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La résurrection du Stadium

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Imposant et envoutant malgré les stigmates de 24 années d’abandon, le Stadium a été sorti de l’oubli par la magie de la ville de Vitrolles et du Festival d’Aix avec la complicité de NEXO, Yamaha et le travail de Texen, pour 5 représentations de la Symphonie N°2 Résurrection de Gustav Mahler.

Le Stadium de Vitrolles tel que des milliers de personnes l’ont vu des années durant depuis la voie rapide qui le longe.

On a eu le plaisir d’être invité à en découvrir les coulisses et l’histoire en compagnie de François Deffarges de NEXO, Thomas Goeuriot de Texen et Quentin Delisle qui a tenu fermement les potars le jour de notre venue. Entre autres !

Passons rapidement sur les causes de ce très long hiatus dans l’existence du Stadium, l’idée d’y monter Résurrection de Mahler et ce malgré la somme de difficultés techniques qu’il aura fallu surmonter, sonne comme la meilleure idée de 2022, voire au-delà puisque le partenariat avec le Festival d’Aix va se prolonger quelques années encore.

La structure supportant les 400 tonnes de terre et en réduisant la quantité à cette valeur déjà importante.

Pour les besoins de la mise en scène de Romeo Castellucci, 400 tonnes de terre ont été déversées dans la salle à même un plancher bois surélevé offrant un très grand terrain de jeu aux actrices, acteurs et figurants.
L’extrémité de ce plateau végétal délimite la fosse pour les chœurs et l’orchestre, tous deux placés au niveau 0 à même la dalle du Stadium.

Un mot enfin pour les tribunes qui ont été recomposées via une habile cannibalisation des sièges encore utilisables. Au fil des années où elle a été laissée inoccupée, cette salle a été littéralement curée du moindre objet de valeur, métal, disjoncteur ou fil électrique avec une rare méticulosité, et ce qui n’a pas été volé a été détérioré par les hommes ou le temps.


Une image du Stadium avant que sa rénovation partielle redonne vie à une partie des gradins. La partie mobile du bas a été mise de côté pour créer la fosse de l’orchestre. (photo Mathias Pujade).

Le Stadium qui flotte toujours sur ses résidus rouges de bauxite a donc fait l’objet de travaux indispensables à la sécurité en vue d’accueillir du public, même si à jauge réduite.

Les tonnes de bauxite déversées des années durant entourent toujours le Stadium ce qui n’a pas empêché des centaines de spectateurs de revenir vibrer au son de Résurrection.

Le son a bénéficié de la collaboration entre Yamaha pour le mixage et le matriçage en immersif par objets, NEXO pour la multi diffusion et les retours et Texen pour la fourniture d’une large partie du kit, la mise en œuvre de l’ensemble et l’accueil de l’équipe technique.

Le tout a été imaginé et coordonné par Rémy Bréan qui a su adapter la demande artistique à deux vitesses, celle du Metteur en scène et ensuite du Directeur musical, dans un environnement pour le moins atypique pour un concert de ce type et avec une sonorisation obligatoire. C’est aussi Rémy qui a monté l’équipe technique et formalisé les documents techniques d’installation.

Un visuel de la partie face de la diffusion. Manquent à l’appel les cinq P15 au lointain en haut des gradins. Les subs visibles sur la passerelle ont aussi été redistribués.

Thomas Goeuriot Responsable d’agence de Texen et à droite François Deffarges Engineering Support & Development Strategy Director de NEXO. Aucune complicité entre les deux…

Pour entamer la visite du Stadium, le cube de Rudy Ricciotti son célèbre architecte, rien de mieux que François Deffarges de NEXO…

François Deffarges : On a quelques références importantes. Pour les retours des chœurs qui prennent place dans la fosse à jardin et cour de l’orchestre, on a des ID24 compactes, et des ID14 super compactes.

Cette même référence est disséminée aussi en très grand nombre au sein de l’orchestre en tant que retours complétée par quelques P12 quand il faut plus de pression et d’extension dans le grave.

SLU : Les Geo M6 sur des petites chaises solidaires du « plateau terreux »…

François Deffarges : Servent de front fills, et grâce à notre calage, ils tirent l’image vers le bas. Grâce à leur ouverture verticale très serrée de 10°, ils survolent les micros et l’orchestre sans aucune pollution. De part et d’autre des gradins nous avons six colonnes ID84 posées sur leur sub, et pour compléter la diffusion distribuée il y a tout en haut des gradins au lointain, cinq P15 et enfin au-dessus du public et en douche, six P12. Tout au bout de la scène au lointain et pour un effet ponctuel, on a enfin une paire de P12.

Une vue de la salle depuis le haut des gradins. Remarquez les subs MSUB18 posés sur la passerelle. 4 au centre et 2 aux deux extrémités. Tout en haut on aperçoit deux des six P12 en douche. Pour info, tous les caillebotis des passerelles ont été refaits.

SLU : Et en frontal…

François Deffarges : Profitant du fait qu’en classique le point central n’est pas critique, on a fait le choix de placer 6 lignes de quatre GEO M12 chacune dont les trois boîtes du haut sont des 1210 (10° verticalement) et celles du bas des 1220 (20° verticalement). Les trois du haut ouvrent à 80° horizontalement, celle du bas à 120°.

C’est donc une couverture optimisée, précise et qui n’interfère jamais dans la scénographie, même au plus haut des gradins. L’ensemble des lignes s’étale sur 40 mètres et la scène est encore un peu plus large. En dehors de la volonté de délivrer un son immersif, la stéréophonie n’était pas une option ici. Le bas du spectre est complété par 8 MSUB18.

Une vue du système depuis un des dégagements techniques latéraux où ont été placés les deux racks NUAR nécessaires à alimenter les boîtes. On voit la largeur de la fosse et la lame métallique qui délimite le bout de la scène en terre et porte les Geo M6.

SLU : La matrice immersive est l’AFC Image de Yamaha ?

François Deffarges : C’est ça, on se sert de la partie mix objet uniquement et pas de Enhance qui est l’algorithme qui augmente l’acoustique. La salle dispose déjà d’une réverbération naturelle assez longue, de l’ordre de 3 secondes et plus encore dans le grave avec une légère dissymétrie et des échos créés par l’absence des absorbeurs et de certains diffracteurs volés ou détériorés. On alimente le processeur en Dante depuis la PM7 Rivage et on ressort toujours par un flux Dante en direction des NXAMP et de la diffusion.

Les réflecteurs, sorte de conque inversée que l’on devine derrière les rambardes en bas de gradin et qui masquent, quasi entièrement, le champ direct des cordes.

SLU : La sonorisation était quoi qu’il en soit requise…

François Deffarges : Bien sûr. Le Stadium n’a pas l’acoustique requise pour du classique, il n’a pas été conçu pour ça et si les réflecteurs en bas du gradin sont utiles à l’orchestre dans la fosse, ils masquent une grande partie des cordes pour les premiers rangs.
Un rééquilibrage était indispensable. Comme tu t’en doutes, ce n’est pas une vraie fosse d’orchestre d’opéra.


L’union faisant la force, nous sommes rejoints par Thomas Goeuriot, Responsable d’agence de Texen avec lequel nous « augmentons » notre visite par son regard et son humour.

SLU : Ça ne sert à rien que je cherche le moteur de la console…

Thomas Goeuriot : Non en effet, c’est une Rivage PM7, c’est le seul modèle de la gamme Rivage qui l’embarque dans son châssis. Aux retours en revanche on a une surface PM5 et un moteur séparé.

La PM5 Rivage des retours avec devant elle la plus belle collection de sacs poubelle et feuilles de polyane jamais vue en salle, 400 tonnes de terre et deux pelleteuses retournant cette dernière en étant la raison.

SLU : Pour AFC ?

Thomas Goeuriot : Nous avons deux processeurs, un en ligne et l’autre déjà connecté en Dante en entrée et qu’un recall de scène permet de router en sortie vers le système en cas de pépin. On a un gros patch, une centaine de micros, qui arrivent sur deux RPio222 et deux Rio3224-D2.

La MS101-4, la nouvelle boîte à tout faire et tout se prendre (mic, ligne etc) sauf la tête.

Les connexions se font en TWINLANe avec de la fibre entre les deux consoles et les deux RPio et enfin en Dante pour les deux Rio et la diffusion face et retours. Le réseau est entièrement redondé.

SLU : Puisqu’on parle de réseau…

Thomas Goeuriot : On a un point de livraison en régie, un point dans la fosse à jardin et un autre à cour, un point en mezzanine pour les amplis du système principal et deux points de livraison réseau en haut des gradins pour toute la diff des colonnes et autres surround.
Le car régie de la captation d’Arte bénéficie d’un AVBx7 Auvitran dans la fosse pour leur passer le Dante en MADI. Ils prennent quelques directs et des prémix spécifiques routés dans le Dante pour eux.


De bas en haut le processeur AFC Image principal de Résurrection. Un second processeur prend place dans la régie. Tout en haut, la paire de switches Cisco350-28 de la régie.

SLU : Vous travaillez avec des switches Cisco pour le Dante…

Thomas Goeuriot : Ça marche très bien comme ça. On a mis en place une stratégie où, en cas de problème, tout technicien peut réagir en trois coups de cuillère à pot. On a un réseau de switches primaires SW1 qui livre le primaire partout.

On double les machines et par défaut on a un réseau pour le secondaire où tout le monde est trunké. Cela prend un peu de temps à configurer mais ça marche bien.
On a juste choisi de ne pas se servir de la connectique propre au réseau informatique en transférant tout sur des prises plus sûres.
Le cahier des charges de Texen étant de livrer au Festival qui l’exploite durant un mois, une installation fiable et fonctionnelle, on a fait le nécessaire.

Le réseau de Résurrection. Le Dante ne s’est jamais si bien porté !

La baie provisoire ramenant la puissance du transfo au sein de la salle.

SLU : La salle a été retrouvée totalement vidée de tout son cuivre. Il a fallu tout recâbler ?

Thomas Goeuriot : Exactement, cela a été fait de telle sorte à pouvoir donner les 5 dates, effectuer l’ensemble des répétitions et garantir la sécurité du public, sans pour autant que ce câblage ne soit pérenne.
Une certaine crainte quant à la mise en sécurité du Stadium à la fin du Festival a poussé vers ce choix. Rappelons que tout avait disparu au point que dans un premier temps l’alimentation a été effectué grâce à des groupes électrogènes avant qu’EDF n’installe un nouveau transformateur pour la salle.

SLU : C’est quoi le petit Barnum à l’entrée avec des timbales. On dirait un orchestre en miniature

Thomas Goeuriot : C’est le cas. C’est une des particularités de cette symphonie. Mahler a écrit des passages spécifiques qui doivent être interprétés comme s’ils parvenaient des coulisses.

Comme nous n’en avons pas ici et que placer cet ensemble dans la fosse n’aurait pas été fidèle à l’œuvre ni donné l’effet voulu, il a été placé dans l’enceinte du Stadium mais en dehors de la salle, côté accès aux gradins et c’est AFC Image qui donne l’impression que ça joue « ailleurs »


Le dais en dehors de la salle, accueillant et repiquant l’ensemble d’instruments voulu par Gustav Mahler. Magie de l’immersif, l’effet « rupture d’espace » et « banda » est parfait tout en gardant la matière des cuivres.

Le jour de notre reportage c’est Quentin Delisle qui tient la PM7 et le mixage par objets conçu par Rémy. Il nous précise cette partie spécifique.

Quentin Delisle.

SLU : C’est la première fois que tu travailles en immersif en classique ?

Quentin Delisle : Presque, mais pas tout à fait (sourire)

SLU : Comment est gérée la réverbération de l’orchestre. Par la salle essentiellement ou bien il y a un ajout par AFC ?

Quentin Delisle : La réverbération d’AFC Image englobe le public. Les sources sont spatialisées par le système frontal et « mouillées » par la réverbération mais le reste de la diffusion, c’est-à-dire l’ensemble des enceintes latérales, en douche et arrière complète le dispositif immersif en ne jouant que de la réverbération. Ce qui sort de la console est sec.

SLU : Comment est créée la réverbération ?

Quentin Delisle : On décide quelle source, donc quel objet va dans le générateur de réverbération d’Image. Pour l’algorithme en tant que tel on a travaillé sur la taille de salle, son type, le placement et ensuite on a équilibré son niveau pour que cela reste naturel.


Pour englober le public, rien de tel que des latéraux, ici trois ID84 sur leurs renforts de grave et à la fois supports IDS312. Regardez en haut à gauche. C’est bien une P12 suspendue par sa lyre et il y en a cinq autres. Pour compléter le quadrilatère, cinq P15 en haut des gradins couvrent les arrières.

SLU : L’acoustique assez « sonore » de la salle à qui il manque en plus un peu de traitement acoustique est difficile à travailler ?

Quentin Delisle : Non, elle a son TR et ses caractéristiques sonores, mais par rapport à ce que nous générons avec AFC, c’est un complément.


Intervient alors Sébastien Noly, binôme du mixeur et interprète entre la technique et l’artistique ou l’inverse, un personnage aux compétences transversales et un élément important dans cette opération.

Quentin Delisle et Sébastien Noly derrière leur PM7 Rivage à quelques minutes de la dernière représentation.

Sébastien Noly : On excite peu la partie arrière, le côté scène de la salle, donc ce n’est pas gênant. Avant que la terre ne soit déversée on a mesuré un TR de 3 secondes avec une remontée à 5” jusqu’à 125 Hz liée à la forme cubique avec ses modes propres.
Avec la terre en revanche l’absorption est très importante compte tenu de sa surface et cela nous a donné la possibilité d’ajouter une réverbération pertinente et créative qui se marie bien à ce que la salle nous offre.

