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MDG au festival de Glastonbury

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MDG a collaboré avec Arcadia Spectacular pour le festival de Glastonbury en fournissant deux de ses monstrueuses machines à brouillard Me8, à Pangea (la Pangée), la nouvelle création fantastique d’Arcadia.

© Ben-Daure – Arcadia-Glastonbury

Baptisée en référence au supercontinent massif qui, il y a 300 millions d’années, s’est fractionné pour former les sept continents qui nous séparent aujourd’hui, Pangea est une toute nouvelle installation taillée sur mesure et créée en exclusivité pour Glastonbury. Elle remplace le célèbre Spider (l’Araignée) d’Arcadia, qui a habité l’espace durant dix ans, et constitue l’une des premières installations majeures du générateur de brouillard Me8 MDG.

« Pour la première année d’une installation permanente prévue pour durer cinq ans, nous avons pu, avec Pangea, « aller en ville » à une échelle totalement différente de celle d’un spectacle de tournée », déclare Cyrus Bozorgmehr, responsable de la communication chez Arcadia.
« Nous voulions explorer ce qui est possible dans un espace tridimensionnel avec une plus large perspective d’extension vers le haut et voir comment on pourrait s’emparer du volume au-dessus de la tête des gens pour créer une expérience d’immersion totale sur l’ensemble du site. »

© Lukonic barnyard – Arcadia-Glastonbury

Pour atteindre cet objectif, une structure centrale massive à plusieurs niveaux a été conçue et entièrement réalisée, comme toutes les créations d’Arcadia, en réutilisant de la ferraille abandonnée glanée dans le monde entier. La pièce maîtresse est une gigantesque grue portuaire de 50 m provenant des quais tout proches d’Avonmouth, équipée de projecteurs et d’éléments pyrotechniques, dont le compartiment moteur sert d’espace opérationnel pour les systèmes de contrôle.

La grue repose sur un ancien radôme militaire sphérique utilisé comme surface de projection, placé au-dessus d’une cabine de DJ au plancher maillé sur une plateforme qui tourne sur 360° au-dessus du public, ce qui donne une directivité totalement immersive sur l’ensemble du site. « Tout autour de la cabine du DJ, on a différents visuels avec une atmosphère intense et quelque peu « délirante » à chaque niveau et une lumière chaude de style tungstène en bas », explique Dorian Cameron-Marlow, responsable technique de la production d’Arcadia.

© Ben-Daure – Arcadia-Glastonbury

« Fonctionnant comme des écrans de projection, la sphère du radôme et les niveaux supérieurs ajoutent des éléments visuels très forts, alors que la grue nous permet d’accéder au ciel d’une manière totalement différente et de jouer avec l’espace.

L’éclairage de la flèche donne un aspect d’architecture spectaculaire et de puissants effets Beam. C’est sans doute la zone la plus importante pour les générateurs de brouillard Me8 de MDG. « Nous avons utilisé les grands effets de Beam pour balayer les foules, La brume des Me8 les a rendus extrêmement efficaces et d’une force extraordinaire », ajoute Cameron-Marlow.

« La brume était si fine qu’on ne la voyait vraiment qu’à ce moment-là. C’était donc étonnamment aérien lorsqu’on voyait le passage de ce grand faisceau qui tournait dans la foule comme un débarquement d’extraterrestres ! »
« Au cours des cinq prochaines années, l’objectif est de conquérir le ciel », explique Bozorgmehr. « Il est donc essentiel d’avoir un éclairage qui ressorte parfaitement à une hauteur de 30 m dans l’espace.

Cameron-Marlow confirme : « Nous avons une structure avec laquelle on peut interagir pleinement, ce qui nous donne d’immenses possibilités d’action sur un volume sphérique mouvant de 50 m, qui doit impressionner une foule de plusieurs dizaines de milliers de personnes, dépasser les 80 m de l’espace central de l’aréna, atteindre le pourtour et bien au-delà.
L’éclairage et les effets doivent être visibles à grande échelle et, pour cela, il faut disposer d’un beau brouillard pour les révéler pleinement. On peut avoir les projecteurs les plus puissants du monde, si on n’a pas un très bon plan de distribution de brouillard, l’éclairage n’aura aucun effet. »

© Sarah-Ginn – Arcadia-Glastonbury

Ce qui est incroyable, c’est que Cameron-Marlow et l’équipe ont réussi à atteindre leur objectif en n’utilisant que deux générateurs de brouillard Me8. Chacun a 8 buses de sortie et peut produire 800 m3 de fin brouillard d’un blanc pur par minute.

Ils sont placés de part et d’autre de l’aréna, et à partir de ces positions, le brouillard est canalisé par un système complexe de tubulures vers six réverbères sculptés en forme d’arbres, caractéristique ancienne des installations d’Arcadia, qui symbolisent l’interpénétration de l’industriel et de l’organique. Chaque Me8 est raccordé par une conduite à trois des arbres sculptés puis, à partir du centre de chaque arbre, le brouillard est dirigé vers le haut de chaque brindille et en sort par les extrémités.

« Nos arbres sont un moyen très efficace et subtil de répartir le brouillard, car ils sont disposés en cercle, à mi-chemin entre les tours extérieures et la structure centrale », explique Cameron-Marlow. « Sur le plan environnemental, c’est la position idéale pour la distribution de la brume, et la nature organique de la conception est renforcée par le fait qu’il n’y a pas d’énormes ventilateurs pour la distribuer.
Comme ça, nous pouvons obtenir un filet d’atmosphère lent, particulièrement avec ces machines, qui ont un débit réellement constant du fait de leur rapport cyclique de 100 %. C’est assez éthéré et les arbres deviennent autant des éléments sculpturaux en eux-mêmes que des sources de brume. »

Cameron-Marlow a également indiqué qu’ils ont poussé les limites en canalisant le brouillard sur des distances pouvant atteindre 50 m. « Mais dès le départ, le fluide MDG a fait exactement ce que nous voulions, même sur de telles distances. D’une manière générale, le brouillard ou la brume n’aime pas qu’on le conduise aussi loin : il peut changer d’état, se condenser et, au final, ne pas produire l’effet escompté.
Cependant, nous avons passé un certain temps à étudier les systèmes de canalisation et à configurer leur utilisation en conséquence et, une fois la conception globale du système mise en place, ça a marché à la perfection. C’est parce que nous savions que le Me8 serait capable de les gérer que nous avons pu faire certaines choses compliquées que nous n’avions jamais faites auparavant ».

© CharlieRaven – Arcadia-Glastonbury

Comme pour tous les événements en extérieur, le vent et les conditions météorologiques représentent toujours un défi, mais l’équipe a pu en atténuer les effets en jouant sur l’équilibre du débit des générateurs MDG : « Pour avoir un système bien réparti, en particulier pour la constance du débit moyen, si le vent décide de souffler, nous pouvons le combattre en contrôlant à distance le débit des Me8. »

Compte tenu des compétences écologiques d’Arcadia et de son intérêt à adopter les technologies les plus récentes et les meilleures, les considérations environnementales étaient également importantes. « L’une des choses que je préfère à propos des générateurs MDG », conclut Cameron-Marlow,
« c’est leur étonnante efficacité en termes de consommation de fluide, de gaz et d’énergie. C’est un avantage considérable si on considère le volume et la qualité de la brume et du brouillard qu’ils fournissent, qui, pour moi, ont toujours été les meilleurs du marché. »

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site MDG

 

Le VIO L212 dbTechnologies équipe le TOdays festival 2019 à Turin

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Le système VIO L212, fer de lance de l’italien dbTechnologies, a équipé les deux scènes du TOday Festival à Turin qui a reçu cet été des artistes tels que Johnny Marr, Spiritualized, Ride, Jarvis Cocker, Hozier ou encore Cinematic Orchestra.

La scène sPAZIO 211 en plein air.

Ce festival qui représente le summum de la musique contemporaine en Italie, se tient chaque été dans la ville de Turin en y attirant un grand nombre de spectateurs et faisant de cette ville, l’une des plus attractives pour la musique. Le TOdays Festival imbrique art, culture, avant-garde, concepts et bien entendu shows musicaux en créant un fort lien avec le monde réel.

Le design des deux systèmes a été l’oeuvre de Microfase Music Service, un prestataire piémontais disposant d’une solide expérience avec les produits VIO de dbTechnologies et a consisté en :
Scène sPAZIO 211 : 16 x VIO L212 + 12 x VIO S218 + 4 x VIO L208 en front fill
Scène EX-FABBRICA INCET : 16 x VIO L212 + 12 x VIO S218

La scène sPAZIO 211 en plein concert d’Hozier. On aperçoit derrière le tulle publicitaire les 8 L212.

Dario Colombo qui a assuré l’accueil à la scène sPAZIO 211 en plein air, nous donne ses impressions quant au système déployé. “Le L212 a parfaitement sonné. Les quelques points d’égalisation insérés l’ont été plus par goût que par réel besoin de correction acoustique du système. Aucun des onze mixeurs accueillis n’a ressenti ou manifesté le besoin de retoucher le calage.
Nous n’avons eu que des commentaires positifs malgré le fait que tous sont arrivés avec leur mix de tournée ce qui rend la comparaison avec d’autres systèmes très aisée.” Des commentaires tout aussi positifs ont été faits pour le système installé sur la scène EX-FABBRICA INCET, pourtant loin de bénéficier d’une acoustique favorable.

La scène EX-FABBRICA INCET. On imagine l’acoustique des lieux rien qu’en voyant la charpente vitrée portée par des poutres en béton…

Nicolò Amedeo, en charge de l’accueil nous en parle: «Le Festival TOdays a choisi des lieux particulièrement jolis et en mesure de séduire notre public. Mais l’acoustique d’un lieu n’a que peu de rapport avec son cachet.

Par exemple la cour intérieure qui accueille la scène EX-FABBRICA INCET n’a pas que des avantages avec sa forme très allongée enchassée entre deux murs en béton et surplombée par des ensembles de fenêtres.
Nous avons placé le système de telle sorte à délivrer un rendu équilibré avec la meilleure phase possible. Aurora Net nous a permis de caler et contrôler très facilement et précisément le système.

Un coup d’oeil indiscret à l’ensemble de HP composant le L212, à savoir deux 12”, quatre 6,5” et deux moteurs 3” à gorge 1,4”. Classique et efficace.

Cela fait des années que je collabore étroitement avec le prestataire Microfase Music Service et depuis qu’ils se sont équipés avec le VIO L212, je l’ai employé à de nombreuses reprises dans des lieux et pour des styles musicaux divers avec toujours de très bons retours. »


Et d’autres informations sur :

Novelty équipé en BMFL FollowSpot LT Robe

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BMFL FollowSpot

Tout juste avant l’été et la grande saison des festivals, Novelty a rentré dans son parc de loc 6 BMFL FollowSpot Long Throw, la dernière version qui intègre une caméra pour suivre les artistes sur de longues distances…
Novelty devient ainsi le premier prestataire à louer cette nouvelle référence en France.

