Impact Evénement lance sont tarif de location 2014, toujours aussi pratique dans son format tablette à grosse spirales, avec de nouveaux produits et plus détaillé.
Et si, à la journée, les prix n’ont globalement pas bougé, les coefficients ont bien diminué. Un Coef 1 appliqué pour deux jours de loc contre 1,5 précédemment, cela correspond à une baisse de 33% !
“Les marchés étant assez tendus en ce moment, nous explique Stéphane Fleury, Président d’Impact Evénement, les entreprises de prestation sont amenées à compter de moins en moins les temps de préparation et de transport à leurs clients producteurs et agences d’événement.
La nouvelle grille de coefficients dégressifs du tarif Impact Evénement.
Par ricochet, la tendance est forte et de plus en plus fréquente de voir nos coefficients de loc négociés à la baisse.
La demande récurrente étant le coef 1 pour deux jours de loc. Nous avons décidé de la satisfaire dans le catalogue et elle se répercute évidemment dans toute la grille : coef 2,5 contre 3,2 pour 7 jours de loc ou encore coef 5 contre 7,65 précédemment pour 4 semaines.
SLU : C’est une décision courageuse !
Stéphane Fleury : C’est simplement officialiser ce que nous vivons au quotidien, avec le souci d’appliquer le même coef à tous nos clients, qu’ils soient négociateurs ou pas. Nous serons par contre très stricts sur l’application de ce nouveau tarif.
SLU : Vous avez rentré de nouveaux produits ?
Stéphane Fleury : Nous avons acheté du Martin Mac Viper Profile , les nouveaux projecteurs Ayrton WideBeam-R et NandoBeam S6, des MaDesign, des Spot Robe Robin DLS, des GrandMa 2 ONPC Wing…
En son, des consoles Yamaha CL3, des enceintes bi-amplifiées, car nous avions une grosse demande, en Yamaha DXR8, des L-Acoustics 5XT aussi et des APG DX5W.
En vidéo des vidéoprojecteurs 20 000 lumens Panasonic des écrans 75“ Samsung et des switchers Analog Way
En distribution électrique de nouvelles armoires 32 et 63 A
Et en structure nous avons renouvelé notre parc de E20V carrée de décoration. Elles sont maintenant protégées par une housse individuelle pour éviter les rayures. C’est compliqué la structure utilisée en déco. Dès qu’elle prend un coup, il faut la remplacer.
Enfin, d’une manière générale, nous avons augmenté les quantités par référence et notre site de vente de matériel d’occasion http://www.Ezacco.comnous permet de renouveler notre parc à une fréquence accrue.
Pour chaque produit sans exception, les fonctions principales et des caractéristiques d’exploitation (en encadré) font de ce catalogue une des références du métier.
SLU : J’ai l’impression que le catalogue à doublé en volume, vous avez vraiment ajouté beaucoup de références !
Stéphane Fleury : C’est vrai qu’il fait maintenant 256 pages, soit la moitié d’un univers DMX (rire). Il est plus gros car il est plus détaillé.
Les trois directions techniques, Pascal Bonnet pour la lumière et la structure, Yves Gaillot pour le son et Sylvain Dubray pour la vidéo ont fait un travail remarquable de recherche et de synthèse des données techniques de chaque produit, l’objectif étant d’apporter une aide réelle à l’étude de projet en intégrant les fonctions principales déterminantes mais aussi des infos utiles pour le transport ou l’exploitation comme le poids, les dimensions, le conditionnement et la consommation.
Tous les produits, sans exception, ont leur fiche technique dans cette nouvelle édition, le but étant d’en faire une référence dans notre métier.”
Le catalogue est consultable en ligne et téléchargeable en version pdf sur le site http://www.impact-even.com vous pouvez aussi l’obtenir en version papier en remplissant un formulaire sur le site du prestataire.
On vous l’avait promis lors de nos vœux 2014, on l’a fait. Soundlightup est désormais certifié OJD, l’organisme de référence dans l’expertise du dénombrement des médias imprimés et numériques.
Concrètement cela signifie que vous allez pouvoir connaître très précisément la fréquentation du site et le nombre d’article lus et cela chaque mois et sans aucune discussion ou interprétation possible.
Cette transparence qui est l’apanage de tous les plus grands quotidiens papier, des meilleurs mensuels et des sites les plus fréquentés nous vous la devions que vous soyez lecteur, annonceur ou même concurrent. C’est désormais chose faite.
En hausse constante depuis le 24 avril 2012, date de notre première apparition sur la toile, l’OJD nous crédite pour le mois de mars 2014 de 20838 visites et de 44285 pages lues, disons même articles lus puisque nous avons fait le choix de ne pas gonfler artificiellement nos statistiques en saucissonnant le contenu.
Certains d’entre vous se demandent sans doute pourquoi nous jouons ainsi la carte de la transparence. Essentiellement pour deux raisons. D’abord cela va nous pousser à nous surpasser chaque mois et à faire en sorte de non seulement vous garder, mais à inciter plein d’autres lecteurs à nous rejoindre, ensuite il est normal de jouer cartes sur table et vous prouver sans contestation aucune pourquoi et comment nous sommes devenus le magazine référence des professionnels du son, de l’éclairage et de la vidéo.
À quelques jours de notre second anniversaire permettez nous enfin de vous remercier pour votre fidélité, votre insatiable curiosité et vos messages de soutien. Cela nous va droit au cœur et va être le moteur de notre développement. L’Aventure Soundlightup avec un grand « a » ne fait que commencer ;0)
Deux nouveautés chez Martin Audio, à gauche le sub PSX et à droite la DD12, tous deux amplifiés avec des modules en classe D.
Martin Audio complète sa gamme d’enceintes par une nouvelle référence amplifiée polyvalente, la DD12, une enceinte compacte deux voies bi-amplifiée.
Elle peut être mise en réseau, intègre un DSP et deux amplis classe D. Son transducteur d’aigu est chargé par un guide d’ondes de type Differential Dispersion™.
Le sub PSX est conçu pour accompagner les modèles passifs DD6, XD12 et XD15 qu’il pourra amplifier.
Le point fort de la DD12 est sa polyvalence. L’enceinte est conçue afin de répondre à une multitude d’emplois seule ou bien en complément de systèmes plus importants.
Parfaite en tant que système principal dans des salles petites à moyennes, elle peut être déployée dans des espaces plus grands en tant que complément latéral.
Le guide d’onde Differential Dispersion™ assure une meilleure couverture que les classiques pavillons X° x Y° en répartissant mieux l’énergie rayonnée selon la distance.
Un graphique fourni par Martin montre le bénéfice apporté par le guide Differential Dispersion. La couverture est plus homogène.
