Ad
Accueil Blog Page 78

Atelier SSL organisé par Algam Entreprises le 6 mai

0

Pour répondre à vos questions d’accompagnement, de formation, de support technique de la gamme Solid State Logic, récemment arrivée dans son catalogue, Algam Entreprises organise une rencontre par visioconférence le jeudi 6 mai à 11 heures.

Ce premier événement SSL permettra à l’équipe d’Algam Entreprises d’échanger avec les clients de la marque anglaise autour de différentes thématiques, notamment sur des sujets liés aux systèmes Live.
Après une présentation des différents membres de l’équipe, vous découvrirez les avantages de leur accompagnement commercial, le fonctionnement du support technique et du SAV et le programme de formations envisagé.

Le jeudi 6 mai à 11 h 00, cet atelier sera interactif et vous aurez la possibilité de poser toutes vos questions en temps réel.
Le nombre de places étant limité, pensez à vous inscrire au plus vite. (Date limite d’inscription : mercredi 5 mai). Inscription avec le lien ici


Plus d’infos sur le site Algam Entreprises

 

Plongez dans le futur avec Yamaha

0

Yamaha Professional Audio vous invite le jeudi 22 avril à 11:00 à vous joindre sur Facebook Live pour le New Technology Showcase, un événement spécial comprenant une annonce majeure sur les solutions audio immersives de la marque aux 3 diapasons et plus encore.


2020 a été l’une des années les plus difficiles pour l’industrie audio professionnelle, mais Yamaha s’est engagé à investir dans la reprise du marché.
Le New Technology Showcase comprendra plusieurs sessions, chacune présentant les dernières technologies audio sur lesquelles Yamaha travaille.

Rejoignez nous le 22 avril à 11:00 et plongez dans le futur !

Pour assister au New Technology Showcase, cliquez ici

Et d’autres informations sur le site Yamaha

 

37 RoboSpot suivent la finale de League of Legends

0
Photo © Riot Games

C’est le nouveau stade de Shangaï, le Pudong Football Stadium qui a servi d’écrin à la finale 2020 du Championnat du monde de League of Legends. La conception lumière de Mat Stovall (LampedUp) qui impliquait aussi les gradins a contribué à de fantastiques cérémonies d’ouverture et de clôture marquées par une énergie fabuleuse.


Photo © Riot Games

Trente-sept systèmes RoboSpot Robe demandés par Mat et son associé, le concepteur lumière Trevor Stirlin Burk (Visual Noise Creative) contrôlaient les BMFL. Fournis par Christie Lites, ces RoboSpot provenaient du Royaume-Uni et des États-Unis pour finir entre les mains du principal prestataire technique sur l’événement ; Creative Technology (CT) Shanghai.

Mat avait besoin de « sources de lumière blanches de qualité » pour mettre en lumière, à la fois les joueurs, les « chorégraphies » du spectacle, et tous ces instants où les coachs s’entretiennent avec leurs équipes tout au long de la compétition.
Avec une zone à couvrir importante au centre du stade, Mat n’était pas sûr de pouvoir placer physiquement des poursuiteurs à tous les endroits requis. Le RoboSpot a donc constitué LA solution la plus simple et efficace à mettre en œuvre !
Au total, 37 BMFL ont été positionnés un peu partout dans l’enceinte du stade, sur des ponts, au-dessus et sous des deux écrans LED géants de la scène et au sommet de l’immense arche Paifang de 33 mètres de haut.

Les RoboSpot ont dirigé 16 x BMFL FollowSpot et 21 x BMFL FollowSpot LT (longue portée), tous équipés de caméras intégrées, avec une RoboSpot BaseStation par projecteur et seulement 14 opérateurs qui passaient d’un système à l’autre en fonction des tableaux. La plupart des opérateurs n’avaient jamais utilisé ce système mais ils ont très rapidement appris à le commander.
Tous les opérateurs étaient installés dans une salle de conférences située sous l’une des tribunes principales, sans fenêtre ni vue directe sur la scène. Plusieurs moniteurs diffusaient les images des caméras broadcast, ce qui leur permettait de suivre l’action indépendamment de ce qui était diffusé sur leurs propres écrans RoboSpot.


Photo © Riot Games

C’est Tom Buddingh, de l’équipe de Mat qui s’est chargé de déployer le réseau fibre pour les RoboSpot impliquant 17 switchs Gigabit et 15 nodes Luminex DMX8 Mk2… essentiels pour transporter via Ethernet la communication DMX-RDM nécessaire pour relier le contrôleur du RoboSpot au BMFL et à sa caméra connectée.

Tom a configuré le réseau de poursuite pour avoir 40 x VLAN (Virtual Area Networks), c’est-à-dire 40 réseaux différents sur une seule liaison fibre ou câble, ce qui permettait à chaque caméra d’avoir son propre lien « réseau » avec le contrôleur. Il éliminait ainsi le risque qu’un RoboSpot visualise une autre caméra que celle qu’il contrôlait.

Photo © Riot Games

Dans la salle de contrôle où se trouvaient tous les RoboSpot BaseStation, il y avait dix switchs gigabit dont six administrables, ainsi que six nodes Luminex qui permettaient à chaque contrôleur d’avoir un accès direct à sa caméra, une communication DMX / RDM avec son projecteur et de recevoir un signal de la console pour régler la couleur, l’intensité et d’autres paramètres.
Tom a également conçu le réseau lumière principal en MA-net / sACN pour contrôler les quelque 3 500 projecteurs, de façon complètement séparée afin de réduire le trafic sur le réseau « RoboSpot ».

Les RoboSpot étant très dispersées sur le plateau et les liaisons Ethernet étant limités à 100 mètres, Tom devait trouver un moyen de distribuer le contrôle dans toute la salle :
« J’ai mis en place une topologie hybride en étoile avec deux concentrateurs principaux se divisant en points de distribution sur les ponts qui accueillaient entre 2 et 8 BMFL FollowSpot. » Tous les éléments du réseau étaient fournis par Christie Lites

Photo © Riot Games

Adam Eldridge, Ron Konsur et Brian Davies ont rejoint Jason Mack dans l’équipe de Mat. Grâce à leur travail acharné et à leurs compétences exceptionnelles, l’équipe de Mat qui a été rejointe par Jason Mack, Adam Eldridge, Ron Konsur et Brian Davies a coordonné l’ensemble de l’installation sur place en assurant la liaison entre la production de LOL et CT Shanghai.
Randy Quick, directeur technique s’est chargé de la coordination pour ConCom et Marc Hilko était responsable de la production eSports mondiale pour Riot Games. Sam Wrench était responsable des Cérémonies d’Ouverture et de Clôture et Riah Chiu des tournois… Les Sud-Coréens de DAMWON Gaming ont remporté la compétition en battant les Chinois de Suning en 3 – 1.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting

 

L’Echonova pulse avec Adamson et DiGiCo

0

Sorti de terre en 2010 à Saint-Avé à trois cordes de guitare de Vannes, l’Echonova est le type même de complexe conçu pour les musiques actuelles avec une salle tout debout de 600 places, 5 studios de répétition et un d’enregistrement.
L’ensemble est très bien équipé et offre un accueil parfait à une moyenne de 45 concerts, mais aussi des résidences et du soutien à la création et l’expression musicale de sa région.

A défaut d’accueillir des spectateurs, Benjamin Bruneau le régisseur d’exploitation de l’Echonova a ouvert grand les portes au fourgon d’Audiolite pour une remise au goût du jour de son parc son…On s’amuse comme on peut et c’est loin d’être la plus mauvaise des façons !

Franck Fily d’Audiolite et Benjamin nous racontent ces instants de bonheur dans une période un peu sinistre.

Franck Fily

SLU : L’Echonova c’est donc une vieille histoire d’amour !

Franck Fily (co-directeur avec Sylvain Turpin et Johan Maheux d’Audiolite) : On les connaît depuis l’ouverture en 2010. On a équipé la salle, renouvelé les automatiques il y a quelques années et on vient de les rééquiper toujours en Adamson.
Le premier système était en Metrix avec un filtrage en XTA et des Série C de Lab.Gruppen en amplification.

Le choix a été fait de conserver les deux SD8 DiGiCo tout en leur donnant un coup de jeune en renouvelant les stage racks avec un SD-Rack pour la face et un D2-Rack pour les retours et en plaçant les Madirack dans le studio d’enregistrement du complexe pour la S21 qui s’y trouve.
Il y a onze ans un gros pari avait été fait de s’équiper avec ces modèles qui venaient de sortir et il a été gagné puisque cette console est toujours au catalogue de DiGiCo !

