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DiGiCo lance la SD12 avec le meilleur de sa technologie

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Cette année, DiGiCo célèbre ses quinze ans de fabrication de consoles de mixage numériques. Avec la D5 Live, il a connu un gros succès et établi l’entreprise et le concept même de mixage numérique. La série SD a offert une nouvelle façon de travailler plus efficace et la SD7 est devenue leader sur le marché.
En 2015 il a lancé la Série S, plus abordable, avec son flux de production nouveau et moderne. En 2016, il a introduit le Stealth Core 2, qui a renforcé de façon exponentielle la puissance des consoles SD. Aujourd’hui il dévoile le projet Vulcan, la nouvelle SD12.

La SD12 rassemble tout ce que DiGiCo a développé au cours des quinze dernières années et recèle les meilleures fonctions des séries SD et S. Utilisant la dernière génération de Super FPGA, elle est d’un format compact, mais offre la puissance et la capacité qui sont désormais synonymes des consoles DiGiCo.

La SD12 dispose de 72 canaux d’entrée avec traitement complet, 36 bus aux/group avec traitement complet, une matrice 12 x 8 avec traitement complet, des bus LR/LCR avec traitement complet, 12 unités FX stéréo, 16 égaliseurs graphiques, 119 égalisateurs dynamiques, 119 compresseurs multibandes et 119 DiGi-TuBes, 12 groupes de contrôle (VCA) et le logiciel Stealth Core 2 de la série SD, ce qui la rend compatible avec les sessions de tous les autres membres de la série SD.
L’une des fonctionnalités exceptionnelles de la SD12 est son double écran tactile numérique de 15 pouces, qu’on ne trouvait auparavant que sur les SD7 et SD5, qui présente 24 canaux sur une seule vue, le mode à double opérateur avec la possibilité pour l’écran de droite d’être le Maître, et la connectivité avancée au travers de cartes DMI optionnelles. Mais la SD12 conserve un flux de travail qui sera familier à tous ceux qui travaillent en tournée live, en corporate, en installation, dans un lieu de culte, un théâtre ou pour la radiodiffusion. Les commandes d’égalisation et de dynamique sont parfaitement alignées à côté des écrans gauche et droit, de manière à être à côté de la représentation graphique affichée quand on affecte un égaliseur.

La console photographiée à la verticale et très richement dotée en termes de commandes et d’afficheurs, sans parler des deux écrans.

DiGiCo a inclus sa célèbre technologie Hidden Til Lit (HTL), avec deux banques de 24 encodeurs dotés d’un anneau HTL RVB, ainsi qu’un bandeau de canal dans le style de la SD7 avec codeurs d’égaliseurs HTL EQ, ce qui est inhabituel pour une console de cette compacité. Il existe également de nouveaux indicateurs de dynamique et de nouveaux indicateurs de niveaux associés aux faders sur le canal. Les boutons rotatifs qui se trouvent sous l’écran indiquent, par couleur, quels paramètres ils contrôlent pour permettre un fonctionnement rapide. Ils sont également HTL.

Petite mais extrêmement bien pourvue en commandes en tous genres…

Un autre point important avec une console numérique est le retour d’information par la mesure. Les contrôles de dynamique sont exactement où on attend qu’ils soient, mais avec, en plus, la mesure de la réduction de gain qu’on ne voit couramment que sur les SD7 et SD5 et la mesure qui affiche l’action des gates. Cette console fournit un retour d’information sans équivalent à ce prix.
Il y a également une section Master assignable sur le côté inférieur droit de la surface de travail, qu’on ne voyait encore que sur les SD7 ou SD5, et deux faders assignables avec leurs propres affichages et vumètres. On peut les assigner à n’importe lequel des canaux d’entrée ou de sortie, ou aux contrôles de Master Solo. Des bandeaux de travail RVB dédiés au nombre de cinq peuvent être affectées à des macros. Avec cinq banques, cela donne un total de 25 macros, et il y a un écran Snapshot pour accéder et contrôler rapidement la liste des Snapshots, ainsi que pour déclencher le Snapshot suivant ou précédent.

La face arrière de la SD12. Beaucoup de slots libres et deux alimentations avec deux entrées secteur.

À l’arrière de la console on trouve des entrées/sorties locales au format standard. Il y a huit entrées micro/ligne, huit sorties ligne et huit entrées/sorties AES/EBU pour les sources numériques locales, ainsi que deux ports MADI, plus une connexion UB MADI pour l’enregistrement à 48 kHz. Si la console est synchronisée à 48 kHz, on peut avoir 48 pistes d’enregistrement et 24 pistes si l’horloge est à 96 kHz.
Il y a deux emplacements pour cartes DMI. Parmi les options, on peut brancher une carte Dante directement à l’arrière de la console, ce qui évite d’acheter une Orange Box. On peut aussi installer un module Waves pour profiter pleinement de la plateforme SoundGrid. En fait, il y a une grande famille de cartes DMI qu’on peut installer dans la SD12, et changer selon les besoins entre les différents projets ou les tournées. En plus de ces avantages déjà considérables, la SD12 possède une gamme d’options de contrôle à distance, dont l’application pour iPad qui offre la télécommande, et le contrôle des extensions et le show control.
De plus, le logiciel Offline permet la préparation de la session et la télécommande en ligne. Il y a des protocoles de réseau OSC et Ross, 16 broches d’entrées/sorties GPIO qui permettent de piloter la vidéo et le spectacle en synchro avec l’audio, des entrées/sorties Série/MIDI pour MMC/MTC, des télécommandes MIDI et QLab, la possibilité d’utiliser une deuxième console en miroir pour la redondance.
Et comme la SD12 est un produit de la série SD, on peut aussi passer directement au réseau Optocore avec non pas une, mais deux options de boucle, ce qui permet à la SD12 de s’installer allègrement n’importe où sur une boucle avec tout autre produit SD compatible Optocore.

La SD12 avec, sur l’écran, la page des traitements dynamiques

« La SD12 a déjà un impact international, avec plus de 30 de nos distributeurs qui prennent part à un lancement mondial surprise, les détails viendront très prochainement », explique James Gordon, directeur général de DiGiCo. « La SD12 prend toutes les vraies valeurs de DiGiCo et les met dans une surface compacte et rentable avec un retour d’information et un contrôle sans égal. C’est l’idéal pour les opérateurs qui demandent la meilleure qualité audio, associée à une surface de travail multi-écran intuitive et rapide. »
Sur cette vidéo, retrouvez James Gordon pour un rapide tour de la SD12

Résumé des caractéristiques :

  • 72 canaux d’entrée avec traitement complet,
  • 36 bus aux/group avec traitement complet,
  • Matrice 12 x 8 matrix avec traitement complet,
  • Bus LR/LCR avec traitement complet,
  • 12 processeurs FX entièrement assignables,
  • 16 égaliseurs graphiques,
  • 119 égaliseurs dynamiques,
  • 119 compresseurs multibandes,
  • 119 DiGiTuBes,
  • 12 groupes de contrôle (VCA),
  • Logiciel Stealth Core 2 de la série SD, compatible avec toutes les autres sessions de la série SD,
  • 8 entrées locales micro/ligne,
  • 8 sorties ligne locales,
  • 8 entrées/sorties AES/EBU,
  • Double entrée/sortie MADI,
  • Emplacements pour cartes Dual DMI,
  • Option pour double boucle Optocore,
  • Interface UB MADI USB 48 canaux,
  • 16 GPI/GPO, MIDI, entrée/sortie Wordclock,
  • Sortie pour moniteur Overview, USB et réseau,
  • Layout et bus configurables par l’utilisateur,
  • Automatisation puissance des Snapshots comme sur les autres consoles SD,
  • Balance virtuelle et Copy Audio matrix,
  • Egalisation dynamique complète, DiGi-TuBes et compression multibande dans toutes les voies de traitement. Toutes les fonctions sont disponibles sur toute la console, en sortie comme en entrée,
  • Logiciel offline et application iPad gratuits,
  • Sélection rapide dans le style SD11/9/5,
  • Barre lumineuse type SD5/SD7,
  • 25 boutons macro programmables par l’utilisateur,
  • Même son, même logiciel, mais plus de contrôle et de connectivité.

 

David Seligmann-Forest éclaire MasterChef Algérie en DL4S Robe

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Habitué des projecteurs Robe fournis par Impact Evénement depuis de nombreuses années, David Seligmann-Forest a choisi les découpes motorisées DL4S pour éclairer l’émission MasterChef Algérie. Le choix du DL4S Profile pour la célèbre émission de cuisine, produite au Royaume-Uni et adaptée dans 14 pays, c’est d’abord le choix de sa source à leds.

© Brahim Boucherit – Allégorie groupe

David Seligmann-Forest, directeur photo pour Lite4Life, affectionne travailler avec ce type de source.
« Je crois que j’ai été le premier à placer des LEDWash 600 sur les plateaux français, il y a un petit moment déjà. Robe avait alors créé le premier projecteur à LED qui fonctionne vraiment, avec des macros de différentes températures de blanc bien précises. J’ai été très heureux ensuite que ROBE les transpose à toute la gamme Led. »

Toutes les faces du jury et des animateurs où qu’ils soient sont faites au DL4S en 4200K. © Brahim Boucherit – Allégorie groupe

David paramètre ses projecteurs en 4200 K, température de couleur avec laquelle il aime travailler. David apprécie d’autant plus la durée de vie des leds quand les produits sont utilisés loin des fournisseurs, comme ici au Maghreb.
En effet, les conditions d’approvisionnement sont parfois difficiles et les délais longs, même pour des lampes… Alors autant jouer la sécurité avec la led !
Mais c’est bien sûr le module de couteaux de Robe Lighting, qui a séduit le Directeur photo. Le DL4S est une découpe motorisée polyvalente, capable de remplacer de nombreux projecteurs traditionnels. C’est un des points clés pour David :
« Sur MasterChef Algérie, j’utilise dix DL4S pour remplacer une trentaine de découpes fixes. Je m’en sers pour faire toutes les faces du jury et des animateurs, où qu’ils soient sur le plateau. »

David utilisait déjà les DLS de Robe sur MasterChef France il y a quelques années.
Son plateau était d’ailleurs quasi full-Robe, avec là aussi des projecteurs fournis par Impact Événement. Il appréciait déjà à l’époque l’homogénéité des couleurs par rapport aux produits qu’il utilisait jusqu’alors. Il a été très enthousiasmé par l’augmentation de puissance de 30% du nouveau module de leds monté sur la gamme DL4.

Le grill du plateau de Masterchef, bien allégé grâce à l’utilisation des lyres à couteaux motorisés DL4S. © Brahim Boucherit – Allégorie groupe

Grâce à l’excellente relation qu’il entretient avec Stéphane Fleury, directeur associé d’Impact Evènement, David a également pu tester le DL7S sur “Retour en Terre Inconnue“. « C’est la même chose mais avec une finesse des couleurs encore plus impressionnante. Je l’aurais utilisé si j’avais pu, mais le produit n’était pas encore disponible. »
Une fois le tournage de l’émission fini, les projecteurs ont rejoint le tout nouveau Centre International des Conférences (CIC) d’Alger pour le Forum Africain d’Investissement et d’Affaires. Ce nouveau bâtiment polyvalent de 270 000 m2 est le plus grand de tout le continent (près de 10 fois la taille du Palais des Congrès de Paris) et impressionnant de modernité.

