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Ayrton, une trajectoire de comète

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Rejoindre le stand de notre inventeur national fut un moment particulier. Impossible d’oublier le sourire immense de Valère, ses déclarations tonitruantes et sa passion débordante, cette image que nombres de prestataires, de fabricants, de distributeurs dans le monde et surtout d’amis ont juxtaposée à celle d’Ayrton.
Ce début d’année fut un bouleversement dans le parcours de la société, et la réorganisation profonde de son comité directeur ajouta encore au flottement. Sans cette perte humaine considérable, la prise d’élan qui doit permettre à Ayrton d’accéder à un haut niveau international aurait été vue bien différemment.
Loin de la surprise des années passées, le show 2017, assuré comme l’année dernière par le talentueux et discret Stéphane Migné, nous fait découvrir en avant-première la belle entrée en matière des Wash Merak (d’apparence fort sage, mais qui intègrent les toutes dernières technologies des sources à leds), le renouveau des Arcaline en version 3 avec ses améliorations tous azimuts et la version FX de l’emblématique MagicBlade avec zoom, promis à un énorme succès.
Le show faisait aussi la part belle à des projecteurs déjà connus : Intellipix XT, MagicPanel FX et MagicBurst. Vous pouvez voir ci-après la vidéo du show Ayrton, avec les immenses cerces et virgules de MagicBlade FX et MagicPanel FX qui apportent une douce volupté, sabrée par les incroyables déflagrations des MagicBurst.


AYRTON – Prolight+Sound 2017 from Ayrton on Vimeo.

Qu’importent les bruissements dans les allées de Prolight+Sound, pour le moment le fondateur et concepteur Yvan Péard et son équipe française avancent avec confiance vers le futur, entourés par leurs nouveaux partenaires chinois et guidés par l’expérience et la fougue de leur nouveau P.d.g Christopher Ferrante et directeur commercial Michael Althaus.

Le kit du show avec au premier plan, les nouveaux produits : Merak, MagicBlade FX et Merak

Souvenir de Prolight+Sound avec Valère

Je profite de ces quelques lignes pour partager un souvenir. Il y a six ans, en avril 2011, au Prolight+Sound, un petit stand blanc comme une cabane de pécheur se retrouve coincé entre les mastodontes Robe et DTS, comme quelques mois avant en Angleterre. Deux égarés se retrouvent fourbus avant l’ouverture à empiler les catalogues dans des étagères trop petites, après avoir bataillé pour remettre en route l’électricité. Au plafond, une bardée de leds, WildSun, Arcaline, IceColor, explose de couleurs les premiers visiteurs. On n’avait plus la force de râler, Valère d’avoir dû passer trois jours à m’assister au montage du stand au lieu de planifier ses rendez-vous clients, moi de n’avoir eu que lui comme aide.
On est tous les deux, mon Valère et moi, heureux d’avoir monté tout ça avec nos quelques roads allemands, assez sympas pour nous ramener à l’hôtel chaque soir ; nous étions à pieds sans savoir où prendre un taxi au milieu de la nuit. Mais on se marrait comme des baleines de notre inexpérience, de notre parachutage dans la cour des grands, et de nos blagues de français exilés. Dans la journée on allait zieuter les gros voisins nous snobant, on testait en douce les nouveaux produits, comme des gosses largués chez Disney. Puis on délirait ensemble, on échafaudait des projets insensés, d’avoir un énorme stand, des projecteurs incroyables, et un vrai show à l’américaine. La passion nous aveuglait.
Finalement on a eu nos jouets et plus encore. Les succès des années suivantes nous ont enthousiasmés et Valère a eu la vie qu’il n’osait imaginer. Il a fait le tour du monde avec des projecteurs que tout la planète nous enviait, il a rencontré des artistes, des managers et des designers parmi les plus impressionnants, il avait tellement de rêves à assouvir…

Valère sur le stand Ayrton au Prolight+Sound 2011

Je suis fier de toi mon Valère, et vraiment heureux d’avoir passé tous ces moments à rigoler ensemble. Ta dernière blague nous a tous laissés bien seuls…
Tristan

Martin Audio présente pas moins de dix nouveaux produits

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James King (Marketing) présente les nouveautés à la presse sous le regard attentif de Dom Harter (Directeur général), à gauche.

Entre deux nouveaux systèmes Line Array moyen format « polyvalents », le WPC et le WPM (WP pour Wavefront Precision), deux subwoofers pour les accompagner, les SX118 et SX 218 en simple et double 18 », l’introduction de la série de wedges XE avec les XE300 et 500 (respectivement en 12 et 15 » coaxial), de la série LE qui reprend la technologie CDD-Live avec le LE100 (12 » coaxial CDD) et LE200 (15 » coaxial CDD), plus les nouveaux contrôleurs amplifiés iKon (en 4 et 8 canaux), l’entreprise britannique fondée par David Martin n’a pas chômé avant ce Prolight+Sound.

D’après Dom Harter (Directeur général de Martin Audio) : « Il s’agit d’une nouvelle gamme de produits audacieuse qui offre aux clients de l’innovation et de la valeur ajoutée. Alors que certains fabricants se sont peut-être endormis sur leurs lauriers, ou sont seulement guidés par la génération de revenus, nous sommes heureux d’être parmi ceux qui se surpassent en apportant des solutions novatrices au marché. » C’est dit.

Les WPM et WPC s’adressent aussi bien aux applications de touring de faible à moyenne jauge (jusqu’à 3000 et 5000 respectivement) que d’installation en adoptant le principe de la « résolution à la carte » avec des amplificateurs multi-canaux externes dédiés (les iK42 et 81). Par résolution à la carte on entend un ajustement de la projection (sur la bande) plus ou moins précis selon les ressources en canaux d’amplification (surtout DSP) qu’on alloue aux boîtes, par exemple de 1 à 3 boîtes (voies LF ou MHF en 8 ohms) par canal (iKon 42) avec le WPC (ligne de 16 boîtes max) et 1, 2 ou 4 boîtes par canal (iKon81) avec le WPM (16 ohms), le système étant en deux voies à filtrage de raccordement passif, pour une ligne max de 16 enceintes. Ceci permet en fonction du contexte et des besoins de réaliser de sérieuses économies.

Jason Baird (R&D Manager) à coté des nouveautés sur le stand Martin Audio à PL+S.

Le WPC est un système trois voies en bi-amp (LF+ MF/HF à raccord passif) constitués de 2 x 10 » Néodyme longue excursion en charge hybride (reflex plus pavillon) pour le bas du spectre et de 2 x 5 » sur pavillon en médium placés à coté de 4 compressions à gorge 0,7 » montées en ligne sur guide. Une enceinte WPC est capable de délivrer un niveau max de 135 dB SPL et couvre la bande 65 Hz – 18 kHz dans 3 dB avec une dispersion de 100° H et 10° (V).
Le sub d’accompagnement (au sol) préconisé est le SX218, double 18 » en 2 x 8 ohms (2000 W AES), 144 dB SPL crête, descendant à 35 Hz (-3 dB) qui nécessite un canal d’iK42 (5 kW) pour les deux HP en parallèle, chaque HP pouvant être amplifié séparément.
Le WPM, enceinte compacte en 16 ohms, met en œuvre deux 6,5 » à membrane plane en bass reflex encadrant une ligne de trois tweeters à dôme 1,4 » alu montés sur guide CD. Les HP de 6,5 » avec leur membrane plate épousent parfaitement le profil du pavillon frontal sans dégradation de la couverture horizontale de 100°. Le sub d’accompagnement est le SX118 mono 18 » exploitant le même transducteur que le SX218 (138 dB SPL crête, coupure basse à – 3 dB, 47 Hz).

La série de wedges XE coaxiaux a été développée en consultant des ingés son retour expérimentés de façon à proposer un son de monitoring optimal avec une dispersion qui autorise une grande la liberté de mouvement aux artistes sans trop de recouvrement avec les enceintes adjacentes. La technologie CDD (Coaxial Differential Dispersion) associée au nouveau guide breveté de ces wedges permettent un contrôle de la dispersion sur une large bande sans pollution hors zone de couverture et en diminuant la diffraction grâce au contour arrondi du guide. Ces wedges sont par ailleurs « toniques », le 15 » XE 500 par exemple peut délivrer un niveau max de 143 dB SPL. Les LE 100 et 200 en 12 et 15 » coaxiaux CDD offrent les vertus de la technologie CDD avec une couverture quasi rectangulaire à hauteur d’homme à moindre coût.

Notez le profil du guide (breveté) du nouveau wedge XE500 et du transducteur coaxial CDD. La couverture est optimisée de même que la diffraction de bordure.

Enfin les contrôleurs amplifiés iK42 et 81, respectivement 4 et 8 canaux d’amplification classe D en 20 kW de puissance crête totale et 10 kW sont pourvus d’une alimentation à résonance mais sans PFC frontal, parti pris des concepteurs de la plate-forme d’amplification adoptée (Linea Research), voir avec le lien ici sur SoundLightUp. On en retrouvera donc les caractéristiques succinctes en suivant ce même lien. Ils intègrent une interface Dante et le contrôle s’opère avec le logiciel Martin Audio VU-NET avec un traitement de signal (à 96 kHz) qui incorpore notamment des limiteurs crête, RMS et d’excursion aussi bien que des limiteurs multi-bande.
Précisons également la possibilité d’exploiter des filtres de raccordement en technologie LIR (« Linear » Impulse Response) qui offrent une réponse en phase plate, contrairement aux filtres récursifs, comme les FIR (Finite Impulse response) symétriques mais en présentant une moindre latence en fonction des pentes et des fréquences de raccordement. Signalons à cet égard la présence de deux « white papers » intéressants dus à Paul Williams sur le site Linea Research : « LIR Linear Phase Crossovers » et « Crossover Filter Shape Comparisons ». (Voir les white-papers avec le lien ici)

D’autres infos sur le site Martin Audio et sur le site Algam Entreprises.

