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The Wonder Years en diffusion livestream avec Chauvet Professional

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Le livestream de The Wonder Years, diffusé en novembre, était une sorte de retour aux sources, non seulement pour les 20 meilleurs rockeurs alternatifs, mais aussi pour Victor Zeiser éclairagiste de ce spectacle de 90 minutes.
« Ce groupe est l’un de nos plus anciens partenaires, donc travailler à nouveau avec eux a été un réel plaisir. », confie Victor, le fondateur de Squeek Lights. « Plus tôt pendant la pandémie, les gars avaient fait un livestream discret dans un studio d’enregistrement, mais ils ont décidé cette fois de se démarquer avec une émission complète.

S’appuyant sur la plate-forme puissante et polyvalente de la nouvelle scène Ruby (ouverte cet été), Victor Zeiser et l’équipe de Squeek Lights ont pu produire un spectacle dynamique, à l’image de ce que le groupe avait en tête. Inspiré par le son unique de The Wonder Years, le design lumière reflétait l’ambiance et l’esprit du groupe avec des motifs de faisceaux croisés colorés, un éclairage latéral intense et des silhouettes évocatrices.

Chauvet Professional Rogue R1 BeamWash

Trente projecteurs Chauvet Professional Rogue R1 BeamWash ont joué un rôle clé dans la création de ce show. « Ils ont fait beaucoup pour nous », déclare Victor à propos des moteurs RGBW de 40 watts.

« Ils assuraient la lumière principale du show. Les moments de silhouette sont super, mais les gens veulent voir le groupe. Dix unités ont donc été installées à la face, pour les éclairer d’une belle lumière blanche et de qualité, qui était superbe à la caméra.
« Nous avons également utilisé les BeamWash à contre au milieu de la scène. Ce wash allait à contre-courant de ceux de face accrochés sur le pont », explique-t-il.

« Nous aimons la polyvalence de ces projecteurs. C’est formidable de voir comment une si petite unité peut avoir autant de punch en mode wash ; et d’un autre côté, on peut zoomer très étroitement pour obtenir un faisceau lumineux serré. »


Compte tenu du format de l’émission, Victor Zeiser a dû limiter son utilisation de grands mouvements pour s’appuyer davantage sur des combinaisons de couleurs et des motifs se chevauchant afin d’engager visuellement les spectateurs.
« Lors d’une diffusion en direct, tout dépend de ce que voient les gens à la maison », explique-t-il.

« Je me suis assuré que l’équipe de tournage me donnait un moniteur afin de le vérifier. J’ai pris soin de monter mes niveaux plus qu’habituellement lors d’un spectacle en salle.
J’ai également ralenti certains projecteurs que j’aurais laissés déchirer l’espace, en temps normal et j’ai fait preuve d’un peu plus de soin dans ma sélection de couleurs, sachant que la caméra ne lit pas toutes les couleurs de la même manière que nos yeux. »

Le livestream de Wonder Years était le premier spectacle de Victor Zeiser en 2020 (ayant passé une grande partie de l’année à travailler sur la nouvelle installation de Squeek Lights.) « C’était très amusant de se remettre en selle pour la nuit », a-t-il déclaré.

« Ben Jarrett m’a beaucoup aidé avec showfile, alors je me suis concentré sur l’écrasement des boutons en fonction de la musique de The Wonder Years, que je connais comme ma poche. L’expérience avec mon équipe et le groupe était très forte, un avant-goût de la « vie normale » qui m’a rappelé pourquoi j’aime tant mon métier. »

Ont également participés au succès du show : The Catalog Company, qui a filmé la performance, Andy Clarke au mixage, Electro Sound Systems de Wilmington et Ben Jarret, qui a aidé Victor.

Vous trouverez plus d’informations relatives à la gamme des produits Chauvet Professional sur leur site internet : www.chauvetprofessional.com

 

La Comédie de Clermont-Ferrand en full control ETC

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La salle de l’Horizon et ses 878 places assises, éclairée par des projecteurs Desire D40 et D60. © Jonathan Grimaux

Sortie de terre après 3 ans de travaux, la Comédie de Clermont-Ferrand a maintenant un lieu. Elle abrite deux salles de spectacle et une de répétition dont le contrôle de l’éclairage scénique mais aussi architectural est géré par ETC. EOS, Paradigm, Echo, gradateurs Sensor3 constituent la solution technique étudiée par l’agence de scénographie Kanju et installée par Dushow.
La Comédie de Clermont héberge deux espaces de jeu la salle de l’Horizon (878 sièges), la salle Des Possibles (336 sièges) et aussi une salle de répétition, chacune contrôlée par la solution ETC la plus adaptée aux besoins.

: Florentin Six, régisseur lumière, à la régie EOS Ti de la salle de l’Horizon. © Jonathan Grimaux

Dans la salle principale dite de l’Horizon, la solution de contrôle Paradigm, gère notamment les 28 projecteurs PAR Desire D60 et D40 chargés de l’éclairage des gradins et les lumières de service. Située dans le local technique, l’armoire ERN2, qui intègre le processeur Paradigm et son alimentation, est reliée au réseau sACN.
Sous l’armoire ERN2, on a donc un switch qui brasse les RJ45 pour relier toutes les prises du lieu au Paradigm. Florentin Six, régisseur lumière de la Comédie de Clermont, peut ainsi déplacer son écran de commande partout pour contrôler l’éclairage de la salle et des services.

Armoire ERN2 ouverte avec le processeur Paradigm, cœur du système d’éclairage de la salle de l’Horizon et son alimentation, au-dessus du switch réseau, du node de distribution DMX. © Jonathan Grimaux
Les 3 armoires de gradation Sensor 3 de la salle de l’Horizon. © Jonathan Grimaux

« J’ai deux écrans tactiles pour contrôler le lieu, précise Florentin. Le premier est portable. Il est alimenté en PoE par le câble RJ45. Il existe également une version sans fil pour cet écran, mais cette solution n’a pas été retenue.

Ecran tactile 7” Paradigm pour le contrôle de l’éclairage de la salle de l’Horizon. © Jonathan Grimaux

Je mets l’écran en régie à côté de la console Eos Ti ou dans le gradin pendant la phase de création, pour que l’équipe autour du metteur en scène puisse avoir un contrôle direct et simple de tout l’éclairage de la salle, services compris pour procéder simplement à un noir complet.
Le second écran tactile 7’’ ETC est fixe. On l’a intégré dans la servante plateau, avec le micro d’ordre et l’écran de retour ».

L’alimentation de l’armoire Paradigm ERN2 fournit également l’électricité aux 3 interrupteurs à clé, disposés aux entrées pour que le personnel d’entretien puisse allumer la salle. L’armoire est également reliée à plusieurs modules de contacts secs afin de récupérer l’info du Système de Sécurité Incendie et procéder à une remise en lumière automatique du lieu en cas d’alerte.

La régie Eos, elle aussi reliée en réseau au Paradigm, peut prendre le contrôle de l’éclairage salle. « On connaît beaucoup de lieux où, pour prendre le contrôle de la salle, il y a toute une procédure à effectuer. Avec le Paradigm c’est juste une question de priorité sACN.
Dès que la console Eos est allumée, elle est prioritaire et on a le contrôle de la scène mais également de la salle. Ça inhibe les clés de ménage pour éviter un allumage accidentel du lieu. Et bien sûr, j’ai toujours le contrôle des éclairages de services depuis l’écran tactile du Paradigm. »

La salle des Possibles avec vue sur la régie en balcon au-dessus du gradin replié. © Jonathan Grimaux

L’un des avantages du système est de pouvoir le personnaliser en fonction du lieu. Cette configuration décrite a donc été spécifiquement créée pour répondre aux demandes de Florentin et son équipe. « Cela va jusqu’à l’interface graphique des écrans tactiles. Nous avons pu demander l’ajout d’un bouton master qui permet de baisser simultanément les éclairages de la salle et des services. »

Souvent, lors de la création ou de la rénovation d’un lieu de spectacle, le lot correspondant au matériel scénique n’est pas lié au lot architectural du lieu, qui lui tombe dans les mains de la maîtrise d’œuvre (ici « CFO-CFA bâtiment »). Combien d’équipes techniques sont frustrées que le contrôle de l’éclairage de la salle soit indépendant du contrôle de la scène ?

Régie de la salle des Possibles avec pupitre Eos Gio, boutons de contrôle de l’éclairage de service Echo et l’ETCnomad Puck en backup de la régie Eos. © Jonathan Grimaux

Pour la Comédie de Clermont, les équipes de Kanju ont su prouver l’intérêt de lier ces deux univers en proposant la solution ETC. Mais le Paradigm n’est qu’une des trois solutions de la ligne Unisson, la gamme ETC de contrôle architectural.
Il existe également le Mosaic qui permet l’automatisation de systèmes via différents protocoles (DMX, ArtNet, sACN, RS232…) et le système Echo qui reprend la philosophie de contrôle du Paradigm, mais pour des configurations plus simples et plus abordables.

C’est d’ailleurs un système Echo qui a été choisi pour les deux autres salles de la Comédie de Clermont. La salle des Possibles, modulable, avec deux gradins rétractables pour 336 places assises et jusqu’à 1 000 spectateurs debout, dispose d’un EchoDin dans le local gradateurs pour gérer les éclairages de service et les bleus.
Ici, c’est un contrôleur à bouton qui permet de choisir entre les différents presets d’éclairage, tous configurés par Dushow pour répondre aux demandes de Florentin. Aux côtés de ce contrôleur, on retrouve pour le jeu un pupitre Eos Gio, ainsi qu’un ETCnomad Puck, qui sert ici de backup.

Dans le studio de répétition, un autre système EchoDIN pilote en DALI les ballasts des fluos placés au plafond de la salle. Et puisque les tubes fluorescents en blanc chaud et blanc froid sont graduables, on retrouve sur le boîtier de contrôle un potentiomètre pour graduer la salle à côté des boutons qui rappellent des presets d’éclairage.
Dans ce 3e lieu, c’est une console ColorSource AV qui a été choisie comme régie d’appoint. Cette console de la gamme ColorSource permet à l’équipe de faire fonctionner un petit kit lumière en parfaite autonomie dans la salle de répétition.

La salle de répétition. Ses tubes fluorescents blanc chaud et blanc froid sont contrôlés par un système EchoDIN ETC.© Jonathan Grimaux.