© Brahim Boucherit – Allégorie groupe

Mais une fois sur place, l’équipe technique a eu la mauvaise surprise de ne découvrir que 4 univers DMX disponibles pour contrôler la centaine de projecteurs prévus pour l’évènement organisé par le Forum des Chefs d’Entreprises. Après de nombreuses réflexions, un technicien a eu l’idée d’utiliser les DL4S pour créer les univers DMX nécessaires.
C’est grâce au protocole sACN que David et son équipe ont pu faire fonctionner le kit lumières : « On s’est tout simplement servi des DL4S comme Nodes ArtNet, car les autres projecteurs n’avaient pas cette fonctionnalité.
Pour faire simple, six DL4S étaient branchés en DMX classique, pendant que 4 autres étaient branchés en Ethernet et avaient une adresse réseau. Nous les adressions en sACN pour créer les 8 univers DMX dont nous avions besoin et nous repartions ensuite des DL4S via la sortie DMX pour atteindre le reste des projecteurs. »

Vidéo de présentation de la gamme DL4 :

Plus d’infos sur le site Robe Lighting

 

Deep WEB ou la cathédrale de Laser

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Franchement, ça caille. Il y a du monde. A l’entrée de l’hiver, toutes les générations s’entassent dans le tram pendant que toutes les couleurs se pressent d’habiller la ville. Toutes ces installations, tous ces projecteurs à led et… toutes ces quenelles ☺ Votre inébranlable intuition ne vous trompe pas, nous sommes à Lyon pour la Fête des Lumières.
Pour trouver et traquer le sujet de notre reportage, il faut suivre le fin trait bleu qui fend « l’obscurité » du ciel lyonnais. Il semble venir de l’espace et pointe droit vers l’Hôtel des Régions. Pour l’occasion, le bâtiment lyonnais se plonge dans le noir et se remplit d’un léger brouillard. À l’entrée, vigiles et longues barrières nous donnent plus l’impression de patienter devant un gros club plutôt que face à un bâtiment de l’administration régionale.

Deep WEB C’est quoi ? Deep WEB est un ovni

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Captation de Deep WEB au festival CTM à Kraftwerk, Berlin.


DEEP WEB – kinetic audiovisual installation and performance from WHITEvoid on Vimeo.

Vue d’en haut… et de très haut. (© A.Aubert – Tetro Production)

Et c’est un ovni monumental. Cette cathédrale de laser est constituée de 175 sphères motorisées, 12 projecteurs laser haute puissance et 8 points de diffusion sonore.
Les 175 moteurs asservis sont équipés dans un grill de 25 m de long suspendu à 10 m de haut. Chaque sphère se déplace de haut en bas et est éclairée par des « éclats de rayon laser ». L’ensemble est synchronisé sur une performance sonore en multicanal réalisé par Robert Henke et donne vie à une structure architecturale mouvante et lumineuse.
Equipe de choc, à la conception du projet on trouve deux grands piliers. L’artiste et designer Christopher Bauder, fondateur du fameux studio White Void.
Et l’artiste Robert Henke plus connu sous le nom de Monolake, et indéniablement, en tant que co-développeur de l’omniprésent logiciel Ableton Live.

Deep mind (© A.Aubert – Tetro Production)
La constellation de la girafe … blague ? (© A.Aubert – Tetro Production)

Mais cette installation n’aurait pas été possible sans l’aide au développement de Michael Sollinger, le fondateur de Laser Animation Sollinger. Il a fourni l’expertise technique et le développement de cette configuration de lasers très spécifique.

Le Winch Led 4.0

De son côté, White Void réalise des installations dans le monde entier et, depuis 2005, Kinetik Lights conçoit et commercialise les moteurs asservis « Winch » sous plusieurs déclinaisons, certains générant même de la lumière full color avec le control RGB.

Chanceux que nous sommes, Robert Henke et Christopher Bauder nous ont accordé une précieuse interview en tête à tête.

SLU : Bonjour et merci infiniment de nous recevoir ! Allons droit au but : pourquoi « Deep WEB » ?

Christopher Bauder

Christopher Bauder : Premièrement, ce travail est avant tout composé de lignes, de notes et de connexions. Ce qui m’a tout de suite fait penser à un réseau ; et puis bien sûr, « Deep WEB » fait aussi référence à la partie cachée du net, celle qui n’est pas à la surface.
On y trouve des sortes de créatures, faites de données et d’associations sous la surface de la toile, comme quelque chose qu’on ne comprend pas complètement. Et techniquement, Deep WEB est avant tout un réseau de communication.

Robert Henke

Robert Henke : Mais faisons tout de suite la différence entre le « dark WEB » et le « deep WEB ».
Ce que nous décrivons avec le « Deep WEB » est tout ce qui est véhiculé sur internet ailleurs que sur les sites web. Nous parlons juste de flux de données, beaucoup de données. Ceci nous passionne.
Si nous en regardons la représentation, nous voyons juste des lignes et des notes, et c’est tellement représentatif de notre époque.
« Deep WEB » est un peu comme une interprétation artistique du WEB.

Sur Deep WEB, les sphères sont passives, elles ne font que diffuser la lumière qu’elles reçoivent du laser…
Décidément un look de chauve souris

Christopher Bauder : Nous essayons de décrire la communication et les interactions entre deux points par une ligne droite. Ce qui n’est pas la réalité dans l’architecture du net, mais c’est notre abstraction artistique.

Robert Henke : Quand Claude Debussy a composé « la Mer », il n’a pas eu besoin d’avoir le son des vagues.

SLU : Merci pour ce bel exemple. Parlons un peu technique, quels sont les logiciels que vous utilisez et comment partagez-vous l’information ? midi, osc, dmx ?

Christopher Bauder : Haha, un peu de tout en fait !

De gauche à droite, Ableton et Touch Designer

Robert Henke : Il y a Ableton Live qui fait tourner les sons, mais nous l’utilisons aussi pour envoyer des tops et des informations via l’OSC à un deuxième ordinateur sur lequel tourne le logiciel Touch Designer. C’est l’outil que nous utilisons pour contrôler les moteurs et donc le mouvement des boules.

Christopher Bauder : Mais Touch Designer est un logiciel modulaire, c’est plus un environnement de programmation, un peu comme MAX MSP. Nous y avons en fait développé notre propre logiciel spécifique à cette installation. Robert l’utilise aussi pour d’autres projets. Plus concrètement, nous y définissons les coordonnés de chaque boule et leur couleur. Ces données sont ensuite envoyées à d’autres ordinateurs, ceux situés dans les lasers.

Plan de communication Deep WEB. Architectural jusque dans son réseau

Chaque laser est équipé de son propre ordinateur puissant et travaille sous Linux. On demande donc à chaque laser d’éclairer telle ou telle boule à tel moment et de telle couleur.
Ensuite un autre logiciel, encore, dirige le faisceau du laser pour frapper les boules. C’est un dérivé du logiciel Lasergraph DSP, le logiciel d’origine des lasers Sollinger.
En fait, Michael Sollinger est la troisième personne du projet. Sans lui… tu n’aurais rien vu ! On ne fait qu’envoyer des coordonnées ; c’est le logiciel de Michael qui après calibration, effectue les calculs nécessaires pour ne pas perdre les boules.

Les enceintes L-Acoustics ARCS sur leurs SB 18, et les lasers Sollinger Phaenon AT.
Les enceintes sont colorisées en jaune et les lasers en rouge

SLU : On parle donc d’un processus en temps réel ?

Christopher Bauder : Oui forcément ! Ce paramètre est très important pour nous car il nous permet d’intervenir « on the fly ». L’avantage c’est qu’on peut spontanément changer les choses, si par exemple j’ai la sensation que tout ceci serait bien plus joli en orange, il me suffit de le faire.

SLU : C’est du très beau boulot !

Christopher Bauder : C’est surtout un travail d’équipe. Chacune des trois parties est techniquement équivalente. Tout part de Robert et du logiciel Ableton. Dans un sens on est esclave de lui, mais les lasers Phaenon AT sont esclaves de Touch Designer. Et dans cette chaîne, les « Winchs » (les moteurs), après avoir reçu une info DMX de la part du soft Touch Designer, vont aussi générer un signal DMX indiquant leur position réelle. Ce sont ces datas que nous envoyons aux lasers. Ainsi en cas de problème, moteur plus lent ou autre, le ou les lasers garderont le mapping correct.

La première de Deep WEB à Kraftwerk à Berlin. (© [email protected])

SLU : Robert, tout cela signifie-t-il que vous performerez la représentation de ce soir comme vous performez un de vos lives ?

Robert Henke : Oui je le pourrais si je le voulais. Je peux intervenir sur les patterns de position et de couleur. Si je trouve qu’un état est intéressant, je peux par exemple facilement le répéter et en changer sa couleur. Et en demandant un changement de position des boules, il se crée aussi tous les états intermédiaires pour que l’installation aboutisse à la position voulue.

(© A.Aubert – Tetro Production)

Christopher Bauder : Il y a les patterns qu’Ableton peut déclencher, mais on y a aussi « mappé » des variables. Ainsi, pendant le déroulement d’un pattern de position, on peut ponctuellement l’altérer, le « détruire » avec tout un tas de paramètres.

Robert Henke : Oui par exemple sur un mouvement lent avec une très belle couleur, je peux avoir la main pour doser un effet de « flicker » et perturber momentanément le mouvement, la couleur, ou l’intensité lumineuse de plusieurs sphères.

Petite anecdote : pour diffuser la lumière efficacement, les sphères sont remplies d’eau. Lors de ses recherches, l’équipe a toutefois trouvé mieux que l’eau, le lait. Mais au troisième jour, une délicate odeur a finalement tranché… Ce sera l’eau.

SLU : Avec la société Kinetic Lights, vous commercialisez vos moteurs DMX, ainsi que le logiciel KL Control pour piloter vos produits. Est-ce que cela signifie que demain nous pourrons réaliser nous-mêmes nos propres installations ?

Christopher Bauder : Oui c’est possible ! Nous fournissons un support permanent et même des formations. On peut aussi contrôler le logiciel avec une console Grand MA et de bien d’autres façons encore.
D’ailleurs certains utilisateurs confirmés sur la Grand MA peuvent piloter directement les mouvements des moteurs. Toutefois, dans cette configuration ils ne pourront pas bénéficier du feedback DMX.


Le logiciel développé pas Kinetic Lights dédié à ses « winchs DMX »

SLU : Aujourd’hui est-ce que vous vous sentez limités technologiquement pour concrétiser vos projets ?

Robert Henke : Non. Tout est là. Ce dont nous avons besoin c’est des idées et du temps. Surtout du temps. Les puissances de calcul sont suffisantes et si ce n’est pas le cas, il suffit de rajouter des ordinateurs. Les réseaux sont bons, les résolutions et la rapidité de communication aussi. Il n’y a pas grand-chose qui me manque et que je souhaiterai acquérir… Peut-être juste des opportunités et de l’argent, haha !

Christopher Bauder : Puisqu’on parle de souhaits, pour ma part et considérant le monde dans lequel nous vivons, je voudrais juste que les gens puissent passer plus de temps à découvrir et expérimenter de l’art plutôt que de fuir les bombes !

VIDEO : L’installation GRID, en 2013 à la fête des lumières de Lyon.


GRID Performance – DMX winches, Kinetic Lights, RGB LEDs from WHITEvoid on Vimeo.

SLU : Après Atom et Grid, Deep WEB est votre troisième collaboration. Avez-vous de nouveaux projets ?

Allongé, comme sous les étoiles

Christopher Bauder : Qui sait (rires) ?

SLU : Peut-être vous ?

Christopher Bauder : On ne sait pas encore.

SLU : Peut-on espérer voir Deep WEB prendre la route ?

Christopher Bauder : Oui on y pense et on aimerait beaucoup. Mais il faut réunir beaucoup de conditions. Un grand hall sombre et haut de plafond, de bonnes connexions sur place, le temps de travail, le budget… On utilise une technologie chère et compliquée ; il y a un temps de mise en place important. Et puis il ne faut pas oublier que nous travaillons avec 12 lasers dont un seul suffirait pour une utilisation dans un stade. Tout cela représente des moyens conséquents.

Le son et la lumière

SLU : Combien de temps dure le montage et combien de personnes constituent votre équipe ?

Robert Henke : 5 jours de montage et 2 jours de calage à 10 personnes. Ce qui représente 70 jours de travail ramené à une personne.

Christopher Bauder : C’est vrai qu’on pourrait n’embaucher qu’un mec (rires) !

SLU : Toute votre diffusion est en L-Acoustics. Vous êtes heureux ?

Robert Henke : Oui beaucoup. Il y a seulement quelques marques avec lesquelles j’aime travailler et L-Acoustics est définitivement l’un d’entre elles. Les ARCS sont des enceintes remarquables et les SB 18 aussi. Oui j’adore en fait !

SLU : A ce propos Robert, comment gérez-vous le surround dans Ableton ? Vous utilisez des effets MAX MSP ?

Robert Henke : Non, c’est beaucoup plus simple. Sur ce projet, j’ai le temps de travailler, je fais donc simplement des automations d’envoi sur des bus.

