Les tout derniers subs S5012, S5020 et S5022 de RCF parachèvent la gamme Media series, enceintes d’installation passives compactes destinées aux pubs, bars, clubs lieux de culte voire présentations audio-vidéo d’entreprises, en étendant la réponse des systèmes jusqu’à 40 Hz.
Ces subs, réalisés en MDF (panneau de fibres de bois de densité moyenne) recouvert d’une peinture anti-scratch noire, utilisent de nouveaux transducteurs de grave à bobine de 2,5’’ et moteur Néodyme ventilé en 10 et 12’’: un 12’’ pour le petit modèle ultra-compact S5012 et un double 10 ou un double 12’’ pour les S5020 et S5022.
Ils peuvent délivrer respectivement 127, 130 et 133 dB SPL crête avec une puissance admissible de 300, 500 et 600W AES (1200, 2000 et 2400 W crête). Le modèle S5012 présente une impédance de 8 ohms alors que les 5020 et 5022 affichent 4 ohms (les deux HP sont en parallèle). Les connexions s’effectuent sur les trois modèles via bornier Euroblock.
Les deux doubles 10 et 12’’ sont dotés de poignées de manutention encastrées dans l’ébénisterie et les trois modèles disposent d’un pôle de montage M20. Leur grille de protection métallique alvéolaire à structure hexagonale est doublée sur la face interne d’un tissu acoustique polyester.
Ezacco.com avec 2c comme dans occazE, est un nouveau site de vente de matériel professionnel d’occasion. Son, lumière, vidéo, structure et levage, énergie, flight case, tout y est pour s’équiper malin et sans risque car le matériel vendu sort du parc entretenu d’un seul prestataire parisien, Impact Evénement, qui certifie la traçabilité de son matériel et s’engage même en assurant une garantie qui peut atteindre 9 mois. L’occasion garantie, c’est nouveau et ce n’est pas tout…
Nous avons rencontré l’équipe responsable du site en commençant par celui qui est à l’origine du projet, Stéphane Fleury, directeur associé d’Impact Evénement.
Alexis Dupuy le spécialiste Occaze à gauche, puis Stéphane Fleury directeur associé d’Impact Evénement et Philippe Palmieri directeur commercial du département location à droite.
Stéphane Fleury : Depuis plusieurs années, la vente d’occasion existe chez Impact mais un peu à la demande, pas de façon organisée et systématique. Beaucoup de gens sont demandeurs donc l’idée a été de développer Ezacco pour que le service de vente de matériel d’occasion soit identifiable en France évidemment et aussi hors de France.
La durée de garantie est variable selon les produits, de quelques jours à quelques mois, jusqu’à 9 mois ! Elle s’applique à tous les produits à l’exception du matériel vendu pour pièces.
SLU : Pourquoi la demande est-elle aussi forte ?
Stéphane Fleury : Notre positionnement est un peu atypique par rapport aux autres vendeurs d’occasion car on vend notre propre matériel. Les clients nous connaissent, savent que notre parc est parfaitement entretenu. Tu n’as bien souvent aucune traçabilité quand tu achètes à un vendeur d’occasion traditionnel. Ca nous permet aussi d’être au bon prix, sans intermédiaire donc sans commissionnement.
Ezacco est une Enseigne d’Impact et comme le matériel est le nôtre, il a une traçabilité, on connait son historique. On va pouvoir appliquer des garanties sur les produits car on les connait. On peut faire un parallèle avec une marque de voitures qui applique une garantie sur ses véhicules d’occasion car il en a la traçabilité sur son réseau.
Du matériel propre et bien entretenu
Un lot de 2 ColorSpot 1200EAT avec flight case, garanti 2 mois, en bon état : 3600 € HT
Stéphane Fleury : On fait peu de tournées donc nos machines ne font pas 180 jours de semi-remorque dans l’année. Elles sont en bon état, sinon on ne prendrait pas le risque de les garantir. Et avant la vente elles sont préparées, nettoyées, révisées par notre SAV comme si elles partaient sur une opération.
On leur fait un check-up complet. Le but, c’est que nos clients soient contents d’acheter de l’occasion chez nous..Il y a trop de mécontents en « occaze ». On cherche à amener un peu de qualité. L’occaze ne doit pas être un cimetière pour les produits mais une seconde vie. Il y a des gens qui n’ont pas les moyens d’acheter du neuf ou qui n’en voient pas l’intérêt.
Quand tu fais un festival l’été, et que tu as besoin de machines seulement pour deux mois, c’est parfois plus intéressant d’acheter d’occaze que de louer, surtout si tu signes un contrat pour plusieurs années. La 1ere année la facture est un peu dure à passer mais ensuite tu as ton parc.
SLU : Tu descends les prix de quel pourcentage par rapport au neuf ?
Stéphane Fleury : C’est variable mais un wash 575 neuf par exemple c’est 4000 €. Nous, on va le vendre 600 €. On est vraiment bas sous le prix du neuf. Ca permet à de jeunes sociétés, à des associations ou des festivals de s’équiper de produits professionnels à moindre coût.
SLU : Ils ont combien d’années de fonctionnement les produits quand vous les vendez ?
Stéphane Fleury : Il n’y a pas de règle. Ca peut être des machines qui ont été achetées pour une opération, un plateau de télé, un événement, on arrive en fin de contrat, elles peuvent avoir un an ou deux… Tout comme on peut vendre du matériel qui a 5 ou 6 ans car il le tolère bien. On peut vendre des machines qui sont restées sur un plateau de télé pendant 3 ans, qui n’ont même pas de flight d’ailleurs car elles n’ont pas été transportées… Il y a de bonnes occazes.
SLU : Tu n’utilisais pas les services des vendeurs d’occasion précédemment ?
Stéphane Fleury : Assez peu. Nous avons toujours vendu notre matériel à nos clients identifiés. Beaucoup sont demandeurs et c’est vrai que l’on vendait au cas par cas. Parfois on identifiait du matériel à vendre d’occaze et l’on n’y touchait plus pendant 6 mois. Le but est d’en faire une activité à part entière d’où l’arrivée d’Alexis dans l’équipe.
Un site qui ne cache rien
“Alexis Dupuy est le spécialiste Occaze, précise Philippe Palmieri, directeur commercial du département location. Il a été récemment recruté sous l’Enseigne Ezacco à temps complet.”
Philippe Palmieri à droite, encadre l’équipe d’Ezacco : Séverine Bréhard à gauche, puis Romain Lemesle et Alexis Dupuy
SLU : Alexis, parle-nous de l’organisation du site
Alexis Dupuy : Par produit sur le site on trouve les infos de base, les fonctions, les dimensions, le poids, le type de lampe pour les projecteurs, l’état du produit sous forme de pictogramme et une photo du produit à vendre dans l’état où il est et non pas la photo du neuf. On peut zoomer sur les photos et il y aura même des vues à 360°, l’idée étant de montrer au mieux la réalité. Si la carcasse a souffert, on veut que le client s’en rende compte avant et pas en ouvrant le flight ici dans le dépôt ou chez lui.
Stéphane Fleury : Les carcasses ont parfois des signes d’usure mais techniquement et électriquement la machine est nickel et fait le boulot.
Plusieurs images par produit……qui s’agrandissent
Pictos Etat du materiel : 5 niveaux définissent l’état du matériel
SLU : Que disent les pictos sur l’état du matériel
Alexis Dupuy : il y a cinq niveaux : pièces détachées, état moyen, bon état, très bon et neuf.
SLU : Neuf ?
Stéphane Fleury : On peut aussi avoir des produits achetés et non utilisés, ça arrive.
Alexis Dupuy : La garantie est affichée évidemment. Elle est de durée variable mais elle s’applique sur 100 % des produits vendus par Ezacco (seuls les appareils vendus pour pièces n’en bénéficient pas bien sûr) et il y a aussi des mentions d’options comme un flight case, ou une lampe neuve.
Stéphane Fleury : Honnêtement, on ne peut pas garantir le lampage. Si le client achète une machine révisée / nettoyée et une lampe neuve, théoriquement il part tranquille. Nous proposerons aussi des lots constitués du matériel avec ses pièces détachées : tout est indiqué précisément dans le descriptif. Les tarifs sont évidemment dégressifs sur quantités.
Philippe Palmieri : On peut enfin proposer des accessoires (crochets / sécus / etc…) neufs puisque nous avons un statut de revendeur. Donc dans une réponse globale, associer à des produits d’occasion des éléments neufs. C’est un service qui vient conforter l’offre d’impact.
SLU : Assurer une garantie sur du matériel d’occasion peut donner naissance à toute une palette de conflits. Comment faites-vous pour les prévenir ?
