Compulite, pionnier dans le développement de consoles pour projecteurs motorisés, revient sur le devant de la scène au Plasa 2013 en présentant un tout nouveau concept de pupitre, la Vibe.
Basé sur un écran tactile multitouche 24 pouces, ce pupitre annonce l’avenir. En effet, avec seulement vingt boutons configurables à la base de l’écran, quatre encodeurs et quelques touches, l’interface hardware est réduite à sa plus simple expression.
La nouvelle console Vibe de Compulite, un design épuré pour un concept Novateur
La première innovation est l’interface écran entièrement configurable. Chaque utilisateur peut configurer à sa convenance l’environnement qui lui convient le mieux. A chacun son ou ses interfaces, suivant les besoins. Un travail très poussé des développeurs sur le contenu des fenêtres et les gestuelles multitouche permet à l’operateur de contrôler n’importe quelle machine depuis l’écran et de créer très rapidement un état lumineux. Autre avantage, non négligeable : il n’y a plus de limitations du nombre de playbacks.
Le deuxième point intéressant et novateur est la suppression de la programmation par lignes code. Plus de syntaxe à apprendre, chaque action engendre une ouverture de fenêtre contenant une liste d’actions ou d’options possibles.
En moins de deux heures un opérateur connaissant les bases de la programmation sur une console lumière est opérationnel. Le générateur d’effet est aussi bluffant par sa simplicité et sa puissance ; on peut rapidement créer des effets complexes et surtout on peut y accéder et les modifier très simplement.
Compacte et légère (20 kg) Vibe est enfin facilement transportable par une seule personne ce qui est loin d’être négligeable lorsque l’on se retrouve seul à la maison avec la console sous le bras !
Disponibilité prévue à la fin du premier trimestre 2014.
Le G-Spot SGM a des arguments pour séduire les prestataires. Classée IP 65 elle résiste aux pires conditions météorologiques et dotée d’un puissant module de Led, elle arrive dans la course à la puissance des lyres Spot à arc: la première ! En toute logique, elle a été couronnée du premier prix de l’innovation au cours de la cérémonie des Awards au Plasa 2013.
Les PLASA Awards for Innovation distinguent les produits qui font progresser l’industrie en démontrant un nouveau mode de pensée, d’amélioration de la pratique technique ou d’évolution en termes de sécurité. Sur deux jours, un panel de juges experts et indépendants a assisté à la présentation détaillée de 45 produits.
Le G-Spot a été élue déjà pour son flux qui a doublé depuis le lancement du prototype à Prolight & Sound. SGM annonce des performances supérieures à celles des spots à décharge de 1500 W avec une palette de couleurs quasiment illimitée.
Mais c’est son indice de protection IP65 fait la différence sur le marché des automatiques car le G-Force est insensible à l’eau et à toutes les saletés qui viennent réduire les performances optiques, en se déposant sur les lentilles et les gobos. Ce projecteur ne nécessite donc aucun entretien ni changement de lampe: le rêve !
Peter Johansen reçoit le premier prix de l’innovation des mains de Ed Pagett, président du Plasa.
Tous ces points ont été récompensés par le Jury, qui a souligné que le G-Spot est le premier produit entièrement adapté à la météo et capable de résister à n’importe quel environnement de spectacle, même aux festivals “britanniques”.
Selon Peter Johansen, “Sur un marché concurrentiel, il est encourageant de constater que le jury a reconnu que le G-Spot se démarque comme étant tout à fait unique. Nous avons déjà d’énormes commandes et nous savons qu’il va trouver des applications dans des environnements où il n’a jamais été possible auparavant d’utiliser des projecteurs motoris
Après quelques semaines de buzz sur tous les écrans, c’est à Londres que l’abeille italienne c’est posée pour nous faire découvrir deux nouveautés sur le stand Clay Paky au Plasa, les B.EYE K20 et K10. Le résultat est vraiment bluffant au point de devenir dès les premières minutes du salon, LA Nouveauté du Plasa 2013. Attirés comme des abeilles par un pot de miel,les membres du Jury des awards lui ont d’ailleurs décerné le prix de l’innovation.
Ces nouveaux projecteurs de la gamme A.LEDA sont à la fois, machines à effets, Beam et Wash et jouent la puissance. Comme à son habitude, Clay Paky sort un nouveau produit, original, novateur et performant.
Le K20 B-EYE en mode beam
Clay Paky a repris son concept de base des K10 et K20 ayant respectivement 19 et 37 Leds 15W RGBW pilotables individuellement pour ajouter les fonctions beam et effet à l’aide de nouvelles optiques de sortie.
Grâce à un nouveau système optique on peut passer d’un faisceau unique pour le projecteur en mode wash à un faisceau par Led en mode Beam.
Suivant le mode actif (Beam ou wash sélectionnable en DMX) on pourra obtenir un angle de 4 à 70°, ce qui devrait réjouir les plus exigeants.
En plus de cette nouveauté, un système de prisme associé à la rotation de la lentille de zoom sur le K20 permet d’animer les faisceaux et ainsi de créer des effets graphiques jamais vus à ce jour.
L’utilisation de cette nouvelle fonction avec le matriçage des Leds créé des effets saisissants.
Gamme A.Leda B-EYE K10 et K20 Effets Kaleidoscopiques
Parallèle beams polychrome Parallèle beams Blue
Angle maxiAngle mini
Le projecteur devrait être très bientôt disponible, après finalisation des macros d’effets
Le groupe Novelty a procédé en septembre à d’importants investissements de complément de parc en audio, vidéo et lumière pour le live et vient notamment d’acquérir en régies son une console SSL Live L500, quatre Yamaha CL5 (plus une CL1) ainsi que 8 racks de scène RIO 3224D et des cartes Dante.