On remercie chaleureusement Christopher et Robert qui ont dû mettre Deep WEB en pilote automatique le temps de partager cette bière autour d’une bonne interview… 😉

Le Phaenon AT peut même se piloter en WiFi

Pour vous parler des projecteurs Laser, Les Phaenon AT consomment 0,75kW, la largeur du faisceau est de 1,4 mm. L’angle de projection monte jusqu’à 80° et chacun des 12 lasers peut donc cibler 91 sphères… Une belle marge de manœuvre.
Si on additionne l’énergie de tous les lasers, le résultat est impressionnant et Deep WEB a une puissance de feu à ne pas mettre entre toutes les mains. D’ailleurs les systèmes Sollinger proposent un outil logiciel, « La Toolbox », qui permet de générer des masques vectoriels pour définir des zones de sécurité où le laser n’ira pas, ou avec une intensité moindre.

Indéniablement une fois qu’on en a fait l’expérience, il y a un avant et un après Deep WEB. Car dès qu’on est plongés dedans, et même en fait… dessous, on bascule tout de suite dans l’émerveillement tant la forme est inédite. L’immersion est très réussie. Et surtout… quelle claque de constater que c’est une performance plutôt qu’une installation en « mode automatique ».
D’ailleurs, le projet a déjà remporté deux prix : ILDA award 2016: 1st place, category ‘Laser Fine Art’ et le Darc award / architectural 2016: Winner, category ‘Art (Light Art)’

Vous l’aurez compris, la réussite du projet repose sur le partage de l’information entre les différents éléments. Et le plus intéressant dans ce réseau reste… l’humain. L’installation étant une performance, l’opérateur Ableton, soit Robert Henke, est forcément influencé par ce qu’il voit, tous les états intermédiaires crées par le système, et il réagit en fonction de ce qu’il perçoit et ressent. La boucle est bouclée !

Initialement, le projet est une commande de la Fête des Lumières de Lyon pour l’édition 2015. Mais suite à l’annulation de l’année dernière, l’installation a été inaugurée à Berlin, et revient finalement en 2016 à Lyon. On remercie aussi tout le reste de l’équipe qui nous a aidés pour le reportage notamment Philip Rasehorn et Tetro productions.
Et surtout rappelez vous : la technique est au service de l’art car certains maitrisent l’art de la technique 😉 On se revoit vite ! Peace   MaaMo

Plus d’infos sur les sites des intervenants

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Salon ISE 2017, toutes les solutions d’intégration de systèmes

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Pour sa quatorzième édition, le Salon Européen des systèmes intégrés qui se tiendra du 7 au 10 février au RAI d’Amsterdam, sur une surface agrandie de 3 000 m2 par rapport à l’édition précédente, attend plus de 1 100 exposants (dont 135 nouveaux) :
fabricants, distributeurs, intégrateurs, prestataires et utilisateurs de toutes sortes de systèmes (audio, vidéo, spectacle, domotique, communication, sécurité…).

C’est sur ce salon unique en son genre qu’on peut se faire une idée de la manière de traiter comme un tout, les problèmes d’aménagement, d’installation, de dispositifs mobiles, en un mot de constitution et d’intégration de systèmes fonctionnels et interopérables.
Lorsqu’on a déjà les idées, c’est là aussi qu’on pourra trouver les solutions, nouvelles ou non, qui permettront de les concrétiser. L’audiovisuel y tient une place de choix et ISE 2017 est un rendez-vous incontournable pour les acteurs et utilisateurs de ce domaine.

Un événement technologique majeur

Quelle que soit l’application, ISE est une vitrine pour les technologies qui améliorent la vie de l’utilisateur final. La moitié des exposants adressent autant le secteur commercial que le résidentiel. ISE se positionne de manière unique pour rassembler tout l’univers des solutions d’intégration de systèmes sous un même toit.

Plan détaillé du salon en cliquant sur l’image ci-dessous :

Les secteurs technologiques suivants ont leurs propres espaces dédiés sur le salon de l’ISE :

Audio
Des systèmes de diffusion jusqu’aux haut-parleurs en passant par le traitement, les amplificateurs, les consoles de mixage numériques, la mise en réseau et tout ce qui concerne l’audio, Integrated Systems Europe est un événement clé pour les fabricants, les distributeurs, les concepteurs de systèmes, les prestataires, les installateurs et les utilisateurs finaux.

Affichage numérique
C’est l’un des segments de marché audiovisuels qui connait la plus forte croissance à ISE. Cette partie du salon, avec divers contenus d’imagerie numérique autour des stands est de plus en plus développée et spectaculaire. Le salon est de plus en plus un pôle d’attraction majeur pour les professionnels de l’affichage numérique du monde entier.

Solutions résidentielles
Depuis son début, ISE a toujours bénéficié d’une forte association avec les fournisseurs et intégrateurs de solutions résidentielles, qui viennent au salon avec les technologies domotiques de pointe.

Immeubles intelligents
Le monde se tourne continuellement vers des solutions de plus en plus intelligentes. L’attrait pour la maison intelligente et la conception de bâtiments intelligents continue de croître. La zone dédiée du salon fait d’ISE le lieu privilégié des derniers produits, des tendances émergentes, des économies d’énergie, des solutions domotiques, ainsi que de l’approche des meilleures pratiques. C’est un must pour la maison intelligente et les professionnels des bâtiments intelligents.

Communications unifiées
Notre vie est de plus en plus connectée et chaque année, les entreprises choisissent Integrated Systems Europe pour présenter les dernières technologies en matière de vidéoconférence, de chat, de courrier électronique, de messagerie instantanée et d’autres solutions de communications unifiées. Avec la montée en puissance de l’Internet des objets, il est clair que les communications unifiées continueront à être une partie très attractive du salon.

Les visiteurs de l’ISE pourront voir une large représentation des technologies suivantes auprès des exposants à ISE :

  • Conférences audio et vidéo
  • Automatisation de bâtiments
  • Gestion et distribution de contenus
  • Ecrans plats
  • Meubles, supports et racks
  • Home Cinéma et divertissement
  • Écrans interactifs
  • Murs d’images à LED
  • Contrôle de l’éclairage
  • Systèmes de contrôle multimédia
  • Audio professionnel
  • Équipement de sécurité et de secours
  • Gestion de signaux
  • Médias en streaming
  • Vidéoprojecteurs et écrans

En 2016, plus de 1 000 nouveaux produits ont été lancés à ISE, ce qui place clairement le salon comme l’événement le plus important du calendrier mondial de R & D de l’industrie. En plus de l’exposition, ISE 2017 sera le cadre de conférences et sessions de formation, présentées notamment par deux partenaires du salon, CEDIA et Infocomm, et par des exposants, ainsi que de nombreux événements comme le sommet de l’affichage numérique (Digital Signage Summit), et de diverses publications, comme la WebTV dédiée, ISEshow.TV.


Vous trouverez ci-après les liens pour :

Infos pratiques

Lieu : RAI Amsterdam – Europaplein 2-22 – 1078 GZ Amsterdam – Hollande

Jours et heures d’ouverture

  • Mardi, 7 février 2017 : 10:00 – 18:00 h
  • Mercredi, 8 février 2017 : 09:30 – 18:00 h
  • Jeudi, 9 février 2017 : 09:30 – 18:00 h
  • Vendredi, 10 février 2017 : 09:30 – 16:00 h

 

Solution One importe les produits Linea Research

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Chris Hawkes de Solution One nous a présenté la dernière génération des amplificateurs classe D du fabricant britannique Linea Research, qu’il distribue désormais sur le territoire français, lors des derniers JTSE. Les séries M, avec les M20 (44) et M10 (48) présentés notamment, sont constituées actuellement de six amplificateurs en 4 et 8 canaux au format 2 U avec plateforme DSP incorporée et entrées en analogique, AES3 et Dante.

Le 44M20 peut délivrer une puissante crête, les 4 canaux en simultané, de 20 kW (sous 2 ohms avec un CF de 12 dB) avec pour particularité d’opérer à ces niveaux de puissance sans correction de facteur de puissance (PFC) qui d’après le fabricant britannique dégrade les performances dynamiques sans apporter de réel avantage sur le courant consommé * (nous lui laissons l’entière responsabilité de cette assertion).

Précisons que Linea Research créée en 2003, outre des amplificateurs (touring et installation), produit des processeurs de diffusion, des interfaces et passerelles réseau, notamment Dante, des modules d’amplification avec traitement de signal intégré ou non,…
Tous les amplificateurs des séries M présentent les même caractéristiques et fonctionnalités hormis la puissance qu’ils sont capables de délivrer à des charges pouvant varier entre 2 et 16 ohms puisque deux canaux contigus peuvent être pontés pour obtenir une excursion de tension doublée. Ils peuvent également attaquer des lignes à tension constante en 25, 70 et 100 V par canal.
Les conversions AD/DA ainsi que le traitement de signal embarqué s’effectuent en 96 kHz/24 bits (processing sur 40 bits) avec SRC (convertisseur de fréquence d’échantillonnage) sur les sources numériques de façon à accepter des flux AES entre 24 et 192 kHz. Le contrôle et les remontés d’informations sur le fonctionnement (horodatés) se font par liaison Ethernet.

LR 44M20 & 48M10

Côté performances audio, la plage dynamique dépasse 113 dB(A) en entrée analogique et 114 dB(A) en entrée numérique avec une réponse s’étendant de 7 Hz à 30 kHz (- 2,5 dB). La distorsion, mesurée avec filtre AES17 intercalé, ne dépasse pas 0,05 % à 1 kHz quel que soit le niveau de travail, avant le clipping bien entendu, et la diaphonie -75 dB (à 10 kHz).
Coté traitement de signal, doté de toutes les fonctionnalités généralement rencontrées sur ce type de produits, signalons l’introduction de filtres de raccordement de type Hardman (assez rares) et de filtres LIR (à phase linéaire) ne présentant pas les compromis à accepter pour les FIR, à savoir une augmentation de la latence. Bien entendu les limiteurs de protection de sortie (crête et RMS) travaillent en multibande et les systèmes sont dotés de limiteurs de puissance à long terme pour réduire la température des transducteurs. Il y a même une protection X-Max d’élongation (preset).
Les alimentations sont de type résonant pour la partie puissance avec une alimentation auxiliaire flyback très faible consommation en veille dévolue à la partie électronique de gestion, les deux acceptant des tensions de 85 à 240 V (47 à 63 Hz) avec détection automatique de plage (sans PFC, il est nécessaire de commuter le type de redressement d’entrée pour l’alimentation à résonance) et limitation du courant d’appel à la mise sous tension. Pour le M20 (20 kW), l’entrée secteur se fait sur PowerCon 32 A.

* voir le livre blanc publié par Linea Research sur son site : « PFC – Linea’s position », disponible en pdf avec le lien ici
Précisons que ce texte fait abstraction de nombreux avantages des PFC en ne se focalisant que sur les aspects puissance active, notamment la réduction drastique des courants harmoniques (indispensable pour réduire les courants dans le neutre en distribution tri) et que concernant la dynamique, elle est plus affaire d’énergie stockée (dans les condensateurs) et de conception de l’alimentation aval que de temps de réponse du PFC (qui garantit lui une tension de travail fixe).
Ajoutons que les PFC de forte puissance actuels affichent un PF couramment supérieur à 0,95 et qu’il est plus élevé à forte puissance (de même que son efficacité qui peut atteindre 97%).

 

High End SolaFX et SolaTheatre, la conquète sans bruit

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Le SolaWash FX1000 sur le stand High-End

La mythique marque High End se positionne sur le créneau des lyres à led haut de gamme pour le théâtre.
Morceaux choisis avec les SolaWash FX et la SolaTheatre.

Alors que l’on croyait la marque oubliée, High End débarque avec ses pattes de velours sur un pari osé, celui de concilier des spots et des wash à led de forte puissance avec la qualité et le silence demandés par les plus grands théâtres.
Le résultat est assurément prometteur, avec une gamme de projecteurs, en particulier les SolaWash FX et le SolaTheatre, déjà appréciés, si ce n’est recommandés, par des lieux prestigieux.

Ses projecteurs ont une belle qualité de projection sans point chaud, un flux conséquent et des effets soigneusement étudiés, de quoi faire oublier leur gabarit XXL d’américain.