Le FollowSpot Long Throw (LT) est une solution compacte adaptée aux grandes scènes. Son zoom de 2° à 8° (ratio 4 :1) est conçu pour de grandes distances, assurant plus de 1000 lux à 90 m.

Avec notamment 6 unités spécialement déployées par Novelty au Hellfest Festival en juillet, quatre sur la tour de delay située à cour de la scène et deux autres sur la tour côté jardin simplement perchés sur un élément de structure, l’utilisation du BMFL LT connecté à son système de poursuite RoboSpot était une première mondiale.

D’autres informations sur le site Robe Lighting France

Jenifer à la Seine Musicale avec Rico, Bobo et Soundscape

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Petit à petit l’immersif gagne du terrain y compris en France et nombre de tournées s’y essaient avec l’aide et la complicité de leurs prestataires et des deux marques française et allemande qui ont pris une certaine avance dans ce domaine.

Nous avons été à la rencontre des techniciens de Jenifer pour B Live lors de la date à la Seine Musicale, Rico Berrard au mix et Boris Jacquier-Laforge au Soundscape. Mais là où c’est interessant, c’est que nos deux compères ont décidé de se lancer en prenant quelques libertés avec les préconisations de d&b. Récit.

Bobo et Rico.

Boris Jacquier-Laforge, Bobo pour les intimes…: D’un côté il y a ce que les fabricants préconisent comme montage garantissant un résultat immersif optimum via des règles à respecter scrupuleusement, de l’autre la possibilité de parvenir à partir d’une implantation quasi standard, à bénéficier des effets du Soundscape.
Nous avons voulu voir jusqu’où on peu aller, quelles sont les limites en dessous desquelles ça ne marche pas.

SLU : Quelle est la configuration du système ?

Bobo : Un gauche/droite, un central et des outfields, avec un central rallongé pour porter plus loin. On sait qu’on n’est pas dans les clous car il faudrait cinq lignes identiques et ouvrant large dont l’écart ne dépasse pas 70% de la distance vis-à-vis des premiers spectateurs couverts par le système. Dans notre cas nous disposons d’un kit quasiment standard et donc…

Vu comme ça, on dirait un kit standard pour Zénith, 5 SL-SUB, 12 KSL et 9 V, mais la ligne centrale et la DS100 changent la donne…

SLU : Composé de beaucoup de 8 et quelques 12 !

Bobo : C’est ça. Le KSL du main comporte en standard dix boîtes de 8 et deux de 12. Nous avons réussi à panacher en huit KSL8 et quatre KSL12. Là où on s’en sort beaucoup mieux c’est avec la centrale en V où nous avons deux V8 en tête qui portent loin et huit V12 pour bien couvrir le reste de la salle.

Le truc qui change tout, la ligne de 10 V dont huit V12 et dans lesquels aboutissent beaucoup d’objets. Idéalement il faudrait du KSL, mais même en V, ça commence à bien démasquer.

Pour les outfields nous sommes passés de 6 à 9, toujours du V, et nous aurions voulu les employer en complément du système principal pour élargir l’image de certaines sources dont les effets ce qui marche très bien.
L’inconvénient réside dans la voix principale qui placée dans la matrice DS100, sort avec le maximum d’énergie par les V du centre, avec un complément dans le G/D et une dernière lichette dans les outfields.

Pour l’architecture Soundscape c’est parfait, mais comme on n’a pas exactement les boîtes et le nombre dans la centrale, on perd trop de voix sur les côtés, ce qui n’est pas possible vis-à-vis de l’artiste et du public.
Même avec une configuration optimum de 5 lignes identiques, on aurait dû placer des outfields pour déboucher les côtés et renforcer surtout la voix. Du coup on a exploité nos deux lignes externes en somme mono. Ce que l’on perd en spatialisation, on le gagne en qualité et intelligibilité sur les côtés.

SLU : Il n’y a pas moyen de «gonfler» disons à la mano la voix ailleurs que sur la centrale?

Bobo : Je crois que d&b travaille sur la question, un peu comme avec une matrice telle qu’on la connaît, mais avec le délai qui va bien.

La matrice DS100 prise en sandwich entre DS10 et Ghost

SLU : Dans l’attente que les fabricants nous sortent des enceintes spécial immersif qui ouvrent encore plus.

Bobo : C’est ça !

SLU : Votre approche un peu expérimentale avec Rico est bien vue par l’artiste au sens large comme par B Live ?

Bobo : Oui, dans la mesure où on garantit toujours le rendu d’un gauche/droite de qualité. B Live nous suit dans la mesure de ses possibilités en nous mettant à disposition une matrice et en nous permettant de panacher le système pour disposer du maximum de têtes en 120° !

SLU : Quelles sont les découvertes que vous avez faites en allant au-delà du G/D ?

Bobo : Déjà que dans Soundscape, le sub est prévu pour être un point central ou un arc sub et donc n’a aucun délai. Ton pied sort au centre à temps 0 et avec un délai sur les côtés, mais le sub reste à temps 0.

La page du R1 de visualisation des objets tels que positionnés grâce à la matrice DS100

Comme nos SL-SUB sont en G/D et qu’on ne peut pas accrocher de subs au centre dans toutes les salles, on a fait le choix de sortir pied, snare, basse et tout ce qui a énergie et impact en mode OFF pour ne pas déclencher les délais dans la matrice et être certain d’être calé.

Tout ce qui est guitares et claviers est en mode Tight et enfin pour les sources plus dures à traiter comme les pads et les effets, on a choisi le mode Full où l’objet est le plus spatialisé et démasqué.


SLU : Comment se passe ce choix entre les algorithmes ?

Bobo : Il n’est pas évident dans la mesure où au début tu paramètres l’ensemble sur Full et que pour certains objets, le résultat n’est pas probant, sans doute à cause de notre configuration qui n’est pas optimisée. On en profite quoi qu’il en soit pour décortiquer tous les paramétrages pour en saisir l’impact réel dans les divers éléments du système.

SLU : Comment fais-tu à avoir assez d’énergie dans la ligne centrale en V…

Bobo : Pour le pied j’ouvre un peu vers les deux KSL en reculant l’objet, ce qui en route une petite partie en dehors du V. Les subs font le reste. Pour la snare en revanche qui est aussi sur Off, je joue à fond sur le recul de l’objet et, le résultat est très probant. On retrouve du gras et la balance tonale du KSL.
Ouvrir le mix ne serait-ce que sur trois lignes, démasque nettement le bas médium. On perd à peine de côté frontal mais on gagne de l’air et de la précision sur chaque objet traité. On avait déjà agi de la sorte avec Rico en 2015 sur la tournée de M Pokora où grâce à un Sonic Emotion, on a trouvé de la place pour des tas d’effets qui ne sortaient pas dans le bas médium.

La régie SSL de Rico, du son anglais pur jus qui se transforme par la magie de la DS100 en son anglo-allemand puisque nombre de fonctions et de réglages se font en dehors de la console.

SLU : Comment vous gérez le passage entre les dates en G/D et celles avec Soundscape ?

Bobo : Il faut d’abord que nous ayons un beau mix en stéréo et que le passage via Soundscape se fasse en plaçant les sources et en retouchant les niveaux au travers des objets et pas de la console.

SLU : Pas évident, la gestion dynamique et le rendu fréquentiel en salle d’une source jouée dans un G/D ou dans un système de spatialisation n’est pas du tout la même chose. On n’en est qu’au début…

Bobo : Je suis d’accord, on défriche et c’est pour ça qu’on a cette démarche avec Rico et Arnaud Bonhomme qui tient le système sur la tournée de Jenifer. On est tous les trois dans la même mouvance. Il y a les principes, la réalité économique et le résultat final.

Deux Realtime Rack en plus des effets internes de la SSL et ces quelques goodies. Le son de Rico est fat de chez gros… tout s’explique.

On échange énormément avec Pierrot (Scalco) et Matthieu (Delquignies) de d&b France et on apprend beaucoup, tout en bénéficiant d’une relative liberté de mouvement de la part de la marque, ce qui ne serait sans doute pas le cas chez d’autres fabricants (rires).
Tous les soirs on doit envoyer un joli show et avancer pas à pas en apprenant à déconstruire notre habitude d’écoute. Quand la première fois tu passes d’un mode à l’autre, c’est plus que changeant (rires).

SLU : Quel est le gros plus pour le public selon toi ?

Bobo : La portion beaucoup plus importante de gens qui baignent dans un son où l’on puisse localiser précisément une source.

La page Function Groups de la matrice avec spécifiées, les groupes d’enceintes et les délais. Le point 0 et donc le plus reculé, ce sont les deux lignes de 5 subs placées derrière celles des KSL. Tout le reste de la diffusion est donc délayé pour « attendre » le grave.

SLU : Comment places-tu tes objets, par lignes de boites ou dans l’espace ?

Bobo : Non, dans l’espace. Les lignes ne sont pas matérialisées. Tu places ton objet là où tu veux qu’il soit et la matrice DS100 s’en débrouille.
En revanche tu dois spécifier à l’avance les délais entre les différents groupes d’enceintes qui composent ta diffusion puisque tu joues avec 3 algorithmes différents.
Soundscape t’offre plein de possibilités, mais comme ce n’est pas un système fermé, il nécessite de bien travailler le calage et ensuite le choix des algorithmes.

SLU : Comment alimentes-tu ta matrice ?

Bobo : Je sors 32 canaux de la SSL pour aller vers la DS100 qui en accepte 64 en 48 kHz. Comme la SSL marche en 96 kHz et que notre session est à cette fréquence, on n’a que 32 sorties de disponibles, même si on insère le SRC en sortie, donc on a crée des stems. Si on avait pu utiliser les 64 on l’aurait fait, on se serait amusé encore plus !

Noir salle

Une balade dans la salle valide les choix. La couverture comme la mise en phase sont parfaits et à part une inévitable perte de présence et de mordant dans le bas-mid en passant de KSL à V dans les outfields, tout fonctionne. Le seul petit problème, mais indépendant du système et de la nature de son déploiement, concerne le grave, manquant un peu d’attaque et de précision. Malgré des enceintes cardioïdes, têtes KSL comme subs GSL-SUB, la Seine Musicale prolonge et brouille un peu le bas en le rendant moins net, un phénomène que nous avons déjà constaté lors d’autres reportages.

Le mix de Rico est mastok et profite à plein du rendu d&b et de l’efficacité des KSL. La batterie notamment sonne gros, très gros et colle au coté pop très frais et adorable de l’artiste et de ses titres. La voix de Jenifer est bien rendue malgré la charge de travail à laquelle est confrontée la ligne centrale de de 9 x V.
Le fait de cantonner la spatialisation entre trois lignes seulement ne permet pas de bénéficier d’un effet d’ouverture complet que le public puisse facilement apprécier et citer spontanément, même s’il ne fait aucun doute que le son gagne en fluidité et est mieux placé et discriminé.