Qu’elle soit employée seule ou en complément de systèmes plus puissants tels que le MLA, chaque DD12 peut être commandée et suivie à distance avec un portable ou une tablette PC grâce au logiciel VU-NET. La connexion PC peut s’effectuer directement en USB ou au travers du réseau propriétaire U-NET avec le contrôleur de réseau Merlin. Sa mémoire interne permet de charger des presets fabricant ou bien des préréglages DSP personnels à l’aide d’une simple touche située en face arrière sans besoin de passer par un ordinateur.
En face arrière de la DD12, les presets peuvent être choisis par une touche, leur numéro s’affiche.
De nombreux efforts ont aussi porté sur la qualité des HP employés. Le grave est confié à un 12 pouces Néodyme à longue excursion équipé d’une bobine 3 ‘’. Le haut du spectre est reproduit par un moteur avec un dôme polyimide d’1,7’’ et aimant Néodyme. La bande passante s’étend de 65 Hz à 18 kHz (3 dB). Le SPL max est de 125 dB continus et 131 en crête.
La dispersion de 60° x 110° peut être inversée en tournant le guide d’ondes à même l’enceinte. Le signal en entrée peut être analogique ou numérique en AES/EBU.
Les deux amplis en classe D délivrent un total de près de 2 kW en crête et bénéficient d’une alimentation à découpage munie d’un correcteur de facteur de puissance. L’enceinte mesure 57 cm de haut, 36 de large et 38 de profondeur et pèse 26 kg.
L’ébénisterie en multipli du PSX résiste aux mauvais traitements grâce à une peinture polyuréthane et à une grille en acier préformé habillée en Declon®.
Le PSX est un sub amplifié doté d’un 15 pouces longue excursion à bobine de 4’’ chargé en bass reflex. Sa réponse en fréquence s’étend de 48 à 150 Hz et le SPL Max (1 m) atteint 136 dB. Les 2400 W (1kW + 1,4 kW) représentent la puissance crête totale délivrée par les deux amplificateurs équipant le PSX, des modules en classe D équipés d’une alimentation à découpage universelle avec PFC.
Il est conçu pour alimenter des têtes passives telles que les DD6, XD12 et 15 auxquelles il peut fournir 1,4 kW crête (3 x DD6 en parallèle par exemple).
Le DSP embarqué gère délai, correction et filtrage, et une fois des têtes connectées au PSX, l’ensemble peut être commandé et suivi à distance avec un portable ou une tablette PC grâce au logiciel VU-NET. La connexion PC s’effectue directement en USB ou via U-NET avec le contrôleur de réseau Merlin.
Tout comme la DD12, le PSX dispose d’une mémoire interne qui permet de charger des presets fabricant ou bien des préréglages DSP personnels à l’aide d’une simple touche située en face arrière sans avoir besoin d’utiliser un ordinateur.
Benoît Cabot (Directeur de la R&D) en pleine présentation de Blueprint sur le stand Adamson.
Le nouveau système Energia E12 sorti en 2013 a dorénavant son complément d’infra-grave dédié, le E218 présenté à francfort, et pour faire bonne mesure Adamson présentait également la nouvelle version de son logiciel de mapping 3D Blueprint, qui travaille avec les données du logiciel de prédiction « Shooter » du fabricant canadien.
Benoît Cabot (Directeur de la R&D Adamson), muni de sa tablette, assurait d’ailleurs des démonstrations « live » sur le stand Adamson sur un grand écran LCD.
Concernant le E12, qui bien sûr peut être utilisé en complément du E15, Adamson propose d’ailleurs des packs (ou sets) de :
16 E12 plus 8 E218, ou 24 E12 plus 12 E218, voire encore 32 E12 accompagnés de 24 E218, pour répondre aux besoins correspondant aux jauges de 10 000 à 100 000 spectateurs stades ou festivals).
Ces ensembles complets sont nommés respectivement Compact set, Performance set et High Performance set,tout naturellement.
Le E218, qui reprend la même dimension en largeur (111 cm) que le E12 et dispose d’une « E-capsule » centrale simplifiée pour l’accroche Autolock, met en œuvre deux 18’’ Néodyme longue excursion (ND18S) à cône Kevlar « advanced cone architecture» montés en passe-bande acoustique, les évents des chambres débouchant sur l’avant. Cette disposition, outre l’efficacité, permet d’améliorer la rejection arrière sans nécessiter une configuration cardio, et permet donc un gain en nombre de subs à efficacité équivalente.
Le E218, sub de complément du système E12, avec l’e-capsule d’accroche au centre.
Ce sub pèse (seulement) 86 kg (une boîte E12 pèse 60 kg) et opère en deux fois 8 ohms (raccord en Speakon NL8 pour 2+2 renvois). Il accepte une puissance de 2 x 800 W AES (3,2 kW crête) et couvre la bande 35 -110 Hz.
Le nouveau logiciel 3D blueprint permet de placer des micros virtuels à différents emplacements d’un site pour examiner le rendu (réponse, niveau, …) à différentes positions et permet de prendre en considération des sources multiples placées dans l’espace à couvrir. Les fichiers issus du Shooter sont directement exploitables, ce qui permet une utilisation en symbiose des deux programmes.
Un écran Blueprint avec la modélisation d’un site pour les besoins de la démonstration…… Et une simulation de plusieurs sources de diffusion avec rappels.
ADB Europe, une découpe 2,5 kW parfaitement silencieuse, ici en version longue : 9°-22°.
Puissance, qualité de lumière et parfait silence, c’est ce qui a mené le développement des trois découpes de la gamme Europe ADB équipées d’une lampe halogène 2,5 kW (ou 2 kW) ; un bonheur pour les auditoriums et concerts philharmoniques allergiques au moindre bruit de ventilation et fan de la température de couleur de l’halogène et de son IRC de 100.
La boîte à lumière, dans un double corp d’Aluminium. avec un réflecteur en deux parties.
Pour dissiper la chaleur rayonnée par la source halogène 2,5 kW (CP22), la boîte à lumière utilise un réflecteur dichroïque en deux parties et une circulation d’air impliquant un double corps d’aluminium et des chicanes qui permettent de maintenir la lampe à une température acceptable sans fuite de lumière.
L’autre évolution, c’est la douceur exceptionnelle des tirettes de réglage, (zoom, focus, terminées de poignées isolantes), guidées par des glisseurs.
La découpe Europe est constituée de deux parties :
La boîte de lumière, qui accueille les couteaux (4 couteaux sur deux plans) et le porte gobo (taille A), est rotative sur 360°.
Le nez qui existe en trois tailles : longue pour un zoom 9-22°, normale en 14°-38° et courte pour 32°-51°.
Toutes les lentilles bénéficient d’un traitement haute température et anti réflexion. Un faisceau à bord doux peut être obtenu en insérant dans le zoom une lentille verre diffusante optionnelle. Enfin la cassette frontale rotative sur 90° accueille deux éléments: un filtre de couleur et tout accessoire DIN 15560.