Le SolaTheatre en action aux JTSE

SolaTheatre, l’actrice du silence.

Le SolaThéâtre est une lyre hybride pourvue d’un bloc led en blanc froid de 440 W. Massive, munie de deux larges poignées de flight case en haut de ses bras interminables, elle renferme, dans ses 50 kg et ses 70 cm de hauteur, les caractéristiques des quatre familles d’automatiques. Son excursion de zoom de 6° à 45° et son frost ajustable lui permettent de passer d’un simili-Beam à une Wash.

Comme toute la gamme, la SolaTheatre est équipée d’un système breveté « lens defog » qui, en chauffant les optiques, limite le dépôt gras des machines à brouillard

Les 16 000 lumens annoncés de son faisceau blanc à 6500K lui donne une belle énergie et un IRC de 90, que complètent une trichromie CMY, un CTO progressif et une roue de dix-sept couleurs.
Son côté Spot, elle le doit à ses deux roues de gobos de taille 30 mm, une fixe avec huit gobos en métal, l’autre rotative et indexable pour sept gobos verre. S’ensuivent l’inévitable strobe, un iris mécanique et un prisme linéaire. La partie Profile est assurée par un module de quatre couteaux indépendants à fermeture complète.

Elle est surtout la première machine de ce type a bénéficier d’un refroidissement par caloduc sans aucune ventilation, l’assurant d’un silence quasi-complet. Ce système est assurément maîtrisé puisque seul un dérating de 8% se produit au bout de 35 minutes avant que le flux reste parfaitement stable.
Grande consommatrice de DMX, elle demande 51 canaux à elle seule, mais est compatible ArtNet et assure la conversion DMX-Artnet en entrée et en sortie. La SolaTheatre est déjà en précommande sur certains lieux pour une commercialisation effective courant février.

SolaWash FX, métis affutée.

Les SolaWash FX1000 et FX2000 se ressemblent énormément. Ces deux sœurs sont des Wash mâtinées de Beam, à source led, pourvues d’une intense projection sans point chaud. Dotées toutes deux d’une large lentille claire, le mode Wash est obtenu par l’utilisation de deux frosts progressifs installés directement sur le chariot de zoom, l’un léger, l’autre plus éclaté.
Leur trichromie très franche mixe un jaune électrique, un cyan et un magenta profond, pour donner des teintes vives et typées. Un CTO progressif et une roue de six ou sept couleurs complètent le dispositif colorimétrique. Le mode Beam bénéficie lui d’une roue de six gobos rotatifs où se mêlent formes volumétriques, effets d’habillage et le fameux “bicolor” qui rend les américains si fiers. Un système d’iris mécanique termine ce tronc commun d’options propres aux deux machines.

Les deux modèles SolaWash FX1000 et FX2000, cette dernière possède aussi les fameuses poignées rétractables industrielles

La SolaWash FX1000 est la plus petite, pèse moins de 30 kg, est motorisée par un bloc led de 440 W qui annonce 19 000 lumens à 6500K au travers de sa lentille de quinze centimètres. Cette lyre hybride est pensée pour un appui de proximité grâce à son zoom x10 navigant rapidement de 5° à 50°. Elle demande 32 canaux DMX pour fonctionner.
La SolaWash FX2000 de 42 kg et sa lentille de 30 cm est d’une catégorie bien au-dessus. Un module de 600 W de led annonce 26 000 lumens en sortie à 7000K. Son module de couteaux et son zoom impressionnant 8°-72° la destinent en priorité aux studio TV ou aux grosses productions théâtrales. Elle consomme 38 canaux DMX.
Ces deux projecteurs possèdent un afficheur sur batterie, le « lens defog system » propre à High End et se gèrent aussi bien en DMX-RDM qu’en ArtNet.

Les projecteurs SolaWash et SolaTheatre ainsi que toute la gamme High End sont distribués en France par AED Distribution France.
Plus d’infos sur le site High End

 

La gamme Reflection LedKO Coemar nouvelle generation

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En 2014 Coemar sortait sa gamme de projecteur Reflection Ledko, une gamme de découpes à leds de 150 W à optique interchangeable, spécialement étudiées pour les studios de télévision et le théâtre. Ainsi non seulement la recherche de qualité fut prépondérante dans le flux lumineux, mais aussi dans les indices de rendu de couleurs CRI* et TLCi**.
En ce début 2017, la gamme s’embellit d’une nouvelle évolution avec des moteurs de leds de 200 W et une amélioration constante du flux, de l’étale de lumière et des indices de rendu des couleurs pour des applications broadcast.

La gamme Reflection Ledko

Voici le détail de ce catalogue à la Prévert.

Tout d’abord les Ledko sont des découpes de taille et poids modestes (moins de 40 cm pour la boîte à lumière, et à peine plus de 5 kg sans optique) équipées d’un module de leds de 150 ou 200 W et d’un contrôle en DMX. La litanie d’optiques disponibles permet de s’accorder à toutes les situations : sont proposées des optiques à angle fixe standard de 19°, 26° et 36°, mais aussi des focales moins conventionnelles à 5°, 10°, 14°, 50° 70° et 90°.
Existe aussi une série de trois zoom, en 15°-35°, 25°-50° et la plus compacte 28°-40°. Enfin deux modèles spécifiques complètent cette liste : une optique zoom à lentille Fresnel couvrant de 22° à 51° et une optique PC de 20° à 41°.

La découpe Ledko équipée d’une optique standard 26°

La découpe se gère avec de un à douze paramètres suivant les modèles (intensité, strobe, couleurs, macros etc.), possède une entrée et sortie en XLR5 et consomme 1,2 A via un connecteur PowerCON bleu.
Une recopie permet de chaîner jusqu’à huit Ledko sur une alimentation standard de 10 A.
Un simple menu permet d’adresser et de configurer son appareil, mais aussi de le tester ou de l’allumer manuellement pour le focus, et donne enfin les indications de fonctionnement pour un nombre incalculable de paramètres. Tous les modèles possèdent un dimmer 16 bits, des courbes d’émulation tungstène, une ventilation ajustable jusqu’au silence, et sont garantis anti-scintillement (flicker-free). Les quatre couteaux indépendants sont inclus dans les optiques.

La gamme Ledko se scinde en sept catégories

Les deux plus anciennes embarquent le moteur de leds en 150 W, les Ledko P et P Dim. Disponibles toutes deux en blanc chaud (3200K) ou en blanc froid (5600K) avec un CRI de 92 et un TLCi de 90, la P Dim ne se contrôle pas en DMX mais se raccorde directement aux gradateurs existants pour remplacer d’anciennes découpes à filament. Avec les Ledko D et T le module de led passe à 200 W.

Dans la catégorie D comme Daylight se retrouvent trois références pour une même découpe, en blanc froid à 5600K aux CRI et TLCi volontairement abaissés à 80 et 72 pour coller aux anciennes gammes, une version standard avec un CRI de 90 et un TLCi de 91 et une version studio avec une grande qualité de CRI et TLCi à 96 et 98.
Les Ledko T (pour tungstène) gardent le même principe mais en blanc chaud à 3200K version abaissée aux CRI et TLCi de 80 et 65, standard à 90 et 88, studio à 96 et 97.
La série Variwhite, comme son nom l’indique, comporte un module de leds capable d’émuler une plage de blancs complète de 3000K à 7000K. Une première découpe existe déjà avec un moteur de 144 W, une nouvelle en 250 W est prévue prochainement avec un CRI et un TLCi de respectivement 90 et 91.

Encore plus complètes sont les versions FullSpectrum en RGBW. Les deux modèles (144 et 210 W) seront dans l’avenir rejoints par une version FullSpectrum Studio comportant d’autres leds (telles des ambres, des bleus congos ou des cyan) pour proposer une encore plus large palette de couleurs.

L’arrière d’une FullSpectrum avec son menu à quatre boutons et sa connectique entourée par les deux grandes poignées de réglage.

Enfin il existe aussi une gamme développée pour l’extérieur en IP65 de 150 W avec une optique zoom intégrée de 26-40° pour rester étanche. Celle-ci se décline en 3200K, 5600K et RGBW.
Une large gamme d’accessoires permet de compléter son parc, avec des porte-filtres et des porte-gobos, un iris, des volets quatre faces, des Top Hat ou encore des Donuts, spécialités du théâtre anglo-saxon.

Prix (sans optique) :

  • Gamme D et T standard et « abaissé» : 2090 € HT
  • Gamme D et T Studio : 2190 € HT
  • Optique zoom standard : 440 € HT

Prix (avec optique) : Gamme extérieure : 3900 € HT


Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Coemar

* Le CRI (Color Rendering Index) est maintenant un terme courant en lumière pour exprimer la capacité d’une source à révéler les couleurs de l’objet qu’elle éclaire, cette mesure étant basée sur les particularités d’un œil humain.
** Pour les caméras, la mesure de rendu de couleurs est exprimée par le TLCi « Television Lighting Consistency Index ». Dans les deux cas, plus l’indice est proche de cent, meilleure est la reproduction des couleurs.

 

The Cure Tour 2016 avec Britannia Row & L-Acoustics

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Peu de de groupes rock sont aussi reconnaissables par leur son ou le look de leurs membres que The Cure. 40 ans de carrière dont une grande partie accompagnée par les londoniens de Britannia Row qui sont complices des performances de Robert Smith et son groupe depuis 1979. Pour cette tournée, leur prestataire historique a spécifié un impressionnant système en K1, K2 et KS28.

The Cure avec le fringant Robert Smith malgré ses bientôt 60 ans

A part quelques rares dates et festivals, le The Cure Tour 2016, qui a parcouru l’Amérique du Nord et l’Europe pour 67 shows dont 3 en France, marque la première vraie tournée du groupe depuis 2008. En préparation de cet événement musical, Britannia Row a ajouté un nombre important d’enceintes à son parc déjà bien fourni en matériel L-Acoustics dont du K1, K1-SB, Kara, ARCS II, ARCS Wide, X8 et 5XT plus les tout nouveaux subs KS28 et contrôleurs LA12X.
Faisant le plein dans toutes les plus grandes et réputées salles américaines dont le Hollywood Bowl et le Madison Square Garden, The Cure en a fait de même en Europe y compris dans la Wembley Arena de Londres en jouant un mélange de titres couvrant leurs 40 ans de carrière, mais aussi des inédits ou des raretés.
Le design habituel de cette tournée comporte un gauche / droite en K1 prolongé par un nombre variable de K2 et renforcé dans le bas par deux lignes de K1-SB accrochées derrière le K1. Des latéraux en K1 prolongés par du K2 et des ARCS II complètent la diffusion accrochée. Au sol, les sièges latéraux bas sont couverts par deux paires d’ARCS II et des paires de Kara débouchent les premiers rangs. Le bas du spectre et l’infra est confié à un nombre variable de stacks de 3 KS28 en montage cardio. L’ensemble est contrôlé et amplifié par des LA8 et des LA12X.

Dans le Mediolanum Forum de Milan, une salle d’une jauge maxi proche de notre AccordHotels Arena, un impressionnant déploiement. Par côté on compte 14 K1 complétés par 4 K2 pour le système principal et 6 K1 et 8 K2 pour les latéraux, auxquels s’ajoutent 12 K1-SB. Tout en haut on distingue 3 ARCS Wide pour les gradins placés à 90° du plateau. Au sol et posés sur les subs, 4 paires de Kara et deux paires de ARCS II couvrent les premiers rangs.

