Présentation du système Geo-M6 par ses deux concepteurs (Rémi Vaucher qui parle et Matthieu Podeba, à gauche) de la R&D Nexo, lors de la conférence Nexo à Prolight+Sound.
Annoncé dans ces mêmes colonnes avant Prolight + Sound, le M6, le nouveau mini système de Nexo a bien été dévoilé lors de ce salon. SLU l’a découvert pour vous sur le stand du constructeur français.
Le système Geo M6 est composé de deux éléments distincts mais d’aspect identique, la tête M620 et l’unité de renfort de grave M6B, conçues pour être associés en fonction des besoins. La gamme existante de subs (notamment le LS600) du catalogue de Nexo venant prêter main forte à la dernière octave en cas de besoin.
Conçu pour le marché de l’événementiel et de l’installation, ce système correctement dimensionné peut aussi être employé dans des petites salles pour de la musique live. Basée sur une structure deux voix passives, la tête construite en composite de polyuréthane est équipée d’un HP de grave de 6,5 pouces à longue excursion et haut rendement qui dispose d’une pièce de phase facilitant le couplage entre boîtes au sein d’une ligne.
Une ligne de 6 boîtes M620. Même si elles paraissent grandes sur cette image, ces enceintes ne font que 37 centimètres de large (373 x 191 x 260 mm – LxHxP) pour seulement 10 kg.
La fréquence de raccordement du filtre est centrée à 2 kHz. Le haut du spectre est reproduit par un moteur à gorge un pouce monté sur un guide HRW optimisé par BEA/FEA*.
L’ensemble pèse légèrement moins de 10 kg (7,6 kg pour le M6B) et, marché de l’installation oblige, dispose de trois points d’accroche très discrets. Le système M6 peut par ailleurs se parer de toutes les couleurs de la palette RAL.
La M620 couvre le spectre allant de 80 Hz à 19 kHz dans ± 3 dB, offre une sensibilité de 95 dB/1W/1m pour 450 W (en crête) admissibles sous 8 ohms et délivre un SPL Max de 128 dB.
Vue arrière d’une ligne de têtes M620 avec le système de fixation et d’angulation. La structure permet une répartition uniforme de la force exercée sur l’enceinte.
Trois têtes peuvent être mises en parallèle sur un seul canal d’ampli. La directivité horizontale est au choix de 80° ou 120° et verticalement de 20°, d’où son nom de M620, avec une angulation de courbure ajustable de 0 à 20°.
Cette double directivité horizontale est obtenue en fixant deux pièces additionnelles en sortie du guide d’onde afin d’en modifier l’ouverture horizontale.
Perchées sur leur pied muni d’une pièce assurant l’angle du stack, le GMT-LBPADPT, et celle fournissant le support jusqu’à trois têtes, le GLT-LBIMP, voici une des nombreuses manières de mettre en œuvre les M620.
En cas de besoins spécifiques, il est possible de renforcer le bas et le bas médium avec le M6B, un module de renfort reprenant précisément les cotes de la M620 et disposant du seul 6,5 pouces à longue excursion en 8 ohms, ce dernier disposant d’un volume de charge légèrement plus important lié à l’absence du moteur et de la chambre.
Il partage aussi le même évent à embouchure évasée de la M620, améliorant à la fois l’efficacité et la linéarité à haut niveau en limitant les turbulences.
Une vue interne de la M620 (image constructeur) avec le HP de grave et son aimant céramique (ferrite) impressionnant et le montage particulier du moteur aigu.
Le M6B offre une réponse en fréquence allant de 70 Hz à 1 kHz (à – 6dB) avec une sensibilité de 94 dB SPL et un niveau maxi à un mètre de 125 dB, mais est conçu pour se cantonner à la bande 75 Hz à 120 Hz via un preset spécifique. Trois enceintes peuvent être attaquées par un seul canal d’ampli.
L’amplification est confiée à l’unité NXAMP4x1 TDcontroller, ce qui conduit à n’employer qu’une unité pour 12 têtes, quelle qu’en soit la nature.
La tête M620 est équipée des deux pièces, de part et d’autre du guide d’onde, faisant passer la directivité horizontale de 120 à 80°, un bel exemple de modularité. On voit aussi la pièce de phase sur le 6,5’’ qui permet de le « transformer » en deux sources de 3,5’’ (de centres acoustiques distants de 3,5’’ dans le plan vertical) pour étendre les limites de couplage.
*BEA : Boundary Elements Analysis *FEA : Finite Elements Analysis
Achtung Achtung ! Il est grand, il est beau, il parle allemand et anglais couramment, souvent un peu strict quand il est professionnel, quelquefois un peu condescendant envers les français, bien bruyant quand il est plein, mais brillant sous le soleil de Francfort, lui notre salon préféré, le Prolight+Sound de l’année.
Cette fois-ci encore attendu par une horde de clients et d’utilisateurs internationaux, il nous inonde de nouveautés en lumière, rassurant, tandis que la crise n’en finit pas de finir dans notre pays Gaulois. Deux tendances lourdes se dégagent pour le printemps, semblant s’inspirer des comics-book US.
D’un côté les Super-Héros Marvel, plus forts, plus grands, plus puissants.
Le Super-Sharpy Clay Paky joue les gros bras dans la superproduction ClayPaky au milieu d’une gamme B-Eye particulièrement valorisée par un joli show de présentation clair et précis.
Avec sa lampe de 480 W, le Super Sharpy est quatre fois plus puissant que le Sharpy et il intègre une trichromie.
Le retour chez Vari Lite du VL3000 réincarné dans un VL4000 impressionnant.
Le MacAura a mangé du Viper pour se transformer en Mac Quantum Wash bodybuildé.
Ayrton Radicalise encore plus son MagicPanel-R et ses lyres à leds en version R comme le MagicRing-R9 avec des optiques Réellement surpuissantes.
ETC présente une découpe Source Four Led en version 2.
ADB sort une découpe Europa 2,5 kW halogène sans ventilateur.
Robe complète la team avec une LedBeam100 puissance 10.
Hyper puissant et longue portée, le MagicRing-R9 Ayrton à rotation Pan et Tilt continue et gestion des leds RGBW point par point . Chacun des 61 collimateurs a un diamètre de 67 mm !ADB Europa, nouvelle gamme de découpes 2,5 kW. C’est l’absence de ventilateur, assurant un parfait silence de fonctionnement donc le développement d’une convection naturelle efficace qui fait la différence.
Autre tendance, les mutants des X-menont trouvé des projecteurs diaboliques.
DTS dans son show Rock’N’Roll nous offre Wonder, un wash à leds en version XL, armé de 2 zooms concentriques indépendants.
Richard Belliveau de High-End envoie ShapeShifter d’une quatrième dimension, un alien composé de 7 modules à leds asservis indépendamment en Pan et Tilt, autour d’une lyre au maousse design.
Ayrton sort une MagicBlade-R, barre de leds asservie en Pan et Tilt infinis aux effets renversants. Une invraisemblable quantité de constructeurs y vont de leurs projecteurs bizarroïdes, à deux têtes, à matrices de toutes les formes, souvent inspirés des innovations de l’année passée.
