Les trois éléments constitutifs du système QLX-D

Version simplifiée de la gamme ULX-D n’existant qu’en mono récepteur au format demi-rack 19’’, le système QLXD exploite le même procédé de modulation numérique QPSK (Quaternaire Phase Shift Keying) en résolution 24 bits et d’encryptage de données AES sur 256 bits.

Les performances sont équivalentes, à savoir une dynamique de 120 dB(A), une THD max pleine bande (20-20 kHz selon les capsules micro) inférieure à 0,1%, et une bande de commutation de 64 MHz.

Par rapport au système ULX-D, ce qui diffère tient essentiellement dans une simplification des réglages et un peu moins de fonctionnalités.

L'ensemble QLXD4 en rack sur le stand Algam Entreprises aux derniers JTSE.
L’ensemble QLXD4 en rack sur le stand Algam Entreprises aux derniers JTSE.

Ainsi le système QLX-D ne dispose pas d’interface réseau DANTE et du mode « haute densité » permettant de réduire l’encombrement spectral d’un canal à environ 150 kHz au détriment de la portée pour ainsi placer plus de canaux au sein d’un canal TV numérique.

Le QLX-D ne dispose par ailleurs que de deux puissances d’émission (1 et 10 mW) au lieu de trois (1, 10 et 20 mW) pour l’ULX-D et a donc une portée plus réduite dans certains cas.
Cette dernière reste tout de même de l’ordre d’une centaine de mètres dans des conditions d’exploitation normales.

L’encombrement spectral étant fixe (environ 200 kHz), le système autorise néanmoins l’exploitation simultanée max de 17 canaux ou 22 canaux dans les 6 ou 8 MHz d’un canal TV numérique.

Vue de face des récepteurs QLXD4 en rack
Vue de face des récepteurs QLXD4 en rack

Le système est compatible en réseau Ethernet (10/100) avec le logiciel de contrôle Shure Workbench 6 ainsi qu’avec l’application ShurePlus Channels for Mobile, et se compose du récepteur QLXD4, de l’émetteur de ceinture QLXD1 et de l’émetteur main QLXD2 qui accepte une dizaine de capsules Shure différentes (dont les SM-58, 86, 87A et KSM9).

Comme pour l’ULX-D avec lequel les éléments QLX-D peuvent fonctionner (hormis la synchronisation IR), la latence du système avoisine 2,9 ms.

 

 

 

Jean Mullor, nouveau PDG de Nexo

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Jean Mullor
Jean Mullor

Nexo, démarrera l’année 2015 avec un nouveau PDG, Jean Mullor, qui prend les rênes de cette société française de développement et fabrication de systèmes de diffusion professionnels. 

Yoshi Tsugawa qui a dirigé l’entreprise ces trois dernières années retourne au Japon pour assumer ses nouvelles responsabilités de directeur général ventes et marketing du groupe Yamaha Corporation pour les produits audio et musique destinés aux groupes et aux orchestres.

Jean-Mullor, le nouveau PDG de Nexo, arrive de Yamaha Music Europe où il a assuré pendant 4 ans la fonction de directeur général de la filiale française en charge de la distribution des instruments de musique, des produits audio grand public et audio appliqués à la vidéo ainsi que du développement d’un réseau de centres de formation musique.
Juriste de formation, Mullor apporte avec lui une riche expérience de la gestion. Sa passion pour la musique l’a amené à quitter le géant pétrochimique américain Mobil pour Yamaha Corporation et rejoindre la filiale française en 1992. Au fil des ans, il a renforcé son expertise juridique en ressources humaines, logistique, finances, ventes et marketing.

Parlant de sa nomination, Mullor la décrit comme : «une occasion remarquable de rejoindre une entreprise qui enregistre 30 années de progrès techniques et une réputation enviable dans l’industrie. Grâce à sa technologie phare faisant une percée au sommet du marché international, et de nouveaux produits prêts à être lancés, Nexo vit un moment clé, et je suis impatient de rejoindre de cette équipe talentueuse « 

 

 

L-Acoustics se développe avec une croissance à 2 chiffres

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Point source de la communication, Stéphane Ecalle, directeur du Marketing L-Acoustics n'a pas besoin de micro, son guide d'onde ne le quitte jamais.
Point source de la communication, Stéphane Ecalle, directeur du Marketing L-Acoustics n’a pas besoin de micro, son guide d’onde ne le quitte jamais.

Conviés à un cocktail dînatoire organisé par L-Acoustics durant les JTSE, nous avons décidé de partager cet événement avec vous, et faire comme si vous étiez à nos côtés. Le silence se fait dans la salle, un homme s’avance dans la lumière du vidéoprojecteur et prend la parole, sans même besoin d’un micro. C’est Stéphane Ecalle, le directeur marketing…

« Bonsoir à tous, nous vous remercions d’être venus si nombreux pour ce petit cocktail.
Cette année est un  peu spéciale pour nous. Même si nous n’avons pas beaucoup communiqué autour de cet événement, vous savez peut-être que L-Acoustics a 30 ans.

Christian a fondé l’entreprise en 1984. Nous avons pensé que c’était le bon moment pour vous transmettre quelques infos et faire un point sur l’entreprise, ses réalisations et son développement qui se poursuit à l’international. Je vais le faire seul car, même si nous sommes désormais nombreux, les 250 personnes qui forment L-Acoustics sont éparpillées partout dans le monde.
Les chiffres de 2014 sont bons. Une fois encore nous affichons une croissance à deux chiffres et supérieure à 20%, ce qui est exceptionnel vu la période très difficile que traversent les entreprises françaises.

Dans l'intimité d'une salle de conférence, au cours d'un cocktail dînatoire organisé pendant les JTSE, Stéphane Ecalle en 8 mn chrono, nous montre la photo 2014 de l'entreprise née il y a 30 ans : ses développements en termes humains, logistiques et de production en France et à l'international.
Dans l’intimité d’une salle de conférence, au cours d’un cocktail dînatoire organisé pendant les JTSE, Stéphane Ecalle en 8 mn chrono, nous montre la photo 2014 de l’entreprise née il y a 30 ans : ses développements en termes humains, logistiques et de production en France.

L-Acoustics pour l’instant ne connaît pas la crise. On se développe particulièrement très bien à l’international. Le marché Français, qui est celui que Christian a travaillé, pour ceux qui le connaissent, il y a une trentaine d’années avec sa Peugeot et ses coaxiaux dans le coffre, est évidemment beaucoup plus mature. Il a malgré tout progressé de plus de 10% par an sur les neuf derniers exercices.

Même si vous entendez beaucoup parler de L-Acoustics dans le Touring avec les grandes tournées internationales que nous équipons, il faut savoir qu’aujourd’hui c’est le segment de l’installation qui se développe le plus vite, notamment les grands marchés export que sont les Etats Unis et la Chine.

En ce qui concerne les nouveautés, nous avons lancé cette année deux produits. Le LA4X a reçu un accueil exceptionnel, et nous avons dépassé de 60% les objectifs. Pour ceux qui travaillent au quotidien avec nous, cela explique les difficultés que nous avons eu à livrer le produit. L’autre nouveauté est le K2 dont il faut remarquer le lancement étonnamment rapide. En général un produit de Touring demande du temps à s’installer dans le paysage professionnel. Le K2 équipe déjà beaucoup de tournées, que ce soit en France ou à l’international.

Ecoute comparative en mai dernier du K2 et du K1 sur la fameuse plateforme goudronnée au milieu des bois entourant les locaux de L-Acoustics à Marcoussis. De face on reconnaît à gauche 2 SB28, puis 4 K2 et enfin 3 K1.
Ecoute comparative en mai dernier du K2 et du K1 sur la fameuse plateforme goudronnée au milieu des bois entourant les locaux de L-Acoustics à Marcoussis. De face on reconnaît à gauche 2 SB28, puis 4 K2 et enfin 3 K1.

Une boîte d’ingénieurs
En ce qui concerne les hommes, un domaine sur lequel nous communiquons peu, L-Acoustics a recruté 50 nouveaux collaborateurs en 2014, et en prévoit presque autant l’année prochaine avec l’arrivée de trente à quarante nouveaux collaborateurs. Nous recrutons dans tous les secteurs, notamment celui de la production et de la R&D. Aujourd’hui l’effectif global du groupe est de 250 personnes dans le monde.

Nous sommes présents dans 60 pays, et l’effectif de la R&D d’applications s’élève à 50 ingénieurs, soit 20% des effectifs. L’élan qui a été donné par Christian à la fondation de l’entreprise reste d’actualité, et aujourd’hui L-Acoustics peut se targuer d’être une boîte d’ingénieurs. Cela permet de garder notre niveau de performance à l’international y compris aux Etats Unis où pourtant le business de l’audio n’a pas attendu notre essor.

Les nouveaux sites de production et logistiques
Pour 2015 et au-delà des hommes, nous avons décidé de revisiter nos capacités logistiques et productives afin de satisfaire de la meilleure des manières la demande qui ne cesse de croître. Nous avons donc investi dans un nouvel espace de 5400 m2 situé à Courtabœuf juste à côté de du siège social, ce qui va multiplier par 2,5 nos capacités logistiques. C’est là que sera la plate-forme de stockage et d’expédition de nos produits vers l’ensemble des marchés, tant français que les grands marchés exports.

Ensuite nous avons une usine en construction à Keskastel à côté de Strasbourg. Elle sera opérationnelle au troisième trimestre 2015. Avec ses 4000 melle va presque doubler notre surface de production en menuiserie avec au programme découpage, assemblage et mise en peinture. 