La Comédie de Clermont, lieu de création et de diffusion fondé en 1997 n’avait jusqu’alors pas de lieu fixe. Principalement hébergée à la maison de la Culture, la Comédie bénéficie donc maintenant d’un lieu magnifiquement bien conçu sur le plan technique pour accueillir artistes et publics, dès que possible…

Equipe technique de la Comédie de Clermont-Ferrand
Julien Brunhes (Directeur technique)
Florentin Six (Régisseur lumière)

Equipe de Maîtrise d’œuvre – conception scénographique
Félix Lefèbvre, Timothée Lequai, Jean-Pascal Gauchais et Gaël Pascual de l’agence Kanju

Installation technique
Fekri Berchid de Dushow Nice

Architectes
Agence Souto Moura / Agence Bruhat Bouchaudy


D’autres informations sur le site ETC

 

Lighting Days Algam Entreprises – 18 et 19 mars 2021

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Martin attend un nouvel événement le 17 mars. Un très beau jouet pour illuminer vos prestations. Hélas peu d’infos filtrent, même sous la torture, sinon que c’est une lyre spot de belle puissance à couteaux motorisés comme le montre ce teaser vidéo.


Algam attendra 24 heures avant de la présenter lors de ses Lighting Days les 18 et 19 mars. Distanciation sociale oblige, ils prendront la forme d’ateliers en ligne soit 4 rendez-vous d’information et de formation sur deux jours.

Au programme

– Le 18 mars à 11 heures : présentation en exclusivité du nouveau produit. Durée 30 minutes, avec Didier Perez (Directeur Algam Entreprises), Antoine Toublanc (Directeur des achats) et Joël Azilinon (Directeur technique lumière).

– Le 18 mars à 14 heures : Retour d’expérience de Samuel Bovet, concepteur lumière scénique, dernièrement pour Ahmed Sylla. Durée 45 minutes, avec Yohan Ory (Ingénieur d’applications) et Samuel Bovet.

– Le 19 mars à 11 heures : Initiation au système de contrôle vidéo P3. Durée 45 minutes avec Joël Azilinon (Directeur technique lumière) et Yohan Ory (Ingénieur d’applications).

– Le 19 mars à 14 heures : Mise en œuvre d’un projet d‘éclairage architectural. Durée 45 minutes avec Patrice Esmelin (Directeur du développement lumière) et François Guillet, (Directeur-fondateur de Lumières Utiles).

Les inscriptions (gratuites) sont ouvertes sur le site Algam Entreprises

KLOTZ AIS partenaire du Concert des Enfoirés 2021

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Cette année encore KLOTZ AIS a été partenaire du Concert des Enfoirés pour son édition 2021 enregistrée dans de très strictes conditions sanitaires à la Halle Tony Garnier à Lyon du 14 au 17 janvier, diffusée en mars sur TF1et arrivée très largement en tête des audiences en réunissant 9,2 millions de téléspectateurs.

La participation de la société KLOTZ AIS est matérialisée entre autres par la mise à disposition d’une multitude de câbles de toute sorte sélectionnés par nos fidèles amis backliners pour le raccordement des instruments du groupe qui accompagne l’ensemble des artistes.


Les deux présentoirs avec les packs récepteurs des ears dans de jolies barquettes de congélation, et les micros émetteurs, tous attribués à une ou un artiste, comme il se doit, mais plus encore pour cette édition. Signalons aussi que chaque participant technicien, administratif ou artiste et sans aucune exception, a passé le test PCR de bienvenue…

Revivez ce magnifique spectacle « 2021 Les Enfoirés à côté de vous », le 31è de la saga, en double CD ou en DVD disponible dans tous les points de vente. Chaque CD ou DVD vendu permet d’offrir 17 repas aux Restos du Cœur.


Le mot de la fin revient à Claude Blanc, l’homme par qui la Klotz résonne en France : « Quel plaisir d’avoir retrouvé des amis, des têtes connues et les petits nouveaux, avec des lumières, du son et du show pendant 8 jours de folie. Ca nous manquait tellement… »

Et d’autres informations sur le site Restos du coeur et sur le site Klotz

 

La France reste l’un des meilleurs marchés pour Nexo

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Jean-Jacques Vias (gauche) avec Stéphane Brocard.

Selon Jean Jacques Vias, directeur des ventes de NEXO pour la France, «la première étape du retour aux spectacles passera par des salles locales plus petites, où la distanciation sociale et la sécurité du public peuvent être soigneusement contrôlés.

NEXO voit beaucoup de nouveaux clients dans ce secteur, alors que les sites publics et privés modernisent leur infrastructure en prévision de la fin des interdictions d’accueil du public. »

l’Espace Bernard Giraudeau

A Noyelles-Godault, près de la frontière franco-belge, l’Espace Bernard Giraudeau est une salle polyvalente, qui dispose d’une scène de 100 m² et peut accueillir jusqu’à 540 personnes assises. Il joue un rôle central dans la vie sociale et culturelle de sa région, accueillant des concerts, des conférences, des jeux et des dîners assis.


L’Espace Bernard Giraudeau et sa salle ultra-polyvalente vue depuis la scène et son magnifique sol en bois naturel.

L’intégrateur Alive Technology y a déployé un nouveau line array NEXO GEO M10, renforcé dans le bas par des SUB18 et complété par des enceintes coaxiales P8. Alimenté par des amplificateurs NXAMP4x2Mk2, le système comprend également un kit de six retours de scène P12.

Bertand Billon du Support technique Nexo.

Les techniciens de la division ES (Support Technique) de NEXO se sont rendus sur site pour superviser le calage et la mise en service du nouveau système. «C’est une salle très réverbérante», explique Bertrand Billon, «mais il y a toujours un ratio de son direct cohérent sur toute la bande passante. »

Comme il existe un gradin rétractable, nous avons deux configurations. Nous avons configuré le système pour passer d’un public assis à un public debout, où le système principal et les renforts extérieurs avant sont déplacés.
Nous avons créé deux presets différents dans les NXAMP et une page personnalisée dans NeMo (le logiciel de surveillance de la télécommande propriétaire de NEXO) afin qu’il soit facile de rappeler les deux configurations.»

Le line array compact GEO M6 est particulièrement apprécié pour les petits auditoriums, et trois nouvelles installations démontrent la polyvalence de ces modules, qui peuvent être utilisés par paires, en grappe de trois ou en line array classiques. Associés à différentes subs au catalogue de Nexo, ils offrent une solution de renfort sonore d’apparence petite, tout en étant très économiques en pattes d’amplis.

La compagnie d’assurance Thelem

Cinq GEO M6 accrochés à une paire de MSUB12. Prêts pour de la conférence mais aussi un peu de musique live.

La compagnie d’assurance Thelem possède un campus près d’Orléans, où elle a largement rénové ses installations et construit un nouvel auditorium pour ses événements corporatifs..

Les intégrateurs de Tech Audio ont travaillé en étroite collaboration avec le support technique de NEXO pour concevoir et installer un système GEO M6, les plus petits modules line array du catalogue NEXO, ce qui leur a permis de faire évoluer la sonorisation en lui donnant la capacité de prendre en charge aussi de la musique, sans avoir à utiliser de très grandes enceintes.

« Nous essayons aussi souvent que possible d’accrocher les subs, afin de minimiser la différence de niveau entre le premier et le dernier rang », explique Bertrand Billon.
« Cette installation devait être en mesure de fournir un niveau et une bande passante suffisante à reproduire de la musique live à niveau raisonnable en plus de la parole. »


La Maison du Technopôle

La Maison du Technopôle.
Une vue de près des trois modules GEO M620 du Technopôle avec, accroché à droite, un sub de la série ID ultra plat et malgré tout capable d’apporter plus d’assise à un grave forcément limité par la faible longueur de l’array.

A Saint-Lô, la nouvelle Maison du Technopôle bénéficie d’un fabuleux design moderne, et abrite 1700 m² d’espaces pour la recherche, les start-up et toutes sortes d’innovateurs.

L’établissement comprend également un amphithéâtre de 234 places qui a été équipé par Auvisys d’un système line array NEXO ultra-compact.

En utilisant seulement deux groupes de trois boîtes GEO M620, discrètement cachées dans la structure au-dessus de la scène, le système comporte aussi deux petits subs de 10 pouces de la série ID pour fournir le bas du spectre.


L’auditorium du Credit Agricole

Pour conclure avec ces belles installations faisant appel au GEO M6, le Crédit Agricole a ouvert son nouvel auditorium dans son siège de Guyancourt.

Le nouvel auditorium du Credit Agricole à Guyancourt près de Paris.
Christophe Girres le manager du support technique.

Il s’agit d’une application de plus grande envergure de GEO M6, conçue et installée par Novelty, en collaboration avec les ingénieurs de NEXO.
«Cette installation est principalement destinée aux conférences, même si elles comporteront parfois un petit groupe de musique», explique Christophe Girres de NEXO.

« Il y a deux clusters, chacun avec quatre modules GEO M620, et ils sont complétés par deux subwoofers L15 posés sur la scène.

La scène à jardin avec quatre M620 et, reposant à même le plateau près du mur de briques, l’un des deux subs L15. Faciles à repérer en bordure de scène, deux des quatre ID14, des petites boîtes très pratiques pour le débouchage des premiers rangs.

Nous avons également utilisé nos nouveaux ID14 super-compacts, avec une dispersion de 100° x100°, pour le renfort de proximité.
L’ensemble du système est alimenté par un NXAMP4x1Mk2 et un DTDAMP 4x 0.7.

Le son est clair, bien équilibré et il y a plus de headroom qu’il n’en aura probablement besoin, mais le client est totalement satisfait du système.»

Et d’autres informations sur le site Nexo

 

ISE 2021 Change de format

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Face aux doutes quant à la pandémie et aux déplacements, Integrated Systems Events, AVIXA et CEDIA changent le format de l’ISE 2021 et optent pour un salon Live & Online avec du présentiel possible à Barcelone, Munich, Amsterdam et Londres, plus une offre complète en ligne.

Mike Blackman, directeur général d’Integrated Systems Events, nous précise : «Nous avons pris cette décision après de longues discussions avec nos exposants au cours des derniers mois, et plus encore ces 10 derniers jours.

Mike Blackman

Tout au long, il y a eu une demande claire pour un ISE de quatre jours à Barcelone en juin. Cependant, l’incertitude entourant la pandémie et les voyages internationaux demeure, ce qui signifie que nous ne pouvons pas gérer l’ISE 2021 dans son format traditionnel.

