ProCab fournit déjà des câbles HDMI 2.0 AOC à fibre optique 4K pour diverses applications, avec des longueurs allant de 10 mètres à 100 mètres. Maintenant, la marque propose le nouveau CLV310A, un câble optique actif HDMI 2.1, conçu pour la transmission de la prochaine génération de contenus vidéo 8K.
Il est capable de transmettre des résolutions jusqu’à 8K (7680 x 4320p) en 4: 4: 4 à 60 Hz avec une bande passante de 48 Gbps via des fibres optiques OM3, éliminant la possibilité d’interférences électroniques.
Il est rétro-compatible avec HDMI 2.0 et HDMI 1.4, garantissant une solution optimale et pérenne pour tout type d’installation.
Rappelons que le câble AOC, Active Optical Cable, a d’abord trouvé son utilisation pour l’Ethernet haut débit, réseaux 10G et 100 G, en remplacement des câbles cuivre (CATx) qui ne pouvaient plus suivre la course au débit dans les centres serveurs.
Mais depuis quelques années, les débits de données croissant en vidéo, avec l’avènement de l’UHD et des formats 4K et maintenant 8K sans sous-échantillonnage chroma, l’ont fait prospérer pour les liaisons HDMI dès que la distance de transmission dépasse 5 m, là où les paires différentielles en cuivre montrent leurs limites.
Le support utilisé est la fibre optique (généralement multimode pour les liaisons de moins de 100 m) avec des convertisseurs électro-optiques et opto-électriques aux deux bouts, bien évidemment alimentés d’où le vocable « actif ». Coté émission il s’agit de lasers VCSEL à cavité verticale en infrarouge proche émettant en surface, plus faciles à tester et à mettre en œuvre.
Sur cette vue en coupe, on distingue les 4 fibres OM3 (50/125 μm) gainées et les liaisons cuivre pour l’alimentation et les données lentes complémentaires. Les gaines sont en polyéthylène, l’écran en mylar aluminisé, et le revêtement externe en polyuréthane.
Le câble AOC HDMI 2.1 utilise des fibres optiques pour la transmission des signaux TMDS (données numériques vidéo plus son et horloge en «Transition Minimized Differential Signaling») sur 4 fibres, ce qui permet de garantir un débit total de 48 Gb/s (4 x 12 Gbps). Les convertisseurs internes aux connecteurs sont alimentés via le connecteur (en +5V) de l’équipement source.
On voit bien sur la partie métallique plaquée or, le dispositif Semi-Lock assurant une connexion sécurisée.
Ce câble hybride (fibre plus cuivre) supporte la 8K à 60 Hz (et bien sûr les formats inférieurs, HDMI 2 et 1.4), l’EPID (échange d’informations de compatibilité source-récepteur), le DDC (Display Data Channel), le CEC (transmission des signaux de télécommande) et l’ARC (Audio Return Channel) avec le son multicanal (32 canaux max) en Dolby Digital ou DTS, et s’avère plus léger et flexible qu’un câble HDMI totalement cuivre. La fibre utilisée est de l’OM3, multimode.
Le tout nouveau câble HDMI CLV310A de ProCab est équipé de la fonction Semi-Lock ™ qui augmente la force de retrait nécessaire pour débrancher le connecteur, évitant ainsi des déconnexions accidentelles. Pour l’heure, il est disponible en versions 10 m, 15 m et 20 m.
Du 1er au 3 décembre 2020, Algam Entreprises vous invite à participer, en ligne et en direct à ses ateliers dédiés à l’intégration audio et vidéo. Ils offrent l’occasion de découvrir les nouveautés, d’acquérir de bonnes pratiques et d’obtenir en temps réel les réponses des spécialistes audio & vidéo d’Algam Entreprises à vos questions :
Véronique Audic, Bruno Dabard, Olivier Chevalier, Romain Dambrine, Philippe Hautemaison, Didier Perez, Ludovic Sardnal, Antoine Toublanc et Jacques Vimbert.
Le Planning
Mardi 1er décembre
11H00 : « Algam Entreprises à vos côtés sur le marché de l’intégration » Durée : 20 mn
Avec Didier Perez (Directeur Algam Entreprises), Véronique Audic (Directrice Intégration) et Antoine Toublanc (Directeur des achats)
Didier, Antoine et Véronique exposeront comment les équipes d’Algam Entreprises accompagnent leurs clients lors de chaque étape de leurs projets d’intégration AV.
11H20 : « De la huddle room à la salle de conférence : comment optimiser son installation ? » Durée : 25 mn
Avec Philippe Hautemaison et Ludovic Sardnal (Ingénieurs d’applications)
A la suite et sans transition, Philippe et Ludovic présenteront une sélection de solutions dédiées à la visioconférence.
14H00 : « Nouveautés Audac » Durée : 30 mn
Avec Olivier Chevalier (Ingénieur d’applications)
Innovantes et compétitives, découvrez toutes les nouveautés de la marque Audac : la solution tout-en-un MFA, l’amplificateur en réseau AMP203 ainsi que les enceintes ALTI, KYRA et LINO.
Mercredi 2 décembre
11H00 : « Nouveautés Shure » Durée : 30 mn
Avec Philippe Hautemaison et Ludovic Sardnal (Ingénieurs d’applications)
Les dernières solutions Shure : le microphone linéaire MXA710, l’enceinte de plafond en réseau MXN5-C, le bouton de mute en réseau MXA-MUTE ainsi que le système sans fil numérique SLX-D et le poste de conférence MXC605.
14H00 : « SLX-D et les autres familles HF dans les applications d’intégration » Durée : 30 mn
Avec Ludovic Sardnal et Romain Dambrine (Ingénieurs d’applications)
Ludovic, spécialiste HF, Romain, mixage, présenteront les solutions sans fil adaptées aux différents types d’applications et environnements.
17H00 : « Les antennes HF : Où ? Comment ? Pourquoi ? « Durée : 30 mn
Avec Ludovic Sardnal et Romain Dambrine (Ingénieurs d’applications)
Ludovic et Romain introduiront les grands principes de la HF et mettront en lumière les bonnes pratiques pour une installation réussie.
Jeudi 3 décembre
11H00 : « Nouveautés QSC Systems » Durée : 45 mn
Avec Philippe Hautemaison (Ingénieur d’applications)
Les nouveautés QSC Systems : les derniers processeurs audio, vidéo et de contrôle natifs Core Nano et Core 8 Flex ainsi que l’écosystème Q-SYS.
14H00 : « Parcours d’un projet d’intégration AV : du besoin à la réalisation » Durée : 40 mn
Avec Jacques Vimbert (Directeur études et projets) et Antoine Toublanc (Directeur des achats). Déroulé de toutes les étapes d’un projet d’intégration AV et leurs spécificités.
17H00 : « Nouveauté Allen & Heath AHM64 : la matrice audio repensée » Durée : 20 mn
Avec Bruno Dabard (Ingénieur d’applications)
Découvrez AHM64 d’Allen & Heath, la matrice de processing audio 64×64 qui s’appuie sur un écosystème complet et évolutif avec les modules d’Entrées/Sorties et les solutions Dante.
De début juillet à fin août, la population locale et les touristes ont pu découvrir la ville danoise d’Odense sous un éclairage entièrement inédit. « Odense in the Dark », festival des lumières d’une durée de deux mois, met en valeur de nombreux bâtiments de la troisième ville du pays. Les Danois de RR Group ont employé les projecteurs wash à leds d’extérieur Cameo Zenit W300 pour éclairer l’architecture du monastère franciscain Graabrødre.
Cameo Zenit W300
Les chefs de projet, Julian Leker et Jonas Bäckström, ont opté pour le Cameo Zenit W300 après avoir recherché le projecteur d’extérieur qui leur permettrait d’illuminer au mieux cet ancien bâtiment monastique du xɪɪɪᵉ siècle.
Au total, ils ont disposé au sol huit de ces projecteurs à leds IP65 le long de la façade qu’ils ont dirigés vers le haut.
Avec ses 21 sources associant chacune une led Cree RGBW de 15 W et un collimateur 21° le wall wash Zenit W300 annonce un flux de 10 000 lumens
Leker et Bäckström ont utilisé la vaste gamme de filtres Cameo SnapMag 25°, 45°, 100° ou elliptique 60° x 10° afin d’optimiser la couverture du bâtiment, la technologie SnapMag permettant de fixer magnétiquement un cadre de filtre en quelques secondes.
Plus d’infos sur le site Cameo et sur le site Adam hall
La RCF Audio Academy organise son premier cours de certification supérieure appelé RCF Professional Team. RCF Professional Team certifie les ingénieurs audio pro et leur connaissance des produits RCF.
Cette formation approfondie crée une équipe de professionnels et d’entreprises qui garantissent la meilleure qualité sonore pour l’auditeur, et des résultats optimaux pour le client, lors du déploiement d’un système RCF.
Entre les deux tours tubulaires érigées en permanence dans la cour de l’usine et face à une longue pelouse, le premier groupe de diplômés entouré d’Emanuele Morlini et de Lucio Boiardi Serri.