« Mettre à disposition de Paul Corkett, l’ingé on façade du show, un rendu régulier de date en date est très important, » affirme le directeur général de Britannia Row Bryan Grant.
« Mais c’est tout aussi important de penser aux milliers de fans du groupe qui se pressent à chaque date à l’orchestre contre les crashs, comme dans les gradins les plus reculés et qui attendent le meilleur son où qu’ils se trouvent. » Le challenge, surtout lors des dates américaines, a été d’adapter le système à la très grande variété de lieux clos ou en plein air rencontrés. « Passer des grandes Arénas américaines aux salles de sport universitaires, des immenses amphis aux plafonds invisibles aux simples pelouses et enfin revenir à des salles polyvalentes réverbérantes et basses sous plafond a été le quotidien de nos techniciens, » rappelle Bryan Grant.
« Malgré tout, notre système en K1 et K2 a parfaitement relevé le challenge. Selon moi, c’est actuellement le meilleur en termes de rendu, couverture et modularité. Pour le rendre encore plus versatile, nous avons embarqué sur la tournée un ensemble de contrôleurs amplifiés capables de répondre à la grande variété des lieux visités par The Cure, et les retours des médias ont été totalement positifs, sans parler de ceux de la production et du groupe, tous deux extrêmement satisfaits. »

Une vue de près de l’armada de KS28 installée pour la date donnée au Mediolanum Forum, le nouveau sub standard de L-Acoustics qui couplé au LA12X, délivre 3 dB SPL de plus que le SB28 et infiniment plus de précision et d’impact. 24 KS28 sont ici assemblés en 8 stacks de 3 en montage cardioïde. Si l’on y ajoute les 24 K1-SB accrochés, les 40 K1 et les 24 K2, on peut dire que les LA12X n’ont pas trop dû chauffer ;0)

De l’avis du directeur du marketing de Britannia Row, Dave Compton, Soundvision s’est révélé être la pierre angulaire du succès du tour 2016. « Une fois arrêté le choix et l’étendue du système, une très grande partie du design a été effectuée bien avant que la tournée ne prenne la route. Nous avons profité des données incorporées dans la database de L-Acoustics, et pour les salles n’en disposant pas, nous avons bénéficié de l’aide de David Brooks et d’autres collègues du réseau L-Acoustics.
Nous avons ensuite créé un modèle dans Soundvision incorporant l’ensemble des ressources techniques du tour ainsi que des groupes standard d’enceintes dans différents types d’assemblages aussi bien en l’air qu’au sol, sans oublier différents déploiements des subs. Cela a permis d’accélérer le design pour chaque salle. La fonction mute/hide de la fenêtre des enceintes s’est révélée être extrêmement pratique.
« Adam Smith, l’ingé système de la tournée, n’avait plus qu’à effectuer les dernières retouches à peine arrivé dans chaque salle en contrôlant par la même occasion la validité des données en sa possession. Ne restait plus qu’à confirmer la nature des lignes et leur composition et à en faire de même pour les subs afin de parvenir à la cible SPL en fonction de la distance. » nous précise Dave Compton.
« Conscients de la somme de variations engendrées par l’installation du système et par le show lui-même, nous faisons attention à ne pas nous fier uniquement à la modélisation acoustique ; il n’empêche que Soundvision se révèle être redoutablement puissant et précis dans ses prédictions. C’est un outil indispensable dès qu’une enceinte L-Acoustics est déployée dans une salle. »

40 ans de carrière et toujours des grandes jauges pleines pour The Cure

L’équipe audio du The Cure Tour 2016 comprenait à la face Paul Corckett assisté de Collin Burrel à la console, Rob Elliott au système avec Laurie Fradley au montage. Les retours étaient tenus par Rob Elliott assisté de Luke Chadwick.

D’autres informations sur le site Britannia Row et sur le site L-Acoustics

 

Innled Hariz, le luminaire rétro-futuriste

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Innled, jeune société française, nous a présenté sa dernière création, un centre de table lumineux à customiser sans limites. Bardé de bonnes idées, ludique à piloter, il saura sans doute être la touche originale pour de nombreux événementiels de réception.

Photo de famille

Innled produit ses luminaires en France

Innled est une jeune start-up qui a éclos en 2012 à Mauguio, au sud de Montpellier. Cette proximité avec la capitale française du Vidéo Games a sans nul doute influencé le look résolument low-tech de son dernier luminaire, le Hariz, projecteur « 2D » au croisement de Tron, M83 et Another World.

L’empreinte d’un Hariz

Au-delà de leur passion pour les leds et le design, les cinq associés de la compagnie affirment leur engagement industriel en concevant, réalisant et produisant leur gamme en France, au plus près de leur centre d’étude.
Leurs luminaires sont conçus essentiellement pour l’évènementiel, un secteur qu’ils connaissent bien, et dont ils apprécient les contraintes. La facilité et la rapidité de montage, tout comme l’adaptabilité à des situations variées, sont le cœur de leur cahier des charges. Leur maîtrise des nouvelles technologies va toujours de pair avec un sens aigu du visuel.

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Ainsi ils développèrent des mâts d’éclairage aux profilés comme des épures de métal, des colonnes lumineuses monolithiques, ou encore des réductions de projecteurs, en proposant souvent des systèmes entièrement intégrés sur batterie ou à commande déportées.
Leur Tecnopak, par exemple, barre de trois projecteurs led, fourmille d’ingéniosité. L’alimentation sur batterie intégrée et les sources led 2 W à haut rendement, promettent plus de 5 h d’autonomie.
En ajoutant l’intégration d’un récepteur DMX, c’est aussi tout le câblage qui disparaît. Avec deux forts aimants incorporés dans la barre et des sangles en velcro, le Tecnopak s’accroche ou se fixe quasiment partout et dans tous les sens. À 450 € HT, avec son jeu de lentilles diffusantes, le produit connaît déjà un fort succès en Europe.

La barre Tecnopak

Hariz, luminaire d’ambiance

Pour leur dernière invention, Innled propose un luminaire pour centre de table, le Hariz.
Le challenge est osé, dans un micromarché tourné vers l’hôtellerie où les traiteurs de prestige, souvent réceptifs aux innovations, sont peu au fait des contraintes d’éclairage. Afin de fournir un éclairage d’ambiance aux dix ou douze convives d’une table circulaire, la source choisie utilise naturellement des diodes électroluminescentes, avec évidemment une prédominance de blanc.

La ligne de leds placée au fond du socle. Les leds blanches encadrent celles de couleur.

Celles-ci se répartissent sur une ligne de 20 cm en 12 leds blanc chaud 3200K accompagnées de 9 leds de couleur 500 mW, trois rouges, trois vertes et trois bleues. Cet ensemble de 9 W est placé au fond d’une gorge s’étirant dans la longueur d’un petit parallélépipède d’acier et tire son autonomie des batteries lithium-ion incorporées.
La lumière est donc projetée vers le haut suivant une étroite fente, et va interagir avec tout objet placé dans cet interstice. Là où la magie opère, c’est par l’insertion d’une plaque en polycarbonate, semblable à une feuille de verre qui, en réagissant plus ou moins avec la lumière, va créer à la fois une illumination d’ambiance et comme une empreinte holographique de l’objet dessiné.
Ces profils en PMMA ont la particularité d’être composés de microbilles dans la masse : transparents en temps normal, ils diffusent la lumière à 360° lorsqu’ils sont éclairés. Leurs arêtes poncées, ainsi qu’une gravure ou des adhésifs particuliers arrêtent la lumière et mettent en valeur leurs contours ou des dessins particuliers.
Ainsi, l’utilisateur en jouant avec les couleurs et la puissance lumineuse, va pouvoir souligner un logo pour de la signalétique, diffuser un éclairage d’appoint sur une table, ou animer un ensemble de formes de lumière.

Deux profils de PMMA façon lampe de chevet, le plus grand dans la base, l’autre allongé au sol.
Un exemple de gravure spécifique où des glyphes étranges s’illuminent de l’intérieur.

Les quatre ronds noirs sont les billes de fixation des profils de PMMA.

Innled propose par défaut une figure iconique facilement identifiable, une esquisse de lampe de chevet, dont le style simple et racé résonne de façon étonnamment moderne.
S’ils le désirent, leurs clients peuvent choisir dans le catalogue d’autres profils tout aussi singuliers, avec ce petit détail qui fait la différence : ils ont tousà leur base des contacts à bille qui verrouillent leur insertion dans le socle.
Pour les plus imaginatifs, une découpe sur mesure ou des adhésifs personnalisés existent. Tout comme pour un gobo, c’est le modèle principal le plus onéreux, pas les copies.

Complètement autonome

Détail du socle et son chargeur. La micro-antenne HF DMX surplombe l’interrupteur de marche-arrêt et la prise d’alimentation. Mais ça c’était avant…

Avec un poids 1,7 kg, la base racée du Hariz, au choix laquée de blanc ou noir, assure 8 h d’autonomie en utilisation standard, pour 3 h de recharge. Destinée essentiellement à être posée en centre de table, sur stèle ou sur du mobilier, cette silhouette lumineuse peut être complétée d’un support de plaque aimanté de forte puissance pour se coller sur n’importe quelle tôle.
Ainsi il n’est pas interdit d’imaginer des implantations tête-en-bas pour de la signalétique ou une scénographie particulière.
Un interrupteur marche-arrêt, situé sur le côté, près de la prise jack d’alimentation 12 volts, permet d’allumer les leds blanches directement à cent pour cent.
Ainsi n’importe quel personnel peut assurer sa mise en route. Pour pouvoir gérer les couleurs ou des effets spécifiques, l’utilisateur devra utiliser un des moyens de commande disponibles : DMX HF ou application sur Android.

La base du luminaire Hariz
Dans la toute nouvelle version, l’interrupteur et la prise d’alimentation sont dissimulés et protégés sous la base offrant une solution plus fiable et une belle qualité de fabrication.
l’émetteur HF DMX et ses touches de commande. Ici l’écran LCD indique son bon fonctionnement

Grâce à son récepteur sans-fil incorporé, l’Hariz peut recevoir les informations transmises par l’émetteur spécifique d’Innled. Celui-ci regroupe un récepteur WiFi et un émetteur DMX sans-fil au protocole propriétaire pour limiter les interférences.
Le boîtier reçoit un signal DMX filaire, sur une embase trois points ou par open USB-DMX, et le transmet par ondes haute-fréquence à 2,4 GHz aux projecteurs Hariz présents autour de lui.
Son mode d’appareillage est relativement facile : les projecteurs sont éteints à l’interrupteur ; après avoir choisi une des fréquences d’utilisation (sur 21 possibles), l’opérateur choisit un univers et une adresse DMX de départ (par défaut c’est l’univers 01 et l’adresse 001) et valide le menu « Assign ». Ensuite, à chaque fois qu’il allume un projecteur, ceux-ci vont auto-s’adresser un par un suivant leur charte DMX. Dans le cas des Hariz, elle comporte six canaux : un dimmer, un strobe, rouge, vert, bleu et blanc.

Les embases XLR entrée-sortie du boîtier DMX HF accompagnées de la prise USB à tout faire : alimentation électrique, DMX via USB et mise à jour. Les deux antennes 1 dB peuvent être remplacées par des longues portées.

Ainsi, par défaut, les différents projecteurs prendront comme adresse le 1, le 7, le 13, etc. Cette assignation automatique se fait par le boitier émetteur dans la fonction « Assign ». D’une portée de 600 m en champ libre sans latence, voir plus en utilisant une antenne 10 dB, cette modulation spécifique rend par contre les produits Innled incompatibles avec les systèmes HF du marché, et le choix d’une bande de fréquences déjà encombrée à 2,5 GHz impose une deuxième fréquence en secours (mode « diversity »), option heureusement disponible dans le menu du boîtier.

Ludique à piloter

Pour être la plus versatile possible, la partie WiFi du boîtier possède une interface compatible Android. Il est en effet plus simple, pour proposer ce produit à des équipes de traiteurs ou de l’hôtellerie, de prévoir des commandes grand public, compatibles avec la plupart des smartphones du marché. Une version iPhone et Google apparaîtront d’ailleurs bientôt.

Durant nos essais, notre modèle de test a généré un réseau WiFi nommé ElecArt1 auquel nous nous sommes connectés en quelques secondes avec le smartphone.
L’interface du mode basic. Un fade de 3 s est affecté d’office aux couleurs pour éviter les clignotements intempestifs.

Ce petit soft va contrôler les produits Innled compatibles, Hariz bien sûr, mais aussi les gammes Kub, Totem et Tecnopak. Un premier menu donne accès aux fonctions de base.
Pour l’ensemble des projecteurs, cela signifie un choix de neuf couleurs, un ajustement d’intensité et trois effets. Objectivement, pour la plupart des clients cette solution apparaîtra comme la plus pratique.
Si l’envie d’un contrôle total en démange certains, un mode expert existe, avec choix individuel des projecteurs et réglages plus complets.