Alexis Dupuy : Les produits seront étiquetés avec un petit label autocollant destructible (et discret) « Ezacco » qui devra rester sur le produit jusqu’à la fin de la garantie pour que le client puisse en bénéficier et pour qu’il n’y ait aucun malentendu. Les numéros de séries seront indiqués sur le BL et chaque livraison fera l’objet d’un reportage photo pour notre dossier au moment du départ.
Un site « semi-marchand »
SLU : Ca se passe comment au moment de l’achat
Philippe Palmieri : Le client remplit un panier mais comme les stocks ne sont pas gérés sur le site du fait que le matériel peut être sorti en loc ou en presta, donc pas disponible immédiatement, le visiteur valide sa sélection auprès du back office en précisant la date de réception souhaitée. Le Back office lui retourne un devis valable 48 h qui précise le délai de disponibilité. A partir de ce devis le client peut passer commande ferme, demander un transport ou pas et choisir un paiement sécurisé en ligne.
SLU : Ca ne pose pas de problème que le matos ne soit pas immédiatement disponible alors qu’il est en vente ?
Stéphane Fleury : Il y a deux solutions, soit on ne vend que des cadavres et tout est dispo, soit on vend des produits récents mais tant qu’ils ne sont pas commandés, ils tournent.
Philippe Palmieri : c’est aussi la preuve pour le client que le produit est en bon état de marche. Ce délai n’excédera pas 8 jours en intégrant la révision et le nettoyage.
Alexis, l’interlocuteur d’Ezacco
Stéphane Fleury : C’est Alexis qui reçoit les commandes, qui monte les devis et suit les clients jusqu’à la finalisation de la vente. C’est lui qui prendra les demandes de SAV. Il a aussi un rôle de conseil et d’accompagnement.
L’idée comme pour la prestation et la location est d’apporter du conseil. Alexis pour le conseil sera épaulé par Philippe Palmieri, qui encadre l’équipe, Séverine Bréhard qui gère les stocks et Romain Lemesle qui prospecte sur le terrain.
Philippe Palmieri : Quand on identifie un besoin sur un marché, on doit pouvoir répondre soit en loc, soit en vente d’occasion et si c’est de la prestation on a une solution clé en main donc on assure toujours du conseil et du service. C’est une notion différente de ce qui peut exister dans nos métiers.
La location avant l’achat pour être sûr
Philippe Palmieri : La différence avec un site classique, c’est aussi que le client peut louer le matériel une journée si il veut l’essayer avant de l’acheter. Si c’est convenu à l’avance, on peut même lui décompter la location de la vente d’occaze. Mais il faut que ce soit convenu pour qu’il essaye le modèle qui est spécifiquement à vendre.
SLU : Plus de braderies alors ?
Philippe Palmieri : Bien sûr, le but est aussi de reprendre les braderies. Le site n’est qu’un outil de vente de matériel d’occaze. Il est virtuel, mais il ne doit pas créer une barrière entre nos clients et notre équipe. Le contact doit rester humain. C’est intéressant aussi d’activer notre réseau pour organiser des opérations in situ. Les clients sont toujours les bienvenus ici, s’ils souhaitent voir et même essayer le matériel.
DiGiCo (UK) Ltd a confié à DV2 la distribution exclusive pour la France de sa gamme de consoles audio numériques et de la gamme DiGigrid suite à la défection de la société Apex.
Pour Guy Vignet, co-gérant de DV2 : “DiGiCo est un leader mondial du secteur de l’audio professionnel, créatif et innovant. Nous sommes particulièrement fiers de la confiance placée en nous et en nos équipes. Nous sommes dans la cohérence de notre philosophie qui est de proposer exclusivement les meilleurs produits audio pour les utilisateurs professionnels.
Le support technique est aussi inscrit dans nos gènes. Il répond aux attentes légitimes des utilisateurs pour des matériels de plus en plus sophistiqués et nous appliquerons les mêmes standards d’exigence qui ont contribué à notre reconnaissance.”
Les utilisateurs français ne seront pas dépaysés puisque Laurent Laignel, pour la fonction commerciale, et Claude Rigollier, pour le support technique, ont rejoint DV2 pour s’occuper exclusivement de DiGiCo, comme par le passé.
DiGiCo et DV2 seront présents les 26 et 27 novembre, aux JTSE, sur le stand 105
EVI Audio France annonce la disponibilité des nouveaux boîtiers de scène de la série DL150 Midas et de l’extenseur AES50 KT DN9620, éléments qui viennent renforcer l’offre autour des consoles Pro1 et Pro2 mais qui sont bien sûr compatibles avec toutes les références de la série Pro et des XL8.
Le DN9620de Klark Teknik présenté en demi-rack 1U permet de multiplexer deux liaisons AES50 sur une seule liaison fibre optique, pour étendre les longueurs de transmission jusqu’à 500 m ou bien de deux flux AES50 en une seule liaison Cat5e/Cat6 pour une transmission jusqu’à 100 m avec une latence de 105 μs.
Il convient particulièrement aux utilisateurs de consoles Midas Pro1 et Pro2 qui ne disposent pas d’origine de connectique fibre mais les utilisateurs des Pro3/6/9 et XL8 pourront également déporter des boîtiers de scène à grande distance si nécessaire.Il permettra aussi d’étendre les possibilités de déploiement sur un site. Les DN9620 sont (bien entendu) livrés par paire avec un kit de montage pour rack 19’’.
Caractéristiques principales:
Transmission/réception de jusqu’à 96 canaux audio bidirectionnels en 24 bits
Latence de 0,105 ms entre l’entrée et la sortie
Fonctionnement à 96 kHz ou à 48 kHz
Multiple choix d’horloge : interne, AES50 ou externe
Alimentation secteur universelle intégrée
La série de boîtiers de scène Midas DL150 est constituée de cinq modèles non modulaires en rack 2U différenciés par le nombre d’entrées et/ou de sorties :
Ces boîtiers de scènes utilisent les mêmes préamplificateurs micro Midas que ceux embarqués dans les consoles Pro2 et les DL251 et une connectivité réseau AES50 double redondante ainsi qu’une alimentation universelle à découpage. Toutes les entrées – sorties symétriques se font sur connecteurs XLR Neutrik et l’interface utilisateur reprend le système de menu du DL451 pour toutes les fonctions prises en charge.
Nous apprenons de sources concordantes que le Siel 2014 initialement prévu du 10 au 12 février 2014 à la Villette, n’aura pas lieu et est reporté en 2015. Cette malheureuse annulation ajoute encore aux difficultés que rencontrent la profession du spectacle vivant et les acteurs de la filière technique.
Dimatec est depuis le 1er novembre le distributeur en France de toute la gamme de projecteurs à Led Leader Light pour l’architecture, le spectacle et la télévision.
Rappelons que ce fabricant slovaque a démarré son activité en 1991 par le développement et la production d’électroniques d’éclairage (EOM) et que, depuis 2002, il commercialise sous sa marque une gamme complète de projecteurs à Led de qualité : spot, wash pour des applications scéniques, luminaires pour des applications architecturales (intérieur, extérieur), et électroniques de commande.
« Nous tenons à augmenter les ventes, déclare Julius Szaraz, P.d.G de Leader Light, et après la réunion que nous avons eu avec Dimatec au Plasa, j’ai tout de suite été persuadé que nous faisions le bon choix. »
Dimatec distribue en France les plus grandes marques de matériel d’éclairage et accessoires pour le spectacle, le cinéma, la télévision, la vidéo… «Les produits de Leader Light sont de qualité supérieure et nous croyons qu’ils seront un excellent complément à notre catalogue de produits», a déclaré Olivier Bordini P.d.g de Dimatec.
Dans la gamme d’éclairage scénique Leader Light arrive un nouveau cyclo à LED, LL Stage CYC.
Compact, il utilise 72 Led pour washer un mur de façon uniforme à l’aide de deux types de diffuseurs, mais surtout Leader Light l’annonce en 5 versions de sélections de Led : du blanc fixe, froid ou chaud au RGBAWN soit 6 couleurs de Led pour la précision, en passant par deux versions de blanc variable avec un indice de rendu des couleurs supérieur à 95.
Il sera présenté sur le stand Dimatec aux JTSE les 26-27 Novembre. A suivre…
C’est lors de la dernière convention AES à New York que Neumann a présenté son nouveau micro de studio large diaphragme, le TLM 107. Universel, avec de multiples options de directivité (5), il se destine aux applications studio, au broadcast ou à la post-production sur les voix et les instruments acoustiques. Mais son niveau admissible élevé et sa double membrane protégée en font également un excellent choix pour la scène.