Disposés en ligne à l’avant scène, le Wonder DTS possède deux zooms concentriques qui assurent une belle variété d’effets.Le Shapeshifter High End et ses 6modules motorisés en Pan et Tilt
Les Spots à Led seront commercialisées en 2014, c’est promis. Après de longs mois de gestation qui parfois se comptent en une paire d’années, les lyres Spot à leds RGB, jouant dans la cour des lampes de puissance égale ou supérieure à 700 W, semblent maintenant opérationnelles avec un mixage des couleurs et une précision de gobos satisfaisante. La P8 JB Lighting est RGB. La G-Spot SGM est RGB + IP 65.
Spot RGB, la P8 JB-Lighting arrive bientôt sur le marché (2e semestre 2014) avec des arguments convaincants
La SGM G-Spot bientôt disponible. RGB et IP65, de l’énergie en couleur et aucun entretien, deux arguments qui devraient séduire les prestataires.
La lyre Martin Quantum Spot privilégie l’énergie du blanc avec une matrice de leds blanches et trichromie CMY.
Martin lui, choisit de tirer parti de l’évolution des Leds blanches pour la Quantum Spot équipée de leds blanches filtrées par trichromie.
Avantage de la boite à lumière RGB, une inégalable énergie en couleurs. A l’inverse, l’avantage des diodes blanches filtrées par CMY est de privilégier le flux du blanc, la trichromie restant à jamais énergivore.
Dans les deux cas, la température de jonction des Led élevée doit être gérée efficacement pour qui veut préserver le flux et la durée de vie des leds.
Cette invasion nous ferait presque oublier les consoles et média serveurs pourtant indispensables pour contrôler tout ce joli monde.
Luminex nous offre une gamme réseau aux possibilités incroyables,
Avolites sort un nouveau média-serveur et son module de contrôle personnalisé,
la Hog4 attire les passionnés,
Madrix remporte un réel succès pour contrôler les leds en point par point sans ibuprofène.
Bref, loin de la morosité ambiante, le Prolight&Sound cru 2014 nous promet une belle année riche en découvertes et forte en goût. A découvrir en info dans les jours qui suivent.
Pour ses 20 ans, Robe nous a offert un décor assez spectaculaire, toujours en corrélation avec son sponsoring du pilote de MotoGP Karel Abraham dont le bolide trône en bonne place au milieu du stand. Avalanche de Pointe, le best-seller de Robe, grand renfort de leds, cerce motorisée et musique tonitruante, le fabricant tchèque s’impose de manière musclée et efficace.
En nouveauté, le rachat à la compagnie anglaise GDS de la gamme Liteware constituée de solutions d’éclairage à leds autonomes, et un nouveau projecteur LedBeam1000.
La grosse nouveauté chez Robe se nomme LedBeam1000, ce qui vous laisse un indice évident pour la définir : il s’agit de la grande sœur de la petite LedBeam100. Toujours dans le souci de proposer une lyre rapide et percutante, celle-ci est équipée de 37 leds RGBW 15 watts.
Pour se démarquer de la concurrence, le bureau de recherche et développement tchèque (30 employés sur les quelques 450 de la compagnie) a imaginé un disque de diffusion/réfraction troué aux emplacements des collimateurs des leds.
Le disque de diffusion en sortie du LedBeam 1000 présente apparemment des frontières de diffraction concentriques (gradient d’indice de diffraction) qui évitent le mélange global des couleurs.
Si l’aspect extérieur laisse perplexe, le résultat semble intéressant : en position Wash ce disque suit le zoom, permettant d’obtenir un large faisceau de 60° apparemment homogène. A focale réduite, il se colle aux lentilles, ne laissant passer que la quintessence du flux lumineux, avec faisceau de 4° seulement.
Projecteur éteint, le disque offre un aspect laiteux qui appréciera la lumière incidente.
Pour le reste, nous avons noté des mouvements vifs et des performances en luminosité et en couleur efficaces.
L’utilisateur retrouvera les menus et les réglages habituels, avec tout un tas de protocoles supportés (DMX/Artnet/RDM/MANet/Wireless) et une forêt de macros en tout genre.
Ici pas de matriçage à outrance, seulement 4 anneaux pilotables, ce qui est déjà bien suffisant pour ce type de produit.
Les consoles de mixage numérique Yamaha de la Série CL, gagnent en puissance, en contrôle et en polyvalence grâce à la V2.0 de leur firmware qui sera disponible gratuitement en mai.
Cette version 2.0 apporte quelques fonctionnalités supplémentaires bien utiles telles que le DCA roll-out., le mixage N-1 et la possibilité d’insérer deux traitements en cascade sur une voie de mixage, entre autres …
Dévoilée en mars 2013, la version 1.5 du logiciel apportait la fonction Scene Preview plus l’identification et le patching automatiques des contrôleurs numériques amplifiés NEXO NXAMP. En juillet 2013, la Version 1.6 apportait l’identification et le patching automatiques des récepteurs HF numériques Shure ULX-D. Sortie en décembre, la Version 1.7 proposait de nouvelles fonctionnalités optimisant encore l’utilisation de la console pour des applications complexes, comme les festivals.
Outre quelques raffinements améliorant l’exploitation dans des applications de sonorisation et quelques corrections, la Version 2.0 apporte le mixage pour départ N-1, très demandé par le marché broadcast, ce qui élargit le champ d’application des consoles CL.
Autre nouveauté : la reconnaissance et le contrôle des préamplis des toutes nouvelles consoles de la Série QL, qui héritent des fonctionnalités et des performances des CL. Une console QL peut ainsi faire office de console de retours et de rack d’entrées/sorties, par exemple. La console CL utilisée en façade permettant alors de contrôler à distance le gain des préamplis intégrés de la console QL.
L’update CL V2.0 sera disponible en téléchargement depuis le site web Yamaha Pro Audio dès le mois de mai 2014, et il sera gratuit.
Voici certaines des nouvelles fonctionnalités apportées par l’update CL V2.0 :
DCA Roll-Out Les voies assignées aux Groupes DCA peuvent être appelés instantanément sur les faders de la console, ce qui ajoute encore à la souplesse d’utilisation. Les faders DCA restent accessibles dans la section CentraLogic, mais la fonction DCA Roll-Out permet d’appeler les voies assignées à un Groupe DCA spécifié sur la banque de faders située à gauche de la section CentraLogic. Ou, à l’inverse, on peut également utiliser la banque de faders de gauche pour le contrôle des faders DCA, tandis que la fonction DCA Roll-Out fait passer les voies DCA en haut, dans la section CentraLogic.
Output DCA >Les Masters des généraux Stereo/Mono, des bus Mix et des matrices peuvent être assignés à des Groupes DCA. Autrement dit, les Groupes DCA viennent s’ajouter aux possibilités de groupage conventionnelles des voies d’entrée, pour le contrôle des niveaux Master de sortie. Une possibilité de contrôle supplémentaire.
Mixage N-1 Le mixage N-1 (ou Mix Minus) est maintenant disponible. Cette fonctionnalité est essentielle dans les applications broadcast : elle consiste à supprimer le signal d’une voie spécifiée dans le signal d’un bus ; par exemple, supprimer la voix d’un correspondant au téléphone dans le signal qui lui est renvoyé dans l’écouteur.
Mémoires de Scène en lecture seule (Read Only Scene Memory) Il est désormais possible de créer des mémoires de Scène en lecture seule – d’où une sécurité accrue, puisque les données contenues dans ces Scènes ne pourront pas être effacées par la suite, même lors du chargement d’un fichier de paramètres de console.