Enfin l’assemblage final va aussi bénéficier d’un nouveau site. Ceux qui sont venus nous rendre visite à Marcoussis savent qu’aujourd’hui le siège social est coupé en deux avec une partie bureaux et une partie production au rez-de-chaussée. Si tout va bien, dès le second semestre 2015, nous allons disposer d’un nouveau site d’assemblage de 3000 m² dans la même zone de Marcoussis où nous sommes actuellement implantés.

Le nouveau site d'assemblage à Marcoussis
Le nouveau site d’assemblage à Marcoussis

On doublera donc aussi la surface de production. Ce site sera en charge d’assembler les enceintes mais également les électroniques. Le LA4X est par exemple un produit assemblé à Marcoussis.
Le bâtiment actuel qui héberge à la fois les bureaux et notre future ex ligne d’assemblage deviendra à 100% notre siège social et ne comportera plus que des bureaux. 

Voici quelques installations et événements sur lesquels les clients de L-Acoustics sont intervenus, les salles et les lieux équipées mais aussi les tournées en France comme à l’étranger.

Installations France en 2014

L-Acoustics installes france

Evènements France en 2014

L-Acoustics tournees france

Installations Monde en 2014

L-Acoustics installes monde

Evènements Monde en 2014

L-Acoustics spectacles et tournees monde

En ce qui concerne les nouveaux produits et les annonces 2015, et il y en aura, je vous invite à nous rejoindre cette année encore au Prolight + Sound de Francfort pour les découvrir. Ce salon est très clairement la rampe de lancement pour l’ensemble des fabricants internationaux. » 

Bien entendu nous aurions aimé connaître les nouveautés qui seront dévoilées dans quelques mois en Allemagne, hélas L-Acoustics est désormais une société implantée et renommée à l’international et nous ne disposons plus en France d’un salon disposant du rayonnement suffisant pour attirer l’ensemble des acteurs du marché. SLU sera à Francfort. Tout n’est pas perdu :0)

 

 

 

 

 

 

ETC Color Source Par, et toujours un zest de citron

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ETC Color Source PARUn Color Source PAR, inspiré du Selador Desire 40, arrive dans la gamme ETC, utilisant 4 couleurs de leds soigneusement choisies (dont le jaune citron) pour conjuguer puissance lumineuse et palette chromatique étendue.

La surprise c’est son prix : celui du Desire 40 quasiment divisé par plus de 2 !

Le Color Source PAR a beaucoup de points communs avec le Selador Desire 40, comme le même corps moulé, le RDM, le software ETC, la gradation en résolution 16 bits,…
Il tire sa lumière de 8 systèmes optiques de 45 mm de diamètre (17° en natif) couplés chacun à 5 leds Cree (3 W): deux rouges, une bleue, une verte et une lime (la fameuse jaune citron qui semble plus efficace que le blanc ou l’ambre pour combler les lacunes spectrales et fournir une palette plus riche en couleurs).
Il peut ainsi revendiquer une belle richesse chromatique… mais bien sûr pas aussi nuancée que celle du roi de la couleur, le Desire-D40 avec ses 40 leds en 7 couleurs  contrôlées indépendamment, et c’est essentiellement à ce niveau que le compromis réalisé pour réduire le prix se situe.

En terme de flux les deux se valent : 3000 lm annoncés, pour une consommation de 90 W à pleine puissance, et si le mode HSI est utilisé, l’utilisateur jouera en RGB ; le “lime” ne se commande pas directement, il intervient automatiquement.

ETC Color Source Par

La face arrière avec les embases de recopie datas et alimentation en Neutrik, l'afficheur à leds et les touches de navigation.
La face arrière avec les embases de recopie datas et alimentation en Neutrik, l’afficheur à leds et les touches de navigation.

Avec un calibrage optique fait en usine qui garantit la même réponse colorimétrique d’un projecteur à l’autre, un afficheur électroluminescent et des touches de navigation, des connecteurs PowerCON In/Thru pour l’alimentation et XLR In /Thru pour les signaux de commande, un refroidissement actif silencieux, le Color Source Par est prêt à s’intégrer partout, pour longtemps, et accompagnera idéalement les découpes à Led de la marque en colorimétrie.

Tous les accessoires prévus pour le D40 (diffuseurs, volets 4 faces, cône antihalo etc.) sont utilisables avec le Color Source PAR.
Fabriqué à Middleton dans le Wisconsin (USA), et annoncé à un prix de 650 € HT, il a toutes les qualités pour séduire dans tous les domaines d’applications. ETC mise certainement sur une grosse production pour tenir un prix aussi serré et sera disponible début Février !

Plus d’infos :
https://www.etcconnect.com/Products/Lighting-Fixtures/
http://www.avab.fr/

 

 

 

 

 

Après la SSL 500 L, voici la SSL 300 Live

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Présentée au Satis sur le stand SSL, puis aux JTSE sur le stand Juke Box, la nouvelle SSL 300 Live de Solid state Logic est une déclinaison de la SSL 500 L (voir banc essai SLU) avec le même moteur audio (Tempest, sur 64 bits à 96 kHz) et le même logiciel de gestion (SSL live 2.5) ; seuls le nombre de faders sur la surface et le nombre de trajets audio et d’E/S supportés diffèrent, ainsi que la luminosité de l’écran tactile LCD couleur central.

L’écran tactile 19’’ de la SSL 300 L est moins lumineux que celui de son aînée, 600 Nits au lieu de 1500, mais cela reste suffisant même en plein jour en extérieur.
L’écran tactile 19’’ de la SSL 300 L est moins lumineux que celui de son aînée, 600 Nits au lieu de 1500, mais cela reste suffisant même en plein jour en extérieur.

Les ingénieurs du son ayant travaillé avec une SSL 500 L ne seront donc pas dépaysés avec la SSL 300 L qui présente une empreinte réduite d’environ 25 % et sera donc plus appropriée dans les régies exigües et bien sûr à un moindre coût.

Le même écran secondaire TFT tactile de 7,5’’ permet d’étendre les fonctionnalités de paramétrage du canal en cours de gestion, sans avoir recours à l’écran central.
Le même écran secondaire TFT tactile de 7,5’’ permet d’étendre les fonctionnalités de paramétrage du canal en cours de gestion, sans avoir recours à l’écran central.

Là où la SSL 500 L offre un maximum de 962 entrées/sorties admissibles, la SSL 300L se « limite » à 568 E/S, le nombre d’E/S AES en local passe de huit paires (avec SRC) à quatre paires, et le nombre de ports MADI de 12 (six redondants) à 8 (quatre redondants). De même, le nombre d’E/S locales analogiques passe de 32E /32 S à 16 E/16 S.

La surface comporte 24 + 2 faders au lieu de 36 + 2 et, côté traitement, le nombre d’effets assignables passe de 96 à 48. Avec un nombre de trajets audio pris en charge de 128 (96 full et 32 dry) au lieu de 192 (144 full et 48 dry), la puissance de la SSL 300 L s’avère largement suffisante pour la majorité des situations rencontrées sur le terrain, sachant que tout le reste est identique à sa grande sœur et qu’elle peut utiliser les même racks externes (boitiers de scène ML32.32, D32.32, concentrateur MADI et MADI bridge, passerelle MADI/DANTE), tout est entièrement compatible.

La diminution de l’empreinte n’a pas une grande incidence sur le poids de la console, 81 kg au lieu de 90 kg, à cause du châssis acier, solidité oblige, et des deux alimentations redondantes. 

 

Le Ayrton MagicRing R1 fait son show

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MagicRing R1, le dernier né et le plus petit projecteur de la gamme Radical est maintenant commercialisé. La rotation pan/tilt continue, la puissance de ses 7 faisceaux serrés (4,5°) gérés point par point et sa rapidité sont mises en évidence dans ce show conçu par Stéphane Migné et programmé par Arnaud Pierrel.
49 unités agencées en matrice, ça donne un projecteur géant aux possibilités graphiques et volumétriques infinies, et c’est réellement bluffant…

AYRTON – MagicRing-R1 – Forty-nine Unit Demo from Ayrton on Vimeo

Plus d’infos :
http://www.ayrton.eu/
http://www.axente.fr/
http://www.soundlightup.com/flash-and-news/ayrton-lance-le-magicbeam-r-au-plasa-londres.html

 

 

Luminex, la lumière sans délai

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Luminex présentait une version beta du prochain firmware 4.2.0 de ses convertisseurs Ethernet-DMX. Suite à une demande spéciale, les développeurs de la société Belge, ont mis au point un système pour synchroniser les envois d’informations DMX aux projecteurs.
C’est suite à un partenariat avec Philips, pour piloter leur nouveau projecteur, l’ArenaVision, qui s’allume désormais instantanément et permet de zoner très précisément les stades, que Luminex a développé ce nouveau mode, appelée “Synchronisation“.

Il permet de contourner les décalages de réception d’informations DMX consécutifs à l’utilisation d’un grand nombre d’univers. Le principe est très simple, on désigne une adresse DMX située après la dernière adresse utilisée pour déclencher l’envoi des informations DMX préalablement stockées.

Le canal DMX de synchronisation se définit dans l'onglet Global
Le canal DMX de synchronisation se définit dans l’onglet Global

Si l’on utilise 100 univers, on peut, par exemple, choisir le canal 1 de l’univers 101. On crée sur son contrôleur la mémoire comme d’habitude en ajoutant le canal DMX de synchronisation à 100%. Lorsqu’on active cette mémoire, le système Luminex stocke les données reçues jusqu’à ce qu’il ait l’information du canal DMX 1 de l’univers 101. Une fois reçue, toutes les valeurs sont acheminées en même temps vers leur destination.

