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Adamson présente la suite de sa gamme d’installation IS

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Un array de IS 10

Adamson Systems Engineering va présenter à l’InfoComm d’Orlando la suite logique de sa gamme d’enceintes d’installation, la Série IS, directement tirée de la Série S réputée dans le Touring. Il s’agit de l’IS10 et de son sub IS119, en quelque sorte les grands frères de l’IS7 et du sub IS118.
« Tout comme dans les IS7 ET IS118, ces deux nouvelles enceintes de la Série IS mettent à disposition des intégrateurs et des architectes l’ensemble des points forts des produits touring comme les HP en Kevlar, mais dans une livrée et un package prévus pour les installations fixes.

Brian Fraser

L’avantage est d’apporter la qualité sonore et la plus large adoption qui soit au niveau des fiches des artistes, sans que l’esthétique de la salle n’ait à en souffrir » nous précise Brian Fraser, ingénieur application sénior et manager produit, qui avait commenté pour nous les nouveautés de Francfort de cette année (voir avec le lien ici). « La série IS est désormais capable d’être déployée dans nombre d’applications et se révèle idéale dans des salles de conférence, des salles polyvalentes, des salles de sport et des lieux de culte. »

l’IS10

La IS10 est une enceinte full range deux voies reprenant exactement les composants de la S10 à savoir deux ND10-LM, 10” à membrane Kevlar et aimant au néodyme de 16 ohms et un moteur NH4TA2, 1.4” de 8 ohms.
Le guide d’onde génère un front d’onde légèrement incurvé ayant une couverture de 110°x10°.
La directivité verticale de 10° permet une couverture plus large avec un moindre nombre de têtes sans pour autant perdre de présence au lointain. Enfin on retrouve le même montage des 10” avec le principe de la Controlled Summation Technology qui élimine les lobes dans le bas médium propres aux lignes sources à deux voies.

Le montage du moteur et des 10” de l’IS10. La distance entre les deux 10” est le double de celle existant entre le centre du guide d’onde et le centre du 10”.
Une preuve de la remarquable directivité horizontale grâce à la CST. On tient les 110° jusqu’à 250 Hz

Pour accompagner, muscler l’IS10 et reprenant sa largeur, Adamson présente l’IS119, un sub embarquant le ND19, un transducteur à longue excursion de 19” à bobine 5” et aimant au néodyme et utilisant l’architecture dite AAC. Ce HP de course est monté dans une enceinte bass reflex conçue pour reproduire des basses fréquences exemptes de distorsion.

L’IS119

Ce sub est ni plus ni moins que le S119 sans l’accroche touring mais avec une trouvaille qui séduira les architectes. La grille avant du sub est répliquée à l’arrière ce qui facilite des montages cardioïdes d’une grande discrétion pour le public.
Les deux IS sont construits en employant du contreplaqué de bouleau balte de qualité marine et de l’acier de qualité aéronautique. L’ensemble de la gamme IS est équipé avec des prises NL4 et des connecteurs à vis sur demande.
L’accroche inter-boites est discrète et basée sur des vis. Les IS sont livrables en blanc ou noir en standard mais toutes les couleurs de la palette RAL sont disponibles sur demande.


Les livraisons des IS10 et IS119 vont débuter à la fin de l’été. Adamson vous attend à l’InfoComm 2017 d’Orlando sur son stand 6475, du 14 au 16 juin 2017.

D’autres informations sur le site Adamson

 

ADB Klemantis, un cycliode/nez de scène de haute précision

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Joli coup pour ADB, nouvellement intégré à la grande famille Osram. L’apport des leds du géant allemand Osram et des bureaux d’études du fringuant l’italien Claypaky offre un bond technologique, ainsi qu’un relookage high-tech pour cette entreprise quasi-centenaire.
En bouquet de bienvenue, deux Klemantis, remarquables cycliodes à leds haute-précision et des extensions pour les utilisateurs des systèmes de contrôle d’éclairage Hathor, ce qui augure d’un avenir radieux pour ADB.

Une barre au design magnifique, pour l’éclairage de cyclorama ou en nez de scène .

Klemantis AS1000

Ce cycliode à led se présente sous la forme d’un tube de métal noir strié inséré délicatement dans une base ultra-dépouillée orientable en tilt. Conçu comme un linéaire d’éclairage par des fans de science-fiction, ses seize sources asymétriques sont alignées sur un mètre de long, délicatement encadrées par deux fins volets. Chaque source se compose d’un module led hexachromique, sur la base des nouvelles leds développées par Claypaky : six couleurs (rouge, vert, bleu, cyan, lime et ambre) pour composer un large spectre colorimétrique, une température de couleur variable de 2500K à 8000K et un CRI caressant les 97%.

Cette technologie HCR, à l’œuvre également dans les nouveaux K-Eye Claypaky, utilise des algorithmes spécifiques de gestion de la couleur. Cela permet d’optimiser l’éclairement, de générer un mode en lumière blanche variable et de permettre une gestion en couleur CMY, RGB, RAW, macro ou HSL (Hue Saturation Lightness). La reproduction de l’éclairage tungstène est particulièrement étudiée, avec ses courbes d’amortissement typiques, un correcteur de teinte vert/magenta, un dimmer en 16-bits et une fréquence PWM flicker-free de 1 à 50 kHz.

L’optique asymétrique constitue la principale innovation de Klemantis : répartition uniforme sur de grandes hauteurs à partir du point zéro.

L’optique asymétrique a été développées par Osram pour éclairer uniformément à partir de la base du cyclo, (le point zéro) jusqu’à de grandes hauteurs avec un recul compris entre 0,6 et 2 m. Pour couvrir une hauteur de 6 mètres par exemple, on reculera Klemantis à 1 mètre du cyclo. Cette barre s’utilise au sol, en accroche ou verticalement, à une distance du cyclorama comprise entre 0,75 et 2 mètres. Cela permet d’avoir la meilleure diffusion possible du flux, sans raccord visible ni point chaud. Celui-ci est annoncé à 4400 lumens, pour 250 W consommés, avec une ventilation passive quasiment silencieuse.

Les modes blancs et couleurs sont optimisés grâce à des drivers haute-résolutions, et bénéficient à la fois d’une sélection drastique du binning des leds et d’un compensateur logiciel contre les effets du vieillissement et de la chaleur, puis d’une calibration parfaite des projecteurs. Déclinaison en linéaire de 50 cm, le Klemantis AS500 comporte huit sources leds en reprenant toutes les caractéristiques de l’AS1000 à l’identique. La base comporte les alimentations et recopies en PowerCON True1, Ethernet et XLR 5, ainsi qu’un mince menu de contrôle. Les protocoles acceptés vont du DMX512 à l’ArtNet, en passant par le RDM et le SaCN.

Imago et Imago wings

Version portable ou complémentaire des pupitres Freedom ou Liberty, l’Imago ressort tout de noir vêtu, plus discret que le rouge éclatant de la version 2013. Très peu de différences existent avec l’ancienne version, cette surface de contrôle fonctionne toujours avec un PC équipé d’une licence Hathor, s’utilise comme une console à part entière, avec quatre encodeurs pour les fonctions des automatiques, toute la partie programmation, une molette d’intensité et vitesse, un playback complet, six fader et six exécuteurs de restitution ainsi que quelques touches personnalisables.

L’ancienne Imago repeinte aux nouvelles couleurs ADB, et la nouvelle extension de faders.

Elle peut être utilisée en tournée grâce à son gabarit modeste, comme système de backup, en complément au plateau pour le focus ou en formation. La nouveauté vient de l’Imago Wings, extension dédiée à la restitution avec dix-huit faders complets et dix-huit exécuteurs indépendants. Ces deux consoles fonctionnent avec une simple liaison USB, mais seule l’Imago de programmation permet d’envoyer ou recevoir du DMX avec ses deux entrée et sa sortie XLR5. Les produits ADB sont maintenant conçue en Italie, au sein de Claypaky, et fabriqués à Saint-Quentin, chez ADB France.

D’autres informations sur le site ADB Lighting

 

HK lance les Linear 3, trois têtes et deux subs, tous amplifiés

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La famille Linear 3 comporte 2 têtes, un wedge et 2 sub, tous amplifiés en classe D que vous pourrez moduler selon vos besoins.

L’allemand HK, le spécialiste incontesté de l’audio de qualité accessible à tous, lance les Linear 3, des enceintes amplifiées disposant d’une somme de perfectionnements garantissant SPL, gros son et facilité de mise en œuvre avec trois têtes bi-amplifiées et coupées en FIR en 12 et 15” et deux subs aussi amplifiés en 15 et 18” pour couvrir tous les besoins jusqu’à 500 personnes.

Sobre, efficace et diablement puissant, Linear 3 est le nouveau système d’HK spécifiquement destiné aux professionnels de la nuit, de l’événementiel, aux petits groupes ou aux DJ qui veulent du son et des sensations, sans mettre les mains dans le cambouis. A cet effet ce système se monte rapidement sur ses supports orientables Duo Tilt via un câblage très simple et des réglages logiquement relégués en face arrière du DSP, facilitent l’obtention d’une réponse chargée dans le bas, linéaire dans le bas, linéaire dans l’aigu ou bien chargée dans le bas et le haut. Deux choix peuvent être opérés simultanément.

La tête L3 115 FA en 15” et moteur 1” chargé par guide d’onde rotatif, amplification en classe D et filtrage FIR.

Les protections sont nombreuses et éviteront de faire sortir de leurs gonds les transducteurs. Un filtre subsonique, un limiteur crête, un limiteur RMS et des limiteurs multibande permettent d’oublier de regarder les diodes de crête sans trop de risques, y compris pour le rendu. Faites gaffe cela dit à vos oreilles et à celles de votre public, elles poussent ces boîtes.

Face arrière de la L3 115FA, les entrées sont nombreuses et toutes analogiques.

Les trois têtes large bande, sont basées sur l’association entre un transducteur de grave et un moteur chargé par un guide d’onde rotatif de 90°x55°. La L3 112FA embarque un 12” et un moteur d’un pouce, coupés à 2,3kHz en FIR avec des pentes de 72dB/octave, gage de bonne linéarité de la polaire. La L3 115FA est en tous points identique, si ce n’est que le transducteur de grave est un 15”. Le SPL Max est dans les deux cas de 135 dB avec pour la plus grosse des deux, une bande passante s’étirant à ±3 dB entre 58 Hz et 16 kHz, là où la version 12” n’affiche que 65 Hz en bas.
Un troisième modèle le L3 112XA en 12 + 1” peut servir de tête ou de retour de scène. L’amplification max, les deux canaux additionnés est de 1200 W délivrés par des circuits en classe D pour les trois modèles, et les entrées sont nombreuses et toutes analogiques avec possibilité d’attaquer l’ensemble au niveau ligne ou micro. Enfin le poids de ces enceintes reste acceptable à 21 et 28 kg mais nécessitera d’être à deux pour monter les têtes 115FA en haut de leur pole.

Le Linear sub 18 pouces

Les deux subs, amplifiés et filtrés, sont basés sur des transducteurs de 15 et 18 pouces chargés en bass reflex et prennent logiquement les références de Linear Sub 1500A et 1800A.
Les mêmes modules d’ampli délivrent la puissance de 1200 W ce qui permet au petit modèle de générer un SPL Max de 131 dB à 10 % de THD (en demi espace) et au 18’’ un de plus à 132, la différence se faisant essentiellement dans l’extension dans le grave qui atteint, pour ce dernier modèle, les 42 Hz à -3 dB et 49 Hz pour le 15’’. Le filtre actif coupe au choix à 100 ou 120 Hz avec une pente de 24 dB/Oct. Les poids sont de 30 et 42 kg.

Le Linear Sub 1500A…
… Et sa face arrière

HK propose un ensemble de kits prédéfinis et surtout prêts à l’emploi avec tous les accessoires nécessaires à la mise en œuvre de chacun d’entre eux. En premier, une paire de têtes 112FA accompagnées par 4 Subs 1500A. Le second kit est composé de deux têtes 115A et 2 Subs 1500A et enfin le dernier et plus puissant des 3 kits consiste en deux têtes 115FA et 4 Subs 1800A.

Alexander Wollenberg, manager produit chez HK déclare :
« LINEAR 3 est la solution la plus simple pour impressionner votre public. Que vous soyez un technicien son confirmé ou que vous préfériez vous concentrer sur l’aspect artistique de votre métier, LINEAR 3 vous offre des performances optimales en quelques secondes. Le design sobre mais riche en nouvelles fonctions, la qualité des électroniques et des composants sont clairement au standard “made in Germany”. Enfin si vous cherchez à taper fort dans le bas, les Subs LINEAR complètent idéalement les têtes. LINEAR 3 est une gamme sur laquelle vous pourrez compter en toutes circonstances. »

La disponibilité est immédiate pour l’ensemble de la gamme à l’exception des Wedges/têtes polyvalentes 112XA qui se seront commercialisées qu’à la rentrée 2017.

Plus de renseignements sur le site la Boite noire du musicien et sur le site HK Audio

 

High End SolaTheatre, un mastodonte en chausson

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High End System, depuis peu sous le giron d’ETC, est une marque culte encore en activité. Clairement snobée depuis quelques années par les acteurs français, elle pâtit d’une part d’une image très « ricaine », avec des projecteurs XXL peu adaptés à notre marché, et d’autre part d’une distribution sous une houlette Flamande peu appréciée des prestataires hexagonaux.
S’arrêter à ces barrières, c’est ignorer une multitude de projecteurs qui ont su évoluer et dont beaucoup sont d’excellente facture, à l’image de la SolaTheatre, le premier spot/découpe à leds de forte puissance complètement silencieux.

