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L-Acoustics KARA II pour le Phoenix Suns Arena

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La Phoenix Suns Arena a porté plusieurs noms depuis son ouverture en juin 1992, mais elle est le siège des NBA Phoenix Suns depuis le premier jour. Ce qui a changé récemment, c’est la façon dont le lieu sonne, avec un nouveau système basé sur le Kara II de L-Acoustics intégré juste à temps pour la saison NBA 2021.

Conçu par les scénographes et acousticiens de WJHW et installé par Pro Sound & Video, un intégrateur passé dans le giron de Solotech, le nouveau système Kara II fait partie d’un projet de 230 millions de dollars, le PHX Reimagined, conçu pour convertir l’arène ayant 30 ans au compteur en un lieu référence pour le sport pour les fans des Phoenix Suns et des basketteuses WNBA des Phoenix Mercury.

Selon Pro Sound & Video, la direction de l’aréna a spécifiquement demandé du L-Acoustics dans le cadre de la rénovation en cours et à venir du site, y compris de nouveaux systèmes de sonorisation distribués pour les halls et les zones arrière de l’aréna. « La direction de la salle a eu de bonnes expériences avec L-Acoustics dans d’autres sites et cette marque est désormais largement acceptée par les arènes de la NBA », explique Pro Sound.

Qui dit aréna dit gros système, de là la présence de 43 contrôleurs amplifiés LA4X, 36 pour le système principal et 7 pour les rappels. Plus de 170 pattes d’ampli…

L’intégrateur souligne que Kara II a été choisi pour sa légèreté et ses capacités en SPL. « Nous avons dû rester dans certaines limites de poids pour ce projet, d’autant plus que le système résident est conçu pour être monté en butée haute, lorsque les tournées sont accueillies avec leurs propres systèmes », expliquent-ils. « Nous avons donc travaillé en étroite collaboration avec les ingénieurs en structure pour nous assurer que nous étions bien dans les limites de poids.

Faciles à repérer, les lignes de Kara II et celles de quatre SB18 placées derrière les têtes.

En même temps, c’est une grande salle » Phoenix Suns Arena a une capacité de plus de 18 000 places « et le son doit couvrir l’ensemble d’entre elles. Kara II est non seulement compact et léger, mais il a également beaucoup de puissance pour sa taille. Et il offre également une grande transparence sonore. »

Avec un nombre de spectateurs toujours strictement limité par les protocoles sanitaires, les problèmes de réflexions acoustiques et de réverbération des sièges vides sont une préoccupation potentielle. « Heureusement, Kara II a une dispersion serrée et offre donc un haut degré d’intelligibilité de la parole », ajoute Pro Sound. « Ces facteurs sont devenus de plus en plus importants dans la conception sonore des sites sportifs et font partie des raisons pour lesquelles L-Acoustics est vu dans plus d’arènes et de stades. »

Le directeur technique audio et vidéo des Phoenix Suns, Gary Gillespie.

Le directeur technique audio et vidéo des Phoenix Suns Gary Gillespie est d’accord, citant le système L-Acoustics déployé au stade NFL Arizona Cardinals State Farm et à la NHL Arizona Coyotes Gila River Arena, à proximité de Glendale.
« Je suis également un mixeur live, j’ai donc travaillé avec du L-Acoustics, et je suis fan de leur son », dit-il. « Mais la direction de notre équipe apprécie également l’intelligibilité que Kara II apporte à la parole dans l’arène et le fait que les systèmes WST ne causent jamais de fatigue auditive pour les fans. C’est juste un système qui sonne bien. »

Le nouveau système de l’aréna comprend six lignes de 14 Kara II pour un total de 84 têtes, plus six antennes de quatre subs SB18i en mode cardioïde et placées directement derrière chaque array de Kara II. De plus, 28 enceintes coaxiales X12 sont déployées en rappel. L’ensemble est alimenté par 43 contrôleurs amplifiés LA4X dont 36 pour le système principal et 7 pour les délais, fournissant plus de 170 canaux d’amplification.

Huit enceintes A10 placées sous le tableau d’affichage central précisent la diffusion sur le terrain.

Enfin, un seul LA12X alimente huit enceintes A10 placées sous le tableau d’affichage central et servant à renforcer la diffusion sur le terrain. Des moniteurs coaxiaux amplifiés 108P sont également installés dans les locaux dédiés aux médias pour restituer au plus près la réponse du système principal en salle.

La conception du nouveau système audio des Phoenix Suns nécessitait à l’origine huit points de diffusion en Kara. Cependant, cela a été modifié pour tenir compte des exigences nouvelles en termes de charge pour les systèmes accueillis dans l’aréna. Avec l’ajout de Panflex en 2020 à Kara et offrant une directivité quatre en un, Kara II a changé la donne pour les Suns.

Désormais, une boîte pourrait couvrir n’importe quelle géométrie d’audience et offrir une couverture et une distribution SPL plus cohérentes grâce aux quatre modèles de directivité différents: 70 degrés ou 110 degrés symétriques et 90 degrés asymétriques gauche ou droite. De plus, dans sa configuration à 70 degrés, Kara II délivre 2 dB de plus qu’à 110 degrés. Cela a entraîné des changements dans le design qui ont permis à seulement six lignes de répondre aux exigences de couverture de la salle sans avoir à changer d’enceinte.

Les six petites lignes de 6 Kara II actuellement dédiées à la diffusion de l’ambiance virtuelle durant les matchs. Espérons que cela puisse rapidement changer…

Le logiciel de modélisation acoustique Soundvision 3D a été utilisé pour réaliser le design du système et toutes les modification nécessaires rapidement et avec précision. Ce dernier changement en terme de charge admissible a envoyé 28 Kara II dans le stock de l’aréna. Gillespie et l’équipe de direction des Phoenix Suns ont décidé de les conserver et de les utiliser comme ressource de production polyvalente et flexible lors d’événements spéciaux.

Tout les gestionnaires de salles savent pertinemment qu’il faut «s’attendre à l’inattendu». Un virus a fait que ces Kara II supplémentaires se sont révélées très utiles presque immédiatement après que la NBA ait demandé à ses équipes de mettre en œuvre leurs propres systèmes de bruit de foule pour la saison en cours.
Le stock disponible, ainsi que huit autres boîtes louées auprès de Clearwing Productions, se sont transformées en six lignes de 6 Kara II et ont été dédiées au système virtuel de bruit de foule développé par Firehouse Productions pour la «bulle» d’Orlando de la NBA la saison dernière, maintenant en place dans la plupart des sites de la NBA.

« La mise à disposition de Kara II avec ses volets Panflex nous a fourni les boites supplémentaires dont nous avions besoin pour le système d’ambiance exactement au bon moment », dit-il.

« Nous avons tout de suite commencé à voir le retour sur investissement de ce que nous pensions être du stock, et cela a été une très belle surprise. Et avec jusqu’à 3000 spectateurs désormais autorisés à accéder à la salle, le système donne vraiment l’impression d’être à pleine jauge.
L-Acoustics, Pro Sound & Video et WJHW ont travaillé avec nous pour créer une expérience grandement améliorée pour les fans et les joueurs. »

Pour plus de détails sur :

– Le site Phoenix Suns Arena
– Le site Pro Sound & Video
– Le site WJHW
– Le site L-Acoustics

 

Le Road Show de RCF prend la route

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La période a beau ne pas être des plus florissantes, les italiens de RCF et plus particulièrement la filiale française pilotée par Bertrand Delbar, a décidé d’aller à la rencontre des techniciens en proposant de découvrir et d’écouter un certain nombre de produits professionnels et amplifiés.

Sept HDL-26-A. Un autre avantage d’utiliser des enceintes actives, on n’est pas tenu par un nombre de pattes d’ampli…

Avec Yannick Dahms aux tirettes, cette tournée emmène avec elle un kit assez large avec deux lignes sources, le HDL-30A et le HDL-26A avec les renforts des basses HDL-38AS et sub standard de Reggio Emilia les 9006 AS, plus deux produits plus polyvalents et point source, les TTL-4A multi-usages et les enceintes de proximité TT-08A II.

Yannick Dahms

Comme il se doit, cette tournée française se fera avec du gros son mais devant un petit comité dans le strict respect des normes Covid.

La première étape est prévue à Caen le 6 avril. Suivront Marseille et Montpellier courant avril et dès le mois de mai, direction Lyon et Besançon. D’autres dates suivront et on se fera un plaisir de vous les communiquer dès qu’elles seront confirmées.

Les Prestataires et Ingés Son intéressés pour une écoute peuvent contacter Bertrand Delbar via son mail pour recevoir plus d’informations [email protected]

Et d’autres informations sur le site RCF

 

Scenotek réalise une salle d’expo pour la Caverne du Dragon

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À l’extérieur du centre d’accueil, la campagne environnante givrée et brumeuse en ce début janvier rappelle les conditions terribles endurées par les poilus durant la grande guerre.

On l’imagine mal, mais les hauts lieux de la Grande Guerre drainent des foules importantes de touristes, notamment venus des pays frontaliers. C’est le cas du Chemin des Dames, et plus particulièrement de la Caverne du Dragon (Drachenhölle), située au sud du Département de l’Aisne, qui a connu un afflux important entre les deux vagues de Covid-19.

Ne disposant pas de salle pour ses expositions temporaires, le Conseil général de l’Aisne a souhaité y remédier, ce qui sera bientôt accompli avec l’aide de la société Scenotek. Scenotek est un jeune prestataire local, fondé en 2018 par Sébastien Morin, qui s’était déjà illustré en créant Avant-Scènes.

Tout comme dans le projet d’envergure qu’il a accompli pour le compte du Crédit Agricole dans la banlieue rémoise, il lui a fallu composer avec la difficulté de créer une salle extrêmement polyvalente, avec un équipement élégant et discret, le tout dans un budget serré.

Vue du hall d’accueil. Les actions qui vont bénéficier de la nouvelle salle se déroulaient dans l’essentiel dans le petit local visible à l’arrière-plan à gauche.

Aux prises avec le gros œuvre

Le local destiné à cet usage est un espace qui était cloisonné et servait d’espace de stockage. Les cloisons démolies dégagent une belle surface pour cet aménagement, une salle de 15 m x 7 m.

Vue principale du chantier en cours d’exécution avec les structures ASD et le revêtement acoustique absorbant. ©Scenotek

Le bâtiment est en béton brut, et l’une des grosses difficultés de l’emplacement choisi était un plafond présentant, sur les trois quarts de la salle, une hauteur de 4 m.
Plutôt que de partir sur des accroches type cimaise, la société a proposé l’installation d’une structure complète de type scénique, permettant de suspendre à la fois des panneaux, des œuvres diverses et des équipements de scénographie (Vidéoprojecteurs, moniteurs, écrans etc. ), de manière totalement souple et sans contrainte de charges.


Vue du chantier durant la mise en place de la toile tendue entre les structures d’accroche au plafond. ©Scenotek

Le client souhaitait dans un premier temps que l’on oublie la structure avec un faux plafond amovible, mais cette option, jugée trop onéreuse, a provoqué le désistement du prestataire chargé du plafond et un blocage du chantier.

Sébastien Morin, en charge de la scénographie du projet, a donc proposé une solution à la fois simple, flexible et esthétique : la pose entre les ponts alu d’une toile occultante et acoustique (750 g/m2) sur mesure, tendue, capable à la fois de dissimuler les imperfections du plafond en béton brut et de présenter un coefficient d’absorption acoustique élevé évitant les échos flottants entre le sol et le plafond.

Les éléments de structure standards en treillis (SZ290 ASD) sont installés en travers de la salle, ancrés dans le béton des murs grâce à des chaises ASD FM29. Ils permettent de suspendre des éléments, chaque point d’ancrage supportant 400 kg, ce qui confère à chaque poutrelle une capacité théorique de 800 kg.

Aperçu du plafond. La toile noire tendue entre les structures dissimule le gros œuvre et améliore l’acoustique. On note le rail d’éclairage LED qui ceint la salle, et, à l’intérieur, le rail qui porte les spots.

Les murs sont traités sur 4 faces avec un revêtement acoustique constitué de panneaux perforés posés sur un tapis de laine absorbante. Bien qu’en béton, la pièce globalement sombre a donc une acoustique mate et sèche propice à une excellente intelligibilité de la parole, et elle permet de bien mettre en valeur les œuvres éclairées. Le chauffage est assuré par des radiateurs de grande surface sur l’une des cloisons de la pièce.


