Sennheiser lance un nouveau casque professionnel pour le mixage, l’édition et le mastering. HD 400 PRO accompagne les créatifs à la recherche d’une reproduction naturelle et précise du son pour évaluer au plus près leurs mix audio et grâce à sa structure ouverte, il est, avec ses coussinets en velours léger confortable. Ce modèle existe avec câbles spiralé et droit échangeables selon les préférences de l’utilisateur.
Gunnar Dirks, chef de produit audio pro chez Sennheiser.
« C’est avec plaisir que nous commercialisons le premier casque de studio ouvert de la gamme Sennheiser PRO », commente Gunnar Dirks, chef de produit audio professionnel. « Les besoins d’édition et de mixage requièrent une grande attention aux détails et honnêteté, ce qu’offre le HD 400 PRO. Grâce à leur reproduction linéaire et haute résolution, ces modèles s’imposent comme une référence pour mixer. »
Le modèle HD 400 PRO offre une large réponse en fréquence de 6 à 38 000 hertz couvrant tout le spectre utile. Les transducteurs conçus par Sennheiser et d’une impédance de 120 ohms disposent d’une membrane à base d’un mélange spécial de polymères, de façon à produire des basses précises et riches grâce aux aimants qui les animent. La distorsion est inférieure à 0,05% (mesurée à 1 kHz, 90 dB SPL).
Les transducteurs du casque HD 400 PRO sont positionnés à un angle précis, recréant ainsi la position d’écoute optimale dans laquelle nous nous placerions dans un studio d’enregistrement.
La conception ouverte du casque HD 400 PRO permet la propagation naturelle du son, contrairement aux modèles fermés. Ces deux aspects créent un rendu large et spacieux, neutre et transparent, qui permet aux producteurs d’être certains de leurs mix.
Le port du casque de studio HD 400 PRO est ultra confortable, au service de la créativité. Un arceau léger maintient les oreillettes en position, avec une pression minimale sur les oreilles. Les coussinets en velours permettent de le porter des heures durant sans fatigue, tandis que la conception circum-aurale assure une ventilation suffisante des oreilles, y compris lors de longues sessions de mixage.
Le HD 400 PRO va être intégré dans la liste des casques reconnus et alignés via un preset spécifique dans dearVR MIX.
Le HD 400 PRO est déjà intégré à dearVR MIX.
Le HD 400 PRO enfin fait partie des modèles reconnus par le plugin de monitoring pour casque de Dear Reality, qui crée des environnements acoustiques virtuels pour le mixage. Le casque intègre d’ores et déjà la fonction Spatial Headphone Compensation (SHC) de dearVR MIX ; l’intégration à dearVR MONITOR sera disponible d’ici la fin de l’année. Voir ici l’article sur SoundLightUp pour plus de précisions
Le casque de studio HD 400 PRO est fourni avec un câble spiralé de 3 mètres et un câble droit d’1,8 mètre, les deux avec une prise jack 3,5 mm (1/8”). Un adaptateur 6,3 mm (1/4”) est inclus pour raccorder le modèle HD 400 PRO à sa table de mixage ou son interface audio.
Une nouvelle façon de mixer, l’écoute virtuelle d’une paire de moniteurs…au casque.
Caractéristiques techniques :
Principe acoustique : dynamique, ouvert Conception : circum-aurale Réponse en fréquence : 6 – 38 000 Hz Distorsion harmonique totale : < 0,05% (1 kHz, 90 dB SPL) Impédance : 120 Ω Pression acoustique : 110 dB (1 kHz / 1 Vrms) Connecteur : jack 3,5 mm (1/8”) avec adaptateur pour jack 6,3 mm (1/4”) Poids : 240 g (sans câble)
Cirkusrevyen est un spectacle extrêmement populaire et le plus ancien du Danemark, qui revient chaque année, depuis 1935, pour une saison de six mois. Le spectacle qui se déroule sous un chapiteau, au nord de Copenhague, est connu et apprécié pour son style incisif et hilarant de satire politique… La saison 2021 a été éclairée pour la première fois avec des Esprite. Les spécifications de l’éclairagiste Malthe Haugaard comprenaient également un système de poursuite RoboSpot, des LEDWash 300+ et des LEDBeam 150, tous fournis par Live Company, pour la deuxième saison consécutive.
Photo Henrik Petit
Une toute nouvelle conception de production est créée chaque saison, tout comme un nouveau format de revue. En plus de l’épine dorsale que constituent les sketches, l’action est entrecoupée de numéros de musique et de danse. Le défi consiste toujours à optimiser l’espace de la tente et à faire en sorte que le kit soit infiniment adaptable, car le scénario de l’émission change quasiment chaque semaine en fonction de l’actualité.
19 Esprite ont été achetés récemment par Live Company pour remplacer les anciens projecteurs mobiles utilisés dans les productions précédentes. Sept Esprite étaient accrochés sur un pont entre les poteaux arrière du chapiteau pour assurer la face, et les 12 autres sur le pont placé au-dessus de la scène, où ils étaient utilisés pour les contres et les effets de gobos.
Photo Henrik Petit
Malthe apprécie le rendement, les couleurs, y compris la gamme de blancs. Il est un grand fan des LED à source blanche, du mélange des couleurs, du faisceau à champ plat et de la ‘reproductibilité fantastique’ offerte par les luminaires à chaque spectacle. C’est important avec neuf spectacles par semaine, et c’est nouveau pour nous qui utilisions des luminaires à lampe à décharge !
Le spectacle est également enregistré pour la télévision, et l’équipe de production TV a également été impressionnée par les capacités et les caractéristiques de l’Esprite, comme l’IRC élevé, les filtres verts et la gestion PWM C-Pulse anti-scintillement. L’utilisation de sources LED a également contribué à réduire la température globale sous la tente pendant les mois d’été, qui peut atteindre 50 degrés !
Un système RoboSpot a été introduit pour la première fois à Circusrevyen il y a trois saisons, ce qui a fait une énorme différence pour le spectacle et a été bénéfique pour la santé et la tranquillité d’esprit de tous de ne pas avoir de poursuiteur sous le toit du chapiteau ! « C’est plus sûr et plus polyvalent », dit Malthe.
Photo Henrik Petit
Trois Esprite FS (Follow Spots) ont été fournis, avec la caméra intégrée, contrôlée par deux BaseStations situées dans un petit bureau à l’extérieur de la tente avec une vue plein écran de la scène. Le fait de garder cette zone complètement séparée a bien fonctionné pour les règlements de distanciation de Covid, toujours en place. L’utilisation d’un système RoboSpot intégré a également permis d’utiliser les lumières pour d’autres tâches que le simple suivi des artistes.
35 LEDWash 300+s assuraient l’éclairage de la scène et de la façade. Malthe dit en souriant qu’il espère pouvoir utiliser des LEDBeam 350 pour la saison 2022 pour cette même fonction, et qu’il envisage également d’utiliser des Tetra2, les barres de leds mobiles de Robe. Huit Robe LEDBeam150 placés sous un podium en verre ont été utilisés avec beaucoup d’effet pour l’un des numéros de danse, et il y avait également un bon vieux PAR le long des positions avant pour un contraste tungstène. Tout l’éclairage était contrôlé par une console GrandMA3.
Photo Henrik Petit
En plus de son activité florissante de concepteur lumière indépendant, Malthe est aussi pupitreur au Théâtre royal du Danemark à Copenhague. Il utilise des projecteurs Robe depuis de nombreuses années, ayant rencontré la marque pour la première fois lorsqu’il travaillait au célèbre parc d’attractions Tivoli Gardens de Copenhague, il y a environ 15 ans. Il pense que Robe a « énormément progressé » au cours des cinq dernières années et qu’il « apporte constamment sur le marché des produits nouveaux, avant-gardistes et vraiment innovants ».
L’Opéra Garnier, usine à talents où se montent et se donnent de magnifiques ballets, dispose d’une infrastructure son et d’équipes techniques au diapason, 3 exactement. Nous y avons passé une journée entière durant les répétitions de Play, le ballet d’Alexander Ekman et on a adoré. Du coup, gros reportage bien fibré !
Tout est beau à Garnier, mais il suffit de lever la tête pour fondre de bonheur. Marc Chagall à la demande d’André Malraux a consacré un an à cette fresque légère et lumineuse et… Promis, maintenant on parle de technique !
Comme toute salle qui se respecte, Garnier dispose d’une entrée des artistes située à l’opposé des marches de la place de l’Opéra. Une fois à l’intérieur de cette vénérable institution et pour éviter qu’on ne se perde dans le dédale d’étages, couloirs et portes, on nous conduit très gentiment dans la salle côté spectateurs et plus particulièrement dans les loges face à la scène où se trouve la régie technique permanente de Garnier et à l’étage du dessous, celle provisoire du son pour Play.
Suzanne Poulain, technicienne son ou, mieux encore, consolière maison, nous accueille pour un échauffement bienvenu, car de la technique ici on va en voir beaucoup et il faut se préparer. La salle a beau avoir été construite à la fin du 19è siècle, elle dispose d’infrastructures très modernes, notamment côté son avec un système PM10 Rivage plus que conséquent et qui a été encore complété grâce à la complicité de Yamaha France pour Play, le ballet d’Alexander Ekman.
Au sein de la régie son de Garnier aménagée au 3è étage dans des loges étanchéifiées par des doubles vitrages. De gauche à droite trois techniciens maison : Guilain Ranouil ingé son en charge de la captation vidéo, Suzanne Poulain consolière et Damien Pizzimenti, en charge de l’infrastructure et des effectifs son (mais toujours sondier dans l’âme car sondier un jour…)
SLU : Quel est ton rôle sur Play ? Suzanne Poulain
Suzanne Poulain : Il y a plusieurs personnes au son. Tifred (Frédéric Ciezki) qui est venu apporter son savoir sur les retours et les ears en particulier, et Dino (Dino Coskun) qui est de la maison. Tous deux sont aux retours, en fond de scène sur le même praticable que l’orchestre. JB (Jean-Baptiste Boitel) mixe et fait la diffusion salle.
De mon côté je m’occupe des playbacks, des pistes audio fournies par le compositeur et qui comportent aussi des clicks et des guidelines vocales pour les musiciens. JB récupère dans mes flux les audios seuls et aux retours ils prennent l’ensemble pour les ears. Les ordres d’envoi me sont donnés par la Stage Manager. Avec mes médias, je génère aussi un compteur temps qui défile et indique où l’on se trouve dans le ballet.
SLU : Quel logiciel emploies-tu pour lancer tes sons ?
Suzanne Poulain : Show Cue, un soft qui alimente par ailleurs la console en AES. Le compositeur Mikael Karlsson m’a donné les médias afin que je les assemble en tracks en liant ceux qui doivent jouer ensemble, typiquement un gauche/droite pour la face et un second pour les ambiances arrière, plus les pistes de guides et de clicks.