«Nous avons ressenti le besoin de certifier les meilleurs professionnels qui utilisent les produits RCF», a déclaré Fabrizio Grazia, directeur des ventes RCF et coordinateur de l’équipe professionnelle RCF Italie. «Bien que les produits RCF soient simples à utiliser et intègrent des technologies facilitant leur installation et configuration, nous souhaitons également apporter à nos clients des connaissances approfondies pour une utilisation optimale de nos technologies dans chaque cas de figure. »
La première session s’est tenue les 19 et 20 octobre 2020 à la RCF Audio Academy, le centre de formation de l’entreprise, en prenant toutes les précautions en termes de distanciation sociale. Le cours, animé par des experts des systèmes RCF, nécessite journées complètes.
Cela commence par un test d’entrée pour connaître les compétences de chaque participant afin que les cours puissent s’adapter aux élèves. Le cours se termine par un examen final pour évaluer les connaissances acquises et clarifier les éventuelles incertitudes. Ayant réussi cette épreuve, chaque étudiant rejoindra la Team, recevra un certificat de participation et sera par la suite certifié en tant que membre de l’équipe professionnelle RCF.
RCF Professional Team ouvre la porte à de nombreux avantages. Il s’agit d’une formation continue qui certifie à la fois le professionnel de l’audio et met en valeur la qualité de l’entreprise auprès des clients, des productions, des tourneurs et des artistes.
C’est l’occasion d’améliorer le savoir-faire de l’entreprise, développer des activités de location partagée, des collaborations et de créer des synergies entre entreprises et professionnels. RCF Academy continuera à développer ses cours sur les nouvelles technologies pour RCF Professional Team.
La section DSP de RDNet 4.0
Des technologies nouvelles et à venir ont été prévues en plus des leçons sur l’acoustique, l’électroacoustique et un apprentissage des technologies RCF. Parmi la présentation des nouveaux produits, les participants ont profité de la sortie du logiciel de gestion RDNet 4.0 de RCF grâce à un cours complet.
La dernière version de ce soft propriétaire révolutionne la manière d’optimiser le système audio, avec des fonctions avancées entièrement intégrées à la plate-forme. RDNet 4.0 sera disponible d’ici le quatrième trimestre 2020.
Lucio Boiardi-Serri
«Nous remercions les nombreux professionnels qui ont participé à ces deux jours de certification», a déclaré Lucio Boiardi Serri, expert produits RCF et coordinateur de l’équipe de RCF Audio Academy. «Je suis sûr que nos collègues ont désormais toutes les compétences nécessaires pour gérer les produits RCF sur le terrain.
Je tiens à féliciter tous les participants de cette première édition! Tous ont passé le test final et ont obtenu la certification RCF Professional Team.» Bienvenus dans la Team!
Molpass, le distributeur MDG en Italie, a récemment fourni une solution de brouillard à la société 2aFilm, pour un tournage sur les rives du Pô. Ce nouveau film, Lei Mi Parla Ancora (Elle me parle encore), est réalisé par le réalisateur, producteur et scénariste Pupi Avati, particulièrement réputé pour ses films d’horreur.
Il travaille avec son fidèle directeur de la photographie Cesare Bastelli.
Une scène appelait une couverture brouillard sur un long tronçon de route au bord du fleuve Pô pour le passage d’un certain nombre de voitures.
L’un des cameramen, Carlo Molinari, le fils de Giorgio Molinari, le PDG de Molpass a recommandé l’utilisation d’un générateur de brouillard Me4 en raison de son énorme capacité de sortie, apte à couvrir la distance requise en extérieur.
Pour assurer un approvisionnement réaliste de brouillard sur toute la longueur de la route, l’équipe de Molpass a utilisé une solution ingénieuse, suggérée par MDG, d’un manchon en plastique gonflable de 150 m de long (ce que MDG appelle une “bottine”) et un seul générateur de brouillard MDG Me4.
« Lorsque nous sommes arrivés sur place à 7 heures du matin, il y avait une couverture de brouillard naturel idéale de la rivière », explique Giorgio Molinari. « Malheureusement, il s’est complètement évaporé à 8 h 30 du matin lorsque la température a atteint 25°C !
Notre travail consistait à recréer ce bel environnement atmosphérique de la meilleure façon possible pour les caméras.
L’équipe Molpass a donc attaché un ventilateur à une extrémité du tube en plastique sur mesure qui, fermé à l’extrémité opposée, s’est gonflé en seulement 15 à 20 secondes et a ensuite été rempli du fin brouillard blanc du Me4 en seulement 20 secondes.
Le tube a ensuite été positionné sur le remblai sous le niveau de la route pour le dissimuler à la vue des caméras. Avant le début du tournage, une série de trous a été percée à intervalles réguliers le long du tube, permettant au brouillard de s’échapper et de dériver sur la route, recréant avec succès ce brouillard parfait du petit matin.
Le générateur Me4, le ventilateur et le tube en plastique ont été mis sur un chariot et alimentés par le générateur électrique de la société cinématographique.
Il a fallu moins de 30 minutes pour l’installer. Il était facile à soulever et à déplacer du côté opposé de la route pour optimiser l’effet du brouillard dérivant en fonction de la direction du vent.
Le Me4 a été utilisé pendant deux séances d’une heure et demie chacune et le tournage s’est terminé en 4 heures, en utilisant deux bouteilles de gaz et moins de 3 litres de liquide à brouillard MDG Neutral.
« Nous avons été extrêmement satisfaits de l’ensemble du système et du résultat, déclare Molinari qui très enthousiasmé par ce nouveau développement envisage son utilisation sur des spectacles. Il ne s’agit là que d’une configuration possible pour un tournage de film, mais le potentiel du système en live est très excitant.
Il s’agit d’une méthode efficace, économique et propre pour déployer du brouillard vers des points ciblés sur la longueur du tube ou pour fournir du brouillard à un endroit éloigné de la source, en utilisant un seul générateur.
« Dans d’autres circonstances, une distribution de cette taille aurait nécessité l’utilisation de 6 à 8 machines d’autres fabricants, ce qui aurait généré beaucoup de résidus et de saletés. »
« En remplaçant un tube transparent par un tube noir, ce système présente une excellente solution pour les coulisses, sur scène et dans la salle, offrant une sortie exactement là où vous le souhaitez en très peu de temps. Il est très compact pour le stockage ou le transport, donc bon pour les tournées, et c’est une solution simple qui fonctionne bien. Nous en sommes très satisfaits. »
Avec la nouvelle gamme KNV, la marque allemande nous en met encore plein la vue, au propre comme au figuré. Ça pique les yeux, ça ouvre grave, ça fait du blanc et de la couleur. En bref, on en prend plein les mirettes et c’est le but !
La gamme KNV est basée sur une source regroupant une Led blanche de 30 watts entourée de 16 autres leds RGB de 0,5. Elle est soit ponctuelle avec une source pour le KNV Dot, ou alors linéaire en alignant 5 sources pour la version Line. Il existe aussi deux matrices de 25 sources, le Cube et l’Arc.
Les 25 sources de la matrice du redoutable KNV Cube.Le KNV Arc sera la pièce angulaire de vos créations.
Ensuite il suffit de laisser votre imagination combiner ces quatre éléments. On peut créer des lignes, des cercles, des carrés, des triangles…
Les possibilités sont infinies et permettent aux KNV de s’adapter à tout environnement, s’intégrer dans un décor, le souligner, le ponctuer ou créer une scénographie.
Le KNV Dot est le plus petit.Le KNV Line pour lier ou souligner.
Je ne vais pas m’étendre sur le montage, GLP a fait un petit film qui montre que la seule limite aux combinaisons, c’est notre imagination. On découvre aussi dans cette vidéo la simplicité de mise en œuvre et les liaisons entre les différents modules.
En ce qui concerne le câblage, les 4 projecteurs de la gamme KNV sont divisés en deux groupes. Le Cube et l’Arc sont autonomes, on les raccorde directement au courant ou un autre projecteur via des connecteurs Neutrik powerCON TRUE1 In/out et au réseau data grâce aux prises etherCON In/Out.
On peut donc connecter les KNV Cube et Arc entre eux en utilisant des câbles RJ45 mais il faut un adaptateur RJ45/DMX 5 mâle si l’on veut intégrer un ou des projecteurs dans une ligne DMX (Console ou projecteur). C’est un point qu’il faut garder en tête, lorsque les sources KNV sont intercalées entre d’autres projecteurs, soit il faut deux lignes DMX dont une pour les KNV, soit on commence ou l’on termine la ligne par les KNV avec un RJ45/DMX 5 mâle et un RJ45/DMX 5 femelle par projecteur KNV.
Même connectique et panneau de contrôle pour le Cube ….… et pour l’Arc
Les deux autres projecteurs de la gamme, le Dot et le Line, doivent être raccordés au KNV PSU. C’est une unité de contrôle qui dispose de 5 sorties KNV sur lesquelles, pour le moment, il y a des règles à respecter dans l’ordre de connexion des projecteurs et leurs adressages.
Le KNV PSU gère le contrôle des Dot et Line.
C’est assez contraignant et suite à plusieurs retours à ce sujet, une nouvelle version du soft est en cours de développement afin que l’on puisse créer et câbler n’importe quelle matrice à sa guise. Un bon point pour GLP qui apporte beaucoup d’attention aux remontées des utilisateurs. Pour les KNV Dot et Line, un seul câble transporte la puissance et le DATA, et ça, j’adore !