Toujours côté son et là en diffusion, ce sont 12 SB15M, 24 SB15P, 24 8XT, 24 KARA, 24 SB18 L-Acoustics accompagnés de 12 LA8 et 2 LA RAK qui viennent compléter le parc ainsi que 12 LS18, 26 PS8 R2, 13 PS10 R2 et 14 PS15 R2 Nexo avec 7 contrôleurs amplifiés NXAmp 4×1 et deux NXAmp 4×4.
En lumière, quatre consoles Grand MA2 light et deux Grand MA MPU ainsi que 60 Rush MH3 Beam, 30 Mac Viper Performance, 48 Mac Viper Wash, 96 Mac Aura Martin (by Harman), et un Star 600 :1 Parasol Systems viennent grossir les rangs du parc existant.
Enfin en vidéo Novelty a fait l’acquisition de deux video projecteurs Christie HD20K, 21 écrans LED 46’’, 15 x 55’’ et 4 x 75’’ Samsung avec 24 PC M7400 et six Mac Book Pro dédiés.
Neo d’Oyaide élargit sa gamme de cordons class B professionnels en cuivre OFC avec des références XLR et introduit une nouvelle gamme, class X, également munie de conducteurs en cuivre OFC (Oxygen Free) destinés aux Dj’s professionnels utilisant des systèmes DVS (Digital Vinyl Systems) tels que Serato scratch Live ou Traktor scratch.
Neo Oyaide d+class B, XLRM/XLRF. Noter la section rectangulaire
Dans la gamme class B, six modèles de câbles stéréo sont ajoutés, XLRM / XLRF et XLR (F ou M) vers jack ou vers RCA en 2 m de longueurs ou en 1,2 et 3 m pour les modèles XLR-RCA. Les prix s’échelonnent de 28 à 38 euros TTC selon les versions.
Une des particularités de ces câbles est leur section rectangulaire (gainage externe) résistante à la torsion et évitant les ruptures d’impédance (pas significative en BF mais importante en HF).
Pour l’heure la gamme class X ne comporte qu’une seule référence, un multipaire RCA (deux paires stéréo RCA), OY-D+X RCARCA1M de 1,2 m proposée au prix public de 32 euros (TTC). Les connecteurs RCA surmoulés qui l’équipe sont à contacts plaqués or.
Neo Oyaide d+class X, deux paires RCA pour systèmes DVSNeo Oyaide d+class B, paire stéréo symétrique XLRF vers jack 6,35
Toutes les nouvelles références seront disponibles dès la mi-octobre
Bien établie dans le domaine du Live depuis son lancement (l’année dernière), comme les autres consoles de la série SD, la SD5 se décline maintenant en version SD5B dédiée broadcast.
La SD5 est une évolution de la première console numérique de DiGiCo, la D5, qui bénéficie des améliorations apportées sur les consoles SD, dues au « Stealth Digital Processing » de DiGiCo avec sa technologie Super FPGA à virgule flottante.
Comme pour la SD5, la SD5B embarque, au plan ergonomique, la technologie HTL (Hidden-til-lit) et cinq écrans couleur LCD TFT, dont trois sont tactiles et deux font office de Vu-mètres interactifs. Des touches à accès direct sont placées sous les écrans dévolus aux paramétrages des canaux (de part et d’autre de l’écran master central) pour une navigation rapide et simplifiée dans les commandes.
Au plan matériel, la SD5 avec ses ports réseau fibre optique 2Go/s, est capable de gérer 448 canaux d’entrées-sorties à 96 kHz et peut s’interconnecter avec 14 racks différents de la série SD. Elle dispose de 3 ports MADI redondants et de 16 E/S en local (micro-ligne et AES). Elle peut traiter 124 canaux en entrée et gérer 56 bus configurables plus le master (jusqu’en 5.1).
La SD5B y ajoute deux bus de solo et des bus master LCRS stéréo plus un bus LR/LCR/LCRS/5.1 en plus des adjonctions logicielles « B » dédiées au broadcast.
Meyer Sound étend son programme de formation avec la mise en ligne de deux nouveaux tutoriels vidéo relatifs au logiciel de prédiction acoustique MAPP Online Pro et CAL/Compass pour le contrôle des colonnes de diffusion CAL (Column Array Loudspeaker).
Le tutoriel CAL/Compass montre comment utiliser Compass et le configurer pour contrôler la directivité et la séparation des faisceaux avec les colonnes CAL. Le tutoriel aborde tour à tour la configuration initale, la sélection des entrées et des presets, les modifications de paramétrage et la création de nouveaux presets.
Le tutoriel MAPP Online Pro montre les principaux modes d’exploitation et les fonctionnalités de base de MAPP ainsi que son utilisation en prédiction de couverture acoustique.
Le système Glandmaster de Sommer Cable est une solution flexible et fiable pour la dérivation de faisceaux de câbles. Son concept est basé sur des douilles en aluminium massif décolletées et taraudées de part et d’autre en correspondance avec les divers raccords de câbles vissés standards.