Points d’insertion en Daisy Chain On peut insérer deux traitements sur une voie ou un bus, pour plus de liberté : par exemple, un égaliseur Portico 5033 suivi d’un simulateur d’enregistrement magnétique Open Deck, ou un processeur MY8-LAKE (Mesa EQ) suivi par un compresseur/limiteur Portico 5043.
Option indicateur de réduction de gain dans le champ du nom de la voie Il est possible de visualiser les indicateurs de réduction de gain des processeurs Dynamics 1 et Dynamics 2 dans le champ du nom de la voie. L’intensité de la réduction de gain reste donc visible même si les pages Overview ou Selected Channel ne sont pas à l’écran. Le choix entre valeur de l’encodeur de voie ou réduction de gain s’effectue dans les Préférences.
Option AG to DG Link pour la compensation de gain La fonction Gain Compensation permet de lier le contrôle de gain analogique (AG) au gain numérique (DG) à l’intérieur de la console. En activant cette option AD to DG Link, les modifications de gain affectent la console de façon conventionnelle, mais sur les autres consoles la fonction de compensation de gain maintient le gain constant, de façon à ce que ces modifications ne viennent pas interférer avec le programme en cours.
Le breton est têtu, il arrive toujours à son but. Le bélier est encore plus têtu, et rien ne peut l’empêcher d’atteindre son but.
Alors deux Rennais de Chromlech qui nous présentent un système de transmission HF multicanaux DMX baptisé du nom de ce vaillant capriné, ça nous intéresse forcément.
Le principe est des plus simple et part d’un constat franc : si la transmission sans fil des signaux DMX est une vrai nécessité dans un nombre incalculable de situations, les systèmes wifi font encore peur à la majorité des utilisateurs. Et même si l’intérêt est là, la multiplication des univers DMX de nos prestations rend compliquée l’utilisation de la majorité des passerelles wifi, à moins de les empiler jusqu’à ne plus savoir qui transmet à qui.
Le duo émetteur/récepteur Aries de Chromlech vise à résoudre efficacement ce problème. D’une part la propagation des signaux cryptés s’effectue par ondes radio, dans la bande 5 GHz moins encombrée que la bande 2,4 GHz, et en diversité d’antenne, donc en totale sécurité. La portée atteint 300 mètres, voire 1 km (de rayon en vue directe) avec des antennes de portée plus élevée. Les procédures d’utilisation sont simplifiées à l’extrême, puisqu’il suffit de donner le nom du récepteur à l’émetteur pour qu’ils communiquent instantanément.
Les boitiers sont prévus pour transmettre jusqu’à 32 univers séparément, en DMX ou directement en protocole Artnet 1, 2, 3 ou sACN. Un émetteur peut transmettre à un nombre maximum de 16 récepteurs, chaque prise physique de l’émetteur étant déjà configurée pour être appariée avec sa petite sœur à l’autre bout de la chaine. Cerise sur le gâteau, Chromlech annonce un temps de latence inférieur à 25 ms.
Un système né pour les stades, pour passer un plan d’eau et idéal en festival. Mon petit doigt me dit qu’on le retrouvera sur les festivals cet été.
Selon Optocore, l’AES est en train de finaliser une extension de sa norme AES 10 selon laquelle la transmission du MADI sur câble à paire torsadée Cat5, d’après une proposition initiée par le fondateur de la firme, Marc Brunke, serait une option ajoutée aux possibilités actuelles.
C’est une décennie de travaux de Marc Brunke qui se trouve condensée dans le projet de standard,commencée en 2003,avec un lien MADI entre les cartes YG2 et YS2 d’Optocore.
En 2008 vint une version compatible IEEE802.3, avec contrôle par Ethernet conventionnel et possibilité d’alimentation par le câble (PoE), qui a été intégrée dans toutes les cartes et appareils produits par Optocore.
On s’attend à une publication très prochaine de la version finale par l’AES. Avec le nouveau standard, le MADI et les commandes sont combinées de manière simple dans un unique câble Cat5. Il n’est plus nécessaire d’utiliser des protocoles de réseau complexes qui n’ont pas été développés pour l’audio professionnel ou pour le transport du son.
La bénédiction de l’AES repose sur le fait qu’une liaison par paire torsadée doit apporter une simplification des raccordements audio multicanaux et des économies substantielles, et convient principalement pour les applications à faible nombre de canaux, mais aussi pour les grandes capacités. L’infrastructure Cat5 se contente de connecteurs de faible encombrement, ce qui autorise des raccordements à haute densité.
Solution réseau Optocore complète pour l’audio, l’intercom, le contrôle et la vidéo
Pour le DG d’Optocore, Marc Brunke, c’est l’aboutissement d’une longue mission de démocratisation du MADI. « A côté d’un MADI sur coaxial et sur fibre, si coûteux à mettre en œuvre, l’avantage économique est évident » dit-il. Dans le nouveau standard, deux paires du câble Cat5 sont dédiées au MADI (bidirectionnel) alors que les deux paires restantes resteront conformes au standard Ethernet. Cette version est la plus adaptée pour les systèmes à petit nombre de canaux comme les préamplificateurs et les systèmes de diffusion. Mais aussi, puisque le standard rend MADI compatible IEEE802.3, on peut désormais l’utiliser en combinaison avec d’autres standards de réseau récents comme AES-X210/AES-67 ou d’autres variantes propriétaires d’Ethernet.
Les sociétés auront le choix d’utiliser leur propre conception ou d’employer la technologie d’Optocore sur une base OEM. Actuellement, tous les appareils de la série R d’Optocore sont compatibles MADI sur câble Cat5 et Brunke indique que 50 000 nœuds Cat5 ont déjà été vendus aux détenteurs de licences. Il a partagé les idées très en amont avec d’autres fabricants, et quelques sociétés sont en train de construire ou proposent déjà des interfaces.
Signalons par ailleurs qu’Optocore a fourni les équipements réseau des jeux olympiques de Sotchi, avec un double réseau fibre redondant en anneau de 24 nodes supervisé par deux équipes sous la direction de Scott Willsallen (Auditoria). Le routing mis en œuvre séparait les flux Live et broadcast en deux réseaux avec une cinquantaine d’interfaces (DD32R-FX, DD4MR-FX, X6R-FX et TP, X6P/X6 AD/DA).
La salle des concentrateurs réseau à Sotchi
La régie FOH à Sotchi
Le mix assuré par Richard Sharrat mettait en œuvre des consoles DiGiCo SD7 en FOH (réseau A) avec le monitoring (sur le réseau B) équipé de consoles broadcast SD7B et SD11B. Les consoles sortaient les signaux en MADI sur Optocore (voir info DiGiCo).
Lors de Prolight+Sound, Digico a présenté de nouveaux racks, apportant l’échantillonnage à 96 kHz aux consoles SD8 et SD9, et de nouvelles versions logicielles. Par ailleurs, seul constructeur de consoles à intégrer le réseau Optocore en OEM, Digico a présenté une démonstration avec des préamplificateurs distants placés sur le stand d’Optocore.
Le D2-Rack
Déjà aperçu à l’ISE 2014 et conçu pour supporter et étendre les possibilités d’entrées/sorties de la gamme SD de Digico vers les fréquences d’échantillonnages plus élevées, le D2-Rack se présente avec des connexions MADI en BNC ou en câble Cat.5, ce qui permet de l’associer avec une multitude de consoles Digico.