La ToolBox Auvitran dont Benjamin se sert aussi pour augmenter son nombre d’entrées en local.

S’ajoute aussi une Audio ToolBox Auvitran très complète avec des cartes MADI, AES, Analogique et Dante qui apportent énormément de flexibilité.
Si elle devait tomber, les flux MADI et les sorties AES des Stage Racks garantissent la continuité du signal.

SLU : Les Metrix étaient complétés par quels modèles dans le bas ?

Franck Fily : Il y avait des Metrix Sub accrochés avec les têtes et deux subs MDC3 au sol, des modèles passe-bande équipés chacun de trois 18”. Ces derniers n’étant pas le compagnons idéaux des IS7, sur conseil de Julien Poirot de DV2 ils aussi été remplacés par des IS219. L’IS7 raccorde très bien avec.

Le M15 sans sa face avant.

SLU : Côté wedge c’était aussi de l’Adamson en 2019 ?

Franck Fily : Absolument et là encore le choix initial du M15 qui n’était pas très répandu à l’époque a payé puisque ce wedge est maintenant connu et apprécié. Dorénavant il ne sera exploité qu’en actif derrière du processing Lake avec cinq amplis Lab 12K44.

SLU : L’IS7 fait l’affaire pour cette taille de salle ?

Franck Fily : Largement. De l’IS10 aurait été beaucoup trop gros. La salle fait 22 mètres de longueur sur 12 de largeur et le plateau en prend déjà 7. On a fait des essais avec l’IS7 et cette jauge lui convient parfaitement.

SLU : Quelques mots sur Audiolite ?

Franck Fily : On est un peu comme tout le monde. A part quelques plans institutionnels, la prestation est à l’arrêt à part bien sûr la visioconférence qui est un nouveau métier auquel on s’est tous mis. L’installation se jouant sur des temps plus longs, on n’a pas subi de baisse d’activité. On constate même l’avancement de certains dossiers grâce à l’arrêt forcé des représentations ce qui laisse du temps et parfois même des moyens financiers supplémentaires. Je suis plus inquiet pour les projets 2023 à 2025 car il y a moins de collectivités qui se lancent dans la création de nouveaux lieux.

SLU : Gageons que d’ici là la prestation aura repris des couleurs.

Franck Fily : Bien sûr, ainsi que le renouvellement ou l’amélioration des parcs existants qui continuera même si peut être au ralenti.

Après les mots d’un intégrateur assez serein, nous avons recueilli ceux d’un exploitant plus que ravi même si, contrairement à d’autres, il n’a pas pu encore « ouvrir » son nouveau système avec le plein de public dans la salle en dehors de 3 dates en distancé et lors des résidences où il fait surtout bon de faire vrombir les trois subs sous la scène en Samia. Ça masse les pieds et ça fait plaisir aux batteurs qui ne demandent plus de sub dans leur dos !

SLU : Benjamin, les Metrix étaient ils devenus Centimetrix ?

Benjamin Bruneau (Régisseur d’exploitation de l’Echonova) : Pas du tout ! On avait prévu un renouvellement de marché avec Vannes Agglo, l’agglomération du pays de Vannes et ses 34 communes. Metrix c’est une bonne enceinte mais qui (comme d’autres anciennes enceintes NDR) n’est pas symétrique et certains techniciens pointus nous l’ont fait remarquer.

Benjamin Bruneau

On cherchait donc un nouveau produit qui le soit, et qui reste compact car on n’a pas un gros cadre de scène. On voulait aussi une solution plus ferme dans le grave, avec un bas plus structuré et percussif.
Ce que mon prédécesseur avait choisi était encore compétitif et rendait d’excellents services mais avait vieilli, et comme j’intégrais une offre de reprise dans mon marché, il ne fallait plus trop attendre pour que le matériel ne décote pas.

On a aussi redonné un coup de neuf aux retours. Le fait d’avoir passé les wedges en numérique et 2 voies actives sur une plateforme moderne comme le PLM 12K44 en lieu et place du couple XTA et Lab série C, nous a fait gagner en clarté, en dynamique, le souffle a disparu et du coup les wedges M15 sont encore plus réactifs ce qui nous permet aussi de jouer moins fort.

La puissance des retours dont les filtres passifs vont désormais trouver le temps long.

SLU : Comment en êtes vous venus à repartir en Adamson ?

Benjamin Bruneau : On a fait venir différentes marques connues et « rider friendly » et une moins ou pas encore. On a demandé des préconisations aux constructeurs et on a écouté leur choix pour notre salle. On nous a proposé du point source, de la courbure constante et de la ligne source.
Certains se sont déplacés, d’autres même pas. En plus du matériel on a aussi considéré dans notre choix les suites logicielles. On constate un peu de retard chez certains là où pour d’autres c’est extrêmement complet. Une marque française nous a proposé un point central ce qui s’est révélé être une excellente idée, nous avons donc refait des écoutes avec toutes les marques en reprenant cette solution.

SLU : Tu matrices un vrai central avec par exemple plus de voix ou c’est une réduction mono ?

Benjamin Bruneau : C’est un mono, mais je pourrais le faire. Le fait d’avoir maintenant des amplis alimentés en Dante et de disposer d’un processing Lake par patte, c’est trois clicks sur l’ordi, ce qui n’était pas possible avec le XTA qui figeait le système.


Tout ou presque le système de l’Echonova. Accrochée au gril, on voit l’IS7px centrale tournée cers le public. A droite les IS7 de jardin. Tout en bas et coupé à moitié, un des deux IS7px servant de in fill / front fill. A droite accrochée elle aussi au gril, on aperçoit une des deux IS10p servant de side. Ne manquent à l’appel que les trois subs IS219 glissés sous la scène.

SLU : Tu as donc pu écouter combien de systèmes ?

Benjamin Bruneau : Trois en comptant l’Adamson avec une bonne surprise et une déception mais qui peut être liée au calage, en plus d’un produit qui ne nous a pas séduits. Notre cahier des charges implique une très grande polyvalence sonore avec un bas du spectre capable de satisfaire les musiques actuelles. Ça doit être précis, nerveux et descendre dans l’infra. Une des marques n’y est pas bien parvenu.

On cherche aussi un rendu très propre et fidèle pour pouvoir reproduire une voix et une guitare folk mais aussi être capable de tabasser du métal. On accueille tout le monde sur notre système, on peut prendre un point ou deux et faire varier un peu les subs, mais rien de plus. On accepte un kit lumière spécifique, mais on ne tombe pas notre système. Ça doit donc sonner très bien.

La dispersion très régulière de l’IS7.

SLU : Comment pourrais-tu décrire le son de ton nouveau système par rapport à l’ancien.

Benjamin Bruneau : Je suis impressionné par la largeur de la diffusion de l’IS7 ce qui lui donne une très belle image stéréo et renouvelle le rendu de la salle.
Le bas mid grogne mieux encore que le Metrix, je corrige beaucoup moins qu’avant dans cette partie du spectre, et l’IS219 est très généreux, réactif et tranche avec la somme Metrix Sub et MDC3 qui ne restituait pas tout à fait ce que je voulais entendre.


l’IS7px en gros plan.

SLU : Tu es passé de 4 à 3 voies, cela peut avoir du bon.

Benjamin Bruneau : Sans doute la simplicité paie et le raccord entre le 219 et l’IS7 est très réussi.

SLU : Pour tes compléments ?

Benjamin Bruneau : On avait du MDC-12 sur pied. Comme on ne savait pas trop ce qu’on voulait, on les a alignés avec des M15, des IS7px et des IS10p et on a écouté l’ensemble. On a été bluffés par les 7px et encore plus par les 10p.

Rien qu’une paire de IS7px avec un peu de sub ça te fait du son dans la salle ! On a donc pris une paire de IS7px en 100×50 pour les in fill et un en 70×40 pour le renfort central en douche, et une paire de IS10p en accroche pour le side fill.


SLU : Tu as gardé la même surface de membrane qu’avant avec tes trois IS219. C’est quand même généreux dans ta salle…

Benjamin Bruneau : On ne cherche pas la pression, mais la meilleure dispersion. Avec deux subs sous la scène et quatre IS7 par côté, on n’avait pas assez de bas médium et la couverture n’était pas parfaite. Avec six IS7 et trois subs on est homogène.

SLU : Tu passes de 4 Metrix donc 4 graves de 8” à 6 IS7 et donc 12 hat-parleurs de 7” par côté, mais tu n’as plus le renfort du Metrix sub dans ta ligne…

Benjamin Bruneau : Les IS7 ont naturellement beaucoup plus de grave et le couplage des 6 boîtes nous apporte le bas mid indispensable à faire notamment une bonne caisse claire et guitare.