Pour la première fois chez Neumann, les fonctionnalités du micro sont commandées par une touche de navigation. L’affichage de la directivité choisie (parmi les 5 possibles) est matérialisé par le rétro-éclairage de son icône, sur le corps du micro. Des voyants d’état indiquent également les choix opérés pour la pré-atténuation (0, 6 et 12 dB) ou le filtre coupe-bas (plat, 40 Hz, 100 Hz). Ces contrôles sont situés à l’arrière du micro et s’éteignent automatiquement au bout de 10 s, pour une plus grande discrétion sur scène.
La nouvelle capsule à double membrane mise en œuvre est inspirée du D-01, l’un des modèles Neumann les plus réputés. Les deux membranes sont au potentiel de la masse, de façon à ce que la poussière ne soit pas attirée à l’intérieur du micro. De même la capsule est conçue pour minimiser la sensibilité à l’humidité. Avec une excellente réponse impulsionnelle, le TLM 107 est particulièrement adapté à la prise de son de percussions, d’instruments à cordes et à vent.
Quelle que soit la directivité choisie, la reproduction sonore est quasi linéaire jusqu’à 8 kHz. Une légère bosse de présence dans les aigus (vers 12 kHz) apporte un peu d’éclat aux enregistrements et une attention particulière a été accordée à la reproduction de la voix humaine, notamment le contrôle des sifflantes. La faible sensibilité aux plosives est assurée par une grille acoustiquement optimisée. Afin de s’assurer qu’aucun corps étranger ne vienne se déposer sur les membranes durant l’assemblage, le montage est effectué dans l’une des meilleures salles blanches d’Allemagne.
Réponses en position « omni » avec une remontée vers 12 kHz et une chute rapide vers le haut comme tous les « larges membranes ».En position cardio, la remontée dans l’aigu est moins prononcée. L’ouverture à 4 kHz est encore de supérieure à +/_ 45°. Nous avons enclenché les coupe-bas.
L’électronique sans transformateur permet d’assurer une grande linéarité et une importante dynamique (niveau max de sortie : + 10 dBu). Avec un bruit propre de 10 dB(A) et niveau de pression acoustique maximal admissible de 141 dB SPL (153 dB SPL avec la pré-atténuation 12 dB), les sources sonores les plus intenses peuvent être restituées sans distorsion avec une dynamique de plus de 130 dB. Le filtre coupe-bas commutable offre trois réglages : linéaire, 40 Hz et 100 Hz. La position 40 Hz atténue les interférences graves situées en dessous du spectre utile des instruments de musique, tandis que la position 100 Hz est optimisée pour la voix parlée et chantée (c’est la plus basse note reproduite par un baryton) notamment en proximité.
Le TLM 107 est disponible en finition nickel mat et noir mat et livré avec une fixation pour pied. Prix de vente conseillé : 1 212 € HT.
Une partie de l’équipe de la BS le soir de la sortie officielle du catalogue avec à droite Eric Espaze.
La boutique du spectacle sort son nouveau catalogue 2014/2015 : un ouvrage monumental ! Plus de 1100 pages, dans lesquelles il ne manque rien (35 000 références dont 30% de nouveautés), tiré à 50 000 exemplaires pour servir toutes les techniques du spectacle et une nouvelle activité de confection de rideaux de scène, du made in France.
On ne présente plus La BS, si ce n’est pour regarder le chemin parcouru par Eric Espaze, son fondateur et gérant depuis 1991. Grossiste en Equipements scéniques et audiovisuels : audio pro, lumière, photo, structure et récemment vidéo avec tous les accessoires et consommables afférents possibles et imaginables, la BS c’est aujourd’hui une équipe de 50 personnes, essentiellement des techniciens du spectacle et de l’audiovisuel au service des professionnels.
35 000 clients sont servis en France, Belgique, Suisse, DOM-TOM et Afrique pour un chiffre d’affaires de 19 M€ . La BS a pour outils une boutique physique de 1200 m2 située à Paris dans le 13e arrondissement (showroom de 300 m2 et comptoir de vente express) et une boutique en ligne www.la-bs.com. Le groupe intègre aussi depuis 1999 le département La CP, “La Centrale des Prestataires réservé aux loueurs, revendeurs et prestataires de services qui réalise 50% du CA : un succès !
La grande nouveauté 2013, c’est l’ouverture d’un atelier confection nommé Tex-Styles for the show réalisant en France des pendrillons et rideaux standard ou sur mesure en coton gratté, borgnolle gratté ou velours, évidemment professionnels donc classés non feu (M1).
Si vous souhaitez vous le procurer connectez-vous sur le site : www.la-bs.com
Avolites a profité du Plasa pour sortir la troisième génération de la console Tiger Touch et une extension compatible avec le logiciel Titan.
La console Tiger Touch fait peau neuve avec la version II qui est principalement une mise à jour du hardware. Elle remplace la version précédente et la Tiger Touch Pro. Avolites a privilégié pour cette nouvelle mouture la facilité d’accès et la rapidité.
En plus de la version 7 du logiciel Titan qui apporte son lot d’outils d’accès rapide comme le Quicksketch et un pixel mapper simple et intuitif, elle est dotée d’un nouvel écran tactile 15,6“, 40% plus lumineux que le précédent. Pour augmenter l’accès aux fonctions, on peut ajouter un écran tactile externe. Une nouvelle carte vidéo et un disque SSD permettent d’accélérer l’affichage et l’accès aux données. La Tiger Touch II est aussi équipée d’un onduleur interne et d’un port USB sur le panneau avant.
Les possibilités de restitution on été largement revues à la hausse, la Tiger Touch II est équipée de 20 submasters séparés en deux groupes individuels et 10 boutons pouvant être utilisés comme macros ou exécuteurs. Le nombre de restitutions peut être augmenté en utilisant une extension ou via le DMX In ou le MIDI. La console a une capacité de 16 univers DMX via l’ArtNet en utilisant une des deux sorties Ethernet ou les quatre XLR 5 broches. Elle est aussi compatible avec les protocoles Midi Time Code et Midi Note.
Dimensions de la console : 675 x 435 x 147 mm
Dimensions du flight case : 750 x 620 x 300 mm
Poids de la console : 15,2 kg
Poids du flight case : 31,7 kg
Titan Mobile
Autre nouveauté intéressante chez Avolites, la Titan Mobile est une extension compatible avec le logiciel Titan qui permet à la fois de programmer et restituer un show.
Elle se connecte à un ordinateur portable, en rack ou “all in one“ (ordinateur intégré dans un écran normal ou tactile). On retrouve sur cette extension tous les boutons nécessaires à la programmation et soixante pages de dix submasters. On peut ajouter une extension de restitution pour doubler le nombre de submasters.
Un des points forts de la Titan Mobile est qu’elle est équipée de 4 sorties DMX physiques pour restituer n’importe quel show programmé avec une console Titan.
ID-Tag, La dernière innovation Coolux pour son média serveur Pandoras est une solution de suivi de personne qui utilise un signal optique. Démonstration en images.
Le contrôle ID-Tag permet, grâce à un système d’émission (la balise) et réception de signaux infrarouges (caméras), de trianguler la position d’une personne ou d’un élément dans l’espace et de lui assigner un layer vidéo qui suivra l’émetteur dans le moindre de ses déplacements. Le système permet d’utiliser simultanément deux cent cinquante six balises.
Démonstration de l’ID Tag par Jan Huewel, P.d.g de Coolux : Il tient l’émetteur dans sa main droite.
L’émetteur du système ID Tag, pas plus gros qu’une pièce de 2€
Chaque émetteur est muni de deux Led infrarouges ou plus si nécessaire pour assurer la fiabilité de la liaison avec le récepteur. Un des points important de cette solution de suivi de personne ou d’objet est qu’elle utilise un signal optique. On ne risque donc pas de rencontrer les problèmes typiques des signaux radio.
La balise (l’émetteur) n’est pas plus grande qu’une pièce de deux euros et peut donc être facilement placée sur n’importe qu’elle partie de l’élément à suivre, un vêtement par exemple. On peut l’alimenter grâce à une pile bouton, qui assure une autonomie d’environ dix heures, ou via un connecteur micro USB.
Une des caméras infrarouges de réception des signaux de positionnement.
Le suivi d’une personne ou d’un objet en 2D est réalisable en utilisant une seule caméra infrarouge, mais dès lors qu’un des éléments doit se déplacer dans les trois dimensions, il faut utiliser un minimum de 3 caméras.