Vue du coin de la salle qui accueille la baie et l’une des enceintes de diffusion. On distingue une surface de contrôle à gauche de la baie.

Un compromis souplesse économie

Compte tenu des dimensions relativement petites de la salle, notamment de la faible hauteur sous (faux) plafond, et de l’étroitesse… du budget, il n’était pas envisageable d’utiliser de manière généralisée des éclairages scéniques asservis pilotés par DMX.

Une des surfaces de contrôle. On accède à des scènes préprogrammées dans le contrôleur DALI via un écran tactile LCD.

La solution mise en œuvre est donc originale dans ce genre de contexte : il s’agit d’appareils architecturaux, commandés de manière centralisée et automatisée avec le protocole DALI.
L’ensemble des éléments techniques est regroupé dans une baie située dans un coin de la salle, où aboutissent toutes les connexions filaires.

Un contrôleur DALI est intégré dans un tableau électrique, lui-même placé au fond de la baie. Diverses petites surfaces de contrôle dotées d’un écran tactile, guère plus grosses qu’un interrupteur standard, sont encastrées dans les murs.
Elles permettent de naviguer et déclencher diverses « scènes » préprogrammées dans le contrôleur, auquel on accède, pour la programmation, au travers d’un PC connecté temporairement via Ethernet.

Un des panneaux de connexions sur un mur (secteur, RJ-45, XLR mâle + femelle).

Le système est facilement extensible grâce à des éléments standards compatibles DALI. L’éclairage satisfait à la fois les critères techniques, notamment de souplesse, et esthétiques. Il se compose d’un rail de rubans à LED suspendu au plafond, d’une longueur totale de plus de 40 m, contrôlé par sections (chaque pan de mur) pour les œuvres le long des murs.

Le rail porte également un éclairage indirect vers le haut de même longueur (plutôt vu comme éclairage de service). Les parties directe et indirecte sont indépendantes et cumulables ce qui permet d’obtenir l’éclairage total de la pièce pour des réunions ou autres sans mettre en fonction des spots.

Pour satisfaire la polyvalence exigée par le client dans l’utilisation de la salle (location, séminaires, etc..), le rectangle principal extérieur se complète d’un rectangle intérieur plus petit et plus haut, sur lequel sont suspendus 40 spots LED de 17 W développant chacun 2 050 lm sur un angle de 23°. Ce rail est contrôlable sur 10 sections indépendantes pilotées en DALI. Cette configuration permet de régler et positionner les spots sur 10 zones distinctes.

Les spots sont interchangeables à volonté, le principe de commande retenu permettant un échange immédiat sans nécessité de programmation des spots.
En totalité cet équipement permet d’obtenir un rendement lumineux de 273 426 lumens pour une puissance de 2 113 W, ce qui correspond à 129 lm/W, une performance hors du commun en termes de rendement énergétique et extrêmement économique.
En ce qui concerne la température de couleur des rails et des spots, la société a choisi d’utiliser exclusivement du 4 000 K avec un IRC supérieur à 80, pour retranscrire le plus fidèlement possible les couleurs des œuvres.

Une connectivité prête à toute éventualité

L’éclairage complet de la salle est pilotable sur un écran tactile permettant de rappeler pas moins de 12 tableaux lumineux.

La console Qu-Pac d’Allen&Heath, provisoirement surmontée d’un récepteur de micro sans fil Shure GLDX4.

Le Son, quant à lui, est confié à une console Qu-Pac d’Allen&Heath. Sa conception permet, grâce à sa page Qu-Control (application sous iOS), de réaliser avec le client une connectivité sur mesure et sécurisée grâce aux différents USER.
Les 16 entrées XLR sont reportées en façade et permettant ainsi le brassage avec les entrées et sortie XLR de la salle.16 entrées et 24 sorties sont disponibles dans la pièce.

Pour la partie vidéo dont la régie sera équipée (lecteur multimédia, grille vidéo), il y a un patch manuel RJ45 permettant de brasser les 17 prises réparties dans la salle. Le protocole HDBaseT permettra la circulation de la vidéo dans les 2 sens et avec une multitude de résolutions vidéo disponibles.

La baie est principalement occupée par les câbles qui desservent les panneaux de brassage. ©Scenotek
Face avant de la baie avec les panneaux de brassage XLR et la console Qu-Pac. ©Scenotek

Les accès sont répartis dans la pièce sur des panneaux de connexions à tout faire, comprenant chacun une prise secteur (commandée depuis le tableau de la baie), une liaison RJ-45 et une connexion XLR mâle + femelle, installés sur tous les pans de murs, dans le sol et au plafond sur les poutrelles.


Une exposition est déjà programmée dans l’espace aménagé… Dès que le Covid le permettra.

Conclusions

Avec cette salle, le Centre d’accueil des visiteurs de la Caverne du Dragon va bénéficier d’un outil polyvalent, regroupant rationnellement diverses techniques audiovisuelles et muséographiques, notamment la projection vidéo avec des projecteurs à très courte focale, des expositions temporaires et des conférences, qu’il avait mis en œuvre à petite échelle dans certains recoins des locaux.

Scenotek s’est fort bien tiré avec élégance d’un projet sur lequel la concurrence était de mise, grâce à des solutions originales, astucieuses, esthétiques et efficaces, faisant face aux difficultés d’un gros œuvre préexistant et pas nécessairement adapté au projet, tout en ménageant le budget alloué.

Une exposition est déjà prévue dans cette salle dès que la situation sanitaire le permettra, et le succès technique du projet laisse augurer la mise en chantier prochaine d’une autre salle identique sur le site.

Plus d’informations sur :

– Le site de Scenotek

– Le site du Chemin des Dames

 

Alterlite équipe le TNS en EOS

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Théâtre National de Strasbourg. Photo @ www.all-free-photos.com.

Thibault d’Aubert, chef du service lumière du Théâtre National de Strasbourg a choisi ses nouveaux pupitres de contrôle dans la gamme ETC EOS, livrés et installés par le prestataire parisien Alterlite. Le Théâtre de Strasbourg, 5e théâtre national, dispose de 4 salles, deux historiques dans le bâtiment principal et deux à l’extérieur actuellement en rénovation.
Il possède aussi son école supérieure d’art dramatique qui forme des metteurs en scène, des comédiens et des créateurs. La programmation 100 % théâtre et éclectique, privilégie cependant les écritures contemporaines depuis l’arrivée en 2014 de son directeur Stanislas Norday. Sur 16 productions jouées en 2019, 6 étaient des créations maison.


Thibault d’Aubert qui a succédé à Bernard Cathiard en 2016, a été récemment exposé à la nécessité de prévoir le remplacement des consoles ADB Freedom quand Claypaky, société mère d’ADB a annoncé l’arrêt de production des pupitres.

Thibault d’Aubert : “Quand la question de la suite s’est posée, j’ai suivi les actualités d’ETC. L’EOS c’est un très beau système, mais il ne constitue pas encore le standard des compagnies que l’on accueille au TNS donc on garde nos Freedom avec un double mode de contrôle. Nous avons même encore des pupitres Avab, des Presto qui tournent parfois. L’idée évidemment est de proposer aux équipes de faire nos créations en EOS dès cette saison.

L’équipe lumière du TNS. De gauche à droite : Patrick Descac, régisseur lumière Christophe Leflo De Kerlau , régisseur lumière, Thibault d’Aubert, chef de service, Vivien Berthaud , adjoint au chef de service. ©JeananLouisFernandez

SLU : Pourquoi l’EOS ?

Thibault d’Aubert : La première qualité que je demande à un pupitre c’est la fiabilité. J’ai besoin d’être en confiance et sûr qu’il ne va pas planter pendant un spectacle. Le système EOS est réputé fiable et je l’ai moi-même constaté en testant la version beta de la V.3 pendant le premier confinement.

Je dois avouer qu’en utilisation intensive, je n’ai eu à déplorer aucun plantage, ce qui est assez rare pour un logiciel aussi complexe. Il existe évidemment d’autres systèmes très fiables mais on les retrouve beaucoup moins au théâtre. L’idée est d’avoir la console la plus standard pour répondre au plus grand nombre d’utilisateurs et il y a fort à parier que l’EOS devienne le standard dans les prochaines années.

SLU : Vous accueillez des compagnies étrangères souvent ?

Thibault d’Aubert : Non, assez peu. On accueille épisodiquement des compagnies internationales lors de festivals. Nous sommes surtout une maison de production et de coproduction.

SLU : Vos créations sur EOS vont représenter quel pourcentage ?

Thibault d’Aubert : C’est difficile à dire en période de stand-by. Je dirais le plus possible, une fois que les équipes seront formées et à l’aise avec les pupitres. Les consoles ont de plus en plus de fonctions et demandent du temps pour les appréhender pleinement.

SLU : Vous avez senti des réticences de l’équipe ?

Thibault d’Aubert : Un petit peu et c’est compréhensible. Ils ont la même logique de travail depuis des années et EOS bouscule les règles d’enregistrement. Ca veut dire tout réapprendre et passer plus de temps.

SLU : Quel modèle avez-vous choisi ?

Thibault d’Aubert : Pour l’instant un Gio @5 et une version nomade installée dans un flight case sur mesure.

Le pupitre ETC Gio@5 en régie.

SLU : Quels gradateurs au TNS ?

Thibault d’Aubert : Nos gradateurs sont des Eurodim Twin-Tech ADB. Ils sont parfaitement paramétrables en réseau, ArtNet ou sACN, les deux protocoles choisis au TNS suivant les salles. Par contre, on n’a pas le retour d’information sur les consoles ETC. Ce serait tellement confortable qu’il y ait un standard RDM !

SLU : Ben il existe pourtant !

Thibault d’Aubert : J’avoue effectivement qu’il y a de plus en plus de porosité mais ce qui me fait râler ces dernières années c’est qu’il ne soit pas encore implémenté par tous les fabricants. (RDMnet en cours de standardisation NDLR)

SLU : Vous avez travaillé avec Alterlite qui est un distributeur parisien, pourquoi ce choix ?

Thibault d’Aubert : Je connais assez bien Vincent, le directeur technique d’Alterlite. Nous avions travaillé ensemble quand il était chez ADB. Je l’ai beaucoup sollicité pour résoudre des bugs de pupitre. Quand il est arrivé chez Alterlite, je lui ai parlé de mon projet d’acheter un Gio@5 et que je souhaitais avoir un interlocuteur qui puisse répondre facilement et rapidement à toutes mes questions.
J’ai aussi interrogé le distributeur local en lui demandant s’il avait un formateur EOS en interne et il m’a renvoyé chez ETC France en cas de soucis. Comme j’avais envie d’une relation privilégiée, le contact étant de toute façon à Paris, que ce soit Alterlite ou ETC France, j‘ai préféré avoir affaire à Vincent.

Le rack réseau avec switchs Netgear et nodes Luminex.

SLU : C’est lui qui vous a formé ?

Thibault d’Aubert : Je me suis autoformé au pupitre en suivant les modules de formation proposés en ligne sur le site ETC. Nous avons, à cette période, échangé avec Vincent sur les différentes méthodologies possibles.
Je sais qu’en cas de soucis, je peux l’appeler et qu’il saura me dépanner par téléphone, c’est du support téléphonique plus plus.

SLU : Qu’est ce qui vous séduit dans le système EOS ?

Thibault d’Aubert : Ce qui me plaît beaucoup c’est la gestion des couleurs, l’esthétique de l’interface et la partie macros qui donne une tout autre dimension au pupitre.

SLU : Mis à part les salles externes en rénovation avez-vous des projets d’évolution des salles historiques ?

Thibault d’Aubert : Le réseau date de 1995, il a été initié par mon prédécesseur. Nous l’avons testé il y a 3 ans et nous sommes en CAT5e, ce qui est bien au niveau du débit.
Le TNS était donc en avance mais la distribution n’était pas hyper pratique car les deux points convergents demandaient un peu de connaissances pour rerouter et allumer les bonnes fiches RJ45.
J’ai fait tirer deux nouveaux câbles réseau pour avoir une redondance entre la régie et le local gradas. On a commencé à implémenter la CAT6 et nous avons en projet de refaire à moyen terme toute la distribution en fibre et même avant, de passer les deux salles au protocole sACN.”


Schéma du réseau existant

Shéma du réseau redondant en cours de réalisation.