Une image du studio d’enregistrement qui a récupéré les deux Madirack de la salle.

SLU : Le choix final pour le nouveau système on le doit à qui ?

Benjamin Bruneau : Tout le monde ! J’ai fait venir tous les intermittents qui bossent dans la salle et l’unanimité s’est faite autour du gagnant avec un second très proche et un troisième distancé.

SLU : Deux mots sur tes consoles. L’histoire est belle !

Benjamin Bruneau : On est très content de DiGiCo, DV2 pour le SAV est au top et puis savoir que 10 ans après leur sortie, les SD8 sont toujours d’actualité et produites…ça change d’autres marques ;0)

On avait aussi envie de déplacer les Madirack dans le studio où on a rentré une S21, du coup on a pu une fois encore redonner un coup de fouet au son en choisissant un SD-Rack pour la face et en y mettant 6 cartes d’entrée micros en 32 bits et 2 de sortie aussi en 32 bits. Les retours passent en D2-Rack.

On a fait du développement durable l’esprit serein, le fabricant sort encore des mises à jour et je n’avais plus assez de sous pour acheter du Quantum. Ne me demande pas si le son a changé. En trois concerts et avec un système neuf ce ne serait pas honnête de ma part…


Les cartes 32 bits de John Stadius ou comment aller chercher plus de définition et un poil moins de bruit via des convertisseurs de course.
Le clou du spectacle, le coin où l’on transforme un tout petit signal micro en gros courant pour les enceintes avec au rez-de-chaussée la puissance et au 1er les deux nouveaux stages DiGiCo.

Le rack d’effets de l’Echonova et sa nouvelle PCM96.

SLU : Pour les effets, tu te contentes de ce qu’il y a dans la SD8 ?

Benjamin Bruneau : Non, ce n’est pas son point fort et du coup je me suis fait plaisir avec une PCM96 Lexicon, une M3000 et une R4000 tc. Je ne suis pas un fan de plugs en live contrairement au studio, surtout quand tu as une console avec des faders et des rotatifs à profusion. La souris et l’écran en salle…
Hors marché j’ai rajouté aussi une paire de Transient Designer. Si tu me demandes de partir en tournée, je partirai avec le matos de ma salle (rires)

SLU : Tu as assez d’entrées et sorties en local pour tout ce petit monde ?

Benjamin Bruneau : A la base non, mais j’ai fait en sorte que oui…Comme je voulais que l’on ne quitte pas le domaine numérique, et j’invite quiconque à me prouver que le numérique ça sonne moins bien que l’analogique, j’ai prévu une passerelle, utile aussi quand on fait de l’accueil de consoles.
Sur cette passerelle Auvitran outre une carte Dante et MADI qui me permet d’alimenter mes amplis en Dante, j’ai aussi une carte AES et une Analogique ce qui me permet d’étendre mon nombre de I/O en local vers la SD8 en MADI. Tous mes effets en AES sont connectés dessus.

Johan Maheux, co-directeur de la holding à la tête d’Audiolite en charge de l’agence rennaise, et sondier dans l’âme.

SLU : Un dernier mot sur Audiolite ?

Benjamin Bruneau : Que du bon (sourire) Franck (Fily) était la à la construction de la salle qu’il connaît bien et dont il a tous les plans. Ils sont venus avec des fabricants, du matériel, ils ont donné leur avis de professionnels, ils ont bien travaillé en phase d’intégration et Johan Maheux a calé le système comme il l’aime : généreux du bas (rires). C’est un partenariat qui est fait pour durer.

L’outil est rutilant, l’équipe prête, le rock breton et au delà, piaffe d’impatience de reprendre possession de l’Echonova. Bravo à Benjamin et aux équipes d’Audiolite pour cette V 2.0 maligne, durable et dont l’équipement n’a rien d’ostentatoire mais tout de jubilatoire.



Cliquez ici pour télécharger la fiche technique toute neuve de l’Echonova

Et d’autres informations sur :

– Le site l’Echonova
– Le site Audiolite Sonorisation
– Le site DV2

 

Ayrton Diablo assure la face de The Death of England

0

The Death of England, une création de Clint Dyer et Roy Williams, s’est tenue au Dorfman Theatre, au printemps 2020 et juste avant la fermeture des théâtres du fait du COVID-19. Ce seul en scène, interprété avec énergie par Rafe Spall sur une scène en forme de croix, constituait une réflexion identitaire sur la Grande-Bretagne.

© Helen Murray

La mise en scène de Clint Dyer et son merveilleux décor, pensé et réalisé par Sadeysa Greenaway-Bailey en collaboration avec Ultz, avait besoin d’un éclairage dramatique apporté par Jackie Shemesh, concepteur lumière de danse et de théâtre et habitué du National Theatre.

Jackie Shemesh a spécifié 4 profile à LED Ayrton Diablo 300 W pour assurer la face. Afin de pouvoir suivre efficacement chacun des mouvements de Rafe Spall ils ont été installés au niveau des quatre coins intérieurs de la scène et installés 1 m plus bas que le grill afin de créer des lignes de force au niveau des angles.
« Je pensais vraiment que les Diablo devaient être plus bas car je voulais qu’ils soient visibles par le public », explique Jackie Shemesh. « La forme compacte du Diablo était donc un avantage certain car leur petit format n’obstruait pas les lignes de force. »

Ayrton-Diablo

Le théâtre Dorfman est le plus petit des trois espaces du Théâtre National avec une capacité de 450 places et un balcon situé juste au niveau du grill. « Les Diablo étaient installés à seulement à 2,5 mètres du public, mais nous n’avons pas eu à nous soucier du bruit », confie Jackie Shemesh. « C’était un soulagement et un véritable point fort ! »

Jackie a utilisé les appareils Diablo en Wash, sans addition colorimétrique, correction de couleur ou gobos, préférant des ajustements subtils de température de couleur. « Pendant la programmation, je joue sur les degrés Kelvin plutôt que sur les couleurs », explique-t-il.

« L’utilisation des Diablo pour délimiter la scène du théâtre m’a permis de mettre en évidence les expressions nuancées de cet acteur incroyablement talentueux. Les Diablo utilisés en Wash étaient parfaits et permettaient au public de bien voir son visage tout au long de la pièce. »

Les quatre profiles Diablo étaient contrôlés par le système de poursuite automatique Zactrack. « Ambersphere, le prestataire, m’avait clairement recommandé cet appareil dès le départ, mais, ne l’ayant encore jamais utilisé, j’avais en tête d’autres options », explique-t-il. « Cependant, les tests m’ont rapidement convaincu que c’était le projecteur qui fonctionnait le mieux avec Zactrack. Il était précis et faisait preuve d’une très bonne réactivité ».

Jack Champion, superviseur de l’éclairage du Dorfman, confirme : « Les Diablo ont vraiment bien suivi les mouvements irréguliers et explosifs de Rafe Spall, gérant facilement ses changements de vitesse et de direction. Il a une très bonne réactivité et sans aucun décalage. Cet appareil fonctionne également très bien avec le système SpotMe de Robert Juliat que nous avions déjà utilisé dans l’Olivier.
Cela fait du Diablo un investissement idéal pour le théâtre. J’ai été particulièrement impressionné par sa luminosité comparée à son rapport poids/taille. Il est, en effet, assez léger et peut être installé à n’importe quel angle, ce qui assure une grande flexibilité. On entrevoit facilement son potentiel pour des applications encore plus grandes comme dans des lieux comme le Dorfman mais avec de faibles hauteurs sous plafond.

Vous trouverez plus d’informations sur Diablo et tous les luminaires LED d’Ayrton sur le site Axente et sur le site Ayrton

L’histoire complète est disponible avec ce lien direct sur le site Web d’Ayrton

 

Eclipse et Claypaky Mythos illuminent le Musée du Futur

0

« Dubaï est ouverte aux affaires » a clairement déclaré le gouvernement, alors que les Émirats arabes unis célébraient leur 49e fête nationale. Eclipse Staging Services LLC était fière de soutenir son partenaire de longue date, People, pour l’une des installations les plus spectaculaires de ces dernières années.

© Jonathan Gonzales

Le Musée du Futur, un chef-d’œuvre architectural dont l’ouverture est prévue en 2021, a été impliqué pour les célébrations de la fête nationale avec l’installation temporaire de 49 Claypaky Mythos dans son vide central.