Le menu de sélection directe, limité à trente-deux projecteurs, avec ses touches « clear » et « all » identiques à celles des consoles lumière.
Les réglages en mode expert, ou presque. Les accès à chaque niveau de couleur et au choix d’effets (chase, strobe ou pulse) sont confortables, certes, mais l’absence de mémorisation ou de temporisation est frustrante sur le long terme.

A l’essai, le luminaire Hariz se révèle étonnamment ludique.

L’installation est enfantine, il suffit de glisser une des formes en PMMA puis d’allumer la base, le luminaire prend alors toute sa teinte blanche, chaude, légèrement ambrée à tendance corail. La connexion du smartphone en WiFi, malgré nos doutes, est quasiment automatique, aidé il est vrai par le kit de démonstration fourni par Emmanuel Bénech d’Innled. Il suffit juste de choisir le réseau WiFi du boitier HF et notre télécommande fonctionne parfaitement, sans latence. Le menu du logiciel est vraiment simple, trop même pour les pupitreurs habitués aux usines à gaz, mais on regrette néanmoins la possibilité d’enregistrer ses propres couleurs en mode expert.
Les teintes proposées sont claires, un peu évaporées. La diffusion par le PMMA donne une brillance de néon fantomatique, les formes plastiques surgissent, les bords flottant dans les airs. Le rouge tire un peu sur l’orange, le vert est pomme et le bleu plutôt cyan ; ces teintes peu profondes permettent de tirer le maximum d’intensité lumineuse des leds de quelques watts. La configuration en DMX ne pose pas de soucis particuliers avec un seul mode de six canaux élémentaires : les quatre couleurs, le dimmer et un strobe.


Le concept du Hariz est une jolie création française aux innovations assumées. Malgré quelques légers défauts de jeunesse (comme les fragiles boutons du boîtier HF) , ce luminaire d’ambiance propose une originalité de formes et de gestion apte à toutes les situations : que ce soit pour des cartels d’information, des centres de tables ou encore une signalétique dynamique, sa mise en œuvre et son design ludiques devront lui assurer un vrai succès auprès des prestataires de l’événementiel ou de l’hôtellerie.

Voici la vidéo de présentation de l’Hariz par Emmanuel Bénech :

Indications de prix

  • Lampe Hariz comprenant : socle blanc ou noir – Plaque de PMMA – leds RGBW – batterie – chargeur externe et housse de
  • protection : 599€ HT
  • Emetteur DMX HF : 564€
  • Pack Hariz Touring : malette de 10 lampes (ne comprend pas l’émetteur) : 6 446€ HT
  • Options :
  • Application téléchargeable et gratuite
  • Service de personnalisation en 5 jours ouvrés.
  • 2 aspects :
  • Découpe inscrite dans dans une plaque de PMMA de 30×30 cm; ou 50 cm (h) x 20 cm (l) : 29€ HT la première découpe
  • adhésif : 14€ HT

Plus d’infos sur le site Innled. La distribution des produits Innled est assurée par ESL et ATJ concept.

Spécifications techniques

Hariz

  • Profil diffuseur en plastique transparent micro-billé dans la masse
  • Base en acier thermo laqué 15/10e, finition noir RAL 9005 ou blanc RAL 9010
  • Puissance de 9W au total, 4,5W en leds blanc chaud et 4,5W en RGB
  • Flux : 480 lumens en blanc, 260 en RGB
  • Blanc chaud calibré à 3200K, plage de température de couleur blanc + RVB de 2300K à 10000K
  • Récepteur DMX HF intégré
  • Adressage via l’émetteur
  • Fréquence 2,4GHz
  • 6 Canaux DMX : dimmer, strobe, rouge, vert, bleu, blanc chaud
  • Autonomie de 12h en blanc à 100%
  • 2 batteries LI-ION 2800mA/h
  • 3h de recharge avec le chargeur pro 10 lampes, 8h avec le chargeur prise 1 lampe
  • Alimentation en 12,6V DC
  • Classe III
  • IP20 IK06
  • Norme CE, EN60598-1
  • Dimension base : L 226 mm x l 70mm x H 27mm
  • Dimension plaque : max 450 x 300mm x ep. 8mm
  • Poids net 1,7kg
  • Température d’utilisation de 0°C à +40°C
  • Garantie 2 ans
  • Prix public : 659€ HT

Boîtier émetteur DMX

  • DMX in et out sur XLR 3
  • Portée 600 m en champ libre
  • Adressage DMX des récepteurs de 1 à 512 via le menu « Assign »
  • 21 fréquences sélectionnables, bande 2,4GHz, mode diversity
  • Pas de latence, même sur un flash
  • Alimentation sur prise USB (transfo et câble fournis)
  • Parité WiFi de 14 canaux
  • Accès WiFi avec SSID et mot de passe configurable
  • Dimensions : 100 x 80 x 48 mm. Poids : 0,25kg
  • Indice de protection : IP20.

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Mackie AXIS, un ingénieux systeme de mixage numerique modulaire

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Lors de la journée de présentation du 12 décembre dernier à son siège parisien, Algam Entreprises dévoilait le nouveau concept de mixage numérique Mackie constitué du rack de mixage DL32R (32 entrées XLR/combo, qui contient le moteur audio) déjà présent au catalogue et de la nouvelle surface de contrôle DC16 avec la passerelle SmartBridge, le tout complémenté par l’application « Master Fader Control » pour Ipad, iphone et Ipod Touch. Cet ensemble modulaire à l’ergonomie conviviale se nomme AXIS.
La communication entre la surface de contrôle et le rack s’effectue en Dante Gigabit Ethernet, ce qui outre une faible latence globale (1,5 ms avec les conversions et traitements à 48 kHz) permet de facilement étendre le système (par exemple jusqu’à 4 DC16 pour un DL32R).

Dimitri Metzeltin de Mackie (Loud Technologies) Europe et Olivier Blanchard (Algam) à droite encadrent la DC16

Dimitri Metzeltin accompagné d’Olivier Blanchard nous en ont fait une présentation détaillée que vous pouvez retrouver dans les grandes lignes en deux parties (DC16 et DL32R) sur les vidéos suivantes et qui montrent les possibilités du système en détail bien mieux qu’un long discours.

L’environnement de travail AXIS est basé sur la rapidité d’action avec la surface de contrôle DC16, chaque canal, chaque paramètre et chaque contrôle est accessible via un seul bouton. La configuration et le patch Dante peuvent se faire automatiquement (avec les affectations par défaut) ou manuellement. La navigation est facilitée grâce au visualiseur de groupes (situé à gauche de la surface) et au sélecteur de mix (situé à droite) plus rapide d’accès que la traditionnelle approche par banques.

le rack DL32R 32 In, 14 Out plus sorties AES et monitoring

La surface est équipée de 17 faders de 100 mm (16 voies + master de mix) Alps sensibles au toucher et de 17 encodeurs (pour actualiser les paramètres dans le contexte de la voie sélectionnée) avec une section dédiée à l’accès rapide aux fonctions importantes. Elle peut recevoir jusqu’à trois iPad dont un master en WifFi, depuis un routeur WiFi intégré, sur son bandeau via le système SmartBridge.

Cet environnement de mixage économique fait donc appel à la tablette siglée de la pomme pour les écrans de contrôle différenciés qui s’utiliseront bien entendu à distance pour gérer le mix. Ce d’autant que le rack de mixage, sans le passage par Dante et la DC16 peut se contrôler par jusqu’à 10 iPad (iPhone) simultanément en WiFi (avec l’appli master Fader Control) avec accès limité paramétrable.

Dimitri Metzeltin nous présente AXYS constitué de la surface de DC16 juste à sa gauche surmontée des trois iPad admissibles via SmartBridge. En arrière-plan à droite le rack de mixage DL32R qui contient le moteur audio.

La surface de contrôle est dotée d’écrans couleur rétroéclairés pour le labelling de canal (avec nom, icône –ou incrustation photo prise depuis un iPad) et de vu-mètres six segments pour la visualisation du niveau.

Chaque IPad placé sur le bandeau de la surface est reconnu automatiquement et se recharge via USB depuis la surface. Il est possible de contrôler 4 voies en simultané entre les Ipad et la surface DC16. L’enregistrement et la lecture en revanche ne peuvent s’opérer que par l’iPad central.
Sinon toutes les possibilités sont offertes avec par exemple les trois iPad affectés aux représentations du même canal, l’un dédié à la dynamique, l’autre aux corrections et le dernier au routage.

D’autres informations sur le site Algam Entreprises

Caractéristiques succinctes du DL32R, mixer numérique 32 canaux rackable 3U

  • 24 entrées XLR symétriques, 8 entrées combo XLR/jack symétriques
  • Chacune des voies dispose de :
    • de préamplis Onyx+™ à gain mémorisable (-128 dBu EIN, THD : <0,005% à 1 kHz, -1 dBFS)
    • d’une alimentation 48V
    • d’un eq. 4 bandes paramétrique + 1 HPF
    • de Gate et compresseur indépendants avec mode vintage ou moderne.
  • 3 processeurs d’effets indépendants (2 Reverb & 1 Delay avec Tap Tempo)
  • EQ graphiques 31 bandes et RTA
  • Enregistreur/lecteur 32 X 32 sur HDD USB2
  • 14 Aux, 6 sous-groupes, 6 VCA, 6 Matrices
  • 14 sorties XLR
  • 2 sorties monitor jack 6,35mm, 1 sortie casque jack 6,35mm
  • 1 sortie AES/EBU
  • 1 port Ethernet, 1 entrée et 1 sortie USB

Caractéristiques succinctes de la surface DC16 

  • 17 canaux équipés de faders motorisés 100mm Alps® sensibles au toucher
  • 17 encodeurs
  • Navigation sans banques via le Mix Selector et le View Groups
  • Larges écrans couleurs rétroéclairés ID
  • Affichage des icônes, noms et couleurs par canal
  • Indicateurs LED 6 segments et indicateurs GR (gain reduction) 3 segments par canal
  • Fonction snapshot

Via SmartBridge

  • Détection automatique de présence d’iPad (jusqu’à trois simultanément)
  • Possibilité de contrôler 4 canaux en simultané via iPad et la surface de contrôle
  • Mixage sans fil depuis l’iPad
  • Enregistrement et lecture depuis l’iPad central
  • Routeur WiFi dédié
  • Chargement des dispositifs iPad depuis la surface contrôle

Entrées et sorties additionnelles au système AXIS sur la console

  • Deux ports EtherCON pour un raccordement 4×4 au réseau Dante
  • Entrée micro XLR pour talkback
  • Entrée stéréo en minijack

 

Robe Spiider, petit mais costaud !

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Sorti en grande pompe en septembre au Plasa de Londres, le Spiider speed sur les routes du monde entier. Les carnets de commandes sont pleins pour ce nouveau wash/beam à leds qui allie petite taille et grande puissance et gestion individuelle des leds RGBW. Mais plus qu’un simple wash, le Spiider, grâce à sa led centrale de 60 W, a d’autres atouts dans sa boîte à lumière !

Le Spiider, n’a pas la grosse tête.

Robe avait déjà marqué le marché des wash à leds en 2010 au Plasa avec le Robin 600, un des premiers wash puissants équipé de leds multipuces, et toujours présent sur de nombreuses scènes.
6 ans après, la marque tchèque, toujours très impliquée dans le développement des sources leds, a développé un produit qui manquait sur le marché, un wash de petite taille capable de jouer avec les plus grosses sources.

Alors que presque toutes les marques utilisent des leds RGBW 15 W, Robe a basé son projet sur des sources 30 W de la famille Ostar Stage Osram. Cette montée en puissance permet en théorie, pour un même flux lumineux, de diminuer le nombre de sources et donc l’encombrement. Ce projecteur a aussi la particularité de mixer deux sources différentes. Au centre des deux couronnes de 18 leds 30 W trône une nouvelle led de la famille Ostar Stage, d’une puissance de 60 W, également RGBW.
Si la présence de cette source est, comme on va le voir, un des atouts majeurs de ce projecteur, l’harmonisation des deux types de leds a dû être un vrai casse-tête pour les ingénieurs tchèques, sans parler du refroidissement ! Mais avant de rentrer dans les détails faisons un tour d’horizon de la machine.

