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Fohhn Focus Slim, le Beam Steering discret et abordable

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Lors de notre reportage de l’année passée au siège social de Fohhn en Allemagne, (voir ici ), on nous avait montré des maquettes de minuscules pièces de guidage et de mise en phase en train de sortir d’une imprimante 3D, prévues pour une colonne qui serait tout autant minuscule.

Nous avons gardé le secret que Fohhn lève désormais en présentant 4 modèles dont la hauteur en cm n’est autre que le chiffre suivant le suffixe FS comme Focus Slim : FS-70, FS-110, FS-150 et la plus haute, la FS-200.
Chaque enceinte fabriquée en aluminium avec une face avant plate de 8,4 cm parfaite pour s’adosser à un écran ou ne pas dépasser d’une alcôve, n’est profonde que de 9 cm.

Le Beam Steering reposant sur la multiplication des transducteurs disposant chacun de son propre ampli de 70 W et DSP, la gamme Focus Slim en embarque 4 sur la FS-70, 8 sur la 110, 12 sur la 150 et enfin 16 sur la FS-200.


Une vue d’artiste du 2,5” boulonné à la colonne avec son guide.

Les transducteurs sont des large bande à membrane tropicalisée de 2,5”, chargés par un guide qui agit par diffraction facilitant le couplage vertical et ouvrant à 140° sur le plan horizontal.

Un même dessin de Fohhn montrant l’évent en face avant.

La bande passante en données constructeur tient entre 67 Hz et 17 kHz, sans doute à -10 dB et les SPL Max s’échelonnent entre 111 dB pour la FS-70 à 123 pour la FS-200 avec un gain logique de 6 dB par doublement du nombre de transducteurs.
Les 67 Hz sont aussi rendus possibles par la charge reflex des transducteurs, un mini évent s’insérant entre deux HP en face avant.

Deux ports d’entrée équipent cette gamme de colonnes, une classique entrée analogique et un port Ethernet en charge de recevoir les flux Dante et les commandes à distance. Si le seul Dante est choisi, le flux audio et les commandes véhiculent ensemble.


Cette image montre la façon avec laquelle le faisceau est « appliqué » sur l’audience pour ne pas aller au-delà du dernier siège et « ouvert » pour couvrir jusqu’au premier rang, mais pas avant.
Le mode Two Beam Steering et un typique cas d’emploi pour éviter la zone verticale et réverbérante entre l’orchestre et le balcon.

A l’aide de Fohhn Audio Soft, toute la puissance du Beam Steering devient disponible et notamment l’inclinaison du faisceau entre -40° et +40° et l’ouverture du son entre 0 et 90°, sans oublier le Two Beam Steering, à savoir la possibilité de dédier une partie des ressources à un faisceau et donc à une première zone à couvrir, et le reste à un second faisceau, les deux gardant les réglages d’inclinaison et d’ouverture. Bien entendu, cette option nécessite une colonne suffisamment longue pour garder guidage et SPL à chaque faisceau.


Le résultat du lissage des petites fuites du faisceau une fois enclenché le mode Side Lobe Free.

Enfin avec l’algorithme Side Lobe Free, un véritable lissage du faisceau est possible avec comme avantage d’encore moins exciter les zones réverbérantes de la salle comme le plafond. Cela a un impact très audible sur l’intelligibilité de la parole sans que le processing DSP embarqué dans les colonnes, ne dénature le son émis.

Fohhn Audio Soft, le logiciel de pilotage et de suivi de Fohhn.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur Focus Slim, alors le plus simple est de questionner l’intarissable et ineffable Daniel Borreau sur son portable qui n’a pas changé depuis qu’il a rejoint avec sa marque qu’il défend depuis près de 15 ans, les équipes d’Audiopole. Il va disposer d’une paire de colonnes d’ici quelques jours pour lancer les premières écoutes.

La disponibilité des quatre modèles est annoncée pour le 4è trimestre 2023.

Pour plus d’infos et de documentation sur le site Fohhn

 

d&b et SSL partenaires pour l’intégration de Soundscape

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d&b audiotechnik annonce un partenariat technologique avec Solid State Logic (SSL) pour intégrer le système de son immersif d&b Soundscape dans l’écosystème de la console SSL Live. Ceci apportera à l’ingénieur du son un contrôle dédié du processeur Soundscape directement depuis l’interface utilisateur de la console dans son workflow habituel.

Cette intégration permet un contrôle à distance des paramètres de l’objet sonore d&b Soundscape dans le processeur d&b DS100, en exécutant les modules logiciels En-Scene et En-Space directement à partir de la surface de la console.


Les fonctionnalités de Soundscape Control dans une L650 SSL.

Les utilisateurs pourront bénéficier des fonctionnalités de Soundscape Control sur toutes les consoles live SSL qui exploitent la toute dernière version du logiciel SSL Live 5.2.
Cette intégration apporte à l’ingénieur du son un degré élevé de flexibilité en assignant les canaux de la console aux entrées du processeur Soundscape DS100, tout en gérant les coordonnées de l’objet dans les zones de spatialisation.


Al McKinna

« Cette collaboration entre SSL et d&b met les possibilités immensément puissantes de l’audio spatialisée à la portée d’encore plus de créateurs audio. Les utilisateurs de consoles SSL bénéficieront d’un workflow intuitif sur une console live parfaite pour exploiter la puissance innovante de Soundscape.
De telles optimisations d’exploitation permettent aux professionnels du son live de dédier pleinement leur temps à la création d’expériences sonores inoubliables pour le public » explique Al McKinna, vice-président de l’unité commerciale immersive de d&b.

Le logiciel SSL V5.2 offre également des fonctionnalités considérablement améliorées pour les répétitions et l’enregistrement, comprenant des groupes de commutation multiples, un routage plus flexible et des fonctions d’annulation de verrouillage. Huit groupes de commutation librement assignables peuvent être utilisés pour gérer plusieurs groupes d’instruments ou même différents actes au sein d’un même show. Les répétitions peuvent ainsi devenir beaucoup plus dynamiques et les comparaisons encore plus rapides.

Tom Knowles

Tom Knowles, directeur des produits chez Solid State Logic, commente : « La dernière mise à jour du logiciel V5.2 améliore les capacités de la plateforme de production SSL Live dans des domaines clés.
Alors que les tournées, les shows et les événements améliorent l’expérience du public en utilisant des systèmes de diffusion sonore spatialisée de nouvelle génération, il est important pour Solid State Logic de soutenir les partenaires qui ont une présence et une technologie établies dans ce domaine.
Nous sommes ravis d’intégrer le contrôle du système Soundscape de d&b, pour améliorer encore davantage l’expérience de l’opérateur de consoles SSL Live.”

Pour plus d’infos sur Soundscape en langue française

Tenore et Soprano, les nouvelles recrues du chœur DTS

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DTS s’inscrit dans la transition Led avec deux nouvelles séries de projecteurs PC/Fresnel Tenore et découpes Soprano, de fabrication européenne et grande qualité. Tenore et Soprano sont disponibles en plusieurs puissances et moteurs de leds.

Ils sont présentés en vidéo par Giuseppe Squiterie, chef produit DTS.



La nouvelle découpe Soprano ici en version 400 W.

DTS, est propriétaire de 3 sites de production en Italie, mécanique tôlerie et assemblage, privilégiant les sous-traitants locaux pour s’approvisionner en électronique. Il est ainsi un des rares fabricants européens de projecteurs pour le spectacle et l’architectural.