L’étale est réglable en usine avec selon les habitudes du client, un point chaud ou pas.Deux des trois versions, la Longue et la courte 32°-51°. La cassette frontale s’orientable sur 90° et le corps est recouvert d’une peinture Epoxy haute température.
Côté gradateurs, les armoires Eurorack 60 évoluent en technologie DimSwitch sous la référence Eurorack 60 DS, autrement dit, chaque circuit peut être soit gradué, soit direct (vrais relais statique) pour commander une HMI, un écran ou une électronique à led.
L’armoire Eurodim Twin Tech est maintenant RDM over ArtNet. Les pupitres ADB de la gamme HATHOR, et tous les pupitres d’autres marques intégrant ce protocole, pourront recevoir en instantané les informations de diagnostique de l’armoire de gradateurs et modifier ses paramètres.
Eurorack 60 évolue en technologie DimSwitch. C’est elle qui gérait tout l’éclairage du stand ADB à Prolight+Sound.L’armoire Eurodim TT (qui équipe notamment l’Opéra Bastille depuis 3 ans) passe en RDM et conserve son propre logiciel de gestion.
ADB propose aussi un logiciel de télécommande des DimSwitch :
Une télécommande pratique et customisable pour commander les gradateurs via le logiciel Athor des pupitres ADB.
A l’aide d’une application, on dessine ses boutons, on les rend actifs et via le Logiciel HATHOR du pupitre, on commande à distance certains circuits de gradation.
Pratique pour commander à distance un éclairage de répétition ou dans un studio télé pour commander uniquement les machines qui correspondent à l’émission.
120 Kara à Bercy, voilà le design peu commun qui nous a attirés sans cette salle. Une fois encore, Stéphane Plisson en est l’initiateur avec la complicité de David Nulli de Waveform Audio pour la conception et le support système. Alex Ly et Maxime « MiniMax » Ménélec ont eu la lourde tâche d’assurer la tournée qui a suivi avec l’adaptation de ce kit pléthorique au quotidien, ce qui ne fut pas toujours simple !
Un moment de détente au cours d’une journée de, de… non, ne parlons pas de chiffres, il faudrait attaquer les dizaines !
On a connu les tas de bois au sol, les tas de bois accrochés, les lignes sans fin avec et sans délais, place désormais aux petites lignes distribuées, une multi diffusion tirant parti de la proximité et du guidage pour le haut, et d’un unique point central pour le bas. La solution parfaite ?
Un coup d’œil vers le haut et une balade dans les gradins, vides de tout public, permet de comprendre ce design original. La diffusion est constituée de trois rangs de Kara, en montage gauche/droite épaulé par des externes. Le total est donc de trois fois 4 lignes.
Un plan large du POPB. On distingue à gauche l’antenne de subs, puis la ligne Délai 1 et tout à droite la Délai 2. Malgré la hauteur où cette image a été faite, les lignes ne gênent jamais la vue de la piste de danse.
La première et principale à temps 0 est classiquement pile au-delà de l’orchestre, juste avant la piste de danse, la seconde au premier tiers du parterre porte le nom de Delay 1 et la dernière, la Delay 2 est accrochée en fond de parterre pile avant les gradins. La première ligne est la plus puissante et comporte 4 fois 12 Kara. Les deux suivantes se contentent de 4 lignes de 9 boîtes chacune, ce qui fait donc un total de 120 Kara pour couvrir l’ensemble de la salle.
Comment faire en sorte d’inonder efficacement de fumée une piste de danse? Pas facile, sauf quand on est professionnel de la chose en volutes et qu’on n’hésite pas à s’adresser à la fumée elle-même : « allez ma puce, avance » Un authentique grand moment de poésie !Une cage de Sharpy posés au sol. Derrière la méga boule à facettes et portant le sigle de l’émission se trouve l’orchestre, classiquement placé entre les deux volées de marches.
120 Kara en multiffusion et un SPL tenu à 95 dB(A)
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Une des 8 lignes des Délais 1 & 2 et composée de 9 Kara.
SLU : Stéphane, raconte-nous la genèse de ton système distribué.
Stéphane Plisson : ”Ça fait deux ou trois tournées que je pense à ça, notamment lors de la dernière de Marc Lavoine. On est parti avec un système traditionnel, et au fond de moi je savais qu’une multidif avec des petites boites aurait mieux convenu, dès lors que les spectateurs sont assis. Je trouve de plus en plus décalé de mettre des grosses enceintes devant un parterre assis.
Par ailleurs, pour Mylène Farmer, j’ai demandé à David (Nulli NDR) d’ajouter des boîtes afin d’offrir le même son aux spectateurs mal placés, loin ou en hauteur, d’une précision optimale.
Cette réflexion a trouvé son aboutissement lorsqu’on m’a proposé Danse avec les stars.
SLU : Il y a donc une réflexion en termes de volume, placement et couverture…
Le système principal reconnaissable au nombre de boîtes par ligne, 12 au lieu de 9 pour les délais, et par la proximité de l’antenne de subs dont on apprécie la hauteur d’accroche
Stéphane Plisson : C’est tout à fait ça. Je veux qu’un public, installé comme à la maison devant sa télé, ne soit pas perturbé par une grosse puissance de type concert qu’il n’a absolument pas l’habitude d’entendre. J’ai ressenti ce même décalage l’année dernière lors de The Voice.
La plupart des spectateurs de ce type de show tiré d’une émission TV ne va pas voir des concerts. On a donc pris la décision de réduire la toile (combien de ris Stef ? NDR) et de mettre des boîtes partout.
Désormais pour ce type de shows, j’essaierai de m’en tenir à ce design avec 95 dB(A) pour tout le monde. En plus, je ne peux pas monter au-delà, sinon je perds le côté doux, clair et homogène des Kara, et je suis obligé de tailler pour grappiller des vilains dB !
SLU : OK pour des shows TV, mais pourrais-tu extrapoler une configuration capable de garder les avantages en termes de proximité avec la patate d’une ligne en 12 ou 15 pouces ?
Stéphane Plisson : D’abord on peut encore optimiser ce que tu entends ce soir, et ensuite je ne suis pas là pour faire bouger les gens mais pour faire en sorte que tout le monde entende. Pour un concert en bonne et due forme, j’opterais pour une sono traditionnelle devant avec moins de subs que d’habitude et ensuite des lignes de 4 à 6 boîtes max pour venir lécher les gradins et apporter plus de précision. Pas des délais à l’ancienne mais bien des petites lignes pour ramener de la clarté.
Souvenirs…
SLU : À propos d’anciens, quand tu as commencé dans le métier, on empilait encore ou les lignes étaient déjà là ?
Stéphane Plisson : Un peu des deux. Les premiers V-DOSC on les a eus avec Madje sur les Rita Mitsouko, et je peux te dire que c’étaient vraiment les toutes premières boîtes sorties. On n’en avait pas assez, du coup on avait accroché un cluster central de 6 à l’Olympia, avant d’en récupérer 6 autres pour faire un gauche droite pour la tournée avec trois pauvres subs. Je me souviens qu’avant la tournée, avec Madje, on n’avait que les anciens DOSC avec deux basses et les amplis EAA.
