En vente depuis septembre 2014, TC Group n’aura pas attendu longtemps avant de trouver un repreneur. C’est MUSIC Group qui décroche cette pépite de l’audio Pro et renforce ainsi sa position et son portefeuille de marques historiques. L’accord signé va être finalisé dans les tous prochains jours. MUSIC Group a annoncé le 30 avril 2015 l’acquisition de TC Group, un des plus importants groupes de l’industrie de l’audio pro.
Disposant de son siège social au Danemark et de bureaux dans le monde entier, TC Group possède et dirige des marques aussi réputées que Tannoy, Lab gruppen, Lake, TC Electronic, TC Helicon et TC Applied Technologies. La vente a été actée et sera effective les jours prochains.
L’arrivée de Tannoy, Lab Gruppen et Lake complète idéalement l’offre Touring de MUSIC Group qui possède déjà des marques telles que Midas, Klark Teknik et Turbosound. TC Electronic et TC Helicon très appréciés parmi les guitaristes et les chanteurs associés à la marque d’amplis guitare à tubes Bugera et à la marque semi-pro Behringer va constituer une offre complète. TC Electronic est aussi reconnu dans l’univers broadcast, studio et mastering avec une position enviable dans le contrôle de niveau broadcast où il excelle. Tannoy quant à elle gagne année depuis année des trophées pour ses produits Hi-Fi ce qui lui vaut une réputation mondiale enviable. TC Group connu pour son goût pour l’innovation franchit une nouvelle étape de son développement informatique avec sa filiale TC Applied Technologies, ses semi-conducteurs et sa recherche avancée dans l’univers réseau et interface.
Uli Behringer CEO et fondateur de MUSIC Group
Uli Behringer CEO et fondateur de MUSIC Group commente : « L’essence même de MUSIC Group est l’innovation, la transformation du modèle économique et le développement dans les nouvelles technologies. Depuis l’acquisition de Midas, Klark Teknik et Turbosound, nous n’avons eu de cesse de rechercher des marques aptes à compléter ce portefeuille prestigieux de consoles, processing et enceintes. Dans cette quête, TC Group nous est apparu comme le partenaire idéal du fait de ses marques mondialement connues, de son capital en inventions et brevets, de sa magnifique réputation et de l’équipe brillante d’hommes et femmes qui le compose. Je suis extrêmement fier de les accueillir au sein de notre groupe. »
L’association de ces marques va permettre à MUSIC Group de poursuivre son expansion dans l’univers professionnel en fixe comme en touring. Uli Behringer ajoute : « Nous allons beaucoup investir afin de positionner les marques du TC Group au sommet, tout comme nous l’avons fait avec Midas, Klark Teknik et Turbosound pour lesquelles plus de 100 millions d’euros ont été consacrés à la construction d’ateliers d’assemblage automatisés, de systèmes de contrôle qualité, de centres de recherche incluant le nouveau Centre d’Excellence dans l’Ingénierie situé à Manchester en Angleterre. » « De la même manière, TC Group va désormais avoir accès à l’ensemble de ressources et de développement dans les domaines de l’ingénierie, de la conception et du positionnement des modèles, de la fabrication, de la gestion des pièces détachées, de la logistique et de la finance. »
Anders Fauerskov, CEO de TC Group conclut par ces mots : « Nous avons été honorés par la présence de groupes prestigieux parmi les finalistes lors de notre rachat, c’est malgré tout MUSIC Group qui nous a séduits grâce à la parfaite complémentarité d’idées dans la stratégie de développement, la synergie entre les deux groupes et la culture humaine et professionnelle proche de la nôtre. Nos équipes sont enchantées de rejoindre MUSIC Group et d’entamer un nouveau chapitre pour TC Group et ses marques prestigieuses. Avec l’ensemble de talents et les ressources du MUSIC Group pour nous porter, nous sommes tous impatients d’entamer une nouvelle période de croissance et d’innovation. »
JB Lighting lance la console lumière Licon 2X. Développée principalement pour les applications live, elle gère 128 univers DMX, et répond à un concept de simplicité car intuitive et rapide à programmer grâce à son interface claire et accessible via le trackball intégré et ses deux écrans de 12,1″ tactiles haute résolution et motorisés sur 90°.
