Porté encore une fois par le show haut en couleur de Stéphane Migné, Ayrton met à l’honneur une gamme complète de lyres Spot et Wash. Les projecteurs impliqués sont à la fois les garants d’une certaine tradition de l’éclairage et les portes étendards d’une conception quasi futuriste, nouveau credo d’Ayrton depuis le lancement de ses séries Profile et Wash Luminaire, portés par le succès du Ghibli.
L’équipe Ayrton à l’ouverture de Prolight+Sound. De G à D : Rémi Derruau (Product Manager), Christopher Ferrante (CEO), Cyril Union (Electronic Design Engineer), Michael Althaus (Global Sales Director), Yvan Péard (CTO), Roger Li (Key Account Manager) Simon Gasch (International Sales), Marilyn Hordesseaux, Zane Cretten (International Sales), Jorg Sieper (Germany Sales), Markus Kowalewsky (Germany Technical Support), Linnea Ljungmark (International Sales), Lance Liu (Industrial Engineer), Jean Nguyen (Marketing Manager), Jerad Garza (International Sales), Sandra Valentin (Inside sales), Evgenii Kamenskii (Russia Sales), Axel Schwakenberg (Germany Marketing), Henrik Frevert (Germany Sales), Vincent Billard (Director of customer service)
Après le lancement à l’automne dernier de ses deux fers de lance, le Profile Khamsin et le Wash hybride Bora, deux nouveautés viennent compléter cette série de luminaires dans le vent, dans des déclinaisons plus compactes, les Diablo et Levante.
En avant-première également, un monstre de puissance et de précision dénommé Huracán-X, dont la luminosité atteint de nouveaux records, et le premier Profile IP65 d’Ayrton, le Perseo-S seront détaillés prochainement.
En complément des Merak et Mistral, les Diablo et Levante sont les déclinaisons en 300 watts et moins de 22 kg des fameux Khamsin et Bora. Tous deux sont disponibles dans des versions de moteur led différentes, le S et le TC, ce qui fait 4 modèles en tout, strictement semblables de l’extérieur.
Les versions S sont propulsées par une source led blanche 300 W de 26 500 lumens à 8000K et annoncés pour un peu moins de 20 000 lumens à 6.500K en sortie avec un IRC supérieur à 70. En source TC ce sont 20 500 lumens à 7000K au départ et 14 000 lumens à 5700K à l’arrivée, mais doté un IRC à 90.
Les modèles TC sont donc plutôt prévus pour des applications très précises en lumière, comme en opéra ou en tournage, tandis que le gain de puissance des S les destine essentiellement à la scène ou aux évènementiels.
Ces deux projecteurs, fortement complémentaires, se révèlent riches en effets et pourvus d’un système optique décisif, réalisé avec un ensemble optique complexe de 13 éléments.
Adeptes du même design minimaliste tout en douceur…… les projecteurs Ayrton ne se distinguent plus que par leur logo.
Le Diablo est un Profile équipé d’une roue de 7 gobos HD verre graphiques tournant, de l’effet ‘sparkle’ de scintillement du module led, d’un prisme 5 facettes, d’un iris, d’une roue d’animation, de 4 couteaux à insertion totale, d’un frost, d’une trichromie CMY, d’un CTO variable et d’une cassette de 7 couleurs complémentaires. Sa large amplitude de zoom permet de passer de 6,7° à 53° au travers de sa lentille de sortie de 119 mm.
Le Wash Beam Levante possède aussi 7 gobos tournants, plus basiques mais très efficaces, l’effet ‘sparkle’, un iris, 4 volets internes à insertion totale, un frost linéaire et le même système de colorimétrie. Particularité du Levante, une lentille claire de 138 mm orne sa tête, preuve de son hybridation Wash et Beam. Son zoom plus important passe de 6,3° à 58°.
Les deux utilisent les dernières technologies avancées de refroidissement par changement de phase liquide et dispersion de chaleur tubulaire, garantes d’un rendement maximum et d’une ventilation silencieuse. Ils sont compatibles DMX-RDM et Lumen Radio grâce à leur récepteur sans-fil intégré.
Leur production a déjà démarré, afin de garantir dès maintenant les premières livraisons pour les commandes effectuées auprès d’Axente, distributeur d’Ayrton.
Erigé en 1873 et après plusieurs vies mouvementées, La Scala Paris désormais théâtre d’art s’est équipé de 172 enceintes Amadeus et du processeur de son spatial Holophonix. Ce système de diffusion immersive offre au théâtre parisien un outil aux possibilités infinies.
La Scala Paris est un théâtre d’art, ouvert à tous les courants de la création au plus haut degré d’invention. Après des année d’errance et d’abandon, il s’est inventé et rebâti de fond en comble, du printemps 2016 au printemps 2018, dans un dialogue constructif avec les artistes d’aujourd’hui, de toutes les disciplines. Plusieurs dizaines d’entre eux sont venus visiter ce lieu et l’ont façonné par l’expression de leurs désirs.
Le kit son est aussi polyvalent que magique par son potentiel. Souhaitons que des œuvres spécifiques soient crées afin de l’exploiter.
Tous ont composé sa programmation, habités par l’histoire extraordinaire de la salle et l’ambition de son projet artistique. Tous sont devenus aussitôt des « pensionnaires » de La Scala Paris qui présentera régulièrement leurs créations tout au long des saisons futures. Théâtre, danse, arts du cirque, musique et arts visuels habiteront dans les murs neufs d’un lieu de mémoire, impatient de rayonner ici et partout.
Des artistes scénographes, designers pensionnaires avec Mélanie et Frédéric Biessy qui ont repris ce lieu et l’ont ressorti de terre.
Parce que nombre d’artistes d’aujourd’hui ne peuvent s’exprimer totalement dans les espaces de représentation traditionnels et frontaux, c’est dans un dialogue avec eux que s’est inventée la conception de la Grande Salle de La Scala Paris.
Richard Peduzzi en charge de l’identité visuelle de La Scala
Elle est dotée d’un gradin modulable dessiné par le scénographe Richard Peduzzi et construit par les sociétés italiennes CETA, de Bergame, et BL&F, de Padoue, sur le modèle inventé par le designer Giorgio Armani pour ses propres cinémas et spécialement adapté pour La Scala Paris.
Ce gradin mobile et sécable, piloté électroniquement par « joystick », permet plusieurs configurations différentes pour favoriser toutes les formes de la création scénique et plastique : frontale, bi-frontale, tri- frontale, quadri-frontale, etc. Ce gradin est complété par deux balcons et des coursives latérales d’environ 100 places à chacun des deux étages.
La jauge en version frontale est de 560 places. Elle peut être étendue jusqu’à 750 personnes selon la configuration. La modularité est exceptionnelle. Il faut en effet moins de quarante-cinq minutes pour modifier la configuration du parterre.
Un gril technique sous plafond aux mesures de la salle (15 mètres de largeur sur 25 mètres de profondeur) permet à tous les systèmes d’accroche – son, lumière et vidéo – de trouver leur place quelles que soient les volontés des metteurs en scène, chorégraphes, chefs d’orchestre, vidéastes et plasticiens.
Philippe Manoury en charge de l’identité sonore de la Scala.
La Scala Paris est dotée d’une acoustique physique variable, mettant en œuvre les technologies les plus récentes, conçue avec le compositeur Philippe Manoury et les meilleurs ingénieurs acousticiens.
Cette acoustique remarquable peut satisfaire les exigences des compositeurs, interprètes et designers sonores.
Par sa modularité et son acoustique variable, La Scala Paris offre des conditions de création, de production et de représentation parmi les plus performantes de la capitale.
Les choix sonores et acoustiques qui ont été faits par Mélanie et Frédéric Biessy à la Scala sont nés de leur rencontre avec des artistes tels que Philippe Manoury, Philippe Hersant ou Philippe Schoeller. Il s’agissait pour eux de concilier un dispositif prêt à accueillir tous types de spectacles vivants et les concerts les plus sophistiqués sur les plans acoustiques et sonores. Leurs rencontres et échanges avec l’IRCAM ont également contribué à faire de La Scala Paris une salle aux performances acoustiques uniques.
Melanie Biessy, co-propriétaire de La Scala.Frederic Biessy, co-propriétaire de La Scala.
L’acoustique et la sonorisation de cette salle sont au cœur du projet de Mélanie et Fréderic Biessy, même si La Scala n’est pas à proprement parler qu’une salle de concert.
« Faire le pari de la pluridisciplinarité implique pour qu’il soit gagné, que dans chaque domaine, l’outil soit le plus exigeant et le mieux adapté à la qualité et aux exigences des artistes produits. Le retour de tous les artistes qui se sont produits à La Scala depuis quatre mois confirme que ce pari est réussi, » évoque Frédéric Biessy, producteur de théâtre et propriétaire de La Scala Paris.
Le système de diffusion électro-acoustique spécialement imaginé pour La Scala Paris par la société Amadeus – en concertation avec le compositeur Philippe Manoury et les scénographes Patrice Buniazet et Richard Peduzzi – est extraordinaire dans sa conception. Il offre de par sa modularité une quantité quasi-infinie de configurations et de possibilités.
A gauche Gaëtan Byk, le directeur du marketing d’Amadeus et et Thierry Coduys, le responsable recherche et développement du projet HOLOPHONIX chez Amadeus.
« La Scala Paris a été rêvée tel un lieu fondamentalement différent, différenciant de par sa programmation, de par son expression artistique, de par sa scénographie technique et les technologies qui y sont associées.
Le sujet du sonore a immédiatement été essentiel, tant sur des aspects purement acoustiques, mécaniques, que sur ceux de la diffusion électro-acoustique, » évoque Gaëtan Byk, Directeur Marketing de la marque Amadeus.
Le système est articulé autour du nouveau processeur de son spatial HOLOPHONIX, conçu par Amadeus, en collaboration avec le STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son) ; laboratoire fondé en 1995 et hébergé à l’IRCAM associant le CNRS, Sorbonne Université, le Ministère de la Culture et l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique.