Ahh mais ouaaaaii, c’est donc ces trucs accrochés qui font du son…;0)

Ces essais ont malgré tout le mérite de démontrer l’utilité de « l’immersif » mais aussi le besoin de mettre au moins trois points centraux égaux et puissants pour avoir de l’énergie et deux autres peut être moins gros pour couvrir l’espace scénique et bien écarter le front sonore.
Cela oblige aussi à disposer d’enceintes de type 120° en grand nombre, un phénomène peu usité chez d&b dont les kits standard 80-120 rendent cette race de boîte assez rare…

Mais surtout cela met en exergue le besoin de produire des shows immersifs dès leur conception et ensuite d’investir pour cette technologie afin que les prestataires s’équipent et déploient des systèmes qui fassent que le public puisse enfin s’extasier aussi sur le bois et dire un jour : « le show était génial, la guitariste s’est baladée en salle et le son ne l’a jamais quittée et quand l’artiste allait d’un côté, sa voix la suivait.., comme les lumières ! »

De gauche à droite Nirina Rakotomavo claviers, Audrey Tesson guitare, Jenifer, Laurène Vatier basse et Camille Bigeault batterie.

Bravo en tout cas aux trois complices Bobo, Rico, Arnaud et à B Live qui joue le jeu car, comme le chante si bien Véro Sanson, celui qui n’essaie pas, ne se trompe qu’une seule fois. Ils ouvrent aussi la porte à un usage moins contraint, moins onéreux et plus créatif de la matrice DS100, la clé à molette de d&b. Merci et bravo enfin à Jenifer et au groupe de musiciennes qui l’accompagne. Ca tourne, ça bouge et ça pétille. Grave !

D’autres informations sur le site B Live et sur le site d&b audiotechnik

Rico Berrard : mix face
Yann Garnier : mix retours
Arnaud Bonhomme : système
Boris « Bobo » Jacquier-Laforge : gros son

 

Récepteurs ears Shure P9RA+ et P10R+, + malins, + pratiques, + avantageux

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On parle souvent d’obsoléscence programmée, vous dire le plaisir de voir Shure nous proposer avec les P9RA+ et P10R+, deux nouveaux récepteurs ears capables de redonner une seconde jeunesse à vos émetteurs PSM900 et 1000.

Le truc, car il y en a un, réside dans leur nouvelle architecture hybride analogique / numérique qui offre une restitution audio encore plus fidèle, une plage dynamique accrue, une meilleure séparation stéréo et une stabilité HF renforcée.

PSM1000

Nous avons eu la chance de découvrir le P10R+ au cours d’un reportage à Bordeaux lors d’une date de la tourné d’Amir où David Chancereul s’est longuement enflammé (pas de panique, on l’a éteint à temps pour le show) et nous a expliqué ce qui se cache dans ce nouveau pocket.

Le récepteur P10R+ dans la main de David, une brillante façon de prolonger la vie d’une liaison analogique destinée, par la force du progrès, à laisser sa place au numérique.

SLU : Content du PSM 1000 ?

David Chancereul : Oui bien sûr car j’ai en plus une nouveauté, les récepteurs P10R+. Nous sommes certainement la première tournée française à en bénéficier.

Le PRA9+, le concentré de technique destiné à la série 900

La transmission reste analogique entre émetteur et récepteur comme avec la génération précédente, mais ensuite dans le P10R+ le signal est converti en numérique et passe dans un FPGA qui va effectuer les fonctions de décodage telles que la désaccentuation, l’expansion et un peu de processing dont une partie est ouverte à l’utilisateur qui peut ainsi corriger très finement sa liaison ou ses écouteurs.

Tout ceci améliore considérablement la qualité du rendu et notamment l’image stéréo qui est beaucoup plus large, les artefacts liés à la compression expansion qui disparaissent et enfin la dynamique qui est améliorée. Je m’en suis rendu compte en effectuant une écoute chez Dushow à l’aide du Virtual d’une ancienne date. Je souhaitais au début partir avec une marque italienne bien connue mais Dushow a su me convaincre et a mis à notre disposition 9 liaisons juste à temps pour la tournée et j’en suis très content.

Un certain nombre de fonctionnalités facilitent enfin le travail au quotidien :

  • La fonction CueMode offre à l’ingénieur du son la possibilité de contrôler jusqu’à 20 mix stéréo à partir de son propre boîtier grâce à sa mémoire interne dédiée.
  • La technologie MixMode permet l’écoute et le mixage à partir du récepteur de deux sources indépendantes.
  • L’égaliseur paramétrique 4 bandes facilite le contrôle de la balance tonale du système pour l’adapter à chacun.
  • Le preset « Match » donne la possibilité de retrouver le son d’origine des récepteurs P9RA et P10R. Au cas où…

Pour plus d’infos, Ludo Sardnal est toujours l’homme incollable, on dirait presque l’Oncle Ben’s de la HF ! Pour le joindre, +33 6 15 13 26 68 ou bien [email protected]

Et d’autres informations sur le site Algam Entreprises

 

Le festival ‘A Summer Story’ s’éclaire en Claypaky

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La Ciudad del Rock d’Arganda del Rey (Communauté de Madrid), en Espagne, a organisé les 21 et 22 juin le festival de musique électronique « A Summer Story », durant lequel 100 000 personnes ont pu apprécier les dernières tendances mises en lumière par les projecteurs Claypaky.

« A Summer Story » (Une histoire d’été) est devenu l’un des épicentres de la musique électronique en Espagne. Cette année produit par Disorder Events, ce festival annuel, dont c’était la cinquième édition, proposait les prestations de plus de 70 artistes. En plus de ses écrans gigantesques, il présentait des éclairages combinant les technologies tungstène et led, qui exigeaient de contrôler un grand nombre de systèmes.

Le spectacle comportait quatre scènes avec une conception d’éclairage mêlant projecteurs asservis, barres de leds, blinders, et autres, contrôlés à partir d’une console grandMA2, fournie par Stonex en Espagne. Pour éclairer les quatre scènes qui fonctionnaient jour et nuit, Disorder Events et Enrique Jiménez de Fluge Audiovisuales ont embarqué les nouveaux Sharpy Plus Claypaky.

La scène principale, accueillait une structure de 35 mètres de haut. Son design conçu par Eduardo Valverde de Pixelmap Studio était programmé et exploité par Juan Manuel Lázaro Ordiales.

La scène Live et Techno, conçue par Jiménez, utilisait plusieurs références de projecteurs Claypaky contrôlés par une grandMA2 full size. « Cette scène devait accueillir, le vendredi et le samedi, deux spectacles de genre très différent et la conception lumière devait s’adapter à ces deux configurations. Nous avions donc besoin d’un équipement très polyvalent », explique-t-il.

Jiménez a utilisé huit projecteurs B-Eye K10. « Le K10 pouvait fonctionner en mode Wash comme un simple lampadaire de rue pendant la journée et projeter des effets plus agressifs pour les sessions Techno.
Nous avions également 14 Sharpy Plus en mode Beam. C’est un appareil assez léger avec un faisceau bien défini, un mélange de couleurs CMY et une luminosité exceptionnelle », déclare-t-il. Ce nouveau projecteur Claypaky bénéficie déjà d’une bonne réputation dans de nombreux festivals et grands événements en Espagne.
Enfin, il a ajouté 12 Mythos 2, « Un produit avec un zoom très large qui nous a donné beaucoup de plaisir avec sa grande variété de gobos et la bonne définition de son faisceau. »

Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

Pangea d’Arcadia au festival de Glastonbury. Un régal pour les sens avec L-Acoustics

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Le collectif Arcadia étonne une fois encore à Glastonbury avec Pangea. Effets pyrotechniques, projections et son circulaire pour 60 000 personnes rassemblées autour d’une grue centrale hébergeant les DJ, le tout baigné de son grâce à la Série K de L-Acoustics.

La seconde vie d’une grue portuaire décommissionnée et transformée par le talent d’Arcadia en une plateforme créative. Copyright : Shotaway

Une lune suspendue en orbite autour de la Terre fournit la toile de fond à un fascinant spectacle de projection lumineuse en 3D. Des effets pyrotechniques et d’énormes boules de feu jaillissent dans le ciel. Sur une plate-forme centrale, des DJ de légende jouent pour une foule de 60 000 personnes rassemblée dans une zone circulaire, baignée de son grâce à un système Série K de L-Acoustics… Voilà Pangea, la nouvelle installation d’Arcadia Spectacular à Glastonbury, et c’est tout simplement fabuleux.

Le concept de spectacle total n’est pas nouveau pour Arcadia, un collectif d’arts du spectacle qui parcourt le monde en s’exprimant à travers la sculpture, l’architecture, le recyclage, la pyrotechnie, l’éclairage, le cirque et la musique dans des espaces de jeu et de danse de grande envergure. Depuis 2007, les créations de la compagnie constituent une attraction majeure à Glastonbury. Quand la décision a été prise de remplacer l’emblématique Araignée qui ornait les champs de Worthy Farm depuis une décennie, l’équipe savait déjà qu’elle travaillerait avec un espace circulaire et que le système L-Acoustics en ferait partie.

Une vue de l’espace circulaire ceinturé par 8 tours de diffusion et éclairage et au centre duquel trône la grue et sa scène placée sous l’immense boule habilement echâssée dans les 4 pieds. Copyright : Lukonic Photography

Dans ses conceptions, Arcadia utilise toujours des matériaux de récupération et le processus de réflexion se laisse guider par ce qu’ils trouvent. Pangea ne fait pas exception à la règle. La découverte d’une grue désaffectée de 140 tonnes et d’une hauteur de 50 mètres sur les quais d’Avonmouth à Bristol a été l’étincelle de cette révolution créative.

« Après avoir fouillé les dépôts de ferraille militaire russe et parcouru toutes sortes d’endroits invraisemblables, nous avons trouvé cet extraordinaire symbole du patrimoine industriel du Somerset juste à nos portes », déclare Cyrus Bozorgmehr, d’Arcadia. « Nous avons été séduits par l’idée de prendre une icône abandonnée du comté et de lui donner une nouvelle vie dans un autre environnement tout aussi emblématique du Somerset. »

L’équipe a trouvé que la grue, en plus d’être une structure extrêmement intéressante en elle-même, pourrait non seulement servir de pièce maîtresse au décor, mais aussi leur donner la possibilité d’aller plus haut que jamais et d’« envahir le ciel ». « Pangea étant une exclusivité de Glastonbury et demeurant à Worthy Farm, cela nous donne la possibilité de travailler sur une plus grande échelle, car nous n’avons pas les soucis de la logistique des tournées. Cela lui donne la possibilité d’évoluer et d’occuper une plus grande partie de l’aréna, et plus de ciel », poursuit Bozorgmehr.