D’autres informations sur le site Facebook d’Alterlite

 

Sennheiser propose le IE 100 PRO en fil et Wireless

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Les écouteurs intra-auriculaires IE 100 PRO, successeurs des IE 40 PRO, offrent un retour ultra précis, chaud et naturel qui permet d’affiner facilement les réglages pour une performance optimale.

Grâce à leurs embouts en silicone et ceux à mémoire de forme, ces écouteurs s’adaptent aux conduits auditifs presque aussi bien que des embouts sur mesure. Le moulage à profil bas contribue à la fois au confort et au maintien.

Les écouteurs sont fournis avec un contour d’oreille renforcé et un câble détachable avec fiche incassable pour des performances en toute sérénité. Ils sont vendus avec un étui souple et un outil de nettoyage et existent en noir, rouge et translucide. « Ceux qui choisissent les écouteurs IE 100 PRO Wireless obtiennent une formidable solution deux en un », déclare Gunnar Dirks, le chef de produit.

Les IE PRO 100 connectés à l’adaptateur sans fil Bluetooth IE PRO BT Connector.
l’adaptateur Bluetooth IE PRO BT Connector ou comment transformer le 100, 400 ou 500 PRO en casque plaisir avec tous les avantages au quotidien de ne pas avoir de fil à la patte. Cet accessoire est aussi en vente séparément.

« Outre les accessoires standard, les écouteurs IE 100 PRO Wireless sont livrés avec un adaptateur IE PRO BT Connector. Il suffit de débrancher le câble standard et de brancher le câble semi sans-fil pour profiter d’une excellente qualité d’écoute avec la liberté du Bluetooth ! » Un câble USB-C fourni permet de recharger adaptateur Bluetooth IE PRO BT en 1h30.

Les écouteurs IE 100 PRO conservent le même transducteur et la même réponse en fréquence que le modèle précédent IE 40 PRO (lire notre écoute ici) mais ils sont désormais fournis avec le même type de connecteur et la même gaine de câble interne incassable que les écouteurs IE 400 PRO et IE 500 PRO.

« Le connecteur unique permet de choisir le bon câble quel que soit le modèle », déclare Gunnar Dirks. « Ceux qui portent des écouteurs IE 500 PRO n’ont plus qu’à se procurer un module IE PRO BT Connector pour utiliser leurs écouteurs en mode sans fil. Et avec le mono-câble IE PRO, nous ajoutons une solution pour la diffusion. »


Le connecteur du 100 Pro permettant aussi de changer de fil quand nécessaire et d’éviter la galère du faux contact, prolongeant d’autant la vie de ce produit.

Tous les câbles de la série IE PRO sont désormais interchangeables entre les modèles. Ci-contre, le mono-câble IE PRO bas bruit pour les applications de monitoring mono oreille.

Le remélange d’un éventuel signal stéréo se fait dans le mono-câble pour un usage dans une seule oreille

Le nouveau mono-câble IE PRO est un câble à paire torsadée qui supprime efficacement les bruits de manipulation.

Il s’utilise avec l’écouteur droit ou gauche, ce qui donne une solution de diffusion monaurale pour la modération live, les correspondants et les applications ENG.
Avec un signal stéréo, la transmission du signal de gauche est assurée.

IE 100 PRO filaire

Existe en noir, rouge et translucide. Câble stéréo droit avec contour d’oreille. Vendu avec embouts en silicone (S, M, L), embouts à mémoire de forme (M), outil de nettoyage et étui.
Prix recommandé 99 €

IE 100 PRO Wireless (Casque filaire + adaptateur IE PRO BT Connector)

Existe en noir, rouge et translucide. Câble stéréo droit avec contour d’oreille. Mêmes accessoires que pour les écouteurs IE 100 PRO mais livré avec l’adaptateur Bluetooth IE PRO BT Connector et un câble de recharge USB-C.
Prix recommandé 149 €


Adaptateur Bluetooth IE PRO BT Connector

Poids : 14g
Standard USB : Type C
Autonomie : 10 heures max, SBC
Profils pris en charge : A2DP, AVRCP, HSP, HFP Version Bluetooth : 5.0
Codecs : SBC, AAC, AptXTM, AptXTM Low Latency
Prix recommandé seul 99€

Caractéristiques techniques IE 100 PRO (avec câble droit IE 100 PRO)

Réponse en fréquence : 20 Hz à 18 kHz
Pression acoustique : 115 dB (1 kHz / 1 V rms)
Distorsion harmonique totale : < 0,1% (1 kHz, 94 dB)
Impédance : 20 ohms

Le 100 Pro en version transparente et sans fil.

Et plus d’infos sur le site Sennheiser

Les routeurs M-series Optocore compatibles avec DiGiCo

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Optocore a encore amélioré ses interfaces MADI de la série M, les rendant compatibles avec les consoles DiGiCo et offrant des fonctionnalités supplémentaires, tout en gardant les avantages de la série DD dont le prix, ce qui les rend très rentables.

Trois M12 (8 ports) et deux M8 (4 ports) et comme toujours avec Optocore (et pas que) la face arrière en dit plus que celle avant !

Les appareils de la série M sont désormais le principal moyen de brancher les flux MADI directement dans la boucle DiGiCo pour permettre l’entrée et la sortie des flux MADI (autres que les dispositifs de la série DD et de DiGiCo).

Maciek Janiszewski

Cette mise à niveau concerne l’ensemble de la série M, car tous les canaux disponibles peuvent également être librement distribués via tous les ports MADI sur l’un des cinq modèles M8 et M12.
Par exemple, un spectacle pourrait utiliser un M12-BNC / OPT et fournir un port fibre MADI 64/64 et deux ports BNC MADI 32/32, tandis que pour un autre spectacle, il pourrait s’agir de deux fibres 64 / 64 MADI.


L’Applications Engineering Manager d’Optocore Maciek Janiszewski, nous précise : « La compatibilité de la série M, ainsi que la possibilité de contrôler les préamplis Optocore depuis la console, font des systèmes DiGiCo / Optocore de loin les solutions les plus efficaces pour pratiquement toutes les installations.

« De plus, lorsqu’ils ne sont pas intégrés dans la boucle DiGiCo, les interfaces de la série M fonctionnent comme des routeurs MADI autonomes à pleine capacité; par exemple, le M12 permet le routage de 512/512 canaux à 48K. »

La face avant du M12

Les nouveaux modèles de routeurs M-series sont disponibles dès maintenant.

Pour de plus amples infos sur les produits, visitez le site Optocore

 

Le show et froid de RCF aux mondiaux de snowboard 2021

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Les championnats du monde de snowboard étaient de retour à Valmalenco (Italie) en janvier 2021, mais à huis clos en raison de l’urgence sanitaire. Après une absence de neuf ans, la compétition retrouvait l’Alpe Palù et ses 60 kilomètres de pistes du domaine skiable.

Fabio Frate

Frate Professional s’est chargé de la mise en place des infrastructures audio et vidéo, en choisissant un système sans fil composé de stacks d’enceintes line array RCF HDL 26-A et de subwoofers HDL 35-AS.


La directivité horizontale. La ligne noire continue du haut est à 10°, la seconde plus bas est à 40°. L’atténuation est régulière et aucun point chaud n’est visible. On remarque juste une léger accident autour du point de raccordement de 750 Hz.

Le système audio demandé par le client devait garantir une sonorisation homogène sur tout l’espace dédié à la course, y compris les zones de départ et d’arrivée, avec une distance de 800 mètres à vol d’oiseau entre les points principaux de diffusion. Fabio Frate et son équipe ont mis au point une solution stratégique.

« Pour éviter de tirer de longues liaisons et de traverser la piste avec des câbles, nous avons choisi d’utiliser des ponts réseau sans fil Neutrik Xirium depuis le local technique des remontées mécaniques jusqu’à la zone d’arrivée, où se trouvait la régie. Une ligne analogique symétrique existante dans les locaux du télésiège a également permis une connexion filaire avec le point de diffusion sonore de la zone de départ. »

La HDL 26-A sans sa face avant. Deux 6” et un moteur 3” à dôme titane, un double ampli en classe D alimenté par un filtre actif à phase constante pour une directivité régulière gage d’une bonne couverture.

Le système de sonorisation a été installé le long de la piste de snowboard pendant 5 jours, dont un jour de pré-configuration. Le système a fonctionné sans interruption 8 heures par jour, et il est resté à l’extérieur et sous la neige) toutes les nuits pendant le championnat, en utilisant uniquement le cache anti-pluie pour protéger le panneau arrière de connexion de chaque unité.

La neige était bien là. De haut en bas quatre têtes HDL 26-A et deux subwoofers HDL 35-AS.

« RCF nous a assuré que le système fonctionnerait sans problème, car tous les composants sont étanches et ne souffrent pas des températures inférieures à zéro, ce qui a été le cas. Ici, la nuit, la température peut descendre jusqu’à -25°C. »
En plus du système de sonorisation, Frate Professional a également installé un mur de LED extérieur d’un pas de pixel de 3,9 mm pour afficher des contenus vidéo synchronisés avec l’audio.

Les problèmes logistiques ne se sont pas limités pas au climat rigoureux, il fallait aussi faire face à l’inaccessibilité des sites.
« Tout le matériel a été transporté sur la neige à l’aide de motoneiges et de chenillettes qui, grâce à leur capacité de charge, ont permis d’associer nos unités HDL 26-A avec des subwoofers HDL 35-AS, c’est-à-dire des modules de la même Série RCF, pour de meilleures performances musicales.

Gros avantage de ce petit système, son poids le rend facilement transportable. 14,9 kg pour la tête et 30 kg pour le sub.
La nature a horreur du vide. La glace aussi !

Les basses produites par ces petits subwoofers sont impressionnantes et peuvent être ressenties jusqu’à une grande distance. »


La QL1 en charge de collecter les sources et les router vers la diffusion et les média.

Dans la régie audio, une console numérique Yamaha QL1 permettait de gérer simultanément tous les signaux entrants des micros sans fil ainsi que les contributions et la distribution du mixage vers les diffuseurs TV.

Fabio Frate poursuit : « Les performances de ce petit line array sont de premier ordre, le son était clair et intelligible sur toute la piste de snowboard. Même si le public était peu nombreux, le système HDL couvrait quand même tout le monde, même à des centaines de mètres de distance.
J’ai été très impressionné par la fiabilité du système. Il a toujours assuré des performances maximales dès qu’on le branchait le matin, même après une nuit glaciale. »

D’autres informations sur le site RCF

 

Les recettes de Vincent Faure-Chappat, Dir Photo de Top Chef

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Le Grill, rutilant et soigneusement choisi par Vincent Faure-Chappat et l’équipe d’Impact Évènement, dévoile la recette de cette superbe émission. On compte 30 x Ghibli, 14 x Diablo, 5 x Levante, 26 x Nandobeam S6 Ayrton et 10 Dmg Sl1 Maxi Switch, 8 Cineo TruColor HS et bien d’autres. ©Vincent Faure-Chappat

La 12e saison de Top Chef a démarré sur M6 le 10 février et pour 18 semaines. Enregistrée au studio 210 de La Plaine Saint Denis car plus grand que le studio des Lilas, afin de respecter les gestes barrières. Vincent Faure-Chappat, son directeur photo, a dû adapter son kit lumière, avec la complicité d’Impact Événement – un des trois prestataires présents sur l’émission – qui a fourni la majorité du kit.

Une bascule de lumière annonce l’épreuve de « la dernière chance » en rouge saturé. Ce message visuel permet au public de se situer dans les différentes épreuves de l’émission. ©Vincent Faure-Chappat

Si la télévision a gardé l’autorisation de produire, c’est sous condition de respecter des contraintes sanitaires précises et éviter la propagation du virus. La taille du studio 210 y participe, et assure une distanciation minimum sur un plateau dont le nombre de personnes peut monter jusqu’à 28 : 14 techniciens reportage/régie et 14 candidats cuisiniers dont le nombre diminue au fur et à mesure des éliminations.

Afin de répondre aux besoins du réalisateur, le studio est séparé en 3 zones de tournage distinctes. Le grand plateau où les candidats cuisinent et qui accueille aussi la table de dégustation des chefs coachs, 6 Salles d’interviews sur fond vert et le Vestiaire où sont visionnées les dégustations par les candidats et les chefs.
Autant de zones à éclairer, à animer et même plus, puisque le grand plateau comprend 4 pôles d’intérêt : la cuisine avec les plans de travail très espacés au centre, la table de dégustation, le mur de fours et le garde-manger.