Glandmaster existe en standard dans diverses dimensions et le manchon d’aluminium peut être pourvu d’un marquage individuel par laser ou par gaine thermo-rétractable imprimée :
M16 : M16 femelle des deux côtés
M16 – M25 : M16 x femelle / M25 femelle
PG16 – M25 : PG16 femelle / M25 femelle)
M25 : M25 femelle des deux côtés
M32 – M40 : M32 femelle / M40 femelle)
Tube de protection Glandmaster – LWL
Il est adapté aux systèmes à fibre optique de Sommer Cable en combinaison avec les gaines de protection de faisceaux LWL, ce qui permet d’éviter la détérioration des guides d’ondes lors du transport ou de la pose.
Glandmaster pour fibres optiques
Avec les raccords de câble à vis, Glandmaster offre de nombreuses solutions de raccordement de faisceaux de câbles, aussi bien en répartition de courants forts qu’en répartition de câbles HP ou ligne ou encore pour des systèmes hybrides avec fibres optiques. Par ailleurs des joints spéciaux adaptés aux différents types de raccords assurent une étanchéité à 100 % et une très bonne décharge à la traction.
Le serrage sur 360° de la pince de raccord en plastique renforcé fibre de verre autorise un blocage sûr et sans endommagement des gaines de conducteurs.
RCF présente trois nouveaux caissons sub-graves, destinés principalement au marché de l’installation (série Installed Sound), utilisant de nouveaux haut-parleurs 15 et 18’’ longue excursion « hyper ventilés » en charge bass reflex, les S8015-II, mono 15’’, S8018-II, mono 18’’ et S8028-II, double 18’’. Ce dernier peut délivrer un niveau max de 141 dB SPL.
Le S8015-II, faible encombrement et haute efficacitéLe cône des nouveaux haut-parleurs est revêtu d’une résine résistante à l’eau.
Ces trois subwoofers en ébénisterie de contreplaqué de bouleau balte (15 mm), recouvert d’une peinture époxy haute résistance, sont munis de nombreux renforts internes et d’évents à profil courbe. Un insert M20 est encastré en face supérieure pour accueillir un mât support 35 mm et, des poignées latérales, en retrait dans l’ébénisterie, facilitent leur transport.
La culasse « Hyper vented » des nouveaux HP RCF LF15X401 et 18X401.
Les nouveaux haut-parleurs 15 et 18’’ longue élongation à aimant céramique qui les équipent mettent en œuvre une bobine 4’’ à bobinage interne-externe en fil de cuivre sur un support fibre de verre et un double spider imprégné silicone.
Avec leur suspension triple rouleau, l’excursion max crête à crête atteint 50 mm. Le système de refroidissement à double ventilation (hyper vented) leur permet sans problème de supporter une puissance continue de 1500 W (3000 W program) avec une faible compression thermique.
Le S8015-II avec une sensibilité de 98 dB/1W/1m délivre un niveau max de 133 dB SPL, descend à 35 Hz et admet une puissance continue de 1000 W RMS dans un format compact (525 x 440 x 615 mm3) et une faible masse, 34 kg.
Le S8018-II avec la grille frontale ôtée. Notez la courbure des évents.
Le S8018-II offre une sensibilité de 100 dB/ 1W /1m, encaisse 1500 RMS (AES) en continu et fournit un niveau max de 137 dB SPL avec une réponse qui descend à 30 Hz.
Le S8028-II, double 18’’ : 141 dB SPL max.
Quant au S8028-II, double 18’’, il peut délivrer jusqu’à 141 dB SPL max, admet 3000 W RMS (6000 W program) et descend à 30 Hz.
Ces trois subs sont dotés d’embases Speakon NL4 (entrée et renvoi) et d’une grille frontale amovible en « nid d’abeille » métallique traitée époxy.
L’équipe MF Audio, avec de gauche à droite Jaco Rion, Marga Lopez, Sébastien Fleury, Stéphane Pelletier (Ingé son), Grégoire Olivier, Michaël Olivier.
A l’occasion de son 15e anniversaire, MF Audio, prestataire dans le domaine du « Live », a accueilli le 17 septembre, tous ceux qui ont participé à son histoire et à son ascension. Clients, fournisseurs, techniciens, collaborateurs ont répondu présents pour participer à cette sympathique soirée organisée dans les locaux de la société au Plessis-Bouchard autour d’un excellent buffet chaud (bravo au traiteur et à son équipe dévouée).
Vue en profondeur des locaux de stockage de MF Audio (Rez de Chaussée). Une grande partie des convives se situent à l’extérieur devant les petits plats du Chef, bien que la soirée ait été arrosée (dans toutes les acceptions).
C’est donc dans une ambiance conviviale et chaleureuse, à l’image de l’entreprise, que tous les invités se sont retrouvés dans les locaux de MF, au cœur des systèmes son. Le visionnage d’un film rétrospectif et des photos des événements marquants sur grand écran LCD a permis à chacun de se remémorer les années passées et à se projeter dans le futur.
Nous ne pouvions que demander à Sébastien (Fleury) et Marga (Lopez) de nous retracer l’épopée de MF audio avec ses principaux jalons, de 1998 à aujourd’hui.
SLU : Seb, Raconte-moi l’histoire depuis le début.
Seb (Sébastien Fleury) : En fait on a commencé en septembre 98. Je travaillais pour une société de traduction simultanée dont j’ai démissionné car Marga devait se faire muter. Au final cela ne s’est pas fait et je me suis dit que j’avais un savoir, que j’aimais bien la sono, et j’ai décidé de monter une boîte et Marga m’a aidé. Avec un premier associé on a créé MF Audio en achetant un petit parc de traduction simultanée et une camionnette.
