Powersoft a encore renforcé sa gamme de produits d’installation en introduisant des versions compatibles AES67 de ses très appréciés amplificateurs Duecanali et Quattrocanali.
Les nouveaux modèles, appelés Duecanali DSP+ et Quattrocanali DSP+, sont capables de recevoir des flux audio sur IP (AoIP) conformes à la norme AES67, ce qui permet une interopérabilité AoIP de haute performance sur différents systèmes de réseau.
Les nouveaux amplis Powersoft DSP+ comprenant les modèles Duecanali 804 DSP+, 1604 DSP+, 4804 DSP+ et 6404 DSP+ ainsi que les modèles Quattrocanali 1204 DSP+, 2404 DSP+, 4804 DSP+ et 8804 DSP+, peuvent recevoir des flux AES67 en mode natif en connectant le port réseau AoIP dédié à un réseau AES67.
Les nouveaux amplis Duecanali DSP+ et Quattrocanali DSP+ sont pris en charge par une nouvelle version d’ArmoníaPlus, le logiciel de design, de pilotage et de contrôle du système de Powersoft, qui est désormais disponible.
Giorgio Carminati
« L’introduction des nouveaux modèles DSP+ permettra aux intégrateurs de tirer parti du nombre croissant de produits audio natifs AES67 », déclare Giorgio Carminati, product manager specialist Powersoft, « tandis que la mise à jour v2.4 d’ArmoníaPlus rationalisera le processus de configuration en permettant aux utilisateurs de configurer à la fois les entrées AES67 et les paramètres DSP des amplificateurs dans le même logiciel. »
Tous les amplis Powersoft équipés d’une carte Dante, y compris les modèles Duecanali DSP+D et Quattrocanali DSP+D, peuvent également être configurés pour fonctionner avec des flux audio AES67 en activant le mode AES67 dans ArmoníaPlus ou Dante Controller.
Deux ports réseau à l’arrière de ce 1204 DSP+, un pour la commande, le second pour le flux AoIP.
« Nous sommes ravis de présenter ces nouveaux modèles, qui donneront à nos clients encore plus de flexibilité en acceptant un plus grand choix de protocoles audio numériques », commente Carminati. « Avec près de 3 000 produits compatibles AES67 maintenant sur le marché, il n’y a pas de meilleur moment pour lancer les amplificateurs Duecanali DSP+ et Quattrocanali DSP+, qui agissent comme un complément parfait à notre gamme DSP+D existante. »
Adaptée aux systèmes de sonorisation intégrés de plus grande envergure, la série Duecanali offre une faible consommation d’énergie et dissipation thermique, une qualité audio supérieure et des performances fiables dans une unité compacte et légère.
Avec quatre canaux, une compatibilité Lo-Z et 70V/100V et de faibles coûts d’exploitation, Quattrocanali est parfait pour les installations de petite et moyenne taille où la flexibilité est essentielle. Tous les modèles Duecanali et Quattrocanali DSP+ et DSP+D bénéficient également d’un traitement du signal intégré à la pointe de la technologie.
Le nouveau wash de la gamme MAC Aura propose un système innovant de protection tout temps, un effet filament irrésistible, un contrôle total des pixels, y compris ceux de l’effet aura et une plus grande qualité optique. Nous l’avons découvert en avant-première chez son distributeur Algam Entreprises.
Le MAC Aura XIP se distingue par un effet filament, mais pas que…
Harman Professional Solutions, lance le MAC Aura XIP Martin, un projecteur wash sur lyre motorisée avec un zoom 8,8 – 49,3° qui assure un champ de wash uniforme aux bords doux, et un beam intense grâce à ses sources puissantes.
Les effets filament seuls ou couplés à l’effet aura.
A ces qualités optiques améliorées, Martin ajoute un effet de filament aura original, un contrôle poussé des sources leds et un système innovant de protection tout temps, le premier de sa catégorie, avec un très faible compromis sur le poids et la taille.
7 leds RGBW (60 W) fournissent l’éclairage principal et 12 leds RGBW (4 W) offrent un effet de rétroéclairage d’aura très/plus lumineux ainsi que la possibilité de montrer des filaments, pour de nouveaux effets scéniques originaux.
Vidéo de présentation
Tous les pixels sont contrôlables indépendamment, y compris ceux de l’effet aura avec la possibilité de mapping vidéo sur le faisceau, l’aura ou les deux, le contrôleur P3 facilitant le mapping et l’adressage. Plus de 200 macros d’effets sont intégrées et plusieurs courbes de dimmer dont une émulation tungstène.
Le MAC Aura XIP utilise de larges lentilles.
Le faisceau wash (6 000 lumens) est extrêmement régulier, sans point chaud et avec un bord doux. L’absence de lumière parasite rend inutile l’utilisation d’accessoires de contrôle du faisceau, tels qu’un top hat, dans de nombreuses applications.
Le MAC Aura XIP projette des couleurs riches et saturées, des pastels doux et des blancs calibrés de 1000 à 12 850 kelvins avec des IRC / TM-30 / TLCI contrôlables pour un meilleur rendu des couleurs dans les applications exigeantes de studio TV et de théâtre.
Sur la base les connecteurs étanches qui reçoivent cette fois le plein de protocoles de contrôle : DMX-RDM, Art-Net, sACN & P3.
Il dispose également d’un contrôle, plus et minus green, pour faire correspondre lumière et caméra afin d’améliorer le rendu des tons chair. La fréquence d’alimentation des leds pour éviter le scintillement à l’image est réglable.
Avec des poignées sur la tête et la base et un poids inférieur à 9 kg, le MAC Aura XIP est très facile à manipuler. Il comprend également un panneau de commande alimenté par batterie sur la base pour faciliter l’adressage hors secteur.
« En développant le MAC Aura XIP, nous nous sommes attachés à construire une véritable bête de somme », a déclaré Wouter Verlinden, chef de produit Creative LED, Lighting and Control. « Notre conception adaptée à l’extérieur protège l’électronique tout en exposant le système de refroidissement aux éléments, ce qui permet d’obtenir une unité plus légère, plus silencieuse et plus polyvalente qui peut être utilisée partout, à tout moment, réinventant le concept universel d’intérieur/extérieur. »
Variations de l’effet aura contrôlable pixel par pixel.
« Contrairement à la partie électronique et optique, le système de refroidissement, constitué d’un radiateur et ventilateur spécifiques, ne loge pas dans le coffret étanche », nous explique Joël Azilinon, chef produit d’Algam Entreprises. « Il est donc exposé. Mais un mode ”dry” pilotable en DMX assèche la machine. De plus, le flight case et sa mousse amortissante sont conçus de telle sorte que si la machine a été soumise à la pluie, sans l’action du mode dry, l’eau puisse s’évacuer pendant le transport. La mousse est percée et le flight case comporte des grilles d’évacuation.
Pour la partie étanche qui abrite l’électronique, Martin a développé un système breveté de chenillard, autour de la lentille de zoom. C’est une sorte de joint en accordéon qui assure l’étanchéité à l’avant, en évitant aussi toute forme de réflexion parasite qui pourrait polluer le faisceau. Et ce joint est suffisamment souple pour accompagner les montées et descentes de zoom. »
SLU : Comment est conçu l’effet filament ?
Joël Azilinon : Ce sont des lentilles striées en forme de serpent éclairées par des leds dissimulées sous un cache au bord de chaque lentille.
La lentille de fondu livrée en standard s’adapte en sortie.
Le MAC Aura lancé en 2008, il y a 15 ans qui, rappelons-le, a initié le guide lumière entre multipuce led et collimateur pour un mixage de couleurs uniforme d’un wash multisource, reste aujourd’hui encore une référence dans les fiches techniques, un record !
Après le MAC Aura XB, plus puissant, cette nouvelle version XIP ajoute des qualités irrésistibles tous azimuts comme la gestion totale de tous les pixels, le silence de fonctionnement, le classement IP44, une variété d’effets innovants, le flux du Mac Aura XB et surtout une remarquable qualité optique qui conduit à un wash uniforme dans le respect du rendu des couleurs et un Beam percutant. Dans son petit format ultra-compact, nul doute qu’il est appelé lui aussi à une immense carrière auprès des loueurs et des concepteurs lumières de tous secteurs.
Deux nouveaux projecteurs accueillent cette rentrée dans la gamme ETC High End. Le wash multisource SolaPix 19 XT, premier projecteur IP65 de la gamme et le petit Beam Talen à rotation pan et tilt infinie.
SolaPix 19 XT
Le SolaPix 19 (à gauche) et le SolaPix 19 XT dont le système breveté HaloGraphic, illumine le contour des lentilles.
Premier projecteur IP65 dans la division High End, avant une déclinaison sur d’autres produits, le SolaPix 19 XT reprend toutes les caractéristiques du Wash à effets SolaPix 19. Ainsi cette lyre motorisée ultrarapide arbore 19 leds RGB+W 40 W fournies par Osram, avec un zoom s’étirant de 4,5 à 60°. En plus d’être contrôlable individuellement, chacune des leds est entourée d’un pentagone de segments RGB, adossé à une gestion poussée mais rapide grâce au système Flex Effect.
SolaPix 19 XT.
Le flux important de 14 500 lumens dans la version simple reste quasiment inchangé dans cette nouvelle mouture IP65, avec 13 800 lumens.
Le passage à l’imperméabilité a fait gagner un peu d’embonpoint au XT, une base plus imposante, un nouveau menu résistant à la poussière et à l’eau, et un poids passant de 16 à 26 kg. Bizarrement les poignées types flight-case sur le montant de la lyre ont disparu et High-End a traqué le moindre interstice dans la construction, en scellant méthodiquement la lentille et l’alimentation pour assurer une résistance exceptionnelle aux intempéries, les éléments non indispensables furent corrigés. L’alimentation PowerCON True One et les protocoles de contrôle DMX, ArtNet et sACN bénéficient de connecteurs étanches.
Talen
Grand écart de format avec la mini-lyre Talen, un Beam de 60 W à leds. Développé comme un pur effet, les 6 kg du Talen arborent une lentille particulière à double corolle, comme un air de PAR36, lui permettant de mixer correctement son COB RGBW. Les 1 400 lumens de flux sortent avec une focale fixe de 3°, mais en Pan Tilt infini et ultrarapide.
Le Talen est le plus petit projecteur de High End.
En plus du système Whisper Home et de la configuration en NFC et Bluetooth Bridge via l’appli dédiée SetLight d’ETC, une petite innovation amusante permet de coupler mécaniquement plusieurs Talen entre eux. De quoi créer des clusters de projecteurs, en ligne droite ou en courbe. Rayon connectique, les fondamentaux sont assurés avec entrées/sorties DMX-RDM/PowerCON et un contrôle sur 13 canaux seulement.