Nos exposants ont clairement indiqué qu’il y avait une volonté de rassembler l’industrie, mais au niveau local. En réponse, nous allons cibler les principaux marchés européens dans le secteur audiovisuel et servir une audience de qualité qui souhaite rencontrer des fournisseurs potentiels, des clients existants et établir des liens avec leurs pairs. »


Plus d’informations seront publiées sur les événements numériques et locaux dans les prochains jours mais dès à présent et en résumé:

Programme Live & Online de l’ISE 2021

1-2 juin, Fira Barcelona (mardi / mercredi)
8-9 juin, MAC Forum, Munich (mardi / mercredi)
15-16 juin, RAI, Amsterdam (mardi / mercredi)
23-24 juin, Evolution, Battersea, Londres (mercredi / jeudi)


«Pour cette édition 2021, nous aurons une offre numérique riche et passionnante», a déclaré Mike Blackman. «Nous sommes fiers de travailler avec CISCO sur une approche innovante. Nous apporterons ISE dans quatre villes en juin et continuerons avec notre populaire programme RISE Spotlight tout au long de l’année.
En travaillant avec l’industrie de cette manière, nous offrirons aux équipes de vente des opportunités marquantes pour rencontrer leurs clients, pour que les gens puissent découvrir les nouveaux produits et, bien sûr, pour tisser des liens. »


David Labuskes

«Le Covid nous a tous appris à écouter plus attentivement», déclare David Labuskes, PDG d’AVIXA. «Écouter nos voisins, notre famille, nos collègues, nos clients et notre marché.
Je pense que ce changement de format reflète ce que nous avons entendu, un fort désir de réunions en face à face dans le respect des règles sanitaires, qui peuvent renforcer les relations d’affaires et relancer la croissance.
Nous sommes honorés d’être en mesure de les offrir à notre communauté. »


Giles Sutton

Giles Sutton, co-PDG de CEDIA a ajouté : «Tout le monde dans l’industrie veut retrouver l’interaction humaine qui est une partie si importante de notre activité, l’opportunité non seulement de voir, d’entendre et de toucher les nouveaux produits et innovations dans notre secteur, mais aussi tout ce qu’ISE apporte en termes de connaissance, de liens et aussi le sentiment d’appartenance à une communauté.

L’équipe de l’ISE a travaillé sans relâche pour s’assurer que des règles très précises puissent être en place pour protéger nos exposants et visiteurs sur place. Cependant, des incertitudes demeurent concernant les restrictions de voyage actuelles et la capacité de notre public mondial à participer en personne.

Le succès de l’ISE repose sur un large soutien de l’industrie et c’est la raison pour laquelle nous avons pris ces décisions cette semaine. Nous attendons avec impatience un retour à la normale où notre communauté pourra être à nouveau réunie à Barcelone en février 2022.»

Mike Blackman a conclu : «Nous avons été honorés par les nombreux messages de soutien que nous avons reçus de nos clients et partenaires qui ont apprécié les mesures que nous avons prises. Nous sommes impatients de continuer à servir l’industrie au cours de l’année à venir et avons hâte de nous retrouver à Barcelone pour présenter le salon ISE dans sa configuration complète en février 2022. »

Plus d’informations sur le site ISE

 

La Liberty University s’équipe en Ayrton Khamsin-S

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La nouvelle Arena de 4 500 place du campus de la Liberty University, en Virginie, s’est équipée de 20 profile Ayrton Khamsin-S à leds.
Cette salle accueille les matches des équipes féminines et masculines de basketball et de volleyball de l’université, retransmis sur ESPN +. La Liberty avait déjà acquis des Spots Mistral pour éclairer un espace événementiel accueillant un large éventail de spectacles.


« Nous voulions dans cette nouvelle arène des luminaires à leds qui soient lumineux pour mettre en valeur les matchs et stimuler les fans », explique Amy Caun, directrice de l’éclairage et technicienne de production au département événementiel de Liberty.
Conçu pour les applications scéniques, le projecteur Spot à couteaux Khamsin-S est équipé d’un nouveau module à leds produisant 40 000 lumens de lumière blanche froide 6 500 K.


« Comme nous souhaitions rester dans la même gamme de produits, ACT Lighting a organisé un test avec le Khamsin et un autre luminaire Ayrton, explique-t-elle.
Nous avons été vraiment impressionnés par le design de Khamsin, son élégance et son format très compact pour une telle puissance. Le Khamsin a également de superbes couleurs saturées et, grâce à son moteur de leds, nous n’avons pas à nous soucier de la durée de vie des lampes. »

Cette nouvelle arène a également investi dans un écran vidéo central Daktronics, un ruban vidéo à 360 degrés et quatre vidéoprojecteurs laser 4K pour projeter des médias sur le court, chacun de ces éléments jouant un rôle dans la création d’une expérience immersive pour le public.

« Avant le début d’un jeu, tous ces appareils travaillent ensemble pour stimuler et engager spectateurs et joueurs, explique Amy Caun. Nous les avons choisis pour qu’ils se complètent et créent un environnement exaltant. »

Avant les matchs, les Khamsin-S, montés sur des ponts de chaque côté du court, éclairent les joueurs et le terrain pour susciter l’enthousiasme.


Des gobos du logo et de la mascotte de Liberty Flames sont projetés sur le sol et les sièges. Les Khamsin-S sont également utilisés à l’entrée et à la sortie de la mi-temps pour créer des effets lors des célébrations de victoires.

« Bien que la pandémie de coronavirus signifie qu’il y a actuellement très peu de spectateurs lors les matchs, cela nous a permis de consacrer plus de temps à la programmation, précise Amy. Quand les fans pourront à nouveau être présents, nous saurons les faire bénéficier d’une ambiance de match de haute qualité en partie grâce aux Khamsin. »

Plus d’infos concernant le Khamsin sur :

– Le site Axente
– Le site Ayrton
SoundLightUp : Khamsin et Bora, des vents de folie

Thionville redynamise sa ville avec ESP, MPM et Yamaha

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L’idée est belle, redynamiser le centre ville en y intégrant une diffusion moderne, simple et rapide à exploiter, offrant un résultat très qualitatif et le tout uniquement dans la zone recherchée, bref, tout l’opposé du projecteur de son coin-coin de notre jeunesse.

Le Beffroi de Thionville, dont une pièce est devenue la nouvelle régie audio de la diffusion dynamique de la ville. Le hasard faisant bien les choses, une nacelle de Citeos est garée devant.

Comme souvent cette aventure d’apparence anodine, a commencé par un constat sans appel : il faut faire plus et mieux que l’existant en termes de flexibilité, de rendu sonore et d’apparence. Plus question de garder le son qui fait mal aux oreilles, il faut au contraire pouvoir diffuser de la musique qui sonne comme de la musique, et gagner en intelligibilité sur les prises de parole, sans pour autant pénaliser les gens vivant à proximité des points sonores.

Un appel d’offre est donc lancé par la mairie de Thionville et remporté par les scénographes audiovisuels strasbourgeois de Euro Sound Project. Yves Kayser qui dirige la boîte, bâtit sa réponse sur un certain nombre d’idées pour certaines plutôt classiques et d’autres franchement inédites.

S’ensuit un second appel d’offre pour choisir le prestataire / intégrateur qui devra construire et déployer l’infrastructure imaginée par Yves avec l’aide de Citeos, le prestataire électrique et réseaux de la ville. C’est MPM Equipement qui est choisi.


Yves-Kayser

Nous avons commencé par interroger Yves Kayser pour comprendre la genèse du projet.

SLU : D’où vous est venue l’idée d’utiliser un iPhone en guise de liaison HF ?

Yves Kayser : Simplement par le besoin de couvrir une zone assez vaste et complexe par la densité des obstacles. On est en centre ville avec des rues assez étroites. Le réseau 4G et bientôt 5G à Thionville est bon, et la qualité audio des liaisons téléphoniques s’est sensiblement améliorée.

Chronologiquement on est donc parti sur un iPhone avec une carte son. Shure ou Sennheiser ont tous deux développé de très bonnes solutions pour faire de la prise de son dans son téléphone et il existe beaucoup de solutions en radio pour récupérer cet audio et l’exploiter via une console.
Problème, l’OS d’Apple refuse qu’un appel ne soit passé en utilisant autre chose que le micro du mobile ou un modèle validé par la marque à la pomme. MPM a trouvé la solution en créant avec une imprimante 3D un support pour un capteur « agréé » qui a remplacé dans le corps d’un SM58, la légendaire tête Shure. Je tiens d’ailleurs à remercier MPM pour leur compétence et leur habileté à trouver des solution car parfois une idée ne marche pas du premier coup.

Regardez bien, c’est effectivement un SM58 qui est connecté à un mobile Apple mais bien entendu, il y a un truc !

SLU : Et lors du coup de fil, la bande passante « téléphone » est suffisante ?

Yves Kayser : Oui car elle a terriblement évolué dans le bon sens et quand on écoute le résultat d’une liaison en 4G, on a un résultat largement suffisant sur une voix même si on n’est pas à l’abri d’une variable. Un jour on sera peut être obligé de renouveler l’appel pour corriger un écho, mais dans l’ensemble on est très satisfait.
La musique quant à elle provient d’un serveur et donc bénéficie d’un rendu parfait dans les enceintes Yamaha.

SLU : Comment avez-vous réglé la latence propre au téléphone ?

Yves Kayser : Elle est faible et nettement inférieure à celle d’une visio où le codec image nécessite un certain temps de calcul. On avait prévu un ear monitor comme pour les stades où la latence rend impossible toute prise de parole sans s’isoler par des oreillettes étanches mais cela s’est révélé inutile.
Le fait d’avoir pu bien mailler les lieux et donc jouer assez bas sans compromettre l’intelligibilité, permet de parler sans trop de difficulté. On a juste tendance à poser un peu plus les mots.

Une paire de VSX5 Yamaha. 198 autres enceintes identiques ont été déployées.

SLU : Est-ce que sonoriser des rues est compliqué ?

Yves Kayser : Si l’on veut avoir une très bonne diffusion, et la demande du Maire de Thionville allait totalement dans ce sens, cela demande une compétence acoustique et électroacoustique que nous avons chez ESP.
Il faut choisir avec soin la bonne enceinte, la quantité et son placement, afin de délivrer une couverture optimale sans être obligé de jouer fort et donc occasionner une gêne pour les familles vivant à proximité des points de diffusion.