Tour et contours

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Ce wash marque un tournant dans le développement des coques chez Robe, une des dernières « grandes » marques à produire l’intégralité des pièces de ses projecteurs, et qui a investi dans une nouvelle machine à injection de plastique sous pression dans les moules. Le Spiider est le premier à bénéficier de cette nouveauté. Les bras habillés de 5 éléments en témoignent, montrant deux finitions différentes : mate d’aspect granuleux et lisse façon miroir. En dessous le socle est assez compact afin que les poignées disposées de chaque coté ne dépassent pas de la lyre. Sur la face avant, on retrouve l’écran tactile et ses 4 touches.

La navigation dans le menu est simple : 6 icônes très significatives définissent les sous-menus principaux.

  • Le premier sert à choisir l’adresse DMX, le mode et à configurer les paramètres réseau car le Spiider est compatible Art-Net sACN, MA-Net I/II et Klingnet. Il peut aussi être contrôlé sans fil grâce à un émetteur Lumen Radio optionnel.
  • Le second volet du menu fournit les informations sur l’état du projecteur.
  • Le troisième sous-menu contient les presets de valeurs DMX.
  • Une option permettant d’entrer le signal DMX via le système sans fil et le ressortir via un connecteur DMX, l’activation du système de stabilisation Pan/tilt EMS inauguré sur le BMFL et un des 5 modes tungstène.
  • L’avant-dernier onglet permet d’utiliser le projecteur sans contrôleur DMX, ce qui facilite la maintenance sur le terrain. On pourra créer une séquence de test spécifique à la panne, suivie du repositionnement de la machine après maintenance, et ce en l’absence du pupitreur.
  • Le dernier sous-menu concerne l’ajustement des valeurs DMX, le calibrage de certains paramètres et la mise à jour du logiciel.
  • Certaines de ces options sont activables depuis la console lumière, ce qui avec en plus le RDM représente un vrai confort.
Une connectique très complète.

Sur l’autre face du socle s’installe la connectique. Le réseau utilise deux connecteurs EtherCON pour redistribuer les signaux réseau à partir du projecteur. Il est aussi possible d’entrer en Artnet ou sACN et de distribuer ce signal via une sortie DMX.
Il faut garder en tête que les connecteurs EtherCON sont reliés à un switch et qu’en cas de coupure d’alimentation, la recopie du signal sera interrompue.
À la suite on trouve les prises XLR In et Out en 3 et 5 points pour le DMX puis l’alimentation via un connecteur PowerCon True1.

Coté design, je trouve l’ensemble bien proportionné et que ce soit la tête, la lyre ou la base, il y a un subtil mélange de courbes et de lignes qui donnent un aspect ni trop « mou » ni trop agressif au projecteur. C’est un point important qui lui permet de s’implanter dans n’importe quel décor.

Contours et tournevis

Après l’extérieur, une visite de l’intérieur s’impose, avec le concours de Kevin Migeon, ingénieur technico-commercial chez Robe France. Le démontage commence par les caches latéraux de la lyre. Ils tiennent par 4 vis cruciformes qui, comme toutes celles que l’on a dû dévisser, restent sur les carters. D’un coté on trouve le contrôle de Tilt avec en bas, monté sur l’axe du moteur triphasé, une petite roue dentelée servant à l’indexation du paramètre.
En remontant, un galet monté sur une plaque maintenue en place par un ressort permet de maintenir la bonne tension sur la courroie et tout en haut une grande roue crantée entraîne la tête du projecteur. C’est de ce côté que se trouve le blocage du Tilt.
Dans l’autre bras loge une carte recevant une Eprom en Version 1.1, dédiée au Spiider, qui gère l’alimentation des leds et des ventilateurs. C’est bien sûr de ce coté que passe tout le câblage vers la tête, qu’il vienne de la lyre ou directement du socle.

L’entrainement du Tilt, un système qui a fait ses preuves.
La carte qui alimente les leds et les ventilateurs du Spiider.

Pour la suite du démontage, on passe à la tête en retirant les caches qui entourent l’avant.
Ils libèrent l’accès au zoom et au capot arrière qui protège le système de refroidissement. L’équipe de R&D a choisi d’utiliser deux gros ventilateurs à vitesse de rotation lente pour limiter le bruit. Ils sont fixés sur une plaque portant de larges radiateurs en contact avec une épaisse plaque de dissipation de la chaleur émise par les leds. Le système de refroidissement comporte donc 6 éléments majeurs.
En plus de la plaque, des radiateurs et des ventilateurs, les 18 leds 30 W sont réparties sur six circuits imprimés pour abaisser la résistance thermique et la led de 60 W est montée sur un circuit imprimé en cuivre (substrat et pistes avec une couche diélectrique) qui optimise le transfert thermique vers un radiateur spécifique. L’ensemble de ces éléments évite l’utilisation d’un caloduc. C’est un des points essentiels du développement du projecteur ; il permet d’augmenter la puissance des leds tout en conservant un encombrement du système de refroidissement compatible avec un projecteur compact.

Pour une efficacité maximale, le système de refroidissement mélange ventilation et convection naturelle.
Les 7 circuits imprimés supportant les 19 leds (Photo fournie par Robe).

On peut maintenant déverrouiller le zoom et le démonter. Il est guidé par 3 axes coulissants et entraîné par un système de tiges filetées directement intégrées dans les moteurs : une solution efficace, compacte et certainement fiable. Le zoom lui-même est composé de 19 lentilles entourées d’une grille anti-halo qui évite les fuites de lumière. Une fois la corolle retirée, on aperçoit les 18 guides de lumière posés sur les leds 30 watts chargés de concentrer et de conduire le flux des 4 chips RGBW jusqu’aux collimateurs positionnés au sommet.

18 guides de lumière des 18 leds 30 W
Le système d’entraînement du zoom

La led centrale de 60 W, chargée de produire un effet de faisceaux spot ou flower, fait appel à un traitement optique assez sophistiqué qui fait intervenir un prisme logé dans un boîtier entrainé par un moteur à engrenages… Un second moteur sert à positionner une lamelle de verre dépolie chargée de gommer l’effet flower pour homogénéiser son faisceau. Le prisme est donc en place de façon permanente.
Nous n’avons pas pu démonter la tête complètement mais Robe nous a fourni une photo qui permet de vous montrer les circuits. On ne voit pas les leds, elles sont coiffées de leur guide de lumière.

Le système optique de led centrale vu de dessus le Frost pour le mode Wash
Le dispositif de la led centrale vu en perspective. Dans le petit cylindre, entraîné par engrenages, loge le prisme qui produit l’effet flower.
Dans le socle, tout est millimétré !

La dernière étape du démontage concerne la base du projecteur.
Centre névralgique et opérationnel, c’est elle qui alimente, paramètre et contrôle toutes les fonctions du Spiider. Kevin nous montre une petite astuce bien pratique ; à l’intérieur des poignées, la grille qui maintient en place la mousse anti-poussière est aimantée.
A l’intérieur de la base, on distingue trois parties : le centre est réservé à l’alimentation, l’arrivée de la puissance et sa redistribution. La partie « signal » est bien entendu du coté de la connectique, et toute la partie « contrôle logique » est intégrée derrière l’écran tactile.

C’est là que se termine la première journée de test dans le showroom de Robe France, enfin pour nous car Kevin doit remonter le Spiider afin que nous puissions faire les mesures. Une pause qui va mettre à rude épreuve notre impatience car ce que l’on a vu de la conception augure de bonnes surprises.

Autour des chiffres

Arrivés à la première heure, le projecteur nous attend sur sa stèle. Juste le temps de monter notre cible servant aux mesures, de placer l’extrémité de la lentille à 5 mètres et de centrer le flux. La séance peut commencer.
Le premier test est consacré à la mesure de derating. On commence juste à voir sortir des projecteurs avec des leds 30 watts et encore plus rarement des 60 W, alors nous sommes curieux de voir si le système de refroidissement conçu par les ingénieurs R&D tient ses promesses. Je passe le zoom à une valeur serrée, les chips de toutes les leds à 100 % et je monte le dimmer à full.

Un derating quasi nul qui montre la maîtrise de Robe dans les systèmes de refroidissement des Leds.

La première mesure indique 42200 lux au centre… 30 secondes plus tard on obtient 42150 lux. La perte, 50 lux, est négligeable. La tension descend dans l’équipe Robe alors que l’attention monte dans la nôtre.
Après 30 mn de chauffe, l’éclairement au centre se stabilise à 41780 lux. Avec moins de 1% de derating, on peut affirmer que le refroidissement est un succès total : le flux du projecteur est hyper stable !

Mesures photométriques

Zoom serré
On embraye aussitôt sur la mesure du faisceau après un petit réglage pour arriver au plus serré. L’éclairement au centre est de 42000 lux après derating (42370 à froid) et le flux total atteint 4460 lumens (4500 lm à froid).
La courbe d’intensité lumineuse qui résulte de la prise de mesure tous les 10 cm sur 4 axes est très pointue. Elle confirme l’aspect très net du faisceau lorsque le zoom est fermé. L’angle du faisceau mesuré à I/2 est de 3,4° et à I/10 nous obtenons 6,2°.

Faisceau 20°
L’éclairement au centre est maintenant de 4970 lux (5015 à froid) et correspond à un flux de 6560 lm (6620 à froid) avec une courbe régulière qui présente juste une très légère pointe au centre. 

Faisceau large
La dernière série de mesures se fait pour l’ouverture maximum. La lumière couvre alors toute la cible. Au centre on relève 1073 lux (1082 à froid) et le flux total obtenu atteint 9050 lumens après derating (9130 à froid). À I/10 on mesure une ouverture de 48,88°, très proche des 50° annoncés.

Les deux dernières séries de mesures concernent les courbes de dimmer. Sur la courbe “square” on note un léger incident à 90% mais rien de visible à l’œil nu quel que soit le temps de fade. La courbe “linear” est parfaite !

Un petit incident sur la courbe Square, qui sera certainement corrigé lors de la prochaine mise à jour
La courbe linear est parfaite

Par acquis de conscience (et curiosité), nous effectuons aussi un test de derating sur la led centrale pour constater… une absence totale de derating !

Les couleurs
A 20°, notre ouverture de référence, on prélève également une mesure au centre en activant les couleurs R-G-B-W et C-M-Y. On remarque que le blanc est puissant. Il envoie à lui seul 50% du flux lumineux.

Autour d’essais

Il est grand temps de troquer le luxmètre pour la console et de jouer avec le Spiider. La prise en main est très simple, que ce soit pour les paramètres communs à tous les projecteurs ou les fonctions spéciales. Nous avons testé les deux courbes du dimmer pour vérifier l’incidence visuelle du petit pic à 90% de la courbe square. Même avec un temps de transition long, et nous n’avons rien remarqué.

Il faut dire que le dimmer, comme les couleurs, bénéficie d’une technologie 18 bits permettant un lissage parfait. Le contrôleur DMX ne gérant les paramètres « qu’en » 16 bits, c’est le processeur du projecteur qui extrapole la transition en 18 bits.
Les déplacements Pan et Tilt sont très propres. Grâce à sa taille et aux deux moteurs pas à pas hybrides triphasés, en vitesse rapide il ne faut qu’une seconde aux deux axes pour effectuer 180°. En vitesse lente, nous programmons un déplacement en diagonale avec un long temps de fade et obtenons un mouvement fluide. Coté couleurs, on peut gérer le Spiider en mode CMY ou RGBW.
Il est aussi possible de changer la température du blanc depuis la console et d’utiliser une simulation à 2700 K ou 3200 K. Ce mode permet de modifier la température de couleur en fonction de la valeur du dimmer et de simuler la persistance du filament des halogènes.
Le projecteur dispose également d’un paramètre CTO de 2700 à 8000 K, tout aussi virtuel que la roue de couleurs qui comporte 66 presets LEE et les températures des blancs les plus souvent utilisées. Les couleurs ont aussi été sélectionnées en fonction de leur popularité mais aussi de la difficulté à les obtenir. En ce qui concerne le CMY et le RGBW, comme dans beaucoup de projecteurs à leds, un mode non calibré permet d’obtenir une palette plus importante et une plus grande puissance mais les couleurs entre les projecteurs ne sont plus homogènes.