Première sortie du E15 cette année au festival d’Enghien les Bains (Bains numériques)- Le festival d’Enghien les Bains (Bains numériques) en Y18 (2009) avec Stéphane Pelletier sur la barge.
Lorsque j’ai démissionné, je ne connaissais personne mais l’Oréal souhaitait me suivre et du coup comme je montais cette société, nous avons travaillé ensemble. Pour être précis, c’est l’INSEAD (Institut Européen d’Administration des Affaires) à Fontainebleau qui nous fournissait des programmes de formation des cadres dirigeants de l’Oréal pour l’ensemble du monde à hauteur de deux par mois. Nous avons donc fait exclusivement de la traduction pour ce client pendant trois ans. Ensuite, en trouvant d’autres clients, on a fini par faire aussi de la sono
L’équipe DV2 avait fait un déplacement en force pour l’occasion. (de g. à d.) : Denis Guichard (DV2), Pascal Guillaume (DV2), Guy Vignet (DV2), Sébastien Fleury (MF Audio), Didier Dal Fitto (DV2).François Juliat (Robert Juliat), Sébastien Fleury (MF Audio), Frédéric Chapron (Robert Juliat)
SLU : De quelle manière?
Seb: Nos premières enceintes étaient une paire de Bose 102. Je les ai même peut-être encore ici. Nous étions dans un bureau de 8 m2, l’un en face de l’autre (avec Marga). Puis nous avons acheté d’autres petites enceintes et très vite une paire de PS10 (Nexo).
Par la suite on est rentré dans l’évènementiel. On a commencé à intégrer du vidéoprojecteur, un peu de déco lumière, et à faire des séminaires plus gros pour nous, genre des salles de 300 à 400 places. Puis des prestations encore plus importantes avec un client dans la chirurgie esthétique pour la couverture de gros congrès au CNIT.
Eric Cartier (Videosonic), Rodéric Donat (Digital Vision), Sébastien Fleury (MF Audio), Noel Nicolas (Digital Vision)Valérie Bajcsa (Ingé Son), Stéphane Pelletier (Ingénieur Son), Delphine Hannotin (INA), Pascal Guillaume (DV2, en partie caché)
SLU : Avec des PS10 ?
Seb : Oui, mais quand on faisait le CNIT, il y avait déjà leur système de diffusion. on faisait des « sous-com » avec nos PS10. Il n’y avait pas encore la notion de line Array, en tout cas dans les conventions.
Puis, notamment avec l’aide de Stéphane Pelletier, on s’est mis au Live avec l’ambition de vraiment vouloir en faire. Pour cela, nous avons acheté un système C7 d&b qui en était à ses débuts et lorsque nous l’avons découvert, ça a été un peu la gifle et on a commencé avec. Les débuts ont été un peu durs car il a fallu se refaire connaître et capter des villes qui faisaient des petits concerts, des show cases, des choses courues par tout le monde mais des choses qu’on adorait
Seb : C’était il y a 10 ans, et cela a commencé à accrocher. Puis on a voulu comme tout le monde se mettre au Line Array et après diverses écoutes, nous avons choisi le Spektrix comme petit système, d’où la rencontre avec DV2 et Didier Dal Fitto, concrétisée par l’achat d’un Spektrix que nous avons beaucoup utilisé en convention sur plusieurs années.
Après séparation de mon associé et les histoires de « Bush et compagnie », il y a eu une période creuse et on a alors joué un gros coup de poker pour conquérir de nouveaux marchés, en investissant dans du Y10, du M15 (Adamson) et le parc de PLM (Lab.grüppen) qui était tout nouveau.
En investissant sur ces matériels, nous avons construit une nouvelle image d’intégrateur gros système. Grâce à cela, on a trouvé d’autres contrats et l’on s’est spécialisé dans le montage de systèmes avec de petites régies. On s’est dit : on fait du bois, du bois, du bois … C’était diffusion façade-monitor, monitor-façade,…On louait les consoles car chacun voulait la sienne et nous n’avions pas la capacité financière pour investir dans des régies ; nous avons donc décidé de faire du HP et de le faire bien.
SLU : … Et Regietek faisait l’inverse et vous travailliez déja ensemble…
Seb : Effectivement, à ce moment-là Regietek faisait rigoureusement l’inverse, et du coup cela nous a d’une part certainement sauvés mais surtout donné cette image de compétence système. Sachant que MF audio est quand même très attaché à Adamson, beaucoup de pros, qui n’avaient pas ou ne savaient pas faire du gros système, nous appelaient. Nous venions avec le « PA », on l’installait en étant entre guillemets en accueil pour eux et cela fonctionnait très bien.
MF audio Installation à la Piscine Molitor en 2010.
De là on est passé au Y10 et au Y18 qui nous a permis faire des diff sur des festivals. Le Y 18 a été aussi un autre passage qui a pris à contre-pied tout le monde parce qu’une petite boîte qui achète des systèmes si gros, cela se voit rarement. Mais en ayant toutes les tailles de systèmes, nous étions cohérents. Dans cette optique, nous venons de prendre le E15 et aujourd’hui on regarde pour le E12. De plus nous allons rester sur « l’Energia » parce que c’est vraiment « au poil ».
SLU : Actuellement vous êtes combien et quels sont les projets ?
Seb: Nous sommes cinq en fixe plus nos intermittents habituels. En termes de matériel, l’idée est de vendre le Y10 et de prendre le E12. J’ai aussi envie de prendre du Sector MDC car il me paraît vraiment bien.