Vous trouverez toutes les informations de la gamme High-End sur le site ETC
Le Naha Cultural Arts Theatre est un nouveau centre culturel dans la capitale de la préfecture d’Okinawa, le groupe d’îles tropicales au sud du Japon. Construit pour remplacer le centre civique de Naha qui était vieillissant, le nouveau lieu est situé au cœur de la zone touristique et comprend un grand et un petit théâtre pouvant accueillir respectivement 1 600 et 300 personnes, tous deux équipés de systèmes de sonorisation NEXO.
Des lignes de GEO M10 avec des MSUB15 sont installées à jardin, centre et cour au-dessus de la scène dans le grand théâtre, avec des lignes supplémentaires à gauche et à droite et des ID24 utilisées comme renforts et délais sous le balcon.
Les trois lignes de GEO M10 accrochées sous deux MSUB15 en haut du cadre de scène et les deux lignes de six M10 surmontées de deux MSUB15 et servant de infills, visibles à gauche et à droite de la scène.Les M6 en configuration LCR du petit théâtre.
Des clusters de GEO M6 sont accrochés au cadre de scène en configuration LCR dans le petit théâtre, avec des indémodables PS10 comme renforts latéraux et des ID24 pour couvrir les sièges sous les balcons afin d’assurer une couverture uniforme dans toute la salle.
L’amplification et le traitement des deux systèmes sont assurés par 3 racks de processeurs amplifiés NEXO NXAMPMK2.
Les processeurs amplifies NXAMPMK2
« Nous avons choisi NEXO car cela nous a permis de construire un système entièrement numérique avec du Dante reliant tout, des consoles Yamaha aux amplis de puissance », explique Hiroyuki Fukazawa, responsable de ingénierie du son à la division de la promotion de la culture, département de la culture civique de la ville de Naha.
« C’est le point fort de NEXO. Leur système d’enceintes nous permet également d’accrocher des subwoofers sur les enceintes, ce qui offre un meilleur son et une meilleure localisation. Une autre raison est mon expérience personnelleavec les enceintes NEXO, puisque j’ai utilisé cette même marque sur mon précédent lieu de travail. Personnellement, j’adore la manière dont ces enceintes sonnent. »
Une vue rapprochée des lignes de M10 du grand théâtre.
Ryoko Hirano, ingénieur du son du Naha Cultural Arts Theatre, commente le rendu sonore : « Lorsque j’ai entendu le système principal dans le grand théâtre, ma première impression a été ‘Wow, quel beau son’. Non seulement les enceintes restituent fidèlement n’importe quelle musique, quel qu’en soit le genre, mais j’ai été surpris par la façon dont de si petites enceintes peuvent produire une telle pression, presque comme si les sons étaient envoyés dans les airs. »
Retour sur les élections présidentielles et législatives. Pour marquer ce rendez-vous de la démocratie française, France télévision sort du studio du JT pour installer un plateau de tournage éphémère dans l’immense hall d’entrée du bâtiment.
« Ce couloir haut de 6 étages fait de verre et d’aluminium prend bien la lumière » nous confie Nicolas Usdin, directeur photo de l’émission. Et surtout il répond à l’envie d’Arnaud Vincenti, directeur artistique, d’utiliser la réalité augmentée pour donner des informations tous azimuts, afficher les statistiques, les résultats et surtout le moment de révélation du président nouvellement élu.
(De gauche à droite) Ghilem Rosemberg, Jean-Baptiste Rozier, Nicolas Usdin, Jérôme Seguin, Maxime Raffin
L’événement a été intégralement piloté en grandMA3 en soft 3 par Jérôme Seguin et assisté de Maxime Raffin. Une superbe installation de Martin Sceptron souligne chacun des six étages et diffuse du contenu vidéo bleu-blanc-rouge que Jean-Baptiste Rozier et Ghilem Rosemberg envoient grâce au contrôleur Martin P3. Les couleurs subliment l’image en se reflétant dans les surfaces de verre du bâtiment. Pour capter ces éclats lumière, tout comme les moments clés, une câble cam gérée par XD Motion, se déplace silencieusement dans tout le hall. Un projet à la hauteur de l’enjeu et de l’audience attendue. En effet, il était important de proposer un dispositif innovant pour se démarquer.
Nicolas Usdin directeur photo
Nicolas Usdin démarre en 1995 en tant que caméraman, cadreur, JRI. Très vite on lui demande d’éclairer des EPK (Electronic press kit, des publicités commandées par les maisons de disques à destination de la presse ndlr) et donc de faire de plus en plus de lumière « léchée » pour des artistes. Au fur et à mesure il s’oriente vers de la direction photo pour finalement s’y consacrer à partir de 2002. Aujourd’hui il est directeur photo pour différentes chaînes et émissions comme «Télématin», «Le Mag de la santé» , le «JT de France 2» et des émissions en fond vert comme «Culture box», «Passage des arts» et «Thalassa».
D’autres chaînes font également appel à ses services comme TF1 pour le plateau de «50 minutes Inside» ou encore des sociétés de production comme Réservoir Prod et Troisième œil avec «Ca commence aujourd’hui», «Les temps changent» (primes présentés par Faustine Bollaert ndlr), «Sexo» sur Teva, «Rive Gauche» l’émission de Laurent Ruquier. Par ailleurs, il met à disposition ses compétences pour de nouveaux acteurs comme Amazon qui produit l’émission «Le Foot», avec l’équipe TV, tous les dimanches.
Le kit lumière des soirées électorales
Neuf mois, c’est le temps de réflexion qu’il aura fallu aux équipes de France TV pour mettre au point ce programme exceptionnel.
SLU : Quelle est la spécificité de ce projet ?
Nicolas Usdin : Nous sommes dans le hall de France TV un très grand espace vitré. L’objectif était de créer un éclairage qui puisse s’associer aux nouvelles technologies apportées par la Réalité Augmentée. Par exemple, nous diffuserons virtuellement les photos de tous les présidents en 6 mètres de haut avec des travelings arrière. Ce sont des mouvements qu’on ne ferait jamais dans la réalité car cela coûterait trop cher. De plus on peut les faire apparaître et disparaître à volonté ce qui offre un rendu bluffant avec la câble cam qui a une envolée de près de 12 mètres soit toute la hauteur et la longueur du Hall.
Laurent Delahousse et Anne-Sophie Lapix présentent ce grand rendez-vous démocratique mis en valeur par les Robe T1 et les Martin Mac Aura XB.
SLU : Quelles sont les contraintes pour l’éclairage ?
Nicolas Usdin : Il faut gérer les ombres quand la caméra se rapproche du présentateur. C’est aussi pour cette raison que je suis très souvent en éclairage latéral. Par ailleurs, ce choix permettait aussi de répondre à une problématique de sécurité car c’est un hall où il y a beaucoup de passage.
SLU : Comment est organisé ton kit ?
Nicolas Usdin : On s’est organisé avec Franck Fellemann, le chef déco, avec qui j’ai l’habitude de travailler, pour intégrer un maximum de projecteurs dans le set côté jardin et n’avoir qu’un seul totem et pont lumière côté cour. Le résultat est le plus propre et le plus esthétique possible notamment pour le « reveal » du nouveau président de la République.
SLU : Tout tourne autour de ce moment-là.
Nicolas Usdin : C’est notre moment clé. Il est calé à 19 h 59 pour envoyer des séquences lumière timecodées, son et réalité augmentée, tout ça relié en GPI. C’est le Truquiste qui déclenche tout par le mélangeur vidéo. L’idée était de donner un côté évènementiel et spectaculaire à cette soirée mais tout en conservant l’esprit d’apporter de l’info.
L’annonce des résultats du deuxième tour des présidentielles sur France 2 :
SLU : Comment sont placés les présentateurs ?
Nicolas Usdin : Il y a plusieurs espaces : une présentatrice donne des infos depuis la coursive du 3e étage. La réalité augmentée est donc exploitée sur toute la hauteur du hall. Puis il y a l’espace qu’on appelle le Hub où le présentateur Jean Baptiste Marteau diffuse pleins d’infos sur un écran tactile Panasonic qui est vraiment une belle technologie.
L’écran installé sur le plateau est tracké par les caméras pour bénéficier d’un effet de profondeur à l’image. « Pour les spectateurs, cela donne une impression de réalisme, comme si c’était une fenêtre ouverte. » explique Nicolas Usdin.
Puis il y a un espace de talk où les animateurs regardent un écran Led qui retransmet des duplex et cet écran est tracké et relié à la caméra Junior. Ça permet de créer un effet de profondeur, comme un tunnel, quand la caméra se déplace car l’écran s’adapte à la nouvelle perspective.
Pour le présentateur c’est un peu dérangeant mais pour les téléspectateurs, cela donne une impression de fenêtre ouverte. Cette technologie s’appelle XR. Pour cacher cet effet à la câble cam X Fly qui elle n’est pas reliée au système XR, des joues ont été ajoutées par l’équipe décor. Elles sont garnies de Leds installées par Novelty. D’ailleurs ce sont eux qui se sont occupés du reste du décor.
Le kit Lumière à cour avec notamment le Robe T1 Profile, star des plateaux TV et des Martin Mac Aura XB pour pallier la face grâce à son faible encombrement.
SLU : Comment est composé ton kit lumière et qui l’a fourni?
Nicolas Usdin : Le prestataire lumière qui a remporté l’appel d’offres est Dushow TV. Une partie du Kit est composé de Martin Mac Aura. C’est un classique, agréable à travailler. Son faible encombrement le rend très pratique pour réaliser un éclairage de déco comme éclairer un pan de mur. A côté, la majorité du temps, j’utilise plutôt du Robe T1 profile pour faire les faces. C’est un spot qui a une belle optique ce qui est plus adapté.
A jardin, les SGM Q7 créent l’ambiance générale et des effets superbes à la caméra.
SLU : Je vois que tu as aussi des SGM Q7.
Nicolas Usdin : Je les vois ici un peu comme des washs mais en taille compacte. Ils me servent à créer mon ambiance générale. C’est aussi un joli projecteur, esthétique, et qui peut faire de beaux effets. Il a un bel éclat, un beau flux et avec je peux créer un couloir de lumière ou obtenir une lumière étale sur tous les déplacements. Comme ils sont IP65, j’en ai aussi à l’extérieur pour créer un fond lumineux.
24 x SGM Q7 éclairent le fond du hall depuis l’extérieur.