MiniMax Ménélec et Stéphane Plisson durant les répétitions et dos aux gradins arrière, un placement que Stéphane affectionne au sein d’une salle qu’il connaît parfaitement.
SLU : Ahhh les Square 1000, bons pour le dos…
Stéphane Plisson : Ahh la, la, la, la, la. Ne m’en parle pas, ça nous arrivait de les laisser dehors ! Je les ai trimbalés sur la Mano pendant 3 ans avec les vieux DOSC et… Ahhh la punition, le double rack avec la grosse Soca devant pour les HP et l’autre pour la distribution audio.
Je m’en souviens comme si c’était hier. T’arrivais avec la Soca sur les vieux DOSC, et tu repartais avec des splits vers les deux bass à côté. C’était notre kit auquel on ajoutait trois subs par côté, les anciens des châteaux. En bas on avait trois Incrementaux (le pluriel d’Incremental NDR).
SLU : Tu n’as pas participé à l’aventure des diffusions distribuées en Meyer comme par exemple au Palais des Sports ?
Stéphane Plisson : Non je n’ai pas fait d’UP, je n’avais pas de Meyer, et du coup j’ai démarré avec les châteaux.
SLU : En somme c’est la première fois que tu joues cette carte de la multidiffusion.
Stéphane Plisson : Si on ne tient pas compte de Mylène 2006 où j’avais 120 boites autour de la scène centrale mais dont je ne me servais que ponctuellement, oui, c’est la première fois que je construis à Bercy une multidiffusion complète, et surtout à l’aide de têtes aussi petites. Avant j’aurais eu peur (rires) ! Il faut lutter contre le copier/coller de ce qu’on a fait la fois d’avant, sinon on n’avance pas.
Mise en œuvre du système
Une vue d’une partie du système. Au premier plan on voit les 4 lignes composant le Délai 1, en arrière-plan on voit les 4 du Délai 2.
SLU : Cette configuration n’est-elle pas trop complexe à mettre en œuvre ?
Stéphane Plisson : Si j’avais mis tout devant, j’aurais presque autant de moteurs entre les « cable pick” pour le câblage, ceux pour le K1 ou le V-DOSC, les subs, et en plus on n’aurait utilisé que des moteurs 2 tonnes, là où on se contente de 250kg. Allez, il y en a peut-être quelques-uns en plus, comme en termes de points d’accroche mais, par rapport au kit de Mylène, ce n’est pas tellement plus lourd comme montage.
SLU : As-tu écouté le K2 ?
Stéphane Plisson : Non, pas encore, j’attends, mais pour les prochains Zéniths je prendrai peut-être du K2 qui comblera sans doute le petit manque que tu ressens avec le Kara. Je me vois bien partir avec du K2 devant et du Kara pour aller lécher le fond et les zones moins bien loties. Il faut faire attention aussi à respecter ton public. Avoir des jeunes dans la salle c’est une responsabilité, et je pense que faire du bon son distribué pour des artistes ayant ce genre de public serait une très bonne option.
SLU : Ca n’a pas été difficile de vendre ton projet à la Prod ?
Stéphane Plisson : On se connaît maintenant assez bien avec Coco (Claude Cyndecki, le gérant de Cheyenne NDR) qui produit entre autres Les Années 80, Star 80, RFM 80, The Voice et maintenant Danse Avec Les Stars. Je l’ai rencontré lors des RFM, et depuis je collabore beaucoup avec cette société qui me fait confiance.
Le prestataire est Melpomen car comme Coco, ce sont des nantais, et en plus ils bossent bien et disposent via le groupe SSE de toutes les marques du marché : d&b, L-Acoustics, Adamson, Nexo et j’en passe. Ils ont ce que tu veux, sans oublier que j’aime beaucoup Thierry Tranchant ; nous avons travaillé ensemble à nos débuts. C’est un mec bien et un bon patron”.
Les détails du calage
David Nulli
Après cette introduction plus que complète, nous avons posé quelques questions à David Nulli qui a « accouché et accroché” les idées de Stéphane.
SLU : Comment as-tu raccordé ton antenne de subs à l’ensemble des têtes ? Tu coupes à quelle fréquence ?
David Nulli (Waveform Audio) : “On est parti du principe que, placés en hauteur, les subs allaient nous ramener aussi du grave. D’habitude on les coupe à 60 Hz car je n’aime pas avoir un bas qui bave, et c’est toujours mieux de cantonner les subs au spectre qui est le leur.
On a donc tenté le preset à 100 Hz mais sans succès, le bas est plus proche d’un son concert mais on est envahi d’un bas-médium gênant, et on perd plein d’autres choses, sans parler du montage cardioïde qui est beaucoup moins efficace haut en fréquence. On est donc revenu à 60.
SLU : Tu demandes donc aux Kara de gérer l’octave 60-120 ?
David Nulli : C’est ça. On a un petit trou entre 55 et 120 Hz mais minuscule : 2 dB…
Une vue de l’impressionnante antenne de subs SB28 en montage cardioïde. 24 caissons en tout accrochés assez haut pour ne pas gêner la vue en exploitant la hauteur du POPB. Il sont placés à hauteur de la première ligne de Kara tenant lieu de façade.
SLU : Qu’on perçoit bien !
David Nulli : quand on joue à 92-94 dB(A) ça reste homogène. Dès que le système commence à pousser, on sent que le grave suit un peu moins, ce qui est normal, mais ce niveau correspond à la nature du show, et ce que nous avons recherché en priorité c’est la précision dans le haut.
Comme toujours, il faut faire des concessions. On s’est posé la question d’ajouter des caissons au-dessus mais cela fait des lignes trop grandes et imposantes pour la Prod, et pour un peu de grave en plus on aurait ajouté des problèmes interférentiels vu le grand nombre de lignes mis en œuvre.
N’oublions pas que le concept est de rester très discret avec la diffusion.
SLU : Est-ce que ça marche le même style de montage de têtes distribuées en posant les subs au sol ?
David Nulli : Non, c’est moins bien. Cela n’a que peu à voir avec la marque des enceintes. J’ai déjà eu le même problème avec des Y10 et des T21 car il existe un creux entre les deux, et surtout cela est perceptible quand les T21 sont au sol puisqu’on a vraiment deux sources différentes et deux sons distincts différents.
Stéphane Plisson : Mon cahier des charges ne prévoyait pas d’impact, c’est aussi pour ça qu’on est parti comme ça.
SLU : Je trouve que vous avez fait un super son télé.
David Nulli : C’est exactement ce qu’on voulait faire.