Le processeur HOLOPHONIX permet de mixer, de réverbérer et de spatialiser des matériaux sonores provenant de divers dispositifs selon différentes techniques de spatialisation et de combiner ces techniques (ou algorithmes) en temps réel.
Imaginé selon une représentation semi-sphérique, enveloppant au maximum les spectateurs et adapté aux contraintes géométriques (parallélépipédiques), techniques et esthétiques de la Grande Salle, le dispositif de diffusion sonore est articulé autour de 127 haut-parleurs, fabriqués par la marque Amadeus.
Une capture d’image issue du processeur Holophonix et montrant La Scala et l’ensemble d’enceintes prêtes à répondre à tous type d’algorithme et d’exploitation immersive
Il est largement inspiré dans sa philosophie du dispositif installé au sein de l‘Espace de Projection de l’IRCAM, salle à acoustique variable destinée à la recherche sur les systèmes de reproduction du champ sonore, dont WFS (Wave Field Synthesis) et Ambisonics 3D. Cet espace accueille plus de 339 enceintes sur-mesure, développées et fabriquées par Amadeus entre 2008 et 2012.
Les Amadeus PMX 5 SLIM 30° développées spécifiquement pour La Scala
Certaines enceintes acoustiques et notamment celles installées au niveau des passerelles supérieures de La Scala Paris ont été développées spécifiquement sur cahier des charges.
La face avant des modèles installés en première passerelle, à 6.50 mètres depuis le niveau du sol, est naturellement inclinée, offrant au transducteur coaxial une inclinaison naturelle de 30° favorisant un recouvrement optimal au sweet spot. La face avant des modèles installés en deuxième passerelle offre au transducteur une inclinaison supérieure de 45°.
Trois « antennes » de haut-parleurs sont installées en rappel, sous chaque balcon. Chacune est constituée de 12 enceintes coaxiales PMX 4 uniformément réparties dans la largeur, induisant un écart inter-sources de 1.25 mètre.
Un ensemble de diffusion frontal de forte puissance (« line array ») est également intégré au dispositif. Il est articulé autour de 18 DIVA M² nouvellement parus au sein de la gamme Amadeus. Il peut être installé selon plusieurs configurations, à savoir L/R (2 x 9 DIVA M²), ou L/C/R (3 x 6 DIVA M²) ou multidiffusion (6 x 3 DIVA M²).
Neuf DIVA M². Le renfort en sub est constitué par quatre ML15 et quatre ML18.
« La Scala Paris est le premier théâtre français à combiner un système de variabilité acoustique, articulé autour de parois modulaires à deux faces (absorbante, diffusante), à un système de diffusion immersif extrêmement élaboré constitué de quelques 172 haut-parleurs, » explique Thierry Coduys, Responsable Recherche et Développement du projet HOLOPHONIX chez Amadeus. « Imaginer un dispositif de diffusion sonore unique en son genre, à la dimension de La Scala Paris – véritable joyau technique et technologique – fut un challenge fascinant, enivrant ».
Le processeur poly-algorithmique HOLOPHONIX offre un nombre quasi-illimité de bus (ou spatialisateurs), chacun pouvant exécuter un algorithme de spatialisation embarqué et notamment Higher-Order Ambisonics (2D, 3D) Vector-Base Intensity Panning (2D, 3D), Vector-Base Amplitude Panning (2D, 3D), Wave Field Synthesis, Angular 2D, k-Nearest Neighbor, Stereo Panning, Stereo AB, Stereo XY, Native A Format Ambisonics, Native-B Format Ambisonics, Binaural.
Au sein de la Grande Salle, trois spatialisateurs Wave Field Synthesis (WFS) sont utilisés, afin de piloter le plus finement possible chaque antenne de rappel, dont les positions spatiales sont différenciées.
Un bus Higher-Order Ambisonics 3D pilote les enceintes acoustiques installées en couronne autour du public, en passerelles, au premier et deuxième niveau et au plafond. Un bus Vector-Base Amplitude Panning (2D) pilote les enceintes acoustiques de Surround, installées au niveau des balcons, derrière le public.
Les enceintes rajoutées ponctuellement au gré des projets peuvent être injectées dans un spatialisateur de type Angular 2D, ou k-Nearest Neighbor ou alors être directement assignées à une source physique (direct routing).
Le célèbre scénographe, peintre, designer et créateur de mobilier Richard Peduzzi signe la totalité de l’architecture intérieure, depuis le « Bleu Scala » édité par Argile jusqu’aux dessins du mobilier, des luminaires, des loges, des escaliers, des rampes, des garde-corps et des coursives de la Grande Salle.
Richard Peduzzi, Amadeus et Argile ont travaillé de concert afin de réaliser la totalité des enceintes acoustiques (exception faite des enceintes mobiles) dans une finition spéciale « Bleu Scala » ; subtile mélange de résines et de pigments bleu gris à la fois sombre et lumineux.
La salle bleu Scala (pas loin du bleu pétrole) avec une infinité de PMX 4 (1 x 4’’ LF ; 1 x 0.8’’ HF) au plafond du premier balcon et face scène.
Le dispositif dans son intégralité est amplifié et contrôlé par des amplificateurs à DSP intégrés développés par la marque Powersoft. Ceux-ci assurent le pilotage des paramètres fondamentaux de chaque système (égalisation, alignement temporel entre les différentes sections, réglage des limiteurs, protection thermique des transducteurs…).
« Les technologies liées au son immersif ou spatial sortent désormais des laboratoires de recherche, pour investir les lieux de spectacles. Elles représentent certainement la prochaine révolution du sonore, indissociable de la vision avant-gardiste de certaines institutions françaises telles que La Scala Paris, le Théâtre National de Chaillot, le Théâtre du Vieux-Colombier, Les Champs Libres (…), comptant parmi les premières à avoir cru et investi en elles, » conclut Gaëtan Byk.
Liste des références installées au sein de la Grande Salle :
Amadeus PMX 5 SLIM 45° (1 x 5.25’’ LF ; 1 x 1.75’’ HF) : 12
Amadeus PMX 5 SLIM 30° (1 x 5.25’’ LF ; 1 x 1.75’’ HF) : 12
Amadeus PMX 5 SLIM 0° (1 x 5.25’’ LF ; 1 x 1.75’’ HF) : 8
Amadeus DIVA M² (1 x 8’’ LF ; 1 x 3.5’’ MHF ; 1 x 1.75” HF) : 18
Amadeus PMX 4 (1 x 4’’ LF ; 1 x 0.8’’ HF) : 54
Amadeus PMX 8 (1 x 8’’ LF ; 1 x 1.7’’ HF) : 8
Amadeus PMX 12 (1 x 12’’ LF ; 1 x 3’’ HF) : 4
Amadeus C15 (1 x 15’’ LF ; 1 x 3.5’’ MF, 1 x 1.75” HF) : 4
Amadeus ML 15 (1 x 15’’ LF) : 4
Amadeus ML 18 (1 x 18’’ LF) : 4
Powersoft X8 DSP+DANTE : 4
Powersoft Ottocanali 4K4 DSP+DANTE : 5
Powersoft Ottocanali 4K4 DSP+DANTE : 3
Powersoft Ottocanali 4K4 DSP+DANTE : 5
Liste des références installées au sein des espaces Hall, Foyer et Restaurant :
Disposant d’un spectre de compétences allant du mixage à la diffusion qui a fait d’elle une professionnelle et formatrice respectée, Delphine Hannotin rejoint Yamaha Music Europe en tant que Manageuse Recherche et Développement. L’annonce en a été faite au PL+S 2019.
Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas, Delphine est une personne aussi discrète que compétente, et Dieu sait si elle est compétente, nous avons donc fait cet entretien à trois avec Bertil Sommer AKA DJ BerSom, le Chef de ventes audio pro de Yamaha, qui nous a aidé à comprendre la stratégie de la maison aux trois diapasons.
Formatrice depuis presque 20 ans à l’INA et aussi consultante pour Yamaha, on l’a retrouvée fréquemment sur le terrain lors de nos grandes messes musicales et télévisuelles hexagonales pour épauler les équipes de Silence ! y compris au système où elle excelle tout autant que sur les consoles au bandeau en ronce de noyer (pas vrai Alex ! NDR).
SLU : Est-ce que d’une certaine manière tu te poses toi aussi ?
Delphine Hannotin : Non pas vraiment, ça fait un bout de temps que je suis à l’INA, mais c’est vrai que j’ai toujours fait des prestations à côté ce qui fait des grosses semaines. On a toujours travaillé en bonne intelligence avec l’INA d’autant que j’ai formé dans les creux d’activité quand il y a des intermittents, et travaillé en pleine saison, là où il y a moins de demande en termes de formation.
SLU : Bye-bye l’INA, bonjour Yamaha. Depuis quand ?
Delphine Hannotin : Lundi 1er avril (nous sommes le 2 en plein PL+S NDR)
Delphine Hannotin et Bertil Sommer lors du PL+S 2019. Cette photo a été prise à la 10ème heure d’ancienneté de Delphine…
SLU : Tu nous expliques ton rôle et où on aura la chance de te voir ?
Delphine Hannotin : Etant française je vais essentiellement travailler en France mais je vais aussi beaucoup voyager puisque la maison mère européenne est en Angleterre et les consoles PM, ce sur quoi je vais principalement travailler, sont présentes très largement aussi en dehors de nos frontières.
Bertil Sommer : Je suis ravi que Londres ait choisi une française pour compléter le pool d’experts en charge d’assister nos utilisateurs mais aussi de synthétiser leurs commentaires et envies afin d’alimenter le bureau d’études au Japon.
Delphine va devenir une sorte d’ingénieure application et va être rattachée au Research and Marketing, ce qui chez Yamaha est appelé le R&M. Ce département basé à Londres fait partie du pôle R&D Europe. Le renfort de Delphine se fait surtout autour de Rivage.