Prestans présente chez Audiolight la gamme vidéo Roland

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En partenariat avec Audiolight, et dans ses locaux, Prestans présentera le 4 mai prochain les dernières nouveautés vidéo de Roland dans le détail. Les présentations seront effectuées par des experts et des techniciens en conception et installation de systèmes audiovisuels en réseau. Elles se dérouleront en continu ou sur demande.


la société Prestans, Division événementielle du groupe Unified-AV, a pour but de booster la qualité des prestations événementielles, artistiques, muséographiques et la performance des intervenants. Depuis début 2017 Prestrans est « Roland Premium Partner » et distributeur officiel de ses gammes professionnelles.

Audiolight est un studio polyvalent pour la captation TV, photo & prise de son, qui assure la location de matériel de sonorisation, d’éclairage, et de vidéo pour l’événementiel, les spectacles et les concerts.

La gamme vidéo ROLAND présentée comprend :

  • Les consoles de mixage vidéo : V1-HD / V1-SDI / V800-HD
  • Les consoles de mixage audio/video avec streaming USB : VR50-HD – VR4-HD
  • La matrice vidéo 8 entrées / 4 sorties XS-84H

Il y aura également des démonstrations d’initiation à la multi-projection et au blending automatique grâce aux logiciels Vioso. Les logiciels Vioso permettent de réaliser du blending avec autant de projecteurs que nécessaire sur tout type de surface (plate, courbe, dôme, façades, autres…).
Un écran incurvé servira de support pour la démo impliquant plusieurs vidéoprojecteurs.

A Berlin, La plus grande projection de plafond d’Europe! 15 serveurs WingsVIOSO, 78 projecteurs et 6 caméras d’étalonnage ont été utilisés dans cette magnifique installation. Un affichage sans soudure de 1.200 m² au plafond d’un centre commercial.

La Journée de présentation se déroulera entre 10h à 17h sur le site d’Audiolight – Voie du Marquis de Natte, 91070 Bondoufle
Infos complémentaires agréables : Un Buffet sera servi sur place et un grand parking est disponible pour les visiteurs. L’ambiance sera donc conviviale et propice aux échanges qualitatifs et aux essais de produits.
N’hésitez pas à confirmer votre présence : En envoyant un mail à [email protected] ou en téléphonant au 01 69 89 81 73
D’autres informations sur les sites de Prestans, de Audiolight, et de Vioso

Braderie ALV, la liste des 2400 produits à vendre et les prix

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Le mardi 25 avril à 10 h, ALV France ouvrira les portes de ses locaux à Bonneuil sur Marne pour proposer les 2400 produits d’occasion (et quelques neufs) en provenance de parcs de prestataires de services de France et d’autres pays européens.
Audio pro, lumière (automatiques et trad), vidéo (projecteurs et écrans) et matériel scénique, le choix est vaste les marques sont réellement prestigieuses et les prix tout doux.

Liste du matériel à vendre en cliquant sur l’image ci-dessous :

Cette braderie de matériel professionnel est ouverte à tous sans réservation, ni inscription. Vous pouvez comparer les produits, les tester, et compter sur le service logistique d’AVL pour charger vos achats. Leur vaste parking peut même accueillir des semi remorques… Et si vous n’êtes pas motorisé ou si le volume de vos achats dépasse la capacité de votre véhicule ALV propose un service expédition vers la France ou l’international.
Vous l’avez compris, tout est possible, sauf de réserver du matériel à l’avance et ce, par respect pour les clients qui feront le déplacement. Par contre, si vous ne pouvez pas vous déplacer, n’hésitez pas à contactez ALV par mail ou par téléphone, ils se feront un plaisir de répondre à vos questions.

Infos complémentaires concernant la Grande Braderie ALV :

  • Du Mardi 25 au Jeudi 27 Avril 2017 de 10h à 20h non stop
  • 9 avenue des boutons d’or, PA des petits carreaux – 94380 Bonneuil-sur-Marne
  • En transports : RER A – station Boissy Saint Leger et bus 393 jusqu’à la station des petits carreaux
  • Règlement par carte bancaire, virement ou espèces, les chèques n’étant pas acceptés.

D’autres informations sur le site ALV France

 

Aide financière d’Etat pour le remplacement d’équipements HF obsolètes

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Le déploiement progressif du très haut débit mobile (4G) en France dans la bande des 700 MHz a débuté en avril 2016 et se poursuivra jusqu’à la mi-2019 selon les régions conformément à la carte du flyer ci-dessous. Certains équipements sans fil (micros, liaisons d’ordre ou in-ear monitoring) fonctionnant dans cette gamme de fréquences deviennent donc inutilisables en l’état et nécessitent soit un reconditionnement soit un remplacement pur et simple.
Une aide financière d’Etat (auprès de l’ANFR) est consentie aux entreprises du secteur audiovisuel culturel (prestataires) pour remplacer ou re-configurer les équipements obsolètes.

Le déploiement national se déroule comme indiqué sur la carte et est déjà effectif dans certaines zones d’Ile de France depuis le 5 avril 2016 : les entreprises concernées doivent impérativement faire leur demande d’aide avant le 30 mai pour que celle-ci soit prise en compte !
Pour les autres, n’attendez pas que vos équipements ne fonctionnent plus pour demander une aide. Préparez votre demande dès maintenant et l’aide financière sera débloquée à partir de la date de déploiement dans votre région. Le plus tôt sera le mieux étant donné que le montant de l’aide potentiellement octroyée est en partie indexée sur la vétusté du matériel à remplacer au moment du dépôt du dossier.

D’autres informations utiles sur le site du Synpase et sur le site de l’ANFR

SSL parle Dante et présente la L200

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Richard Ferriday. La marque qu’il représente a eu beau récemment changer, le bonhomme est toujours aussi passionné par la technique et les consoles. Anglaises of course.

Nous l’avons retrouvé avec une nouvelle chemisette brodée SSL, mais le plaisir est toujours le même de parler avec lui. Richard Ferriday et les consoles anglaises, c’est une vraie histoire d’amour qui lui a en plus donné plein du boulot à Francfort avec la nouvelle L200, un stage rack en Dante et un Dante bridge, bref, du Dante à profusion.
Comme il nous l’a glissé avec son humour british, Dante isn’t spoken here, it’s shouted ! (Le Dante n’est pas que parlé ici, il est crié !)

SLU : Commençons par LA nouveauté, la L200 que l’on découvre ici complètement.

Richard Ferriday : C’est exact, c’est la toute première fois que nous la montrons. Pour faire une rapide comparaison, la L500 qui est notre « gros » modèle live, gère 256 canaux de traitement, la L300 en accepte 192 et la L200 en gère 144 donc d’un point de vue des capacités, c’est la plus petite des trois même si d’un point de vue de la taille, c’est la plus grande.
Nous l’avons dotée de 36 faders d’un seul tenant, plus deux en charge du Master et du Focus sur le bloc master, ce qui la rend idéale pour les retours.
Cette console est totalement pilotée par son écran tactile et dispose, de par sa forme, de deux emplacements naturels pour placer deux écrans additionnels de part et d’autre. Le choix d’un unique écran, d’un seul panneau central et d’une ligne ininterrompue de faders tout en bas, permet de structurer le travail de l’opérateur.

La L200 avec sa forme si particulière, ses trois bacs de 12 faders et ses deux découpes dans lesquelles peuvent prendre place des écrans comme ici à gauche.

L’OS est le même que celui qui équipe les autres consoles Live et les possibilités d’effets et de processing par voie est le même, ramené au nombre de 144 canaux de traitement. La qualité audio enfin est la même que celle offerte par ses grandes sœurs et qui enthousiasme les mixeurs du monde entier.

SLU : Revenons une seconde sur le concept des canaux de traitement pour celles et ceux qui ne sont pas familiers de l‘architecture SSL.

Richard Ferriday : Du fait de la flexibilité totale de notre architecture, les canaux de traitements sont librement des voies avec du traitement, que ces dernières soient des entrées ou des sorties. Dans les faits, la L200 peut accepter jusqu’à 96 entrées, 48 aux mono, 24 stems, 24 VCA et 6 sorties principales. En plus des 144 canaux de traitement, la L200 dispose aussi d’une matrice de 24 sorties. Pour avoir plus de sorties pour les retours, on peut utiliser les stems, ce qui monte le nombre de sorties mono à 58.

SLU : On parlait de puissance de traitement en proportion avec le nombre de canaux de traitement. La L200 en a 144. Comparés aux 256 de la L500, cela doit quand même réduire pas mal cette puissance.

Richard Ferriday : Le type et la qualité des effets est exactement le même. Là où sur la L500 on a 96 slots d’effets, sur la L200 on en a 48, la moitié.