Les deux nouvelles gammes de projecteurs lancées à PL+S, respectivement Tenore (prononcer « Ténoré ») 3&5 pour les PC/Fresnel et Soprano 3&5 pour les découpes, partagent la même base technique. La série 3 intègre un moteur de 200 W contre 400 pour la série 5.


Chaque gamme est disponible en trois versions :

– HDW : blanc variable entre 1800 K et 10 000 K.
– WH : choix de la température du blanc lors de l’acquisition (et interchangeable) – 3000, 4000 ou 5700 K.
– HQS : (pour « High Quality Spectrum ») moteur RGB + Ambre + Cyan + Lime, identique à celui des Alchemy en teintes et gestion de leds, exclusif à DTS.


Premiers photons pour le Tenore équipé ici de sa lentille de Fresnel.

Sur Tenore, le zoom variable obtenu avec lentille PC martelée est de 7 à 45° contre 12 à 68° pour la lentille de Fresnel.

Côté Soprano, deux optiques interchangeables sont disponibles, en 15/30° ou 25/50°. Les réglages de zoom, fins et souples, sont très agréables à manipuler.

Ces deux gammes se caractérisent par des valeurs d’IRC élevées, jusqu’à 98 avec les versions HQS ainsi qu’un flux de 11 800 lumens pour la Soprano 5 en version 5700 K.


La ligne travaillée du Tenore, vue de ¾ arrière. Notons la présence d’un volet coupe flux orientable, disponible en 4 ou 8 faces.

Le fabricant a apporté une attention toute particulière à la gestion de la ventilation, indispensable pour refroidir les chipsets de led.

Quatre modes de ventilation différents sont disponibles, le plus silencieux « ultra silent » réduit le bruit en fonctionnement au maximum avec 22 dBA de bruit résiduel (soit l’équivalent de rien du tout ou presque), moyennant une perte de tout au plus 10 % de la puissance.

Ces deux gammes, se traduisant en finalité par un choix de 20 produits différents, sont le fruit d’un long travail mené par l’équipe R&D de DTS, qui souhaitait proposer des solutions en adéquation avec les besoins du marché en termes de qualité de lumière, de choix de palettes ou encore de design des produits, tout en proposant des appareils Made in Italy, robustes et bien pensés, garantis 3 ans.

Soprano et tenore sont déjà disponibles auprès de leur distributeur ESL France.

Plus d’informations sur le site ESL et sur le site DTS

La série IS d’Adamson s’agrandit encore avec l’IS7c

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En complément de sa gamme de enceintes haute performance IS-Series axées sur l’installation, Adamson a présenté IS7c, sa nouvelle enceinte coaxiale passive 2 voies ultra-compacte et légère et ce, à l’occasion de l’InfoComm 2023.

Brian Fraser

« Les intégrateurs réussissent lorsqu’ils peuvent répondre aux besoins des clients avec des produits adaptés. Nos utilisateurs ont demandé un produit coaxial utilisant la technologie de transducteur propriétaire d’Adamson, et c’est ce que nous avons fait.
L’IS7c complète la série IS en offrant une boîte ultra-compacte avec suffisamment de SPL et une réponse étendue dans les basses fréquences par rapport à l’IS5c, plus petite », déclare Brian Fraser, responsable des produits et de la technologie.

« Cela porte la série à douze enceintes; une série suffisamment complète pour permettre aux intégrateurs de choisir ce dont ils ont besoin pour leur projet particulier. Comme tous les autres produits de la série IS, l’IS7c sera disponible en version étanche, offrant une résistance supérieure à la corrosion et un indice de protection IP élevé. »

La dispersion conique de la IS7c.

L’IS7c est équipé d’un transducteur coaxial ND7-C utilisant l’architecture de membrane d’Adamson, qui présente des performances supérieures dans les hauts médiums, ainsi qu’une durabilité incomparable.
L’IS7c couvre un spectre allant de 80 Hz à 20 kHz avec 130 dB de SPL Max, ainsi qu’une dispersion concentrique de 90°.

Les points de fixation sont disponibles sous la forme de disques métalliques supérieurs et inférieurs, chacun contenant un insert fileté. Deux connecteurs SpeakonTM NL4 et une barrette à deux points sont disponibles pour la connexion.

La IS7c sera disponible au quatrième trimestre 2023.

Pour plus d’information sur le site Adamson ou sur le site DV2

 

Les câbles KLOTZ FiberLink désormais en fibre OM4

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La fibre est sans aucun doute le composant le plus important des câbles à fibres optiques lorsque des taux de transmission élevés et une grande fiabilité sont requis.
En particulier dans le cadre d’une utilisation mobile, elle doit résister à des charges thermiques et mécaniques extrêmes et transmettre sans problème de grandes quantités de données.

Le spécialiste des câbles KLOTZ AIS propose désormais tous les articles de sa gamme de produits à fibres optiques avec la fibre supérieure OM4 insensible à la courbure. Le passage à la nouvelle catégorie de fibres concerne tous les câbles multimodes à fibres optiques de la gamme du fabricant et peut d’ores et déjà être commandé.

En comparaison directe avec les modèles précédents, les câbles à fibres optiques KLOTZ équipés de la nouvelle fibre OM4 bénéficient d’une bande passante considérablement accrue dans tous les domaines d’application.
Les fibres spéciales de 50μm optimisées par laser se traduisent par une largeur de bande modale effective (EMB) de ≥ 4700 MHz/km @850nm et permettent donc désormais des débits de transmission de 10 Gb/s sur une distance allant jusqu’à 550 m.

Grâce aux propriétés mécaniques exceptionnelles des fibres, telles qu’une large plage de température (-55 °C à +85 °C) ou la très faible sensibilité au pliage et une très grande résistance à la pression transversale, des rayons de courbure extrêmement serrés sont également possibles grâce à des valeurs de performance de macro et micro-courbure exceptionnelles.

Ces caractéristiques confèrent aux câbles KLOTZ FiberLink les propriétés nécessaires, entre autres, pour maîtriser les situations exigeantes dans les applications mobiles difficiles. Bien entendu, les câbles à fibres optiques peuvent également être utilisés dans des installations fixes ou dans des studios.

Les câbles à fibres optiques KLOTZ avec le nouveau cœur OM4 sont « made in Germany », fabriqués selon la spécification de produit IEC 60793-2-10 et en conformité avec la norme Internet IEEE802.3. Bien entendu, les derniers câbles à fibres optiques KLOTZ avec fibre OM4 sont compatibles avec les catégories de fibres plus anciennes (OM3, OM2).

D’autres informations sur le site Klotz

 

LeoFresnel et PlutoFresnel, les Fresnel sans-limite d’Astera

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On pourrait résumer l’histoire du fabricant de projecteurs Astera, en deux périodes distinctes. Racontée de manière un peu simpliste, une rupture a eu lieu en 2018, avec son engagement dans le monde du cinéma, et une suite de projecteurs uniques et emblématiques. Une différence que l’on retrouve dans la dénomination de ses gammes.

Présentés en avant-première au Prolight+Sound, les LeoFresnel et PlutoFresnel sont lancés officiellement depuis le 1er juin.