J’ai reçu pour certains titres des stems afin de laisser à JB la possibilité de mixer plus finement ces playbacks. C’est lui qui décidera avec le compositeur de l’utilité ou pas d’avoir des éléments séparés. Je dispose de deux ordinateurs synchronisés et deux DCA sur la console pour pouvoir basculer manuellement de l’un à l’autre en cas de pépin.
La surface CS-R10-S de J-BA Boitel à l’orchestre le temps de l’encodage du mixage et la vue parfaitement dégagée de la scène et des instruments perchés sur le décor de Play.
SLU : Ces audios complètent le jeu en direct des musiciens ?
Suzanne Poulain : Oui. Des musiciens et d’une chanteuse aussi. De mémoire il y a un grand stand de percus avec un marimba, un quatuor de cordes, un quatuor de sax, une basse ou contrebasse, un piano et donc une chanteuse. Il y a aussi, posés sur le praticable des musiciens et sous des draps blancs, deux stacks de Kiva orientés vers les danseurs et agissant comme retours mais aussi constituant le premier niveau de la diffusion en salle, et donc le temps 0 sur lequel les autres enceintes sont alignées.
SLU : Tu la connais bien cette régie Damien ?
Damien Pizzimenti (en charge de l’infrastructure et des effectifs son) : Ahh oui, je l’ai beaucoup pratiquée d’autant que cela fait moins d’un an que j’ai changé de poste et qu’enfin j’ai participé à sa conception.
SLU : Transition parfaite. Vous avez un système Rivage PM10 dont la surface de contrôle CS-R10 se trouve en régie. En général vous mixez ici face et retours…
Damien Pizzimenti : Oui, tous les signaux analogiques aboutissent en régie, nous avons pour cela deux RPio 622, et près de la surface un RPio 222 qui nous sert pour tous nos périphériques en AES et le DSP. Mais nous avons aussi d’autres RPio et tous les signaux disponibles dans notre Nodal qui se trouve à cour, à quelques mètres au-dessus du plateau ce qui nous offre une flexibilité importante. On va le visiter ?
La maquette en coupe de Garnier due au talent de Richard Peduzzi avec sous la coupole la salle à l’italienne avec ses 4 étages. La régie est au 3è étage et la mini régie FOH au 2è. A gauche on distingue bien le plateau incliné vers la salle.
S’en suit une balade rappelant à quel point cette salle est belle, grande et dispose d’équipes rompues au jeu du Rubik’s Cube avec les décors des spectacles qui s’enchaînent chaque jour.
Le fenestron coulissant du nodal donnant sur la scène coté cour.
Par ailleurs l’impression de monter une cote sur le plateau n’est pas un vain mot. Ce dernier est incliné du lointain vers la face de 5 centimètres par mètre, soit 5%. Garnier souhaitait par cet artifice donner un sentiment de proximité avec le spectacle. A vélo on appelle ça un col de 4è catégorie…
Une fois dans le nodal on tombe sur un fenestron qu’un volet métallique coulissant ouvre sur le plateau. On est face à la scène avec une vue imprenable sur le décor et les musiciens. Deux séries de racks hébergent l’interphonie et l’audio.
Damien Pizzimenti : On a la convergence de l’interphonie en Overline avec la matrice Clear-Com, mais aussi celle RJ 45, fibre, HP, l’ensemble de ces liaisons partant un peu partout sur le plateau. On a ensuite la convergence de toutes les lignes micro.
Les deux RPio 622 du nodal. 96 entrées micro pré-câblée sur six cartes RY16-ML-Silk et pour le rack du bas, quatre cartes RY16-DA soit 64 sorties analogiques et deux cartes RY16-AE comportant chacune 8 entrées/sorties, soit 16 canaux au format AES/EBU avec bien entendu des circuits de SRC.
On a besoin de beaucoup de ressources pour gérer la captation dans la fosse mais aussi depuis tous les boîtiers répartis autour de la scène qui nous permettent la captation des chœurs ou de l’orchestre où qu’ils soient. L’ensemble de ces lignes aboutit en entrées et aussi sorties dans deux RPio 622.
SLU : Dans la fosse tu as combien de points micros accessibles ?
Damien Pizzimenti : 32 ce qui généralement nous suffit, mais si nous en avons besoin d’autres, on a des boîtiers de 16 lignes à cour et jardin et tout est directement accessible sur la console.
Nous devons être très réactifs car on a une grosse alternance avec parfois 3 spectacles la même journée : un petit concert le matin, une répétition l’après-midi et le gros spectacle le soir. On n’a pas le temps de patcher, du coup tout est disponible sur la PM10 tout le temps.
SLU : Vous avez combien de préamplis…
Damien Pizzimenti : (sourire) Quelques-uns. On a au total entre en haut et ici, onze cartes de 16 entrées avec traitement Silk. Le reste des slots comporte des cartes AES et des cartes de sorties analogiques.
Sortez votre loupe, voici le synoptique de l’infrastructure de captation et de mélange son de la grande salle de Garnier.
SLU : Il y a beaucoup de lignes qui vont de la scène à la régie via des patchss…
Damien Pizzimenti : Oui, nous avons gardé le câblage analogique de notre ancienne PM1D et ces lignes rendent encore service de temps à autre. On avait le DSP et des DIO en bas et d’autres DIO à la régie. La console dialoguait avec les stage racks et le DSP dans le nodal via des interfaces Riedel Artist 1D et des fibres multimode. Désormais les deux RPio 622 du nodal montent en régie en TWINLANe.
Les deux RPio 222 en place derrière la CL5 des retours. Ils alimentent cette dernière en Dante et la PM 10 de la face via le réseau TWINLANe-M, une boucle exclusive entre le DSP de Jean-Philippe Boitel et les deux stage racks grâce à des cartes HY256-YL.
SLU : Sur le praticable de l’orchestre de Play on voit des RPio 222…
Damien Pizzimenti : Ce sont ceux petits racks mobiles qui nous appartiennent et dont on se sert dans d’autres salles de l’Opéra en exploitant le TWINLANe en fibre. Ils servent pour Play pour le repiquage de l’orchestre. Pour les retours en ears de la quinzaine de musiciens on a pris notre CL5 qui nous sert au quotidien à faire des captations depuis notre régie vidéo.
SLU : Comment avez-vous adapté le reste du système son pour Play ?
Damien Pizzimenti : L’idée du départ était de constituer une unique boucle TWINLANe et que la surface CS-R10-S du mix salle de J-Ba Boitel devienne une extension de notre CS-R10 en régie. En avançant dans la réflexion s’est posé le problème de l’alternance propre à l’Opéra entre Play et d’autres spectacles et la manière de travailler de J-Ba et son désir de venir peaufiner son mix en dehors des jours dévolus à Play.
On se doit enfin de répondre aux éventuelles demandes du compositeur de faire évoluer sa bande son, de l’enrichir jusqu’à la dernière représentation. Cela demande du temps de mixage et interdit de fait de ne disposer que d’un moteur pour deux surfaces qui potentiellement se retrouveraient à traiter des flux différents en même temps. On a donc joué la carte de la sérénité en séparant les deux consoles, créant deux réseaux TWINLANe et exploitant deux DSP distincts.
Une très belle représentation de l’infrastructure son complète employée pour Play et mêlant le matériel de Garnier, un coup de main de Yamaha et une location ponctuelle. On voit bien les différents points où le signal est créé, mélangé ou brassé. Les étranges 3L39 et 2L39 accolés aux deux régies, correspondent à l’étage et au numéro de loge où se trouve chacune d’entre elles.
Du coup J-Ba récupère les signaux des musiciens en TWINLANe et les médias additionnels envoyés par Suzanne depuis notre console en Dante. C’est aussi en Dante que sont échangés certains premix et que sont alimentés les composants du système L-Acoustics au sol et en accroche. On fait cohabiter deux réseaux distincts via le Dante et ça marche très bien.
De gauche à droite TyFred et Dino en charge des ears monitors de l’orchestre et de la chanteuse.
Un passage devant la régie retours nous permet d’immortaliser devant l’éternel TiFred, pardon, Frédéric Ciezki (derrière la CL5) qui est venu apporter son savoir sur les retours et les ears en particulier, et Dino Coskun (debout) technicien son -maison- qui a repris le flambeau et a assuré l’exploitation chaque soir.
Le mixage de Play
Cette journée à Garnier permet de recueillir beaucoup d’informations d’autant d’opérateurs, concepteurs et responsables. L’un, et non des moindres est Jean-Baptiste Boitel, un jeune vieux de la vieille ou un vieux jeune loup, fiable et reconnu pour son travail à la fois au mix comme au système.
C’est lui qui mixe la face et qui a gardé les doigts dessus tout au long des dates ou le ballet a été donné à Garnier. On le retrouve au milieu du velours rouge à l’orchestre, une place qu’il quittera une fois le show encodé pour une loge située au 2è étage, mais sans être vitrée. Les répétitions ayant permis d’entendre son travail créatif et produit, on profite de quelques minutes de pause pour l’interroger.
Garnier au grand angle. Si vous regardez tout en bas, le monsieur avec sa chemisette et qui s’affaire autour de sa CS-R10-S petit bac, n’est autre que Jean-Ba Boitel.
SLU : Elle n’a pas l’air de te plaire ta grosse caisse (il l’a mise en boucle et la fignole depuis quelques minutes) Tu sembles assez libre de créer cela dit.
Jean-Baptiste Boitel : J’ai le feu vert de Mikael Karlsson le compositeur qui est très ouvert, du coup on peut être force de proposition, c’est même un peu notre rôle. Il écoute chaque jour et me propose dans la Dropbox des contenus séparés en lieu et place des stems ou me donne des directions pour le mix et valide, ou pas. Il update en quelque sorte ses media. C’est un compositeur très performant qui travaille en collaboratif et connaît nos outils et nos techniques. Il sera présent à Garnier jusqu’à la première.
J-Baptiste Boitel à gauche et à ses côtés Rémy Bréan.
Pour en revenir à la grosse caisse symphonique dont tu parles, elle ne convient pas en l’état (un rendu assez long mais avec une attaque très médium NDR), je l’ai donc par mal modifiée vers un rendu à mi-chemin entre le cinéma et le jeu vidéo (effectivement, très différente NDR).
Il y a pas mal d’autres sons qui ne sont pas habituels dans un opéra et c’est ça qui est génial. Ce piano par exemple (qui, entre autres, joue les Pesquet en tournant entre les Kara du main et les Kiva II des ambiances arrière NDR) tourne avec un simple device de Max For Live, et cet effet n’arrive qu’une fois.
SLU : Le système Rivage te convient ?
Jean-Baptiste Boitel : La puissance est terrible. Je pars d’un patch de 56 et avec l’ensemble des traitements, doublons et autres, j’arrive à 148. Je peux construire un outil très ergonomique où j’ai la main sur l’ensemble des effets, même s’ils ne durent que quelques secondes et une seule fois. J’ai par exemple des chimes où je travaille un auto-pan à la ronde et à la croche pointée. Une seule fois 15 secondes. Ça mange un plugin et un total de 6 tranches (Il nous le fait écouter. Très réussi. On est plus dans la production studio que live NDR)
SLU : Comment es-tu arrivé à Garnier et plus particulièrement sur Play ?
