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Unisson Design spatialise le Lido 2 Paris

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Inauguré en 1946, le célèbre cabaret parisien Le Lido qui a immortalisé sur les Champs-Élysées les plus beaux spectacles de revue de la capitale, se transforme en salle de spectacles. En septembre 2022, le Lido opère sa transformation et se réinvente en Lido 2 Paris. Une nouvelle programmation inédite et créative de comédies musicales est proposée dans une salle métamorphosée.


Une transformation qui prend une dimension définitive, sous l’expertise technique de Cyril Auclair et de Léonard Françon, à travers leur société Unisson Design qui signe une installation audiovisuelle remarquable de précision, intégrant avec intelligence un impressionnant système de diffusion spatialisée d&b.
Pour son inauguration, nous avons assisté à la première de la comédie musicale ”A funny thing happened on the way to the forum” et vécu l’une des plus belles expériences sonores de Paris.

SLU : Quel a été le rôle d’Unisson Design ?

Unisson Design : Unisson Design est intervenu au Lido pour gérer l’intégralité de sa réhabilitation technique. Nous avons guidé le groupe Accor, nouveau propriétaire de la salle dans les choix technologiques et avons réalisé toute la maîtrise d’ouvrage de sa nouvelle installation audiovisuelle, son intégration et sa mise en service.


Vincent Portier (Opérateur FOH), Isabelle Goulliart (Régie HF), Pierre Bodeux (Opérateur FOH), Léonard Françon (Sound Designer / Unisson Design), Cyril Auclair (Sound Designer / Unisson Design) Capucine Catalan (Régie HF). Tout aussi importants mais absents ce jour-là : Sami Braham (Régie HF) et Margot Lemarie (Régie HF).

SLU : Messieurs les fondateurs d’Unisson, qui êtes-vous ?

Cyril Auclair : Avec un important cursus musical dont un prix de conservatoire et ensuite un DUT informatique et le CFPTS pour appréhender le son, j’ai travaillé au Théâtre du Châtelet pendant 18 ans en tant que technicien, régisseur son et responsable adjoint du service audio vidéo. C’est là où je suis tombé amoureux de la comédie musicale anglo-saxonne, avec le miracle de pouvoir en faire le design sonore et le mixage. C’était une chance incroyable.
Unisson design a été fondée avec Léonard, qui faisait aussi partie de l’équipe du Châtelet. Nous étions les deux opérateurs. Nous avons créé notre société pour répondre à l’esthétique sonore naturelle et au mode de fonctionnement de ces spectacles. Nous proposons un Sound Design pour les comédies musicales et la musique classique.

Léonard Françon : Avec comme cursus l’Institut national de l’audiovisuel et le CNAM en acoustique fondamentale puis la rencontre professionnelle de Cyril au Châtelet, j’ai découvert une méthode, une famille et un plaisir de travailler ensemble. Nous, petits frenchies, avons eu la main sur le sound design des comédies musicales grâce à Jean-Luc Choplin, directeur du Châtelet, qui nous a fait confiance en nous donnant une pleine autonomie d’action.

SLU : Qu’est-ce qui a motivé le choix de d&b ?

Unisson Design : Nous apprécions d&b pour deux raisons. D’abord son côté très plug and play. Tu branches, ça marche et ça sonne naturellement. Dans ce genre de spectacles et avec seulement 10 jours de répétition pour la plupart, nous devons trouver le son rapidement. Ensuite un workflow intégré et fluide.
De la simulation avec ArrayCalc au logiciel R1 qui gère les amplis et intègre la spatialisation, nous ne gérons qu’un seul fichier. Si tout a été bien fait en amont, la marge d’erreur sur le résultat est minime. Nous ajouterons aussi que le catalogue extrêmement large de d&b nous permet de toujours trouver la bonne enceinte pour ce que nous devons faire.

Le Lido 2 dans l’ArrayCalc de d&b, une distribution plus que régulière !

SLU : Comment avez-vous fait le design ?

Unisson Design : Une des particularités du Lido est d’être très bas de plafond. Le but était donc d’arriver à intégrer au maximum la diffusion et de dégager le champ visuel. Du temps de l’ancien Lido, 85 % du show était en playback. Même si l’ancienne diffusion était déjà en multidiffusion, imposée par le nombre de zones à déboucher, il fallait revoir le concept global d’implantation car maintenant, tous les shows y sont donnés en live véritable avec un grand nombre de captations omni à gérer.

On est parti sur une vision traditionnelle. Si déperdition à tel endroit, alors nouvelle enceinte. Nous avons vite compris que nous aurions besoin d’en gérer beaucoup. Au départ on souhaitait intégrer des enceintes de la série V en première ligne, plus du Y en rappel. Mais après analyse, les V étaient trop volumineuses. Nous avons opté pour les Y sur les deux lignes. Nous avons passé énormément de temps pour rendre les enceintes aussi discrètes que possible.


Installation d&b, 130 boîtes à intégrer ! © Unisson Design

SLU : Qu’est ce qui a motivé le passage au spatialisé ?

Unisson Design : La salle est très panoramique et très basse de plafond. Avec un LCR, ça aurait fonctionné. Mais cela aurait été dommage de passer à côté de l’immersif. Nous avons été ensuite très bien épaulés par l’équipe de d&b France qui, grâce à l’expertise de Mathieu Delquignies et Jérôme Abraham, nous a permis de comprendre que le Soundscape était la bonne solution pour gérer un grand nombre d’enceintes.

Nous avons retrouvé toutes les méthodes qu’on utilise habituellement comme mettre des délais sur les différents points de diffusion. A condition d’utiliser la spatialisation en mode Full. Nous gagnons un temps incroyable. Avant, on passait des nuits entières à poser des enceintes sur le plateau et à bouger des délais avec des tableaux Excel compliqués. Et on était souvent frustré parce que nous ne pouvions pas tout gérer. Avec Soundscape c’est terminé.


Toutes les enceintes du Lido 2 dans le logiciel de prédiction ArrayCalc de d&b © Unisson Design

SLU : La réponse à une demande?

Unisson Design : Lorsque Accor a réintégré les lieux, ils nous ont demandé quelque chose de nouveau. Dans le cahier des charges, il était précisé : “Le temple de la comédie musicale sur les Champs-Elysées à Paris“.

Ici nous sommes dans le music-hall pur. L’idée est de respecter ce qui s’y passe acoustiquement, tout en étant quand même sonorisé. La spatialisation permet au public de localiser immédiatement les chanteurs sur scène, même en fermant les yeux.

SLU : Cela génère-t-il un surcoût ?

Unisson Design : Pas vraiment. On avait besoin de ce nombre d’enceintes. Si on avait voulu rester en traditionnel avec du débouchage partout, cela aurait été pratiquement identique. Désormais nous avons 130 enceintes contre 92 avant, mais nous avons sonorisé plus de zones. Le seul surcoût tangible est dû aux deux matrices DS100.
Le Lido a opté pour une solution de location longue durée du système de sonorisation spatialisé que propose d&b, à travers son prestataire local B-Live, dont notre interlocuteur Alexandre Tramontin nous a offert un service très précieux.

SLU : Partons à la découverte de l’installation ?

Unisson Design : Commençons par la diffusion. Nous avons une première ligne de Main, positionnée au niveau du front de scène, composée de neuf Yi10P, des enceintes de la série installation. Entre chacune d’elles, nous avons logé huit subwoofers XSLi-SUB pour former un subarray.


La première ligne de face qui alterne les têtes Y7P et les subs XSL-SUB.
Les outfills en Yi7P pour le débouchage des côtés de scène.

Pour les outfills en débouchage sur chacun des côtés de la,scène et des balcons latéraux, nous utilisons quatre Yi7P.

Un Main Delay, sorte de deuxième face composée de sept Yi10P, est accroché au tiers de la salle. Utiliser la même enceinte que la face garantit la cohérence sonore sur toute la profondeur du parterre.

En front de scène, une ligne composée d’enceintes 44S permet de gérer les premiers rangs de l’auditoire. Elle paraît particulièrement basse mais elle prend tout son sens quand le parterre qui entoure la scène, descend de 60 cm pour le spectacle. Les enceintes qui restent au niveau du bord de scène se retrouvent alors à la bonne place.


Le Main Delay, raccorde et prolonge la face pour lui redonner vie dans une acoustique assez absorbante.
Une fois le parterre en place, la ligne de front est à la bonne hauteur.

Sur chacun des murs latéraux, six E8 sous le balcon sont accompagnés de quatre 4S sur le mur.


E8 et 4S sous les balcons en latéral.

Pour le fond de la salle, en dessous du balcon, nous avons dix enceintes 44S pour le rappel accompagnées de deux E8 en latéral et d’autres E8 pour le surround arrière.


Les E8 en surround arrière, dos à un miroir.

SLU : Vous utilisez beaucoup l’enceinte 44S ?

Unisson Design : Oui, c’est un coup de cœur. Sous les balcons, nous avons toujours besoin du rappel pour redéfinir l’aigu. La 44S étant équipée de 2 tweeters montés sur un pavillon, celui-ci fournit un rendement excellent qui permet une pression cohérente sur toute la profondeur de l’audience.


Les 44S en rappel sous le balcon.

SLU : Et si nous allions voir ce qui se passe au balcon ?

Unisson Design : Le balcon qui est extrêmement bas de plafond est entièrement sonorisé en 44S avec dix enceintes devant, dix à l’arrière et deux sur les latéraux. Pour terminer, à ses extrémités, des coursives ont été rendues publiques sous la forme de petites loges. Elles sont couvertes par une enceinte Yi7P.


Toujours des 44S en rappel du balcon.

SLU : Et tout ceci en spatialisé ?

Unisson Design : Oui, pour un total de 130 enceintes. Même si certaines zones comme les espaces VIP sont juste débouchés en sortie mono, toutes les enceintes sont gérées dans la matrice de spatialisation d&b.

SLU : ArrayCalc permet de voir si la spatialisation fonctionne bien ?

Unisson Design : Oui parfaitement. Pour cela, il faut bien sûr simuler correctement la salle. C’est d&b qui s’en est chargé avec l’intégration du plan de la salle et des relevés de position pour chaque point de diffusion pendant deux jours.


Au tout début du spectacle, aucun comédien n’est sur scène et l’orchestre joue. Celui-ci est séparé en deux groupes, un à cour et l’autre à jardin. Au bout de quelques secondes d’introduction, un xylophone positionné à cour se met à jouer. Il est très étonnant de voir toutes les têtes se tourner vers cet instrument, pourtant caché au milieu des musiciens. La spatialisation fonctionne.
Idem pour les comédiens et chanteurs. Un bonheur total et une écoute non fatigante car les yeux se posent tout au long du spectacle au bon endroit. C’est impressionnant. Nous pouvons très bien le voir ci-dessous avec la prédiction de la spatialisation dans ArrayCalc.


Vue de la prédiction de la spatialisation avec l’orchestre côté cour – toutes les flèches pointent vers l’orchestre, la spatialisation fonctionne. Toute l’audience localisera parfaitement l’instrument côté cour.

SLU : Comment s’opère le calage ?

Unisson Design : Nous ne calons pas par enceinte mais par function groups. Ce travail requiert une grande précision sur la position des enceintes.
Nous mettons un micro pour vérifier si la déclaration de l’enceinte dans le logiciel fonctionne bien, sa position xyz et son axe, et on l’améliore si nécessaire.
En tout, un mois et demi pour l’installation complète des enceintes et un calage en cinq fois six heures. Celui-ci a été encadré par d&b et principalement par Pierre Scalco que nous remercions aussi.

SLU : Une correction tonale générale a été effectuée ?

Unisson Design : Nous en avons un peu, mais c’est très léger. Sur les subs et pour cette comédie musicale, nous avons par exemple décidé de travailler sans infra. Nous avons des presets pour cela. Nous utilisons beaucoup les sub comme un canal LFE.

SLU : Et pour les retours

Unisson Design : Les retours sur scène sont délivrés par des enceintes E8, utilisées classiquement sur deux plans pour permettre de garder une image sonore cohérente avec les déplacements de décor du plateau. Dans une programmation de comédie musicale à d’anglo-saxonne comme ici, il n’y pas de ears. Les chanteurs travaillent sans retours voix, uniquement avec celui de l’orchestre.


Les retours E8 se cachent parfaitement dans le plafond au-dessus de la scène. Saurez-vous les trouver ?