De 2014 à 2018, puis après de façon plus ponctuelle, la série X rassembla une série de PAR, de tubes et de rampes, tous à LED, sans-fil et avec un grand engagement technique. Les AX1, AX2, AX3, AX5, AX9 et autre PiXelBrick trouvent une place méritée dans le secteur de l’événementiel et de la réception, sans pourtant révolutionner un marché très saturé.
Tout va changer lorsque entre 2018 et 2019 Astera propose des projecteurs aux noms beaucoup plus poétiques Titan, Hypérion et Hélios, dédiés aux tournages. Les tubes sont rapidement devenus incontournables par leur polyvalence absolue et la qualité incroyable de leur lumière.
Leurs patronymes inspirés de la mythologie grecque, (Hypérion étant un des Titans, maître de la lumière, également père d’Hélios) résonnent fortement avec Astera, dérivé d’Astraia, la fille étoile de Zeus. Un choix prophétique qui place en quelques mois ces projecteurs dans la constellation des luminaires indispensables rappelée ici en vidéo par Jesper Sorensen, chef produit Astera.



Sont apparus ensuite le petit panel Hydra et l’ampoule NYX, déesse de la nuit, et proposition aboutie pour accrocher des sources discrète et efficace dans les endroits les plus restreints. Et c’est sous les auspices du Prolight+Sound que furent dévoilés à un public choisi un deus ex machina de deux projecteurs divins et félins, le LeoFresnel et le PlutoFresnel.

Pluto & Leo Fresnel

Vision sublimée des Fresnel, la R&D d’Astera a conçu deux luminaires innovants, l’aboutissement de ses recherches sur le sans-fil et l’ergonomie personnifiée. Autour d’une source Cob Titan revisitée, RGB parée de Menthe et d’Ambre, les PlutoFresnel et LeoFresnel se distinguent par leur puissance respective.
Pour le Pluto, ce sont 80 W de consommation, l’encombrement d’une grosse torche de 5 ou 6 kg, et un flux équivalent à un 300 W Tungstène. Le Leo, royal, embarque 250 W de leds, 16 kg et un gabarit correspondant à sa luminosité de 1000 W Tungstène.

Ces deux projecteurs ont réussi la fusion improbable entre un Fresnel à Led, une colorimétrie maîtrisée, une ergonomie sans limite, et surtout un fonctionnement sans-fil et sur batterie. Tout en procurant une qualité de flux exigée par les chefs opérateurs les plus pointilleux.
Pour la source, Astera a réussi à intégrer son fameux moteur led Titan dans un seul faisceau, avec un train optique spécifique et une lentille en polymère incassable. Le résultat, particulièrement séduisant lors des démos, permet d’obtenir un flux uniforme, dessiné au cordeau et sans ces aberrations chromatiques ou ces duvets de couleurs secondaires qui arrivent fréquemment. Le zoom, manuel, propose une excursion de 15° à 60°, pour passer d’un éclairage ‘spot’ à une large couverture ‘wash’.

Par habitude, Astera garde une marge sur la puissance des Leds pour préserver leur fonctionnement. Le Pluto est équipé de 105 W de leds RGBMA limitées à 80 W, tandis que le Leo bénéficie de la plus puissante source intégrée par le fabricant allemand, avec ses 350 W de Leds couleurs drivées à 250 W.
La colorimétrie obtenue est de même qualité que celle des HydraPanel ou des Tube Titan, avec une plage de blancs de 1750 à 20 000 K, un TLCi/Cri Ra ≥96 et un contrôle multifacteur : RGB, HSi, X/Y, Green/Mag et références de gel. A ses possibilités, Astera associe un dimmer et un strobe électronique linéaire de 0 à 25 Hz, et une garantie Flicker Free à 25 ou 50 images/s.

Parfaitement étudiés pour tous les types de tournages, le Leo et le PlutoFresnel multiplient les innovations ergonomiques, comme les rails Aero numérotés ou les adaptateurs d’accroche.

On retrouve aussi avec plaisir le nouveau menu Astera et son fameux slider pour ajuster en un glissement de doigt tous ses paramètres, ainsi qu’une ventilation ajustable. Le ventilateur propose trois choix de vitesses fixes, un mode auto ou silencieux (sans ventilation). Le projecteur n’ajuste pas immédiatement son niveau de puissance, mais surveille sa température et ne réduit la luminosité qu’en cas de surchauffe. Cela permet de tourner pendant une courte période dans le silence le plus complet.

En véritable démiurge, l’utilisateur peut diriger ces Fresnel de différentes façons. En manuel donc, avec l’écran situé à l’arrière, mais aussi en DMX filaire, avec une télécommande Infrarouge, en DMX sans-fil CRMX ou encore avec l’appli AsteraApp. Les 2 projecteurs étant équipés d’un module de réception Timo RX LumenRadio.

Le concept de sans-fil s’applique également à l’alimentation, puisque les 2 sources sont équipées d’une batterie interne, avec une autonomie jusqu’à 20 heures en descendant la puissance lumineuse. La fonction Seamless Runtime synchronise la durée d’utilisation voulue avec l’intensité lumineuse, de manière totalement transparente. Le flux maximum sera possible en mode MAX, dans ce cas l’autonomie assurée minimum sera de 3 heures pour le PlutoFresnel et 2 heures pour le LeoFresnel.

Si cela ne suffit pas, il est possible de connecter 1 RuntimeExtender (ou 2 dans le cas du Leo) et d’y installer des batteries externes V-Mount ou Gold-Mount de 14,4V ou 26V. Les lyres des Fresnel intègrent d’ailleurs des points de fixations pour les RuntimeExtender.
Pour les installations fixes, il est évidemment préconisé d’utiliser une alimentation secteur, soit directement avec un PowerCON dans le cas du Leo, soit avec une alimentation séparée et un câble hybride pour distribuer courant et DMX au Pluto.

Les Fresnel Astera combinent plusieurs modes de fonctionnement : DMX, sans-fil, manuel ou infrarouge.

Au-delà des capacités sans-fil et de la qualité de leurs flux, les Leo et PlutoFresnel sont des concentrés d’innovations, luminaires au sein d’une galaxie d’accessoires demandés par les Dir. Phot afin de satisfaire leur créativité débridée.

Chaque Fresnel est bardé sur ses 4 côtés de rails Aero pour y fixer une large quantité d’accessoires, dont une large poignée pour les utiliser à la main, ou des accroches de lyre à enclenchement ultrarapide (les YokeBase). Les lyres amovibles possèdent un azimutage à serrage papillon de 360°, des fixations pour RunTimeExtender, 2 pieds dépliables pour être posées au sol et une empreinte centrale pour adaptateur TVMP standard.

Sur la face avant, un porte filtre permet de fixer un volet 8 feuilles aux bords assez acérés pour trancher le faisceau parfaitement. En enlevant les volets et la lentille, le Fresnel peut soit fonctionner en source ouverte, avec de belles ombres, mais sera aussi capable d’accueillir les futures lanternes de projections. Astera les a spécialement étudiées pour transformer ses Fresnel en découpes premium avec focale 16-36°, porte-gobo et 4 couteaux !

Avec un sens infini du détail, les LeoFresnel sont livrés avec des adaptateurs Rabbit-Rounder, un système de fixation ultrasimple développé par DOP Choice pour ses accessoires : Octa, Snapbag et Lantern.
Dans le domaine des projecteurs hybrides de cinéma, Astera s’impose de plus en plus comme une référence absolue. Non seulement la finesse de sa lumière est un atout rare, mais l’attention portée à chaque détail, tout comme la qualité de ses projecteurs sans-fil et sur batterie, est pratiquement imbattable.