François Deffarges : Yamaha a pioché dans des salles réelles avec des formats et des couleurs différents et vous avez choisi les réponses impulsionnelles d’une salle symphonique large en reparamétrant nombre de valeurs pour créer cette complémentarité.

Quentin Delisle : Le plus gros du travail de Rémy a été de caler la réverbération, ensuite le mixage s’est fait presque naturellement.

Le placement des objets dans l’AFC Image Editor avec pour chacune des paires comme Cuiv-L et Cuiv-R, un placement dans l’espace et, tout à droite, un niveau de départ vers la réverbération du processeur AFC. On y découvre par exemple que les contrebasses, du fait de la longueur du TR de la salle dans le bas du spectre, y vont moins que les violons.

SLU : Comment avez-vous pris la mesure de cette salle vis-à-vis de l’œuvre ?

Sébastien Noly : Il y a eu un gros travail de préparation et il y a la confiance que l’on a dans le talent de Rémy (Bréan) Il a fait une implantation en 3D et François l’a validée sur le plan de la couverture.
Il y a aussi eu un repérage sur site fin avril avec le Chef d’orchestre Esa-Pekka Salonen et son assistante Aliisa Neige Barrière.
On a fait jouer l’Orchestre de Méditerranée afin d’entendre les déséquilibres propres à l’acoustique du lieu et on a pu intégrer la quantité d’énergie qu’allait devoir donner l’Orchestre de Paris, les Chœurs de l’Orchestre de Paris et le Jeune Chœur de Paris.

François Deffarges : On a fait en sorte que l’électroacoustique se marie au lieu et à l’œuvre, et surtout convienne au Chef.

Un gros plan d‘une ligne de M12. Les 3 boîtes du haut sont des 1210 et ouvrent à 80° et celle du bas une 1220 qui ouvre à 20° verticalement et dans laquelle un flange élargit la couverture horizontale à 120°. Remarquez la propreté du câblage et de l’accroche.

SLU : Cet apport électroacoustique est total ou bien l’orchestre parvient à donner suffisamment pour ne nécessiter que d’être «complétée»

Quentin Delisle : Je créé un équilibre complet de l’orchestre dans la diffusion spatialisée. Les violons sont les instruments qui exigent un maximum de soutien amplifié, beaucoup plus que les cuivres ou les percussions, mais tous nécessitent d’alimenter la réverbération d’AFC et de prendre leur place dans le système frontal pour être localisables par le public.

SLU : Comment gères-tu la dynamique des fortissimi ?

Quentin Delisle : Notre rôle consiste à fournir une acoustique au Chef, à lui ensuite de se l’approprier et de travailler comme s’il était dans une salle. Je joue assez peu sur la dynamique. J’utilise seulement la compression multibande pour garder justement l’équilibre spectral lors des fortissimi.

Sébastien Noly : On ne modifie rien et le degré de liberté que se permet Quentin est de l’ordre du dB. Le démasquage spatial lié à la diffusion par objets apporte en revanche beaucoup de précision au son.

François Deffarges : La proximité du repiquage de l’orchestre restitue une dynamique supérieure à celle que l’on aurait en laissant plus d’air entre instruments et capteurs…


L’Orchestre de Paris en place. Les micros sont volontairement proches des instruments.

Quentin Delisle : Exactement, et c’est là qu’on intervient pour atténuer certains défauts liés à la prise de son et ce uniquement lorsque des niveaux très importants sont générés, mais ce travail se fait en accord avec le Chef d’orchestre. Il a des repères qui ont été établis avec son assistante qui a suivi toutes les répétitions en salle, et le mix final reste dans sa baguette.

SLU : Il y a combien de micros dans la fosse ?

Quentin Delisle : Environ 90 et chaque famille d’instruments donne lieu à des groupes de plusieurs pupitres. On en a huit sur les violons 1, sept sur les violons 2, six sur les alti, quatre sur les celli, huit contrebasses individuelles etc. Chaque groupe de pupitres est un objet stéréo dans Image.


On ne résiste pas non plus au plaisir d’interroger Philippe Delcroix, le Directeur technique du Festival d’Aix de passage dans la salle.

Philippe Delcroix.

SLU : Comment en êtes-vous venus à choisir le Stadium pour y donner Résurrection ?

Philippe Delcroix : En 2018 on a accueilli un nouveau patron, Pierre Audi, et ce dernier nous a demandé de trouver des lieux atypiques pour produire des œuvres qui le sont tout autant. Je connaissais l’existence et la triste histoire du Stadium, on est donc allé le visiter en sa compagnie sans trop y croire et il a été séduit par cette salle. Je rappelle que nous sommes en 2018.

La mairie de Vitrolles est assez vite OK, on part donc ensemble à la recherche de financements avec comme idée d’investir une friche industrielle pour éviter des coûts incompatibles à la fois pour la ville comme pour le Festival. Notre intention est de rendre la salle accessible et sécure. Comme souvent on a été au-delà avec la complicité de la ville de Vitrolles et, même si tout est loin d’avoir été remis en état, le Stadium a repris vie.

Une corniste de l’Orchestre de Paris profite de l’espace surplombant l’escalier d’entrée du Stadium pour s’échauffer les pistons. Qu’elle nous excuse pour cette photo volée, l’image était trop belle…

SLU : Vous avez été interrompu par le Covid ?

Philippe Delcroix : Bien sûr, et quand on reprend le projet Résurrection, je me rends compte que le volume de la salle et le projet nécessitent de ne pas y aller seul. Il a donc fallu s’associer à un certain nombre de collaborateurs, de prestataires et de marques.
J’appelle donc pour le son Rémy Bréan qu’on connait depuis longtemps et qui pour moi est l’un des meilleurs, puis Texen : « vous nous suivez les gars ? » et enfin Nexo et Yamaha avec lesquels on collabore de longue date pour Parades. Et les planètes s’alignent même si on ne sait pas encore que ça va être plus compliqué que prévu.

SLU : Mais tout se passe bien et on se retrouve ce soir pour le dernier des 5 concerts…

Philippe Delcroix : Et ça sonne de manière incroyable parce que l’Orchestre de Paris et Esa-Pekka Salonen ça sonne d’emblée, Rémy a encore fait des siennes et la technologie déployée par Yamaha et Nexo est au top. Plus que 5 concerts, Résurrection c’est une vraie expérience car le Stadium et Castellucci c’est au-delà d’un spectacle, tu es happé, enveloppé aussi par un son d’une subtilité rare.

SLU : Aix devient un festival à la technique omniprésente tout en restant discrète.

Philippe Delcroix : Ce n’est pas possible autrement, on parle de classique et encore plus d’Opéra et l’acoustique augmentée c’est un sujet fragile dont les Chefs d’orchestre s’emparent de plus en plus. À nous de nous entourer de techniciens, de fabricants et de prestataires de qualité pour que cet accompagnement technique soit subtil.

SLU : Que va-t-il rester de cette belle aventure du Stadium…

Philippe Delcroix : Déjà pour moi la satisfaction personnelle d’être parvenu à redonner vie à un lieu fermé depuis plus de 20 ans, et puis la certitude d’être encore là en 2023, 24 et peut-être 25.

Dulcis in fundo

Le spectacle commence et on découvre que les hirondelles, ou mieux encore, les martinets qui tournent dans la salle depuis quelques minutes et que je cherche du regard, ne sont en fait que des échantillons criants de réalisme.

Le Mac à martinets avec la complicité de Nuendo…

Les cigales, des vraies, profitent des portes ouvertes en fond de scène et un peu par les côtés, pour s’immiscer elles aussi dans Résurrection. La suite est un véritable clair-obscur de sentiments magnifiquement portés par la salle, l’odeur de terre, la musique et la puissance de la mise en son.

Sans réellement pouvoir parler d’enveloppement, l’orchestre et les chœurs s’ouvrent et s’offrent infiniment mieux qu’avec un gauche/droite. La logique spatiale est respectée, le son est frontal avec un positionnement cohérent avec ce que l’on voit. Les M6 tirent bien vers le bas l’image et on oublie très vite la présence de 6 lignes accrochées.

Une des cinq P15 en charge d’ambiancer par l’arrière le public. La régie lumière et les tops partent par la régie qu’on devine derrière le dernier rang de sièges.

Les voix sortent idéalement bien avec un naturel et une précision que seul un très bon système matricé par objets et un bon mixage peuvent donner.
L’acoustique propre à la salle est bien masquée, complétée par celle très belle et dense d’AFC Image. Du coup on en vient à être gourmand et se demander ce qu’aurait donné un peu plus de douche, d’arrière et de latéraux et une discrimination encore plus poussée des objets.

La dynamique du final, déconcertant par les percussions et l’orgue qui va chercher sa note la plus basse dans les huit MSUB18, conclut magistralement ce spectacle aussi inclassable que réussi.

L’alchimie entre l’œuvre, ses interprètes, la scénographie et le lieu a été rendue possible par des choix techniques forts, innovants et maitrisés. Bravo aux équipes d’Aix de Texen et de Rémy Bréan et au couple Yamaha & NEXO.


Présentation de l’AFC par Bertil Sommer de Yamaha


Equipe son :

Rémy Bréan : Conception du design sonore et mix FOH
Sébastien Nolly : Conseiller musical
Quentin Delisle : Mixage son FOH
Séverine Gallou : Mixage MON

Equipe NEXO / Yamaha en support et équipe Festival en exploitation


On ne pouvait pas se quitter sans s’intéresser à Thomas Goeuriot et Texen, trop de bonnes ondes, de compétence et de truculence émanent de cet homme ; voici donc l’encadré de Thomas !

SLU : Mais d’abord, comment es-tu rentré chez Texen…

Thomas Goeuriot : Ça nous renvoie à 1998 où je me suis installé dans la région en tant qu’intermittent, sortant de trois ans de Zingaro à la belle époque où l’on avait carte blanche à la technique. La première rencontre avec Texen est due à un devis pour une extension de patch FRB au Jeu de Paume où je travaillais, un théâtre qui avait été installé par cette même boîte.

SLU : Et ?…

Thomas Goeuriot : On a fini par la faire tout seul. (rires) Quelques années plus tard en 2007 on me propose de rejoindre le Grand Théâtre de Provence qui venait de sortir de terre et disposait de tout ce dont un technicien pouvait rêver pour l’époque : PM5D, AD8 HR, Ethersound, Auvitran… J’ai bien sûr dit oui et en ai profité pour retisser des liens avec Texen avec qui on a par la suite beaucoup travaillé pour faire que cette technique très novatrice soit opérationnelle pour les premiers gros projets du théâtre.

SLU : La compétence de terrain étant recherchée…

Thomas Goeuriot : … J’ai fini par basculer côté Texen en 2016 comme Chargé d’affaire son, et trois ans plus tard j’ai remplacé un dirigeant qui a quitté le navire.

SLU : Ça monte vite chez vous !

Thomas Goeuriot : Texen est une SCOP, ceci explique en partie cela. Les salariés sont les associés majoritaires et le pouvoir y est exercé démocratiquement.

SLU : Et NEXO dans tout ça ?

Thomas Goeuriot : La collaboration avec Nexo a commencé dès la naissance de Texen en 1981. Enfin…moi j’étais au collège (rires !)

SLU : (Son téléphone sonne…) Tu cours pas mal !

Thomas Goeuriot : Avec le poste que j’occupe, je ne devrais même pas être ici, mais nous sommes une société à taille humaine où l’on fait énormément de choses et je ne souhaite vraiment pas arrêter d’être sur le terrain même si parfois ça me joue des tours.

SLU : Texen est essentiellement un intégrateur ?

Thomas Goeuriot : On en fait beaucoup et ce depuis toujours, même avant le Covid (sourires) On ne fait pas de prestation sèche, ce n’est pas notre boulot.
Nous avons des clients, on leur installe du matériel, on leur en vend, on complète leur parc par de la location et quand le fit est total comme avec le Festival d’Aix, on fait des grosses prestations du niveau de Parades sur le Cours Mirabeau qui ouvre chaque année le Festival ou le Stadium qui est pour nous une très grosse opé.
Et je le dis avec plaisir, sans l’aide de NEXO, ce ne serait pas possible. Ajoutons aussi MKPlus un prestataire de la région Lyonnaise (Brignais), réactif et qui dispose d’un chouette parc NEXO. Depuis 2016 on s’échange pas mal de matos.


Des liens pour :

– Visionner la captation d’Arte de Résurrection
– Découvrir un excellent sujet sur le Stadium disponible sur YouTube
– Plus d’infos sur Texen
– Visiter le site NEXO
– Visiter le site Yamaha
– Visiter le site AFC Image

Les nouveaux Due et Quattrocanali AES67 de Powersoft

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Powersoft a encore renforcé sa gamme de produits d’installation en introduisant des versions compatibles AES67 de ses très appréciés amplificateurs Duecanali et Quattrocanali.

Les nouveaux modèles, appelés Duecanali DSP+ et Quattrocanali DSP+, sont capables de recevoir des flux audio sur IP (AoIP) conformes à la norme AES67, ce qui permet une interopérabilité AoIP de haute performance sur différents systèmes de réseau.