SLU : Et tu as 220 Sceptron pour souligner chaque étage du hall.
Nicolas Usdin : Ils sont disposés sur les coursives jusqu’au 6e étage pour marquer les lignes de fuite et la perspective du bâtiment. Cela permet de répondre à la demande de révéler l’architecture.
Les Martin Sceptron projettent les couleurs de la République sans fausse note.
Par ailleurs, avec les jeux de réflexion sur les surfaces vitrées du bâtiment, cela m’en fait presque 440 donc c’est une belle surprise et ça m’arrange (rire).
Une gorge américaine dissimule 2 x Starway CycloKolor dans le décor pour habiller la colonne avec élégance.
SLU : Est-ce que tu as installé d’autres appareils ?
Nicolas Usdin : Des barres CycloKolor Starway. Elles sont intégrées dans une gorge américaine afin de les cacher et avoir un rendu propre. Elles produisent un effet léché sur les premiers niveaux et on les alterne avec des Martin Mac Quantum qui eux sont assez puissants pour aller chercher tout en haut quand ils sont en faisceaux serré.
Pour finir nous avons des Arena Q7 Zoom Elation. Ce sont de supers Par Led IP65. Ils sont très pratiques et assez compacts. C’est le Par Led que j’utilise en ce moment.
Un Elation Arena Zoom Q7 éclaire une des colonnes des ponts lumière pour les intégrer au décor. Ils sont pratiques et compacts.
Il y a aussi des Tubes Astera Ax1 qui servent à habiller les gros plans au rez-de-chaussée et au 3e étage. J’ai aussi quelques SkyPanel sur pied qui font la fin du couloir de lumière de cette même coursive pour éclairer la présentatrice.
La tribune des présentateurs déplacée au dernier moment est un peu neutre mais les Astera AX1 Pixel Tube lui redonne vie en arrière-plan sans bloquer le passage.
Et enfin, j’ai des BMFL sur Totems à roulettes fabriqués par Dushow TV. Ces éléments devaient pouvoir être mobile pour des raisons de sécurité et ils permettent d’homogénéiser la face.
SLU : Je vois que chaque fenêtre est éclairée. Est-ce que tu as installé un éclairage particulier ?
Nicolas Usdin : Je profite simplement de l’éclairage du bâtiment (rire). J’avais un doute car leur température de couleur est de l’ordre de 3000 kelvins quand on est à 6500K sur le plateau. Je craignais que ça soit un peu trop jaune mais, finalement, ils apportent une jolie touche ambrée.
Ingé-Vision
Evoluant dans l’équipe Ingé-Vision, Océane Lartigau gère les caméras du haut pour qu’elles soient raccord, ce qui n’est pas une évidence entre les Sony et les Panasonic. « Ce n’est pas juste une gestion des paramètres dans le menu » explique Nicolas « il se fait à l’œil et en fonction des axes camera, de la focale et de l’optique choisie. » Pour ajuster les paramètres sous la direction de Nicolas, elle se sert aussi d’un oscilloscope pour vérifier le signal vidéo.
Nicolas fait le point avec Océane pour gérer les différences de colorimétrie, de luminosité et de contraste entre les différentes caméras. Pas simple quand le soleil est de la partie.
SLU : Comment gérez-vous les variations de lumière du jour ?
Océane Lartigau : Je cherche à harmoniser toutes les caméras en termes de colorimétrie, de luminosité et de contraste. Cependant, comme la lumière du jour créé des grosses différences, selon les axes et les déplacements du présentateur, c’est un peu un challenge.
Nicolas Usdin : On reçoit une énorme quantité de lumière à certains moments de la journée, contrairement aux conditions habituelles de plateau qui nous permettent de maîtriser toute la lumière. Ici les répétitions se déroulent à 14 h 30 soit le pire moment car le soleil est au zénith. A partir de 18 h 30 – 19 heures ça va mieux, et vers 20h-21h c’est vraiment superbe car le soleil est passé de l’autre côté du bâtiment. On gère ce souci avec les ingés Vision qui écrêtent les hautes lumières pour obtenir un bon rendu à la caméra.
SLU : Ça créé quoi comme problème concrètement ?
Nicolas Usdin : Essentiellement des problèmes de suivi de diaph. Je fais quand même toujours en sorte que l’éclairage soit le plus étal possible pour éviter ce genre de manip qui a aussi un impact sur le rendu du décor. Cela étant dit, à certains moments on ne peut pas l’éviter ne serait-ce que parce que les cameras changent de focale.
La grandMA 3 utilisée en soft 3 par Jérôme Seguin et Maxime Raffin
Maxime Raffin, assistant de Nicolas Usdin sur le projet et par ailleurs éclairagiste, pupitreur et formateur chez Oliverdy, est ici en support de Jérôme Seguin pour utiliser la grandMA3 en version 3.
Maxime Raffin : La grandMA3 a toujours été stable, il manquait juste au soft 3 des fonctionnalités qui arrivent et c’est tant mieux.
Nicolas Usdin gère tout depuis une régie installée près du plateau pour avoir une vision directe. Le réseau lui permet d’avoir accès aux différents axes de caméra et Jérôme, son pupitreur avec Maxime, son assistant, appliquent ses demandes sur la grandMA 3.
SLU : Quelles sont les nouveautés de la grandMA3 qui t’ont changé la vie ?
Maxime Raffin : La possibilité de sélectionner rapidement tout ou partie de mon kit depuis un écran tactile où est représentée l’installation en 3D et pouvoir gérer le dimmer en deux clics alors que pour la même programmation en grandMA2, il fallait s’accrocher (rire). Ce qui est intéressant avec le GDTF, et les fichiers MVR qui arrivent, c’est qu’il sera possible d’importer un plan de feu dans la grandMA 3 et d’être opérationnel immédiatement : sélectionner les machines, les allumer etc.
Un titre aujourd’hui, c’est à peu près 20 minutes de temps d’encodage, en mode rapide s’entend, avec une intro, un refrain et deux effets. Avec la grandMA3, ce sera possible en 5 minutes. Tu ajouteras un quart d’heure si tu es perfectionniste et que tu souhaites programmer de nouveaux effets impossibles à obtenir avant avec les mêmes machines. Idem dans le cas classique où la programmation dure 1 heure en temps normal. Cela permettra de raccourcir les délais pour se concentrer sur les détails fins plus facilement.
SLU : Quelles sont les nouvelles fonctionnalités qui permettent de gagner du temps ?
Maxime Raffin : Ce sont les accès rapides ou la possibilité de créer des groupes. La grille de sélection (grid) permet de travailler en X, en Y et Z. Les machines peuvent livrer des informations sur leur position dans la grille de sélection 3D. C’est un moyen d’organiser les projecteurs les uns par rapport aux autres.
La grille est utilisée lorsqu’une plage de valeurs est appliquée. Les machines positionnées sur les mêmes axes X et Y mais sur des axes Z différents se verront appliquer la même valeur. Donc quand tu fais tes groupes, tu peux vraiment faire un effet qui passe en 3D, par exemple un effet de dimmer, de zoom… Et au final, quand tu travailles avec un dir phot, de pouvoir être réactif à ses demandes. Des actions qui prenaient 5 bonnes minutes se font en 5 secondes.
Nicolas Usdin me fait remarquer que malgré le bad buzz, tous les plateaux de FranceTV exploitent les grandMA 3 en soft 3.
Ça commence à s’agiter en régie.
La partie réseau du plateau
Jean-Baptiste Rozier et Ghilem Rosemberg de Dushow TV ont installé un réseau lui aussi éphémère mais très stable.
SLU : Comment est organisé le réseau lumière ?
Jean-Baptiste Rozier : Nous avons créé un réseau fibre redondant pour pallier d’éventuelles coupures. La difficulté c’est qu’on ne connaissait pas la position précise des machines. On a donc prévu large en identifiant trois grosses zones : une en régie, une au niveau des blocs, qui constituent les arches, et qui gère la face, et une dernière zone située à l’étage qui gère tous les étages. Nous utilisons le protocole Art-Net entre les zones et c’est du DMX qui redescend vers les machines. La grandMA3 avec 8192 paramètres disponibles peut recevoir les 4000 paramètres nécessaires au projet sans avoir à utiliser un NPU, ce qui est pratique.
220 x Martin Sceptron font le tour des étages et diffusent le drapeau bleu-blanc-rouge sans fausse note. Je suis curieuse de connaître leur méthode.
Jean-Baptiste Rozier : Les lignes des Sceptron sont pilotées par le contrôleur dédié P3 et chaque barre est adressée en Art-Net indépendamment.
Un Mindmapper génère une boucle bleu blanc rouge avec une légère rotation pour obtenir un décalage et envoie le flux vidéo dans chacun des 220 Sceptron repérés par le P3, le processeur Martin.
SLU : Qu’est-ce que tu apprécies avec le P3 ?
Jean-Baptiste Rozier : Tout le pixel mapping se fait assez facilement. Le P3 va détecter toutes les barres du dispositif et tu les positionnes dans l’espace pixellaire que j’ai défini en 1920 par 1080. C’est plutôt simple et efficace.
Les Sceptron sont reliés en point à point et pilotés avec un Mindmapper qui génère les boucles vidéo y compris le fameux bleu blanc rouge. On est parti sur un effet gradient, c’est-à-dire une barre qui passe et sur laquelle on va pouvoir jouer au niveau des couleurs ou de la netteté. Ici on lui a aussi donné une légère rotation pour créer un décalage d’un appareil à l’autre. En plus de cela, nous avons doublé ce système pour avoir un spare. S’il y a le moindre souci, j’ai juste à rebrancher mon câble sur ce dernier qui tourne en parallèle.
SLU : Du coup qui a la main entre la console et le P3 ?
Jean-Baptiste Rozier : Le P3 peut être utilisé soit en vidéo, soit en lumière, soit en mode Hybride. Pour ce dernier cas de figure, c’est l’utilisateur qui vient faire la commute. Nous avons fait le choix de l’utiliser en mode vidéo et pour l’utiliser en lumière, on triche en envoyant une image blanche pour la transition.
Maxime Raffin : Ce qui est hyper bien c’est que c’est du génératif et donc on fait ce qu’on veut rapidement. C’est pratique même si c’est un outil de plus.
RA (Réalité Augmentée) et câble cam
La Réalité Augmentée (RA) est une nouveauté pour ce rendez-vous télévisuel. Elle a été imaginée par Arnaud Vincenti, directeur artistique des programmes de l’info. Les infographies étaient conçues en interne, au sein de «La Fabrique» un département rattaché à France télévision qui gère déjà la réalité augmentée ou virtuelle des émissions «Passage des arts», «Culturbox», «Thalassa», «Les cahiers de vacances Lumni» entre autres.
