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Stephan Paridaen est nommé PDG de PRG

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Stephan Paridaen est nommé au poste de PDG et Jere Harris, fondateur et PDG de la société depuis sa création en 1995, assumera les nouvelles fonctions de Président du conseil d’administration et de directeur de la création.

PRG, premier fournisseur mondial de solutions de production pour le spectacle et l’événementiel, nomme Stephan Paridaen au poste de PDG, à compter du 3 janvier 2022.
Stephan Paridaen occupait précédemment le poste de président et directeur de l’exploitation chez PRG, dont il dirige les opérations dans les régions EMEA (Europe-Moyen Orient-Afrique) et APAC (Asie-Pacifique) depuis 2010. Simultanément, Jeremiah J. (Jere) Harris devient du conseil d’administration et directeur de la création.

 » Il n’y a personne de mieux préparé et de plus apte à diriger l’entreprise que Stephan Paridaen « , a déclaré Harris. « Depuis son arrivée chez PRG il y a 12 ans, il a fait preuve d’une passion exceptionnelle pour notre mission et s’est concentré sur la croissance de notre activité dans les régions EMEA, tout en améliorant nos opérations et en élargissant nos offres. »
En tant que Président du conseil d’administration et directeur de la création, M. Harris collaborera avec M. Paridaen et l’équipe de direction et les soutiendra dans leurs efforts pour maintenir l’excellence dans les domaines qui ont permis à l’entreprise de s’établir et qui définissent son héritage : l’expérience client, la technologie et le mentorat et le développement des meilleurs talents du secteur.

M. Harris qui a estimé que le moment était propice à une transition du poste de PDG, déclare : « Nous sommes à un point d’inflexion pour l’entreprise, l’industrie et même le monde. Après avoir mené l’entreprise à travers la période la plus difficile de notre histoire, nous sommes maintenant sur des bases solides. Il reste encore beaucoup de travail, et j’ai confiance en la capacité de Stephan à concrétiser l’énorme opportunité qui nous attend. »

S’exprimant au nom du conseil d’administration de PRG, Lauren Krueger, directrice générale de KKR (Fonds d’investissement), a déclaré :  » Nous remercions Jere pour sa direction exceptionnelle de PRG et nous nous réjouissons de ses contributions en tant que président exécutif et directeur de la création. Nous sommes convaincus que Stephan apporte la vision stratégique et la concentration opérationnelle nécessaires pour accélérer la croissance et la rentabilité de PRG.  »

Paridaen a dirigé la croissance de PRG dans la région EMEA, établissant l’entreprise comme une présence majeure dans le paysage du spectacle et de la production d’événements dans cette région. Parmi les réalisations récentes, citons le développement de nouveaux marchés, tels que les e-sports, un réseau de sites de production numériques et virtuels à travers la région EMEA et APAC, et une expansion significative au Moyen-Orient, une région qui se positionne activement comme une destination pour le spectacle et le sport.
Avant d’arriver chez PRG, M. Paridaen était président de la division Media & Entertainment chez Barco, le principal fournisseur de systèmes et de technologies visuels. Il y a joué un rôle déterminant dans la convergence des technologies de la vidéo et de l’éclairage, la numérisation des salles de cinéma et l’innovation en matière d’écrans LED.

M. Paridaen a déclaré :  » C’est un véritable honneur de diriger une entreprise aussi riche en héritage et en innovation que PRG. Jere Harris a été l’un des premiers à voir le formidable pouvoir de la technologie pour transformer la façon dont les publics s’engagent dans la musique, la télévision et le cinéma, le théâtre, les événements d’entreprise, et sa vision fondatrice est aujourd’hui plus pertinente que jamais. PRG est idéalement positionné pour la croissance grâce à son équipe de pointe et à ses ressources mondiales. »

Harris est une figure légendaire du monde du spectacle et de la production d’événements. Il a commencé sa carrière à Broadway en tant qu’apprenti charpentier et a depuis obtenu un Parnelli Lifetime Achievement Award, quatre Tony Awards, plusieurs Drama Desk Awards, un Olivier Award et un Emmy Award pour son ingénierie.

PRG, l’entreprise qu’il a fondée en 1995, est devenue une présence mondiale avec 62 bureaux dans 28 pays et une diversité inégalée de technologies et de compétences. Elle détient en outre plus de 250 brevets et marques déposées et est à l’origine d’innovations qui ont remodelé les pratiques de production dans les domaines du théâtre, des tournées de concerts, de la télévision et du cinéma, entre autres.

Plus d’infos sur le site PRG

 

Fohhn Hybrid-1, la colonne tout en 1

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Les deux modèles. Impossible de les différencier par l’avant.

Fohhn présente Hybrid-1, une enceinte active, large bande deux voies plus passif avec un DSP programmable, conçue pour l’intégration et capable d’alimenter un 2è modèle identique en passif pour augmenter sa polyvalence ou offrir des configurations stéréo.

Reprenant le principe de la colonne en profilé dit T-Slot qui rend l’accroche très facile grâce à deux pattes fournies, l’Hybrid-1 offre une polaire large et régulière de 100° x 100° qui lui permet d’être placée verticalement mais aussi horizontalement.

Comme de nombreux autres modèles de la firme allemande, elle embarque l’amplification de 2 x 70 W et un DSP, le même que dans les produits Fohhn haut de gamme et qui donne accès à de nombreux réglages avec Fohhn Audio Soft et via une prise USB-C présente à l’arrière.


A gauche le modèle passif, à droite celui actif avec ici les deux entrées RCA, le port USB-C et le cordon secteur en place.

Ce même DSP comporte un preset spécifique pour ce modèle ainsi que les protections des transducteurs.
L’entrée du signal s’opère via une paire de prises asymétriques RCA pour un accès à la volée et un bornier symétrique.
Un second bornier récupère la puissance d’un des canaux de l’ampli pour alimenter une seconde enceinte cette fois-ci passive.

Transducteurs

L’Hybrid-1 est équipée d’un 4” hautes performances avec guide d’ondes coaxial à diffraction hautes fréquences Fohhn.
Le radiateur passif embarqué a la capacité de restituer des basses jusqu’à 46 Hz au prix d’une pression max légèrement moindre et du choix de configuration sonore choisi, mais largement suffisante à 102 dB SPL pour l’usage à laquelle cette enceinte est destinée.

La réponse en fréquence d’Hybrid-1. La position dite standard par défaut en rouge est conçue pour la reproduction vocale. La noire dite « background » est la réponse la plus linéaire conçue pour le renfort sonore. Une très belle performance.
L’index de directivité de Hybrid-1, presque omni jusqu’à 500 Hz, puis légèrement plus directive jusqu’à 2,5 kHz où le tweeter semble prendre le relai avec un guidage souple permettant d’apporter de la clarté jusqu’aux 10 mètres revendiqués par le constructeur.

Daniel Borreau

On a essayé de faire parler Daniel Borreau qui distribue Fohhn en France pour mieux comprendre la nature de cette enceinte, mais même sous la contrainte il a tenu bon. En se marrant.

Les applications typiques vont de la salle de visioconférence à tout écran plat désirant un son de qualité en passant par les universités, les hôtels et tout besoin de renfort vocal jusqu’à 10 mètres.
Sur demande toute couleur peut être livrée au-delà du noir. Cette nouvelle barre active/passive sort en prix public à moins de 1 000€ pour l’active et à peine plus de la moitié pour la passive.

Pour plus d’informations sur Hybrid-1 visitez le site Fohhn France et le site Fohhn

 

2022 l’année du tigre et de la patience

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Il y a deux façons d’être patient.

La première est celle de se montrer patient face à la fréquence des coups de tabac et de se préparer à faire face à la 5e tempête qui débute tel le marin rompu à l’exercice, fermant les écoutilles, accueillant l’aiguille et se préparant à reprendre le cap une fois les éléments calmés.
La seconde est celle de devenir patient dans un hôpital bondé car se croyant plus malin, mieux informé, plus sachant qu’un expert de chaîne d’info, collectionnant les remèdes de grand-mère et écumant les réseaux sociaux pour mieux se convaincre d’avoir raison, envers et contre tous.

On ne sait pas de quoi l’avenir sera fait, mais ce qui est certain c’est qu’en 2022 il faudra se montrer encore et toujours patient et solidaire, rationnel et généreux car, telle une sinusoïde presque parfaite, cette épidémie reviendra nous rappeler que l’immensément petit est bien plus fort qu’on ne le pense. Il va falloir apprendre à vivre avec le virus.