Exploitant les derniers convertisseurs utilisés dans les racks SD, le D2-Rack constitue une solution plus compacte, plus efficace et plus abordable, utilisable à 48 kHz comme à 96 kHz sans réduction du nombre d’entrées/sorties.
Le D2-Rack est disponible en deux configurations :
48 entrées micro
16 sorties ligne
Deux emplacements de sorties libres pouvant accueillir 16 sorties au format choisi par l’utilisateur entre analogique, AES et Aviom.
Ou bien :
24 entrées micro
24 entrées AES
16 sorties ligne
deux emplacements libres comme précédemment.
Actuellement, le D2-Rack est disponible pour les systèmes SD8 et SD9.
Le D2-Rack actualise le système SD8 avec une option de rack à 96 kHz. Cela permet de profiter à plein de la récente augmentation de puissance du traitement numérique « Stealth Digital Processing » de la SD8 avec un passage à 96 kHz sans compromis.
Dans la foulée du succès du système rack SD9, Digico lance maintenant le système SD9 D2-Rack. Il sera disponible avec l’une ou l’autre des options de rack et fournira une solution plus économique en un seul rack.
Selon James Gordon, directeur général de Digico, « avec le D2-Rack, nous pouvons accéder à tout le potentiel des SD8, SD9 et SD11 en 96 kHz ; cette nouvelle génération de conversion d’entrées/sorties représente une amélioration considérable. ». Le D2- rack procure une excellente qualité audio avec une latence globale à peine supérieure à 1 ms.
Logiciels
Extension du mutli-rack Waves Les équipes de développement de Digico et de Waves continuent d’accroître les possibilités de Waves sur l’ensemble des consoles SD. Le nombre de racks stéréo Waves a ainsi été doublé, passant de 16 à 32. Cela permet d’avoir jusqu’à 256 instances insérables sur chaque console de la gamme disposant de Waves.
SD9 Tirer toujours plus du traitement de signal Stealth a toujours été le credo de Digico depuis le lancement de la technologie en 2008. Dans les précédentes versions de la SD9, cela signifiait une augmentation du traitement des voies avec un doublement des unités FX embarquées et une multiplication des caractéristiques et des ressources disponibles. Cette année, au PL+S, on assiste à l’annonce d’un accroissement du traitement des bus. Le nombre de bus assignables par l’utilisateur passe de 16 Flexi busses à 24 Flexi busses, ce qui porte le nombre total de bus à 63 sur l’ensemble de la console. Cet accroissement de 50 % des bus assignables équipera toutes les nouvelles consoles et sera fourni sous forme de mise à jour gratuite à tous les utilisateurs actuels.
SD11i et B Comme la SD9, la SD11 a connu de nombreuses améliorations. Avec cette nouvelle version, le nombre de canaux traités passe de 32 Flexi Channels à 40 Flexi Channels, sans impacter l’allocation des traitements. Cet accroissement se fait sans impact sur les autres ressources de traitement et sans aucun ajout de matériel. Les nouvelles versions logicielles de La SD11i et B équiperont toutes les nouvelles consoles et seront disponibles en tant que mise à jour gratuite pour tous les utilisateurs actuels.
Suivi de gain L’une des toutes premières contributions de Digico a été de trouver une manière intelligente et exploitable de partager un préamplificateur micro avec le réglage numérique d’une console et d’éviter tout réglage analogique. Avec l’ajout d’un suivi de gain relatif, ce système va encore plus loin en permettant de rappeler instantanément un « gain total ». Le système calcule le gain total et utilise le réglage numérique pour fournir le même gain total sur chaque console.
Support du réseau Optocore
Digico a également annoncé la sortie d’une nouvelle version d’Optocore pour toutes les consoles reliées en fibre optique. Ce nouveau format permettra de raccorder les interfaces numériques X6R, DD2FR et DD4MR d’Optocore sur les boucles optiques de Digico.
La démonstration en a été faite avec un réseau optique reliant les stands de Digico et d’Optocore, dont les préamplificateurs X65R et V3R pouvaient être contrôlés directement à partir d’une console Digico via le réseau Digico-Optocore. En ajoutant une interface à 16 canaux X6R-FX ou des interfaces MADI DD2FR-FX ou DD4MR-FX d’Optocore sur le réseau, on augmente très simplement le nombre d’entrées/sorties de la console.
Digico est le seul constructeur de consoles à bénéficier du réseau OEM d’Optocore et exploite le protocole Optocore 2.21 en natif.
Conférence Yamaha pour la présentation de lancement de la série QL à PLS 2014
Dérivées de la Série CL et compactes, elles offrent des possibilités de mixage, de traitement et d’assignation optimales pour les sonorisations de petite à moyenne envergure.
La QL5 est une 64 voies mono + 8 voies stéréo au mixage, la QL1 plus petite offre 32 voies mono + 8 voies stéréo. Toutes deux possèdent 16 bus de mixage et 8 bus de sortie matrice.
Elles sont pourvues d’un grand nombre d’entrées/sorties en local : 32 entrées/16 sorties sur la QL5, 16 entrées/8 sorties sur la QL1. Les deux sont de dimensions compactes, et la QL1 autorise un montage en rack 19 pouces. Toutes deux travaillent en 44/48kHz et 24 bits.
Les consoles de la Série QL permettent d’obtenir une grande qualité audio et tirent parti des processeurs de signal internes comme les Portico 5033/5043 créés en collaboration avec Rupert Neve. On retrouve dans les consoles QL tous les effets, égaliseurs et traitements présents dans la Série CL avec une fonction additionnelle embarquée qui n’existe qu’en option dans les CL, le mixage automatique intégré développé par Dan Dugan Sound Design, très pratique en conférences, sonorisation de débats et broadcast.
Dan Dugan commente : « Lorsque Yamaha a entendu parler de mon processeur, ils ont pensé que ce serait bien de se rencontrer. Nous avons d’abord collaboré sur une carte optionnelle pour les consoles numériques Yamaha, la Dugan MY-16 qui a rencontré un grand succès commercial. Puis nous avons décidé d’aller plus loin, et d’intégrer directement le traitement de mixage automatique Dugan dans la nouvelle console de mixage Yamaha QL elle-même. Je suis très heureux de pouvoir donner à davantage de clients Yamaha l’opportunité d’utiliser mon procédé de mixage automatique ».
Le principe qui se cache derrière le nom Dugan Speech System™ est de répartir le gain d’un micro ouvert sur l’ensemble des micros présents. Si un micro capte une voix, le système augmente rapidement son gain et baisse proportionnellement celui des autres. Quand la voix s’arrête, le gain est redistribué équitablement vers les autres micros et ainsi de suite, ce qui donne l’impression qu’un unique micro passe de main en main. Ce procédé évite les fluctuations typiques des noise-gates et autres AGC (contrôle automatique de gain) conventionnels en maintenant une ambiance de salle régulière et naturelle.
L’interface utilisateur des QL 1 et 5 est structurée autour du concept de sélection de voie, actualisé pour assurer une utilisation rapide et sûre pour les applications de sonorisation. Un grand écran tactile, des contrôles pour la voie sélectionnée et un potentiomètre “Touch and Turn” constituent une interface de contrôle directe et efficace.
Des possibilités de mixage à distance et de configuration offline via un iPad ou un ordinateur ajoutent encore au confort d’utilisation. 300 scènes peuvent être mémorisées, 16 groupes DCA sont disponibles de même que 8 groupes de mute et 12 touches assignables librement.