Jean-Baptiste Boitel : Je travaille assez régulièrement ici quand il y a du son à produire qui sort du contexte habituel de l’Opéra. J’ai la chance d’intervenir sur un spectre assez large de spectacles en plus du classique, et cela me donne une oreille et une capacité pour accompagner les besoins différents de certaines œuvres et d’y apporter la méthode nécessaire.
La régie de Jean-Ba Boitel une fois installée dans une loge, là où elle a servi lors de chaque date du ballet. Outre les effets propres au système Rivage et un Mac pour le Virtual, il y a adjoint une Bricasti M7 et dans son ordi Max For Live. Le reste c’est du talent.
SLU : Comment trouves-tu cette salle qui a mon avis ne doit pas varier beaucoup entre vide et pleine ?
Jean-Baptiste Boitel : Ça ne change rien non, mais pour moi c’est parfait. Elle n’est pas mate comme un studio, il y a beaucoup de diffraction avec les décors mais aussi de parties absorbantes. Disons que la coupole est un peu dure et (CLAP…ca-clap répondit l’écho) ; ça vient bien de là-haut. Il faut jouer avec. L’avantage est qu’on entend bien toutes les enceintes.
Du plus profond jusqu’au sommet de la cage de scène, l’ensemble utile atteint les 62,50 mètres. Dans tout cet espace, une équipe de techniciens veille au bon fonctionnement de l’ensemble et surtout à l’alternance des divers spectacles.
SLU : Est-ce que l’alternance des spectacles complique ton travail ?
Jean-Baptiste Boitel : C’est quelque chose de lourd mais les équipes de l’Opéra sont *parfaitement* rompues à cet exercice. Ils le maitrisent de bout en bout. Ils notent tout, et de la même manière qu’entre deux éléments de décor il y a un millimètre de jeu et ça n’en varie pas, pour le son c’est la même chose.
SLU : Ton kit son qu’on détaillera plus loin, comporte quatre SB18. C’est suffisant ?
Jean-Baptiste Boitel : J’utilise aussi les antennes de subs de l’Opéra, 8 M1D-sub Meyer par côté qui limitent les retours arrière et concentrent l’énergie en salle, des doubles 10” très compacts et qui descendent bien. Ils sont intégrés au cadre de scène, derrière un tissu acoustique.
Typat est dans la place… Tout soooonne !
25 ans de métier et pas une ride. Mesdames et messieurs : Typat !
Chargé de faire cohabiter deux systèmes, le résident et le complémentaire, Patrick Passerel a répondu à quelques questions durant l’entracte de la filée de Play.
SLU : Tu es un habitué de Garnier ?
Typat : Je suis déjà venu à la demande de Rémi et notamment il y a quelques années lorsque Play a été monté pour la première fois. C’est simple de travailler ici quand tu connais les infrastructures et sais où tout se trouve !
SLU : Ton temps zéro ce sont donc les deux stacks de Kiva II près de l’orchestre…
Typat : Pas tout le temps (sourire) Le spectacle débute par des cuivres -détachés- de l’orchestre et placés à l’avant de ces stacks. Ils sont donc coupés et le zéro est ramené dans les colonnes de l’Opéra, tout en précisant que l’énergie est donnée par les sax eux-mêmes et l’acoustique de la salle. Ces colonnes nous sont très utiles quand le rideau tombe car il n’y a plus de Kara, elles se retrouvent masquées…
Rideau fermé, le ballet débute par 4 cuivres dont on entend le son acoustique renforcé par celui des colonnes.Le stack à jardin et vu par l’arrière des Kiva II en charge de sonoriser le plateau et de servir aussi de premier rideau de sonorisation. Le temps 0. Nous sommes ici contre la régie retours qu’on devine à droite de l’image.
SLU : Ensuite tu changes ton calage et ouvres les Kiva, retours des danseurs et à la fois troisième système de diffusion en plus des Kara et des colonnes ?
Typat : C’est ça, et c’est nous qui avons la main sur ces Kiva depuis la face, la CL5 des retours ne gère que les ears des musiciens et de la chanteuse.
SLU : Il y a une différence de couleur logique entre les colonnes et les Kara…
Typat : Oui bien sûr, ce sont deux produits totalement différents mais ce n’est pas gênant dans la mesure où quand le rideau s’ouvre la perspective change et le son aussi. Cette forme de proximité n’a plus lieu d’être.
Les deux fois 6 Kara du système accroché.Le système orchestre à jardin avec le renfort de basses propre à Kiva, le SB18.
SLU : Qui va être au système une fois le spectacle lancé ?
Typat : Les équipes de l’Opéra. Mon travail est terminé et c’est la PM10 de la régie qui va gérer l’offset du point 0 et les ouvertures des différentes zones. Pareil pour descendre ou monter la diffusion façade chaque jour, pour laisser la place à un autre opéra dans le cadre de l’alternance des productions de l’Opéra de Paris. Les équipes font ça très bien.
Nous avons enfin passé quelques minutes avec Rémi Brean qui a conçu l’ensemble du dispositif sonore de cette production.
SLU : Quand vous avez installé votre CS-R10 en régie et les RPio en régie et dans le nodal, les fibres de l’époque PM1D ont suffi ?
Rémi Brean : Cela a en effet bien simplifié l’intégration et on a récupéré un fort potentiel de fibres puisque à l’époque nous avions tout doublé. Pour résumer le premier câblage analogique date de 1996, l’adaptation PM1D de 2004 et une dernière partie a été tirée en juillet 2019 par Melpomen pour le passage en Rivage. La partie « ancienne » est toujours fonctionnelle et utilisée en spare.
SLU : Comme la diffusion de Garnier…
Rémi Brean : Bien sûr, on s’en sert toujours et pour Play elle nous aide à détourer le cadre de scène et malgré certaines limites en termes de puissance, elle a l’immense avantage d’être cachée. Ce qui est ajouté au sol et en accroche doit rester très discret et ne sert qu’en complément. Typat (un ingé système parlant couramment le L-Acoustics, l’Adamson et le Meyer) a effectué un travail remarquable pour aligner en phase et marier les deux systèmes.
Le M1D-Sub. Deux 10” et 35 Hz à -4dB pour un SPL Max de 130 dB, ce sub Meyer a été choisi pour sa toute petite taille, mais comme il y en a huit par côté il sait faire aussi beaucoup de son!
SLU : Garnier est donc prêt au-delà de ses équipes très affutées, à faire de l’accueil avec sa nouvelle technique ?
Rémi Brean : Tout à fait. Nativement nous sommes en TWINLANe avec deux boucles pour satisfaire au potentiel demandé, une primaire avec les 4 RPio et une secondaire avec les 222, celui des effets en régie et les deux mobiles.
Le moteur le plus puissant de la gamme Rivage, le RX-EX avec 288 signaux d’entrée, 72 sorties, 36 matrices sans oublier les 4 slots HY.
Le moteur DSP RX-EX de Garnier travaille avec l’ensemble des flux et accepte aussi le 3è univers qui est le Dante. C’est d’ailleurs le monde Dante qui nous sert de passerelle d’accueil avec 144 in et out. Notre régie captation vidéo est aussi en Dante et enfin pour les captations TV et pour Radio France on a une carte MADI en 128 dans le cadre d’un patch commun.
On exploite aussi une possibilité offerte par Yamaha dans chaque RPio qui consiste à y insérer une carte Dante et à bénéficier d’une recopie post préampli de tous les signaux d’entrée directement dans les canaux Dante. Cette carte en plus convertit à la volée sans obérer de ressources DSP et donne du multi signal ; disons que cela sert de patch. Un autre avantage est aussi de privilégier les cartes de préamplis Silk Rupert Neve et distribuer ce signal très qualitatif aussi au monde Dante.
256 canaux in et out en 96 kHz et 32 bits sur de la fibre multimode, le TWINLANe dans toute sa puissance.144 canaux in et out en 96 kHz et 32 bits avec SRC en Dante, une passerelle pratique et de luxe.
SLU : Vous travaillez avec deux boucles TWINLANe et du Dante. Y a-t-il de différences de temps de propagation ?
Rémi Brean : Oui une petite différence avec le réseau Yamaha plus rapide mais cela ne nous gêne pas dans la mesure où ça reste très court et qu’on ne somme pas les signaux. C’est pareil pour la fréquence d’échantillonnage qui en Dante est à 48 kHz 24 bits en 144 canaux pour alimenter les CL5 capta et retours, là où le TWINLANe est en 96 kHz natif. Toutes nos cartes de communication sont pourvues de SRC ce qui nous permet de faire correspondre les trois mondes numériques, TWINLANe, Dante et MADI. Le théâtre a investi dans un Dante Domain Manager qui sera mise en œuvre la saison prochaine.
La seconde CL5 installée dans la régie vidéo et en charge de mixer le son des captations effectuées au sein de Garnier.
SLU : Yamaha vous a accompagné notamment avec un produit très original et qui était indispensable ici, une surface R10-S…
Rémi Brean : C’est à cause du manque de place dans la loge du 2è étage où va se placer J-Ba pour mixer durant les représentations. Quand on a monté pour la 1ère fois Play en 2017, on utilisait une CL5 à la face.
Une vue du système PM10 de l’Opéra avec les 4 RPio 622 et sur le TWINLANe Secondary le RPio 222 et, visibles mais non connectés, les deux 622 gérés directement par la console de J-Ba Boitel. Entre les deux réseaux, le gros DSP-RX-EX.
On a eu la chance de découvrir qu’on pouvait s’offrir une config Rivage et TWINLANe grâce à l’existence d’une PM10 side-car raccourcie d’un bac par rapport à la vraie et dont la largeur est identique à celle de la CL5. Cette petite surface au fort potentiel est rare voire inexistante sur le marché de la location, l’accompagnement de Yamaha France nous a donc été précieux. On a pu offrir à cette prod un cœur en 96 kHz là où la CL5 ne marche qu’en 48, et avec des préamplificateurs de très haute qualité sur toutes les sources.
Les oreilles déportées
SLU : Comment fonctionne le principe du mix dans sa bulle, pas forcément pour Play, mais en général
Rémi Brean : La régie son et éclairage de l’Opéra est vitrée de manière étanche pour éviter les nuisances propres au travail qui s’y déroule, à l’intercom et à toutes les pollutions sonores techniques. Les verres coulissaient à une époque mais de ce fait n’étaient pas totalement étanches et des spectateurs étaient incommodés. Cela a été corrigé. Les techniciens de Garnier sont donc formés depuis des années à avoir des oreilles déportées.
Jean-Philippe Klein le régisseur son de Play.
Les opérateurs derrière les consoles se succèdent comme en radio et se réfèrent systématiquement au régisseur son, représenté sur Play par Jean-Philippe Klein. Il est en bas en salle, il est bien entendu un ancien opérateur de cette régie et supervise les équipes son. Il donne ses impressions et si « ça ne vient pas » il a les capacités de dire « à 2,2 kHz moins 4 dB au Q de 4 ».