Proposés à la commande dès aujourd’hui par Axente, les LeoFresnel et PlutoFresnel sont disponibles en achat simple ou en kit avec accessoires.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Astera

d&b nomme Christian Orcin Territory Manager EMEA

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d&b audiotechnik a nommé Christian Orcin au poste de Territory Manager pour la région EMEA, à compter du 1er mai 2023. Ses nouvelles responsabilités comprennent la supervision de toutes les opérations de vente, d’assistance et de marketing dans la région et le développement de nouvelles opportunités commerciales.

Christian Orcin a rejoint d&b en 2019 en tant que directeur général pour l’Espagne et le Portugal et a depuis renforcé le leadership de l’entreprise sur les marchés de la prestation/location et de l’installation fixe en Espagne, tout en prenant en charge la gestion des filiales italiennes et françaises de d&b. Christian Orcin se concentrera sur le renforcement des fondations des filiales et des marchés de distribution de la région EMEA, tout en stimulant la croissance dans l’ensemble de la région EMEA.

« d&b est une merveilleuse entreprise aux produits formidables, mais c’est l’incroyable groupe de personnes travaillant dans ses coulisses qui lui permet de se démarquer sur le terrain », déclare Christian. « La combinaison de nos technologies, de l’attention que nous portons à la qualité et de notre passion pour les choses bien faites est la clé de notre succès continu et je me réjouis de travailler avec l’équipe EMEA élargie pour soutenir pleinement nos clients et nos partenaires. »

Phill Coe, vice-président des ventes mondiales de d&b audiotechnik.

Christian Orcin s’appuiera sur la variété de son expérience dans les domaines de l’audio, de la vidéo et de l’ingénierie électroacoustique, ses compétences comme son style de direction étant bien adaptés à son nouveau rôle.

«Christian a fait de l’excellent travail dans notre région d’Europe du Sud, en dirigeant nos équipes et en développant les affaires », a déclaré Phill Coe, vice-président des ventes mondiales de d&b audiotechnik. « Il a constamment démontré sa capacité à diriger avec succès notre activité, même dans les périodes les plus difficiles. Avec Christian à la tête de notre division EMEA, les possibilités de croissance sont illimitées.»

Avant de rejoindre d&b, Christian Orcin était vice-président des ventes et du marketing produit EMEA pour Leyard Optoelectronic, et a également occupé des postes dans le domaine des médias visuels chez EARPRO et Panasonic. Christian Orcin est titulaire d’un MBA et d’un diplôme d’ingénieur en électronique industrielle. Il parle espagnol, catalan, anglais, français et italien.

 

Dinez et Dansez au Hitch avec NEXO

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Fondée en 2013 par deux amis désireux d’associer l’expérience de la restauration et de la vie nocturne au Luxembourg, Concept+Partners est une entreprise jeune et dynamique toujours à l’affût d’idées nouvelles et innovantes, et dédiée à assurer une qualité de service irréprochable à la clientèle.

Parmi l’impressionnant portefeuille d’établissements géré par Concept+Partners, Hitch est un restaurant, un bar et une boîte de nuit de la ville de Luxembourg qui se décrit comme « l’endroit où l’on dîne et danse ». Ainsi, lorsqu’ils ont cherché un système son capable de tenir cette promesse, les propriétaires se sont tournés vers les spécialistes locaux de l’intégration AV, LEMON Event Support, un fournisseur de confiance avec lequel ils avaient déjà travaillé avec succès par le passé.

Paul Thyes

« Le cahier des charges était simple mais sans compromis », rapporte Paul Thyes, directeur général de LEMON Event Support.

« Le système devait fournir un rendu défini mais discret pour les convives, puis passer à la vitesse supérieure en délivrant un son nerveux, full range, apte à remplir une piste au moment où les DJ arrivent et que le restaurant se transforme en club et tout cela sans empiéter sur la décoration intérieure haut de gamme.

La philosophie de LEMON Event Support est de ne travailler qu’avec des produits en lesquels nous avons confiance et dont nous savons qu’ils peuvent délivrer du très haut niveau. C’est ainsi que, pour Hitch, nous avons immédiatement pensé à un système point source de la série P+ ».

Christophe Becker

Christophe Becker, ingénieur en chef de LEMON, reprend l’histoire.

« L’espace comprend deux zones principales séparées par un mur. À l’aide du logiciel NS-1, nous avons conçu un système monté au plafond identique de part et d’autre et qui emploie deux P15 et une paire de P12.

Des P10 couvrent les coins et le bar, qui est situé derrière le système. Un dernier P10 dans la cabine du DJ sert comme moniteur. 2 subs L18 sont accrochés des deux côtés, et un autre est caché sous la cabine du DJ.

« Il est étonnant de voir à quel point les boîtes P+ sont efficaces en termes de sensibilité. Nous avons eu besoin d’un rack de seulement 3 NXAMP4X2Mk2 et la simplicité du câblage a vraiment facilité le travail d’installation ».


The L18 subs and the P’s ready to roar.

Même pendant les tests, les propriétaires du lieu ont été manifestement impressionnés, précisant que « c’est vraiment autre chose » lorsqu’ils ont écouté le système pour la première fois.

3 x NXAMP4X2Mk2s, the plug & play power and processing by NEXO.

« La résolution du haut du spectre est très élevée et précise et l’extension du bas est très nette », déclare Christophe.
« Même s’il ne fonctionne qu’à 99 dBA, le système donne l’impression de jouer fort et la couverture reste cohérente, que la pression acoustique soit faible ou élevée.
Les clients qui commandent des boissons au bar peuvent être entendus distinctement et aucun endroit de la salle n’est ‘interdit’ en raison de diffuseurs trop bruyants ».


« Il s’agit d’un système qui fonctionne à la fois sur le plan sonore et sur le plan visuel pour notre client », conclut Paul. « Et surtout, il leur apporte un avantage commercial.

Et pour plus d’informations sur :

– La série NEXO P+
– LEMON Event Support
– Hitch

L’application ETC Augment3D Scanner est disponible

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Découverte à Prolight+Sound en avril dernier, l’application A3d Scanner, la première application de scan 3D intégrée dans une console lumière est maintenant téléchargeable sur vos tablettes et smartphones, iPhone ou Android.

Son but ? Permettre de modéliser en quelques minutes une scène ou un décor avec son téléphone puis transférer le fichier dans la partie 3D d’une console Eos.

Grâce aux logiciels de visualisation et aux outils tels que l’environnement de programmation 3D Augment3d d’ETC, les outils virtuels jouent un rôle de plus en plus important dans le travail des opérateurs lumière.

Si en cas de délais ou budgets serrés, le recours à du matériel de modélisation 3D peut s’avérer hors de portée, la nouvelle application Augment3d Scanner d’ETC y remédie. Elle permet aux utilisateurs de créer rapidement des modèles de leur lieu scénique à l’aide de leur téléphone ou tablette et de les importer, prêts à l’emploi, dans leur console Eos.

Avec l’application Augment3d Scanner, la modélisation d’un lieu s’effectue en cliquant sur quelques touches sur un écran. Conçue pour être utilisée avec la gamme Eos, l’A3d Scanner exploite les outils de réalité augmentée inclus dans les appareils mobiles, ce qui fait gagner du temps dans la construction d’un espace 3D.

Une fois installée sur le téléphone ou la tablette, l’application met à votre disposition différents outils, faciles à utiliser, pour cartographier votre espace y compris les murs, les portes, les fenêtres, un plan d’étage complet et même les outils de proscenium.