Claypaky Mythos2

Alors que People signait la conception et la production de l’événement, l’équipe d’Eclipse a travaillé avec iRIG pour accrocher les luminaires dans un design d’horloge à 360 degrés à un tuyau laminé sur-mesure suspendu à la structure du bâtiment.
Le site étant encore en construction, après un examen attentif, des mesures de sécurité supplémentaires ont dû être mises en œuvre pour garantir que toute l’équipe puisse travailler sur site.

Le concepteur lumière Tony (Turbo) Hall a travaillé aux côtés du pupitreur d’Eclipse pendant que le spectacle de lumière se déroulait en direct pendant 6 nuits. Le choix du kit lumière a permis de créer diverses ambiances, comme la focalisation de Beams au centre du vide, aux couleurs rouge, blanche et verte du drapeau des Émirats arabes unis, et des effets volumétriques époustouflants alors que les luminaires pointaient vers les tours Emirates à proximité.

Tony Hall déclare : « J’ai été ravi de pouvoir utiliser les Claypaky Mythos 2 d’Eclipse pour ce projet. La puissance exceptionnelle de ces appareils, même dans les couleurs saturées, s’est avérée une combinaison gagnante. Les unités se sont révélées extrêmement robustes, sans panne sur site. Compte tenu des problèmes d’accès, c’était d’une importance capitale. »

Plus d’infos sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

Brompton Technology offre de nouvelles possibilités aux studios XR

0

Avec une liste impressionnante de collaborations avec les MTV Video Music Awards, les MTV Movie & TV Awards, la performance de Katy Perry sur American Idol, le concert Livestream « Where Do We Go ? » de Billie Eilish ainsi qu’un certain nombre d’événements sportifs et d’entreprises haut de gamme, les studios XR, basés à Los Angeles, repoussent constamment les limites de la technologie XR (réalité augmentée).

Fondés en 2020 et basés à Los Angeles, ils se composent de deux scènes équipées de panneaux led ROE, contrôlés par un processeur Brompton Technology en plus d’une équipe technique experte et d’un flux de travail adaptés à tout type de production.

« Nous avons toujours eu une excellente relation avec Fuse, c’est une entreprise que nous considérons comme l’une des premières à avoir utilisé les technologies LED et pour une grande variété d’applications », déclare J.T. Rooney, directeur d’XR Studios.
« Ils ont beaucoup d’expérience dans les domaines du spectacle live, de la télévision, du cinéma et des productions virtuelles. Nous voulions que notre offre soit de haut niveau et les avoir comme partenaire technique était tout à fait logique.

L’équipe d’XR Studios travaille en étroite collaboration avec les artistes, les producteurs, les créateurs et les directeurs de création pour traduire leur vision de manière rentable et visuellement créative.

« Nous voulions être un groupe indépendant qui permette aux productions de travailler avec leur propre équipe tout en leur apportant l’aide nécessaire au succès de leurs créations. Avec un niveau de service élevé, des flux de travail prédéterminés assurant cohérence et fiabilité, nous restons également conscients des délais et du budget », explique J.T. Rooney.

Les deux scènes sont équipées de panneaux à LED haute performance ROE Black Pearl, de pitch 2,8 mm, au niveau du mur du fond et des dalles LED ROE Black Marble 4 mm avec un fini mat sur le sol.
La scène centrale, qui mesure 22 mètres de large, 6 mètres de haut et 8 mètres de profondeur, est utilisée pour les plus grosses productions.
La petite scène, mesure environ 7×7 mètres, et ressemble à un cube. Les deux scènes fonctionnent grâce à des processeurs Brompton Tessera SX40 4K, qui offrent à l’équipe un niveau de contrôle élevé.

« Quand nous utilisons des technologies de réalité augmentées, nos exigences colorimétriques sont peu flexibles. » explique Scott Millar, directeur technique d’XR Studios. « Les processeurs Brompton nous offrent ainsi un contrôle total des couleurs des écrans aussi bien que de la luminosité des leds. Nous sommes également très contents du logiciel Tessera qui possède un grand nombre de préréglages et de fonctionnalités nous permettant d’être très créatifs.

Brompton SX40

Les serveurs multimédias Disguise GX2c jouent également un rôle important dans le flux de travail, non seulement en prenant en charge un étalonnage efficace des caméras et des couleurs, mais aussi en apportant un sentiment de normalité à l’image et qui se rapproche d’une production live. »
Rooney ne sous-estime pas l’importance des processeurs Brompton pour XR Studios et note qu’après avoir consulté Fuse, ce choix était une évidence.


« Il était évident que sans les processeurs Brompton, il serait beaucoup plus difficile d’atteindre le niveau de performance visuelle nécessaire », confie Scott. « Ils vous permettent d’avoir accès à une gamme complète de gestion des couleurs qui font de la combinaison du monde virtuel et du monde réel une expérience fluide et sans tracas. Le soutien apporté par Brompton est également incomparable. Nous apprécions cette relation. »
Notre activité ayant accéléré depuis la pandémie mondiale, XR occupe une excellente position dans le monde du divertissement. Nous le constatons grâce aux performances musicales, aux remises de prix, aux jeux télévisés, et aux événements sur lesquels nous travaillons », déclare Scott Millar. « A l’avenir, nous pourrons aussi offrir une nouvelle façon d’améliorer ces expériences avec des réalités augmentées et mixtes.

« Notre réussite avec XR Studios n’aurait pas été possible sans notre partenaire technique Fuse, mais la relation avec l’équipe de Brompton a également joué un rôle essentiel dans notre capacité à fournir un service cohérent, fiable et à repousser les limites de la XR », conclut T.J. Rooney.

Plus d’informations sur le site Brompton Technology

 

SSL chez Algam Entreprises

0

La carte SSL (Solid State Logic) est maintenant distribuée en exclusivité en France par Algam Entreprises. Depuis le 5 avril 21, l’équipe assure développement commercial, le support technique, les contrats de maintenance, le SAV et la formation.
La gamme Audio Creative Products (ACP) est représentée quant à elle par Audia, une autre division d’Algam.

Philippe Guerinet, Directeur Commercial International SSL : « Nous étions à la recherche d’une nouvelle structure capable de soutenir la croissance de la gamme ACP tout en poursuivant le succès des consoles grand format SSL. Nous devions également trouver une solution pour que les clients, qu’ils soient nouveaux ou existants, bénéficient de la meilleure assistance possible pour tous nos marchés verticaux. Ce partenariat avec ALGAM, qui possède à la fois les divisions Audia et Algam Entreprises, est une opportunité fantastique. »

De gauche à droite Didier Perez directeur des ventes d’Algam Entreprises, Romain Dambrine ingénieur application touring et Franck Voiffray directeur technique SSL.

Didier Perez, directeur Algam Entreprises : « Nous sommes très fiers de représenter la marque emblématique SSL sur le territoire français. Cet événement s’inscrit dans notre développement des marchés Broadcast, Studio et Live. »

En cinq décennies, SSL, la marque de consoles anglaises qui réunit le meilleur de l’analogique et du numérique, est devenue une des plus grandes au monde, de même pour les outils de création destinés aux professionnels du live, du studio et du broadcast.

Découvrez l’histoire de SSL sur le site Algam Entreprises

 

L-Acoustics pour une Weibo Night d’exception

0
LA_Weibo_Night

Depuis 2004, les fans attendent chaque année avec impatience la Weibo Night, une remise des prix qui célèbre les plus grandes stars du divertissement d’Asie dans un événement diffusé en direct à des millions de personnes.
L’événement de cette année a été retransmis en direct sur la plate-forme de réseau social Weibo et sur Dragon Television depuis la Mercedes-Benz Arena de Shanghai.

Le système principal et les 10 Kara II de jardin.

Le gala a accueilli les stars et les dirigeants de l’industrie les plus populaires du pays, qui ont vécu le spectacle de six heures grâce à un système audio L-Acoustics K2 fourni par Pro Group. Au cours des 16 dernières années, Pro Group basé à Shanghai a équipé d’innombrables événements à travers la Chine, en collaboration avec les meilleurs professionnels de l’audio du pays.

Nan Hu, Le Directeur du marketing de Racpro.

En 2020, Pro Group est devenu à son tour partenaire du Rental Network L-Acoustics en Chine, achetant son système via le fournisseur certifié Rightway Audio Consutants (Racpro), dont l’équipe les a accompagné pour la Weibo Night.
Racpro et Pro Group ont utilisé le logiciel de modélisation 3D Soundvision pour concevoir le système idéal pour cette grosse prestation à la Mercedes-Benz Arena.