Du coup il se créé des binômes qui marchent bien et peuvent collaborer en rotation sur 3 spectacles. Ce fonctionnement humain très fluide est indispensable puisqu’à Garnier sont créés beaucoup de ballets contemporains qui nécessitent toujours un support son en salle mais aussi pour monter le dossier de créa qui permettra le cas échéant au spectacle de partir en tournée.
Une vue de la salle depuis le plateau. On aperçoit à l’orchestre au lointain la régie de mixage. Dès la 1ère date en public, elle remontera en loge au 2è étage pile dans l’axe central. On distingue aussi le bas des Kara en accroche et les deux stacks au sol.La ferronnerie discrète et respectueuse des staffs et dorures de la salle portant les Kiva II du Surround. Conçue et usinée pour et par Garnier.
Notre mission est donc de mettre à disposition des créateurs une réponse techniquement et artistiquement au plus haut en s’inspirant des compétences du monde de la variété, en exploitant toutes les dernières techniques et en plein respect de budgets cadrés.
Quand les plus grands chorégraphes de danse contemporaine viennent à Paris, il est hors sujet que Garnier soit moins performant que d’autres théâtres mondiaux de grande renommée où ils ont pu se produire.
Dulcis in fundo
L’écoute de l’orchestre durant les répétitions donne un bon aperçu du gros travail fait sur le son dont la modernité et la créativité accompagnent bien le ballet et sa musique tous deux très actuels.C’est vif, positif et spectaculaire et les effets surround particulièrement réussis et surprenants dans un lieu aussi majestueux, avec même quelques passages ou l’infra vient caresser les velours rouges, chose dont ils ne sont pas coutumiers. On est donc loin du concert mais plus du tout dans un univers purement acoustique.
Une des trouvailles de Jean-Ba, un plug pas facile à placer mais assez inoubliable.
La bande son est produite avec goût et sonne. Seul regret, comme Garnier est un théâtre à l’italienne, il faut se placer à l’orchestre ne serait-ce que pour bien bénéficier des effets surround. Les Kara en revanche couvrent bien la plupart des sièges avec des transitions très discrètes entre les différents blocs du système (Meyer / L-Acoustics) et avec un calage en phase et timbre très réussis.
Un grand merci enfin à toutes les équipes de Garnier et aux quelques collaborateurs externes pour leur temps, leur compétence et leur talent. Ce long reportage leur doit tout.
Esthétiquement, le Q-8 ressemble fortement aux autres appareils du même type de la gamme SGM, seules les rangées de leds blanches le différencient.
La famille SGM s’agrandit et accueille désormais le Q-8, un nouveau modèle de panneau LED multifonction, prévu pour l’utilisation en extérieur, mais pas que !
Architectural, spectacle, touring, plateaux TV, cinéma… Les domaines d’utilisation du tout nouveau Q-8 sont nombreux. Fière évolution du Q7, dont il reprend les principaux marqueurs (le Boîtier est cependant identique au P-6), il intègre désormais deux types de sources leds différentes, ciblant ainsi le rôle et l’efficacité de chacune.
Dans un premier lieu, la dalle principale renferme 880 petites leds RGB couplées à 880 leds blanches (5700 K). Elle est divisible en 4 sections rectangulaires, proposant ainsi un effet pixel. Ce premier ensemble de leds est entouré par deux rangées de leds blanches (7000K), elles aussi pilotables par segments (2×4 segments). Elles seront plutôt utilisées pour créer des effets de blinder ou de strobe, potentiellement pixellisables.
La face arrière du Q-8, ses ventilateurs de refroidissement ainsi que sa connectique. On distingue en haut de la tête le petit panneau de contrôle avec son afficheur et 4 boutons.
L’ensemble de ces sources combinées produit un flux de 57 000 lumens à pleine puissance. Leur potentiel respectif est exploité au maximum lorsque l’une des deux sources est utilisée sans l’autre, l’alimentation bridant légèrement l’ensemble lorsque l’on combine le panneau RGB et les sources strobe aux niveaux les plus hauts.
Pourquoi ces petites restrictions de puissance ? SGM tenait à garder les dimensions du Q-8 identiques à celles des autres modèles de la gamme, ainsi que la possibilité de raccorder électriquement plusieurs machines entre elles (4 sur une ligne 16 A). Utiliser les deux zones de leds ensemble et à leur potentiel maximum aurait imposé un refroidissement plus encombrant, une consommation électrique plus importante, ainsi qu’un tarif moins attractif. Mais rassurez-vous, la puissance émanant de ce petit Boîtier reste surprenante !
Equipé de son Snapbag amovible.
Le Q-8 fonctionnera sans broncher lors des conditions les plus défavorables et ce, grâce à son indice de protection IP66, sa large plage de températures de fonctionnement (de -40 à 50 °C) et sa construction qui donne une impression de robustesse sans équivoque au premier coup d’œil.
Côté pilotage, l’appareil demandera entre 10 et 52 canaux DMX. Compatible RDM, il est aussi équipé d’un récepteur Wireless DMX CRMX Lumen Radio et d’un Wireless Solution, du W-DMX G2 jusqu’au G4S.
SGM propose également une ribambelle d’accessoires d’ores et déjà disponibles, différents filtres proposant plusieurs types d’ouverture et formes de faisceaux (médium, wide, filtre strié horizontal ou vertical), des volets, ainsi que les Snapgrid et Snapbag destinés aux studios.
Audio-Technica France distribue diverses marques proposant des produits innovants servant le marché de l’intégration dont Optimal Audio, une filiale de la très britannique Focusrite Optimal Audio est entièrement dédiée à l’installation avec des produits modernes et embarquant des DSP. Le but est d’offrir via du traitement du signal, des capacités simplifiant l’installation, l’exploitation et in fine, la qualité de l’audio restitué.
Une matrice Optimal Audio Zone 4 surplombée par un SmartAmp10 et un panel ZonePad 4.
Au catalogue on trouve deux matrices dites Zone, amplifiées ou pas, avec des commandes murales déportées, les ZonePad et une WebApp multiplateforme rendent facile la prise en main par des exploitants allergiques à la technique. Disposant de nombreuses entrées analogiques, numérique et HDMI passthrough, et de ports RJ 45 en réseau propriétaire pour les télécommandes, elles ne diffèrent que par le nombre de zones et donc de canaux d’amplis pour les versions délivrant de la puissance.
Trois amplis avec PFC et Power Sharing par paire de pattes de sortie, prennent le doux nom de SmartAmp10, 20 et 30. Chacun dispose de ressources DSP afin de donner à chaque enceinte Optimal Audio le meilleur rendu via un preset d’égalisation et de réduction de gain spécifique. Les puissances s’échelonnent de 2 x 125W à 4 x 250W. Ces amplis acceptent directement toute charge 4 à 16 ohms et 70 à 100 V.
Enfin deux types d’enceintes sont proposés, des plafonniers dits Up et des boîtes à fixer aux murs appelées Cuboid.
Un plafonnier Up 4 sans son cache. Deux voies, accord reflex, mini guide pour donner au tweeter une dispersion conique de 150°, tweeter et, bien visible en haut à droite, la commande du transfo .
Les Up : Tous les Up sont vendus avec leur fixation, une charge fermée pour le transducteur et en unique couleur blanche.
– Le 3 est équipé d’un HP large bande de 3”.
– Le 4 existe soit en large bande ouvert à l’arrière, soit en deux voies à faible profondeur, soit enfin en deux voies avec une charge plus généreuse et donc profonde.
– Le 6 est un deux voies, capable de délivrer du grave. A part le 4 ouvert à l’arrière d’entrée de gamme, tous les autres acceptent de la basse ou de la haute impédance et ont un réglage individuel du transfo accessible par l’avant en ôtant la grille.
Les Cuboid
Un look très pro pour les Cuboid et une ébénisterie bois, rare pour ce type de produit. Les transducteurs alimenté via un filtre passif, sont tous deux mus par des aimants en ferrite.
Les Cuboid existent en 8, 10, 12 et 15” boîtier bois, pavillon rotatif, entrée Speakon et uniquement basse impédance. Ils se fixent via des œillets, une fourche ou une rotule arrière.
S’y ajoutent deux subs aussi en boîtier bois et sobrement dénommés Sub. 10” et 15”, ils délivrent un SPL intéressant. Les amplis de la marque effectuent le filtrage et l’alimentation de ces subs.
Les prix d’Optimal Audio sont très compétitifs. Les produits conçus en Angleterre et fabriqués en Asie.
Le Synpase, aux premières loges pour comptabiliser les annulations d’événement remontées par ses membres prestataires de services, pointe ses inquiétudes dans ce communiqué diffusé le 3 décembre. Il appelle à la réactivation des aides d’urgence pour notre filière événementielle.
Communiqué du 3 décembre 2021
La 5ème vague replonge l’ensemble de nos professions dans la crise
Près de 2 ans après le début de la crise sanitaire qui a frappé de plein fouet une part importante de l’économie française, au premier rang desquels la prestation technique pour le spectacle et l’évènement que nous représentons, la nouvelle dégradation de la situation sanitaire replonge l’ensemble de nos professions dans une profonde inquiétude.
Alors que le mois de septembre dernier a été marqué par une réelle reprise de nos activités, engendrant de nouveaux investissements, les annulations pour les 4 mois à venir, qui ont démarré il y a 10 jours maintenant, s’accélèrent désormais, vidant purement et simplement les carnets de commandes d’une part importante des entreprises du secteur. L’enquête menée par le Synpase auprès de l’ensemble de ses adhérents sur la période « décembre 2021 / janvier 2022 / février 2022 » est malheureusement édifiante à date, sachant que chaque jour, les annulations s’accélèrent, nécessitant le renouvellement de l’enquête rapidement :
– 80% des entreprises font face à des annulations – 30% des prestations prévues sur cette période sont d’ores et déjà annulées, sachant qu’environ 50% des prestations non annulées sont aujourd’hui clairement menacées, soit potentiellement à date 60% de prestations annulées sur la période – Plus de 30% du chiffre d’affaires prévus sur la période est d’ores et déjà perdu, soit environ 60 millions d’€ sur un CA prévisionnel de 200 millions d’€
Bien évidemment, nos entreprises, ayant réinvesti depuis 3 mois, réembauché des salariés permanents et devant maintenant rembourser les PGE souscrits, ne pourront être en capacité de supporter un nouvel arrêt de leurs activités. Cette situation vient menacer directement le millier d’entreprises du secteur, ainsi que les 25 000 emplois qu’elles recouvrent, et constitue un véritable coup de massue pour l’ensemble des professionnels.
Bruno Le Maire ayant indiqué le 29 novembre dernier qu’il ne laisserait pas tomber les secteurs en souffrance, et notamment l’évènementiel, il est désormais urgent de réactiver les aides d’urgence nécessaires afin de permettre de sauvegarder un secteur, et plus largement une filière, internationalement reconnus.
Le Synpase, aux côtés des organisations professionnelles de la filière évènementielle, se tient, comme depuis le début de la crise sanitaire, à la disposition des pouvoirs publics pour travailler sur ces dispositifs, et ce dans les meilleurs délais.