Pour que les sorties soient synchronisées, il suffit de sélectionner l'option "Synced" dans la colonne Mode
Pour que les sorties soient synchronisées, il suffit de sélectionner l’option « Synced » dans la colonne Mode

Cette application permet de générer un effet stroboscopique de toutes les sources du stade parfaitement synchronisées pour, par exemple, calmer instantanément les foules en cas d’émeute. Cela donne aussi la possibilité aux spectacles jouant dans les stades équipés de ce système, de se connecter au réseau lumière existant pour récupérer simplement l’éclairage public et créer des effets dynamiques sur le public durant le show
Ce nouveau firmware, en phase de beta test, devrait être très prochainement téléchargeable sur le site de Luminex.

 

 

 

 

CityColor Led RGBW/FC

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C’est en 1998 que Studio Due a présenté le premier CityColor, le plus puissant des projecteurs architecturaux (en anglais Wall Washer) pour l’extérieur, équipé d’une lampe 1800 ou 2500 W et d’une trichromie pour des applications extérieures.
Après une première version Led complètement redessinée qui remplaçait la lampe très gourmande par des leds RGB, le fabricant italien en 2014 le met au goût du jour en RGBW. Dushow compte 65 CityColor RGB dans son parc.

Studio Due CityColor

Nouveau design

On ne compte plus les avantages de la led dans cette application. D’abord une consommation de 560 W à pleine puissance. Débarrassé de son réflecteur, de ses volets de trichromie, l’appareil passe de 560 mm de profondeur à 150 ! Cette cure d’amaigrissement associée à une perte de poids d’1/3 permet d’avoir une solution d’accroche plus facile sur un pont, surtout quand elle est utilisée pour mettre en valeur un plafond.

Un clip très pratique pour maintenir la lyre fermée
Un clip très pratique pour maintenir la lyre fermée

Le CityColor est constitué de trois éléments maintenus dans un solide châssis équipé d’un arceau mobile permettant de poser la machine au sol. Un astucieux petit clip permet de fixer rapidement l’élément mobile à la structure fixe, ce qui facilite le maniement et le transport de l’appareil.

Le CityColor est constitué de deux panneaux wash que l’on peut orienter ensemble et séparément. Chaque panneau est constitué de 60 leds RGBW Cree XML 4x1A associées chacune à un collimateur de 35 mm. Le corps du projecteur est formé par un radiateur arrière servant au refroidissement des leds. Il participe grandement aux 32 kg de l’appareil.

La boîte à lumière est fermée à l’avant par une vitre marquée d’étranges motifs entre les sources, et qui doivent participer à l’homogénéité de la lumière. Le dernier élément, boîtier d’alimentation et de contrôle, est positionné entre les radiateurs. C’est sur le dessus que se trouvent la connectique, l’afficheur et les touches de commande à effleurement.

Les trois éléments maintenus par la lyre et les systèmes de refroidissement actifs et passifs
Les trois éléments maintenus par la lyre et les systèmes de refroidissement actifs et passifs
La vitre marquée de motifs
La vitre marquée de motifs

Alors que la version lampée affichait un indice de protection IP54, le “petit“ dernier est classé IP64 donc plus étanche encore. Pour y parvenir, Studio due a dû faire quelques choix techniques. En premier lieu, l’accès au menu se fait via des touches sensitives positionnées sur l’arrière du dernier élément. Le câble d’alimentation électrique sort du coté droit et les prises data se trouvent sous le boitier électronique.

Lorsque le projecteur est utilisé en extérieur, on doit impérativement utiliser des câbles équipés de connecteurs 4 broches IP 67 Amphenol (fournis) pour les liaisons data. Pour une utilisation en salle, on pourra utiliser des adaptateurs Amphenol/XLR (optionnels). Autre nouveauté bien pratique pour un appareil utilisé à l’extérieur, le récepteur DMX HF intégré au projecteur permet d’éviter pas mal de soucis de liaisons entres projecteurs dans les lieux publics.

De la théorie

Pour prévenir toute manipulation involontaire, l’accès au menu ne se fait qu’après avoir appuyé successivement sur les touches ESC, Up, Down et Enter. De même pour valider une modification, il est nécessaire de maintenir au moins trois secondes la touche Enter. La configuration de l’appareil est très simple. Elle se fait via six menus accessibles par les touches Up et Down. Le premier menu permet comme c’est le cas très souvent, d’adresser le projecteur. On trouve ensuite les options de l’afficheur, puis celles de contrôle. C’est dans cette partie que l’on choisit entre le mode DMX ou autonome.

Le menu suivant, “Util“ fixe les options des paramètres : courbe du dimmer, activation ou non d’un des deux modes halogène et le mode de trichromie, CMY ou RGB. Le menu “Sruc“ donne accès, entre autres, au reset manuel et au choix du mode DMX. Le dernier menu est dédié à la liaison DMX HF. On y trouve la possibilité de recevoir un signal DMX via une liaison HF puis de le transmettre à d’autres projecteurs en utilisant une liaison filaire.

Le CityColor Led posé au sol et ses deux boîtes à lumières contenant 120 leds Cree RGBW.
Le CityColor Led posé au sol et ses deux boîtes à lumières contenant 120 leds Cree RGBW.

À la pratique

Passons aux choses concrètes. Après avoir alimenté le projecteur, la première chose que l’on remarque, ou plutôt que l’on ne remarque pas, c’est le silence. En effet, il a fallu attendre plus de la moitié des tests, dans les plus mauvaises conditions, pour commencer à entendre un léger souffle des ventilateurs. Le radiateur, qui constitue le panneau arrière des boîtes à lumière, est particulièrement efficace, et si vous ne gardez pas les quatre couleurs allumées en permanence, vous ne devriez pas entendre souvent les ventilateurs. Pour tester toutes les possibilités de la machine, nous choisissons le mode 9 canaux. Le CityColor est très simple d’utilisation et efficace.

Comme tous les appareils à leds de dernière génération, le dimmer est maintenant un paramètre bien maîtrisé. Le mélange des couleurs est homogène et l’utilisation de leds RGBW permet d’obtenir une gamme étendue de couleurs. Cette source donne aussi la possibilité d’avoir des effets stroboscopiques beaucoup plus rapides qu’un shutter mécanique. Il y a d’ailleurs sur le canal 5, à partir de 50%, une fonction amusante de strob des couleurs.
Les plus pressés utiliseront la fonction rainbow qui a peu d’intérêt, si ce n’est de se passer d’un opérateur console. Plus utile, le canal suivant permet d’obtenir différentes températures de blanc en allant de la plus chaude à la plus froide. On ne peut malheureusement pas combiner cette fonction avec la trichromie, c’eût été un vrai bonheur pour les cyclos des plateaux de télévision.

Et aux tests

Si la pensée de Pierre Corneille “Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » pouvait s’appliquer aux projecteurs, elle serait peut-être : “Aux produits bien conçus, les bonnes surprises lors des tests ne se font point attendre.” Nous démarrons la mesure de derating qui renseigne sur la qualité du refroidissement et la bonne gestion de la température de jonction des leds.

Toutes leds allumées à pleine puissance, nous mesurons l’éclairement au centre toutes les 5 mn pour tracer la courbe d’atténuation du flux en fonction du temps. Il s’agit d’un paramètre important pour un projecteur architectural qui est appelé à éclairer sur de longues périodes. Avec 120 leds confinées dans un petit espace complétement hermétique, IP 64 oblige, l’exercice est délicat.
Au démarrage, nous obtenons 5900 Lux. 5 mn plus tard la cellule affiche 5700 Lux. L’affichage de notre luxmètre Minolta CL 200-A ne descendra pas en dessous de 5660 lux et de plus dans un silence quasi permanent ! Moins de 3 % de derating !

La surprise du jour, moins de 3 % de derating !
Toutes leds allumées à pleine puissance : moins de 3 % de derating !
Un derating très légèrement supérieur avec deux leds, mais sans ventilation.
Un derating très légèrement supérieur avec deux couleurs de leds, mais sans ventilation.

Vu les leds utilisées et leur nombre, en regard de la puissance maxi consommée, on peut supposer que le fabricant ménage ses leds en courant. Une seconde série de mesures, avec uniquement les leds bleues et vertes allumées à full, ne déclenche pas le refroidissement actif et le derating est très légèrement supérieur. Cela nous confirme que la gestion des ventilateurs est optimale.

Une courbe de dimmer parfaitement maitrisée
Une courbe de dimmer parfaitement maitrisée

Nous mesurons ensuite le flux lumineux. Le projecteur placé à 5 m de la cible projette une lumière mesurable sur deux axes de 4 m. On retrouve au centre la valeur de 5700 Lux trouvée après derating jusqu’à une moyenne de 309 lux aux extrémités des axes. Une fois moulinées dans le tableur on trouve un flux total de 18924 Lumens. Un bon résultat pour une machine de ce type.

La courbe et le diagramme de répartition de la lumière par couronne nous permettent de constater une bonne homogénéité du flux lumineux. Le faisceau a un angle de 36° (à I/10).

City Flux

City CI

CityColor Led CityColor LedCityColor Led


CityColor Led CityColor LedCityColor Led


CityColor Led CityColor Led CityColor Led


Les p’tits plus

De nombreux accessoires sont disponibles en option. Le boîtier CCLED-AD permet de disposer d’une entrée et d’une recopie PowerCON ainsi que des connecteurs XLR 3 et 5 points. Classé IP20, ce boîtier ne pourra être utilisé sans précautions que lors d’utilisations “indoor“.
Le second accessoire, CCLED-FROST est constitué de deux plaques de frost permettant d’étendre l’ouverture à 65°. Il a l’avantage de se fixer directement sur les boîtes à lumière et ne nécessite donc pas le support CCLED-FRH sur lequel se fixent les deux anti-aveuglants (anti glare CCLED-AG) et les volets (CCLED-BD) permettant de masquer les lumières parasites et de canaliser le flux lumineux.