2022 sera aussi l’année où nous devrons choisir un nouveau Capitaine pour la France, expérimenté et efficace et lui donner quelques semaines plus tard, un équipage pour gouverner, pour tout le monde et avec tout le monde. Il y a notre société à guérir, une Europe à reconstruire et une relation à notre planète Terre à inventer au plus vite.

Fêtons comme il se doit 2022, l’année du Tigre courageux et fougueux en nous protégeant de tout, sauf d’être heureux et soyons certain que la culture que nous portons avec nos techniques qui ont su perdurer et aller de l’avant malgré la crise, est plus que jamais essentielle car elle donne un sens à la vie. Par les temps qui courent, ce n’est pas un luxe.

Bonne année à toutes et tous de la part de la rédaction et de la régie de SoundLightUp !

 

Sam Tozer choisit les Karif LT Ayrton pour Hybrid Minds

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La société de prestation Colour Sound Experiment a fourni 48 Spots Karif LT au concepteur lumière Samuel Tozer de Vision Factory pour éclairer le duo de DJ Hybrid Minds, produit par NTRP, à la Brixton Academy de Londres en octobre.
Le nouveau Karif LT assurait l’essentiel de l’éclairage dans le kit de Sam Tozer, presque exclusivement composé de Karif LT et d’Eurus Ayrton.

2 lignes de 12 Karif LT sur les ponts et la même disposition au sol encadrent les DJ sur la scène de la Brixton Academy. ©Sophie-Harbinson

Sam Tozer avait besoin d’une machine polyvalente dans un corps compact, capable de produire des faisceaux étroits comme le veut le style D&B, mais aussi de projeter de larges textures. «Le Karif pouvait m’offrir tout cela, explique le designer, et il est suffisamment petit pour être utilisé en grande quantité, ce qui m’octroyait une grande liberté de création.»

24 Karif LT ont été accrochés uniformément sur deux ponts scéniques et la disposition a été reproduite au niveau de la scène avec 24 Karif LT au sol, prenant en sandwich le duo de DJ Matthew Lowe et Josh White.
À partir de là, Sam Tozer a utilisé les Karif LT pour définir l’architecture visuelle du spectacle, avec de grands faisceaux projetés dans le public et créant un espace ouvert et une texture sur la scène. Il a utilisé deux Eurus Ayrton à la face, pour leur fonction découpe sur Lowe et White.

©Sophie Harbinson

« J’ai adoré utiliser les Karif et je les ai trouvés très fiables », dit-il. « Le grand nombre de gobos m’offre un large choix de création, et la plage de zoom (2,8° – 47°) est formidable. Ils sont de la bonne taille pour les déplacements rapides et leur utilisation en grand nombre, et m’ont donné la gamme parfaite d’options pour la Brixton Academy. C’est bien d’essayer les sources de dernière technologie et elles sont superbes. Ce sont des unités minuscules et percutantes. »

Colour Sound Experiment possède maintenant 160 Karif LT récemment achetés à Ambersphere Solutions, (le distributeur britannique exclusif d’Ayrton). « A l’origine, nous avons investi dans le Karif en tant que plus petit projecteur d’Ayrton, puisque nous avons déjà 50 Eurus pour le milieu de gamme et 80 Ayrton Huracan LT pour les applications à longue portée », explique Alex Ryan de CSE.
« Cependant, il est rapidement devenu évident que le Karif LT peut tenir son rang dans les salles de taille moyenne et qu’il est parfait pour des salles telles que la Brixton Academy, d’une capacité de 10 000 personnes.


© Sophie Harbinson

Nous avons choisi Ayrton parce qu’ils ont conçu une gamme standardisée et homogène pour couvrir toutes les tailles de salles : petites, moyennes et grandes. Ces projecteurs sont également extrêmement fiables – beaucoup plus que la plupart – ce qui est très important lorsque vous les utilisez quotidiennement. Et le prix est tel que nous pouvons nous permettre d’investir dans de bonnes quantités de chacun d’entre eux, suffisamment pour assurer le service de plusieurs shows en simultané. »

Plus d’infos sur le site Ayrton

 

Chauvet Color Strike M. et COLORado PXL dans la gamme IP65

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Le stroboscope/blinder sur tilt motorisé ainsi que les barres de leds à zoom multigroupe asservi reçoivent désormais leur badge IP65. Ils sont ici présentés par David Launey, Chef produit Chauvet Professional.



Le Color Strike M

Premier contact avec ce nouvel asservi qui rejoint le catalogue Chauvet.

Le Color Strike M, est un projecteur LED multifonction de type wash, blinder, stroboscope, le tout asservi en tilt sur 180°.

Son panneau frontal est divisé en deux zones : la section wash composée de deux bandes de 7 modules de leds RGB de type SMD 5050 encadre la section “strobe” garnie de deux rangées de 14 sections de leds blanches à 5861 K.

Gros plan sur la face avant du Color Strike M. et sa matrice de leds.

La présence de zones contrôlables indépendamment permet donc de multiples possibilités de matriçage, que ce soit en direct via un mode de pilotage étendu à 89 canaux (qu’il sera recommandé d’exploiter en Art-Net/sACN dans cette configuration) ou en utilisant des macros internes qui permettent de réduire le nombre de canaux DMX à 8 au minimum.

Concernant la consommation électrique, elle atteint pratiquement 700 W pour un flux combiné à full de 71 620 lumens. Dernières infos la fréquence d’alimentation des LEDs (PWM), est réglable entre 600 Hz et 25 kHz.

L’appareil pèse 12,1 kg. Il est proposé à 3 290 € HT public.



COLORado PXL Bar

La COLORado PXL Bar est disponible en deux versions, dotée de 8 sources pour la version PXL Bar 8 contre 16 pour la PXL Bar 16. Chaque pixel est généré par une led RGBW de 45 W.

L’imposante barre à leds asservie COLORado PXL ici en version 16 pixels.

Ces modules sont regroupés en deux groupes dotés chacun d’un zoom asservi, l’ouverture du faisceau variant de 5,8°, à 47,9°. Ici encore, l’ensemble du bloc lumière est monté sur un tilt asservi d’une amplitude de 200°.

Aperçu du faisceau du COLORado PXL16 à travers les volutes de fumée.

La construction de l’appareil ainsi que ses dimensions permettent d’une part d’assembler plusieurs unités en longueur sans décalage de pitch et d’autre part, d’avoir à disposition des longueurs de 1 m et 50 cm.
Sur la balance, le modèle 16 pixels dépasse légèrement les 20 kg. Enfin côté contrôle, outre le DMX classique, la machine est éligible aux protocoles ArtNet, sACN et Kling-Net.

La COLORado PXL Bar dans sa version 16 pixels est proposée à 4 369 € HT public.



Ces deux nouveaux projecteurs sont dotés d’un petit système de détrompeurs rétractables, discrets, rapide à déployer et utile pour aligner parfaitement les machines. Ces appareils sont tous deux vendus avec une garantie de 3 ans.

Plus d’infos sur le site Chauvet Professional

 

Cameo Opus X Wash et Zenit W600i

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Cameo poursuit le développement de sa gamme d’éclairages professionnels avec la version “wash” dérivée de l’Opus X Profile ainsi qu’une version IP67 du W600 ici présentées par Fabrice Dayan, chef produit Cameo chez Adam Hall.



Opus X Wash

750 W, 32 000 lumens. Cameo pose directement le décor avec ces chiffres qui illustrent les capacités du tout nouveau projecteur asservi forte puissance de leur catalogue : l’Opus X Wash. Comme pour tous les produits Cameo, c’est un module de leds qui équipe cet asservi générant un blanc natif de 6100 K.

Mais revenons à l’origine de la conception de ce projecteur. Afin de pouvoir proposer un appareil disponible rapidement et combler une case jusque-là vide sur le segment du wash de forte puissance, l’Opus X Wash adopte la plupart des caractéristiques d’un Opus X Profile sans les éléments graphiques (prismes, gobos, roues d’animations), au profit d’une deuxième roue de couleurs, d’un filtre soft frost et d’un heavy frost.

Il conserve ainsi la trichromie CMY + CTO, les couteaux asservis, l’iris, le zoom, le frost progressif entre autres… jusqu’à la lentille claire type PC. La plage de zoom est variable entre 4 et 48°, quasi similaire à la version Profile.

On retrouve aussi les mêmes options de pilotage : DMX (RDM), Art-Net, sACN, W-DMX ou encore Kling-Net. Dans sa configuration la plus étendue, le projecteur propose 48 canaux de pilotage. Les mensurations de l’appareil sont elles aussi quasi équivalentes, avec un poids de 41 kg (tout de même !) pour une hauteur maximale de 80 cm.