Nous avons étudié la localisation de chaque enceinte pour optimiser le résultat acoustique tout en nous adaptant aux contraintes de certains magasins ou riverains. Il faut maintenir un champ diffus et éviter de dépasser 17 mètres entre deux points pour ne pas atteindre les 50 msec et matérialiser d’écho.

SLU : D’où vient le choix de Yamaha et des VSX5 en lieu et place des vénérables projecteurs de son bien connus ?

Yves Kayser : Avec des amplis corrects on a fait pas mal de choses avec ces pds très répandus, mais leur apparence et rendu ne peuvent égaler des produits modernes et deux voies. Notre culture d’entreprise nous pousse à privilégier des marques réputées pour leur recherche de la qualité sonore et présentes dans l’univers du spectacle comme Yamaha.
On a fait un bon choix car la VSX5 est une belle enceinte dont on aime le résultat, avec un son qu’on a longuement écouté avant d’arrêter notre choix et qui est proche de la HiFi.

SLU : Vous avez aussi restructuré le point de départ des lignes à haute impédance et avez découpé le centre ville.

Une vue Google Maps de la Vieille Ville de Thionville avec dans le cercle, le Beffroi où se trouve la régie et aboutissent toutes les lignes à haute impédance.

Yves Kayser : C’est exact. La demande de la mairie étant de pouvoir utiliser cette sono discrète et qualitative pour de nombreuses manifestations ou prises de parole tout au long de l’année, il a fallu délimiter des zones, certaines existant déjà, mais en affectant une patte d’ampli à chacune d’entre elles pour pouvoir, sans aucun brassage manuel, prendre la main à distance via une matrice. Pour ça nous avons choisi un nouveau point où faire aboutir en étoile les différentes lignes.

C’est dans cette même grande pièce ventilée située dans le beffroi de la ville, que MPM a placé la baie technique avec la console en rack, les inserts silencieux et les serveurs, ce que l’on appelle l’injection. Cette pièce dispose d’une connexion au réseau ce qui permet de prendre la main sur le système, notamment MPM pour faire de la maintenance ou changer une EQ si nécessaire.

SLU : Aujourd’hui il est donc possible de prendre la parole en public sans sono mobile.

Yves Kayser : C’est le but. Cette installation est pérenne et toujours disponible. On ouvre le système là où se trouve par exemple le maire, on installe le micro connecté à l’iPhone et il peut parler directement via les enceintes couvrant la zone.
Si en revanche un spectacle a lieu avec sa propre sono, on a créé un second système sans fil toujours basé sur un iPhone, mais acceptant cette fois-ci du niveau ligne, pour pouvoir par exemple le connecter à la console du spectacle et diffuser ailleurs dans la ville des extraits. Ces deux liaisons ligne et micro sur des mobiles Apple ont nécessité beaucoup de travail et d’essais à MPM. Bravo à eux.

Une parfait lancement pour retrouver Nicolas Jeanselle de MPM Equipement qui a remporté l’appel d’offre, a coordonné ce chantier et a, lui aussi, répondu à toutes nos questions.

SLU : Est-ce que cette idée du mobile d’Apple a été facile à mettre en œuvre ?

Nicolas Jeanselle : Du tout et pour d’innombrables raisons. On ne peut brancher sur un iPhone qu’un device validé par la marque. Un micro quel qu’il soit se doit par exemple, d’être omni. On a du ruser. Pendant très longtemps tout ce que l’on a essayé n’a pas marché.

SLU : Et donc ?

Nicolas Jeanselle : Pour le capteur on a employé un micro cravate. Pour l’insert téléphone on a placé un autre système qui nous a donné une bande passante beaucoup plus large et qui répond à chaque appel sans générer de bruit à la prise de direct, comme à la fin d’une intervention. Pour la latence Laurent Capron notre Directeur Technique a trouvé avec Yves Kayser la solution juste à temps pour pouvoir livrer le système à la ville.

Une image de la régie placée dans le Beffroi de Thionville avec la TF Rack et posé sur une plaque 19” en bas à droite, un iPhone qui n’est autre que le récepteur des appels de l’animateur.

SLU : L’animateur n’a donc qu’à choisir sa zone de diffusion avec sa tablette et à appeler l’automate avant de commencer son intervention…

Nicolas Jeanselle : C’est exact. Cela donne la priorité automatiquement à sa voix qui est par ailleurs traitée, la musique de fond est baissée et dès qu’il raccroche, cette dernière reprend son volume initial. Nous employons pour la réception, la mise en forme et le mix du signal, une TF Rack Yamaha.

SLU : A propos de musique, qui joue les titres entre deux prises de parole puisque personne n’est présent à la régie ?

Nicolas Jeanselle : On a programmé un automate Crestron, afin de pouvoir prendre la main sur un serveur Sonoss pré chargé avec des titres et des playlists qui se trouve dans la baie de la régie technique. On le pointe en utilisant le réseau WiFi de la ville ou en 4G. Ce serveur est suffisamment ouvert pour accepter d’être piloté depuis la rue comme si on était dans son salon. Il peut l’être aussi par le service animation de la ville ou tout opérateur disposant des codes d’accès.

L’animateur choisit donc sa ou ses zones, lance sa playlist et ensuite peut ranger la tablette, il n’a plus qu’à appeler la régie avec son iPhone micro pour prendre sans aucun bruit la main sur la diffusion et se mettre à parler dans la ville. S’il veut plus ou moins de son, il dispose d’une petite latitude de réglage des niveaux, ±30% ce qui évite des gros Larsen ou le niveau à zéro où tout le monde se demande pourquoi ça ne marche pas.

La plus simple façon d’oublier un micro, l’algorithme Dan Dugan, disponible sur 8 voies d’entrée micro de la TF Rack.

Il peut aussi couper son micro à la volée depuis la tablette si le besoin s’en fait sentir pour glisser discrètement deux mots à quelqu’un. Les voix sont mises en forme dans la TF Rack, suivies par le plug Dan Dugan intégré et le tout est programmé pour accepter une grande latitude de timbres et de dynamiques. Il en va de même pour la musique dont les constantes d’atténuation ont été programmées. J’ai fait travailler un bon sondier qui a tout calé à l’avance.

SLU : Cela paraît simple pour l’exploitant

Nicolas Jeanselle : Il le faut. On a la problématique de remettre des outils pro aux mains d’utilisateurs souvent pas ou peu expérimentés, voire parfois technophobes, c’est donc à nous de penser et concevoir des systèmes simples et immédiatement fonctionnels. On programme pas mal avec Provisionaire ou bien on crée un automate de sorte à offrir un résultat 100% sûr.
Il faut cela dit rendre hommage à Yamaha. La TF Rack n’a rien inventé mais y incorporer l’algo Dan Dugan pour 2 000€, et avoir l’appli gratuite où tu programmes et présentes à ton client les fonctions dont il a besoin avec en plus son logo, c’est parfait pour nous. Et surtout pour eux !

Encore une paire de VXS5 discrètement accrochées au luminaire.

SLU : Pour la diffusion à proprement parler, vous avez réemployé un certain nombre de lignes 100 V existantes ?

Nicolas Jeanselle : Le plus possible, mais en avons aussi tiré quelques nouvelles, le tout pour créer six zones, chacune ayant son amplification distincte et y avons ajouté la matrice commandée à distance via la tablette ou tout ordinateur disposant des accès.

Simple à mettre en œuvre, pérenne, toujours disponible et maillant parfaitement la vieille ville, cette sonorisation atteint parfaitement sa cible.
Fruit de la collaboration de deux structures locales et très complémentaires et de Yamaha, ce projet montre à quel point l’audace paie, même s’il a fallu par moments s’arracher quelques cheveux. Ce n’est pas grave, ça repousse !

D’autres informations sur le site Yamaha sur le site ESP et sur le site MPM Group

 

DV2 et Sequoia.Audio lancent Replay.Shop, l’occasion audio

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Distributeurs réputés, fers de lance de la marque Adamson en Europe, les quasi messins de DV2 dévoilent à SLU leur nouveau projet. Alors qu’on annonce la fin du confinement dans quelques semaines et que personne ne va rouler sur l’or après plus d’un an d’inactivité, et si redonner ses lettres de noblesse au marché de l’occasion était une vraie bonne idée…

Didier Dal Fitto et Guy Vignet.

SLU : Alors Guy, cœur de broker ?

Guy Vignet, directeur général de DV2 : Non vraiment pas, ce n’est pas du tout notre positionnement. On a la légitimité pour expliquer, conseiller, tester, réparer et garantir un produit, à la différence d’un broker qui est un intermédiaire généraliste qui peut chercher un produit ou au contraire le vendre, mais sa compétence technique est forcément plus limitée et le conseil inexistant.


SLU : Replay.Shop est votre manière de céder le matériel que vous reprenez pour permettre une vente en neuf ?

Guy Vignet : C’est effectivement une facette. En réalité on l’a toujours fait via une section petites annonces sur notre site dv2.fr. Après une révision complète et la remise en état éventuelle ou le remplacement de ce qui doit l’être dans nos ateliers, on revend nos reprises. Il y a pour cela une clientèle soit attirée par l’annonce, soit à la recherche de neuf mais ne disposant pas de moyens financiers suffisants et qui trouve son bonheur dans du matériel d’occasion de qualité et garanti.
On a toujours fait tourner les parcs de nos prestataires et comme on avait du temps, on a structuré cette activité avec Replay.Shop. Il y a les photos des produits, leurs fiches techniques, l’état général, l’éventuelle garantie et même l’historique du matériel…

SLU : Qui est en charge d’animer cette activité ?

Guy Vignet : Les chefs de produit des marques que nous distribuons, Laurent Laignel pour DiGiCo et Denis Guichard pour Adamson, Lab.Gruppen et d’autres marques. Ce sont deux professionnels qui connaissent parfaitement leurs produits.
Ils offrent donc un service et un savoir dont un broker ne dispose pas. « Combien d’amplis pour ce système ? Le processeur est-il à jour ? Le bumper en alu ou en acier ? Combien de têtes on peut accrocher au maximum ? Le câblage en 5, 10, 20 mètres ? »


Denis Guichard
Laurent Laignel

SLU : Mais n’étant pas un prestataire, vous n’allez pas avoir régulièrement du matériel à sortir du parc…

Guy Vignet : C’est certain que dans un premier temps on ne va vendre que nos reprises garanties, mais nous avons en projet de faire bien plus par la suite.
Je pense aussi qu’à la sortie du confinement il va falloir être en mesure de proposer de bons produits à des budgets très abordables car nombre de sociétés vont être affaiblies par ces mois d’inactivité, certaines prods vont peut être un peu tirer sur les prix et malgré tout il va y avoir un surcroit d’activité qui va nécessiter beaucoup de matériel. Avoir à disposition des systèmes professionnels et en très bon état, va être une option intéressante.