Les nouveaux amplis Powersoft DSP+ comprenant les modèles Duecanali 804 DSP+, 1604 DSP+, 4804 DSP+ et 6404 DSP+ ainsi que les modèles Quattrocanali 1204 DSP+, 2404 DSP+, 4804 DSP+ et 8804 DSP+, peuvent recevoir des flux AES67 en mode natif en connectant le port réseau AoIP dédié à un réseau AES67.

Les nouveaux amplis Duecanali DSP+ et Quattrocanali DSP+ sont pris en charge par une nouvelle version d’ArmoníaPlus, le logiciel de design, de pilotage et de contrôle du système de Powersoft, qui est désormais disponible.

Giorgio Carminati

« L’introduction des nouveaux modèles DSP+ permettra aux intégrateurs de tirer parti du nombre croissant de produits audio natifs AES67 », déclare Giorgio Carminati, product manager specialist Powersoft, « tandis que la mise à jour v2.4 d’ArmoníaPlus rationalisera le processus de configuration en permettant aux utilisateurs de configurer à la fois les entrées AES67 et les paramètres DSP des amplificateurs dans le même logiciel. »

Tous les amplis Powersoft équipés d’une carte Dante, y compris les modèles Duecanali DSP+D et Quattrocanali DSP+D, peuvent également être configurés pour fonctionner avec des flux audio AES67 en activant le mode AES67 dans ArmoníaPlus ou Dante Controller.

Deux ports réseau à l’arrière de ce 1204 DSP+, un pour la commande, le second pour le flux AoIP.

« Nous sommes ravis de présenter ces nouveaux modèles, qui donneront à nos clients encore plus de flexibilité en acceptant un plus grand choix de protocoles audio numériques », commente Carminati.
« Avec près de 3 000 produits compatibles AES67 maintenant sur le marché, il n’y a pas de meilleur moment pour lancer les amplificateurs Duecanali DSP+ et Quattrocanali DSP+, qui agissent comme un complément parfait à notre gamme DSP+D existante. »

Adaptée aux systèmes de sonorisation intégrés de plus grande envergure, la série Duecanali offre une faible consommation d’énergie et dissipation thermique, une qualité audio supérieure et des performances fiables dans une unité compacte et légère.

Avec quatre canaux, une compatibilité Lo-Z et 70V/100V et de faibles coûts d’exploitation, Quattrocanali est parfait pour les installations de petite et moyenne taille où la flexibilité est essentielle. Tous les modèles Duecanali et Quattrocanali DSP+ et DSP+D bénéficient également d’un traitement du signal intégré à la pointe de la technologie.

ArmoníaPlus 2.4 – qui prend également en charge les amplis de touring de la série T – peut être téléchargé dès maintenant ici.

Pour plus d’informations, visitez le site Web de Powersoft

 

Martin MAC Aura XIP : What Else !

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Le nouveau wash de la gamme MAC Aura propose un système innovant de protection tout temps, un effet filament irrésistible, un contrôle total des pixels, y compris ceux de l’effet aura et une plus grande qualité optique. Nous l’avons découvert en avant-première chez son distributeur Algam Entreprises.

Le MAC Aura XIP se distingue par un effet filament, mais pas que…

Harman Professional Solutions, lance le MAC Aura XIP Martin, un projecteur wash sur lyre motorisée avec un zoom 8,8 – 49,3° qui assure un champ de wash uniforme aux bords doux, et un beam intense grâce à ses sources puissantes.


Les effets filament seuls ou couplés à l’effet aura.

A ces qualités optiques améliorées, Martin ajoute un effet de filament aura original, un contrôle poussé des sources leds et un système innovant de protection tout temps, le premier de sa catégorie, avec un très faible compromis sur le poids et la taille.

7 leds RGBW (60 W) fournissent l’éclairage principal et 12 leds RGBW (4 W) offrent un effet de rétroéclairage d’aura très/plus lumineux ainsi que la possibilité de montrer des filaments, pour de nouveaux effets scéniques originaux.

Vidéo de présentation


Tous les pixels sont contrôlables indépendamment, y compris ceux de l’effet aura avec la possibilité de mapping vidéo sur le faisceau, l’aura ou les deux, le contrôleur P3 facilitant le mapping et l’adressage. Plus de 200 macros d’effets sont intégrées et plusieurs courbes de dimmer dont une émulation tungstène.

Le MAC Aura XIP utilise de larges lentilles.

Le faisceau wash (6 000 lumens) est extrêmement régulier, sans point chaud et avec un bord doux. L’absence de lumière parasite rend inutile l’utilisation d’accessoires de contrôle du faisceau, tels qu’un top hat, dans de nombreuses applications.

Le MAC Aura XIP projette des couleurs riches et saturées, des pastels doux et des blancs calibrés de 1000 à 12 850 kelvins avec des IRC / TM-30 / TLCI contrôlables pour un meilleur rendu des couleurs dans les applications exigeantes de studio TV et de théâtre.


Sur la base les connecteurs étanches qui reçoivent cette fois le plein de protocoles de contrôle : DMX-RDM, Art-Net, sACN & P3.

Il dispose également d’un contrôle, plus et minus green, pour faire correspondre lumière et caméra afin d’améliorer le rendu des tons chair. La fréquence d’alimentation des leds pour éviter le scintillement à l’image est réglable.

Avec des poignées sur la tête et la base et un poids inférieur à 9 kg, le MAC Aura XIP est très facile à manipuler. Il comprend également un panneau de commande alimenté par batterie sur la base pour faciliter l’adressage hors secteur.


« En développant le MAC Aura XIP, nous nous sommes attachés à construire une véritable bête de somme », a déclaré Wouter Verlinden, chef de produit Creative LED, Lighting and Control. « Notre conception adaptée à l’extérieur protège l’électronique tout en exposant le système de refroidissement aux éléments, ce qui permet d’obtenir une unité plus légère, plus silencieuse et plus polyvalente qui peut être utilisée partout, à tout moment, réinventant le concept universel d’intérieur/extérieur. »


Variations de l’effet aura contrôlable pixel par pixel.

« Contrairement à la partie électronique et optique, le système de refroidissement, constitué d’un radiateur et ventilateur spécifiques, ne loge pas dans le coffret étanche », nous explique Joël Azilinon, chef produit d’Algam Entreprises. « Il est donc exposé. Mais un mode ”dry” pilotable en DMX assèche la machine. De plus, le flight case et sa mousse amortissante sont conçus de telle sorte que si la machine a été soumise à la pluie, sans l’action du mode dry, l’eau puisse s’évacuer pendant le transport. La mousse est percée et le flight case comporte des grilles d’évacuation.

Pour la partie étanche qui abrite l’électronique, Martin a développé un système breveté de chenillard, autour de la lentille de zoom. C’est une sorte de joint en accordéon qui assure l’étanchéité à l’avant, en évitant aussi toute forme de réflexion parasite qui pourrait polluer le faisceau. Et ce joint est suffisamment souple pour accompagner les montées et descentes de zoom. »

SLU : Comment est conçu l’effet filament ?

Joël Azilinon : Ce sont des lentilles striées en forme de serpent éclairées par des leds dissimulées sous un cache au bord de chaque lentille.

La lentille de fondu livrée en standard s’adapte en sortie.

Le MAC Aura lancé en 2008, il y a 15 ans qui, rappelons-le, a initié le guide lumière entre multipuce led et collimateur pour un mixage de couleurs uniforme d’un wash multisource, reste aujourd’hui encore une référence dans les fiches techniques, un record !

Après le MAC Aura XB, plus puissant, cette nouvelle version XIP ajoute des qualités irrésistibles tous azimuts comme la gestion totale de tous les pixels, le silence de fonctionnement, le classement IP44, une variété d’effets innovants, le flux du Mac Aura XB et surtout une remarquable qualité optique qui conduit à un wash uniforme dans le respect du rendu des couleurs et un Beam percutant.
Dans son petit format ultra-compact, nul doute qu’il est appelé lui aussi à une immense carrière auprès des loueurs et des concepteurs lumières de tous secteurs.

Plus d’infos sur le site Algam Entreprises et sur le site Martin

Tableau comparatif Mac Aura XP / Mac Aura XIP

 

ETC High-End SolaPix 19 XT et Talen

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Deux nouveaux projecteurs accueillent cette rentrée dans la gamme ETC High End. Le wash multisource SolaPix 19 XT, premier projecteur IP65 de la gamme et le petit Beam Talen à rotation pan et tilt infinie.

SolaPix 19 XT

Le SolaPix 19 (à gauche) et le SolaPix 19 XT dont le système breveté HaloGraphic, illumine le contour des lentilles.

Premier projecteur IP65 dans la division High End, avant une déclinaison sur d’autres produits, le SolaPix 19 XT reprend toutes les caractéristiques du Wash à effets SolaPix 19.
Ainsi cette lyre motorisée ultrarapide arbore 19 leds RGB+W 40 W fournies par Osram, avec un zoom s’étirant de 4,5 à 60°. En plus d’être contrôlable individuellement, chacune des leds est entourée d’un pentagone de segments RGB, adossé à une gestion poussée mais rapide grâce au système Flex Effect.

SolaPix 19 XT.

Le flux important de 14 500 lumens dans la version simple reste quasiment inchangé dans cette nouvelle mouture IP65, avec 13 800 lumens.

Le passage à l’imperméabilité a fait gagner un peu d’embonpoint au XT, une base plus imposante, un nouveau menu résistant à la poussière et à l’eau, et un poids passant de 16 à 26 kg.
Bizarrement les poignées types flight-case sur le montant de la lyre ont disparu et High-End a traqué le moindre interstice dans la construction, en scellant méthodiquement la lentille et l’alimentation pour assurer une résistance exceptionnelle aux intempéries, les éléments non indispensables furent corrigés.
L’alimentation PowerCON True One et les protocoles de contrôle DMX, ArtNet et sACN bénéficient de connecteurs étanches.


Talen

Grand écart de format avec la mini-lyre Talen, un Beam de 60 W à leds. Développé comme un pur effet, les 6 kg du Talen arborent une lentille particulière à double corolle, comme un air de PAR36, lui permettant de mixer correctement son COB RGBW. Les 1 400 lumens de flux sortent avec une focale fixe de 3°, mais en Pan Tilt infini et ultrarapide.

Le Talen est le plus petit projecteur de High End.

En plus du système Whisper Home et de la configuration en NFC et Bluetooth Bridge via l’appli dédiée SetLight d’ETC, une petite innovation amusante permet de coupler mécaniquement plusieurs Talen entre eux. De quoi créer des clusters de projecteurs, en ligne droite ou en courbe.
Rayon connectique, les fondamentaux sont assurés avec entrées/sorties DMX-RDM/PowerCON et un contrôle sur 13 canaux seulement.

Vous trouverez toutes les informations de la gamme High-End sur le site ETC

NEXO Équipe le Naha Cultural Arts Theatre au Japon

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Le Naha Cultural Arts Theatre est un nouveau centre culturel dans la capitale de la préfecture d’Okinawa, le groupe d’îles tropicales au sud du Japon.
Construit pour remplacer le centre civique de Naha qui était vieillissant, le nouveau lieu est situé au cœur de la zone touristique et comprend un grand et un petit théâtre pouvant accueillir respectivement 1 600 et 300 personnes, tous deux équipés de systèmes de sonorisation NEXO.

Des lignes de GEO M10 avec des MSUB15 sont installées à jardin, centre et cour au-dessus de la scène dans le grand théâtre, avec des lignes supplémentaires à gauche et à droite et des ID24 utilisées comme renforts et délais sous le balcon.


Les trois lignes de GEO M10 accrochées sous deux MSUB15 en haut du cadre de scène et les deux lignes de six M10 surmontées de deux MSUB15 et servant de infills, visibles à gauche et à droite de la scène.

Les M6 en configuration LCR du petit théâtre.

Des clusters de GEO M6 sont accrochés au cadre de scène en configuration LCR dans le petit théâtre, avec des indémodables PS10 comme renforts latéraux et des ID24 pour couvrir les sièges sous les balcons afin d’assurer une couverture uniforme dans toute la salle.

L’amplification et le traitement des deux systèmes sont assurés par 3 racks de processeurs amplifiés NEXO NXAMPMK2.


Les processeurs amplifies NXAMPMK2

« Nous avons choisi NEXO car cela nous a permis de construire un système entièrement numérique avec du Dante reliant tout, des consoles Yamaha aux amplis de puissance », explique Hiroyuki Fukazawa, responsable de ingénierie du son à la division de la promotion de la culture, département de la culture civique de la ville de Naha.

« C’est le point fort de NEXO. Leur système d’enceintes nous permet également d’accrocher des subwoofers sur les enceintes, ce qui offre un meilleur son et une meilleure localisation. Une autre raison est mon expérience personnelleavec les enceintes NEXO, puisque j’ai utilisé cette même marque sur mon précédent lieu de travail. Personnellement, j’adore la manière dont ces enceintes sonnent. »


Une vue rapprochée des lignes de M10 du grand théâtre.

Ryoko Hirano, ingénieur du son du Naha Cultural Arts Theatre, commente le rendu sonore : « Lorsque j’ai entendu le système principal dans le grand théâtre, ma première impression a été ‘Wow, quel beau son’. Non seulement les enceintes restituent fidèlement n’importe quelle musique, quel qu’en soit le genre, mais j’ai été surpris par la façon dont de si petites enceintes peuvent produire une telle pression, presque comme si les sons étaient envoyés dans les airs. »

Et plus d’informations sur le Théâtre des Arts Culturels de Naha et sur les modules GEO M

 

Le plateau éphémère de France TV éclairé par Nicolas Usdin

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Retour sur les élections présidentielles et législatives. Pour marquer ce rendez-vous de la démocratie française, France télévision sort du studio du JT pour installer un plateau de tournage éphémère dans l’immense hall d’entrée du bâtiment.