Chaque voie d’entrée et de sortie dispose d’un délai de compensation allant jusqu’à 1000 ms, d’un paramétrique 4 bandes et de deux processeurs de dynamique.
Les fonctionnalités Dante intégrées offrent des possibilités de connexion étendues, avec une latence et un jitter particulièrement bas.
La fonction “Port to Port” permet d’assigner n’importe quel port d’entrée à n’importe quel port de sortie : une console QL peut fonctionner comme périphérique d’entrée/sortie à distance pour n’importe quelle autre console de la Série QL ou CL.
La fonction Gain Compensation permet de partager des entrées entre QL et CL sans craindre les changements de niveau soudains, la compensation automatique de gain ajoutant encore à la souplesse d’utilisation.
Deux slots d’extension pour cartes MY autorisent l’ajout de capacités de traitement ou d’entrées/sorties, ce qui permet d’utiliser les consoles QL comme composant central dans une grande variété d’applications sonores.
Même si les consoles QL sont autonomes et conçues pour les productions de petite à moyenne envergure, leurs fonctionnalités réseau audio Dante intégrées favorisent leur intégration dans des systèmes de plus grande envergure, avec des racks d’entrées/sorties Yamaha RiO et des consoles de la Série CL.
Une seule console QL peut gérer simultanément jusqu’à huit racks RiO, soit un total de 256 voies d’entrées dont 32 ou 64 peuvent être mixées simultanément mais aussi fonctionner de manière complètement autonome.
Les consoles QL possèdent par ailleurs des fonctionnalités d’enregistrement/lecture avancées : elles peuvent lire et enregistrer en 2 pistes sur des supports Flash USB et gérer des enregistrements / lectures multipistes via Dante, avec le logiciel Nuendo Live de Steinberg (partie du groupe Yamaha).
La Série QL s’inscrit dans la tendance initiée avec la Série CL : elle se situe au même niveau en ce qui concerne l’exploitation, la mise en réseau et la qualité sonore, qu’elles rendent abordable à des applications de petite à moyenne envergure, qu’il s’agisse de sonorisation de concert, d’événementiel, de conférences, de prestations « corporate » et bien sûr d’installation fixe.
Elle constitue enfin le meilleur complément à la Série CL dans les parcs des loueurs, pour réaliser des configurations de mixage numérique flexibles et adaptées à de nombreux besoins.
Chihaya “Chick” Hirai, Responsable du Département Sonorisation chez Yamaha Pro Audio, déclare : « Les réactions à la Série CL ont été très positives et depuis sa présentation, nous avons reçu de nombreuses requêtes pour des consoles intégrées de dimensions plus compactes, mais offrant le même niveau de performances. Les consoles de la Série QL sont nées de ce besoin : elles offrent toutes les performances de la Série CL, et apportent un certain nombre de nouvelles fonctions importantes sous un format compact.
Seules, les consoles compactes QL offrent tout le nécessaire à un grand nombre d’applications ; mais une fois combinées avec des consoles de la Série CL et des racks d’entrées/sorties RiO, elles peuvent s’utiliser dans des prestations de grande envergure. Nous espérons que nos clients exploiteront tout le vaste potentiel que les consoles QL peuvent leur apporter ».
Les consoles de la Série QL
QL5
Châssis 32 + 2 faders, adaptable à des configurations de voies très variées. Une console compacte, utilisable sur de grandes prestations.
Nombre de voies en mixage : 64 mono, 8 stéréo.
Nombre de bus : 16 bus de mixage, 8 bus matrice (compatible Input to Matrix).
Nombre d’entrées/sorties en local : 32 entrées, 16 sorties.
Nombre de faders : 32 + 2 (Master).
Support iPad en acier inoxydable.
QL1
Châssis 16 + 2 faders, format compact, console rackable.
Nombre de voies en mixage : 32 mono, 8 stéréo.
Nombre de bus : 16 bus de mixage, 8 bus matrice (compatible Input to Matrix).
Nombre d’entrées/sorties en local : 16 entrées, 8 sorties.
Nombre de faders : 16 + 2 (Master).
Rackable avec kit de montage en rack optionnel RK1.
Spécialiste mondial des systèmes de sonorisation de sécurité certifiés EN-54 avec ses marques Electro-Voice, Bosch et Dynacord tout en offrant des composants audio de qualité, le groupe Bosch a été retenu pour l’équipement du Vélodrome National de St Quentin en Yvelines.
Au-delà du football et du rugby, la France affectionne tout particulièrement la course cycliste, ce qui a conduit à la construction d’un remarquable nouveau complexe qui lui est entièrement dédié à Saint-Quentin-en –Yvelines, au sud-ouest de Paris. Après deux années de chantier et un coût total de 74 millions d’euros, le centre a ouvert ses portes le 30 janvier de cette année. La pièce maitresse est le Vélodrome National, un pavillon multifonction de 4000 m² équipé d’une piste olympique et d’un espace central lui permettant, au-delà des compétitions nationales et internationales, d’accueillir des conventions, des expos et des concerts.
Bien entendu le système de sonorisation résident doit être en mesure de satisfaire à l’ensemble des activités prévues, sans oublier son rôle premier qui est celui de projeter les annonces d’évacuation, le tout en répondant aux critères donnant lieu à la certification obligatoire EN-54. Face à ce cahier des charges, le choix de la solution à retenir n’a pas fait débat.
Jean Marandet, Product & Service Manager d’EVI Audio France précise : “Puisque Bosh au travers de ses marques Electro-Voice, Bosch et Dynacord est le seul fabricant en mesure de concevoir et fabriquer des systèmes d’évacuation audio équipés de composants professionnels certifiés EN-54, le choix de cette marque a été une simple formalité pour les gestionnaires du complexe et le prestataire en charge de l’audio”.
Sur l’appel d’offre initial, le service technique du Vélodrome avait spécifié deux systèmes distincts avec, en plus de l’installation en charge des messages d’évacuation, des line array pour délivrer le reste de l’audio. Après avoir consulté des acousticiens, le choix des lignes a été abandonné.
Jean Marandet : “Considérant l’architecture de la salle, le déploiement de ligne sources n’aurait pas été couronné de succès contrairement à une multidiffusion à l’aide d’enceintes point source. Après une étude approfondie de la salle à l’aide d’EASE, des enceintes Electro-Voice ont été retenues, un choix guidé aussi par l’expérience accumulée par Bosch dans l’équipement des grandes enceintes accueillant le public. L’installation du Vélodrome a été effectuée par l’intégrateur Tech Audio basé à Tremblay en France, suivant l’étude acoustique de EVI Audio France.
Le système déployé au cœur du vélodrome par Joël Giazzi, le directeur de Tech. Audio et ses équipes est constitué de 32 enceintes de la série Innovation d’Electro-Voice. “Cette série est idéale pour ce genre d’installation, précise Jean Marandet, et en choisissant précisément la dispersion souhaitée, on parvient à obtenir même dans des salles complexes une couverture homogène tout en minimisant les interactions avec les murs”. A cet effet, 18 enceintes EVF1122S avec une dispersion de 90°x60° et 90°x40° couvrent les gradins et 14 EVF1122S/96 avec une dispersion de 90°x60° se chargent de l’espace central.
Une vue de enceintes certifiées EN-54 en charge de la diffusion à la fois des messages d’évacuation comme de tout autre type de signal audio lié à l’exploitation commerciale du Vélodrome.