«Nous sommes allés dans ce lieu de nombreuses fois auparavant, donc nous l’avions déjà modélisé dans Soundvision», explique Nan Hu, directeur marketing de Racpro.
Pour la Weibo Night 2021, le choix s’est porté sur une scène ronde massive, surmontée d’un logo géant en forme d’oeil Sina Weibo en métal qui occupe le devant de la scène au-dessus de la fosse de l’aréna.

Le Mapping 3D Soundvision du système principal en K2 et les renforts latéraux en Kara II.

«Lorsque les plans de la scène nous ont été envoyés, nous avons pu les ajouter à notre fichier de la salle et planifier facilement un design audio parfaitement lcompatible avec cette production complexe», déclare Hu.

14 K2 et 8 SB28 par côté sur la piste de décollage…

Le système comporte 14 K2 renforcés par une colonne de huit SB28 par côté. Quatre Kara II, avec deux coaxiaux X8 ont été utilisés pour déboucher les premiers rangs.
Vingt Kara II supplémentaires couvrent les côtés. Syva et Syva Low ont été discrètement placés juste derrière la toile de fond de la scène, pour s’assurer que les présentateurs ne ratent jamais une intervention.

Hu ajoute: «Avec sa large couverture, sa discrétion et son déployement plug-and-play, Syva nous a aidés à répondre à la fois aux besoins des spectateurs et des coulisses de la Weibo Night.»

En raison de l’exclusivité de l’événement, la plupart des sièges du deuxième et troisième niveau sont restés vides, laissant de grandes surfaces réfléchissantes, mais Hu explique qu’ils ont pu anticiper et surmonter ce problème grâce à la technologie Panflex.

Un nid de LA12X pour la moitié du système de diffusion.

«Les Kara II du haut employés en front fill sont réglés à 90° pour éviter de taper sur les murs et les espaces vides et ceux du bas grand ouverts à 110° offrent une couverture uniforme sur la zone du public.»

M. Xi Pei, directeur du son pour la remise des prix et l’ingénieur principal de cet événement, M. Shao Yong ont été très satisfaits des performances du son.
«Un système L-Acoustics de grande qualité comme celui utilisé pour ce spectacle, garantit que la production et la présentation de la cérémonie de remise des prix se déroulent bien», déclare M. Shao Yong. « Le système L-Acoustics a fait un excellent travail en sonorisant un événement honoré par certaines des stars des médias les plus populaires de Chine. »

Plus d’infos sur le site L-Acoustics

 

Matrices DSP ZONE X LD Systems disponibles maintenant

0

La série ZONE X de LD Systems présentée pour la première fois en 2020, comporte 2 matrices analogique et hybride Dante pour une utilisation en intégration.
Les processeurs 19ʺ s’appuient sur une architecture hybride et permettent aux utilisateurs de charger des modèles DSP pour adapter la matrice aux exigences d’installation sans reconfiguration ni modification du câblage.

Dotés de douze entrées et huit sorties analogiques, ces modèles conviennent à une multitude d’applications audio et de sonorisation, de la simple commutation de micros et de groupes de haut-parleurs aux installations multizones complexes avec traitement DSP moderne et routage programmé dans les écoles, les hôtels et bien plus encore.
Outre le modèle ZONE X 1208 avec entrées et sorties analogiques et interface de contrôle Ethernet, le ZONE X 1208 D offre également 64 x 64 canaux Dante pour une intégration audio-over-IP réussie.

Les processeurs matriciels ZONE X 1208 et ZONE X 1208 D à architecture hybride DSP offrent aux intégrateurs et utilisateurs un large éventail d’options de commande à distance et permettent de charger des modèles DSP pour répondre à des besoins d’installation variables.
La sélection et l’utilisation de ces modèles s’effectuent via le logiciel universel Xilica Designer Control. En combinaison avec le programmateur d’événements intégré, il est possible de créer des flux de travail en fonction du calendrier qui permettent de changer automatiquement les préréglages.

La face avant de la 1208 D.
La 1208 en version Dante avec de droite à gauche les entrées analogiques, les sorties, les GPI/GPO et la carte Dante.

En tant que matrices de signaux flexibles, le ZONE X 1208 et le ZONE X 1208 D disposent chacune de douze entrées micro/ligne symétriques avec préamplificateurs de microphone de haute qualité, y compris une alimentation fantôme de 48 V par canal, huit sorties ligne symétriques et 8 ports logiques GPI et 8 ports GPO. L’interface Ethernet intégrée permet de se connecter au logiciel Xilica Designer.

De plus, la série ZONE X dispose d’un bus à distance permettant une intégration harmonieuse des commandes murales et des micros de conférence LD Systems. Des applications de commande à distance dédiées pour iOS et Android sont également disponibles pour l’adaptation de l’interface utilisateur du logiciel.

Les processeurs matriciels hybrides DSP ZONE X 1208 et ZONE X 1208 D sont disponibles dès maintenant.

Plus d’informations sur Série ZONE X de LD Systems et sur Adam Hall Group

 

Bertrand Allaume représente Lewitt en France

0

En un peu plus d’une décennie, Lewitt est devenu un des acteurs majeurs du monde de la microphonie. La société produit des micros de classe mondiale, notamment la gamme LCT orientée studio, plusieurs fois récompensée, la gamme MTP pour la scène, les micros dédiés batterie DTP ainsi que les gammes Broadcast et Conférence.

De gauche à droite le LCT940 à tube, le LCT 640 TS à directivité variable, le LCT 240 pro d’entrée de gmme, le LCT 441 Flex à 8 directivités et les MTP 940 CM micro main à condensateur et MTP 550 DM dynamique.

L’approche technologique innovante de Lewitt rencontre un grand succès au niveau international. Pour faire face à ses nouveaux défis, il était donc crucial de renforcer sla présence de la marque en France afin de se développer sur ce marché qui représente également un fort potentiel de croissance.

Bertrand Allaume

Pour mettre en oeuvre cette nouvelle stratégie, Lewitt a fait appel aux services de Bertrand Allaume, spécialiste reconnu des microphones et de la prise de son.

Il aura pour mission de développer la présence de la marque autrichienne sur le territoire français en prenant en charge à la fois les aspects marketing et commerciaux.
La création de contenus francophones ainsi que les relations avec les artistes nationaux feront également partie des ses attributions.

Cette nouvelle représentation de Lewitt sur le territoire français a pris effet au 1er avril 2021.
Bertrand Allaume peut être contacté à cette adresse : [email protected]


Mike Portnoy confiné s’amuse tout de même avec sa fille Melody Portnoy, Roger Joseph Manning et Jason Falkner. Sa batterie est entièrement repiquée à l’aide de capteurs Lewitt.



Plus d’information sur le site de Lewitt

 

Webinaires Prolights, nouveaux produits et solutions

0

Les 13 et 14 avril prochains, la marque italienne Prolights vous invite à participer en ligne à une série de présentations : les nouveaux projecteurs de la gamme Astra qui piquent les yeux et ses solutions d’éclairage TV, cinéma, architectural, et théâtre.

Partager des idées et guider les concepteurs lumière, les directeurs photo, intégrateurs et étudiants curieux ou en quête d’inspiration, sur deux jours, de 11 heures à 16 heures, cinq webinaires seront adaptés aux différents secteurs d’activité. Voici le programme.

Le menu

Lancement des projecteurs Astra Beam260IP, Astra Wash7Pix, Astra Wash19Pix

Mardi 13 avril à 11 heures et replay le mercredi 14 avril à 16 heures – Durée 1 h Par David Ferraz, directeur Marketing de Prolights


Eclairage TV et Cinéma

Mardi 13 avril à 15 heures – durée 1 h Par David Ferraz Directeur Marketing

Les softlights à leds EclPanelTWC et EclPanelTWCJr se sont forgé une belle notoriété auprès des studios de télévision et de streaming, des productions cinématographiques et des sociétés de location.

Ces panneaux à leds RGB + blanc chaud ont été adoptés dans le monde entier pour leur qualité de lumière, leur fiabilité et facilité d’utilisation. Au cours de ce webinaire, Prolights vous expliquera comment les utiliser au mieux, évoquera les notions de rendu et de couleurs, détaillera les effets intégrés, et accessoires proposés.

Vue à 360 ° de chaque produit
Couleurs : CCT, contrôle des couleurs + Teinte + saturation
Valeurs CRI + TLCI
Contrôle des effets par zones
Interface utilisateur


Solutions d’éclairage architectural

Mardi 13 avril à 16 heures – durée 1 h Par David Ferraz Directeur Marketing

Prolights dispose d’une vaste gamme de luminaires conçus sur mesure pour les applications architecturales : projecteurs d’images, floods à LED, spots, barres de leds et pods, pour les installations intérieures et extérieures.