« Ce couloir haut de 6 étages fait de verre et d’aluminium prend bien la lumière » nous confie Nicolas Usdin, directeur photo de l’émission. Et surtout il répond à l’envie d’Arnaud Vincenti, directeur artistique, d’utiliser la réalité augmentée pour donner des informations tous azimuts, afficher les statistiques, les résultats et surtout le moment de révélation du président nouvellement élu.

(De gauche à droite) Ghilem Rosemberg, Jean-Baptiste Rozier, Nicolas Usdin, Jérôme Seguin, Maxime Raffin

L’événement a été intégralement piloté en grandMA3 en soft 3 par Jérôme Seguin et assisté de Maxime Raffin. Une superbe installation de Martin Sceptron souligne chacun des six étages et diffuse du contenu vidéo bleu-blanc-rouge que Jean-Baptiste Rozier et Ghilem Rosemberg envoient grâce au contrôleur Martin P3. Les couleurs subliment l’image en se reflétant dans les surfaces de verre du bâtiment. Pour capter ces éclats lumière, tout comme les moments clés, une câble cam gérée par XD Motion, se déplace silencieusement dans tout le hall.
Un projet à la hauteur de l’enjeu et de l’audience attendue. En effet, il était important de proposer un dispositif innovant pour se démarquer.


Nicolas Usdin directeur photo

Nicolas Usdin démarre en 1995 en tant que caméraman, cadreur, JRI. Très vite on lui demande d’éclairer des EPK (Electronic press kit, des publicités commandées par les maisons de disques à destination de la presse ndlr) et donc de faire de plus en plus de lumière « léchée » pour des artistes. Au fur et à mesure il s’oriente vers de la direction photo pour finalement s’y consacrer à partir de 2002.
Aujourd’hui il est directeur photo pour différentes chaînes et émissions comme «Télématin», «Le Mag de la santé» , le «JT de France 2» et des émissions en fond vert comme «Culture box», «Passage des arts» et «Thalassa».

D’autres chaînes font également appel à ses services comme TF1 pour le plateau de «50 minutes Inside» ou encore des sociétés de production comme Réservoir Prod et Troisième œil avec «Ca commence aujourd’hui», «Les temps changent» (primes présentés par Faustine Bollaert ndlr), «Sexo» sur Teva, «Rive Gauche» l’émission de Laurent Ruquier. Par ailleurs, il met à disposition ses compétences pour de nouveaux acteurs comme Amazon qui produit l’émission «Le Foot», avec l’équipe TV, tous les dimanches.


Le kit lumière des soirées électorales

Neuf mois, c’est le temps de réflexion qu’il aura fallu aux équipes de France TV pour mettre au point ce programme exceptionnel.

SLU : Quelle est la spécificité de ce projet ?

Nicolas Usdin : Nous sommes dans le hall de France TV un très grand espace vitré. L’objectif était de créer un éclairage qui puisse s’associer aux nouvelles technologies apportées par la Réalité Augmentée. Par exemple, nous diffuserons virtuellement les photos de tous les présidents en 6 mètres de haut avec des travelings arrière. Ce sont des mouvements qu’on ne ferait jamais dans la réalité car cela coûterait trop cher. De plus on peut les faire apparaître et disparaître à volonté ce qui offre un rendu bluffant avec la câble cam qui a une envolée de près de 12 mètres soit toute la hauteur et la longueur du Hall.

Laurent Delahousse et Anne-Sophie Lapix présentent ce grand rendez-vous démocratique mis en valeur par les Robe T1 et les Martin Mac Aura XB.

SLU : Quelles sont les contraintes pour l’éclairage ?

Nicolas Usdin : Il faut gérer les ombres quand la caméra se rapproche du présentateur. C’est aussi pour cette raison que je suis très souvent en éclairage latéral. Par ailleurs, ce choix permettait aussi de répondre à une problématique de sécurité car c’est un hall où il y a beaucoup de passage.

SLU : Comment est organisé ton kit ?

Nicolas Usdin : On s’est organisé avec Franck Fellemann, le chef déco, avec qui j’ai l’habitude de travailler, pour intégrer un maximum de projecteurs dans le set côté jardin et n’avoir qu’un seul totem et pont lumière côté cour. Le résultat est le plus propre et le plus esthétique possible notamment pour le « reveal » du nouveau président de la République.

SLU : Tout tourne autour de ce moment-là.

Nicolas Usdin : C’est notre moment clé. Il est calé à 19 h 59 pour envoyer des séquences lumière timecodées, son et réalité augmentée, tout ça relié en GPI. C’est le Truquiste qui déclenche tout par le mélangeur vidéo. L’idée était de donner un côté évènementiel et spectaculaire à cette soirée mais tout en conservant l’esprit d’apporter de l’info.

L’annonce des résultats du deuxième tour des présidentielles sur France 2 :


SLU : Comment sont placés les présentateurs ?

Nicolas Usdin : Il y a plusieurs espaces : une présentatrice donne des infos depuis la coursive du 3e étage. La réalité augmentée est donc exploitée sur toute la hauteur du hall. Puis il y a l’espace qu’on appelle le Hub où le présentateur Jean Baptiste Marteau diffuse pleins d’infos sur un écran tactile Panasonic qui est vraiment une belle technologie.

L’écran installé sur le plateau est tracké par les caméras pour bénéficier d’un effet de profondeur à l’image. « Pour les spectateurs, cela donne une impression de réalisme, comme si c’était une fenêtre ouverte. » explique Nicolas Usdin.

Puis il y a un espace de talk où les animateurs regardent un écran Led qui retransmet des duplex et cet écran est tracké et relié à la caméra Junior.
Ça permet de créer un effet de profondeur, comme un tunnel, quand la caméra se déplace car l’écran s’adapte à la nouvelle perspective.

Pour le présentateur c’est un peu dérangeant mais pour les téléspectateurs, cela donne une impression de fenêtre ouverte. Cette technologie s’appelle XR.
Pour cacher cet effet à la câble cam X Fly qui elle n’est pas reliée au système XR, des joues ont été ajoutées par l’équipe décor. Elles sont garnies de Leds installées par Novelty. D’ailleurs ce sont eux qui se sont occupés du reste du décor.

Le kit Lumière à cour avec notamment le Robe T1 Profile, star des plateaux TV et des Martin Mac Aura XB pour pallier la face grâce à son faible encombrement.

SLU : Comment est composé ton kit lumière et qui l’a fourni?

Nicolas Usdin : Le prestataire lumière qui a remporté l’appel d’offres est Dushow TV. Une partie du Kit est composé de Martin Mac Aura.
C’est un classique, agréable à travailler. Son faible encombrement le rend très pratique pour réaliser un éclairage de déco comme éclairer un pan de mur.
A côté, la majorité du temps, j’utilise plutôt du Robe T1 profile pour faire les faces. C’est un spot qui a une belle optique ce qui est plus adapté.

A jardin, les SGM Q7 créent l’ambiance générale et des effets superbes à la caméra.

SLU : Je vois que tu as aussi des SGM Q7.

Nicolas Usdin : Je les vois ici un peu comme des washs mais en taille compacte. Ils me servent à créer mon ambiance générale. C’est aussi un joli projecteur, esthétique, et qui peut faire de beaux effets. Il a un bel éclat, un beau flux et avec je peux créer un couloir de lumière ou obtenir une lumière étale sur tous les déplacements. Comme ils sont IP65, j’en ai aussi à l’extérieur pour créer un fond lumineux.

24 x SGM Q7 éclairent le fond du hall depuis l’extérieur.

SLU : Et tu as 220 Sceptron pour souligner chaque étage du hall.

Nicolas Usdin : Ils sont disposés sur les coursives jusqu’au 6e étage pour marquer les lignes de fuite et la perspective du bâtiment. Cela permet de répondre à la demande de révéler l’architecture.

Les Martin Sceptron projettent les couleurs de la République sans fausse note.

Par ailleurs, avec les jeux de réflexion sur les surfaces vitrées du bâtiment, cela m’en fait presque 440 donc c’est une belle surprise et ça m’arrange (rire).


Une gorge américaine dissimule 2 x Starway CycloKolor dans le décor pour habiller la colonne avec élégance.

SLU : Est-ce que tu as installé d’autres appareils ?

Nicolas Usdin : Des barres CycloKolor Starway. Elles sont intégrées dans une gorge américaine afin de les cacher et avoir un rendu propre. Elles produisent un effet léché sur les premiers niveaux et on les alterne avec des Martin Mac Quantum qui eux sont assez puissants pour aller chercher tout en haut quand ils sont en faisceaux serré.

Pour finir nous avons des Arena Q7 Zoom Elation. Ce sont de supers Par Led IP65. Ils sont très pratiques et assez compacts. C’est le Par Led que j’utilise en ce moment.

Un Elation Arena Zoom Q7 éclaire une des colonnes des ponts lumière pour les intégrer au décor. Ils sont pratiques et compacts.

Il y a aussi des Tubes Astera Ax1 qui servent à habiller les gros plans au rez-de-chaussée et au 3e étage. J’ai aussi quelques SkyPanel sur pied qui font la fin du couloir de lumière de cette même coursive pour éclairer la présentatrice.

La tribune des présentateurs déplacée au dernier moment est un peu neutre mais les Astera AX1 Pixel Tube lui redonne vie en arrière-plan sans bloquer le passage.

Et enfin, j’ai des BMFL sur Totems à roulettes fabriqués par Dushow TV. Ces éléments devaient pouvoir être mobile pour des raisons de sécurité et ils permettent d’homogénéiser la face.

SLU : Je vois que chaque fenêtre est éclairée. Est-ce que tu as installé un éclairage particulier ?

Nicolas Usdin : Je profite simplement de l’éclairage du bâtiment (rire). J’avais un doute car leur température de couleur est de l’ordre de 3000 kelvins quand on est à 6500K sur le plateau. Je craignais que ça soit un peu trop jaune mais, finalement, ils apportent une jolie touche ambrée.


Ingé-Vision

Evoluant dans l’équipe Ingé-Vision, Océane Lartigau gère les caméras du haut pour qu’elles soient raccord, ce qui n’est pas une évidence entre les Sony et les Panasonic. « Ce n’est pas juste une gestion des paramètres dans le menu » explique Nicolas « il se fait à l’œil et en fonction des axes camera, de la focale et de l’optique choisie. »
Pour ajuster les paramètres sous la direction de Nicolas, elle se sert aussi d’un oscilloscope pour vérifier le signal vidéo.

Nicolas fait le point avec Océane pour gérer les différences de colorimétrie, de luminosité et de contraste entre les différentes caméras. Pas simple quand le soleil est de la partie.

SLU : Comment gérez-vous les variations de lumière du jour ?

Océane Lartigau : Je cherche à harmoniser toutes les caméras en termes de colorimétrie, de luminosité et de contraste. Cependant, comme la lumière du jour créé des grosses différences, selon les axes et les déplacements du présentateur, c’est un peu un challenge.

Nicolas Usdin : On reçoit une énorme quantité de lumière à certains moments de la journée, contrairement aux conditions habituelles de plateau qui nous permettent de maîtriser toute la lumière. Ici les répétitions se déroulent à 14 h 30 soit le pire moment car le soleil est au zénith. A partir de 18 h 30 – 19 heures ça va mieux, et vers 20h-21h c’est vraiment superbe car le soleil est passé de l’autre côté du bâtiment. On gère ce souci avec les ingés Vision qui écrêtent les hautes lumières pour obtenir un bon rendu à la caméra.

SLU : Ça créé quoi comme problème concrètement ?

Nicolas Usdin : Essentiellement des problèmes de suivi de diaph. Je fais quand même toujours en sorte que l’éclairage soit le plus étal possible pour éviter ce genre de manip qui a aussi un impact sur le rendu du décor. Cela étant dit, à certains moments on ne peut pas l’éviter ne serait-ce que parce que les cameras changent de focale.


La grandMA 3 utilisée en soft 3 par Jérôme Seguin et Maxime Raffin

Maxime Raffin, assistant de Nicolas Usdin sur le projet et par ailleurs éclairagiste, pupitreur et formateur chez Oliverdy, est ici en support de Jérôme Seguin pour utiliser la grandMA3 en version 3.

Maxime Raffin : La grandMA3 a toujours été stable, il manquait juste au soft 3 des fonctionnalités qui arrivent et c’est tant mieux.

Nicolas Usdin gère tout depuis une régie installée près du plateau pour avoir une vision directe. Le réseau lui permet d’avoir accès aux différents axes de caméra et Jérôme, son pupitreur avec Maxime, son assistant, appliquent ses demandes sur la grandMA 3.

SLU : Quelles sont les nouveautés de la grandMA3 qui t’ont changé la vie ?

Maxime Raffin : La possibilité de sélectionner rapidement tout ou partie de mon kit depuis un écran tactile où est représentée l’installation en 3D et pouvoir gérer le dimmer en deux clics alors que pour la même programmation en grandMA2, il fallait s’accrocher (rire).
Ce qui est intéressant avec le GDTF, et les fichiers MVR qui arrivent, c’est qu’il sera possible d’importer un plan de feu dans la grandMA 3 et d’être opérationnel immédiatement : sélectionner les machines, les allumer etc.