Vincent Faure-Chappat, directeur Photo de Top Chef depuis la saison 6, signe ici la 12eme saison.

Vous avez faim de découvrir les secrets de cette émission culte de la gastronomie? Suivez-nous!
Vincent Faure-Chappat directeur photo de Top Chef partage ses recettes d’éclairage avec beaucoup de générosité.

SLU : Vincent, comment es-tu arrivé sur Top Chef ?

Vincent Faure-Chappat : Sébastien Zibi le réalisateur à fait appel à moi pour m’occuper « des salles d’interview sur la saison 5 car il n’avait jamais le temps de les gérer. Ce sont des petits plateaux où les interviews des candidats s’enchaînent. Il y en avait quatre à cette époque.

Puis Sébastien Zibi m’a demandé si pour la saison 6 je voulais reprendre la main. J’étais d’accord à la condition de repenser les éclairages, sinon autant garder le directeur photo précédant. J’ai pris deux mois pour regarder intégralement les saisons 4 et 5 afin d’analyser la lumière et j’ai constaté qu’on voyait beaucoup les ombres des caméramans « mobiles ». Mon travail majeur a été de supprimer ces ombres qui se baladaient sur les plans de travail.

Vincent est en contact permanent avec son équipe pour ajuster l’éclairage de plusieurs axes de caméras à la volée. Pfiou !

SLU : Combien y a-t-il de caméras sur le plateau ?

Vincent Faure-Chappat : Jusqu’à 8 caméras fixes en plus d’une grue, d’une Monkey et des caméras des équipes dites « journalistes » pour capter l’évolution des épreuves de manière plus proche.

SLU : La production est-elle impliquée dans le choix du matériel et comment as-tu rencontré Impact Evénement?

Vincent Faure-Chappat : La production est impliquée non pas dans les choix de matériel mais dans le budget. En fin de compte, je suis un peu à part car j’ai une société depuis 17 ans (Chapimages Productions) et je travaille avec différents loueurs ou prestataires qui peuvent m’apporter les moyens techniques pour un résultat que j’ai en tête. Nous avons commencé à travailler avec Impact sur Top Chef il y a un an, mais je connais Stéphane Fleury depuis 25 ans. En fin de compte, c’est un métier d’échange et d’apprentissage.

Le Vestiaire a été intégralement reconstruit au studio 210 de la Plaine Saint Denis

Avant Top Chef, nous avons fait ensemble “Le Meilleur Pâtissier Professionnel saison 3”. La production voulait une ambiance avec des automatiques. Avec Impact on a trouvé des solutions. Cela m’a permis sur Top Chef de basculer l’an dernier sur un nouveau kit Ayrton que nous faisons évoluer.

Cette année à cause du Covid et de la nécessité d’assurer une distanciation sociale, le décor a été élargi. Il a donc fallu augmenter sensiblement les moyens lumière. Après je ne parle pas de budget parce que ça ne me concerne plus, mais le but est d’assurer le résultat.

SLU : Quelle est la difficulté sur une émission comme Top Chef ?

Vincent Faure-Chappat : C’est une émission évolutive. La production invente régulièrement des épreuves, parfois du jour au lendemain, ou encore les décale. On doit donc être également très réactifs en lumière et anticiper le plus possible. Parfois on a littéralement 30 secondes pour s’ajuster.
Par exemple, si la prod organise une épreuve avec de la glace, il va falloir être prêts pour filmer les plats dès qu’ils arrivent, idem pour des soufflés avant qu’ils ne s’effondrent. Les cuisiniers sont parfois un peu stressés car ils veulent que leur plat soit le plus beau possible à la caméra, ce qui est normal. Donc on est au taquet aussi pour eux.

SLU : Quelle a été ta réflexion sur le kit nécessaire pour cette 12e saison ?

Vincent Faure-Chappat : C’est donc la 7e année que je suis concepteur lumière pour Top Chef, et chaque année il y a des évolutions de décors, des évolutions de moyens techniques en fonction des demandes de la production pour de nouvelles épreuves.

Le directeur photo est pour moi le médiateur entre l’Edito et la technique et doit se plier aux besoins du réalisateur. Aujourd’hui, Il y a par exemple beaucoup plus de mouvements sur l’émission qui justifient l’utilisation de projecteurs motorisés. Les projecteurs évoluent aussi rapidement avec des solutions à leds qui créent des envies et de la créativité et qui réduisent considérablement la consommation électrique.

Cette année encore, j’ai augmenté le nombre d’automatiques pour remplacer un grand nombre de découpes. Le kit est finalement une association de leds soft fixes, d’automatiques à leds et d’encore quelques projecteurs traditionnels.
En motorisés, j’utilise 30 profiles Ghibli, 14 profiles Diablo, 5 Wash Levante et 26 wash NandoBeam S6, tous à leds et de marque Ayrton.
En soft light led j’ai 20 SkyPanel Arri, 10 SL1 Maxi Switch DMG et 8 TruColor HS Cineo.
Je remplace donc progressivement les projecteurs traditionnels car ils consomment beaucoup et chauffent le plateau. Les participants transpiraient énormément devant les fourneaux. En comparaison, l’an dernier, ils ont presque eu froid (rire) !


Vous les aurez peut-être reconnus à leur gobo, les Ayrton Ghibli, Diablo sont de la partie pour apporter encore plus de profondeur au superbe décor de Top Chef. ©Vincent Faure-Chappat

SLU : De combien de degrés as-tu fait tomber la température ?

Vincent Faure-Chappat : De 15 degrés. En cuisine, c’est appréciable parce qu’il y a les fours et les plaques de cuisson qui fonctionnent. Pour la saison 4, la température est même montée au-delà du raisonnable sur le plateau. Les chefs et les candidats transpiraient sans cesse, donc je me suis beaucoup attaché à y remédier en travaillant avec la LED.
Sur la saison 5 dans les salles d’interview de 10 m² était utilisé un Joker 400 HMI et 4 Mandarines 800 W, la température était proche de 40 degrés.

Quatre des huit Ayrton Ghibli qui assurent la face des coachs.

SLU : En dehors de la baisse de consommation, et du faible rayonnement de chaleur, la lumière led a-t-elle des avantages en TV ?

Vincent Faure-Chappat : La Led possède un IRC de qualité et elle est constante dans les années. Le Ghibli, que j’utilise par exemple pour la face des coachs, a un filtre sur la roue de couleurs qui permet d’augmenter l’IRC à 92. Tu n’as pas de dominante magenta ou verte sur la peau de Philippe Etchebest ou d’Hélène Darroze comme avec les découpes ETC 750 gélatinés soit en Minus ou Plus green

SLU : Est-ce que chaque coach a un traitement particulier ?

Vincent Faure-Chappat : La peau de chacun réagit de manière différente. Certains absorbent la lumière et d’autres la rayonnent. Je joue donc sur les intensités. Par exemple : Hélène Darroze a moins besoin d’être éclairée et à une dominante légèrement rosé que je corrige grâce au Ghibli. Par contre, je pousse l’intensité sur Philippe Etchebest et Paul Pairet qui sont quasi équivalents avec un besoin de 300 lux de plus environ par rapport à Hélène.
Michel Sarran, quant à lui, a tendance à absorber la lumière avec un ton gris vert, ce qui m’oblige à ajouter 2 à 300 lux de plus que pour Paul et Philippe et à faire les corrections d’IRC qui lui correspondent. Avoir 4 chefs, côte à côte et équilibrés, à la table de dégustation, est ma priorité. Il ne faut pas qu’il y ait de dominante “rose ou verte” et ni de “sur ou sous” exposition.

Les Dmg SL1 Maxi Switch assurent une lumière douce qui gomme les ombres des cameramen sur les plans de travail.

SLU : Pourrais-tu détailler l’éclairage du plateau ?

Vincent Faure-Chappat : Les 10 x SL1 Maxi Switch, qui ont été développés il y a 5 ans environ par la société française DMG, font les faces candidats quand ils sont devant leur plan de travail. Ils sont éclairés de manière douce et sans l’ombre des caméraman. C’est une grande dalle de 1,20 m qui consomme 250 watts.

Le Maxi Switch a la particularité d’être en fin de compte 2 dalles que l’on peut dissocier d’une grande plage de lumière diffuse. Tous les contres des cuisiniers se font encore à la Fresnel 2 kW corrigé en ⅛ de CTB + du ¼ de diff. Je les dose un petit peu plus fort pour créer un effet irisé.

J’ai aussi des Trucolor HS Cineo, des plaques au phosphore qui ont la même fonction que le SL1 d’assurer les faces pendant les épreuves. Ils font aussi partie des softs lighting, de manière que l’ombre du caméraman qui se rapproche soit très limitée et très douce. J’aime beaucoup ces dalles phosphore qui ont une lumière très belle et douce et qui ont devancé les SkyPanel.
L’inconvénient c’est que les plaques ne génèrent pas de couleurs, Il faut choisir leur température de couleur entre 3200K, 4300 ou 5600K et elles s’usent vite. Elles ont donc été un peu oubliées et remplacées par des projecteurs plus polyvalent permettant la couleur et le choix de la température de couleur via le Dmx .

La face de Stéphane Rotenberg est assurée par les Ayrton Ghibli tout comme celles du jury. L’utilisation des automatiques permet de suivre l’animateur dans ses déplacements, une nouveauté et une souplesse que Vincent apprécie. ©Vincent Faure-Chappat

Ensuite, toutes les faces de l’animateur Stéphane Rotenberg, et du jury, mais aussi des candidats quand ils viennent autour de la table des chefs, sont faites grâce aux Ayrton Ghibli pour la qualité de leur lumière avec leur filtre IRC et la flexibilité de mouvement qu’ils apportent.

A l’époque où j’utilisais 52 découpes tungstène pour cette fonction, on devait anticiper la position de chacune la veille du tournage et corriger leur lumière avec de la gélatine, car on ne dispose jamais de lampes parfaitement identiques. Aujourd’hui, 20 Ghibli sont suffisants pour assurer tous les axes .

Des Color zoom 180 Oxo led fixe sont utilisés exclusivement pour le décor afin de faire « des frisés » de couleurs sur les briques. J’ai également apporté des SkyPanel qui permettent de jouer sur la colorimétrie derrière les toiles rétro installées au-dessus des fours et des frigos. Les années précédentes c’était des Quartz 500 W et des Cycliodes 1250 W qui assuraient cette fonction.


Les Ayrton Diablo, nouveaux venus cette saison, servent de contres aux plans de travail…

Les Ayrton Diablo TC sont aussi une nouveauté avec leur module couteaux qui permet de découper les plans de travail. Ce sont de petits Ghibli finalement et ils me servent à faire toutes les ambiances de contre des candidats.

La nouveauté aussi c’est qu’ils produisent des faisceaux et créent des effets comme des bascules de lumière pour les épreuves de dernière chance quand Stéphane Rotenberg donne le top départ.

… mais aussi à les découper pour un effet net et précis recherché par Vincent.

On passe alors dans une ambiance rouge un peu dark et saturée avec des fonds rouges rectangulaires. Sur la dernière saison, les automatiques utilisés n’avait pas de couteaux comme le Diablo TC et donc les candidats avaient un cercle dans le dos. Cela provoquait une ombre ronde à l’intérieur de la piste. Cette année, j’ai envie de lignes droites pour rester dans une idée un peu cubique. Ce sont des petits détails de Dir Phot et tant qu’à avoir des couteaux, autant les exploiter.

Les découpes Robert Juliat 714SX éclairent les colonnes et créent des gobos « fenêtre », une idée que Vincent a proposée lors de la saison 6 et qui a bien plu. ©Vincent Faure-Chappat

J’ai des NandoBeam 6, des washs à leds qui me permettent de créer les couleurs sur les murs et sur les frigos, des découpes Robert Juliat 714SX pour éclairer les colonnes et projeter des gobos fenêtres au sol et enfin les classiques Quartz 500 Watts qui créent « des frisés » sur les briques.

SLU : Tu as recours à des générateurs de fumée ou de brouillard pour les effets ?

Vincent Faure-Chappat : On utilise une DF50 pour les portraits des candidats tournés en caméra Sony FS7 dans une ambiance un peu dark avec des faisceaux derrière ou pour marquer les faisceaux lors des beauty shoot. Elle fonctionne aussi pour les gros plans de mains, de feux ou de casseroles frémissantes qui permettent de créer une ambiance au montage.
Ils sont tournés avant les épreuves et je crée une lumière un peu plus travaillée avec des effets de Flairs. Ce sont des petites choses qui, quand la réalisation n’est pas contrainte par le temps, permettent d’améliorer l’image.