Installée au deuxième étage, dans les coursives, la présentatrice Johanna Ghiglia se déplace à côté des infographies envoyées en réalité augmentée. C’est bluffant.
Ces nouvelles images sont gérées en partenariat avec l’équipe française XD Motion, habituée des tournages en câble cam grâce à leur système X Fly.
XD Motion aux commandes de la câble cam « X Fly ». L’équipe gère les angles de caméra avec le réalisateur et l’équipe en charge de la réalité augmentée emmenée par Luc Minier, le tout sous les consignes d’Arnaud Vincenti pour la direction artistique et de Nicolas Usdin pour la lumière. Un grand écart possible grâce au professionnalisme des différentes équipes.
SLU : Comment s’est passée l’installation dans ce lieu
Maxime Uyttebroeck : On est habitué à des lieux beaucoup plus vastes comme des stades, c’était donc plus compliqué de faire une installation dans un lieu relativement restreint mais ça s’est très bien passé. Après avoir réalisé un travail d’analyse en amont, nous avons pu repérer les éléments d’accroche pour que la caméra puisse se déplacer dans l’espace.
Finalement il nous a fallu une journée pour que les cordistes fixent des ponts, la partie hard moteurs, la ligne, et fasse vérifier l’installation par Veritas. Et une autre journée pour la partie vidéo, liaison jusqu’au car ainsi que pour l’installation de la caméra, les vols d’essais et la certification par caméra de contrôle.
Quatre moteurs tirent ou détendent la ligne pour que la Caméra X Fly se déplace dans tous les axes.
SLU : Comment se déplace la caméra ?
Maxime Uyttebroeck : Le système est constitué de quatre moteurs qui vont tirer ou détendre de la ligne pour déplacer le système selon les axes avant-arrière, haut-bas. Cela constitue la box de vol où la caméra X Fly peut se déplacer. Ensuite on nous a fourni des datas pour positionner notre système à la fois d’un point de vue géométrique mais aussi par rapport à l’orientation de la caméra afin d’intégrer la RA.
Les résultats ont été annoncés et le célèbre plateau du JT de France 2 prend le relais pour diffuser les débats entre représentants politiques de tous bords.
Nicolas Usdin, directeur photo depuis bientôt 20 ans, maîtrise la lumière et son expérience lui a permis de créer un kit à la mesure des exigences de ce plateau éphémère sans compromis sur la qualité et la grandMA 3 prouve son efficacité dans un lieu qui ne souffre pas les bugs. Les présidentielles 2022 marquent de début d’un nouveau quinquennat et donc d’une nouvelle aire qu’il fallait mettre en valeur.
Que ce soit sur l’utilisation d’un écran tactile ou bien la présence d’une câble cam X Fly pour filmer le bâtiment de France TV dans toute sa hauteur afin d’afficher des infographies, on veille à remplir un rôle de service public essentiel mais aussi à réunir le pays autour d’un même programme malgré les divisions et la diversité des opinions lors des présidentielles et des législatives. Un grand bravo aux équipes qui ont donné le meilleur pour tous les Français.
Les connaisseurs du paysage techno francfortois savent immédiatement reconnaître le club Zoom. Installés dans l’ancien Cocoon Club de Sven Väth, ses iconiques murs à membranes, avec une structure en nid d’abeille, sont reconnaissables entre tous.
Et pour concevoir l’éclairage du lieu, les exploitants, ainsi que le maître d’œuvre Ardi Goldman, ont fait appel à l’expertise du designer JoJo Tillmann afin de mettre en valeur les différentes zones du Zoom. Ce dernier a notamment spécifié un nombre important de projecteurs de Cameo. Ardi Goldman et JoJo Tillmann avaient déjà travaillé ensemble pour le club « Fortuna Irgendwo ».
Reproduire cette expérience avec le Zoom à permis à JoJo Tillmann d’accéder à une grande marge de manœuvre créative en plus d’obtenir l’entière responsabilité de l’éclairage global du bâtiment.
Pour Tillmann, le travail de la lumière, pour un projet comme celui-ci, va bien au-delà d’un design classique : « C’est pour moi plus une installation artistique qui joue avec l’architecture, la modifie et lui donne de la cohérence. C’est pourquoi je nomme de manière individuelle les différents chantiers sur lesquels je travaille. Je les considère comme des œuvres à part entière. » Le travail artistique réalisé au Zoom s’intitule donc « Raumgreifende Lichtkunstinstallation » (installation d’art lumineuse occupant l’espace).
Pour le dancefloor, JoJo Tillmann a combiné d’importantes quantités de projecteurs Cameo : Zenit W300, Azor B1, Movo Beam Z100 et PixBar 600 Pro. Alors que les wash Zenit W300 offrent une large palette d’effets, les Beam Led motorisés Azor B1 soulignent la géométrie du lieu depuis le rig central installé en forme de cerce.
D’autre part, les Beams Movo Z100 et les barres de leds PixBar 600 Pro sont organisés en triangle : « Avec les PixBar 600 Pro, nous voulions simuler un unique luminaire installé au plafond », poursuit Tillmann. Lors des tests, la barre à LED Cameo nous a convaincus notamment par son large spectre de couleurs, y compris dans les UV. Par ailleurs la proximité géographique avec le fabricant et le développeur était un plus (le siège du groupe Adam Hall se trouve à seulement 25 km au nord de Francfort).
Dans les zones lounge et de restauration, 127 projecteurs H1 FC Houselights assurent un éclairage coloré très flexible. Grâce à son design de tube compact, le H1 s’intègre parfaitement dans une multitude d’espaces.
JoJo Tillmann : « Ces dernières années, Cameo a fait un grand pas en avant, passant d’une gamme de produits grand public à des projecteurs professionnels.
Cela me frappe particulièrement chez la jeune génération de designers, qui utilisent Cameo avec conviction. De plus le rapport prix/performance joue un rôle important dans la prise de décision, tout comme la disponibilité croissante de leurs produits chez les loueurs.»
Liste des appareils Cameo :
41 x Cameo Zenit W300 12 x Cameo Azor B1 71 x Cameo Movo Beam Z100 78 x Cameo PixBar 600 Pro 08 x Cameo PixBar 600 Pro IP65 127 x Cameo H1
Tous les deux ans, le groupe de rock américain « 311 » donne un énorme concert au Park Theater de Las Vegas (Park MGM) pour célébrer le 11 mars (3/11).
Et la pression repose sur les épaules du designer Bobby Grey, de Notan Creative (ainsi que sur celles de l’équipe de production), pour dépasser les attentes créées par l’événement précédent. « Nous nous sommes lancés dans cette aventure en nous demandant comment nous pourrions faire mieux que la dernière fois… et finalement c’est toute la production qui est passée à un niveau supérieur », se souvient Bobby Grey. Une fois de plus, il a pu compter sur les Impression X4 Bar 20 et JDC1 GLP, qui font partie de ses projecteurs de prédilection.
Bobby a réuni les manageurs du groupe (John McKeever, Dave Belis et Evan Anderson), tous étant issus du milieu de la tournée, et il leur a exposé son idée de développer une esthétique tournant autour du thème de la « Ruche ». « L’objectif était de casser la traditionnelle forme carrée des murs de scène, et nous sommes finalement arrivés sur un concept de « portail interdimensionnel » », explique-t-il.
Bobby s’est alors mis au travail en dessinant des couches de portails hexagonaux descendant sur scène tout en gardant une inquiétude en tête : celle de ne pas dépasser le budget. « Mais Dave, qui était également notre chef de projet, a adoré », ajoute-t-il, « et il a commencé à retravailler le budget. Le groupe a accepté et nous nous sommes retrouvés avec un design fantastique. »
GLP JDC1
Bobby Grey s’est ensuite demandé comment tirer le meilleur parti de ces formes hexagonales : « Je savais que nous devions utiliser un appareil polyvalent qui puisse s’aligner afin de mettre en valeur la géométrie de ces éléments clés. L’émission de télévision sur laquelle je travaillais à l’époque comptait plusieurs centaines de JDC1 [stroboscopes hybrides] et de X4 Bar 20. J’avais donc déjà pu observer l’alignement des X4 Bars sur cette émission, et nous n’avions utilisé que la fonctionnalité strobe des JDC1. »
GLP X4 Bar 20
« Je savais qu’en les installant les uns collés aux autres, nous pourrions obtenir la polyvalence nécessaire à ce concert. Et bien sûr, les barres X4 Bar ont permis un excellent alignement sur les pods hexagonaux. Grâce à ces appareils, nous avons pu passer de pixels RGB encadrant le plateau à de belles explosions de lumière issues des lignes centrales de strobe des JDC1 ».
Les JDC1 ont été utilisées en mode SPix. De cette façon, nous pouvions marquer le rythme, faire des effets de dimmer traversant et des tableaux scintillants absolument éblouissants. Ils ont vraiment aidé à maintenir la tension pendant tout le concert. Quant aux X4 Bar, en les utilisant en pixel mapping, nous avons pu créer des rendus étonnants grâce au moteur d’effets ».
Il s’agissait notamment de présenter chaque membre du groupe dans une sorte de « cage » de lumière. L’éclairagiste explique : « Lors des premiers essais, un de mes tableaux se résumait aux X4 Bar, avec un zoom serré, envoyant des lames de lumière vers le bas depuis les pods. Pendant le spectacle, nous avons fait descendre les nacelles plusieurs fois en occultant tout sauf les X4 Bar dont les faisceaux entouraient chacun des membres du groupe dans une sorte de petite cage de lumière. »
Cette année, le kit et le matériel d’automation ont été fournis par le prestataire 3G Productions basé à Las Vegas. Bobby déclare : « Nos contacts Jay Curiel, Andy Ruiz, Corey Felgenhour et Eric Cruz ont été fantastiques. Ils ont travaillé sans relâche pour tout mettre en place. » « Ils ont fait appel au brillant Todd Turner et à son équipe, Ed Gomez et Virginia Squasic, qui connaissent très bien le chef d’équipe du groupe, Chris Harshfield, et le chef électro Jeremy Davidson. Ces gars-là ont vraiment mis le paquet pour tout installer rapidement et proprement. »
Au sein de cette grosse équipe il y avait Alex Paralueyous, le directeur lumière de la tournée. « Il est avec moi depuis que j’ai pris ce poste », ajoute Bobby. « Nous avons construit le spectacle ensemble à partir de zéro, y compris le contenu vidéo…
En repensant à toute cette expérience, le designer confie : « Le plus grand défi a été d’arriver à avoir le sentiment d’avoir fait absolument tout ce qui était possible tout en restant dans la crainte que le show ne soit pas à la hauteur du spectacle de 2020. Rétrospectivement, quand je vois les photos, je me dis qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter car les projecteurs GLP sont les éléments clés de chacun des tableaux que je regarde. »
« Nous n’avons pas eu une seule panne sur les appareils GLP… Et quand on considère les 132 JDC1 et les 60 X4 Bar 20 présents sur le rig, c’est particulièrement satisfaisant. Sans compter que je n’ai pas honte de dire que je les ai utilisés à fond. »
« Ils se sont montrés tout aussi performants, à fond quand ils brûlaient les rétines, que pour des looks subtils associés à des moments moins intenses du spectacle. Dans l’ensemble, le show était fantastique avec ces appareils, pièces maîtresses du design. »
Showlight est heureux d’annoncer son retour en présentiel du 20 au 23 mai après un report de deux ans en raison de la pandémie Covid-19. Le lieu de cette quadriennale de l’éclairage sera le Théâtre Municipal de Fontainebleau, la destination initiale de l’événement reporté de 2021.