SLU : Delphine sortira d’Europe ?
Bertil Sommer : Oui c’est prévu (regard mi-amusé mi-surpris de l’intéressée NDR) elle va rapidement aller aux USA. Yamaha veut disposer de gros spécialistes capables d’aller partout dans le monde supporter Rivage.
SLU : Ton été sera chaud et suisse on imagine…
Delphine Hannotin : Ohh oui, Vevey, j’arrive, mais même le mois de mai s’annonce chargé !
SLU : Yamaha a décroché le pompon en Suisse ?
Bertil Sommer : Je crois que nous aurons 7 scènes en Rivage, plus la captation sur Nuage avec Nuendo. Grosse config en Dante ! Delphine aura de quoi s’amuser d’autant que la durée de cette Fête des Vignerons est telle que cela s’apparente plus à de l’installation fixe qu’à une prestation !
La PM7 lors de sa présentation à l’ISE 2018 par Andy Cooper, un des futurs proches collègues de Delphine.
On ne peut que souhaiter bonne route et gros son à Delphine et féliciter Yamaha Music Europe pour sa prise qui ne doit certainement rien à l’équipe française du fabricant nippon. Comme on dirait en Belgique : « non, peut être ! » ;0)
Un des bonus à travailler avec des artistes aussi innovants et influents que le producteur de musique et superstar DJ Hardwell c’est d’intervenir sur des spectacles uniques et très intéressants. “Symphonie : La révolution mondiale de la danse” a été un grand moment d’éclairage artistique pour le concepteur lumière et créateur de contenu Andre Beekmans et le pupitreur Jaap Kamps.
@Jorrit Lousberg
L’événement constitué d’une performance live en collaboration avec le DJ electro leader et multiprimé aux Grammy Awards Metropole Orkest a eu lieu au Ziggo Dome d’Amsterdam et célébrait 30 ans de musique dance. Il s’est tenu en parallèle de la célèbre conférence Amsterdam Dance Event (ADE).
Andre Beekmans et son groupe The Art of Light (situé à Eindhoven aux Pays Bas) ont été approchés par les organisateurs “Fourmation Events” et “MOJO”. Leur projet était de concevoir un éclairage qui marque à la fois les esprits tout en restant relativement consensuel par rapport à l’événement. Un oxymore qui a donné lieu à une liste de spec de plus de 200 projecteurs Robe. Parmi tous les appareils listés, figuraient des Pointe, des Spiider, des BMFL WashBeam et des BMFL Blade.
@Jorrit Lousberg
Le spectacle a été un véritable défi pour Andre Beekmans et son équipe. Jaap Kamps, un de ses compagnons de route régulier, faisait également partie de l’aventure.
Le point de départ étant les principaux éléments de décors conçus par Freek Cornelissen, une grande pyramide située à l’arrière de la scène et composée de quatre triangles équilatéraux, chacun équipé d’écrans leds, a constitué le principal moteur de leur inspiration.
En effet, une sculpture de forme trapézoïdale et composée de multiples triangles entourés de barres de leds flottait en plein centre. Sous le contrôle de l’équipe lumière, elle était alimentée par un média serveur Hippotizer.
Le mur du fond et la régie du DJ, eux aussi, étaient couronnés de grands triangles composés d’écrans à leds. L’orchestre sur le pont était également mis en valeur grâce à des barres de leds en section triangulaire.
Le plafond supportant plusieurs ponts suspendus, avait pour but d’assurer une continuité de la forme en triangle jusque dans la position des éclairages.
Le concept d’Andre Beekmans était de créer une installation qui puisse servir à la fois pour le “Symphony Show” et pour l’événement organisé par Q-danse. Il fallait donc trouver une solution flexible.
@Jorrit Lousberg
La performance “Symphony” étant divisée en trois parties, il avait besoin de créer un style particulier qui collerait avec l’ambiance issue d’une combinaison entre electro et musique d’orchestre.
En plus de cela, l’éclairage devait être suffisant pour que les musiciens puissent voir le chef d’orchestre à tout moment mais aussi lire leur partition !
Les soixante-trois projecteurs Robe Spiider étaient tous accrochés sur des ponts de forme triangulaire ce qui était idéal pour l’éclairage de face et de contre de l’orchestre.
Malgré les 18 mètres de hauteur, les Spiider ont fourni suffisamment de puissance et d’intensité pour éclairer efficacement la scène et l’orchestre. Ils ont, en outre, apporté de fabuleuses couleurs ajoutant ainsi au caractère immersif et profond des différents tableaux.
Les triangles constitutifs de la pyramide volante étaient mis en valeur par les Pointe Robe. Les 115 autres projecteurs de cette même gamme éclairant d’autres points pour créer un équilibre harmonieux.
Depuis le début de sa commercialisation il y a 5 ans, Andre Beekmans utilise le Pointe dans ses conceptions ce qui permet à ce projecteur de se positionner aujourd’hui comme un des standards de l’industrie de l’éclairage de danse. De manière générale, il est aujourd’hui choisi pour sa flexibilité, sa rapidité, sa petite taille, et le vaste champ de ses possibilités en matière de diffusion.
@Jorrit Lousberg
Andre a aussi installé huit BMFL WashBeam de chaque côté de la scène sur le balcon du Zigga Dome. Les disposer en anneaux a permis de créer plus d’options en matière d’éclairage d’orchestre. Ces positions sont régulièrement utilisées pour obtenir une belle lumière sur scène et le haut niveau de sortie des BMFL WashBeam était idéal pour cela.
Pour compléter ce line-up Robe, 16 BMFL Blade éclairaient le chef et son orchestre.
L’équipement lumière qui incluait également d’autres projecteurs motorisés ainsi que de nombreux strobes et barres de leds assemblées en triangles a été fourni par le prestataire Philippo et par Virtue Projects, gestionnaire technique lumière du Ziggo Dome.
Les principaux défis de cet éclairage résidaient dans la programmation et le mapping des leds. Ce dernier point a d’ailleurs été effectué via un média serveur géré par Andre en plus des caméras et de l’éclairage de l’orchestre et cela pendant que Jaap se concentrait sur l’éclairage principal du spectacle. Tous deux ont, pour cela, utilisé des consoles GrandMA2 Full Size.
Ils ont mis en place une combinaison de synchro par time code et d’interventions manuelles. Une partie de la restitution était déclenchée par la console de mixage du DJ, avec l’ajout manuel de détails et de mises en valeurs subtiles, un processus nécessitant une exécution rapide, une fluidité et des talents d’improvisation.
@Jorrit Lousberg
En raison de la perpétuelle évolution de ce projet de collaboration entre Hardwell et le Metropole Orkest, ils n’ont pu disposer que d’une seule après-midi de répétition avant le spectacle.
C’est finalement grâce aux talents conjugués à l’expertise de tous que ce spectacle incroyable de deux heures a pu voir le jour et mettant en valeur la créativité et la musique de grands noms. L’équipement vidéo a été fourni par Faber et le contenu vidéo par Eyesupply.
Situé sur la rive sud de Londres, le National Theatre, est une institution publique très respectée depuis plus de cinquante ans. Dans ses trois salles, Olivier (1 110 places), Lyttelton (890 places) et Dorfman (400 places), il accueille toute une palette de représentations théâtrales, depuis les créations intrépides jusqu’aux classiques revisités.
Le service technique du National Theatre a la responsabilité de fournir les matériels de la meilleure qualité pour maintenir toutes les productions au plus haut niveau possible. C’est pourquoi Robert Juliat est très fier que le service des éclairages ait investi une fois de plus dans du matériel de sa marque au cours des 12 derniers mois pour grossir son parc déjà considérable de projecteurs Robert Juliat.
« Nous avons plus de 300 découpes Robert Juliat Série 600 de 1 kW et Série 700 de 2,5 kW. On les utilise principalement comme éclairage général dans les salles Olivier et Lyttelton, où ils sont installés sur les passerelles de façade », explique Paul Hornsby, responsable des ressources d’éclairage. « Ces derniers sont particulièrement adaptés aux longues distances dans les salles Olivier et Lyttelton, où ils donnent le punch caractéristique des 2,5 kW, que tout le monde recherche et qu’aucun équivalent à leds ne peut encore donner actuellement. »
En 2018, le département Hornsby a réalisé un gros investissement dans 54 rampes à leds Dalis 860. « Notre objectif était de pouvoir éclairer un cyclorama enveloppant la salle Olivier, ce que nous pouvons faire somptueusement avec 48 Dalis (24 en haut et 24 en bas). Par exemple, le cyclorama pour Common mesure 8 m de haut sur 21,5 m de large, vous voyez donc la taille de l’espace à couvrir ! »
« Nous avons choisi le Dalis car nous étions à la recherche d’une solution à leds pour remplacer nos anciens cycloramas au tungstène. Nous avons comparé différents produits et avons trouvé qu’en termes de taille, de couverture et de luminosité, le Dalis était le meilleur sur le marché. »
« Le Dalis a également l’avantage de ressembler à une rampe tout à fait classique. Il est compact et lumineux, il nous donne donc l’impact dont on a besoin pour la salle mais on peut aussi le placer beaucoup plus près du tissu du cyclorama que les autres projecteurs, car il prend beaucoup moins de place. C’est un appareil très souple.
Ce n’est pas la première fois que le Dalis 860 fait son apparition sur la scène du National Theatre. À l’été 2017, Paule Constable, concepteur d’éclairage primé, a utilisé une rangée complète de Dalis 860, avec un magnifique effet, sur la production de la pièce Common de DC Moore.
« C’est génial d’avoir une solution de changement de couleur aussi belle et maniable avec une consommation d’énergie très modique », confirme Hornsby. « À pleine puissance, on n’utilise que 10 % de l’énergie consommée par nos anciens projecteurs au tungstène de 500 W et 1 kW, sans oublier l’économie considérable réalisée sur les gélatines, certaines nuances de bleu ne durant qu’une seule représentation !