Stéphane Plisson : En laissant les subs monter trop haut, on active trop la salle. On aurait pu les décaler par rapport au reste de la diffusion mais après on est coincé par d’autres problématiques visuelles et de calage.
SLU : Pourquoi 12 boîtes sur les lignes avant de Kara ?
David Nulli : Pour avoir plus de grave ; l’aigu est vraiment atténué sur une partie des boîtes. J’ai souhaité avoir un système principal cohérent.
Deux lignes parmi les 4 de la façade, celles de jardin, composées chacune de 12 boîtes pour avoir plus de grave. La ligne de gauche couvre les gradins les plus excentrés mais faisant face à la piste de danse.
SLU : Le fait d’avoir trois rangs de 4 lignes a facilité le calage ?
David Nulli : Oui bien sûr, et cela a aussi apporté beaucoup d’homogénéité dans la diffusion puisqu’on arrive à régler zone par zone. C’est une autre façon de voir les choses, c’est vraiment intéressant comme concept.
Tout n’est pas simple pour autant. Il faut gérer la hauteur des lignes et leur point bas pour ne pas cacher la vue car on est dans une grande jauge, tout en matérialisant bien le son sur la scène. Je me suis fait peur avant le calage en me disant qu’on allait avoir un son venant d’en haut mais en fait non, ça passe très bien.
SLU : Cela n’aurait-il pas été intéressant de pouvoir modifier la fréquence du filtrage et la pente de recoupement entre les têtes et l’antenne de subs ? On est là face à un design atypique qui nécessite plus de flexibilité il me semble.
David Nulli : Effectivement, il aurait été plus judicieux de pouvoir tester plusieurs fréquences de coupure avec des presets usine à 70, 80 90 et 100Hz car le preset 100 standard ne correspond pas trop à nos besoins de par sa pente trop douce qui laisse trop d’énergie à 120Hz et au-delà. J’ai manqué de temps pour le faire et le tester. Entre le montage et le début des répétitions nous avons eu une fenêtre très étroite, mais ce n’était pas l’envie qui manquait. Sur ce genre d’opérations il faut être avant tout pragmatique et efficace.
SLU : Comment véhicules-tu le signal à tes 11 LA-RAK ?
David Nulli : En Dante avec une sécu analogique. Ça marche très bien, ça ne prend que deux lignes, et c’est très simple à configurer. Tous les processeurs sont synchronisés ensembles, et ça aussi c’est essentiel. En Dante, ils prennent tous l’horloge sur une machine maître, et c’est encore plus flagrant avec des PLM Lab.Gruppen.”
Les retours de la piste de danse, une zone délicate
Les rappels de jardin au sol, un SB28 avec une 115Xt. Mais si, ça peut faire des basses une 115 !
Les répétitions reprennent, menées de main de maître par la tête et les jambes (et c’est le cas de le dire) de cette émission et show, Chris Marques. Cela nous donne l’occasion de constater que l’espace ne simplifie pas tout, loin de là.
Il faut trouver l’équilibre entre l’orchestre placé dos aux gradins, la piste de danse avancée de plus de 30 mètres par rapport aux musiciens et baignant pour partie dans le son salle, pour partie dans celui produit par un gauche droite composé d’un SB28 et un 115 XT en renfort pour les spectateurs les plus proches, et enfin pour partie dans les 12 wedges Nexo qui la ceinturent.
Pas évident à gérer en termes de phase, de contenu pour chacun, et enfin de niveau. Cette zone dépend à la fois de Laurent Midas en charge des retours et de Stéphane Plisson à la face.
SLU : Comment allez-vous régler ce problème de son conforme pour les danseurs sur leur piste ?
Stéphane Plisson : Ca va aller, ce n’est pas à proprement un souci de phase même si c’est vrai que la piste entend un peu les musiciens qui arrivent forcément décalés mais plutôt une question de nature de signal. On va basculer dans les wedges le mix façade et ça va rouler. Tout le monde sera rassuré par les suivis par titre ce qui soulagera aussi les gens des retours qui sont déjà bien chargés.
Ce n’est pas simple car nous avons les mêmes contraintes qu’en télé où il faut faire du son mais sans que cela ne soit visible. Le grill au-dessus par exemple est chargé de lights, de bulles, de ventilos, sans parler de la méga boule à facettes, et le tout bouge sans arrêt. Impossible d’y placer la moindre enceinte. Heureusement que musiciens et chanteurs ont des ears, c’est déjà ça de réglé et puis c’est Lolo (Laurent Midas NDR) qui s’occupe des retours, ça ira !
Et alors ?
Le son est « populaire » et signé Plisson avec notamment un superbe aigu, un très beau médium et un grave rond et plein. L’impact dans le haut est intéressant, un peu moins dans le grave où l’on perçoit un manque d’attaque et de frappe entre les subs et les têtes. L’ensemble est très cohérent et dans l’air du temps, presque le son que nombre de téléspectateurs aimeraient arriver à avoir dans leur salon. Comme souvent, le rendu à la régie est très chargé en bas du spectre de par son placement face à l’antenne de subs et surtout au sommet de la structure qui la place pile entre les gradins centraux et ceux arrière. La distribution du grave est très réussie dans la salle et ce, où qu’on aille.
L’antenne centrale, qui a déjà fait ses preuves, se révèle ici dans toute sa plénitude, aidée par le calage à 60 et surtout par le peu de grave que produisent les lignes de 9 et 12 Kara. Le raccord en est d’autant facilité. Le clou du spectacle réside dans la compréhension parfaite du moindre phonème, de la moindre inflexion de voix, et ce dans un Bercy totalement vide lors de notre visite. La distance réduite entre oreille et source sonore, la qualité des Kara, le calage, la distribution en Dante, tout contribue à obtenir une intelligibilité exceptionnelle, rien à voir avec une diffusion « tout devant » aussi puissante soit-elle.
La pression s’avère parfaite et les passages à 95 dB(A) paraissent presque forts tant on est mappé par le son, même à 92. Les subs ajoutent le complément d’âme en termes de sensations sans pour autant faire peur ou trop dégouliner. Un spectacle aussi bavard que DALS, de par les juges, les présentateurs, les chanteurs, ne peut se passer de ce type de diffusion, mais c’est à l’écoute qu’on s’en rend compte.
La salle disparaît et laisse au son toute sa précision, apportant un confort et un rendu beaucoup plus cosy et agréable. Les avantages l’emportent très largement sur les quelques inconvénients qui n’en seront plus, dès lors que le système principal adoptera des HP remuant un peu plus d’air tout en gardant le haut des Kara. Le K2 ?
A l’instant où vous lisez ces lignes, Bercy vient d’entamer son grand chambardement qui la conduira jusqu’à sa réouverture en octobre 2015 avec une courte pause dans les travaux durant les fêtes de 2014.