Showlight est un rendez-vous quadriennal des éclairagistes du monde anglo-saxon et du nord de l’Europe. Le secret d’un tel succès réside dans la formule de l’évènement : il s’agit d’un congrès qui met en avant des questions d’intérêt et d’actualité pour les acteurs de l’éclairage. Les conférenciers sont tous des experts de haut niveau et leurs présentations sont réalisées de façon professionnelle et concise, ce qui laisse la place à une grande variété de sujets.
“Showlight” représente aussi une opportunité unique de rencontres entre professionnels du monde entier. Les conférences sont en effet agrémentées de pauses durant lesquelles les participants sont invités à circuler dans les espaces communs pour échanger leurs expériences. Les pauses-café et pauses buffet se dérouleront à l’intérieur de l’espace d’exposition, proche de la salle des congrès.
« Nous espérons que cette fois, rien ne pourra le dérailler », a déclaré le président de Showlight, John Allen. « Nous sommes ravis d’avoir le soutien continu de notre sponsor principal, Robert Juliat, ainsi que de nombreux sponsors qui soutenaient déjà Showlight 2021. L’administration locale de Fontainebleau a, une fois de plus, mis le Théâtre Municipal à notre disposition en plein centre de la ville.
La réception de bienvenue est prévue pour le samedi 20 mai, avec la première journée complète de communications le dimanche 21 mai 2023.
Plus de détails sur le programme seront publiés en temps voulu et nous sommes impatients d’accueillir tout le monde de nouveau à Showlight l’année prochaine.»
Showlight 2023. La réservation de stand est ouverte aux exposants
Il reste moins de huit mois avant Showlight 2023 et les préparatifs s’accélèrent. La réservation des stands des exposants est en cours et de nombreuses confirmations ont déjà été faites. Ceux qui souhaitent exposer doivent contacter John Allen [email protected] dès que possible car les places sont limitées et attribuées selon le principe du premier arrivé, premier servi. Les premiers exposants seront annoncés dans les semaines à venir.
Sponsors
Il existe de nombreuses façons de devenir sponsor de Showlight, que vous choisissiez d’exposer ou non. Il existe des parrainages d’or, d’argent et de bronze, ainsi que des parrainages spécifiques pour des aspects tels que l’hospitalité, le transport, les boissons d’accueil…, et bien d’autres encore, pour tous les budgets. Vous pouvez même suggérer votre propre idée ! Encore une fois, ces rôles de parrainage seront attribués selon le principe du premier arrivé, premier servi et toutes les demandes doivent être adressées à John Allen qui vous fournira tous les détails.
Le sponsor principal en 2023 est le fabricant français Robert Juliat. Ayrton est le sponsor Platine et Eyetidy, Robe, SFL, les sponsors Or. Les sponsors Argent sont ABTT, ACT Entertainment, Altman, CAST, Christie Lites, White Light et le sponsor Bronze, PRG.
Ne manquez pas cette occasion de rencontrer des concepteurs, des fabricants, des étudiants, des techniciens et des praticiens de l’éclairage du monde entier, pendant trois jours, dans un cadre magnifique.
Robe Lighting France renoue avec les Happy Hours le mercredi 21 septembre 2022 et vous invite dans ses locaux de Villepinte à partir de 18 h 30 pour découvrir les dernières grandes nouveautés de la marque : le PAINTE et l’iFORTE.
L’iFORTE est la version IP65 du FORTE. Il a été lancé au Plasa de Londres début septembre où il a été récompensé d’un prix de l’innovation. Cette soirée du 21 septembre est donc l’occasion de sa toute première présentation en France dans un programme de démonstrations de différents produits.
Comme Happy Hours Robe rime avec food truck, burgers maison à gogo, bières fraîches, vins nature, boissons sans alcool, il y aura de quoi se divertir les papilles, dans la bonne humeur avec toute l’équipe de Robe France et en musique avec du son signé CODA AUDIO.
Le concepteur lumière Ethan Weber, connu pour son travail avec les Rolling Stones, a choisi d’utiliser 32 Domino Profile Ayrton pour la tournée Sob Rock Tour 2022 de John Mayer, fournis par le prestataire américain Upstaging.
La tournée des arénas, qui compte 23 étapes, a débuté en mars à Las Vegas et s’est terminée à Boston en mai. Le programme nord-américain comprenait des concerts de plusieurs jours dans six villes. Weber qui avait déjà intégré des MagicPanel sur certains festivals n’a commencé à utiliser sérieusement les projecteurs Ayrton que l’année dernière. « Dave Ridgeway et Fraggle de Neg Earth nous ont suggéré de remplacer certains appareils vulnérables à la pluie par des Perseo sur la tournée d’automne des Rolling Stones, se souvient Weber.
Nous avons également donné quelques spectacles au Hard Rock de Fort Lauderdale avec des Ghibli, Bora et Khamsin. J’ai été très impressionné par leur intensité, leurs caractéristiques et leur fiabilité. Je ne connaissais pas les Dominos jusqu’à ce que je parle avec John Bahnick chez Upstaging pour John Mayer. »
« Les Dominos sont très demandés, déclare Chuck Spector du département éclairage d’Upstaging. Ils sont la Cadillac des luminaires haut de gamme. L’indice IP65 du Domino a contribué à son succès, combiné à une optique et un mélange de couleurs fantastiques. Nous avons également investi dans les Perseo classés IP65. J’ai l’esprit tranquille lorsque des clients utilisent des Domino ou des Perseo pour des spectacles en arène ou des festivals. Je sais que qu’ils fonctionneront parfaitement, quel que soit le temps et l’endroit où ils sont placés ».
Weber explique que Sam Pattinson (Treatment Studio) a conçu le décor de John Mayer avec un toit à lamelles et deux murs vidéo inclinés en haut et à gauche de la scène. « La vidéo joue un rôle important dans le spectacle ; mon objectif était donc d’éclairer John, le groupe et de remplir l’espace sans empiéter sur les écrans, explique-t-il. Je voulais des lumières qui brillent à travers le toit en lattes. Les projecteurs devaient être réglés à près de 15 mètres et leur remplacement était assez difficile. »
Weber a réparti 32 Domino Profile sur quatre structures à environ 3 mètres au-dessus du toit de lamelles. « J’espérais qu’ils aideraient à éclairer les membres de l’orchestre à l’avant-scène, mais j’ai aussi constaté, en faisant un zoom arrière, qu’ils éclairaient bien le toit et, en les serrant, nous avons obtenu de très beaux faisceaux lumineux. »
Bien que la tournée se soit déroulée dans des arènes où l’indice IP65 des Dominos n’a pas joué, Weber déclare : « Je suis convaincu que les projecteurs doivent être conçus pour fonctionner en extérieur. J’ai passé beaucoup trop de temps au fil des ans à couvrir les projecteurs après des sessions de programmation tardives et j’ai perdu beaucoup trop de lumières lors de spectacles sous la pluie. Nous allons remplacer plus de projecteurs à lampe par des Ayrton lors de la prochaine tournée des Stones en raison de leur indice de protection IP65. »
Il rapporte qu’il a vraiment apprécié ces projecteurs : « Nous n’avons eu que deux pannes en quatre mois et demi ; ils étaient lumineux, avec de bonnes couleurs et un bon jeu de gobos. Le Domino est le projecteur idéal pour ce travail. J’ai encore quelques vieux favoris dont il m’est difficile de me séparer, mais je voulais passer aux leds et je pense qu’Ayrton a trouvé la solution – des luminaires beaux, lumineux, fiables, avec une bonne courbe de dimmer et un indice IP65. »
L’effort de RCF pour aider à la fois les installateurs et les prestataires avec la meilleure technologie audio et un son clair et puissant est au cœur des valeurs de l’entreprise. Depuis 1949, fournissant à la fois des amplificateurs de puissance et des transducteurs au marché professionnel, l’expérience RCF marque une nouvelle étape avec le XPS 16K.
Integration
La série XPS est un excellent choix pour les systèmes intégrés de grande puissance que l’on retrouve dans les auditoriums, les parcs à thème et les salles de spectacle. Au-delà de sa parfaite intégration avec les enceintes passives RCF grâce à des presets prêts à l’emploi, la série XPS offre des fonctionnalités spécifiques à l’installation, notamment une surveillance améliorée de l’état du système, des GPIO pour des capacités étendues, un matriçage flexible et une intégration parfaite avec notre plateforme de gestion propriétaire RDNet.
Touring
La série XPS brille quand elle est utilisée en tournée et pour des événements live de moyenne à très grande capacité. Associée aux enceintes passives haute puissance de RCF, elle ouvre de nouvelles perspectives dans la gestion des systèmes de sonorisation. Le concepteur du système dispose désormais d’une flexibilité totale dans le choix d’enceintes actives ou passives, en conciliant portabilité, poids, facilité d’installation, câblage, rapidité de configuration et gestion complète à distance, via RDNet.
Le pouvoir de tout changer
RCF maîtrise l’amplification de puissance et la technologie des enceintes actives dans de nombreuses configurations. Nous avons maintenant rassemblé notre technologie de puissance et de traitement du signal dans un format 2U pratique, conçu pour les applications mobiles de tournée et d’installation.
Un rack touring bien fourni avec ses trois XPS 16K.
Les XPS 16K et XPS 16KD offrent une densité de puissance très élevée avec ses 4 x 4000 W de puissance continue ( bursts de 200 ms à 50 Hz, CF 7 dB et 1% THD+N) dans un rack 2U.