Nous n’avons jamais eu la moindre plainte à propos du choix de couleurs ou de l’absence de source tungstène. Les concepteurs peuvent trouver toutes les couleurs qu’ils veulent et la couverture est extrêmement belle et uniforme. »
Actuellement, on utilise les Dalis pour des productions dans les salles Lyttelton et Olivier. A Lyttelton, le concepteur d’éclairage Jon Clark en utilise 20, répartis en deux rangées de 10, pour la production de I’m Not Running de David Hare, non comme éclairage de cyclorama, mais pour la couverture générale des 10 m du mur de fond du décor.
« Jon voulait obtenir une couverture uniforme à faible luminosité et pouvoir composer la couleur selon les souhaits du décorateur », déclare Laurie Clayton, superviseur de l’éclairage à Lyttelton. « Il a pu faire cela à la perfection avec les Dalis qu’il avait déjà utilisés auparavant dans la production d’Absolute Hell pour éclairer la structure de la scène de Lyttelton ».
Avant son passage à Broadway, Hadestown, la comédie musicale d’Anaïs Mitchell, fait actuellement partie du répertoire joué dans la salle Olivier. Le concepteur lumière Bradley King y utilise 12 Dalis 860 pour éclairer d’une manière architecturale le mur arrière du décor en différentes couleurs. « Les Dalis se sont montrés très brillants et marchent très bien, bien qu’ils soient tout près du mur du décor », confirme Hornsby. « Nos techniciens aussi aiment les Dalis », ajoute-t-il, « ils sont très robustes avec une bonne qualité de construction et n’ont posé aucun problème jusqu’ici ».
Trois nouvelles poursuites HMI Cyrano de 2,5 kW, sont désormais intégrées dans la salle Olivier, placées au fond de l’auditorium. « Nous devions remplacer nos vieilles poursuites par des projecteurs fiables et de lumineux, capables de couvrir les grandes productions musicales, comme Follies », explique Hornsby. « Nous avons choisi Robert Juliat parce qu’ils font d’excellentes poursuites. Elles sont bien connues, ce qui signifie que les opérateurs savent les utiliser. Ils sont facilement disponibles à l’embauche en cas de besoin. »
Enfin, le National Theatre a également acheté seize nouveaux Fresnel au tungstène RJ Cin’k 350LF de 5 kW pour le plafond de la salle Lyttelton. « Il n’existe toujours pas d’équivalent à leds pour cette puissance de 5 kW et le Cin’k est très demandé par les concepteurs lumière car nos salles sont très grandes », déclare Hornsby. « Nous dépendons donc de ces sources lumineuses. »
Les Fresnel Cin’k 350LF viennent en complément des 16 Cin’k 325LF que possède déjà le National Theatre dans son parc, aux côtés de 30 Lutin 306 de 1 kW. « Les petits Lutin sont très utilisés dans notre nouvelle salle Dorfman, loués à partir du stock de ressources pour compléter la plate-forme de base », conclut Hornsby. « Ils s’intègrent parfaitement dans l’espace plus petit de Dorfman. »
Si le renouveau des B-Eye était attendu, tout comme la continuité de la gamme Axcor, c’est la révolution Xtylos qui a capté toutes les attentions.
Premier projecteur asservi de série au monde équipé d’une source laser, ce Beam frappe par la densité de son faisceau aux couleurs explosives, quasiment palpable au toucher. Malgré le secret entourant sa fabrication, voici un premier aperçu de la bête.
Ne vous fiez pas à son apparence modeste.
Petite coque ronde à l’image de la série Axcor 300, design minimaliste, base ultra-fine, les 25 kg du Xtylos renferment pourtant un secret développé pendant quatre ans dans les laboratoires de Claypaky et d’Osram. Suite aux essais sur la technologie Phaser, les ingénieurs d’Osram ont utilisé leur expérience pour contourner les difficultés d’utilisation et trouver une source plus efficace.
La combinaison retenue au final est un ensemble de trois lasers rouge, vert et bleu, assemblés sur-mesure et spécifiquement pour le Xtylos, propulsés au travers d’un système aux propriétés optiques et chromatiques remarquables.
Ce nouveau moteur à photons permet d’obtenir un rendement rarement atteint des teintes fluorescentes ou pastels impossibles à générer avec des lampes à décharge ou des leds.
Protégée par un brevet exclusif, appelée BLazer, cette source laser consomme seulement 300 W pour projeter un faisceau haut rendement sans point chaud visible. Le rendement est tel qu’en rouge, le flux du Xtylos est huit fois plus élevé que celui du Sharpy, avec des changements instantanés de couleur et une vitesse de déplacement plus élevée. Devant nos regards surpris surgit alors un ballet de bâtons de lumière aux coloris saturés.
Si le joli arbre à Xtylos ne mettait pas forcément en avant les capacités de ses projecteurs, le stand Claypaky présentait toutes les demi-heures un show précis au millimètre où les Beam se taillaient la première place.
Pas d’inquiétudes cependant à avoir malgré la puissance des lasers, aucune classification ou mesure particulière ne sont requises pour travailler avec le Xtylos. La catégorie d’utilisation place celui-ci au même rang qu’un pointeur laser pour présentation PowerPoint.
Quant à la maintenance, le module laser est enfermé dans une chambre close, hors d’accès des utilisateurs. Donnée pour 10 000 heures de fonctionnement, sans baisse sensible de luminosité, l’unité BLazer est remplaçable aussi facilement que toute autre lampe.
Au rang des effets, le Xtylos est un pur Beam à ouverture de 2 degrés sans zoom. Sept des 12 gobos fixes sont des réducteurs de faisceau, dont le dernier descend à 0,5°. Les autres gobos sont accompagnés d’une deuxième roue de sept formes plus graphiques. Un troisième disque propose trois prismes différents et un frost, puis un inédit prisme 16-facettes clôture cette partie mécanique.
Disponible auprès de Dimatec ce fulgurant Xtylos a toutes les chances de s’imposer comme le projecteur tendance de 2019.
L-Acoustics, leader mondial des systèmes audio professionnels et le groupe L-Acoustics, un groupe d’entreprises spécialisées dans la conception, la fabrication et la commercialisation des systèmes de sonorisation, sont fiers d’annoncer la prochaine prise de participation majoritaire dans DeltaLive UK (Delta Sound Incorporated (UK) Ltd.), un spécialiste de services et de location audiovisuels.
Cette opération fait suite à l’acquisition par L-Acoustics Group, en novembre 2018, de HGP, un fabricant de tôles de précision, et de son entité sœur, API, spécialisée dans les revêtements en poudre.
Christian Heil, président du fondateur de L-Acoustics et Paul Keating, cofondateur de DeltaLive UK, annoncent l’acquisition de DeltaLive UK par L-Acoustics.
Pour les fondateurs de DeltaLive UK, Paul Keating et Mark Bonner, cette transaction coïncide avec la vente à PRG de leur activité basée à Dubaï, Delta Sound LLC et marque un tournant dans l’histoire et l’activité de la société.
Pour le groupe L-Acoustics, l’acquisition de DeltaLive UK consolide verticalement son expertise dans tous les domaines de l’audio professionnel, de la conception à la fabrication, en passant par l’exploitation sur le terrain. Elle accroît les possibilités de nouvelles approches créatives et collaboratives du déploiement des technologies audio et visuelles pour améliorer l’expérience du public.
Lors des BBC Proms de 2018, DeltaLive a déployé un système L-Acoustics pour offrir la technologie L-ISA Hyperreal Sound à l’événement le plus attendu de la saison du Royal Albert Hall.
Membre du réseau de fournisseurs certifiés L-Acoustics, DeltaLive UK est un client de longue date de L-Acoustics.
DeltaLive UK exploite les solutions sonores de L-Acoustics, associées à tous les composants de la chaîne audiovisuelle dans une large gamme de services et fournit un environnement riche et compétitif pour les systèmes.
DeltaLive UK jouit d’une réputation bien établie pour son service de grande qualité dans le cadre de projets prestigieux qui vont des BBC Proms aux cérémonies d’ouverture et de clôture des grands événements culturels et sportifs, en passant par les événements royaux et publics, entre autres.
La relation entre L-Acoustics et DeltaLive UK s’est récemment renforcée avec l’introduction de L-ISA, une technologie novatrice qui préfigure une voie d’avenir pour l’audio. C’est à l’occasion d’événements prestigieux comme la production sonore primée des BBC Proms de 2018 au Royal Albert Hall que DeltaLive UK a déployé la technologie L-ISA.
DeltaLive doit poursuivre le développement de L-Acoustics Creations, un nouveau secteur d’activité répondant aux normes audio les plus élevées en matière d’applications de style de vie, de design et d’art sonore.
« L’accueil de DeltaLive UK au sein du groupe L-Acoustics était une étape naturelle dans notre relation déjà féconde, mais le positionnement de DeltaLive UK au sein du groupe et vis-à-vis du réseau de fournisseurs L-Acoustics certifiés est parfaitement clair », a déclaré Hervé Guillaume, PDG du groupe L-Acoustics. « DeltaLive UK continuera à fonctionner de manière indépendante sous la gestion conjointe de Mark Bonner et Paul Keating, sans aucun changement dans les services ou les conditions de vente, de location et de production que la société fournit depuis trente ans.
« Pour DeltaLive UK, la stratégie à moyen terme consiste à s’essayer dans des marchés jusqu’ici inexplorés par L-Acoustics, avec la mise en service d’auditoriums multicanaux privés et professionnels tels que Island ou Ocean, dotés de la technologie L-ISA, la plus performante de sa catégorie, sous la bannière de L-Acoustics Creations. »
Christian Heil, President et fondateur de L-Acoustics
Pour sa part, Christian Heil, président et fondateur de L-Acoustics, a déclaré : « Les technologies deviennent de plus en plus complexes et posent souvent des problèmes aux sociétés de services. L-Acoustics est un pionnier dans de multiples domaines liés à l’audio et activités connexes.