Ce sont vraiment des retours d’appoint car les artistes bénéficient beaucoup du champ direct de l’orchestre qui est séparé en deux groupes, disposés en proximité de chaque côté de la scène. Cette absence de retour voix oblige les artistes sur scène à donner suffisamment pour qu’ils puissent bien s’entendre entre eux. Cela crée un équilibre naturel qui évite tout rattrapage au mixage. Nous avons aussi des retours en backstage avec sept enceintes 5S qui diffusent le mix général.


Avé DPA ! Que des omnis, ici collé sur le bord du casque, à hauteur du front.

SLU : Comme nous sommes backstage, nous pourrions parler des micros et de la HF ?

Unisson Design : Les micros utilisés sont tous des DPA 6061 en HF avec des liaisons Sennheiser 6000. Ils sont soit dissimulés dans les accessoires comme les casques, positionnés dans les cheveux ou enfin sur le front des comédiens. Pour les rôles principaux qui jouent pendant plus de 70% de la représentation ce qui empêche toute intervention en cas de panne, ils sont doublés.

Une baie HF en Sennheiser Digital 6000. Remarquez les plaques ajourées BLIVE. La classe !

SLU : Vous suivez tous les comédiens en spatialisé ?

Unisson Design : Avec leur grand nombre, ce serait difficile de le faire manuellement. II était indispensable de préconiser un système de tracking pour automatiser leur déplacement dans la matrice.


Enceinte 5S en retour backstage et antenne pour le tracking Zactrack.

SLU : Comment avez-vous choisi votre système de tracking ?

Unisson Design : Nous avons cherché un système capable de diriger du son et de la lumière. Nous voulions éviter toute boîte de conversion, donc il fallait déjà du natif.

Les changements de costumes très fréquents et le mode de répétition et de montage des spectacles ne nous permettent pas l’apprentissage et l’exploitation de systèmes avec des capteurs vidéo.


Chaque émetteur (beacon) du tracker est logé avec le pack Sennheiser dans des ceintures URSA adaptées sur mesure pour chaque comédien.

Nous nous sommes donc tournés vers Zactrack qui, en plus d’utiliser un système d’émetteur HF (beacon), remplit tous les critères.
Nous avons 10 antennes au total autour de la scène pour gérer toutes les contraintes de l’avant-scène et les différents murs qui la divisent.
Chaque comédien est équipé d’un système de tracking HF, 27 au total sur ce spectacle.

SLU : Cela paraît simple à mettre en oeuvre

Unisson Design : La HF étant absorbée par le corps humain. Elle peut être perturbée si la densité d’artistes est importante sur scène et si le comédien pivote beaucoup sur lui-même, ce qui est souvent le cas dans une comédie musicale.
Pour les comédiens principaux, nous doublons l’émetteur, un devant et un derrière. Ceci permet de se prémunir de toute perte de signal. Si jamais nous avons un défaut de tracking, ce n’est pas trop problématique sur le son, nous avons des solutions que nous verrons plus tard.


WaveTool à gauche, et Zactrack à droite, les comédiens sont suivis en permanence.

SLU : Comment surveille-t-on tout ça ?

Unisson Design : HF, audio, chat avec la régie et enregistrement, c’est le logiciel WaveTool qui s’en charge. On peut enregistrer les cinq dernières minutes, ce qui permet d’écouter pour comprendre une problématique sur un des comédiens. Il est connecté en réseau aux WSM des Sennheiser et il reçoit les informations système. Malgré son rachat par Shure, le logiciel reste multimarque et pensé pour la comédie musicale. Le logiciel Zactrack permet de monitorer l’ensemble des capteurs de tracking.


Le logiciel Zactrack et le trajet des comédiens © Unisson Design

SLU : La localisation des trackers est précise ?

Unisson Design : Oui, cela peut être très précis. Mais ce n’est pas le but recherché. D’ailleurs le système offre un paramètre de tolérance que nous utilisons. En dessous d’un seuil de déplacement, la position n’est pas modifiée. Cela évite d’interpréter les petits déplacements des comédiens.

Nous transférons les données en provenance de Zactrack aux processeurs DS100 qui gèrent la spatialisation via le logiciel En-Snap. Il permet de créer un cercle de tolérance autour du beacon où tout mouvement ne sera pas obligatoirement interprété. Nous le fixons à 30 cm. Si une perte de tracking est observée, nous pouvons configurer une position par défaut où le comédien est repositionné jusqu’à la reprise de son signal de tracking.

SLU : Le tracking doit être calibré ?

Unisson Design : Une fois les antennes placées, nous devons les calibrer par rapport au design. Nous avons trois capteurs, un qui déclare le point zéro, l’autre l’axe x et le dernier l’axe y. Les antennes se voient entre elles et sont ainsi capables de produire une position fiable. Nous devons ensuite réadapter les dimensions du plateau au design du logiciel R1.


3 racks de scène, HF, orchestre cour et orchestre jardin.
Un des boîtiers ME1 d’Allen & Heath avec lesquels les musiciens créent leur mix retour à partir de sources individuelles et stems fournis par la console FOH.

SLU : Avant de repartir à la régie, un coup d’œil sur les racks de scène ?

Unisson Design : Nous avons trois rack de scène, un qui reçoit en AES les sorties audio des systèmes HF, un pour l’orchestre à cour et un pour l’orchestre à jardin. Ils sont fibrés et reliés en AutoRouter Optocore directement au nodal, pour ensuite être redirigés vers la console.

L’intégralité de l’installation audio du Lido2 © Unisson Design

SLU : Comment la régie technique est-elle organisée ?

Unisson Design : Pour le show, on a un seul opérateur au mix et deux opératrices à la HF. Nous devons donc faciliter beaucoup d’opérations. Les musiciens de l’orchestre gèrent leur propre retour avec des boîtiers personnels ME1 d’Allen & Heath. Cela permet à l’ingénieur du son de se concentrer sur le mixage.
Il utilise une console DiGiCo Quantum SD7 Théâtre, une version qui a été développée pour les mixeurs de Broadway. Il permet de rendre beaucoup plus rapide la partie d’encodage pour le mix à l’anglaise des comédies musicales.


La régie, très ramassée pour permettre une exploitation par un seul opérateur.

SLU : Le mix à l’anglaise d’une comédie musicale ?

Unisson Design : Le mixage à l’anglaise aussi appelé mix line-to-line impose de suivre en permanence aux faders les répliques des comédiens en isolant chaque réplique active par l’atténuation des autres micros. C’est un exercice assez difficile que nous maîtrisons parfaitement. En diminuant ainsi toutes les sources non actives, nous évitons beaucoup d’effets de déphasage, de doublage et de diaphonie entre les capteurs. Le résultat s’entend énormément dans la qualité finale obtenue, avec un son extrêmement précis et intelligible.

SLU : Je confirme !

Unisson Design : Pour cela la console doit permettre un encodage précis nécessaire à l’ingé son pour affronter chaque scène en réaffectant l’ordre des faders des voix à gérer. Nous avons plus de 200 snapshots qui s’enchaînent. La SD7 Théâtre est faite pour cela. Elle peut aussi gérer un changement de musicien ou de comédien en rappelant ses propres paramètres dans chaque mémoire.

SLU : Elle gère aussi les effets sonores ?

Unisson Design : Les effets sont générés par un QLab piloté en MIDI par la console. Il fait aussi passerelle pour envoyer des informations vers d’autres logiciels dont En-Snap qui gère la spatialisation.


Le logiciel QLab pour les automations d’effets, et de trajectoire de spatialisation © Unisson Design
Le logiciel Riedel qui permet de gérer l’intercom en accédant à tous les boîtiers © Unisson Design
Le logiciel R1 pour la gestion de la diffusion © Unisson Design

SLU : Pourquoi utiliser le logiciel En-Snap pour la spatialisation ?

Unisson Design : C’est rendu nécessaire par le nombre de canaux à gérer dans la spatialisation, il ne faut pas oublier que nous utilisons deux processeurs DS100. En-Snap est capable de les gérer pour le mixage objet. Il reçoit aussi les informations de tracking et permet leur interprétation.


Le logiciel En-Snap et ses objets : l’orchestre à cour et à jardin, et les comédiens pour l’instant au centre face. © Unisson Design
Les objets des comédiens reçoivent les informations des trackers © Unisson Design

SLU : C’est-à- dire ?

Unisson Design : Il y a certains cas où nous devons agir d’une façon prédéterminée suivant l’activité d’un tracker. Par exemple nous avons la position d’emergency, très pratique en cas de perte de l’un d’eux.

Les paramètres d’interprétation de trackers propres à En-Snap sont indispensables © Unisson Design

Il fixe une position par défaut à l’objet, par exemple au centre, à laquelle il retournera s’il ne reçoit pas d’information de son tracker pendant plus de 20 secondes.

Nous utilisons aussi le principe de tolérance en déterminant un radius autour de la position du tracker où la position de l’objet restera inchangée.

SLU : Il y a une spatialisation de base ?

Unisson Design : Oui. Les positions des instruments de l’orchestre ne bougent pas. Ils sont placés comme en visuel, à cour et à jardin.

SLU : Et ensuite vous intervenez manuellement ?

Unisson Design : Tous les comédiens étant trackés, nous n’intervenons pas. Les trackers commandent chaque objet pendant tout le show. Seule exception, certaines scènes qui doivent être gérées manuellement. Nous avons à un moment un comédien qui se trouve à l’aplomb de la première ligne de diffusion. Dans le principe de la spatialisation, quand un comédien est devant une enceinte, il n’y a plus de son dans cette enceinte.

Là, nous voulons garder de l’incidence sonore à cet endroit. Nous créons donc pour ces cas très particulier un snapshot dans En–Snap. Nous le rappelons au bon moment par l’envoi depuis la console de cues MIDI à QLab qui envoie des commandes à En-Snap en OSC. Nous l’utilisons aussi pour gérer des trajectoires d’objets. Tout est écrit et programmé pour éviter à l’opérateur le moins d’actions possible, car il est très accaparé par le mixage line-to-line.

SLU : Les DS100 reçoivent les sorties directes de la console ?

Unisson Design : Pour plusieurs raisons, nous n’utilisons pas des direct out mais des groupes. Nous avons par exemple des comédiens qui ont plusieurs micros au fil de la représentation. En revanche, c’est toujours le même tracker et donc le même objet dans la spatialisation. Nous utilisons donc un groupe nourri par ses différents micros. Idem pour les musiciens qui jouent plusieurs instruments au même endroit. Donc le groupe a tout son sens et avec la SD7, nous avons assez de ressources pour les fournir tous.


La spatialisation est gérée à travers 14 function groups, des groupes de spatialisation qui correspondent à chacune des lignes d’enceintes © Unisson Design

SLU : Combien de function groups ?

Unisson Design : Nous utilisons 14 function groups dans les DS100 pour gérer la spatialisation. Ils sont tous en mode full, délai et amplitude. Sur les tracking nous avons un taux de rafraîchissement de 6 Hz, conditionné par le serveur utilisé et le nombre de trackers utilisés simultanément.
Honnêtement pour tracker Usain Bolt, ça ne marcherait pas (rires) mais ici c’est parfait. Les déplacements sont très fluides et restent raisonnables en vitesse. Nous n’avons donc pas de perturbations audibles dues à des déplacements rapides sur de grandes distances.

SLU : Et quel type d’algorithme ?

Unisson Design : Nous sommes en WFS interprété par d&b et son propre algorithme. En termes de rendu sonore, c’est ce qui est le plus proche de la vérité, sans compromis. La variable dans les function groups que nous utilisons le plus est la valeur de spread. C’est l’étalement d‘un objet dans la diffusion.
Suivant le type de zone et la perception des enceintes par son audience, nous pouvons choisir de “spreader” plus ou moins les objets. Ceci permet de contrôler la présence de l’objet dans une majorité d’enceintes de cette zone ou à l’inverse d’obtenir un placement beaucoup plus localisé. Nous pouvons ainsi optimiser la spatialisation à chaque format de zone d’audience.

En-Space, la réverbération intégrée au DS-100, dans toute sa simplicité et qualité © Unisson Design

SLU : Vous utilisez la réverbération En-Space ?

Léonard Françon : Je n’ai jamais entendu une réverbe comme ça. Nous arrivons pratiquement à changer la réverbération de la salle.