Deux stage racks IO SB 32.24 superposés. Le son SSL et d’une flexibilité de tous les instants grâce à ses nombreuses entrées et sorties et grâce au Dante…double !

SLU : La L200 utilise le même protocole de transport et les mêmes stages ?

Richard Ferriday : Oui absolument. La liaison est le même Blacklight, et à l’arrière de la console il y a un nombre important de ports MADI disponibles pour connecter simplement le stage.

SLU : Qu’est devenu le petit écran…

Richard Ferriday : Nous n’avons plus de petit écran, pas de Channel Control Tile. Nous avons fait le choix d’ajouter des faders et rester simple sur ce modèle en encourageant les opérateurs à se servir du grand écran tactile central. Quand je suis arrivé en janvier chez SSL, j’ai beaucoup joué avec le proto de cette table et n’ai jamais ressenti le moindre manque. Ensuite, quand j’ai utilisé la 300 ou la 500…j’ai gardé mes nouvelles habitudes et snobé le Channel Control Tile !

SLU : Vous parlez désormais le Dante !

Richard Ferriday : C’est notre seconde grosse nouveauté pour le PL+S de cette année. On a déjà des produits chez SSL qui utilisent ce protocole, mais ils s’adressent au broadcast. Le nouveau stage rack IO SB 32.24 est lui spécifiquement conçu pour la scène. Il offre 32 entrées micro Super Analog, 16 sorties ligne Super Analog et 8 ports AES, 4 entrées et autant de sorties. Les alimentations sont redondées en standard, et, bonne surprise, ce stage accepte deux réseaux Dante différents. Il y a un Primary et Secondary pour le réseau Dante A et la même chose pour le Dante B. Ce stage peut donc alimenter simultanément deux réseaux. Un opérateur aura la main sur le gain analogique des préamplis et le second aura une compensation automatique du niveau.

SLU : OK pour la flexibilité. Est-ce que ce stage peut aussi être classiquement connecté en Blacklight ?

Richard Ferriday : Non, pas pour le moment, mais nous avons une petite boîte ici (le NET I/O BLII Bridge NDR) qui convertir 256 canaux Dante, 96 kHz en Blacklight…

SLU : OK, on a notre réponse, mais est-ce qu’un jour on pourra se passer de cette unité et connecter directement ces nouveaux stages sur les autres consoles ?

Richard Ferriday : C’est possible, en tout cas cela ne paraît pas impossible d’un point de vue du hard, mais il est facile de connecter vite et bien un grand nombre de Stage racks avec ce bridge et un simple switch…

Le NET I/O BLII Bridge, un nouveau rack de conversion SSL dans la gamme broadcast Network I/O.

SLU : Vous ne seriez pas en train de vous désintéresser du Blacklight en adoptant aussi clairement le Dante ?

Richard Ferriday : Mwaaaa, non pas vraiment car avec Blacklight on peut envoyer vraiment un très gros paquet de signaux dans une fibre optique, donc non. La raison qui nous a fait opter pour le Dante est qu’il faut être en mesure dans nos métiers de connecter plein de gens et d’appareils ensemble, et notre perception du marché est que le Dante est LE système le plus évident et répandu pour aller dans cette direction. Nous avons veillé à ce que la façon avec laquelle nous l’avons implémenté soit parfaitement complémentaire avec notre gamme et preuve en est, nous n’avons pas stoppé le MADI. Nous avons simplement décidé de jouer une triple carte comprenant MADI / Blacklight & Dante.

SLU : Sera-t-il possible d’utiliser les stages rack IO SB 32.24 avec autre chose qu’une console SSL ?

Richard Ferriday : Bien entendu ! Nous avons développé une appli PC qui les télécommande à distance, ce qui rend l’emploi de préamplificateurs SSL tout à fait possible avec une autre marque de mélangeurs. Cela étant, pourquoi voudrais-tu acheter une autre marque de consoles ? (rires !)

SLU : Comment imaginez-vous l’adoption de votre nouveau stage Dante ?

Richard Ferriday : Selon moi, les gens du touring vont majoritairement rester fidèles au MADI, dans l’installation en revanche le Dante va faire un malheur. Cela dit, le nouveau stage est très équilibré et bien fourni en nombre d’entrées et sorties, il devrait séduire assez largement.

D’autres informations sur le site Solid State Logic

Audio-Technica présente l’AT 5047

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L’AT5047, reconnaissable grâce à son corps entièrement chromé contrairement au 5040 qui a le corps noir mat et surtout n’a pas de transfo. Superbe et très pratique, la suspension livrée avec chaque micro découple ce dernier du pied et l’agrippe avec une pince automatique et verrouillable pour plus de sécurité.

La famille 50, la crème de la crème de la captation d’Audio-Technica, se voit adjoindre un troisième membre, une déclinaison où le transformateur et ses défauts qui plaisent tant, fait son grand retour.
Montré pour la première fois à Francfort, l’AT5047 nous a été expliqué en détail par Bertrand Allaume, le monsieur pro du fabricant nippon. Chhhuuuut, même avec un transfo, tout ça reste très, très silencieux…

Bertrand Allaume en train de nous raconter, une spire à la fois, le transfo du 5047 !

SLU : La nouveauté de Francfort est donc le 5047…

Bertrand Allaume : “Oui, il vient compléter la série où il y a l’AT5040 qui lui a donné son nom et a lancé la technologie des 4 capsules rectangulaires placées en série, donnant une surface de membrane double de celle des habituelles capsules 1’’ et préservant une finesse de 2 microns et donc des transitoires précises.
L’autre avantage de ce montage réside dans son extrême sensibilité et son bruit de fond, bas au point d’en avoir fait le capteur le plus silencieux du marché avec un bruit propre de 5 dB. Certains utilisateurs ont, cela dit trouvé, ce micro trop analytique, le même reproche fait il y a quelques années au 4040 où sur quelques voix, il peut mettre trop en avant des micro détails. A l’époque, après avoir cherché ce qui caractérise les micros “vintage”, essentiellement une polarisation plus faible de la capsule, donc une réponse aux transitoires moins efficace et un transfo de sortie qui participe à…

SLU : … ramollir, bouffer du grave et faire plus beau (rires)…

Bertrand Allaume : … Audio-Technica a donc sorti l’AT4047 avec une tension plus basse et un transfo de sortie afin de reprendre ces codes “vintage”. L’AT5047 en fait de même mais du fait de la technologie de sa membrane, l’alimentation est restée identique. En revanche on a ajouté un transfo de sortie qui est directement inspiré de celui qui équipe l’AT5045 (le micro instrument mono membrane NDR) qui en possède un.

L’AT4040
l’AT4047 et son rendu plus vintage
L’AT5045, le micro instrument de la série 50, assez fin pour cette tâche et disposant malgré tout d’une capsule de très grande taille même si unique contrairement aux 5040 et 5047.
Le moins que l’on puisse dire c’est que le transfo de l’AT5047 est visible et a de la place! Rappelons plus sérieusement que ces transfos sont bobinés à la main au Japon, le micro est lui aussi fabriqué à la main au Japon et l’ensemble est garanti à vie.

Le résultat est un 5040 légèrement adouci et un peu plus chaleureux, mais ce n’est pas tout…
Le transformateur rajoute certes un peu de bruit, mais cela permet aussi de mieux maitriser la plage dynamique, quelque chose de complexe avec ce même 5040 qui met à mal beaucoup de préamplis ayant du mal à l’encaisser, surtout ceux qui ont une plage de gain assez réduite.

SLU : Est-ce que le 5047 est disponible ?

Bertrand Allaume : Non, pas encore, il est encore en phase de test. Si tout va bien il sera disponible en début d’été. J’ai eu la chance de rencontrer l’ingénieur en chef en charge de cette série et il m’a affirmé vouloir encore préciser et optimiser le fonctionnement du transformateur par rapport au micro.

SLU : Il fait encore la chasse aux records ?

Bertrand Allaume : Je ne sais pas, mais c’est vrai qu’avec l’AT5040, Audio-Technica a le plus faible bruit de fond, avec le 5045 la plus grosse dynamique et avec le 5047 la plus grande plage dynamique.”


Et si vous ne connaissez pas la série 50, un film d’Audio-Technica ci-dessous, sous-titré en français en résume bien les points marquants de l’AT5040.

D’autres informations sur le site Audio-Technica

MDG ATMe WPE, Round Floor Pocket et D-Verter, des accessoires intelligents

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Une version anti pluie de générateur de brume, une buse à encastrer pour faire émerger de la brume lourde n’importe où sur scène ou encore un aiguillage de brouillard pilotable en DMX, cette année au Prolight+Sound, MDG propose des accessoires de mise en scène intelligents et pratiques.

Le générateur de brume ATMe WPE (pour Weather Proof Enclosure) est une version entièrement anti-pluie de la ATME. Imaginée au départ pour répondre aux demandes de différents parcs d’attractions qui ont des besoins d’usage en plein air toute l’année et par toutes conditions météo, elle est construite à l’intérieur d’un boîtier industriel étanche, duquel dépasse simplement un petit ventilateur, prévu pour être utilisé sous la pluie sans aucun problème. Ce concept va être également appliqué prochainement au générateur de brume ME1 qui va donc aussi pouvoir être utilisé en extérieur.