Lorsque vous terminez votre plan, l’application Scanner crée un modèle directement sur votre appareil. Vous pouvez alors l’envoyer via une connexion Wi-Fi à n’importe quelle console ou ordinateur de la famille Eos intégrant Augment3d, ou enregistrer une copie pour une importation ou une utilisation ultérieure dans d’autres logiciels.


Plus d’infos et démo vidéo sur le site ETC et dans SoundLightUp

 

Les nouvelles solutions LED Cameo : Evos W7IP, Azor S2, Opus SP5+…

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Trois asservis à leds rejoignent le catalogue Cameo, le wash Evos W7IP, le Spot Azor S2 et le Profile Opus SP5+, et deux luminaires statiques : le softlight panel S2IP et une barre Pixbar G2 ici présentés en vidéo par Fabrice Dayan, responsable produit pour la France.




La W7IP, lyre wash IP65. Les zones situées au-dessus des axes du bras intègrent deux solides poignées.

Evos W7IP

L’Evos W7IP est une déclinaison IP65 de la W7, lyre wash embarquant 19 leds matriçables RGBW de 40 W et proposant un zoom variable de 4,5° à 34°.
Le look de l’appareil ne passe pas inaperçu avec ses deux imposants bras qui intègrent de solides poignées dédiées aux manipulations du projecteur de 25 kg.

Azor S2

Autre nouveauté dans la catégorie des moving head, l’Azor S2, lyre spot led de 300 W développe 13 000 lumens à 6800K et propose 2 roues de gobos dont une rotative, une trichromie CMY secondée par sa roue de couleurs, un large zoom de 5 à 50°, iris, frost, focus, prismes, variation de la fréquence de la led, pilotage W-DMX…
Un appareil très polyvalent aux dimensions contenues pour un poids inférieur à 20 kg.

Opus SP5+

Pour clore le chapitre nouveautés dans la division asservis, nous découvrons l’Opus SP5+, déclinaison de la SP5 toujours au catalogue mais « qui éclaire plus » d’où son appellation.
Le moteur de led retravaillé affiche toujours la même puissance de 500 W mais développe dans le cas présent 22 000 lumens contre 15 000 pour la version classique.
Les autres fonctions ainsi que les dimensions de l’appareil restent identiques entre les deux modèles.


Les lyres Spot avec à gauche l’Azor S2 (300 W) et à sa droite l’Opus SP5+ machine type profile aux 22 000 lumens.

Le S2IP, « softlight panel » issu du S4 et bien évidemment IP65.

Panneau led S2IP

Dans la famille des projecteurs fixes, le panneau led S2IP, pour l’extérieur, reprend les caractéristiques du S4IP dans un format moitié moins grand.

Ce « softlight panel » dispose de 272 leds SMD RGBWW réunies par groupes de quatre et propose un blanc variable entre 1800 et 10000 K, un IRC de 95 et d’un TLCI de 91 ainsi que de multiples solutions de pilotage (DMX/RDM, ArtNet, W-DMX, sACN) le tout dans un Boîtier IP65.

Vue arrière du X3 ici dans sa version « D » (blanc 6800K), avec en arrière plan les photons qu’il peut générer.

Série X3

Prennent place à ses côtés deux appareils au format « PAR LED » qui, bien qu’hypertrophiés, sont dédiés à de l’éclairage d’exposition que l’on pourrait qualifier « de puissance » (21 000 lumens), ils forment une nouvelle série nommée X3.
La version D génère un blanc à 6800 K grâce à ses 31 leds de 15 W, le X3 TW propose un blanc variable entre 3200 et 6800 K.

Pixbar IP G2

Au rayon des barres de leds, les Pixbar IP G2 intègrent 16 sources à base de leds RGBW pour la Pixbar 400 IP G2 et de leds RGBWA-UV dans la Pixbar 600 IP G2, bien évidemment IP65.
Elles disposent de nombreux accessoires et filtres pour moduler le faisceau ou offrir différentes solutions de liaisons entre barres et d’accroches sur structures ou embases.


La Pixbar IP G2 et ses accessoires !

Plus d’infos sur le site Cameo

Transition led et réseaux par Scénarchie et Robert Juliat le 14 juin

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Scénarchie est un scénographe, renommé pour organiser des conférences sur des sujets techniques d’actualité. Après Lyon, Lausanne, Roubaix et Namur, c’est à Paris, au théâtre de l’Européen le 14 juin que se déroulera cette 5e conférence intitulée Transition vers l’éclairage Led et Informatisation des réseaux scéniques, en collaboration avec Robert Juliat et SO What & Co.

L’accès à cette conférence gratuite est conditionné par une inscription préalable ici.

Le programme

« Pendant le confinement, nous explique Frédéric Chauveau, (Directeur Général associé de Scénarchie), on s’est vu confier, par l’Agence Culturelle Grand Est, une mission d’étude à destination des tutelles pour anticiper la problématique financière de la transition Led.
Il nous a fallu 6 mois pour réaliser cette étude pendant laquelle nous avons questionné des directeurs techniques, des utilisateurs, des éclairagistes, des fabricants. A l’issue de cette étude, livrée en 2021, nous avions déjà acquis la certitude que la transition allait être obligatoire et qu’elle était urgente.
Nous avons ensuite continué notre métier de scénographe en expliquant les problématiques à nos clients chez lesquels nous avons constaté une sorte de déni de cette transition. Nous avons donc décidé d’intervenir en amont en organisant ces journées d’informations pour porter les messages que nous avions reçus des fabricants de projecteurs, des fabricants de lampes et de certains utilisateurs.

L’objectif est que les responsables de lieux culturels comprennent bien l’urgence d’une démarche de transition Led. On ne rapporte que des faits qui partent à la base de la loi écoconception européenne et de tout ce qui en découle pour en arriver aujourd’hui à ce qu’un certain nombre d’ampoules ne soient plus fabriquées. C’est factuel, et il reste très, très peu de fabricants.
C’est un saut technologique qui s’opère, et si le problème n’est pas pris suffisamment en amont, ça augure de gros problèmes pour les utilisateurs, les financiers et ressources humaines de lieux culturels.
Nous avons collaboré avec Robert Juliat à la fois pour la transition led et le réseau informatique. C’est d’une part un fabricant français hautement compétent et d’autre part, c’est très intéressant d’avoir un point de vue interne. »

Sébastien Riou, chargé d’affaires de Scénarchie : « La première question se pose en termes de choix de sources parmi la multitude de produits proposés sur le marché plus ou moins à même de répondre aux exigences. Pour cela il faut arrêter de penser références de gélatine et revenir aux bases de la lumière. Il faut placer les sujets technologiques sur le devant de la scène pour définir les réels besoins. »

SLU : Le programme de la conférence démarre par la mise à jour du calendrier qui sonne le glas de l’halogène…

Sébastien Riou : « … La Lampe halogène est déjà bannie par la Commission Européenne depuis septembre 2022. Ce qui compte maintenant c’est la fin des exemptions spécifiques pour le spectacle vivant et le Cinéma, qui referont l’objet d’un vote (la date n’est pas arrêtée), mais tout le monde est d’accord pour dire qu’il y a aucune raison cette fois que les exemptions perdurent vu l’évolution des produits.