Cyril Auclair : C’est la plus belle ! Un vrai coup de cœur. Avec une décroissance sans aucun artefact, elle est parfaite. Nous ne l’utilisons que pour les voix chantées et pour créer certains effets. Sa balance avant arrière est parfaite pour régler son équilibre. Pour les musiciens nous trichons un peu en gardant nos habitudes avec une M6000 nourrie depuis la console. Elle est routée dans un objet stéréo dans le DS100.


Le synoptique réseau pour l’audio, tout en Luminex © Unisson Design

SLU : Quel système de distribution utilisez-vous ?

Unisson Design : Toutes les lignes et les réseaux de la salle transitent par le nodal. Nous avons une distribution totale en fibre monomode, multimode, RJ45, AES, XLR, SDI , etc…. Essentiellement en Dante pour l’audio. Tous les switches sont des Luminex GigaCore 30i.

La partie câblage a été réalisée par Tech Audio Yousense, une filiale de Eiffage. La partie installation, intégration, câblage et programmation des machines a été totalement gérée par nos soins.

SLU : Ce nodal est plutôt impressionnant ?

Unisson Design : En fait, c’est assez simple. Les deux premiers racks de gauche concernent la diffusion sonore avec l’ensemble des amplificateurs d&b dont vingt-quatre 5D, qui intègrent du Dante en natif et qui permettent d’obtenir huit canaux d’amplification sur 1U.


L’impressionnant nodal exprime indéniablement l’excellence de l’installation.

Ils alimentent toutes les enceintes E8 et 44S. Neuf amplis 40D pour les deux mains et les subwoofers de la diffusion, plus deux autres pour les retours. Les DS10 gèrent la conversion Dante AES pour les 40D. Nous retrouvons bien sur les deux processeurs DS100 pour la spatialisation. Un patch speakON gère la mobilité d’enceintes sur scène.


Les deux processeurs DS100 pour 128 sorties vers le système de sonorisation spatialisé.

SLU : Pourquoi deux DS100 ?

Unisson Design : Comme le DS100 ne propose que 64 sorties, il nous en fallait deux pour prendre en compte l’ensemble des 130 enceintes de l’installation.
Au milieu de la baie audio, nous trouvons la matrice Allen & Heath AHM64 utilisée pour la distribution audio généraliste dans les différentes zones de l’établissement ainsi que pour les retours personnels des musiciens.

Ensuite le système pour les malentendants, avec un Sennheiser SR2020. Une matrice WisyCom MAT288 pour gérer toutes les antennes HF, très pratique pour le pilotage de leurs gains à distance. Le serveur du système de tracking Zactrack SMART avec une double connexion RJ45 pour les antennes et les informations OSC.


La baie audio accueille les autres périphériques audio du bâtiment.

Deux Orange Box DiGiCo font la passerelle de l’Optocore des consoles vers le Dante, une pour gérer les moniteurs personnels des musiciens et la deuxième pour alimenter les matrices DS100.

En dessous, un patch audio sur lequel nous accédons à toutes les entrées et sorties de tous les boitiers audio du bâtiment.


Unisson Design : La quatrième baie est dédiée à la gestion des réseaux. Nos configurations de racks de scène peuvent changer suivant les spectacles et l’AutoRouter est là pour gérer automatiquement le routage de la fibre entre les racks et la console.
C’est indispensable dans notre configuration pour garder de la souplesse. En dessous nous avons notre patch Fibre et le patch RJ45. Et dans la dernière baie, nous retrouvons l’interphonie Artist 1024 de Riedel et toutes les matrices vidéo accompagnées de leurs patchs.

En revenant dans la salle de spectacles et à quelques minutes de la représentation, nous avons encore un peu de temps pour aborder la spatialisation de manière plus générale.

SLU : Avez-vous une approche particulière de la spatialisation ?

Unisson Design : Pour nous c’est très récent. Nous avons déjà employé la spatialisation, mais en revenant au traditionnel LCR sur une autre prestation, on a ressenti de la frustration. Le mixage est plus tolérant car tous les problèmes que nous avons typiquement en comédie musicale avec les micros omni, les face to face, les déphasages, sont beaucoup moins sensibles ; c’est plus confortable.

La spatialisation est basée sur une démarche scientifique et respecte une acoustique naturelle. Nous avons une salle. Elle a son acoustique. Si je place mon objet à un endroit précis, il doit sonner comme s’il n’y avait pas de repiquage, simplement plus fort. C‘est ce que nous faisons depuis des années dans les théâtres mais avec des méthodes complexes de gestion de délais dans les systèmes traditionnels.

SLU : Et pour le tracking ?

Unisson Design : Le tracking, c’est énorme. Une comédie musicale sans tracking cela veut dire un travail important de positionnement pendant l’encodage, qui en plus doit être mis à jour si la mise en scène change.

SLU : Le mixage est moins sensible à l’erreur ?

Unisson Design : A chaque endroit de la salle, nous avons une représentation visuelle cohérente de l’image sonore. Nous avons aussi un impressionnant rendu du phénomène de profondeur.

SLU : Donc moins de corrections ?

Unisson Design : Le rapport entre le sonorisé et l’acoustique étant en lien, cela entraîne moins de travail de correction en fréquence. Nous corrigeons uniquement des défauts de placement ou de position de micros. Avant, sur des systèmes traditionnels, on disait de ne surtout pas regarder la courbe de l’EQ. Avec ce système, ce n’est plus le cas.

SLU : Et au niveau dynamique ?

Unisson Design : L’énergie est là, il n’y a aucun problème, Cela retranscrit ce qui se passe sur scène. Si dans le traditionnel, nous avions cette tendance d’aimer être dans le système, en spatialisé, c’est une autre sensation qui respecte le naturel. Cela change le ressenti dynamique. Le travail de la compression sur les voix est juste là pour gérer les sauts de dynamiques et offrir au mixeur une bonne base pour son suivi.


La scène face à la régie; ça donne envie.

SLU : Le public se rend-il compte de votre travail et de vos outils ?

Cyril Auclair : Nous avons des spectateurs qui nous disent avoir l’impression que le son est naturel et que le show n’est pas sonorisé…

Léonard Françon : Le retour le plus fréquent et qui à notre niveau signifie que le contrat est bien rempli, c’est quand des spectateurs viennent nous demander s’il y avait des micros. Eh oui ! il y a des micros et une importante ingénierie, mais cela ne s’entend pas.

SLU : Le metteur en scène remarque la différence ?

Unisson Design : Le metteur en scène est venu écouter ce qu’on a fait en spatialisé et son retour a été très bon, dithyrambique. Cela correspond à ses attentes. Il voulait un côté théâtral et avec la spatialisation, il ne se pose plus de questions.

SLU : Et pour le chef d’orchestre ?

Unisson Design : C’est compliqué pour lui avec un orchestre coupé en deux. À un moment il est venu en salle et nous a demandé si la diffusion était en service, car il trouvait que c’était juste acoustique. On a fermé et…“Ah oui !”. C’est la seule réaction qu’on a eue de sa part. Nous avons ouvert à nouveau, il a dit : “c’est super” et il est parti.

SLU : Est ce que les systèmes spatialisés vont devenir la norme dans vos sound designs ?

Unisson Design : Nous sommes encore à une frontière. Tout ne va pas passer en son spatialisé. Il faut s’adapter en fonction du lieu. Je pense que sur une échelle de quelques années, on va doucement basculer. Pour les acteurs de notre métier, c’est un nouvel apprentissage, une vraie remise en question qu’il faut accepter.
Nous voyons des salles qui commencent à s’ouvrir au spatialisé. J’apprécie cette démarche. Cela doit être compliqué pour l’accueil et ça ne doit pas être facile tous les jours. Pas que ce soit compliqué à utiliser, mais il faut apprendre et accepter ce nouveau gap. Si nécessaire, nous pouvons utiliser des mémoires et des snapshots pour simuler des espaces traditionnels LR et LCR.

SLU : Avez-vous observé des limites avec ce système ?

Unisson Design : Nous avons un recul assez restreint en termes de types de spectacles que nous avons gérés dans cette salle. Pour la comédie musicale, non. Nous avons pu faire tout ce que nous voulions sans jamais être bloqués dans le processus créatif.
La question va se poser lors d’un prochain spectacle qui comportera beaucoup de séquences enregistrées. Cela va être une nouvelle phase d’expérimentation. Ce sera pour la période des JO. Avec aucun instrument acoustique, cela va sûrement être un atout d’être spatialisé.

Comme vous avez pu le constater, le travail d’intégration pour cette nouvelle installation de référence a été énorme. Sa réalisation sans aucun compromis est au niveau des enjeux techniques qui y ont été déployés. En sortant du spectacle, il reste une vraie sensation de plaisir et de confort pour le spectateur et de perfection pour le technicien.

Le tout est très habilement équilibré par Unisson Design qui donne, par la maîtrise de sa spécialité, ses lettres de noblesse à la comédie musicale sur la plus belle avenue de Paris. Et quand toute une salle tourne la tête vers les sources actives sans jamais se tromper, nous pouvons dire que le pari de la spatialisation a bien été gagné.

D’autres informations sur le site Unisson Design et sur le site Lido2 Paris

Et à lire aussi ETC Apex 10 et Sensor3 mais aussi Elation font leur entrée au Lido 2 Paris pour une transition vers la Led et le Music-Hall

Le Volero Wave Claypaky illumine Deathpact au Brooklyn Steel

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Lorsque le mystérieux producteur de musique électronique et artiste Deathpact a joué au Brooklyn Steel après la fête du Travail, le concepteur lumière Christian Jackson a utilisé 24 Volero Waves et huit Mythos 2 Claypaky pour un show adapté à la taille de la salle.


Pour sa tournée en tête d’affiche, Deathpact utilise un modèle de conception, qui est adapté à différentes configurations de scène dans divers lieux à travers les États-Unis et modifié pour chaque performance importante. Le design comporte de multiples panneaux vidéo transparents entre les colonnes de lumière, ce qui donne un aspect 3D aux tableaux pour le contenu vidéo.

« J’attendais l’occasion d’utiliser les Volero Wave dans le monde réel, et il s’agissait d’un concours de circonstances idéal pour les mettre à l’épreuve », déclare M. Jackson.

« Nous disposions d’un espace physique et d’un budget limités, mais par chance, notre fournisseur, Gateway Productions, possédait le nombre idéal de Volero pour s’adapter à la scène exactement dans la configuration dont nous avions besoin pour réaliser le projet. J’adore l’aspect de la tête de l’appareil, de type réflecteur, avec une lentille rectangulaire ».


Jackson a empilé quatre Volero Wave bout à bout sur six colonnes régulièrement espacées entre les panneaux vidéo.
« Dans cette conception particulière, le Volero Wave a vraiment permis aux couleurs de s’extraire d’une manière qui imite l’esthétique carré/colonne de la conception vidéo.

Il a produit un puissant effet 3D en bordant la vidéo qui pouvait être simple ou folle en fonction du moment, explique Jackson. La vitesse et la densité du faisceau me font penser à une rangée massive de miroirs scanners à LED qui tournent à toute vitesse.


En outre, il note que « Le Volero Wave est sans aucun doute la barre de sources leds motorisée en tilt la plus élégante et la plus attrayante du marché. »


Crédits :
Gestion – Blood Company
Directeur de tournée – Davon Johnson
Programmateur de tournée / VJ – Jayson Esguerra


D’autres informations sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

Bruno Poet fait des merveilles avec les Khamsin TC pour Macbeth à Londres

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©Marc Brenner

La production de Max Webster de la tragédie sanglante et surnaturelle de Shakespeare, Macbeth, avec David Tennant et Cush Jumbo, a fait l’objet de fantastiques appréciations au Donmar Warehouse de Londres en décembre.


©Marc Brenner

Dans le décor austère et minimaliste de Rosanna Vize, composé d’une surface plane et blanche soutenue par un mur de verre qui isole les acteurs de l’action, le public entend au moyen d’écouteurs binauraux qui transmettent chaque nuance du discours des acteurs, l’entraînant de plus en plus profondément dans le texte et dans l’état d’esprit de Macbeth.


L’éclairagiste Bruno Poet accentue cette intensité à l’aide de projecteurs Ayrton Khamsin TC : « La simplicité du décor, la scène blanche aux arêtes vives contrastant fortement avec l’environnement noir, combinée au détail de l’environnement sonore, signifie qu’il n’était pas toujours nécessaire de voir entièrement les visages des acteurs, explique Bruno Poet.
Cela m’a donné beaucoup de liberté pour utiliser l’éclairage de manière très directionnelle et sculpturale, et les Khamsin TC en ont effectué l’éclairage principal. »

Poet n’a utilisé que six Ayrton Khamsin TC (True Colour) dans le gril. « La qualité de la lumière produite par le moteur TC du Khamsin était magnifique et m’a offert de nombreuses possibilités créatives », explique-t-il.