Entre les 4 pieds tubulaires de la grue, une passerelle accueillant deux régies complètes. La vue a de quoi donner le tournis à plus d’un DJ ! Copyright : Shotaway

« Nous voulions que les gens prennent pied dans un autre monde (la Pangée -Pangaea- est un supercontinent préhistorique où chaque pays est unique et où l’avenir n’a pas encore été écrit) et qu’ils soient complètement captivés par une musique qui leur arrive de toutes les directions.

L’expérience « immersive » est l’un des termes qu’on utilise le plus dans l’entertainment, mais c’est bien ce que nous voulions. La construction circulaire qui en résulte signifie que ce que nous tentions de réaliser était aux antipodes de la linéarité d’une scène traditionnelle, où tout le monde a le regard tourné vers l’avant de la salle. »

Le travail sur le projet a débuté environ six mois avant le festival, et l’équipe a présenté plusieurs projets audio. « Dans l’équipe de support de L-Acoustics, nous étions en contact avec Sergey Becker pour obtenir un retour sur l’état d’avancement des conceptions », déclare Dorian Cameron-Marlow, responsable de la production chez Arcadia.
« Nous faisions quelque chose de différent de tout ce qu’on avait réalisé auparavant, donc plus il y avait de gens avec lesquels on pouvait discuter de notre projet et plus on était certains que le résultat final serait bon. »

L’un des plus grands défis auxquels ils ont été confrontés a été de concevoir et de dessiner des crochets de fixation pour accrocher les haut-parleurs autour de la structure afin d’atteindre leur objectif de produire un son surround.
« Le système a été conçu par Matt House, notre concepteur de système en interne, à qui on a communiqué notre vision et qui a ensuite travaillé avec l’équipe pour la concrétiser », ajoute Cameron-Marlow. « Cette conception de système sonore enveloppante est assez novatrice et constitue une évolution constante de quelque chose sur lequel nous travaillons depuis plusieurs années.

Un des 8 points de diffusion circulaire, avec 3 petits compléments en Kara et, non visibles, 4 subs KS28 au pied de chaque structure. Copyright : Martin Reid

« Actuellement, nous utilisons presque exclusivement du matériel L-Acoustics, et nous le trouvons fantastique, particulièrement à chaque fois qu’il s’agit de réaliser quelque chose qui sort de l’ordinaire. C’est l’un des meilleurs systèmes pour surmonter d’éventuelles limitations. Cela nous permet d’obtenir une très bonne qualité sonore et de maintenir une pression optimale tout en ne causant pas de problèmes avec les restrictions de bruit hors du site. De plus, la possibilité de modéliser le système dans Soundvision signifie qu’on peut commencer à voir ce qu’on va obtenir avant même d’installer le système. Cela épargne beaucoup de temps et d’efforts.

Le projet final, installé par Britannia Row Productions, comprenait les systèmes des tours principales composés de huit lignes orientées vers l’intérieur de six K2 et quatre subs KS28, tandis que 20 ARCS II étaient accrochés sur la grue, tournés vers l’extérieur. Huit X12 et huit KS28 fournissaient la couverture sous la grue. Les retours pour les DJ comprenaient quatre enceintes ARCS II et quatre subwoofers SB18, ainsi que quatre monitors X15 HiQ. L’ensemble du système a nécessité le déploiement de 12 LA-RAK II.

La diffusion du public depuis la grue, 4 ensembles de 5 ARCS II, chacun ouvrant au delà de 90°, complétés par des X12 dont on aperçoit un exemplaire et 8 KS28. On voit aussi le retour DJ composé d’une paire de ARCS II sanglés sur autant de SB18. Copyright : Martin Reid

« Nous avons selectionné Britannia Row environ trois mois avant le festival. C’est une société spécialisée et leader de l’industrie du son et c’est ce qui nous y a incités », a déclaré Cameron-Marlow.
« Nous avions une idée claire de ce que nous voulions réaliser, mais Brit Row savait comment le réaliser au mieux et a proposé de bonnes idées et d’excellentes solutions. »

« L’équipe d’Arcadia est incroyablement créative et dynamique, mais elle est a aussi un grand sens pratique », ajoute Marc Soame, de Brit Row. « Au fil des années, ils ont affiné leur approche de l’audio grâce à l’expérience emmagasinée sur ce type de scène et ils ont souhaité maintenir une démarche comparable pour 2019, étant donné que ce modèle a fait ses preuves.

« Pangea a été un bon début pour ce nouveau partenariat avec Arcadia Spectacular. C’était un plaisir de travailler avec l’équipe. Bien sûr, les conseils de L-Acoustics et son soutien continu sont grandement appréciés. Nous sommes ravis de voir comment le projet en cours de Pangea se développe au fur et à mesure que l’équipe créative d’Arcadia en repousse les limites encore plus loin. »

« Nous avons entendu dire que c’était la meilleure sonorisation que nous ayons jamais conçue », dit Bozorgmehr. « Et, d’une manière générale, comme notre expérience avec L-Acoustics nous l’a montré, il s’agit du système le plus souple, qui est capable de transformer en réalité nos projets, tout en étant évolutif et extensible. Cela signifie que, à mesure que nos concepts évolueront au cours des prochaines années, ce système et Brit Row pourront continuer à nous épauler dans notre cheminement. »

D’autres informations sur le site L-Acoustics

High End lance le SolaWash 1000 au Plasa

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Le fabricant américain High End Systems présente le SolaWash 1000, tout dernier membre de la série des projecteurs automatiques Sola. A l’instar du profile led SolaFrame 1000, le SolaWash 1000 arrive en deux versions : la Ultra-Bright produisant un flux de 20 000 lumens, et la High CRI avec un IRC supérieur à 90 pour un rendu des couleurs précis.

SolaWash 1000

Le luminaire comprend un système de couteaux à fermeture complète, un système de mélange des couleurs CMY / CTO, une roue de 7 couleurs, un zoom 12°-55°, un iris et deux frost progressifs : medium et heavy. La version Ultra-Bright bénéficie d’un filtre TM-30 pour atteindre un IRC de 85.

Pour Matt Stoner, responsable produit des projecteurs automatiques chez High End :
« Le SolaWash 1000 offre un chouette kit de fonctionnalités à nos utilisateurs. Que vous l’utilisiez pour la face avec son IRC élevé, comme Wash à couteaux ou pour son large faisceau à bord doux, il est conçu pour donner aux éclairagistes une superbe lumière avec une gamme de couleurs intenses et uniformes et un ensemble de fonctionnalités simple à utiliser. »

« Le SolaWash 1000 excelle dans les fondamentaux : des possibilités de mélange des couleurs fantastiques, un rendement optimal et un fonctionnement quasi inaudible », déclare Tania Lesage, responsable de la marque High End Systems. « L’appareil a été conçu en pensant à la facilité d’entretien et il est bien sûr équipé du système de désembuage de la lentille breveté par High End. »

Le SolaWash 1000 sera présenté au Plasa Londres sur le stand ETC/High End, du 15 au 17 septembre.

Plus d’infos sur le Site ETC France

 

Multi Twenty-one, La vision industrielle d’Ayrton à trois ans

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Yvan Péard

Deux ans après le rachat d’Ayrton par Golden Sea, premier fabricant mondial de projecteurs asservis pour l’éclairage professionnel, la marque française qui s’est forgé une renommée internationale en innovant avec des luminaires d’effets à LEDs, se distingue aujourd’hui avec des projecteurs asservis classiques, dans la catégorie Premium.

Yvan Péard, designer d’Ayrton, révèle son programme de développement de machines sur trois ans. Le voici ici dévoilé.

Le vent de la modernité

Baptisés par des noms de vents, Merak, Mistral, Ghibli, Khamsin, Bora, les luminaires Ayrton ont souvent une longueur d’avance sur la concurrence, soit en termes de flux, de performances, de compacité ou d’innovations et sortent à un rythme soutenu qui va encore accélérer dans les trois prochaines années.

Depuis l’introduction du Ghibli sur le marché en décembre 2017, il ne s’est passé que 15 mois et six nouveaux luminaires sont venus compléter cette gamme de Spots, Profiles et Wash dont le flux lumineux s’échelonne de 15 000 à 50 000 lumens. Chaque modèle a fait l’objet d’une déclinaison en version « S » plus particulièrement destinée aux applications scéniques ou « TC » pour les applications qui nécessitent une parfaite révélation des couleurs.

Le concept Multi Twenty-one

Dans un marché en constante évolution, aujourd’hui dominé par des entreprises de négoce qui commercialisent des produits OEM re-badgés et sans âme, Ayrton a choisi, depuis sa création en 2001, de ne concevoir et ne développer que des produits 100 % originaux.

« Multi Twenty-one », clin d’œil au pilote de Formule 1 Sebastian Vettel et au concept « Win-at-any-cost », synthétise la vision d’Ayrton sur les trois prochaines années de janvier 2019 à décembre 2021.
Twenty-one est à la fois une référence au nombre de luminaires qui seront lancés pendant cette période et à la date butoir de ce projet, à savoir, décembre 2021.

Multi signifie que les 21 luminaires appartiendront à différentes catégories et qu’aucun d’entre-eux ne viendra remplacer un produit de la gamme actuelle. Pour Ayrton, la pérennité des produits est une valeur essentielle.

Toujours repousser les limites

Le premier objectif du programme « Multi Twenty One » est la réalisation d’une gamme cohérente, avec un design épuré et une rigueur absolue dans le respect des codes où chaque luminaire fait partie d’une famille et peut-être identifié au premier coup d’œil.

Le second objectif de ce programme est de tenir un timing très serré entre le lancement d’un projet et la disponibilité du produit sur le marché. Pour chaque luminaire, Ayrton dispose d’une équipe d’ingénieurs de développement qui assurent le suivi du projet jusqu’à la réalisation des prototypes ainsi qu’un bureau des méthodes, structuré pour passer à l’étape industrielle dans les meilleures conditions et garantir un produit fiable dès le début de sa commercialisation.


Le plus compact possible

Les Diablo, luminaire ultra-compact « de type Profile » de 300 W et Levante, luminaire de nouvelle génération « de type Wash » de 300 W, lancés respectivement en janvier et février 2019 sont les deux premières réalisations de ce plan pluriannuel.


21 bonnes raisons d’être ébloui

Au Prolight+Sound 2019, début avril, Ayrton a lancé deux nouveaux projecteurs Huracán-X et Perseo-S. Huracán-X, « de type Profile » avec ses 1 000 W de leds est un concentré de technologie qui associe une puissance lumineuse exceptionnelle à un équipement en standard hors catégorie. Il en résulte un outil graphique redoutable au service de la création ; le luminaire de tous les superlatifs…


La diversification de la gamme a commencé avec le Perseo-S, premier luminaire compact multifonction d’une toute nouvelle ligne de produits IP65 Ayrton pour une utilisation intensive en extérieur.
Perseo-S, au développement spécifique 100 % Ayrton, est à ce jour le produit étanche le plus compact du marché avec un poids à peine supérieur à celui du Ghibli. Le programme « Multi Twenty-one » proposera d’autres luminaires étanches destinés à répondre à des besoins spécifiques tant du point de vue de la puissance que des fonctionnalités.