Le petit plus c’est que toute la série est IP 54, c’est-à-dire qu’elle peut être utilisée en extérieur sur des installations non pérennes. Que l’on utilise un KNV Cube, Bloc ou PSU, la configuration et le contrôle sont les mêmes. Le menu du projecteur est complet.
Pour faciliter la tâche des opérateurs il est possible d’activer une fonction miroir qui inverse l’ordre des pixels et même de tourner la matrice de 90°. On peut ainsi homogénéiser l’ordre des pixels dans toute l’implantation, ce qui simplifie le travail pour la création de la matrice dans la console et/ou le média serveur.
Il est aussi possible de limiter la puissance des leds, choisir entre la courbe de dimmer soft et linéaire, ou activer l’effet flare sur les flashs du strobe. La gamme KNV est compatible DMX, ArtNet et sACN. On dispose ensuite de 8 chartes DMX de 10 à 202 canaux. Pour moi le plus polyvalent est le mode 8. Ses 116 canaux permettent un contrôle RGBW 8-bits de chaque pixel, un dimmer général, le strobe et le générateur d’effets RGBW.
Si l’on utilise une matrice avec de la vidéo et que l’on veut obtenir des rendus précis, alors le mode 7 propose un contrôle individuel RGBW en 16-bits. Par contre on ne dispose plus du générateur d’effets internes. Quel que soit le produit, je ne suis pas un grand fan des effets internes, car ils sont trop souvent utilisés. Par contre si on les utilise pour sublimer des effets que l’on a créés dans une console ou un média serveur, là je dis oui !
Cinq canaux permettent de sélectionner un effet, de définir sa vitesse de crossfade, de lui donner une direction, d’ajuster sa longueur, en pixels, et définir un offset. Quand le générateur est actif, le canal 3 du strob devient le sixième canal et contrôle la vitesse de l’effet. Le générateur est vraiment très puissant et intéressant. Il nécessite un peu de prise en main et je vous invite à lire la page 11 du manuel pour bien appréhender ce puissant outil. Les énormes possibilités du mélange effets matriciels créés dans la console ou le média serveur avec le générateur d’effet, sont parfaitement imagés dans cette vidéo de GLP :
La série KNV propose une gamme d’appareils qui combinent le projecteur à effets, le strob et le blinder. Nous n’avons pu mesurer la luminosité de cette source, mais le rendu est vraiment très impressionnant. Nous n’avions à notre disposition « qu’un » modèle de chaque mais on en a pris plein les yeux !
Avec l’espacement des leds, on arrive à combiner des effets matriciels et des bumps aveuglants. On peut vraiment donner de la puissance et du dynamisme à la lumière et surtout donner vie à un décor et même à toute une scène. Grâce à l’ange de 120° de ses leds, il est aussi capable de faire des aplats de couleurs sur un fond de scène, colorer un décor et même une scène tout entière.
C’est ultra-puissant, mais pas que ! Le gros avantage c’est qu’il peut également faire preuve de beaucoup de finesse ! Alors que les leds de 30 W sont très efficaces et percutantes, les sources RGB peuvent apporter beaucoup de douceur et de poésie. Le KNV offre une très belle palette de couleurs. La position des leds RGB permet de conjuguer effets matriciels et homogénéité dans les ambiances colorées.
En plus d’une machine à effet, le KNV a une très belle palette de couleurs…… et de blancs qui lui permet d’habiller les scènes.
J’ai été totalement surpris par cette nouvelle gamme. Ce sont des appareils vraiment efficaces avec un gros potentiel. La lumière est puissante, les couleurs sont belles et les possibilités sans fin. On va sûrement trouver des fonds de scènes avec beaucoup de Cube et d’Arc sur de nombreuses grandes tournées, pour créer des décors de lumière et des effets animés très lumineux. C’est également une machine parfaite pour les festivals ; on peut rapidement sortir des effets efficaces et puissants et dessiner quelques jolies scénographies. Les 4 sources, rendent la série KNV très polyvalente, autant sur son utilisation et le rendu visuel que sur la pluralité des lieux et des spectacles.
DuraPlex s’inscrit dans le prolongement de la gamme TwinPlex et complète l’offre de Shure dans les micros miniature, un secteur où le spécialiste américain ne s’était pas encore implanté.
DuraPlex incorpore une capsule MEMs à condensateur et c’est là la première différence avec TwinPlex qui, comme son nom l’indique, en embarque deux.
La gamme couleur complète de DuraPlex DL4 cravate.
Nous avons interrogé le Channel Manage France de Shure en charge des produits professionnels Thomas Delory pour qu’il nous détaille mieux ce nouveau capteur et surtout ce qui le différencie avec son grand frère arrivé sur le marché il y a près de 2 ans.
Thomas Delory
SLU : Une question qui nous tarabuste pour commencer. Comment cela se fait-il que TwinPlex a été si long a atteindre le marché ?
Thomas Delory : TwinPlex a été construit de la tête aux pieds comme un produit neuf. Il a fallu tout imaginer, tester et industrialiser. Capsule, corps, fil, accessoires, tout a été créé.
Ce qui a été le plus complexe a mettre au point est justement son fil qui est, depuis toujours, le maillon faible de ce type de capteur et provoque un très grand nombre de pannes.
Sur Twin et DuraPlex il est très fin (1,6 mm) et ultra solide grâce à une construction en spirale avec un blindage redondant ce qui le rend insensible aux effets de torsion et très résistant à l’arrachage.
Ce fil a été testé un nombre incroyable de fois, soumis à des machines qui ont été construites spécialement pour le maltraiter, il est passé au froid, au chaud et a été volontairement exposé à la fameuse transpiration artificielle achetée par bidons de 5 litres ! Je peux le dire sans aucun risque, ce câble est sans commune mesure avec ce qui existe sur le marché.
Enfin Shure ne lance la commercialisation que lorsqu’un produit est irréprochable, testé intensivement sur le terrain et que ses stocks permettent de fournir en grandes quantités ce qui n’est pas évident quand on fabrique à la main. Enfin comme la marque n’appartient à aucun groupe, elle peut se permettre de choisir la chronologie de ses sorties.
DuraPlex en mode très discret fixé sur un revers de veste.
SLU : Le son de TwinPlen plaît ? (Nous avons eu la chance et le plaisir de le découvrir à Niles aux USA il y a quelques années de cela NDR)
Thomas Delory On n’a pas la prétention de dire que c’est le meilleur, cela reste à l’appréciation de l’utilisateur car très subjectif et ce n’est pas dans le style de Shure d’arriver sur un nouveau marché en disant avoir le meilleur produit.
Si on compare TwinPlex aux capteurs des deux marques qui sont très employés dans le même segment du marché, on n’est ni mieux, ni moins bien. On est aussi bien tout en étant légèrement différent. Il n’en est pas moins vrai que tous ceux qui l’ont essayé, n’en reviennent pas en termes audio, ergonomie et adorent le câble.
Tour de cou, lunettes, headset…Le petit nom de ce micro est DH5 ici en couleur noire.
SLU : Duraplex apporte deux grands points positifs…prix et étanchéité.
Thomas Delory TwinPlex est traité afin d’être très hydrophobe via ses capuchons mais n’a pas de rating spécifique.
DuraPlex apporte donc une solution recherchée par de nombreuses productions où le capteur se retrouve dans des conditions très humides, voire prend l’eau, la poussière le sable et j’en passe.
Avec un IP57 il peut voir venir. Téléréalité, sport, reportage, salons et tout autre usage où le son compte, mais la résistance aux éléments et l’éventuel prix de remplacement encore plus, vont être son territoire de prédilection.
SLU : Pour une comédie musicale ou toute autre application…
Thomas Delory TwinPlex. Il dispose de deux capsules et a été conçu pour offrir le meilleur rendu possible aux voix avec une couleur très régulière pour les sons provenant hors axe.
Pour mieux comprendre la différence entre les deux gammes TwinPlex et DuraPlex, les chiffres de chacune côte à côte :
SLU : Qu’est ce qui fait que le prix de DuraPlex est plus sympa ?
Thomas Delory D’abord la capsule. D’un côté c’est une double, de l’autre une simple et fabriquer à la main des pièces aussi petites et précises est quelque chose qui prend du temps, de l’expérience et dont coûte de l’argent.
Le double transducteur de TwinPlex est aussi légèrement plus sensible et silencieux. D’autres détails permettent de sortir DuraPlex à un prix très abordable. Le nombre de références est moins important avec seulement les deux prises les plus usuelles disponibles TA4F et LEMO. Le câble n’existe aussi qu’en une seule version, celle à 1,6 mm d’épaisseur.
SLU : Peut-on dire que DuraPlex est disponible dès aujourd’hui ?
Thomas Delory Bien sûr. La commercialisation a officiellement débuté le 21 octobre !
DuraPlex existe en deux modèles, tous deux étanches et omnidirectionnels, le cravate DL4 et le serre-tête DH5 et est compatible avec l’ensemble des systèmes sans fil du marché, incluant le tout dernier SLX-D de Shure.
DH5 et ses accessoires
DuraPlex cravate est livré avec un kit complet d’accessoires (étui de transport, bonnettes clipsables et en mousse, pince cravate simple, capuchon de présence).