SLU : Comment travailles-tu le décor ?

Vincent Faure-Chappat : J’ajoute sous certains récipients en verre des minettes autonomes Yegrin Quadra de 10x16cm afin de créer des points de lumières sur lequel le réalisateur s’appuie pour apporter un peu de relief à l’image notamment lors de la dégustation.

De petites sources Leds, installées sous les flacons, permettent d’éclairer ces éléments du décor en transparence, afin de créer une brillance qui rehausse les plans serrés de l’émission.

J’aime bien cette idée d’apporter un peu de contraste et du volume au décor. Ce qui est très compliqué en télévision c’est d’arriver à rendre à peu près beau tout le monde tout en ayant une ambiance sympathique, globale et sur plusieurs axes caméra.

Six salles de tournage dîtes « Itw » ont été créées sur fond vert sous éclairage Ledgo et Fiilex PPR. ©Vincent Faure-Chappat

SLU : Comment gères-tu les salles Itw

Vincent Faure-Chappat : C’est la première année que les Itw seront tournées sur fond vert (Éclairé avec des barres LedGo). Jusqu’à l’année dernière on utilisait des toiles imprimées. Mais pour éviter les reflets, on imprimait sur des toiles satinées mais cela donnait automatiquement du grain et provoquait une sorte de halo gris, une espèce de voile.

On perdait en contraste et nous étions obligés de faire des corrections dans les courbes des caméras afin de retrouver des noirs profonds et d’éclairer avec un minimum d’intensité … Une torture !
L’incrustation aujourd’hui permet de conserver la pureté du noir et de la photographie enregistrée en 4K CMOS en arrière-plan que l’on floute subtilement afin de conserver une certaine profondeur de champ.

Par contre les chefs et les candidats sont éclairés (avec des Fiilex PPR) en corrélation avec la photo d’arrière-plan. On a donc cette pseudo-impression que les interviewés sont dans un décor naturel. L’intégration soulage énormément de problèmes de brillance et de qualité et surtout une cohérence des fonds sur les 6 salles d’Interview.

Le parti pris de tourner sur fond vert permet de mieux gérer la lumière en corrélation avec les 2 types de fond eux même ambiancés… ©Vincent Faure-Chappat
… en comparaison avec les toiles imprimées de la saison 11, et dont l’éclairage avait tendance à créer des halos gris.

SLU : Tu utilises un logiciel de DAO pour construire tes plans de feu ?

Vincent Faure-Chappat : Je travaille sur Vectorworks depuis cinq ans pour apporter des simulations précises à la production et surtout car on m’a proposé des émissions de plus en plus techniques où il fallait gagner du temps sur l’installation en préparant les projets en amont. C’est un outil primordial. J’ai récupéré le décor modélisé par Valérie Litz au format .dwg et le fichier du plateau 210 que Thierry Roche de AMP m’a fourni pour emboîter le décor dans la salle. J’ai ensuite pu positionner les projecteurs virtuellement et de manière très précise pour construire la lumière.

SLU : Tu travailles le grand plateau dans sa globalité ?

Vincent Faure-Chappat : J’ai défini des zones qui nous parlent à tous : La zone garde-manger, la zone des fours, la zone cuisine et la zone des chefs et je sépare les lumières tungstène, des leds… ce qui permet au pupitreur de distinguer les sources. Plus tu identifies les projecteurs par technologies, tu sectorises, plus ça permet de communiquer vite.
Le dossier qui regroupe tous les plans est partagé avec les techniciens. C’est une levée de doute pour les équipes qui permet d’éviter des problèmes de décalage de machines pour ne pas avoir à les repositionner.

SLU : Quel est le parcours qui t’a guidé vers ce métier ?

Vincent Faure-Chappat : Quand j’ai obtenu mon CAP photographe en 1986, j’ai poursuivi mon cursus en vidéo car mon objectif était de devenir cameraman. Suite à cela, et après plusieurs stages, j’ai réussi, à force de relances, à intégrer en 1989 le cercle très fermé du Cinéma Des Armées (ECPA ndlr) en tant que militaire caméraman durant 2 ans et demi.

Dans cette institution, j’ai voyagé et bourlingué. C’était une expérience fabuleuse. Après l’armée, pendant la grande époque de Canal+ et les talk-shows de Delarue (1990 à 1996), il y avait une frénésie pour les making of TV , long métrage, théâtre ou concert.
J’ai, caméra au poing, lors de mes reportages multiples, pu rencontrer des directeurs photo cinéma ou tv avec lesquels j’ai pu discuter. Cela a suscité mon intérêt à découvrir un métier complémentaire de la caméra : la lumière…

SLU : C’est-à-dire qu’avec tes connaissances tu as progressivement pris la main sur la lumière en plus de la caméra ?

Vincent Faure-Chappat : Oui, au départ, tu pars avec 3 mandarines et quand tu demandes une blonde de 2 kW, on te dit systématiquement que c’est trop cher. Donc tu te débrouilles avec des gélatines pour essayer de créer une ambiance, ce que les autres ne font pas.
Au cours de mes 26 ans de reportages et de documentaires, je me suis rendu compte que quand je filmais, j’avais toujours un pied de projecteur qui gênait dans mon champ durant mes déplacements et donc je n’ai eu de cesse de me questionner sur l’endroit idéal pour cacher le pied ou ma lumière, etc. Ce qui m’a valu de démarrer sur « Queer ». C’était l’adaptation d’une émission américaine diffusée sur TF1 et présentant 5 hommes, homosexuels, relookant d’indécrottables hétéros.

En fin de compte, j’éclairais avec du matériel traditionnel acheté chez Leroy Merlin ou Bricorama et c’était des ampoules, des tubes, que je masquais derrière les meubles pour obtenir un rayonnement à travers les murs et créer une ambiance. Il y avait évidemment des incidences colorimétriques catastrophiques que l’on homogénéisait grâce à des gélatines, des minus Green, des plus Green, des quarts, des 8e pour obtenir un spectre à peu près régulier au global. Personnellement, je n’ai jamais fait de lumière, je fais de l’image, c’est-à-dire une prise de vue caméra de la lumière. Et les deux doivent matcher, sinon ça ne marche pas.

L’ambiance rouge et saturée s’accorde au ton de la délibération de l’épreuve de « dernière chance ». Quelques touches brillantes rehaussent l’arrière-plan. Un effet « eye-candy » que les caméras apprécient en gros plan. ©Vincent Faure-Chappat

SLU : J’imagine que tu as une équipe fidèle

Vincent Faure-Chappat : Depuis 16 ans avec Chapimages Productions, je fais confiance aux mêmes personnes parce que l’humain est très important pour moi et je trouve qu’en télévision c’est quelque chose qu’on a beaucoup perdu. C’est important que mes équipes puissent me dire les choses. Je travaille régulièrement avec quatre chefs électriciens qui ont des compétences différentes.

(de droite à gauche) Vincent Faure-Chappat avec Nicolas Lefievre, Chef electro.

Les Pupitreurs, Elliott Ganga et Remy Nicollet, sont des virtuoses dans leur domaine, avec les chefs électricien Sylvain Divat et Nicolas Lefievre, ils sont fondamentaux sur Top Chef. Par ailleurs ils sont également très demandés par d’autres directeurs photo.

Je bénéficie aussi de leur savoir et de leur contact auprès des prestataires en plus d’un avis objectif sur le matériel. Ce qui est très important pour moi, c’est d’essayer de travailler avec ce que les loueurs ont en parc pour leur éviter de sous-traiter. Ça crée un certain respect dans notre partenariat afin de réduire les coûts

SLU : Dernière question très importante, est-ce que vous dégustez les plats à la fin des tournages ?

Vincent Faure-Chappat : Non, il n’y en a qu’un seul qui goûte vraiment tous les plats en plus des chefs c’est Stéphane Rotenberg (rire). Il n’y en a pas assez de toute façon en termes de quantité, et avec les restrictions Covid il est interdit de partager. »


(de gauche à droite) Philippe Journet, Stéphane Fleury et Fabrice Morcel. Une partie de l’équipe d’Impact Évènement Paris-Nord et non des moindres!

Impact Événement, pionnier de la led en télé

Depuis 1987 Impact Événement est connu pour ses talents de prestataire événementiel appliqués à la convention et aux salons et depuis 1994 dans le milieu de la télévision.

Une antenne a même été spécialement créée à la Plaine Saint-Denis en 1998 pour accompagner les tournages télé et cinéma. Cette antenne est gérée par Philippe Journet et Fabrice Morcel.
C’est leur complicité avec Vincent Faure-Chappat qui a permis de faire évoluer le kit lumière de l’émission.


Nous avons fait appel aux souvenirs de Stéphane Fleury, Directeur associé d’Impact pour remonter le temps.

La toute première apparition d’appareils à Leds, en 2003…
…sur le plateau du « Hit Machine » avec les Ayrton Easycolor, des boules à Leds RGB.

SLU : Depuis quand utilises-tu de la led en TV ?

Stéphane Fleury : « Le premier plateau équipé était celui de Hit Machine en 2003. A l’époque avec le Easycolor, premier projecteur à leds Ayrton avec la complicité d’Alain Duc le directeur photo de l’émission. On a vite été persuadé que c’était l’avenir ! Tu pouvais faire des teintes incroyables et baisser la consommation de manière colossale. Ensuite, Thierry Rollin, le directeur photo de “Combien ça Coûte”, produite par Christophe Dechavanne nous a fait confiance.
C’était le premier plateau TV en France et peut-être même en Europe qui était éclairé à 80 % par des projecteurs à leds. Nous avons donc maintenant plus de 20 ans d’expérience de la lumière led, une analyse de son rapport à l’image et à la caméra, et une gamme de projecteurs motorisés très précis en température de couleur, en colorimétrie et à IRC réglable. »

La Led prend de l’ampleur avec Thierry Rollin, en 2004, sur le plateau de « Combien ça coûte ».
Les teintes sont incroyables, la température baisse considérablement et la consommation aussi.

Conclusion

– Assurer une lumière globale sur un plateau filmé par 10 caméras étalonnées.
– Donner du relief et de la profondeur au décor.
– Inventer une sémiologie qui structure l’émission et passer de l’ambiance blanche d’une cuisine à celle saturée et rouges, faisant monter l’angoisse de la dernière chance, ou dark blue pour les éliminations.
– Gérer les ombres des 8 cameramen mobiles.
– Soigneusement choisir et doser les projecteurs pour éviter l’effet smartie des leds qui solarise (un résultat trop souvent observé aujourd’hui sur les émissions de télé).
– Savoir éclairer les chefs pour les rendre “beaux”, mais sans les éblouir non plus.
– Faire en sorte que l’image véhiculée en hertzien ou par fibre arrive belle chez vous, quels que soit votre télévision et son réglage pour que finalement vous restiez concentrés sur le contenu…

C’est un multiple grand écart que Vincent Faure-Chappat effectue avec une rigueur, une longue expérience, un immense talent et une grande dose de créativité.


Equipe lumière Top Chef saison 12

Pupitreur Gran MA: Elliott Ganga ou Remy Nicollet
Chefs électro : Sylvain Divat ou Nicolas Lefievre
Electricien : Christain Comas ou Alain Thernisien


Plus d’infos sur le site Chapimage et sur le site Impact Événement

 

MAC Ultra, 2 nouveaux Martin ultra-musclés

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La marque au triangle jaune nous a présenté deux nouveaux projecteurs à leds très puissants : un Spot à couteaux, et un wash, destinés au spectacle vivant et au live.
Sous les capots qui gardent le look des précédentes machines à leds Martin, un nouveau moteur exclusif de 1700 watts de leds promet un flux de 46 500 lumens pour le spot et 63 500 lumens pour le wash.

Le Mac Ultra Performance

La dénomination de « performance » chez Martin, désigne toujours un projecteur à faisceau net, équipé de gobos et de couteaux motorisés. La machine, 44 kg, est pourvue d’un moteur de 84 leds blanches de 20 watts (soit près de 1 700 W) alimenté à hauteur de seulement 1 150 watts, pour produire un flux de 46 500 lumens mesuré en projection.

La limitation volontaire à 70 % de la puissance nominale des leds vise à assurer une longévité et une stabilité de la lumière dans le temps, garantissant plus de 90 % du flux de la machine même après 20 000 heures d’utilisation.