Zenit W600i

Le Zenit W600i, destiné à l’installation architecturale fixe est la déclinaison “waterproof” du W600 (que l’on peut qualifier de “best-seller” chez Cameo). Strictement identique au niveau de ses fonctionnalités et de la puissance, il se voit maintenant estampillé d’un indice IP67 lui permettant de résister à la plupart des intempéries que l’on peut rencontrer lors d’une utilisation extérieure.

Son boîtier a également reçu un traitement anti-décoloration nous dit-on, au point de pouvoir l’installer sur ferry et autres navires de croisière où ils subiront les attaques du soleil, de l’eau et du sel sans sourciller.

Quelques accessoires types casquette ou grille sont disponibles en option. Du fait de l’absence d’écran, le W600i se configure via un petit module externe ou en RDM. Cet appareil est le premier d’une série à venir qui sera dotée des mêmes capacités de résistance aux éléments naturels.

Le Zenit W600i est proposé au prix public de 2 623 € HT avec une garantie de 5 ans.

Quant à l’Opus X Wash, son tarif est de 6 695 € HT prix public pour une garantie de 2 ans.

Plus d’informations sur le site d’Adam Hall

 

Woodkid à la Halle d’Iraty avec JBL

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C’est à la Halle d’Iraty de Biarritz que de nombreux fans d’electro pop ont savouré en live le tout dernier album S16 de Woodkid. Avec sa voix chaude, puissante et des sonorités envoûtantes et mélancoliques, l’artiste tend comme toujours au symphonique, une réflexion sur l’équilibre des forces dans un univers intime et total à la frontière du réel et de la fiction.


Le système en VTX-A8 dans son ensemble avec un bas du spectre doublement renforcé par des colonnes de B18 en montage cardioïde et trois stacks de G28, le tout posé au sol. Un design qui fleure bon le Bellote..
Le système durant son montage. Rappelons que malgré leur petite taille et poids, les A8 en plus d’une paire de 8” à double bobine, embarquent aussi quatre médiums à membrane de 3,5” et deux moteurs annulaires de 2”. La compatibilité avec les A12 est totale.

Pour reproduire fidèlement cet univers musical impressionnant, Eventlive Group a déployé un système de diffusion JBL VTX particulièrement adapté, avec 12 enceintes line Array VTX-A8 par coté, associées à une puissante section de subwoofers en configuration cardioïde composée de 2 x 12 VTX-B18 et 6 VTX-G28, plus 8 VTX-A8 en front.

Sur scène, 2 SRX835P et 4 SRW818SP assuraient les side. L’ensemble était amplifié par 5 VRack 4 de Crown. Et côté lumière, Starway se distinguait avec les beams de 8 Servo BWS10R.

Maxime Leroux, le gérant d’Eventlive Group.

« L’Atabal de Biarritz, qui organisait l’événement, dispose déjà d’un système VTX en installation permanente dans sa salle. Mais pour permettre une jauge plus importante, la programmation avait choisi de délocaliser le concert de Woodkid à la Halle d’Iraty.

Nous avons sans problème pu garder la même signature sonore en déployant un système A8 dans une configuration plus large et plus puissante, totalement capable de produire la qualité sonore exigée par la précision de ce spectacle », Maxime Leroux, gérant de Eventlive Group.

Quelques images de ce concert grâce à Eventlive


Pour plus de renseignements sur le site Freevox

Neumann MCM, ein Stern ist geboren

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Le corps en titane du micro. On voit bien la partie solidaire de la fixation en nylon et élastomère au col de cygne et celle vissable avec la membrane et l’électronique de polarisation. Les classiques ouvertures à l’arrière donnent la directivité et sont grillagées afin de garantir la robustesse du capteur face aux ondes radio.

La période a beau être des plus incertaines et le moral jouer au yoyo, la R&D de Neumann nous fait le plus beau cadeau de Noël qui soit et il se pourrait qu’une étoile soit née, pardon, dass ein Stern geboren wurde.

Après des années de travail, 6 nous a-t-on dit, la vénérable marque allemande vient de dévoiler le MCM, un micro qui va faire du bien à nos oreilles et à Neumann qui paraissait somnoler un peu sur ses lauriers, voire battre en arrière avec sa gamme numérique.

Accompagné d’un ensemble très complet d’accessoires, le Miniature Clip Mic System ou MCM nous a été présenté au Pin Galant à Mérignac grâce à OdinO, un orchestre mélangeant joliment classique et pop, et dans lequel jouent six violons, deux altos, deux cellos deux contrebasses, auxquels s’ajoutent des cuivres, un piano, une guitare électrique, une batterie électronique et j’en passe, le rêve pour tester un micro instrument.


Un grand merci à tous les musiciens et au chef d’orchestre d’OdinO Sylvain Audinovski, mais aussi aux équipes du Pin Galant et à Laurent Balutet son régisseur général pour leur collaboration et leur accueil.

De gauche à droite Charly Fourcade, Hadrien Soulimant et Stephan Maurer.

On a donc pu voir, toucher et surtout écouter ce nouveau capteur et ce d’autant mieux que c’est le prestataire bisontin Espace Concept avec Alain Roy aux manettes qui accompagne OdinO en tournée.

Sont aussi présents Charly Fourcade Custom Development & Application Engineer de Sennheiser, Hadrien Soulimant Business Development Manager Pro Audio chez Sennheiser et Neumann mais surtout Stephan Mauer, Portfolio Manager des produits dédiés au Live et Broadcast chez Neumann.

Ce dernier est arrivé avec sa hotte pleine de capteurs, de flexibles et d‘accessoires de fixation. Nous l’avons longuement questionné.

Une partie des accessoires de fixation dont bon nombre encore au stade du prototype. Manquent sur la photo le clip pour le cercle des fûts et le cadre magnétique pour les pianos.

SLU : Le jeu d’accessoires semble très large..

Stephan Mauer : Nous avons fait de notre mieux car le MCM est capable de repiquer virtuellement tous les instruments. Il y a donc 9 clips de montage tous capables de serrer le col de cygne via une gorge qui tourne par crans de 90°.
Certains vont être très légèrement modifiés d’ici la sortie définitive du système MCM au printemps 2022, mais le nombre, les formes et les fonctionnalités sont arrêtées.


SLU : Le truc c’est d’avoir séparé le capteur, le col de cygne et le fil de sortie…

Stephan Mauer : Oui, la capsule est dévissable du col de cygne et c’est important car elle représente l’investissement principal. Il sera facile de changer l’une des deux autres pièces en cas d’usure ou de casse. Il sera aussi possible dans le futur de changer de directivité en vissant une nouvelle tête.

SLU : Pour le moment on est en cardioïde ?

Stephan Mauer : Oui, mais si l’on développe une hyper cardioïde ou une omni, l’investissement sera moindre car il ne faudra pas tout racheter. Nous avons testé une hyper cardio mais une polaire cardioïde s’avère être celle qui sonne le plus naturel et offre la réjection la plus utile sur scène.

Le connecteur arrière solidaire du col de cygne sur lequel vient se visser la capsule.

SLU : La KK14 une tête complètement nouvelle…

Stephan Mauer : Absolument. Tout est nouveau. La catégorie du micro, la technologie de cette tête…Pour nous c’est un grand pas en avant dans l’univers de la scène.
Pour en revenir à notre tête, elle comporte l’électronique au plus près de la membrane et le corps est réalisé en titane poli ce qui lui donne robustesse, légèreté et absence de réflexions.

Son bruit équivalent est extrêmement faible (23 dB pondéré A) et le SPL Max admissible atteint 152 dB, autant dire qu’elle est à l’aise pour capter du son le plus faible au plus fort.
Un seul modèle de tête couvre l’ensemble de la dynamique requise sur scène, sans faire de compromis entre bruit et distorsion.

Une comparaison entre la réponse en fréquence d’un électret à très petite tête et le MCM. Les deux extrêmes sont nettement moins torturés et pleins avec le nouveau capteur Neumann.

SLU : Le fil de sortie du micro se branche à l’arrière du col de cygne…

Stephan Mauer : Et cette connexion a été testée avec succès à plus de 3000 cycles soit un fonctionnement de 5 années en utilisation normale. D’autre part s’agissant d’une prise de type jack, il est possible de la faire tourner pour défaire des boucles dans le fil sans le déconnecter ce qui est pratique.

Installé à l’aide d’un adaptateur pour contrebasse dans un piano, un CMC dont on aperçoit distinctement la connexion en bout de flexible et le départ du fil. C’est sur ces deux pièces que viendra un verrou optionnel.

SLU : Cette connexion « en plus » peut faire peur à certains.