Le CityColor et ses accessoires
Le CityColor et ses accessoires
Le boîtier connectiques
Le boîtier connectique

Pour conclure

Cette nouvelle mouture du CityColor reste dans la lignée de ses prédécesseurs, une source simple et efficace. Ce nouveau projecteur sera même sûrement plus polyvalent que ses ainés. Il est évidement moins lumineux que la version lampée 2500 W ou même 1800 W mais sa consommation sera divisée au moins par trois. Sa conception est soignée mais son poids (32 kg) et sa taille rendent difficile, mais pas impossible, l’installation par une seule personne. Hormis cela, c’est un projecteur réussi, la lumière est homogène et il possède une palette de couleurs très étendue.

Les transitions sont propres mêmes lorsqu’elles sont longues. Ce dernier point en fait une source intéressante pour éclairer des cyclos, à condition évidemment d’avoir un peu de recul. Le fait qu’il soit très silencieux lui ouvre aussi de nouveaux horizons comme l’éclairage de décors sur des plateaux de télévision ou de cinéma. Il sera évidemment parfait pour le travail en extérieur, et même plus adapté que les versions précédentes qui étaient classées IP54.

Avec cette nouvelle source dans la gamme des CityColor, Studio Due montre qu’il reste un des leaders des grosses sources de lumière architecturales.

Caractéristiques générales

City Color DMX

Thierry Tanguy s’est éteint

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Nous apprenons avec une très grande tristesse la disparition de Thierry Tanguy, le créateur et le métronome d’Audiolite, la plus bretonne des sociétés de prestation et d’installation. Il s’est éteint le lundi 23 novembre à l’âge de 58 ans.

Créée en 1991, Audiolite a réussi à se hisser très haut dans le cercle restreint des gros prestataires français. Indépendante et fière de l’être, elle est devenue incontournable et indispensable à la tenue de nombre de très grands festivals du Grand Ouest tels que les Vieilles Charrues, Bobital, Yakayalé ou Le bout du monde.

Thierry-Tanguy


Nous avons donné la parole à Franck Fily en charge de la vente et de l’installation au sein d’Audiolite.

SLU : Franck tout d’abord quelques mots sur Thierry. La surprise est totale.

Franck Fily : “D’une certaine façon elle l’a été pour nous aussi car la maladie rare qui a atteint son cœur, l’amylose, l’a emporté en moins de deux mois.

Thierry Tanguy Audiolite

SLU : C’est donc encore plus terrible car au-delà du drame humain, il n’a sans doute rien pu prévoir pour la suite de la société.

Franck Fily : Nous n’avons pas communiqué depuis un certain temps mais courant juillet nous avions entamé de gros changements dans le capital d’Audiolite avec l’entrée de Sylvain Turpin, Yohann Maheux et moi-même via une holding. Thierry avait prévu de longue date sa retraite et la cession de ses parts dans l’intérêt de la société. Avec la force de caractère qu’on lui connaît, il a fait le nécessaire durant les deux dernières semaines pour tout gérer et nous passer des informations très précises sur ses souhaits pour Audiolite. La transmission totale de la société étant planifiée sur une période de sept ans, il a œuvré pour céder d’ici la fin de l’année les 2% du capital afin de nous donner la majorité et d’assurer en toute sérénité la continuité de l’activité.

Thierry Tanguy aux Vieilles Charrues
Aux Vieilles Charrues 2009 et de gauche à droite Olivier Arnaud assistant régie retours, Eric Fromentin ingé son retours, Anthony Trégoat assistant au patch, Thierry Tanguy et Sylvain Turpin à cette époque assistant façade et bien plus encore.

SLU : Rien ne va donc changer dans le style et les marchés d’Audiolite.

Franck Fily : Ohh non. On va continuer ce qui nous plaît tant et que Thierry adorait : les gros dossiers, les grosses installations, les grosses diff, les gros festivals, la boîte du bout du bout. C’est dans nos gènes. Audiolite c’est un prestataire mais aussi un installateur avec un vrai savoir-faire. Rien ne va changer. Nous ne sommes pas des généralistes ou des intégrateurs mais une vraie boîte construite sur et pour la scène par Thierry. On a deux marques, Adamson pour la prestation et L-Acoustics. Nous sommes la seule société certifiée pour cette marque en Bretagne et là encore, nous n’allons pas changer une équipe qui gagne.

Les Vieilles Charrues à Carhaix
Une vue de la grande scène Glenmor des Vieilles Charrues à Carhaix avec de part et d’autre, deux lignes de 24 Y18 complétées par 12 Y10. Nous sommes en 2009 et cohabitent encore des subs JBL HLA et les T21. Audiolite et Typat avec Didier dal Fitto en support technique ont réussi la prouesse de faire cohabiter tout ce petit monde.
Drapeau breton
On “nait” Breton ou on ne l’est pas. Admirez ce drapeau breton presque entièrement fait de sous-vêtements féminins. Succès garanti aux Charrues.

SLU : Thierry revendiquait l’ouest…

Franck Fily : Absolument. Il était fier d’être le prestataire le plus à l’ouest sur une carte, une boîte indépendante et réussissant son pari malgré les 600 km la séparant de Paris. Thierry avait des qualités humaines incroyables. C’était un homme d’une jovialité impressionnante et qui donnait sa confiance pleine et entière à ses collaborateurs, en les laissant travailler en toute liberté. On ne compte pas les techniciens en activité et bien cotés qui sont passés par chez nous. Thierry était un vrai fédérateur de talents. (On en connait un avec de longues bouclettes qui doit être très triste NDR).

SLU : Son héritage paraît très grand…

Franck Fily : Très. Les boîtes ressemblent beaucoup à l’homme qui est à leur tête. Il y a des choses que Thierry savait faire et qu’on ne réussira pas aussi bien, tout comme il y a des choses qu’on saura faire et que Thierry maitrisait moins bien, c’est inévitable, mais pour ce qui est du projet de l’entreprise, on reste sur la même ligne, c’est ce qui nous fait vibrer et qu’on va continuer.

SLU : Quand auront lieu les obsèques ?

Franck Fily : Elles auront lieu mercredi 26 novembre 2014 à 10h30 en l’église de Plouider au nord de Landerneau.”

Fournisseur historique et support technique d’Audiolite pour tout ce qui concerne les marques Adamson comme Lab Gruppen, Didier Dal Fitto directeur technique de DV2 a bien voulu répondre à quelques questions.

Didier Dal Fitto : “Thierry faisait partie des piliers du métier. Il a commencé comme mixeur d’Alan Stivell et en très peu de temps il a fait d’Audiolite une des très belles sociétés françaises avec une spécialisation dans le festival qui est reconnue par tous.

SLU : De quand date votre rencontre ?

Didier Dal Fitto : On s’est rencontré en 2004 / 2005, et nous avons fait ensemble nos premières Charrues. Le début de cette collaboration a été très important pour nous d’autant que Thierry était le mec emblématique de ce festival.

Thierry Tanguy
Une autre image de Thierry Tanguy avec à côté de lui Stéphane Lebrun ingé système, Thomas Barbarat assistant façade, Didier Dal Fitto directeur technique de DV2 et David Guillaumard.

SLU : Facile ou « breton » ?

Didier Dal Fitto : Thierry ? Un breton pur et dur, réservé de prime abord, presque timide mais au fond de lui chaleureux et généreux. Bon pécheur aussi. Je me souviens d’un jour où il m’a emmené en baie de Brignogan sur son petit bateau, un grand moment.

Sylvain Turpin et Patrick Passerel
De gauche à droite Sylvain Turpin et Patrick Passerel dit Typat, deux proches de Thierry.
Thierry Tanguy
Stéphane Lebrun, ingé système et Thierry Tanguy photographiés à la régie de la scène Kérouac.


SLU : Très franchement, il fallait une sacrée dose de courage pour investir dans une marque à l’époque peu connue pour ses gros systèmes…

Didier Dal Fitto : Je pense qu’il a bien accroché avec nous mais surtout il avait la ferme envie de ne pas faire comme les autres en bon breton (rires) ! La spécialité d’Audiolite étant le festival, il a aussi opté pour le Y18 qui était en mesure de délivrer un gros son très adapté à cet usage. J’ai un immense respect pour ce qu’il a fait avec nous. Il a eu beaucoup de courage de nous choisir et a fait un vrai pari. Il y a des sociétés qui sont gérées par des suiveurs et d’autres qui au contraire ont à leur tête des personnes qui jouent la carte de l’innovation. Audiolite dispose désormais d’un vrai savoir-faire dans le festival et une très grande fiabilité. Ses équipes savent accueillir de la meilleure des manières. Il n’y a pas beaucoup de jours sans et la qualité est toujours constante avec de très bons échos auprès de la profession.”

L’ensemble de la rédaction de Soundlightup transmet ses sincères condoléances aux proches de Thierry Tanguy, mais aussi à l’ensemble du personnel d’Audiolite. Un phare ne peut pas s’éteindre. Il brillera toujours.