Les enceintes déployées sous le toit du vélodrome sont amplifiées par huit amplis Electro-Voice CPS8.5 à huit canaux en classe D de 500 W équipés de modules de contrôle au protocole Iris-Net RCM-810. Le système est alimenté par une matrice digitale Dynacord DPM8016 et drivé par un contrôleur Electro-Voice N8000. Ces deux éléments sont raccordés au travers de trois racks Dynacord DCS400. Deux consoles d’appel Dynacord DPC8015 disposent d’un vaste ensemble de modules (3 x DCS801R, 15 x DCS409R, 1 x DCS 409R, 1 x DCS412R, 1 x DCS416R). 16 modules LML-1 sont enfin insérés sur les lignes 100V afin d’en contrôler le fonctionnement.
Le système est piloté et contrôlé au travers d’IRIS-Net qui, selon Jean Marandet, est le cœur de l’ensemble : “Grâce à son interface graphique et l’ensemble de fonctions dédiées aux messages d’évacuation, ce logiciel contribue grandement à rendre l’ensemble simple et ergonomique. Chaque client ayant des besoins spécifiques, la phase de programmation, d’affichage d’une alarme et la gestion des annonces via IRIS-Net requiert un très bon support technique.
Pour la sonorisation des espaces de passage, les salles annexes et les restaurants, l’équipe de Tech. Audio a aussi pioché dans le catalogue Bosch : plus de 260 haut-parleurs de plafond LC1-WM06E8, 66 mini enceintes métalliques LBC3018 et 70 projecteurs de son unidirectionnels LP1-UC20E. L’ensemble est alimenté par un lecteur de messages Bosch LBB 1965/00 Plena.
“L’installation va au-delà des attentes du client, dit Jean Marandet. Les haut- parleurs délivrent à la fois des messages parfaitement intelligibles tout en étant capables de fournir toute la pression sonore requise lors de la reproduction de musique, non seulement dans le vélodrome mais aussi dans le complexe entier.”
Le président de la fédération française de cyclisme David Lappartient est tout autant satisfait par ce qu’offre ce centre : “Les instances du football ont Clairefontaine, celles du rugby Marcoussis, le cyclisme peut désormais s’enorgueillir de disposer de Saint-Quentin-en-Yvelines »
En développant le Quantum Spot, Martin vise le marché de remplacement du Mac 700 en termes de puissance et d’effets. Le fabricant danois opte pour la qualité du blanc avec une puissante matrice de leds blanches associée à un système CMY et une roue de couleurs.
Dotée pour le Pan et Tilt du même moteur que les Viper, mais beaucoup plus légère (21 kg) elle bouge super vite et bien.
C’est Jérôme Garnier (Directeur technique de Martin France) qui nous a présenté sur le stand Martin de Prolight+Sound le prototype du Quantum Spot dont la commercialisation est prévue en juin.
Tous les choix ne sont pas arrêtés, comme la température de couleur (ici à 7000K), le nombre de facettes du prisme (3 ou 4), le choix définitif des gobos installés sur deux roues dont une de gobos rotatifs.
L’étendue du zoom est de 12 – 36° et l’intégration d’un iris est prévue. La consommation totale sera comprise entre 500 et 600 W ce qui donne une indication de la puissance de la matrice de leds dont les caractéristiques sont encore confidentielles.
Après la déferlante Viper de ces 2 dernières années, on n’espérait plus rien de Martin cette année, largement rassasié par cette excellente gamme. Fidèle à sa position de leader, le stand du fabricant Danois trône toujours à l’entrée du Hall 9, le 2e bâtiment consacré à la lumière du Prolight+Sound.
faisceau homogène, gobo net, le prototype de cette Spot est déjà très séduisantLe choix de gobos n’est pas définitifLe prisme rotatif aura 3 ou 4 facettes.
Malgré tout, une légère angoisse nous assaille devant le décor choisi, car pour sa deuxième année sous la bannière Harman, la marque nous présente avant tout son côté dancefloor avec une surabondance de produits et de codes du monde de la nuit. La gamme Rush est largement mise en avant : DJ mixant en live, lustres en led, fumée opaque, clignotement épileptique des lumières, de quoi rassurer les innombrables clubs et discothèques ne jurant que par Martin, mais déstabilisant les éclairagistes confirmés.
La gamme Quantum, Spot à gauche et Wash à droite.
Heureusement pour eux, dans un coin se situe un espace de démonstration consacré à deux nouveautés pour la scène. La première n’en est en fait pas vraiment une, puisque la Wash Quantum était présentée il y a quelques mois au LDI de Las Vegas. Elle nous offre ici une vision plus aboutie.
Adoptant un système de lentille extérieur circulaire et rotatif semblable à celui du ClayPaky B-Eye, cette Wash se veut plus sage, offrant un large faisceau à première vue plus homogène grâce à ses 750 watts de leds RGBW et son zoom 1:6. Rapide et efficace, elle se révèle beaucoup moins spectaculaire dans les effets kaléidoscopiques et dans le matriçage de ses 50 leds, ici contrôlées en anneaux.
Plus surprenante est la présence d’une lyre Spot Quantum. Elle prend tranquillement la place de la gamme 700 grâce à l’attrait magique d’une source à led, synonyme pour beaucoup de consommation et d’entretien réduits. Le choix d’une unique source blanche, moins hasardeuse que la recherche du St-Graal en vraie trichromie RGB, permet une focalisation plus poussée au détriment de la saturation des couleurs, ici forcément limitée pas l’ajout d’une trichromie soustractive en CMY.
L’évolution de cette lyre est à regarder de près, le modèle présenté, un prototype pourtant bridé en puissance (80%) était déjà très convaincant.
Comme Soundlightup vous l’a annoncé dès la mi-décembre grâce à Stéphane Plisson, un ingénieur du son très proche de la marque, Midas vient de présenter officiellement à Francfort la PRO X, sa nouvelle console haut de gamme. Stéphane nous a par ailleurs confirmé en avoir acheté une sous forme d’upgrade, sans doute la première livrée en France.
Le nouveau moteur Neutron de la PRO X permet la gestion de 800 canaux audio qui peuvent être routés en point par point, un routing par ailleurs asservi aux scènes. Telle quelle, la PRO X offre 168 entrées et 99 mix ou 103 canaux de sortie simultanément dans un châssis qui ne dépasse pas 150 cm de large. Cette compacité est un atout considérable quand l’espace fait défaut mais qu’une grosse puissance de mixage est requise..
L’architecture basée sur la norme AES50 permet d’évoluer vers un réseau transportant un total de 288 canaux d’entrée et 294 canaux de sortie. L’adoption de protocoles IP tels que le Dante et le CobraNet au travers d’un convertisseur comme le Klark Teknik DN9650 offrent une intégration encore plus poussée.
Les 99 bus de sortie de la PRO X peuvent être affichés sur la surface comme 24 mix mono ou stéréo à la fois. Chacun de ces mix dispose de son switch LCD de sélection multicolore affichant des caractères alphanumériques, sans oublier un bargraph LED a 11 gradations.
Le nouveau moteur audio Neutron est le fruit d’un programme de recherche ayant duré trois ans et tire avantage de la dernière architecture FPGA et MIMD (multiples instructions, multiples data) avec une capacité de calcul audio de 108 gigaflops autorisant le traitement simultané de 271 canaux à 96 kHz et 40 bits en virgule flottante, une puissance trois fois supérieure à celle d’autres marques garantissant de fait sa pérennité. Le rack hébergeant le moteur est équipé d’une triple alimentation redondante, interchangeable et identique à celle équipant la surface PRO X.