Lors de Prolight +Sound, le fabricant autrichien Lewitt a présenté deux nouveaux microphones dont le LCT550, un large diaphragme (1 pouce) statique à gradient de pression de studio qui se revendique comme le plus silencieux du monde avec 0 dB(A) de bruit propre (pour l’électronique), en réalité 3 dB(A) dû au mouvement brownien des molécules d’air.
Le LCT 550 peut donc capturer des signaux extrêmement faibles avec sa plage dynamique de 140 dB(A). Avec ses trois niveaux de pré-atténuation (0, – 6 et -12 dB), il peut admettre un niveau max de 155 dB(A) et enregistrer un historique des sur-niveaux de saturation.
Un mode d’auto-atténuation peut d’ailleurs activer automatiquement la position d’atténuation appropriée si le signal est trop fort. Le micro offre deux filtres coupe-bas commutables à 80 Hz et 12 dB/octave et à 160 Hz, 6 dB/octave.
Les tolérances de fabrication sont si serrées que deux micros de la même série sont obligatoirement appariés pour fonctionner en couple, sans intervention spécifique.
Caractéristiques LCT550 :
Type : Electrostatique à gradient de pression cardioïde diaphragme 1 pouce
Réponse : 20 Hz- 20 kHz
Sensibilité : 36 mV/Pa (- 29 dBV/ 94 dB SPL)
Rapport signal/bruit : 91 dB(A)
Dynamique : 140 dB(A)
SPL max : 143 dB sans atténuation, 155 dB (12 dB de pré-atténuation)
Impédance de sortie :< 150 Ω (charge recommandée > 1kΩ)
Le DGT 650 est un micro USB double capsule cardioïde de 0,67’’ (17 mm) à électret qui peut fonctionner en couple XY. Ce micro offre (avec l’électronique embarquée) une dynamique de 110 dB (A) avec une conversion sur 24 bits à 44,1, 48 ou 96 kHz.
Là encore deux niveaux d’atténuation, 10 et 20 dB, sont proposés de même que deux positions de filtrage coupe-bas à 80 et 160 Hz (les deux à 12 dB/oct.).
Les modes d’enregistrement possibles sont : L/R XY, LR cardioïde, stéréo Ligne, micro cardio gauche + entrée ligne gauche à droite. Le gain analogique est réglable sur 40 dB et le dispositif alimenté par USB ou via la batterie Li-ion interne (3 heures d’enregistrement) avec un port mini-USB pour la recharge.
C’est une solution d’enregistrement home studio complète avec 4 modes d’enregistrement pour la voix et un instrument en simultané.
Une sortie casque de contrôle est incluse et le DGT supporte les pilotes ASIO pour Windows et OSx Core Audio Mac.
Caractéristiques DGT 650 :
Type :gradient de pression double capsule électret
Directivité : Cardioïde, XY stéréo
Réponse : (globale) 20 Hz -20 kHz
Dynamique (totale) : 110 dB(A)
Entrée ligne : 8 dBu max sur 1 MΩ
Monitoring (sortie casque 40 mW -16 ohms ou 20 mW – 32 ohms) : direct ou « tape return ».
Dimensions : 138 x 52 x 36 mm
Masse nette : 310 g
Connecteur : 18 broches à verrouillage « hi-speed »
Coda Audio est désormais distribué sur la France par F.U.N. (French Users Network), nouveau réseau de partenaires-prestataires-installateurs, animé par le prestataire REGIETEK en région Parisienne.
Cedric Duminy (P.d.g de Regietek), officiellement promulgué « Network animator » ne cache pas son enthousiasme “L’ambition de cette nouvelle structure F.U.N. est de constituer un réseau de partenaires à travers la France.
Accord de distribution entre F.U.N et Coda Audio, validé à Prolight+Sound 2014. De gauche à droite, Cédric Duminy et Régis Casu (F.U.N), et Mick Anderson (Coda Audio)
Nous sommes utilisateurs /installateurs de systèmes Coda Audio depuis 2009, soit plus de 5 ans, et nous sommes vraiment satisfaits par la qualité des systèmes aussi bien en termes de performances acoustiques que de robustesse ou de qualité de finition. Coda Audio est une société allemande qui propose des solutions de plus en plus performantes, et la carence récente de distributeur en France nous a décidés à trouver une solution qui nous permette de continuer à travailler avec eux en maintenant leur présence sur le territoire français.
Nous avons donc choisi de créer ce réseau et de travailler directement avec les bureaux allemands pour réduire les coûts de distribution/commercialisation au strict minimum et ainsi proposer des produits de haute qualité à des tarifs extrêmement compétitifs. »
Nous n’avons pas vocation à devenir distributeur au sens propre du terme avec des commerciaux sur la route et un catalogue de marques, notre idée est plutôt de constituer un réseau d’utilisateurs travaillant directement avec le fabricant.
Nous sommes vraiment enthousiastes à l’idée de constituer ce réseau de “FUN PARTNERS”. Coda Audio est aujourd’hui en phase de développement considérable dans le monde et chaque mois de nouveaux pays rejoignent le réseau de distribution. » Nous avons déjà (depuis Prolight+Sound) de bons retours de prestataires français (Bretagne, Sud Est…) intéressés par l’achat de systèmes ViRay et TiRay.
Et en installation sur ces 5 dernières années, nos clients sont plus que satisfaits.
L’Atelier de Paris / La Cartoucherie (Vincennes) –
La Fondation Cartier (Paris)
Le Théâtre de l’Alchimiste (Paris)
Compagnie Opposito (Noisy le Sec)
Le Punk Paradise (Paris)
L’Olympic Café (Paris)
L’Alimentation Générale (Paris)
Le Bar du Marché (Montreuil)
Plusieurs systèmes de démonstration doivent arriver d’ici quelques mois pour décider les indécis et compléter à terme les parcs des partenaires du réseau.”
Le système ViRAY L’avantage des têtes ViRay est de pouvoir être exploitées en passif ou en bi-amplification. Autre point positif, elles comportent, en plus du guide d’ondes, un coupleur appelé “Vicoupler”, qui assure une transition cohérente entre le haut-parleur coaxial de médium-aigu et les deux boomers de 8”. Ce Vicoupler offre plusieurs solutions d’ouverture qui permettent de disperser à 120° en (ouverture maxi), à 80° (ouverture mini), ou encore asymétrique 40° x 60° ou 60° x 40° pour s’adapter aux contraintes de terrain.
Le nouveau VL4000 Vari*Lite est proposé en 2 versions : VL4000 en Philips 1200 W MSR Fast-Fit pour un flux de 25 000 lm et le VL4000 GT Spot en Philips 1500 W MSR Fast-Fit et 35 000 lm en sortie.
Les deux versions reçoivent un zoom 9 – 44°, une trichromie CMY, un CTO progressif, deux roues de couleurs orientables, un prisme rotatif 3 faces dont l’axe est réglable, 2 roues de gobos, 2 roues d’animation dont une en couleur, un système complet de couteaux (motorisés individuellement) et d’iris, et un frost variable.