Le nombre de caméras nécessaires dépend aussi de la taille et de la configuration du lieu, et deux types de caméras seront utilisées : version USB 100 fps ou version compatible POE (Power Over Ethernet) pouvant aller jusqu’à un taux de rafraichissement de 250 fps.
La configuration du contrôle des ID-Tag se fait via le Widget Designer de Coolux. Les utilisateurs on le choix entre plusieurs modes afin de s’adapter au mieux aux différents réglages personnels et à l’ambiance lumineuse.
La partie logicielle de l’ID-Tag est un node du Pandora. Elle est donc intégrée au média serveur, seule la partie hardware, les balises et les caméras doivent être achetées séparément. Il vous en coutera environ 200 € par balise.
Fer de lance de la nouvelle gamme 50 de micros studio, l’AT5040 met en œuvre une nouvelle technologie de capsule et bénéficie d’un assemblage totalement manuel avec des composants triés et un contrôle qualité à 100 %, ce qui sort des sentiers battus. Rien qu’à ce titre il mérite d’être découvert, pour voir si la haute qualité a un impact très favorable sur le son rendu …
Le 5040 est un micro statique à électret, avec une directivité cardioïde. La capsule se compose de quatre éléments à membrane rectangulaire ultra fine (2 microns), fonctionnant simultanément comme une seule capsule ; leurs sorties sont sommées deux à deux.
Cette nouvelle technologie brevetée offre une surface de capsule équivalente plus importante que les traditionnelles 1 pouce d’où sa grande sensibilité et son exceptionnelle dynamique de 137 dB sans les inconvénients, notamment liés à la masse de la membrane : la réponse impulsionnelle est excellente, avec des transitoires parfaitement retranscrits.
Avec un bruit propre de 5 dB (A), c’est un micro extrêmement silencieux. Quant à la pression acoustique maximale, elle se situe à 142 dB SPL. Yes !!
Il n’y a aucun filtrage prévu sur le micro, pas plus que de témoins Led, pas de combinaisons possibles, rien de tout cela. Pour quoi faire ? Pas de blabla, vous l’avez sûrement compris, il faut juste l’écouter, ce que nous avons fait : Ouah !!
Premières impressions de prise en main
La mallette protège efficacement le précieux contenu.
Lorsque j’ai eu pour la première fois l’AT5040 en main, je n’ai pas été impressionné par l’esthétique du coffret, moulé en plastique gris, mais rapidement, après ouverture de la mallette, je constate que tout est soigné. Le boitier est volumineux et permet de prendre ou de ranger le matériel facilement. Une épaisse couche de mousse entoure la suspension ainsi que le micro. Lorsque la boîte est fermée, le contenu est parfaitement sécurisé. Même une chute importante ne pourrait pas l’endommager ; enfin, je crois, car tout à fait entre nous, je n’ai pas souhaité faire l’essai !
La suspension est une très belle pièce mécanique, un beau travail de précision et de finition.
L’anti-vibratile est particulièrement soigné. Une fois fixé, l’AT5040 ne bouge plus du tout grâce à un verrouillage très efficace.
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Cela dit, lors des essais, il m’a semblé que la suspension pourrait être encore plus efficace vis-vis des vibrations induites dans le bas-médium-grave. Pourtant en interne également, la cellule est totalement découplée du châssis. Il faut reconnaître qu’avec une telle dynamique il est difficile de juguler totalement toute vibration.
Le transducteur à 4 membranes.
L’AT5040 n’est pas un micro très lourd avec ses 582 g. Il se met en place facilement. En regardant à travers la grille de protection, je suis intrigué par la capsule. C’est la première fois que je vois une capsule de ce type ; je devrais dire quatre capsules rectangulaires qui offrent une surface équivalente bien plus grande que les traditionnelles 1” : étonnant !
le transducteur est découplé mécaniquement du corps externe du micro avec des plots amortissant. D’après Audio-Technica, les composants de l’électronique de pré-amplication / adaptation sont triés; il s’agit notamment des quatre FET d’entrée de conversion d’impédance pour lesquels c’est primordial.
Impressions d’écoute
Après branchement de l’AT5040 sur une console basique, j’ai tout de suite apprécié l’équilibre du son, avec un timbre très juste, très naturel ; je l’ai testé avec ma voix et écouté avec un casque (DT770 Beyer Dymanics). L’aigu est très fin, le bas médium bien tenu et les graves profonds. Je l’ai trouvé immédiatement très juste : l’aigu sonne juste, pas surfait, le bas médium et le grave ne dégoulinent pas. Cette première impression est excellente.
C’est un micro qui possède une grande sensibilité avec une très bonne réponse dynamique. Il faut dire que le rapport signal/ bruit est remarquable : ce micro est très silencieux.
Mon set-up de test (Neve + Antelope)
Pour le deuxième test, j’ai connecté l’AT5040 à mon préampli Neve 4081 sortant en analogique, puis converti le signal en numérique par l’ORION d’Antelope Audio, avec une sortie directe analogique dans l’Eclipse 384 (Antelope) pour la sortie casque ; là le son a tout de suite été différent, beaucoup plus pointu ; sur ma voix, les aigus étaient plus prononcés vers 8 kHz mais très agréables, un bas médium bien plein et très rond, très « lisible » et propre avec une présence accentuée des graves vers 100 Hz.
Les filles vont être ravies d’utiliser ce micro, elles auront l’impression d’avoir ce que l’on appelle « là où l’on trouve les billets verts » les big B…. Avec un grave bien plein et sans coupe-bas, des fréquences sub-graves prêtes à bondir mais qui ne posent pas le moindre problème pendant un enregistrement.
Le 5040 a en outre un angle de prise de son très ouvert car en restant dans l’axe, et en se déplaçant de gauche à droite sur quatre vingt dix degrés (+/- 45°), le son ne se modifie pratiquement pas sur la parole.
De même, en reculant jusqu’à 40 centimètres, la voix reste quasi inchangée au niveau du timbre.
La réponse amplitude/fréquence n’est pas totalement droite : pour ma voix, quelques fréquences remontent un peu mais ce sont surement les mêmes fréquences que j’aurais tendance à booster pour valoriser la voix pour le mixage final; c’est une réponse parfaitement adaptée à la prise de son voix et instruments acoustiques.
Prise de son contrebassePrise de son pianoPrise de son guitare
Pour que vous puissiez juger de la qualité, nous avons enregistré quelques notes (c‘est lourd les fichiers non compressés), en 24 bits / 44,1 kHz, de contrebasse, puis de guitare acoustique avec cordes acier et nylon et enfin de piano (sur un piano à queue C7 Yamaha) simultanément avec l’AT5040 et un M149 Neumann (à lampe), autre grand micro studio, de classe et de prix comparables. Les fichiers que vous pouvez télécharger sont en 44,1 kHz/16 bits aiff.
Benoît de MesmayFabrizio Fenogliotto
Nous remercions à cet égard le studio El Gaucho qui nous a accueilli pour les prises de son et nos deux complices musiciens : Benoît de Mesmay au piano et Fabrizio Fenogliotto (du studio El Gaucho) à la guitare et à la contrebasse.
Une réponse physiologique parfaitement adaptée à la voix et aux instruments acoustiques avec une légère remontée sous 100 Hz, entre 2 et 5 kHz, et entre 8 et 12 kHz (on parle de 2 dB).
Réponse polaire
C’est un vrai cardioïde et l’ouverture est encore de +/- 45° par rapport à l’axe à 8 kHz.
Caractéristiques générales
Capsule: Statique à électret
Directivité: Cardioïde
Réponse en fréquence: 20- 20 000 Hz
Impédance de sortie: 50 ohms
Sensibilité: -25 dBV (56,2 mV) référencé à 1V/1 Pa (94 dB SPL)
Pression Acoustique Maximale: 142 dB SPL, 1 kHz à 1% T.H.D.
Bruit propre : 5 dB(A) SPL
Dynamique (typique): 137 dB, 1 kHz à max SPL
Rapport Signal/Bruit: 89 dB, 1 kHz à 1 Pa (94 dB SPL)
Alimentation: 48V DC, 3,8 mA typique
Poids: 582 g
Dimensions : longueur 165,3 mm – diamètre maximum : 57 mm
Connecteur de sortie: 3 broches type XLR Mâle
Accessoires fournis: Suspension AT8480 5/8″-27 pour pied, boîte de rangement.
Pour conclure
Pas de réglages sur le micro mais un son magnifique. Finesse, énergie, excellent équilibre des timbres, bref, un grand microphone. C’est le sentiment que m’a inspiré cet essai du 5040 AT, le petit dernier, ou le gros premier devrais-je dire de cette nouvelle gamme, et j’espère que la firme va encore nous en faire voir de toutes les couleurs. J’aimerais, je souhaiterais voir une large déclinaison de la gamme dans un avenir proche.