Le DL4 est également livré avec une fixation adhésive et existe en quatre couleurs : noir, chair, marron et blanc.
Disponible en chair, marron et noir DuraPlex serre-tête DH5 se dissimule facilement en raison de son format miniature allié à une conception ultra-légère, pour des applications où la rapidité prime sans que la qualité sonore soit altérée. Son armature en acier brossé permet un placement rapide, sûr et stable, en toute discrétion.
– Microphone serre-tête DH5 à partir de 344 € HT – Microphone cravate DL4 à partir de 252 € HT
Le petit projecteur hybride Beam/Spot longue portée Karif-LT montre dans cette vidéo sa section d’effets incroyablement riche et innovante. Karif utilise un moteur led de 300 W et un système optique impressionnant de 2,8° à 47° pour générer un faisceau de 13 000 lumens à 7 500 K.
Dédié aux effets graphiques, Karif surprend avec ses 9 gobos rotatifs et son incroyable système de 3 cercles concentriques supportant 39 gobos fixes. Deux frosts, 4 prismes, une roue d’animation à effets bidirectionnels, une trichromie CMY plus 13 couleurs fixes, un effet de scintillement du bloc led et un pan à rotation continue, apportent d’infinies possibilités d’effets inédits à ce petit projecteur de 24 kg.
Pour le lancement de Glo, une cigarette électronique de nouvelle technologie, British American Tobacco a organisé un événement spectaculaire dans le ciel de Hambourg, en septembre dernier. Jens Hillenkötter était chargé de concevoir un spectacle de lumière à l’aide de drones dans le cadre d’une action de guérilla marketing imaginée par l’agence Inovisco Mobile Media.
Il a de plus déployé 30 Claypaky Xtylos, Beam motorisé à source laser, pour éclairer le ciel et former une toile de fond dynamique et complexe aux ballets de drones. 150 drones équipés de leds ont volé pendant huit minutes pour former 16 animations et motifs, dont le logo du produit, l’emballage et le hashtag du slogan.
Vue générale
Jens Hillenkötter qui a participé aux cérémonies des Jeux olympiques d’été de 2008 à Pékin ou aux Universiades d’été à Kazan utilisait les Claypaky Xtylos pour la première fois.
« Nous avons fait plusieurs essais avec des projecteurs destinés à l’extérieur, explique-t-il, mais aucun d’eux ne pouvait offrir des couleurs aussi vives sur des distances de projection de près de 400 mètres ou plus.
J’ai toujours envie d’utiliser les dernières technologies et je trouve les appareils à source laser très intéressants. J’ai donc invité Jens Konstanti de Claypaky pour un essai du Xtylos et ses couleurs sur de longues distances sont incomparables à celles des autres Beams motorisés. »
Hillenkötter a placé les Xtylos sur une ligne devant la surface d’eau, zone accueillant le spectacle de drones. Ils ont projeté d’énormes faisceaux changeants de couleur qui ont servi de toile de fond à ce show.
« Les Xtylos ont très bien fonctionné ; ils étaient rapides et fiables », déclare-t-il, notant qu’il a hâte d’utiliser des Xtylos IP sur de futures installations. Il ajoute que le service fourni par la marque était parfait dès le premier jour.
La Ligue nationale de hockey nord-américaine (NHL) a fait un come-back spectaculaire et en direct malgré l’absence de public mais avec un enthousiasme, une détermination et une audience record à la télévision ou en ligne pour les playoffs (éliminatoires) de la Coupe Stanley 2020 qui avait été suspendue en avril dernier pour cause de la pandémie.
Le kit lumière, fourni par Solotech impliquait plus de 200 projecteurs motorisés Robe parmi lesquels des Pointe, Spiider et des Tarrantula choisis par l’éclairagiste Tom Kenny. Ces éliminatoires qui concernaient 24 équipes, se sont tenues à Edmonton et Toronto, deux lieux fonctionnant comme deux “ bulles » sécurisées contre le Covid.
On a demandé à Tom de concevoir l’éclairage des deux Arénas à savoir la Banque Scotia à Toronto et Rogers Place à Edmonton et ce en étroite collaboration avec le directeur de production Gary Wichansky de Hotopp. Tous deux ont collaboré sur plusieurs projets antérieurs de la NHL, et ont conçu ensemble un design qui a épaté tout le monde, y compris l’équipe organisatrice de la NHL.
Avec toutes les tournées bloquées et les événements en direct annulés, Tom a pu choisir à peu près tous les appareils dont il avait besoin pour réaliser avec succès ce projet !
Quatre brillants éclairagistes l’ont ensuite rejoint pour gérer les shows. Kurt Wagner et Brent Clark étaient en poste à Edmonton, et Corey Thom et Eric Belanger à Toronto.
Le brief de départ était de créer des expériences visuelles impressionnantes au début, à la fin et entre les matchs et cela dans une aréna vide. Il fallait aussi que les spectateurs ressentent une atmosphère excitante avec des notes fantastiques ou des saynètes à fort impact pour que les joueurs puissent également ressentir de l’émotion sur la glace. L’objectif était enfin que les fans, chez eux, soient pleinement engagés et touchés par le show.
Pendant les matchs, le look était un grand espace blanc ouvert et bien éclairé avec l’accent mis sur l’action de jeu. Si un but était marqué ou si on entendait un coup de sifflet, tout autour de l’arène on pouvait voir un océan de couleurs et de mouvement de lumière et de vidéo éclater pour créer une ambiance époustouflante et palier l’immense espace vide créé par l’absence de publique.
Certains joueurs ont même déclaré qu’ils avaient eu l’impression d’être comme « à l’intérieur » d’un jeu vidéo ! Du tissu recouvrait certains blocs de sièges afin que de grandes zones puissent être éclairées aux couleurs de l’équipe et pour y projeter des effets.
« Pour ces moments créés de toutes pièces, nous avons tenu à aller très loin et de manière audacieuse, explique Tom, et pour tout le monde ça a fonctionné. » La conception était identique sur chaque site avec quelques variations dans le kit d’éclairage en raison des disponibilités locales et de ce qui pouvait être réutilisé des installations internes.
Tom fidèle aux machines Robe lors de ses créations confie à ce sujet « J’avais besoin d’appareils dotés d’une certaine puissance et avec une luminosité qui puisse éblouir et passer à travers toutes les LED mais aussi à travers la surface, blanche, brillante et hautement réfléchissante, de la glace. Par ailleurs, il fallait que le rendu soit beau à la caméra ».
Edmonton, a bénéficié d’une combinaison de 32 x Robe Pointe et de 19 x LEDWash 1200 tandis qu’à Toronto ce sont 104 x Pointe, 19 x LEDBeam 1200 et 36 x Tarrantula qui ont été choisis. Sur place, Tom et les équipes de production ont travaillé en étroite collaboration avec les équipes techniques des salles parmi lesquels Clayton Hubrick et Keith Hough à Edmonton, et Mark Weglinski à Toronto.
« Pour tous, ça a été une expérience vraiment incroyable et parfois très émouvante, s’exclame Tom, et c’est l’un des projets les plus sympas auquel j’ai pu participer !
Tout le monde était ravi de reprendre le travail et de faire ce qui nous passionne tous : montrer au monde la valeur, le dynamisme et le plaisir que cette industrie innovante apporte aux événements du monde entier. »
La finale de la Coupe Stanley 2020 à Edmonton a célébré les champions de l’Est Tampa Bay Lightning vainqueur contre les Stars de Dallas (Ouest).
La version universelle de Contour XO. Une version moulée est aussi prévue avec supplément.
L-Acoustics renforce sa gamme de produits pour les professionnels et des audiophiles avec sa première offre en matière d’IEM créée avec la participation de JH Audio, le moniteur intra-auriculaire Contour XO.
Contour XO est né de la rencontre de deux icônes du son : Jerry Harvey et Christian Heil. Les deux ont à leur actif des systèmes qui ont changé à jamais l’industrie de l’audio professionnel: les moniteurs intra-auriculaires multi-transducteurs et les enceintes de concert basées sur la ligne source L-Acoustics.
Jerry Harvey, le fondateur de JH Audio, a débuté comme ingé retours. Il a été le premier dans les années 90 à développer un retour intra-auriculaire personnalisé (IEM) pour le batteur Alex Van Halen.
Au cours de la tournée du groupe Van Halen, l’existence de cet in-ear s’est répandue comme une trainée de poudre et depuis, Harvey n’a cessé d’améliorer ce produit au point d’être désormais le leader mondial dans le fabrication des in-ears multi voies personnalisés.
Des Grammys aux VMA en passant par le Half Time Show du Superbowl en passant par les grandes tournées, les innovations de Harvey se retrouvent dans les oreilles d’artistes tels que Aerosmith, Lady Gaga, Guns N ‘Roses, Miley Cyrus, Drake, Katy Perry, Justin Bieber, Camilia Cabello et bien d’autres.
Christian Heil avec une paire de ears JH Audio dans les oreilles et Jerry Harvey avec une lanière L-Acoustics autour du cou. Les deux font la paire !