La lumière blanche du Mac Ultra Performance à 6000 K et une répartition homogène très étudiée de la lumière destinent cette machine à satisfaire les utilisateurs les plus exigeants.
Son zoom dont la plage s’étend de 7,7° à 53° bénéficie d’une optique développée pour garder un flux élevé même au plus petit net où généralement les pertes sont élevées. Il serait même surprenant sur ce point.
Au chapitre des couleurs, Le MAC Ultra Performance propose une trichromie CMY, un CTO linéaire de 2850K à 6000 K et une roue additionnelle de 6 couleurs qui comporte un filtre d’amélioration spectrale.

Côté effets et modelage du faisceau, il dispose de deux roues de 5 gobos tournants indexables, une roue d’animation à angle variable (de l’horizontale à la verticale), un iris, un frost progressif, un prisme 4 facettes.

Bien entendu, il a un système de 4 couteaux motorisés montés sur un support orientable sur +/- 60° (soit un débattement total de 120°). Les couteaux ont un angle d’introduction dans le faisceau particulièrement intéressant permettant une inclinaison individuelle importante sur chaque lame.

Le dimmer et le strobe sont électroniques, et plusieurs courbes de gradation sont proposées. Cette machine se pilote en DMX (48 canaux), en réseau (Artnet) et par le software P3

Le Mac Ultra Wash

La version Wash s’offre une grande lentille frontale de 22 mm de diamètre et son poids descend à 39 kg. Avec le même moteur de leds que le Spot/couteaux, le flux est annoncé pour ce wash à 63 500 lumens (fichtre !) mesuré en projection.

Comme pour le Performance, le système optique du wash a été particulièrement étudié pour préserver un flux le plus régulier possible quel que soit l’angle du zoom – 5 à 47° – et notamment en faisceau serré.
Son faisceau est coloré par CMY + CTO progressif + roue de 6 couleurs et 29 canaux de contrôles permettront de le piloter en DMX, Artnet et via le P3.



Plus d’infos sur le site Algam Entreprises

 

Lancement de 2 projecteurs ETC les 30 et 31 mars

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ETC se prépare au lancement en ligne détaillé de deux nouveaux projecteurs majeurs, et même « spectraculaires », pour le théâtre. D’abord depuis les USA le 30 mars 2021 par la team américaine et le lendemain, 31 mars, par l’équipe française.

David Lincecum

Le mardi 30 mars, A 16 heures, David Lincecum, Vice-Président du Marketing ETC démarrera par une présentation des projecteurs, fidèlement traduite en français.

Il sera relayé par Justin Towsend, célèbre éclairagiste de Broadway nominé aux Tony Awards qui donnera une conférence sur l’impact de la technologie led dans le design lumière.

Justin Towsend

Un temps sera ménagé pour les questions/réponses, puis les ingénieurs de développement des projecteurs ETC détailleront les technologies mises en œuvre dans ces nouveaux produits, avec là encore une possibilité d’échange en direct pour ceux qui veulent en savoir plus.

Le lendemain, mercredi 31 mars, chaque filiale européenne proposera sa session : en français depuis Paris, en anglais depuis Londres et en allemand depuis Holzkirchen.

Le programme

Mardi 30 mars

– 16H00 : Présentation des nouveautés ETC

– 16H30 : Intervention de Justin Towsend. L’éclairagiste apporte son point de vue sur la technologie LED et son impact dans l’éclairage professionnel au fil des années, ses réflexions sur les nouveaux projecteurs ETC et leur impact sur les futures créations. Eclairagiste international, Justin Towsend est un qui a signé la création lumière de Moulin Rouge, Jagged Little Pill, American Psycho, The Humans et bien d’autres encore à Broadway.

– 17H00 : Démo des nouveaux produits et session de Questions / Réponses par les développeurs des nouveaux produits ETC


Mercredi 31 mars

En direct des bureaux d’ETC France, l’équipe parisienne réalisera des démos de produits, des sessions de questions / réponses avec la communauté, ainsi qu’une série de cours axés sur l’intégration des nouvelles technologies dans les métiers du théâtre pour gagner en efficacité.

Nicolas Da Canal

– 11H00 : Démo et questions / réponses sur les nouveaux produits par Nicolas Da Canal et Philippe Roy en direct des bureaux ETC France.


Alexis Vaneberg

– 12H00 : Comment intégrer le Multiverse dans votre système ETC par Alexis Vaneberg.
Il présentera la solution de configuration DMX/RDM sans fil Multiverse et son utilisation dans les nouveautés ETC.
Découvrez les bases de la technologie de City Theatrical qui permet de planifier, configurer et dépanner votre matériel ETC.


Virginie Vaz

– 14H00 : Présentation de la nouvelle application Set Light ETC pour smartphone par Virginie Vaz.
Elle vous expliquera comment configurer votre installation, avant même de se connecter au secteur !


Philippe Roy

– 15H00 : Comprendre la puissance du contrôle des couleurs de l’Eos par Philippe Roy. Sachant que travailler avec différents types de projecteurs peut être compliqué, Pilou vous aidera à intégrer les projecteurs LED facilement dans votre travail.

Il détaillera les actions suivantes : Gérer les différents espaces colorimétriques. La meilleure manière de tirer parti du sélecteur de couleurs. Affiner une couleur à l’aide du contrôle de teinte. Gérer les fondus.


– Connectez-vous sur le site ETC avec le lien ici pour vous inscrire

Et toujours les Visios Démos personnalisées : Toujours d’actualité, les Visios-démos ETC sont des démos privées le ligne, des têtes à têtes virtuels organisés le jour et à l’heure qui vous conviennent.

 

L’Espace projet Axente, pour guider les intégrateurs

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Depuis ce début d’année, Axente reçoit à Longjumeau ses clients intégrateurs et installateurs dans un espace de 250 m2. Mieux qu’un showroom, ce lieu est organisé en 4 zones d’applications réelles. Espace de coworking, salle de réunion, salle d’écoute, et showroom lumière sont câblés en réseaux et interactifs via une matrice Symetrix.


De gauche à droite, Alain Hercman, Xavier Drouet, Christophe Carles et Jérôme Bréhard.

Tout est méticuleusement étudié pour donner une existence physique à tout projet et faciliter le travail de l’intégrateur. Nous l’avons visité, guidés par l’équipe d’Axente.

Jérôme Bréhard, directeur général : « Cet espace est un moyen de montrer à nos clients à quel point nous sommes impliqués dans le marché d’intégration. Au-delà de l’offre, on a l’expérience. Nous fournissons beaucoup de projets d’installations aussi bien en audio qu’en lumière architecturale et ça fonctionne quand nous apportons la réponse technique dans le budget. C’est le but de cet espace.

Xavier Drouet, Pdg : « Notre activité d’installation a maintenant son espace de démonstration. Aujourd’hui, nos clients ont besoin d’être rassurés. Ils ont besoin d’être certains que leur partenaire est solide, qu’il sait de quoi il parle et que les projets qu’ils apportent fonctionneront correctement.
C’est un outil qui va aider les intégrateurs et installateurs à concrétiser des projets beaucoup plus vite. Ils viennent ici chercher de l’inspiration dans un bain d’intégration. Depuis son ouverture, nous avons plusieurs visites par jour de nos intégrateurs, souvent accompagnés de leurs clients »

L’espace de coworking

Magnifique lieu d’accueil, coloré dans des déclinaisons de bleus et de verts (bravo au décorateur) rompues par des touches de couleurs vives et chaudes.
Cet espace met en valeur et en démonstration, sur deux murs, les enceintes Frenchflair Audio et Frenetik, deux marques du groupe conçues, fabriquées à Lyon et distribuées en France par Axente. C’est même le showroom parisien de ces deux marques françaises.

Christophe Carles, directeur technique audio : Dans cette salle, on peut écouter soit du FrenchFlair, soit du Frenetik, choisir sa source et régler le niveau. J’ai créé une interface utilisateur qui définit chaque zone et je l’ai déclinée en version pour téléphone dont nous sommes tous équipés chez Axente.
Elle permet de gérer indépendamment dans chaque salle, la source (TV, musique, microphone, Bluetooth) le niveau sonore des enceintes, les enceintes seules (murales, plafonnier) ou avec caisson de basse.

Toute la gamme French Flair, enceintes, caissons de basses, accessoires d’accroche et suspensions, en démonstration. L’AS5 est même exposée dans quelques RAL de base (200 RAL possibles) et les faces avant, aimantées, viennent les couvrir. Vous pouvez ainsi oser les associations de couleurs les plus improbables sans risque.

Et si le client veut écouter sa propre musique de référence, il peut via des platines Bluetooth connecter son smartphone et envoyer du contenu dans le système.

Jérôme Bréhard : Tout ceci semble très technique mais le plus important est que l’expérience utilisateur soit extrêmement simple. Il en résulte que nos clients intégrateurs viennent ici avec leurs clients pour qu’ils puissent apprécier en réel ce qu’ils peuvent obtenir chez eux.
Quand le client s’approprie la technologie, ça facilite tout de suite la discussion. Nous avons actuellement beaucoup de projets multisalles avec accès Bluetooth.

Le mur d’enceintes Frenetik alimentées en Dante PoE+ est aussi en démo.

SLU : est-ce que vous allez jusqu’à leur proposer le développement d’une application de ce type ?

Jérôme Bréhard : L’application existe, elle est fournie avec la matrice Symetrix. Christophe a développé le design, la partie graphique qui correspond à nos besoins. C’est une page web. Il a posé les éléments. Nous formons les installateurs à l’utilisation de cette matrice et nous leur apportons du conseil, une traduction technique de leurs projets en quelque sorte.

Ce podium sert à présenter des produits, ici quelques panneaux acoustiques Artnovion. Il sert aussi d’assise quand des conférences ou des formations sont organisées dans les locaux.

Christophe Carles : Aujourd’hui on se rend compte que la partie contrôle et interface utilisateur est une plus-value pour l’intégrateur. L’intérêt de la solution Symetrix est de pouvoir contrôler d’autres appareils en Bluetooth en Dante, en analogique.
On peut même aller chercher un fabricant tiers qui va proposer une solution d’interface utilisateur. Cette possibilité est intégrée dans le système Symetrix.

SLU : La partie conseil et formation a-t-elle un coût pour l’installateur ?

Jérôme Bréhard : Non, c’est notre rôle, notre travail de distributeur. Les formations à Symetrix, qui sont d’ailleurs proposées sur notre site, sont gratuites.

Alain Hercman, directeur du département audio : En revanche on ne fait pas d’études. On forme les intégrateurs de façon qu’ensuite ils puissent prendre le relais progressivement vers une autonomie.

Christophe Carles : Mais si à un moment donné de leur design ils sont coincés, je les aide bien sûr. Avec les outils de type Teamviewer, je peux même prendre la main sur leur ordinateur pour débloquer leur travail.

Jérôme Bréhard : Nos clients sont compétents. Avec 99 pour 100 de nos partenaires ça se passe vraiment très très bien.

Côté fenêtres, de grandes cloisons sur rail supportent les panneaux acoustiques Artnovion. Ce n’est qu’une sélection représentative du volumineux catalogue. Ils sont classés par types d’effets : diffuseurs, panneaux amortissant et panneaux hybrides et bien exposés à la lumière du jour. Une nouvelle collection Medline est antimicrobienne. Le matériau piège microbes et bactéries et résiste à différents types de détergents.


Les panneaux Artnovion classés par familles sont beaucoup plus séduisants ici que sur un catalogue.

A droite, les nouveaux Medline amortissants, anti bactériens et lavables.

Alain Hercman : Les panneaux ne doivent pas être perçus par le client final comme des panneaux acoustiques mais comme des éléments de décoration. C’est donc important de les mettre en situation dans un environnement concret. L’architecte peut ainsi quand il va étudier son projet se rendre compte véritablement du rendu.

Cet espace est conçu pour évoluer et s’adapter aux tendances. Aujourd’hui, hélas, la tendance Covid appelle à désinfecter les locaux industriels et commerciaux. Axente met en avant sur praticable les gammes virucides à lampes UV-C Golden Sea et Philips.


Les séries Virucides à lampes UV-C avec à gauche une dalle de plafond de traitement d’air passif, à droite une armoire de désinfection des petits objets comme les micros, les casques, mais aussi par exemple des lunettes chez un opticien. Entre les deux solutions, les lampes de désinfection de surfaces.