Nous avons donc besoin de partenaires qui sont constamment au contact des utilisateurs et peuvent nous aider à parfaire et affirmer notre offre afin de mieux nous conformer aux standards de plus en plus élevés de la production de spectacles de haut niveau. DeltaLive UK offre un large éventail de possibilités et sa proximité géographique avec nos bureaux anglais de Londres nous permettra de remplir cette mission.
« Il est hors de question que nous intervenions dans la fourniture de services ou dans le développement de solutions de location à grande échelle », poursuit Heil. « La raison économique qui nous a amenés à opérer cette acquisition est notre engagement total dans notre activité naissante L-Acoustics Creations, dont le but est de proposer nos meilleures technologies pour des applications créatives, de design et d’art sonore. Grâce à la philosophie de travail et au charisme de Paul Keating, je crois que DeltaLive UK sera le moteur de cette nouvelle et passionnante activité. »
Paul Keating et Mark Bonner, cofondateurs de la société britannique de prestations et de location audiovisuels Delta Live.
« Delta a toujours entretenu avec L-Acoustics une solide relation aux plans professionnel et amical. Excusez le jeu de mots, mais c’est vraiment la French Connection. Cette année c’est notre trentième année et nous avons estimé qu’il était temps de faire avancer l’entreprise vers l’avenir.
Comme Hervé l’a mentionné, la gestion de la société au quotidien ne changera pas, et l’excellente équipe de DeltaLive UK continuera d’être au-delà des attentes de la clientèle et du public » commente Paul Keating au sujet de cette acquisition.
« L-Acoustics est un excellent choix. Grâce à la technologie de pointe de la société et à sa réputation en matière de performances et de haute qualité des produits audio, nous sommes enthousiasmés par notre prochaine phase de développement », se réjouit Keating.
« En particulier, la technologie L-ISA va renforcer nos services spécialisés en audio à nos clients. Sur le plan personnel, je suis vraiment impatient de relever le défi et de collaborer étroitement avec L-Acoustics, afin de développer son secteur privé et d’art sonore. Un avenir passionnant ! »
Après son lancement officiel à Prolight+Sound, le SilverScan arrive en France et en avant-première pour un apéro démo le 17 avril chez Robe Lighting France à Villepinte.
Scanners, perruques paillettes, Robe met tout en œuvre pour organiser une Happy Hour 80’s musicale et festive !
Le mercredi 17 avril à partir de 18 heures – ZI Paris Nord II – Bâtiment Euler – 33, rue des Vanesses – 93420 – Villepinte
Yamaha a ouvert un centre d’innovation résolument High Tech. Pour ce faire, elle a investi 90 millions d’Euros au cœur du siège de Yamaha Corporation au Japon à Hamamatsu.
Conçu pour accélérer les développements transverses de Yamaha avec une vaste gamme de produits liés à l’audio, ce nouveau centre R&D rassemble les meilleurs ingénieurs installés dans différents bâtiments, au sein et à l’extérieur du siège de Yamaha Corporation Japan.
Ce projet d’envergure qui vient d’être inauguré est prévu depuis plusieurs années. Cependant, il a dû être reporté en raison du tremblement de terre qui est survenu au Japon en 2011. Le projet a été réactivé en 2016. Trois ans ont été nécessaires à sa réalisation.
Il comprend trois bâtiments. Une nouvelle entité d’ingénierie de sept étages et 35 000 m2 dédiés aux unités de contrôle de fabrication et d’assurance qualité remis entièrement à neuf. Le nouveau bâtiment accueille des ingénieurs, y compris ceux des Divisions Audio Professionnelle, Communications Unifiées, Home Audio et Instruments de Musique Yamaha.
En les réunissant au même endroit, Yamaha souhaite renforcer et dynamiser la collaboration entre ingénieurs de Divisions et de disciplines différentes en vue d’améliorer l’efficacité du développement. En complément de cet objectif, le nouvel environnement moderne de travail permet de stimuler la créativité en offrant des innovations et des avantages de haut niveau.
Au sein de ce nouveau centre, tout a été étudié pour que les nouveaux produits soient parfaitement évalués techniquement et subjectivement, les salles d’ingénierie et de tests comprennent :
– L’une des plus grandes chambres anéchoïques du Japon, mesurant 9 m de large x 14 m de profondeur x 13 m de hauteur .
– Des salles de tests d’enceintes avec une isolation acoustique de la plus haute qualité.
– Un studio d’enregistrement conçu pour que les ingénieurs intègrent l’équipement audio, de mixage et de traitement de leur choix.
Mais aussi des salles d’expérimentation vibratoire, des salles d’évaluation ergonomiques, des salles d’évaluation sensorielle (pour évaluation subjective du produit, des chambres de réverbération avec temps de réverbération réglable de 0,3 à 1,6 seconde.
Le studio d’enregistrement, le studio de répétition et les salles d’expérimentation sont tous reliés aux réseaux audio analogiques et numériques Dante. Le réseau Dante permet d’exécuter des sessions à distance dans plusieurs salles pour enregistrer simultanément des sessions de studio dans différents environnements de contrôle.
La surprise est belle et de taille avec deux nouvelles enceintes à courbure constante en 15” et 10” en variantes Wide et Focus, et un sub, le premier en 21” pour L-Acoustics. Les quatre têtes prennent le suffixe A, donc A15 et A10 et le sub KS. KS21.
La famille A au grand complet telle qu’elle sera disponible fin 2019 quand les A10 seront livrables.
ARCS est l’acronyme de l’anglais Arrayable Radial Coherent System, en clair un système qui s’assemble radialement de façon cohérente. Il ne s’agit donc pas d’une enceinte à courbure variable mais bien à courbure fixe, tout en disposant du fameux DOSC.
L-Acoustics A15 et A10
La décroissance est donc classique avec 6 dB par doublement de distance tout en gardant la même balance tonale.
Après l’ARCS original, une version ARCS II a vu le jour, puis, pour lui apporter plus de polyvalence et un prix plus abordable, les versions Arcs Wide et ARCS Focus ont été lancées en 2012.
7 ans après, la gamme est renouvelée / complétée de fond en comble.
Nous profitons de la présence de Fred Bailly sur le stand de L-Acoustics à Francfort pour lui demander de nous raconter ces nouveaux produits.
Fred Bailly avec le stack KS21 et A15
SLU : Les A sortent relativement vite après les WiFo. Il fallait corriger le tir de ces derniers ?
Fred Bailly (Ingé Applications Touring) : ARCS WiFo plaît beaucoup mais c’est vrai qu’on nous a fait état d’un poids un peu trop important dû à la ferrite sur les deux transducteurs, une grande taille et un certain manque d’accessoires.
On a donc tout amélioré en ajoutant le modèle 10” qui va offrir le SPL des WiFo dans une caisse beaucoup plus petite, légère et polyvalente.
La série A est aussi la porte ouverte à des prestataires désireux de s’équiper en matériel professionnel simple à mettre en œuvre mais capable dans le temps et avec quelques ajouts, de sonoriser des événements déjà de belle taille et surtout de rentrer dans le Network L-Acoustics.
KS21, le premier 21” à rejoindre le catalogue L-Acoustics tout en restant très compact. Il reprend les évents laminaires qui font le succès de KS28
SLU : Commençons par votre nouveau sub 21”. Il marche sur le LA4X outre le LA12X, est-ce à dire qu’il ne dispose pas d’un transducteur aussi « difficile » que le 18” qui équipe KS28 ?
Fred Bailly : Les deux HP du KS28 sont en parallèle et présentent une impédance de 4 ohms or le LA4X délivre la même puissance à 4 comme à 8 ohms car il est conçu pour 8 ohms, c’est la raison pour laquelle le KS21 qui est un simple 21” en 8 ohms marche sur LA4X à raison d’un sub par patte d’ampli et sur LA12X par 2.
Cette nouvelle gamme comme KS21 ne sera quoi qu’il en soit pas limitée à LA4X et LA12X, LA8 disposera aussi des presets.
SLU : Comment faut-il voir KS21 ?
Fred Bailly : KS21 est l’extension de grave naturelle du système A, avec à -10 dB une bande utile allant de 31 à 100 Hz pour un SPL Max de 138 dB.
SLU : Il est tout petit pour un 21”, c’est quoi comme charge ?
Fred Bailly : Reflex. Le HP et placé tout droit. Il prend toute la face avant, il y a juste une petite partie qui est masquée derrière l’ébénisterie. Il est à peine plus grand qu’un SB18.
Ce dernier est un double accord où l’on gagne de l’énergie à 90 Hz, le KS21 en revanche est un simple accord. Ce que l’on ne parvenait pas à avoir avec un 18” on l’a avec un 21” où l’on gagne du SPL avec une charge plus simple.
En montage par quatre, KS21 offre une légère directivité vers l’avant. Sur ce graphique, à chaque changement de couleur, l’atténuation est de 3 dB.Le même stack en mode cardioïde. La perte en portée est faible rapporté à la « propreté » obtenue.Les accroches tenues en place par de petits aimants très puissants. Comme toujours, le jeu est de ne pas voir de pastille colorée. Pour déverrouiller l’axe, il faut le tirer en arrière après avoir appuyé sur le bouton. Très sûr.
On a a aussi gardé la courbure de la moitié de l’évent du KS28 avec une architecture relativement proche de celle de notre sub standard, si ce n’est qu’on est reparti sur du bois cintré comme la série X et comme nos wedges ce qui le rend très léger (49 kg NDR). On a pensé à l’accroche entre les boîtes avec des ferrures simples, rapides et solides qui se verrouillent au repos comme en fonction.
Le stack A15 montré à Francfort côté pile. La différence en termes de volume de charge pour le 15” est très visible entre le Focus et au-dessus le Wide, tout comme l’angle de courbure fixe avec 10° pour le Focus et 30° pour le Wide.