 

Detroit à l’Olympia, le divin Kudo assure un gros son rock

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Qui l’eut cru, l’association entre une salle acoustiquement réputée, un design et un calage bien réalisés, un mixeur qui a de la feuille et des musiciens qui assurent nous a fait entendre du Kudo comme rarement avant, dense, plein et précis. Et si cette boîte qui fête ses dix ans était faite pour le rock et rien que pour le rock ?

Detroit et Bertrand Cantat Un artiste phénoménal qui monte un nouveau groupe et se produit à l’Olympia avec Potar à la technique, on ne risquait rien, sinon une grosse claque. Bingo.

Dès notre arrivée dans la salle, nous sommes renversés par une balance flirtant avec le 0Vu sur la CL5 et faisant la part belle à tout le catalogue rock mondial, le bœuf rêvé. Autant dire que ça commence fort au sens propre comme figuré.

L’arrivée du patron sur scène nous permet de savourer quelques titres du show dont un où la complicité entre Bertrand Cantat et Fabien Langard, qui assure la face, fait plaisir à voir et à entendre. On profite de ces instants de son, de gros son, pour nous balader dans une salle en mode « parterre tout debout » avant de remonter à la console les yeux cernés par cette heure de patate cadeau, afin de discuter et découvrir qui se cache derrière ces bons dB.

Une vue de la diffusion principale avec au centre 4 SB28 en montage cardioïde et deux lignes de 8 Kudo.
Une vue de la diffusion principale avec au centre 4 SB28 en montage cardioïde et deux lignes de 8 Kudo.

SLU : En quelques mots, tu nous racontes ta vie Fabien ? Tu as l’air carrément jeune… 25 ans ?

Fabien Langard : 38 ans (rires) ! Je fais jeune il paraît… Allez, je les aurai très bientôt. Ca fait 13 ans que je fais ce métier.

A gauche Matthieu Marrionneau ingé système de la tournée et à droite Fabien Langard en charge du mix façade, une tâche dont il s’acquitte plus que bien.
A gauche Matthieu Marrionneau ingé système de la tournée et à droite Fabien Langard en charge du mix façade, une tâche dont il s’acquitte plus que bien.

SLU : Tu as démarré tard…

Fabien Langard : Oui c’est vrai. J’ai commencé par des études d’anglais et de phonétique, mais je suis musicien depuis toujours et je suis venu au son tardivement.

SLU : Tu fais partie des Potar’s boyzzz ?

Fabien Langard : Non, j’ai commencé au Batofar et à la Guinguette Pirate où j’ai accueilli des tonnes de groupes avec une Yam 03D avec laquelle il fallait gérer la face et les retours. J’ai énormément appris.

Par la suite, je suis assez vite parti en tournée avec les groupes que j’ai accueillis et qui me demandaient de faire leur son, et j’ai rencontré Thierry Langlois, le patron d’Uni.T, le tourneur de Detroit. Ma petite carrière est donc entièrement due à des tourneurs et pas du tout à des prestataires, ce qui a un peu compliqué mon apprentissage de tout ce qui concerne le matériel. Je n’ai par exemple pas été confronté à de multiples systèmes de diffusion, ce qui fait que j’apprends tous les jours.

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SLU : Question idiote de fan, mais te retrouver face à un artiste comme Bertrand Cantat qui a certainement été l’un de ceux que tu écoutais dans ta chambre, ça fait quoi…

Fabien Langard : C’est excellent…C’est génial. J’ai aussi la chance d’être très bien entouré par l’équipe de Potar.

Bertrand Cantat et detroit

SLU : Et l’instant magique où tu apprends que c’est toi…

Fabien Langard : C’est drôle la façon dont ça s’est passé. Thierry Langlois m’appelle aux Etats-Unis où j’étais en tournée avec Kavinsky, et me demande si je suis libre le lendemain. Je lui dis que je rentre mais qu’entre l’horaire d’atterrissage, la fatigue et le décalage horaire je risque de ne pas être au top. Il insiste et me demande de venir aux répétitions de Detroit, un groupe qui à ce moment-là était en train de se former.

Quand je suis arrivé le lendemain, le feeling est super bien passé avec Bertrand et les premiers membres du groupe, et c’est comme ça qu’après les répètes on a attaqué avec un peu de promo pour lancer la machine. Assez rapidement tout a grossi, nombre de dates comme jauge des salles, sans parler des festivals de l’été où les critiques ont été unanimes : Detroit et Bertrand Cantat c’est énorme. J’ai le souvenir d’un mémorable Tostaky aux Vieilles Charrues, ce qui n’empêchera pas la tournée de s’arrêter en décembre car le groupe souhaite travailler sur un nouvel album. Ils ont plein d’idées.

SLU : Du coup tu vas collaborer avec d’autres artistes. Tu enregistres en studio ?

Fabien Langard : Non, je fais un peu de production en studio mais rien derrière la console. Je participe plus comme arrangeur.

Retranscrire l’énergie du groupe

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Une vue de la scène durant les balances où Bertrand a pris soin de peaufiner les arrangements d’un titre où les cordes avaient du mal à trouver leur place.
Une vue de la scène durant les balances où Bertrand a pris soin de peaufiner les arrangements d’un titre où les cordes avaient du mal à trouver leur place.

SLU : De quelle façon aborde-t-on un groupe en tant qu’ingé son face…

Fabien Langard : D’abord j’écoute le groupe et son énergie. Detroit en envoie vraiment beaucoup. Mon travail consiste à retranscrire cette énergie de la manière la plus propre pour le public.

J’ai la chance d’avoir la confiance de Bertrand donc de pouvoir lui glisser mon avis comme tu l’as entendu plus tôt durant les balances, par exemple qu’il fallait laisser un peu de place aux cordes sur un titre pour qu’on les entende sans être obligé de forcer sur scène ou à la console.

(le mixage sans toucher les boutons est sans doute le meilleur NDR)

SLU : Comment trouver la place pour la voix dans cette énergie sonore.

Fabien Langard : Ca dépend des morceaux. Sur des titres comme Tostaky et quelques autres, je pars du principe que le public connaît les paroles et donc je la laisse à un niveau normal. On a essayé un peu de disto sur la voix de Bertrand mais ça ne passait pas du tout dans le mix live.

Ce qui est vrai sur disque peut ne pas l’être sur scène. Il y a un peu de distorsion harmonique après la compression, mais qui agit vraiment plus sur la couleur qu’en tant qu’effet à proprement parler.

SLU : De quelle manière as-tu façonné le son global de Detroit ?

Fabien Langard : J’ai beau être de culture musicale anglaise et américaine avec des sonorités assez haut perchées, j’aime les mix qui n’arrachent pas. J’ai écouté trop de concerts qui t’allume la tête. Je ne vais pas jusqu’à lisser trop mais j’aime bien avoir une bonne balance avec un bas qui va compenser le médium des guitares, et j’en ai jusqu’à trois sur scène pour cette tournée. J’ai en plus la chance d’avoir un bassiste qui a un super son, tout comme le batteur d‘ailleurs, un québécois.

SLU : Qui sait tout faire, il est remarquable.

Fabien Langard : Autre avantage, avoir de tels musiciens avec un gros son c’est autant de gagné pour les répètes.

Gros calculs de latences

Fabien Langard devant sa CL5 à la face. Derrière lui on aperçoit Matthieu Marionneau en charge du système.
Fabien Langard devant sa CL5 à la face. Derrière lui on aperçoit Matthieu Marionneau en charge du système.

SLU : Comme tu n’es pas branché matos, parlons-en (rires) ! La tournée des Zénith continue en CL5 ?

Fabien Langard : On avait pensé faire évoluer notre configuration et puis, comme ça marche bien et qu’on partage les préamplis avec les retours, on s’est dit que ça ne valait pas le coup de tout chambouler.
Chez Dushow on m’a dit qu’une SSL était dispo. Ca m’aurait bien branché de l’essayer mais à quoi bon prendre des risques alors que tout fonctionne. On en a profité pour améliorer ce qui pouvait l’être.

Nous avons par exemple passé le réseau DANTE en fibre, j’ai amélioré la conversion numérique de mon master et j’ai encore quelques idées. On a eu une grande discussion avec Madge sur ce que j’allais gagner en insérant des périphériques analogiques dans une console numérique, et donc en effectuant deux conversions.
Il est venu hier à la seconde date de l’Olympia et m’a confirmé le bien-fondé de ce choix. On perd forcément en cascadant deux conversions mais la couleur par exemple des Distressor est très bénéfique. Il faut dire qu’il est partisan du « plus rien, plus de périphs » et il n’a pas tort.

Les traitements dynamiques analogiques et ouvrant donc l’habituel débat entre les puristes du numérique qui les sacrifient sur l’autel des conversions nécessaires à leur insertion et ceux qui acceptent cette dégradation pour bénéficier de leur action. De haut en bas, Distressor, Fatso et Dynax²
Les traitements dynamiques analogiques et ouvrant donc l’habituel débat entre les puristes du numérique qui les sacrifient sur l’autel des conversions nécessaires à leur insertion et ceux qui acceptent cette dégradation pour bénéficier de leur action. De haut en bas, Distressor, Fatso et Dynax²

On a dû par exemple passer du temps chez Potar pour calculer tous les temps de conversion et de calcul pour que les groupes avec insert se mélangent sans accidents avec les instruments ou les tranches n’ayant pas quitté le domaine numérique. 

Déjà qu’il y a un temps de retard entre les over head et les micros plus proches de la batterie, et les over justement ne sont pas compressés dans le groupe extérieur, il a fallu faire des maths (rires) !

SLU : Tu fais ça au SMAART ?

Fabien Langard : Exactement.

SLU : Ils sont haut tes over head.