SolaTheatre

Le SolaTheatre

Ne vous fiez pas à son allure industrielle, ce colosse est taillé pour l’éclairage des grands théâtres et des plateaux télévisuels.
Sa force ? Cacher derrière sa masse une convection naturelle sans aucune ventilation. Son module de 440 W de leds est ainsi refroidi dans un silence complet, qualité primordiale pour les grandes scènes classiques et dans les studios de captation.
Cette source blanche est calibrée à 6500K, avec un choix de leds haute qualité, pour émettre un flux lumineux annoncé de 16 000 lumens avec un indice de rendu des couleurs supérieur à 90.
Autre innovation, le « lens defogger system » pour contrer le dépôt de buée en sortie. En effet, les leds ne dissipant pas assez de chaleur, la différence de température sur la surface des lentilles entraîne de la condensation, masquant les bords du faisceau et dénaturant les gobos. Richard Belliveau, le directeur emblématique de High End a donc conçu un procédé pour réchauffer la lentille et évacuer l’humidité résiduelle.
Le SolaTheatre est conçu comme un spot complet, avec un zoom 6-45°, un bloc quatre couteaux, un iris, un prisme linéaire et une belle roue d’animation. Deux roues de gobos, sept rotatifs et huit fixes mélangent des formes géométriques assez marquées, des standards comme le tunnel ou le ciel étoilé et des aplats de feu, végétal ou de nature pour les ambiances. La couleur est obtenue par trichromie soustractive, avec l’aide d’un correcteur CTO et d’une roue de 7 couleurs. Un mode wash est possible. Combiné avec le mécanisme de frost, il agit sur une plage de 5° à 40°.

Les dimensions et le poids sont certes impressionnants, avec une hauteur de 90 cm, une base de 50 cm et un poids monumental de 50 kg, mais la machine reste équilibrée et transportable avec l’ajout de deux poignées sur le haut de la lyre. La consommation est comparativement ridicule, avec 550 W en fonctionnement normal et 710 W avec le Lens Defogger enclenché, ce qui a permis d’intégrer une embase et une recopie PowerCON True1 pour l’alimentation.
Signalons aussi l’intégration d’un switch Ethernet pour chaîner directement les projecteurs entre eux en utilisation ArtNet ou SaCN. Le projecteur se contrôle aussi en DMX/RDM par XLR5. Son écran couleur tactile sur batterie permet d’accéder à tous les modes de réglage, et demande 51 canaux DMX pour la piloter.

Le SolaTheatre, après avoir déjà fait l’objet de nombreuses pré-commandes pour de grands lieux prestigieux, est disponible depuis le mois d’avril. Les produits High End sont distribués en France par AED France.

Plus d’infos sur le site High End System et sur le site AED

 

Innled confie la distribution de ses luminaires en Allemagne à B&K Braun

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Depuis le 6 mai 2017, les luminaires du fabricant français Innled sont distribués en Allemagne par B&K Braun du groupe Stage Campus. Fondé en 1977 par Hartmut Braun, ce distributeur international est devenu une référence dans la fourniture d’équipements scéniques et événementiels. Innled et B&K se sont rencontrés à au dernier Prolight+Sound, et c’est seulement un mois plus tard qu’ils ont signé leur collaboration.


Le fondateur de B&K Braun, Hartmut Braun, avoue avoir été séduit dès sa première visite sur le stand : « Les produits d’Innled sont vraiment géniaux – simples et surtout bien pensés. Les différentes applications possibles des produits m’ont complètement convaincu. Ravis que nous puissions offrir à nos clients une solution innovante et de très haute qualité dans le domaine de l’éclairage mobile avec Innled précise-t-il. »

Emmanuel Bénech (à gauche), co fondateur et directeur associé d’Innled et Hartmut Braun, fondateur de B&K Braun, le jour de la signature du contrat de distribution pour l’Allemagne.

L’ascension européenne du fabricant français
Après la Suède, les Pays Bas, la Grèce, l’Espagne, le Portugal, la Suisse, et la Finlande, l’Allemagne est aujourd’hui le 8e pays européen à distribuer les produits INNLED. Chaque distributeur, déjà bien implanté sur le marché de l’événementiel, a l’exclusivité de la vente de la gamme de luminaires dans son pays.
Des produits qui séduisent grâce à leur côté innovant, mais également leur design et leur mobilité. « Leur design élégant et intelligent combiné à la possibilité d’une opération entièrement sans fil grâce à un émetteur/récepteur facile à utiliser, rend les produits incontournables dans le secteur événementiel.
Presque tous les produits peuvent également être contrôlés par une application simple et gratuite, conclut le distributeur allemand dans son dernier article publié sur son site Internet. » Grâce à cette demande croissante de distribution internationale, INNLED réalise aujourd’hui 25% de son chiffre d’affaires à l’étranger.

Kub, le dernier né de la gamme Innled, peut à la fois se poser, s’accrocher ou se suspendre pour assurer un éclairage mural, éclairage d’espace, de sol, de plafond ou encore de balisage.
Hariz, le centre de table lumineux utilise une plaque de polycarbonate illuminée par la base comportant les leds. D’autres profils sont proposés dans le catalogue ou réalisables sur commande.

A propos d’INNLED
Innled c’est l’histoire de cinq associés, qui, riches de leurs années d’expériences dans le milieu de l’éclairage scénique et architectural, de la vidéo et du son, s’unissent en 2012. De cette union, née une société spécialisée dans la fabrication d’éclairages à LED, dédiés à l’événementiel. Premier fabricant à cibler exclusivement les événements, Innled conçoit des modèles uniques, alliant innovation et performance afin de répondre au mieux aux exigences et tendances de cet univers.
Fabriqués dans leur propre atelier, près de Montpellier, ces luminaires s’inscrivent dans une démarche de qualité 100% française. En seulement quelques années, l’entreprise a su apporter de nombreuses réponses aux prestataires de l’audiovisuel, aux agences et aux lieux événementiels. Ainsi, plus de 3 000 produits ont été distribués en France et en Europe. La société est une SAS qui emploie aujourd’hui 15 personnes. En constante progression, elle a réalisé 580 K€ de CA en 2015-2016 et plus de 800 K€ en 2016-2017.


D’autres informations sur le site Innled

 

Les Martin Axiom, Quantum et Aura partent avec Jay Branson, pour la tournée mondiale de 3 Doors Down

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LabeLive et le concepteur d’éclairages Jay Branson déploient des Quantum Profile et Aura dans une conception scénique unique pour la tournée mondiale du groupe. Pour promouvoir son album très attendu « Us and the Night », le groupe 3 Doors Down, déjà titulaire de plusieurs disques de platine, s’est lancé dans une tournée mondiale pour incarner l’album, tant au plan sonore que visuel.
C’est la grande société de location audiovisuelle LabeLive qui a fourni à Lynch Brush, le directeur de l’éclairage, et au concepteur Jay Branson, de TwoPairCreative LLC, les projecteurs MAC Axiom Hybrid, MAC Quantum Profile et MAC Aura de Martin. Jay Branson les a utilisés pour définir une esthétique de scène unique, offrir un éclairage à fort impact et surmonter les problèmes de mise en place dans les salles du monde entier.

Crédit photo : Ashley Mae Wright (@ashleymaewright)

Président de LabeLive, Josh Berry a travaillé en étroite collaboration avec l’équipe d’éclairage de 3 Doors Down pour équiper le parcours américain de la tournée. Tout au long de ses 20 ans d’expérience avec Martin, il a fourni à de nombreuses équipes des projecteurs de haute qualité qui résistent aux exigences des tournées et assurent des éclairages de qualité à chaque étape du parcours.
« Cela fait plus de 20 ans que je travaille avec des produits Martin, a déclaré Josh Berry. Les 3 Doors Down ont expressément demandé ces appareils, et ils n’ont pas eu de problèmes avec. Quand on parle de fiabilité, de fonctionnalités et d’aptitude des appareils, c’est Martin qui se justifie le mieux. Grâce à la fiabilité de leurs projecteurs, nous pouvons fournir des produits de qualité à de grands acteurs comme 3 Doors Down et nous contribuons à des spectacles mémorables. »

Crédit photo : Ashley Mae Wright (@ashleymaewright)

« Pourquoi nous avons choisi les projecteurs Martin ? Je peux résumer cela en un mot : fiabilité, déclare Jay Branson. Le matériel est d’une robustesse absolue. Pendant toute la tournée, nous n’avons pas eu un seul problème avec nos appareils. Certains d’entre eux se baladent dans le camion sans caisses, juste sur des poutrelles pré-équipées, et nous n’avons jamais eu une seule défaillance. J’aime que dès que je m’assieds à la console, tout marche parfaitement. »
Jay Branson demande surtout une solution d’éclairage qui contribue à atteindre ses objectifs créatifs. Lui et son équipe d’éclairage ont travaillé en étroite collaboration avec les membres du groupe et Gary Pettus, le directeur de la tournée, pour concevoir une plate-forme d’éclairage capable de restituer des éléments de la couverture de l’album « Us and the Night » et d’apporter de nouveaux accents créatifs sur scène.
Le design qu’ils ont choisi nécessitait des projecteurs suffisamment compacts pour s’adapter facilement à des espaces restreints sans sacrifier l’intensité lumineuse. Les projecteurs de Martin ont été choisis pour leur forme épurée, leur puissances et leur fiabilité pour créer de manière décisive la partie centrale de la scène : cinq énormes lanternes réalisées spécialement, suspendues devant une toile de fond représentant une forêt.

Crédit photo : Ashley Mae Wright (@ashleymaewright)

« Nous voulions mettre des lumières dans les lanternes, mais je ne connaissais aucun projecteur susceptible de le faire, poursuit Jay Branson. Cet été, pendant un festival avec 3 Doors Down, l’équipe m’a montré une vidéo du Martin MAC Axiom Hybrid, et j’ai immédiatement appelé le groupe pour leur dire « J’ai trouvé la lumière ! » Ils ont vérifié et ont adoré. »
Le kit se compose de MAC Axiom Hybrid dans chacune des lanternes, ainsi que de 15 MAC Quantum Profile Wash pour les effets volumétriques (huit en avant-scène et sept en milieu de scène) et huit MAC Aura sous l’estrade de la batterie. Sur la partie européenne de la tournée, huit MAC Quantum Profile Wash ont été utilisés pour éclairer la batterie..
« Je ne connais pas de projecteur aussi polyvalent que le MAC Axiom Hybrid, déclare Jay. Les projecteurs habituels perdent au moins 50% de leur flux sur la totalité de leur plage de zoom. Le MAC Axiom Hybrid garde le même flux, qu’il soit en faisceau large ou concentré sur un point minuscule. Je peux même lancer un gobo en plein zoom et éclairer toute la lanterne. C’est le seul projecteur adapté à l’espace requis par notre conception qui a réalisé la performance que nous voulions ».

Crédit photo : Ashley Mae Wright (@ashleymaewright)

Jay Branson a été impressionné non seulement par les MAC Axiom Hybrid mais aussi par les MAC Quantum Profiles. « À mon avis, les Quantum Profile sont les meilleurs Spots du marché, je suis émerveillé leur luminosité qui est extraordinaire, et c’est une source à leds. Leur faisceau existe même à travers les éclairs de stroboscopes. Ils sont super-rapides et légers, les gobos sont géniaux. Ce sont des projecteurs vraiment superbes, et par-dessus le marché, ils sont fiables, et j’adore la façon dont ils fonctionnent.

Martin Lights a également aidé Jay Branson et son équipe à surmonter les problèmes de limitation de poids dans différents lieux. « Le poids est toujours un problème, a déclaré Jay Branson. Lorsque nous jouons dans des théâtres, nous devons parfois accrocher les projecteurs aux tuyaux de la salle et, dans les plus anciens théâtres, nous nous trouvons parfois sur des rails qui ont une très faible limite de poids. Il nous fallait des projecteurs encore plus légers, mais capables de fournir la performance intense que réclame un spectacle de rock. Le MAC Axiom Hybrid était la solution ».

Plus d’infos sur le site Martin Professional Lighting by Harman

 

Coda Audio présente l’APS et le Linus 14

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Philippe Pelmelle et à droite Yves Guégan pas peu fiers de leur premier prix, Best Performing New Distributor, premier d’une série qu’on leur souhaite très longue.

Coda Audio dont nous avions découvert avec plaisir le son de l’AiRay l’année passée à Francfort, revient en 2017 avec un stand aussi haut que grand et quelques nouveautés très bien ciblées : un système à courbure constante multi usages, l’APS Arrayable Point Source et deux nouveaux racks d’amplis, le T-Rack et le M-Rack, tous deux embarquant le Linus14, nouveau moteur intelligent à 4 canaux de Coda.

Et pour nous guider à la découverte de ces nouveautés, nous comme les techniciens français qui sont venus au PLS 2017, une grande partie des forces vives de Coda Audio France présente sur le stand de la maison mère allemande a fait le boulot : Philippe Pelmelle son président et Yves Guégan, l’ingénieur technico-commercial grand Ouest et Centre.

SLU : On commence par le Linus 14 ? C’est peu dire qu’il était attendu !

Philippe Pelmelle : C’est l’ampli calibré pour la route, mais aussi l’installation et disposant de l’ensemble des fonctions nécessaires. 2U, bi-voltage automatique et 15 kg, 4 entrées ligne, AES/EBU, Dante, LiNet, 4 canaux de 3500 W sous 4 ohms (et 5200 sous 2 ohms NDR) de puissance en classe D-IC, DSP Shark à 96 kHz avec filtrage IIR et FIR et algorithmes de limitation à fort potentiel et look ahead et enfin 4 ports pour le Comparateur, notre système propriétaire d’asservissement des enceintes de grave équipées du Sensor, bref, rien ne manque d’autant qu’il est pré chargé avec l’ensemble des presets de la gamme d’enceintes Coda Audio, de la plus petite à la plus grosse.

Le Linus 14 dans son M-Rack en bois, là où le T-Rack est en acier.

Il vient compléter le Linus 10 qui est très proche mais stéréo et délivrant 5000 W sous 4 ohms. Le Linus 14 équipe deux nouveaux racks Touring qui sont aussi bi-voltage et qui pour le gros modèle à 3 amplis, Le T-Rack, s’alimente en 32 Tri. Le petit modèle avec un seul ampli 4 canaux s’appelle le M-Rack. Le marché américain s’étant ouvert à Coda, le T-Rack, T pour Touring, devenait indispensable d’autant que les anciens racks n’étaient pas bi-voltage.