SLU : Ce sub est polyvalent ?
Fred Bailly : Il est spécifiquement conçu pour les A15 et les futurs A10, mais rien n’empêche de s’en servir avec d’autres têtes. Il est aussi équipé pour supporter un tube et une boîte.
SLU : Le 21” a des points communs avec celui qui équipe KS28 ?
Fred Bailly : Non, il n’a rien à voir, ce n’est pas du tout le même produit et il n’est pas « tuné » de la même façon. KS28 descend un peu plus et dispose d’une charge légèrement plus grande.
SLU : Comment sont positionnées les têtes par rapport à ce qui existe déjà au catalogue de L-Acoustics ?
Fred Bailly : Comme précédemment avec WiFo (Wide et Focus, les anciens ARCS NDR) on a deux angles verticaux. A15 Focus ouvre à 10° là où ARCS Focus le faisait à 15° et A15 Wide reste à 30°.
Le principe est un 15” ou un 10” avec le même moteur 3” chargé par un DOSC et des guides L-Fins magnétiques faisant varier la directivité entre 110° à 70° plus la possibilité de travailler en mode asymétrique. Ces enceintes ne marchent qu’en passif.
Les volets des A15. Sur la Focus du bas, ils sont en mode 70°, sur la Wide au-dessus, ils sont rentrés en mode nominal 110°. Les combinaisons asymétriques sont possibles.
La directivité horizontale est identique sur A15 Wide (110, 70 et asymétrique) avec 3 dB de moins de SPL dû au fait qu’ou ouvre plus en vertical puisqu’on passe de 10° à 30°, et que le grave dispose d’une plus petite charge à cause de l’ébénisterie qui est serrée à l’arrière.
Une façon parmi d’autres de faire un gauche/droite en resserrant les Focus du haut à 70° pour aider à porter loin sans toucher par exemples des surfaces réfléchissantes et pour la boîte Wide du bas, passer en 110° pour couvrir largement la fosse.A10 Wide et Focus installé sous plexi pour matérialiser sa non disponibilité et pour ennuyer les photographes ;0)
SLU : Comment faites vous à gagner un peu de SPL avec A15 Focus vis à vis de ARCS II qui est le « gros » modèle bi-amplifié ?
Fred Bailly : Le preset n’est pas pensé de la même façon. ARCS II était surtout conçu pour du SPL en dBA là où les A15 et A10 sont conçus pour tenir dans le gabarit de nos produits à courbure variable avec un contour de type K2. Quand on compare un assemblage de 5 K2 face à 4 A15 Focus, on obtient, au SPL près, une courbe qui est assez similaire.
SLU : Qu’allez vous donc faire de ARCS WiFo et de ARCS II ?
Fred Bailly : C’est le marché qui va décider. Ces trois modèles sont toujours au catalogue. Cela me rappelle ce qui s’est passé lors de l’introduction de LA4X face à LA4. Le nouveau a très rapidement pris le pas sur l’ancien modèle.
SLU : A15 sort en deux versions immédiatement, pourquoi ce décalage pour A10 ?
Fred Bailly : Cela nous laisse le temps de finir de développer ce qui doit l’être sur A10. On a prévu de lancer d’abord A15 et ensuite A10 et on s’y tient. Le petit modèle sera disponible au 4è trimestre 2019 avec l’ensemble des accessoires prévus pour l’accrochage en vertical, horizontal, en grappes et qu’il faut entièrement redévelopper.
Deux façons d’exploiter et donc d’accrocher A15. Soundvision va se révéler plus que jamais indispensable. La version 3.1 comporte déjà la gamme A et KS21.
SLU : Quel est le marché visé par ces deux modèles ?
Fred Bailly : Toutes les structures de taille moyenne et petite qui n’ont pas besoin de lignes à courbure variable. La gamme A et surtout les A15 en mode 70° peuvent couvrir en grappe jusqu’à 45 mètres et 4000 personnes et aller à contrario et sans sub, sonoriser 50 personnes.
SLU : Combien de presets existe-t-il pour les A15 ?
Fred Bailly : Un seul malgré le nombre de combinaisons possibles. Il est évident qu’en fonction du nombre de boîtes, de leur orientation et de l’emploi des L-Fins, il faille ajuster certains niveaux, mais nous disposons de tous les outils nécessaires pour ça dans le Network Manager.
La polaire verticale de A15 Focus.Et celle de A15 Wide.Une A15 sur la ligne d’assemblage de Marcoussis.
Les deux têtes A15 Focus et A15 Wide et le sub KS21sont tous trois livrables début mai 2019. Pour les deux A10, il va falloir patienter jusqu’à l’automne 2019 (octobre / novembre) même si elles étaient aussi présentes sous une coque en plexi à Francfort.
Nous allons écouter au plus vite cette nouvelle gamme dans le bois sonore de Marcoussis et vous posterons nos impressions comme nous l’avons fait pour ARCS WiFo il y a 7 ans ! Cela ne nous rajeunit pas. Vous me direz, 144 dB SPL pour A15 Focus et 141db SPL pour A15 Wide, avec une bande passante étendue, cela ne rajeunit pas non plus ARCS II et ses 142 dB nécessitant deux canaux d’ampli…
A l’Hôtel Hyatt Regency de Paris Charles de gaulle, Freevox organise une journée de démonstration des nouveautés Touring de son catalogue. De 14 heures à 21 heures le mercredi 17 avril, vous pourrez écouter le système line Array JBL VTX A8, et découvrir les derniers projecteurs motorisés Vari-Lite dont le VL 10, Beam/Wash à lampe Philips Platinum 25R ainsi que la gamme de projecteurs Starway dédiés au touring.
La première commande française du SilverScan a été signée par JBL Sonorisation.
Jean-Bernard Lointhier a eu un vrai coup de cœur pour ce scan compact équipé d’un moteur de leds mais aussi et surtout il s’offre la possibilité de répondre à de nombreuses demandes de ce type de produit vintage. Nous l’avons rencontré sur le Stand Robe à Francfort.
SLU : Alors, JB, heureux ? C’est le côté vintage qui te plaît ?
Jean-Bernard Lointhier : Le côté vintage oui bien sûr mais aussi la rapidité du produit.
SLU : Tu as des utilisations prévues ou tu les achètes sur un coup de cœur
Jean-Bernard Lointhier : Par coup de cœur mais je sais surtout où les placer. On équipe beaucoup de soirées électro et des produits comme le SilverScan utilisés en contre sur des plateaux peuvent produire de superbes effets. J’en ai commandé 16 pour commencer et il n’est pas impossible que j’en commande d’autres par la suite.
On a aussi beaucoup de demandes de soirées à thème qui partent vers le vintage. Pour certaines d’entre elles, on nous demandait récemment du scan. Des soirées années 80 en particulier, donc ce produit tombe à pic.
SLU : Tu as déjà du Robe en parc?
Jean-Bernard Lointhier : On a un gros parc Robe, des BMFL Blade, LedBeam 150, beaucoup de MegaPointe. Ce sont des produits fiables et demandés. Et je n’ai aucun doute sur la fiabilité du SilverScan.
SLU : Et son faisceau tu le trouves assez puissant ?
Jean-Bernard Lointhier : Oui c’est vraiment un beau faisceau avec du rendu lumineux. Je ne serai pas surpris que ce produit redevienne à la mode car il est performant et les nostalgiques du scan sont nombreux, ne serait-ce que pour la rapidité du miroir.
SLU : Tu savais que Robe présentait ce scan à Francfort ?
Jean-Bernard Lointhier : Non je ne savais pas, et je n’avais pas d’intention d’investissement particulière sur le salon. J’ai pris cette décision sur un coup de tête parce que j’ai de la demande pour ce type de produit, JBL Sonorisation a une très grosse activité location pour les pros et le SilverScan est bien placé en prix. Sincèrement je pense qu’il va être demandé car il est performant et compact.
Divers défauts affectent les premiers systèmes de vidéoprojection LCD. Dans une approche plus pratique, on détaille les améliorations et évolutions qu’ont connues ces systèmes, comment ils sont mis à l’œuvre dans les projecteurs, et quelles performances ils offrent.
Le panneau LCD 4K de 1,64” annoncé par Epson en novembre 2009.
Dans la précédente partie, nous avons exposé ce qu’est un cristal liquide et par quels mécanismes il peut agir sur la lumière d’une manière contrôlée par un signal électrique.
Nous avons détaillé la version la plus simple à mettre en œuvre (la configuration TN) et expliqué les méthodes permettant d’adresser des lames capables de moduler la lumière organisée en matrice de points.
Toutefois, nous avons constaté que divers défauts affectent ces dispositifs. Dans cette épisode, nous serons beaucoup plus concrets et pratiques, nous allons voir les améliorations et évolutions qu’ont connu les systèmes LCD et comment ils sont mis en pratique, concrètement, dans les projecteurs.
Tableau des acronymes utilisés
Normalement noir ou normalement blanc ?
Telle que nous l’avons décrite, la lame LCD TN munie de polariseurs croisés est « normalement blanche ». C’est-à-dire que, en l’absence de tension appliquée, elle laisse passer la lumière totalement (autant que le permettent son ouverture et la transparence des différents éléments qui la constituent). En effet, les molécules nématiques sont influencées au maximum par les couches d’orientation et ont donc leur configuration en hélice, avec pour conséquence une rotation de 90° du plan de polarisation de la lumière qui traverse la lame.
Par conséquent, le polariseur de sortie laisse passer la lumière émergente. Pour obtenir du noir, il faut appliquer une forte tension de manière à ce que toutes les molécules soient alignées en position transversale (dite « verticale »). Selon certains auteurs, un certain nombre de molécules seraient « indisciplinées », avec un certain désordre au voisinage des couches d’alignement (voir encadré), rendant le comportement de l’ensemble légèrement inhomogène et provoquant une légère diffusion de la lumière à l’origine d’un noir imparfait (ce qui résulte en un contraste médiocre). De fait, ce noir imparfait a longtemps fait partie des reproches formulés à l’encontre de la technologie LCD.