Un coffret étanche pour l’ATMe…
… qui ne laisse visible qu’un ventilateur spécialement étudié pour être utilisé sous la pluie

Très remarqué, le Round Floor Pocket est un accessoire pour le générateur de brume lourde ICE FOG Q. Il s’agit d’une buse circulaire à encastrer soit dans une scène, soit dans un élément de décor, un praticable, ou quelque endroit duquel on souhaite faire sortir une brume lourde, et dont le déploiement s’effectue en DMX. Il est donc possible de concevoir son emplacement directement sur scène.

La machine à brume lourde ICE FOG Q s’offre deux accessoires

Une fois replié il est parfaitement plat et quasiment invisible. Déployé, il représente un disque d’une quarantaine de centimètre qui se soulève de quelques centimètres et d’où sort la brume. Il est possible d’avoir une diffusion sur 360° tout autour de la buse, ou dans une direction plus restreinte avec l’usage d’un déviateur.
Le fonctionnement mécanique est simple, robuste, et le déclenchement se fait par système pneumatique en utilisant une sortie de gaz CO2, provenant des systèmes classiques MDG.
La profondeur intérieure du système qui ne dépasse pas 50cm, (environ 25cm + l’épaisseur du tuyau ou du coude) permet d’intégrer l’installation à peu près partout, que ce soit sur une scène fixe ou sur des éléments mobiles, des décors, etc.

La buse du Round Floor Pocket en position haute.

Le D-Verter est également un accessoire de la ICE FOG Q.
C’est un genre d’aiguillage pilotable en DMX qui permet d’envoyer le flux de brume lourde de la machine soit dans une direction, soit dans une autre, dans des canalisations souples de 9’’ de diamètre. Il y a deux intérêts à l’utilisation de ce système.
Le premier est évidemment celui de permettre lors d’un spectacle, de choisir deux zones de sortie de fumée lourde et de pouvoir permuter de l’une à l’autre de façon contrôlée, en DMX, à partir d’un seul générateur ICE FOG Q. L’autre intérêt se trouve dans son utilisation avec le Round Floor Pocket. Quand vous déclenchez l’émission de brume sur l’ICE-FOG Q, il faut entre 10 et 30 secondes pour que la brume soit très froide et extrêmement dense en sortie.
Le D-Verter permet donc d’envoyer la brume un peu à l’avance, dans une zone X pendant quelques secondes (derrière ou sous la scène, en coulisse, etc… peu importe), et de la diriger vers le Round Floor Pocket au moment voulu du spectacle, alors qu’elle est d’une densité maximale.

D’autres informations sur le site MDG et sur le site Axente

Quand un Sequoia Audio pousse à Norroy-le-Veneur

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Ils distribuent Adamson et DiGiCo en France, entre autres, mais DV2 fait plus, il s’est lancé dans la botanique en plantant une graine de séquoia.


Nous avons profité du passage de Guy Vignet et Didier Dal Fitto à Prolight+Sound pour les interroger sur Sequoia Audio, la nouvelle enseigne de distribution de MDC et sur l’arrivée dans leur portefeuille des italiens de Powersoft. Restez surtout avec nous, il y a de l’info à venir, et du lourd. Et pour bien marquer les esprits, l’interview a eu lieu sur le stand de Powersoft, ce qui nous a simplifié la tâche pour la première question.

SLU : Pouvez-vous nous expliquer la venue de cette nouvelle marque d’amplis et l’accent sur MDC, votre marque propre d’enceintes.

Guy Vignet : “Nous avons choisi de donner son envol à la marque MDC qui a largement fait ses preuves et est acclamée par ses utilisateurs, afin qu’elle ne soit plus dans l’ombre d’Adamson que nous distribuons avec succès depuis plus de 15 ans. Cela va se faire sous une bannière que nous venons de créer et qui s’appelle Sequoia Audio. MDC le mérite d’autant plus que des produits comme le Sector ou nos subs prennent, en plus de l’installation, aussi des places dans les applications premium touring.

La fine équipe de Séquoia avec tout à gauche Sébastien Desaever en charge de l’installation, Luca Giorgi, le directeur du marketing et des ventes de Powersoft, Guy Vignet le président de DV2 et Denis Guichard en charge du touring toujours pour Séquoia.

Sous cette même bannière Sequoia Audio, nous allons distribuer notre nouvelle marque d’amplis Powersoft, l’objectif pour nous étant de proposer la marque transalpine comme la plateforme d’amplification et de processing dédiée à MDC, ce qui n’empêchera pas les utilisateurs de lab.gruppen de bénéficier des presets nécessaires à la mise en œuvre des enceintes MDC.
Nous allons aussi développer Powersoft sur le marché de l’installation ou nombre de références s’y prêtent parfaitement et aussi vendre leurs gammes touring en standalone pour ceux qui nous les demanderont afin d’alimenter leurs propres systèmes. Pour tout acheteur de Powersoft aujourd’hui, l’interlocuteur est Sequoia Audio, une marque du groupe DV2.

SLU : La question que tout le monde se pose. J’achète un système Adamson et je souhaite y associer du Powersoft. Possible ?

Guy Vignet : A priori c’est non puisque Adamson a défini lab.gruppen Lake PLM comme plateforme d’amplification de ses systèmes, c’est le standard unique qui garantit l’interopérabilité à l’échelon mondial et permet facilement le cross renting.

SLU : OK pour le touring, mais pour l’installation je peux choisir ce que bon me semble ?

Guy Vignet : Là encore Adamson ne spécifie pour ses produits que du lab.gruppen.

SLU : Cela est vrai pour l’année 2017 ou pour toujours ?

Guy Vignet : Non, pas pour toujours.

Didier Dal Fitto : Il y a une transition technique qui va s’opérer chez Adamson et qui va faire que leurs futures enceintes deviendront ce que l’on appelle « intelligentes ». Cela veut dire qu’au fur et à mesure, leur gammes vont être renouvelées avec des produits embarquant une électronique Adamson.

Guy Vignet, le président de DV2

Guy Vignet : Mais pour les produits actuels, le PLM est le seul spécifié et les systèmes actuels iront jusqu’au bout en lab.gruppen ce qui est essentiel pour que nos clients actuels et futurs s’y retrouvent. A cet effet nous bénéficions de ces amplis soit au travers de Music Group via un contrat de distribution français qui a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2017.
Soit parallèlement et après, avec des produits qui nous seront mis à disposition par Adamson grâce à un contrat à longue durée qui les lie avec la marque suédoise. Nous avons livré en tout début d’année un très gros parc d’amplis PLM à un utilisateur Adamson qui souhaitait compléter son parc. Il n’est pas question d’opérer une rupture dans un standard d’amplification qui en plus est technologiquement irréprochable.

SLU : Peut-être vos amplis porteront du coup une étiquette Adamson…

Guy Vignet : Sans doute, mais dans le carton il y aura une autre étiquette lab.gruppen pour faciliter la revente. Cela évite les discussions.

SLU : On assiste à un grand mouvement dans le milieu de la diffusion au sens large…

Les K de Powersoft, des amplis stéréo allant du « petit » K2 délivrant 2×2400 W au « plusquebalèze » K20 qui en offre 2×9000

Guy Vignet : C’est un jeu qui nous dépasse, un gros jeu industriel et presque une bataille entre les constructeurs d’enceintes et d’amplis. Chacun veut devenir le maître du jeu mais il semblerait que depuis quelques années, ce sont les constructeurs d’enceintes qui ont le dernier mot.
Si Powersoft ou une autre marque d’électronique veut être plus présente, à elle de faire le travail vis-à-vis des constructeurs de bois pour devenir la plateforme préconisée. On n’est pas décisionnaire. On donne notre avis mais on ne peut rien imposer depuis l’étage du dessous (sourire).

 

Guy Vignet : Je précise en plus qu’on ne vend rien en Espagne. Si nous avons travaillé à Ibiza, c’est par le biais d’un prestataire français qui a placé une prestation longue durée. C’est cela dit exact que nous allons retravailler à Ibiza, un nouveau projet cette fois-ci dans un espace clos suit son cours avec de l’Adamson pour la grande salle et du MDC pour la petite.

Sequoia Audio

Petit arbre deviendra grand, très grand (© Séquoia.eu)

SLU : Venons-en à Sequoia Audio. C’est une société en bonne et due forme ?

Guy Vignet : Non, c’est un portail avec la même équipe administrative que celle de DV2.

Didier Dal Fitto : En revanche nous avons en front desk deux personnes qui lui sont dédiées, Denis Guichard pour la partie Touring et Sébastien Desaever qui vient de nous rejoindre pour le marché de l’installation. Sébastien est belge, et comme nous rayonnons en France, Belgique et Allemagne, nous avons embauché un vrai spécialiste de l’intégration et qui pourra ainsi travailler en France et sur la partie belge wallonne.

SLU : Est-ce que cette séparation, quand même assez poreuse entre vos deux marques d’enceintes et deux marques d’amplis, va permettre à MDC de réellement se développer via de nouveaux produits ?

Guy Vignet : Ce n’est que le début de Sequoia Audio et on ne sait pas encore très bien comment on développera cette structure et comment elle se différenciera de DV2, mais pour reprendre une image, on y va par de petites corrections, et 0,5° d’écart quand on lance un satellite, avec le temps, cela finit par représenter des distances énormes (rires). La première des choses à faire c’était d’éviter les confusions et les doublons sous une même enseigne et c’est chose faite.
Aujourd’hui Sequoia n’est qu’un portail commercial mais rien ne dit que les mois prochains on n’en fasse pas une société à part entière avec des moyens propres en termes de personnel administratif et de commerciaux. Cette éventualité est, quoi qu’il en soit, amorcée et on mettra les moyens nécessaires pour y parvenir si on en ressent le besoin et si le succès le réclame.