Stephan Mauer : On y a pensé et un accessoire spécifique vient verrouiller les deux pièces ensemble. On songe à le livrer avec chaque câble ou avec chaque col de cygne.
Le contact est malgré tout ferme et la prise tient très bien, tout en permettant un arrachage sans dommages, au cas où (sourires) Le choix est laissé à chaque technicien.

L’adaptateur XLR MCM100

SLU : Combien de types de câbles existent?

Stephan Mauer : 4 pour couvrir tous les besoins : Lemo, MicroDot, Mini XLR 4 points et jack 3,5 mm stéréo, ce dernier se raccordant au MCM100, l’adaptateur de sortie XLR. Celui que tu vois est une pré-série, le définitif sera aussi légèrement différent.

SLU : D’accord pour les éléments pris séparément, mais des packs sont aussi prévus ?

Stephan Mauer : Bien sûr. Il y en a 8 en tout dont un comportant un jeu de deux capteurs pour le piano. Ils sont conçus par instrument et comportent tout le nécessaire sauf le câble de sortie vers le pack émetteur. Cela peut être financièrement intéressant d’en prendre un certain nombre et de compléter par des achats ciblés. Il n’y a qu’une couleur, le noir pour les accessoires et le fil sauf le micro qui est gris foncé.

SLU : Avez-vous fait des essais par instrument ?

Stephan Mauer : Bien sûr, mais c’est la première fois que nous allons écouter en live un orchestre classique de cette taille. Cela va nous permettre d’optimiser encore ses caractéristiques sonores pour lui donner la plus grande polyvalence et aptitude à tout repiquer en ayant le moins possible recours à l’électronique et aux corrections.



SLU : Revenons à la genèse de ce système de micros de scène, c’est votre première tête à électret.

Stephan Mauer : Oui. Cette une capsule absolument neuve est due à la R&D Neumann. On a rejoint Sennheiser en 1991 mais nous avons gardé notre bureau d’études. Quand nous avons commencé à travailler dessus, on a vite compris que pour d’évidentes raisons de compatibilité avec les émetteurs qui ne fournissent que 13 Volts, la technologie du condensateur allait être impossible. Mais il fallait qu’on réussisse le meilleur capteur à électret possible en lui donnant une grande régularité dans ses performances.

Ce capteur assez proche mécaniquement du KK184 qui équipe la gamme 180, est fait à la main en Allemagne dans l’usine de Sennheiser comme tous les autres micros Neumann. La grande qualité de fabrication permet de serrer la tolérance au niveau de la sensibilité ou de la réponse en fréquence, des défauts que beaucoup d’utilisateurs ont constatés sur d’autres produits à électret. Les MCM sonnent tous pareil.

SLU : Le choix de ne pas avoir fait aussi petit que ce que l’on connaît par ailleurs apporte des bénéfices ?

Stephan Mauer : Bien sûr ! La taille du capteur influence sa directivité et son rendu. Nous avons testé des capsules de 6 et 8 mm de diamètre mais avons opté pour une taille supérieure afin de bénéficier d’un meilleur bas et une directivité plus régulière et légèrement plus ouverte sur l’ensemble du spectre pour ne pas couper trop d’ambiance et délivrer un son plus naturel, riche et agréable.
Enfin le bruit propre du micro ou bruit équivalent étant corrélé à la taille de la partie dorée de la membrane, plus cette dernière est grande, moindre est le bruit. C’est grâce à ce choix que nous parvenons à 23 dBA de bruit pour un SPL Max de 152 dB !

La bonnette anti-vent. Indispensable en extérieur et épousant parfaitement la forme arrière de la capsule ce qui l’empêche de bouger.

SLU : La bonnette anti-vent…

Stephan Mauer : Est fournie dans les kits et individuellement comme chaque élément composant le système MCM. Nous avons passé pas mal de temps avec une mini soufflerie, une sorte de tunnel de vent pour déterminer la taille, le matériau et la forme et la rendre discrète et efficace. On perd juste un minimum d’extrême aigu.

SLU : Comment désolidarisez-vous le capteur de l’instrument auquel il est appliqué ?

Stephan Mauer : De deux manières. D’abord chaque pince dispose de bandes de gomme protégeant l’instrument mais assurant aussi une première barrière à la transmission des vibrations, ensuite au sommet du col de cygne, le micro est isolé par deux pattes en élastomère. Le fil de sortie du capteur enfin fait une boucle.


Le capteur une fois dévissé de son support. On aperçoit l’électronique montée en surface et protégée par un vernis de tropicalisation.

SLU : Maintenant que vous disposez d’une nouvelle tête à électret, allez-vous la décliner dans d’autres gammes de produits comme un micro main plus abordable…

Stephan Mauer : C’est une idée oui. Je pense qu’on pourrait par exemple aussi l’utiliser sur un casque au bout d’un flexible pour des commentaires sportifs !

L’écoute

Les MCM avec les émetteurs Sennheiser d’Espace Concept.

Les MCM ont été fixés à l’ensemble des cordes et des cuivres en lieu et place des micros supercardioïdes couramment utilisés sur la tournée et les gains des packs 6000 et 9000 Sennheiser ont été minutieusement repris à la demande d’Alain.

Précisons tout de suite que ce dernier mixe d’une façon très respectueuse et basée sur le meilleur positionnement du capteur, le gain offrant la sensibilité qui isole le mieux la source des autres instruments et de la salle, le moins possible d’égalisation, voire le plus souvent pas d’égalisation du tout et enfin pour préserver la phase, pas de coupe-bas. Contrairement à ce que l’on imagine, le recul au Larsen s’avère meilleur et le son beaucoup plus ample et fidèle.


Une image des afficheurs de la Vista sur les voies dédiées aux violons. Pas très creusé tout ça ;0)

Dans le même esprit, après avoir écouté au micro le système dV-Dosc et SB18 L-Acoustics et la ligne centrale en Kiva du Pin Galant, Alain demande à baisser un peu la centrale, à bien juger l’apport des renforts frontaux et latéraux et surtout à relâcher l’égalisation faite dans l’univers L-Acoustics et dans la matrice d’accueil Meyer Sound placée en tête et disposant elle aussi de ressources DSP.

Dès les premières notes on est frappé par la plénitude des cordes et leur nombre. Un mute sur la console d’Alain isole un retour machine qui -remplit- la performance de l’orchestre sur certains morceaux. Le résultat n’en est qu’encore meilleur, le niveau de ce tapis de fond étant très mesuré et laissant s’exprimer l’orchestre sur scène.
Le son est ouvert, naturel, délié et à la fois massif. On n’a en aucun cas l’impression d’écouter une stricte prise de proximité, ce qui est pourtant le cas. On cherche du regard un couple. Chaque pupitre est aussi bien isolé avec sa texture propre et peut être travaillé sans problème. Il en va de même pour les cuivres qui ont tous les attributs nécessaires sauf l’agressivité.

Alain Roy, avec sa Vista 5, une console capable de faire de la stéréo de phase, recevoir des cartes Ethersound, accepter la DMI pour les micros numériques, autant dire qu’il est ravi. Il a juste ajouté un rack Vista FX pour bénéficier de l’équivalent de deux PCM 96 Lexicon ou 4 effets stéréo.

Face à mon étonnement Alain me propose une fois encore de vérifier que sa console n’a qu’un point d’EQ sur le master, aucun sur les tranches micro traitant les prises issues des MCM, aucun coupe-bas et un simple compresseur par micro placé très haut.
Et ça sonne. Des chœurs surgissent. Les cordes approchent le violon de leur visage et chantent quelques mesures dans le micro instrument, l’une des nombreuses trouvailles sonores d’OdinO. Ça marche aussi et c’est très joli.

Alors bien sûr une seule écoute dans une salle vide, assez réverbérante (nous n’avons assisté qu’aux balances) et équipée d’un système désormais devenu rare même si bien entretenu et en parfait état, ne suffit pas. On attendra de recroiser les MCM pour avoir une confirmation, mais l’impression positive reste, d’autant qu’elle est corroborée par Alain qui, sans trahir ses propos, a aimé lui aussi ce qu’il a eu sous les doigts et dans les oreilles :« C’est propre, très propre, plus propre et doux que d’habitude avec un recul vis-à-vis du Larsen très appréciable. »

Pour autant du travail reste à faire sur les prototypes d’accessoires dont, il est vrai, certaines pièces sortaient d’une imprimante 3D. Le crantage par bille de la pièce assurant le couplage entre la pince et le flexible mais aussi sa rotation, n’est pas encore assez ferme.
Le col de cygne peut donc tourner sous l’effet de mouvements brusques de l’instrumentiste et désaxer la capsule. Stephan Mauer a fait remonter cette information et ce défaut sera corrigé sur les pièces de série qui seront commercialisées au printemps 2022.