L’unité dispose de 4 entrées/sorties AES/EBU et analogiques, un design prêt pour le Dante, et une pleine capacité de traitement du signal, de calage et de rmatriçage, le tout à 96 kHz. La redondance et la modularité totale sont assurées par la conception avancée et évolutive des circuits. Un jeu complet de presets d’enceintes RCF est disponible, avec un traitement du signal puissant pour un réglage complet du système.
Conception électronique de pointe
La conception du rail d’alimentation à très haute tension fournit une forte puissance RMS, mais permet à l’étage de sortie de fournir aussi des bursts de puissance, y compris aux basses fréquences de l’ordre de 200 ms, sans écrêtage, et des pics de signal extrêmes.
Cette capacité de puissance et ce rendement élevés offrent un headroom massif. L’électronique inédite de l’amplificateur a été développée pour atteindre une distorsion ultra-faible.
Processing audio
La conception avancée de l’horloge permet une conversion à faible latence avec des convertisseurs AD/DA de haute qualité jusqu’à 96 kHz. Chaque amplificateur XPS 16K associe deux DSP SHARC à virgule flottante de 40 bits à 96 kHz, et deux autres DSP de 32 bits pour gérer indépendamment le traitement audio et le matriçage des signaux, pour une qualité sonore et une redondance maximales.
Architecture à tolérance de pannes
Les blocs d’amplification de RCF sont entièrement auto-protégés et conçus selon le concept « audio-at-all-times », avec toutes les fonctions de protection contre les défauts définies individuellement pour chaque canal d’amplification et chaque alimentation.
Le XPS 16K met en œuvre plusieurs stratégies de sécurité avec des protections rapides et lentes à la fois au niveau logiciel comme matériel. Les concepts d’évolutivité et de résilience sont interpénétrés dans le réseau convergent RDNet-OE, qui transporte l’audio et le contrôle de manière simple et sûre, avec gestion des priorités.
RDNet
L’écran tactile couleur.
Un grand écran tactile couleur TFT de 4,3’’ sur la face avant permet un contrôle complet de l’amplificateur. Le réseau de gestion propriétaire RDNet Over Ethernet et la compatibilité avec le protocole OSC permettent au gestionnaire du système d’avoir un contrôle à distance complet de l’amplificateur.
Le logiciel de contrôle RDNet de RCF gérera les amplis XPS en tant qu’intermédiaire entre l’utilisateur et l’enceinte, conservant le paradigme de contrôle habituel que les enceintes soient actives ou passives.
Matriçage flexible des signaux
L’architecture numérique complète de l’amplificateur comporte 4 entrées et sorties analogiques et AES/EBU qui peuvent être affectées facilement pour s’adapter à tout projet. Le Dante permet de bénéficier d’un réseau IP standard qui offre un son sans perte et une flexibilité quasi infinie pour le transport des signaux.
La face arrière d’un XPS 16KD.
La série XPS est le compagnon idéal de vos enceintes RCF puisqu’elle comporte des presets d’enceintes qui permettent d’utiliser les algorithmes de traitement avancés de RCF tels que FiRPHASE, BMC et Bass Shaper pour obtenir les meilleures performances et le maximum de réserve dynamique pour chaque transducteur.
La série XPS est maintenant disponible en pré-commande.
Les lauréats des prix de l’innovation décernés par le jury du Plasa ont été annoncés le 5 septembre au PLASA Show de Londres. Ils récompensent les solutions tournées vers l’avenir qui améliorent la sécurité, l’efficacité et les performances des produits grâce à de nouvelles technologies et de nouveaux composants.
Les lauréats.
Sur les 33 produits présentés cette année, le jury a décerné un prix d’or, sept prix de l’innovation, un prix de durabilité, deux mentions spéciales et le Gottelier Award. Le jury 2022, présidé par l’ingénieur agréé James Eade, était composé de 12 spécialistes techniques indépendants issus d’horizons très divers.
James Eade : « Il est encourageant de voir que les ingénieurs créatifs de l’industrie continuent à développer des produits nouveaux et innovants en si grand nombre. »
Voici les produits lauréats et les commentaires du jury
Le prix d’or
Chaque année, Le jury a la possibilité de décerner un Gold Award en reconnaissance d’une innovation exceptionnelle. Cette année, ils l’ont attribué au…
Ayrton – Cobra
Ayrton Cobra
Projecteur motorisé classé IP65, à source laser blanche, Cobra se distingue en matière de définition du faisceau, avec un contraste natif jamais atteint par une source lumineuse numérique, un angle de faisceau de 0,6° et une large plage de focalisation.
Doté d’une lentille frontale de 170 mm, le système optique propriétaire assure un rapport de zoom 38x sans précédent et une plage de 0,6° à 23°. La rotation continue du mouvement pan et tilt, multiplie les possibilités de créer des effets complexes, ce qui en fait un outil capable de relever tous les défis dans toutes les conditions.
Les juges ont estimé que ce produit démontre la technologie laser promise depuis longtemps dans un luminaire motorisé opérationnel à un prix compétitif, avec une bonne efficacité énergétique.
Imaginez un luminaire permettant la plus large gamme d’ambiances, immersives ou décoratives, en plus de surprendre le public, à partir… d’une seule unité. C’est l’IVL Photon.
Minuit Une IVL Photon
Ce luminaire à source laser bourré de technologie est le résultat de 5 années de R&D consacrées à donner aux petites productions l’ampleur des expériences des grandes arènes.
Le jury a déclaré que la multitude d’effets éblouissants de cette source laser apportera un feu d’artifice numérique à tout type de production.
Wolfmix W1 est un contrôleur DMX autonome conçu pour créer des spectacles lumière à la volée sans ordinateur.
Nicolaudie Wolfmix W1
Une boîte à outils de modules d’effets, de synchronisation musicale, sortant jusqu’à 4 univers DMX, emballée dans un coffret robuste avec un processeur puissant. Choisissez vos projecteurs dans la librairie contenant des milliers de références ou créez les vôtres directement dans le contrôleur. Le jury a estimé que ce produit offre une solution fraîche et amusante pour le marché des groupes indépendants et des DJs.
Une machine à brouillard tout-en-un et portable. Tout d’abord, c’est une machine à fumée de poche capable de créer une brume cinématographique persistante. Avec 25 modes de puissance de sortie, c’est également une machine très polyvalente, qui produit du brouillard, du brouillard bas, des nuages stationnaires, de la fumée liquide qui imite la glace sèche, etc.
Les effets de la Smokegenie.
Le jury a déclaré que ce produit bien conçu reprend la technologie du vaping et l’amène sur scène. Il fournit trois effets à partir d’une seule unité, y compris la brume, la fumée basse et le brouillard. Les Les membres du jury ont ajouté qu’ils n’avaient jamais vu un tel effet de fumée basse, surtout avec un appareil aussi petit.
Démontant le mythe selon lequel les luminaires hautes performances classés IP65 sont pénalisés par leur taille et leur poids, augmentant ainsi la charge de la structure, le Robe iFORTE a la même taille que le FORTE, et ne pèse que 1,5 kg de plus, éliminant ainsi la barrière entre les luminaires intérieurs et extérieurs.
iFORTE surveille, autorégule et contrôle l’humidité, la pression et la température internes, éliminant l’humidité interne sans même ouvrir le luminaire, ce qui réduit considérablement les niveaux de maintenance habituellement associés aux luminaires protégés par l’indice IP.
Le jury a déclaré que ce luminaire présente une véritable innovation permettant de réduire les intervalles d’entretien et d’atténuer les défaillances en introduisant un contrôle précis de l’humidité à l’intérieur d’un luminaire conforme à la norme IP65.
Grâce à cette technologie, les appareils intelligents des spectateurs (téléphones, montres, vêtements) deviennent une immense toile de pixels disponible comme « équipement supplémentaire » pour les concepteurs professionnels de spectacles lumière. Les possibilités de Live Light sont infinies. Le jury a déclaré que cette innovation prend le contrôle de votre téléphone et offre le prochain chapitre créatif pour la participation du public.
La capsule microphonique KSM11 est spécifiquement optimisée pour produire avec précision les voix des artistes dans les productions numériques sans fil en live.
La capsule Shure KSM11.
La KSM11 a été conçue pour tirer parti de la linéarité et du contrôle accrus que permet la technologie numérique. Le KSM11 offre une réjection hors axe presque parfaite et une réponse polaire très uniforme grâce à l’intégration de la technologie des transducteurs et des supports antichocs.
Le résultat est une combinaison élégante et naturelle de clarté dans les basses et le médium et de détails essentiels dans les hautes fréquences, conçue spécialement pour les applications sans fil de haut niveau, y compris l’enregistrement d’événements en direct et le streaming de qualité.
Le jury a estimé que ce produit s’appuie sur une technologie trouvée dans d’autres secteurs pour atténuer les défis communs auxquels sont confrontés les ingénieurs du son, en fournissant un système avancé d’isolation par suspension pour un « bruit de manipulation pratiquement nul ».
XMove est la nouvelle plateforme d’automatisation autonome pour le live. Il s’agit d’un système ouvert, qui permet aux utilisateurs d’intégrer leur propre matériel de contrôle plutôt que de s’en remettre aux spécialistes de l’automatisation.
Vendu sous forme de licence, XMove peut être interfacé avec une grande variété d’équipements de contrôle industriels, ce qui permet à l’utilisateur de choisir en toute liberté.
XMove vise à élargir le marché de l’automatisation et à fournir une approche plus simple, plus flexible et plus rentable de la mise en œuvre d’un système.
Les juges ont estimé que ce produit méritait d’être récompensé pour être le premier contrôleur à apporter potentiellement une compatibilité industrielle à l’automatisation.
Chaque année, le jury à la possibilité de décerner un prix du développement durable en reconnaissance d’une innovation exceptionnelle. Cette année, il a été décerné à…
Artistic Licence – Kit de mise à niveau du Micro-Scope
Le kit de mise à niveau Micro-Scope est un microprocesseur qui peut être adapté (par le client) à n’importe quel Micro-Scope de génération précédente d’Artistic Licence. Le Micro-Scope est un testeur DMX512 robuste qui est en vente depuis près de 30 ans.
Kit de mise à niveau du Micro-Scope Artistic Licence.
Plusieurs milliers de produits ont été vendus, mais ils ne supportent pas le RDM car ce protocole n’existait pas lorsque le Micro-Scope a été inventé. Le kit permet à tout Micro-Scope, en état de fonctionnement, d’être complètement mis à jour avec une suite complète de fonctionnalités de test DMX512 et, plus important encore, RDM à un faible coût et sans avoir besoin de recycler ou de jeter le produit existant.