J’ai envie de pousser avec MDC, j’ai déjà des subs et si le reste est pareil… Pour ce que j’ai écouté, cela parait plutôt bien. On met souvent du Line Array partout et ce n’est pas toujours adapté.
Delphine est tout étonnée (et Monique aussi derrière son appareil photo). Eh oui, il m’arrive de boire de l’eau, la preuve.Le Chef Grilladin et ses fantastiques Côtes de Bœuf (sans oublier le reste, notamment les toasts de foie gras poêlé).
Pour les chiffres, c’est à Marga (qui tient les cordons de la bourse), que l’on s’adresse.
SLU : Le Chiffre d’affaires a évolué cette année ?
Marga : Oui de plus 15% cette année
SLU : C’est magique 15%, comme le E15 ?
Marga : Oui tout à fait, et comme nos quinze ans !
SLU : vous êtes cinq, avec quel rôle pour chacun?
Marga : Dans une petite structure comme la nôtre tout le monde est polyvalent mais ;
Michael (Olivier) est plutôt préposé au suivi des dossiers clients, tout en faisant de la prestation et des RDV clients, des lectures repérages… Cela fait trois ans et demi qu’il est chez nous et il commence à bien maîtriser. Jaco (Rion) est purement technicien son avec une grande expérience, ce qui est très, très appréciable pour nos savoir-faires. Greg (Olivier) qui a fait son contrat de professionnalisation chez nous, a été embauché au 1er janvier pour gérer la communication, faire connaître nos prestations, nos partenaires, organiser et préparer nos évènements (comme cette soirée anniversaire des quinze ans).
SLU : C’est un investissement?
Marga : Oui, mais il apporte aussi du nouveau, d’autres idées, et MF Audio n’a pas toujours été brillant sur la partie communication. On sait faire beaucoup de choses mais on ne savait pas toujours bien les transmettre ainsi que notre image, si ce n’est par nos prestations. Le fait qu’il soit là justement pour mettre en place autant le site internet que la page facebook, réaliser notre catalogue, etc., c’est vraiment un travail important actuellement. Avoir des gens nouveaux qui arrivent avec leurs savoir-faire est très important. D’un autre côté, ce n’est pas productif immédiatement, mais cela portera ses fruits.
C’est tout ce qu’on souhaite à MF Audio : qu’ils poussent le flight encore très longtemps
Le stade Allianz Riviera de Nice, dont l’installation s’est terminée en août dernier, est le premier stade européen à se conformer totalement à la (série de) norme(s) EN 54 (notamment 54-4, 54-16 et 54-24), désormais obligatoire en France. Ce stade de 35 000 places, qui fait partie des sites choisis pour accueillir le championnat d’Europe de football 2016, a été entièrement équipé en matériels audio Electro Voice, Dynacord et Bosch et l’installation prise en charge par le prestataire-intégrateur Manganelli Technology.
Le stade en cours de travaux. L'installation du système de diffusion complet s'est déroulée entre mars et aôut.
Initialement introduite en 2011 pour les systèmes de détection d’incendie, la norme EN 54 a été étendue depuis aux systèmes de diffusion d’alerte. L’appel d’offres initial pour le stade de Nice stipulait que le système complet de diffusion devait satisfaire aussi bien l’alarme vocale, la diffusion d’ambiance jusqu’à la sonorisation de concerts.
Durant la phase d’étude, des simulations acoustiques ont été effectuées en 3 D pour que le système de sonorisation, mettant en œuvre des enceintes de la série EV-Innovation, soit parfaitement paramétré pour répondre aux critères d’intelligibilité, de couverture et de niveau requis.
Un rack d’amplification-traitement-supervision en réseau: matrices N8000 EV, amplis CPS 4.10 et coffrets DCS 400 Dynacord.
Le système installé, totalement configuré et supervisé par IRIS-Net (la plateforme logicielle « intelligente » EV) divise le volume du stade en six zones, dont cinq pour les tribunes, une pour le terrain et le reste pour les espaces internes du stade. Le système de diffusion est alimenté via cinq points (locaux techniques), un à chaque aile plus le central de commande, comprenant chacun les racks d’amplification et les matrices numériques N8000. Les amplificateurs multicanaux CPS4.10 (4 x 1 kW) et CPS8.5 (8 x 500 W) sont munis de cartes de contrôle RCM810 (CAN Bus).
Tous les points techniques sont reliés entre eux par deux réseaux en fibre optique (qui véhicule le son – numérique – en Cobranet et les données en Ethernet) redondants de telle sorte qu’en cas de perte de liaison entre deux, le réseau soit rétabli en moins de 20 ms (Turbo Ring). Depuis les points d’amplification et de contrôle, la liaison aux clusters de diffusion s’effectue en ligne 100 V et en CAN Bus (pour le contrôle).
Un des clusters de EVH1152D96 avec son système d’angulation et d’accroche qui assure la sonorisation des tribunes et de la pelouse (l’enceinte arrière). Il y en a 10 de ce type, les autres sont à 2 ou 3 enceintes.
Les systèmes de diffusion EVH, dont les EVH1152D96 (90°x60°) et EVH1152D64 (60°x40°) équipent déjà un grand nombre de stades à travers le monde et constituent une solution parfaitement éprouvée avec leurs différentes possibilités de couverture.
Ces enceintes pavillonnées 2 voies à structure coaxiale sont équipées de transducteurs Néodyme, 15’’ longue élongation pour le grave et une compression à diaphragme titane de 3’’ pour le médium-aigu, avec un filtre passif de répartition du 4e ordre (24 dB/oct.).