Un Khamsin TC a été installé à chaque coin de la scène et deux autres au centre de la scène. « Le zoom étant très large, j’ai découvert avec plaisir que je pouvais éclairer toute la scène avec un seul Khamsin. Évidemment, à d’autres moments, nous les avons répartis de différentes manières, mais un seul projecteur était suffisamment lumineux pour éclairer toute la scène, inondée par le zoom large avec de belles découpes nettes autour. »


©Marc Brenner

« Il y avait suffisamment de réflexion sur la scène blanche pour éclairer les visages des acteurs et me donner ces rendus propres, avec une seule ombre sur la scène, ce qui m’a donné une image très forte pour les moments importants tels que le fameux discours de la dague.

©Marc Brenner

« Les frosts du Khamsin m’ont offert encore plus d’opportunités : Je pouvais découper très proprement le sol de la scène et utiliser le frost léger pour adoucir les bords, ou utiliser le eavy frost pour diffuser plus largement et attraper les acteurs lorsqu’ils se tenaient au bord de la scène. C’était un très, très bel effet. »

La majeure partie de la production se déroule dans un blanc éclatant, corrigé pour correspondre à la couleur 201 des panneaux que Poet utilise à d’autres endroits de la structure, ou dans un bleu métallique.

« Cela a bien fonctionné, explique-t-il. L’austérité de l’image a permis à la couleur de s’imposer dans les rares moments où j’ai choisi de l’utiliser, comme dans la scène des apparitions, qui est d’un rouge monochrome profond, et dans la bataille, qui est d’un vert intense, mais le faisceau du TC avait encore beaucoup de puissance, même lorsqu’il était très étendu et que l’on ajoutait une couleur saturée. »

« Les projecteurs mobiles sont souvent optimisés pour être incroyablement lumineux en blanc et en zoom serré, mais ils chutent dès que l’on ajoute de la couleur ou que l’on élargit le champ d’action. Mais si vous avez beaucoup de puissance au départ, vous pouvez vous permettre d’en perdre un peu. J’ai fait fonctionner les Khamsin à 30-40 % pendant la majeure partie du spectacle, ce qui m’a permis d’augmenter le contraste et l’intensité à chaque fois que nous en avions besoin. »


©Marc Brenner

Poet connaît bien les luminaires Ayrton pour les avoir largement utilisés et appréciés dans le cadre de son travail musical en live avec des groupes tels que Sigur Rós et les Pet Shop Boys, mais il les a rarement utilisés au théâtre.

« Je m’inquiétais du bruit qu’ils auraient pu faire dans un environnement théâtral, mais les tests que nous avons effectués avec Briony Berning d’Ambersphere (distributeur exclusif d’Ayrton au Royaume-Uni) ont montré qu’ils étaient aussi silencieux que n’importe quelle source lumineuse que j’ai utilisée dans un théâtre, même dans une salle minuscule comme le Donmar. Et lorsque Briony m’a parlé du moteur TC, j’ai eu envie de les essayer au théâtre. »
« Ils se sont avérés parfaits pour la production et j’ai été ravi des résultats. Le silence, la qualité de la lumière du moteur TC, la largeur du zoom et le fait qu’il dispose de frosts léger et lourd et de couteaux – voilà toutes les caractéristiques que je recherchais. Le Khamsin fera certainement partie de mon arsenal pour d’autres pièces de théâtre à l’avenir. »

Miguel Figueiredo, responsable de l’éclairage au Donmar Warehouse, commente : « Les Khamsin TC que nous avons loués pour la production de Macbeth ont brillamment rempli leur mission. Nous avions besoin d’une solution silencieuse, car le spectacle est sensible au son, avec un bon rendu des couleurs, et qui puisse être utilisée pour couvrir l’espace de jeu principal dans les scènes où une seule unité et de la brume font tout le travail d’éclairage. Tout cela a été réalisé avec l’Ayrton Khamsin. Il convient également de souligner leur fiabilité : nous n’avons eu aucun problème avec ces appareils et ils se remettent en position de manière très précise entre les changements. »

Les luminaires Khamsin TC ont été fournis par Neg Earth Lights.

Pour plus d’informations sur Ayrton Khamsin et sur la gamme complète de luminaires à LED et à laser d’Ayrton, sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

After-Work ETC le 27 février. Venez tout schuss !

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Les bureaux ETC prennent des allures de station de ski pour le premier After-Work de l’année 2024 à Saint-Denis. Le fabricant américain d’éclairage scénique et architectural invite tous les passionnés de lumière à venir réseauter dans une bonne ambiance.


Cet évènement intitulé « les produits font du ski » sera l’occasion de découvrir les 3 nouveaux projecteurs asservis de la gamme High End Systems, de boire un verre en discutant avec d’autres professionnels du secteur et de profiter d’une tartiflette, cuisinée directement devant les convives dans la cuisine du showroom.
Comme toujours avec ETC, l’ambiance sera conviviale, l’accueil chaleureux et le petit cadeau d’accueil au rendez-vous.

Dans un objectif de lutte contre le gaspillage, ETC a mis comme toujours un lien d’inscription à cette soirée ICI. Tous les professionnels sont invités à confirmer leur présence à l’avance.

RDV mardi 27 février à partir de 18 h 00 : ETC France – 6 boulevard de la Libération – UrbaParc, Bat E – 93200 Saint-Denis

Le Welsh National Opera fait l’éloge du générateur MDG ATMe

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Opéra Ainadamar produit au WNO en 2023 © Credit Johan Persson

Ben Naylor, responsable de l’éclairage et du son au Welsh National Opera, a été ravi de prendre récemment possession d’un générateur de brume ATMe de MDG et d’une unité numérique theFAN™, tous deux logés dans le Flight Case vertical spécialement conçu par MDG.

Opéra Ainadamar produit au WNO en 2023 © Credit Johan Persson

Naylor a expliqué son choix de MDG et de cette combinaison d’équipements qui a été fournie par Robe/MDG UK. « Nous recherchions depuis longtemps une meilleure homogénéité de la couverture de la brume, car les générateurs que nous avons utilisés par le passé étaient inégaux et produisaient généralement plus de brume dans les coulisses que sur la scène !

La solution ATMe avec son flight case et son ventilateur nous permet non seulement d’obtenir une couverture de brume fantastique sur scène, mais c’est aussi un moyen sûr et efficace de faire circuler l’équipement. »

Le Flight Case vertical est une conception sur mesure avec des compartiments aménagés qui contiennent un générateur de brume ATMe (ou n’importe lequel des générateurs de brouillard Me1, Me2 ou MAX 3000), theFAN, deux bouteilles de CO2 de 9 kg (20lb), une bouteille de 4 l de fluide MDG Neutral et un tiroir à outils pratique, le tout dans une unité plug-and-play de construction robuste qui peut être utilisée simplement et en toute sécurité pour le transport.


L’ATMe, theFAN et le Vertical Flight Case ont été achetés pour le stock général du WNO, plutôt que pour une production spécifique.
« Nous réalisons beaucoup de coproductions avec d’autres compagnies d’opéra et nous voyons que MDG est spécifié sur de nombreuses productions sur lesquelles nous travaillons.
On remarque également que, depuis cinq ans, de plus en plus d’éclairagistes demandent également des produits MDG. »
Naylor et son équipe technique ont été très impressionnés par le conditionnement soigné et la mobilité de leurs nouveaux produits, ainsi que par leur facilité d’utilisation en tournée.

« L’ATMe et theFAN sont très faciles à utiliser et, comme ils sont intégrés dans un seul flight case, les déplacer d’un lieu à l’autre est un rêve. La maintenance est simple et le fait d’avoir une bouteille de gaz de rechange et toutes les pièces de rechange dans le flight case signifie que nous n’avons pas à nous inquiéter d’une panne de gaz. C’est très sécurisant pour les tournées. »


Opéra Ainadamar produit au WNO en 2023 © Credit Johan Persson.

« Je peux honnêtement dire que l’ATMe est le meilleur générateur de brouillard que nous ayons jamais utilisé, en particulier pour sa capacité à produire et à remplir l’espace d’une brume lisse et homogène. Il a dépassé nos attentes et a bien voyagé au cours de cette dernière tournée. Au cours de cette saison, l’ATMe est passé d’une brume lourde, de style rock, pour nos concerts avec beaucoup de faisceaux, à une brume très légère et subtile pour nos opéras. »

Naylor conclut : « Nous continuons à expérimenter le produit et à déterminer où le positionner dans chaque salle, mais nous le plaçons généralement en coulisse à cour ou à jardin, et nous n’avons eu à déplorer aucune plainte dans les salles où nous avons effectué des tournées. Cela fonctionne vraiment très bien pour nous. »

Pour plus d’informations sur les produits de MDG en matière de brume, de brouillard et de brouillard bas, visitez le site Axente et le site MDG

ESL accueille Julien Manneville technico-commercial Secteur Nord-Ouest France

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ESL Accueille Julien Manneville en qualité de technico-commercial itinérant sur le secteur nord-ouest de la France.

Après 10 années passées dans l’industrie comme technicien dans le domaine de l’électricité, Julien a voulu s’orienter vers un métier plus commercial, afin de prioriser le contact humain dans sa vie professionnelle.
Il a trouvé chez ESL l’opportunité de concilier ses compétences techniques et le négoce dans un milieu qu’il affectionne particulièrement. Nous lui souhaitons un franc succès.

Julien Manneville : « Le commerce est un métier qui m’anime, car il permet d’être au plus proche des clients et d’apporter les solutions adaptées à leurs besoins.
L’offre ESL est complète, les compétences internes nombreuses et diversifiées et les savoir-faire de nos différents ateliers « Made in France » sont de véritables atouts. Pour ESL c’est avant tout la proximité client qui prime et c’est pourquoi j’ai choisi d’intégrer cette grande famille, car ce sont des valeurs que je partage. »

Julien Manneville : Technico-commercial itinérant Secteur Nord-Ouest
Mobile : 06 29 59 60 43 – E-mail : [email protected]

 

La tournée de Lomepal avec Riccardo Piscopiello et les Robe FORTE

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Après une tournée en France qui s’est achevée le 6 décembre dernier à l’Accor Arena de Paris, le « Mauvais Ordre Tour » du rappeur Lomepal offrait une expérience visuelle exceptionnelle, grâce au design lumière et à la scénographie de Riccardo Piscopiello.


Inspirée par l’album « Mauvais Ordre », cette scénographie incroyable reposait principalement sur des structures métalliques qui se construisaient au fur et à mesure du spectacle.

Au début du show, avec seulement 2 Robe LEDBeam 350 pour éclairer l’artiste, Riccardo a construit les décors progressivement en ajoutant progressivement de nouveaux éléments de structures.
Cette approche dynamique créait une expérience unique pour les spectateurs, car la scène évoluait devant leurs yeux.

Les parties de structure en accroche étaient motorisées, avec 5 écrans sur rails et sur moteurs asservis et plusieurs modules au sol, certains sur des rails et d’autres sur roulettes étaient déplacés par une équipe de techniciens.
Le système conçu pour s’adapter aux capacités humaines, a permis de réduire le nombre de personnes nécessaires tout en assurant une expérience visuelle extraordinaire.


Au total, 38 techniciens assuraient le succès de chaque spectacle, couvrant les besoins en régie, en vidéo, en éclairage, en son, etc. Pour l’éclairage, Riccardo a choisi un kit de projecteurs Robe fourni par la société MPM Audiolight.

28 FORTE étaient accompagnés de 2 systèmes de poursuite RoboSpot pour contrôler simultanément 6 FORTE, dont 4 FORTE dédiés à l’artiste (face et latéraux).


« C’était la première fois que j’utilisais des FORTE, précise Riccardo Piscopiello, et honnêtement, je n’ai trouvé aucun défaut ! C’est une machine exceptionnelle qui a parfaitement répondu à nos besoins sur ce spectacle. »


En plus des FORTE, 24 MegaPointe étaient répartis sur la scène, et 24 MegaPointe étaient en accroche, positionnés à contre. 2 LEDBeam 350, utilisés au tout début du spectacle pour accompagner l’artiste, ont créé à eux seuls une atmosphère unique et intime avec les spectateurs.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Le son si je veux, où je veux, quand je veux

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Cela a pris des années, mais il semble bien que le son revienne sur le devant de la scène, décidé à ne plus se laisser tailler des croupières par les lumières, la vidéo et la scénographie, les grands fournisseurs de rêve de nos plateaux. Il était temps.