Elle provient du parc de Dushow et son état de forme est très bon. La SD7, une des rares consoles numériques dont la cote se maintient. Chapeau DiGiCo.

Tu Brock de l’Adamson, mais pas que…

SLU : Et par la suite ?

Guy Vignet : On lance Replay.Shop avec nos produits, mais très vite on va se tourner vers nos partenaires du réseau à qui on va proposer de faire la mise à disposition du matériel à l’acheteur local, un accompagnement technique aux clients qui en feront la demande, une formation, du câblage supplémentaire ou tout autre service. Prenons l’exemple d’un client.
Il aura la possibilité de récupérer son matériel chez notre partenaire qui pourra l’accompagner et sera rémunéré sur le prix de vente. Cela sera un business supplémentaire pour ces prestataires.

SLU : Vous avez aussi à la vente des marques qui ne sont pas les vôtres…

Guy Vignet : Justement, on va proposer à nos partenaires Adamson et DiGiCo de se servir de notre site comme d’un marketplace pour leurs produits avec en priorité nos marques mais pas que ; on ne va pas s’interdire de vendre aussi d’autres produits, par exemple du Yamaha, Midas ou Soundcraft, d&b, L-Acoustics ou Nexo en veillant à toujours respecter deux règles : que du premium et pas d’éclairage. On se rémunérera sur le prix de leurs transactions.

Quelle meilleure façon d’apprendre à mixer que sur une vraie console 40 voies avec VCA…

Notre réseau participera et bénéficiera de ce marché de l’occasion et de notre plateforme web. Il ne s’agit en aucun cas de vendre du neuf en direct mais uniquement de l’occasion afin d’accélérer la rotation et le renouvellement des parcs. Et on sera totalement transparent quant à l’état de chaque produit et son éventuelle garantie applicable.

3, 2, 1 Vendez !

SLU : Le site fonctionne ?

Guy Vignet : Absolument https://replay.shop/ est en ligne et dispose déjà de beaucoup de produits à la vente dont quelques fins de série Adamson neuves dans leur carton à des prix très intéressants. Nous avons aussi fait le choix d’offrir un module de paiement sécurisé en ligne pour des sommes jusqu’à 2 000€ ce qui sécurise acheteur comme vendeur. On offrira aussi, après prise de quelques renseignements, la possibilité de payer en 4 fois sans frais. Il sera par exemple possible de s’offrir deux amplis Lab.Gruppen en deux clics directement avec sa CB.

Un IPD 2400 Lab.Gruppen en excellent état, deux fois 1200 W, en vente une fois 850 € HT.

SLU : Replay.shop s’adresse au marché francophone ?

Guy Vignet : Pas que. Très rapidement il sera bilingue français / anglais et une version arabe sera aussi prochainement accessible. On est rodé à la logistique, à l’export, aux transitaires internationaux. On sait expédier dans le monde entier et pour les paiements, les banques disposent de sites de paiement professionnels tracés et sécurisés. Aucun problème pour nous !

Toutes les informations sur le site Replay.Shop

 

Le réseau sACN du théâtre du Châtelet

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Rénové de 2016 à 2019 dans le cadre d’un programme financé par la mairie de Paris et certains mécènes (Total, Accor), pour un budget total de 30 millions d’euros, le théâtre du Châtelet remis aux normes électriques, a aussi renouvelé ses équipements et construit son réseau numérique.

La salle restaurée offre maintenant une jauge de 2000 places et et 59 porteuses motorisées capables de supporter jusqu’à 750 kg de décors (par Baudin Chateauneuf – Waagner Biro). Les nouvelles acquisitions lumière réalisées en 2019 coulent de source car parfaitement adaptées à la taille de la salle et aux exigences des productions en termes de performances optiques et colorimétriques dans le silence requis.


Ainsi, des Profiles Robe T1 à 5 teintes de leds, des Profiles SolaFrame 3000 High End pour leur puissance de feu en longue portée, et des découpes ETC Lustr à 7 couleurs de leds sont venus compléter l’offre du Châtelet.

Comme dans de nombreux grands théâtres de la planète, le kit lumière est maintenant contrôlé par un système EOS. L’équipe a choisi deux consoles Eos Ti et une Ion Xe 20 reliées sur un nouveau réseau sACN à 7 armoires de gradateurs ETC Sensor3. Le lieu offre ainsi la polyvalence nécessaire pour répondre aux demandes très diversifiées des accueils.

Le réseau

Christophe Leuba, directeur technique adjoint, nous présente les évolutions du théâtre.

Christophe Leuba, adjoint du chef du service lumière Renaud Corler, nous a accueillis pour une visite des lieux.
Puis nous avons partagé le point de vue de Fabrice Gosnet sur les points forts de cette installation réseau. Nous les remercions pour leur participation.

Rappelons que Fabrice est consultant et formateur réseau reconnu, au sein de Goosera (voir ses services et ses formations avec le lien ici), et collaborateur de SLU.


Fabrice Gosnet, figure emblématique du réseau en France, par ailleurs consultant et fondateur des formations réseau certifiantes Goosera

Fabrice et Christophe se connaissent depuis 2007, Christophe a par ailleurs suivi une des formations réseau dispensées par Fabrice. C’est ainsi qu’il a pu faire des choix de conception du nouveau réseau de la salle.
Les consoles EOS sont connectées à un réseau sécurisé au niveau des liens grâce à une topologie en anneau. Le protocole sACN utilisé est supporté par les gradateurs ETC qui alimentent les équipements scéniques mais également l’éclairage de la salle commandé par la console ou un contrôleur architectural.
Le système est conçu pour que toute console supportant le sACN puisse venir se greffer dans le réseau et prendre le contrôle du système.

L’architecture réseau du Châtelet

L’arborescence

Fabrice Gosnet : « L’arborescence est composée de plusieurs racks avec, dans six d’entre eux, un switch Luminex Gigacore 26i qui constituent un des éléments de la dorsale. Chaque switch est relié à un autre par deux liens au minimum afin de créer une topologie en anneau.

Le plan du réseau de la salle du Châtelet.

L’avantage de cette topologie réside principalement dans la sécurisation des liens. Si l’un des liens est cassé, le signal peut continuer à circuler en utilisant les liens de secours. Et pour assurer encore plus de sécurité, une petite boucle supplémentaire a été créée entre le rack de régie et le rack des Loggia (la limite scène/salle). »

Il y a six baies sur le réseau, une dans chacune des deux Loggias, une à la régie, une aux gradateurs et deux en passerelles.

SLU : Comment s’effectue la distribution du signal vers les projecteurs ?

Christophe Leuba : «Les 6 switchs Luminex Gigacore 26i réceptionnent le réseau dans la salle et assurent la continuité. Dans chaque baie, on installe des nodes pour convertir les univers Streaming ACN, en ligne DMX. »

C’est la même baie que celle installée dans la loggia mais avec deux nodes soit 16 univers DMX possibles.

SLU : Est-ce vous utilisez parfois du DMX sans fil ?

Christophe Leuba : « Oui, on utilise une liaison Lumen radio dans certains cas comme pour contrôler le mouvement sur scène de décors alimentés par batterie. Et la liaison est très fiable. Pour « Le vol du Boli » on a mis un récepteur sur une enseigne à leds qui simule de vieux néons. Elle était installée sur une porteuse et plutôt que de tirer des câbles, on l’a contrôlée en DMX HF. »

SLU : L’équipe à fait le choix du câble. Pourquoi pas de la fibre optique ?

Fabrice Gosnet : « Comme la distance ne le nécessitait pas, ils ont préféré tirer du câble CAT6A pour des raisons de coût mais tout en gardant en tête que le câble est plus sensible aux interférences, en particulier dans un théâtre où il y a énormément de lignes graduées.

C’est pour cela que la SNEF (la société chargée de tirer les câbles) a prescrit du S/FTP qui correspond à l’isolation du câble. S signifie qu’une tresse entoure les quatre paires et FTP qu’il y a un feuillard par paire.
L’isolation du câble étant extrêmement bonne, ils sont donc bien protégés contre les interférences. Par ailleurs, cela permettra à l’équipe du Châtelet, de passer à une dorsale à 10Gbit le moment venu. »

Qualification des câbles

Fabrice Gosnet : « Il faut savoir que l’équipe technique du Châtelet a choisi de faire qualifier ses câbles (et non pas de les faire certifier). Qualifiés cela signifie que la SNEF a effectué des tests de performance des câbles.

Il y a deux façons de qualifier une installation :

Le certificateur de câble effectue des tests électroniques sur toute la longueur et peut certifier que le câble répond aux exigences de la catégorie 6A et qu’il peut opérer à tel débit ou telle bande passante, que les paires ont une bonne longueur etc. C’est assez technique mais cela permet de s’assurer qu’il n’y a pas trop d’interférences sur le câble réseau, que les connexions ont été correctement réalisées, et qu’il est certifié pour les bons débits et bande passantes.

Le qualificateur va quant à lui effectuer d’autres tests. Par exemple il va envoyer de la voix sur IP, de la vidéo sur IP, pour finalement dire : c’est bon, l’architecture est qualifiée. Ce processus est ce que l’on appelle « une recette de câblage », mais c’est également une levée de doutes. Dans le cas où il y aurait des problèmes, on sait que cette partie a été vérifiée.»


SLU : Et par rapport aux Switchs Luminex Gigacore 26i

Fabrice Gosnet : « Les nodes et les switchs sont partout dans la salle, c’est donc bien pensé et flexible. Un autre avantage du Gigacore 26i c’est que son interface est facile d’utilisation et conviviale. Grâce à cela, un trunk (lien réseau ndlr) a été créé entre tous les switchs pour faire circuler les VLAN à travers tout le réseau. Les équipes en place ont ainsi créé plusieurs VLAN : un pour la lumière, un pour l’accueil, etc.