Les deux versions disposent également d’un écran avec batterie et détecteur de présence, d’une alarme de verrouillage de pan-tilt et communiquent en RDM.
Présentation à Prolight+Sound du Vari*Lite VL4000 Spot par Brad Schiller, chef de produits Philips Vari*Lite
Une ligne TiRAY en accroche au dessus du stand CODA à PL&S. Un TiLOW est placé en tête de ligne.
Comme beaucoup de constructeurs de systèmes de diffusion, Coda Audio décline sa gamme de systèmes Line Array avec un modèle ultra compact (une boîte pèse moins de 10 kg), le TiRAY, qui reprend une partie des concepts qui ont fait le succès du ViRAY, il y a deux ans.
Ce système deux voies passif se destine aux petits théâtres aussi bien qu’aux petites scènes Live et conviendra également aux lieus de culte et aux présentations audiovisuelles.
Le système TiRAY est constitué de l’enceinte deux voies large bande TiRAY complétée par l’extension de grave TiLOW qui peut soit s’insérer en tête de ligne, soit sur une ligne adjacente, soit encore posé au sol accueillant sur un mât des têtes TiRay de façon à faire face à tous les cas de figure.
Les deux enceintes sont réalisées en contreplaqué de bouleau multipli balte avec un revêtement polyuréthane, et comportent un système d’accroche trois points. La boîte trapézoïdale du module TiRAY (avec des pans à 6°) permet un réglage d’angulation au sein d’une ligne de 12° max par pas de 1°.
Deux boîtes TiRAY sur pied (au-dessus d’un TiLOW)
L’enceinte TiRAY, 8 ohms, met en œuvre deux woofers 5’’ à moteur Néodyme et bobine 1,5’’ en symétrie coplanaire, encadrant un transducteur HF 5’’ à bobine 1,75’’ « Planar Wave » monté sur guide
C’est le même que dans le ViRAY sauf qu’il ne s’agit pas d’un moteur coaxial et que l’ouverture horizontale est fixe à 100°.
Ce transducteur, qui accepte 80 W AES, descend très bas sans problème, ce qui autorise une fréquence de raccordement (filtrage passif) sous 1 kHz, ici 950 Hz précisément, avec tous les avantages que cela comporte.
Le TiRAY couvre la bande 70 Hz-20 kHz (@ – 6 dB), admet 300 W AES pour une sensibilité de 94 dB, soit un niveau crête de 124 dB SPL par boîte.
Arrière d’une boîte TiRAY. C’est simple : un speakon d’entrée et un de renvoi et le réglage d’angle.
L’extension de grave TiLOW utilise un 12’’ Néodyme 4 ohms longue élongation (bobine 4’’), monté en bass reflex, et capable d’encaisser 1 kW AES.
Avec une sensibilité de 95 dB, le TiLow pesant 20 kg peut délivrer un niveau crête de 135 dB (pas mal pour un 12’’), et avoir le punch requis pour relayer le TiRay jusqu’à 200 ou 400 Hz selon les dispositions (avec des presets ad Hoc sur les plateformes Linus5 ou 8 de Coda). TiLOW descend à 40 Hz (-6 dB).
LumenRadio fait partie de ces fournisseurs tiers sans lequel notre métier trainerait encore des fils à sa patte. Fabricant de solutions Wifi DMX, il est le partenaire exclusif de marques telles que ClayPaky, Robe, DTS, Ayrton, SGM… pour lesquelles il propose des récepteurs clé en main à insérer dans leurs nouvelles machines.
Innovation spectaculaire de ce salon, le circuit de réception CRMXchip tient maintenant sur un ongle. Avec ses 6 mm de côté, c’est le plus petit récepteur DMX du monde !
Le CRMXchip à gauche, le plus petit récepteur DMX du monde à coté du CRMX sorti en 2009 chez LumenRadio
Ce chipset est bien sûr intégralement compatible avec tous les signaux émis par les émetteurs LumenRadio, qu’ils soit d’anciennes générations en W-DMX G2,G3,G4 et G4S, ou à la nouvelle norme développée par LumenRadio en CRMX. La société propose en parallèle une nouvelle fonctionnalité, le DMX Window qui analyse les données reçues suivant les données des fabricants de luminaires et ne libère les canaux DMX que quand ils sont requis.
Leur gamme grand public comporte un large ensemble de récepteurs et émetteurs wifi, compatible DMX, RDM et Ethernet aux formats touring, installation fixe ou en extérieur. Le tout est aisément gérable via le software SuperNova maintenant en version 3.
Pour ceux qui ne connaissent pas, Madrix est à la fois un média-serveur développé par des VJ, mais aussi un générateur d’effets spécialement étudié pour le Led Mapping.
Et pour ceux qui ne connaissent pas ces termes le VJ est un “Vidéo-Jokey ”, un DJ mixant et recoupant des vidéos en direct, tandis que le Led Mapping consiste à recréer une surface vidéo grâce à des ensembles de leds, que ce soit des barres, des PAR en quantités, des murs ou n’importe quel assemblage en matrice, afin d’y projeter des visuels animés.
Présentation du Média Serveur Madrix par Sebastian Wissmann.
Là où Madrix marque principalement sa différence c’est par une gestion beaucoup plus légère et intuitive : sur un simple ordinateur, armé d’un des Dongles de la marque, vous aurez accès à jusqu’à 64 univers DMX en sortie, une gestion directement depuis votre PC, une interface midi ou une console lumière, des protocoles Artnet/sACN/Philips ou Robe, du Time-code, des mise à jour gratuites et surtout une centaine d’effets prédéfinis que vous pouvez modifier à l’infini de manière complètement ludique.
Bien sûr Madrix ne vise pas à marcher sur les plates-bandes des gros média-serveurs broadcast, capables de générer plusieurs sorties vidéo en HD, et équipés de tous les outils de déformation et d’ajustement professionnels. Madrix s’adresse à tous ceux qui, devant un kit lumières conséquent, des matrices de leds, ou des projecteurs en gestion point par point, veulent dynamiser et enrichir leur palette de création en quelques clics.
Le dernier point fort de Madrix 3 est l’incorporation de scripts, qui permettent de gérer des effets volumétrique en 3D : je vous laisse admirer le résultat.
Hormis le D80, sa nouvelle plateforme d’amplification, d&b présentait pour la première fois à Prolight + Sound, la nouvelle série de colonnes de diffusion xC destinée à l’intégration dans des lieux à l’acoustique difficile et où les critères esthétiques sont primordiaux : salles de conférence, mairies, théâtres, salles parlementaires …
Constituée de trois modèles, 16C, 24C et 24C-E (pour Extended), ces colonnes de moins de 125 mm de largeur existent en finition blanche ou noire avec une ébénisterie réalisée en aluminium extrudé.