Un titre aujourd’hui, c’est à peu près 20 minutes de temps d’encodage, en mode rapide s’entend, avec une intro, un refrain et deux effets. Avec la grandMA3, ce sera possible en 5 minutes. Tu ajouteras un quart d’heure si tu es perfectionniste et que tu souhaites programmer de nouveaux effets impossibles à obtenir avant avec les mêmes machines. Idem dans le cas classique où la programmation dure 1 heure en temps normal. Cela permettra de raccourcir les délais pour se concentrer sur les détails fins plus facilement.

SLU : Quelles sont les nouvelles fonctionnalités qui permettent de gagner du temps ?

Maxime Raffin : Ce sont les accès rapides ou la possibilité de créer des groupes. La grille de sélection (grid) permet de travailler en X, en Y et Z. Les machines peuvent livrer des informations sur leur position dans la grille de sélection 3D. C’est un moyen d’organiser les projecteurs les uns par rapport aux autres.

La grille est utilisée lorsqu’une plage de valeurs est appliquée. Les machines positionnées sur les mêmes axes X et Y mais sur des axes Z différents se verront appliquer la même valeur. Donc quand tu fais tes groupes, tu peux vraiment faire un effet qui passe en 3D, par exemple un effet de dimmer, de zoom… Et au final, quand tu travailles avec un dir phot, de pouvoir être réactif à ses demandes. Des actions qui prenaient 5 bonnes minutes se font en 5 secondes.

Nicolas Usdin me fait remarquer que malgré le bad buzz, tous les plateaux de FranceTV exploitent les grandMA 3 en soft 3.

Ça commence à s’agiter en régie.

La partie réseau du plateau

Jean-Baptiste Rozier et Ghilem Rosemberg de Dushow TV ont installé un réseau lui aussi éphémère mais très stable.

SLU : Comment est organisé le réseau lumière ?

Jean-Baptiste Rozier : Nous avons créé un réseau fibre redondant pour pallier d’éventuelles coupures. La difficulté c’est qu’on ne connaissait pas la position précise des machines. On a donc prévu large en identifiant trois grosses zones : une en régie, une au niveau des blocs, qui constituent les arches, et qui gère la face, et une dernière zone située à l’étage qui gère tous les étages.
Nous utilisons le protocole Art-Net entre les zones et c’est du DMX qui redescend vers les machines. La grandMA3 avec 8192 paramètres disponibles peut recevoir les 4000 paramètres nécessaires au projet sans avoir à utiliser un NPU, ce qui est pratique.

220 x Martin Sceptron font le tour des étages et diffusent le drapeau bleu-blanc-rouge sans fausse note. Je suis curieuse de connaître leur méthode.

Jean-Baptiste Rozier : Les lignes des Sceptron sont pilotées par le contrôleur dédié P3 et chaque barre est adressée en Art-Net indépendamment.

Un Mindmapper génère une boucle bleu blanc rouge avec une légère rotation pour obtenir un décalage et envoie le flux vidéo dans chacun des 220 Sceptron repérés par le P3, le processeur Martin.

SLU : Qu’est-ce que tu apprécies avec le P3 ?

Jean-Baptiste Rozier : Tout le pixel mapping se fait assez facilement. Le P3 va détecter toutes les barres du dispositif et tu les positionnes dans l’espace pixellaire que j’ai défini en 1920 par 1080. C’est plutôt simple et efficace.

Les Sceptron sont reliés en point à point et pilotés avec un Mindmapper qui génère les boucles vidéo y compris le fameux bleu blanc rouge. On est parti sur un effet gradient, c’est-à-dire une barre qui passe et sur laquelle on va pouvoir jouer au niveau des couleurs ou de la netteté.
Ici on lui a aussi donné une légère rotation pour créer un décalage d’un appareil à l’autre. En plus de cela, nous avons doublé ce système pour avoir un spare. S’il y a le moindre souci, j’ai juste à rebrancher mon câble sur ce dernier qui tourne en parallèle.

SLU : Du coup qui a la main entre la console et le P3 ?

Jean-Baptiste Rozier : Le P3 peut être utilisé soit en vidéo, soit en lumière, soit en mode Hybride. Pour ce dernier cas de figure, c’est l’utilisateur qui vient faire la commute. Nous avons fait le choix de l’utiliser en mode vidéo et pour l’utiliser en lumière, on triche en envoyant une image blanche pour la transition.

Maxime Raffin : Ce qui est hyper bien c’est que c’est du génératif et donc on fait ce qu’on veut rapidement. C’est pratique même si c’est un outil de plus.


RA (Réalité Augmentée) et câble cam

La Réalité Augmentée (RA) est une nouveauté pour ce rendez-vous télévisuel. Elle a été imaginée par Arnaud Vincenti, directeur artistique des programmes de l’info.
Les infographies étaient conçues en interne, au sein de «La Fabrique» un département rattaché à France télévision qui gère déjà la réalité augmentée ou virtuelle des émissions «Passage des arts», «Culturbox», «Thalassa», «Les cahiers de vacances Lumni» entre autres.

Installée au deuxième étage, dans les coursives, la présentatrice Johanna Ghiglia se déplace à côté des infographies envoyées en réalité augmentée. C’est bluffant.

Ces nouvelles images sont gérées en partenariat avec l’équipe française XD Motion, habituée des tournages en câble cam grâce à leur système X Fly.


XD Motion aux commandes de la câble cam « X Fly ». L’équipe gère les angles de caméra avec le réalisateur et l’équipe en charge de la réalité augmentée emmenée par Luc Minier, le tout sous les consignes d’Arnaud Vincenti pour la direction artistique et de Nicolas Usdin pour la lumière. Un grand écart possible grâce au professionnalisme des différentes équipes.

SLU : Comment s’est passée l’installation dans ce lieu

Maxime Uyttebroeck : On est habitué à des lieux beaucoup plus vastes comme des stades, c’était donc plus compliqué de faire une installation dans un lieu relativement restreint mais ça s’est très bien passé.
Après avoir réalisé un travail d’analyse en amont, nous avons pu repérer les éléments d’accroche pour que la caméra puisse se déplacer dans l’espace.

Finalement il nous a fallu une journée pour que les cordistes fixent des ponts, la partie hard moteurs, la ligne, et fasse vérifier l’installation par Veritas. Et une autre journée pour la partie vidéo, liaison jusqu’au car ainsi que pour l’installation de la caméra, les vols d’essais et la certification par caméra de contrôle.

Quatre moteurs tirent ou détendent la ligne pour que la Caméra X Fly se déplace dans tous les axes.

SLU : Comment se déplace la caméra ?

Maxime Uyttebroeck : Le système est constitué de quatre moteurs qui vont tirer ou détendre de la ligne pour déplacer le système selon les axes avant-arrière, haut-bas. Cela constitue la box de vol où la caméra X Fly peut se déplacer.
Ensuite on nous a fourni des datas pour positionner notre système à la fois d’un point de vue géométrique mais aussi par rapport à l’orientation de la caméra afin d’intégrer la RA.


Les résultats ont été annoncés et le célèbre plateau du JT de France 2 prend le relais pour diffuser les débats entre représentants politiques de tous bords.

Nicolas Usdin, directeur photo depuis bientôt 20 ans, maîtrise la lumière et son expérience lui a permis de créer un kit à la mesure des exigences de ce plateau éphémère sans compromis sur la qualité et la grandMA 3 prouve son efficacité dans un lieu qui ne souffre pas les bugs. Les présidentielles 2022 marquent de début d’un nouveau quinquennat et donc d’une nouvelle aire qu’il fallait mettre en valeur.

Que ce soit sur l’utilisation d’un écran tactile ou bien la présence d’une câble cam X Fly pour filmer le bâtiment de France TV dans toute sa hauteur afin d’afficher des infographies, on veille à remplir un rôle de service public essentiel mais aussi à réunir le pays autour d’un même programme malgré les divisions et la diversité des opinions lors des présidentielles et des législatives.
Un grand bravo aux équipes qui ont donné le meilleur pour tous les Français.


Kit Lumière

Plan de feux Réseau

Cameo fait son entrée au club ZOOM de Francfort, temple de la techno

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Les connaisseurs du paysage techno francfortois savent immédiatement reconnaître le club Zoom. Installés dans l’ancien Cocoon Club de Sven Väth, ses iconiques murs à membranes, avec une structure en nid d’abeille, sont reconnaissables entre tous.


Et pour concevoir l’éclairage du lieu, les exploitants, ainsi que le maître d’œuvre Ardi Goldman, ont fait appel à l’expertise du designer JoJo Tillmann afin de mettre en valeur les différentes zones du Zoom. Ce dernier a notamment spécifié un nombre important de projecteurs de Cameo.
Ardi Goldman et JoJo Tillmann avaient déjà travaillé ensemble pour le club « Fortuna Irgendwo ».


Reproduire cette expérience avec le Zoom à permis à JoJo Tillmann d’accéder à une grande marge de manœuvre créative en plus d’obtenir l’entière responsabilité de l’éclairage global du bâtiment.

Pour Tillmann, le travail de la lumière, pour un projet comme celui-ci, va bien au-delà d’un design classique : « C’est pour moi plus une installation artistique qui joue avec l’architecture, la modifie et lui donne de la cohérence.
C’est pourquoi je nomme de manière individuelle les différents chantiers sur lesquels je travaille. Je les considère comme des œuvres à part entière.  » Le travail artistique réalisé au Zoom s’intitule donc « Raumgreifende Lichtkunstinstallation » (installation d’art lumineuse occupant l’espace).

Pour le dancefloor, JoJo Tillmann a combiné d’importantes quantités de projecteurs Cameo : Zenit W300, Azor B1, Movo Beam Z100 et PixBar 600 Pro.
Alors que les wash Zenit W300 offrent une large palette d’effets, les Beam Led motorisés Azor B1 soulignent la géométrie du lieu depuis le rig central installé en forme de cerce.


D’autre part, les Beams Movo Z100 et les barres de leds PixBar 600 Pro sont organisés en triangle : « Avec les PixBar 600 Pro, nous voulions simuler un unique luminaire installé au plafond », poursuit Tillmann. Lors des tests, la barre à LED Cameo nous a convaincus notamment par son large spectre de couleurs, y compris dans les UV. Par ailleurs la proximité géographique avec le fabricant et le développeur était un plus (le siège du groupe Adam Hall se trouve à seulement 25 km au nord de Francfort).

Dans les zones lounge et de restauration, 127 projecteurs H1 FC Houselights assurent un éclairage coloré très flexible. Grâce à son design de tube compact, le H1 s’intègre parfaitement dans une multitude d’espaces.

JoJo Tillmann : « Ces dernières années, Cameo a fait un grand pas en avant, passant d’une gamme de produits grand public à des projecteurs professionnels.

Cela me frappe particulièrement chez la jeune génération de designers, qui utilisent Cameo avec conviction. De plus le rapport prix/performance joue un rôle important dans la prise de décision, tout comme la disponibilité croissante de leurs produits chez les loueurs.»

Liste des appareils Cameo :

41 x Cameo Zenit W300
12 x Cameo Azor B1
71 x Cameo Movo Beam Z100
78 x Cameo PixBar 600 Pro
08 x Cameo PixBar 600 Pro IP65
127 x Cameo H1


Plus d’informations :

zoomfrankfurt.com
jojotillmann.com
cameolight.com
adamhall.com
blog.adamhall.com

 

200 x projecteurs GLP éclairent le groupe de rock 311 à Las Vegas

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Tous les deux ans, le groupe de rock américain « 311 » donne un énorme concert au Park Theater de Las Vegas (Park MGM) pour célébrer le 11 mars (3/11).

Et la pression repose sur les épaules du designer Bobby Grey, de Notan Creative (ainsi que sur celles de l’équipe de production), pour dépasser les attentes créées par l’événement précédent.
« Nous nous sommes lancés dans cette aventure en nous demandant comment nous pourrions faire mieux que la dernière fois… et finalement c’est toute la production qui est passée à un niveau supérieur », se souvient Bobby Grey. Une fois de plus, il a pu compter sur les Impression X4 Bar 20 et JDC1 GLP, qui font partie de ses projecteurs de prédilection.

Bobby a réuni les manageurs du groupe (John McKeever, Dave Belis et Evan Anderson), tous étant issus du milieu de la tournée, et il leur a exposé son idée de développer une esthétique tournant autour du thème de la « Ruche ».
« L’objectif était de casser la traditionnelle forme carrée des murs de scène, et nous sommes finalement arrivés sur un concept de « portail interdimensionnel » », explique-t-il.

Bobby s’est alors mis au travail en dessinant des couches de portails hexagonaux descendant sur scène tout en gardant une inquiétude en tête : celle de ne pas dépasser le budget. « Mais Dave, qui était également notre chef de projet, a adoré », ajoute-t-il, « et il a commencé à retravailler le budget. Le groupe a accepté et nous nous sommes retrouvés avec un design fantastique. »

GLP JDC1

Bobby Grey s’est ensuite demandé comment tirer le meilleur parti de ces formes hexagonales : « Je savais que nous devions utiliser un appareil polyvalent qui puisse s’aligner afin de mettre en valeur la géométrie de ces éléments clés. L’émission de télévision sur laquelle je travaillais à l’époque comptait plusieurs centaines de JDC1 [stroboscopes hybrides] et de X4 Bar 20.
J’avais donc déjà pu observer l’alignement des X4 Bars sur cette émission, et nous n’avions utilisé que la fonctionnalité strobe des JDC1. »

GLP X4 Bar 20

« Je savais qu’en les installant les uns collés aux autres, nous pourrions obtenir la polyvalence nécessaire à ce concert. Et bien sûr, les barres X4 Bar ont permis un excellent alignement sur les pods hexagonaux. Grâce à ces appareils, nous avons pu passer de pixels RGB encadrant le plateau à de belles explosions de lumière issues des lignes centrales de strobe des JDC1 ».