Le Synpase, Syndicat National des Prestataires de l’Audiovisuel, du Spectacle et de l’Evènement, à l’initiative de l’opération « Alerte Rouge » en septembre 2020 pour alerter sur la situation catastrophique dans le secteur, regroupe près de 350 adhérents employant 25 000 salariés. Ce secteur générait en 2019 un chiffre d’affaires direct consolidé de près d’1,2 milliard d’€.
Contact : Philippe ABERGEL, Délégué Général. Mail : [email protected]
Julian Beaufils rejoint à partir du 1er décembre 2021 KLOTZ Câbles France en tant que nouveau Sales Manager afin de renforcer l’équipe existante. Il suivra des clients dans tous les segments du marché, en France comme en Wallonie en Belgique.
Julian Beaufils
Le fabricant et confectionneur de câbles KLOTZ AIS, basé à Vaterstetten près de Munich en Allemagne et opérant dans le monde entier, renforce à son équipe de vente en France avec un nouveau ‘Regional Sales Manager France’.
Julian Beaufils, depuis près de 25 ans dans l’industrie française MI (Music Retail) et ProAVM, est un interlocuteur reconnu et apprécié qui apporte une longue expérience dans la vente de produits techniques et nécessitant des explications, notamment dans le segment des câblages audio/vidéo/fibre optique et réseau professionnels, mais aussi dans le domaine des systèmes et solutions de câbles pour le secteur de l’événementiel ainsi que toute la gamme de produits pour l’industrie de la musique.
Julian Beaufils a occupé pendant de nombreuses années un poste de Manager chez un revendeur de musique français connu au-delà des frontières et a déjà acquis grâce à cette fonction, une connaissance approfondie des produits KLOTZ AIS.
Frédéric Kromberg, Directeur Export Klotz AIS
Frédéric Kromberg, Directeur Export chez KLOTZ AIS GmbH : »Nous sommes très heureux d’accueillir Julian Beaufils en tant que nouveau Sales Manager qui renforcera notre équipe existante chez KLOTZ Câbles France. Julian nous est connu depuis de nombreuses années du marché français et nous l’avons trouvé comme un interlocuteur toujours très compétent et digne de confiance.
Nous nous réjouissons de la collaboration avec Julian pour les nouvelles tâches qui nous attendent sur des marchés qui évoluent rapidement de nos jours. Julian Beaufils suivra des clients dans tous les segments du marché (MI, prestataires, broadcast, installations, théâtres et opéras, construction navale, etc.) en France et en Wallonie, Belgique. »
Julian Beaufils : » C’est avec fierté que je rejoins l’équipe KLOTZ AIS pour continuer de faire connaitre cette marque innovante, fiable et de qualité en compagnie de Claude Blanc. Le large catalogue KLOTZ réponds a de nombreux besoins dans beaucoup de domaines et je vais avoir plaisir à venir vous parler de tous ces produits. »
Austin Freshwater, qui était directeur des opérations depuis 2017, reprend les rênes des mains de James Gordon Directeur Général de longue date, qui reste par ailleurs PDG de la société mère, Audiotonix. Ce changement marque une nouvelle ère pour DiGiCo, qui s’est développé pour dominer le marché des consoles de mixage numériques depuis sa création en 2002.
James Gordon, le PDG de Audiotonix.
Audiotonix qui possède également Allen & Heath, Calrec, DiGiGrid, Group One Limited, KLANG:technologies, Solid State Logic et Sound Devices LLC, récemment acquis a été impressionné par les performances de Freshwater au cours des quatre dernières années. Ses capacités ont été encore mises en exergue dans le contexte imprévisible de la pandémie de Covid-19.
« Ses performances et son comportement au cours des 18 derniers mois ont été tout simplement phénoménaux », déclare James Gordon. « Il a fait un travail incroyable dans une entreprise qui, pour être très honnête, est habituée à gagner tout le temps. Pandémie mise à part, il a toujours été l’homme de la situation. »
Helen Culleton, COO d’Audiotonix.
Helen Culleton, COO d’Audiotonix, souligne : « Un nouveau venu aurait potentiellement beaucoup à prouver au sein d’une équipe déjà établie, mais chez DiGiCo, nous encourageons les gens à réussir. Cela a toujours été le cas pour tous ceux qui arrivent, nous voulons qu’ils réussissent ».
Connaître l’ADN de son entreprise et sa clientèle est, selon Helen, la raison pour laquelle chacune des entreprises d’Audiotonix « prospère depuis des décennies. »
Maria Fiorellino, la Directrice Marketing de DiGiCo.
Maria Fiorellino, responsable marketing de DiGiCo, ajoute : « Austin a apporté une aide supplémentaire au sein de l’entreprise. Le fait de l’avoir avec nous a également renforcé nos relations, ce qui est étonnant, car notre histoire remonte très loin. »
Alors qu’il se réjouit de guider DiGiCo à travers les futurs défis et succès de l’entreprise, Austin est impatient de servir sa clientèle mondiale. « Je veux reproduire les relations que James a construites », dit-il. « Je ne veux en aucun cas les remplacer, mais les enrichir et offrir encore un peu plus d’accompagnement. Après tout, si vous ne cherchez pas à être le meilleur pour vos clients, pourquoi le faites-vous ?
Ce changement renforcera la confiance portée à l’entreprise alors que DiGiCo entre dans une nouvelle ère de leadership, comme le conclut Austin : « Je suis ici pour m’assurer que DiGiCo continue à se développer sur la voie de l’excellence qu’elle a empruntée depuis le premier jour. »
Pendant la pandémie Covid, d’innombrables nouveaux formats ont vu le jour afin d’organiser des événements dans le respect des règles de distanciation et de mieux mettre en scène l’art et la culture. Le groupe de Cologne Humblo, rassemblé derrière son leader féminin Jacky Bastek, a développé son propre concept de concerts en forêt et profité de ses concerts pour attirer l’attention des habitants sur la protection de la forêt en tant qu’écosystème majeur.
Ces concerts ont été organisés cet été, en coopération avec Bergwaldprojekt e.V. et l’opérateur de téléphonie mobile WEtell. Adam Hall Group a aussi contribué en fournissant un kit de projecteurs pour plonger la scène forestière dans une jolie lumière d’ambiance.
« Il y a bien longtemps que cela me dérange de voyager sans avoir le temps d’apprendre la nature des différents pays dans lesquels nous jouons », explique Jacky Bastek, présentant ainsi les motivations initiales qui l’ont incitée à instaurer les concerts forestiers. « Pourquoi donc ne pas se produire en concert dans la nature, d’où provient tant de musique ? Pourquoi considérer la culture et la nature comme deux éléments séparés ? Avec nos concerts en forêt, nous avons convié le public à écouter la musique et la nature.»
Comme les concerts en forêt du groupe Humblo se sont délibérément déroulés devant un public restreint en pleine nature avec une petite équipe technique. L’équipement devait non seulement être mobile et alimenté par batterie, mais aussi offrir une certaine souplesse d’utilisation, une grande robustesse et être rapidement opérationnel.
Les Drop B1 Cameo.
L’éclairage d’ambiance était assuré par douze mini-projecteurs d’extérieur Drop B1 Cameo qui, en fonction de l’environnement, étaient sans cesse replacés au sol autour des trois musiciens.
Les projecteurs Drop B1 ont été complétés par deux projecteurs PAR à LED Zenit B60 B, deux projecteurs wash d’extérieur Zenit B200 ainsi qu’un projecteur compact Fresnel F1 FC RGBW pour éclairer la scène à contre.
Les Cameo Zenit B200.Un compact Fresnel F1 FC RGBW Cameo.
Tous les projecteurs étaient alimentés par batterie – le F1 FC via le support de batterie V-Mount. La sonorisation assurée par un système sur batterie MAUI 5 GO de LD Systems était également entièrement mobile. Hormis la simplicité de montage des projecteurs, la combinaison de l’interface DVC USB vers DMX de Cameo intégrant le logiciel DMX by Daslight et de l’émetteur iDMX CORE W-DMX a également permis de faciliter le contrôle des luminaires.
Ainsi, le logiciel DMX a été utilisé pour programmer des scènes et patcher les projecteurs. Cette petite configuration a montré son efficacité à produire une atmosphère vivante et naturelle :
« Les concerts en forêt d’Humblo ont été une excellente occasion d’apprécier la musique dans la nature et avec la nature. De telles occasions permettent également d’ouvrir une nouvelle voie et de créer un accès à des thèmes importants tels que la protection des espèces et la durabilité. La coopération avec Jacky Bastek et son groupe a été un plaisir pour tous les participants. » précise Stephen Wehner, directeur de l’initiative Bergwaldprojekt e.V.
Equipement des concerts d’Humblo
12 mini-projecteurs d’extérieur DROP B1 Cameo 2 projecteurs PAR à LED ZENIT B60 B Cameo 2 projecteurs Wash ZENIT B200 Cameo 1 spot Full Color Fresnel F1 FC Cameo avec support pour batterie V-Mount 1 interface Cameo DVC, USB vers DMX, 1 univers, logiciel inclus by Daslight 1 convertisseur Cameo iDMX Core, Wi-Fi et W-DMX 1 système de sonorisation sur batterie MAUI 5 GO LD Systems 1 boîte de direct passive PAN 01 Palmer 2 boîtes de direct passives 2 canaux PAN 04 Palmer 2 boîtes de direct DI-REVERSE Palmer 1 boîtier DUETTO et sommateur de ligne pour guitare de Palmer 3 préamplis POCKET AMP ACOUSTIC de Palmer 1 chariot multifonctions CART M 01 B Gravity divers pieds Gravity.
Solotech, partenaire québécois de longue date de L-Acoustics, investit dans le K3, le nouveau système compact full range, 56 boîtes réparties des deux côtés de l’Atlantique pour accompagner un nombre croissant de projets en 2022.
Avec des locaux répartis sur 19 sites au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Chine, y compris en Europe par l’intermédiaire de SSE Audio l’un des membres de son groupe, Solotech est un acteur majeur mondial dans le domaine de l’audiovisuel et des technologies du divertissement, tant sur le marché du live que sur celui de l’intégration de systèmes. L’histoire de la société comprend des clients de premier plan tels que Céline Dion, Justin Timberlake et Arcade Fire, ainsi que des installations comme le Rady Shell au Jacobs Park de San Diego et Resorts World Las Vegas.
K3, une boîte 2 voies actives, équipée de deux 12” et d’un unique moteur 4” très, très puissant. Ajoutez des L-VENTS, des volets Panflex, un appétit d’oiseau en termes de pattes d’amplis et la boucle est bouclée.
Solotech est un partenaire de longue date de L-Acoustics, bien connu pour ses investissements dans des équipements de pointe. Le stock déjà important de produits L-Acoustics de la société compte désormais 56 boites compactes K3, réparties équitablement entre ses dépôts en Amérique du Nord et en Europe. Cet investissement aidera l’entreprise à remplir ses engagements toujours plus nombreux en 2022.