Si quelqu’un a besoin d’un lien entre la régie et la mezzanine par exemple, il suffit de créer un réseau virtuel au sein de l’architecture réseau, ce qui permet ensuite de brancher les équipements sur les ports affectés dans ce VLAN. Il est alors tout seul dans son monde au sein de l’architecture réseau et ne va pas polluer les autres, ni avoir besoin de tirer des câbles à travers la salle. C’est un vrai gain de temps pour les équipes accueillies par le théâtre. »

Le kit est facilement accessible pour les équipes accueillies.

sACN et réseau à la demande

SLU : L’équipe a préféré le sACN plutôt que l’Art-Net. Peux-tu nous faire un petit rappel des points forts de l’un sur l’autre ?

Fabrice Gosnet : « sACN est un protocole multicast qui se gère plus intelligemment au sein du réseau, et je les félicite pour ce choix. En effet, l’architecture réseau bénéficie d’IGMP Snooping, et les flux multicast n’iront qu’aux équipements ayant souscris à des flux, on « n’arrose » donc pas les équipements qui n’en ont pas besoin. C’est ce qu’on appelle du réseau à la demande. Par ailleurs, il peut arriver que le théâtre accueille des consoles grandMA par exemple. Les nodes étant des Pathway, c’est le sACN qui a été choisi pour pouvoir communiquer (et non pas ETC Net).

Cela signifie qu’il est possible de brancher une console GrandMA directement pour utiliser les nodes existants. C’est donc un gain de temps pour les boîtes de presta de pouvoir prendre la main rapidement et facilement. Malheureusement, les nodes Pathway ne supportent pas le RDM via sACN et les consoles ETC ne supportent le RDM que via leur protocole ETCNet 3, ce qui veut dire que si les équipes voulait faire du RDM depuis l’EOS, il leur faudrait des nodes ETC. »

SLU : Est-ce que des mises à jour ont été prévues pour pallier ce problème ?

Fabrice Gosnet : « Il y a le RDMNet depuis septembre 2019. C’est le nouveau standard officiel du RDM sur IP car aujourd’hui, la plupart des gens utilisent ART-Net, et en particulier l’ART-RDM, ce qui n’est pas un standard mais une solution open source.
En septembre 2019, RDMNet a été ratifié et ETC faisant partie de ceux qui ont conçu ce protocole, le code est déjà prêt pour faire du RDM depuis les consoles ETC. Il reste à espérer que Pathway mettra à jour ses nodes pour qu’ils soient compatibles avec RDMNet, ce qui permettra aux équipes du châtelet de pouvoir gérer le RDM directement depuis leur console. »

600 gradateurs ETC Sensor3 contrôlés par EOS


Les armoires contenant les 600 gradateurs ETC Sensor3.

Toute la distribution électrique a été remise aux normes et les gradateurs remplacés par 600 cellules ETC Sensor3, qui dialoguent en sACN avec les pupitres lumière. Ils sont répartis sur 7 armoires, alimentées elles-mêmes par un TGBT tout neuf avec un transfo 15 000 Volts.

Le rack réseau installé au niveau de la salle des gradateurs.

Le parc lumière du Théâtre du Châtelet comporte des sources HMI, des halogènes, des lampes-à-arc des projecteurs halogènes et des projecteurs automatiques motorisés.
Chaque source est reliée à un gradateur et de la console on peut choisir pour chacun un mode direct ou gradué en fonction du projecteur dédié.
Les gradateurs sont directement commandés en sACN. La majorité utilise le DMX distribué par les nodes comme nous allons le voir plus loin.

Le tableau de correspondance entre les canaux de gradation et les projecteurs.

SLU : Fabrice, quel est le point fort des gradateurs ETC Sensor3 ?

Fabrice Gosnet : « Leur point fort se trouve dans leur flexibilité d’utilisation. On peut, à distance ou manuellement au niveau du hardware, basculer une carte en mode graduée ou en mode direct. Cela évite de descendre au local des gradateurs.

De plus, une supervision des appareils est disponible grâce au logiciel ETC Concert qui permet de voir les équipements ETC par le biais du réseau. Il y a aussi ce que j’appelle l’œil de Moscou, « le Conductor », qui journalise tous les événements et permet de voir s’il y a eu des changements ou pas. C’est un outil très puissant et pratique.
Leur format est également intéressant et permet de les installer assez facilement car les armoires ne ressemblent pas à des armoires normandes (rire). Ce sont des colonnes de largeur raisonnable qui passent assez facilement dans de petits couloirs. »

En régie, deux consoles Eos, dont une de spare, maîtrisées par Franck Sallard, pupitreur au théâtre du Châtelet.

SLU : L’équipe a-t-elle eu des difficultés à passer sur pupitre ETC ?

Christophe Leuba : « Nous les avons depuis septembre 2019 et l’équipe en est très satisfaite. Le système est stable et nous n’avons pas de pannes. L’installateur (la SNEF) et le fournisseur (ETC) sont venus configurer les armoires. Ensuite l’équipe s’est approprié le matériel en s’entraînant, au fur et à mesure, sur des petits tutos simples réalisés par ETC et disponibles sur Youtube. »

Franck Sallard (pupitreur au Châtelet) : « Par rapport à l’ancien matériel utilisé, l’outil de gestion des couleurs est vraiment très bon surtout pour les transitions impliquant des projecteurs à leds. »

Christophe Leuba : « Que ce soit pour les T1 Robe avec leur moteur à cinq couleurs ou les Lustr ETC et leur dalle à 7 couleurs, le “Color Picker” permet d’aller chercher les gélatines enregistrées dans une banque de nuanciers de plusieurs marques, Rosco, Lee Filter, etc. Il a été développé principalement pour les Lustr. Elles sont calibrées, ce qui permet d’obtenir réellement la même couleur qu’une découpe classique avec gélatine. Par exemple, tu as besoin du 205 Lee, tu appuies sur 205 Lee et c’est terminé. »

Le mode « Color Path » via l’écran tactile du Color Picker permet de programmer facilement et intuitivement la transition d’une couleur vers une autre sur les projecteurs à leds en évitant d’aller dans des tons qui ne seraient pas désirés.


Une console ETC Ion XE 20 installée au plateau permet de prendre la main pendant les préparations. « Certains réglages sont plus simples à réaliser depuis le plateau » explique Christophe.

SLU : La philosophie derrière le software est donc importante pour vous

Christophe Leuba : « La gestion des couleurs a été décisive lors du choix de ce pupitre. Même s’il est moins versatile que d’autres consoles très connues, pour nous c’est pratique de ne pas avoir à tergiverser sur la route à prendre tout simplement parce qu’il n’y en a qu’une.»

Christophe nous confie également que les consoles EOS étant régulièrement spécifiées par les équipes anglaises et américaines, les avoir sur place a considérablement simplifié les accueils.

Le kit lumière

Une des deux lignes verticales de 7 x T1

A. Robe T1

Le Théâtre du Châtelet a investi dans 42 Spots à couteaux motorisés Robe T1, livrés également en 2019.
Le jour de notre visite, deux lignes de 8 étaient alignées horizontalement de chaque côté dans la salle en plus de deux lignes verticales de 7 au niveau de chacune des loggias complétées par un pont de 6 traversant la scène au niveau du cadre.

SLU : Qu’est-ce qui vous a plu dans le Robe T1 ?

Christophe Leuba : « Il ne pèse rien, il envoie le pâté et à l’utilisation quand on est derrière la console et que l’on tourne les couteaux, ça marche et dans le bon sens, ce qui n’est pas le cas de toutes les machines.
Son menu est hyper intuitif, pas besoin de « s’habituer au projecteur ». J’ai trouvé ça presque trop facile (rire). »

8 x T1 sont accrochés de chaque côté de la salle au niveau du deuxième balcon

B. La face et les poursuites

Une partie des travaux a consisté à réorganiser la partie haute des gradins afin de déporter les poursuites un peu plus haut et libérer de la place pour créer plus de sièges. Pour créer cette face, de nouveaux projecteurs et poursuites font leur entrée dans le kit du théâtre.

Avant les travaux, sous l’arche, logeait la face poursuite et trois lices supportant 30 découpes. Lors du réaménagement, deux cabines poursuites ont été créées à l’étage supérieur (le deuxième balcon) pour remplacer la face poursuite par 30 sièges.
La face est maintenant assurée par 4 SolaFrame 3000 High End et deux Esprite Robe commandés par le système de poursuite télécommandée RoboSpot.

Les puissants faisceaux des SolaFrame passent à travers les arches…
… Pour équilibrer la face.

Christophe Leuba : « On utilise quatre SolaFrame 3000 pour créer une face classique de rattrapage dans l’axe en cas de besoin. Nous avions besoin de projecteurs très puissants, comme le SolaFrame 3000, car ils sont placés très haut et très loin. »


Au niveau du cadre de scène un pont de Robe T1 en haut de l’image et au niveau du système de diffusion, une perche supportant 5 x Solaframe 3000.

Le RoboSpot, que nous avons souvent rencontré sur des tournées de concerts, fait ici son entrée dans l’un des plus beaux théâtres de Paris. Comment est-il ressenti par l’équipe, comparé à ses homologues traditionnels ? C’est ce que nous avons voulu savoir en questionnant Christine, une des quatre poursuiteurs.

Christine Ragou, poursuiteuse au Châtelet, met les RoboSpot à l’épreuve.

SLU : Que penses-tu de ce système ?

Christine Ragou : « C’est différent et intéressant. Le feeling est différent car le rapport à la scène passe par un écran. Pour les intensités, la sensibilité est différente aussi. Du fait de la latence du système, à certains moments qui demandent de la précision comme suivre un danseur en évolution rapide, l’exécution est plus facile avec une poursuite classique avec laquelle tu fais corps. C’est une question d’entraînement, il faut s’habituer et il y a des paramètres de vitesse qui peuvent être modifiés tout en faisant attention à ce que les projecteurs ne partent pas dans tous les sens. »

SLU : Est-ce que l’intensité ou les couleurs sont déportées chez toi ou sont-elles entre les mains du pupitreur ?

Christine Ragou : « Avant quand on travaillait sur des poursuites classiques, on gérait aussi les couleurs. Aujourd’hui elles sont gérées depuis la console. Nous avons la commande du frost mais aussi du dimmer et de l’iris. On peut finalement paramétrer les fonctions comme on veut mais comme il n’y a pas beaucoup de boutons, ça limite un peu les possibilités. »

SLU : Comment s’est faite la prise en main de ce nouveau système ?