Les JDC1 ont été utilisées en mode SPix. De cette façon, nous pouvions marquer le rythme, faire des effets de dimmer traversant et des tableaux scintillants absolument éblouissants. Ils ont vraiment aidé à maintenir la tension pendant tout le concert. Quant aux X4 Bar, en les utilisant en pixel mapping, nous avons pu créer des rendus étonnants grâce au moteur d’effets ».

Il s’agissait notamment de présenter chaque membre du groupe dans une sorte de « cage » de lumière. L’éclairagiste explique : « Lors des premiers essais, un de mes tableaux se résumait aux X4 Bar, avec un zoom serré, envoyant des lames de lumière vers le bas depuis les pods. Pendant le spectacle, nous avons fait descendre les nacelles plusieurs fois en occultant tout sauf les X4 Bar dont les faisceaux entouraient chacun des membres du groupe dans une sorte de petite cage de lumière. »

Cette année, le kit et le matériel d’automation ont été fournis par le prestataire 3G Productions basé à Las Vegas. Bobby déclare : « Nos contacts Jay Curiel, Andy Ruiz, Corey Felgenhour et Eric Cruz ont été fantastiques. Ils ont travaillé sans relâche pour tout mettre en place. »
« Ils ont fait appel au brillant Todd Turner et à son équipe, Ed Gomez et Virginia Squasic, qui connaissent très bien le chef d’équipe du groupe, Chris Harshfield, et le chef électro Jeremy Davidson. Ces gars-là ont vraiment mis le paquet pour tout installer rapidement et proprement. »

Au sein de cette grosse équipe il y avait Alex Paralueyous, le directeur lumière de la tournée. « Il est avec moi depuis que j’ai pris ce poste », ajoute Bobby. « Nous avons construit le spectacle ensemble à partir de zéro, y compris le contenu vidéo…

En repensant à toute cette expérience, le designer confie : « Le plus grand défi a été d’arriver à avoir le sentiment d’avoir fait absolument tout ce qui était possible tout en restant dans la crainte que le show ne soit pas à la hauteur du spectacle de 2020. Rétrospectivement, quand je vois les photos, je me dis qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter car les projecteurs GLP sont les éléments clés de chacun des tableaux que je regarde. »

« Nous n’avons pas eu une seule panne sur les appareils GLP… Et quand on considère les 132 JDC1 et les 60 X4 Bar 20 présents sur le rig, c’est particulièrement satisfaisant. Sans compter que je n’ai pas honte de dire que je les ai utilisés à fond. »

« Ils se sont montrés tout aussi performants, à fond quand ils brûlaient les rétines, que pour des looks subtils associés à des moments moins intenses du spectacle. Dans l’ensemble, le show était fantastique avec ces appareils, pièces maîtresses du design. »

Pour plus d’informations sur German Light Products, vous pouvez visiter le site GLP

 

Showlight revient en 2023, du 20 au 23 mai à Fontainebleau

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Showlight est heureux d’annoncer son retour en présentiel du 20 au 23 mai après un report de deux ans en raison de la pandémie Covid-19.
Le lieu de cette quadriennale de l’éclairage sera le Théâtre Municipal de Fontainebleau, la destination initiale de l’événement reporté de 2021.

Showlight est un rendez-vous quadriennal des éclairagistes du monde anglo-saxon et du nord de l’Europe. Le secret d’un tel succès réside dans la formule de l’évènement : il s’agit d’un congrès qui met en avant des questions d’intérêt et d’actualité pour les acteurs de l’éclairage. Les conférenciers sont tous des experts de haut niveau et leurs présentations sont réalisées de façon professionnelle et concise, ce qui laisse la place à une grande variété de sujets.

“Showlight” représente aussi une opportunité unique de rencontres entre professionnels du monde entier. Les conférences sont en effet agrémentées de pauses durant lesquelles les participants sont invités à circuler dans les espaces communs pour échanger leurs expériences. Les pauses-café et pauses buffet se dérouleront à l’intérieur de l’espace d’exposition, proche de la salle des congrès.

« Nous espérons que cette fois, rien ne pourra le dérailler », a déclaré le président de Showlight, John Allen. « Nous sommes ravis d’avoir le soutien continu de notre sponsor principal, Robert Juliat, ainsi que de nombreux sponsors qui soutenaient déjà Showlight 2021. L’administration locale de Fontainebleau a, une fois de plus, mis le Théâtre Municipal à notre disposition en plein centre de la ville.

La réception de bienvenue est prévue pour le samedi 20 mai, avec la première journée complète de communications le dimanche 21 mai 2023.

Plus de détails sur le programme seront publiés en temps voulu et nous sommes impatients d’accueillir tout le monde de nouveau à Showlight l’année prochaine.»

Showlight 2023. La réservation de stand est ouverte aux exposants

Il reste moins de huit mois avant Showlight 2023 et les préparatifs s’accélèrent. La réservation des stands des exposants est en cours et de nombreuses confirmations ont déjà été faites. Ceux qui souhaitent exposer doivent contacter John Allen [email protected] dès que possible car les places sont limitées et attribuées selon le principe du premier arrivé, premier servi. Les premiers exposants seront annoncés dans les semaines à venir.

Sponsors

Il existe de nombreuses façons de devenir sponsor de Showlight, que vous choisissiez d’exposer ou non. Il existe des parrainages d’or, d’argent et de bronze, ainsi que des parrainages spécifiques pour des aspects tels que l’hospitalité, le transport, les boissons d’accueil…, et bien d’autres encore, pour tous les budgets. Vous pouvez même suggérer votre propre idée !
Encore une fois, ces rôles de parrainage seront attribués selon le principe du premier arrivé, premier servi et toutes les demandes doivent être adressées à John Allen qui vous fournira tous les détails.

Le sponsor principal en 2023 est le fabricant français Robert Juliat. Ayrton est le sponsor Platine et Eyetidy, Robe, SFL, les sponsors Or. Les sponsors Argent sont ABTT, ACT Entertainment, Altman, CAST, Christie Lites, White Light et le sponsor Bronze, PRG.

Ne manquez pas cette occasion de rencontrer des concepteurs, des fabricants, des étudiants, des techniciens et des praticiens de l’éclairage du monde entier, pendant trois jours, dans un cadre magnifique.

Plus d’infos sur :

le site Showlight : www.showlight.org
Facebook : @showlightevent
Twitter : @Showlight2023
LinkedIn : @showlightevent

Pour réserver votre espace exposant ou devenir sponsor de Showlight, contactez John Allen sur [email protected]

 

Happy Hours Robe, le 21 septembre à Villepinte

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Robe Lighting France renoue avec les Happy Hours le mercredi 21 septembre 2022 et vous invite dans ses locaux de Villepinte à partir de 18 h 30 pour découvrir les dernières grandes nouveautés de la marque : le PAINTE et l’iFORTE.


L’iFORTE est la version IP65 du FORTE. Il a été lancé au Plasa de Londres début septembre où il a été récompensé d’un prix de l’innovation. Cette soirée du 21 septembre est donc l’occasion de sa toute première présentation en France dans un programme de démonstrations de différents produits.

Comme Happy Hours Robe rime avec food truck, burgers maison à gogo, bières fraîches, vins nature, boissons sans alcool, il y aura de quoi se divertir les papilles, dans la bonne humeur avec toute l’équipe de Robe France et en musique avec du son signé CODA AUDIO.

Pour rejoindre cet événement inscrivez-vous gratuitement ICI

Robe Happy Hours
33 Rue des Vanesses, ZI Paris Nord II, Bât. Euler 93420 Villepinte,
Le 21 septembre à partir de 18 h 30 – Tel : 01 48 63 84 81

 

Ethan Weber joue les Domino Ayrton sur la tournée de John Mayer

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Le concepteur lumière Ethan Weber, connu pour son travail avec les Rolling Stones, a choisi d’utiliser 32 Domino Profile Ayrton pour la tournée Sob Rock Tour 2022 de John Mayer, fournis par le prestataire américain Upstaging.

La tournée des arénas, qui compte 23 étapes, a débuté en mars à Las Vegas et s’est terminée à Boston en mai. Le programme nord-américain comprenait des concerts de plusieurs jours dans six villes.
Weber qui avait déjà intégré des MagicPanel sur certains festivals n’a commencé à utiliser sérieusement les projecteurs Ayrton que l’année dernière. « Dave Ridgeway et Fraggle de Neg Earth nous ont suggéré de remplacer certains appareils vulnérables à la pluie par des Perseo sur la tournée d’automne des Rolling Stones, se souvient Weber.

Nous avons également donné quelques spectacles au Hard Rock de Fort Lauderdale avec des Ghibli, Bora et Khamsin. J’ai été très impressionné par leur intensité, leurs caractéristiques et leur fiabilité. Je ne connaissais pas les Dominos jusqu’à ce que je parle avec John Bahnick chez Upstaging pour John Mayer. »

« Les Dominos sont très demandés, déclare Chuck Spector du département éclairage d’Upstaging. Ils sont la Cadillac des luminaires haut de gamme. L’indice IP65 du Domino a contribué à son succès, combiné à une optique et un mélange de couleurs fantastiques. Nous avons également investi dans les Perseo classés IP65.
J’ai l’esprit tranquille lorsque des clients utilisent des Domino ou des Perseo pour des spectacles en arène ou des festivals. Je sais que qu’ils fonctionneront parfaitement, quel que soit le temps et l’endroit où ils sont placés ».

Weber explique que Sam Pattinson (Treatment Studio) a conçu le décor de John Mayer avec un toit à lamelles et deux murs vidéo inclinés en haut et à gauche de la scène.
« La vidéo joue un rôle important dans le spectacle ; mon objectif était donc d’éclairer John, le groupe et de remplir l’espace sans empiéter sur les écrans, explique-t-il. Je voulais des lumières qui brillent à travers le toit en lattes. Les projecteurs devaient être réglés à près de 15 mètres et leur remplacement était assez difficile. »


Weber a réparti 32 Domino Profile sur quatre structures à environ 3 mètres au-dessus du toit de lamelles. « J’espérais qu’ils aideraient à éclairer les membres de l’orchestre à l’avant-scène, mais j’ai aussi constaté, en faisant un zoom arrière, qu’ils éclairaient bien le toit et, en les serrant, nous avons obtenu de très beaux faisceaux lumineux. »

Bien que la tournée se soit déroulée dans des arènes où l’indice IP65 des Dominos n’a pas joué, Weber déclare : « Je suis convaincu que les projecteurs doivent être conçus pour fonctionner en extérieur. J’ai passé beaucoup trop de temps au fil des ans à couvrir les projecteurs après des sessions de programmation tardives et j’ai perdu beaucoup trop de lumières lors de spectacles sous la pluie. Nous allons remplacer plus de projecteurs à lampe par des Ayrton lors de la prochaine tournée des Stones en raison de leur indice de protection IP65. »

Il rapporte qu’il a vraiment apprécié ces projecteurs : « Nous n’avons eu que deux pannes en quatre mois et demi ; ils étaient lumineux, avec de bonnes couleurs et un bon jeu de gobos. Le Domino est le projecteur idéal pour ce travail. J’ai encore quelques vieux favoris dont il m’est difficile de me séparer, mais je voulais passer aux leds et je pense qu’Ayrton a trouvé la solution – des luminaires beaux, lumineux, fiables, avec une bonne courbe de dimmer et un indice IP65. »

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

XPS Series, les nouveaux amplis 4 canaux de RCF

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L’effort de RCF pour aider à la fois les installateurs et les prestataires avec la meilleure technologie audio et un son clair et puissant est au cœur des valeurs de l’entreprise.
Depuis 1949, fournissant à la fois des amplificateurs de puissance et des transducteurs au marché professionnel, l’expérience RCF marque une nouvelle étape avec le XPS 16K.

Integration

La série XPS est un excellent choix pour les systèmes intégrés de grande puissance que l’on retrouve dans les auditoriums, les parcs à thème et les salles de spectacle. Au-delà de sa parfaite intégration avec les enceintes passives RCF grâce à des presets prêts à l’emploi, la série XPS offre des fonctionnalités spécifiques à l’installation, notamment une surveillance améliorée de l’état du système, des GPIO pour des capacités étendues, un matriçage flexible et une intégration parfaite avec notre plateforme de gestion propriétaire RDNet.

Touring

La série XPS brille quand elle est utilisée en tournée et pour des événements live de moyenne à très grande capacité. Associée aux enceintes passives haute puissance de RCF, elle ouvre de nouvelles perspectives dans la gestion des systèmes de sonorisation.
Le concepteur du système dispose désormais d’une flexibilité totale dans le choix d’enceintes actives ou passives, en conciliant portabilité, poids, facilité d’installation, câblage, rapidité de configuration et gestion complète à distance, via RDNet.

Le pouvoir de tout changer

RCF maîtrise l’amplification de puissance et la technologie des enceintes actives dans de nombreuses configurations. Nous avons maintenant rassemblé notre technologie de puissance et de traitement du signal dans un format 2U pratique, conçu pour les applications mobiles de tournée et d’installation.

Un rack touring bien fourni avec ses trois XPS 16K.

Les XPS 16K et XPS 16KD offrent une densité de puissance très élevée avec ses 4 x 4000 W de puissance continue ( bursts de 200 ms à 50 Hz, CF 7 dB et 1% THD+N) dans un rack 2U.