Bonne nouvelle, les prix seront sages et très proches des offres de repiquage de proximité concurrentes avec un avantage de taille, celui de pouvoir ajouter ou remplacer uniquement les éléments usés ou défectueux et donc de conserver un parc en parfait état à moindre coût.

Pour finir un grand merci à Ann Vermont, Communication Manager Europe de Sennheiser de nous avoir conviés à cette journée de découverte au Pin Galant et d’être venue la passer avec nous !


Caractéristiques techniques du capteur MCM

Acoustical operating principle: Pressure gradient transducer
Directional Pattern: Cardioid
Frequency Range: 20 Hz … 20 kHz
Sensitivity at 1 kHz into 1 kohms: 3.5 mV/Pa +/- 2 dB (2.8 – 4.4 mV/Pa)
Rated Impedance: 50 ohms
Rated load impedance: 1 kohms
Signal-to-noise ratio, CCIR (rel. 94 dB SPL): 63 dB
Signal-to-noise ratio, A-weighted. (rel. 94 dB SPL): 71 dB
Equivalent noise level, CCIR (peak): 31 dB
Equivalent noise level, A-weighted: 23 dB
Max. SPL = 153 dB


D’autres informations sur le site Sennheiser

 

LD Systems CURV 500 au Sejong Center de Séoul

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Le Sejong Center de Séoul, en Corée du Sud, est le centre artistique de la ville et combine de manière exemplaire l’ancienne symbolique culturelle coréenne et les formes modernes de représentation. La pièce de théâtre “In This Garden We Loved” en est un parfait exemple.

Représentée dans l’atmosphère intime du théâtre “Sejong S”, la scène expérimentale de l’établissement, la direction artistique a opté pour un système audio immersif afin de plonger acoustiquement les spectateurs dans un décor de jardin magnifiquement éclairé sur scène. L’intégrateur responsable, Sonic Value, a misé sur un système LD Systems CURV 500 pour la sonorisation omnidirectionnelle.

Configuration
Au total, 60 satellites CURV 500 ont été nécessaires pour couvrir de manière immersive le Sejong S Theater et ses rangées de sièges abruptes. Le système principal était constitué de cinq CURV 500 TS suspendus, composés chacun de deux satellites S2 Array et de deux satellites D SAT Duplex.

Sur les côtés, six satellites CURV 500 D SAT Duplex ont été utilisés sur deux niveaux, en bas – suspendus – et en haut sur des trépieds. L’installation immersive a été complétée par six  CURV 500 D SAT derrière la dernière rangée de spectateurs. Pour couvrir les premières rangées de sièges, Sonic Value a également placé cinq enceintes Stinger 10 A G3 à l’avant de la scène en tant que nearfills.


Pour Hyunchul Yoon, ingénieur principal chez Sonic Value, le défi d’une sonorisation immersive de théâtre ne réside pas seulement dans la qualité sonore du système audio utilisé, mais surtout dans l’interaction des nombreux composants des enceintes pour créer une image sonore immersive dans la salle :
“Le système CURV 500 nous a absolument convaincus par sa diffusion précise. Avec ses trois tweeters, chaque satellite CURV 500 constitue déjà un array à part entière avec un son cristallin. En interaction avec tous les haut-parleurs, le système CURV 500 permet en outre de gérer proprement les angles et d’obtenir ainsi une image sonore propre”.

Compacité
Outre la qualité sonore, la taille compacte du CURV 500 offre une plus grande marge de manœuvre en ce qui concerne l’intégration dans la salle et la scène, une raison décisive pour laquelle Sonic Value a pu convaincre les responsables du Sejong Center d’utiliser le système CURV 500 lors des premières réunions.
“Avec un autre système d’enceintes, la mise en œuvre aurait été définitivement plus difficile”, poursuit Hyunchul Yoon.
“Avec son design compact, le CURV 500 est parfaitement adapté aux productions immersives”. Hyunchul Yoon, Senior Engineer Sonic Value

Un montage flexible
Malgré une simulation de la sonorisation immersive en amont de la production, la configuration finale des systèmes n’a été déterminée que sur place. C’est là que Sonic Value a profité de la flexibilité des accessoires d’installation du système CURV 500 :
“Grâce à l’adaptateur SmartLink, nous avons pu modifier rapidement et facilement la disposition des systèmes suspendus afin d’optimiser la diffusion verticale”, explique Yoon. “Le positionnement des satellites latéraux et arrière D SAT Duplex sur des traverses et sur des trépieds a également fonctionné sans problème”.


Les produits LD Systems suivants ont été utilisés dans le centre Sejong :

10 x LD Systems CURV 500 S2 satellites array
40 x LD Systems CURV 500 D SAT satellites duplex
35 x LD Systems CURV 500 SLA Adaptateur SmartLink
05 x LD Systems CURV 500 TS Caisson de basses
05 x LD Systems STINGER 10 A G3 Enceinte active 10” PA



Plus d’informations sur :

ld-systems.com
adamhall.com
event.tech

 

Ministry of Sound à la O2 Arena avec Martin Audio

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‘Ministry of Sound Classical presents Three Decades of Dance’ a emmené les clubbers dans un voyage à travers les hymnes de dance de toute une génération.
Le son caractéristique de Martin Audio, que l’on retrouve dans les clubs Ministry of Sound du monde entier, a été fourni par RG Jones et mixé par Phil Wright, un adepte du produit phare de Martin Audio, le MLA.

Martin Audio MLA

Travaillant pour les producteurs Coalition Presents, qui ont monté l’événement avec Raymond Gubbay, le prestataire RG Jones qui avait déjà une relation avec MoS (Ministry of Sound) a déployé 18 MLA par côté.
Il s’agissait d’une configuration similaire à celle utilisée pour War of the Worlds dans la même salle.

Martin Audio MLA Compact

Des lignes de 12 MLA Compact fournissaient des outfills de chaque côté, et 16 subwoofers MLX étaient placés dans un large montage cardioïde avec un espace central de 2 m pour une avancée de scène, entourée d’un écran circulaire, sur lequel les DJs se produisaient. Huit DD12 ainsi que quelques enceintes MLA Mini ont débouché les premiers rangs.


Le matériel a été choisi par Jack Bowcher, de RG Jones, et son collègue Sam Millen s’est chargé de la préparation, de l’assemblage des racks, de la construction du réseau (sur un backbone Dante et AES) et a mis en œuvre le système aux côtés de Doug Hunt.

Millen a déclaré : « Nous avons travaillé ensemble pour obtenir une bonne couverture, en utilisant les Merlins [le système de gestion numérique des haut-parleurs de Martin Audio] pour disposer de plus de discrimination et avoir un meilleur contrôle du système.

J’ai ensuite procédé à l’alignement temporel des boîtes puis Doug et moi avons finalisé le calage ensemble ». La fonction Hard Avoid a été utilisée pour éviter les retours depuis l’arrière de l’arène.

Cela a fourni un très bon système à Phil Wright pour mixer le son sur une DiGiCo SD12 à 96 voies. « Et nous avons utilisé chacune d’entre elles », s’est-il exclamé.

C’était la première fois que l’ingénieur du son travaillait à l’O2, devant 18 000 personnes. À propos des défis à relever, il a déclaré : « Bien que ce soit un spectacle très sonore, avec quatre DJ, nous devions veiller à ce que l’orchestre soit la tête d’affiche. Les organisateurs ont craint que nous n’ayons atteint les limiteurs trop tôt, car Paul Oakenfold est arrivé relativement tôt. Mais le son est monté d’un cran lorsque l’orchestre est entré en scène. »

À propos du MLA, il confirme : « Nous avons réussi à éviter beaucoup de retours arrière [en utilisant la fonction Hard Avoid du logiciel DISPLAY] et le rapport direct/réverbéré était époustouflant ». L’ensemble de l’orchestre a joué avec des ears et la plupart des instruments ont été repiqués à l’aide de DPA CORE 4099.

« La combinaison entre ces derniers et la sonorisation était fantastique », a-t-il déclaré. « Malgré la proximité des boîtes, nous avons obtenu une très bonne réjection à l’arrière du MLA, ce qui m’a permis de le mixer à 105 dB sans Larsen. Le public étant aux alentours des 102dB, j’ai donc me placer légèrement au-dessus. »

Selon lui, la puissance offerte par le combo MLA / MLX signifie que « j’avais encore 15 dB sous le capot en cas de besoin ; c’est fou ce que ça peut jouer fort. En accrochant un très gros système et en le chatouillant à peine, la réponse impulsionnelle était viscérale et vous prenait vraiment dans la poitrine. »

Focusrite, la société mère de Martin Audio, était également représentée avec sa solution RedNet Audio-over-IP, une interface analogique A6R MkII pour Dante alimentant les in-ears Shure PSM1000.
Les autres membres du personnel de RG étaient Rosie Tarrant (en charge des liaisons), Leigh Davis (en charge des ears) et Nathan Kennedy (technicien système).