En dehors du ligne source qui a révolutionné le son au milieu des années 90, pas grand-chose n’est venu apporter de l’eau au moulin de la maxime qui dit qu’un concert en panne de lumières peut avoir lieu, mais pas en panne de son.


On a ainsi vu apparaître, les plus anciens diront réapparaître, les têtes cardioïdes, mais aussi un guidage mécanique et électronique de la dispersion horizontale, un lisseur de celle verticale et surtout l’immersif par objets. Ce dernier procédé a ouvert une formidable brèche dans le gauche/droite en offrant à un plus grand nombre de spectateurs, une image large, cohérente avec la scénographie et surtout reléguant aux oubliettes les interférences de la pseudo stéréo qui forcent à surtraiter les sources pour en garder l’essentiel. Du coup aujourd’hui le son est devenu ample, précis, dynamique, fidèle et peut même, si le show s’y prête, emmener la salle en immersion totale.

Il y a de quoi se faire plaisir sans se faire mal

Et le SPL des boîtes dans tout ça ? Il grimpe imperturbablement aidé par la sensibilité tout comme la fiabilité en hausse des transducteurs, bien emmaillotés dans des presets évitant la casse, malgré d’incroyables pics de tension apportant une dynamique et un impact génial au son.

Les gros moteurs 4” font désormais de l’aigu et du bon. Les doubles moteurs annulaires rencontrent un grand succès et un nouveau dôme Kevlar très prometteur vient même d’être présenté. Ajoutons des guides qui arrivent à créer et mettre en phase des arrangements coaxiaux délivrant une fois encore plus de précision, de portée et une finesse étonnante au haut du spectre.

Les niveaux ont beau être potentiellement déments, les nouveaux systèmes sont devenus linéaires et on peut avoir un super son à 95 dBA. On a bien les 5 P, puissance, précision, poids, portée et prix, mais avec la fidélité en plus. Il y a de quoi se faire plaisir sans se faire mal. Il se dégage, du son d’aujourd’hui, une force nouvelle plus dure, plus pure mais aussi une justesse et une douceur que la course au SPL et à la portée d’antan avaient relégué dans un flight. Jamais l’expression une main de fer dans un gant de velours n’a mieux décrit la diffusion moderne et tradi à la fois.

Seulement voilà, on rêve encore et toujours de totalement domestiquer le son, de le rendre aussi malléable que la lumière. On s’extasie devant une découpe, on soupire en regardant les arabesques d’un spot asservi, on rêve face au parfait couplage entre des faisceaux de lumière. On a certes progressé dans l’uniformisation verticale, dans celle horizontale, dans la portée, mais on veut aller encore plus loin.


On veut aller encore plus loin

On a donc imaginé, pour faire une analogie avec certains avions, ce qu’on peut appeler les systèmes instables, à savoir incapables de fonctionner de manière additive sans autant de DSP et d’amplis que de transducteurs. Et il peut y avoir beaucoup de transducteurs. Des diffuseurs conçus avec la promesse de l’absolue agilité et démocratie sonore.

Le son si je veux, quand je veux et où je veux devient la raison d’être de certaines maisons, la philosophie même de leurs produits et pas une simple option. Est-ce que ça marche ; oui, les résultats sont stupéfiants et les interfaces utilisateur sont impressionnantes. Est-ce que ça sonne ? La réponse est plus complexe et demande d’élargir la réflexion.

On sait tous, ne serait-ce que pour l’avoir essayé, que plus on appelle à la rescousse des armées de DSP, plus le son perd ses transitoires, sa dynamique, et in fine sa netteté. On se demande si le remède vaut plus que le mal qu’il combat. J’ai le souvenir d’un bon line array capable d’éviter une zone, en mesure de « mapper » du son avec une bonne efficacité, mais au rendu trop travaillé, trop artificiel, surtout pour une oreille française, attentive et parfois très critique.

Un son qui meut et émeut les spectateurs

Prenons le cas d’une salle de jauge moyenne avec balcon, quelques zones d’ombre et des parties réfléchissantes. Peut-on y garantir un bon contour, de l’impact dans le grave et une excellente distribution et définition du haut du spectre partout ? La réponse est oui pour un classique gauche / droite et encore plus pour un déploiement frontal par objets avec un point infra central et quelques rappels pour les deux solutions.

Il en va de même avec un système processé moderne capable d’offrir la dispersion horizontale comme verticale sur mesure, un guidage allant jusqu’au grave et suffisamment de ressources pour, attaqué par une matrice par objets, délivrer un positionnement sonore égal à celui visuel.
En admettant que le coût des deux systèmes soit comparable, la différence va se situer sur la flexibilité et la simplicité de la mise en œuvre, et la nature du rendu. Dans le cas du système traditionnel distribué et par objets, il faudra en passer par quelques enceintes pour boucher les trous, une négociation avec le scénographe pour le placement du bois et la possibilité d’accrocher les subs en central.
On disposera en revanche d’un excellent son, potentiellement cardioïde par l’infra mais aussi les têtes, et une surface de membranes et un nombre de moteurs identifiés, offrant la dynamique et le contour propre à une bonne exploitation musicale. Un son qui meut et émeut les spectateurs.


La façon dont fonctionnent les modules permet de pousser du son partout

Dans le cas du système processé, la nature du guidage et de la façon dont fonctionnent les modules permet de pousser du son partout, avec, si besoin, un niveau SPL et une balance tonale quasi équivalente pour tous les sièges. Ce même système offre aussi la possibilité d’isoler ce qui doit l’être, d’éviter les réflexions et les retours du plafond, et de « fermer » un gradin si le public ne s’y trouve pas, le tout d’un simple clic de souris. La flexibilité est non seulement incroyablement puissante, mais aussi totalement inédite à ce stade.
Le seul problème est que pour délivrer cet éventail de possibles, le système processé conforme le son ce qui implique une perte de transitoires, de profondeur et de naturel, quelque chose que l’on peut aussi ressentir quand on pousse dans ses derniers retranchements un algorithme de lissage du SPL et des aspérités dans la réponse en fréquence des line arrays d’une grande marque.

A cela s’ajoute un effet de proximité avec, par exemple, un chant lead qui vous mappe la tête comme si vous portiez un casque alors que la chanteuse est au bas mot 30 mètres plus bas… Ce type d’effet peut séduire un auditoire avide de sensations, beaucoup moins celui désireux d’assister à un concert qui peut réclamer une très grande fidélité en classique ou jazz. Peut-être est-il possible de faire jouer ces systèmes à plat, sans trop d’optimisation et de zonage mais en pareil cas, à quoi bon les déployer.

N’oublions pas le bas du spectre

Enfin la construction du grave et l’obtention à la fois du contour, d’une dose d’infra et d’un impact indispensables en concert, tout comme d’une distribution homogène, demandent de la surface de membrane et la possibilité de moduler entre renforts de grave en tête de ligne pour l’allonger, subs en accroche, subs au sol, les deux, les trois, bref, la meilleure stratégie et design possible pour le lieu et la demande artistique.

Cela est facile à faire avec les kits tradi mais beaucoup moins avec des systèmes processés full range intégrant pas ou peu de transducteurs aptes à générer un bas dynamique et conforme aux besoins des musiques modernes et, pour le moment, pas d’unités de graves additionnelles ou de subs.


Est-ce à dire que ces incroyables systèmes manquent leur cible ? Non, mais leur côté spectaculaire se fait aux dépends de certains critères objectifs qui les rendent plus désirables pour faire le show que pour le reproduire. Cela dit on n’imagine pas que cette technologie ne soit pas exploitée dans des lieux à la volumétrie, au TR ou aux dimensions telles à rendre indispensable la concentration de la pression spécifiquement sur les zones souhaitées.
Il en va de même en cas de besoins de zoning dynamique ou d’effets très marqués. A ce propos, de nouveaux modèles d’enceintes processées plus discrètes et prévues pour la seule voix ont fait leur apparition pour apporter leur flexibilité à des applications aux budgets plus serrés et aux besoins en SPL et largeur de spectre moindres.

Cette technologie étant très récente, on se doit enfin de garder à l’esprit que, la puissance des DSP ne cessant d’augmenter, rien n’empêche de croire que dans quelques années, n’apparaisse le produit capable de délivrer un rendu aussi naturel qu’efficace, accompagné par toute la panoplie d’enceintes de grave générant la pression et le guidage nécessaires à « coller » à ce que les têtes savent faire et à satisfaire les artistes en quête de contour. Vaste programme.

D’ici là mon cœur battra toujours plus fort pour les luthiers du multiplis, du titane et du Kevlar, les grosses têtes de l’électro-acoustique pour qui le DSP est un condiment plus qu’un ingrédient.
Marcel Dassault disait : « Un bel avion est un avion qui vole bien » Je crois vraiment qu’un son intègre est un son qui sonne bien.

 

Le Briteq BTI Blizzard BSW2 testé en live par Jocelyn Morel

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Lorsqu’on tourne avec des Artistes, suivant les versions d’un spectacle, on est parfois en tournée avec notre propre matériel provenant d’un loueur, ou parfois lorsqu’on fait des sessions dans des salles plus intimistes, on est souvent amené à travailler « accueilli », c’est-à-dire avec matériel fourni sur place par les prestataires locaux ou par les salles, et correspondant à une demande assez précise sur fiche technique.


Tournée Unplugged’N Roll de Jean-Baptiste Guégan.

C’est le cas pour moi cette année puisque je travaille en ce moment sur une version « Unplugged’N Roll » d’une soixantaine de dates de concerts de Jean-Baptiste Guégan, destinée tout spécialement a des jauges plus petites que celles dont on a l’habitude.
Dans ce type de configuration, on est amené à nous proposer assez souvent des machines assez diverses, tant qu’elles répondent à l’équivalence de ce qu’on demande sur notre fiche technique. Et bien souvent, ce genre d’exercice peut nous réserver d’excellentes surprises (comme parfois des mauvaises…).


Tournée Unplugged’N Roll de Jean-Baptiste Guégan.

De nombreux fabricants et marques proposent aujourd’hui des appareils tout à fait sympas, voire parfois fantastiques. Certains sur le marché « prémium », sont destinés quasi exclusivement à satisfaire le très haut standard professionnel. D’autres, sur des marchés intermédiaires, répondent aux besoins de prestations et d’utilisateurs dont le modèle économique est parfois plus serré, mais avec une exigence de qualité.

Si l’offre de produits « low cost » est assez pléthorique, surtout depuis l’explosion de la vente en ligne, la qualité des appareils qu’on y trouve n’est en rapport qu’avec leur prix… Ce qui est formidable sur le papier ne pourra au mieux que servir à contenter quelques activités peu soucieuses et peu conscientes de la moindre exigence en matière de lumière…
Il existe fort heureusement certaines marques qui proposent des produits tout à fait intéressants, ne proposant pas, bien entendu, des performances égales à des machines « prémium », mais capable d’offrir une alternative raisonnable et efficace (voir très efficace) pour de la prestation professionnelle là où une maîtrise de budget est économiquement nécessaire.
Je suis très vigilant sur les matériels qu’on me propose, car en tant qu’éclairagiste pour un Artiste, je suis en quelque sorte « dépositaire » et responsable de ce qui va être vu par le public lors de la représentation. Une production, un artiste, a donc validé l’aspect visuel qu’on doit fournir sur chaque concert et c’est à moi de le « garantir ». C’est mon premier travail d’éclairagiste en tournée.


Tournée Unplugged’N Roll de Jean-Baptiste Guégan.

Je vais ici vous parler d’une machine que j’ai pu utiliser récemment lors d’un concert. Elle fait partie des bonnes surprises dont on peut disposer. La machine en question est de la marque Briteq. C’est une marque que je connais depuis un certain nombre d’années, notamment pour sa capacité à fournir certains produits économiques souvent efficients et professionnels pour les prestataires et installateurs. Si certaines marques me font « peur » quand on me propose des références, J’y vais à tâtons en passant du temps pour connaître les réelles capacités de ce qu’on me propose avant d’accepter (ou de refuser dans certains cas.)