LCD : tout est une affaire d’alignement !
Comme nous l’avons vu, les performances optoélectroniques d’une matrice à cristaux liquides dépendent en grande partie de la précision et de l’homogénéité de l’alignement des molécules, avec l’absence de comportements aléatoires et de discontinuités (domaines). La qualité de cet ancrage est liée à la nature du mélange qui constitue le milieu optiquement actif et au traitement particulier des surfaces en contact avec lui (couches d’alignement).
Une méthode bien connue pour orienter des cristaux liquides nématiques dans une direction privilégiée parallèle au plan d’interface consiste à pratiquer de fins sillons à la surface du verre, sur lequel a été déposée une couche micrométrique de polymère organique (essentiellement polyimide). A partir de la méthode d’origine consistant à la frotter avec un papier, les méthodes industrielles ont évolué vers l’utilisation de rouleaux recouverts de fins velours.
Figure 5 : Comportement des molécules d’un LCD TN soumis à la tension maximale au voisinage de la couche d’alignement. On constate que les molécules passent de la position d’ancrage à la position verticale à une distance plus ou moins grande selon diverses irrégularités. Cette inhomogénéité du comportement est à l’origine d’une qualité insuffisante du noir.
L’effet de ce « frottage » (rubbing) est double : mécanique et moléculaire (les longues molécules de polymère tendent à s’aligner dans la direction des sillons). Ainsi, il a été démontré que le mécanisme d’orientation des molécules de cristal liquide est double, l’interaction entre les molécules de polyimide et de cristal liquide étant prépondérante, bien que négligée à l’origine.
Cette méthode un peu archaïque présente plusieurs inconvénients : D’une part elle engendre des irrégularités et des particules à l’origine d’une dégradation du contraste (voir figure 5).
Elle doit se réaliser en salle blanche. Elle génère aussi de l’électricité statique qui provoque des défaillances dans la matrice TFT et induit des pixels défectueux. De plus, le matériau organique est sensible au rayonnement lumineux (notamment UV) et aux températures élevées.
D’autres procédés d’alignement sont donc préférés. C’est un sujet de recherches encore assez actif. Ainsi, on s’est tourné vers des alignements photo-induits (photoalignement dans des couches organiques à l’aide d’une lumière UV polarisée), mais aussi vers des matériaux d’alignement non organiques.
Figure 6 : Définition de l’angle au voisinage de la couche d’alignement (pretilt angle). De cet angle résulte le compromis entre le contraste et le temps de réponse.
Les matrices pour la projection exploitent donc largement l’alignement vertical, avec des couches d’alignement constituées de silice (SiO2) ou SiOx pulvérisée sous vide sous incidence oblique. L’épaisseur est nanométrique. La silice est d’une composition chimique très proche du verre et résiste donc très bien aux températures élevées et à toutes sortes de rayonnements.
Un paramètre important est l’angle des molécules avec la surface du verre, appelé « pretilt angle » (voir figure 6). Une certaine inclinaison est indispensable pour garantir la régularité de l’évolution de l’orientation des molécules dans la direction transversale, mais aussi empêcher la formation de domaines incontrôlés.
Pour y remédier, on utilise désormais des matrices LCD à alignement vertical. Les couches d’ancrage inorganiques sont telles que les molécules sont ordonnées en position verticale (c’est-à-dire perpendiculaires aux faces de la cellule) en l’absence de tension appliquée. La lumière n’étant pas modifiée lors de son passage, elle est donc bloquée par le polariseur de sortie.
Le LCD est « normalement noir ». On utilise des cristaux liquides à anisotropie diélectrique négative, de sorte que les couches d’orientation ont une influence qui diminue à partir d’un certain seuil de tension appliquée et devient de plus en plus faible lorsque la tension augmente, jusqu’à un maximum dans laquelle les molécules sont en position parallèle aux faces de la cellule. Un dopage particulier du matériau induit une configuration TN avec une rotation de 90°.
Le bénéfice revendiqué est un niveau de noir plus bas, donc un contraste très amélioré, et une réponse plus régulière (voir figure 1). De plus, les fabricants évoquent aussi une plus grande robustesse, notamment vis-à-vis du rayonnement ultraviolet et des flux de lumière élevés.
Figure 1 : Réponses électro-optique d’un LCD en hélice (TN), normalement blanc (à gauche) et d’un LCD à alignement vertical (VA), normalement noir (à droite). Ce dernier présente une transition moins abrupte avec un noir plus profond.
Haute définition et MLA
La tendance générale est à réduire les dimensions des panneaux LCD utilisés en vidéoprojection (on est actuellement autour de 0,7 pouces de diagonale, soit environ 18 mm, voire un peu au-dessous, pour des micro-écrans LCD HD 16/9 ou 2K). Pour les résolutions élevées et très élevées, il en résulte une ouverture médiocre.
Pour cette raison, il est fréquent d’utiliser des réseaux de micro-lentilles (MLA, Micro-Lens Array), qui permettent de concentrer la lumière dans la partie centrale de chaque cellule afin d’éviter la perte liée à l’obstacle constitué par le réseau de connexions métalliques (voir figure 2).
Figure 2 : Comparaison d’une structure LCD standard (à gauche) et d’une structure LCD UHA (Ultra High Aperture). Grâce au réseau de micro-lentilles (MLA), le dispositif n’utilise que la partie centrale de chaque cellule. La structure UHA s’affranchit donc de tous les obstacles interposés sur le chemin optique du panneau LCD conventionnel et, au contraire, se permet d’ajouter des écrans noirs pour bloquer toute lumière parasite et améliorer ainsi le contraste intra-image.
Il s’agit d’un travail de haute précision qui renchérit notablement le coût des matrices, mais il a deux mérites importants : le premier est d’améliorer l’ouverture et de permettre de continuer à réduire les dimensions des micro-écrans tout en conservant une ouverture acceptable (typiquement de l’ordre de 60% pour les plus hautes définitions), le second est d’effacer presque complètement les limites des « pixels » et de rendre quasiment invisible la structure de l’image, d’où un confort visuel accru.
Moteur optique à cristaux liquides LCD
Le moteur optique LCD est toujours à trichromie simultanée. Il comprend donc trois matrices. Un jeu de miroirs et de dichroïques réalise la séparation des primaires R, V, B et leur orientation sur chaque micro-écran transmissif (voir figure 3).
Figure 3 : Moteur optique LCD (il s’agit d’un schéma de principe, certains éléments auxiliaires n’étant pas nécessairement représentés. Les panneaux LCD sont collés sur le prisme (POP) et l’ensemble est habituellement enfermé dans un bloc hermétique.
Avec l’adoption du prisme à diagonales collées pour la fusion des faisceaux modulés dans les trois couleurs, les moteurs optiques à LCD sont simples et compacts et ne nécessitent aucun réglage particulier.
Les matrices peuvent être fixées au prisme avec précision en usine et collés sur le prisme POP), de manière à éviter les problèmes de superposition des couleurs et leurs éventuelles dérives.
Par ailleurs, le moteur optique lui-même n’étant pas le siège d’importante dissipation de chaleur, il peut être scellé. Toutefois la température à laquelle les matrices peuvent être soumises doit être limitée. Deux polariseurs sont accolés à chaque matrice LCD (un sur chaque face). L’utilisation de matrices HTPS à couches d’alignement inorganiques permet d’espérer une durabilité accrue, surtout avec les nouvelles sources solides, qui garantissent l’absence d’ultraviolet dans le trajet optique.
LCD et polariseurs
Divers procédés permettent d’obtenir une lumière polarisée en filtrant la lumière naturelle (non polarisée) selon un axe de polarisation déterminé. Les procédés les plus simples sont la réflexion sur un dioptre (surface de séparation entre deux milieux d’indices de réfraction différents) ou le passage au-travers d’une grille très fine de traits ou barreaux parallèles (par exemple du métal déposé sur un substrat transparent ou gravé par photolithographie). On utilise aussi des films plastiques contenant de longues molécules de polymères alignées parallèlement.
Figure 4 : Principe d’un polariseur à haut rendement à recyclage de polarisation. Il se complète d’une optique à facettes conçue de manière à ce que la lumière de la source ne passe que par une lame semi-réfléchissante sur deux.
Si on se contente d’utiliser de manière brute les matrices LCD munies de leurs polariseurs (forcément assez basiques puisque miniaturisés et intégrés), on perd inévitablement au moins la moitié de la lumière, si la source n’est pas naturellement polarisée (ce qui est le cas des projecteurs à lampe).
Aussi, pour éviter cette perte, il est utile d’insérer à la sortie de la source (à lampe) un polariseur plus conséquent, permettant d’introduire dans le moteur optique une lumière prépolarisée avec un rendement proche de 100%.
Le principe consiste à séparer les polarisations par réflexion, puis convertir la polarisation qui est normalement perdue au moyen d’une lame à biréfringence circulaire pour l’injecter dans le chemin optique. Le polariseur résultant est associé à une optique à facettes et structuré en facettes ou en persiennes (voir figure 4.).
Conclusion : avantages et inconvénient de la technologie LCD
La technologie LCD étant éprouvée depuis de longues années et particulièrement économique, elle a été copieusement décriée et attaquée, les partisans de technologies plus onéreuses multipliant les arguments pour la décrier. On lui reproche, en vrac, une colorimétrie médiocre, un vieillissement prématuré, un contraste insuffisant, des pixels trop visibles, etc. En revanche, ses défenseurs et promoteurs, en tête desquels on compte Epson, l’un des principaux fabricants de panneaux LCD pour la projection et détenteur d’une multitude de brevets en la matière, a toujours su trouver la parade et faire des démonstrations parfois éclatantes de la compétitivité de cette technologie. Le LCD reste donc la solution privilégiée pour les applications d’entrée de gamme et de moyenne gamme.