Pour plus d’infos sur le site Martin Audio

ISE 2022, du 1 au 4 février 2022 à Barcelone

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L’ISE 2022 revient avec une édition dynamique et motivante, dans un nouvel espace d’exposition à Barcelone, où plus de 700 exposants ont confirmé leur présence. Les exposants sont nombreux à s’inscrire pour participer à ISE 2022, la destination des marques de renommée mondiale et des dernières technologies en matière d’audiovisuel professionnel.
Avec plus de 700 exposants déjà engagés, dont Barco, Crestron, KNX, Kramer, LG, Panasonic, Samsung et Sony, pour n’en citer que quelques-unes, le salon a été repensé et proposera une toute nouvelle zone de découverte où 40 entreprises exposeront pour la première fois.



Mike Blackman, directeur général d’Integrated Systems Events, commente : « Il est très encourageant de constater qu’à l’échelle mondiale, les événements et les salons reviennent en force. Nous sommes ravis que plus de 700 exposants aient déjà confirmé leur présence à ISE 2022.
Avec un programme dynamique de contenu de référence et un espace d’exposition enthousiasmant, nous sommes impatients de reprendre nos activités à Barcelone en février de l’année prochaine. »

Les différents pôles technologiques

Tirant parti du site vaste et moderne de la Fira de Barcelona Gran Vía, le nouveau site de l’ISE offre suffisamment d’espace pour une nouvelle approche du salon. Six zones technologiques, réparties dans cinq grands halls, regrouperont les exposants dans les principaux domaines technologiques, ce qui permet aux visiteurs de planifier plus facilement leur visite et de trouver et comparer la grande variété de solutions dont ils ont besoin pour leurs projets d’intégration.



Secteur Multi-Technologie (halls 3 et 5) : Ce domaine présente les grandes marques de l’industrie audiovisuelle qui proposent des solutions pour de nombreux marchés. De Barco, Biamp et Crestron à LG, Samsung, Sennheiser, Shure et Televic Conference…

Chris Merrick, Global Marketing, Shure, commente : « ISE 2022 est une exposition clé dans le calendrier mondial pour Shure. Nous attendons avec impatience le salon ISE de Barcelone en février prochain pour présenter nos dernières innovations. C’est un événement essentiel pour rencontrer nos clients, notre réseau de distribution et nos partenaires industriels et, bien sûr, pour nouer de nouvelles relations. »

Le Hall 5 : accueillera une fois de plus le spectaculaire VIOSO Projection Dome – une installation présentant les solutions logicielles de VIOSO pour les configurations multiprojecteurs / multi-écrans.


L’audio (Hall 7) : Le secteur audio de l’ISE permettra de découvrir les dernières innovations audio développées pour les installations fixes et les spectacles live. Les solutions exposées comprendront le traitement et le transport du signal, l’audio immersif et les dernières technologies appliquées aux systèmes de diffusion.

Plus de 140 exposants sont inscrits dans ce secteur, dont Adam Hall, Audac, Bose Professional, d&b audiotechnik, Equipson, L-Acoustics, Martin Audio, Meyer Sound, Nexo, Renkus Heinz et bien d’autres.

En plus du secteur audio, l’ISE 2022 proposera l’ISE Sound Xperience en partenariat avec le complexe Eventos Filmax Cinema Gran Vía. Situé à proximité du salon, ce complexe cinématographique est composé de douze salles d’écoute configurées de manière unique pour présenter un son profond, précis et d’une grande clarté.


Affichage numérique et DooH (hall 6) : Chaque année, les écrans de ce hall semblent plus grands et plus brillants que jamais. Fabricants d’écrans, de lecteurs de médias et développeurs de logiciels y montrent comment la communication numérique de pointe est utilisée à grande échelle pour diffuser des messages percutants, de la publicité et de l’information : Absen, Alfalite, Brightsign, Daktronics, Grassfish, Nexmosphere, RGBLink, Syscomtec, Unilumin et bien d’autres.
La nouveauté pour 2022 est une zone d’exposition supplémentaire en plein air, à côté du hall 6.


Éclairage et structure scénique (hall 7) : Avec un espace réservé aux démonstrations, le secteur éclairage et équipement scénique est une nouveauté de l’ISE 2022. Projecteurs, pupitres lumière, structures scéniques, systèmes de tracking, projection vidéo, holographie, de nombreuses solutions seront adaptables aux petits spectacles comme aux grands concerts dans les stades.
Parmi les exposants figurent Area Four, Claypaky, CLF Lighting, Elation Professional, Movecat, MA Lighting. Cette zone comportera également un espace spécial de mise en réseau avec une scène, où des solutions innovantes seront mises en avant et où des discussions, des présentations et des rencontres seront organisées.


Le résidentiel et les bâtiments intelligents (Hall 2) : L’ISE est depuis longtemps un acteur de premier plan dans le domaine des solutions résidentielles et de la domotique, avec le soutien du CEDIA. La zone combinée Residential & Smart Building est l’offre la plus forte jamais proposée dans ce domaine de la technologie AV avec plus de 80 exposants à la pointe du progrès.

Le partenaire du salon, KNX, présentera ses entreprises membres et participera à la conférence sur le bâtiment intelligent. Visitez les stands d’Artcoustic, Bang & Olufsen, Basalte, Bowers & Wilkins, Control 4 (SnapOne), Gira, Krix, Jung, Monitor Audio, Stealth Acoustics, Storm Audio, Z-Wave Alliance et bien d’autres encore.


Communications unifiées et technologie éducative (Hall 2) : Avec plus de 110 exposants dans ce secteur, les visiteurs trouveront des solutions pour équiper les entreprises multisites, les salles de conférences et les bureaux, ainsi que les écoles, les professeurs particuliers et les centres de formation. Les exposants présenteront ici des technologies pour le travail à distance.
Aux côtés de marques telles que Cisco, Google, HP, Intel, Microsoft et Zoom, exposant pour la première fois à l’ISE, il y aura également beaucoup à voir chez Jabra, Logitech, Avocor, AVI-SPL, Clevertouch, Lenovo, etc.

Planifier un environnement sûr

Dans un salon sur cinq halls, la sûreté et la sécurité restent de la plus haute importance pour les organisateurs du salon. Les mesures de sécurité du Covid feront l’objet d’un examen constant afin de s’assurer que les dispositions les plus appropriées sont en place pour la manifestation de février 2022.
L’ISE continue de travailler en étroite collaboration avec le centre d’exposition, la ville de Barcelone et les autorités sanitaires locales et nationales. Les mesures envisageables pourraient inclure le port de masques, la distanciation sociale et la mise en place de mesures d’assainissement renforcées sur l’ensemble du site. Un test négatif, une preuve de vaccination ou une preuve de guérison seront exigés pour y accéder.


Integrated Systems Europe, ISE 2022, se tiendra à la Fira de Barcelona Gran Vía du 1er au 4 février 2022. Le programme de la conférence ISE se déroulera du lundi 31 janvier au vendredi 4 février.

Les inscriptions sont ouvertes ici


À propos d’Integrated Systems Europe.

Integrated Systems Europe (ISE) est le premier salon professionnel mondial de l’intégration de systèmes l’audiovisuel. Cet événement annuel offre une vaste vitrine de technologies et de solutions pour les applications commerciales et résidentielles.

L’exposition est complétée par un programme de développement professionnel de cinq jours, organisé par les copropriétaires du salon, AVIXA et CEDIA. ISE présente également une série de conférences, de discours et d’événements qui ont lieu avant et pendant le salon.
Plus d’infos sur le site ISE

 

Le Solar 1050 Starway promet fidélité aux sources halogènes

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Le Solar 1050 matriçable de Starway est une réinterprétation à leds du célèbre Sunstrip. Il est ici présenté en vidéo par Tristan Kislig, responsable du développement commercial chez Freevox.


Esthétiquement, il serait difficile de se méprendre, la forme de l’appareil ainsi que la disposition de ses lentilles font immédiatement penser au Sunstrip. Mais que renferme-t-il sous le capot ? 10 puissantes sources led COB blanc/ambre de 50 W assurent un éclairement de 6 217 lux à 2,5 m avec un angle de 55°.


L’unique Solar 1050 à portée d’objectif, nouvelle alternative aux T10 matriçables à lampe.