Mario di Cola, co-concepteur avec Didier dal Fitto des produits MDC

SLU : Mais vous n’avez pas encore lâché les chevaux chez Mario… (Di Cola, le génial consultant, acousticien et designer industriel, la pierre angulaire du son en Italie dont les initiales ont servi à créer la marque MDC et enfin dont les idées et le savoir transforment en enceintes les cahiers des charges de Didier NDR)

Didier Dal Fitto : Bien sûr que oui, il y a des produits en préparation !

Guy Vignet : Au départ de l’aventure MDC on n’avait pas une ambition démesurée, on voulait juste compléter la gamme Adamson avec les produits qui manquaient ou bien d’autres très spécifiques au marché français qui nous étaient réclamés. Mais petit à petit ces produits ont formé une gamme et ce n’est pas fini.
On a en parallèle des super projets avec Adamson, mais MDC a trouvé son public et son marché grâce à la segmentation assez claire qui a toujours existé. Adamson c’est le pur premium et les canadiens ne changeront jamais, MDC c’est un autre segment du marché où les exigences, les besoins et les moyens sont moindres, les moyens surtout. Pour une différence de performances infime, quelques dB à peine et qui ne ferment pas les portes du premium, on propose un produit plus abordable, avec des fonctionnalités mieux en phase avec le marché européen.

Un stand MDC à PL+S 2018 ?

SLU : Vous allez donc vous ouvrir à d’autres pays avec MDC…

Trois Sector grand format en accroche soit 75° x 60°

Guy Vignet : Mais c’est prévu, et il a de grandes chances qu’on se retrouve en 2018 à Prolight + Sound avec un stand MDC ! On n’y sera probablement pas avec Didier, mais il y a de fortes chances qu’on expose, y compris des nouveaux produits.

SLU : Venons-en aux nouveautés de Mario !

Guy Vignet : Nous sommes sur le point de lancer la production du petit frère du Sector puisque le prototype a été accepté. Le reste de la gamme MDC continuera à évoluer dès que nous trouverons des solutions techniques innovantes et de qualité, au prix auquel nous sommes positionnés et qui est l’une des raisons de notre succès.

SLU : Mario assure la création du projet, la remise des plans et est aussi conseil sur la fabrication ?

Didier Dal Fitto : Son rôle premier est celui de concevoir le projet, de nous remettre des plans et de nous trouver les bons transducteurs. Il peut aussi éventuellement nous conseiller sur la fabrication et c’est effectivement en Italie que sont assemblés nos produits, mais cela pourrait changer.

Guy Vignet : J’aimerais réaliser un rêve avant de quitter ce métier : localiser la production d’MDC en France. Certes, il faut un coup de main de nos politiques mais objectivement dans notre région on travaille très bien le bois dans les Vosges, la métallurgie en Lorraine et l’usinage en général dans tout l’Est de la France. C’est certainement possible de fabriquer de bons produits dans l’hexagone, des produits compétitifs.
On doit monter les ventes de MDC pour pouvoir lancer la fabrication ici et devenir un fabricant français d’enceintes à part entière. En plus Mario et les fabricants de haut-parleurs italiens ont fait un merveilleux boulot car nos produits sont vraiment increvables. On a livré presque 200 Sector pour un nombre de retours infinitésimal.

La soufflante de MDC, le sub MDC3, une charge passe-bande hybride et habilement raccourcie pour un SPL Max de 144 dB sous 2,7 ohms.

SLU : Est-ce qu’il y a un type d’enceinte qui vous mettrait en porte à faux vis-à-vis d’Adamson et que vous ne fabriquerez pas ? Par exemple un line-array…

Didier Dal Fitto : Non, ce n’est pas le problème. Le fait est que des line-array il y en a déjà énormément sur le marché et notre démarche a toujours été au contraire de produire l’enceinte maligne qui n’existe pas comme le Sector. Et puis, ce que nous proposerons chez MDC sera toujours une gamme en dessous par rapport à l’offre ultra prémium d’Adamson donc il n’y a pas de conflit latent. Enfin quand on pense à la prochaine génération de line arrays sur laquelle Adamson travaille et qui sera amplifiée, processée, contrôlée, AVB…

Didier dal Fitto, Benoit Cabot et Brock Adamson

SLU : Une génération plus tard il l’aura fait Brock !

Didier Dal Fitto : Bien sûr, il n’a jamais dévié. Il est passé par plein d’étapes mais son rêve se réalisera.

Guy Vignet : Les produits MDC seront sans doute plus conventionnels, mais bien pensés et bien positionnés en budget pour être accessibles au plus grand nombre et surtout pour les types de jobs où tu n’as pas besoin du haut du panier.


Une vue du Sector et sa couverture. Trois moteurs sont couplés afin d’offrir chacun 8° horizontaux et 60° verticaux. Ce même guide d’onde sera employé sur le petit Sector, reste à voir en combien d’exemplaires…

SLU : Et ce petit Sector alors ?

Didier Dal Fitto : On a répondu à une forte demande pour un produit complémentaire au Sector, mais en plus petit. Il sera notamment équipé d’un tout nouveau 14” que Mario a été nous trouver grâce à ses réseaux en Italie et qui marche remarquablement bien.

Guy Vignet : On a reçu le prototype pour validation il y a 15 jours et il est est magnifique. Il a le même guide d’onde aigu que le Sector et quand nous aurons finalisé son rigging afin qu’il soit compatible avec le gros modèle, il partira en fabrication.

Didier Dal Fitto : Il aura le même succès sur le marché EDM que son grand frère qui est très recherché car il marche bien avec ce type de musique et il est facile à mettre en œuvre. Le Sector remplace avantageusement les petits line-arrays dans des clubs en apportant de la membrane et un vrai grave et puis, très belle surprise, il est parti assurer les retours de la tournée de Gad et Kev Adams et les side et front de la tournée de Saez !

SLU : Vous pourriez aussi employer les modules d’amplis Powersoft pour offrir des versions amplifiées de certaines enceintes ?

Les deux X de Powersoft, le 4 et le 8, avec un prix au watt très étudié.

Guy Vignet : Pourquoi pas si, une fois encore, on sent qu’il y a une demande du marché et que ce produit est pertinent dans notre gamme.
On se méfie de l’excès de technologie ou de technicité des produits et si c’est pour se retrouver à devoir gérer avec des écrans une petite diff, on sort de notre modèle.

SLU : J’ai compris. MDC c’est « faites du sooon ! ». Vous segmentez vos marques avec d’un côté Adamson et Lab et de l’autre MDC et Powersoft. Pour le bois vous pouvez affiner vos propres prix, mais côté Powersoft, est-ce que la différence avec Lab est du même acabit ?

Guy Vignet : Oui absolument. On a été surpris par la compétitivité des produits Powersoft. A équivalence de produit, de puissance et de nombre de canaux, on est en prix en fonction des gammes, à -30% et parfois plus. Quand on prend les X4 et X8 ça fait mal (rires).

Didier Dal Fitto : Ils sont vraiment très, très compétitifs. Il n’y a guère que sur le traitement de signal où avec Lake et dans le touring, Lab garde l’avantage.

Pour tout, mais alors TOUT savoir sur la technique qui se cache dans la Sector, savourez l’interview que nous avait accordée Mario di Cola il y a 4 ans au Siel (en cliquant sur le lien ici)

D’autres informations sur :

Et avec les vidéos ci-dessous :

GLP X4 Bar fait une forte impression!

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X4-Ouverture C’est une info de la tournée Sigur Ros éclairée par Bruno Poet qui a attiré notre attention. Les tableaux créés par l’X4 Bar 20, projecteur linéaire de 20 sources, motorisé en tilt, pouvant balayer un espace scénique, mettre un décor en valeur ou délimiter un espace puis le colorer nous ont réellement bluffés.
GLP (German Light Products), fondé en 1994 par un passionné de lumière, Udo Kuenzler, est très présent en Allemagne, mais aussi aux USA, en Asie, en Angleterre et dans le nord de l’Europe. Il a choisi La BS pour développer son marché en France.

Nous n’avions pas encore eu l’occasion de tester une source développée par ce fabricant, un des pionniers des projecteurs à led. C’est Bruno Souchaud, responsable du département lumière et effets spéciaux de La BS qui nous propose de combler cette lacune.
Nous nous installons donc confortablement dans leur nouveau show room situé à Ris Orangis pour tester l’Impression X4 Bar 20.