Tournée Unplugged’N Roll de Jean-Baptiste Guégan

« S’adapter » signifie « trouver des solutions d’équivalence », pas « faire avec n’importe quoi. » Avec Briteq, c’est loin d’être le cas. Je connais le sérieux de la maison. J’ai donc pu avoir (et en avant-première) un produit qui a été présenté lors des derniers JTSE sur le stand Briteq / Hit Music : le BTI Blizzard BSW2.



Sous ce nom barbare et impossible se cache un joli bébé, un projecteur asservi à leds de type Spot / Beam avec moteur de leds blanches de 450 Watts, et classé IP65.

BTI-BLIZZARD-BSW2

J’avais pu en parler avec les gens de Briteq sur leur stand des JTSE, aucune démonstration n’était vraiment proposée, mais ses caractéristiques m’ont semblé intéressantes.

Lorsque la possibilité de les tester « en live » lors d’une date dans les Hauts de France s’est présentée, je l’ai saisie, vu que les caractéristiques de l’engin se prêtaient parfaitement à mes besoins.

La machine se présente sous la forme d’une belle lyre de type « spot ». Elle peut proposer aussi de faire du « Beam » car son zoom de belle amplitude permet de serrer le faisceau jusqu’à 3°. Son zoom maximum de 30° n’est pas forcément aussi large que sur certaines machines de très haut standard professionnel, mais on dépasse largement la plupart de ce qui se fait sur des machines économiques.


Tournée Unplugged’N Roll de Jean-Baptiste Guégan

Le BTI Blizzard BSW2 (désolé pour le nom, ce n’est pas moi qui l’ai choisi…) est également présenté comme pouvant servir de projecteur « wash ». Heu alors… Bon… Là, non… Il est présenté comme un wash parce qu’il a un filtre frost… J’ai essayé la chose un peu dans tous les sens… Il s’agit d’un faisceau spot, avec un frost… ni plus ni moins.

Un frost efficace et très sympa, mais il faut arrêter de considérer que l’ajout d’un frost transforme un faisceau « spot » en faisceau « wash » ça n’a rien à voir… (et en plus on s’en moque car ces projecteurs étant complémentaires, dans 98 % des cas, on a quasiment toujours besoin des deux, et certainement pas de l’un à la place de l’autre !)

Mais ça ne rend pas ce sympathique projecteur moins efficace pour autant. C’est un excellent petit Spot/Beam. Et quand je dis « petit » ça n’est pas péjoratif, il est plutôt compact. Sa source LED de 450 W le place dans la catégorie des « petits » projecteurs (la gamme habituelle des projecteurs spot à LED pro s’étale d’environ 300 W jusqu’à 1 250 W) mais tout comme l’ensemble de ce qui se fait sur le marché, il bénéficie des avancées considérables qui ont été faites en matière d’optique, et son flux lumineux le placera d’emblée dans la cour des projecteurs « qui envoient du steak ».


Tournée Unplugged’N Roll de Jean-Baptiste Guégan.

Le fait qu’il soit IP répond à une préoccupation assez prédominante du marché qui est celle, d’une part, de l’étanchéité pour un usage extérieur en toute quiétude, et d’autre part, celle d’un entretien simplifié au minimum… De nombreux prestataires, et au plus haut niveau, s’équipent en lyres IP qui leur permettent de s’affranchir des nombreux nettoyages… Exit les sessions de passages de soufflette, de chiffons, et de cotons-tiges pour redonner de la lumière à des machines remplies de poussières et de crasse en tous genres…

Les couleurs sont très belles, les teintes sont précises, les pastels sont particulièrement nickels. J’utilise pas mal de teintes un peu « difficiles » pour les trichromies, comme certaines déclinaisons de CTO et d’ambrés, certains lavender un peu pâles, et je dois dire que mes attentes ont été comblées.
Ayant eu ici des modèles de présérie, j’ai pu voir de légers paliers dans les transitions de la couleur, venant a priori d’un software qui demande encore certaines écritures dans les semaines à venir, mais rien d’alarmant. Nous étions 3 techniciens dans la salle à nous en rendre compte. Le public n’a strictement rien remarqué.


Le kit de gobos tournants est très intéressant et varié. Les gobos fixes sont plutôt destinés à sculpter le faisceau en mode « Beam » mais peuvent se combiner parfois avec bonheur aux gobos tournants. La roue d’animation quand a elle est vraiment sympathique, créant un effet de passoire à rotation infinie vraiment intéressant. Bien plus intéressant par exemple que des stries continues mais qui ne peuvent fonctionner qu’à la verticale.
Le flux de lumière est chouette, ce projecteur a une vraie belle « patate ». Nous étions dans une salle assez petite, mais ses qualités le rendront parfaitement à l’aise dans des volumes plus grands.

Il serait injuste de dire qu’il équivaut en tout point à certaines machines du marché « prémium » dont l’ensemble des éléments (optiques, software, lumière, etc.) sont évidemment bien plus aboutis et technologiquement plus pointus. Il n’en demeure pas moins que ce BTI Blizzard BSW2 est aujourd’hui sur le marché et qu’il constitue une alternative économique très intéressante pour ceux qui veulent s’équiper en machine professionnelle.
Capable de répondre aux attentes d’éclairagistes exigeants. Il aura vraisemblablement une place méritée dans les parcs de location, et sera fort bien accueilli par les utilisateurs, même ceux qui peuvent être sceptiques quant à l’utilisation de marques qui sortent des quelques grands standards du marché, pour peu qu’ils se donnent la peine de l’essayer.

Venue Synthesis, la simulation acoustique 3D par JBL

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JBL présente Venue Synthesis, son nouveau logiciel de simulation acoustique 3D, conçu pour les concepteurs de systèmes JBL afin de prédire avec précision leurs performances acoustiques et leurs exigences mécaniques. Il remplace l’ancien logiciel Line Array Calculator.

L’interface utilisateur simplifiée et intuitive accélère le processus de design pour permettre un déploiement en un temps record. Le nouveau moteur « son » intégré génère des simulations de haute résolution pour reproduire avec précision les situations réelles, tandis que le moteur « mécanique » complet permet d’éditer des rapports précis sur le système et l’agencement des enceintes.


Créer ou importer la salle dans Venue Synthesis.

Pour commencer, le logiciel offre de nombreuses options pour créer la salle, à partir d’une feuille vierge à l’aide des outils intégrés ou en important des modèles 3D à partir de formats courants de fichiers géométriques tels que SketchUp, DXF, GCF, EASE et CATT-Acoustics. Ses outils permettent de modifier la géométrie et d’assigner les zones d’audience.


Gagner du temps en intégrant des plans ou des visuels 2D.

Des tags sont disponibles pour organiser la géométrie en groupes logiques.
La compatibilité avec SketchUp maintient la correspondances des balises en les transformant en tags et un plug-in est disponible pour permettre l’échange direct des modèles entre les deux logiciels.

Très pratique et rapide, l’import d’image avec mise à l’échelle permet la création de modèles à partir de dessins 2D. L’outil Plume permet de tracer sur les images et le Créateur d’Objets Spéciaux crée les éléments architecturaux courants, comme des balcons ou des solides de révolution.


Une fois le système son renseigné, il est temps de visualiser le mapping SPL.

La visualisation du SPL est calculée avec des données d’enceintes haute résolution (1/12e d’octave), à partir d’une large variété de sources sonores, y compris le bruit rose, le bruit rose IEC, la parole masculine/féminine et la sinusoïde avec ou sans pondération A.


Créer des sub arrays, une formalité …

Des outils de groupement s’avèrent très utiles pour manipuler des ensembles d’enceintes de grand format.
Des fonctions de symétrie et de miroir accélèrent leur conception.
Le calculateur intégré Electronic Delay Steering optimise la création de Sub Arrays.

En mode de visualisation 2D, des mesures de réponses en fréquences et de SPL sur les groupes d’enceintes peuvent être effectuées en positionnant jusqu’à 8 points de mesure.


Modifiez les angles et les incidences puis contrôlez avec les points de mesure.

Des délais calés comme il se doit.

Le mode Délai Spread permet de cartographier le décalage temporel sur l’ensemble de la salle.

Un optimiseur de délai intégré génère automatiquement les valeurs de délai afin de minimiser le décalage temporel pour les rappels et les débouchages.


Le contrôle de headroom pour ne pas dépasser les limites des enceintes.

L’outil d’analyse de headroom permet de s’assurer que les limitations de sortie des systèmes d’enceintes seront satisfaites.
Un indicateur s’allume à côté du groupe sélectionné pour indiquer que l’enceinte n’est pas capable de produire la pression demandée et que le signal est limité.
Une variété de signaux de test permet de comprendre l’incidence du contenu spectral.


Toutes les infos mécaniques pour le montage et la sécurité.

Le mode Mechanics permet de valider et d’affiner les configurations mécaniques des groupes d’enceintes et l’outil Array Statistics confirme les facteurs de sécurité.

Toutes ses données peuvent ensuite être exportées sous forme de rapport pour les équipes de montage ou vers l’application ArrayLink sur les mobiles et tablettes Android et iOS.


La vue 2D et toutes les infos sur un groupe d’enceintes.

JBL a mesuré tous les éléments de systèmes (enceintes et accessoires) pour permettre un calcul en temps réel de la charge et du coefficient de sécurité des groupes d’enceintes.

Un bargraph de couleur bleu nous indique que tout est correct. Des alertes et des notifications apparaissent si la configuration n’est pas réalisable.


Et on envoie tout dans les amplis…

Les fichiers Venue Synthesis s’ouvrent bien sûr dans les logiciels de contrôle JBL tels que Performance (avec le nouveau protocole HControl) et Performance Manager (HiQnet).

La configuration du système et les paramètres DSP sont automatiquement transférés vers les amplificateurs, ce qui minimise le temps de configuration.


Un rapport ultra complet et détaillé pour la préparation et le montage. Copyright 2014 – 2024 Professional by HARMAN

« Le logiciel Venue Synthesis est une évolution de l’ancien logiciel Line Array Calculator. En plus de la visualisation 3D et d’une fluidité de calcul qui offre un véritable confort de travail, Venue Synthesis permet de gérer l’intégralité d’un système et des groupes d’enceintes qui le composent dans un seul écosystème. Ceci s’avère particulièrement utile pour l’ajustement de sub arrays au sein d’une diffusion complète, comme le mix de subs posés et accrochés.

Laurent Delenclos

La résolution a été améliorée et passe à 2 degrés pour les moyennes et hautes fréquences. L’export du rapport de montage ainsi que les codes QR scannés par l’application ArrayLink sont une aide incroyable au déploiement.
Avec Venue Synthesis, JBL nous donne un outil remarquable qui permet au concepteur de systèmes d’atteindre encore de meilleures performances avec un gain d’efficacité et de rapidité indéniable.
Pour le moment affilié uniquement aux enceintes de Touring, il sera élargi assez rapidement à l’intégralité des enceintes de la marque. » explique Laurent Delenclos, directeur technique Audio de Freevox.

Venue Synthesis supporte actuellement les systèmes JBL VTX Series, VRX900 et SRX900. Il est disponible gratuitement pour Windows 10/11 et macOS.


Vidéo – Présentation de l’application :



Vidéo – Vue générale de l’application :


Lien de téléchargement :

– Windows
– Mac
– Sketchup plug-in

 

LEDBOX Company distribue Griven

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Le fabricant italien GRIVEN, spécialisé dans l’éclairage architectural, confie à LEDBOX Company la distribution de ses produits en France. Fondée en 1990, la société italienne GRIVEN se concentre aujourd’hui sur le développement de solutions LED innovantes pour les exigences les plus diverses en matière d’éclairage architectural.

Rappelons qu’en 2001, le fabricant Griven a conçu les tout premiers changeurs de couleur LED pour l’éclairage architectural, révolutionnaires à cette époque. Les premiers projecteurs « Powershine » (aujourd’hui gamme CAPITAL) sont lancés en 2009, à l’occasion d’Euroluce à Milan. Ils constituent un jalon dans l’histoire de l’entreprise ainsi que sur le marché international de l’éclairage architectural.


La gamme de changeurs de couleur Capital issue des célèbres Powershine, disponibles en plusieurs teintes de finition extérieure.

Aujourd’hui, la nouvelle gamme MOON, de luminaires LED vise à mettre en valeur les détails architecturaux et paysagers. Elle est disponible dans des finitions spéciales (marine) et différentes sources LED.
Grâce à son extrême flexibilité, son esthétique élégante, son classement IP67, et sa taille minimale, la série MOON est la solution idéale pour l’éclairage décoratif et fonctionnel des allées, des jardins, ainsi que pour souligner des détails architecturaux dans les structures hôtelières et commerciales ou l’habitat privé.