Chaque cluster du stade met en œuvre soit 3 x EVH 1152D96, soit 2 x EVH 1152D64 selon la position et une enceinte dirigée vers la pelouse (2 x 5). Au total ce sont 80 x EVH 1152D96 et 10 EVH1152D64 qui ont été assemblées pour la diffusion extérieure accompagnées de 35 ZX1i-100T pour le débouchage des accès ainsi que 454 diffuseurs de plafond Bosch LC1-WM068 et 414 LP LP1-UC10 pour les espaces intérieurs.
La diffusion principale exploite 19 amplis 4 canaux de 1 kW CPS 4.10 et 15 CPS 8.5 (8 x 500 W), sept matrices numériques (avec le traitement de signal) N8000 EV, une matrice Dynacord DPM 8016, cinq consoles (paging) DPC 8015 et 7 coffrets DCS400 équipés de cartes DC409R (5), DCS416R (1) et DCS412R (3).
Ici, le plein feu général. La lumière offre un beau rendu juste un poil plus rosé que l'halogène. Les musiciens ne se plaignent plus de la chaleur.
Les musiciens avaient chaud, surtout l’été ! Initialement éclairée par 49 duos de PAR 500 W, la salle Liebermann réservée aux répétitions de l’orchestre de l’Opéra Bastille n’assurait pas des conditions de température confortables, ni aux virtuoses ni à leurs instruments.
Didier Paillet, chef du service lumière a choisi des projecteurs à Led pour remplacer l’éclairage initial. Depuis la rentrée les musiciens répètent au frais sous la lumière de 49 projecteurs ArcSystem GDS : cool ! Nous avons visité l’installation, en compagnie de Didier Paillet (Chef du service lumière) et Nicolas Dacanal (responsable de la maintenance).
La salle Liebermann créée par Hugues Gall
Le double PAR responsable de la surchauffe de la salle pendant dix ans et à droite le sauveur GDS ArcSystem 8, petit, 7 fois moins gourmand et plus efficace.
Didier Paillet : A l’origine de l’Opéra Bastille, l’orchestre répétait dans la fosse ou dans la salle Gounod ; dans tous les cas il y avait conflit entre musiciens et techniciens jusqu’à ce que Hugues Gall, directeur de l’Opéra Bastille de 1995 à 2004, décide de leur offrir la salle Liebermann, il y a près de 10 ans.
Dotée d’une acoustique soignée, de gradins pour les chœurs, d’un vaste parterre orchestre et de lignes porteuses à plus de 9 mètres de haut, la salle Liebermann est confortable… Sauf l’été car la climatisation manque d’efficacité et les PAR chauffent beaucoup, c’est connu.
Dans la salle Liebermann qui n'est pas encore éclairée en GDS, de gauche à droite, Didier Paillet, Chef du service Lumière de l'Opéra Bastille, Nicolas Dacanal, responsable de la maintenance, Christian Paillard, responsable commercial de Alterlite, distributeur de GDS en France et Claude Léonard, électricien.
Didier Paillet : Avec Nico (Nicolas Dacanal, responsable de la maintenance NDR), nous avions commencé par installer une horloge réglée pour couper le jus à minuit, car les musiciens savent allumer la lumière mais ne pensent pas à éteindre en partant. Au moins la température de la salle baissait la nuit mais nous avions néanmoins toujours des plaintes. Comme il était exclu de changer la climatisation, j’ai suggéré de remplacer les projecteurs halogènes par des projecteurs à Led qui maintenant sont en mesure d’assurer un niveau d’éclairement suffisant.
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Le cahier des charges technique
Didier Paillet : La suite est classique. Nous avons lancé un appel d’offres avec un cahier des charges technique et budgétaire, analysé toutes les propositions et choisi parmi les réponses, l’appareil adapté à nos besoins : Alterlite avec le GDS Arc System répondait à toutes nos attentes.
Une belle lumière uniforme que l'on assimile à de l'halogène même si sa température de couleur est légèrement plus froide, 3000K, pour faciliter la lecture des partitions jaunes.
SLU : Quelles étaient tes demandes techniques?
Didier Paillet : Nous précisions que le niveau d’éclairement devait être de 400 lux à 9 m de hauteur, ce qui n’est pas forcément suffisant mais nous savions que la multiplication des sources nous offrirait un niveau élevé, et c’est le cas. Avec 4 projos on obtient plus de 800 lux. Les partitions à éclairer ont deux sortes de texture : une blanche et surtout une texture jaune qui offre moins de contraste.
On voulait évidemment des projos silencieux, donc sans ventilation, et un angle assez précis par rapport aux 9,60 m de hauteur. Evidemment il est possible de descendre les porteuses mais le but du jeu, c’est de laisser un espace au dessus des gradins pour le confort des chœurs. Et nous voulions un blanc plus froid que le tungstène à cause des partitions jaunes. Il est à 3000 K. C’est une salle de répétition donc le blanc nous suffit. Dès qu’il y a de la couleur, les prix montent en flèche et le budget explose.
49 projecteurs GDS ArcSystem accrochés à 9,60m du sol et espacés de 2,40 m.
SLU : Quel était précisément l’angle de projection nécessaire ?
Didier Paillet : La répartition des projecteurs n’ayant pas changé, nous avons choisi un angle de diffusion de 37°, ce qui reste conventionnel dans l’offre des fabricants, donc pas trop serré pour ne pas avoir à ajouter des sources (toujours l’enveloppe budgétaire), et pas trop large pour ne pas perdre en luminosité.