K3 est le plus petit système ligne source pleine bande de L-Acoustics et est idéal pour les événements de taille moyenne. Sa légèreté, sa capacité en termes de portée et sa pleine bande en font le complément idéal de l’inventaire de Solotech, lui permettant de répondre à des demandes en salle et pour les déploiements L-ISA, en offrant une solution économiquement viable pour les projets nécessitant un nombre accru d’enceintes dans des espaces réduits.
Le CEO de L-Acoustics Americas Alan Macpherson.
« Les équipes de Solotech créent constamment des expériences de divertissement de grande qualité pour un très large éventail de publics et d’artistes », nous dit Alan Macpherson, directeur général de L-Acoustics Americas. « Je suis heureux que Solotech ait considéré K3 comme un investissement stratégique qui l’aidera à continuer à offrir une sonorisation optimisée pour sa gamme de projets en pleine expansion. »
En Europe, SSE a déjà déployé du K3 cet été pour Post Malone sur la Wireless Stage du festival de Reading et Leeds cet été, tandis que les stocks nord-américains de Solotech sont utilisés par le rappeur, chanteur et auteur-compositeur américain NF pour son Clouds Tour.
Frankie Desjardins, Vice President R&D de Solotech Inc.
« K3 a un encombrement plus faible que K2, ce qui en fait une excellente solution intermédiaire lorsque Kara II n’est pas assez puissant et que K2 serait surdimensionné », explique François « Frankie » Desjardins, vice-président de la R&D de Solotech Inc.
« Avec les volets Panflex intégrés, K3 offre un contrôle sur la directivité HF qui lui donne de la flexibilité pour garantir une couverture très large ou beaucoup plus étroite, répondant parfaitement aux besoins de divers projets. Le fait d’avoir tout cela dans une seule boîte offre une grande polyvalence. »
Juste avant l’été, la société Agora audio, située près de Poitiers, fournisseur et fabricant de solutions audionumériques et de transport de données, lançait son tout nouveau produit, le H1. Ce produit est une plateforme hybride combinant un switch et un « bridge » AoiP (Audio sur IP) supportant la plupart des protocoles audio disponibles sur le marché. La partie switch hérite de l’expérience acquise par Agora avec ses gammes de switches Ethernet Ghost et Fast, et reste de plus totalement compatible avec celles-ci.
Figure 1 Vue du H1 en montage rack. Une équerre permet de monter le H1 seul, et un kit permet d’assembler deux H1 ensemble (Source : Agora).
Son format demi 19 pouces offre une plus grande versatilité quant aux options de montage et d’installation, le produit pouvant se placer derrière une console, être fixé sur un mur, ou installé dans un pont (kits de montage en option). Le double montage en rack permet d’offrir rapidement des scénarios de type A/B (primaire / secondaire) ou d’extension. Coté audio, le H1 offre une matrice audio 128×128, une interface Dante Brooklin II et un slot compatible avec les cartes AxC du constructeur Français Auvitran.
Grâce à cette combinaison originale de switch, de matrice audio, de carte Dante et à l’emploi des cartes AxC d’Auvitran, le H1 offre des solutions de transport, de matriçage et de conversion dans un appareil au format unique. L’usage de plusieurs protocoles sur le même réseau audio sur IP s’étant largement intensifié ces dernières années, ce produit trouvera naturellement sa place dans des installations nécessitant transport et conversion des flux audio.
Figure 2 En haut, le panneau arrière du H1, avec un connecteur optionnel Neutrik OpticalCon, le port de gestion du produit, une alimentation de secours en option, et le slot vierge pouvant accueillir les cartes AxC d’Auvitran. En bas le panneau avant, avec les ports Ethercon surplombés d’un petit écran LCD comme sur la série Ghost, et un connecteur OpticalCon en option (Source : Agora).
Interview de David Rocher, CTO et cofondateur d’Agora Audio
Nous avons interviewé David Rocher, pour savoir quels étaient les éléments qui ont conduit à la genèse de ce produit.
SLU : Bonjour David, qu’est-ce qui a initié la création de ce produit ?
David Rocher : C’est le résultat d’une convergence de demande : le marché étant friand du format compact demi-rack, il y avait donc déjà une volonté de leur fournir cette solution. Nous sommes donc partis d’une déclinaison, avec un produit qui se distingue sur le marché. Chez Agora nous n’aimons pas trop faire les mêmes produits que les autres. Ensuite, il y avait cette vieille idée de dire finalement, à un moment, la rationalisation du coût infrastructurel du réseau passe par la déclinaison des gammes de produit vers le haut ou vers le bas, mais elle passe aussi par la mutualisation des technologies.
Nous avons donc réfléchi à une technologie mutualisant l’équipement terminal, le switch, et le bridge audio. Tu sais un produit n’arrive jamais d’un coup, c’est une réflexion. Notre département commercial nous soutenait dans l’idée du demi-rack, avec cette idée assez rationnelle de dire que si l’on met tout dans le même produit, on gagne sur l’aspect compact du produit, et on gagne en efficience de coût.
Le troisième aspect, est que finalement, jusque-là, nous étions fabricant de switches et nous restons des gens d’audio. Encore une fois le but d’une gamme est de trouver son propre chemin, de définir sa propre équation de valeurs. Nous ne voulons pas fabriquer des technologies, nous voulons penser des produits. La principale différence vient d’une réelle définition du besoin de l’utilisateur qui tous les jours branche un bridge audio dans un switch et les configure indépendamment. Toute solution qui mutualise les ressources matérielles et humaines est bonne à prendre Si on ajoute nos affinités connues et reconnues avec Auvitran à Grenoble, car nous sommes assez fans de leur technologie, tout ça combiné, conduit logiquement à ce produit.
SLU : A qui s’adresse le H1 ?
David Rocher : Il y a toujours deux logiques lorsque l’on pose cette question, soit on parle de ses applications, soit on parle des segments de marché.
Côté applicatif on voit au moins dans le H1 trois grandes familles :
– Le bridge Dante vers quelque chose (AVB/Milan, MADI, AES/EBU, Ethersound & Cobranet s’il en reste), dans cette logique de passerelle. – La carte préampli d’Auvitran, puisque le slot du H1 est compatible avec toute la gamme de cartes AxC et que ce préampli est contrôlable à distance par n’importe quelle console Yamaha CL, QL et transforme un H1 en RIO dans l’écosystème Yamaha. Le H1 est donc une stage box ultra-compacte, silencieuse et de très bonne qualité audio, mais pour être honnête ce n’est pas forcément quelque chose que nous avions imaginé au départ. – Enfin la carte DSP Auvitran de 64×64 qui permet de mixer des flux, ce qui en fait une petite matrice très élégante.
Côté marché, la question est finalement à qui ça s’adresse ? La réponse est à tous les gens qui déploient déjà du réseau et qui constatent les besoins en solutions de transport comme en équipements terminaux et bridges. Tout cela mène vers un tout-en-un qui est bien reçu par le marché. L’autre clientèle est celle qui est en train de se convertir, ou qui est en train de penser à un déploiement réseau pour son infrastructure, par exemple coté touring, coté installation fixe, coté live ou broadcast.
Typiquement aujourd’hui le H1 en mode RIO séduit le broadcast, avec son format stage box ultra-compact, sans ventilateurs, donc silencieux, que tu peux placer sous la table d’un plateau télé, et qui te fournit 16 entrées micro. Honnêtement, nous n’avions pas prévu de répondre à ce genre de demande, c’est super ! Le mode MADI / DANTE qui permet de transporter les données de contrôle des stage box vers les consoles pour DigiCo et Soundcraft séduit aussi beaucoup d’utilisateurs et représente une alternative économique à d’autres solutions lorsqu’il d’agit d’agréger sur une boucle plusieurs stage box et plusieurs consoles.
En gros le broadcast a vraiment de l’appétence pour la stage box en mode RIO et pour le bridge Dante MADI, le live est aujourd’hui sur une coexistence de l’écosystème Dante avec l’écosystème AVB/MILAN et DANTE/MADI en bridge intelligent pour les utilisateurs de DigiCo et Soundcraft. Le segment des installations fixes adore la modularité et la possibilité de traitement qu’apporte la carte ADSP. Mais ce produit est avant tout un couteau suisse, et nous pensons sincèrement qu’il étoffera notre clientèle dans le futur.
SLU : Recevez-vous des demandes du monde du broadcast pour une compatibilité avec AES67, vu que votre module Dante peut le fournir ?
David Rocher : Je t’avouerai que les demandes arrivent tout doucement, mais on nous parle vraiment du bridge Dante-MADI, c’est vraiment le truc hyper fort. Car finalement les régies broadcast s’intéressent vraiment à l’AES67 pour sa portabilité sur Internet, ou ce genre de truc à terme, alors que finalement sur un LAN entre ton plateau, ta console et ton mix antenne, le protocole Dante est finalement très satisfaisant. Je ne sais pas si aujourd’hui nous pouvons encore imaginer tous les marchés que peut couvrir ce produit. Avec H1, nous sommes très heureux car nous avons franchi un pas.
SLU : Puisque tu es derrière le développement, quel est à tes yeux le principal atout technologique de ce produit ?
David Rocher : Chez Agora, nous n’avons jamais rien inventé : si on réfléchit à l’histoire du Ghost, nous avons décliné le switch dans un workflow très simplifié pour l’utilisateur, avec une connectique robuste et une grosse intégration de tous les connecteurs et les alimentations dans un châssis 1U. Sur Fast, nous sommes venus avec un concept de deux-en un, le twin-Lan dans la même machine mais fondamentalement, il suffisait de lire les spécifications d’Audinate à la virgule pour avoir une idée du produit, il n’y a pas d’invention, nous en avons mis deux en un.
Encore une fois nous n’inventons rien avec le H1, nous avons juste mis trois technologies qui nous paraissent essentielles à un développement, dans le même produit. Il faut donc rester humble, ce qui ne veut pas dire qu’à terme nous ne voulons pas inventer des choses, nous avons plein d’idées pour l’avenir, mais aujourd’hui, on parle avant tout de technologies qui sont là pour rationaliser ce déploiement réseau auquel on s’est attaqué il y a 20 ans, et pour décliner des outils rationnels chez l’utilisateur.
SLU : D’un point de vue technique, comment s’effectue la communication entre les différents modules intégrés au H1 ?
David Rocher : Il y a clairement une matrice audio qui est basée sur FPGA, donc à très faible latence, reliée à deux bus TDM, un vers le slot externe, un vers le module Dante Brooklyn II, ce dernier étant relié au switch Ethernet interne.
Figure 3 L’architecture interne du H1 : A droite le port d’extension des cartes Auvitran AxC, au centre la matrice audio 128×128 sur FPGA, et à gauche le module Audinate Brooklyn II, lui-même relié au switch Ethernet. Les trois modules audio sont reliés par un bus TDM (Source : Agora).
La petite vidéo de présentation du H1 explique très bien l’architecture :
SLU : Est-ce une solution que vous avez développée vous-même ?