Le T-Rack supportant un M-Rack. La plaque de connexion avant est extrêmement claire et bien conçue avec 5 prises par ampli à 4 canaux, toutes différenciées par des couleurs

SLU : Est-ce que vous allez arrêter certains amplis ou racks ?

Philippe Pelmelle : Non, aucun produit n’est arrêté. Les Linus Rack 20 et 40 sont compatibles avec le T-Rack et les amplis 10C et 5C, moins puissants et sans Comparateur, restent aussi au catalogue pour des petites tournées ou pour l’installation.
Le Linus 10C par exemple développe 2500 W sous 4 ohms et dispose d’un DSP. Il lui manque simplement la capacité d’attaquer les gros subs à la fois en termes de puissance et de Comparateur, d’où l’arrivée du 14 qui est calibré pour pousser tous les produits de la gamme sans exception.

SLU : Que pouvez-vous nous dire sur le système APS ?

Philippe Pelmelle : D’abord la signification de ces trois lettres : Arrayable Point Source signifie ligne source à courbure fixe. L’enceinte en elle-même repose sur un montage en double 10” pour le grave et sur le double transducteur 9“ annulaire très connu et apprécié pour le médium et l’aigu, cet ensemble bénéficiant de l’APS-Coupler pour que l’énergie issue de ces 4 transducteurs, ne soit vue que comme une seule source.

Une vue de l’APS sans la grille et la mousse avant et laissant découvrir les formes de l’APS-Coupler. Bien visibles sur les bords latéraux, les deux évents de la charge bass reflex.

Les deux 10” à forte élongation, aimant Néodyme, bobine 3” avec 4 anneaux de démodulation et membrane en fibre de carbone sont à la fois chargés en bass reflex mais à la fois par l’APS-Coupler qui leur apporte 6 dB de gain au-delà de 200 Hz et une bonne directivité jusqu’à 300 Hz. Le moteur DDC quant à lui génère un front d’onde courbe de 20° qui par la suite est exploité horizontalement avec un grand nombre d’ouvertures possibles au choix.

SLU : Il y a beaucoup de versions apparemment…

Philippe Pelmelle : Oui. L’ouverture verticale est 20° et pour l’augmenter, il faut ajouter des boîtes. Horizontalement il existe 3 ouvertures symétriques 120, 90, 60° et 5 asymétriques 105° (45+60), 90° (30+60), 75° (30+45), 100° (60+40) et enfin 100° (40+60). Ce nombre important de versions sera très apprécié par les installateurs qui pourront ainsi optimiser la couverture et réduire d’autant les réflexions.

Deux APS montées sur un pôle solidaire du sub de la gamme, l’APS-Sub.

SLU : Comment sera-t-il possible de changer de directivité horizontale ?

Qui dit directivité variable en Touring dit « merde, je ne me souviens plus… » Coda a pensé à tout, il suffit de regarder une petite fenêtre où apparaît l’information avec une torche, où le flash d’un appareil photo !!

Philippe Pelmelle : A la commande, les têtes seront livrées avec le guide de votre choix inclus dans l’APS-Coupler. Il suffira par la suite de racheter des APS-Couplers, des demi-panneaux, avec d’autres directivités et d’en changer en retirant la face avant.

SLU : A-t-on déjà des specs ?

Yves Guégan : Oui. L’APS est donnée pour 50 Hz à 22 kHz (-6 dB) et le SPL Max est de 137 dB pour les 10” et de 146 dB pour le médium et l’aigu. Chaque tête pèse 27 kg.

SLU : Quelques mots sur l’APS-Sub ?

Yves Guégan : Il s’agit d’un nouveau modèle spécifique équipé d’un simple 18’’ en montage bass reflex. Ce transducteur à aimant céramique et bobine de 4” offre une sensibilité de 98 dB ce qui garantit un SPL Max de 138 dB. Sa réponse en fréquence s’étend jusqu’à 28 Hz à -6 dB. Il peut être posé ou accroché et dispose des fixations nécessaires à recevoir des APS. Il peut être employé en montage cardioïde et ne pèse que 45 kg.

Un stack de 3 APS posées sur un support spécifique appelé LID-APS-SUB qui les maintient en place et est solidaire de l’APS-Sub.

L’APS est passive et 8 ohms, cela permet d’en placer trois en parallèle par canal de Linus 14. L’APS-Sub est aussi 8 ohms et trois peuvent être raccordés en parallèle sur un canal de Linus 14. Comme le ratio est d’une tête par sub, il est possible de constituer une façade plus que sérieuse avec par côté 3 subs et trois têtes, et d’alimenter le tout par un unique Linus 14.

Une fois les APS reliées entre elles via les fixations prévues à cet effet sur chaque tête, l’ensemble est verrouillé sur le LID-APS-SUB. Finies les sangles !
Yves Guégan nous montre la façon d’attacher entre elles les têtes APS.

Le kit de base préconisé par Coda tient sur un seul (et gros) ampli.
Une autre façon d’exploiter l’APS toujours sur un seul Linus 14.

En septembre de cette année une nouvelle version de l’APS viendra compléter celle qu’il convient d’appeler APS20 pour 20° et qui sera l’APS30. On en reparlera à la rentrée quand elle sera confirmée.


SLU : Quels sont les marchés visés par l’APS ?

Philippe Pelmelle : Les petits et moyens espaces entre 3 et 50 mètres en portée, en prestation comme en Touring.

SLU : Est-ce que les premières enceintes ont été livrées et si oui, quel est le prix indicatif d’un kit ?

Philippe Pelmelle : Non, le système APS comme le Linus 14 vont être livrables à la mi-juin. Un kit constitué de deux ensembles complets de 3 têtes APS et de trois subs APS-Sub chacun, d’un contrôleur amplifié Linus 14, des housses et des plateaux, sortira aux alentours de 55 k€. Le Linus 14 reviendra seul à environ 8900 €HT.

Paul Ward, le directeur du markéting et des ventes de Coda Audio félicite Philippe Pelmelle et au travers lui son équipe pour le travail effectué sur le territoire français, et le tout sous les yeux de Svetly Alexandrov le boss de la marque.

Nous quittons le stand Coda au moment où est décerné à Coda Audio France l’award du « Best Performing New Distributor ». Pourtant le champagne a l’air frais et pas avare de bulles bien fines…mais le devoir nous appelle !

 

Avolites mise tout sur le 10 !

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Avolites est arrivé à Francfort avec deux mises à jour majeures dans ses bagages ! La version 10 du média serveur AI développée en collaboration avec des designers de renom et la 10.1 de Titan.
Ai v10 est une version majeure dans l’évolution du média serveur.
Elle a été développée en collaboration avec des acteurs important du secteur de l’événement et de l’installation comme Ed Shaw, Directeur de la Production Vidéo chez Hakkasan, James Algate, Vice Président du département Entertainment chez Hakkasan, et Ben Miles qui a été primé aux Knight of Illumination Awards pour sa conception vidéo sur la tournée Coldplay. Avec la version 10, le média serveur fait peau neuve, l’interface ayant été revue en profondeur. Pas de panique, les outils n’ont pas changé de place, seul le graphisme a été revu et un nettoyage en profondeur des accès aux fonctions effectué afin de rendre le logiciel plus simple et plus accessible.

Un aperçu de la Timeline du média serveur Ai v10

Ce lifting est le point de départ d’une importante partie du développement de Ai. La volonté de la société anglaise est de rendre son outil plus simple d’accès avec des contrôles rapides et intuitifs. La Timeline, l’une des principales nouveautés du logiciel, permet à la fois un contrôle complet et précis dans un environnement Time codé, tout en conservant la possibilité de modifier très rapidement et à tout moment n’importe quel élément pour garder un esprit Live. On découvre aussi l’intégration du générateur d’effets en temps réel Notch et la fonctionnalité de partage de vidéos Spout, qui ont tout deux été développés pour la tournée «Head Full of Dreams» de Coldplay.
La nouvelle fonction « BPM Sync » est, quant à elle, issue du développement du système de contrôle personnalisé intégré pour l’éclairage et la vidéo de la discothèque Jewel à Las Vegas. Un outil de mapping MeshWarp, né de la combinaison des fonctions Projective Keystone et Grid Warp est également au menu des nouveautés. Il permet aux utilisateurs de déformer rapidement le contenu pour qu’il corresponde aux surfaces de projection. En le combinant avec les fonctions auto map et auto blend, les utilisateurs disposent d’un outil très puissant pour le mapping.
On ne peut citer toutes les nouveautés mais je vous invite à en découvrir d’autres en regardant cette vidéo.

Titan 10.1

La version 10.1 du système Titan présent sur toutes les consoles lumière de la marque anglaise n’est pas à proprement parler une version majeure mais elle comporte tout de même 19 nouvelles fonctionnalités, 24 améliorations de fonctions existantes et 105 corrections de bugs. Tout comme Ai, une partie du développement a été effectué pour répondre aux attentes des utilisateurs, notamment lors de l’installation de la discothèque Jewel

La nouvelle fonction Scene Master de Titan v10.1

Cela explique en partie l’arrivée de la fonctionnalité BPM sync (également présente dans Ai V10). Elle permet de synchroniser entre eux tous les effets dynamiques et offre une nouvelle gestion des beats. Le Scene Master, innovation importante également dans la gestion Live de la lumière, offre la possibilité de construire en temps réel un état lumineux en combinant tous les outils de la console, puis de le restituer manuellement ou avec des temporisations.
La fonction Ai/Phase master, troisième exemple marquant, montre l’un des principaux axes de développent du système Titan, en synergie avec la vidéo. Grâce à cette nouvelle fonction, il est maintenant possible de créer un keyframe shape dont la position est déterminée par l’échantillonnage des valeurs de pixels dans Ai.
Titan 10.1 est disponible sur le site Avolites en suivant l’adresse avec le lien ici

En attendant de la tester je vous propose de découvrir plus de nouveautés en vidéo.

D’autres informations sur le site Avolites et sur le site Dimatec

 

Oliverdy passe en mode certifié par le Bureau Veritas

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Après avoir décidé eux-mêmes de faire faire un audit de tous les process de formation de leur centre Oliverdy, Oliver Dufresne et son épouse Isabelle recevaient, le 16 mai dernier, des mains de Jean Michel Plantard, représentant Veritas, le certificat « VeriSelect Formation Professionnelle ».
Quelle est l’incidence pour les stagiaires de ce certificat ? C’est ce que nous allons découvrir en interrogeant, Jean-Michel Plantard responsable d’audit qualité et environnement du Bureau Veritas et Olivier Dufresne, formateur et gérant d’Oliverdy.

Jean-Michel Plantard (à gauche) remet solennellement à Olivier Dufresne et son épouse Isabelle la précieuse certification VeriSelect Formation Professionnelle.

SLU : Qu’est-ce que ce certificat ?

J.M. Plantard : Le certificat « VeriSelect Formation Professionnelle » est une certification de service. Le bureau Veritas formation a créé le référentiel avec les parties concernées, des OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé), suivant le code de la consommation et des structures de formation que l’on a réunis autour de la table pour aboutir le 9 décembre 2015 à la version 1 « VeriSelect Formation Professionnelle ».
Elle a ensuite été présentée au CNEFOP (Conseil National de l’Emploi, de la Formation et de l’Orientation Professionnelle) qui a habilité les différents labels de certification valant reconnaissance dans le cadre du décret qualité du 30 juin 2015 que chaque organisme de formation professionnelle doit respecter.


SLU : Qu’apporte la certification du bureau Veritas à un organisme de formation ?

J.M. Plantard : Elle apporte plusieurs choses. En premier lieu, très clairement, le fait de respecter le décret du 30 Juin, et d’obtenir un des labels validés par le CNEFOP permet de présenter cette certification à tout financeur (OPCA, Fongecif, région, état). Ensuite, elle permet d’améliorer des processus, que ce soit sur la partie commerce, marketing ou le choix des formateurs et la réalisation de la formation et ensuite prendre les avis des stagiaires, de leurs employeurs et des financeurs. L’audit est réalisé chaque année pour vérifier le maintien de la qualité et l’amélioration des points faibles.

SLU : Quel est l’impact sur l’élève ?

J.M. Plantard : Le fait que la structure cherche à s’améliorer sur l’ensemble de ses process, dans le choix du contenu de la formation, la sélection du formateur, en fonction de ses connaissance, compétences mais aussi de sa pédagogie, donne à l’élève une formation de meilleure qualité et donc il sera plus satisfait du contenu.
Des enquêtes de satisfaction, à chaud et à froid, sont envoyées aux stagiaires pour connaître les points forts de la formation qu’ils ont suivie et ceux à améliorer. Le centre de formation doit en tenir compte pour améliorer la qualité de ses stages.

SLU : Où les personnes cherchant une formation peuvent-elles trouver la liste des organismes certifiés ?

J.M. Plantard : Sur le site du Bureau Veritas, il y a tous les organismes ayant obtenu la certification « VeriSelect Formation Professionnelle » avec un lien vers les sociétés. (Voir en fin d’article comment procéder NDR)

SLU : Olivier, qu’as-tu obtenu comme certification?

O. Dufresne : La certification Veritas « VeriSelect Formation Professionnelle » avec un numéro de certificat identifiable sur le site Internet Veritas. La loi oblige à 21 points de contrôle et nous avons été contrôlé sur 31. Sur certains de ces points nous étions quatre points au-dessus du niveau requis.

SLU : En quoi cette certification t’est-elle utile ?

O. Dufresne : La certification nous permet de nous référencer sur une vingtaine d’OPCA et certifie la qualité de notre centre. Pour résumer, toutes les procédures de recrutement formateur et ensuite le contenu des formations ainsi que les moyens pédagogiques et les déroulés des formations, tous ces process internes à Oliverdy nous ont donné droit à une certification qui valide la qualité de notre organisme.

La validation par le Bureau Veritas de la qualité de leur centre de formation, fait incontestablement plaisir à Isabelle et Olivier.

SLU : Est-ce que le fait d’avoir demandé cet audit à modifié quelque chose chez Oliverdy ?