Christian Heil le créateur de L-Acoustics, a révolutionné l’industrie du son avec les règles de la Wavefront Sculpture Technology brillamment démontrées par le V-DOSC en 1992, et s’apprête à en faire de même avec le système de mix par objets L-ISA, sa façon d’apporter une notion d’hyperréalisme au son live.
Pour la première fois, Harvey et Heil ont combiné les forces de leurs équipes de recherche et développement pour reproduire la célèbre signature sonore et le contour L-Acoustics dans un moniteur in-ears (IEM) haut de gamme à 10 transducteurs qui améliore encore la norme en matière d’écoute intra-auriculaire.
Le Contour XO, vraisemblablement extrapolé du très apprécié JH 16 V2 Pro à 4 transduceurs graves, 2 médiums et 4 aigus, mais modifié pour restituer un rendu proche de celui des produits L-Acoustics.
Conçus pour reproduire les nuances, l’émotion et l’impact de la musique live, les systèmes professionnels L-Acoustics ont leur propre signature sonore. Largement considérée comme la référence des industries de la musique live et des arts de la scène, cette signature est naturelle, dynamique, généreuse et cohérente. Contour XO fournit cette référence sur scène, à la console, en studio ou en déplacement.
Contour XO est l’outil idéal pour les ingénieurs utilisant les nouvelles fonctionnalités binaurales du logiciel de mixage L-ISA Immersive Hyperreal Sound.
En outre, le développement de Contour XO prend en charge les prochainement disponibles logiciels de mixage binaural basés sur des objets L-ISA actuellement en bêta test avec un pool sélectionné de professionnels de l’audio.
« J’ai été impressionné par la précision de joaillerie avec laquelle JH Audio a pu caler ses ears pour correspondre à notre contour et couleur dans un volume aussi miniaturisé », commente Christian Heil.
« La première fois que j’ai essayé le prototype, j’ai joué mes titres préférés et il m’a fallu 20 secondes pour les aimer. Il y a un contour très généreux et profond et une extension dans le haut que je n’avais jamais entendu dans des ears auparavant. Le son est naturel et puissant!
Nous avons récemment lancé des systèmes à usage privé via notre nouvelle division, L-Acoustics Creations, permettant aux mélomanes de ramener le concert à la maison-. Cet IEM étend encore ce style de vie avec le concept de dispositifs portables L-Acoustics pour amener le concert avec vous, n’importe où.
Jerry Harvey est satisfait de ce rapprochement technique audiophile: «J’essaie de faire sonner mes écouteurs comme une sono L-Acoustics depuis des années. Ce n’est que lorsque leur équipe nous a mis au défi que nous nous en sommes rapprochés le plus. Travailler avec l’équipe R&D de L-Acoustics a été formidable !
Pour reproduire le plus fidèlement possible le contour et la dynamique d’un concert, Contour XO intègre Soundrive, la dernière technologie de JH Audio. Les éléments graves et aigus forment chacun un groupe de quatre transducteurs câblés en parallèle permettant de délivrer une pression élevée exempte de distorsion, même dans les très basses et très hautes portions du spectre.
Freqphase enfin répond au credo de L-Acoustics: le meilleur son provient d’une seule source. À l’instar de la technologie Wavefront Sculpture utilisée dans les ligne sources L-Acoustics avec le succès que l’on sait, Freqphase garantit que toutes les fréquences atteignent votre oreille en phase ce qui se traduit par une précision inégalée de la reproduction sonore.
Christophe Combet
« Cela a été un défi passionnant de collaborer avec l’efficace et talentueuse équipe de JH Audio sur le premier ear-monitor L-Acoustics. On savait que le résultat de nos efforts conjoints devait répondre à des critères à la fois mesurables et audibles », explique Christophe Combet, Executive Director of Research and Development.
« Le processus de test a été itératif et sans compromis, jusqu’à l’écoute finale et l’approbation de notre comité d’experts. Contour XO met notre signature sonore dans la poche et mérite donc de porter le même logo qui orne nos enceintes partout dans le monde. »
Le câble de Contour XO dispose d’un contrôle des graves qui permet à l’utilisateur d’ajuster cette partie du spectre entre une courbe plate et celle de référence L-Acoustics avec 15 dB de contour à la position maximale.
Ces in-ears universels nouvellement conçus sont équipés de dix transducteurs dans un montage 3 voies et une configuration à quadruple basse, double médium et quadruple aigu. Contour XO offre un contrôle du bas du spectre avec un réglage des graves jusqu’à 15 dB au-dessus de la réponse linéaire.
Artistes, musiciens, professionnels du son et audiophiles apprécieront le soin individuel et le souci du détail transmis par cette solution intra-auriculaire haut de gamme en édition limitée.
Guillaume Le Nost
Guillaume Le Nost, L-Acoustics Executive Director of Creative Technologies, explique comment cet IEM représente un produit particulièrement adapté à l’évolution de l’entreprise. «Le mixage basé sur des objets pour obtenir un son naturel et spatialisé est l’avenir du son.
Le succès de la technologie L-ISA nous a conduit à rechercher des moyens de rationaliser davantage le processus de production. La sortie des logiciels binauraux L-ISA est prévue pour début 2021. Nous sommes heureux d’offrir un accès anticipé à ces outils informatiques aux premiers utilisateurs de Contour XO. »
Disponible dés à présent via l’eStore L-Acoustics, les clients peuvent choisir parmi la version universelle ou bien moulée de Contour XO et ainsi ramener à la maison la signature sonore emblématique de L-Acoustics dans un package personnel innovant.
La version moulée de Contour XO. Un peu cher mais nettement plus confortable et généralement plus précis en termes de rendu audio.
Le modèle universel est vendu au prix de 1620 € TTC.
La version moulée à votre oreille de Contour XO est disponible pour un supplément de 340 € plus taxes.
– Cliquez ici pour consulter la specification sheet de Contour XO
– Ou bien ici pour encore plus de détails sur Contour XO
Meyer Sound a officiellement lancé Spacemap Go, sa solution innovante pour la conception et le mixage sonore spatial. Disponible en tant qu’application gratuite pour la tablette iPad, Spacemap Go peut transformer les milliers de processeurs Meyer Sound GALAXY disponibles partout dans le monde en outils puissants, flexibles et conviviaux pour la conception et le mixage spatial du son.
En fonction de votre configuration, Spacemap Go fonctionne avec un ou plusieurs GALAXY et il peut être contrôlé par un ou plusieurs iPad pour fournir une surface de contrôle plus grande et plus variée, ou pour permettre un contrôle simultané par plusieurs utilisateurs.
Spacemap Go peut être implémenté avec une mise à jour gratuite du firmware de GALAXY et du logiciel de contrôle Compass. Les utilisateurs disposant d’un parc de GALAXY n’ont qu’à ajouter un ou plusieurs iPad en fonction de l’application pour découvrir Spacemap Go.
Pleine compatibilité
Spacemap Go offre une compatibilité totale avec les programmes de conception et de show control populaires tels que QLab. Par exemple, une conception sonore complexe peut être assemblée à l’aide de QLab en studio, au départ en combinant tous les signaux multicanaux dans un mix stéréo pour référence.
Sur site, les pistes peuvent être rapidement développées en un mélange spatial multicanal à l’aide des modèles de Spacemap Go pour les configurations multicanaux courantes.
La création de trajectoires
Les modèles peuvent être personnalisés pour une configuration particulière, tandis que des trajectoires de panoramique peuvent être créées d’une simple pression du doigt et, si vous le souhaitez, capturées pour la lecture pendant la performance.
Bien que les trajectoires spatiales puissent être créées, éditées et stockées à l’aide de l’interface graphique, la matrice détaillée reste immédiatement accessible pour référence ou saisie directe de données.
En plus de QLab, Spacemap Go peut être automatisé par des softs populaires tels que Ableton Live, Apple Logic Pro X, AVID Pro Tools, MOTU Digital Performer et Reaper, en tirant parti de l’interface multi-touch de l’iPad pour une automatisation spatiale sans effort. GALAXY prend désormais en charge le protocole RTTrPM, permettant l’intégration avec des systèmes de suivi en temps réel tels que BlackTrax.
Accessible et facile
Les systèmes sont rapidement et facilement configurés par Spacemap Go en utilisant n’importe quelle combinaison de GALAXY 408 ou GALAXY 816 utilisant Milan AVB, AES3 ou analogique comme entrées et sorties.
Les systèmes Spacemap peuvent gérer jusqu’à 32 entrées et autant de sorties que celles fournies par les processeurs.
Chaque GALAXY fournit jusqu’à 232 points de croisement matriciels. Plusieurs iPads peuvent être utilisés pour contrôler un système, fournissant un accès immédiat à des canaux supplémentaires ou permettant un accès simultané à différentes vues d’écran.
Steve Ellison, Meyer Sound Director, Spatial Sound.
« Chaque processeur GALAXY intègre une puissante matrice de sommation numérique, qui remplit une fonction importante dans l’optimisation du système. » explique Steve Ellison, Meyer Sound Director, Spatial Sound.
« Avec Spacemap Go, nous avons ajouté une nouvelle couche créative sur cette couche technique. Tous les outils d’optimisation sont toujours là, mais maintenant GALAXY en fait deux fois plus en devenant un puissant mélangeur de son spatial.