Le vrai problème, comme que souligne Frédéric est que les fabricants, qui sont toujours en amont de la réglementation, ont déjà commencé à s’orienter massivement vers la led et même Osram, qui semble être le dernier à fabriquer des lampes halogènes, ne se prononce pas sur une durée de production.
Tout le monde s’est retranché derrière les exemptions, pensant avoir du temps, mais il faut bien comprendre que nous ne sommes décisionnaires de rien. Ce sont les fabricants qui décident. Et les gens qui voient la culture comme un gros marché utilisateur de lampes se trompent. Aujourd’hui, l’éclairage scénique représente moins de 1 % du marché de l’éclairage mondial.
La parade des théâtres a été de surstocker de la lampe mais c’est reculer pour mieux sauter. Accepter la transition semble être la seule solution intelligente et les projecteurs à leds, à même de fournir un éclairage précis, une lumière de qualité avec le flux requis, existent aujourd’hui. Non seulement ils sont capables de recréer les défauts de l’halogène auxquels les éclairagistes sont très attachés, mais surtout ils permettent de créer beaucoup plus.
Le message que l’on essaye de porter pendant cette conférence c’est, plutôt que d’y aller à marche forcée, essayer de sauter sur cette occasion pour ouvrir d’autres champs de perspectives de création. »

SLU : Avez-vous une idée du taux d’équipement en leds dans les pays voisins ?

Sébastien Riou : « D’autres pays européens sont déjà beaucoup plus avancés sur ce terrain-là, on l’observe dans les théâtres en accueil. Ce sont les compagnies étrangères qui amènent cette technologie. Le problème c’est que l’on arrive maintenant à une situation où l’investissement doit être massif et il coûte cher.
Si les grands lieux se tournent vers le ministère et trouvent écho, les petits lieux par contre se tournent vers leur municipalité et c’est plus compliqué. Cette transition il aurait fallu l’anticiper il y a 2 ans avec un plan pluriannuel sur 5 ans. On arrive dans certaines structures à une urgence absolue ! »

SLU : Et puis l’après-midi vient le sujet informatisation des réseaux

Frédéric Chauveau : « Là encore, au cours de nos discussions avec les régisseurs et les directeurs techniques, nous avons noté une réticence du fait d’une méconnaissance des réseaux Donc on explique ce qu’est un réseau sans parler nécessairement de protocole. On explique comment ça peut fonctionner et ce qu’un réseau informatique peut apporter en termes de facilité et confort de travail. »


Scénarchie

Scénarchie est une structure d’une douzaine de personnes, spécialisées en ingénierie audiovisuelle et dans l’aménagement intérieur de studios, de sièges sociaux et d’auditorium dans les sièges sociaux. Scénarchie intervient sur la conception, en construction ou en réhabilitation, de lieux culturels : théâtres, opéras, centres culturels, conservatoires, auditoriums et muséographie.
Leurs compétences couvrent tous les tous les domaines de la scénographie d’équipement : travail sur la volumétrie des salles, la visibilité, le confort utilisateurs, confort spectateurs, confort techniciens et toute la technique : serrurerie, machinerie, de cage de scène, réseau audio vidéo, sonorisation, éclairage. L’entreprise est basée à Paris, Nice et Aix-en-Provence


Plus d’infos sur le site Scénarchie et sur le site Robert Juliat

 

Yamaha dévoile la DM7, flexible puissante et innovante

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Dire qu’on ne se doutait pas qu’une console Yamaha viendrait tôt ou tard donner corps à la série des DM au-delà de la petite DM3 serait mentir, il n’en reste pas moins que cette DM7 est une *très* belle surprise et on pèse nos mots. Une excellente façon de rappeler que cette marque a construit sa première console numérique il y a 35 ans. Presque deux générations…


Dévoilée lors d’un happening ‘so British and Japanese’ au cœur de Londres, cette table, en fait deux et demi comme vous allez le voir, regorge de ressources hardware et software et semble prendre par l’épaule les CL et les accompagner vers une retraite méritée.

Andy Cooper

Ayant dit cela, nos hôtes se sont empressés de nous affirmer le contraire en précisant, seconde belle nouvelle, que les QL, CL et PM Rivage sont à nouveau sur les chaînes d’assemblage et que Yamaha peut dés à présent reprendre des commandes et les honorer, le flux de composants ayant retrouvé le chemin des chaînes d’assemblage nippones.

Comme toujours c’est Andy Cooper, Manager PA Application Engineering qui a eu le privilège de dévoiler au sens strict du terme une DM7 flanquée de son sidecar DM7 Control et une DM7 Compact, un délicieux parfum de composants chauds envahissant la salle. Les trois diapasons reprennent du service!

Kazunobu Kondo en 2018 lors de sa présentation.

Nous avons aussi eu le plaisir de voir arriver pour la 1ère fois des algorithmes d’IA appliqués à l’Audio Pro et montrés 5 ans plus tôt par leur créateur Kazunobu Kondo lors de la System Designer Conference de Disneyland Paris.

Ce qui ne semblait être qu’une lointaine promesse, et l’Intelligence Artificielle un concept assez baroque, équipe désormais la DM7 et prend le doux nom de Assist mode avec une aide pour décharger le technicien de tâches répétitives comme de taper le nom de chaque instrument, voire plus avec le HA Level (gain) et le Fader Level (mixage).


La fenêtre d’affichage de la fonction Fader Level.

Au-delà des consoles, trois cartes enfichables font aussi leur apparition sous un nouveau format plus puissant, le PY, et apportent un complément bienvenu à ce qui pourrait manquer au succès immédiat de DM7.

Les trois premières cartes PY. Il y en aura sans doute d’autres.

PY8-AE offre 8 entrées et sorties AES/EBU avec SRC.

PY64-MD connecte 64 flux MADI avec une entrée Worldclock pour le SRC.
Enfin la PY-Midi-GPI offre un port entrée et sortie pour le Midi et un port de GPI.

Idéalement un second slot PY sur la grosse DM7 aurait été un plus mais gageons qu’une extension hardware fera son apparition dans le futur afin de permettre de disposer du MIDI et de l’AES, ou bien du MADI et du MIDI en même temps…


Mais assez de cherry picking, place à un bref résumé de ce que cette nouvelle console offre pour un prix déjà défini et sage qu’on vous donnera à la fin de cet article.
Tout d’abord insistons une fois encore sur la puissance et la polyvalence de la DM7. Cette série est conçue pour fournir d’excellents résultats audio avec une ergonomie optimisée pour du live, l’événementiel, le broadcast, le streaming et le mixage hybride où une console est utilisée pour mixer plus d’un flux de manière parfaitement indépendante.

Vue d’ensemble

Tout en un, DM7 est dotée de grandes capacités d’entrées et de sorties en local et via le Dante en natif. Deux modèles sont proposés : la DM7 avec 32 entrées et 16 sorties en local et pouvant traiter 120 voies mono dans un encombrement de 793 mm x 564 mm, et la DM7 Compact disposant de 16 entrées, 16 sorties et pouvant traiter 72 voies mono dans un encombrement de 468 mm x 564 mm.


Le drap est tiré, voici apparaître la DM7 accompagnée de son extension DM7 Control qu’on devine sur la droite.

Les deux modèles offrent jusqu’à 144 entrées/sorties en réseau Dante à 96 kHz, ainsi que 48 bus Mix, 12 bus Matrix et deux bus Stéréo. Ils peuvent être utilisés avec les racks d’E/S Yamaha de la série R et une variété de périphériques Dante pour des systèmes audio personnalisables et flexibles.
Les deux consoles peuvent être complétées par le DM7 Control, une extension hardware pour créer un système DM7-EX (ou DM7-EX Compact). Cette unité ajoute plus de contrôles physiques et est fournie avec les packs logiciels additionnels Broadcast et Théâtre.