O. Dufresne : Oui, toutes nos procédures mises en place pour le recrutement, le contenu des formations, les moyens pédagogiques ont été remises en question pour pouvoir faire une sorte de normalisation interne. Cela nous a obligés à tout reprendre et, durant deux mois et demi, analyser et restructurer. Aujourd’hui nous avons des procédures établies que l’on respecte pour garder notre niveau de qualité car tous les ans nous allons être audités afin de conserver le certificat.

SLU : Donc la garantie de la certification est qu’elle n’est pas permanente.

O. Dufresne : Exactement, tous les ans il y aura un audit des formateurs, des élèves, de tout ce qui est administratif ainsi qu’un audit téléphonique pour le suivi des participants.

SLU : Qu’est-ce que tu attends de la certification.

O. Dufresne : Comme j’ai démarré cette entreprise il y a maintenant cinq ans, la certification est avant tout une étape personnelle qui valide et conforte mes choix ainsi que ma stratégie sur la qualité des formations. Cela me conforte dans les procédures que j’ai mises en place et me montre que je suis sur la bonne voie. Ensuite, ce certificat va nous permettre d’avoir une visibilité auprès des entreprises et des prestataires en leur donnant un gage de qualité lors d’interventions dans leurs locaux ou pour le développement de contenu de formation adapté à leurs besoins. Le but n’est pas de faire de la formation en masse, mais de dispenser un contenu qualitatif afin que les stagiaires puissent utiliser, dès la fin de la formation, les outils sur lesquels ils ont étudié et trouver rapidement du travail.

Sur 89000 centres de formation en France, tous domaines confondus Oliverdy fait désormais parti des 3000 certifiés. Une garantie de recevoir des formations de qualité. Le plus simple pour s’en rendre compte est d’aller faire un tour à St Quentin en Yvelines et discuter avec Olivier ou Isabelle, mais attention, prévoyez du temps, ce sont des passionnés !

La liste des certifiés:Vous cherchez la liste de tous les centres certifiés dans notre domaine d‘application? Hélas, vous ne la trouverez pas directement sur le site Veritas. Par contre, vous pourrez vérifier si le ou les centres de votre choix sont certifiés ou pas en vous connectant avec le lien ici
Indiquez simplement le nom du centre (le champs Numéro d’affaire n’est finalement pas obligatoire)
Attention, le moteur de recherche est sensible. On obtient un résultat pour Oliverdy, mais le système reste muet si l’on recherche par exemple Oliverdy Formation.


Plus d’infos sur le site Bureau Veritas France et sur le site Oliverdy

 

Martin Mac Axiom, l’évident « hybride », simple et efficace

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Dans la gamme des asservis à lampe, la Mac Axiom « Hybrid est un machine compacte et puissante, délivrant un puissant faisceau de type « beam », mais permettant également des effets ayant des caractéristiques spécifiques aux machines « spot », avec un zoom linéaire de grande amplitude, et des capacités de projection ou de volumétrie particulièrement efficaces. Voyons ça de plus près…
Pour réaliser ce type de machine, Martin a fait appel à un grand fabricant européen qui l’a développée selon un cahier des charges bien précis et équipé d’éléments directement issus du bureau d’études Martin comme l’optique, la trichro, le correcteur variable, la roue de gobos, les prismes, le zoom…
Technologiquement parlant, on ne conçoit pas un « beam » comme on conçoit un « spot », et bien évidemment, il y a quelques concessions à faire pour concilier les deux fonctions. La plupart du temps ces compromis sont intelligents et donnent des résultats surprenants. C’est exactement le cas de cette Martin Mac Axiom.

Zoom de l’Axiom

Construction de l’appareil

La machine est trapue, compacte et très légère (22 kg). On a du mal à imaginer la quantité de lumière qui sort de son imposante lentille montée sur une lyre aussi petite. Le démontage s’effectue à l’aide de deux outils. Les deux capots sont maintenus autour de la tête par trois vis larges « quart de tour » offrant un accès rapide pour le nettoyage courant ou les opérations de maintenance basiques. Ils sont protégés des chutes accidentelles par une petite élingue métallique terminée en crochet qui vient s’agripper dans un petit trou pratiqué sur un ergot interne, et préservé du décrochage par une petite gaine de plastique / silicone qui coulisse sur l’élingue. Le reste se démonte à l’aide d’une clé ou d’un tournevis de type « torx ».

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La base, ses deux larges poignées et l’afficheur sur le plus petit côté. Les embases DMX5 in et out ainsi que l’embase secteur True1 sont sur le côté opposé.

Le socle comporte l’afficheur accompagné de ses 4 classiques boutons de contrôle et contient l’alimentation générale de la machine ainsi qu’un gros collecteur permettant le passage du câblage vers la tête. Il est surmonté du large système de transmission de la motorisation PAN par courroie. Nous verrons plus loin que cette motorisation est d’une puissance étonnante.
Une fois les capots enlevés, on peut voir que l’accès à la lampe se fait par l’arrière. Il suffit d’enlever quelques vis qui maintiennent un petit capot métallique pour accéder à la source OSRAM, une Sirius 440 W, constituée d’un bulbe scellé avec son réflecteur, devenue classique sur ce type de projecteur. Elle est maintenue par une plaque de métal tenue par 4 vis torx qui la calent fermement sur le départ du chemin optique. Aucun réglage particulier n’est disponible et on doit faire généralement avec un centrage du point chaud qui est rarement parfait. En contrepartie, on a un système qui ne se dérègle jamais.

L’intérieur de la tête, où tout est très compact, n’est pas construit autour de modules extractibles. Pour la maintenance courante et le nettoyage de la trichromie ou des roues de gobos, sept petites vis torx, qu’il faut retirer, libèrent tout l’arrière de la tête qui bascule ensuite sur une charnière pour dégager une large vue sur l’ensemble du mécanisme.

La tête de l’Axiom avec l’arrière ouvert pour la maintenance.

Le nettoyage est alors possible ainsi que les opérations de maintenance assez simples, directement sur la machine. Un sérieux démontage est à envisager pour tout travail sur la mécanique car tout est serré et minutieusement maintenu partout par des colliers de plastique.
La partie basculante comporte la trichromie, constituée de 3 doubles lames de verre recourbées qui viennent s’insérer dans le faisceau, et complétée par un jeu de lames supplémentaires pour le CTO. L’ensemble de ces lames est légèrement incliné pour éviter les reflets parasites dans le chemin optique. Tout ce qui se trouve dans la tête de cette machine a été fichtrement optimisé, mais l’assemblage est sein, propre et rationnel.

Les lames du dimmer se trouvent classiquement peu après la sortie de lumière de la lampe, juste avant la trichromie. Le complément d’effets loge dans la partie non basculante de l’arrière de la tête. En premier lieu, un bras motorisé comporte le Frost puis une roue de 16 couleurs, la roue de gobos fixes, la roue de 9 gobos tournants et le shutter.
La roue de gobos fixes, en laiton perforé, propose 14 gobos, mais également une série de 5 ouvertures différentes (permettant des faisceaux réduits, à la façon d’un iris mais non linéaire), un effet de verrerie (un genre de « Frost granuleux »), et un tronçon d’animation se présentant un peu comme un gobo strié pouvant circuler en latitude dans le faisceau sur une course d’environ 5 ouvertures par rotation.

Gros plan sur les roues de gobos et le Frost.

La partie totalement à l’avant s’organise autour d’une tringlerie qui relie les différents effets jusqu’à l’imposante lentille de sortie et permet l’animation du focus, du zoom, mais également du dispositif animant les prismes.

vue du dessus de la tête, avec un regard sur le système de double prisme motorisé.

Le Mac Axiom dispose de deux prismes, un à 3 facettes et un à 8 facettes. Ils peuvent s’insérer dans le faisceau via un bras motorisé propre à chacun d’eux et sont animés en rotation par un moteur leur transmettant son mouvement par courroie.
Une originalité de cet appareil est de pouvoir positionner les prismes avant ou après le zoom. Il est possible de cette façon d’avoir l’effet des prismes sur un faisceau « large », après le passage dans le zoom, ou sur un faisceau « beam », avant le passage dans celui-ci lors de sa course la plus longue.

Configuration et fonctionnement

Un seul mode de fonctionnement utilise 23 canaux DMX. A mon sens c’est un vrai avantage car il est toujours pénible de devoir se poser X fois cette question cruciale autour du mode dans lequel se trouve la machine… Oui, la machine est pourvue d’un système RDM qui permet d’intervenir sur le paramétrage à distance.
Petit aparté au sujet des menus qui équipent les machines. Ils sont de plus en plus complexes et très rarement réellement utilisés par les techniciens. Pratiquement, en tournée, en prestation, la réalité du terrain veut que si on peut éviter de perdre du temps, c’est bon à prendre. Une machine qui est de base parfaitement efficace et qui ne nécessite pas de multiples configurations possède déjà au moins un bel atout pour être efficace. C’est donc le cas de notre Axiom qui possède toutes les fonctionnalités de base, sans trop de gadgets et de fioritures bien souvent inutiles.

La lumière, le faisceau, le zoom, et les effets

Mesures faisceau serré

Les mesures de lumière s’avèrent particulièrement convaincantes. En faisceau serré, on dépasse le million de lux, ce qui est la limite mesurable de notre équipement de mesure (un luxmètre Minolta CL-200A équipé d’un filtre ). On est très clairement dans les hauts standards d’éclairement pour ce type de machine.

Mesures faisceau large

En faisceau ouvert il reste vraiment beaucoup de lumière, ce projecteur va réellement permettre à l’utilisateur d’avoir de « la pêche » en toutes circonstances. Ce résultat, obtenu par l’utilisation de ce type de source et par la façon de la travailler, se fait évidemment au prix d’un point chaud … Ici on est dans le cas d’un « boulet de canon » qui a plus d’un tour dans son sac.

Mesures faisceau 20°

Et il convient d’ailleurs de souligner une chose. Si le point chaud est effectivement très visible, il n’en reste pas moins qu’optiquement parlant, la machine est suffisamment bien conçue pour permettre de vraies belles projections de qualité. Le faisceau est parfaitement exploitable, les gobos sont très nets et vont donner de très bons résultats tant en volumétrie qu’en projection purement graphique.

Quelques gobos tournants en volumétrie
Quelques gobos fixes, et la partie « animation » (en bas à droite)

Le choix des gobos particulièrement malin, est également un bel atout pour ce projecteur très polyvalent. En termes de volumétrie, il dispose d’arguments sérieux avec des gobos originaux qui peuvent parfois rappeler ceux du Viper (dont on connaît le succès et l’efficacité redoutable unanimement applaudie par la majorité des utilisateurs). Au milieu de tout ça, quelques feuillages, breakup et autres verreries vont également permettre de travailler, en texture, des aplats, du décor, de l’ambiance. Un choix très très judicieux qui devrait contenter tout le monde.

Quelques gobos tournants impressifs

L’effet des gobos est parfaitement complété par les prismes qui permettent de les démultiplier en élargissant la fenêtre de leur effet de base. Physiquement cette fenêtre est de toute façon limitée par les parois de l’appareil, mais on obtient un bel éclatement de la lumière avec une superposition fine qui autorise de jolis effets de projection. Le fait que les prismes puissent se positionner avant ou après le zoom (sur le seul paramètre de contrôle du prisme, à différents niveaux de valeur – là encore, simple et efficace -) offre réellement une variation, sur un faisceau serré ou sur un faisceau large.

Effets de prisme avec zoom large, et avec zoom serré.

Le Frost, semble offrir un genre de « dé-focalisation » du faisceau. On n’est pas dans le cas d’un vrai beau frost qui va adoucir les contours de gobos ou donner un étale flou autour d’un faisceau. Mais on pouvait s’en douter vu l’endroit où il est placé dans l’appareil. Le compromis fait au niveau de cet effet ne nous a pas vraiment convaincus.
Le zoom est tout simplement impeccable et conforme à ce que tout éclairagiste attend. Pas de bricolage. A zéro il est fermé (mesuré au net à 2,5°, s’il vous plait !), à full il est ouvert (à un peu plus de 41°).
Parfaitement linéaire, rapide, limpide, et avec un focus qui suit sur la totalité de sa course, on ne se pose aucune question, ça marche, c’est magnifique, un seul paramètre.
Au top ! Rien à dire si ce n’est « Bravo ! »

L’incroyable excursion du zoom

La couleur

Nous passerons rapidement sur la roue de couleurs dont on peut simplement relever l’efficacité, l’intelligence du choix de la disposition permettant des transitions heureuses et des rotations impressives, pour s’attarder un peu sur la trichromie. La trichromie de l’Axiom offre de belles teintes, un mélange efficace et propre, mais… On peut regretter que l’engagement des lames de trichromie se fasse sur une teinte, et non sur un verre non teinté qui se colore progressivement.
Sur le début de la course de la trichromie, on voit donc s’insérer les premiers « pourcents » de la couleur en question, par une « portion » physique dans le faisceau. La possibilité d’obtenir des mélanges subtils sur les pastels en est réduite. De même, un fin CTO est compliqué à obtenir avec un mélange du yellow et du magenta. On est directement à un dark CTO, ou alors avant, on a des portions de magenta et de jaune, qui viennent coloriser le faisceau de part et d’autre.

Quelques teintes de bases

Pour le CTO, il y a toujours la possibilité d’utiliser celui de la machine, mais si on le souhaite très léger, ou le corriger un tout petit peu avec la trichromie, on retrouve le même souci… C’est vraiment dommage car par ailleurs, cette trichromie fonctionne vraiment très bien. Interrogé à ce sujet, Jérôme Garnier, Directeur technique de Martin Professional Lighting pour la France nous indique que du fait du faible champ optique avec la lampe à arc court, cette trichro reste le meilleur compromis même si en effet elle n’est pas parfaite en début de course.