Moon Wall

Moon Wall pour l’éclairage de proximité doté d’une jolie rotule en laiton.

Moon Wall, de petite taille (126 x 50 x 66 mm) disponible en 5 finitions RAL, est équipé au choix d’une led en blanc fixe, blanc variable ou RGBW. Il reçoit différentes optiques pour un angle de diffusion de 13°, 23°, 35°, 56°.

Classé IP67, il est destiné à accentuer des détails en architecture intérieure (Hôtel, magasin) ou extérieure (allée de jardin, bosquet) avec un flux max de 242 lm. Il se contrôle en DMX-RDM et s’adjoint un bloc d’alimentation capable de gérer simultanément plusieurs unités.

La gamme de finitions de Moon Wall.

Full Moon Wall

Avec un flux maxi de 2098 lm, un angle de diffusion à choisir entre 18°, 25°, 35°, 50°. C’est un luminaire LED à lumière blanche 2700 K, 3000 K ou 4000 K qui, malgré sa taille, est capable d’améliorer les ambiances extérieures grâce à son IP67.

Full Moon Wall W reste compact, 80x109x160 mm, malgré son flux max de 2098 lm.

Full Moon Wall W convient également à l’éclairage d’accentuation, tant décoratif que fonctionnel, dans les environnements privés ou publics, tels que les villas ou les zones résidentielles, les centres commerciaux, les hôtels, etc.

Le faisceau de Full Moon Wall W.

C’est également une solution optimale pour la mise en valeur des détails paysagers dans les espaces verts de grandes dimensions, tels que les jardins ou les parcs. Doté d’un bloc d’alimentation intégré permettant la gestion simultanée de plusieurs unités, il est disponible en 5 nuances de finition très tendance.


Distribution pour la France

Christophe Grisoni, Président de LEDBOX Company.

Effective depuis fin 2023, la distribution des produits Griven par LEDBOX Company permet au fabricant italien de se placer sur le marché français avec un acteur solide munit d’un socle technique complet pour la conduite de projets de toutes tailles.

Christophe Grisoni, à la tête des projets architecturaux chez LEDBOX Company, voit « le potentiel des projecteurs Griven comme un atout, une réponse claire et fiable aux besoins des éclairagistes, concepteurs lumière, scénographes et architectes.

Le nouveau luminaire encastré Gea, IP67, en leds RGBW, 4000 K ou 3000 K, s’attache différentes optiques, produit 2059 lumens et mesure 410x345x153 mm.

Leurs solutions innovantes sont susceptibles de se distinguer par leur originalité et leur efficacité sur un marché de plus en plus concurrentiel. Par exemple, le nouveau luminaire encastré « GEA par Francesca Storaro » se distingue clairement par sa forme, sa fonction et ses performances.

Sa configuration optique sans précédent, comprenant trois rangées de LED gérables indépendamment et équipées de différentes optiques sur mesure, permet d’obtenir un wallwasher uniforme pour les installations rapprochées ou éloignées, avec une triple projection lumineuse bien définie atteignant jusqu’à 18 m de hauteurs. »


Le tout nouveau showroom de LEDBOX Company situé à deux pas du Stade de France à Saint-Denis, inauguré en novembre 2023 dans le cadre des 15 ans de la société, accueille désormais les produits de son partenaire Griven en démonstration.
Visibles sur rendez-vous, ils peuvent être testés sur place. Selon la typologie du projet, des produits peuvent aussi être envoyés aux éclairagistes pour effectuer des tests in situ et valider le cahier des charges.


Le showroom de LEDBOX le jour de l’inauguration.

Large gamme de solutions

Les nombreuses possibilités de personnalisation des projecteurs GRIVEN répondent parfaitement aux exigences actuelles en matière de luminaires contemporains et de typologie de projets. Force est de constater que les critères de design, d’esthétique et de capacité d’intégration des produits occupent une place de plus en plus importante dans les environnements bâtis.
Tous les projecteurs sont proposés avec des sources monochromes blanches ou blanches dynamiques et des sources RGBW. Ils sont répartis dans différentes familles répondant à différents usages :

  • Éclairage de façade en salie
  • Éclairage mural linéaire encastrable ou non
  • Éclairage encastrable au sol
  • Éclairage immergeable
  • Éclairage creative Led (matriçable)
  • Éclairage d’ornement et de détail.

Les projecteurs CAPITAL, ONYX, JASPER, MARS, JUPITER, MOON, DUNE, WATERLED, EKLIPSE, ORPHEO, les barres PARADE, les flextubes KRAIT couvrent des applications diverses et répondent à un large éventail d’objectifs d’éclairage architectural.


À propos de LEDBOX Company

PME française indépendante spécialiste de l’éclairage et affichage LED depuis 2008 auprès des professionnels du cinéma, de la publicité, de la télévision, de l’architecture, des arts et de l’événementiel.
LEDBOX Company, forte de ces 15 ans d’expérience, travaille avec des porteurs de projets pour donner vie à des concepts d’éclairage à la fois créatifs et fonctionnels. Apporteuse de solutions auprès de ses clients, LEDBOX Company assure le suivi de chaque projet du conseil à la réalisation.


Plus d’infos sur le site Griven et sur le site Ledbox

 

Cameo plante le décor de l’exposition « Le cinéma allemand »

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Depuis son inauguration en octobre 2023 en présence du président fédéral allemand Frank-Walter Steinmeier, l’exposition « Le cinéma allemand » est présente sur le site classé au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO de l’usine sidérurgique de Völklingen, en Sarre, en Allemagne.
Le fascinant hall industriel est dominé par de gigantesques machines et met en valeur plus de 125 ans de cinéma allemand sur 100 grands écrans, associés à plus de 350 pièces d’exposition originales.


Afin d’assurer un éclairage adapté à cette exposition ainsi qu’à celles à venir, l’organisation sponsor de l’usine sidérurgique de Völklingen a investi dans une installation moderne, pourvu de découpes à LED Cameo P2 FC et de projecteurs Wash à LED Zenit W300.


Cameo P2 FC
Cameo Zenit W300

« La Gebläsehalle est un hall industriel extraordinaire, d’une atmosphère très particulière », explique Udo Treimetten, qui dirige avec Mario Esch l’entreprise Triacs Veranstaltungstechnik GmbH. Ce prestataire de services, situé près de Trèves, est le partenaire technique de l’usine depuis plus de 20 ans. Sur ce chantier, il avait d’ailleurs la responsabilité du design et de la programmation du système de contrôle.

« Nous avions besoin de projecteurs s’adaptant facilement à des exigences variées, présentant des valeurs IRC élevées et faciles à utiliser. Comme nous avons toujours eu de bonnes expériences avec Cameo, nous avons finalement opté pour les modèles P2 FC et Zenit W300. »



Contrôle sans fil

Elektro Rief, l’entreprise responsable de l’installation et de la mise en place de la technologie d’éclairage, a déployé un total de 150 projecteurs découpes Led P2 FC, équipés de LED RGBAL COB de 230 W et d’optiques de zoom interchangeables (15-30° et 25-50°), mis en place dans la structure du plafond de la salle « des soufflantes », qui couvre une superficie de plus de 6 000 m2.


« Comme les P2 FC doivent être repositionnées pour chaque exposition, il était important pour nous de pouvoir les contrôler sans fil. De cette façon, nous restons flexibles et réduisons autant que possible le travail d’installation », explique Karsten Rief, directeur général d’Elektro Rief.

À cette fin, chaque P2 FC est équipé d’un récepteur W-DMX optionnel Cameo iDMX STICK, alimenté en signaux DMX via quatre émetteurs W-DMX T2 en 2,4 GHz répartis dans la salle. Un contrôleur ChamSys QuickQ Rack, associé à un convertisseur Swisson Ethernet DMX Node, assure le contrôle du kit d’éclairage.

Triacs a réservé une tâche spéciale aux 30 projecteurs Zenit W300 : pour éclairer les énormes machines soufflantes avec des couleurs de haute résolution, l’équipe a placé les robustes projecteurs Wash à LED IP65 dans une cavité au sol, sous les machines. De là, les projecteurs à LED envoient une lumière intense vers le haut et mettent en valeur les structures de machinerie encore présente sur place.


Outre l’éclairage précis des objets exposés, la mise en lumière des différentes affiches originales de films a présenté un défi inhabituel pour Triacs : « Nous devions faire correspondre exactement la température de couleur des affiches à la température et à la coloration du film projeté », explique Udo Treimetten. « Cela n’aurait pas été possible sans la valeur d’IRC élevée et le réglage de la température de couleur du P2 FC. »


La liste des produits Cameo utilisés dans l’usine sidérurgique de Völklingen :

  • 150 projecteurs découpes Led Cameo P2 FC
  • 100 optiques de zoom 15 à 30° pour Cameo P2
  • 50 optiques de zoom 25 à 50° pour Cameo P2
  • 30 projecteurs Wash à LED Cameo Zenit W300
  • 150 récepteurs W-DMX Cameo iDMX STICK
  • 4 émetteurs W-DMX 2,4 GHz Cameo W-DMX T2

Pour en savoir plus :

voelklinger-huette.org
triacs.de

cameolight.com
adamhall.com/fr-fr
blog.adamhall.com/fr/

 

Chauvet accompagne la magie du Cirque Knie

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Avec plus d’un siècle d’existence, le cirque Knie est l’un des plus anciens d’Europe et l’un des plus célèbres au monde. La saison 2023 qui vient de s’achever offrait évidemment des numéros à couper le souffle comme la danse de chevaux ou la rotation de motos dans une sphère à grande vitesse.

Bien que peu de fans s’y arrêtent, un cirque est aussi un hommage à la précision. Ce n’était pas seulement vrai pour chaque exploit audacieux, mais aussi pour les éclairages d’Axel Melchior. L’éclairage de la scène de la cascade du Cirque Knie de cette année est un exemple de la précision du travail d’Axel Melchior.


Composée d’un étang circulaire avec une cascade en son centre, la scène utilise 7 000 litres d’eau (recyclée) chaque jour. Des acrobates réalisent des prouesses sur la surface au-dessus de la chute d’eau cylindrique.

COLORado PXL Bar 8

Pour accentuer leur performance, une collection de 33 barres de LED RGBW motorisées Chauvet Professional COLORado PXL Bar 8 a été fournie par Dushow.

« Nous voulions une barre à source LED de couleurs avec tilt, zoom et pixel mapping qui soit IP65 », précise Axel Melchior.
« Nous avions d’abord pensé à la PXL Bar 16, mais elle était trop longue pour épouser le contour de la scène de 8 m de diamètre. Nous avons donc opté pour la COLORado PXL Bar 8. »


Cette décision s’est avérée excellente. En s’appuyant sur les capacités chromatiques du PXL Bar 8, Axel Melchior a pu créer toute une série d’ambiances autour de la scène aquatique, en l’immergeant dans un éventail de couleurs, souvent des teintes profondément saturées.

« Nous utilisons les projecteurs wash principalement pour éclairer l’eau », explique-t-il. « Le zoom nous permet d’obtenir la bonne ouverture sans suréclairer le reste de la tente. Nous l’utilisons également pour éclairer les artistes lorsque nous n’avons pas d’effet d’eau. »


« Nous sommes très satisfaits de la fiabilité du PXL Bar 8 et de leur résistance à la vie de la tournée », poursuit Axel Melchior. « Notre système utilise un grand volume d’eau recyclée à chaque spectacle, et nous n’avons jamais eu de problèmes avec ces machines. »

Axel Melchior, la directrice artistique Géraldine Knie, le co-concepteur Julien Lhomme et John Masson le conseiller technique de Dushow sont réellement satisfaits des performances du COLORado PXL Bar 8. Ils ont décidé de l’utiliser à nouveau pour leur tournée 2024.

Plus d’infos sur le site Chauvet Professional

 

Prolight+Sound 2024, du 19 au 22 mars 2024

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A moins de deux mois de la date d’ouverture au parc des expositions de Francfort, Prolight+Sound reprend des couleurs en Audio avec le retour d’exposants de poids. L’industrie de la lumière, de l’équipement scénique quant à elles, ont bien compris l’importance de ce salon en termes de business international et lui réserve ses lancements de produits.