Il peut être intuitivement utilisé en temps réel, programmé pour suivre des signaux automatisés ou bien rappeler des instantanés internes avec des transitions douces et des mouvements dynamiques. En termes d’accessibilité, d’évolutivité et de facilité d’utilisation intuitive, Spacemap Go est une grande avancée pour les concepteurs et les artistes sonores. »
Steve Ellison en pleine démoLe Mix view.
Téléchargement gratuit sur l’App Store : Spacemap Go est disponible gratuitement sur l’App Store et est compatible avec tous les iPad disposant des derniers iPadOS.
L’an dernier, alors que nous déambulions à Prolight+Sound, notre curiosité avait été piquée au vif en découvrant une matrice de petites sources polyvalentes à led redoutablement punchy.
L’Atomic Dot, proposé en versions blanc froid ou blanc chaud avec effet Aura dynamique, se contrôle comme un pixel vidéo par le processeur P3 à l’instar de tous les luminaires de la gamme VDO Martin.
Nous retrouvons Yohan Ory, ingénieur d’applications lumière chez Algam Entreprises pour une visite guidée de cette petite machine.
Hors tension et sans accessoire, le VDO Atomic Dot a tout d’un PAR30 Led. Il se présente sous la forme d’un octogone de 17 cm de large par 15 cm de long pour un poids de 2,2 kg.
Sur son pourtour, quatre emplacements sont dédiés à la réception d’accessoires d’accroche, tous diamétralement opposés. Un de ces accessoires permet d’aligner jusqu’à 14 Atomic Dot, à la verticale, sur un seul point d’accroche.
La coque extérieure tout aluminium est parsemée d’ailettes intégrées dans la masse faisant office de radiateur. Précisons au passage que l’Atomic Dot, dépourvu de ventilation forcée, assure un fonctionnement 100 % silencieux.
Alignement et câblage de deux Atomic Dot.Un exemple offert par les multiples façons de fixer, accrocher, suspendre les Atomic Dot (crédit photo Martin).
Sur la face arrière, une embase encapuchonnée côtoie un gros presse-étoupe et son câble d’arrivée qui mixe signal de contrôle et courant électrique.
En haut à droite du bouton « test/Reset », la valve utilisée pour mettre l’intérieur du projecteur sous-pression.
Ajoutons à cela un bouton-poussoir d’essai/réinitialisation, une LED témoignant du statut de fonctionnement de l’appareil, un point de fixation destiné à l’élingage de sécurité ainsi qu’une valve utilisée pour la mise sous pression et les tests d’étanchéité de l’appareil.
Oui car celui-ci est étudié pour ne pas défaillir lors d’une utilisation en milieu humide, avec in IP65. On note l’absence d’afficheur et de touches d’accès au menu. Il faudra passer par le processeur P3 ou en RDM pour adresser le projecteur.
De l’autre côté, solidement retenue par une couronne métallique (qui accueille aussi supports de filtres ou volets), se dévoile une belle lentille que je qualifierai d’hybride de par sa conception et son aspect visuel. Sur son pourtour on aperçoit une multitude de petites facettes transparentes, tandis qu’en son centre nous retrouvons plusieurs anneaux concentriques typiques d’une lentille Fresnel. L’appareil donne une impression générale de solidité, due principalement à son châssis tout métal.
L’espace interne semble un peu restreint pour loger sans efforts les plus gros câbles.
Retour sur la face arrière de l’Atomic Dot pour attaquer son démontage. Nous retirons les 6 vis cruciformes qui maintiennent la tôle arrière sur le corps du projecteur. Celle-ci au passage me paraît relativement fine, il faudra être méticuleux lors de son remontage pour ne pas la déformer lors du serrage et mettre en péril l’étanchéité générale du produit.
On découvre ensuite l’intérieur du projo. Solidaire de la tôle extérieure et fixée par des entretoises, une première carte électronique double couche accueille quelques composants dédiés à l’acquisition du signal. Entre cette dernière et la tôle extérieure, plusieurs câbles semblent malheureusement fortement appuyer sur les composants de l’une des deux couches de la carte. Côté projecteur, sur le pourtour de la carcasse se trouve un joint à plusieurs lèvres destiné à l’étanchéité.
Nous accédons ensuite directement à la carte mère de l’appareil sur laquelle sont soudés les principaux composants actifs du circuit électronique de pilotage à savoir microcontrôleur principal, un RM46L850 Texas Instrument, qui intègre processeurs, mémoire flash, et RAM.
La carte mère de l’Atomic Dot, avec au centre le microcontrôleur principal Texas Instrument.
Il côtoie un KSZ8863 Microchip dédié à l’interfaçage Ethernet, deux convertisseurs de tension, les quartz dédiés aux microcontrôleurs et une multitude de composants passifs montés en surface.
La conception et la réalisation sont de belle qualité. Les petits connecteurs parsemés de colle verte témoignent eux d’un assemblage asiatique plus classique. Sous cette carte se trouve l’étage de puissance, composé d’une alimentation à découpage entourée d’un blindage métallique.
De ce côté du projecteur nous trouvons également un petit sachet de billes de silice utilisé comme déshumidificateur. En SAV, lors de l’ouverture du projecteur et de son remontage, ce sachet et le joint de couvercle sont systématiquement changés. Pour finir le remontage, le technicien procède à un test d’étanchéité en utilisant la valve prévue à cet effet.
L’optique
Côté optique, seulement quelques vis à ôter délicatement pour atteindre la lentille et les 17 leds Osram : une puissante led centrale, une première couronne de 4 leds RGB puis une seconde couronne de 12 leds RGB.
Divers éléments démontés : la source, la protection avant faisant office de porte accessoire, la lentille, l’alimentation, ainsi que le câble hybride.
Seule la source centrale est directement couplée au corps du projecteur par deux vis, sans doute pour la dissipation thermique. Les autres sont soudées sur une carte électronique qui comporte aussi quelques composants actifs à savoir des drivers de leds à 12 canaux chacun (4xRGB), alimentant les 16 leds RGB.
Les leds libérées de leur lentille. Au centre le COB de leds blanches entouré de 16 diodes RGB.
Enfin, nous pouvons admirer la belle lentille hybride placée entre les leds et la vitre de sortie du projecteur.
Joël nous explique que contrairement au Sceptron, dont les leds sont coulées dans de la résine, ici les ingénieurs ont fait en sorte que tous les éléments soient démontables et remplaçables facilement.
Nous ne pouvons que valider et encourager ce type d’initiative !
Boîtier (étanche) dédié au raccordement des différents signaux (DMX, ethernet et alim) vers le câble hybride utilisé par les projecteurs.
Petite entrevue au passage avec le Boîtier (lui aussi étanche !) de connexion/mélange data et alim permettant d’un côté de brancher un câble Ethernet ou DMX ainsi qu’une alimentation et de l’autre, raccorder un câble hybride vers les projecteurs.
Il est uniquement dédié au mélange des différents types de signaux.
Les essais
Les 16 leds RGB sans la lentille.
On envoie les sources à pleine puissance et nous passons en revue les différentes teintes.
Globalement c’est très satisfaisant, léger bémol sur le bleu qui à mon goût aurait pu être un peu plus profond.
Les mélanges sont agréables, aussi bien les pastels que les teintes saturées.
Le blanc créé à partir des sources RGB allumées à full est comme d’habitude perfectible, il sera évidemment possible de l’affiner en réglant les taux des couleurs primaires. Suggestion personnelle pour une éventuelle version 2 de ce projecteur : l’adjonction du blanc aux leds RGB de l’effet Aura, apporterait une encore plus grande variété de teintes.
Quelques teintes générées par l’Atomic Dot. Attention à ne pas se méprendre, la projection murale n’est ici qu’à titre purement informatif, la machine n’est pas prévue pour projeter de la couleur, mais bien pour son effet Aura !
Passons aux effets dynamiques, le point fort de ce petit projecteur. Comme dit précédemment, chaque source a la possibilité d’être indépendante ce qui peut rendre ce petit Dot assez gourmand en canaux DMX, avec un maximum de 64. Depuis la console, nous choisissons d’envoyer les macros préenregistrées pour faciliter le travail du pupitreur.
Les pixels s’animent sous nos yeux au gré d’une multitude d’effets variés. Ayant à disposition plusieurs Atomic Dot, dont un dévêtu de sa lentille, nous observons alors le résultat brut des pixels et leurs couleurs.
En positionnant un frost sur le porte-filtre extérieur, les combinaisons de pixels se transforment en visuels psychédéliques sur ledit filtre, augmentant encore le potentiel d’effets de l’appareil.
L’une des projections psychédéliques rendue possible par l’utilisation du filtre frost.
Effet Aura coupé, voilà qu’une machine noire posée au sol commence à gentiment ronronner dans la pièce : place au brouillard ! Au tour maintenant de la puissante LED centrale, cachée derrière la zone Fresnel de la lentille, de nous dévoiler ses ressources !
Dimmer à fond : ça ne fait pas semblant ! Le petit projecteur jusqu’alors modéré nous torpille d’un boulet de canon de photons. Nous jouons avec la gradation et nous imaginons de suite, à la vue du faisceau généré, les possibilités d’utilisation supplémentaires. Outre l’effet blinder, l’Atomic Dot génère un sympathique faisceau wash de 11° d’ouverture. Autre caractéristique de la gamme, l’appareil est déclinable en deux versions, selon le choix de la température de couleur de la diode centrale.