L’unité dispose de 4 entrées/sorties AES/EBU et analogiques, un design prêt pour le Dante, et une pleine capacité de traitement du signal, de calage et de rmatriçage, le tout à 96 kHz. La redondance et la modularité totale sont assurées par la conception avancée et évolutive des circuits. Un jeu complet de presets d’enceintes RCF est disponible, avec un traitement du signal puissant pour un réglage complet du système.

Conception électronique de pointe

La conception du rail d’alimentation à très haute tension fournit une forte puissance RMS, mais permet à l’étage de sortie de fournir aussi des bursts de puissance, y compris aux basses fréquences de l’ordre de 200 ms, sans écrêtage, et des pics de signal extrêmes.

Cette capacité de puissance et ce rendement élevés offrent un headroom massif. L’électronique inédite de l’amplificateur a été développée pour atteindre une distorsion ultra-faible.

Processing audio

La conception avancée de l’horloge permet une conversion à faible latence avec des convertisseurs AD/DA de haute qualité jusqu’à 96 kHz. Chaque amplificateur XPS 16K associe deux DSP SHARC à virgule flottante de 40 bits à 96 kHz, et deux autres DSP de 32 bits pour gérer indépendamment le traitement audio et le matriçage des signaux, pour une qualité sonore et une redondance maximales.

Architecture à tolérance de pannes

Les blocs d’amplification de RCF sont entièrement auto-protégés et conçus selon le concept « audio-at-all-times », avec toutes les fonctions de protection contre les défauts définies individuellement pour chaque canal d’amplification et chaque alimentation.

Le XPS 16K met en œuvre plusieurs stratégies de sécurité avec des protections rapides et lentes à la fois au niveau logiciel comme matériel. Les concepts d’évolutivité et de résilience sont interpénétrés dans le réseau convergent RDNet-OE, qui transporte l’audio et le contrôle de manière simple et sûre, avec gestion des priorités.

RDNet

L’écran tactile couleur.

Un grand écran tactile couleur TFT de 4,3’’ sur la face avant permet un contrôle complet de l’amplificateur. Le réseau de gestion propriétaire RDNet Over Ethernet et la compatibilité avec le protocole OSC permettent au gestionnaire du système d’avoir un contrôle à distance complet de l’amplificateur.

Le logiciel de contrôle RDNet de RCF gérera les amplis XPS en tant qu’intermédiaire entre l’utilisateur et l’enceinte, conservant le paradigme de contrôle habituel que les enceintes soient actives ou passives.

Matriçage flexible des signaux

L’architecture numérique complète de l’amplificateur comporte 4 entrées et sorties analogiques et AES/EBU qui peuvent être affectées facilement pour s’adapter à tout projet. Le Dante permet de bénéficier d’un réseau IP standard qui offre un son sans perte et une flexibilité quasi infinie pour le transport des signaux.

La face arrière d’un XPS 16KD.

La série XPS est le compagnon idéal de vos enceintes RCF puisqu’elle comporte des presets d’enceintes qui permettent d’utiliser les algorithmes de traitement avancés de RCF tels que FiRPHASE, BMC et Bass Shaper pour obtenir les meilleures performances et le maximum de réserve dynamique pour chaque transducteur.

La série XPS est maintenant disponible en pré-commande.

D’autres informations sur le site RCF

 

Plasa Awards : les lauréats 2022

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Les lauréats des prix de l’innovation décernés par le jury du Plasa ont été annoncés le 5 septembre au PLASA Show de Londres. Ils récompensent les solutions tournées vers l’avenir qui améliorent la sécurité, l’efficacité et les performances des produits grâce à de nouvelles technologies et de nouveaux composants.


Les lauréats.

Sur les 33 produits présentés cette année, le jury a décerné un prix d’or, sept prix de l’innovation, un prix de durabilité, deux mentions spéciales et le Gottelier Award.
Le jury 2022, présidé par l’ingénieur agréé James Eade, était composé de 12 spécialistes techniques indépendants issus d’horizons très divers.

James Eade : « Il est encourageant de voir que les ingénieurs créatifs de l’industrie continuent à développer des produits nouveaux et innovants en si grand nombre. »

Voici les produits lauréats et les commentaires du jury

Le prix d’or

Chaque année, Le jury a la possibilité de décerner un Gold Award en reconnaissance d’une innovation exceptionnelle. Cette année, ils l’ont attribué au…


Ayrton – Cobra

Ayrton Cobra

Projecteur motorisé classé IP65, à source laser blanche, Cobra se distingue en matière de définition du faisceau, avec un contraste natif jamais atteint par une source lumineuse numérique, un angle de faisceau de 0,6° et une large plage de focalisation.

Doté d’une lentille frontale de 170 mm, le système optique propriétaire assure un rapport de zoom 38x sans précédent et une plage de 0,6° à 23°.
La rotation continue du mouvement pan et tilt, multiplie les possibilités de créer des effets complexes, ce qui en fait un outil capable de relever tous les défis dans toutes les conditions.

Les juges ont estimé que ce produit démontre la technologie laser promise depuis longtemps dans un luminaire motorisé opérationnel à un prix compétitif, avec une bonne efficacité énergétique.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton


Les prix de l’innovation

Minuit Une – IVL Photon

Imaginez un luminaire permettant la plus large gamme d’ambiances, immersives ou décoratives, en plus de surprendre le public, à partir… d’une seule unité. C’est l’IVL Photon.

Minuit Une IVL Photon

Ce luminaire à source laser bourré de technologie est le résultat de 5 années de R&D consacrées à donner aux petites productions l’ampleur des expériences des grandes arènes.

Le jury a déclaré que la multitude d’effets éblouissants de cette source laser apportera un feu d’artifice numérique à tout type de production.

Un des nombreux effets de cette source laser.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Minuit Une


Nicolaudie – Wolfmix W1

Wolfmix W1 est un contrôleur DMX autonome conçu pour créer des spectacles lumière à la volée sans ordinateur.

Nicolaudie Wolfmix W1

Une boîte à outils de modules d’effets, de synchronisation musicale, sortant jusqu’à 4 univers DMX, emballée dans un coffret robuste avec un processeur puissant.
Choisissez vos projecteurs dans la librairie contenant des milliers de références ou créez les vôtres directement dans le contrôleur.
Le jury a estimé que ce produit offre une solution fraîche et amusante pour le marché des groupes indépendants et des DJs.

Plus d’infos sur le site Nicolaudie


PMI Gear – Smokegenie

Une machine à brouillard tout-en-un et portable. Tout d’abord, c’est une machine à fumée de poche capable de créer une brume cinématographique persistante. Avec 25 modes de puissance de sortie, c’est également une machine très polyvalente, qui produit du brouillard, du brouillard bas, des nuages stationnaires, de la fumée liquide qui imite la glace sèche, etc.

Les effets de la Smokegenie.

Le jury a déclaré que ce produit bien conçu reprend la technologie du vaping et l’amène sur scène. Il fournit trois effets à partir d’une seule unité, y compris la brume, la fumée basse et le brouillard. Les Les membres du jury ont ajouté qu’ils n’avaient jamais vu un tel effet de fumée basse, surtout avec un appareil aussi petit.

Plus d’infos sur le site PMI Gear


Robe Lighting – Robin iFORTE

Robe iFORTE

Démontant le mythe selon lequel les luminaires hautes performances classés IP65 sont pénalisés par leur taille et leur poids, augmentant ainsi la charge de la structure, le Robe iFORTE a la même taille que le FORTE, et ne pèse que 1,5 kg de plus, éliminant ainsi la barrière entre les luminaires intérieurs et extérieurs.

iFORTE surveille, autorégule et contrôle l’humidité, la pression et la température internes, éliminant l’humidité interne sans même ouvrir le luminaire, ce qui réduit considérablement les niveaux de maintenance habituellement associés aux luminaires protégés par l’indice IP.

Le jury a déclaré que ce luminaire présente une véritable innovation permettant de réduire les intervalles d’entretien et d’atténuer les défaillances en introduisant un contrôle précis de l’humidité à l’intérieur d’un luminaire conforme à la norme IP65.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting


Sauca – Live Light

Sauca Live Light

Grâce à cette technologie, les appareils intelligents des spectateurs (téléphones, montres, vêtements) deviennent une immense toile de pixels disponible comme « équipement supplémentaire » pour les concepteurs professionnels de spectacles lumière. Les possibilités de Live Light sont infinies.
Le jury a déclaré que cette innovation prend le contrôle de votre téléphone et offre le prochain chapitre créatif pour la participation du public.

Plus d’infos sur le site Sauca


Shure – KSM11

La capsule microphonique KSM11 est spécifiquement optimisée pour produire avec précision les voix des artistes dans les productions numériques sans fil en live.

La capsule Shure KSM11.

La KSM11 a été conçue pour tirer parti de la linéarité et du contrôle accrus que permet la technologie numérique. Le KSM11 offre une réjection hors axe presque parfaite et une réponse polaire très uniforme grâce à l’intégration de la technologie des transducteurs et des supports antichocs.

Le résultat est une combinaison élégante et naturelle de clarté dans les basses et le médium et de détails essentiels dans les hautes fréquences, conçue spécialement pour les applications sans fil de haut niveau, y compris l’enregistrement d’événements en direct et le streaming de qualité.

Le jury a estimé que ce produit s’appuie sur une technologie trouvée dans d’autres secteurs pour atténuer les défis communs auxquels sont confrontés les ingénieurs du son, en fournissant un système avancé d’isolation par suspension pour un « bruit de manipulation pratiquement nul ».

Plus d’infos sur le site Algam Entreprises


XM Automation – XMove

XM Automation – Xmove

XMove est la nouvelle plateforme d’automatisation autonome pour le live. Il s’agit d’un système ouvert, qui permet aux utilisateurs d’intégrer leur propre matériel de contrôle plutôt que de s’en remettre aux spécialistes de l’automatisation.

Vendu sous forme de licence, XMove peut être interfacé avec une grande variété d’équipements de contrôle industriels, ce qui permet à l’utilisateur de choisir en toute liberté.

XMove vise à élargir le marché de l’automatisation et à fournir une approche plus simple, plus flexible et plus rentable de la mise en œuvre d’un système.

Les juges ont estimé que ce produit méritait d’être récompensé pour être le premier contrôleur à apporter potentiellement une compatibilité industrielle à l’automatisation.

Plus d’infos sur le site XM Automation


Prix de la durabilité

Chaque année, le jury à la possibilité de décerner un prix du développement durable en reconnaissance d’une innovation exceptionnelle. Cette année, il a été décerné à…


Artistic Licence – Kit de mise à niveau du Micro-Scope

Le kit de mise à niveau Micro-Scope est un microprocesseur qui peut être adapté (par le client) à n’importe quel Micro-Scope de génération précédente d’Artistic Licence. Le Micro-Scope est un testeur DMX512 robuste qui est en vente depuis près de 30 ans.

Kit de mise à niveau du Micro-Scope Artistic Licence.

Plusieurs milliers de produits ont été vendus, mais ils ne supportent pas le RDM car ce protocole n’existait pas lorsque le Micro-Scope a été inventé.
Le kit permet à tout Micro-Scope, en état de fonctionnement, d’être complètement mis à jour avec une suite complète de fonctionnalités de test DMX512 et, plus important encore, RDM à un faible coût et sans avoir besoin de recycler ou de jeter le produit existant.

Le jury a apprécié que ce petit ensemble insuffle une nouvelle vie à un produit qui date de plus de 30 ans. Une simple mise à niveau par l’utilisateur permet de mettre un vieil équipement de test aux normes actuelles, grâce à la clairvoyance du fabricant au moment de la conception du produit.

Plus d’infos sur le site Artistic Licence


Mentions spéciales

Outre les lauréats, le jury a félicité deux autres produits :

Robe Lighting – TX1 PosiProfile

Grâce au BARS™ (Brake Attribute Retention System) breveté par Robe et contrôlable depuis le pupitre, la découpe motorisée TX1 peut rester statique grâce à sa capacité à verrouiller les paramètres motorisés, tels que le pan, le tilt, le zoom et le focus. Le verrouillage restant actif jusqu’à ce qu’il soit libéré.

Robe TX1 PosiProfile

Comblant le fossé entre les découpes fixes et les profiles entièrement automatisés, le TX1 PosiProfile combine les deux mondes en un seul luminaire qui fonctionne en toute sécurité et avec précision dans des espaces confinés.
Restant fermement verrouillé en position mais toujours disponible, le TX1 PosiProfile est la solution parfaite pour les endroits à accès limité et les espaces confinés où le repositionnement est toujours nécessaire.

Doté du moteur led MSL-TE™ 500 W Multi-Spectral, le TX1 est équipée d’un zoom 5.5°- 50°, système de découpe motorisé, Iris, frost, et en option d’un module roue de gobos fixes, roue de gobos rotatifs et roue d’animation.

Les juges estiment qu’il s’agit d’un nouvel hybride de lumière mobile et de luminaire générique qui aura de nombreuses utilisations variées, en particulier dans les situations où l’espace est restreint.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting


ROXX – Cluster Blinder

La version 4 sources du Cluster Blinder Roxx.

Le Blinder (Cluster Series) peut être facilement connecté horizontalement et verticalement, en utilisant le système C-Lock intégré. La série IP65 a été conçue pour permettre des configurations de réseaux multiples sans outil, évoluant d’une simple ligne verticale à des réseaux massifs de type matrice.
Le Cluster Blinder de Roxx est disponible en version 2 ou 4 sources sous forme de modules individuels réglables, en blanc chaud ou en couleurs.