Elle culmine à 25 000 lumens avec un contraste natif de 4 000 en résolution WUXGA 16/10 et « pseudo-4K » (voir encadré), avec une source laser-phosphore et trois panneaux LCD de 1,43 pouce (Epson EBL25000U). L’ensemble des spécifications est assez comparable à celui de la technologie directement concurrente (qu’on verra plus tard), avec une équation économique peut-être plus favorable.
Vrai et faux 4K
Dès novembre 2009, Epson a annoncé la production d’un micro-écran LCD HTPS de résolution native 4K (4096 x 2160) et d’une diagonale de 1,64 pouce (un peu plus de 40 mm), avec drivers intégrés (voir photo d’ouverture). Toutefois, les projecteurs LCD de résolution native 4K restent rares, et la résolution 4K annoncée est plus souvent le fruit d’une « amélioration » d’image à partie de matrices 2K (2048 x 1080).
Le principe est simple : il consiste à projeter successivement, pendant la durée d’une image « normale », deux images 2K décalées en diagonales d’un demi-pixel par un procédé optique (voir figure 8). Effectuant une intégration par l’effet de persistance, l’œil ne perçoit qu’une seule image avec une amélioration subjective de la résolution.
En fait, il ne s’agit que d’un subterfuge, l’image obtenue n’est pas une vraie image 4K (contenant 8,8 Mpixels), mais une image contenant 4,4 Mpixels. On notera que ce subterfuge n’est pas propre à la technologie LCD et qu’on pourra le retrouver avec les autres technologies de micro-écrans.
Figure 8 : Fraction d’image 4K native (à gauche) comparée à la même fraction d’une « fausse image 4K » (à droite), obtenue par superposition de deux images 2K décalées d’un demi-pixel en diagonale.
La suite : Les LCD fonctionnant en transmission ont fourni la technologie qui a réellement permis la démocratisation de la projection vidéo. Aussi est-elle souvent considérée comme « bas de gamme », mais conserve toujours une part importante du marché. Cela étant, elle n’est pas la plus ancienne, puisqu’elle a été précédée, historiquement, par des LCD fonctionnant en réflexion. Moins en vogue mais toujours en pointe, cette technologie est toujours d’actualité et fournit des résultats de grande qualité, c’est ce que nous allons vous montrer dans l’épisode suivant.
Le Shure France Audio Tour revient ! la meilleure manière pour les prestataires, intégrateurs, ingénieurs du son, consultants, managers AV et utilisateurs finaux de se former gratuitement sur les nouveaux produits de la marque une journée durant.
La tournée Shure France Audio Tour s’inscrit dans le cadre d’une campagne européenne ayant pour but la présentation et la formation sur les nouveaux produits de la marque américaine, avec le support d’Algam.
Chaque ville accueillera à chaque fois deux événements distincts, le premier dédié à l’audio pro et le second à l’intégration. Chaque formation, gratuite et sur inscription, durera une journée entière entre 9h et 17h. Le déjeuner est prévu.
Les journées audio pro se tiendront à :
Marseille, le 14 Mai Novotel Centre Prado
Toulouse, le 16 Mai Ibis Ponts Jumeaux
Bordeaux, le 20 Mai, Pullman Bordeaux Lac
Rennes, le 23 Mai, Université Rennes 2
Les présentations audio pro couvriront les domaines suivants :
Technologie HF : les principes physiques et comment mettre en œuvre un système sécurisé et fiable.
Changements récents dans les allocations du spectre des fréquences : ce que vous devez savoir et pouvez faire pour limiter les risques.
Formation au logiciel Wireless Workbench 6 : comment scanner l’environnement HF, coordonner les fréquences et surveiller les systèmes pendant une prestation.
Les participants pourront découvrir aussi les solutions sans fil de Shure dont : Axient Digital, ULX-D, QLX-D et GLX-D.
Demande d’inscription des journées audio pro sur le site Shure
Les journées intégration se tiendront à :
Marseille, le 13 Mai, Novotel Centre Prado
Toulouse, le 17 Mai, Ibis Ponts Jumeaux
Bordeaux, le 21 Mai, Pullman Bordeaux Lac
Rennes, le 24 Mai, Université Rennes 2
Au Programme :
Découvrez comment les produits intégration de Shure peuvent améliorer la rentabilité via un gain en productivité, en collaboration et en bien être des équipes.
Comprenez les applications, bénéfices et usages des différentes technologies microphoniques de manière à sélectionner les meilleures solutions possibles.
Apprenez comment installer et exploiter la gamme Shure Microflex et les solutions DSP dans des salles de conseil, salles de conférence et dans tout type d’espace de travail collaboratif.
Gagnez en compréhension globale des standards IT communément rencontrés dans les réseaux audio numériques d’aujourd’hui.
Demande d’inscription des journées intégration sur le site Shure
Pour toute question, merci de contacter Christophe Bouillot ([email protected])
Cette troisième journée s’éveille doucement alors que les murs des stands résonnent encore des joyeux décibels de la nuit dernière. Aucunes traces cependant de ces exagérations nocturnes dans ce douzième hall flambé neuf du Messe Franckfürt.
L’efficacité toute germanique et leur sens aigu de l’organisation et de la propreté nous manqueront sûrement si, comme les rumeurs l’enflent, Barcelone remporte le grand Chelem ISE/Prolight après 2020. Mais pas leur climat qui, comme la veille, nous douche continuellement d’une pluie inextinguible. Qu’importe, les équipes SoundLightUp ne reculent devant rien pour assurer la fraîcheur de leurs news.
Day3 – After Party
Le VL 6500 Vari Lite
Arrivée en force sur le stand Vari-Lite, de deux journalistes pour un seul projecteur : le VL6500. Asservi emblématique des années 2000, l’esprit du VL500 a décidé de ressurgir cette année à travers ce nouvel appareil au look résolument contemporain reprenant le design et la plupart des fonctions du puissant VL6000 auxquelles s’ajoute (entre autres) un frost frontal à ailettes rappelant le fameux VL500.
Passage éclair devant les aquariums de PRLighting, où s’ébrouent plusieurs projecteurs étanches, décidément très à la mode cette année, dont le spot à décharge Aqua 480 WBS et son homologue à led l’Aqua led 600 spot.
Découverte intéressante auprès de Swisson où le mot d’ordre est simplicité. L’XES-2T6 est un switch gigabit Ethernet préconfiguré, possédant deux ports liés pour la redondance et six autres à affecter librement parmi la dizaine de VLAN disponible. Idéal pour les configurations multi-réseau légères.
Madrix version 5.1
Madrix nous dévoile la version 5.1 de leur logiciel de pixel-mapping.
En addition des mises à jour de leurs banques d’effets, c’est surtout l’intégration native des cartes BlackMagic et des protocoles de flux vidéo NDI et Spout qui retiennent notre attention.
Le système de tracking FollowMe passe à une dimension supérieure avec le passage à l’automatisation totale.
FollowMe Balise et boîtier de reconnaissance
Grâce à leurs balises et boîtiers de reconnaissance, pas moins de cinquante artistes peuvent être suivis en temps réel par des projecteurs asservis, avec compensation automatique de l’azimut, du zoom et de l’intensité suivant tous les dénivelés de la scène. Bluffant !
Les empereurs allemands du pixel bien piloté, Schnick Schnack Systems, s’apprêtaient à remettre un prix mondial et prestigieux à leur distributeur LedBox, pour son installation dans l’aérogare de Roissy CDG d’une sculpture en 3D dont chaque pixel est piloté indépendamment.
Schnick Schnack Systems et le Prix Lighting Design Award pour LedBox, c’était une surprise pour les français !)
Chez les hollandais Highlite, la gamme Infinity de découpes développées en collaboration avec Robert Juliat continue à se tailler la part du lion. La même électronique à gradation très fine et le même moteur de 7 leds sont incorporés dans deux cyclos, dont un 300 W avec volet anti-éblouissement orientable et rétractable.
Day3 – la Messe est dite
Petit clin d’œil au frenchies de DMGLumière distribués par Rosco avec le dernier-né, Maxi Mix, une large source led aux nuances infinie développée spécialement pour le cinéma, avec son armada d’accessoires de diffusion et d’accroche.
De Sisti s’accroche dans sa gamme dédiée aux plateaux TV, avec de nouvelles moutures du Fresnel Led F10, les ambiances SoftLed 2XL et surtout une nouvelle gamme architecturale à led Ludi.
Coemar Othello
Sur le stand voisin, Coemar présente toutes les subtilités de la découpe Ledko Fullspectrum HD, dont le nouveau menu accueille un software tout neuf.
Encore en développement, les déclinaisons attendues en Fresnel motorisé porteront le nom d’Othello et seront, eux aussi, disponibles en de nombreuses versions.
Le Brute Force Chroma-Q
Les minutes défilent inexorablement et notre départ du salon approche quand soudain nous voilà happés par un amas colossal de lumière qui nous entraîne sur le stand Chroma-Q. Voici « Brute Force », un énorme projecteur à Leds matriçables regroupant 6 Studio Force II et destiné à l’industrie du cinéma. Et croyez-nous sur parole, son nom n’a pas été choisi au hasard…
Honneur pour la fin au seigneur italien Claypaky, dont le show de démonstration englobe ses derniers projecteurs et des avant-premières de poids. Au menu la déclinaison en Wash de l’Axcor 600 équipé d’un module quatre couteaux en interne, suivi des étincelants nouveaux HY B-Eye, dont les leds de 40 W font des K25 et K15 les wash led les plus lumineux de leur catégorie. Succès garanti aussi pour le petit Mini-B, un concentré de B-Eye dans un format de poche, ultrarapide et punchy.
Le final laisse place à la star du salon, le Xtylos, un Beam hallucinant équipé pour la première fois au monde avec une source laser exclusive. 300 W de consommation et un faisceau sans doute encore jamais vu, à la fois dense, ultra-saturé et capable de descendre en dessous des 0,5° d’ouverture !