Le modèle 16C intègre 4 transducteurs néodyme 4’’ large bande. Et le modèle 24 C, six de ces mêmes transducteurs accompagnés de six tweeters à dôme de 1,1’’ montés sur guide. L’extension 24C-E comprend six 4’’ supplémentaires pour prolonger une ligne verticale 24C et descendre d’une octave la tenue de la directivité verticale (de 350 à 190 Hz environ). La 24C-E est une colonne à filtrage passif qui permet de décaler l’axe de directivité d’environ 5° vers le bas en minimisant les lobes dans le plan vertical.
Les trois modèles avec leur guide frontal et des évents amortis à l’arrière permettent d’obtenir une directivité cardioïde diminuant ainsi de 18 dB le rayonnement arrière et donc les réflexions occasionnées.
Difficile à prendre à travers la grille de protection, mais on distingue le bloc de tweeters « tilté » vers le bas. Le réglage peut s’effectuer sur 15°.
L’impédance nominale est de 16 ohms pour la 16C et 12 ohms pour la 24C (et C-E), donc 6 ohms pour une ligne étendue 24C+C-E, avec une tenue en puissance de 100 ou 125 W RMS par colonne (500 ou 600 W crête), 250 W RMS (1200 W crête) pour un assemblage 24C+24C-E.
Ce qui permet à un D80 par exemple, d’alimenter de 2 fois deux colonnes 24C+C-E en stéréo ( ou 2 x 4 x16C) et deux fois deux subs 12S, 18S ou 27S de complément de grave sachant que les colonnes descendent à 110 Hz (- 5 dB) et couvrent jusqu’à 17 kHz.
Une autre particularité intéressante à mentionner est que sur la 24C, le bloc de tweeters à dôme du bas de colonne est réglable en tilt sur 15° pour encore optimiser la projection selon les lieux et la fixation retenue.
Ces colonnes sont supportées par le logiciel de prédiction ArrayCalc avec export sur le logiciel de contrôle R1 de d&b pour entrer les réglages d’adaptation offerts sur les D6, D12 et D80.
Elation, la marque professionnelle du groupe American DJ, présentait en avant-première trois lyres motorisées. La Satura Spot Led Pro en RGBW, la Satura CMY Pro pour laquelle Elation a choisi une led blanche associée à une trichromie, et la SBX 17R, beam/wash/spot qui revendique un flux de 20 000 lm avec sa lampe à décharge Platinum 17R.
Alors que son appartenance au grand groupe American DJ donne envie de classer Elation parmi les nombreuses marques destinées exclusivement aux Clubs et Discothèques, on reste stupéfait par le catalogue de cette marque américaine où se croisent aussi bien des découpes, des barres de LED, des gradas, des strobes, des nodes, des pieds de levage, des Wash à led à des prix très compétitifs, mais aussi toute une collection de spots motorisés qui viennent concurrencer les marques professionnelles historiques.
Car il est important de se souvenir qu’Elation fut le tout premier à utiliser la fameuses lampe Platinum 5R de Philips, celle qui équipe maintenant quasiment toutes les Beams de la planète. Et depuis cette marque se mesure sans complexe à la concurrence.
La preuve par leur méga show de présentation lors du Prolight+Sound durant lequel le directeur des ventes, Eric Loader, nous a présenté les nouveaux spots en avant-première.
Satura Spot Led Pro RGBW
La Satura Spot Led Pro est une des premières lyres Spot RGBW. Elation annonce une équivalence avec les 575 W à décharge pour une consommation de 300 W, autant dire la moitié.
Pour un flux stable, les leds sont refroidies par un système de circulation de liquide (sans plus de détail) assisté par ventilateur si besoin.
Couleurs saturées et blancs variables, ses possibilités d’effets sont multiples avec un zoom 14-32°, 6 gobos rotatifs et 7 fixes, un prisme X3 rotatif, iris et focus motorisés et frost.
Pour le contrôle : 3 modes DMX, compatible RDM et une carte de réception EWDMX Elation intégrée en standard.
Satura CMY Pro
Pour ceux qui privilégient le flux du blanc, la Satura CMY Pro est propulsée par une source led blanche de 320 watts qui se veut l’équivalent d’une 575 watts à décharge avec ses 11700 lumens en sortie.
Elle possède l’équipement de base de toute spot avec sa trichromie en CMY, sa roue de 7 couleurs, ses 2 roues de gobos dont une rotative, son zoom de 14 à 36°, un iris, un prisme et un frost.
Elle est aussi équipée en série d’un récepteur wifi EWDMX.
Spot SBX 17R
La Spot SBX 17R est équipée avec la toute dernière lampe Platinum Philips 17R qui consomme 350 watts pour fournir 20.000 lumens à 7000 K avec un bel IRC de 85.
Autour de cette source, Elation à construit ce que j’appellerais bien un Combo, c’est à dire un automatique regroupant toutes les caractéristiques d’une Spot, d’une Beam et d’une Wash.
Au menu donc deux modes de zoom de 0° à 15° puis de 5° à 40°, une roue de couleurs (pas de trichromie), 2 roues de gobos, un iris, un frost, deux prismes et un beam shaper. De quoi, selon le concepteur, rivaliser avec un automatique à décharge de 700 watts.
Digico a choisi Amptec pour distribuer ses produits en Belgique. Fondée en 1990 par son actuel PDG Bart Willems, Amptec est l’un des distributeurs de matériel audio professionnels les plus connus de la région BeNeLux. Réputé pour son sens de la qualité et du service, le département d’installation de la société a travaillé sur des projets de haute volée dans des salles de concert, des théâtres et des studios de radiodiffusion, de post- production et d’enregistrement de toute la région.
De gauche à droite : James Bradley et Harald Vanherf
« Nous avons suivi l’histoire de Digico avec beaucoup d’intérêt et une certaine admiration au fil des ans. Nous avons toujours eu beaucoup de considération pour les produits de la société et la position qu’ils ont atteinte sur le marché », déclare Harald Vanherf, ingénieur du son et directeur des vents d’Amptec.
« Après un examen sérieux par les deux parties, nous avons constaté que les produits DiGiCo sont en parfaite adéquation avec les marques de haut de gamme qu’Amptec distribue. Plus important encore, Digico a convenu qu’Amptec dispose des compétences et de l’organisation idéale pour soutenir et maintenir la position forte de la marque sur le marché belge ».
Amptec a nommé David Liebens chef de produit Digico. Il est soutenu par une solide équipe de vente, de service et de support. La société va également organiser des séances de formation et le perfectionnement sur les produits DiGiCo. Avec un bon nombre de ventes déjà enregistrées par l’entreprise, la relation avec Digico a pris un bon départ.
“La réputation d’Amptec pour le service et une assistance de qualité convient parfaitement pour DiGiCo en Belgique « , affirme James ‘Digger’ Bradley, ingénieur technico-commercial chez Digico, » Nous attendons une relation longue et mutuellement enrichissante.”