Christine Ragou : « Nous avons eu une formation de 2 heures et ensuite j’ai pu m’entraîner lors des répétitions. »

De leur côté (De gauche à droite) William Lepape et Franck Boutron, deux autres poursuiteurs,…
…sont installés à côté de la scène avec une vision depuis un écran.

Conclusion

L’accès à une information en temps réel ouvre des horizons grâce à de nouvelles applications comme « ETC concert » ou « Conductor » qui permettent de monitorer les appareils à distance. Réseau lumière, son et IT travaillent maintenant ensemble et de plus en plus fréquemment. Ce rapprochement donne accès à de nouvelles pratiques de travail mais hérite aussi de la nécessité de se protéger en matière de cyber sécurité.

Fabrice nous confie que des lois se mettent en place aux Etats-Unis afin de légiférer sur la sécurisation des flux audiovisuels au sein des architectures réseau. Pour exemple, les nodes Pathway offrent maintenant le ssACN (Secured Streaming over ACN), un flux sACN encrypté permettant de protéger la lecture potentielle de ce protocole, et éviter ainsi des prises de contrôle malveillantes.

Le Théâtre du Châtelet, grâce à une équipe au fait des nouvelles technologies est équipé pour le présent et le futur avec des outils performants et fiables, un réseau flexible qui simplifie l’accueil des productions du monde entier, sans barrières technologiques, pour ne pas nuire au partage de la culture.


Equipe Technique

Directrice Technique : Violaine Crespin
Chef de Service Lumière : Renaud Corler
Adjoints : Bernard Maby, Christophe Leuba
Sous Chefs : Jeremy Priam, Frederic Bialas
Pupitreurs : Franck Sallard, Jean-Philippe Lagarde
Poursuiteurs : Dominique Ossou, Christine Ragou, Franck Boutron, William Lepape
Techniciens Plateau : Emmanuel Nechaoui, Sami Ayed, Hervé Langlois

Liste Matériel

72 x Découpes ETC S4 25°/50° Lustr 2
46x High End SolaFrame 3000
4 x Robe RoboSpot
42 x Robe T1

Liste réseau :

6 x switch Luminex GigaCore 26i
1 x switch Luminex GigaCore 12
2 x Node Luminex Luminode 4
14 x Node Pathway Duo volant
7 x Node Pathway Octo
1 x Conductor
1 x contrôleur Paradigm


Plus d’infos dans SLU :

– Banc d’essais du Robe T1

– Banc d’essais du High End SolaFrame 3000

Plus d’info sur la gamme :

– Des produits ETC
– Des produits Luminex
– Des produits Pathway
– Des produits Robe

 

Powersoft passe à 5 ans la garantie sur ses amplis

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Le fabricant audio italien Powersoft a annoncé une garantie supplémentaire de 12 mois sur ses amplificateurs Touring et Installation pour tous les clients qui enregistrent leur produit gratuitement sur MyPowersoft, le portail en ligne de Powersoft. Cette extension gratuite porte la durée totale de la garantie, y compris celle standard, de quatre à cinq ans.

À compter du lundi 22 février 2021 ou après cette date, tous les clients achetant des amplificateurs Powersoft devront enregistrer leur produit sur MyPowersoft dans les 30 jours suivant l’achat pour bénéficier de la garantie d’un an supplémentaire.
Toutes celles et ceux qui ont déjà acheté un amplificateur rack 19” avant cette date, et qui est toujours couvert par la garantie standard de quatre ans, peuvent prolonger leur garantie d’un an en enregistrant leur produit dans MyPowersoft avant le 23 avril 2021.

Iacopo Vannucchi, responsable du service client et du centre de service de Powersoft, précise: «Au cours de l’année dernière, nous avons tous vu et vécu une situation sans précédent au sein de notre secteur. C’est notre façon d’offrir un coup de main en ces temps difficiles. ”
MyPowersoft est le portail en ligne de Powersoft, dans lequel les utilisateurs créent des profils qui leur permettent de tirer pleinement parti de leurs produits et des avantages exclusifs qui accompagnent le compte.


En s’enregistrant sur MyPowersoft, les utilisateurs peuvent consulter l’historique de leur produit et l’état actuel de la garantie. Ils bénéficient également d’un support technique et commercial direct de l’équipe, car ils peuvent demander à suivre les réparations de leurs produits.

Les autres avantages incluent l’accès aux outils de partage et de comparaison, des exemples de designs Powersoft et l’accès aux sessions de webinaires avec les experts audio de Powersoft.

« Nous voulons offrir à nos clients la tranquillité d’esprit de savoir que leurs produits sont couverts pendant des années à compter du premier jour d’achat, et nous allons continuer à le faire à long terme », a déclaré Vannucchi.
« Cette année supplémentaire porte la garantie de nos produits pour nos amplificateurs en rack à une demi-décennie, sans frais. Cette garantie témoigne de la fiabilité de nos amplificateurs et de la confiance que nous leur accordons. »

Pour plus d’informations sur les conditions de garantie, visitez le site Powersoft

 

Les Ayrton Perseo font les effets du clip de Chevelle

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Self Destructor, le nouveau vidéoclip du groupe de rock Chevelle, a été conçu et réalisé par So Midwest. Le producteur exécutif Robb Jibson a choisi les projecteurs Ayrton Perseo pour réaliser les effets lumière du clip.

Ayrton Perseo

Concentré sur les négationnistes de la science, Self Destructor, écrit avant la pandémie est le single principal du neuvième album studio du groupe ayant pour thème l’espace, Niratis (un acronyme pour Nothing is Real And This Is a Simulation).
« En choisissant pour thème un visiteur de l’espace entouré d’une sphère d’énergie rougeoyante qui aspirerait le groupe à l’intérieur de son champ, nous avons remonté l’histoire pour créer le script et le découpage », explique Robb Jibson relativement au concept, qui combine des images de performance avec des clips de Chevelle lors d’une chasse nocturne à l’astronaute.
Pour le projet, Robb Jibson a choisi d’utiliser des Perseo-S, le premier projecteur multifonction et certifié IP65 créé par Ayrton pour une utilisation intensive en extérieur. Il a été impressionné par son rendement et son IP65.

« Nous avons pu les faire fonctionner avec un groupe électrogène petit et silencieux », se souvient-il. « Les Perseo pouvaient par ailleurs être installés dans la boue et rester sous la pluie et la neige ; il était également possible d’en avoir plusieurs par circuit et garder un rendu en lumière massif avec des faisceaux très nets ! »



Les Perseo ont été utilisés pour créer des effets d’un autre monde pendant la scène de poursuite nocturne de l’homme de l’espace. « Nous avons imaginé une scène forestière avec une ambiance volumétrique, brumeuse et lumineuse sur le feuillage nu afin de créer ces douces ruptures », confie Robb.
« Nous voulions suivre le visiteur alors qu’il cachait son « orbe d’énergie ». Le fait d’avoir ce fourré d’arbres nous a permis de placer les Perseo à environ 40 mètres l’un de l’autre, 6 d’un côté, pour créer un éclairage amusant.


Il précise que les appareils ont fonctionné « parfaitement et avaient un excellent rendu à la caméra (une Sony FS7) sans problème d’obturation ou de rafraîchissement de fréquence. Je suis heureux qu’Ayrton ait mis un appareil comme celui-ci sur le marché.
Perseo permet de faire des choses qu’il y a quelques années à peine, on ne pouvait pas faire sans douleur, beaucoup d’électricité et des frais de nettoyage importants au grand dam des maisons de production.
« Nous nous sommes bien amusés sur la vidéo et avons été ravis que le groupe, Chevelle, ait fait appel à nous, en toute confiance, pour gérer cette partie intégrante de leur image. », déclare Robb Jibson.

Josh Stone a réalisé et monté le clip Self Destructor en collaboration avec Rudy Schieder, le directeur de la photographie. Floyd Dillman était le producteur de l’unité, Tyler Roach le pupitreur, Nick Maty technicien lumière et Josh Gordon l’assistant de production qui a également incarné l’astronaute n ° 1. Matt Barker a géré le post VFX et l’étalonnage des couleurs.

Plus d’informations sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

RCF X MAX Series 10 & 12, Maintenant Disponibles

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La série RCF X MAX passive à deux voies est un produit polyvalent conçu pour obtenir la meilleure qualité en champ proche, un très bon rendu sur les voix vocale et un équilibre tonal stable, même à haut niveau.

La X Max 10.

Cette nouvelle série s’appuie sur l’héritage des populaires RCF MAX pour créer une gamme complète de solutions pour les applications de haute puissance dans les bars, les salles de fêtes, les clubs et les discothèques.

Le design élégant et compact avec une finition raffinée la rend adaptée à presque tous les environnements et contraintes architecturales. L’ébénisterie et ses composants sont conçus par la R&D de RCF, combinant une conception à faible résonance et des transducteurs de qualité, pour associer puissance et clarté.

La série X MAX a été travaillé dans le médium pour permettre une écoute en proximité avec une réflexion spécifique sur son filtre passif afin d’assurer une couverture et des détails uniformes sur la gamme vocale et la meilleure réponse en fréquence et en phase possible. Compensé à basse impédance, le filtre LICC comprend une protection électronique sur le moteur.

L’indice de directivité de la Max 10. Le grave est logiquement omnidirectionnel avant que le 10” ne commence à concentrer son énergie vers l’avant et passe le relai au moteur et à son guide d’onde.
L’indice de directivité de la Max 12 montre une bonne mise en forme de la partie médium et aiguë avec juste un petit accident à 1800 Hz, où le boomer et le moteur se recoupent à 1800 Hz.

L’excellente qualité de finition de la série X Max.

Les ébénisteries sont en contreplaqué recouvert de peinture acrylique texturée noire. Une solide grille métallique thermolaquée protège les transducteurs et une feuille de mousse acoustique plaquée sur sa face interne, assure une protection contre la poussière et l’humidité.

La X Max 10 Sans sa face avant. 8 vis à ôter et l’ensemble guide et moteur peut pivoter de 90°

La base de chaque enceinte comporte un puits afin de pouvoir l’exploiter sur pied ou à la verticale d’un sub. Des pas de vis sur prévus sur les côtés pour les raccorder à des accessoires optionnels. On trouve aussi de nombreux points d’accroche afin d’en simplifier le déploiement.

Le guide rotatif à 90 °x70 ° permet une installation verticale ou horizontale de l’enceinte pour la meilleure polyvalence dans n’importe quel environnement et contrainte architecturale. Les deux modèles disposent d’un moteur à compression de 1,4” avec protection électronique.