Quoi de neuf ?

Au Plasa 2019, mi-septembre, Ayrton lancera le Karif-LT un tout nouveau type de Beam/Spot ultra-compact à 300 W de leds, destiné aux applications longue distance avec le suffixe « LT » (Long Throw). Doté d’une lentille frontale de 168 mm, le système optique propriétaire offrira un rapport de zoom de 15:1 et une plage d’utilisation de 3° à 45°, inédite pour un luminaire à leds.

LED’s go longues distances

Au LDI 2019, c’est le Shamal-LT, qui viendra compléter l’offre destinée aux applications longue distance. Il sera équipé d’une lentille frontale de 225 mm pour assurer un rapport de zoom de 12:1 et une plage d’utilisation de 3° à 36°. Ce tout nouveau luminaire proposera un flux de 50 000 lumens.


Vive la couleur

Le LDI 2019 accueillera aussi Huayra-CS, de type Profile, basé sur la synthèse additive de couleurs à haut rendement. Il offrira un flux record pour ce type de technologie et un tourbillon de couleurs. La synthèse additive pour Ayrton a démarré en 2013 dans le Easycolor, et lui a assuré le succès pendant plus de 15 ans. D’autres luminaires Profile et Wash à synthèse de couleurs sont au programme du Multi 21…


Tu me fais tourner la tête

Dans un passé récent, Ayrton a créé des effets innovants à rotation pan/tilt continue pour le spectacle. Ils ont rencontré un grand succès et de nombreuses distinctions : MagicPanel, MagicBlade, MagicDot, DreamPanel… Dès 2020, le programme Multi 21 proposera un nouveau concept de luminaire pour ce segment de marché spécifique.

Ayrton n’oubliera pas non plus le marché des projecteurs Beam/Wash multilentilles à effets avec le remplacement de sa gamme NandoBeam qui a vu le jour en 2013.

La perfection du faisceau d’une source laser
Au Prolight+Sound 2016, Ayrton a introduit le concept DreamSpot, premier luminaire équipé d’une source laser de 18 000 lumens. Ce prototype a servi de laboratoire au développement d’un luminaire révolutionnaire qui sortira sur le marché courant 2020.

L’aventure continue

Pour son programme Multi 21, Ayrton s’intéresse aussi à d’autres segments du marché et proposera des luminaires spécifiques conçus pour le théâtre et les applications qui nécessitent un silence absolu.

D’autres luminaires innovants sont au programme de Multi 21…

Mélange inventif d’AX1 et AX3 Astera pour ‘La Comédie des Erreurs’

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Pour la création du nouveau spectacle « La Comédie des Erreurs » à l’Opéra de Bâle par le chorégraphe/metteur en scène Richard Wherlock, le Light Designer renommé Yaron Abulafia a utilisé 40 Astera AX1 et 24 AX3 dans une scénographie très créative.

Ce spectacle explore les thèmes de la confusion et de l’incompréhension directement connectés à la réalité de nos existences numériques… mais qui n’en sont pas moins aussi présents dans les comédies de Shakespeare.
L’histoire met également en contraste et contextualise la vie des riches et des pauvres dans des pays financièrement plus forts ou plus faibles, en lançant des messages complexes et intenses et en exprimant l’ironie du déséquilibre géo-fiscal via les moyens captivants offerts par le mouvement, la musique et la lumière.

Astera : une première pour Yaron Abulafia

AX1

Yaron avait à sa disposition le stock de projecteurs du théâtre qui comprenait déjà 40 tubes Astera AX1 Pixel. Connu pour son travail dans le théâtre, la danse et la performance expérimentale, c’était pourtant la première fois que Yaron était amené à se servir de modèles de la marque Astera.

Avant la production, il a commencé à tourner autour du kit disponible et à réfléchir à la manière d’incorporer les AX1 dans son projet, ce qui l’a également amené à demander en plus 24 AX3 ‘Lightdrop’ Astera, achetés du coup spécialement par l’Opéra de Bâle pour La Comédie des Erreurs.

AX3

Yaron a immédiatement apprécié la polyvalence de ces projecteurs et le fait qu’ils pouvaient fonctionner totalement sans fil, et ceci de manière fiable – via l’alimentation par batterie intégrée et le contrôle DMX sans fil CRMX®.
De plus, le système d’aimantation fixé dessous lui permettait une accroche simplissime et ultra-rapide sur une grande cage en métal qui était une partie intégrante du décor de fond de scène, au look très industriel imaginé par le décorateur Bruce French. Cette structure servait d’autres spectacles joués en alternance et le système de fixation magnétique des effets spécifiques à « La Comédie des Erreurs » a donc permis des installations et rangements très rapides durant toute la période de préproduction, sans gêner les autres spectacles.

De manière très créative, Yaron a identifié deux scènes très contrastées durant lesquelles l’atmosphère et l’ambiance pouvaient justifier l’utilisation des lumières en tant que métaphores pour renforcer la narration, et mis aussi les tubes Astera à contribution comme éclairage de face dans deux autres scènes afin de caractériser au mieux le lieu de l’action.

Rajouter de la profondeur et de la distance grâce aux tubes

La première scène décrivait le monde menaçant d’un centre de détention de réfugiés, où les tubes AX1 reproduisaient des fluorescents blafards et scintillants et amplifiaient la nature crue de l’environnement. Différentes températures de couleurs de lumière blanche interagissaient pour augmenter le sentiment de menace.
En faisant varier les intensités des tubes, Yaron pouvait ainsi ajouter de la profondeur et de la distance à la scène, en agrandissant l’espace avec l’illusion optique selon laquelle certains éclairages étaient plus éloignés et plus écartés.

Plus tard dans le cours du spectacle, les mêmes tubes ont été utilisés en rouge vif pour mettre en lumière le monde souterrain, donnant lieu à des scènes de bordels, de prostitution et d’esclavage forcé… un environnement désagréable dans lequel certains réfugiés doivent se battre pour survivre. Les rouges pleins, très crus, obtenus grâce au module led homogène d’Astera et au mélange subtil des couleurs, ont été parfaits pour créer une ambiance pour ces moments de choc.

Trente-deux AX1 furent installés – magnétiquement – autour de l’intérieur des cages, permettant à Yaron de les placer dans des positions qui n’auraient pas (ou très difficilement) été rendues possibles par des accroches conventionnelles.
Les vingt-quatre petits cylindres AX3 étaient également utilisés en technologie sans fil, fixés sur les escaliers supérieurs du décor, éclairant en douche et créant des lignes lumineuses verticales autour du mur de fond de scène. « Ils renforçaient la forme et l’architecture du lieu » commente Yaron, très impressionné par la richesse des couleurs.

Une lueur dorée sur le décor métallique grâce aux AX3

Il a utilisé généralement l’éclairage pour souligner les clôtures, les cages et les barrières dans le « monde pauvre » – froid, étrange, fragmenté et contraignant. Dans le « monde riche », les AX3 apportaient une lueur dorée au jeu de métal qui donnait l’impression d’être fort, structurel, contrôlant et libérant sélectivement les individus.

«Éclairer le plateau de manière spécifique et flexible était primordial pour tout le spectacle, car nous avions besoin de créer tant de scènes et de lieux différents», se rappelle Yaron Abulafia, afin de créer des illusions et de déclencher des images.

« L’Astera s’est avéré stable, puissant et très brillant. Je ne les ai pas exploités à pleine capacité », explique-t-il, ajoutant qu’il les utilisera dans ses conceptions futures. La Comédie des Erreurs était un travail exigeant à mettre en lumière de façon générale. Le rythme étant rapide, Yaron a donc entrepris un travail de préparation rigoureux pour que sa conduite d’éclairage soit fluide et fonctionne sans problème une fois sur le site.
Les AX1 et les AX3 ont été pilotés par la console d’éclairage Eos de l’Opéra de Bâle en conjonction avec tous les autres projecteurs utilisés, ce qui a généré plus de 200 mémoires pour les 90 minutes du spectacle, dont beaucoup sont lentes, fluides et en constante évolution, soutenant l’idée de mouvements constants et subtils, mais avec des transitions d’ambiances profondes.

Une équipe de talent

Yaron a travaillé avec une équipe talentueuse, dont le décorateur Bruce French, la créatrice des costumes Catherine Brickhill, le dramaturge Gregor Acuna-Pohl, et les compositeurs Antony Genn et Martin Slattery qui ont produit une bande sonore puissante et pulsante qui soulignait idéalement la pièce. Le Basel Symphony Orchestra jouait en direct avec les compositeurs, sous la direction musicale du Maestro Thomas Herzog.

Le directeur technique de l’Opéra de Bâle Joachim Scholz et les directeurs de la lumière Roland Edrich et Guido Hoelzer se sont également révélés « une grande source de support technique et d’inspiration » et ont contribué en toute confiance à la décision d’achat des AX3. La relation de Yaron avec l’éclairage scénique en tant qu’outil puissant et mécanisme dramatique est imaginative, théorique, mais aussi pratique.

« Cela peut nous aider à voir ce que nous savons déjà et constitue une belle manipulation du spectateur, une lentille à travers laquelle regarder la représentation scénique. Il recompose la perception visuelle de la réalité et affecte la priorité que nous accordons à notre attention. Un véritable ‘révélateur’… La lumière peut nous convaincre de percevoir et de penser d’une certaine manière. Par conséquent, la lumière est un argument – c’est donc de la rhétorique! », conclut Yaron Abulafia.

Plus d’informations sur le site d’Astera , et sur le site du distributeur La BS.

 

Powersoft impulse de bonnes vibrations à Jason Mraz

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Pour la date à Kuala Lumpur en Malaisie, Singesen Technical Production et Chan Lee Sound & Light ont choisi d’amplifier le système JBL de la star américaine Jason Mraz avec des X8 et le tout dernier X4L de Powersoft.

Le système VTX JBL accroché de part et d’autre de la scène de Jason Mraz au sein de l’Axiata Arena et ses 16 000 places.

Poursuivant sa tournée mondiale Good Vibes, le compositeur-interprète américain Jason Mraz, s’est arrêté à Kuala Lumpur. Pour cette date, la troisième en Asie, Singesen Technical Production et Chan Lee Sound & Light a choisi un ensemble de plateformes d’amplification Powersoft X8 et X4L.

Les douze VT4889-1, des line array relativement âgés mais très efficaces avec 8 renforts latéraux en VT4888. Vu l’ouverture, une douche de 6 VT4888 a été prévue.

S’agissant d’un artiste qui privilégie le respect des chansons, la qualité du son à l’Axiata Arena devait être la principale préoccupation de l’équipe technique. Le système accroché dans l’aréna se composait de 12 VT4889-1 par côté, accompagnés de 8 VT4888 pour les latéraux et 6 VT4888 pour remplir en douche le centre.
Les 20 subwoofers VT 4880 étaient rangés au sol sur les deux côtés de la scène. 8 très récents VTX A8 au total on été placés par deux sur des fly cases pour déboucher les premiers rangs.