L’AT5040 devrait être apprécié de toutes les structures pouvant se permettre l’achat de ce magnifique microphone, cher bien sûr (aux alentours de 3000 euros), notamment ceux qui travaillent sur les voix d’artistes, de comédiens ou pour les voix off. Et, ce qui est bon pour la voix l’est pour les instruments acoustiques : pianos, guitares, violons et autres saxo.
Reste à voir s’il résiste au temps, mais il a plutôt l’aspect du gars costaud. Audio-Technica a réussi son coup, avec L’AT5040 il s’ouvre les portes des dieux. A suivre…
Je pense que ce test va me coûter beaucoup d’argent, car je rêve maintenant d’investir dans un couple apparié d’AT5040 …
Si vous désirez donner votre avis sur mes analyses ou vos sentiments après avoir essayé ce micro, n’hésitez pas à me laisser vos commentaires en fin de post. De même pour les échantillons sonores et leur format. On saura trouver le meilleur compromis …
Il y a trois ans une petite italienne racée et mutine déchainait les passions en inventant (quasiment) une nouvelle mode : le Beam (qui se prononce BIM !). La Sharpy devint l’accessoire indispensable de nombreux plateaux, faisant la renommée de son constructeur (qui était certes déjà renommé). La république tchèque, l’autre pays de l’automatique, ne pouvait pas rester les bras croisés d’autant que, depuis, de nouvelles lampes à arc court et réflecteur intégré, plus puissantes ont vu le jour.
Ils ont donc fini par nous envoyer une tchèque, aussi jolie qu’une italienne, musclée et pleine de ressources comme savent l’être les vigoureuses filles de l’Est. Miss Pointe (qui se prononce… comme vous pouvez) est donc une Beam au faisceau bien tranchant, armée d’une nouvelle lampe Osram Sirius HRI 280, d’un vrai zoom, d’un vrai focus, d’un vrai Frost, de deux vrais prismes, de deux vrais roues de gobos comme une vraie Spot. Normal : c’est aussi une Spot à ses heures perdues.
Seule sur la table
Encore plus fine que sa concurrente, elle doit son nez plus long à l’incorporation d’un module zoom/focus sur quasiment tout le train optique. Je vous présenterai cette pièce très particulière un peu plus tard, au moment du déshabillage…
Ceux d’entre vous qui lorgnent vers son derrière seront surpris ne pas y trouver le socle proéminent d’une lampe standard…
Cette particularité lui donne une belle harmonie, différente des autres Beams, pour se rapprocher des Spots de la gamme Robin Base resserrée à la taille, flancs galbés pour accueillir deux confortables poignées arrondies, tous les regards convergent vers son fidèle écran tactile délicatement décentré. Ses deux bras, que d’innocentes virgules de plastique achèvent d’embellir, brandissent comme un trophée une tête bien faite en forme de noyau. Celle-ci a une partie arrière légèrement trapézoïdale, s’adaptant parfaitement à la forme d’étrier de ses deux bras. Les deux capots coiffant la tête sont semblables à deux boucliers africains protégeant les larges joues fendues d’une multitude d’aérations. La lentille finale n’est pas aussi exagérée que celle d’une Beam classique ; son regard évoque plus une Spot capable de zoomer à dessein.
Alors, cache-t’elle son jeu entre deux modes ?.
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Déjà petite (moins de 40 cm de large et 25 cm de profondeur), elle se révèle légère comme une plume : à peine 15 kg sur la balance. Avec de telles proportions, elle se pose comme la championne du régime minceur, amenant ses collègues de la gamme Robin au rang de matrones bien nourries.
Vu, humm, de dessous, les 8 embases ¼ tour oméga, la plaque pour crocheter les élingues avec même un petit dessin pour les débutants.
Poursuivons notre indélicate inspection. Bon, je vous épargne le rapport laborieux de chaque élément, vous commencez à connaître la gamme Robe un peu par cœur et rien de fondamental n’a changé.
Ceci dit, le retour d’une plaque sous la base permet enfin d’accrocher les élingues ailleurs que sur les bras.
À l’arrière, la connectique est tout ce qu’il y a de plus standard chez Robe : connecteur Ethernet, DMX 3 et 5, Powercon et fusibles phase et neutre.
En remontant doucement, nous découvrons un tatouage inquiétant : cette Pointe peut littéralement vous embraser.
je vous mets le feu !Vous voilà prévenus.La Sirius HRI 280 dans son cocon réflecteur et céramique.
Le changement majeur concerne le bloc lampe, à l’arrière de la tête. Pour un rendement maximum et un maximum de flux au centre du faisceau, les ingénieurs de Robe ont décidé d’utiliser une des fameuses lampes à arc très court et réflecteur intégré. Leur choix s’est porté sur la nouvelle famille Sirius HRI d’Osram, et plus précisément sur la 280 W : température de couleur 7700K, durée de vie 2000 heures. Cette vitalité est poussée à 3000 heures en mode éco, option disponible dans le menu de la Pointe.
Son flux initial de 15 000 lumens, malgré un indice de rendu des couleurs de 72, s’avère très efficace grâce à un angle de projection réduit, idéal pour une Beam au faisceau plus qu’étroit.
Réglage de la lampe
Mais nouvelle lampe veut aussi dire nouvelle procédure d’installation et de réglage. Pour la changer, après refroidissement, il faudra débloquer la plaque arrière (tenue par deux vis ¼ tour). Ensuite soyez méticuleux. Débranchez les 2 câbles d’alimentation et dégagez la lampe délicatement des deux pattes métalliques la plaquant contre son réceptacle carré.
A gauche, Les deux câbles de l’alimentation de la lampe ici installée dans son cadre métallique.Le système de maintien de la lampe : une lame-ressort dans le capot arrière et deux au-dessus et au-dessous de la lampe.
Pour plus de sécurité, la plaque arrière possède aussi une patte ressort qui empêche tout mouvement quand elle est revissée. La lampe étant sertie directement dans son réflecteur en usine, il n’y a pas de réglage d’azimutage possible au dos de l’appareil pour centrer son point chaud. Le seul réglage nécessaire est l’alignement de la lampe dans le train optique (pour que son faisceau ne bave pas dans toute la mécanique interne). Et c’est là que tout devient affaire de doigté. Car les normes de sécurité imposent d’effectuer le réglage hors tension (risque électrique, de brûlure, d’éblouissement et de piercing sauvage si la lampe éclate). Vous devrez donc caler la machine, disons faisceau ouvert, focus et zoom au minimum, l’éteindre, modifier légèrement le réglage de la lampe, la rallumer, puis vous demander si c’était mieux avant votre intervention, l’éteindre à nouveau et continuer ainsi de suite vos tâtonnements.
La deuxième complication concerne le réglage lui-même. La lampe est bloquée dans un cadre métallique qui est plaqué sur des coulisseaux et maintenu par un jeu de 4 vis cruciformes. Le jeu consiste alors à desserrer les vis et à insérer délicatement la pointe d’un tournevis plat dans les encoches gauche ou droite puis à effectuer une légère rotation en profitant de l’effet levier de votre outil pour déplacer la lampe horizontalement. Pour la verticalité, il faut bouger toute la plaque vers le haut ou le bas en vous aidant toujours de votre tournevis.
De plus, en raison des réflexions internes, les réglages sont à inverser par rapport à la projection lumineuse. Pour centrer le faisceau vers la gauche il faudra pousser la lampe vers… la droite, et inversement. Quand c’est fini, serrer toutes les vis et fermer le capot en respirant profondément. Heureusement pour vous cette opération ne s’effectue normalement que pendant les 100 premières heures d’utilisation, le point chaud dévie légèrement pendant le rodage de la lampe.
Détail lampe allumée……et lampe absente. Le point rouge sur la gauche est le capteur de luminosité utilisé par la Pointe pour ouvrir son shutter lorsque la lampe est suffisamment chaude.
Le menu
Cette (longue) digression terminée, commençons notre tête-à-tête en étudiant le menu.
Suivant une pratique qui se répand, Robe à eu la bonne idée d’insérer un module capable de décrypter un signal Artnet, MA-Net 1 ou MA-Net 2 sur un univers et de le renvoyer au protocole DMX, la machine prenant au passage les informations la concernant. Autrement dit, vous branchez votre câble RJ45 de la console à la première Pointe et vous obtenez une module DMX pour n’importe qu’elle autre machine. De quoi économiser sur l’achat de node. Après on est d’accord, cela ne vise pas à remplacer le réseau complet Ethernet d’un gros kit.