Le dimmer

La régularité du dimmer est souvent compromise sur ce type de projecteur, en relation directe encore une fois avec le type de source utilisée à arc très très court et ultra concentré. Il est très difficile d’en effectuer une gradation fine et parfaitement linéaire. Les choix techniques de l’Axiom nous permettent d’obtenir une courbe d’intensité plus qu’honorable et régulière.
On peut juste noter qu’à l’œil, on voit le mécanisme du dimmer qui s’imbrique dans le flux de lumière créant des différences de niveau sur l’ensemble du spot. Mais il faut bien préciser que ce phénomène est récurrent sur la plupart des machines de ce type. Un shutter, disposé après les roues de gobos vient compléter le dimmer et procéder aux obturations stroboscopiques. L’effet strobe peut être extrêmement rapide et même à très grande vitesse. Le compromis mécanique vitesse / fermeture se fait dans le sens de l’ouverture donc il reste toujours beaucoup de lumière.

Positionnement et mouvement

L’Axiom est une lyre nerveuse, très nerveuse. Elle a beau être ultra-compacte pour une machine de cette puissance, c’est tout de même un beau bébé, et ses capacités de mobilité sont très vives. Curieusement, le PAN est bien plus véloce que le TILT (terrible de vivacité ce PAN d’ailleurs !), alors que c’est souvent le contraire, ne serait ce que parce que mécaniquement il y a plus de contrainte de déplacement en PAN qu’en TILT. On fait 180° du PAN en 1 seconde, et 180° TILT en 1,6 seconde.
L’observation attentive du comportement de la lyre nous a permis d’en déduire qu’il n’est pas impossible que la vitesse du TILT soit un peu réduite par l’électronique qui « lisse » le déplacement de la tête, évitant les à-coups lors de changements de direction. En tout cas, ça promet des animations très très rapides, ou des changements brutaux au noir. Un excellent point ! Le déplacement lent est limpide et fluide. Rien à redire.

On peut aussi indiquer que l’extérieur de l’Axiom est très peu chaud. Aucun risque de se bruler en touchant la machine tant son refroidissement est efficace. Le bruit de la ventilation, bien que présent n’est pas non plus excessif. Cette dernière est asservie en fonction des besoins de la source. Visiblement l’électronique réduit la puissance de la lampe lorsque le dimmer est fermé, et réduit immédiatement le niveau de ventilation en conséquence. Soulignons que lors de nos essais, nous avons constaté que le bruit produit par les différentes fonctions de l’appareil était tout à fait minime, que ça soit lors de ses déplacements pan/tilt ou pour toute autre fonction motorisée interne (zoom, gobos tournants, etc…).

En conclusion…

Cette proposition de Martin au marché des puissantes lyres « beam » hybrides avec des capacités de faisceau « spot » a vraiment de nombreux attraits. Même si la machine a quelques petits défauts, comme TOUTES celles de ce type qui offrent des possibilités multiples, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un projecteur doté d’un « boulet » puissant, d’un zoom incroyablement efficace et qu’il est doté de capacités d’effets et de projection réellement séduisantes.
Si on ajoute à cela qu’il est un des plus légers et compacts dans cette catégorie de puissance, il devrait sérieusement intéresser de nombreux prestataires dans le domaine du concert, du broadcast, ou de l’événementiel.

Les tableaux

Les mesures d’éclairement

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Pink Floyd et Sennheiser, une histoire d’amour multicanale

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On avait été gâté avec Bowie, mais l’exposition des Pink Floyd qui se tient au Victoria and Albert Museum de Londres jusqu’au 1er octobre 2017 est un bijou encore mieux ciselé que la musique du groupe et la participation plus qu’active de Sennheiser et sa technologie Ambeo 3D la rendent irrésistible.
Que vous soyez ou pas un fan des Floyd, le charme opère et fait de cet événement honorant les 50 ans de la sortie du premier titre du groupe, une excellente raison d’aller en WE chez nos lâcheurs préférés ! SLU y était, et on vous propose un long reportage truffé d’images et se terminant par une interview très intéressante des frères Sennheiser.

Les racks créés par Sennheiser afin de pouvoir déployer et charger facilement les packs HF et les casques lors d’une manifestation. Classe et pratique.

Des claviers, des guitares, des éléments de décor, des batteries, des affiches, des films, des séquences enregistrées à Abbey Road avec les instruments de toujours mais le son d’aujourd’hui, des maquettes des légendaires scénographies, des costumes, des lettres, les joysticks et les consoles quadriphoniques, le Schoolmaster et sa baguette, tout y est.
Même sans connaître l’histoire ou la discographie des Floyd, il est impossible de ne pas plonger dans leur univers artistique remarquablement bien reconstitué malgré une volonté chronologique qui rend le début de l’expo et donc de la carrière du groupe époque Syd Barrett un peu obscure pour les non experts et ce sera là ma seule critique artistique. Circulez, il y a tout à voir !

Les GuidePort en train de se faire une beauté aux batteries sous un mur de chargeurs.

Le fil rouge de cette expo et qu’on vous délivre en le sortant de magnifiques racks verticaux estampillés Sennheiser, vous le portez autour du cou, et au bout de ce ruban pétant, un récepteur HF GuidePort vous accompagne et délivre de façon très qualitative des titres, des extraits de reportages, des interviews et des concerts à un volume que le confortable casque, Sennheiser lui aussi, n’aidera pas à augmenter. Pensez à prendre vos ears, le jack 3,15 est parfaitement accessible et l’immersion en sera encore plus complète !

Une maquette de la scène du Division Bell tour. Pas de line-array à l’époque mais une scénographie à couper le souffle signée Mark Fisher. Sur cette tournée, trois scènes se relayaient, 51 semis, 112 dates en 7 mois…

Comme il se doit, un énorme travail de collecte et de masterisation des extraits mais plus encore de programmation des zones de déclenchement du son a été fait. Si vous n’avez pas trop la bougeotte, laissez le système vous suivre, on rentre et sort très bien des périmètres délimités de manière invisible et c’est justement par le son qu’on découvre là un écran, là un instrument, là encore une maquette due au talent de designer de Mark Fisher, que la musique anime immédiatement.

Rien que de taper ces quelques lignes ravive le souvenir des formes humanoïdes et autres animaux en textile de Frei Otto, et qui vous observent en silence si vous retirez votre casque mais retrouvent toute leur force avec les mélodies du groupe qui les ont immortalisés. Aucun décrochage HF, clic étrange ou boucle arythmique ne viennent troubler l’écoute. Le rapport signal bruit, la bande passante, tout dans cette infrastructure technique respire la qualité bien au-delà du nécessaire et le moins que l’on puisse dire c’est que le visiteur est respecté y compris au niveau des oreilles.

Pas des répliques, non, les vraies créatures de The Wall.

Cela dit n’oubliez pas de restituer votre récepteur et casque à la sortie de l’expo, dès qu’il sort de la zone de couverture, une alarme retentit à volume toujours raisonnable mais sans aucune ambiguïté dans vos oreilles, j’en ai fait l’amère expérience ;0)

Andreas et Daniel Sennheiser dans la Performance Zone où a eu lieu l’inauguration presse avant qu’on appuie sur….schuut, vous le découvrirez par vous-même !

Le bouquet final de l‘expo est une salle de 120 m² dans laquelle Sennheiser a implanté un système Ambeo 3D qui vous immerge au plus profond de la musique des Floyd, un rendu que le groupe a rêvé et qu’il a été possible de réaliser 40 ans plus tard.
Ce brillant hommage à tout ce que ce groupe a apporté en termes de spatialisation du son, va beaucoup, beaucoup plus loin que la bonne vieille quadriphonie, grâce au travail effectué par Simon Rhodes, Simon Franglen et Andy Jackson à Abbey Road 2 où le déploiement d’enceintes prévu pour le musée a été recréé, permettant le mixage et l’encodage des sources sur l’ensemble des…18 points de diffusion + 1 canal infra.
Le déploiement de cette “Performance Zone” est basé sur deux références d’enceintes actives, les moniteurs KH420 et les subs KH870, les deux têtes de gondole de Klein & Hummel que le groupe Sennheiser à racheté et rebaptisé Neumann.
On vous re-propose pour l’occasion l’explication fournie sur un film en anglais de 4 minutes par cette équipe de techniciens de choc qui vous plonge dans le studio où, entre autres albums d’une infinité d’artistes, ont été enregistrés les deux monuments que sont The Dark Side of the Moon et Whish You Were Here.

Une sorte de « façade » est prévue avec 3 enceintes placées à 2 mètres de hauteur et 3 autres accrochées entre 4 et 5 mètres de haut. A l’arrière on trouve 2 enceintes basses et deux hautes.
Sur les côtés et par côté, nous avons 2 enceintes en position basse et une en hauteur et enfin deux dernières enceintes sont accrochées en douche au beau milieu de la salle à six mètres de hauteur et portent le sobriquet de Voice of God. Les 7 subs sont installés 3 à l’avant, 2 à l’arrière et 1 de chaque côté au sol. On reviendra sur ce dernier choix.

La KH420, un vrai petit moniteur qui posé sur le sub KH870, devient un moniteur à part entière en gagnant extension du grave et SPL.

Les KH420 sont les gros modèles de la marque et comme le reste de la gamme, ils sont amplifiés, ici en trois vois actives. Le grave est délivré par un 10’’ à grand débattement dans un montage bass reflex et deux évents de grande taille lui donnent une belle extension dans le grave.

En orange et en haut de ce graphique, la réponse en fréquence de la KH420. Ca se passe vraiment de tout commentaire.

Le médium est confié à un dôme de 3’’ mû par un aimant au Néodyme. L’aigu enfin repose sur un dôme en tissu d’un pouce. Le niveau SPL max atteint 109 dB ce qui est une excellente performance considérée la réponse en fréquence droite jusqu’à 30 Hz. 18 de ces enceintes sont mises en œuvre.

Le KH870. Un vrai petit sub avec ses deux 10’’ capables de générer à pression raisonnable de l’infra.

Le KH870 est aussi le gros sub de Neumann. Embarquant deux 10’’ à grand débattement dans une ébénisterie très inerte et ouverte via des ports à faible turbulence, il passe les 18 Hz à -3dB et délivre un SPL Max de 116 dB grâce à son ampli de 400 W. Il dispose par ailleurs d’une connectique très poussée lui donnant comme souvent le rôle de chef d’orchestre dans le cas d’un déploiement allant jusqu’au 7+1.
Le résultat à l’oreille est très bon avec un rendu spectaculaire et à la fois doux et précis malgré une spatialisation très large. L’absence de moteurs dans les enceintes ne permet pas des niveaux très importants, ce qui n’est pas le but recherché, mais offre un confort garantissant une écoute prolongée, une qualité recherchée en studio. Il ne fait aucun doute que les visiteurs de l’exposition apprécieront au plus haut point cette immersion sonore et… on ne vous en dira pas plus.
Sachez simplement que vous en prendrez plein la vue et les oreilles. Je n’ai en revanche pas été totalement convaincu par le placement des subs qui, en grand nombre et très distribués, se révèlent être par endroits un peu interférents. Peut-être aurait-il fallu ne les placer que d’un côté et les stacker par deux afin de réduire le nombre de points d’émission voire faire le choix de ne placer qu’un seul gros sub de sonorisation de marque allemande, il y en a des bons ;0)

Interview de Daniel et Andreas Sennheiser

Grâce à la collaboration très efficace de Stephanie Schmidt, la responsable de communication des produits pro de Sennheiser et de l’équipe de relations presse Marie Antoinette, nous avons pu interviewer Daniel et Andreas Sennheiser, tous deux CEO du groupe familial éponyme et présents sur place pour l’inauguration, afin de faire un point débordant largement l’exposition Pink Floyd.

Une des nombreuses salles de l’expo avec ici, une mise en scène rappelant la pochette de Delicate Sound of Thunder, le lieux idéal pour immortaliser à gauche Daniel et à droite Andreas Sennheiser.

SLU : Bonjour et merci de nous accorder cette interview. Pouvez-vous nous dire qui fait quoi au sein du groupe ?

Daniel Sennheiser : Nous sommes tous les deux CEO. Nous avons eu des parcours différents mais cela ne nous empêche pas de partager complètement la direction du groupe.

SLU : Peut-être que vous Andreas avez plus d’appétence pour la technique…

Andreas Sennheiser : Je suis ingénieur et Daniel est designer, donc nous avons une approche différente des choses, mais nous faisons bien le même métier et traitons les même problématiques ensemble, sans trop rester cantonnés dans nos domaines de prédilection.

Daniel Sennheiser : Et au final nous devons tous les deux nous intéresser à l’aspect financier des choses. (rires).

En grand écran, une des photos prises lors de la séance pour la pochette de Whish You Were Here. Mais pas celle retenue…

SLU : Un événement comme celui des Floyd est important pour Sennheiser, son image et sa stratégie commerciale ?

Daniel Sennheiser : Je ne pense pas que l’on puisse parler de collaboration commerciale autour de cet événement. Sennheiser et les Floyd, c’est une aventure qui dure depuis 50 ans et l’exemple du MD409 que le groupe a rendu célèbre est symptomatique de cela.
De plus nous collaborons beaucoup avec le V&A (l’abréviation du musée londonien NDR) puisque nous avons fourni notre assistance technique sur deux autres expositions et cela contribue à rendre populaire ce type d’événement mêlant objets et musique en mettant cette dernière au premier plan.
Sennheiser est présent sur les marchés de l’enregistrement, du mixage et de la reproduction, apporter notre contribution est le moins que l’on puisse faire !

SLU : Avez-vous apprécié le choix d’aller à Abbey Road pour retravailler le son des Floyd pour l’expo (sourire) ?

Andreas Sennheiser : C’était bien entendu parfait car c’est dans ce studio que le groupe a enregistré nombre de ses succès et nous avons pu voir tous les appareils d’époque qui s’y trouvent encore (hélas la console EMI 12345 MKIV du Studio 2 a été vendue fin mars 2017 aux enchères NDR). Bien entendu nous avons travaillé avec des ordinateurs et pas avec des tables aux faders analogiques mais l’atmosphère des lieux et la présence active d’Andy Jackson qui a été aux côtés des Floyd pendant trente ans, a ajouté au plaisir et au résultat final.