Ce webinaire présentera dans le détail les EclDisplay, ArcPod et projecteurs d’images Mosaico.


Eclairage de théâtre

Mercredi 14 avril à 11 heures – durée : 1 h 30 Par David Ferraz Directeur Marketing

Le vaste domaine d’applications de la gamme ECL intègre les théâtres, studios TV, cinéma, streaming… avec des projecteurs Fresnel, découpes, PAR, cyclorama, softlight, disponibles en plusieurs tailles et plusieurs types de sources à leds : blanc variable, blanc fixe chaud ou froid et RGBW

Lors de ce webinaire vous aurez l’occasion de découvrir plus particulièrement les :
EclProfile CT+
EclProfile FW
EclCyclorama 050 et 100
EclFresnel


Solutions de production virtuelle

Mercredi 14 avril à 15 heures – durée 1 h Par David Ferraz Directeur Marketing

Les productions virtuelles se multiplient et Prolights dispose des outils adaptés pour optimiser leur rendu : des écrans LED, des luminaires alimentés par batterie à l’éclairage tamisé…


Plus d’infos sur le site ESL et Inscriptions sur le site Prolights

 

ETC Source 4 Led Série 3 et Desire Fresnel. Puissance et multichromie

0

ETC lance deux projecteurs à leds de nouvelle génération à base de la matrice Lustr X8, dont le spectre le plus complet à ce jour avec 8 teintes de leds (90 leds Luxeon au total), permet de chatouiller de très très près la lumière des lampes halogène si difficile à reproduire.

Aux rouge, vert, bleu, ambre, cyan, lime s’ajoutent les teintes très saturées comme l’indigo et surtout le rouge profond. Ce dernier fait la différence en apportant plus de richesse de couleurs, de nuances et de précision des températures de couleur.

« Avec les Séries 3, vous retrouvez enfin votre nuancier », explique Justin Townsend, éclairagiste à Broadway. Cette diode rouge très saturée redonne aussi la profondeur à laquelle les nostalgiques de l’halogène sont très attachés avec un bénéfice sur le rendu d’un décor, de tissus et de couleur de peaux.

ETC Source Four Série 3

Qualité de lumière et nuances de couleurs ne sont pas les seules évolutions de la Source Four Série 3. La puissance lumineuse a aussi été revue à la hausse avec un flux de 10 000 lumens. Ce dernier, de 40 % supérieur à celui de la Source Four 2, tient aussi compte du haut rendement de la toute nouvelle gamme d’optiques XDTL proposée en 70°, 50°, 36°, 26°, 19°, 14°, 10° et 5°. Rassurez-vous, les nez optiques historiques sont toujours compatibles avec la Série 3.



ETC a aussi développé une nouvelle version à blanc variable, Daylight HDR avec une matrice de 6 teintes de leds qui reprend le rouge profond, ajouté au rouge, vert menthe, bleu, indigo et cyan. Elle produit 13 000 lm avec optique XDTL et assurera un éclairage adapté aux studios les plus sombres et à une utilisation longue distance de la découpe équipée d’une optique longue portée.


Desire Fresnel DFL7

Fresnel revisité avec la matrice Lustr X8 à 8 teintes de leds, le Desire Fresnel reprend la douce lumière d’un classique à incandescence, des coupe-flux de qualité et un zoom réglable de 13 à 55° avec en plus la puissance (5 400 lm de flux), l’étendue des couleurs, la précision et la souplesse des réglages.


Ce binôme de projecteurs pour le théâtre utilise une interface utilisateur très séduisante : un écran couleur couplé à des encodeurs RGB rétroéclairés qui permettent de naviguer rapidement dans le menu, d’ajuster l’adresse DMX, de choisir une courbe de gradation (dont une avec simulation tungstène) mais aussi d’ajuster avec précision la température de couleur d’un blanc ou de faire évoluer une teinte en partant d’une présélection, simplement en jouant sur les encodeurs RGB.

Au rayon protocoles de commande, ETC a choisi la technologie City Theatrical pour assurer le contrôle DMX-RDM sans fil de ces projecteurs en les équipant d’un récepteur Multiverse. L’avantage est évident. Avec un seul émetteur Multiverse relié au pupitre lumière, vous pouvez commander une grosse installation sans fils de jusqu’à 10 univers DMX en toute sécurité, protégé des perturbations de la salle.



Pour vous donner définitivement des envies d’adoption, les Source Four Série 3 et Desire Fresnel peuvent être configurés en NFC (Near field communication) par l’application ETC Set Light téléchargeable gratuitement dans votre smartphone.

Plus d’infos sur le site ETC France

 

Meyer Spacemap Go, la création sans limites

0
Le studio de Dushow partagé en deux avec un plateau de tournage en arrière plan et la zone de conférence et d’écoute. Un remarquable outil de travail. On devine le système frontal entre les participants.

La démo a été belle, menée de main et d’oreille de maître par Gaetan Salmon aidé de Matthieu Chenuil et Sébastien Nicolas de Best Audio & Lighting.
L’idée ? Démontrer les capacités créatives, le son et la cible de Spacemap Go, l’application sur iPad de Meyer Sound qui, avec une simple mise à jour de Galaxy, la matrice vedette de la marque, permet à cette dernière de faire vivre de l’audio du bout des doigts.


Matthieu Chenuil, chargé de produits chez Best Audio et Lighting qui venait de retirer son masque et Gaetan Salmon Chargé d’affaire chez Dushow.

Résolument créative, la proposition de son dans l’espace de Meyer est à la fois très complète dans la palette des possibilités offertes, frontal, surround, immersif (360° et élévation) avec toute sorte de mouvement possible, mais exigeante dans la création des Maps qui vont donner vie à la magie, et dans la définition des rôles quant à savoir qui de l’artiste, du mixeur, de l’ingé système / immersif aura en charge la création de l’univers sonore. Restez, on va tout développer !

Contrairement à d’autres offres de mix par objet majoritairement utilisées pour exploiter une diffusion frontale large avec une localisation précise des sources et des bénéfices en termes de non-interférence du gauche / droite, Spacemap Go fonctionne différemment. On ne crée plus une image sonore dans un système élargi, on en construit librement la totalité des formes et des trajets de l’audio et on se retrouve à l’intérieur de ladite image.

Gaetan en pleine explication quant aux Virtual Nodes.

Spacemap a 35 ans

Steve Ellison, Mister Spatial Sound chez Meyer.

Une nouveauté la spatialisation chez Meyer ? Si 35 ans c’est nouveau pour vous alors oui puisque c’est Steve Ellison, toujours en charge du Spatial Sound chez Meyer, qui a réalisé en 1986 les premiers essais sous un dôme en toile à Sydney. 16 points de diffusion, deux subs, quelques écrans pour de l’image et des synthés en guise de sources.

Sous le dôme à Sydney. Les points noirs sont des enceintes.

Dès 1993 apparaît une lettre de l’AES qui fait état d’une Spacemap et deux ans plus tard a lieu le premier spectacle du Cirque du Soleil disposant d’une spatialisation via Spacemap.

Quelques années plus tard naît le Matrix 3, sorte de gros show control pas très pratique mais en mesure de gérer les Spacemaps et d’alimenter les enceintes.
D-Mitri arrive en 2009 et avec cette plateforme multimédiale extrêmement puissante qui sert encore aujourd’hui de cerveau pour Constellation, l’acoustique active de Meyer, Spacemap sert de langage de travail pour des énormes shows notamment à Vegas.
Tout mouvement peut être modélisé, programmé et ensuite facilement reproduit. Mais tout cela demande encore de porter une blouse blanche pour être mis en œuvre.

1986. Comme le glisse Steve avec malice, il a plus de puissance aujourd’hui dans sa montre connectée que son Macintosh d’époque. A droite les synthés TX816 Yamaha qui n’étaient autres que les sources sonores…

Spacemap devient Go

La bascule intervient le jour où Spacemap devient accessible à tous sans besoin d’un Show Control, tout simplement en exploitant les très grosses ressources DSP des deux plateformes Galaxy, la 816 et la 408, des ressources assez peu communes pour une matrice de diffusion puisqu’en AVB/Milan, les deux acceptent et traitent 32 flux rentrants…

La suite vous la connaissez. Le soft migre sur iPad, et depuis 2019 où il a été présenté, les mises à jour le rendent toujours plus puissant et convivial. Aujourd’hui l’application renommée Spacemap Go est pleinement opérationnelle et peut être chargée gratuitement. Il en va de même avec la mise à jour Spacemap pour les Galaxy.