Ou comment configurer votre Pointe pour recevoir de l’Artnet (Artnet), du MA-Net mode 1 et2 (grandMA1 et grandMA2), ou pour se transformer en node Artnet (Art2DMX) ou MA-Net 1 et 2 (grandMA1/X et grandMA2/X).Les options accessibles lorsque vous payez le supplément wifi.
De façon identique, le module wifi optionnel (de Lumen Radio) permet de récupérer le signal DMX en wifi (normal) et de le ressortir en DMX filaire.
La Pointe sait bien sûr envoyer et recevoir du RDM de façon très complète, en déballant sans sourciller tout son curriculum vitae, son adresse, ses préférences et ses petits bobos. En parlant de bobos, un petit mot sur le menu “View Logs” qui liste toutes les erreurs et les problèmes rencontrés par la machine au cours du temps, et qui grâce à son inclinomètre pourra carrément signaler dans quel sens elle fut installée lors de la dernière presta, mais aussi orienter automatiquement l’écran du menu si on renverse notre cobaye.
Les yeux dans le labo
Cette machine est donc à la pointe (lol) de l’innovation : nouveaux capteurs optiques, nouveaux connecteurs à verrouillage, nouveaux moteurs triphasés 32 bits, nouvelle lampe, nouvelle alimentation pour celle-ci, nouvelle optique de zoom, la liste ne finit jamais.
Premier point intéressant pour les amateurs, le déplacement de l’alimentation HT de la lampe depuis la base vers la tête. Ce qui demandera une vigilance accrue lors du SAV. De fait la base se trouve ainsi dépouillée et n’accueille plus que l’alimentation générale, le moteur de Pan et la carte mère principale qui gère l’afficheur et le DMX.
L’alimentation HT de la lampe et son étiquette jaune de risque d’électrocution qui n’est vraiment pas là pour décorer, faites très attention.Une lame du shutter apparaît dans l’axe de la lampe, reconnaissable à son revêtement anti-calorifique bosselé. La plaque de Frost de correction du dimmer est placée juste devant.
Juste après le bloc lampe se trouve un premier module comprenant le shutter dimmer. Deux lames courbes coupent plus ou moins le faisceau lumineux à son début. Les spécificités dues à l’arc très court et au rendement de la lampe HRI imposent un traitement poussé sur les lames. L’augmentation de sa surface de diffusion thermique par une multitude de petites bosses et l’ajout d’un verre anti calorique permettent cela. Le point focal pouvant descendre jusqu’à ces lames, et faire apparaître au net les bords du shutter dans la projection, une plaque dépolie s’insère automatiquement dans le dispositif en début de course.
Dans la continuité de ce module, fixée directement sur le bloc lampe, se trouve la roue de couleurs fixes, composée de 13 pétales, séparés entre eux par quelques millimètres d’acier (d’où la petite barre noire entre deux couleurs). Vient ensuite le disque de gobos fixes, taillés directement dans le métal. La roue de gobos tournants complète cette partie.
La partie optique comprenant deux jeux de lentilles, occupe les deux tiers de l’espace, jusqu’à la sortie). Quatre vis cruciformes la maintiennent dans la machine. Les deux jeux coulissent indépendamment, suivant le mode (Beam ou Spot) choisi et les valeurs de zoom et de focus demandées.
Les deux jeux de lentilles du système optique.Les deux prismes et leur carte électronique de contrôle.
Comme ma description se termine à la lentille avant, vous vous dites, bande de tatillons, que j’ai oublié le Frost et le prisme. Pas du tout, et leur positionnement est très surprenant. En effet la lame du Frost et les verres du prisme sont situés SUR la trajectoire du zoom et ne peuvent s’insérer à son minimum, ils demandent donc gentiment à celui-ci de dépasser un certain seuil pour fonctionner. Le module des prismes est fixé à cheval sur le train optique par deux vis cruciformes. Chaque prisme est installé sur un bras qui vient s’insérer dans le faisceau.
Banc optique pointeConnecteurs noirs pour les alimentations, blancs pour les commandes.
Tous ces modules sont reliés entre eux par un bus CAN (Controller Area Network); les informations de commande et les retours des capteurs transitent ainsi dans toute la machine. Pour simplifier le SAV, les cartes électroniques sont identiques et les connecteurs à verrouillage. Enfin, certains capteurs précédemment à effet Hall (capteurs magnétiques) ont été remplacés par des capteurs optiques, plus précis.
Une fois tous les modules sortis pour les photos, sans prendre aucune note, bien sûr, il m’a fallu tout remettre dans la machine et retrouver tous les connecteurs. Elle n’était déjà pas facile à démonter, mais le remontage fut un grand moment de doute à base de : “Je pense que le prisme là, ne veut vraiment pas rentrer”, où alors “Son copain le zoom perd une lentille” et de “Tous ces câbles qui pendouillent dans le vide, ils sont venus quand ?”. Bref, autant je ne suis pas fait pour le SAV, autant chez Robe les machines sont vraiment compactes. Résultat, un connecteur arraché et un ventilo en berne…Bon ben je vais y aller moi…
À part ça, effectivement, technologiquement c’est de l’horlogerie.
Mon rêve était une démo
Une fois remise en état de marche, je branche la Miss et baisse la lumière.
Je retrouve ici la force de Robe dans les déplacements sauvages et la puissance… lumineuse. Elle se révèle précise, d’une facilité déconcertante à manœuvrer. Elle fait de l’effet sans esbroufe mais avec efficacité, jonglant entre ses deux roues de gobos et ses deux prismes avec toujours cette petite touche tchèque consistant à fourrer certains de ses paramètres comme des Bábovka de Noël.
La gestion des modes Beam ou Spot s’avère particulièrement ingénieuse tout en étant parfaitement transparente pour l’utilisateur. Dans son état normal, la Pointe est une Beam tranchante, capable de zoomer de 2,5° à 10°. Une palette de 10 gobos fixes situés sur la roue de gobos 1 lui permet d’habiller son faisceau avec des formes simples : barres, triangles, multi-trous plus ou moins répartis.
Beam au naturel, ouverture à 2,5°.Faisceau Beam et sa roue de gobo1 en multi-trous, zoom 10°.“Parallel Beam” enclenché. Scott Summers, tu n’es plus seul !
À la suite de ses gobos taillés directement sur disque métallique, quatre trous de différents diamètres permettent de réduire la taille du faisceau lumineux à la manière d’un Iris. Avec le plus petit de ses « Beam reducer » (plus classe à dire avec l’accent British, allez-y essayez) accompagné d’un zoom au minimum, les bords du bâton de lumière généré semblent parallèles, soit une ouverture inférieure à 1°, à en confondre la source et la cible ! Un peu plus affriolante, l’utilisation du prisme 8 facettes circulaires ou surtout du 6 facettes linéaires permettent de détourner cette première série de gobo
Cocktail « grenaille », multi-trous et prisme linéaire.Une fermeture s’éclaire…
Mais l’heure est venue de dévoiler son côté caché. Un simple effleurement sur la roue de gobos n°2 suffit pour que tout s’emballe. La Miss oublie ses gobos fixes et ses bonnes manières, déploie toute l’envergure de son zoom, arrange son focus et se transforme en un clin d’œil en une pure Spot se déployant de 5° à 20°. En activant la fonction appelée « Flat Field » située à 1% du canal DMX “Rotating gobo Wheel”, vous obtenez un vulgaire…trou, ce qui immédiatement provoque un gros remue-ménage dans son cerveau électronique, et la métamorphose électromécanique de la Pointe, nous évitant de chercher comme sur la WashBeam dans les fonctions de contrôle pour re-paramétrer zoom et focus. La roue de gobos fixes tenant alors automatiquement la chandelle en position ouverte, place aux graphismes volumétriques des gobos tournants, mieux adaptés à une ouverture plus grande. Bien sûr l’accès aux prismes est préservé
Des gobos…encore des gobos…toujours des gobos.Prisme linéaire …ou prisme circulaire, au choix.
En un tour de main, la Pointe peut aussi se doter d’un excellent Frost progressif, gourmand en flux mais bluffant sur une grande ouverture, à deux doigts de se prendre pour une petite Wash.
Cette Robe continue de nous charmer avec son shutter, les diverses rotations, le Focus, les macros d’effets, tous précis et fiables. Tout est parfait alors ? Hélas non, deux fautes de goût viennent entacher cette rencontre torride.
Pile ou face ?