Exposée dans le hall d’entrée du V&A, la célèbre console construite sur mesure et à la demande spécifique d’Abbey Road par EMI, sur laquelle Alan Parsons a créé avec les Floyd sans doute leur chef d’œuvre Dark Side Of The Moon. Elle a été vendue aux enchères à Pie Studios de New York, un lieu de plus en plus mythique et où nombre de bijoux à la fois instruments et éléments de studio, continuent leur brillante et vintage carrière. Elle a été cédée pour 1 600 000 € en parfait état de fonctionnement et prendra la direction des USA pour reprendre du service à la fin de l’expo en octobre.

SLU : Ce n’est un secret pour personne, en tous cas pas pour les lecteurs de SLU, que vous avez employé des éléments du Live 8 de 2005 pour avoir des pistes séparées…

Andreas Sennheiser : Oui c’est exact. Ce n’est pas nous qui avons choisi, mais c’est évident que cela a satisfait tout le monde, d’autant que c’était la dernière fois que les 4 membres historiques ont joué ensemble (Gilmour, Waters, Wright & Mason NDR) et que nous avons bénéficié d’une excellente captation multipiste pour notre remix Ambeo.

Daniel Sennheiser : Et en plus ce concert a été enregistré en numérique.

Sennheiser, la stratégie et quelques chiffres

SLU : Pouvez-vous nous détailler votre stratégie, en tous cas celle qui concerne le département pro. Nous avons le sentiment, partagé par nombre de professionnels, que Sennheiser semble parfois s’intéresser plus au tout public.

Daniel Sennheiser : Non, nous sommes intimement liés aux professionnels de l’industrie musicale parce que c’est par le biais des meilleurs outils de capture, mixage et reproduction, qu’il sera aisé de par exemple créer des bandes sonores immersives, quelque chose que le tout public apprécie et adopte de plus en plus. Nous sommes à 100 % attachés aux professionnels du son comme nous l’avons toujours été.

Ce joystick s’appelle l’Azimuth Co-ordinator et il a été employé la première fois en 1967 au Queen Elisabeth Hall de Londres. Celui que vous voyez est la version de 1969 dûe au talent de Bernard Speight, un ingénieur de maintenance des studios Abbey Road.

SLU : Quel est le pourcentage du chiffre d’affaires de Sennheiser Pro vis-à-vis des autres activités du groupe ?

Daniel Sennheiser : C’est à peu de chose près 50/50 et ça l’est depuis au moins 10 ans. Les gens voient toute la communication que nous faisons pour la branche tout public et en tirent des conclusions fausses.
C’est vrai que pour le Pro, nos actions sont plus discrètes et consistent par exemple dans l’accompagnement des événements musicaux du V&A, dans la mise à disposition de matériel pour des tournées ou des productions musicales.

Andreas Sennheiser : Nous sommes convaincus que cet équilibre de 50/50 est bon pour le groupe. Ce qui est aussi intéressant c’est qu’avec Ambeo nous réunissons ces deux mondes, le consumer et le pro, puisqu’il faut enregistrer, mixer, matricer et enfin reproduire, soit au travers de haut-parleurs, soit grâce à des casques. Ambeo est donc le meilleur moyen de satisfaire les deux marchés de Sennheiser.

SLU : Ambeo est intéressant comme procédé multicanal mais quel marché souhaitez-vous toucher ? Comme vous l’avez dit vous-même durant l’inauguration, ce n’est pas à la portée de tout le monde de disposer de 18 têtes et 7 subs…

Daniel Sennheiser : Bien sûr ici nous montrons l’exploitation la meilleure, celle qui démontre le mieux ce qui peut être fait avec Ambeo en de bonnes mains, mais nous travaillons aussi à recréer cette expérience sonore, cette immersion en binaural afin de permettre au plus grand nombre d’utilisateurs d’en profiter avec un simple casque. On peut imaginer que bientôt le mix binaural 3D fera partie des formats standard de reproduction du son des majors et des réseaux de distribution comme Universal, Warner ou Disney, un format qui sera une sorte de réduction qualitative du procédé Ambeo qui aura été par ailleurs utilisé tout du long de la production des contenus.

Loin du numérique et des plugs, la Strat, LA Black Strat achetée par David Gilmour en 1970 et utilisée sur un nombre important de soli dont celui d’Another brick in the wall, entre autres. Approchez-vous d’elle et de l’écran où l’on devine David Gilmour ; ce dernier est retourné à Abbey Road avec amplis et pédales et a été filmé et enregistré en jouant. Seul. Inutile de vous dire à quel point entre instrument, effets et jeu, sa sonorité change. Les poils…C’est Kourou, Cape Canaveral et Baïkonour réunis.

SLU : Vous faites du son avec beaucoup de modernité et semblez avoir trouvé la passerelle entre pro et grand public avec Ambeo. C’est une stratégie choisie et capable d’assurer des revenus ou alors le besoin de suivre une certaine mode et d’y placer votre savoir-faire ?

Andreas Sennheiser : Le son évolue et nous accompagnons cette évolution depuis la création de Sennheiser. Ce dont nous sommes certains, c’est que la séparation entre l’univers professionnel et consumer n’a plus lieu d’être, mais comme nous sommes avant tout au service des professionnels et nous savons que tout commence par un enregistrement, on dédie énormément de ressources aux pros.

SLU : On vit quand même à une époque où la consommation de la musique se fait en MP3 et via des enceintes en plastique. Il n’y a pas une certaine ambiguïté à promouvoir une telle qualité ?

Daniel Sennheiser : On a vu l’apparition du MP3 d’un bon œil chez Sennheiser car il a donné à la musique le don d’ubiquité, il l’a rendue facile à transporter et l’a enfin beaucoup démocratisée.
Cela dit, on constate depuis quelques années une certaine appétence pour le non compressé, un retour vers la qualité par le biais de sites vendant des fichiers HR ou même via le renouveau du vinyle. Cette prise de conscience, quant à la qualité du son, est importante car elle génère aussi de l’intérêt pour nos casques au travers desquels la différence entre MP3 et FLAC est clairement audible.

SLU : Pour revenir à l‘une de vos branches au travers de vos marques Sennheiser et Neumann, allez-vous continuer à sortir des nouveaux micros traditionnels ou bien allez-vous mettre l’accent sur des capteurs comme le VR Mic ?

Daniel Sennheiser : Nous allons développer en parallèle des micros comme le VR pour Ambeo mais aussi des modèles plus traditionnels. Nous allons aussi travailler sur des modèles plus anciens qui n’existent plus.

Le VR Mic, pas loin de 2000 € en prix public mais la garantie d’avoir 4 têtes de grande qualité, parfaitement azimutées et une grande facilité d’emploi, sans oublier que ce capteur hors norme est vendu avec son logiciel de conversion de format A en format B.

On a aussi constaté qu’aujourd’hui beaucoup d’enregistrements se passent en dehors des studios d’enregistrement et un peu n’importe où, là où les idées surgissent. Nous réfléchissons donc à des micros qui délivrent autre chose qu’un signal micro standard. Cela pourrait être un flux numérique, un flux réseau qui par ailleurs sert beaucoup en broadcast.

Pour toutes celles et ceux qui ont connu l’HD414, il a révolutionné l’écoute au casque qui pour la première fois a pu durer plus de 10 minutes sans dégouliner et avoir mal au crane ;0)

SLU : Sennheiser suit au plus près le trend ou bien le créé ?

Daniel Sennheiser : Sennheiser veut clairement inventer et continuer à produire le futur de l’audio, quelque chose que nous avons toujours fait, j’en veux pour preuve le premier micro sans fil ou les premiers écouteurs conçus spécifiquement pour la musique, les HD414, avec un rendu et une légèreté sans commune mesure avec les standards de l’époque, on parle ici de 1968.
Nous avons aussi inventé le micro canon et maintenant le VR. Il y a aussi le premier micro sans fil, numérique et sans aucune compression, le D9000. On nous dit qu’il est cher, mais nombre d’utilisateurs en sont ravis car sur certaines sources très sensibles comme une guitare folk, son absolue neutralité fait la différence.

SLU : Quand pourrons nous considérer qu’Ambeo est un succès. Le jour où nous aurons des micros pour ce format chez Neumann (sourire) ?

Andreas Sennheiser : Il faut savoir où se place la notion de succès. Si c’est d’obtenir qu’un long frisson traverse l’échine de nos utilisateurs quand ils écoutent le rendu d’Ambeo, cela nous suffit. Offrir à l’expo des Floyd une salle Ambeo est aussi un succès car cela correspond exactement à notre désir de faire évoluer le son encore et toujours. Certes la “Performance Zone” est une installation hors norme, mais cela passe aussi par des produits beaucoup plus abordables comme notre casque à la fois écouteur et micro binaural dont nous sommes certains qu’il sera très apprécié et très vendu. Ambeo peut donc être innovant et rentable en même temps. Il faudra un peu de temps pour que cela rentre dans les mœurs, comme cela s’est passé entre la mono et la stéréo, mais quand on a pu écouter l’infinie richesse d’un rendu Ambeo et tout ce qu’il apporte à la musique, on ne peut pas revenir en arrière.

Regardez bien cet assemblage de pièces et réécoutez Money…Ehh oui, une expo ça sert à ça. A sa façon, cette percu est passée à la postérité !

Daniel Sennheiser : Nous essayons à la fois de redonner ses lettres de noblesse au son qui, généralement lorsqu’il est raccordé à une image, est moins bien loti que cette dernière et in fine, nous voulons tendre vers le meilleur son possible. La question n’est pas de savoir si on va sortir un micro Neumann pour Ambeo, il suffit d’en avoir 8 et de bien les placer pour obtenir des prises 3D de très grande qualité. Ambeo est un process de travail plus qu’un appareil à proprement parler ou un flux spécifique encodé. C’est avant tout une méthode qu’il faut apprendre à maitriser et à exploiter.

SLU : Mais cela passe par des logiciels pour l’exploitation des nombreux canaux. En développez-vous certains ?

Andreas Sennheiser : Absolument ! Avec le VR Mic nous livrons A-B Ambeo, un soft qui convertir le format A issu de la captation du son via notre micro en format B qui, ambisonique, permet de placer exactement le son où l’on veut dans le champ sonore entourant le capteur via des réglages qui s’appellent W, la somme des 4 têtes, X qui règle entre avant et arrière, Y qui le fait entre gauche et droite et enfin Z qui le fait entre haut et bas.

Un graphique expliquant assez bien le rôle du plug A-B Ambeo.

Daniel Sennheiser : Nous sommes aussi ouverts à la collaboration de développeurs extérieurs de plugs, mais aussi avec les créateurs de contenus et les éditeurs et distributeurs de ces mêmes contenus qui peuvent par exemple être sportifs. Tous ensemble, nous créons l’écosystème d’Ambeo sans avoir besoin de posséder quoi que ce soit de notre côté. Toute marque de micro ou de console peut être utilisée pour créer du contenu Ambeo sans aucune restriction.

Fabriquée par Britannia Row, cette console de matriçage quadriphonique a accompagné les 197 dates du Momentary Lapse Of Reason Tour, effectué sans Roger Waters qui avait quitté le groupe peu avant. Une de ces dates s’est déroulée dans le Château de Versailles. Souvenirs…

SLU : Vous avez parlé de contenus sportifs, c’est une de vos cibles ?

Andreas Sennheiser : Oui. Le sport se filme de plus en plus en mouvement et le son nous semble très en retard sur cette évolution. Nous collaborons étroitement avec des producteurs pour leur permettre d’offrir des programmes infiniment plus immersifs que le simple rendu TV qui vous laisse un peu sur place.

Daniel Sennheiser : C’est qui est intéressant c’est que des producteurs de films et les personnes en charge de la partie sonore des long métrages vont rapidement l’adopter car ils ont déjà l’habitude de gérer du son immersif. Simon Franglen qui a travaillé sur Titanic ou Avatar et a été récompensé d’un Grammy et nominé aux Golden Globes, a particulièrement apprécié de collaborer au remix Ambeo du contenu exploité à l’exposition des Floyd. L’énorme avantage de notre procédé c’est qu’il ne demande pas d’encodage et peut donc être par exemple exploité dans toute salle de cinéma. L’avantage est que la réduction binaurale le rend facilement compatible avec toute installation stéréo et spécialement les casques.

SLU : Qui a eu l’idée d’Ambeo chez vous ?

Daniel Sennheiser : On ne peut pas appeler cela une idée. C’est un programme derrière lequel se cachent 15 années de recherches dans le cadre de l’audio immersif. Différentes équipes ont travaillé de leur côté sur l’audio immersif et il y a environ deux ans, nous avons fait le choix avec Andreas de capitaliser sur ces recherches et d’exploiter nos découvertes sous un nom commercial : Ambeo. On peut donc considérer que c’est une somme d’idées plus qu’une seule et unique idée et c’est ce qui lui donne sa grande polyvalence.

The Wall dans toute sa créativité. Oui c’est le vrai prof, le Schoolmaster avec sa baguette et ses yeux lumineux.

D’un autre côté, on observe que le marché semble prêt à absorber une innovation. Des artistes nous ont fait part de la relative pauvreté des formats de reproduction musicale. Pas moyen de donner de la profondeur et de la hauteur à une performance quelle qu’elle soit.
L’avènement de la VR, qui apporte un grand progrès à l’image, semble avoir oublié le son en chemin qui reste banalement stéréo et n’apporte pas sa pierre à l’édifice de la réalité virtuelle et augmentée, voire dilue l’expérience. Nous avons vraiment ressenti le besoin de nous lancer et apporter au marché le son en 3D.

SLU : Etes-vous prêt à vous rapprocher de certains artistes qui ont le besoin et plus encore l’habitude d’aller au-delà de la simple stéréo sur scène et recherchent de quoi offrir une expérience plus réaliste à leurs fans ?

Daniel Sennheiser : Bien sûr, et nous venons de le faire avec les Floyd. C’est sans doute plus facile en un premier temps de penser à des contenus enregistrés que du live, mais tout est possible, nous n’en sommes qu’au tout début d’Ambeo.