Le système principal était piloté par onze X8 Powersoft, qui sont des appareils bien rôdés pour les tournées, et deux exemplaires du dernier ampli florentin dédié au touring, le X4L, étaient également émployés pour alimenter 8 des VT4880, deux canaux pilotant 2 caissons pour rester à 4 ohms.

Une partie de la puissance avec en haut un X4L et dessous, trois X8

« Le concert a été utilisé comme un field-test pour les amplis X4L, avant de les charger ultérieurement avec des subwoofers à grand débattement VT4880A », comme l’explique Jackie Ng, propriétaire de Singesen. A signaler que les 6 autres subs par côté ont été alimentés à chaque fois par deux canaux de X8 sous 2,7 ohms.
Le matériel Powersoft utilisé pour générer les Good Vibes à Kuala Lumpur a pu être mis à disposition grâce à l’investissement récent de Singesen Technical Production dans la technologie du fabricant italien, témoignant de la confiance croissante qu’ils accordent à la marque.

M. Ng a déclaré : « Nous utilisons les systèmes Outline depuis un certain temps et nous étions donc familiarisés avec les amplificateurs Powersoft, leur fiabilité et leurs hautes performances.
Dès que la possibilité d’investir dans les amplificateurs Powersoft s’est présentée à nous, cela nous est apparu comme une évidence. Comme cette marque fonctionne avec toutes les enceintes qui font partie de notre stock, et constitue une plateforme ouverte, nous ne pourrions être plus heureux de notre choix. »

L’équipe son et locale de la tournée

Outre les éloges que Singesen avait des produits eux-mêmes, il a également souligné l’efficacité du logiciel ArmoníaPlus de Powersoft au cours de cette application particulière. « Nous sommes de grands fans de l’intégration du logiciel Smaart v8 au sein d’ArmoníaPlus », a-t-il commenté.

L’affichage du système JBL complet dans ArmoníaPlus

« Dans notre cas, il a très bien réussi à obtenir une distribution uniforme du niveau SPL pour couvrir tous les principaux emplacements à sonoriser.
Le plug-in Interactive Tuning est également un excellent outil car il nous permet de ne pas faire de bruit pendant qu’on effectue la calibration du système.
Grâce à cela on peut voir la simulation de la réponse du système sans générer de bruit rose à chaque modification. A la fin, il ne reste qu’à vérifier la courbe prédite. »

Une belle enfilade de 4880, des 2×18”, 8 desquels sont alimentés par le tout dernier ampli à très grande puissance de Powersoft, le X4L. 300 V et 140 A crête, ça vous parle ?

Ng a également tenu à mentionner l’assistance fournie par l’équipe de Powersoft ainsi que par son logiciel. « Le représentant technique de Powersoft était sur site lorsque nous avons reçu nos amplificateurs. Il a donc été en mesure de s’assurer que tout fonctionnait correctement.
Nous avons ensuite effectué des tests et, en utilisant les données LiveImpedance dans ArmoníaPlus, nous avons même pu détecter un problème avec une de nos enceintes. Grâce au logiciel, ce problème a été rapidement résolu et nous avons pu continuer en produisant un excellent spectacle », a-t-il conclu.

Et d’autres informations sur le site Powersoft et sur le site Singesen

Robe dégaine au Plasa, un profile à leds blanches: Esprite

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Josef Valchar est très attaché au Plasa qu’il utilise comme tremplin mondial pour ses produits majeurs comme le BMFL en 2014. Cette année, il y dévoile Esprite, un profile puissant à leds blanches et trichromie, doté de plusieurs innovations.

ROBE Esprite

Esprite n’a pas la prétention de détrôner le BMFL mais il s’en approche avec 27 000 lumens issus d’un moteur de leds blanches de 650 W. L’innovation est dans ce moteur de leds, un pur produit Robe, développé et fabriqué à 100 % en Tchéquie.
Il est en plus interchangeable pour permettre aux clients de mettre à jour leurs machines en fonction de l’évolution des leds dans un cadre de développement durable.

Son zoom couvre une large plage 5,5° – 50°, la couleur est générée par une trichromie CMY + CTO linéaire, associée à 2 roues de couleurs et un prisme coloré unique pour la création d’un nouveau type d’effets et d’animations…
La polyvalence s’affirme avec des effets tels que la roue d’animation, ses roues de gobos rotatifs et fixes, deux prismes et une sélection de frosts.
Avec un ensemble de couteaux motorisés précis et des outils de réglage des LED tels que la gestion « flicker-free » C-Pulse pour les caméras de dernière génération, Esprite dispose également d’une gradation L3TM linéaire en faible luminosité.

Rendez-vous au Plasa à Londres du 15 au 17 septembre pour le découvrir.

Le festival d’Aix bascule en Eos ETC

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Le nombre de nouveaux utilisateurs de consoles Eos ETC ne cesse de croître, plus de cent pupitres ont été installés ces derniers mois en France. Parmi eux, Jean-Pascal Gauchais, régisseur général du service lumière du festival, a passé l’intégralité de son parc de pupitres en Eos, soit 9 interfaces réparties sur les trois lieux principaux de la ville.

Jean-Pascal Gauchais, responsable lumière du festival, devant la console Gio@5 au Théâtre de l’Archevêché.

Le festival d’Aix, reçoit à chaque édition plus de 80 000 passionnés d’Art Lyrique, produit en moyenne 5 opéras par an, de nombreux concerts aussi et d’autres manifestations. C’est la qualité de fabrication et l’efficacité de l’interface Eos à gérer tous les types de projecteurs, traditionnels et automatiques, notamment les couleurs qui ont séduit Jean-Pascal Gauchais, régisseur général du service lumière.

« J’avais déjà envisagé la gamme Eos par le passé mais le budget nécessaire dépassait nos possibilités. Depuis la gamme ETC a évolué et il est devenu possible de passer toutes les régies en Eos. Deux marques répondant à une philosophie moderne ont particulièrement retenu mon attention, dont ETC. Je pense notamment à la gestion des projecteurs asservis qui investissent de plus en plus nos productions. Sur la saison 2019, nous avons déployé 150 projecteurs asservis et 600 sources traditionnelles, HMI, LED, Halogènes, etc. »

Un Source Four Revolution à Jardin du Théâtre de l’Archevêché, encore opérationnel

Le festival dispose d’un parc lumière stocké dans ses ateliers à Venelles en périphérie d’Aix-en-Provence. Sur cette édition 2019, 70 projecteurs automatiques proviennent du parc du festival (stocké dans ses ateliers à Venelles à proximité d’Aix-en-Provence) et 80 du parc de Texen, partenaire prestataire privilégié du festival.

Parmi les automatiques, on retrouve 10 Source Four Revolution ETC, la première lyre motorisée du fabricant américain lancée il y a 15 ans et toujours fonctionnelle. ETC revient d’ailleurs sur ce créneau des projecteurs motorisés avec le Relevé Spot équipé d’un module LED à 4 couleurs.

Pour revenir au choix de console, Jean-Pascal Gauchais déclare : « la philosophie des consoles en mode tracking est aussi un élément qui a fait pencher la balance vers l’Eos, tout comme la capacité d’écoute et d’adaptation projet de l’équipe d’ETC France qui a une réelle envie de dialoguer avec ses utilisateurs. La philosophie de travail du logiciel Eos très axée sur les pratiques Théâtre et Opéra a été décisive et ce sont des pupitres présents dans plusieurs grandes maisons d’opéra avec lesquelles nous travaillons en coproductions et en tournées. »

Dans la régie du Théâtre de l’Archevêché, le RPU ion Xe dans la baie de serveurs et de brassage

Le Théâtre de l’Archevêché a reçu trois interfaces Eos :
Une Eos Ti 24K pour la programmation en salle pendant les répétitions et en régie pour l’exploitation, une Gio@5 pour le travail en plateau et 1 rack serveur général lumière RPU ion Xe avec interface de programmation déportée Programming Wing Eos.

Les différentes consoles forment un réseau ETCNet3. C’est le RPU Ion Xe qui est au cœur du système et qui communique ensuite en sACN avec les gradateurs et les nodes.

La Programming Wing Eos, interface de programmation optionnelle reliée au RPU Ion Xe en régie du Théâtre de l’Archevêché

« C’est hyper stable comme système. Par défaut l’Eos Ti n’est qu’une télécommande du RPU mais nous avons fait des essais de déconnexions à chaud sur le réseau, la reprise de contrôle est transparente et instantanée, les éléments restés connectés reprennent le contrôle sans pertes. »

Un set similaire a été intégré au Grand Théâtre de Provence. Là aussi, Un Eos Ti 24K est en salle et une Gio@5 en plateau mais cette fois-ci c’est un Ion Xe20 que l’on retrouve en régie et qui fait office de serveur. Le fonctionnement est identique avec les deux consoles capables de prendre le relais en cas de problème.

Pendant la phase de création, une interface Eos sur PC, raccordée sur le même réseau, vient compléter le set, car pour l’un des spectacles faisant appel à des écrans led et vidéoprojecteurs, l’équipe de la régie vidéo a choisi d’utiliser sa propre interface Eos depuis un ordinateur portable pour gérer sa conduite, alors que l’Eos Ti avait le contrôle de la colorimétrie des écrans. L’ensemble des opérateurs étant connecté au même fichier de conduite. « C’est là que l’on apprécie l’ETCnomad, qui nous a permis d’avoir une régie supplémentaire pour quelques centaines d’euros. »

L’Eos Ti 24k dans les gradins du Grand Théâtre de Provence pendant la phase de création.

Dans chacun de ces lieux, joue deux opéras en alternance ainsi que des concerts de musique classique. « On conçoit les décors avec une logique de tournée car il faut penser au montage/démontage mais aussi au stockage pendant toute la durée du festival. Les pupitres lumière peuvent aussi éventuellement partir en tournée si nécessaire avec nos équipes. »

Troisième lieu du festival, le Théâtre du Jeu de Paume a reçu lui aussi sa configuration Eos avec une Ion Xe 20 en salle pour l’encodage et un Ion Xe en régie comme serveur.
« J’ai voulu passer en EOS simultanément dans tous les lieux du festival pour créer une synergie. Nous avons opéré la bascule l’année dernière avec le support d’ETC et de Texen, notamment Philippe Roy (Field Projet Coordinator chez ETC France). Tout basculer au même moment a aussi permis aux équipes d’échanger ce qui s’est avéré très utile durant ces phases de prise en main. Le partage de connaissances dans ce contexte est vital. »

La régie Ion Xe 20 en régie du Théâtre du Jeu de Paume

En plus des consoles Eos et de la dizaine de lyres Revolution les différents lieux du festival utilisent aussi plusieurs dizaines de découpes Source Four, de PAR Source Four, de PAR ColorSource et une vingtaine SolaWash 2000 High End Systems loués par Texen.