Visite guidée

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L’impression X4 Bar est équipée, suivant la version choisie, de 10 ou 20 sources à led Osram Ostar Stage 15 W RGBW pilotables point par point ou ensemble suivant le mode DMX sélectionné. La tête supportant les sources est motorisée en tilt sur 210° et équipée d’un zoom 7° – 50°. Le design de cette barre est très sobre, simplifié au maximum. Si l’on part de la base, on note l’absence de poignées ce qui ne facilite pas toujours le transport ou l’accroche mais qui assure un jointure parfaite des barres horizontalement. Ce n’est donc ni une mesure d’économie, ni un oubli. La face arrière comporte deux grilles pour le passage d’air permettant le refroidissement de l’électronique et de l’alimentation.
C’est aussi là que l’on trouve une encoche rétractable pour fixer l’élingue de sécurité (elle est placée en face avant sur la dernière version). Ce n’est pas une révolution, mais c’est, d’une part, plus esthétique quand la barre est posée au sol et cela évite qu’un collègue de la vidéo (ou du son, je ne suis pas sectaire ☺) accroche la barre en passant son câble et dérègle la position du projecteur. A l’arrière, on trouve également une molette permettant de déployer ou rétracter un axe qui bloque le mouvement de la tête.

La grille de ventilation et la fixation rétractable de l’élingue
Le blocage de l’axe pour un transport sécurisé

Deux axes latéraux permettent d’aligner les barres

Sur le dessus du socle, il y a une molette qui permet de faire sortir deux tiges sur le côté pour guider l’alignement de deux barres contigües et créer ainsi facilement une ligne parfaitement rectiligne avec le même écartement entre les pixels situés aux extrémités pour optimiser les effets de mapping.
La face avant montre l’afficheur et ses 4 boutons de navigation dans le menu et deux espaces creusés aux extrémités pour accueillir les connecteurs (embase XLR 5 pour le DMX, prise PowerCON d’alimentation), les entrées d’un côté, les prises de recopie de l’autre. Le signal DMX est compatible RDM.
L’afficheur et son menu sont alimentés par batterie pour adresser et choisir les options du projecteur sans avoir besoin de le brancher sur le secteur. Sous la base, 4 pieds permettent de poser le projecteur au sol et, éventuellement, autoriser un passage de câbles en dessous.
On y trouve également, suivant le modèle, 4 ou 8 points de fixation ¼ de tour pour des crochets Omega.

La niche de la connectique IN au premier plan, puis l’afficheur et ses boutons et enfin une seconde niche où logent les deux prises de sortie du signal de commande et du secteur.

En fouillant un peu sur le net on peut aussi voir (vidéos ci-dessous) que GLP a développé 3 supports, compatibles avec les fixations Omega, facilitant tout type d’accroche.
Le premier est un rail avec 2 lumières (ouvertures) et un trou au centre pour positionner le crochet si une membrure du pont gène l’accroche. Le second support permet de positionner la barre verticalement.

Le dernier sert à coupler 2 barres l’une au-dessus de l’autre. C’est un cadre pour la version 10 sources sous lequel on peut accrocher indifféremment les deux versions.

On termine la visite par la tête. L’arrière est constitué de 10 lames formant un radiateur refroidi par un ventilateur au centre sur la version 10 sources et 2 de plus sur l’autre modèle.

Sur l’arrière de la tête, le système de refroidissement : radiateur + Ventilateur

La face avant est fermée par une longue plaque transparente permettant, entre autre de limiter l’entrée de la poussière et de la fumée sur les lentilles pour les garder propres plus longtemps. Cette plaque, amovible, peut être remplacée par un filtre diffusant suivant un angle 5 ° vertical et 30 ° horizontal ; d’autres filtres sont en cours de développement.

Sur l’avant une plaque transparente neutre…
… ou un filtre asymétrique.

Les différences notables entre les modèles 10 et 20 leds sont, bien sûr, la taille et le poids. La version la plus courte mesure 50 cm et pèse 8 kg alors que sa grande sœur affiche 1 m et 16 kg. Dans un Fly-case de 4 Impression X4 20, on pourra loger 8 Impression X4 10 ou mélanger les modèles suivant les besoins. L’avantage est non négligeable, notamment en tournée, quand les sources ont besoin d’être rangées en fonction de leur implantation.

Passage par l’atelier

Il est temps de jeter un œil sur les optiques et la motorisation du zoom en retirant la plaque de protection pour accéder à l’intérieur. Le zoom est constitué d’une plaque motorisée en 2 points pour une montée régulière et uniforme. Elle comporte 10 ou 20 ouvertures hexagonales où viennent se positionner les lentilles dont la base est elle aussi hexagonale.

La plaque motorisée du zoom supportant les lentilles
Les lentilles de sortie

Quand les lentilles sont retirées, on peut voir les guides de lumière chargés du mixage des 4 couleurs de chaque led pour un mélange uniforme et concentré vers les lentilles de sortie dont la position motorisée définit l’angle des faisceaux du plus serré 7° au plus large 50°. Ce petit passage à l’atelier nous a permis de constater que les matériaux utilisés sont de qualités et que l’assemblage est soigné.

Le système optique de la led, un guide de lumière qui mélange les couleurs et canalise la lumière.
La motorisation du zoom, une solution éprouvée

Puis sur le banc d’essais

Pour le mode de contrôle on a l’embarras du choix ! GLP a prévu pas moins de 7 chartes DMX différentes allant de 19 canaux pour la plus simple jusqu’à 49 pour la version 10 leds et 89 pour la 20 leds.
Si l’on manque de place sur le patch ou de temps pour programmer, il sera intéressant d’utiliser le mode normal 34 canaux pour la version 20 leds. On dispose alors d’un générateur interne muni de 3 layers pilotés par 22 paramètres permettant de créer une multitude d’effets du plus simple au plus complexe.
Un fichier PDF est disponible sur le site GLP pour une prise en main rapide mais je conseille néanmoins un petit entrainement avant l’encodage, afin d’appréhender la philosophie du générateur et ne pas perdre de temps sur place.

Dans le menu, j’ai détecté pour la première fois une fonction qui permet d’inverser le pixel de départ. C’est une excellente idée pour éviter de retourner la barre en cas d’erreur de montage. Le zoom peut également être inversé et, cerise sur le gâteau, tout se fait depuis la console via le paramètre Spécial ! Pour réaliser tous les tests, nous choisissons le mode full offrant le plus de possibilités.
Le dimmer 16 bits assure un réglage fin du niveau général du projecteur suivant une des 3 courbes disponibles. Pour le shutter, en plus des positions ouvert et fermé, on dispose de 4 effets de fade, 1 strob aléatoire et un strob régulier. On a bien sûr le zoom, qui assure la polyvalence de la machine. Il permet de passer d’un large faisceau uniforme type wash à une collection de 10 ou 20 faisceaux serrés parfaitement nets pour créer des effets volumétriques.

Zoom serré, des faisceaux biens définis pour les effets
Zoom ouvert un faisceau wash pour colorer

Le mélange des couleurs est excellent. Quelle que soit la position du zoom ou le nombre de puces impliquées dans le mélange, la couleur est homogène sur tout le faisceau. La palette est large et l’on obtient de jolis pastels. L’Impression X4 Bar est dotée également d’un paramètre CTO cumulable avec tous les autres paramètres de couleurs.

Une belle gamme de couleurs homogènes


Le paramètre Tilt participe lui aussi à la polyvalence du projecteur en assurant plusieurs focus. On utilisera cette barre pour éclairer un décor puis mettre en valeur un élément scénique et ensuite créer un effet volumétrique en mouvement, mais le poids de la tête, surtout la version longue, ne permet pas des mouvements rapides. Pour des effets dynamiques, on utilisera le shutter, le dimmer ou les couleurs.
J’étais assez sceptique sur le paramètre Crossfade qui assure une temporisation de 0 à 2 secondes, indépendante du contrôleur. En redescendant de mon perchoir et en me mettant à la place d’une production ayant un budget limité, j’ai reconnu son utilité. Elle offre, par exemple, à ceux qui n’ont pas de console adaptée aux projecteurs motorisés, un moyen simple de temporiser des changements d’état.

Et dans la salle des contrôles

Nous commençons évidemment par le test de derating d’une led allumée à full avant de prendre les mesures de son faisceau. l’éclairement est parfaitement stable après 30 s de chauffe. On recommence ensuite en allumant à fond les 20 leds. A l’allumage, nous mesurons 3860 lux, puis 3840 après 30 s (notre mesure de référence) et l’éclairement remonte à 3890 avant de se stabiliser à 3850 lux après 5 mn de chauffe.
GLP maitrise le sujet et respecte les préconisations du fabricant de leds tout en assurant un refroidissement efficace. En utilisation wash de longue durée, le flux restera constant. Une très belle surprise.

Courbe de derating d’une seule source allumée à full. Le flux est parfaitement stable.
Courbe de derating des 20 sources allumées à full : aucune atténuation.

Mesures photométriques

Une led faisceau serré
On projette notre unique faisceau serré sur la cible placée à 5 mètre pour les mesures d’éclairement à partir desquelles nous calculerons le flux. On relève au centre 475 lux, et obtenons un flux de 163 lumens.
Nous n’avons pas encore beaucoup de recul pour ce type de projecteur équipé d’un zoom, mais le résultat nous semble plutôt bon.

Toutes les leds faisceau serré
Toutes leds allumées, zoom fermé, on obtient à 5 mètres un faisceau de 40 centimètre de haut sur 80 de large. Le Flux total est de 2130 lumens pour une ouverture, à i/10 de 12 °.

Toutes les leds faisceau large
Lorsque le zoom est ouvert, le faisceau s’arrondit, même s’il reste une petite différence entre l’axe vertical et l’horizontal, la toile est entièrement éclairée. On a donc à 5 mètres une projection de 2,5 m de diamètre. On obtient alors 3820 lumens et, à i/10 une ouverture de 50° et un faisceau de type wash.