Ils sont espacés de 2,40 m précisément, disposés en ligne, elles-mêmes espacées de 2,40 m.”
Gagnant à tous les niveaux
La commande murale Sunlite Stick à touches sensitives et au-dessus le mode d'emploi réalisé par le service technique lumière de l'Opéra Bastille.
Si un éclairage halogène impose l’usage d’un pupitre lumière, de gradateurs et de gens formés à l’utilisation du pupitre sous peine de dysfonctionnement voire même de panne, avec les projecteurs à Led intégrant l’alimentation et la commande, une petite console murale suffit. Ca facilite énormément l’exploitation.
Nicolas Dacanal, Nico : Les projecteurs ArcSystem GDS se commandent en Wifi donc nous n’avons pas de câble data à tirer, juste les câbles d’alimentation.
Didier Paillet : Le wifi n’était pas un paramètre exigé au départ mais on s’est aperçu que c’était possible avec les appareils proposés. Ne pas tirer de câble représente une économie supplémentaire, c’est intéressant.
Les ArcSystem sont commandés par zone : plein feu général, plein feu orchestre, plein feux chœurs et une mémoire par ligne porteuse. Tous les projecteurs sont adressables indépendamment.
Ils ont tous une carte de réception WiFi. Ca nous permet de répondre à toute demande d’éclairage de zone et à des niveaux différents.”
En détail, pour les musiciens, la fonction des touches : 8 zones sont programmées, dont l'intensité lumineuse est réglable de 0 à 100 %.
Nico : Le paramétrage des projecteurs ne peut pas se faire directement sur l’appareil. Ils n’ont pas de dip-switches. Nous sommes obligés de passer par un dongle GDS, qui va faire la communication entre l’ordinateur et l’émetteur pour adresser les projecteurs.
Si on a beaucoup de sources et que l’on ne sait pas les repérer, on dispose d’une commande “Identify” qui fait clignoter l’appareil en question et on choisit son adresse.
Donc c’est super simple. Après paramétrage, on n’a plus besoin de dongle qui ne sert qu’à l’affectation, Le DMX est transmis par wifi aux cartes réceptrices des projecteurs. La programmation a été faite à l’aide d’un logiciel Sunlite et mémorisée dans leur boitier mural, le STICK à commande sensitive, dont l’horloge interne permet aussi d’éteindre les projecteurs à 23h30.
Didier Paillet : On avait déjà installé ce système dans la salle Ravel. Il est très simple à utiliser, les musiciens choisissent une mémoire et ils peuvent même jouer sur le niveau de lumière.
SLU : Vous réalisez une belle économie d’énergie
Didier Paillet : Oui, en plus car 150 W côté Led contre 1000 W côté halogène par point de lumière, ça donne au total, pour 49 projecteurs, 7kW contre 49 kW, et en termes d’éclairement c’est équivalent, voire même plus performant car on était plus fort en Led quand nous avons comparé 4 Arc System à 4 doubles PAR. Donc au final, on gagne des deux cotés. Et le Wifi ne risque pas de créer ou souffrir des interférences avec les autres systèmes (Wifi) car GDS est maître de son réseau en 5 GHz.
Côté connecteurs une prise RJ45 Ethercon avec renvoi, pour un réseau DMX câblé. Dessous le radiateur très largement dimensionné refroidit les 8 modules de 20 W en convection naturelle.A l'opposé des connecteurs, l'antenne WiFi, en haut à droite.
SLU : Est ce que la qualité de lumière satisfait les musiciens ?
Didier Paillet : Quand on a déterminé notre choix avec Nico, on a fait venir le Chef d’orchestre et le premier violon pour qu’ils valident notre choix et nous donnent leur accord, ce qu’ils ont fait.
Nico : c’est une belle source. On ne fait pas la différence avec l’halogène. Le rendu au sol est intéressant. Et en plus leur courbe de gradation simule l’halogène. C’est vraiment fait pour du remplacement standard.
le plein feu orchestreUne seule ligne porteuse allumée, on apprécie l'homogénéité de la lumière sur le parquet.
SLU : Cette lumière est-elle uniforme dans la salle?
Didier Paillet : Oui, l’éclairement sur pupitre se situe entre 800 et 1000 lux, sans point chaud et sans derating, le système de refroidissement du circuit de commande des Led est bien dimensionné et très efficace.
GDS ArcSystem
ArcSystem, les matrices de Led sont nichées dans un réflecteur qui assure un angle de 37° au faisceau.
L’ArcSystem du fabricant britannique GDS (Global Design Solutions) est une gamme de projecteurs à Led spécifiquement conçue pour l’éclairage d’auditorium dans une optique de remplacement rapide d’une source énergivore grâce à son contrôle par WiFi appelé Arc Mesh Protocole qui dispense de tirer du câble de commande.
La gamme est composée de différents formats autour d’un module constitué d’une matrice de Led blanches Bridgelux (origine USA) de 20 W nichée dans un réflecteur qui offre un angle de projection de 37° et un bord doux au faisceau de lumière (en option 19° et 24°).
Arc System existe donc en version 8 modules (celle de Bastille), en version 4 modules, en version encastrable également, jusqu’au spot unitaire. 4 températures de couleur (fixes) sont proposées : 2700K, 3000K, 4000 et 5600, GDS garantissant un IRC minimum de 90. Le projecteur embarque un volumineux radiateur à convection naturelle donc silencieux.