D’autres informations sur le site ETC France

 

Jean-Philippe Colonna nommé directeur général d’ESL

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ESL est désormais codirigé par l’actuel PDG, René Pujalte et Jean-Philippe Colonna qui rejoint l’entreprise au poste de DG commercial et marketing.
Âgé de 40 ans, Jean-Philippe Colonna est titulaire d’un MBA (HEC Paris), d’un Master (ESC Toulouse), d’une maîtrise de Sciences de gestion (université Paris XII) et d’un DUT Techniques de commercialisation.

Sa première expérience dans l’industrie du spectacle l’a amené à évoluer chez Philips Lighting. Sur une période de 10 ans, il a assuré les postes de commercial grands comptes, commercial grands comptes européens, directeur commercial Europe, puis directeur commercial Moyen-Orient et Afrique.
Bien connu et apprécié de l’industrie du spectacle, et après avoir occupé récemment des postes à responsabilité notamment dans le domaine de la lumière, Jean-Philippe choisit de rejoindre ESL.

Jean-Philippe Colonna : « J’ai découvert ESL en 2005 lorsque je vendais des lampes chez Philips. Cette entreprise m’a toujours fasciné d’une part par le capital sympathie qu’elle a su développer auprès de ses clients au fil du temps, et pour les compétences techniques de ses salariés en matière d’éclairage. C’est une grande fierté pour moi de rejoindre ESL à sa tête en compagnie de René Pujalte. »

Contact : [email protected]

 

La French Team et FrenchFlair Audio, plus forts ensemble

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A gauche, Arthur Musy, responsable marketing de FrenchFlair Audio, Alain Hercman, directeur du département audio d’Axente et Guillaume Boda, co-fondateur et directeur de la R&D de FrenchFlair Audio devant les nouveaux locaux de R&D et production, qui restent à Lyon.

Après Sixty82, Portman et Frenetik, la French Team s’associe à l’équipe de FrenchFlair Audio, pour accompagner le développement de ce fabricant d’objets sonores professionnels, nouvelle coqueluche des architectes et installateurs de lieux de prestige.

Guillaume Boda, et son équipe ont développé une gamme d’enceintes acoustiques d’installation, très spécialisée, pour des lieux où l’aspect esthétique de tout élément intégré doit répondre aux désirs de l’architecte. Ainsi se définissent les 3 têtes de la série AS.
Elles sont de forme fluide, élégantes et livrables aux couleurs d’un nuancier RAL de 200 références. C’est le matériau utilisé pour le châssis, l’aluminium moulé, qui autorise la forme quasi conique des têtes. Alors au choix, on les expose en optant pour une couleur de contraste ou on les fait jouer caméléon.

Au siège social de FrenchFlair Audio basé au Parc de l’Evénement, Jérôme Bréhard, directeur général d’Axente, Christophe Carles Directeur technique du département audio d’Axente et Xavier Drouet, gérant de FrenchFlair Audio.

Dans les deux cas, leur rendu acoustique est de qualité et leur SPL Max à même de sonoriser, un restaurant club ou un bar lounge : FrenchFlair Audio vise l’hôtellerie haut de gamme avec aussi toute une collection de suspensions, perchoirs, et lyres qui s’intègrent au design final avec une rare discrétion ou une fantaisie recherchée.
Depuis sa création en 2013, la société est basée à Lyon, ou une équipe de 3 personnes veille à son fonctionnement :
R&D, assemblage et commercialisation. Toutes les pièces sont fabriquées en France et les haut-parleurs d’origine européenne.

La gamme AS : trois têtes et deux subs pour sonoriser les lieux festifs de l’hôtellerie chic

Pour comprendre les motivations de FrenchFlair Audio et de La French Team à envisager l’avenir ensemble, nous en avons rencontré les antagonistes : Guillaume Boda, acousticien, fondateur de FrenchFlair Audio, Jérôme Bréhard, Christophe Carles, Xavier Drouet et Alain Hercman pour la French Team.

SLU : Guillaume, quelle est l’histoire de FrenchFlair Audio et votre cursus ?

Guillaume Boda : Je viens de la sonorisation pro. Après une licence professionnelle en acoustique au laboratoire d’acoustique du Mans, j’ai fait mes armes à la R&D de Nexo pendant 4 ans. Ensuite j’ai travaillé en Australie pour un fabricant audio, Quest Engineering où j’ai pris en charge le développement des produits électroacoustiques, l’intégration de technologie occidentale et le développement industriel.
L’idée de créer une enceinte acoustique comme un objet dans l’espace, à l’instar de ce qui se fait en luminaire, a germé en 2012 en association avec un ancien copain de Fac. Il travaillait dans l’acoustique du bâtiment en lien avec des architectes. L’offre en 2012 paraissait très conventionnelle et l’on s’est dit qu’il y avait de la place pour un imaginaire un peu supérieur sur le produit même qu’est l’enceinte de sonorisation.

La démarche de créer un objet avec une esthétique différenciante nous rapprochait des architectes avec lesquels mon associé à l’époque avait pas mal de projets. Il a ramené un mode de travail sur des projets architecturaux et moi je portais le développement de produits et l’industrialisation que j’avais appris en Australie. Le nom FrenchFlair identifiait le savoir-faire électroacoustique français qui est reconnu à l’étranger. Je suis revenu d’Australie pour m’installer à Lyon et nous avons monté le projet pendant 1 an avant la création effective de la boîte en 2013.

Le restaurant chic et décontracté du Byblos Beach à Ramatuelle équipé en FrenchFlair Audio – Intégrateur : Colorsonic

SLU : Quelle sorte de collaboration avez-vous définie ensemble ?

Xavier Drouet : C’est une prise de participation de la French Team (les dirigeants d’Axente et de Frenetik. NDLR) qui intègre le contrôle de l’entreprise dont je deviens gérant. Le siège social passe au Parc de l’Evénement à Longjumeau. Guillaume Boda, fondateur de FrenchFlair Audio est notre associé et se concentre sur la R&D et la fabrication toujours à Lyon. Nous prenons en charge la commercialisation (Via Axente pour la France), l’objectif étant le développement international de la marque.

SLU : Pourquoi prenez-vous une participation dans cette entreprise ?

Jérôme Bréhard : C’est une volonté de développer l’audio et des marques dans la continuité de ce qui a été initié avec Frenetik. C’est aussi la rencontre de Guillaume qui a été extrêmement motivante. C’est nous qui sommes venus à lui. Ce n’était pas son projet mais nous avons vu en lui un créateur, un inventeur. Et l’idée nous est venue que nous pouvions ensemble aller encore plus loin dans la réalisation de ses projets en lui apportant des moyens financiers et le support d’une équipe (commerce, marketing, communication, etc…).
On sait que c’est difficile parfois pour une petite société de se développer, on peut très vite être amené à se créer des barrières. C’est donc la volonté de passer FrenchFlair Audio de start-up à scale-up, donc de passer à la vitesse supérieure en termes de développement de l’entreprise.

Guillaume Boda : je n’étais pas en recherche mais j’étais plutôt ouvert. Avec mon associé de départ, on a fait face à quelques années un peu compliquées suite à la création de la société. C’était notre première entreprise. La sauce a pris, notre démarche sur le marché a été plutôt bien accueillie. Nous avons commencé à travailler avec pas mal d’intégrateurs influents en France. Puis je me suis séparé de mon associé. L’entreprise a commencé à mieux fonctionner et s’est posé le problème de faire face à la croissance. Il y a deux façons de faire, soit on continue à travailler un petit peu dans son coin et on compte sur la croissance organique pour faire grossir la boîte, soit effectivement on trouve un appui.

Pour l’espace événementiel Pavillon Elysée, l’intégrateur Vidéosonic a choisi de montrer les AS3 en optant pour des suspensions.

Quand on a commencé à discuter avec Axente via Alain Hercman, il s’est trouvé que les envies étaient communes, pour eux d’intégrer des compétences en acoustique et en développement de produit audio, et moi j’étais intéressé à m’associer à des gens qui pouvaient appuyer un développement industriel et commercial. Ce n’était pas un besoin immédiat mais j’allais devoir y faire face. Je ne me serais pas précipité vers des gens qui auraient pu apporter uniquement des finances, j’avais envie d’une relation humaine, de confiance et je suis content d’avoir trouvé des partenaires qui évoluent dans l’audio.

Jérôme Bréhard : On aime aussi la complémentarité des âges, des générations. Aussi bien les fondateurs de Portman que Guillaume sont jeunes. Ils ont une vision du monde différente de la nôtre, une vision du business beaucoup plus moderne : c’est hyper nourrissant.

SLU : Pour la French Team ça participe à une démarche de croissance externe ?

Xavier Drouet : Non, certainement pas. Si on voulait faire de la croissance externe à tout prix on achèterait des grosses boîtes. On en a les moyens. On veut développer FrenchFlair Audio à l’échelle humaine et la faire grandir à notre image. C’est pareil pour Portman, et nous avons démarré Sixty82 à zéro et Frenetik à zéro également. C’est un moyen d’avoir une bonne vision du marché de la lumière, de la structure et de l’audio, qui sont nos terrains de jeu.

SLU : Quel est le chiffre d’affaires de FrenchFlair Audio

Xavier Drouet : Pour 2019 on attend 600 000 €, l’objectif étant de développer l’export qui représente très peu aujourd’hui avec seulement trois distributeurs.

La salle des Fresques du Pavillon Elysée équipée d’AS5 montées sur lyre. Intégrateur Vidéosonic

SLU : Quels sont les effets immédiats de cette union ?

Jérôme Bréhard : FrenchFlair Audio a déménagé immédiatement (en août NDLR) dans des locaux beaucoup plus grands, et nous avons lancé des recrutements. On apporte une capacité de développement une capacité d’industrialisation, parce que nous croyons fort dans le design et dans les performances des produits.

Xavier Drouet : Et La French team apporte la marque Frenetik dans la société FrenchFlair qui a maintenant en charge la R&D, la production et la commercialisation des deux marques à l’export, Axente se concentrant sur la France.

SLU : FrenchFlair Audio fait appel à des sous-traitants ? Si oui, avez-vous prévu de l’équiper d’outils de production ?

Xavier Drouet : Oui, aujourd’hui ils assemblent des produits dont les composants sont sous-traités. La région lyonnaise est un bassin de compétence industrielle et Guillaume sous-traite pas mal de choses. Avec les moyens financiers que l’on apporte, on va pouvoir organiser la production différemment et réaliser plus de choses en interne comme la soudure aluminium et une partie de l’usinage, pour accroître la réactivité et la maîtrise du produit.

Les têtes adoptent un profil conique grâce au choix de l’aluminium moulé. AS3 (HP large bande 3”) et AS5 (HP coaxial 5”/1”).

SLU : Frenetik et FrenchFlair Audio sont deux marques destinées au marché de l’intégration. Resteront-elles à terme dissociées ?