Une Spacemap actuelle avec jusqu’à 32 objets, telle qu’elle s’affiche sur un iPad, ici un mode frontal plus surround latéraux et arrière.

Spacemap ce sont aujourd’hui 32 voies matricées en temps réel au travers d’un algorithme VBAP à énergie constante vers les sorties des Galaxy.
En fonction des besoins, il est possible d’en linker en AVB/Milan autant que nécessaire, des processeurs dont par ailleurs vous avez besoin pour alimenter et caler vos points de diffusion, et de les piloter avec autant de iPad que vous voulez.

La liaison étant bidirectionnelle, ce qui est fait sur l’un se voit sur tous les autres… et accessoirement s’entend dans votre système ! Spacemap Go a été conçu par des développeurs jeunes, un tantinet geeks. Une fois intégrée la logique de son affichage, on commence à s’amuser.

Les maps

Mais ces maps, qui les a créées ! Bin, Steve Ellison pardi, et c’est pour ça qu’il nous faut retourner à Sydney en 1986 avec la fabuleuse configuration informatique Pierrafeu faisant jouer des synthés modulaires Yamaha TX816 en guise de sources (et sans faire Le Grand Bleu !) et retrouver la première map avec les 16 points de diffusion, les futurs speaker nodes plus deux subs, et si vous regardez bien, tout marche par des triangulations. Le principe du triset est né.

La première Spacemap de Sydney, pas de points virtuels, uniquement les Speaker Nodes, les enceintes en somme, mais déjà la triangulation.

Prenons les trois points d’émission 1, 2 et 3. Si le son est joué au même niveau par les trois points, il se matérialisera au milieu des trois, mais si je veux le rapprocher du point 2, il suffit de baisser 1 et 3 et monter le point 2. Et ainsi de suite. Bien entendu ces réglages sont totalement transparents.

Pour l’utilisateur, il suffit de balader le Spacemap Panner pour entendre l’effet de déplacement dans le triset. Si je sors en revanche du triset… plus de son. C’est là qu’il faut commencer à construire sa map avec les autres outils fournis et pas simplement multiplier à l’infini les points d’émission, en créant des points virtuels, dits les Virtual Nodes, afin de compléter le maillage du son tout autour de vous en faisant travailler par triangulation, les enceintes disponibles.
Pour vous simplifier la vie, des maps existent déjà et sont même fournies avec Spacemap Go ce qui peut être un gain de temps, mais l’idéal reste de créer les siennes, ses mouvements, ses automations et, pour tout dire, ses délires !

La QL5 gérant les sources dont la fameuse mouche qui aura servi à démontrer la fluidité des passages au-dessus de nos têtes. Remarquez l’application des invités, chacun jouant avec son iPad sur le même programme musical. Le pauvre !

Pour le faire, il est préférable d’avoir un iPad avec un grand écran et beaucoup de résolution comme le iPad Pro. Le modèle normal est très bien pour afficher durant une performance, et le Mini pour modifier à la volée car il est rapide et peut être posé partout.
Bien entendu, vous pouvez tous les avoir non seulement sous les yeux, mais actifs, chacun pilotant ou affichant une fonction. Pour rigoler, les développeurs ont atteint un maximum de 999 iPads connectés, la limite étant due à la technologie WiFi…

Deux Spacemap actives, celle de droite représentant les points de diffusion dits « plafond » car placés sur l’audience et pas devant ou autour. Les deux forment un système qui enveloppe en 3D.

La force de Spacemap étant le mouvement, cela se passe par des menus à même le soft ou la prise en compte d’ordres externes. Il est ainsi possible de créer différents presets de mouvements que l’on peut créer du bout du doigt, et passer de l’un à l’autre manuellement.
Ou automatiquement, en liant des maps pour que ces déplacements puissent être reproduits à l’identique, à l’envers, en mode miroir sur une quelconque autre map.

La liberté est absolue et les possibilités créatives infinies d’autant que nous parlons à l’heure actuelle de mouvements définis et reliés à une horloge, mais qu’il est possible de relier nos 32 sources à autant d’interfaces externes prenant la main pour générer des mouvements 2D, un guitariste qui par exemple traverse la salle en marchant sur une passerelle, ou en 3D avec le même guitariste mais cette fois-ci attaché à une tyrolienne ou tout autre mécanisme le faisant voler au-dessus des spectateurs. Pendant ce vol, la réverbération de ladite guitare peut cercler au tempo du morceau… Les américains ont une belle façon de dire que tout est possible : « you name it ! »

Le moins que l’on puisse dire c’est que Spacemap est ouvert sur l’extérieur.

Spacemap Go fonctionne en OSC avec QLab mais aussi avec Live, ProTools, Performer, Logic et Reaper, sans parler du RTTrPM qui ouvre grand la porte du tracking.

Il est ainsi possible de faciliter le parcours d’un chanteur, micro en main, dans le public en programmant une Map qui baisse de quelques dB les boîtes du bas de l’array et ce de manière progressive quand il rentre ou sort de chacune d’entre elles. Idem avec les front fills. Pourquoi aussi ne pas s’amuser comme le fait Steve Allison à jouer avec les boîtes formant un array et faire monter et descendre un son de haut en bas en passant d’une boîte à l’autre.

Une partie des subs 900-LFC en montage cardioïde et naturellement remis en phase avec les 1100-LFC encore plus reculés par rapport au système frontal ; une configuration rendue nécessaire pour faire cohabiter deux événements en même temps au sein du studio de Dushow.

Cette faculté de Galaxy de servir en tant que matrice créative n’obère en rien son potentiel premier qui est de pouvoir caler temporellement le système de même qu’ajouter des corrections puissantes et variées, en entrée comme en sortie.
On ne peut malgré tout pas passer sous silence le nombre de voies d’entrée, 32 au maximum en AVB, en retrait par rapport à la concurrence, même si nativement Galaxy travaille en 96/24, mais cela devrait évoluer, et dès à présent il est possible de linker deux chaînes séparées de Galaxy pour monter à 64 flux matricés.

Officiellement les sorties sont 64 mais en raccordant plus de Galaxy ensemble en AV, on gagne en sorties. Comme il y a 4 000 Galaxy dans le monde, il y a de quoi faire !
On devrait rapidement aussi voir Spacemap Go s’encanailler dans les systèmes des consoles de mélange qui paraissent si limitées avec leur gauche/droite natif.
Enfin on pense à Constellation, le système d’acoustique active de Meyer. Ne serait-il pas logique d’établir des ponts avec Spacemap Go ?

Et le son dans tout ça

La prédiction du système déployé au sein du studio de Dushow et mis en œuvre par Gaetan Salmon. On voit bien les deux rangs de subs (merci les délais) et la noria de têtes entre frontal, surround et plafond.

Et le son dans tout ça. D’abord chapeau à Gaetan pour le calage de son système dans un studio de Dushow coupé en deux.

Second coup de chapeau à Meyer pour la fluidité des mouvements et l’absence totale du moindre bruit, glitch, bug ou autres. Quand ça passe cela est rapide, précis et naturel et ça donne vraiment envie de jouer.

Nous avons aussi écouté quelques mises à plat de concerts rock, classique et électro en frontal ou bien en frontal plus effets. Si le temps et le recul nous ont manqué pour pouvoir se forger un avis plus précis, on retrouve les avantages propres au frontal mais avec une gestion plus aboutie des front fills et donc de premiers rangs si importants, que d’autres systèmes. On réécoutera dès que ce sera possible dans d’autres salles et avec d’autres mix.

Le système frontal bas, sorte de front fill en 5 points, composé d’un gauche droite de 2 x UX20 sur leur sub USW-112P et de 3 x UPJunior. On aperçoit en hauteur une petite partie du frontal haut composé de 5 UX40.

Précisons que si Spacemap permet de placer les enceintes à une distance libre les unes des autres, il est nécessaire que cette distance soit supérieure à celle de la première paire d’oreilles. La gestion du grave ne diffère pas non plus. Il faut concentrer le plus possible les ressources basses dans une demi-longueur d’onde. Enfin, chaque enceinte doit être capable de couvrir toute l’audience.

Un synoptique qui détaille l’ensemble du dispositif informatique et DSP de l’écoute.