Les Atomic Dot en mode « faisceau » utilisant uniquement la LED centrale dans le brouillard, de gauche à droite équipés en blanc froid, blanc chaud puis blanc froid + filtre frost.
La version blanc chaud appelée WRM (et CLD le pour blanc froid) se confondrait quasiment avec du trad, ce projecteur offrant la possibilité de simuler la courbe de gradation des lampes à incandescence. Le résultat est crédible, et on envisage déjà l’utilisation du Dot sur scène au sol ou sur un pied pour la mise en valeur à proximité d’un chanteur ou d’un musicien.
Les deux versions de températures de couleur, à gauche un blanc chaud qui imite très bien le trad, à droite un blanc froid neutre.
Quelques tripatouillages de console plus loin, cette puissante LED se transforme en strobe ici encore tout à fait convenable, à l’instar des autres produits de la gamme Atomic. Très curieux et original en blanc chaud, le résultat est évidemment réussi en blanc froid.
Un paramètre supplémentaire émule le scintillement d’un tube au xénon lorsque l’on pousse la vitesse du strobe dans ses plus hauts retranchements.
Notons que la plage du strobe varie précisément entre 0.289 et 16,667 Hz. Décidément, il a de la ressource ce petit Atomic Dot ! Nous n’avons malheureusement pas de chiffres mesurés à vous communiquer concernant l’éclairement de cette source centrale. Rappelons seulement que Martin annonce un flux total maximal de 3 000 lumens.
La combinaison de la LED centrale à très faible intensité (ici version blanc chaud) et de l’effet Aura matriçable.
La combinaison des effets proposés par les diodes dédiées à l’effet Aura avec la puissante source centrale confère au petit nouveau de Martin un usage très polyvalent sur scène ou sur un plateau de TV lors de prises de vues rapprochées.
L’Atomic Dot aura vraisemblablement tendance à être utilisé en matrice, grâce à la puissance du processeur P3, et il sera aussi utilisé en source ponctuelle. Ses multiples possibilités d’accroche et d’accastillage autorisent d’infinies fantaisies d’implantations, que ce soit en intérieur, comme en extérieur !
Le tarif public du Martin VDO Atomic Dot est annoncé à 536 € HT sur le site Algam.
En confiant la distribution de ses produits à Axente pour la France, “Minuit Une” passe en mode full distribution avec l’objectif de se concentrer sur le potentiel de son cœur de métier, la R&D à l’origine du petit twist qui fait la différence sur le marché de la lumière scénique.
Vous ne les reconnaissez pas ? De Gauche à droite : Aurélien Linz, Jérôme Bréhard, Yannick Danguy, et Eric Phelep.
Minuit Une, jeune entreprise française, développe en 2013 une nouvelle technologie d’éclairage et commercialise en 2016 un projecteur révolutionnaire. En 5 ans, la technologie IVL a séduit la planète à la vitesse d’une comète via une quarantaine de distributeurs.
Minuit Une qui se réservait la commercialisation en France vient de la confier en exclusivité à Axente. Que deviennent cette jeune entreprise Française et ses luminaires innovants ? Réponses d’Aurélien Linz (co-fondateur de Minuit Une) lors d’une visioconférence qui réunissait aussi Jérôme Bréhard, (Directeur Général d’Axente).
SLU : Pourquoi cette décision de confier la distribution de vos produits à Axente ?
Aurélien Linz : Elle s’inscrit dans une démarche générale de passer en full distribution. Nous nous sommes très vite développés dans une trentaine de pays à l’international, dont les USA en octobre 2019. Et depuis le mois de mai on ressent un intérêt accru pour la solution IVL avec un rythme de nouveaux partenariats qui est assez excitant.
On approche les 40 sociétés, soit distributeurs, soit revendeurs. Par exemple Inner Circle distribution aux USA, Luxilag en Belgique, Entedi au Royaume-Uni, VCI en Espagne et au Portugal, Tongsuh Technology en Corée du Sud, Tre ti en Italie, Complex V en Ukraine, ShowAtelier en Russie, Damei en Chine, Lisys Project en Hongrie, PS Teatr en Pologne, etc
TV broadcast Australie
On travaillait en direct sur la France mais nous n’avions pas les moyens de déployer une équipe commerciale capable de couvrir tous les secteurs potentiels du territoire. Nous avons donc décidé de passer en full distribution.
C’est la suite logique de notre développement et avoir un partenaire comme Axente est la meilleure façon de servir le territoire français et de diffuser notre technologie dans des cercles plus large. On se concentre désormais sur la R&D et le partenariat avec nos distributeurs.
SLU : Aujourd’hui, vous réalisez quel pourcentage de ventes à l’international.
Aurélien Linz : On dépasse 80 %. Les USA ont sensiblement modifié l’échelle.
SLU : Vous restez focalisés sur des sources laser ?
Aurélien Linz : Faire du laser n’était pas un choix de départ. L’idée était de développer une nouvelle technologie d’éclairage et d’exploiter une famille de brevets. La technologie IVL devait répondre aux caractéristiques suivantes : offrir une très grande couverture d’espace, une approche multidirectionnelle pour une efficacité accrue, avec un très bon ratio entre espace couvert et nombre de produits mis en œuvre.
Nous avons choisi la source laser car elle permettait d’optimiser cette solution. Nous allons dans un premier temps, étendre la gamme IVL de façon à ce que chacun puisse accéder au produit IVL qui corresponde à ses besoins.
Cartier Coloratura
SLU : Aujourd’hui il y a combien de produits IVL?
Aurélien Linz : Le premier produit, l’IVL Carré, existe en deux versions : carrée et pyramidale. A l’usage ce sont deux produits différents dont on n’obtient pas le même rendu et ils ne s’utilisent pas tout à fait de la même façon. Depuis nous avons développé une version de l’IVL Carré adaptée aux normes en vigueur aux USA, dénommée l’IVL Square. En 2021, la gamme IVL sera encore étendue.
SLU : Ils sont toujours fabriqués en France ?
Aurélien Linz : Oui, nous avons le label Made in France. On travaille avec une usine partenaire qui assemble les produits et elle est en France.
SLU : Votre chiffre d’affaires ?
Aurélien Linz : On ne communique pas notre chiffre. Je peux juste te dire que l’on a quasiment multiplié par deux le chiffre d’affaires chaque année depuis notre création.
SLU : Qui sont les prestataires en France équipés en technologie IVL ?
Aurélien Linz : B-Live a été le premier prestataire à investir dans nos produits. Nous avions conclu à l’époque un partenariat d’exclusivité de six mois qui leur permettait de sécuriser un retour sur investissement. C’était bienveillant et nous sommes toujours reconnaissants à B-Live d’avoir été le premier de nos clients. Après la période d’exclusivité on a très rapidement vendu à d’autres prestataires.
Aujourd’hui il y a aussi Alive, De Facto, Dushow, GL Event, Lagoona, MPM, S Group… Ces prestataires qui ont un positionnement premium emmènent notre technologie sur leurs tournées de petite ou de moyenne taille, car avec un flight case d’IVL (2,4,6 ou 8 produits), ils vont faire la différence pour une logistique faible et un coût raisonnable.
La gamme IVL a d’ailleurs été pensée pour faire la différence avec peu de produits. Et ce besoin de plus d’efficacité s’accroît avec le Covid.
Un des grands challenges actuellement et on commence à le sentir en discutant avec des concepteurs lumière c’est de préserver l’expérience avec potentiellement moins de logistique, moins de budget et plus de contraintes. Et avec nos produits nous apportons une réelle solution adaptée à la situation.
SLU : Le prix de l’IVL se situe où ?
Jérôme Bréhard : C’est le prix d’un gros automatique mais ce n’est pas exorbitant. L’expérience que propose le produit pour le prix auquel il est vendu est extrêmement intéressante et fait partie de mes grandes motivations dans la distribution de Minuit Une en France.
Le marché qui se présente à nous dans les mois à venir, en espérant que ce ne soient pas des années, va nous obliger à faire plus, avec moins d’argent et de logistique. Je pense que la technologie IVL répond vraiment à ces contraintes.
SLU : Vous avez conclu cet accord dans quelles circonstances ?
Jérôme Bréhard : C’est une marque que l’on suit depuis sa création. On parle ensemble, non pas dans un cadre de négociation mais dans un cadre d’échange. J’ai le plus grand respect pour cette aventure. Aujourd’hui ils nous ont convaincus de les distribuer parce que le produit existe depuis 4 ans, il n’est pas démodé, et génère toujours un effet waouh. Ca c’est important.
C’est un produit qui s’adresse à de petites salles pour des expériences différentes. C’est aussi un vrai complément à ce qui existe aujourd’hui. Pour un coût qui est celui d’un gros asservi, donc raisonnable, ça fait le job. Il y a un super rendement visuel, aussi bien graphiquement en 3D qu’en projection avec ses gobos numériques.
Après il est important de bien le mettre en œuvre, mais c’est le cas de tous les automatiques multifonctions et c’est surtout le cas de la lumière de manière générale.
Franz Ferdinand
SLU : Il se commande comme un projecteur automatique, c’est acquis ?