Parmi les 27 556 visiteurs de l‘édition 2023, 47 % venaient de pays extérieurs à l’Allemagne. Pour près de 40 % des visiteurs, il s’agit du salon le plus important au monde. Et plus de 50 % des visiteurs professionnels sont des décideurs de haut niveau. Un sondage révèle un taux de satisfaction de 85 %.


Dans un secteur de l’événementiel en constante mutation, Prolight + Sound contribue à impulser l’avenir. Du 19 au 22 mars 2024, le salon européen de l’industrie des technologies du spectacle et de l’événementiel ouvrira ses portes pour se concentrer sur l’innovation, l’inspiration et le networking.

Avec un engagement clair envers le secteur et un large éventail d’innovations technologiques, Prolight+Sound confirme sa réputation de lieu de rencontre international pour les fabricants, les décideurs et les esprits créatifs de tous les domaines de la technologie événementielle.
Le développement prometteur de l’industrie de l’événementiel et les réactions positives du secteur se reflètent dans l’engagement des fabricants à l’égard de Prolight + Sound.


Un grand nombre d’entreprises renommées ont déjà déclaré leur participation pour 2024, notamment

Adam Hall, Adamson, ADJ, ALFA-SYSTEM, Algam, Altimate, Area Four, ARTTHEA, ASM, Astera, Aura Audio, AV Stumpfl, Avolites, Ayrton Lighting, BÜTEC, Cast, ChamSys, Chauvet, Claypaky, CLF Lighting, Coemar, ComputerWorks, CSI Audiovisuel, Das Audio, Dataton, Digital Projection, DTS, Elation, ETC, Eurotruss, FACE Bvba, Follow-Me, Gerriets, GLP, Harmonic Design, Highlite International, InEar, inoage, JB-Lighting, Kupo, KV2, Kvant Laser, L-Acoustics, Lawo, Lightpower, LMP, LumenRadio, Luminex, MA Lighting, Madrix, Major, Martin, MDG, Meyer Sound, Milan, Mipro, Movecat, Music & Lights, Music & Sales, Neutrik, NTi, Osram, Portman, Prolite, RCF, Riedel, ROBE, Robert Juliat, ROE, Rosco, Roxx, RVE, Sfat, SGM, Smoke Factory, SICA, Sixty82, SpotlightSRV, Steinigke, TAIT, TMB, Tronios, Unilumin, Vari Lite, Verlinde, Vision Ears, Vireless Solution, Zactrack… et beaucoup d’autres à découvrir ici.


Mira Woelffel

Mira Wölfel, directrice de Prolight + Sound, souligne : « Nous créons une scène internationale au cœur de l’Europe, où l’industrie se réunit pour développer des idées novatrices, préparer l’avenir et définir des tendances.
À Prolight + Sound, l’industrie ne souligne pas seulement son importance économique, mais aussi sa sensibilisation à la durabilité, à la mise en réseau, à la créativité et à la promotion des jeunes talents ».


Unir l’industrie : L’objectif principal de Prolight + Sound 2024

Face à la récession imminente et à la demande croissante de durabilité, l’industrie de l’événementiel trouve un regain d’optimisme dans le soutien mutuel et la collaboration. Prolight + Sound 2024 reconnaît cet esprit et vise à se positionner comme un catalyseur pour de nouvelles alliances.
Le salon aspire à être un creuset, rassemblant des esprits créatifs de tous les coins du monde de la technologie événementielle. Au cœur du secteur depuis 29 ans, Prolight + Sound reste à l’avant-garde du discours de l’industrie. L’événement est un véritable rassemblement communautaire, une famille mondiale où les professionnels peuvent se connecter et explorer les dernières avancées.

Une plateforme de grande envergure pour l’industrie

Qu’il s’agisse de scènes de concert, d’opéras, de clubs, de musées, de parcs à thème, Prolight + Sound présente offre une plateforme d’envergure internationale.
Les équipements de sonorisation, de studio et de production, ainsi que la technologie des médias et des caméras, sont à nouveau à l’honneur dans le hall 11.

L’un des points forts est le nouveau centre de création d’images : En coopération avec le Bundesverband der Fernsehkameraleute e.V. (BFVK – Association fédérale des caméramans de télévision), un espace unique a été créé pour tout ce qui concerne les images. Le cœur du site est la Speakers Area, crée à l’identique d’un studio de télévision.

Le hall 11 sera également le théâtre d’innovations en matière de DJing et de performance numérique en direct, complétées par diverses salles de démonstration audio et des ateliers.
Dans le hall 12, tout tourne autour de l’équipement d’éclairage et de théâtre, de la technologie de projection et d’affichage, ainsi que des services, de l’équipement et de la planification d’événements.
L’espace extérieur attirera les visiteurs avec des démonstrations de solutions audio et d’affichage, ainsi que des scènes mobiles, des tentes et des structures gonflables.



Se concentrer sur l’avenir : Tendances

Alors que l’appétit du public pour le spectacle s’accroît, comme en témoigne la saison des festivals 2023, Prolight + Sound 2024 s’aligne sur l’avenir, en se concentrant sur la technique, ainsi que sur les concepts de durabilité et la promotion des jeunes talents.


©Messe Frankfurt Exhibition Gmbh.

L’expérience Prolight + Sound : les paillettes et le glamour rencontrent les affaires : Le prochain salon promet un mélange vibrant de paillettes, de glamour et d’affaires sérieuses. Les participants peuvent s’attendre à un programme exceptionnel, à des spectacles uniques, à des soirées communautaires exclusives accessibles à tous et à des cérémonies de remise de prix sur tapis rouge.


Faits marquants : À quoi s’attendre

– Theatre + Light : Le plus grand salon européen de l’éclairage dans l’industrie de l’événementiel, présentant les derniers produits des principaux acteurs de près de 40 pays. En outre, ROBE célébrera son 30e anniversaire à Prolight + Sound 2024 sur un espace spectaculaire.


©Messe Frankfurt Exhibition Gmbh-Mathias Kutt.

– Expansion du secteur audio : Des acteurs clés tels que RCF, L-Acoustics, HK Audio, DAS Audio et Meyer Sound présenteront des innovations marquantes. Au nouveau bar audio, les visiteurs pourront essayer des casques de haute qualité de marques réputées dans une ambiance de bar décontractée. La Live Sound Arena présentera des systèmes de renforcement du son en conditions réelles.


– Performance + Production Hub : Le centre innovant pour l’expérience des produits, le transfert de connaissances et le divertissement sera étendu à une zone de 3 000 m² comprenant une boîte à sons nouvellement construite, qui sera animée par une série d’artistes de haut niveau.

©Messe Frankfurt Exhibition Gmbh-Mathias Kutt

– Un programme éducatif amélioré : Le Prolight + Sound College sera composé de trois collèges bilingues (EN/GE) : Camera College (en coopération avec le BVFK), ProAudio College (en coopération avec le VDT e.V.) et VPLT College.
pls23-kamera-hub-hall-11-9 : ©Messe Frankfurt Exhibition Gmbh-Mathias Kutt

– Le centre de connaissances Prolight + Sound comprendra la conférence Prolight + Sound (en coopération avec le VPLT), l’I-ESC (International Event Safety Conference) avec un programme bilingue, le forum des fabricants et la scène principale, où une série de conférences de haut niveau seront présentées par des orateurs renommés.

– L’accent est mis sur la durabilité : Des « sessions vertes » en collaboration avec EVVC, un « Future Hub » réaménagé en tant qu’espace urbain et des visites guidées sur la technologie des événements durables.


©Messe Frankfurt Exhibition Gmbh-Mathias Kutt.

– Centre de création d’images : Un nouvel espace dédié à l’image, développé en coopération avec la BVFK (Association fédérale des directeurs de télévision), proposant des ateliers, des expositions et des conférences quotidiennes sur des sujets d’avant-garde.
Dans une exposition annexe, les visiteurs pourront découvrir les innovations de marques renommées (par exemple, Canon, Sony, Sumolight et bien d’autres).

– Promouvoir les jeunes talents : Le Future Hub (hall 11) est le point de contact central pour les jeunes talents de l’événementiel.

©Messe Frankfurt Exhibition Gmbh

Il se compose du Campus (où les établissements d’enseignement présentent des cours spécialisés), du Career Center (un centre de rencontre entre les professionnels et les entreprises ayant des postes à pourvoir), du Start-up Area (une opportunité de présentation à faible coût pour les jeunes entreprises innovantes), du Networking Lounge (qui invite les jeunes et les professionnels chevronnés à se détendre, à se connecter et à échanger des idées dans le cadre agréable d’un Urban Garden).
La journée des futurs talents (le 22 mars) présente les domaines professionnels de l’industrie aux stagiaires et aux étudiants.

– Amélioration des événements communautaires et des récompenses : Prolight + Sound 2024 présente de nouveaux événements communautaires, dont trois soirées dans des lieux exclusifs de la ville de Francfort, notamment le Champions Bar de l’hôtel Marriott.
La cérémonie de remise des prix Opus / Sinus se transforme en un dîner de gala glamour sur tapis rouge au Steigenberger Icon Frankfurter Hof (21 mars).

– Nouveaux groupes de visiteurs : Prolight + Sound s’ouvre à de nouveaux marchés cibles et groupes de visiteurs, parmi lesquels la Scandinavie, les parcs d’attractions, les églises, les théâtres et les maisons de jeu, ainsi que les sociétés de location.
1 000 théâtres de toute l’Europe sont invités dont 50 nouveaux théâtres français


Rencontrez les Maestros : Conférenciers et artistes invités

Prolight + Sound 2024 s’enorgueillit d’un programme de conférences de haut niveau avec des sommités telles que :

– Holoplot : sur le système audio immersif révolutionnaire qu’ils ont créé pour The Sphere à Las Vegas
– Genevieve Cleary : directrice créative primée, sur « Le pouvoir du son ».
– Stefan Weil : CCO de l’Atelier Markgraph : « La musique fait les gens ».
– William Ellis & Prof. Tim Wall : parlent de leur projet « What is your One LP ?
– Gregor Tresher & Edgar Dirksen : sur leurs carrières, être producteur, diriger un label, etc.
– Stefan Luppold et Patrick Haag : expliqueront les « facteurs de succès pour les événements ».
– Yasi Hofer : à propos du spectacle vivant et de la vie de tournée.
– Des artistes de renom dont : le DJ primé Emanuel Satie et le guitariste Yasi Hofer (Helene Fischer) qui promettent d’élever le niveau de spectacle. Le programme complet, comprenant d’autres orateurs et artistes, sera annoncé dans les semaines à venir.


Accès gratuit à la connaissance et à l’innovation

Toutes les conférences, tous les ateliers, toutes les démonstrations de produits et les PLS Community Nights sont gratuits pour les visiteurs munis d’un billet valide.

Prolight+Sound : Du 19 au 24 mars 2024 – Lieu : Messe Frankfurt – Site : Messe frankfurt

 

MultiCAT7 pour le mobile chez Klotz

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L’utilisation de data dans les applications mobiles étant une pratique de plus en plus courante, cela peut être une bonne idée de s’équiper en multi pour véhiculer plusieurs flux de données dans un même câble.
Klotz s’est penché sur le sujet et propose un nouveau câble multiCAT7 sous la référence C7SFEY04. Il trouve son utilité en live pour simplifier les configurations de câblage réseau dans tous les systèmes de diffusion audio, lumière ou vidéo nécessitant des connexions de données multiples.

Le C7SFEY04 intègre dans un câble noir de 22.1 mm de diamètre extérieur quatre liaisons CAT7 pour la transmission de données. Il est conçu pour une fréquence de 600 MHz et convient donc pour des taux de transmission de données allant jusqu’à 10 Gbit/s en permettant des liaisons sur de grandes distances, jusqu’à 100 m. Son excellente souplesse et l’efficacité de son blindage le prédestine naturellement à une utilisation mobile.
Chacune des quatre lignes de données a une impédance caractéristique de 100 ohms et se compose de quatre paires torsadées de conducteurs monobrin solides de 0.57 mm de diamètre (AWG 23/1). Le câble est protégé des interférences électromagnétiques par un double blindage (S/FTP) composé d’un blindage général tressé et d’un en feuillard AL/PET pour chacune des paires.

Le câble multiconducteur C7SFEY04 est disponible chez Klotz aussi bien en vrac qu’en confection avec ou sans enrouleur de câble.

Retrouvez ce câble sur le site Klotz AIS