Un iPad, un Galaxy, un Compass et tout est possible, frontal, immersif, génération d’effet de spatialisation voire aide au matriçage de la diffusion. Il est même possible, attention séquence émotion, de spatialiser avec cette simplissime configuration Meyer et d’alimenter toute autre marque de diffusion acceptant des flux AVB/Milan par ses contrôleurs amplifiés ou ses enceintes actives.
Et un Galaxy 408, petit par la taille physique mais gros par ses ressources DSP, suffit à s’amuser en 32 in et 16 out AVB. D’ici la fin avril 2021, une nouvelle version du logiciel Spacemap Go sera disponible sur l’AppStore.

Comme toutes les nouveautés il faudra savoir être sage en démarrant, par exemple, par un gauche droite agrémenté d’une paire de surrounds arrière pour apprendre à construire des espaces et puis, petit à petit, bâtir des systèmes plus complexes et offrir de vraies créations sonores. La liberté permet tout, y compris de se tromper, mais quand on fait les choses bien, on peut aller beaucoup plus loin.

Une Ultra X20 sur le sub USW-112P, un combo qui s’écoute avec grand plaisir même si, quand les 900 et 1100 entrent en jeu, le bas respire encore mieux.

Comme nous le rappelle Gaetan « On est toujours là pour donner des coups de main et en amont pour former les utilisateurs, et Meyer réfléchit à proposer des configurations de base toutes prêtes, des templates plug and play. »
Comment faire partir des prods avec Spacemap ? « En y allant doucement et en invitant l’artiste ici une demi-journée avec une tablette. Il peut adorer ou pas, mais c’est de lui que doivent venir le signal et l’envie d’aller plus loin, voire la création d’un show différent, mais il est sage de ne pas renoncer au gauche droite, car dans nombre de salles ou de festivals, il faudra y revenir. »

Pour conclure saluons le réveil de Meyer Sound qui, après avoir joué massivement la carte de l’indestructibilité et donc la durabilité de ses enceintes, commence enfin à nous sortir des nouveaux produits forcément plus petits, légers et pratiques, mais aussi plus puissants, moins gourmands en énergie et sonnant encore mieux.

L’exemple nous a été donné par le très récent Ultra X20 (le petit frère du X40 qui a envoyé au musée l’UPA 1 après 40 ans d’existence, excusez du peu) et le sub d’intégration USW-112P même si le volume du studio de Dushow et la patate du Ultra X20 ont fait chauffer son limiteur. Le rendu de ce combo ressemble à tout sauf à de la sonorisation et on obtient une matière précise, claire et très sèche, prête à l’usage. Ne manque qu’une chose qui ne devrait plus tarder… Une entrée AVB/Milan sur chaque boîte. Ça ferait une boucle AD>DA en moins et encore plus de détail et de son. Tout est prêt. Surtout nos oreilles.

Dulcis in fundo. Si ces quelques lignes sonores vous ont donné envie d’essayer Spacemap Go, de nouvelles séances de découverte / formation se tiendront chez Dushow les 19, 20, 21, 26, 27 et 28 avril 2021. Contactez Gaetan pour plus d’informations à cette adresse  gaetan.s(at)dushow.com


Système de démo

Frontal haut 5 x UX40
Frontal bas 2 x UX20 + USW-112P et 3 x UPJunior
Surround : 11 x UPAP
Plafonnier : 9 x UPAP
Sub : 3 x 1100-LFC en central arrière-scène et 2 fois 3 x 900-LFC en gauche droite
Système Spacemap : 3 x Galaxy
Drive des sub : 1 x Galaxy

Point vocabulaire

Une Spacemap est la carte où sont installées les enceintes dans l’application iPad Spacemap GO.
Le Système Spacemap est l’ensemble des Galaxy (de 1 à 12) fonctionnant en mode SPACEMAP.
Le Spacemap Panner est le pointeur
Le Triset : triangle sur lequel nous déplaçons le Spacemap Panner pour déplacer notre « objet » entre 3 sources.
Node Speaker : sortie du système Spacemap (sortie physique d’un Galaxy)
Node Silencieux : pour avoir du silence progressivement
Node Virtuel : node qui pointe vers 1,2 ou plus de Node Speakers
Node Dérivé : 1,2 ou x Node Speakers qui pointent sur un Node Dérivé qui est une sortie physique


D’autres informations sur :

– Le site Best Audio
– Le site Dushow
– Le site meyer Sound

 

Janowitz choisit Ayrton Mistral-S pour The Beacon Jams

0

Marc Janowitz, de design e26, a utilisé 30 x Ayrton Mistral-S à LED comme projecteurs clés de son design lumière pour The Beacon Jams de Trey Anastasio. La « résidence virtuelle », qui a duré 8 semaines, était diffusée en direct, chaque semaine depuis l’historique Beacon Theatre de New York, d’octobre à novembre 2020.

Les jam-sessions étaient spécifiquement destinées au streaming grâce à la captation d’une scène en configuration inversée et présentant la partie auditorium en toile de fond.
« Nous voulions créer une connexion intime et donner l’impression d’introduire une série de sessions musicales chez les téléspectateurs », explique Marc. « L’angle inversé était un plus, comme un environnement de studio, dans lequel le Mistral s’intégrait magnifiquement. »

Marc Janowitz avait besoin d’un appareil suffisamment léger pour être installé sur des supports roulants et suffisamment petit pour s’intégrer dans cette zone de spectacle, mais également bourré de fonctionnalités et avec un excellent rendement lumineux : « Le Mistral était assez petit et assez joli pour rentrer dans tous les coins et recoins de la scène. Il fournissait le rendu et les looks dont j’avais besoin » confie-t-il.

Ayrton Mistral

Dix-huit Mistrals ont été installés pour envelopper la scène et définir l’espace. Ils s’intégraient parfaitement entre les musiciens et les instruments. « À partir de là, nous les avons principalement utilisés en contre et en latéral, un régal pour les yeux car ils sont capables de créer un superbe flare derrière les musiciens », explique-t-il.

De plus, ses mouvements, précis, ont facilité les subtils ajustements que nous avons faits en direct, afin de garantir cette lumière depuis n’importe quel angle.« Ils ont été particulièrement utiles pour combler le vide sur les épaules des artistes. »

La petite taille et la polyvalence de ces appareils étaient très adaptées à cet éclairage cinéma/télévision, et sa faible consommation d’énergie l’a rendu facile et rapide à déployer. « Grâce à la source LED, nous avons également pu configurer le taux de rafraîchissement pour qu’il s’accorde avec les caméras. »

Avec des looks différents à imaginer pour plus de 20 titres chaque semaine pendant les 8 semaines et sans répétition, Marc a pleinement utilisé les gobos et la palette de couleurs du projecteur. « Le Mistral a une large sélection de gobos qui a ouvert beaucoup de possibilités. J’avais toutes les textures dont j’avais besoin », déclare-t-il.

« L’impressionnant rapport de zoom (6,7°- 53°) était également une très bonne caractéristique : assez étroit pour projeter des beams, mais suffisamment large pour couvrir entièrement les musiciens situés sur scène. Par ailleurs, il n’y avait aucun problème de chaleur même pour les appareils placés à proximité des artistes. Ce n’est pas une mince affaire sur une scène aussi dense et cela démontre sa polyvalence exceptionnelle. »

Douze autres Mistral-S étaient installés sur un pont de contre. « Je savais que le Mistral serait génial à 4 mètres, mais je me suis rendu compte qu’il était également excellent à 9 mètres ! Cela signifiait également que mes éclairages provenaient tous du même type de luminaire, ce qui a homogénéisé mon utilisation de la couleur, de la texture et de l’intensité afin de créer un bel équilibre.

C’était la première fois que Marc Janowitz utilisait ces projecteurs et il en a été impressionné. « Le Mistral est un excellent projecteur : il comble un vide sur le marché car c’est un appareil agile, petit, complet et percutant. Il possède également une belle finition.
L’aspect général de la scène étant quelque chose d’important pour moi, j’ai trouvé qu’il s’intégrait bien sur le plateau et dans la scénographie. Ses courbes épurées et ce design typiquement français vont loin !»

Tous les profits de « The Beacon Jams » ont été distribués à la Fondation « Phish’s The WaterWheel » et à son nouveau fond « Divided Sky », mis en place par Anastasio, afin d’aider les personnes touchées par la toxicomanie et l’alcoolisme, et financer l’ouverture d’un centre de désintoxication dans le Vermont.

Des extraits de « The Beacon Jams » peuvent être consultés sur Twitch TV et sur You Tube

La version complète de cette news est disponible sur la page d’actualités du site Ayrton

Marc Janowitz peut être suivi sur Instagram via le compte @e26design

Pour plus d’informations sur Ayrton et sa gamme complète de luminaires à LED, visitez www.ayrton.eu