Qualité du son

Le point de départ de l’ingénierie audio doit être un son transparent, non coloré : les consoles de mixage Yamaha sont conçues pour capturer le son avec une précision irréprochable avant de laisser les utilisateurs exprimer leur créativité.


L’égalisation sur l’écran de la DM7 Compact, extrêmement précis et réactif.

Pour ce faire, la série DM7 dispose d’une série de caractéristiques clés. Par exemple, chaque Channel Strip comprend les quatre types d’égalisation de la série phare RIVAGE PM, ainsi que le tout nouveau limiteur à transistor à effet de champ et le compresseur à pont de diodes. L’ordre du signal de l’EQ et de Dynamics 2 peut également être modifié.

Sur le Channel Strip (sans toucher aux ressources de l’EQ Rack) deux traitement dynamiques, un limiteur à FET et un compresseur à pont de diodes avec l’historique de leur « travail » et une nouvelle balance entre le son droit et celui traité plus un accès au mode parallèle.

Le mixage automatique Dan Dugan est inclus en standard. Préaffecté sur le Channel Strip, il permet d’automatiser jusqu’à 64 canaux de mixage sans consommer les ressources de l’EQ Rack.

Le système comprend également une gamme de plug-ins de modélisation de circuits virtuels (VCM), tels que l’égaliseur Portico 5033 et le compresseur/limiteur Portico 5043 créés en collaboration avec Rupert Neve Designs, ainsi que le suppresseur de bruit dynamique DaNSe et l’égaliseur Dynamic EQ.
En outre, un rack d’effets permet d’accéder à une gamme d’effets de haute qualité.

Fonctionnement

La série DM7 est dotée d’une nouvelle interface utilisateur, plus simple et plus efficace, avec une ergonomie plus intuitve, tout en conservant les notions familières bien connue des consoles de la marque. Deux grands écrans tactiles de 12,1” (un seul sur le DM7 Compact) combinent une utilisation intuitive et précise, en utilisant les encodeurs physiques de l’écran et les contrôles familiers Yamaha « Touch and Turn ».


Entre les deux écrans, la commande argentée Touch and Turn.

Un nouvel écran Selected Channel View affiche une liste d’informations sur les canaux individuels, permettant un accès rapide aux paramètres que l’opérateur souhaite utiliser, ainsi que l’écran de vue d’ensemble pour un fonctionnement rappelant celui d’une console analogique. Un histogramme a également été ajouté aux indicateurs d’entrée pour faciliter la gestion des niveaux des préamplificateurs.
Une autre innovation pour la série DM7 est l’écran utilitaire de 7” qui permet d’accéder facilement et à tout moment aux informations et fonctions essentielles telles que les listes de scènes, les boutons utilisateur et les vumètres.

Fonctionnalités

L’une des principales nouveautés de la série DM7 est le mode Split, qui permet de diviser les canaux d’entrée, les scènes et les bus de mixage de sorte qu’une DM7 ou une DM7 Compact fonctionne comme deux consoles de mixage distinctes. Avec une seule table, les utilisateurs peuvent mixer la façade et les retours, la façade et le broadcast ou le streaming sans compromis.

Une partie de la face arrière de la DM7 avec l’intégration de la puissante carte Dante équipant la série Rivage. 144 canaux I/O à 96 kHz.

Le réseau Dante intégré prend en charge jusqu’à 144 canaux d’entrée et de sortie et peut être connecté aux appareils de nombreux fabricants pour des systèmes audio flexibles et très évolutifs.

La télécommande des préamplificateurs et le contrôle des appareils sont également pris en charge, ce qui facilite le patch et le contrôle des équipements Dante à partir de la console.

Par ailleurs, la série DM7 dispose d’un port USB-C en face arrière avec une fonctionnalité d’interface audio offrant 18 entrées/sorties pour l’enregistrement, la distribution, la lecture et la connexion à des systèmes de conférence, ainsi que le contrôle via des appareils MIDI et des séquenceurs audionumériques.

La double alimentation de la DM77.

Naturellement, la fiabilité reconnue de Yamaha est au cœur de la série DM7 et, pour aller encore plus loin, celle-ci dispose d’une alimentation redondante.

De nombreux logiciels et applications sont pris en charge, dont DM7 Editor, DM7 StageMix, MonitorMix, Console File Converter, ProVisionaire Control et ProVisionaire Touch, ce qui permet la préparation hors ligne, le mixage sans fil, le mixage des retours et le contrôle (y compris des équipements périphériques)*.

Bien entendu, il est possible de convertir des scènes issues de la série QL, CL et Rivage vers DM7.

* DM7 Editor et DM7 StageMix permettent aux utilisateurs de saisir les noms des canaux dans la langue de leur choix.

La série DM7 comprend une fonction serveur Open Sound Control (OSC) qui permet de contrôler les consoles à partir d’appareils compatibles OSC, et la DM7 Compact peut être montée dans un rack standard de 19 pouces pour une utilisation pratique.

Possibilité d’extension

La série DM7 peut être étendue grâce au DM7 Control optionnel. En créant le système DM7-EX (ou DM7-EX Compact), ce dispositif ajoute deux faders supplémentaires, des commandes utilisateur, une roue codeuse pour le contrôle des séquenceurs audionumériques, des commandes de mémoires de scène, panoramiques et retours.

Il offre un environnement de travail confortable pour les productions telles que les comédies musicales, qui nécessitent un déclenchement et des changements de scène précis, et les émissions pour lesquelles le contrôle des retours et des séquenceurs audionumérique est essentiel**. (** DM7 Control nécessite le firmware DM7 V1.5 ou plus récent.)

En gros plan la DM7 Control avec ses trois diapasons. On voit bien la fin « provisoire » du bac de la DM7 et le « début » de celui de l’extension avec sa roue codeuse et son joystick.

Le DM7 Control est livré avec les packs logiciels Broadcast et Théâtre dédiés.

– Le pack Broadcast comprend des fonctions destinées à faciliter le mixage broadcast, notamment la prise en charge du son surround 5.1, Mix Minus, Audio Follow Video et Loudness Meter.
– Le pack Théâtre apporte plusieurs fonctionnalités dédiées au spectacle vivant comme Actors Library et DCA Scene Grid, ainsi que le contrôle d’AFC Image. Ces packs peuvent être achetés séparément pour les utilisateurs de la série DM7 qui n’ont pas besoin du DM7 Control.

L’unique slot PY à l’arrière de la DM7.

L’emplacement pour carte PY sur le panneau arrière des DM7 et DM7 Compact offre une connectivité étendue avec différents formats audio de contrôle externes.

La DM7 et la DM7 Compact sont également livrées avec VST Rack Elements, un logiciel hôte de plug-ins qui permet aux ingénieurs du son de créer leurs propres racks d’effets, ainsi que le logiciel Nuendo Live de Steinberg optimisé pour l’enregistrement en direct.

« Venant compléter notre haut de gamme RIVAGE PM et les consoles réputées CL et QL, la série DM7 offre aux utilisateurs une puissante option pour commencer leur voyage chez Yamaha ou pour étendre leur parc Yamaha », déclare Thomas Hemery, Directeur Général Global Marketing and Sales, Yamaha Professional Solutions. « Avec les futures mises à jour du firmware, comme la nouvelle fonctionnalité significative de RIVAGE PM lancée prochainement, la série DM7 continuera d’évoluer pendant de nombreuses années. »


Andy montrant les nouvelles fonctions lors de la présentation de la DM7.