Fabien Langard : Au départ on avait des micros plutôt de proximité, des 414, qui sont toujours là pour les retours, et j’avais ajouté un autre couple pour les morceaux acoustiques au balai avec plus d’air et donc de distance. En définitive, je ne me sers plus que de ça et ça marche bien. Il s’agit de Sennheiser MKH 4080 de Madge (rires). Je veux récupérer les cymbales et la caisse claire, je coupe donc vers 250Hz.

SLU : Tu nous as parlé des Radial pour le repiquage des guitares et de la basse. Comment mélanges-tu la DI et le micro que tu places devant les HP ?

Fabien Langard : Sur certains morceaux j’ouvre et place la DI d’un côté et le micro de l’autre, en profitant de la différence de couleur entre les deux. J’ai en revanche légèrement délayé la DI pour qu’elle arrive en même temps que le micro.

Une vue d’ensemble de la régie technique de l’Olympia avec, de gauche à droite, la console lumière GandMa, la Yamaha CL5 de Detroit et à droite la M7CL de la première partie.
Une vue d’ensemble de la régie technique de l’Olympia avec, de gauche à droite, la console lumière GandMa, la Yamaha CL5 de Detroit et à droite la M7CL de la première partie.

SLU : Quand Madge est passé, il en a dit quoi de ton mix ? C’est un sacré cador derrière une console !

Fabien Langard : C’est sûr. Il a vraiment aimé la couleur, tout en me faisant quelques petites remarques mais essentiellement de goût.

SLU : J’ai trouvé que tu aimais bien le chiffre 105 (rires) !

Fabien Langard : Pour ce style de musique il le faut, et puis nous sommes le troisième jour. Le premier j’étais plutôt à 102 pour les balances. Je sais que pendant le concert mon niveau sera géré donc je ne m’en fais pas trop, d’autant que je perds 2 à 3 dB salle pleine. La scène est aussi très bruyante. Lorsque je rejoue les enregistrements multipistes que je fais chaque jour et qui serviront à faire un album live, je n’ai pas le même son et le même équilibre.

SLU : Tu nous décris ton rack d’effets ?

Fabien Langard : Les deux premiers Distressor sont insérés sur toute la batterie à l’exception des overhead qui sont compressés séparément par une unité stéréo. Les deux Distressor suivants sont utilisés sur le groupe guitare afin de leur donner une couleur commune. Le Fatso est inséré côté gauche sur la contrebasse et le droit sur la basse elle-même. J’ai d’ailleurs arrêté de la repiquer avec des micros ; je ne me sers plus que de JDX Radial. Les guitares aussi sont prises via des JDX en plus d’un micro devant le HP, et je mélange tout le temps les deux sonorités. Le Dynax² est sur les généraux.

La voix de Bertrand

De haut en bas, un enregistreur stéréo Korg, un convertisseur 2192 Universal Audio, le compresseur Titan de Dave Hill Design, l’increvable Dolby Lake et le rack de calcul de la tc 6000.
De haut en bas, un enregistreur stéréo Korg, un convertisseur 2192 Universal Audio, le compresseur Titan de Dave Hill Design, l’increvable Dolby Lake et le rack de calcul de la tc 6000.

SLU : Comment traites-tu la voix de Bertrand ? C’est très réussi en tous cas.

Fabien Langard : Ce n’est pas évident car il a une belle voix mais qui change beaucoup de registre en fonction des titres. Le préampli est l’Europa 1 de Dave Hill Designs. Il est sur scène car on se le partage.
Je le récupère avec une ligne analogique, je le compresse avec le Titan toujours de Dave Hill Designs qui est vraiment une machine magnifique et permet après compression de colorer à volonté le son.

Il dispose aussi d’une commande appelée Parallel Mix afin de faire de la compression parallèle et mélanger le signal sec et celui traité, et j’ai le 2192 d’Universal Audio pour convertir la voix et alimenter la console. Tout en bas du rack, il y a le moteur de la tc electronic 6000.

SLU : Peu d’effets donc, tu te sers de ceux offerts par ta CL5 ?

Fabien Langard : Ahh non, je ne me sers d’aucun effet sur la console, uniquement les racks prémium. Je n’aime pas trop les réverbérations internes ; pour ça j’ai les 4 moteurs de la tc.

SLU : A quoi te sert le Space Echo en pédale posé sur ta table ?

Fabien Langard : Je m’en sers avec des réverbs très longues sur certains titres pour gérer le pré-delai. C’est pratique.

Le bureau de Fabien Langard, assez enviable j’en conviens avec à sa gauche l’ordinateur ayant la main sur le Lake et tout en hauteur la télécommande de la tc 6000.
Le bureau de Fabien Langard, assez enviable j’en conviens avec à sa gauche l’ordinateur ayant la main sur le Lake et tout en hauteur la télécommande de la tc 6000.
Une Space Echo, plus habituellement placée au sol, d’où ses deux jolies commandes noires toutes propres
Une Space Echo, plus habituellement placée au sol, d’où ses deux jolies commandes noires toutes propres


SLU : Comment convertis-tu en numérique ton gauche droite en sortie de ta compression ?

Fabien Langard : Avec un Lake. J’ai aussi fait avec certaines corrections dans le grave lors du calage avec Madge (Malki NDR). On a réalisé une partie du travail dans LA Manager et ensuite on a complété avec le Lake. J’ai embarqué cette machine pour la première partie de la tournée qui a eu lieu dans des clubs où il faut pouvoir intervenir facilement et rapidement. Etre à l’Olympia est un vrai plaisir.

Le Kudo, calé par Madge Malki et Matthieu Marionneau

SLU : Qui a eu l’idée de placer des Kudo à l’Olympia ?

Fabien Langard : C’est Madge, et je trouve que ça marche bien. J’avais déjà eu l’occasion de l’écouter lors d’un concert de Revolver que j’ai sonorisé dans cette salle, et c’est Malik Malki qui m’a incité à le reprendre. Pour la suite de la tournée en Zénith on prendra du K1 qui sera calé par Vlad (imir Coulibre NDR) et Matthieu (Marionneau NDR).

Matthieu Marionneau : Vlad viendra nous filer un coup de main pour la grosse config, ensuite je continuerai seul. Nous aurons en plus du K1 des K-Sub, des SB28 au sol et des ARCS II pour déboucher en proximité.

Un montage simple et assez « festoche » convenant bien à la couverture d’un parterre débarrassé de tout siège, un Olympia rock’n’roll. 4 ARCS II épaulés par deux SB28 par côté. Du grave, de l’aigu mais hélas un bas médium trop peu dynamique comparé à celui des Kudo de l’étage du dessus.
Un montage simple et assez « festoche » convenant bien à la couverture d’un parterre débarrassé de tout siège, un Olympia rock’n’roll. 4 ARCS II épaulés par deux SB28 par côté. Du grave, de l’aigu mais hélas un bas médium trop peu dynamique comparé à celui des Kudo de l’étage du dessus.
Du front fill / bain de pied coaxial L-Acoustics, le type de boîte couteau suisse qui reste rarement au dépôt.
Du front fill / bain de pied coaxial L-Acoustics, le type de boîte couteau suisse qui reste rarement au dépôt.


SLU : C’est Madge qui a fait le design de la diffusion ?

Matthieu Marionneau : Oui, il a réadapté le système qu’il avait déployé trois semaines durant pour Lavilliers, si ce n’est à l’orchestre où il a remplacé les Kara par des ARCS pour mieux couvrir le parterre qui est debout pour Detroit et assis pour Bernard. A ce propos Je voudrais beaucoup remercier les gens de Potar, Madge et bien sûr Malik qui a été d’une grande aide.

Un Mix bien rock !

Une balade dans la salle durant la très longue balance prouve encore une fois la qualité du calage et la précision de tir d’une boîte pourtant née il y a 10 ans. Le balcon est très bien servi par 8 Kudo par côté avec un niveau assez constant jusqu’au dernier rang de sièges où le médium devient un peu plus brouillon ce qui est normal, surtout à salle vide. Le grave et l’extrême grave sont aussi un peu en retrait mais sans que cela ne soit vraiment gênant. Ca tape encore bien.
En revenant à hauteur de la console, on récupère un bas généreux et rond qui va comme un gant au groupe. Il est dû aux 16 têtes mais aussi à un cluster central de 4 SB28 en montage cardioïde accroché entre les deux lignes principales. A salle vide, ça tourne un peu entre 80 et 160Hz mais tout rentre dans l’ordre une fois le public « bass trap » en place ;0). Le son est corpeux et gras avec un rendu assez rauque du bas médium, exactement ce qu’il faut pour emmener très loin les fans, sans avoir besoin de leur faire saigner les oreilles.

C’est crade juste ce qu’il faut, un mix bien rock, pas là pour faire joli ou propret. L’écoute à l’orchestre est différente, mais même perdus loin en arrière sous la casquette du balcon, une paire de Kara qui y est accrochée veille au grain et vient rafraîchir le haut.

L’orchestre vide comme un compte en banque. On aperçoit les des deux Kara qui veillent au grain sous la casquette du balcon. Ils sont dans l’alignement des chaînes de cour du cadre.
L’orchestre vide comme un compte en banque. On aperçoit les des deux Kara qui veillent au grain sous la casquette du balcon. Ils sont dans l’alignement des chaînes de cour du cadre.