La X MAX 10 dispose d’un woofer de 10” et délivre une pression maximum de 128 dB SPL avec une puissance de 700 W. Le woofer de 12” qui anime la X MAX 12, permet d’atteindre un SPL maximum de 129 dB avec une puissance de 800 W.

L’excellente réponse en fréquence dans l’axe de la Max 10, montrant un grave un peu léger, mais un médium et un aigu d’une parfaite régularité. Un sub de la firme de Reggio Emilia lui redonnera des muscles.
Même commentaire pour la Max 12, si ce n’est qu’ici le grave est plus présent et pourrait convenir sans sub pour certaines applications.

Pour tirer pleinement parti des X MAX et peaufiner leur rendu en fonction du lieu où elles seront exploitées, RCF conseille l’emploi du processeur numérique DX 4008 et de l’ampli IPS 2700, un classe H délivrant exactement la puissance nécessaire aux deux modèles.

Le DX4008. 4 entrées, 8 sorties, de bons convertisseurs 24 bit et assez de ressources DSP pour bien caler et protéger les X MAX.
L’ampli IPS2700. Classe H, 2×1100 at 4 ohm, 2×700 at 8, simple et robuste, pile poil ce dont ont besoin des deux modèles.

Pour récupérer plus d’infos sur cette nouvelle série, les fiches techniques et les manuels, visitez le site RCF

 

Robe Lighting Show au Japon

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Le célèbre concepteur lumière japonais, M. Mitsumasa Hayashi, a créé « The Robe Lighting Show », une magnifique œuvre d’art de lumière, au studio Urayasu Mai de Nihon Stage.
Il a utilisé plus de 350 projecteurs Robe fournis par M-Tech Style et Mula Corporation deux sociétés de location japonaises. L’œuvre a été commandée par M. Masaharu Sakamoto, qui dirige LTG, le distributeur japonais de Robe.

Dans ce contexte de pandémie, M. Sakamoto était désireux de produire un concept vidéo d’art de lumière qui puisse être apprécié dans le monde entier par les amateurs de lumière, et il savait que M. Hayashi était le concepteur idéal pour créer un show brillant, émouvant et à fort impact.

« Un spectacle comme celui-ci utilisant exclusivement des produits Robe est sans précédent au Japon, c’était donc génial d’en créer un avec la coopération de tous », a-t-il commenté.
Il voulait travailler avec M. Hayashi sur ce projet pour sa qualité d’influenceur et de praticien de premier plan reconnu à la fois par l’industrie de la lumière japonaise et mondiale.

Le show lumière de 10 minutes comprend trois pistes musicales et se déroule sur une scène vide de tout décor à l’exception d’un gros tronc de bois flotté symbolique, placé de sorte que M. Hayashi puisse imaginer un monde de lumière et d’énergie autour, inspiré par la musique.
Son objectif était également de garder l’espace ouvert et un éclairage très fluide et cinétique permettant à chaque spectateur d’avoir sa propre interprétation de l’œuvre et de profiter de son propre voyage. Cent vingt-six BMFL WashBeam EV, 168 MegaPointe, 12 Esprite et 56 Tetra2 ont été spécifiquement choisis pour créer l’œuvre.

Cent vingt des BMFL WashBeam ont été disposés en mur de contre sur six lignes de 20 luminaires, le plus haut était à 11 mètres de la scène et le plus bas à 2 mètres. Ces ponts étaient motorisés. Cinq BMFL WashBeam étaient posés au sol, un a chaque coin de l’espace et un au centre.

Les MegaPointe étaient accrochés sur deux longues structures latérales gauche et droite qui portaient chacune 24 luminaires ; un troisième groupe de 24 x MegaPointe était placé au bas du mur de BMFL. Ces mêmes positions physiques ont été reproduites au sol pour 72 autres MegaPointe, et 24 étaient montés sur une cerce de 12 mètres de diamètre au-dessus de la scène.

Au-dessus du point central de la scène se trouvait un Parasol KLR recevant 12 Esprite, et directement au-dessus du tronc d’arbre en bois flotté, localisant l’épicentre de la conception géométrique, se trouvait un BMFL WashBeam. Les barres Tetra2 étaient fixées le long du mur du fond, sur la partie inférieure des poutres latérales et au sol.

Une fusion d’idées visuelles, une programmation fantastique et ce large éventail de luminaires polyvalents ont donné à M. Hayashi toute la portée et la dynamique nécessaires pour produire ce spectacle époustouflant et créer tout une gamme d’émotions entraînant les téléspectateurs dans un voyage passionnant.



« The Robe Lighting Show » a été programmé sur une console grandMA2 par M. Masaki Morii de Mula Corporation et visualisé par Mme Michiko Yagi travaillant pour le bureau de Hayashi.
Le directeur de production, M. Yo-Ichi Ashikawa de M-Tech Style, a également joué un rôle déterminant dans la création de cette œuvre. La vidéo a été réalisée par M. Jihoon Kim de V-CON K.K. et produit par M. Shinji Ootake de K.K. Moi.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Martin Audio lance les enceintes Torus et Display3

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Deux T1215 ouvrant verticalement à 15° et en bas de l’array, un module T1230 qui offre le double, une façon très simple de couvrir verticalement 60° tout en gagnant un contour appréciable dans le grave. Naturellement 2 dB séparent les deux modèles avec 128 dB de SPL Max pour T1215.

Il aura fallu trois ans de travail aux ingénieurs de Martin Audio pour imaginer, calculer, modéliser et finaliser Torus, le premier système à courbure constante de la marque anglaise.

Pour les applications qui nécessitent généralement une portée comprise entre 15 et 30 m, un line array complet n’est pas toujours pratique, optimal ou abordable. Inversement, une solution basée sur des point sources peut ne pas être suffisante en termes de couverture et de SPL.
Torus est un système à courbure constante conçu pour combler ce manque, en combinant une couverture et un SPL optimisés, au meilleur prix.

Cependant, Dom Harter, directeur général, a déclaré : « C’est bien plus qu’un simple autre système à courbure constante. Torus a été développé durant trois ans avec l’ambition d’en faire progresser le concept acoustique et les performances réalisables.


Dom Harter le directeur général de Martin Audio lors du lancement virtuel mais pour autant officiel de Torus et Display 3.

« En règle générale, les systèmes à courbure constante ont une dispersion horizontale réglable, mais leurs performances peuvent varier considérablement en termes de couleur et d’efficacité de la couverture lorsque différentes dispersions sont sélectionnées.

De même, beaucoup manquent de sensibilité dans le médium, ce qui est pourtant d’une importance cruciale pour la projection et la clarté des voix. Ils peuvent également être sujets à des interférences à même l’array. Torus règle ces limitations et plus encore. »


Une vue en détail du Dynamic Horn Flare alimenté par trois moteurs de 1,4” à dôme en polymère HT, un guide pouvant être réglé manuellement entre une ouverture symétrique de 90 et 60° ou bien asymétrique de 75°.

Chaque module Torus est conçu pour offrir une dispersion horizontale flexible et celle-ci peut être réglée manuellement entre 90 °, 60 ° ou 75 °, cette dernière en asymétrique, via le Dynamic Horn Flare ™.

Cela non seulement modifie et verrouille le guide d’ondes, mais ajuste également la bouche de sortie à faible diffraction, afin d’assurer une géométrie correcte et des performances optimales pour chacune des valeurs de dispersion choisies.


Un des quatre mécanismes permettant de modifier la dispersion et accessible sans besoin d’outil depuis la face avant de l’enceinte.

Le Dynamic Horn Flare™ peut être actionné grâce à un double mécanisme rotatif accessible facilement depuis la la grille ce qui fait que cette dernière reste en place et continue de protéger les moteurs et le dispositif de réglage.

La dispersion verticale variable est obtenue via l’existence de deux modèles d’enceinte, la T1215 de 15° et la T1230 de 30°. Ces modules peuvent bien entendu être assemblés afin de s’adapter à la géométrie des lieux et aux besoins en termes de SPL.

Torus dispose d’une pièce de mise en phase devant le haut-parleur à aimant au néodyme de 12” pour en augmenter la sensibilité dans le médium et permettre un raccordement un peu plus haut en fréquence avec les trois moteurs à dôme polymère de 1,4”.

Le 12” partiellement recouvert par une pièce de mise en phase, une solution intelligente pour obtenir du gain dans le médium et ainsi profiter de petits moteurs dans leur zone de confort pour générer un haut sans aucune coloration.

Les performances restent excellentes même lorsque l’enceinte délivre une forte pression et l’aigu est reproduit avec beaucoup de détail et une distorsion nettement plus basse qu’avec les moteurs de 3 voire de 4”.

Pour découvrir Torus avec un film :


Display 3

Torus est également le premier produit à tirer pleinement parti de Display 3, le tout nouveau logiciel de prédiction et d’optimisation de Martin Audio, et la deuxième grande annonce de l’événement.
Display 3 est un outil puissant pour le Touring et l’Installation. Il fonctionne de manière transparente avec Sketchup pour la modélisation sophistiquée de lieux, ou permet une création plus simple de lieux et de formes.

Martin Audio Une version bêta déjà bien aboutie de Display 3 !

Initialement, Display 3 prendra en charge nativement la prédiction et l’optimisation de Torus, les line arrays étant importés de Display 2. Au fil du temps, cependant, Display 3 intégrera toutes les solutions de line array, de point source, de HP de plafond et de subwoofer de Martin Audio pour devenir une solution complète intégrant conception, prédiction et optimisation.

Et pour avoir un aperçu des fonctions de Display 3 en…3 minutes, cliquez ci-dessous :


Pour conclure, Dom Harter a déclaré : «Ces deux annonces majeures montrent à la fois la résilience et l’ambition de l’entreprise. Tout au long de la pandémie, nous avons adopté une approche proactive avec la poursuite des investissements en R&D et la conviction que les entreprises qui ajoutent constamment de la valeur à leurs clients auront un avenir meilleur.
L’introduction de Torus permet à Martin Audio de rivaliser dans plus d’applications et Display 3 continuera à se développer pour devenir un logiciel de conception et de prédiction 3D de premier plan qui améliorera la vie des professionnels de l’installation et de l’événementiel. »

Torus commencera à être expédié dans le monde entier à partir d’avril et Display 3, toujours en bêta, aura une version publique et finale au même moment.

Pour en savoir plus sur Torus, visitez le site Martin Audio et le site Algam entreprises