Alimentation : 80 – 230 VAC Contrôle : Analogique, DMX, ArtNet (prises Ethercon), réseau. Conçu et assemblé en grande Bretagne Prix : 1800 € HT
Depuis le 1er septembre 2013, c’est la société ECM qui distribue la gamme de projecteurs Robert Juliat sur tout le territoire Suisse, prenant ainsi le relais de la société LBS, suite au départ à la retraite de son fondateur Michel Boillet.
ECM ajoute Robert Juliat a son portefeuille de cartes lumière prestigieuses car ce distributeur spécialisé dans l’équipement pour le théâtre et les studios est toujours à la recherche de produits alliant l’excellence en optique et le respect de l’environnement à l’instar des nouvelles gammes à Led Tibo et Zep.
En plus d’une excellente connaissance des produits, la société ECM s’appuie sur une équipe multilingue permettant de répondre aux besoins de ses clients en allemand, italien, espagnol, français et anglais.
ECM prend la relève de Lumière Spectacle LSB SA qui, au travers de son fondateur Michel Boillet, a brillamment assuré le rôle de distributeur Robert Juliat ECM ces 30 dernières années.
Michel Boillet s’est engagé avec passion à répondre aux attentes de son marché. Partenaires de longue date, ECM et LSB poursuivront leur collaboration dans les prochains mois afin d’assurer une transition réussie.
J’ai passé de merveilleuses années ‘dans la lumière’ et aujourd’hui, le spectacle doit continuer, témoigne Michel Boillet. Etre l’importateur des produits Robert Juliat a été pour moi un vrai cadeau. Ce fut un grand plaisir de vendre du Juliat et de constater la satisfaction totale de mes clients. Chaque nouveauté était toujours très attendue. Un grand bravo à Jean Charles qui était un magicien de la lumière et à tous les employés de l’usine qui font du sacré bon travail ».
Claus Spreyer, directeur des ventes de Robert Juliat, déclare : “Nous tenons à remercier Michel et l’équipe de LSB pour leur dévouement et les excellentes relations qui nous ont permis d’assurer la réussite de très nombreux projets au fil des années. Nous sommes ravis d’accueillir aujourd’hui les membres de la société ECM dans notre famille et sommes impatients de leur apporter tout notre soutien pour développer le marché suisse, et tout particulièrement dans les cantons germanophones”.
“Je suis très heureux de cette opportunité de distribuer Robert Juliat, explique Lorenzo Merlo, directeur général de ECM. J’ai toujours vu cette marque comme une des plus prestigieuses et demandées sur notre marché suisse. Je ferai de mon mieux pour assurer la pérennité et le développement de ce succès”.
La nouvelle surface de contrôle S6 d’Avid présentée à l’IBC, est déclinée en modèles S6 M10 et S6 M40 modulaires, dédiés à l’industrie de l’enregistrement et de l’édition audio ainsi qu’à la post-production. Elle reprend les technologies éprouvées des familles ICON et System 5 et intègre des outils de collaboration optimisés en réseau.
Le modèle S6 M10. Le M40 accueille des écrans 12,1’’ LCD supplémentaires, outre le nombre de tranches.Le module Master
L’organisation traditionnelle de la console permet d’opérer une transition facile depuis les systèmes antérieurs avec un écran tactile multipoint qui offre un accès rapide et simple aux plug-ins, à un grand nombre de pistes, aux panoramiques surround, etc., des afficheurs haute résolution améliorent l’ergonomie de la surface.
La console S6 peut être personnalisée en ajoutant les modules nécessaires à chaque type d’exploitation. Les surfaces préconfigurées S6-M10 (24 faders) ou S6-M40 (64 faders) incluent l’ensemble des faders, boutons et autres caractéristiques nécessaires, la S6 M40 pouvant être davantage personnalisée avec différentes combinaisons de commandes par tranche.
Compatible avec Pro Tools et d’autres DAW (Digital Audio Workstation) populaires compatibles EUCON (protocole Euphonix), la S6 permet un contrôle exhaustif d’un maximum de huit stations audionumériques en simultané, avec la possibilité de passer en quelques secondes d’une session à une autre au sein d’un environnement de production.
Le module Automation inclus dans les systèmes pré-configurés.les modules d'affichage LCD TFT 12,1'' de la S6 M40.
Avid S6 sera disponible au cours du quatrième trimestre 2013. La S6 étant un système modulaire, différentes configurations seront proposées, à partir de 17 799 € HT pour la M10, et de 34 900 € HT pour la M40.
Conçu pour de longues séances d’écoute sans fatigue, le nouveau casque fermé Sennheiser HD 26 Pro est muni de coussinets d’oreille doublés, d’un double arceau flexible réglable pour répartir la pression sur la tête (sans prise de tête) et du système ActiveGuard, qui une fois activé, limite la pression sonore sur les crêtes au delà de 105 dB SPL.
Ce casque dynamique, plus particulièrement destiné au broadcast, aux Dj’s et producteurs offre une réponse en fréquence de 20 Hz à 18 kHz avec moins de 0,5 % de THD aux niveaux élevés, une sensibilité de 105 dB (1mW, 1 kHz) et un niveau max admissible de 128 dB (200 mW à 1 kHz).
Son impédance (stéréo) de 100 ohms se satisfait de tout amplificateur de casque bas niveau (basse tension).
Le HD26 pro est doté d’un cordon de 1,5 m en partie spiralé pour éviter les tensions sur le connecteur 3,5 mm et est livré avec un adaptateur 3,5 vers 6,35 mm vissable.
Les coussinets comme le câble sont facilement interchangeables et le système ActiveGuard, débrayable.