Fait assez rare pour être signalé, ce n’est pas du line array mais bien quatre ARCS, posés sur deux SB28 par côté, qui arrosent le parterre débarrassé de tout siège, épaulés par quelques 12Xt pour les front. Autant le dire tout de suite, nous sommes restés un peu sur notre faim avec cette configuration. Comparés aux Kudo et à leur chouette attaque et définition, disons même couleur dans le bas mid, les 8 boîtes à courbure constante nous ont semblé moins à l’aise, moins précises et un peu en retrait dans l’attaque du grave et surtout dans le bas médium, sevré de patate dans la dynamique d’ensemble.

Quelques marches à monter, à nouveau dans le tir des Kudo, on retrouve ce que Fabien mixe par ailleurs très bien. Il y a toujours eu des écarts de rendu à l’Olympia entre orchestre et balcon, le choix de systèmes différents les rend d’autant plus perceptibles qu’on ne mixe que pour un type de diffusion. Pour une fois, c’est le balcon qui est mieux servi. Superbe voix pour Bertrand Cantat. La fluidité et le grain réunis sans que ça ne pisse l’aigu.
Après notre passage et en prévision de la tournée des Zenith, Fabien a retravaillé sa chaîne de voix avec toujours le préamplificateur Europa 1 Dave Hill en tête, partagé entre retours et façade en exploitant le réseau. Vient ensuite un Distressor en mode « limiteur de chez limiteur » pour contrôler les crêtes de Bertrand, soit un ratio -Nuke-, une attaque rapide et un relâchement qui l’est tout autant.

Histoire de rester dans la même famille, suit un Lil Freq d’Empirical Labs, et pour terminer et compresser le tout, un bon vieux DCL200 de chez Summit en 3:1, attaque super lente et relâchement moyen. Le tout retourne sous forme de bits au travers du 2192 Universal Audio. Si après ça la voix de Bertrand qui est déjà superbe ne brille pas de mille feux…

Detroit tourne jusqu’au 13 décembre. Ne ratez pas l’occasion d’écouter du bon rock et retrouvez l’espace de quelques titres la claque de NoirDez’. C’est toujours aussi bon !

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Les nouveaux grands écrans 4K Panasonic

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Les nouveaux grands écrans LCD 4K Panasonic de la série LQ70, TH-98LQ70 en 98 pouces et TH-84LQ70 en 84 pouces, offrent un fonctionnement prolongé dans des conditions difficiles en 24h/24 et 7j/7 et affichent des images claires et nettes en très haute résolution.
La série LQ70 est dotée d’un panneau en verre protecteur à l’avant et d’un boîtier en aluminium. Grâce à sa résistance élevée aux chocs et aux vibrations, l’écran permet une utilisation sécurisée et fiable dans de nombreux environnements « hostiles ».

Panasonic Série LQ70

Ces écrans peuvent être orientés en mode portrait sans problème. Et avec environ 8 290 000 pixels, soit presque quatre fois plus qu’un écran Full HD, la haute résolution des écrans de la gamme LQ affichent des images extrêmement détaillées et réalistes. Avec une distance de visualisation optimale de 1,5 fois la hauteur de l’écran, la gamme LQ s’avère un excellent choix pour les salles de réunion où les images sont souvent visualisées de près.
Si l’on ajoute à cela la durabilité, ces écrans représentent l’outil idéal pour la location, les nombreux déplacements et les fréquentes installations.
En bonus : les trous de vis et les positions d’installation des nouveaux écrans correspondent à ceux des précédents grands écrans Plasma Panasonic. Il est donc facile de remplacer d’anciens écrans par la toute dernière technologie 4K.

Enfin, grâce à la technologie d’amélioration des images, les images de qualité Full HD et celles provenant de signaux PC sont affichées avec une grande netteté. Ce procédé convertit en effet les images ne provenant pas de sources 4K en une qualité supérieure.

Panasonic 4K display

Les images en mouvement, auparavant difficiles à compenser, sont également fluides et claires. Quatre signaux transmettant des formats vidéo différents peuvent être affichés sur le même écran et la connectique polyvalente facilite l’affichage de quatre fenêtres. 

Déjà disponible pour l’un (TH-98LQ70) et courant janvier pour l’autre, les prix vont de 29 000 € (TH-84LQ70) à 56 500 € (TH-98LQ70).

 

 

Martin Mac Aura XB, plus lumineux

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MARTIN MAC Aura XB
MARTIN MAC Aura XB

Martin revisite judicieusement son petit Mac Aura au succès planétaire, en proposant une version XB, plus lumineuse.

Equipé de 19 leds RGBW de 15 W qui lui assurent un gain de flux de 50 %, ce Mac Aura XB s’offre de nouvelles fonctions héritées du Mac Quantum Wash et un zoom d’un rapport 6:1 qui joue aussi les Monsieur Plus : 10° à 60°.
Et il embarque toujours l’irrésistible effet Aura bien sûr.

Entre les 19 lentilles moulées d'une seule pièce, un profil qui assure une homogénéité optimale en wash
Entre les 19 lentilles moulées d’une seule pièce, un profil qui assure une homogénéité optimale en wash

Plus puissant et toujours aussi compact, le Mac Aura XB bénéficie du système de mixage et de gestion des couleurs du Mac Quantum Wash qui lui assure une belle fluidité entre couleurs des plus saturées aux pastel et d’une nouvelle lentille de sortie moulée d’une seule pièce optimise l’homogénéité en faisceau large, évitant aussi les fuites de lumière quelle que soit la position du zoom.
Son flux est bien boosté avec 6000 lm annoncés en faisceau large (contre 3850 lm pour son prédécesseur) et 4300 lm en faisceau serré.

Par rapport à l’ancienne version :

  • le zoom est étendu de 10° à 60° (contre 11-58°).
  • Le contrôle DMX utilise toujours 14 ou 25 canaux et il répond au RDM.
  • La consommation a évidemment évolué, 400 W contre 260 W ainsi que le poids 6,5 kg contre 5,6.

Esthétiquement et en dimensions, ils sont identiques. Seul le jaune caractéristique des embases secteur Neutrick PowerCon True-1 adoptées sur le XB  permet de les distinguer.


 

 

 

 

 

Yamaha lance la RIVAGE PM10

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Le premier modèle d’une nouvelle gamme de consoles de mixage numériques de grand format.

Yamaha PM10

Yamaha fabrique des consoles de mixage professionnelles depuis 40 ans. Novembre 2014 voit la présentation d’un nouveau modèle ayant la lourde tâche de succéder à la très iconique PM1D.
Prénommée PM10 RIVAGE, cette table complète par le haut les CL et QL et replace Yamaha dans la course face à nombre de constructeurs qui ont dégainé les premiers. 

Les consoles numériques Yamaha PM1D et PM5D sont utilisées depuis plus de 10 ans sur la plupart des grandes productions de spectacle vivant dans le monde entier, que ce soit en tournée, en festival, au théâtre ou en comédie musicale. La Rivage PM10 est le tout nouveau vaisseau amiral de la marque. Elle associe au célèbre sigle “PM” un niveau de qualité, de souplesse, de fonctionnalités et de fiabilité encore supérieur.

Nouveaux préamplis micro Rupert Neve Design

La Rivage PM10 propose de nombreuses innovations et constitue une nouvelle étape dans le domaine des consoles numériques de grand format. Elle incarne la volonté de Yamaha de fournir la meilleure qualité sonore possible. C’est le cas, dès la base, grâce au tout nouveau préampli micro hybride RY16-ML-SILK.

De conception unique, ce préampli intègre une section analogique assurant un son naturel et d’une qualité constante, même à haut gain. Elle est associée à un convertisseur A/N travaillant en 96 kHz, 24 bits, suivi par une modélisation numérique VCM d’un circuit à transformateur Rupert Neve Designs et par un traitement ‘Silk’ très apprécié.
L’ingénieur du son a donc le choix entre un trajet audio complètement transparent ou, en utilisant les modes Silk ‘Red’ et ‘Blue’ ainsi que le réglage Texture de la tranche, intervenir sur la couleur et le caractère du son de manière indépendante au niveau de chaque tranche d’entrée.

Avec le système Rivage PM10, Yamaha va plus loin dans la collaboration avec d’autres fabricants. Notamment en se rapprochant encore davantage de Rupert Neve pour le développement du préampli RY16-ML-SILK, et aussi pour créer de nouveaux modèles VCM d’égaliseurs et de compresseurs : Rupert EQ773, Rupert Comp 754, Rupert EQ810 et Rupert Comp 830.

Yamaha RIVAGE PM10 CS R10
Bien qu’elle soit à classer parmi les “grosses” tables, la PM10 garde une taille acceptable et un nombre de commandes très raisonnable. Alex Maggi sera content, le ronce de noyer n’a pas été oublié.

Effets TC Electronic, et Eventide à venir

Yamaha a également travaillé avec TC Electronic à l’intégration de deux réverbérations impressionnantes : la réverbération axée « simulation de salle » VSS4HD et la réverbération stéréo très créative « NonLin2 », disponible dans le System 6000 bien connu. Sans oublier Eventide : des programmes issus de l’harmoniseur H3000-Live Ultra-Harmonizer seront intégrés ultérieurement dans le système Rivage PM10.

Interface utilisateur encore plus souple

L’interface utilisateur de la Rivage PM10 sera immédiatement familière à tous les utilisateurs de consoles Yamaha, tout en allant encore plus loin dans la souplesse d’utilisation.

Une vue de détail de la tranche complète de la PM10, une présentation très propre et claire avec suffisamment d’afficheurs pour les ingés son qui n’ont pas besoin d’un écran et de courbes pour entendre le son.
Une vue de détail de la tranche complète de la PM10, une présentation très propre et claire avec suffisamment d’afficheurs pour les ingés son qui n’ont pas besoin d’un écran et de courbes pour entendre le son.