Les derniers relevés concernent les courbes de dimmers. La courbe linéaire est parfaitement rectiligne et les modes Soft et extra-soft affichent des courbes parfaitement dessinées.

Bonnes impressions et grosses surprises

L’Impression X4 Bar est une bonne surprise. C’est un produit solide et bien étudié, un projecteur qui ne bat pas de records mais qui maitrise ses fonctions.
C’est une source polyvalente, très efficace pour dynamiser un show avec des effets dynamiques et volumétriques mais également capable de définir ou colorer un espace scénique ou mettre en valeur un décor. On comprend maintenant le choix de Bruno Poet.
Le meilleur moyen d’en être convaincu est de venir la découvrir dans le nouveau Showroom de la BS !

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Les Misérables éclairés en Claypaky par Roque Segovia

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Les Misérables, chef d’œuvre de Victor Hugo, est revenu sur scène cette année pour 5 concerts au Palais des Congrès et en tournée des zéniths. C’est le célèbre éclairagiste Roque Ségovia qui a signé la conception lumière de cette comédie musicale en utilisant une centaine de projecteurs dont une soixantaine de Claypaky : Mythos, Sharpy et Sharpy Wash 330.

Photo @ www.philippefretault.com

Roque Segovia a travaillé un an à ce projet des Misérables : “Nous devions préparer le Showcase au Comédia où étaient joués 9 des 38 titres de la comédie musicale, explique-t-il la veille du 1er concert au Palais des Congrès. La base de lumière et les tableaux que l’on a créés à cette époque sont repris à l’identique ici, sauf que forcément, le Comédia étant beaucoup plus étroit, les tableaux prennent plus d’ampleur au Palais des Congrès.
Pourquoi avez-vous choisi Claypaky comme éclairage ? : Lors de la première écoute des Misérables, on a travaillé sur les coupes et dans la première image qui s’est imposée, Les Bagnards, nous devions éclairer les pieds et ensuite matérialiser le bagne avec les faisceaux. Nous avions besoin d’un projecteur capable de projeter des faisceaux serrés et à la fois réaliser des ambiances.

Photo @ www.philippefretault.com

Je me suis donc tourné directement vers le Mythos Claypaky qui permet de faire les deux et donc de ne pas avoir à multiplier les sources. Le Sharpy Wash 330 correspondait également à notre recherche dans le sens où c’est un petit projecteur que nous pouvions placer un peu partout sur le plateau et qui permet de faire à la fois des ambiances, du wash et de s’en servir comme faisceau.
Ensuite, nous avons abordé l’éclairage du cyclo, avec la question de comment le travailler. Plutôt que de projeter les images animées d’un projecteur vidéo, on a choisi travailler à partir des gobos du Mythos en les superposant, en les frostant et en les difractant. Nous sommes donc partis de ce principe pour habiller une partie des tableaux.

Combien avez-vous de projecteurs pour ce spectacle ? : Au total, nous avons une centaine de projecteurs dont la moitié en Claypaky, environ une soixantaine entre les Mythos, les Sharpy et les Sharpy Wash 330.

Comment êtes vous arrivé sur ce projet ? : C’est la production qui m’a appelé. J’avais rencontré Philippe Barreau lors d’une création au Zénith de Nantes. Le spectacle de Alan Simon « Tristan & Iseult » était en formation concert, avec des danseurs irlandais et des danseurs étoiles du Bolchoï.
Nous avions sympathisé et lorsqu’il a voulu monter Les Misérables, il m’a demandé si ce projet m’intéressait et évidemment j’ai accepté. C’est une œuvre exceptionnelle et surtout vraiment d’actualité car on peut la transposer à des périodes complétement différentes.”

Roque Segovia a signé l’éclairage de nombreux grands spectacles, principalement dans des stades :
les Nuits Celtique et Interceltique au Stade de France, Stade de Rennes, Stade de Nantes et Stade de Lorient.
Il a aussi conçu l’éclairage des cérémonies d’ouverture et de clôture pour la FIFA, la CAN, la Coupe du monde des Clubs, les Jeux Africains.
Il a également eu l’occasion de travailler dans de très grands lieux pour les inaugurations de l’Airbus A380, des bateaux de croisière MSC et COSTA, le lancement du défi français America’s cup ou encore pour les Gas World Conference, le Tony Hawk Show, les 75 ans d’Air France et le Défilé Jean Paul Goude Champs-Elysées, pour n’en citer que quelques uns.
Le spectacle Les Misérables part en tournée dans toute l’Europe de l’Est à partir du 20 octobre 2017 et jusqu’au 15 décembre 2017. Nous le retrouverons également en 2018 !

Photo @ www.philippefretault.com

D’autres informations sur le site de Clay Paky et sur le site de Dimatec

WFS@CFPTS !

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Qui dit nouvelles technologies, dit titre énigmatique ;0)  Vous voulez tout comprendre sur la synthèse de champ sonore, communément appelée WFS ou Wave Field Synthesis ?
Le CFPTS, le Centre de Formation Professionnelle aux Formations du Spectacle vous propose une formation ad hoc et en présence de la personne qui connait sans doute le mieux cette technologie de sonorisation en trois dimensions : Arnault Damien.

Arnault Damien (© JB Millot)

La formation sera dispensée durant cinq jours du 12 au 16 juin 2017 au sein du CFPTS de Bagnolet en proche banlieue parisienne par Arnault Damien, ingénieur acousticien et électroacousticien chez Euphonia qui distribue le Sonic Wave 1 de Sonic Emotion, en équipe avec Jacques Laville du studio Urbs Audio et de Sébastien Noly, le référent pédagogique des formations son au CFPTS.
Il reste des places pour cette formation dont le nombre de participants est fixé à 6, mais comme le dit avec humour Damien, ne tardez pas trop afin d’avoir le temps de monter vos dossiers de prise en charge en temps et en heure.

Une image de Palais en Jazz 2014, une série de concerts sonorisés avec un déploiement d’enceintes Amadeus pilotées par un processeur Sonic Wave 1.

Pour de plus amples renseignements et vous inscrire, cliquez ici

 

ETC acquiert High End Systems

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ETC et High End Systems annoncent l’union de leurs forces après la finalisation de l’acquisition de la compagnie texane localisé à Austin et anciennement filiale de Barco Inc..
Le PDG d’ETC, Fred Foster précise : « Aujourd’hui nous accueillons l’équipe High End au sein de la famille ETC afin de leur fournir un environnement qui encouragera High End à poursuivre dans la voie de l’innovation et de la production de grands produits pour l’industrie du spectacle. » Sous l’aile d’ETC, High End pourra bénéficier du support d’une équipe expérimentée pour développer son service aux clients et la création de produits.
« Intégrer High End au sein de la famille, répond à l’objectif de développer et diversifier ETC. Nous planifions d’aider High End à devenir un leader sur le marché des produits de l’industrie des événements live. » explique David Lincecum, Vice président Marketing chez ETC.

SolaWash 2000

ETC va piloter High End comme une compagnie séparée qui restera située à Austin au Texas dans son bâtiment actuel. Bien qu’il n’y ait pas de changements dans les circuits de vente et de distribution, dont les contacts sont listés ici.
High End planifie de faire évoluer et d’améliorer la portée de la société sur tous les marchés en augmentant l’investissement dans la pérennisation de ces circuits..

Plus d’infos sur :

Grande Braderie ALV France du 25 au 27 avril

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Le Soleil brille, la chaleur monte, les oiseaux gazouillent, c’est le moment de se préparer pour l’été!
En avril, les meilleures affaires seront chez ALV France qui organise, dans ses locaux à Bonneuil sur Marne, une grande braderie du Mardi 25 au jeudi 27 avril.

L’équipe d’ALV

De nombreux prestataires Français, mais aussi ceux d’autres pays européens, ont choisi de confier la revente de leur matériel professionnel, son, lumière et vidéo à ALV qui fêtait, il y a quelques jours, son premier anniversaire.
Non seulement vous pourrez voir, toucher et comparer les produits mais vous aurez aussi la possibilité de les tester.
La liste du matériel à vendre est prometteuse. Il y aura de petites et de grandes quantités de produits encore présents sur les fiches techniques.

Nous publierons la liste du matériel à vendre avec les prix quelques jours avant la braderie. Et n’oubliez pas, premier arrivé, premier servi, alors rendez vous le 25 au matin à Bonneuil sur Marne.

Coordonnées de la Braderie : ALV France – 9 avenue des boutons d’or, PA des petits carreaux – 94380 Bonneuil-sur-Marne
D’autres informations sur le site ALV France

 

Adamson attaque le marché de l’installation, mais pas que…

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Ca bouge chez Adamson, ça bouge fort et la présentation à Francfort de la S10n, de la série IS et des 3700 m² de chaînes de fabrication et de surfaces de R&D nouvellement créées à Port Perry, laisse présager d’un futur studieux, puis laborieux et enfin radieux.
N’oublions pas que Brock Adamson a été le premier à théoriser le système intelligent avec Energia qui a en définitive accouché des E et S, de très bons line-array « à l’ancienne » mais qui après tant de promesses, nous ont quelque peu laissés sur notre faim. Peut-être plus pour très longtemps.