La gestion de ces leds a été développée pour reproduire fidèlement le rendu réel d’une source halogène en termes de température de couleur, de 1700 K à 3200 K et son inertie en particulier lors de l’extinction.
Ainsi, ce ne sont pas moins de 5 courbes de gradation qui nous sont proposées, dont une qui correspond parfaitement à celle du Sunstrip, au point de pouvoir mettre les deux appareils côte à côte sans aucune différence.

Côté pupitrage, le technicien pourra même remplacer son Sunstrip à lampe par un Solar 1050 à leds sans changer de bibliothèque. La compatibilité RDM permettra de modifier les paramètres du Solar 1050 depuis la console (choix de la courbe de dimmer, inversion de l’ordre des sources, choix de la teinte des leds).

La face arrière du Solar 1050 avec son afficheur que l’on devine sous la référence du produit et les touches de navigation.

Tout comme le Sunstrip, il sera utilisé en blinder, en animation et décoration lumineuse, l’utilisation de diodes ajoutant une nouvelle fonction strobe. 10 modes de contrôle, de 1 à 27 canaux DMX et 4 modes de ventilation sont proposés.


Autour du Vega, le Mini et le Maxi Vega

La famille Véga s’agrandit. Sachez que le Mini Vega bénéficie de plusieurs supports de montage : carré pour 4 luminaires, horizontal ou vertical, et rond pour 7 Mini Vega.

Vega, le projecteur style vintage typé déco de Starway garni de plusieurs centaines de leds pour assurer un nombre incalculable d’animations colorées, est maintenant encadré par 2 nouveaux modèles, le Maxi Vega et le Mini Vega.

La quantité de sources aussi bien RGB en couronnes intérieure et extérieure, que blanc chaud et ambre au centre pour simuler une source tungstène ainsi que le nombre de canaux de contrôle sont variables en fonction de la taille du modèle mais l’effet reste identique.


Voici un tableau résumé de leurs caractéristiques

Plus d’informations sur le site de Starway et sur le site de son distributeur Freevox

 

L-Acoustics et Mixhalo concluent un partenariat

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De l’invention du ligne source dans les années 1990 à l’introduction de la technologie immersive L-ISA en 2016, L-Acoustics s’est forgé une solide réputation dans le domaine du spectacle vivant pour ses innovations visant à améliorer l’expérience du spectateur.
Aujourd’hui, la société annonce qu’elle est devenue un investisseur majeur de Mixhalo, ainsi que le partenaire professionnel audio exclusif de la société basée à San Francisco.

Fondée par Mike Einziger, guitariste et auteur-compositeur du groupe Incubus, et Ann Marie Simpson-Einziger, violoniste de renommée internationale, Mixhalo permet aux organisateurs d’événements live d’offrir aux spectateurs un son à faible latence et disposant d’une technologie de mise en phase automatique où qu’ils se trouvent, diffusé directement sur leurs téléphones et écouteurs via une application mobile.


Mike Einziger
Ann Marie Simpson-Einziger

L-Acoustics et Mixhalo ont collaboré pour la première fois en 2019 lors de la résidence Deuces Are Wild d’Aerosmith au Park Theater de Las Vegas, offrant une expérience audio immersive en salle avec la technologie L-ISA, combinée à une expérience pour les VIP sur scène avec Mixhalo.
Depuis 2019, Mixhalo a déployé avec succès sa technologie dans des lieux et des événements live, notamment la résidence « My Songs » de Sting au Caesars Colosseum, au Red Rocks, au Stern Grove Festival et au DTE Energy Music Theatre, ainsi que dans plusieurs enceintes sportives de ligues majeures américaines.

L-ISA et Mixhalo ont permis d’améliorer l’expérience des spectateurs lors de la résidence d’Aerosmith Deuces Are Wild à Las Vegas. photo Zack Whitford.

Ce partenariat favorisera la coopération et le codéveloppement entre L-Acoustics et Mixhalo afin de créer des solutions hybrides combinant l’audio issu du système salle à celui sans fil véhiculé par Wi-Fi ou 5G jusqu’aux mobiles des spectateurs et à leurs casques, ainsi que des expériences immersives personnalisées via la transmission sans fil de contenu audio spatial. L-Acoustics fournira des conseils pour soutenir la croissance organique de Mixhalo et participera aux discussions stratégiques via son entrée au conseil d’administration.

Le DG de L-Acoustics Laurent Vaissié.

« Mixhalo dispose à la fois de l’équipe et de la technologie nécessaires pour faire du streaming sans fil une expérience en direct de premier ordre. Avec cet investissement stratégique, L-Acoustics affirme sa volonté d’innover pour façonner l’avenir du son », a déclaré Laurent Vaissié, directeur général de L-Acoustics.
« Avec l’équipe de Mixhalo, nous sommes impatients d’être les chefs de file du développement de solutions hybrides qui viendront compléter l’offre de L-Acoustics en matière de diffusion, de logiciels et d’électronique de haute performance, et d’encore améliorer l’expérience des spectateurs, que ce soit dans des salles de sport, dans l’événementiel, lors de diffusions immersives et au-delà. »


Guillaume Le Nost, le directeur des technologies créatives chez L-Acoustics.

 » Je suis convaincu que ces nouvelles solutions hybrides apporteront des expériences immersives uniques aux publics du monde entier « , explique Guillaume Le Nost, directeur exécutif des technologies créatives chez L-Acoustics.
« Qu’il s’agisse d’améliorer la couverture dans les zones de sièges difficiles à atteindre, de proposer du contenu supplémentaire comme des commentaires sportifs lors d’un match ou de créer une expérience unique et personnelle sur scène comme l’a fait Mixhalo pour les fans d’Aerosmith, le potentiel n’est limité que par l’imagination partagée de nos équipes de développement. »

John Vars, le DG de Mixhalo.

« L-Acoustics est connu dans l’industrie pour ses innovations audio haut de gamme, et leurs vastes relations mondiales vont nous ouvrir de nombreuses portes », a déclaré John Vars, PDG de Mixhalo. « Nous cherchons toujours à travailler avec des créateurs qui partagent notre vision d’améliorer encore l’expérience du spectacle vivant, et pour ceci faire L-Acoustics est le partenaire idéal. »

Le tour de financement de série B de 24 millions de dollars de Mixhalo est mené par des fonds gérés par des affiliés de Fortress Investment Group LLC. Les investisseurs de la série A de Mixhalo ont également contribué à ce tour de table, notamment Foundry Group, Sapphire Sport, Founders Fund, Defy Partners et Another Planet Entertainment.

Pour plus d’infos sur Mixhalo et pour en savoir plus sur L-ISA

 

Atomic Bold Martin, survitaminé et IP65

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Le VDO Atomic Bold dont la face avant est identique à celle de son petit frère Atomic Dot.

Après le VDO Atomic Dot, un projecteur IP65 pixel / strobe / effet mono source très compact, Martin propose une version Bold survitaminée.
Extérieurement, la différence est de taille (au sens littéral !) : l’Atomic Bold similaire à la version “Dot”, voit ses dimensions décuplées.

Côtés caractéristiques, la puissance de la source centrale, celle qui génère le faisceau, atteint maintenant 530 W (pour un angle de 12°) et produit 7 500 lumens en sortie, ce qui, pour un projecteur avoisinant les dimensions d’un PAR56 classique est jusque-là inédit.


Présentation en vidéo par Joël Azilinon, directeur technique lumière d’Algam Entreprise :



Cette source qui auparavant générait un faisceau uniquement blanc déclinable en deux températures de couleur est maintenant passée à la trichromie RGBW. L’appareil intègre (entre autres) dans ses fonctionnalités, le choix de la température de couleur du blanc, variable de 2000 à 11 000 K.
Qui dit Atomic dit évidemment strobe. Les ingénieurs ont étudié cette fonction de façon à se rapprocher du rendu d’une lampe xénon. L’angle de projection de cette source centrale est modifiable via l’adjonction de filtres frost sur le porte filtre de l’appareil dimensionné au format PAR64.

Les accessoires, volet et porte filtre.

L’effet “Aura” toujours présent est généré par 71 leds RGB. L’augmentation du nombre de leds engendre fatalement une augmentation de canaux dédiés aux pixels. Il faut dorénavant compter 243 paramètres pour le mode le plus étendu (contre 64 pour un Atomic Dot).


De profil, ses 161 mm d’épaisseur sont au final très raisonnables comparativement à la puissance de la source centrale !

L’appareil est pilotable en DMX (+RDM), ArtNet, P3, sACN. L’accastillage (toujours aussi complet) est compatible avec tous les modèles d’Atomic Bold/Dot.
Autre petite nouveauté, cette version “Bold” est équipée d’un connecteur de sortie PDE (la version “Dot” n’est dotée que d’une entrée).