Pourquoi, au nom de quels critères de poids, encombrement ou prix avoir snobé ainsi la trichromie au profit d’une simple roue de couleur et nous priver du plaisir d’utiliser la fonction Fade de sa console ? Qu’importe une machine avec 1 ou 2 kg de plus si celle-ci ne fait pas pleurer l’éclairagiste quand il doit choisir pour le 6e tableau consécutif entre rouge et cyan ? Alors oui, les 11 teintes proposées sont vives comme du vitrail au soleil, l’UV et le CTO sont aussi très bien dosés, mais j’aurais aimé plus de finesse d’une telle machine.
Par contre j’ai du mal à sauver le dimmer. Certes avec une Beam un dosage au millimètre de l’intensité n’est pas la priorité, et tout bien étudié, à zéro elle est éteinte et à 100% complètement allumée. Mais entre les deux c’est franchement ni linéaire, ni très propre quand à bas niveau on voit les lames du shutter se refermer dans le faisceau.
Les mesures qui achèvent
Dans la vie, l’important c’est de mettre ses atouts en valeur susurre la Pointe.
Mode Beam faisceau serré
Dotée d’une généreuse lampe à l’arc très court de 280 W et 15 000 lumens, c’est avec un aplomb rare qu’elle assène au centre, et à 5 mètres, 830.000 lux (oui, vous avez bien lu, près d’un million de lux !) en mode Beam, zoom en pointe de 2,5°. Le couple optique/lampe est optimisé au maximum dans cette configuration, les calculs montrant un flux de 12.921 lumens, soit un rendement de plus de 90% de la lampe. Autant vous prévenir, le faisceau n’est plus qu’un point chaud, voire incandescent si vous laissez trop longtemps la machine dans cette situation. La distance de sécurité préconisée est de 10 mètres, et c’est VRAI !
Mode Beam faisceau large
Ouverte à son paroxysme de Beam, soit 9°, elle revient dans des mesures plus « humaines » avec 79.000 lux au centre pour un flux total de 9223 lumens. La lumière émise est assez homogène, avec un point chaud fortement marqué.
Mode Spot faisceau serré
Dans son habit de Spot elle ne se referme plus qu’à 5°, envoie 88.000 lux au centre et à 5 mètres pour 5040 lumens répartis. Le faisceau est toujours très marqué au centre, similaire au mode Beam. Autant dire que sous la barre des 8/10°, hormis pour un gobo particulier de la roue 2, mieux vaut s’abstenir de passer en Spot.
Mode Spot faisceau large 20°
Nos mesures confirment l’emploi du mode Spot à grande ouverture. Ainsi à son acmé, zoom à 20°, elle projette une lumière homogène et équilibrée de 5717 lumens. La répartition de l’éclairement est remarquable sur tout le diamètre du faisceau.
Le frost
Le Frost linéaire se charge de gommer toute aspérité dans la projection lumineuse et transforme l’illumination tranchée de la Pointe en un halo cotonneux beaucoup plus étendu. L’utilisation du Frost en Beam permet de travailler jusqu’à 33° d’ouverture tout en maintenant 2200 lux au centre à 5 mètres. En Spot le Frost permet de gagner à peine 3° d’ouverture de plus (36°) mais le flux de lumière diminue de moitié (1100 lux au centre). Les étales de lumière étant quasiment identiques dans les deux cas, vous vous abstiendrez d’utiliser le mode Spot dans cette configuration (sauf effet spécifique bien entendu).
Les couleurs
L’absence de Trichromie rend les mesures de transmission lumineuse des couleurs peu prégnantes. Voici nos mesures des trois couleurs additives primaires et du CTO de la roue de couleur.
Le « deep red » est similaire à un rouge primaire, ou plutôt à un bouquet de roses rouge, dense et lumineux, conservant 3% du flux lumineux.
Le « green » (choisi au dépend du « dark green », car plus souvent utilisé en vrai) est lourd et brillant, couleur bouteille, 26% de l’illumination reste intacte.
Le « deep blue » nous entraine dans l’héliosphère, avec des tons très profonds, presque glacials ne laissant passer que 1,3% de lumière.
Le « CTO » donne une belle couleur chair, dans une teinte saumon très douce préservant plus de la moitié du faisceau.
Le dimmer
La perfection est souvent source d’ennui. Pour rajouter un peu de piment à son maniement, la Pointe nous propose donc un dimmer à la courbe non pas linéaire, ni exponentielle, encore moins en « S »… Pour résumer cette variation, au tout début on voit bien les deux lames du shutter se désaccoupler dans le faisceau, ça fait comme un nouveau gobo. Après ça grimpe très vite dans les 40 premiers pourcents d’intensité, puis grosse baisse de régime, plus rien sous le fader, et d’un coup, hop, ça sprint à mort dans les 20 derniers pourcents (ce qui coïncide avec le moment ou le Frost intercalé entre les serpettes du shutter sort du faisceau d’un coup). D’un autre côté, à 30%, tout le monde est déjà aveuglé, donc bon…
La vitesse
Belle vitesse de pointe (ah ah) pour notre Robe avec un 360° en Pan de 1,7 seconde et un départ/arrêté de 180° en Tilt de 1 seconde. Il manque juste un peu de peps au démarrage pour accrocher le podium. Performance qui risque d’arriver à la prochaine update de software, une fois que les ingénieurs tchèques maitriseront complètement les nouveaux moteurs triphasés 32 bits, beaucoup plus « coupleux » et rapide que les anciens moteurs pas à pas.
Les changements de couleurs et de gobos sont quasi instantanés, le zoom met moins d’une demi-seconde à passer d’un extrême à l’autre. Que puis-je ajouter de plus ? La métamorphose entre Beam et Spot est aussi rapide qu’un coup de foudre, tout au plus peut-on ergoter sur un minuscule décalage de positionnement entre les deux.
Niveau bruit, la Pointe souffle un peu fort, ce qui risque peu de gêner dans les environnements auxquels elle se destine, faits de décibels et de foules en délire.
Qui la prendra ?
La patience est l’apanage des sages. Il lui en a fallu à cette Pointe, ainsi que du cran pour se pointer (mdr) au milieu d’une foule de concurrentes déjà installées. Mais cette jouvencelle a son panier rempli de qualités. Côté Beam une belle machine compacte, nerveuse et puissante, traçant dans les airs des éclats de diamants. Côté Spot un concentré de technologie pour une remarquable prise en main. Des gobos efficaces, des prismes redoutables et un zoom volontaire assurent l’essentiel. La polyvalence ne s’arrête pas là avec un Frost vraiment progressif, un shutter qui déménage, et une roue de couleurs éclatantes.
Elle rêve déjà de concerts énervés, de pistes de danse immenses, de plateau télé graphiques ou de conventions majestueuses.
Les rabat-joie critiqueront ses manières rustiques en matière de dimmer et l’abandon de sa trichromie pour de sombres histoires d’argent et d’embonpoint.
Les amateurs apprécieront sa beauté intérieure en saluant l’effort de Robe qui offre un renouveau technologique à sa gamme Robin.
Mais nombreux seront ceux qui tomberont sous le charme, surtout avec des tarifs se négociant sous les 4580€ !
Le plus grand stade d’Allemagne, le signal Iduna Park (80 000 places), berceau du Borussia Dortmund (champion de la ligue allemande de football en 2011 et 2012) vient de changer son système de diffusion PAVA* et a opté pour une solution RCF avec 14 clusters de 16 éléments line array amplifiés TTL33-A, assemblés sur un berceau spécialement développé.
Les études et travaux ont été réalisés sous la maîtrise d’œuvre de Fulfil Engineering GmbH en coopération avec RCF Allemagne, le département RCF Engineering Support Group (ESG) et la R&D de RCF, ainsi qu’ ATEIS Allemagne, après une étude de simulation-prédiction acoustique conduite avec EASE 4.3.
Les quatorze grappes de 14 éléments TTL33-A (soit 196) avec pour chacune un sub TTL26-A sont réparties en 2 x 4 pour les tribunes Est et Ouest et 2 x 3 pour les tribunes Nord et Sud. Avec une ouverture horizontale de 100° et un arrangement « vertical » (en arc) spécialement étudié, la couverture des tribunes est homogène et cohérente de haut en bas et dans la largeur (les grappes sont espacées de 20 m environ) et les critères d’intelligibilité fixés largement atteints.
Vue rapprochée d’une grappe en cours d’assemblage et du berceau acier d’accroche. Les TTL33-A spécialement traitées sont uniquement fixées par l’arrière via huit boulons de part et d’autre.
Le système sert aussi bien à la diffusion de « public address » qu’à la sonorisation d’alarme et est totalement conforme EN54-16. La distribution des signaux audio et des données de contrôle, ainsi que la remontée d’informations de gestion, est assurée par huit modules PAVA IDA8 d’ATEIS via un réseau fibre optique en anneau totalement redondant avec le protocole RDNet RCF pour le monitoring des amplis intégrés et des transducteurs (défauts de liaison et d’impédance, etc.) qui reporte le statut (et la localisation de défauts) au système de gestion centralisé.