Alain Hercman : Ce qui est commun aux deux marques c’est leur ADN de spécialiste très pointu, mais sur des marchés très différents et totalement complémentaires.
Le marché de FrenchFlair Audio c’est l’architectural personnalisé en petites ou grandes séries, Frenetik est centrée sur les solutions techniques en réseau Dante, PoE.

L’AS8 (HP coaxial 8”/1,5”)

Christophe Carles : Si on raisonne purement audio, en excluant l’esthétique et le Dante, de par la limitation du PoE+ aujourd’hui, et même si on passe au PoE++ demain, Frenetik restera une marque d’enceintes de petite puissance, alors que les FrenchFlair sont des enceintes de puissance.
Elles commencent là ou Frenetik s’arrête en termes de performances. FrenchFlair Audio peut faire du bar lounge, et produire des niveaux festifs, alors que Frenetik s’arrête à un niveau d’annonce et de musique d’ambiance.

Jérôme Bréhard : Nous avons des marques de spécialistes. On ne veut surtout pas développer des marques qui coifferaient tous les besoins du marché.

Un espace de la Fondation Louis Vuitton à Paris équipé en AS5. Scénographie : Labeyrie – Intégrateur : ETC Audiovisuel

SLU : Est-ce que vous apporterez à Guillaume votre expérience en sourcing ?

Jérôme Bréhard : Guillaume restera libre de ses choix, suivant notre démarche de respect du designer et du créateur. Parfois ce n’est pas toujours facile de travailler avec des artistes, on en a l’expérience, mais c’est la clé du succès et je sais que l’équipe attache beaucoup d’importance à conserver cette liberté de création. Alors oui, on espère apporter des choses positives mais surtout on ne va rien imposer.

Xavier Drouet : Chacun porte sa pierre à l’édifice dans un esprit collégial. Christophe Carles pour la partie technique – ils sont très complémentaires Guillaume et lui – Alain Hercman et Jérôme Bréhard procurent leur compétence commerciale et un retour de terrain. Bien sûr on maîtrise des solutions industrielles pour avoir déjà investi dans une production de structure, une production d’éclairage et aujourd’hui une production audio, toutes intégrées aux entreprises, ce qui n’était pas le cas précédemment avec Ayrton où l’on sous-traitait toute la fabrication.
C’est le dénominateur commun de nos investissements d’intégrer la production et de ne pas dépendre d’un fabricant extérieur. C’est aussi ce qui nous a séduits dans cette nouvelle coopération : un produit français, fabriqué en France avec un nom très français (Rire)

Les deux subs de la gamme sont en bois : AS-S10 en 10” et AS-S24 en double 12”

SLU : Parlons de la gamme et de ses caractéristiques spécifiques. Pourquoi avez-vous choisi l’aluminium moulé pour réaliser le corps des enceintes ?

Guillaume Boda : On a validé acoustiquement l’utilisation de l’aluminium qui apporte davantage de bénéfices que de contraintes. Dans le secteur audio pro, les fabricants audio classiques font appel à l’industrie du bois, mais le bois limite énormément la forme même de l’objet. Il y a des marques de monitoring de studio qui utilisent l’aluminium, on pense à Genelec ; on pense à Klein Hummel.
On avait l’intuition que l’aluminium était un matériau déjà accepté sur ce marché, et il est particulièrement apprécié dans le domaine architectural. Les architectes adorent l’alu, en structure, visserie, interrupteurs, luminaires… Ce matériau nous a permis d’aller plus loin dans les formes. Il offre cette rigidité, et il est beaucoup plus léger que d’autres métaux.

SLU : Comment s’organise la gamme ?

Guillaume Boda : La série AS est constituée de trois modèles de tête et deux subs. L’AS3 utilise un haut-parleur 3 pouces large bande, L’AS5 est montée avec un coaxial de 5 pouces / moteur 1” et l’AS8, un coaxial de 8”/moteur 1,5”. Le sub AS-S10 est un 10”, et le AS-S24 utilise un double 12”.

200 références sont proposées dans le nuancier RAL pour personnaliser la coque des enceintes

Jérôme Bréhard : Il y a une sélection de 200 RAL pour les corps et une sélection de couleurs pour le tissu acoustique en face avant. De même pour les systèmes d’accroche et la gaine des câbles, on peut assembler les couleurs en fonction des besoins.
C’est ce qui séduit beaucoup les architectes et décorateurs parce que l’objet est élégant et qu’ils peuvent en plus le rentrer dans des codes couleur.

Une collection de 17 couleurs au choix pour le tissu acoustique de la grille de sortie.

SLU : D’où viennent les haut-parleurs utilisés ?

Guillaume Boda : Ce sont principalement des haut-parleurs de marque européenne et fabriqués en Europe. Je connais assez bien les fabricants de haut-parleur du fait de mon expérience.

SLU : Est-ce que vous préconisez des systèmes d’amplification particuliers

Guillaume Boda : Non, il y a des presets recommandés pour le filtrage des têtes et des subs, mais il n’y a pas de marque recommandée. Le client est libre de ses choix.

SLU : Quelle est la limite en quantité d’une série sur-mesure et le délai de fabrication ?

Jérôme Bréhard : Il n’y a pas de limite inférieure, c’est de la personnalisation, pas de la transformation, et le délai est raisonnable, entre 3 à 4 semaines.

La suspension trapèze : élégante et très originale

Alain Hercman : l’intérêt du concept c’est d’avoir des enceintes qui se placent sur des rails comme des spots lumière et qui vont se positionner à l’endroit où ça va fonctionner. On ne va pas mettre une enceinte dans un angle parce que c’est là qu’elle sera la plus discrète.
On peut placer dans l’espace ces objets sonores qui sont beaux, sans faire de compromis sur la qualité audio grâce aux possibilités d’accroche sur des rails, des perchoirs, des suspensions, des lyres… Des systèmes assez sophistiqués.

Les suspensions de la gamme rivalisent de sobriété.

C’est beau et ça sonne

Nous avons écouté deux produits emblématiques de la nouvelle carte FrenchFlair Audio d’Axente, les têtes AS-5 et le sub AS-S10 grâce à la complicité de Christophe Carles, son Directeur technique audio et d’Alain « Simon Phillips » Hercman, le Directeur du département audio. Cette écoute a eu lieu durant les Ateliers d’Axente.

Le sub AS-S10 avec deux têtes AS-5, le genre de combo gagnant et élégant, tel que déployé dans les murs d’Axente.

Les AS-5 sont des têtes passives articulées autour d’un 5” et d’un moteur coaxial d’un pouce, les deux à aimant ferrite et d’origine italienne, le tout étant enfermé dans un corps en alu avec une charge bass-reflex.
La directivité conique est large pour le 5” qui monte jusqu’à 2 kHz environ à 90°, mais plus pincée pour le moteur qui prend le relai avec 70°, un choix qui se justifie dès lors que l’on souhaite cantonner la présence sur une surface plus réduite.
Rappelons que ces enceintes sont conçues pour être accrochées en hauteur ce qui élargit d’autant la zone couverte.

Seules, les AS-5 délivrent un rendu plus que correct et suffisant dans bon nombre de situations où le programme musical, la pression requise ou l’absence de cran « danse » dans l’exploitation, ne demandent pas l’octave inférieure et un SPL de course.

La réponse en fréquence de l’AS-5, large et avec une préaccentuation dans le haut, prête à être utilisée ou gommée en fonction de l’usage prévu.

On note une assez nette préaccentuation du haut du spectre entre 4 et 18 kHz ce qui est normal compte tenu de la projection requise et d’un emploi dans une atmosphère généralement bruyante. L’ensemble est agréable, piqué, sans aucune agressivité et d’une qualité de rendu très nettement supérieure à l’offre habituelle.

Le sub AS-S10 est équipé d’un 10” aussi italien, à longue excursion, aimant néodyme et chargé en bass-reflex. Il offre une sensibilité de 96 dB SPL pour une puissance admissible AES de 400 W soit 126 dB SPL Max avec un facteur de crête de 6 dB.

La réponse de l’AS-S10 avec en bleu la partie « utile », la portion au-delà de 110 Hz pour les AS-5 ou 130 Hz pour les AS-3 étant atténuée à raison de 24 dB/oct

Il complète parfaitement l’AS-5 en lui apportant l’octave en dessous des 110 Hz qui sont conseillés comme fréquence de coupure à 24dB/oct et passe même 42 Hz à -6dB. Son rendu est assez sec et précis avec tout de même une rondeur agréable et peut être adapté à la nature de couleur souhaitée.

Le rendu tête/sub est parfaitement dans la cible visée avec, sans autre correction qu’une mise en phase, un filtrage entre les deux et un réglage du niveau du sub, un son moderne, vif, rond et défini, sans dureté dans le spectre vocal. A bas niveau il reste une belle impression de grave et un doux aigu, parfait pour ne pas faire élever le niveau de parole et auto alimenter l’escalade sonore.

Une vue des amplis LEA, spécifiquement conçus pour le marché de l’installation et disposant d’un ensemble de fonctions sur lesquelles nous reviendrons prochainement.

Axente dispose depuis peu de LEA, une nouvelle gamme américaine d’amplis d’installation due au talent et à l’expérience d’une grande partie de l’équipe de Crown dont la réputation n’est plus à faire.

Ces amplis extra plats disposant de la puissance, connectivité et processing nécessaires au déploiement et calage des produits FrenchFlair qui appellent de leurs vœux une adaptation soignée, surtout s’ils sont appelés à « chauffer » une clientèle qui poursuivra sa soirée en boîte, tâche très largement dans leurs cordes dès lors qu’on insère des limiteurs pour préserver les gamelles. LEA offrira à ce propos la capacité d’être administré à distance sur la gamme Network Connect IoT. Le bonheur de l’intégrateur et le futur de nos professions.

Les références sont parlantes, Pavillon Élysée, Fondation Louis Vuitton à Paris, Byblos Beach à Ramatuelle, Noto Salle Pleyel, Restaurant Le Ponton à La Baule, Hôtel Coeur de Megève, FrenchFlair Audio s’intègre clairement dans le domaine de l’architecture hôtelière design et de la muséographie.
Axente est en cours d’aménagement d’un auditorium dans son bâtiment où toute la gamme sera en démo (les enceintes Frenetik et autres gammes audio aussi). Vous pourrez ainsi juger de la qualité acoustique des produits.

Détails des références

Pavillon Élysée – Intégrateur : Vidéosonic
Fondation Louis Vuitton à Paris – Scénographie : Labeyrie – Intégrateur : ETC Audiovisuel
Byblos Beach à Ramatuelle – Intégrateur : Colorsonic
Noto Salle Pleyel – Architecte d’intérieur : Laura Gonzales – Intégrateur : Colorsonic
Restaurant Le Ponton à La Baule – Architecte : Atelier Cos – BE : RMS – Intégrateur : TLS
Hôtel Cœur de Megève – BE : LM Ingénierie – Intégrateur : Axians


Plus d’infos sur le site Axente et sur le site FrenchFlair Audio

Caractéristiques