Enfin la fabrication de ce produit (qui renoue avec la tradition européenne) semblant très sérieuse et robuste, liée à son aptitude aux conditions extérieures pourrait présager un poids conséquent, mais ses 7,65 kg sans accessoire constitue plutôt une bonne surprise.

Plus d’informations sur :

– le site d’Algam Entreprises

– le site de Martin

 

Maroon 5, Brian Jenkins et Elation retrouvent leur rythme

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Après une interruption de tournée de 17 mois, le groupe pop rock éclairé par Brian Jenkins secoue les toiles d’araignée lors d’une tournée de 8 semaines à travers l’Amérique du Nord. L’équipement lumière était fourni par Upstaging

Photo Steve Jennings

Le groupe Maroon 5, trois fois primé aux Grammy Awards, a terminé sa tournée le 8 octobre à Concord, en Californie, terminus d’un retour sur la route de 8 semaines, éclairé par Brian Jenkins aux commandes d’un kit lumière Elation fourni par Upstaging. Le groupe pop rock a joué dans des hangars à travers l’Amérique du Nord en hommage à « Jordi », le manager du groupe Jordan Feldstein, décédé en 2017.

Concert à temps plein à temps partiel

Maroon 5 s’est avéré être l’un des groupes les plus prospères des 20 dernières années avec au moins un single parmi les cinq premiers du Billboard Hot 100 sur chaque album depuis leur première sortie en 2002. Cette endurance fait écho à la cohérence d’un groupe étroitement lié, qui inclut l’équipe de production.
Le concepteur lumière Brian Jenkins est depuis 9 ans avec le groupe, qu’il définit comme « Mes concerts à temps partiel à temps plein », expliquant que le groupe « après avoir terminé une série de shows, se retire dans l’ombre pour quelque temps. » C’est un emploi du temps qui a bien fonctionné au fil des ans, lui permettant de travailler sur d’autres spectacles et avec d’autres designers. « Nous avons une équipe amicale et soudée. Ils font quasiment tous partie de l’organisation depuis un certain temps », dit-il.

Comme au bon vieux temps

Avec le live dans les limbes, le groupe avait suspendu sa tournée nord-américaine de 2020, mais déjà au début de 2021, des murmures d’une tournée de hangar ont émergé et fin mars, il était évident qu’une tournée d’automne était en préparation. « Rien n’était sûr à 100 % avec les rapports et les restrictions de pandémie », déclare Jenkins, « mais nous devions faire bouger les choses et trouver des solutions au fur et à mesure. »

Photo Steve Jennings

La tournée a débuté le 10 août à Auburn, Washington, avec une équipe de production enthousiaste, ravie de reprendre le travail. « Au cours de la première semaine de spectacles, tout le monde a retrouvé son rythme et c’était comme au (nouveau) bon vieux temps », dit-il. « Félicitations à notre équipe de production et au personnel de Live Nation, qui a fait tout son possible pour que l’événement se déroule sans heurts et en toute sécurité. »
Les protocoles Covid nous ont parfois donné du fil à retordre, mais dans l’ensemble, la tournée s’est déroulée en toute sécurité et tout le monde était heureux de pouvoir à nouveau donner des concerts. »

Nouveau design 2021

Le groupe aurait pu reprendre la conception de la tournée 2020 reportée (ils avaient joué une série de spectacles en Amérique du Sud et prévoyaient une tournée en Amérique du Nord avant que la prise ne soit débranchée), mais cette conception de la tournée 2021 s’est avérée être assez différente.
« À l’origine, Adam [le chanteur principal Adam Levine] et le groupe recherchaient un look très soigné et moderne avec des lignes épurées, un contenu élégant, un travail de caméra intégré avec des effets d’encoche et des modules d’éclairage/vidéo automatisés », explique Jenkins.

« Avec un an pour rassembler de nouvelles idées, ils ont fait un virage à 180° après avoir travaillé avec Sophie Muller sur un clip pour American Express. La nouvelle direction demandée était un monde déconstruit et postapocalyptique. Nous nous sommes donc retrouvés avec de vieilles voitures, des arbres morts, une énorme tête de cheval et des arcs romains pour ne citer que quelques éléments de décor.

Photo Steve Jennings

Travaillant avec le groupe pendant les concepts initiaux et sur les rendus, Jenkins s’appuie ensuite sur sa familiarité avec le groupe, sa musique et son esthétique pour étoffer les ambiances lumière. « Ils sont assez faciles à vivre, honnêtement », dit-il. « Nous avons certainement exposé une esthétique de couleur différente pour cette tournée avec la direction de Sophie Muller, et je pense que cela a bien fonctionné avec le contenu et l’ambiance de l’ensemble. »
« Il y avait beaucoup de “cues, pops, bloops”, et occasionnellement des sifflets ainsi qu’un certain nombre de looks rayonnants, de sculptures surélevées et de silhouette tout au long de la set liste. « Les leds et les stroboscopes étaient utilisés fréquemment », dit-il, avant de donner un aperçu supplémentaire de ses schémas de conception.

« Nous nous penchons généralement sur une forte saturation des couleurs pour les chansons à plus haute énergie, puis réinitialisons la palette pour les segments de tempo plus lents. Pour chaque titre, j’ai tendance à créer un look de base auquel se superposent des effets et des hits time codés. Une fois que les gars commencent, ils jouent généralement 5 à 8 titres consécutifs, donc il y a beaucoup d’énergie et peu de temps d’arrêt. C’est très amusant. Au bout de 25 minutes, ils montent pour souffler un peu, puis recommencent. »

Proteus, Fuze, Volt

Elation Proteus Hybrid

Le kit comportait 14 Proteus Hybrid, 40 Fuze Wash Z350 et des wash à leds alimentés par batterie Q5E 24 volts. « Nous utilisons le Proteus Hybrid comme éclairage principal », explique Jenkins. « Considérant qu’ils sont parfois exposés aux intempéries sur le pont de fond de scène. »

Elation Fuze Wash Z350

Les Fuze Wash Z350, avec leur source unique à leds RGBW et leur lentille non pixélisée, sont ce que le concepteur appelle mon « cheval de bataille ». « La lentille de sortie de grand diamètre avec un moteur de leds homogénéisées en a fait une de mes nouvelles lumières préférées.

C’est agréable d’avoir un aperçu de la face du luminaire à 5 %. Avec les moteurs led sur les luminaires, le gradateur et les courbes de couleur sont précis et j’ai été particulièrement satisfait des performances que nous avons obtenues avec les Fuze Wash. De superbes lumières !

Elation Q5E

Pendant ce temps, les luminaires Volt Q5E, discrets et alimentés par batterie, ont aidé à éclairer tous les éléments du décor.
« Nous avons ajouté un peu de frost et ils ont bien fonctionné avec l’émetteur DMX. Nos gars les ont chargés pendant le montage et nous les avons allumés pendant le changement de plateau. »

Sensible aux besoins d’une équipe qui travaille dur et qui se présente à chaque étape de tournée et charge les camions après le rappel, Jenkins considère la fiabilité comme un aspect particulièrement important du matériel d’éclairage. « Les techniciens ont des journées assez longues, comme ça, » dit-il, puis il plaisante : « Si nous pouvons leur éviter de grimper autour de la plate-forme, ils ont tendance à m’épargner. »


Photo Steve Jennings

Le fournisseur du kit lumière pour la tournée était Upstaging, « Une belle entreprise à avoir en tant que partenaire de tournée », a déclaré Jenkins. « John Huddleston et les collègues sont les meilleurs dans le jeu ; ils dirigent un navire serré. Ils sont très fiers d’offrir un produit de tournée raffiné et de le soutenir quoiqu’il arrive. Leurs années d’expérience combinées sont vraiment payantes lorsqu’il s’agit de réfléchir et de trouver des solutions aux problèmes.

Jenkins remercie le directeur de tournée Fred Kharrazi et le directeur de production Alan Hornall « pour avoir soutenu la conception. Notre chef d’équipe Mike Green et sa bande de techniciens sont au top et indispensables ! John Dacosta, notre gourou des serveurs multimédias (qui remplit également de temps en temps la fonction de pupitreur), est l’une des meilleures personnes que vous rencontrerez sur la planète. Enfin, félicitations à mes bons amis et collègues Matt Geasey pour le PreViz et les dessins, ainsi qu’à mon conspirateur Jason Baeri pour son travail lors des phases de conception initiales.

Plus d’infos sur le site Best Audio & Lighting et sur le site Elation