Le temps passe, je tape cette conclusion et mes poils semblent vouloir rester bloqués en position dressée. Le souvenir du cocktail d’inauguration où l’ensemble des organisateurs a pris la parole et où, au détour d’une salle, on a croisé Nick Mason, Brian May ou Jimmy Page y est sans doute pour quelque chose, mais pas que.
Their Mortal Remains est comme un bon Asterix, chacun y trouve son bonheur et on n’en épuise jamais vraiment toutes les trouvailles. Plongez-vous dans la version remasterisée de Dark Side of the Moon, prenez votre billet de train et ne ratez pas ce bain de jouvence et de sensations aussi indéfinissables que le groupe qui en est à l’origine.

Last but certainly not least, monsieur Nick Mason, le batteur et membre permanent du groupe, celui qui a passé toutes les étapes, toutes les périodes et a été aussi propre et métronomique dans son jeu que fiable et disponible vis-à-vis du groupe et même des organisateurs et producteurs de l’expo qui tous ont salué sa collaboration et son infinie gentillesse. Il monte prendre la parole lors du cocktail d’inauguration.

 

ETC les capteurs Dual Tech et interfaces à contact pour la gamme Unison Echo

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ETC vient de sortir deux nouveautés dans sa gamme de contrôle d’éclairage architectural Unison Echo®. Les nouveaux capteurs Dual Tech permettent d’assurer le respect rigoureux de stratégies d’économie d’énergie tout en assurant le confort des occupants. Quant aux deux dispositifs d’interface à contact, ils permettent l’intégration simple et transparente avec d’autres systèmes.

Capteurs Echo Dual Tech, dans la version pour montage au plafond

Capteurs Dual Tech
Destinés aux lieux où l’absence de mouvement ne signifie pas forcément qu’un espace soit vide, les nouveaux capteurs Dual Tech offrent un moyen pratique et fiable de s’assurer un éclairage constant. Les capteurs Dual Tech combinent une détection par infrarouge passif (PIR) avec une détection acoustique et peuvent pratiquement s’appliquer à des salles de n’importe quelle taille ou disposition.
Disponibles dans les configurations pour montage au mur, au plafond et sur interrupteur, avec une variété de finitions au choix, les capteurs Echo Dual Tech proposent différents modèles pour locaux occupés ou vacants, qui répondent aux règles d’économie d’énergie sans nécessiter de configuration avancée.

La gamme pour montage mural des capteurs Echo Dual Tech

Le capteur Dual Tech dispose d’une fonction de test de réponse à la marche pour confirmer la couverture, assure la détection des petits mouvements jusqu’à 14 m (45 pieds) et inclut des diagrammes de couverture pour la plupart des applications. Ils sont homologués UL, bénéficient du marquage CE et respectent les standards ASHRAE 90.1, IECC et CA Titre 24.
Plus d’informations sur les capteurs Echo Dual Tech avec le lien ici

Interfaces à contact
Les nouvelles Interfaces à contact Echo simplifient l’intégration des systèmes. Disponibles en versions à 4 entrées et 4 sorties, elles relient parfaitement les systèmes Echo à des systèmes de contrôle externes tiers.

  • L’interface d’entrée de contact Echo (ECII) peut recevoir des contacts secs ou mouillés dont ils exploitent la fermeture pour activer des actions dans votre système de contrôle Echo. Toute commande provenant d’un banal commutateur manuel jusqu’à un système audiovisuel d’entreprise sophistiqué peut déclencher l’interface d’entrée de contact. Et avec l’application mobile EchoAccess®, l’utilisateur peut programmer le système pour obtenir n’importe quelle action de contrôle Echo.
  • L’interface de sortie à contact Echo (ECOI) fournit des contacts pour déclencher des systèmes externes. On peut actionner une sortie à contact dans le cadre d’une commande prédéfinie ou de zone pour déclencher automatiquement un système externe, avec des fonctions comme la mise sous tension d’un projecteur ou le déploiement de nuances. En outre, l’interface ECO peut envoyer un contact à des programmes de gestion tiers, pour informer des systèmes à la taille de l’entreprise sur l’état du système d’éclairage.
L’interface d’entrée de contact Echo (ECII)
L’interface de sortie à contact Echo (ECO)

Les deux interfaces à contact Echo relient votre système Echo à des installations plus importantes, apportant des actions personnalisées et une intégration de haut niveau dans un système économique.
Plus d’informations sur les interfaces à contact Echo avec le lien ici

Et pour plus d’informations sur tous les produits d’ETC sur le site ETC

 

Les dix ans de STAR 80… en Full Midas avec Stéphane Plisson

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Nous retrouvons toute l’équipe de MAWIP avec Stéphane Plisson en capitaine pour l’étape Parisienne de la tournée STARS 80 2017 ou les régies audio Façade /Retour font la part belle aux Midas PRO Séries…

La XL8 en façade

Bonjour Stéphane, merci de ton accueil sur ce concert de la tournée Stars 80 qui fait ce soir étape au Zénith de Paris. Les consoles Midas y sont à l’honneur…

Stéphane Plisson : Oui deux régies Midas façade et retour. XL8 en façade et PRO X en retour. L’avantage avec Midas est de pouvoir utiliser des racks splitters numériques évitant les traditionnels splitters analogiques ou les systèmes à gain partagé. Avec les DL431, un connecteur XLR alimente trois circuits de pré amplification avec leur conversion A/D indépendante, deux de ces circuits sont pilotés individuellement par l’XL8 et la PRO X.

Les racks DSP XL8 et les Splitters Préamplis DL431. Le gros son !

Je vois un grand nombre de racks autour de ta console, peux-tu m’en dire plus sur l’architecture de votre système ?

Stéphane Plisson : Sur ce spectacle nous avons un patch en 72 entrées, nous utilisons donc trois DL431 pour gérer les entrées avec un DL451 en complément, ainsi qu’un DL351 entièrement dédié à des départs vers la distribution plateau pour les retours et les talks d’Axel Vivini. A la régie, façade nous avons quelques traitements en insert analogique et numérique via des convertisseurs Klark Teknik DN9650 AES50/ MADI.

Effectivement je vois apparaître un Multirack Waves sur l’un des écrans et je vois aussi quelques machines analogiques dans tes racks à portée de main.

Stéphane Plisson : Oui, un autre avantage de l’XL8 est d’offrir cinq écrans dont deux peuvent ici recevoir des sources d’ordinateurs externes dont le pilotage peut être directement effectué via le trackball de la console. Cela me permet d’avoir le visuel et le contrôle sur quelques plug-ins Waves qui complètent les effets et traitements internes de la console.
En termes de transfert audio nous utilisons le DN9650 équipé avec une carte MADI nous permettant d’utiliser ces effets que j’affectionne sans soucis de latence et synchronisés en MIDI pour tous mes changements de mémoire durant le show. Pour cette partie, le meilleur du numérique !

La vaisseau Midas XL8 en façade. Sur le 4e écran en partant de la gauche est affiché le Multirack Waves et sur le 5e le RTA Flux…

Le rack RPM audio est lui ici pour assurer la passerelle avec le MAC en Thunderbolt. Il est dédié à l’enregistrement ou la lecture multipiste avec une ultra faible latence. Avec ses trois cartes Lynx il peut gérer directement soixante-douze canaux bidirectionnels. Néanmoins, nous avons inséré un processeur Warm Audio analogique pour le traitement global des voix, le résultat est très intéressant et participe au grain analogique et ce côté masterisé que je recherche.

Mariage du numérique et de l’analogique

L’autre avantage de l’XL8 est son format. Lorsque je bascule tous les écrans en mode interne, nous avons un contrôle total sur un grand nombre de tranches ce qui est important sur ce spectacle où il y a autant de changements et d’intervenants sur scène. Je dis « nous » car effectivement avec les Midas PRO X et XL8 nous pouvons travailler à deux simultanément sur la console.
Nous avons 22 chanteurs qui interviennent durant le show dont beaucoup de tableaux de type collégial. C’est Alex qui me seconde et qui durant ces collégiales gère individuellement les micros des chanteurs pendant que je me concentre sur le mix global et orchestre.

Le capitaine Stéphane Plisson et son assistant Alexandre Ly

On réussit cela sans passer par un sous mix externe, directement sur la console, dont on peut sur l’XL8 définir un bac de huit tranches totalement indépendantes avec leurs propres accès traitements et envois. Là ou la PRO X est limitée à quatre tranches fader en zone B, c’est vraiment pratique.
De plus la fonction POP (permettant de rappeler instantanément un nombre choisis de tranches sous les doigts) nous permet de rappeler un déploiement de tranches adapté et différent sur chaque titre qui compose le spectacle STARS 80 et d’avoir ainsi un contrôle précis et permanent suivant les chansons. Cela à ma connaissance c’est une vraie particularité Midas.

On s’active et on peaufine les réglages à la face

Sur la PRO X on retrouve tous ces avantages mais dans un format un peu plus compact adapté aux régies retours qui doivent souvent s’inscrire dans des endroits plus exigus, sur le sujet je te laisse rejoindre Axel pour en parler…

Bonjour Axel, tu es au centre d’une belle régie.

Axel Vivini aux commandes de la régie retour entouré des quelques HF…

Axel Vivini : Oui, ici se trouve le cœur DSP de la console XL8 de façade sur la gauche à côté du rack des préamplis DL431 que nous nous partageons Stéphane et moi. Sous la console se trouve le cœur Neutron de la PRO X sur lequel sont également connectées différentes passerelles pour mon réseau d’ordre et de talk via les deux DN9650 équipés en MADI. Je fais cela en attendant la nouvelle carte Neutron-NB qui intègre désormais deux slots passerelles (MADI, DANTE ect) dans le rack Neutron de la PRO X.

Quel est ton sentiment sur la PRO X ?

Axel Vivini : Cela fait deux ans que je travaille avec la PRO X et si je pouvais avoir cette console sur tous mes shows, je la prendrais sans hésiter. D’abord j’ai le son, ce qui est quand même primordial, et je suis sûr de pouvoir répondre à 99% de mes besoins en termes de ressources. Si j’apprécie les PRO6 et 9 qui font le boulot dans la plupart des cas où je dois gérer un ou deux chanteurs avec un groupe traditionnel, ici je serais trop à l’étroit vu le plateau d’artistes et de musiciens.

La régie retour Midas PRO X , DL431, DN360 , DL371

Avec 144 entrées et 99 Bus, j’ai toute la puissance DSP dont j’ai besoin, mais je dois néanmoins matricer, car mon nombre de HF et de lignes de départ Ears est limité bien que déjà conséquent. Il n’y a qu’à regarder les racks de HF et de Ears…
Sur cette tournée STARS 80 nous utilisons pour les chanteurs 14 micros HF et 14 lignes de départs Ears. Mais vu que nous avons 22 chanteurs qui alternent suivant les tableaux, je suis obligé de matricer différemment suivant les titres.

Les 14 micros HF sont donc splittés vers 22 tranches et mes 30 mix de ears partent vers 14 lignes qui alimentent 24 émetteurs stéréo (sauf l’animateur qui garde toujours une oreille libre pour la salle). Toutes ces modifications d’affectations de patch sont bien sûr en recall.
Justement la partie patch originale de la PROX me permet également quelques astuces de réinsertion en interne de mes sorties de PFL vers des tranches matricées sur certains départs sans avoir besoin de connexions physiques externes induisant de la latence.

La latence n’est-elle pas l’ennemie au poste des retours ?

Axel Vivini : Effectivement c’est un point que je surveille et j’apprécie que la PRO X travaille en 96 kHz et utilise le protocole AES50 pour un résultat d’ensemble ayant une latence infime, qui plus est avec un gros son dynamique et riche en détail. Raison également pour laquelle tu ne verras pas de traitements externes, à l’exception d’une réverb Lexicon 480, car une vraie 480 reste une 480…
Je l’utilise pour donner cette couleur et cet air particulier pour la batterie. Coté traitements, ce que j’apprécie avec la PRO X est de n’utiliser que ceux de la console qui sonnent vraiment. Et puis avec 22 moteurs d’effets, je ne manque pas de ressources d’autant que certains comme la M350 peuvent être doubles ! Tous mes effets sont bien sûr en recall vu le nombre sur chaque chanson. J’utilise aussi le dé-ésseur en insert sur chaque voix directe et les six pistes d’accompagnement du ProTools.

Vous avez dit Recall…..

La PRO X a-t-elle d’autres particularités que tu affectionnes ?

Axel Vivini : Oui les VCA et les MCA. Associés aux fonctions POP que l’on peut aussi utiliser en mode « User » pour une liberté totale d’agencement de la console pouvant changer à chaque titre, les DCA sont une manière de travailler en mode live et non en total recall permanent. De plus les Midas Pro Séries bénéficient (sauf la PRO1) de la fonction MCA me permettant d’ajuster des niveaux d’envois de groupe DCA vers les aux, différents suivant les chansons du show.
Et quand tu regardes bien, pas un départ n’a les mêmes niveaux d’envois DCA suivant chaque titre. A partir d’un mix de base, après un ajustement de mixage de chaque tranche d’une section vers un bus, la gestion des envois d’ensemble DCA en live me permet d’être plus réactif et efficace durant le show. Les MCA sont en SAFE, contrairement au prémix de chaque section et ne seront pas en « Recall scope » pour une autonomie de suivi Live pendant le spectacle. Comme beaucoup d’autres paramètres ainsi que tu peux le voir.

Justement si on fait un tour dans ta gestion des mémoires de scènes cela semble bien rempli…comment appréhendes-tu cela ?