Le jury a apprécié que ce petit ensemble insuffle une nouvelle vie à un produit qui date de plus de 30 ans. Une simple mise à niveau par l’utilisateur permet de mettre un vieil équipement de test aux normes actuelles, grâce à la clairvoyance du fabricant au moment de la conception du produit.
Outre les lauréats, le jury a félicité deux autres produits :
Robe Lighting – TX1 PosiProfile
Grâce au BARS™ (Brake Attribute Retention System) breveté par Robe et contrôlable depuis le pupitre, la découpe motorisée TX1 peut rester statique grâce à sa capacité à verrouiller les paramètres motorisés, tels que le pan, le tilt, le zoom et le focus. Le verrouillage restant actif jusqu’à ce qu’il soit libéré.
Robe TX1 PosiProfile
Comblant le fossé entre les découpes fixes et les profiles entièrement automatisés, le TX1 PosiProfile combine les deux mondes en un seul luminaire qui fonctionne en toute sécurité et avec précision dans des espaces confinés. Restant fermement verrouillé en position mais toujours disponible, le TX1 PosiProfile est la solution parfaite pour les endroits à accès limité et les espaces confinés où le repositionnement est toujours nécessaire.
Doté du moteur led MSL-TE™ 500 W Multi-Spectral, le TX1 est équipée d’un zoom 5.5°- 50°, système de découpe motorisé, Iris, frost, et en option d’un module roue de gobos fixes, roue de gobos rotatifs et roue d’animation.
Les juges estiment qu’il s’agit d’un nouvel hybride de lumière mobile et de luminaire générique qui aura de nombreuses utilisations variées, en particulier dans les situations où l’espace est restreint.
Le Blinder (Cluster Series) peut être facilement connecté horizontalement et verticalement, en utilisant le système C-Lock intégré. La série IP65 a été conçue pour permettre des configurations de réseaux multiples sans outil, évoluant d’une simple ligne verticale à des réseaux massifs de type matrice. Le Cluster Blinder de Roxx est disponible en version 2 ou 4 sources sous forme de modules individuels réglables, en blanc chaud ou en couleurs.
Les juges ont estimé que ce produit modernise le genre, avec la technologie LED et une construction bien conçue.
Après les prix de l’innovation, un prestigieux prix Gottelier a été remis à JB Toby, directeur technique d’Avolites. Ce prix, qui porte le nom de Tony Gottelier, récompense les personnes ou les équipes qui ont apporté une contribution durable et significative au développement des technologies du spectacle.
JB Toby a déclaré : « Pendant des années, j’ai admiré les autres lauréats pour ce qu’ils représentaient, pour l’introduction d’idées novatrices dans l’industrie et pour les voir se développer en de magnifiques spectacles. Et aujourd’hui, le secteur m’a choisi pour rejoindre cette liste.
Je tiens à remercier la PLASA et la profession dans son ensemble pour cet immense honneur, ainsi que ma famille pour m’avoir donné le temps supplémentaire nécessaire à l’innovation pour servir ce secteur incroyablement fou et créatif. »
Astera, spécialiste de l’éclairage LED pour le cinéma, a profité de sa distribution par Axente pour se concentrer sur le marché français. L’industrie du film hexagonale, au statut mondial, est particulièrement friande des projecteurs Astera, tout comme une grande partie de l’événementiel ou des tournées électro / rap.
De jour comme de nuit, les projecteurs Astera font leur cinéma.
Si les tubes led Titans symbolisent le succès du constructeur allemand, ils ne sont pourtant que l’arbre cachant la forêt des luminaires de la gamme Astera. Lancés l’année dernière le PixelBrick, le PowerPAR AX9 et le PixelBar AX2 – ainsi que la surprenante ampoule NYX Bulb, méritent tout autant d’être découverts.
Après avoir dévoilé en avant-première l’HydraPanel au salon de Francfort, sans doute la torche led la plus évoluée du marché, la marque et son distributeur ont multiplié les actions sur le sol français. Showroom permanent, démonstrations régulières, traduction du site web d’Astera et bientôt l’organisation de formations gratuites. Tous ces efforts visent à promouvoir cette gamme de projecteurs exceptionnels.
HydraPanel
Avec ses 25 W de Leds Titan RGBAM (rouge, vert, bleu, ambre et mentholé) l’HydraPanel se présente comme un projecteur d’appoint high-tech, ou pour rester dans le secteur du film, comme une minette 2.0. La qualité de son faisceau, ses 6 filtres et diffuseurs, ainsi qu’un large éventail d’accastillage d’accroche, font de l’HydraPanel un des projecteurs phare de sa catégorie. A la fois puissant et ultra-qualitatif, il accompagne son flux exceptionnel de 1 300 lumens d’une colorimétrie soigneusement calibrée et d’une gamme de blanche à l’IRC tutoyant les 96.
Avec 600 g et une quinzaine de centimètres de long, l’HydraPanel peut se faufiler partout.
Fidèle au credo d’Astera, ce pavé lumineux, tenant réellement dans une main, intègre une batterie, un récepteur CRMX Lumen Radio, une passerelle Bluetooth, un menu complet et une quantité incroyable d’accessoires ; tout en restant étanche !
La batterie intégrée, qui se recharge par contact directement dans sa mallette de transport, bénéficie de la technologie ‘Seamless Runtime’, la possibilité de déterminer l’autonomie exacte du projecteur, qui va moduler sa puissance en fonction de sa durée d’utilisation, de 1 h 45 à 20 heures.
Les 6 segments de leds de la face avant se commandent par divers moyens :
– Directement depuis le nouvel afficheur Astera, avec d’étonnants TouchSlider pour ajuster manuellement l’intensité et la colorimétrie ; – Avec la télécommande infrarouge ; – Depuis l’appli Astera en utilisant le Bluetooth pour la configuration ; – En utilisant le câble d’alimentation spécifique et ses connecteurs barrel qui transfèrent le DMX par courant porteur ; – Ou encore via le récepteur Lumen Radio pour du DMX sans-fil
Les afficheurs Astera bénéficient maintenant d’un accès direct à la luminosité et aux couleurs avec la glissière sur la droite.
L’HydraPanel utilise lui aussi tous les modes et fonctions de la gamme Astera : gestion en 1 ou plusieurs pixels, avec ou sans strobe, CTC, colormix, effets ou l’ensemble des trois.
L’appli Astera permet de le configurer à distance, de contrôler son autonomie ou sa réception sans-fil et même d’utiliser un projecteur comme passerelle Bluetooth (BTT) pour associer tout un kit Astera.
Adepte du tout-terrain, l’HydraPanel possède un dos aimanté, un support FlexBase avec patins et divers filetages, un mini-spigot pieds et crochet, une platine sabot et un coupleur mécanique pour assembler plusieurs projecteurs en panneau de leds matriçable. Dans ce dernier cas, les HydraPanel communiqueront entre eux à l’aide de capteurs optiques pour se synchroniser automatiquement !
Livré avec tous ses accessoires, l’HydraPanel peut être configuré et chargé directement dans sa pelicase de transport.
A l’avant se trouvent de petites pastilles à aimant dans chaque coin pour accueillir les nombreux filtres, diffuseurs et nid d’abeille fournis avec l’HydraPanel, ou les accessoires proposés par DOP Choice comme des chimeras.
L’HydraPanel est livré en kit solo ou par 4 dans une mallette de recharge avec tous leurs accessoires.
PixelBrick
Ce projecteur combine à la fois la puissance et la finesse du célèbre moteur LED Titan d’Astera à la flexibilité du populaire plot Led AX3 LightDrop. Cette nouvelle source lumineuse multifonctionnelle se présente dans un format cubique, avec batterie intégrée, contrôle sans-fil et 5 options de faisceau différentes.
Le PixelBrick possède des rails Aero sur tous les côtés pour clipser rapidement tous ses accessoires.
Prêt pour les concerts, les événements ou les tournages, le PixelBrick est compact, léger (1,1 kg) et se révélera surtout dans l’éclairage décoratif, comme l’AX3, grâce à ses nombreuses options d’accroche. Avec pas moins de 8 systèmes de fixations de l’anneau de levage au coupleur multi-angle, ses diffuseurs et dômes, ce vrai couteau suisse d’éclairage peut être utilisé comme projecteur d’appoint, objet lumineux, générateur d’effets ou pixel géant.
Particularité intéressante, les PixelBrick peuvent s’assembler pour former diverses matrices d’éclairage.
Prévu pour une utilisation extérieure, il est conforme à la norme IP65, résistant à la pluie et aux diverses conditions météorologiques. La PixelBrick produit un flux de 450 lumens et délivre 1 200 lux à 2 mètres pour 3200K. Ce projecteur créatif a été récompensé d’un Plasa Award for Innovation en 2021 !
AX9 PowerPAR
Solide, puissant, polyvalent, l’AX9 est doté de tous les avantages Astera, et bénéficie comme ses prédécesseurs d’une batterie intégrée, de commandes sans fil et d’une qualité de fabrication ‘Deutsche Qualität’. L’AX9 est le » grand frère » du fameux AX5 TriplePAR, leur référence en PAR LED.
La lyre de l’AX9 est équipée de deux pieds rétractables et d’un insert Aero pour accueillir spigot et crochets divers.
Il est aussi plus lumineux et bénéficie des dernières innovations d’Astera, comme la source LED Titan, une lyre d’accroche optimisée avec système Aero, un menu ergonomique pour un contrôle local rapide et efficace, ainsi qu’un contrôle avancé par l’AsteraApp. Il peut accueillir les 3 filtres standards, ainsi qu’un nid d’abeille, et peut s’habiller d’un élégant cover en miroir ou blanc pour s’intégrer dans la décoration. Pour résumer, il s’agit d’une solution 3-en-1, à la fois PAR autonome sans-fil, projecteur filaire pour les installations fixes et lumière d’ambiance et décorative.
Sa puissance de 105 watts offre plus de 3 000 lumens à son faisceau parfaitement homogène. Grâce à son système sans fil, l’AX9 peut être utilisé n’importe où sur plateau, sur scène, en studio ou en extérieur et être installé sans délai quels que soient les besoins.
AX2 PixelBar
L’AX2 PixelBar est la première barre LED Astera, avec contrôle sans-fil, batterie intégrée, contrôle de pixel individuel, indice de rendu des couleurs très élevé, étalonnage numérique des couleurs et faisceau natif de 21 degrés. Comme tous les produits Astera, l’AX2 profite d’une ingénierie sans-fil et de l’élégance de sa conception.