Jérôme Bréhard : Oui complètement. Il y a des finesses à connaître car le nombre de possibilités est très élevé donc une petite formation s’impose pour optimiser son exploitation. Il va sans dire que les automatiques qui ont beaucoup de paramètres nécessitent la même prise en main.
Minuit Une a créé des “Quick Start Show” pour tout type de pupitre. Ca va au-delà du patch. Ca permet vraiment de démarrer avec une banque de mémoires et de sortir le meilleur rendu du produit rapidement. On gagne énormément de temps.
Il y a aussi des modes très simples dans ces machines qui ne s’adressent pas uniquement aux pupitreurs les plus expérimentés. Ces modes permettent d’envoyer énormément de templates différents qui produisent des effets superbes.
SLU : Jérôme, la distribution de Minuit Une s’inscrit dans une recherche de luminaires différents…
Leader Conference
Jérôme Bréhard : Oui, différents et différenciants. C’est extrêmement important aujourd’hui pour nos clients. Avec Ayrton, on a toujours voulu proposer des produits différents et Minuit Une propose quelque chose de très différent aussi bien dans la technologie que dans les résultats. Ils sont hypercréatifs et ça fait du bien. On croit beaucoup en l’avenir de cette société.
SLU : Aurélien vous avez démarré à 3 en 2013…
Aurélien Linz : Oui, nous étions 3 fondateurs, dont 2 ingénieurs et un commercial. Aujourd’hui il y a 14 personnes dans la société dont 7 ingénieurs de développement. C’est notre ADN.
SLU : Quels sont les types de spectacles qui ont utilisé vos produits ?
Aurélien Linz : Après les premières tournées de musique électronique signées par Olivier Germain, nos références en musique se sont élargies au jazz, métal, rock, hip-hop, variété, spectacles de danse… En événementiel on a eu les défilés de grandes maisons de mode, de l’événementiel corporate classique, pas mal de vidéo-clips de lancement de produits…
Jérôme Bréhard : Le champ d’applications du produit n’a pas de limite
SLU : Votre plus grosse participation ?
Aurélien Linz : Évidemment, on est content et fier quand il y a 40 IVL sur un événement Louis Vuitton. Mais nous sommes aussi fiers quand pour cause de budget limité, sur un show comme celui de Fever Ray à l’Olympia, 3 de nos machines sont exploitées du début à la fin par Sarah Landau qui amène une composante différente sur chaque titre. Dans ce cas on apporte une grosse plus-value.
Louis Vuitton
Fier aussi sur un festival électro où étaient déployées 2 scènes. La “Main”, avait de gros moyens, un écran vidéo et plein de projecteurs asservis. La scène secondaire, qui disposait d’un budget réduit, utilisait 12 de nos machines et quasiment rien d’autre sinon un spot pour la face de l’artiste. Et le public ne savait plus distinguer laquelle des deux était la “Main stage”. Ca fait plaisir !
SLU : Y a-t-il une prise de participation d’Axente dans Minuit Une ?
Jérôme Bréhard : Pas du tout. Axente est “seulement” distributeur pour la France. C’est vraiment notre rôle d’aller trouver des perles de ce type. C’est aussi une question de timing qui aujourd’hui est bon pour tout le monde. On sait que les mois à venir seront difficiles pour tous nos clients et donc pour nous-mêmes.
On croit au travail de fond et on va le faire avec le même cœur et la même envie et le même plaisir qu’avant ce tsunami de Covid parce que la vie va reprendre ses droits. Il y aura des spectacles, les gens ont envie de se retrouver et on sait que la technologie IVL permet vraiment de répondre à cette période un peu trouble et difficile. Il faut avoir de beaux produits et de belles histoires pour apporter un peu de positif.
Pour moi, le produit IVL n’a pas encore exploré tous les marchés sur lesquels il peut être présent. C’est vrai qu’il a une forte connotation live mais c’est un produit que je vois parfaitement en installation fixe dans des SMAC ou plus présent en télé sur un certain type d’émissions. Il y a beaucoup de choses à faire. Pour cela, on va se rapprocher des gens compétents et on fera comme d’habitude, les consulter et leur proposer d’utiliser le produit.
PLK
Aurélien Linz : Axente est un top distributeur avec une longue expérience et une organisation commerciale très pointue. C’est clairement enrichissant et ça va nous rendre plus forts sur notre réseau international.
Les choses que l’on apprend sur un territoire peuvent être dupliquées dans un autre pays. Ca nous permet d’affûter encore nos outils, notre support et soutien à nos partenaires.
On a signé un partenariat d’avenir. Les nouveaux challenges impliquent de trouver de nouvelles solutions, des changements d’habitude. Il faut faire le dos rond, être patient mais j’ai hâte de voir ce qui va se passer au moment de la reprise. Je pense que le public aura soif d’événements plus que jamais et une attente très forte et pour le coup, la lumière fait vraiment la différence.
SLU : Le SAV se fera où ?
Jérôme Bréhard : Notre équipe SAV est formée par Minuit Une et l’on va bien sûr assurer la totalité du SAV de tous les produits déjà vendus en France. C’est ce que l’on a coutume de faire quand nous prenons une nouvelle carte en distribution. Il est hors de question de demander la date de vente pour appliquer une distinction. Nous sommes leur partenaire donc on assume le futur et le passé. Mais le SAV reste minimal. Les produits bénéficient d’une qualité de fabrication industrielle de très haut niveau, et ils sont extrêmement fiables.
SLU : L’IVL a-t-il investi des clubs ?
Aurélien Linz : Pas en France. Typiquement, nous n’avions pas l’équipe commerciale suffisante pour ce marché. A l’étranger, il y a de très belles installations. La plus marquante est le DC10 à Ibiza. Ils ont basé leur scénographie sur 18 IVL, un mélange de carrés et de pyramides, en centre de piste et tout autour. Pour le coup c’est immersif. Pas mal de clubs en Asie du Sud-Est sont aussi équipés en IVL et Ledscontrol les a intégrés dans plusieurs clubs.
SLU : Des nouveautés en 2021 ?
Aurélien Linz : La solution IVL va s’étendre avec un tout nouveau produit : un choix différent et complémentaire du premier produit, avec toujours un petit twist pour que la technologie IVL soit présente de la meilleure façon possible pour accompagner l’artiste.
Situé en Suisse à Dornach, au sud de Bâle, le Goetheanum est un bâtiment exceptionnel à tous points de vue. Similaires à un monumental bunker depuis l’extérieur, ses murs massifs abritent la Société anthroposophique universelle, l’École libre de Science de l’Esprit, ainsi qu’une salle des festivals et un théâtre d’environ 1 000 places.
Le complexe a produit en juillet 2020 l’Opus Magnum de Goethe sur la scène qui mesure près de 16 m de large avec l’appui technique des lyres asservies à leds Profile Opus SP5 FC et d’autres projecteurs Cameo.
« Le Goetheanum est l’un des rares théâtres de plus de 1 000 places qui n’utilise aucun système d’amplification sonore pour ses propres productions, explique Klaus Suppan, technicien lumière et éclairagiste du lieu. « Pour que les acteurs puissent être entendus dans toute la salle, nos projecteurs doivent fonctionner de manière très silencieuse. »
Le Spot Profile SP5 FC utilise un moteur de leds full color RGBAL de 300 W, un zoom 6°- 44°, un module 4 couteaux, deux roues de gobos (fixes et rotatifs), une roue d’animation, etc. Son IRC est >90.
Pour la mise en scène de Faust, le Goetheanum a notamment investi dans deux projecteurs Opus SP5 FC Cameo, utilisés à une hauteur de 10,6 m, soit comme projecteur wash, soit comme spot de contre.
« Le décor de Faust est très minimaliste, poursuit Klaus Suppan. C’est pourquoi nous devons avoir recours à des projecteurs capables de créer des espaces lumineux contrôlés et précis.
En même temps, tous nos projecteurs doivent offrir un excellent indice de rendu des couleurs pour restituer les couleurs des costumes de Julia Strahl. »
Outre l’Opus SP5 FC, Klaus Suppan et son équipe ont aussi misé sur les barres à leds PIXBAR 650 CPRO de Cameo, utilisées comme projecteurs wash pour éclairer le cyclo. Des machines à brouillard Instant Hazer 1500 T PRO créant l’atmosphère appropriée.
Depuis toujours, les couleurs jouent un rôle central au Goetheanum. Créé par Rudolf Steiner, fondateur du courant de l’anthroposophie, l’éclairage de base se composait d’emblée de six couleurs, dans la continuité des peintures du plafond, des fenêtres en verre coloré et du plancher de la scène, dont le gris, résultat d’un mélange de plusieurs couleurs, réagit particulièrement bien à la lumière colorée.
« Les couleurs sont le cœur et l’âme du théâtre », conclut Klaus Suppan. Depuis cette année, les projecteurs SP5 FC de Cameo y contribuent également.
Les produits suivants ont été utilisés :
– 2 lyres asservies Profile OPUS SP5 FC de Cameo
– 1 lyre asservie Spot OPUS S5 de Cameo
– 6 barres à LED COB PIXBAR 650 CPRO de Cameo
– 2 machines à brouillard de tournée INSTANT HAZER 1500 T PRO