David Rocher : Nous l’avons co-développée avec Auvitran, le principe étant de dire qu’Auvitran avait cette brique de technologie, c’est en effet une carte spécifiquement développée pour le H1, mais nous assumons totalement de dire que si la technologie était déjà là, autant la développer avec eux. Nous ne cachons absolument rien de ce co-développement, et c’est pour cela que nous sommes totalement compatibles avec la gamme de carte AxC d’Auvitran, nous ne changeons pas la marque des cartes, ça reste de l’Auvitran.
Les clients qui ont acheté des cartes Auvitran dans le passé en seront ravis, il n’y a pas de nouvelle marque ou de nouvelle version de logiciel qui bloquerait l’usage de leurs cartes, nous assumons totalement et c’est d’ailleurs inscrit sur le produit « powered by Auvitran ». Nous avons pris la carte Dante, nous avons pris la matrice, nous avons créé un nouveau routing, autant se servir de technologies qui ont déjà fait leur preuve. Par contre, le switch, est le nôtre.
SLU : Peux-tu me donner un exemple d’application où je devrais insérer une autre carte AxC Dante dans le H1 ?
David Rocher : Alors bien sûr, les choses se modifient maintenant avec DDM (Dante Domain Manager), mais il y a plein de lieux d’exploitation ou nous avions mis en place des grilles d’intercommunication avec X cartes Dante reliées en TDM et qui permettent d’avoir Salle A, Salle B, Salle C… avec des écosystèmes Dante administrés de part et d’autre en local dans chaque salle, et qui pour autant permettent de s’échanger des flux entre les salles. Avec Dante dans Dante, tu sépares tes horloges, tu sépares tes administrations, tu as deux réseaux Dante séparés reliés par un bus TDM, c’est un réel avantage.
SLU : Je présume que le H1 est compatible avec la gamme Ghost ?
David Rocher : Tout à fait, c’est juste que nous inaugurons une nouveauté sur ce produit car le H1 arrive avec un contrôle à base de WebSocket. Par exemple, notre application Ghost manager aurait pu configurer aussi la partie switch du H1, mais pour le cœur audio il faut passer le logiciel AVS Monitor d’Auvitran. Nous avons donc passé la configuration du switch H1 sur une base de WebSocket, ce qui signifie que le navigateur web d’AVS Monitor est à même de configurer le switch du H1.
Cela permet également d’accéder à la page de configuration du switch depuis un navigateur web classique (validé pour Windows), AVS monitor étant de toute façon une application Windows. La portabilité des interfaces étant une grosse demande du marché, c’est donc le début d’une réponse.
SLU : Pourquoi avoir choisi Auvitran comme partenaire ?
David Rocher : Au moins pour trois raisons : Nous adorons leur hardware et leur technologie. Ca sonne, ça parait bizarre de le dire, surtout pour des bridges, mais j‘assume. Il y a des différences entre les différents produits audionumériques, et je trouve que les bridges Auvitran se placent dans le haut du panier. C’est robuste, c’est Français, nous nous connaissons bien ce qui facilite, au-delà de l’amitié, les cycles de R&D (Recherche et développement). Tout n’est jamais bordé au démarrage, quelques fois nous devons faire des retouches, et c’est plus facile quand on se connaît.
SLU : Et la mise sur le marché du produit s’en trouve accélérée ?
David Rocher : On parle d’un cycle de développement de deux ans ! Le plus gros du travail a été de gérer l’alimentation et la température à l’intérieur du Boîtier, la mécanique pour tout loger dans un format demi-rack, et le soft. Et il ne faut surtout pas oublier que la technologie Auvitran a maintenant 10 ans, nous n’avons absolument pas rencontré de problème avec les firmwares Auvitran, qui sont d’une stabilité redoutable, donc tu pars d’une brique qui est déjà extrêmement solide.
SLU : D’un autre point de vue technologique, je vois que le produit peut être équipé d’une alimentation de secours, mais de par son format demi-rack, le H1 est également prévu pour les scénarios A/B (Primaire / Secondaire) ? Tu peux donc cumuler le scénario A/B avec alimentation redondée ?
David Rocher : Oui c’est ceinture, bretelle et casque lourd (rires) ! Tu as raison, il y a ça dans toutes les bouches : et la redondance, et la redondance… Là c’est vrai qu’avec le format demi-rack, une Brooklyn II par switch et une double alim, s’il t’arrive quelque chose, c’est que tu n’as vraiment pas de chance ! Mais c’est vrai que c’est une demande du live aujourd’hui d’ultra sécuriser les infrastructures. Il y a bien sur des solutions alternatives sur le marché, avec de très bons produits, mais ce n’est pas notre propos. Avec le H1, nous trouvons un chemin qui est le nôtre, où nous apportons une solution qui concerne plus l’audio, mais j’ai envie de dire c’est avant tout notre cœur de métier, on pense audio dans cette boîte !
Avec son nouveau moteur de leds de 650 W, le spot à couteaux motorisés Eurus appartient à la nouvelle génération de luminaires Ayrton qui profite des avancées technologiques et d’une étude plus poussée pour qu’il soit plus compact, plus léger, plus lumineux, plus silencieux.
Nous allons voir avec Abdel Youcef responsable du SAV Axente comment démonter pas à pas cette machine compacte et assurer l’entretien de base des éléments optiques et des filtres à l’exception de la trichromie qui nécessitera un démontage plus avancé en SAV.
30 000 spectateurs ont afflué 11 jours durant à la Cité de la Musique de Paris début septembre pour Jazz à la Villette 2121. Ils ont ainsi pu redécouvrir la Salle des Concerts et apprécier des performances d’artistes en L-ISA grâce à Emmanuelle Corbeau qui a souhaité bénéficier du son immersif pour leur retour après un long hiatus.
La Cité de la Musique, désormais associée à la Philharmonie de Paris, a été l’un des lieux phares du festival. Emmanuelle ‘Manue’ Corbeau, adjointe au chef du service audiovisuel de la Philharmonie de Paris, a été en charge du déploiement de L-ISA dans la Salle des Concerts de la Cité de la Musique. « D’aussi loin que je me souvienne, j’ai été fascinée par la spatialisation du son, mais être ingé retours n’offre pas beaucoup d’opportunités de jouer avec cette technologie, à part étudier certaines recherches binaurales disponibles à l’époque », explique Manue.
Emmanuelle Corbeau
« Lorsque j’ai rejoint la Philharmonie de Paris en 2015 en tant qu’ingé face résident, cela m’a ouvert un nouveau monde de possibilités en son spatialisé. Un jour, un de mes amis qui mixait un Bubble en 23.1 pour L-Acoustics Creations a mentionné qu’il était beaucoup plus facile de travailler avec L-ISA « parce que tout était si naturel ». Cela m’a vraiment donné envie de mettre la main sur la technologie de L-Acoustics et de faire ma propre expérience.
Après avoir vu quelques démos L-ISA sur des salons et des démos, Manue s’est d’abord inscrite à un cours dédié au son spatialisé avec le CFPTS (Centre de Formation Professionnel de Technique de Spectacle) où elle a pu avoir un aperçu général des technologies spatialisées, avec Etienne Corteel de L-Acoustics enseignant la section L-ISA. Elle a ensuite vécu son premier show avec L-ISA à la Cité de la Musique en 2019, menant l’ensemble du projet avec le soutien de la marque. « Il s’agissait d’un concert de musique électronique et cela a été un grand succès à tel point que cela m’a donné envie de réutiliser ce système ! » s’exclame Manue.
Arnaud Delorme
Elle et l’équipe de la Philharmonie ont ensuite exploré le potentiel du mixage et de la configuration L-ISA, en participant à une session de formation dirigée par le responsable des projets d’application de L-Acoustics, Arnaud Delorme. L’opportunité de mettre en pratique leur formation s’est présentée avec le festival Jazz à La Villette de cette année, un événement parfait pour ouvrir les artistes à de nouvelles perspectives et offrir une expérience d’écoute très naturelle et dynamique aux fans de jazz.
La Philharmonie dispose en fixe de systèmes K2 et Kara. Cela a permis à Manue d’en utiliser les Kara au sein de la Salle des Concerts de la Cité de la Musique, en complétant ce parc grâce à Audiolive, afin de disposer d’un système L-ISA complet.
De plus petites boîtes supplémentaires ont été utilisées comme compléments frontaux virtuels, une nouvelle fonctionnalité de L-ISA qui crée une réplique virtuelle du système de scène pour les premiers rangs, là où la couverture croisée ne peut pas être physiquement réalisée. Ce nouvel algorithme positionne les objets audio très près du plateau, améliorant ainsi leur discrimination, la couverture et la cohérence des niveaux.
Le système L-ISA complet dont les huit Kiva II en charge pour 6 d’entre elles de mettre en œuvre le nouvel algorithme créant des « Spatial Fills »
N’ayant qu’une journée pour tout installer, Arnaud Delorme a donné un coup de main à Manue sur le déploiement du système. « Bien que ma formation me permette de gérer la configuration, c’était un sentiment agréable de savoir que j’avais un » filet de sécurité « en cas de problème », ajoute-t-elle. « L’équipe de L-Acoustics est toujours prête à fournir du support technique, en particulier avec L-ISA, mais pour être honnête, mon travail était facile ici », explique Delorme. « Emmanuelle a tout très bien géré, de la conception au mixage, grâce à son talent et au caractère intuitif de L-ISA qui permet de passer facilement du gauche-droite à une configuration immersive. »
La configuration finale de la Salle des Concerts de forme ovale comprenait un système principal L-ISA en cinq lignes de huit Kara chacune avec deux clusters de deux A10 (une Wide, une Focus) en out-fill. Huit Kiva II, régulièrement espacés sur le devant de la scène se chargeaient des premiers rangs, les six centraux complétant le système Scène pour offrir une immersion virtuelle aux spectateurs les plus proches et les deux en bout de plateau à cour et jardin pour les sièges sur les côtés. Enfin quatre 115XT réparties uniformément autour de de la salle au-dessus du niveau du balcon, ont fait office de surround.
Le système scène, 40 Kara, complété par 4 KS28 en cluster central et cardioïde.
Manue Corbeau a accueilli les mixeurs tout en prenant la console pour certains artistes venant sans technicien. « J’ai mixé deux performances très différentes : l’une était un quatuor de jazz avec un son très naturel, l’autre une performance avec beaucoup d’énergie où un gros SPL était nécessaire. Un avantage majeur pour les deux est que le mix par objets est beaucoup plus facile à traiter pour le cerveau, par rapport à la stéréo, et offre une expérience d’écoute beaucoup plus agréable. »
Le L-ISA Controller avec, au second plan, une Heritage-D 96.
Certains des ingés son accueillis ont été particulièrement satisfaits de la facilité d’utilisation du contrôleur L-ISA et de la manière dont ils pouvaient placer et démasquer les sources.
« L’un d’entre eux en particulier mixait une performance très forte, qui fonctionnait exceptionnellement bien en L-ISA, car avec plusieurs sources, il est facile de passer d’un SPL faible à élevé sans que cela ne fatigue les spectateurs, ce qui l’a vraiment rassuré. » note Emmanuelle.