Aux projecteurs à diffusion directe de traitement de surface qui nécessitent que les locaux soient vides de toute vie humaine, s’ajoutent les armoires de traitement des objets et le traitement de l’air actif ou passif pour les sites occupés.

Appareil à UV-C de traitement de l’air actif sans risque pour les personnes présentes et très utile dans les salles de réunion ou les opens-paces où potentiellement le risque de présence de virus existe. Le débit est réglable grâce à une application sur smartphone qui indique aussi la qualité de l’air.

Jérôme Bréhard : Nous adaptons la présentation des produits en fonction des clients qui nous visitent et de leur projet, étant entendu que sont mis en œuvre permanente un certain nombre de produits des gammes FrenchFlair Artnovion, Frenetik, Symetrix, XTA et MC2.

Une table de travail de grande surface qui encourage la distanciation physique permet de se poser et discuter avec un architecte, un installateur pour préparer des plans visualisés sur grand écran.

La table de travail assistée d’un écran.

Salon d’écoute

Peinture bleu pâle, moquette grise, fauteuils jaunes et lie de vin, de même couleur que les panneaux absorbants qui traitent l’acoustique, tout invite à l’écoute dans ce cocon : écoute de systèmes FrenchFlair, mais aussi monitoring de la salle de réunion adjacente.

Alain Hercman : Avec FrenchFlair on a une excellente qualité acoustique et du niveau. Les clients viennent rarement pour écouter très fort et tester les limites, ce n’est pas le débat.

Le petit salon d’écoute séparé de l’espace d’accueil par des portes coulissantes et isolantes.

La salle de réunion

Autre lieu d’écoute, traité une fois encore par des panneaux absorbants et décoratifs Artnovion, cette salle sert aussi de test aux micros de conférence, à l’écoute des enceintes Frenetik et d’une manière plus générale au bon fonctionnement de l’installation dans son ensemble, créée autour de la matrice Symetrix. Si quelqu’un parle dans cette salle, on peut apprécier la qualité des micros dans le salon d’écoute adjacent.

La salle de réunion dont l’acoustique est également traitée par ce très beau montage de 8 panneaux absorbants Artnovion. Enceintes Frenetik alimentées en Dante/PoE+ au mur, écran pour visioconférence et micro col-de-cygne Audix monté sur embase de table Frenetik. Il suffit d’une embase RJ45 pour patcher un micro ou une enceinte Frenetik sur le réseau sans avoir besoin de tirer un câble.

Alain Hercman : Le réseau est ici 100 % numérique, ce qui assure la flexibilité de l’espace et nous permet d’envoyer n’importe quelle source dans n’importe quelle enceinte.
Il y a 3 ans quand nous avons développé la solution Frenetik, la plupart des gens étaient sceptiques quant au faible rendement des haut-parleurs alimentés en PoE (Power Over Ethernet).

A l’usage, on ne constate jamais de problème de rendement car ces systèmes ne sont pas prévus pour faire du niveau sonore élevé, de concerts par exemple. Ces enceintes sont largement assez puissantes pour toutes les applications envisagées, que ce soit dans un restaurant, un magasin et même un bar. Le matériel n’est pas maltraité, nous n’avons observé aucun problème de fiabilité, pas de casse.

Les enceintes Frenetik encastrées dans le plafond et, suspendu, un micro Audix triple capsule pour capter toute la salle. Il est connecté en Dante.

Christophe Carles : Comme on est sur de la petite puissance, il n’y a pas d’échauffement intensif des bobines, pas de débattement extraordinaire de membrane.
On reste sur des applications de diffusion de musique de fond, musique d’ambiance, annonce vocale. On peut même monter le niveau à un tel point qu’il devient nécessaire d’élever la voix pour parler, donc c’est très confortable.
En plus le Dante n’est pas saturable. Si on entre avec un signal saturé, évidemment il sera retransmis saturé, mais si on entre un signal propre, il est impossible de le saturer. J’ai fait des essais en appliquant 100 dB de gain sur un signal, sans constater de saturation donc il n’y a vraiment aucun risque de casse.

Salle lumière architecturale

Ici est présentée une sélection de projecteurs Color Kinetiks, Oxo, Vaya, destinés aux installations fixes architecturales.

L’espace lumière architecturale.

Jérôme Bréhard : Notre offre est assez compliquée à lire sur catalogue. Quand on travaille un projet, la difficulté c’est d’imaginer la taille d’un projecteur, la taille d’une barrette pour les positionner dans l’environnement. Parfois la taille du produit est aussi importante que sa fonction car on raisonne toujours en possibilité d’intégration. Ici nous montrons les projecteurs du plus classique au plus moderne aussi et beaucoup d’entre eux sont IP65.

Le local technique

Ici, une baie est dédiée aux matrices Symetrix et à l’amplification en MC2 des enceintes FrenchFlair Audio, avec le contrôle serveur qui gère l’interface web. Elle est reliée à une baie qui gère le réseau informatique, le réseau audio avec des Core8 pour les enceintes Frenetik et un serveur ZerOS Zero 88 qui pilote les projecteurs de la salle lumière architecturale.

Dans le local technique les matrices Symetrix et les amplis MC2 qui alimentent les enceintes FrenchFlair Audio.
Le rack réseau.

Ce qui ne se voit pas

Tout le câblage secteur, réseau, haut-parleurs, ligne est bien sûr invisible, tout comme les chemins de câbles dans les plafonds, en attente de tout type de câbles qu’il pourrait être nécessaire de tirer dans le futur pour suivre les évolutions de produits. On ne voit que les boîtiers de liaison, souvent le quatuor secteur, Speakon, RJ 45 et XLR.

Invisible aussi le traitement d’isolation phonique, qui permet d’envoyer du niveau sans déranger l’équipe d’Axente qui travaille en dessous, et de se protéger du bruit des avions. De la mousse a été projetée sur tous les murs à cet effet. Les formes internes des salles ont été étudiées pour casser les ondes stationnaires et éviter les résonances.

Axente dispose aujourd’hui d’un formidable outil pour aider ses clients à construire des projets modernes, efficaces et pérennes en lumière et en audio. Un espace où ils vont trouver des solutions techniques de gestion, des solutions acoustiques et même des idées d’intégration et de déco. Un espace où ils peuvent venir avec le maître d’ouvrage pour concrétiser leur proposition.

Plus d’infos sur le site Axente et sur Axente Healthcare

 

Démos Obsidian chez Best Audio & Lighting, du 30 mars au 2 avril

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Best Audio Lighting organise à Roissy, du 30 mars au 2 avril des présentations par Boris Jacob de la gamme de pupitres Obsidian NX4, NX2, Nx wing, NX Touch dont le logiciel commun Onyx prend en charge jusqu’à 128 univers DMX en Art-Net ou sACN.

Onyx inclut le nouveau pixel engine Dylos, un moteur multimédia complet, complètement intégré dans le flux de travail et à accès instantané.
Plus qu’un pixel mapper, Dylos permet d’accéder à des centaines de variantes de tout fichier multimédia et de créer facilement des effets puissants.
Vous pourrez apprécier l’ergonomie et l’utilisation de cette gamme de consoles qui permet d’encoder des shows lumières complexes avec une grande facilité !

Best Audio & Lighting organise ces présentations du 30 mars au 2 avril, de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30 et vous invite à prendre rendez-vous préalablement auprès d’Alain Lheriteau.
Vous bénéficierez ainsi d’une démonstration par petits groupes dans le plus grand respect des gestes barrières.

Contact : [email protected]Adresse : 18 rue du Meunier – ZAC du Moulin – 95700 Roissy en France

 

Robe Awards, la finale comme si vous y étiez

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La scène de la finale. 272 projecteurs Robe à disposition des joueurs !

Le concours des “Robe Awards”, a égayé, au cœur de l’hiver, plusieurs dizaines de pupitreurs en manque d’activité. Après 3 phases virtuelles, sélection, ¼ de finale et ½ finale, gérées par CQLP la dernière phase bien réelle sur un vrai kit de machines a départagé les 10 finalistes.

Dans le studio de la Montjoie à la Plaine Saint-Denis, devant un public très restreint, masqué, testé, désinfecté, distancé…, Robe France a invité un jury exceptionnel de concepteurs lumière à les départager : Philippe “Bibi” Cerceau, Frédéric “Aldo” Fayard, Dimitri Vassiliu, Bram De Clerck, ravis à l’idée de découvrir de nouveaux talents et de se réchauffer le moral au contact de leurs congénères.


De gauche à droite en haut de l’image, Dimitri Vassiliu, Frédéric Fayard.
En bas, Philippe Cerceau et Bram De Clerck.

Les shows ont été enregistrés à l’identique d’un show TV, puis montés à des fins de partage avec la communauté de participants, de votants et de fans. Un enregistrement TV, ça implique un réalisateur, un directeur photo, des caméramans, un animateur, etc.
Tout une équipe de professionnels embarqués dans cette aventure inédite par Sébastien Dendelé P.d.g de MursDeLeds dont l’enthousiasme est décidément communicatif.

Quand nous arrivons au Studio de la Montjoie, nous sommes directement orientés vers Annie Rhino, l’infirmière recrutée pour vérifier notre test PCR et distribuer à chacun le kit sanitaire, masque et gel permettant d’évoluer dans les locaux.

Derrière Yannick, l’animateur du concours, remarquez l’effet de perspective dans l’image généré par le média serveur développé par Sébastien Barry.

Une loge est réservée au jury, bien séparée d’une autre loge plus vaste où les 10 finalistes se concentrent. Le règlement est strict, pour préserver l’anonymat, les deux groupes antagonistes ne se croiseront pas avant la fin du show.

Au même moment sur le plateau c’est l’heure du filage. Dimitri Gogos, directeur photo travaille l’éclairage de face, le réalisateur Marc Regnaudin commande les réglages caméra, pendant que Vincent Bouquet nous fait découvrir le kit de machines Robe conçu par Andreas Monschauer, à disposition des joueurs.

Le mur de Leds

La scène est nichée devant un mur d’écrans leds, géré par un serveur développé par Sébastien Barry pour les propres besoins de MursDeLeds. Des capteurs de position sur la caméra, permettent de transmettre son mouvement pour créer à l’image un effet bluffant de perspective du décor filmé. Ce mur d’écran est contrôlé par Yannick Duc.

La Chamsys M500M, choisie par deux joueurs.
Yannick Duc au pupitre grandMA2 Full Size. On aperçoit, à gauche, la grandMA2 qui sera utilisée par 8 des joueurs…

Le kit lumière

L’élément le plus spectaculaire est cette cerce centrale, chargées d’une couronne extérieure de Patt2013 en alternance avec des SilverScan, puis deux couronnes de PickelPatt et, au centre, les OnePatt, la version led ultra-compacte.

Détail des luminaires MDL Rotor, associant un écran et des barres de leds et de la cerce qui supporte les Patt de différents diamètres.

De part et d’autre de cette cerce, deux cadres de ponts reçoivent une matrice de machines développées par MursDeLeds, une dalle vidéo motorisée en pan et tilt, entourée de barres de leds. Les joueurs n’ont pas accès à la vidéo de ce luminaire. Ils ont en revanche le contrôle des leds périphériques.

Le plan de feu conçu par Andreas Monschauer.

Au-dessus du mur vidéo en fond de scène, le pont de contre reçoit une alternance de MiniPointe et de LedBeam 150. Dans le même plan sont accrochées à la verticale les Tetra2 et à mi-hauteur deux ponts de MegaPointe. Au sol les gros Wash Tarrantula.

LedBeam et Forte sur les arc latéraux…

Au centre de la scène, sur la demi-cerce au sol, Esprite et Spiider se répondent en miroir et, sur les arches latérales, se répartissent LedBeam et Forte le plus puissant des Profiles de la marque.

L’avant-scène met en vedette un des derniers nés, Spote, un spot ultra-compact doté d’une source blanche de 70 W et un Forte de part et d’autre. Beaucoup de joueurs n’ont jamais contrôlé un tel kit de 272 machines, peut-être même pas en rêve.


… et le nouveau petit Spote accompagné du Forte en latéral avant-scène. Juste derrière, c’est le Tarrantula.

Puis le jury s’installe face au kit, et les joueurs masqués par des noms de monstres préhistoriques croisés avec des références de machines Robe restituent tour à tour leur show sur la musique de leur choix, des titres libres de droits, inconnus, qui participent au plaisir de la découverte.
Chaque joueur nous emmène ainsi dans son univers musical préféré pour un (trop) court voyage de 90 s. On serait bien resté là, des heures, à se laisser porter, hypnotisé par ces nouvelles harmonies d’ondes sonores et visuelles. Le jury lui ne doit pas se laisser distraire. Il a pour mission d’attribuer une note technique et artistique à chaque prestation.