Chaque canal d’entrée dispose d’un réglage de délai, d’un passe-haut et un passe-bas, d’un point d’insert, d’un noise-gate asservi en fréquence, d’un compresseur avec 5 choix d’algorithmes et enfin d’un égaliseur paramétrique à 4 bandes avec un quadruple choix pour les bandes grave et aigu permettant de recréer le son analogique Midas. Le gain d’entrée est double. Un premier réglage gère le gain des étages d’entrée analogiques, le second le gain numérique permettant un dosage optimum de la couleur propre à des circuits dérivés de ceux équipant des tables comme la XL4.
Les 29 faders motorisés équipant la surface sont garantis comme pouvant effectuer un million de mouvements. L’automation peut stocker jusqu’à mille scènes (snapshots) gérant les paramètres audio, le routing du réseau, la configuration des racks d’effets de bord et le format de la console elle-même.
Les effets de bord sont au nombre de 48 et vont du double délai, modulation stéréo et autres compresseurs multibande à des réverbérations. 24 d’entre eux peuvent être utilisés simultanément. Ces effets sont spécifiquement conçus pour la PRO X et tirent donc pleinement parti du système de compensation automatique de latence, ce qui garantit une phase parfaite, que ces derniers soient insérés sur les canaux ou utilisés en mode départ et retour. 36 égaliseurs 31 bandes émulant le DN370 peuvent être insérés sur n’importe quelle sortie.
« La PRO X offre un nombre de canaux d’entrée et sortie inégalé, une flexibilité et une compatibilité avec le reste de la gamme à un prix de vente tel que tout utilisateur potentiel attentif à son budget pourra s’offrir sa Midas » précise Shawn Watts, VP Music Group Professional Division sales.
« Un autre avantage exclusif réside dans la possibilité offerte aux possesseurs de Pro3, Pro6 ou Pro9 de faire une mise à niveau vers la PRO X en remplaçant simplement certains panneaux de leurs surfaces, le moteur Neutron, tout en continuant à utiliser leurs racks d’entrées/sorties. La PRO X est la première à offrir cette capacité et démontre une fois encore, pourquoi Midas est leader sur le marché des tables numériques et analogiques »
Il sera enfin possible de préparer ses shows à l’avance soit en utilisant une autre console Midas, soit grâce à l’éditeur offline tournant sur Mac OS X. Les fichiers de sauvegarde des shows ont une compatibilité montante et descendante pour l’ensemble de la gamme Midas.
La Midas PRO X sera disponible avant la fin 2014 au prix indicatif (surface de contrôle + rack DSP) de 41,900 dollars US. (Les modules d’entrées/sorties sont en supplément)
Notez aussi que qu’il est possible de faire évoluer les Pro 6 et Pro 9 en Pro X.
Bruno Mars et les Red Hot Chili Peppers ont profité d’un cadre éblouissant pour leur concert donné pendant la mi-temps du Super Bowl XLVIII au MetLife Stadium, New Jersey, le 2 février dernier, grâce aux éclairages spectaculaires de Bob Barnhart, de Full Flood, LA. Celui-ci a intégré 220 projecteurs MagicPanel 602 dans son projet pour transcender la chaleur et le dynamisme du concert sur scène.
Le MagicPanel ™ 602 d’Ayrton fait une prestation éblouissante avec Bruno Mars au Super Bowl XLVIII
Les MagicPanel ont été répartis en deux groupes massifs de chaque côté l’espace scénique, et servaient à élargir l’impact visuel de la scène à l’intérieur de l’immense stade de 82 500 places. Les groupes de MagicPanel étaient organisés en deux grappes en forme de chevron montées sur des supports fabriqués sur mesure, qui s’élevaient de 4 pouces (10 cm) à l’avant de la scène jusque 11 pouces (28 cm) à l’arrière, chaque rangée décalée étant installée 6 pouces (15 cm) plus haut que celle de devant.
A la demande de Bruno Mars le concert devait reproduire une ambiance aussi proche que possible que celle d’un vrai concert de rock, ce qui a déterminé le style du projet de Barnhart. Les groupes de MagicPanel lui procuraient un canevas à partir duquel il pouvait stimuler le public ou se fondre dans le reste de l’éclairage, possibilités qu’il utilisa à fond en exploitant les MagicPanel aussi bien comme sources de lumière que comme projecteurs de contenu vidéo.
Tout au long du spectacle, les MagicPanel ont déployé une grande variété d’apparences : la subtilité d’un océan de lumières dorées qui faisaient écho aux vestes dorées de Mars et son groupe pour accompagner “Treasure” tandis que les MagicPanel tournaient lentement et indépendamment avec des étincelles aléatoires qui s’échappaient de chaque LED pilotée séparément. Ce qui fit place à une explosion de pavés de lumière rouge crachés dans le ciel à pleine puissance lors de l’entrée sur scène des Red Hot Chili Peppers pour “Give it Away”.
“Je pense qu’à un certain moment dans ce spectacle de 13 minutes, les MagicPanel ont fait tout ce qu’ils savaient faire, dit Barnhart. On a aussi passé de la vidéo en plus de les utiliser comme moyens d’éclairage“. Le contenu vidéo, comme l’effet de simulation de feu qui a parcouru les MagicPanel, était envoyé en même temps aux écrans vidéo à LED d’arrière-plan, au proscenium et même aux plafonds du public pour envelopper l’ensemble.
Les MagicPanel étaient commandés par une console PRG V676 pilotée par le lighting director Peter Radice. “J’avais la main sur les Pans et les Tilts et je pouvais aussi remplacer la vidéo par de la couleur” dit Radice, qui n’a utilisé aucun des effets embarqués dans les MagicPanel, mais a plutôt traité chaque lyre comme un pixel en inscrivant les séquences de couleurs. “Jason Rudolph a alimenté les MagicPanel en vidéo via une GrandMA2 et un media server Hippotizer. A plusieurs reprises je devais prendre la mains sur la vidéo pour lancer des poursuites en couleurs, ou rebondir pour accentuer la musique.”
Barnhart a choisi les MagicPanel 602 d’Ayrton sur la recommandation du concepteur de lumières LeRoy Bennett qui les a utilisés sur la tournée 2013 de Nine Inch Nails et actuellement encore sur la tournée de Bruno Mars.
A la suite de cette expérience, Barnhart convient qu’il les choisirait encore. “La rotation continue sur 360° et l’intensité du MagicPanel lui confère actuellement une position unique dans l’éclairage”, ajoute-t-il.
La société Belge ArKaos présentera sa gamme complète de média servers au Prolight+Sound 2014 : Stage, Studio et Stadium Server offrant respectivement jusqu’à deux, quatre et six sorties et une nouvelle version du logiciel dédié, MediaMaster 4.0 ainsi que LedMaster, une solution intégrée pour contrôler un show LED via le protocole Kling-Net (distribution de signaux vidéo en temps réel) créé par Arkaos.
MediaMaster 4.0 est la dernière et toujours plus puissante version du logiciel des serveurs ArKaos PRO, fournissant une protection encore plus souple avec un dongle optionnel et plusieurs caractéristiques supplémentaires, tout en conservant la simplicité de mise en œuvre bien connue de ses utilisateurs.