Etant donné que les enceintes intègrent l’amplification et le traitement de signal (DSP 96 kHz, 32 bits virgule flottante), la liaison entre IDA8 et les grappes ne nécessite que deux lignes audio, et deux bus de contrôle (RDNet/RS485) pour une totale redondance et une alimentation externe par grappe.
Vue frontale d’une boîte TTL33-A, grille ôtée. C’est un système trois voies avec amplification classe D de 1250W (500W LF, 500 W, 250 HF) et plate-forme DSP (liaison RDNet de contrôle et monitoring) embarquées.
La dernière version de TTL33-A MKII utilisée (avec RDNet) a été légèrement modifiée pour répondre aux besoins spécifiques :
– L’ébénisterie en contreplaqué de bouleau balte est peinte avec un revêtement spécial extérieur en interne également,
– Les membranes des transducteurs sont traitées contre l’humidité
– Et le système d’accroche du devant des boîtes est ôté, puisque seul l’arrière est utilisé avec le berceau en acier de rigging à angulation fixe spécialement conçu (conforme à la norme BGV C1). Ce dernier autorise pour les opérations de maintenance une descente des clusters de 25 m.
Le sub TTL26-A placé au dessus de la grappe étend la réponse vers 40 Hz mais surtout accentue la directivité dans la bande 60-160 Hz.
Le sub TTL26-A (double 15’’) juché au-dessus de chaque grappe n’est pas là uniquement pour renforcer les graves mais surtout pour mieux contrôler la directivité (avec le traitement de signal embarqué) dans la bande de fréquences 60 – 120 Hz où il recouvre la grappe de TTL33-A comme le ferait un arrangement cardioïde de subs. De plus il étend la réponse vers 40 Hz dans le bas du spectre. De la sorte, les réflexions sont réduites.
Le système ainsi constitué est facilement extensible par simple adjonction d’éléments sans remise en cause de l’architecture et peut satisfaire tous les types de diffusion, ou seulement une couverture partielle du stade.
Signalons également qu’auparavant RCF avait déjà équipé le nouveau stade de la Juventus de Turin.
Frost et Clearwing Productions installent des ARCS WiFo et des XT au Simpson Theatre de Chicago afin d’accueillir tout événement corporate jusqu’à des projections cinéma en 3D.
Avec ses grandes colonnes d’inspiration grecque et son plafond en staff culminant à plus de 7 mètres, la salle James Simpson, d’une jauge de 700 personnes, intégrée au musée Field, est très appréciée par les plus grandes sociétés américaines pour y accueillir leurs principaux événements corporate.
Tout récemment cette salle quasi centenaire s’est vue adjoindre un projecteur cinéma 3D/HD installé par D3D Cinema, ainsi qu’un ensemble surround L-Acoustics basé sur la gamme ARCS WiFo et XT grâce à la collaboration entre le cabinet de conception événementiel de Chicago, Frost et le prestataire technique Clearwing Productions, basé à Milwaukee.
Le système principal. On distingue à droite et gauche en front de scène, deux ARCS Wide accrochés. Au sol, en centre du fond de scène se trouvent deux SB18i et à l’aplomb de ce stack de subs, on aperçoit les deux ARCS wide de la voie centrale. Non visibles car cachés par une grille acoustique, quatre 5XT débouchent les premiers sièges depuis le nez de scène.
A la demande de Megan Henninger, responsable projet de Clearwing Productions, trois paires d’ARCS Wide ont été employées afin de reproduire les canaux LCR. Les deux ensembles gauche et droite sont accrochés horizontalement aux deux extrémités de la scène, la troisième paire est quant à elle située au centre, derrière le nouvel écran perforé et rétractable. Quatre enceintes coaxiales ultra compactes XT5 sont placées derrière une grille acoustique dans le nez de scène afin de déboucher les premiers rangs de sièges et une paire de subs SB18i placés l’un sur l’autre prennent place au centre du plateau afin de compléter la réponse dans le grave.
Les quatre 8XTi blanches du surround à cour, suspendues au plafond entre les colonnes du Simpson Theatre.
Le surround est assuré par 10 enceintes coaxiales 8XTi dans leur livrée blanche afin de se fondre au mieux dans la salle. Huit sont accrochées de part et d’autre de la salle, au plafond, entre les colonnes. Les deux dernières sont placées près du projecteur afin d’assurer un arrière gauche et droit. L’ensemble de ces 22 enceintes est alimenté par 6 contrôleurs amplifiés LA4.
De part et d’autre du projecteur vidéo 3D, une paire de 8XTi complète la diffusion surround en fond de salle.
Un soin tout particulier a été porté au respect architectural du lieu comme le rappelle Megan Henninger : “Tout comme le musée Field construit il y a près de 100 ans, le Simpson Theater dispose de nombreuses surfaces en plâtre. Le client a souhaité que son aspect soit préservé et a refusé qu’on ajoute un quelconque traitement acoustique.
Malgré leur petite taille, la dynamique offerte par les 8XTi et leur finition blanche optionnelle a permis de les intégrer de façon très discrète. Les ARCS tout en ne bénéficiant pas du meilleur emplacement possible, compensent cette faiblesse par la précision de leur couverture et un rendu acoustique de très grande qualité”.
“En tant que fournisseur exclusif pour l’événementiel du musée Field, nous avons répondu à la demande d’augmentation du potentiel d’attrait en termes de location du Simpson Theatre” dit le responsable de Frost David Kelly. “Constatant le succès de la petite salle de cinéma 3D de 150 sièges située à l’étage, la direction du musée a fait le choix d’offrir le même type de prestation dans la plus grande afin d’augmenter ses revenus.
Une fois établi ce cahier des charges, notre travail a été de créer un système qui puisse satisfaire à nombre d’usages, depuis l’accueil d’assemblées d’actionnaires jusqu’aux meetings de lancement de produits, des concerts ou encore de projections de films 3D, et pour cela le catalogue L-Acoustics offre la meilleure réponse. Nous utilisons fréquemment notre système en Kara pour des prestations événementielles dans le grand hall du musée Field et connaissons bien la qualité acoustique et la fiabilité de cette marque offrant au public le plus beau rendu.
Depuis sa mise en service début juin, la direction du musée comme le spécialiste en projection D3D n’ont pas tari d’éloges quant à la nouvelle diffusion du Simpson Theatre.
Sous les références Elidy Strip 5 et Elidy Strip 15, Chromlech décline le concept Elidy en tranches, de 5 ou de 15 Led, d’une totale flexibilité de création de design, avec les mêmes sources Led en blanc chaud et leur optique associée qui projette des faisceaux serrés.
En versions 5 ou 15 sources, Elidy Stip complète la gamme Elidy avec la même température de couleur et la même capacité à projeter les faisceaux.
Mais la vraie nouveauté, la Tap Technologie, se cache à l’intérieur. Car les bretons, qui décidément nous étonneront toujours, ont placé à l’intérieur du boîtier un accéléromètre pour faciliter l’adressage d’un groupe de Elidy Strip, simplement en tapant sur chaque boitier pour lui donner une adresse DMX dans l’ordre souhaité.
L’accéléromètre est un capteur qui permet de mesurer l’accélération appliquée à un objet mobile. Un choc étant considéré comme une accélération de très forte amplitude, en tapant sur chaque Elidy Strip, on envoie une information à l’alimentation PSX9, qui réadresse la barre de Led via un réseau propriétaire bidirectionnel.Voila bien une façon rapide et presque automatique d’adresser un groupe de projecteurs avant le levage du pont.
Et ce n’est pas tout, l’autre intérêt de l’accéléromètre est de détecter l’orientation du Elidy Strip pour définir automatiquement l’ordre des Led de 1 à 5 ou de 1 à 15. La première Led allumée d’un chaser sera toujours celle de gauche si la barre est placée horizontalement ou celle du haut en cas de position verticale. Cette fonction sera activée ou pas au gré de l’utilisateur.
L’alimentation PSX9 développée pour le Elidy, gère jusqu’à 45 Elidy Strip 5 et 15 Elidy Strip 15.
Et pour permettre toutes sortes de configurations d’assemblage, linéaire, coudé… une filière accessible aux extrémités de la rampe est compatible avec les accessoires industriels de la gamme T-Slots. Encore une bonne idée !
Une filière creuse est accessible aux extrémités…… pour recevoir les accessoires d’assemblage de la gamme T-Slot et former des configurations originales.