La barre AX2 possède un rail Aero sur toute sa longueur, ainsi que des pieds multifonctions à verrouillage rapide.
Livré avec une gamme d’accessoires d’accroche, il est prêt à s’immiscer dans différents secteurs d’éclairage tournées de concerts, productions télévisées et installations architecturales. Son système BarConnect+ permet de relier les AX2 entre eux, à la fois mécaniquement pour les réglages de focus, mais aussi électroniquement avec des capteurs optiques pour l’auto-adressage DMX. La PixelBar AX2 est actuellement disponible en deux versions : 1 mètre avec 16 leds de 10 W et 50 cm avec 8 leds de 10 W. Elle a été développée pour répondre aux demandes d’éclairage de cyclorama ou de parois architecturales.
NYX Bulb
Avec un nom inspiré par la mythologie grecque, la NYX Bulb est l’ampoule Reine des nuits. De la même taille qu’une ampoule LED standard, la NYX Bulb est la première ampoule LED à couleur ajustable pour les productions cinématographiques, scéniques et événementielles. Elle contient un récepteur CRMX ainsi que les modules RF et Bluetooth pour être paramétrée par l’application AsteraApp depuis un smartphone ou une tablette.
Concentré d’innovations, l’ampoule NYX Bulb peut être utilisée en remplaçante de luxe dans les décors de tournages, ou en objet lumineux sur scène.
Comme toujours Astera propose des standards avancés de qualité et d’innovation, ce qui permet à cette ampoule high-tech d’être légère, polyvalente et pilotable aisément.
NYX Bulb est conçue pour les chefs electros, les directeurs photo, les concepteurs d’éclairage et de décors, les artistes graphiques et tous ceux qui ont besoin d’ampoules à la fois pratiques et visuelles… Outre les tournages de films et les studios de télévision, elles sont parfaites pour les décors de théâtre et les scénographies de tournées ou d’événements live.
De la taille d’une ampoule LED ordinaire, la NYX Bulb peut être alimentée par une douille E27 (E26 dans la version américaine) ou par une batterie dédiée. En raison de sa forme ultra-compacte, il s’agit de la première source lumineuse Astera avec batterie externe (plutôt qu’intégrée).
Sa source Titan LED offre des couleurs précises et des tons purs avec un IRC et un TLCI élevés. Elle émet un flux de 750 lumens, comparable à celui d’une ampoule conventionnelle de 60 W, tout en ne consommant que 10 W !
Implantée depuis bientôt 30 ans sur 5 sites en Normandie, CONTACT est experte en Service Technique Événementiel dans le domaine du son, de l’éclairage, de la distribution électrique, de la structure et de l’image au service de la communication d’entreprise et de toutes manifestations culturelles, événementielles, sportives, citoyennes….
L’équipe CONTACT est composée de 30 salariés permanents et environ 100 intermittents réguliers qui œuvrent sur des événements variés, de Audi à Louis Vuitton, en passant par Papillons de Nuit, le Normandie Horse Show, le Festival Grandes Marées, les Jeux Équestres Mondiaux ou le symposium des Télécoms à Cuba, Pékin ou Rio de Janeiro…
Cette nouvelle agence CONTACT by NOVELTY bénéficiera de toute l’infrastructure technique, logistique et administrative de NOVELTY, pour devenir une plateforme importante sur la Région Normandie. La richesse des compétences de l’ensemble des collaborateurs et leur engagement vont nous permettre d’envisager de nouveaux développements dans la région pour répondre aux attentes de nos clients. CONTACT et son équipe seront désormais rattachés à NOVELTY sous la direction inchangée de Félix LEGEARD, avec Olivier HAGNERÉ Directeur Général et Jacques de La GUILLONNIÈRE Président.
De gauche à droite Félix, Philippe et Frédérica Legeard.
«Rejoindre le Groupe Novelty-Magnum-Dushow à ce moment précis de son histoire constitue pour CONTACT une belle opportunité de continuer l’aventure commencée il y a bientôt 30 ans. Autour de Félix, une équipe engagée, performante et enthousiaste à l’idée de pouvoir travailler en réseau et en synergie pour être toujours plus à l’écoute de ses clients et accroître son expertise. Une équipe porteuse de valeurs humaines fortes qui apportera au Groupe une solide connaissance du marché régional normand et une image de qualité reconnue auprès d’une large clientèle tant dans le domaine de la prestation-location que de l’intégration.
L’aspect humain et la similitude d’approche dans les process de travail ont été des facteurs déterminants dans notre décision de rapprochement avec NOVELTY», soulignent Philippe et Frédérica, fondateurs de CONTACT dont l’objectif était de transmettre un bel outil de travail à leur fils Félix ainsi qu’à toute leur équipe de permanents et d’intermittents.
Ouverte au printemps 2021, la Scène de Bayssan se situe sur un site proche de Béziers. Le nouveau complexe théâtral comprend trois espaces : l’amphithéâtre Claude Nougaro en plein air pouvant accueillir 965 personnes assises ou 1462 debout, le théâtre Michel Galabru de 432 places assises / 1350 debout, et une petite structure qui abrite les services d’accueil.
L’amphithéâtre en plein air Claude Nougaro.
Proposant un programme varié de spectacles, d’expositions d’art et d’événements culturels, la Scène de Bayssan avait besoin d’un système de sonorisation polyvalent capable de répondre à ce programme varié. L’équipe a choisi les séries K, A et X de L-Acoustics, fournies par le partenaire de L-Acoustics, Dushow, pour assurer une couverture cohérente et un bon équilibre tonal.
Alors que la Scène de Bayssan est un site d’accueil permanent, son système d’enceintes doit être mobile, car il ne sera utilisé que pendant les mois d’été dans l’amphithéâtre Claude Nougaro mais toute l’année dans le théâtre Michel Galabru, ainsi que dans d’autres sites selon les besoins.
Arnaud Delorme, Senior Application Project Engineer chez L-Acoustics.
« Pour cette raison, un système avec des accroches Touring, plutôt qu’une intégration, était la solution la plus logique. Il permet à la Scène de Bayssan de répondre à la fois aux besoins de chaque espace et à la diversité du programme du lieu, qui comprend des concerts classiques, pop et jazz, de la musique électro et des productions théâtrales « , explique Arnaud Delorme, Senior Application Project Engineer chez L-Acoustics. « Nous avons spécifié le système conjointement avec l’équipe de la Scène de Bayssan, ils ont adapté la conception pour tenir compte de leurs objectifs et contraintes spécifiques, et l’ont intégré eux-mêmes. »
Le système principal comprend 16 Kara II, avec six SB18 et quatre KS28, contrôlées par un LA12X et sept LA4X. Un processeur P1 est utilisé pour l’AVB et comme plateforme de mesure. Le système principal est complété par quatre A10 Wide comme fills. Un kit polyvalent composé de 12 X15HiQ, 14 X12, 20 X8, deux SB18m, quatre 108P et 13 LA4X complète le système FOH.
Le système principal, un gauche-droite de huit Kara II coiffés par six SB18 et soutenus par une configuration cardioïde bien pensée de trois KS28. Accrochés aussi au milieu, deux A10 Wide s’occupent des sièges centraux les plus proches, tandis que quatre X8 servent à déboucher les premiers rangs.
La configuration typique du système pour l’amphithéâtre Claude Nougaro comprend un gauche/droite de trois SB18 sur huit Kara II par côté, avec un point central de trois KS28 en configuration cardioïde.
Alexandre Pastor, Responsable Son et Vidéo de la Scène de Bayssan.
« Le KS28 délivre l’extrême grave du système, tandis que les SB18 sont utilisés pour ajouter du contour et de l’impact à Kara II, chacun d’entre eux remplissant son propre rôle », explique le responsable son et vidéo de la Scène de Bayssan, Alexandre Pastor.
« En outre, nous utilisons A10 Wide comme point central sous le KS28, comme délai pour les niveaux supérieurs des sièges et comme in-fill. Pour le front-fill, nous plaçons des X8 sur le nez de scène. Nous installons le système dans l’amphithéâtre à la fin du printemps, puis nous le déplaçons dans le théâtre Galabru à la fin de l’été. »
Le théâtre Galabru accueille le public sur des gradins de sièges rouges partiellement escamotables. Son profond espace scénique est bordé de salles de stockage, de bureaux et de loges. Ici, l’équipe utilise un système coaxial fixe.
Une vue rapprochée des KS28 et des A10 Wide.
« L’installation au Galabru nous permet de répondre aux exigences de la plupart des spectacles », explique Alexandre Pastor. Un système typique se compose d’un LCR de X12 et de deux SB18 en end-fire.
Une vue de la partie gradins du théâtre Galabru. On aperçoit les quatre X8 en accroche et servant de délais.
L’in-fill est assuré par deux X12 placés à gauche et à droite, et quatre X8 sont utilisés pour le front-fill. « Nous utilisons également quatre X8 pour le délai et deux X8 sont utilisés pour le monitoring dans la régie », ajoute-t-il.
Le P1 joue un rôle essentiel dans l’écosystème de la Scène de Bayssan, car il permet à l’équipe de convertir différents formats de signaux en AVB, puis d’envoyer le flux numérique aux amplis. Pastor note que le P1 permet de traiter le système avec plus de précision, et qu’il joue également un rôle important lorsqu’on accueille plusieurs consoles en régie. « Les différentes entrées de P1 et sa matrice nous permettent de passer immédiatement d’une console à l’autre sans interruption lorsque différents artistes se succèdent », dit-il.
Une fois le système entièrement intégré, L-Acoustics a assuré une formation complète à l’équipe technique de la Scène de Bayssan, lui permettant d’être totalement autonome, de la conception à l’installation et à la mesure du système pour tout événement donné.
« Tout au long de ma carrière de régisseur son, j’ai eu le plaisir de travailler avec différentes marques d’enceintes », sourit Pastor. « J’ai toujours eu une préférence pour L-Acoustics et le système Kara II en particulier. Je sais qu’il n’y aura aucune objection de la part d’une prod, d’un artiste ou d’un groupe car il est sur tous les riders et réputé pour ses performances acoustiques ».
« Ma stratégie technique a toujours consisté à n’investir que dans des équipements entièrement modulables et indémodable. Je suis très heureux que nous ayons choisi ce système ; il est agréable à travailler au quotidien, grâce à sa vitesse de mise en œuvre. Nous avons enfin eu des retours très positifs du public sur la qualité sonore des spectacles. Si je devais refaire ce choix pour un futur projet, je n’hésiterais pas. »