Les juges ont estimé que ce produit modernise le genre, avec la technologie LED et une construction bien conçue.

Plus d’infos sur le site Roxx


Gottelier Award

JB Toby

Après les prix de l’innovation, un prestigieux prix Gottelier a été remis à JB Toby, directeur technique d’Avolites. Ce prix, qui porte le nom de Tony Gottelier, récompense les personnes ou les équipes qui ont apporté une contribution durable et significative au développement des technologies du spectacle.

JB Toby a déclaré : « Pendant des années, j’ai admiré les autres lauréats pour ce qu’ils représentaient, pour l’introduction d’idées novatrices dans l’industrie et pour les voir se développer en de magnifiques spectacles. Et aujourd’hui, le secteur m’a choisi pour rejoindre cette liste.

Je tiens à remercier la PLASA et la profession dans son ensemble pour cet immense honneur, ainsi que ma famille pour m’avoir donné le temps supplémentaire nécessaire à l’innovation pour servir ce secteur incroyablement fou et créatif. »

 

Astera fait son cinéma

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Astera, spécialiste de l’éclairage LED pour le cinéma, a profité de sa distribution par Axente pour se concentrer sur le marché français. L’industrie du film hexagonale, au statut mondial, est particulièrement friande des projecteurs Astera, tout comme une grande partie de l’événementiel ou des tournées électro / rap.

De jour comme de nuit, les projecteurs Astera font leur cinéma.

Si les tubes led Titans symbolisent le succès du constructeur allemand, ils ne sont pourtant que l’arbre cachant la forêt des luminaires de la gamme Astera. Lancés l’année dernière le PixelBrick, le PowerPAR AX9 et le PixelBar AX2 – ainsi que la surprenante ampoule NYX Bulb, méritent tout autant d’être découverts.

Après avoir dévoilé en avant-première l’HydraPanel au salon de Francfort, sans doute la torche led la plus évoluée du marché, la marque et son distributeur ont multiplié les actions sur le sol français. Showroom permanent, démonstrations régulières, traduction du site web d’Astera et bientôt l’organisation de formations gratuites. Tous ces efforts visent à promouvoir cette gamme de projecteurs exceptionnels.

HydraPanel

Avec ses 25 W de Leds Titan RGBAM (rouge, vert, bleu, ambre et mentholé) l’HydraPanel se présente comme un projecteur d’appoint high-tech, ou pour rester dans le secteur du film, comme une minette 2.0.
La qualité de son faisceau, ses 6 filtres et diffuseurs, ainsi qu’un large éventail d’accastillage d’accroche, font de l’HydraPanel un des projecteurs phare de sa catégorie. A la fois puissant et ultra-qualitatif, il accompagne son flux exceptionnel de 1 300 lumens d’une colorimétrie soigneusement calibrée et d’une gamme de blanche à l’IRC tutoyant les 96.

Avec 600 g et une quinzaine de centimètres de long, l’HydraPanel peut se faufiler partout.

Fidèle au credo d’Astera, ce pavé lumineux, tenant réellement dans une main, intègre une batterie, un récepteur CRMX Lumen Radio, une passerelle Bluetooth, un menu complet et une quantité incroyable d’accessoires ; tout en restant étanche !

La batterie intégrée, qui se recharge par contact directement dans sa mallette de transport, bénéficie de la technologie ‘Seamless Runtime’, la possibilité de déterminer l’autonomie exacte du projecteur, qui va moduler sa puissance en fonction de sa durée d’utilisation, de 1 h 45 à 20 heures.

Les 6 segments de leds de la face avant se commandent par divers moyens :

– Directement depuis le nouvel afficheur Astera, avec d’étonnants TouchSlider pour ajuster manuellement l’intensité et la colorimétrie ;
– Avec la télécommande infrarouge ;
– Depuis l’appli Astera en utilisant le Bluetooth pour la configuration ;
– En utilisant le câble d’alimentation spécifique et ses connecteurs barrel qui transfèrent le DMX par courant porteur ;
– Ou encore via le récepteur Lumen Radio pour du DMX sans-fil


Les afficheurs Astera bénéficient maintenant d’un accès direct à la luminosité et aux couleurs avec la glissière sur la droite.

L’HydraPanel utilise lui aussi tous les modes et fonctions de la gamme Astera : gestion en 1 ou plusieurs pixels, avec ou sans strobe, CTC, colormix, effets ou l’ensemble des trois.

L’appli Astera permet de le configurer à distance, de contrôler son autonomie ou sa réception sans-fil et même d’utiliser un projecteur comme passerelle Bluetooth (BTT) pour associer tout un kit Astera.

Adepte du tout-terrain, l’HydraPanel possède un dos aimanté, un support FlexBase avec patins et divers filetages, un mini-spigot pieds et crochet, une platine sabot et un coupleur mécanique pour assembler plusieurs projecteurs en panneau de leds matriçable. Dans ce dernier cas, les HydraPanel communiqueront entre eux à l’aide de capteurs optiques pour se synchroniser automatiquement !


Livré avec tous ses accessoires, l’HydraPanel peut être configuré et chargé directement dans sa pelicase de transport.

A l’avant se trouvent de petites pastilles à aimant dans chaque coin pour accueillir les nombreux filtres, diffuseurs et nid d’abeille fournis avec l’HydraPanel, ou les accessoires proposés par DOP Choice comme des chimeras.

L’HydraPanel est livré en kit solo ou par 4 dans une mallette de recharge avec tous leurs accessoires.

PixelBrick

Ce projecteur combine à la fois la puissance et la finesse du célèbre moteur LED Titan d’Astera à la flexibilité du populaire plot Led AX3 LightDrop. Cette nouvelle source lumineuse multifonctionnelle se présente dans un format cubique, avec batterie intégrée, contrôle sans-fil et 5 options de faisceau différentes.

Le PixelBrick possède des rails Aero sur tous les côtés pour clipser rapidement tous ses accessoires.

Prêt pour les concerts, les événements ou les tournages, le PixelBrick est compact, léger (1,1 kg) et se révélera surtout dans l’éclairage décoratif, comme l’AX3, grâce à ses nombreuses options d’accroche.
Avec pas moins de 8 systèmes de fixations de l’anneau de levage au coupleur multi-angle, ses diffuseurs et dômes, ce vrai couteau suisse d’éclairage peut être utilisé comme projecteur d’appoint, objet lumineux, générateur d’effets ou pixel géant.

Particularité intéressante, les PixelBrick peuvent s’assembler pour former diverses matrices d’éclairage.

Prévu pour une utilisation extérieure, il est conforme à la norme IP65, résistant à la pluie et aux diverses conditions météorologiques.
La PixelBrick produit un flux de 450 lumens et délivre 1 200 lux à 2 mètres pour 3200K.
Ce projecteur créatif a été récompensé d’un Plasa Award for Innovation en 2021 !

AX9 PowerPAR

Solide, puissant, polyvalent, l’AX9 est doté de tous les avantages Astera, et bénéficie comme ses prédécesseurs d’une batterie intégrée, de commandes sans fil et d’une qualité de fabrication ‘Deutsche Qualität’. L’AX9 est le  » grand frère  » du fameux AX5 TriplePAR, leur référence en PAR LED.

La lyre de l’AX9 est équipée de deux pieds rétractables et d’un insert Aero pour accueillir spigot et crochets divers.

Il est aussi plus lumineux et bénéficie des dernières innovations d’Astera, comme la source LED Titan, une lyre d’accroche optimisée avec système Aero, un menu ergonomique pour un contrôle local rapide et efficace, ainsi qu’un contrôle avancé par l’AsteraApp.
Il peut accueillir les 3 filtres standards, ainsi qu’un nid d’abeille, et peut s’habiller d’un élégant cover en miroir ou blanc pour s’intégrer dans la décoration.
Pour résumer, il s’agit d’une solution 3-en-1, à la fois PAR autonome sans-fil, projecteur filaire pour les installations fixes et lumière d’ambiance et décorative.

Sa puissance de 105 watts offre plus de 3 000 lumens à son faisceau parfaitement homogène.
Grâce à son système sans fil, l’AX9 peut être utilisé n’importe où sur plateau, sur scène, en studio ou en extérieur et être installé sans délai quels que soient les besoins.

AX2 PixelBar

L’AX2 PixelBar est la première barre LED Astera, avec contrôle sans-fil, batterie intégrée, contrôle de pixel individuel, indice de rendu des couleurs très élevé, étalonnage numérique des couleurs et faisceau natif de 21 degrés. Comme tous les produits Astera, l’AX2 profite d’une ingénierie sans-fil et de l’élégance de sa conception.

La barre AX2 possède un rail Aero sur toute sa longueur, ainsi que des pieds multifonctions à verrouillage rapide.

Livré avec une gamme d’accessoires d’accroche, il est prêt à s’immiscer dans différents secteurs d’éclairage tournées de concerts, productions télévisées et installations architecturales.
Son système BarConnect+ permet de relier les AX2 entre eux, à la fois mécaniquement pour les réglages de focus, mais aussi électroniquement avec des capteurs optiques pour l’auto-adressage DMX.
La PixelBar AX2 est actuellement disponible en deux versions : 1 mètre avec 16 leds de 10 W et 50 cm avec 8 leds de 10 W. Elle a été développée pour répondre aux demandes d’éclairage de cyclorama ou de parois architecturales.

NYX Bulb

Avec un nom inspiré par la mythologie grecque, la NYX Bulb est l’ampoule Reine des nuits. De la même taille qu’une ampoule LED standard, la NYX Bulb est la première ampoule LED à couleur ajustable pour les productions cinématographiques, scéniques et événementielles. Elle contient un récepteur CRMX ainsi que les modules RF et Bluetooth pour être paramétrée par l’application AsteraApp depuis un smartphone ou une tablette.

Concentré d’innovations, l’ampoule NYX Bulb peut être utilisée en remplaçante de luxe dans les décors de tournages, ou en objet lumineux sur scène.

Comme toujours Astera propose des standards avancés de qualité et d’innovation, ce qui permet à cette ampoule high-tech d’être légère, polyvalente et pilotable aisément.

NYX Bulb est conçue pour les chefs electros, les directeurs photo, les concepteurs d’éclairage et de décors, les artistes graphiques et tous ceux qui ont besoin d’ampoules à la fois pratiques et visuelles…
Outre les tournages de films et les studios de télévision, elles sont parfaites pour les décors de théâtre et les scénographies de tournées ou d’événements live.

De la taille d’une ampoule LED ordinaire, la NYX Bulb peut être alimentée par une douille E27 (E26 dans la version américaine) ou par une batterie dédiée. En raison de sa forme ultra-compacte, il s’agit de la première source lumineuse Astera avec batterie externe (plutôt qu’intégrée).

Sa source Titan LED offre des couleurs précises et des tons purs avec un IRC et un TLCI élevés. Elle émet un flux de 750 lumens, comparable à celui d’une ampoule conventionnelle de 60 W, tout en ne consommant que 10 W !

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Astera

 

Contact intègre Novelty

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Implantée depuis bientôt 30 ans sur 5 sites en Normandie, CONTACT est experte en Service Technique Événementiel dans le domaine du son, de l’éclairage, de la distribution électrique, de la structure et de l’image au service de la communication d’entreprise et de toutes manifestations culturelles, événementielles, sportives, citoyennes….

L’équipe CONTACT est composée de 30 salariés permanents et environ 100 intermittents réguliers qui œuvrent sur des événements variés, de Audi à Louis Vuitton, en passant par Papillons de Nuit, le Normandie Horse Show, le Festival Grandes Marées, les Jeux Équestres Mondiaux ou le symposium des Télécoms à Cuba, Pékin ou Rio de Janeiro…


Cette nouvelle agence CONTACT by NOVELTY bénéficiera de toute l’infrastructure technique, logistique et administrative de NOVELTY, pour devenir une plateforme importante sur la Région Normandie.
La richesse des compétences de l’ensemble des collaborateurs et leur engagement vont nous permettre d’envisager de nouveaux développements dans la région pour répondre aux attentes de nos clients.
CONTACT et son équipe seront désormais rattachés à NOVELTY sous la direction inchangée de Félix LEGEARD, avec Olivier HAGNERÉ Directeur Général et Jacques de La GUILLONNIÈRE Président.


De gauche à droite Félix, Philippe et Frédérica Legeard.

«Rejoindre le Groupe Novelty-Magnum-Dushow à ce moment précis de son histoire constitue pour CONTACT une belle opportunité de continuer l’aventure commencée il y a bientôt 30 ans. Autour de Félix, une équipe engagée, performante et enthousiaste à l’idée de pouvoir travailler en réseau et en synergie pour être toujours plus à l’écoute de ses clients et accroître son expertise.
Une équipe porteuse de valeurs humaines fortes qui apportera au Groupe une solide connaissance du marché régional normand et une image de qualité reconnue auprès d’une large clientèle tant dans le domaine de la prestation-location que de l’intégration.

L’aspect humain et la similitude d’approche dans les process de travail ont été des facteurs déterminants dans notre décision de rapprochement avec NOVELTY», soulignent Philippe et Frédérica, fondateurs de CONTACT dont l’objectif était de transmettre un bel outil de travail à leur fils Félix ainsi qu’à toute leur équipe de permanents et d’intermittents.

Contact : Félix LEGEARD | Directeur | +33 (six) 79 56 05 19 | [email protected]