Axel Vivini : Effectivement tu peux voir que le spectacle intègre au total 58 scènes différentes et dans chaque scène des événements MIDI et des crossfades me permettent d’automatiser le déroulé du spectacle. Trois scènes de recall MIDI sont dédiées à un recall pour ma X32 afin de ne pas oublier de changer un état de talk entre et pendant une chanson et aussi pour rappeler les presets programmés sur la 480 en fonction des chansons. A cela tu noteras la présence d’un crossfade entre chaque titre pour adoucir les transitions entre les mémoires. Ce qui est beaucoup plus agréable pour les artistes notamment avec l’utilisation des micros d’ambiance. Sur ce sujet, j’utilise des Sennheiser MKH60 pour récupérer l’ambiance public un peu éloignée et des ME80/40 pour l’ambiance de proximité que je réinjecte dans les circuits des ears suivant les échanges avec le public. S’il y a beaucoup de scènes en mémoire, je travaille au final avec beaucoup de « Safe » pour une vraie gestion « Live » du Show.
Pour le groupe des musiciens, il est important de conserver un univers sonore stable non seulement sur chaque représentation mais aussi entre chaque date. Cet univers audio doit rester cohérent afin que chacun d’entre eux puisse savoir comment se placer dans le mix en termes de dynamique de jeu, de choix des sons et d’interprétation. Ils savent ainsi que s’ils s’entendent trop fort cela signifie qu’ils envoient trop de niveau à la face et retour au risque de perturber les copains et le rendu d’ensemble. Ils se réajustent ainsi facilement. Pour cela je travaille avec un mix de base et des presets de mix de sections que je fais évoluer avec les MCA au cours du show. Cette mise à plat équilibrée est mon fil de référence pour la continuité du spectacle et m’a même permis une fois de sauver le show…

Ah Bon ????

Axel Vivini : Un jour malgré nos remarques, l’organisateur avait imposé un trajet de câble entre console façade et retour insuffisamment protégé…et ce qui devait arriver est arrivé …les câbles ont été écrasés et la liaison définitivement coupée sans alternative…Nous avons donc fini le spectacle avec mon mix de base dans la diffusion principale et la fin du show a ainsi été assurée.

L’équipe plateau Axel Vivini Ingé retour entouré de Thibaut Peyrat assistant retour et Charles Henri de la Fourcadière assistant HF

Je vois aussi une X32 Rack dans ton rack…on n’est plus 100% Midas ?

Axel Vivini : Si si, j’aurai bien mis une version Midas M32 dans le rack mais question d’espace…La version cousine X32 Rack m‘assure un gain de place. Cette matrice me permet de gérer l’intégralité des ordres et des circuits talk et de décharger un peu la PRO X mais, surtout, je voulais une indépendance totale pour ce poste « talks » afin de toujours avoir une possibilité rapide de conserver la communication avec les musiciens même si je dois être amené à éteindre ma PRO X pour quelques raisons que ce soit. Et que tout le monde puisse communiquer avec tout le monde. Je récupère ainsi tous les bus de « talks » que je réinjecte dans les bus d’auxiliaires de la PRO X pour les chanteurs, musiciens, techniciens et moi-même. Sur ce type de prestation, la partie « talks » est devenue le nerf de la guerre, on ne peut plus travailler sans un réseau de communication qui fonctionne.

Houlà l’heure tourne, ça va démarrer…

Axel Vivini : Pour conclure, la PRO X est pour moi la console avec la surface idéale en termes de taille et d’accès. Contrairement à certains qui disent qu’il n’y a que douze fadeurs de tranches à gauche (ils oublient la touche « extend » et quatre à droite en zone B), au final avec les POP et les DCA, j’ai des accès à toutes mes tranches aussi rapidement que sur d’autres consoles avec lesquelles je pourrais avoir plus de fader disponibles mais où ma vision pourrait être perdue. Avec la PRO X, je conserve tous les contrôles et accès directs dans un champ de vison restreint et sous les doigts pour des interventions au final plus rapides et efficaces.

Aujourd’hui on voit de plus en plus de consoles avec tous les boutons autour de l’écran, avec la PRO X on semble dans une vision plus Vintage avec des touches d’accès direct dédiées non ?

Axel Vivini : C’est la digne héritière des XL4 et plus directement de l’XL8. Si au début cela peut paraître déroutant quand on vient d’autres consoles numériques, au final une fois que l’on est rentré dans la logique, cela devient carrément agréable et on en redemande. Le truc qui pourrait la rendre encore plus agréable serait de pouvoir personnaliser la partie centrale de la console et de pouvoir la configurer à sa convenance…Une PROX MKII ? affaire à suivre…

D’autres informations sur le site Midas et sur le site EVI Audio france

 

Sur la tournee du groupe KoЯn, Thomas Christmann ne jure que par Ayrton

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Titulaire d’un Grammy award, le groupe de nu metal américain KoЯn s’est embarqué en mars pour une tournée sur toute l’Europe continentale, commençant à Zurich et culminant en avril en Slovaquie, avec un décor contenant des projecteurs MagicPanel™-R d’Ayrton comme pierre angulaire de la conception de l’éclairage.
Comprenant 17 dates, cette tournée fait suite aux périples nord-américain et britannique, dont la fourniture a été assurée respectivement par Morpheus Lights aux États-Unis et Neg Earth au Royaume-Uni. C’est la société allemande Black Box qui contribuera à l’étape européenne. Thomas ‘Church’ Christmann, le concepteur d’éclairages de KoЯn, a agrémenté les tournées nord-américaines avec 20 NandoBeam™-S9 et 6 MagicBlade™-R d’Ayrton pour les décors de KoЯn dans les tournées Return of the Dreads & Nocturnal Underground.
Church a conçu son éclairage pour fonctionner en combinaison avec un grand mur vidéo rectangulaire en fond de scène, en déployant 56 MagicPanel™-R, avec des kits de miroirs, répartis en cinq groupes de 4 x 3 disposés sur cinq niveaux derrière le groupe et autour de la batterie « Dans le design, tout est rectiligne et les MagicPanel-R s’y intègrent parfaitement », dit-il. « Le faisceau sortant tout droit des panneaux et leur emplacement dans le design donnent une image générale parfaite ».

Photo © Sebastien Paquet sml

Pour s’adapter aux changements rapides qu’exigent les tournées avec divers autres groupes, Church a pu intégrer les MagicPanel-R dans un système de plateau très souple, simple à mettre en place, à manœuvrer sur scène et à transporter. « C’est le moyen le plus rapide pour les déployer et le moyen le plus sûr pour les transporter, dit-il. Church justifie les raisons de son choix des MagicPanel-R d’Ayrton : « J’avais besoin d’un faisceau beam pour accompagner les lignes droites du design et j’ai été impressionné par la luminosité du MagicPanel-R d’Ayrton.
J’ai conçu le projet pour la première tournée et le groupe a vraiment apprécié le résultat du spectacle et du design, alors nous avons continué comme ça. Je les ai utilisés sur toutes les tournées de KoЯn en 2016 et je continue encore maintenant. Je suis devenu un grand fan de la gamme Ayrton. La décision s’est confirmée et Church fait remarquer qu’il est très facile de justifier l’emploi de ces appareils, du fait de leur facilité d’utilisation et de leur bon comportement en tournée. « Je les ai utilisés sur trois tournées différentes, à chaque fois je les embarquais et les transportais sur des risers. Durant tout ce temps, je n’ai eu à remplacer qu’un seul appareil ».
En ce qui concerne la mise en place, il déclare : « c’était assez simple de configurer les MagicPanel, et la programmation en pixel mapping fonctionne de manière fiable. J’aime vraiment l’idée du kit miroir à l’arrière et cela a suscité beaucoup d’intérêt sur la tournée. Tous mes techniciens système aiment travailler avec le MagicPanel-R. Il est facile à brancher et à configurer, et la fabrication est conforme aux règles de l’art ».

Photo © Sebastien Paquet sml

Church contrôle les panneaux à partir d’une console lumière Chamsys MagicQ 100 Pro 2014, fonctionnant en mode étendu sur Art-Net. “À l’aide d’une combinaison des options de pixel mapping interne de la console et des des macros internes des MagicPanel, explique Church, j’utilise toutes les options que je peux imaginer, depuis un grand mur de lumière blanc jusqu’à des points minuscules mobiles en tous sens. Je peux créer des images ou des effets de mouvement, et la rotation continue en pan/tilt constitue un excellent effet ».
Il poursuit : «Les panneaux s’harmonisent parfaitement avec la sonorité du groupe. À l’origine, j’avais l’intention de les utiliser pour leurs caractéristiques sans équivalent de de rotation infinie, de luminosité et de profil de faisceaux, mais j’ai découvert la qualité et les effets d’un projecteur Wash doté d’une fonction de pixel mapping, et cela a finalement confirmé ma décision. Le MagicPanel-R prend en charge toutes les ambiances et les atmosphères dont j’ai besoin pour accompagner le son ». Church qui ne tarit pas d’éloges pour les projecteurs MagicPanel-R, conclut : « Je prévois déjà mon prochain design avec des projecteurs Ayrton, et je les utiliserais à chaque fois ».

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Dimitri Vassiliu Pointe avec Robe sur Matt Pokora pour la tournée My Way

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Dimitri Vassiliu est reparti avec 30 BMFL Blade et 12 BMFL Spot sur la tournée de Matt Pokora, auxquels il ajoute pour la première fois 52 Pointe, le Beam polyvalent de Robe.

Il y a deux ans, lors de la préparation de la tournée « Rester Vivant » de Johnny Hallyday, Dimitri prenait le pari d’installer un nouveau produit dans le set. « J’ai pris un risque avec le BMFL car c’était un produit encore inconnu et je dois dire que je n’ai pas eu à regretter ce choix. Il fonctionne super bien. Sur cette tournée avec Matt, le pont est chargé, alors j’utilise le BMFL Spot pour sa puissance. Ca réduit le nombre de projecteurs et il garde suffisamment de puissance même sur des positions éloignées. Je m’en sers pour créer de beaux prismes, un joli flou ou pour chercher une choriste par exemple. »
Entre Johnny et Matt, Dimitri a eu l’occasion d’utiliser à de nombreuses reprises la lyre forte puissance de Robe qu’il connait maintenant bien. En revanche, il exploite ici pour la première fois le Pointe. « Pour le Pointe, je n’avais aucune raison d’être inquiet, poursuit-il. C’est un produit déjà bien connu. Pour moi c’est une version améliorée de celui que nous utilisions jusqu’alors car il est plus polyvalent. Il ne se limite pas au simple effet Beam, il peut également jouer le rôle de Spot, il a un bon zoom, une belle puissance, pleins d’avantages pour nous sur cette création. »

Dimitri avait déjà travaillé avec Matt Pokora sur sa précédente tournée et avec plaisir nous dit-il, alors c’est sans hésiter qu’il a accepté le My Way Tour. Il en a profité pour demander Emmanuelle Favre à la scénographie.
« J’aime beaucoup travailler avec elle. On a déjà fait plusieurs tournées ensemble comme Julien Clerc, Johnny ou Tal. J’étais donc très heureux de travailler avec Matt et Emma.
Matt s’implique et participe à toutes les décisions. Il nous a fait ses demandes et donné des idées assez précises de ce qu’il voulait. Emma a bossé sur 5 projets. J’ai ensuite travaillé avec elle et on a réduit la liste à deux propositions. On a fait un dernier tri avec la prod’ et présenté le projet final à Matt qui a tout de suite aimé. »

Et le résultat est impressionnant. Un écran géant prédomine en fond de scène puis s’éclate en panneaux LED triangulaires. Au sol, Dimitri a placé 20 BMFL Blade. 8 d’entre eux sont disposés derrière l’écran pour surligner les espaces entre les dalles qui s’éclatent de chaque côté de la scène et pour créer des effets comme lorsque les danseuses sortent par une porte intégrée à l’écran. Le média vidéo est donc très important durant le show, d’où la complexité pour l’équipe lumière de composer avec, savoir quand passer et quand s’effacer pour leur laisser la priorité.

« Certains média, précise Dimitri, se suffisent à eux-mêmes. Pour d’autres au contraire c’est important que la lumière arrive en complément et le Pointe joue beaucoup dans ce contexte. A noter au sol la présence d’un tapis brillant qui produit de belles réflexions lorsque les Pointe viennent taper dessus. 10 autres BMFL Blade se situent aux extrémités du plateau à cour et jardin pour des effets latéraux puissants sur scène ou au-dessus du public.
Les 52 Pointe sont tous disposés sur un premier pont en V, à 8 mètres du sol, au centre du plateau. Les 12 BMFL Spot jouent juste au-dessus sur plusieurs ponts à 10 mètres du sol. Et 10 BMFL Blade sur le pont de face baignent tout le plateau de leur puissance. Les couteaux sont d’ailleurs très utiles pour maîtriser le faisceau et ne pas déborder sur les écrans.

A droite Dimitri Vassiliu et à gauche son fidèle collaborateur Philippe Marty

Philippe Marty, fidèle collaborateur de Dimitri, nous confirme : « Nous travaillons beaucoup avec Dushow et ils ont un important parc de Beams, mais nous n’avions pas encore eu l’occasion d’essayer le Pointe. Sur cette tournée nous les avons demandés et Dushow nous les a fournis.
Robe n’a pas été la première marque a sortir un Beam mais par contre ils ont vraiment amélioré ce type de produit. Pour moi c’est une « V2 » de celui que nous utilisions. C’est une belle machine, polyvalente. »

Philippe, qui travaille avec Dimitri depuis 15 ans gère seul la conduite du show aux commandes de sa Hog4. Ils ont avec eux une équipe de fidèles : Ness (Bloqueur), Martial (Maintenance automatiques), Micky et Jay (Poursuite et Installation).
La tournée My Way qui rend hommage au répertoire de Claude François est une véritable réussite avec un set puissant, des musiciens talentueux et un public surchauffé du début à la fin du show. Dans les gradins, ce sont deux publics qui communient, entre les fans de Matt Pokora et les amoureux de Claude François. Quel autre artiste aurait d’ailleurs pu reprendre le répertoire de l’icône française ? Sur scène, aux côtés des MP’s, ses Clodettes à lui, il assume parfaitement son rôle de showman !


Robe lighting France vous invite tous les derniers mercredi du mois à partir de 16h pour les Happy Hours. Moment convivial autour d’un verre et de quelques mignardises, tous les professionnels de l’éclairage sont invités à se réunir pour échanger librement. Éclairagistes, prestataires, techniciens, régisseurs, scénographes, directeurs photo, patrons et employés se retrouvent dans les locaux de Robe pour un after-work spécial lumière !

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