Le Kevlar jaune d’Adamson…

C’est James Oliver, le directeur du marketing et des ventes, qui nous fait la visite virtuelle des nouveaux locaux d’Adamson à même l’immense stand de la marque canadienne, et le moins que l’on puisse dire c’est que la croissance est là.

James Oliver et à gauche de l’image Jochen Sommer. Je crois qu’on est repéré…

Entièrement conçu par Brock himself, ce nouveau bâtiment comporte nombre d’innovations et de machines qui vont permettre de structurer la fabrication en réduisant l’appel à la sous-traitance et en garantissant une rapide montée en cadence, grâce notamment aux deux lignes parallèles de production où des tournettes pneumatiques vont faciliter la manutention de toute enceinte aussi grosse ou lourde soit-elle.
La ligne d’assemblage des haut-parleurs en Kevlar et la magnétisation des aimants se fait aussi à Port Perry et trois phases d’expansion des locaux sont déjà acceptées par des autorités locales qui ont vu croître le bâti d’Adamson de plus du double en trois ans.
L’ancien bâtiment qui concentrait toute la société a été entièrement repensé et offre désormais des surfaces additionnelles pour la R&D, le prototypage et la formation.
La croissance de 40% par an depuis 2014 et le nombre de projets en cours d’étude rendait cette expansion indispensable, structurelle comme humaine puisque le nombre d’ingénieurs placés sous la direction de Benoit Cabot le responsable de la R&D a subi exactement la même croissance exponentielle. Un nouveau bâtiment va enfin bientôt voir le jour entièrement dédié à la formation et aux démonstrations produit.

La double ligne d’assemblage final des enceintes

Jochen Sommer, la haute-fidélité allemande à Adamson

Jochen Sommer photographié en 2007 au POPB, déjà en Adamson. Il avait en charge le système tout en Y18 et Y10 de Linkin Park.

Responsable applications en Europe, Jochen Sommer prend le relai pour nous présenter plus en détail la série IS.

Jochen Sommer : C’est le premier produit spécifique que nous ayons développé pour le marché de l’installation et qui tire entièrement parti des technologies déployées pour le Touring, tout en étant bien positionné question prix.
L’IS7 est une tête line-array qui embarque deux 7’’ Kevlar et un moteur 3’’ et nécessite deux canaux d’ampli pour fonctionner comme nos plus gros produits, tout en offrant une impédance de 16 ohms qui permet d’en alimenter jusqu’à 6 en parallèle et de délivrer un SPL Max de 138 dB. Malgré une ébénisterie en multipli de bouleau, le poids n’excède pas 13 kg.
Le IS118 est un sub reprenant lui aussi les caractéristiques de nos produits dédiés au touring et offre avec son unique 18’’ une efficacité très importante pour un poids de seulement 39 kg.

Jochen Sommer et James Oliver en plein press call.

Nous profitons de la présence de James Oliver pour l’interroger sur la possible fin programmée des SpekTrix et Metrix, deux séries vieillissantes et largement couvertes par le S10 et S10n ainsi que par le IS7 dont on subodore la possible venue d’une version touring.

James Oliver : Les deux séries sont toujours à notre catalogue même s’il est exact qu’avec les E15, 12, S10 et IS7, nous couvrons assez bien les besoins. C’est tout ce que j’ai envie de dire à la presse (rires !!)
Nous avons besoin de satisfaire le marché américain qui nous réclame des produits d’installation mais on ne se désintéressera pas du touring pour les petits systèmes dans le futur.

Encore plus d’infos sur les IS et la S10n

Nous avons enfin grappillé quelques dernières informations sur les nouveautés présentées auprès de Brian Fraser, ingénieur applications sénior et manager produit.

Brian Fraser, ingénieur applications sénior et manager produit.

SLU : Les HP des IS7 sont aussi à membrane Kevlar ?

Brian Fraser : Oui absolument, ils sont conçus par Adamson sur la base des autres « petits » transducteurs de 10’’ de la S10 mais sont différents des 7’’ qui équipent les E15 et E12 et qui sont à faible excursion car conçus pour être montés à un guide d’onde. Les seuls HP non Kevlar sont les coaxiaux qui équipent la gamme Point Concentric (ce sont des B&C NDR).

SLU : Le moteur de la IS7 est extrapolé du 4’’ de la S10 et donc des E ?

Brian Fraser : Oui, il est de la même famille qui équipe le reste de nos produits. Non seulement c’est la même société qui le produit mais il est très proche en termes de rendu. Je n’ai pas de précisions sur le 3’’, mais le 4’’ NH4 qui équipe les E et la S10 dispose du dôme en titanium le plus fin du marché ce qui lui donne une énorme sensibilité.

Quatre IS7 dont le look rappelle instantanément celui de la famille E et plus encore la S10. En haut à droite de la photo, on aperçoit le 7’’ qui l’anime.

SLU : Les ouvertures sur les côtés de l’IS7 trahissent le fait que vous ayez repris de bonne vieilles recettes…

Brian Fraser : Oui, elles donnent un peu plus de grave à l’enceinte et surtout permettent une meilleure sommation entre transducteurs de grave et le moteur en gommant en grande partie les lobes des deux voies, ce que l’on appelle chez nous le Controlled Summation Technology. On rapproche le plus possible les trois sources, on ouvre légèrement les deux 7’’ pour ne pas avoir de réflexions et on crée un recouvrement très précis grâce au filtrage actif.
C’est la même technique que nous employons sur les enceintes à 3 voies. Enfin le fait que nous ayons choisi des HP en 16 ohms nous permet de monter 4 enceintes sur un lab.gruppen D40 qui délivre 1 kW par canal, 8 sur le D80 qui en délivre 2 par canal et enfin 12 sur le D120 qui délivre 3kW par canal.

Un graphique illustrant les possibilités de raccordement de l’IS7 sur des contrôleurs lab.gruppen

SLU : Quelques détails sur l’IS118 ?

Brian Fraser : Oui. Nous avons tous été surpris par la présence de deux grilles, une vraie et une fausse, ce qui est une excellente idée en installation et va séduire les architectes, mais nous allons installer un marquage qui rappelle à coup sûr quelle face des deux est active. Un autre détail important est le poids de ce sub qui à 39 kg et pour un 18’’, est parmi les plus légers du marché (Il le soulève dans ses deux bras et sans poignées. Ahh ces canadiens NDR) Les IS7 sont aussi très légères et, contrairement à ce que l’on croit, le poids est un problème aussi en installation dès qu’on veut accrocher dans de vieux bâtiments.

SLU : J’imagine que cette légèreté est due à l’emploi d’aimants au néodyme. Vous pourriez cela dit être encore plus compétitifs avec de la ferrite.

Brian Fraser : Pas vraiment. Nous fabriquons entièrement nos HP de grave, et notre ligne et notre process sont basés sur un type d’aimant qu’on magnétise nous-même. En avoir deux types pour quelques produits spécifiques d’installation ferait augmenter nos coûts de production que nous maîtrisons par ailleurs très bien grâce au nombre de transducteurs qui sortent chaque jour de nos chaînes !

A 5 Hz près, un seul dB de moins en SPL Max que le 19’’ de la E119 alors que le 18’’ qui anime cet IS118 encaisse la moitié moins de puissance que le gros modèle de touring. Y’a pas à dire, on sait faire des enceintes chez Adamson

SLU : Les livraisons des IS commencent quand ?

Brian Fraser : A partir du mois de juin. Ils font partie des produits qui sortiront de la nouvelle chaîne. On a encore quelques détails à finaliser sur les presets mais on y travaille et cela ne devrait pas tarder.

La S10n, taillée pour porter

SLU : Une dernière question sur la S10n. Comment est-ce possible que vous ayez pincé le guide de 110 à 80° et que vous ne gagniez pas un petit dB dans le haut ?

Brian Fraser : C’est possible qu’on y parvienne. Nos premiers essais ne nous donnent un gain dans le haut que de décimales de dB, raison pour laquelle nous avons préféré afficher le même SPL qu’avec la 110°, mais on sait qu’on peut faire mieux.

Comme la face avant est identique, on vous propose l’arrière de la S10n où la sérigraphie trahit le changement de guide d’onde

C’est vrai aussi que la S10 est très énergique et efficace dans le grave et le changement de la couverture s’effectue dans l’aigu, or comme on communique sur un chiffre qui englobe les deux, cette amélioration est un peu pondérée.
Cela dit, on constate une nette amélioration de la portée et du comportement au lointain. Les mesures de SPL étant enfin effectuées à un mètre, l’amélioration se ressent moins, mais je peux t’assurer que la portée sera améliorée.
Comme enfin on ne livrera pas avant la fin de l’été, cela nous laisse pas mal de temps pour travailler, notamment les presets.

SLU : A cause du changement des guides ?

Brian Fraser : Bien sûr, les interactions avec les 10’’ ne sont pas les mêmes et nous devons retravailler le fonctionnement des deux ensemble.

SLU : Sera-t-il possible de constituer une ligne de S10n prolongée par un certain nombre de S10 pour le champ proche ?

Brian Fraser : Correct, c’est prévu. Il sera peut-être nécessaire d’avoir les presets respectifs chargés sur les amplis, mais quoi qu’il en soit, ce panachage sera possible. Par exemple 8 têtes à 80° et 4 à 110°. Ca fera un beau système pour des salles moyennes.

Plus d’infos sur le site DV2 et sur le site Adamson