Le Spiider en couleurs

L’avantage de faire les tests chez le distributeur, c’est que l’on peut comparer avec d’autres appareils de la gamme et comme on parle de leds, il était évidemment tentant de comparer les primaires avec celles du DL7S. Les couleurs des deux machines sont très homogènes et même si le Spiider n’a bien évidemment pas la gamme de couleurs obtenue avec les 7 teintes de leds, les deux machines font une bonne combinaison Wash / Spot. On reste pour le moment sur un avis subjectif, mais nous pourrons bientôt vous donner les températures et les longueurs d’onde des primaires.





Les Blancs de 8000 à 2700K



Le Zoom de Spiider est intéressant car il permet au wash de faire un bon beam lorsque le zoom est à son minimum. Les bords du faisceau sont alors parallèles et nets. Lorsque l’on passe à 50°, les bords se floutent et l’on retrouve un faisceau 100% Wash. La transition avec de long temps est impeccable. Elle n’est en revanche pas très véloce sur des temporisations « cuts », mais comme la partie software en est à sa première mouture, des améliorations sont prévues.
Le dernier paramètre physique est l’effet Flower qui varie en fonction de l’ouverture du zoom. Lorsque ce dernier est ouvert au maximum, on obtient un effet multifaisceau puissant qui se transforme en un seul faisceau aux bords nets, type « spot » lorsque le zoom est fermé. On peut très facilement et rapidement passer du faisceau beam au mode « Spot » ou du mode Wash au mode Flower pour obtenir des changements d’ambiances percutants.
Le mélange avec les leds 30 watts est aussi très intéressant, que le zoom soit ouvert ou fermé. On peut alors avec peu de sources créer des tableaux donnant l’illusion d’un kit avec des wash et des spots. La dernière fonction d’effets internes qui se compose de trois paramètres est très simple à utiliser. On sélectionne en premier un des 90 effets, puis on choisit la vitesse et le fade entre les pas. On peut ainsi obtenir rapidement une multitude d’effets simples ou complexes. En prenant un des modes DMX permettant de contrôler chaque pixel indépendamment, vous pouvez aussi créer des effets personnalisés sur les leds du projecteur ou créer votre propre matrice avec plusieurs sources.

Le tour final

Le Spiider a pas mal d’atouts qui devraient lui permettre de tisser sa toile à travers le monde. Le rapport taille/puissance est très intéressant. Il lui permet d’être plus facilement intégrable dans des petits lieux ou discret dans de grands décors. Il a néanmoins, grâce aux leds 30 et 60 W, un flux lumineux pouvant être utilisé aux cotés des Spots puissants.
Son second atout est sa polyvalence : large wash flouté/beam serré et net ou effet en mode Flower. Les combinaisons wash et flower offrent rapidement les possibilités très intéressantes et originales comme de combiner le faisceau central en mode Spot ou Flower avec les effets internes ou de mapping. En se creusant un peu la tête, on crée de nombreuses ambiances douces ou dynamiques peu communes, quelle que soit la quantité de sources.

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Spotlight Follow-LED 250 RGBW

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Cette nouvelle poursuite à LED « Follow-LED 250 RGBW », permet d’accéder à la couleur avec ses sources RGBW (rouge vert bleu et blanc), pouvant être partiellement pilotées à la console à distance par 6 canaux DMX (couleurs, dimmer), le positionnement et l’iris restant sous contrôle de l’opérateur.
Follow-LED 250 RGBW se pilote également complètement en manuel, et dans ce cas, un petit panneau de commande avec le dimmer et les couleurs, vient se positionner sur la barre latérale de manipulation.

Cette poursuite à leds de 250W de puissance correspond à la luminosité (en blanc) d’une source 1200 / 1500 W halogène. Elle s’avèrera probablement très utile pour des petits lieux soucieux d’un travail de poursuite soigné et technique, dans un projecteur compact (17 kg) et précis. Le modèle existe aussi en 450 W.

Spotlight lance aussi ses découpes à led de la série « Profiled » avec son modèle 450 RGBW, équipé d’une source LED 450 W basée sur 4 couleurs RGBW, et dont le dimmer et les couleurs sont pilotables en DMX. Elle est disponible aussi en leds blanches (chaud, froid ou variable) et en 3 versions de zoom : 8°/19°, 14°/30°, et 24°/44°.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Spotlight

 

Nexo confie à Michel Brouard l’Asie de l’Est

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Michel Brouard à gauche et Denis Baudier photographiés au siège social de Nexo à Plailly

Un nouveau visage va désormais représenter Nexo en Asie. 18 mois après avoir rejoint Nexo pour s’occuper de la Grande Chine, Michel Brouard vient d’être nommé Responsable du développement commercial pour l’Asie de l’Est.

Bien connu dans les milieux de la sonorisation, Michel Brouard est un vétéran de l’industrie. Sa carrière a débuté dans sa France natale par de la gestion de projets, puis s’est épanouie dans la fonction de directeur des ventes à l’international chez L-Acoustics, où il a travaillé durant 16 ans.
Plus récemment, il a fait partie de l’équipe commerciale de la société italienne K-Array avant de rejoindre Nexo durant l’été 2015 pour prendre en charge le développement commercial de la marque de Plailly en Chine, Hong Kong, Macao et Taiwan. Il va désormais s’occuper aussi de la Mongolie, du Japon, de la Corée du Sud et celle du Nord.

« Michel va jouer un rôle capital pour le renforcement de la présence et de la réussite de Nexo au Japon et en Corée du Sud, » nous dit Jean Mullor, le directeur général de Nexo. « Tout en gardant la responsabilité du développement commercial en Chine, son influence va s’étendre aussi vers d’autres pays du continent asiatique qu’il connaît très bien, en collaboration étroite avec Denis Baudier, le directeur des ventes de Nexo. »
Plus d’infos sur le site Nexo

 

Eighth Day Sound équipe sa filiale australienne en Adamson

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Eighth Day Sound, un des membres influents du network d’utilisateurs d’Adamson, vient d’augmenter son parc d’enceintes de la marque canadienne afin d’équiper sa filiale australienne basée à Sydney avec un nombre important de séries E et S.
Ayant son siège social à Highland Heights dans l’Ohio, avec des bureaux à Los Angeles, London, et Sydney, Eighth Day Sound est l’un des prestataires trustant le Pollstar des top world tours et équipe régulièrement les plus grosses tournées mondiales et les festivals les plus appréciés. De plus en plus, cette société investit en systèmes Adamson afin d’être en mesure de répondre à la demande grandissante pour cette marque.

Des techniciens fiers de l’arrivée dans le parc d’Eighth Day Sound Australie de nouveaux jou-jous canadiens, de gauche à droite des S10, E12, E15 et E119 Adamson.

« Disposer d’un parc Adamson où que l’on soit a toujours été notre stratégie » nous précise Jack Boessneck le directeur général d’Eighth Day. « Avec la très bonne réputation internationale de cette marque, nous nous devons de disposer d’un parc suffisant. »
L’équipe australienne d’Eighth Day s’est rendue dans le quartier général du prestataire dans l’Ohio en décembre 2016 où, en compagnie de nombreux autres techniciens de cette société, elle a bénéficié du tout nouveau Applied Certification Program d’Adamson qui va être lancé officiellement partout ailleurs le mois prochain.
Eighth Day a acquis plus de 140 nouvelles enceintes Adamson comprenant des modèles de la série E, S et des subwoofers. « La série E est un complément très appréciable à notre parc de systèmes en Australie, » commente Damo Pryor, le manager de Eighth Day Australia. « Ces enceintes sont très répandues et appréciées en Europe, et sont désormais en train de faire un carton en Amérique du Nord. Nous sommes fiers d’être le premier prestataire australien à disposer d’un parc complet pour nos clients. »
« J’ai eu l’opportunité d’utiliser les enceintes de la série E pour la première fois lors d’une prestation se déroulant dans un stade aux USA. La portée est énorme et nous avons pu couvrir le stade entier sans accrocher de délais, » ajoute Tristan Johnson, Ingé Système en chef d’Eighth Day Sound Australie.

Le E119, plus qu’une moitié de E219 grâce au travail effectué par Benoit Cabot sur les évents et un accord légèrement plus bas ce qui lui permet de ne délivrer que 2 dB de SPL Max de moins que le 219 dans la bande des 31 Hz.

« Les nouveaux E119, développées en partie grâce à notre expérience et à notre demande, délivrent une énergie impressionnante. J’ai hâte de les accrocher dans mon pays et montrer aux gens ce dont ils sont capables ! » conclue-t-il.
Disposant désormais du matériel et de la compétence nécessaire dans les systèmes Adamson, Eighth Day Australie ne va pas perdre de temps pour déployer ses nouvelles enceintes dans cet immense pays lors des principaux événements qui s’y dérouleront, dont la tournée de Rüfüs et quelques gros festivals.

« Nous avons le plaisir de travailler avec Eighth Day Sound depuis maintenant quelques années, » conclut James Oliver, le directeur du markéting et des ventes d’Adamson. « Leur volonté de standardiser leur équipement en offrant un service irréprochable dans le monde entier en fait un leader du marché. Nous sommes impatients de faire découvrir au public australien une alternative à ce à quoi il est habitué grâce à Eighth Day Sound. »

D’autres informations sur le site Adamson et sur le site de DV2

 

Gio @5 ETC, un grand pupitre dans une petite boîte

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ETC Gio @5

Le Gio @5 était de passage à Paris pour les JTSE. Ce nouveau pupitre ETC, basé sur EOS Titanium, dispose d’un seul écran 17″ multitouche et 5 Masters pour se faire plus compact et se faufiler dans de petites régies ou s’adapter à un budget plus serré.

Les molettes sont plus faciles à manipuler, plus épaisses et avec du relief

Au niveau programmation, les deux consoles sont identiques ; on retrouve même les deux groupes de touches de commande du Titanium et le clavier rétro-éclairé dans le tiroir. Petit détail qui a son importance, les roues de paramètres ont été redessinées pour une meilleure ergonomie. Elles permettent aussi de faire moins d’erreurs de clics puisque maintenant seul le centre de la roue y est sensible.
Seule la restitution est un peut différente, mais le nombre de Masters ne constitue pas un frein car il est possible de changer de pages pour multiplier les possibilités ou alors d’utiliser des Masters Virtuels sur l’écran tactile.

Le Gio @5 est le premier pupitre ETC équipé de 4 sorties DMX physiques, compatibles RDM. Il comporte également deux ports réseau pour permettre de gérer les 128 univers disponibles sur tous les pupitres de la marque. Il est possible de lui connecter deux écrans externes ainsi que tous les accessoires de la gamme EOS.

Ce nouveau Pupitre sort avec la nouvelle version 2.5 d’EOS qui facilite, grâce à un outil visuel et tactile, la programmation des projecteurs à couteaux motorisés souvent présents dans les productions où l’on trouve les pupitres ETC. On va pouvoir choisir quel couteau entre A,B,C et D se trouve en haut pour que quelle que soit l’orientation des projecteurs dans le kit, ils aient le même comportement.
On peut également maintenant filtrer le contenu des Masters pour avoir une restitution partielle des mémoires. On retrouve aussi bien sûr les nouveautés de la version 2.4 sortie au mois de mai, avec 11 niveaux de priorité, plus d’options de fermeture des Masters, la possibilité de grouper les Masters pour gérer les fonctions des effets…

Pilou Roy, support utilisateurs pour le Sud-Ouest de l’Europe et l’Afrique du Nord. Son rôle est de former les clients et utilisateurs au fonctionnement des pupitres ETC.

Le Gio @5 est une bonne surface de contrôle pour un opérateur travaillant sur l’Ion et désirant un accès plus étendu aux restitutions, au contrôle des couleurs, aux Magic Sheets de l’écran tactile et à bien d’autres fonctions.
Mais il est aussi très intéressant pour les utilisateurs du Titanium ayant des dates dans des lieux plus petits ou voulant programmer sur un pupitre plus grands pour avoir plus d’accès et n’ayant pas besoin, lors de la restitutions de la puissance du Titanium.
Cette option permet également un meilleur coût pour la production, ce qui de nos jours n’est pas négligeable. Bien que plus petit, le Gio @5 pourrait bien avoir un grand avenir ! Pour découvrir toutes ses possibilités, n’hésitez pas à demander une démonstration complète à AVAB Transtechnik France distributeur des produits ETC dans l’hexagone.

Plus d’infos sur le site Avab Transtechnik et sur le site ETC