Questionnés quant aux retours de quelques grands comptes et des tous premiers clients sondés, l’avis semble unanime sur la DM7 dont, rappelons-le une fois encore, les deux consoles seront livrables à partir de décembre et l’extension DM7 Control et les packages de softs Théâtre et Broadcast à partir de décembre 2023.


Les prix publics HT sans stage racks s’établissent comme suit :

DM7 Compact : 13 950 €
DM7 : 26 450 €
DM7 Control : 4 500 €
Packages de soft : 2 000 €

La DM7 et au premier plan l’extension DM7 Control. Les deux ensemble font à peine un mètre de large.

Andy Cooper a produit un film en anglais d’une dizaine de minutes détaillant le plus possible de ce que les deux consoles DM7 et leur extension ont à offrir. Visionnez-le ci-après :


Pour conclure un très grand merci à Yamaha et à Nicolas Vermot pour l’intendance, la compétence et la patience lors de cette brève escapade londonienne, ainsi qu’à tout le staff européen pour sa disponibilité et son accueil.

Chauvet Maverick Storm 3 BeamWash et Colorado PXL Curve

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Chauvet poursuit le développement de sa gamme IP qui accueille désormais deux nouveaux membres : un wash Maverick Storm 3 BeamWash équipé de deux zooms indépendants ainsi qu’une barre Colorado PXL Curve de pixels mobiles indépendants présenté ici par David Launay, Product Specialist for Chauvet Professional.



Colorado PXL Curve 12

Disposant d’une place de choix sur le stand Chauvet, le Colorado PXL Curve 12, est une barre de leds motorisée proposant 12 sources de 45 watts totalement indépendantes les unes des autres.

Le nouveau Colorado PXL Curve 12. On distingue le module de zoom indépendant pour chaque source.

Chacun des modules intègre une led RGBW, un zoom variable entre 5,7 et 36,3° ainsi qu’une motorisation de l’axe TILT sur 200° de débattement.
Le projecteur propose plusieurs modes de pilotage, du plus simplifié avec ses nombreuses macros (20 canaux) au plus étendu pour le pixel mapping et ses 179 paramètres, accessibles en DMX/RDM, ArtNet, sACN ou encore Kling-Net.

L’une des nombreuses combinaisons de TILT que nous pouvons imaginer avec ce nouveau projecteur.

Le Boîtier global du projecteur (qui au passage affiche 34,5 kg sur la balance) a été développé de façon à ne pas avoir d’interstices entre les pixels si plusieurs unités viennent à être regroupées.

Maverick Storm 3 BeamWash

Nouveauté au catalogue Chauvet avec ce Maverick Storm3 BeamWash et ses deux zooms indépendants.

Le Maverick Storm 3 BeamWash est une lyre IP65 de 37 kg intégrant un total de 28 pixels de leds RGBW de 45 W, à contrôle point par point. L’innovation de ce produit réside dans ses deux modules de zooms complètement indépendants l’un de l’autre, chacun accueillant une partie des leds.

La première zone située au centre de la tête est composée de 12 des 28 leds, les autres prennent place sur le pourtour créant ainsi la seconde zone de zoom.
Les zooms parlons-en justement. Leur ouverture s’étend de 4,6 et 53,6° permettent d’obtenir des effets typés Beams percutants ou wash très évasé. La totalité des pixels délivre un flux conséquent de plus de 19 000 lumens.

L’appareil intègre une multitude de macros permettant de s’affranchir si besoin de la totalité des canaux de contrôle, accessibles en DMX + ArtNet + sACN.

Pour plus d’informations rendez-vous sur le site Chauvet Professional

Look Solutions BOA 64 : la fumée discrète !

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La firme allemande Look Solutions spécialiste des machines à effets, dévoile un nouveau générateur de fumée à la fois puissant, robuste et innovant.
Son nom « BOA » est dans la lignée de ses fumeuses congénères aux dénominations reptiliennes (« Viper », « Cobra » …) Quant au 64, il désigne son indice de protection IP64.


La nouvelle BOA64 qui dispose d’une buse innovante permettant de réduire le bruit de fonctionnement.

La nouvelle BOA 64 est donc une machine à fumée de type classique (j’entends par là à gros débit, utilisant un liquide à base d’eau et sans ventilateur ou turbine interne) de 1 800 W dotée d’un tout nouveau système de buse silencieuse qui réduit de manière significative le bruit d’émission de fumée par rapport aux autres buses à simple orifice utilisées jusqu’alors.

Après une rapide démonstration, le constat est là, à gros débit (et il l’est !), le bruit perçu est, à l’oreille, approximativement divisé par deux comparé à une autre machine à fumée classique de puissance équivalente !

Vue arrière avec le réservoir de 5 litres et la connectique. Notons au passage les larges poignées directement intégrées à la carcasse de l’appareil.

L’appareil, qui est donc protégé des projections d’eau et apte à fonctionner en extérieur, embarque avec lui un système de détection de présence de fluide coupant l’émission de fumée en cas de réservoir vide afin de préserver les pompes (car la BOA 64 en compte deux).
L’électronique de l’appareil détecte la déviation de la température du corps de chauffe afin de savoir si du liquide est vaporisé ou si les pompes tournent à vide.

La BOA 64 dispose d’une toute nouvelle interface de contrôle intuitive par écran tactile permettant de paramétrer son mode DMX, de l’utiliser en manuel, d’avoir accès au timer ou encore au compteur d’heures de fonctionnement. Notons au passage qu’elle est pourvue du RDM, d’un contrôle 0/10V et d’un port Ethercon RJ45.

Côté fonctionnement, la BOA64 du fait de son imposant corps de chauffe requiert 15 minutes avant d’être disponible à pleine puissance, elle pourra ensuite fonctionner en continu à 30 % de son débit maxi qui lui, est accessible durant environ une minute.

Son tarif précis n’est pas encore connu mais il devrait se situer aux alentours de 2 500 €HT (prix public). Notons que la machine est entièrement conçue et fabriquée en Allemagne à l’exception des PCB électroniques qui arrivent d’Asie dépourvus de leurs composants pour cependant être équipés et assemblés à l’usine allemande.

La BOA sera lancée prochainement et disponible auprès de son distributeur ESL.

PD1 Pro Digital Patch Câble AES & DMX « slim patch »

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Dès maintenant, KLOTZ livre la nouvelle série PD1 Pro Digital Patch avec le câble OT1000 « slim patch », fin et ultra flexible, pour les signaux AES/EBU et DMX, avec des connecteurs KLOTZ XLR 3p ou XLR 5p de haute qualité.

L’utilisation de ce câble symétrique de seulement 4,6 mm d’épaisseur permet un câblage clair et peu encombrant dans les grandes armoires électriques et les racks de studio. Le câble dispose d’une section de conducteur de 0,15 mm² et d’un blindage hélicoïdal en cuivre étamé très dense avec un recouvrement de 95%. Cela garantit un blindage stable combiné à une très grande flexibilité.

Les câbles « slim patch » de la série PD1 transmettent aussi bien des signaux numériques comme AES/EBU et DMX, que des signaux analogiques micro et line audio et sont disponibles dans une longueur de câble de 20 cm à 100 cm et bien sûr, comme toujours « Made in Germany » avec le sextuple contrôle qualité KLOTZ selon ISO 9001: 2015.

PD1-3XK OT1000 avec XLR 3p F/M nickel de KLOTZ AIS
PD1-5XK OT1000 avec XLR 5p F/M nickel de KLOTZ AIS

Pour plus de renseignements sur ce nouveau câble, visitez le site Klotz AIS