Un des aspects les plus importants et séduisants de la surface de contrôle du système Rivage PM10 est sa section Selected Channel complète. C’était déjà un élément-clé sur les consoles PM1D et PM5D : c’est un aspect fondamental de la conception de l’interface utilisateur de la Rivage PM10.

24 des voies de la surface de contrôle se répartissent sur deux écrans tactiles de 15 pouces (38 cm), et les encodeurs rotatifs sont entourés par des indicateurs lumineux assurant une visibilité optimale. Un troisième écran peut être ajouté si désiré, via un port DVI.
Parmi les autres innovations, on peut mentionner des fonctions de Scènes grandement améliorées, deux bus Monitor, la possibilité d’activer simultanément jusqu’à 384 processeurs d’effets, et 4 ports USB : stockage de données, contrôle par clavier/souris, enregistrement 2 pistes.

Dans la plus pure tradition Yamaha, l’unité DSP de la PM10, plus petite que celle de la PM1D et certainement plus puissante, beaucoup plus.
Dans la plus pure tradition Yamaha, l’unité DSP de la PM10, plus petite que celle de la PM1D et certainement plus puissante, beaucoup plus.
L’arrière du DSP. Double alimentation, refroidissement des circuits, quatre emplacements en plus des deux en face avant, l’ensemble des ports respire la sérénité.
L’arrière du DSP. Double alimentation, refroidissement des circuits, quatre emplacements en plus des deux en face avant, l’ensemble des ports respire la sérénité.


Nouveau réseau TWINLANe et toujours le DANTE

La « colonne vertébrale » du système Rivage PM10 est le nouveau réseau audio Yamaha TWINLANe. Il adopte une topologie en anneau et permet de transporter jusqu’à 400 canaux audio en 96 kHz / 32 bits sur des distances allant jusqu’à 300 mètres. Le réseau TWINLANe permet de connecter jusqu’à 8 racks d’entrée/sortie RPio622 et, au lancement, jusqu’à 2 surfaces de contrôle CS-R10 et jusqu’à 2 moteurs DSP-R10. (Ces chiffres augmenteront à l’occasion d’upgrades ultérieurs.)

Jusqu’à 96 préamplis micro par rack RPio622

Le Stage Rack de la PM10 RPio622, une capacité plus que confortable avec sur le modèle présenté 64 entrées micro, 16 sorties analogiques, 8 entrées AES/EBU et autant de sorties. Bien entendu tout est modulaire et 8 unités peuvent être mises dans la boucle TWINLANe propriétaire.
Le Stage Rack de la PM10 RPio622, une capacité plus que confortable avec sur le modèle présenté 64 entrées micro, 16 sorties analogiques, 8 entrées AES/EBU et autant de sorties. Bien entendu tout est modulaire et 8 unités peuvent être mises dans la boucle TWINLANe propriétaire.
Le RPio côté pile. Deux ports permettent de configurer comme dans cette image un réseau propriétaire TWINLANe et un second en DANTE
Le RPio côté pile. Deux ports permettent de configurer comme dans cette image un réseau propriétaire TWINLANe et un second en DANTE

Le rack d’entrée/sortie RPio622 possède 6 emplacements pour les nouvelles cartes RY Yamaha. Chaque slot accueille une carte d’entrée/sortie choisie parmi trois types, ce qui permet de disposer d’un maximum de 96 préamplis micro par rack. De plus, le RPio622 et le DSP-R10 possèdent aussi des emplacements pour les nouvelles cartes HY (respectivement 2 et 4), pour étendre encore le nombre d’entrées/sorties. (Un slot pour carte HY doit être réservé, tant sur le RPio622 que sur le DSP-R10, pour connexion au réseau TWINLANe).

Les trois composants « matériels » du système (surface de contrôle, rack d’entrée/sortie, moteur DSP) sont tous munis en outre de deux emplacements pour héberger les cartes MY Yamaha bien connues.
La surface de contrôle CS-R10 offre également, en local, 8 entrées et 8 sorties analogiques, ainsi que 8 entrées et 8 sorties numériques au format AES3 avec conversion de fréquence d’échantillonnage, et un système Rivage PM10 peut gérer, en configuration maximale, plus de 3000 entrées/sorties.

L’enregistrement multipiste par HY-DANTE

Une nouvelle carte optionnelle HY-Dante permet d’intégrer au système l’enregistrement multipiste ou des périphériques à ce format, y compris d’autres consoles numériques Yamaha. Au final, le Rivage PM10 est l’un des systèmes de mixage numérique les plus souples et puissants.

Yamaha CS R10 Rear

Le système de mixage le plus abouti ?

« Cela faisait un certain nombre d’années que les professionnels du son se demandaient quand Yamaha lancerait une nouvelle console numérique haut de gamme destinée aux productions de grande envergure. Nous avions toujours dit que lorsqu’elle arriverait, cette nouvelle console constituerait un repère aussi marquant que l’avaient été, en leur temps, les PM1D et PM5D.
Je suis donc très heureux de déclarer qu’avec le système Rivage PM10, ce moment est arrivé », déclare Chihaya ‘Chick’ Hirai, Directeur de l’Unité Business ‘Pro Audio’ de Yamaha Corporation of Japan.

« Nous pensons que la présentation du système Rivage PM10 constitue un nouveau moment crucial dans l’histoire du mixage audionumérique. Ce système sera le plus polyvalent, le plus convivial et le plus fiable pour tous les événements de grande envergure. »
« Nous sommes impatients de présenter le Rivage PM10 aux ingénieurs du son, et de contribuer à leur inspiration à l’aube d’une nouvelle ère pour les consoles numériques de mixage ‘live’ ».

Les livraisons sont annoncées pour 2015.

 

 

 

 

Focusrite lance le pack Scarlett Solo Studio

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Avec Scarlett Solo Studio Pack, on dispose de tout ce qu’il faut pour enregistrer avec « le son Focusrite » sur son Mac ou son PC.
Ce pack intègre une interface audio USB 2.0 compacte dotée de deux préamplis, un pour micro et un pour instrument, un microphone à condensateur CM25 large diaphragme et un casque fermé professionnel HP60. S’y ajoutent un câble micro de 3 m, un câble certifié USB ainsi que Cubase LE.

Focusrite Scarlett StudioPack

Il suffit donc de brancher le micro fourni (ou votre micro), l’instrument dans l’entrée DI/ ligne et de commencer l’enregistrement. Les préamplis de qualité et les convertisseurs haute précision transcrivent votre son en numérique de qualité studio.
Compacte, Scarlett dispose des mêmes indicateurs de gain « Halo » que les autres interfaces de la gamme Scarlett Focusrite. Le contrôle « Direct monitor » permet de bénéficier d’un monitoring sans latence.
Le pack intègre également le séquenceur Cubase en version LE, 1 Goctets de boucles et d’échantillons loopmasters, l’instrument virtuel Bass station de Novation et la suite de plug-ins Focusrite Scarlett. 

Une vidéo de présentation est accessible sur youtube : http://youtu.be/K0nfi-F1vdQ

Le pack Scarlett Solo Studio sera disponible en décembre au prix public de 209 € TTC.

 

 

PinPoint, un Core de rêve

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Grâce à son corps magnétisé, il est aimanté par toute surface métallique, ici verticalement  ce qui est vraiment pratique.
Grâce à son corps magnétisé, il est aimanté par toute surface métallique, ici verticalement ce qui est vraiment pratique.

Core, le spécialiste anglais des projecteurs à leds autonomes propose un joli petit luminaire à led nommé PinPoint, bourré de technologie : autonome, étanche, magnétisé, DMX sans fil et Bluetooth et puissant car il envoie 300 lm d’une seule led  montée dans une petite tête sur flexible.
En événementiel, muséographie, et partout où une petite source sans fil à la patte sera nécessaire; les prestataires vont l’adorer.

Au Plasa 2014 Phil Ion (à gauche) et Nick Letheren, les directeurs de Core Lighting nous présentent  le PinPoint.
Au Plasa 2014 Phil Ion (à gauche) et Nick Letheren, les directeurs de Core Lighting nous présentent le PinPoint.

Car PinPoint assure 12 h d’autonomie à pleine puissance  grâce à sa batterie au lithium et aussi grâce à la faible consommation de son unique Led blanche Cree (neutre 4000K) qui, associée à une optique 5°, annonce un flux de 300 lm.

Un angle serré de 5°, ça permet d’accentuer un élément de décor ou de structure en proximité et de garder un spot concentré à une distance moyenne, un plafond par exemple. Sa tête montée sur flexible est orientable  dans toutes les directions. 

PinPoint coreIl est étanche (IP 65), et son corps magnétisé par un aimant au néodyme, donc léger, lui permet de coller à toute surface métallique. On peut aussi le poser simplement sur ses pieds et aussi le fixer par vis puisqu’il présente un trou de fixation dans la base et un second trou taraudé pour élingue de sécurité.

Le flight case/chargeur de 10 PinPoint
Le flight case/chargeur de 10 PinPoint

Pour le contrôle de gradation,  il est aussi super pratique. PinPoint intègre un récepteur W-DMX et une commande bluetooth via une application pour smartphone Android (bientôt aussi sur Apple). Avantage, on ne risque pas de perdre la télécommande.

La charge de la batterie se fait en 4 heures directement dans un flight case capable d’accueillir 10 projecteurs. Core enfin a aussi prévu une alimentation secteur optionnelle et pourra fournir le PinPoint en blanc chaud à la demande. 

Plus d’infos : 

http://www.alterlite.fr/

http://www.corelighting.co.uk/pinpoint-3/