Un système d’attribution de licence entièrement reconçu permet d’enregistrer ou de désenregistrer n’importe quelle machine à distance à partir du compte de l’utilisateur. L’utilisation de MediaMaster 4.0 n’est pas restreinte à une seule machine. La longue liste des nouvelles caractéristiques de MediaMaster 4.0 inclut de nouveaux outils de formatage et de rognage d’image, de teinte, saturation et luminosité, un contrôle de volume à base de couches et une interface repensée.
L’addition d’un nouvel optimiseur et d’un mapper vidéo implique qu’on peut corriger, mélanger et raccorder toutes les sources au sein d’une seule et même application. L’optimiseur vidéo relègue au passé les codecs mal employés et les mauvais réglages durant le codage car il ré-encode automatiquement toutes les sources au format MPEG, même s’il s’agit de fichiers 4K ou 8K. Le mapper vidéo intègre de nouvelles fonctions de correction de géométrie et de traitement des bords pour améliorer l’aspect professionnel du résultat final.
Autre nouveauté sur le salon, LEDMaster est une solution intégrée qui permet de contrôler un show LED en trois étapes simples : configuration, programmation et restitution. Destiné à fonctionner avec le protocole Kling-Net d’ArKaos, LEDMaster reconnaît automatiquement tout projecteur LED compatible Kling-Net et le configure pour le mapping.
On peut créer des scènes en important des visuels issus de la bibliothèque de l’utilisateur ou à partir du nouveau générateur de médias animés. La fonction “time line” laisse le choix de la restitution d’un show préprogrammé ou l’exécution d’un show live. Le déclenchement des séquences peut être instantané, automatique, aléatoire ou séquentiel, alors qu’une fonction pratique de détection du rythme assure que chaque vue sera unique et sans répétition tout au long du spectacle.
Stand ArKaos PRO (Hall 11.0, Stand B50) au Prolight+Sound 2014 (Francfort du 12 au 15 mars)
Outre les récents produits introduits fin 2013, tels que la nouvelle gamme de casques professionnels de monitoring M-Séries, le microphone statique subminiature cardioïde contour d’oreille BP894 et le Système Sans Fil (2,4 GHz) pour guitare « Stompbox » (voir SLU), Audio-Technica dévoilera lors de Prolight+Sound * la version remise à jour de son célèbre microphone à lampe AT4060a.
AT 4060
Le microphone à lampe AT4060a a été lancé à l’origine dans les années 1990. C’est à la demande des utilisateurs qu’Audio-Technica a décidé de réintroduire ce microphone d’exception en Europe.
L’AT4060a associe un son chaleureux et vintage, une grande sensibilté, – 34 dBV (1Pa / 94 dB SPL), et une très grande admissibilité (niveau max de 150 dB SPL à THD =1%). Grâce à sa large plage dynamique (131 dB), l’AT4060a s’accorde aussi bien aux nuances des voix et des instruments, qu’aux amplis guitare survoltés.
La nouvelle version bénéficie également d’une nouvelle alimentation électrique (AT8560) qui a été conçue pour garantir une meilleure stabilité et un moindre bruit propre. Les membranes de 2 microns d’épaisseur de l’AT4060a, dorées par évaporation sous vide, subissent un processus de vieillissement en cinq étapes pour garantir des caractéristiques constantes dans la durée.
La double capsule offre une directivité cardioïde précise et constante sur la plage de fréquence reproduite (20 Hz – 20 kHz) : le diagramme polaire ne fluctue pas entre 200 Hz et 8 kHz. La courbe de réponse montre une légère accentuation dans les aigus (environ 2 dB de 6 à 15 kHz), propice à la retranscription de la voix et des instruments acoustiques.
la lampe sovtek 6922
Equipé d’une lampe Sovtek 6922 (double triode faible bruit de grade militaire) sélectionnée à la main et testée individuellement, l’AT4060a procure le son tant convoité des micros à lampe tout en s’adaptant aux exigences des enregistrements d’aujourd’hui.
l’alim AT8560 et ses équerres de fixation en rack.
L’AT4060a est livré avec l’alimentation électrique AT8560, des équerres de montage en rack, un câble de 10 m avec connecteur XLR 6 broches pour connecter le microphone à l’alimentation et une mallette de protection.
L’AT4060 sera disponible à la vente en Europe à partir d’avril 2014 au prix public recommandé de 1599,00 euros HT.
Lors des Clair Brothers days organisés par Audio Concept le mois dernier, les nouvelles enceintes du fabricant américain, KiT 12 et KiT 15 ont été dévoilées au public présent. Pour l’occasion, le vice-président de la compagnie avait fait le déplacement.
Les enceintes à l’écoute lors des Clair Brothers days. En accroche de part et d’autre, le système I212
Pendant deux jours, des écoutes des différents systèmes se sont déroulées avec un bon accueil et des impressions positives.
Ludovic Lanen, un des ingés son présent, à l’écoute du i212.
Parmi les ingés son présents, comptons entre autres : Ludovic Lanen (FOH F.Cabrel & Nolwenn Leroy), Sebastien Bramardi (retours & FOH F. Cabrel), Maxime Menelec (ou MiniMax, assistant de Stéphane Plisson), Axel Vivini (retours The Voice), …
Les systèmes Traveler et la petite dernière arrivée le jour même des US, KiT12, ont retenu l’attention de nombreux visiteurs.
Le système i212 a lui fait l’unanimité quant à la qualité de l’image stéréo, la clarté et la précision, ainsi que l’homogénéité de couverture.
Le système Traveler
La série KiT est déclinée en deux modèles 12″ et 15″, KiT12 et KiT15. Deux enceintes large bande pouvant fonctionner en mode actif ou passif. Le choix s’effectue par cavaliers à l’arrière de l’enceinte. Un système d’embase pour pieds permet une inclinaison vers l’avant ou vers l’arrière par pas de 5°. Une version amplifiée avec module DSP intégré devrait voir le jour très prochainement.
Un système Traveler incluant deux subs CS18-M, 2 KiT12 ou KiT15, les flight cases, les pieds, l’amplification et le câblage, sera également proposé.
Les ébénisteries sont réalisées en contreplaqué de bouleau balte de 18 mm, 13 plis, avec un revêtement externe en polyuréthane. Les transducteurs sont protégés par une grille ajourée en acier embouti avec mousse acoustique interne.
Pour les deux modèles, la compression 16 ohms, 2’’, à diaphragme 3’’ est montée sur un pavillon à directivité constante rotatif de 90° X 40° (H XV), 60° x 40° en option.
La nouvelle KiT15
KiT12 :
Réponse : 63 Hz – 20 kHz (+/- 2 dB)
Puissance d’ampli recommandée : 1000 – 1200 W RMS sous 8 ohms
Sensibilité : 98,5 dB SPL LF (8 ohms), 100 dB SPL HF (16 ohms)
Niveau max : 126 dB SPL continus, 129 dB crête
KiT15 :
Réponse : 58 Hz – 20 kHz (+/- 2 dB)
Puissance d’ampli recommandée : 1000 – 1200 W RMS sous 8 ohms
Sensibilité : 98 dB SPL LF (8 ohms), 100 dB SPL HF (16 ohms)
Niveau max : 128 dB SPL continus, 131 dB crête
Prix public : 2446 € HT pour la KiT12 et de 2964 € HT pour la KiT15