Au-delà de la difficulté de contrôler des machines sophistiquées en parfaite synchro son, tout l’art consiste à suggérer un univers dans lequel la lumière fait vivre les variations musicales. Pas de décor, pas d’artiste pour capter l’attention. Les faisceaux sous leurs multiples formes, couleurs et dynamiques sont les seuls outils disponibles pour raconter l’histoire.

Le moment pour chaque membre du jury de remettre ses notes à Jean-Philippe Fouilleul.

A mesure de l’avancée du concours, les membres du jury découvrent la difficulté de leur mission. Le niveau est élevé et lors des speechs ménagés entre chaque prestation, ils avouent en riant jaune que les départager ne va pas être facile.

Si la note technique traduit la virtuosité du pupitreur, sa connaissance des machines, et sa capacité à les contrôler, la note artistique évalue des paramètres plus subjectifs de perception et d’émotion. Après le dernier show, deux âmes innocentes, Jean-Philippe Fouilleul et Audrey Dambert de l’équipe Robe Lighting France se retirent dans une loge pour compter les points sous le contrôle de SLU.

C’est l’heure de la remise des prix. Après le discours enregistré de Josef Valchar, PDG de Robe, qui n’a pas pu nous rejoindre pour cause de restrictions sanitaires, c’est l’équipe de Robe France, Bruno Garros et Elie Battah, qui a le privilège de remettre les Awards aux élus.

Bas les masques

Et bien non, justement, les 10 finalistes ne retirent pas leur masque pour la photo souvenir avec Elie Battah et Bruno Garros au centre. Le règlement l’interdit.

Jean-Pierre Cary

1er : Jean-Pierre Cary (alias Patagosaurus) – show n°9

Pupitreur sur Chamsys et grandMA (c’est d’ailleurs sur une MQ500M aimablement prêtée par Concept K qu’il a remporté le trophée), dans les secteurs de l’événementiel (défilés de mode), et du live. Jean-Pierre Cary accompagne des concepteurs lumière : Yves Caizergues, Nicolas Maisonneuve, etc.
A la question : Reviendras-tu l’année prochaine challenger ton titre ?
Il répond : Non, pas question, je le garde à vie (rires !)


Alexandre Marcadé

2e : Alexandre Marcadé (alias Spiidosaure) – show n°2

A 23 ans et un CV déjà long comme le bras, Alexandre Marcadé démarre dans le métier à l’âge de 11 ans comme disco-mobile pour ses potes de 6e. Il est de ces passionnés qui acceptent tout stage, au théâtre en MJC et festivals. Il y a 2 ans, il apprend la grandMA2 sur un OnPC à l’aide du mode d’emploi et des tutos sur YouTube.
Alexandre est un Geek. Il avoue que les Robe Awards lui ont donné sa troisième occasion de mettre la main sur la console et la première occasion de contrôler un kit aussi prestigieux. La finale lui a permis de nouer des contacts prometteurs, il en est enchanté !


Matthieu Laurent

3e : Matthieu Laurent (alias Silvarsus) – show n°1

Matthieu Laurent a commencé jeune à 16 ans chez Interdit de Nuit où il a fait ses premières prestations avant de flasher pour la lumière. Après de nombreuses expériences d’éclairagiste et de technicien en concerts, festivals, il partage son temps aujourd’hui entre régisseur lumière de la salle événementielle ”Le Terminal 7, du T7 Club le week-end et opérateur sur grandMA ou technicien lumière pour diverses sociétés de prestation.
”Ce concours était fun, enrichissant et stressant aussi, dit-il, et parfait pour ne pas perdre la main en cette période difficile.”


Eve Harpe

Prix du public : Eve Harpe (aliasTetrosaure) – show n°4

Eve Harpe est une des 4 femmes qui ont participé au concours et la seule à accéder à la finale. En 94, elle choisit d’effectuer à l’EMC une formation de technicienne son sur 3 ans en alternance au théâtre “L’Anis Gras – Le lieu de l’autre” où elle enchaîne les fonctions de technicienne électro, son, lumière, régie générale avant de choisir le statut d’intermittente.
Il y a 3 ans, elle intègre la société Minuit Une au support technique. C’est là qu’elle se forme sur grandMA.
”J’ai adoré participer à ce concours, nous dit-elle, c’était une super expérience, très motivante. Je ne pensais pas arriver en finale.”


Bravo à la société MursDeLeds qui a assuré l’installation lumière et vidéo, qui a réuni les équipes techniques de production et qui a engagé des moyens humains, techniques et financiers considérables pour la réalisation de cet événement. A CQLP qui a géré les phases virtuelles et assuré le support technique aux joueurs.

Et à Robe Lighting France qui a mobilisé pendant plusieurs semaines, une grande partie de ses équipes et l’ensemble de son expertise technique, commerciale et marketing France et internationale dans l’organisation des Robe Awards. Ce concours a enchanté les acteurs de l’industrie de la lumière, a révélé des talents, suscité des vocations…


L’équipe d’organisation de la finale. De gauche à droite, Maxime Raffin et Yannick Duc (CQLP), Dimitri Gogos (Dir-phot), puis l’équipe de Plani-Presse avec Gilles Monchy (PDG Adjoint), Aude Kuster (Directrice Commerciale), Alain Rappoport (PDG). Vient ensuite Sébastien Barry (DG de MursDeLeds), Marc Regnaudin (Realisateur), Sébastien Dendele (PDG de MursDeLeds). Et tout à droite, Bruno Garros et Elie Battah, les deux DG de Robe France.

Que demander de plus sinon espérer qu’il sera reconduit l’année prochaine, mais ça, c’est en bonne voie, comme nous le confirment Bruno Garros et Elie Battah :

L’équipe de Robe France, Bruno Garros, Elie Battah et Jean-Philippe Fouilleul
L’équipe de Robe France, Bruno Garros, Elie Battah et Jean-Philippe Fouilleul prêts à organiser les Robe Awards 2022.

”Face au succès de cette 1re édition, une réflexion a déjà été entamée entre Robe France, Robe International, les membres du jury, les entreprises partenaires comme MursDeLeds et Plani-Presse, ainsi que des éclairagistes, pupitreurs et des centres de formation pour définir le nouveau format et organiser la prochaine édition.

L’édition 2022 a déjà trouvée sa signature : « le concours du design et de la programmation lumière ». Les détails seront bientôt dévoilés…” Affaire à suivre !


Les acteurs de la finale

Direction de MursDeLeds : Sébastien Dendele – Sébastien Barry
Conception du kit : Andreas Monschauer
Directeur Technique : Florian Thuillier
Directeur Technique Lumière : Vincent Bourveau
Directeur Photo : Dimitri Gogos
Réalisateur : Marc Regnaudin
Support et accueil console : Quentin Douriez & Kevin Bellay
Montage teasers et médias : Séléné Grandchamp
Pupitreur lumière et vidéo finale : Yannick Duc
Création média serveur : Sébastien Barry
Chef de chantier : Kevin Dalibert
Régisseur Général : Régis Douvry
Support streaming : Quentin Fayette
Infirmière Responsable COVID : Annie Rhino
Support Général : Jean-Philippe Fouilleul, Maxime Jeanjean, Vincent Bouquet

Les Sociétés impliquées

MursDeLeds (Lumière, Vidéo, équipes techniques, tracking 3D, catering….)
Plani-Presse (Caméras, micros, montage et réalisation)
JBL Sonorisation (Distribution électrique & Prêt des SilverScan)
Les Studios de la Montjoie (Lieu de la finale)
La page FaceBook CQLP (phases virtuelles et support consoles)

Le Jury

Philippe Cerceau
Dimitri Vassiliu
Frédéric « Aldo » Fayard
Bram De Clerck

kit Lumière Robe

Le kit Robe des joueurs

42 x MiniPointe
56 x LedBeam 150
16 x Spiider
24 x MegaPointe
17 x Tetra2
12 x Esprite
7 x Tarrantula
8 x Spote
10 x Forte
8 x T1
2 x RoboSpot
40 x OnePatt
12 x PickelPatt
6 x Patt2013
12 x SilverScan

Le kit Robe éclairage plateau

9 x T1 Profile
2 x RoboSpot
18 x Spiider
24 x MiniPointe
10 PickePatts
2 x Parfect 150


Plus d’infos sur :

– Le site Robe France
– Le site MursDeLeds
– La page Facebook CQLP

Sur SoundLightUp :

– Robe Awards 2021, interview des organisateurs
– Les Robe Awards arrivent en quarts-de-finale
– Robe Awards. Les ½ finales scénographiées
– Robe Awards : La finale servie sur un plateau

 

Christophe Palluat rejoint Arbane Groupe

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Arbane Groupe renforce son organisation commerciale avec l’embauche de Christophe Palluat en tant que directeur commercial France. Il a pour mission d’initier la nouvelle dynamique commerciale du groupe et soutenir les équipes de vente de ses marques APG, Active Audio et ACTIVOX.

Christophe Palluat

Fort d’une expérience de plus de 25 ans dans l’audio professionnel, Christophe apporte une expertise solide dans les relations avec les intégrateurs et utilisateurs.
« J’ai occupé plusieurs postes dans le domaine de l’audio professionnel avant de créer en 2009 la société de distribution Perfect Sound », explique-t-il. « À l’époque, la distribution commerciale d’Active Audio en France nous a été confiée en exclusivité, ce qui m’a permis de connaitre parfaitement les produits ».

« Pendant ces 11 années passées chez Perfect Sound, j’ai appris à connaître et à respecter les marques APG et Active Audio au-delà de leur renommée », commente-t-il. « Le partenariat stratégique entre APG et Active Audio en 2016 s’est imposé comme une évidence pour moi, je savais qu’il ouvrait la voie à un bel avenir pour les deux marques.

Les gammes de produits d’APG sont excellentes et Active Audio de son coté fabrique la plus large gamme d’enceintes colonnes au monde. La combinaison de ces deux marques offre de belles opportunités sur les marchés de l’installation pour les intégrateurs AV. »
A court terme, l’objectif de Christophe sera de présenter les gammes et services complémentaires d’Arbane Groupe aux intégrateurs dans toute la France et de renforcer la réputation des marques.

« APG bénéficie d’une réputation fantastique auprès des techniciens du théâtre et des arts. Notre objectif est de sensibiliser le marché au fait que les produits ne sont pas réservés aux experts du son. Les produits sont en fait très accessibles, ils ont été conçus pour être faciles à utiliser et offrir des performances exceptionnelles », explique-t-il.

Lors de sa prise de fonctions fin 2020, Christophe a pu constater le bon développement d’Arbane Groupe et a salué la stratégie visant à combiner les marques APG et Active Audio au sein d’Arbane Groupe.
« En créant Arbane Groupe, les deux marques ont compris les synergies qui pouvaient être réalisées, pour permettre aux clients d’accéder à des gammes complètes d’enceintes de haute qualité et bénéficier d’une équipe de vente au haut niveau d’expertise », déclare-t-il.

Selon lui, les produits et les projets à venir sont nombreux et passionnants : « Il y a encore beaucoup à faire pour développer la force de vente, avec de nouveaux produits annoncés pour cette année. L’entreprise jouit d’une belle histoire, d’un grand savoir-faire, de la technicité et surtout d’une vraie proximité avec ses partenaires et ses clients. C’est très stimulant d’en faire partie » conclut-il.

Régis Cazin, PDG d’Arbane Groupe, commente sur cette embauche : « Nous sommes très heureux d’accueillir Christophe parmi nous après avoir beaucoup travaillé avec lui par le passé. Son expertise et son approche de la vente seront un grand atout pour nous, comme elles l’étaient alors, pour renforcer notre réseau à travers la France. »

D’autres informations sur le site Arbane Groupe

 

Le Site ESL France redevient accessible

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ESL France

Il fallait bien que ça tombe sur les sociétés de notre secteur. ESL France, hébergé chez OVH a été privé de son site pendant une semaine en raison de l’incendie qui a frappé le data center de Strasbourg. Ce n’est déjà qu’un mauvais souvenir, les équipes informatiques ont œuvré pour sa remise en ligne. ESL France est accessible et pleinement opérationnel.


Site web ESL France