« L’une des plus belles choses à propos de L-ISA est qu’il enveloppe littéralement les spectateurs dans un paysage sonore tridimensionnel, de sorte que vous avez l’impression que la musique n’est pas juste devant vous, vous êtes enveloppé « , poursuit-elle. « Tant le Directeur technique de la Philharmonie de Paris que le Responsable technique de la salle m’ont dit qu’il leur était beaucoup plus facile d’entendre les nuances entre les différents instruments et vraiment apprécier la performance musicale. »
Après 11 jours de bons moments avec certains des musiciens de jazz les plus renommés et talentueux, il y a une chose qui va lui manquer. « C’était une si belle expérience d’utiliser L-ISA pour Jazz à La Villette que j’ai du mal à revenir à la stéréo », sourit-elle. « Je pense vraiment que cela vaut la peine d’apprendre ce nouveau langage basé sur des objets, car c’est l’avenir du son. J’espère que nous pourrons répéter cette expérience avec L-ISA l’année prochaine et au-delà.
Avec la Dynamic Music Distribution, Powersoft offre aux intégrateurs la possibilité de déterminer les sources et les zones de manière pratique et efficace grâce aux capacités de routage numérique intégrées à ses plateformes d’amplificateurs. Cela simplifie l’acheminement dynamique de la musique et d’autres sources, ainsi que des signaux de commande, entre différentes zones et entre plusieurs amplificateurs, indépendamment de l’emplacement de la source et sans avoir recours à une matrice centralisée.
Deux Mezzo 604 AD – l’amplificateur super compact de 600 W à quatre canaux de Powersoft – alimentent l’ensemble du Matches Sports Bar, Grill & Social, d’une capacité de 250 personnes, un lieu d’accueil unique intégrant plusieurs zones et espaces audio distincts. Niché derrière le comptoir, un seul écran tactile Powersoft WM de 4,3 pouces monté sur le mur permet de contrôler l’ensemble du système DMD, y compris les capacités de matriçage dynamique intégrées de Mezzo.
Ashley Bond, directeur général de MADE Worldwide, concepteur et installateur de systèmes.
« En utilisant la solution DMD de Powersoft, nous avons pu garder un design simple tout du long, de la conception du projet à la remise au client », explique Ashley Bond, directeur général de MADE Worldwide, concepteur et installateur de systèmes.
« Le client se retrouve alors avec une solution puissante et intégrée, proposée par un seul fabricant leader du secteur, qui lui fournit un système audio fiable et sécurisé qui va vraiment faire bouger les choses. »
Le bar sportif Matches, situé à Elwick Place à Ashford, à environ 95 km au sud de Londres, a ouvert ses portes en juin et connaît depuis un succès fulgurant.
Le propriétaire de Matches John Shepard.
Jon Shephard, propriétaire de Matches, explique que le concept du lieu consiste à combiner « tous les meilleurs éléments des bars que j’ai fréquentés tout au long de ma vie, en un seul endroit » pour créer « l’expérience ultime du bar sportif ».
Avec un seul amplificateur Mezzo à quatre canaux capable de piloter jusqu’à quatre zones audio indépendantes, grâce à la nouvelle version du logiciel ArmoníaPlus 2.2 de Powersoft, l’écosystème DMD était le choix naturel pour concrétiser la vision de Shephard pour le lieu, avec une « expérience sonore personnalisée dans chaque zone », explique Ashley Bond.
« Dans le bar principal, nous voulions un système où les clients auraient vraiment l’impression d’être dans le stade et de regarder le match en direct. Cependant, une fois que le match est terminé et que nous coupons l’audio de la télévision, nous voulons que la musique s’active, que le son soit fort et qu’il n’y ait aucune perte de qualité audio. Et croyez-moi, si vous venez ici le vendredi et le samedi soir, vous en ferez l’expérience. » Les deux amplis Mezzo sont chargés de gérer le son dans l’ensemble des salles de Matches, y compris dans le couloir et les toilettes.
Steve Barton, responsable de la branche intégration AV de CUK Audio.
CUK Audio, distributeur britannique de Powersoft, a fourni à MADE les Mezzo et le WM Touch, ainsi que les enceintes AUDAC (haut-parleurs muraux ATEO, haut-parleurs de plafond CIRA et renforts de basses BASO10 et NOBA8) que les amplis alimentent.
Steve Barton, responsable de la branche installation AV de CUK, explique que les multiples options de sortie du Mezzo 604 AD à basse et haute impédance étaient essentielles pour un établissement comme Matches. « Les amplificateurs Powersoft ont jusqu’à quatre pattes délivrant un total de 600 W, avec un partage complet de la puissance sur tous les canaux. Et la clé ici est qu’ils peuvent faire de la basse impédance et attaquer une ligne de 100V sur le même ampli, tout en utilisant le DSP intégré dans un espace d’une demi-rack 1U donc vous pouvez faire rentrer une sacrée puissance de traitement dans un espace vraiment, vraiment minuscule. »
Deux Mezzo 604 AD, 8 canaux de puissance prête à donner vie à des enceintes à basse ou haute impedance…entre autres possibilités.
« L’un des défis que nous avons dû relever dans le cadre de ce projet était d’assurer une installation dans un tout petit espace » ajoute Ashley Bond de MADE. « Comme les Mezzo sont si petits dans le rack, nous avons pu installer trois autres boîtiers et une entrée AUX, ce qui nous a permis de répartir le son dans différentes zones et de faciliter l’utilisation par le client. Malgré ses spécifications élevées, le système Powersoft est à un prix si compétitif qu’il a été très facile de le recommander à MADE pour le projet Matches », conclut Barton.
Une image du 604 AD.Le système de commande WM Touch.
John Shephard se dit « ravi du système audiovisuel dont nous disposons au Matches. La commande WM Touch est très conviviale – nous avons le panneau de contrôle derrière le bar, et n’importe quel membre de notre personnel peut se connecter et modifier le son en quelques clics. De plus, la formation effectuée par MADE n’a pris qu’un minimum de temps – pas plus d’une demi-heure – parce que c’est si simple à utiliser ».
En fait, l’équipe de MADE a été tellement impressionnée par le système intégré chez Matches que la société a déjà prévu d’en déployer d’autres presque identiques dans plusieurs projets à venir. « Cela s’explique par les excellentes performances chez Matches », poursuit Bond. « Il est définitivement devenu notre solution de prédilection pour les projets d’accueil du public, à tel point que nous en avons même un stock pour en disposer rapidement quand nous en avons besoin.
Une des -match boxes-
Les gens de Powersoft sont tout aussi importants que ce qu’offrent leurs équipements, ajoute Barton de CUK, qui distribue la marque au Royaume-Uni depuis 2008. « Il ne s’agit pas seulement des produits, mais aussi des relations et pour ça, les gars de Powersoft sont fantastiques », conclut-il.
3 partenaires et un client heureux.
« Ils ont démontré à maintes reprises qu’ils étaient accessibles, sympas et flexibles, ce qui est exactement ce dont vous avez besoin dans une relation de travail. Et c’est une combinaison rare que de trouver un fabricant de haut niveau qui a des gens aussi cool qui travaillent pour lui. »
La gamme EON700, qui comprend les enceintes EON710, EON712, EON715 et le subwoofer EON718S, offre une très bonne couverture et fidélité sonore, grâce à l’utilisation de haut-parleurs JBL sur mesure. Ces systèmes sont parfaits pour sonoriser tout événement intérieur ou extérieur de petite à moyenne taille avec un son fort et clair.
Le M118-4 à bobine 3” et aimant ferrite équipant le sub 718S, un transducteur sérieux et assemblé au Mexique comme des modèles beaucoup plus huppés du catalogue JBL.
Ils sont alimentés par une amplification en classe D de 1300 W en crête pour les enceintes et 1500 W pour le subwoofer. On obtient rapidement un son parfait grâce au mélangeur 3 canaux intégrant les technologies du dbx DriveRack comme la suppression automatique du Larsen, un correcteur de sortie 8 bandes et des presets optimisés. Accédez facilement aux fonctions via un écran LCD couleur rétroéclairé ou l’application JBL Pro Connect.
JBL Pro Connect et l’écran couleur présent à l’arrière des 4 modèles.Le moteur 1” 2414H qui équipe l’ensemble de la gamme EON700 et lui offre sa très bonne sensibilité.
Le streaming Bluetooth 5.0, un délai d’alignement de 100 msec intégré et des options de fixation apportent encore plus de flexibilité à ce système de sonorisation fiable et idéal dans de nombreuses configurations, du chanteur aux DJs comme à l’audiovisuel d’entreprise.
Un design acoustique et un son soigné
Le nouveau design des enceintes EON700 met en œuvre des woofers JBL développés pour cette gamme et un puissant moteur 2414H associé à de nouveaux pavillons optimisés. Tout cela afin d’obtenir le célèbre son JBL, avec une réponse naturelle dans les basses et une large dispersion dans les hautes fréquences.
La EON715 sans sa face avant. Admirez la pièce de mise en phase facilitant le raccord toujours délicat entre un 15” et un moteur, surtout de 1”
Performances et puissance
La série EON700 offre une reproduction robuste qui couvre les besoins de tout événement de taille petite à moyenne, à l’intérieur ou à l’extérieur. Elle intègre une amplification efficace en classe D de 1300 W en crête pour les enceintes et 1500 W pour le subwoofer. Et avec une pression allant jusqu’à 128 dB max SPL (EON715), de quoi offrir à l’ensemble du public un rendu sonore digne du premier rang.
Obtenez un excellent son rapidement avec un DSP de qualité professionnelle
Le DSP de qualité professionnelle et son correcteur 8 bandes associés à des presets optimisés permettent d’accéder au meilleur son par la simple action d’un bouton. L’atténuateur automatique (Ducking) baisse automatiquement le niveau de la musique lorsqu’un signal micro est détecté. Et les oreilles sont protégées grâce à l’éliminateur automatique de Larsen dbx intégré.
Connectivité et contrôle
Le streaming Bluetooth 5.0 intégré bénéficie des dernières améliorations du protocole pour une latence réduite, une portée et une fidélité audio améliorées. Deux connecteurs combo pour les entrées et une sortie sur XLR pour des enceintes supplémentaires complètent les options de connectivité. L’accès aux fonctions s’effectue via un écran LCD EasyNav ou en utilisant l’application universelle JBL Pro Connect pour effectuer des réglages de n’importe où dans la salle.
Tout est prévu pour faciliter la mise en œuvre de cette série.
Configurez votre diffusion
Les accessoires tels qu’une barre de couplage ou un étrier offrent des options de déploiement flexibles, permettant d’adapter le système aux salles et comme ces enceintes sont empilables, il est encore plus facile de les stocker et de les transporter.
Robuste et fiable
Comme toutes les enceintes JBL, les préséries des EON700 subissent 100 heures de tests rigoureux pour s’assurer qu’elles fonctionneront parfaitement en conditions réelles.