La nouvelle console du fabricant allemand est capable de gérer 65 536 canaux DMX soit 128 univers ! Pour cela, elle est équipée de huit connecteurs XLR5 permettant de contrôler 4096 canaux DMX et 2 sorties RJ45 : une pour l’ArtNet et l’autre pour le JBNet. En plus des deux connecteurs permettant de brancher 2 lite-light optionnelles, un strip led surmonte toute la largeur des deux écrans et éclaire la totalité de la surface de travail.
JB Lighting Licon 2X
La partie logiciel contient une large banque de projecteurs déjà configurés, et accueille de nouvelles librairies faciles à créer. Elle a également un générateur d’effets avec des patterns préprogrammés, des chasers ou matriçages pour les leds. On trouve une time line graphique permettant de temporiser tous les éléments d’un show. La console est synchronisable via le MIDI, le SMPTE et l’entrée son.
Pour la partie programmation, ce nouveau pupitre est équipé de 208 boutons configurables et silencieux, de 5 roues de paramètres très précises, d’une roue d’intensité et d’une roue de vitesse. Pour la partie restitution, on trouve 24 faders motorisés configurables et protégés contre la poussière. Il y a également 5 potentiomètres rotatifs permettant des accès directs à des canaux DMX et 4 faders complémentaires auxquels on peut attribuer des fonctions spéciales. Grâce au lecteur SSD et à l’optimisation de la partie software, le pupitre démarre en moins de 20 secondes. Au niveau hardware, on trouve une sortie HDMI pour connecter un écran externe et 6 ports USB pour, par exemple, un clavier ou une clé USB. La Licon 2X est également équipée d’un point d’accès Wifi pour être contrôlée à distance via un Smart phone, une tablette ou une ordinateur portable compatibles Android, Windows, Mac OSX ou IOS.
Cette Licon 2X constitue une des surprises de ce salon. Avec un prix annoncé autour de 10 000 euros, elle possède un niveau d’équipement très complet et une partie software intuitive dans un format compact qui lui permettra de se glisser dans toutes les régies. Le marché des pupitres lumière est en plein essor avec de nouveaux produits de plus en plus performants et très bien équipés. JB Lighting est bien placé.
Le nouvel atelier d’assemblage de L-Acoustics caractérisé par ses larges fenêtres.
L-Acoustics annonce l’ouverture de ses trois nouveaux espaces dédiés à l’assemblage, la menuiserie et la logistique afin de répondre à la croissance à deux chiffres et à la demande du marché. L’ensemble sera pleinement opérationnel à la fin 2015.
Un plan large du nouvel atelier d’assemblage de Marcoussis.Des K2 en train d’être assemblés dans le nouvel atelier de 3000 m².Au sein de la nouvelle ligne d’assemblage, le dernier né des contrôleurs amplifiés de L-Acoustics, le LA4X.
Le nouvel espace destiné à la logistique est opérationnel depuis le début de l’année. Situé non loin du siège social de la société situé à Marcoussis, il offre désormais un espace de 8200 m², soit le triple de la surface précédente.
En mars c’est l’atelier d’assemblage qui a été inauguré. Situé aussi à Marcoussis à proximité de la maison mère, il dispose de 3000 m² entièrement dédiés à la production des systèmes acoustiques et double la taille de l’atelier actuel. Cela va redonner de l’espace aux équipes commerciales et R&D avec qui il partageait les 4000 m² du siège social.
Enfin Simea, la filiale de L-Acoustics de Keskastel près de Strasbourg spécialisée dans la fabrication d’ébénisteries, va ouvrir lors du dernier trimestre 2015, une nouvelle usine de 5000 m² actuellement en chantier. Du double de la taille de celle actuelle, elle sera spécialisée dans le montage et la peinture des boîtes et disposera d’une capacité de production de 40,000 unités.
Une vue de ce que sera la nouvelle usine de 5000 m² de construction et peinture de boîtes une fois terminée. Le chantier est actuellement en cours à Keskastel sur un terrain de près de 2 hectares.
« Avec l’adoption très rapide et à l’échelle mondiale de produits tel que le K2, L-Acoustics a eu la chance de bénéficier d’une croissance phénoménale. » explique Stéphane Ecalle, le directeur du markéting de L-Acoustics. « Nos nouvelles capacités de production et de logistique vont permettre la mise en relation entre une demande en hausse constante et notre offre. »
Yamaha continue de décliner ses gammes de consoles numériques en s’orientant vers les petits budgets avec la série TF qui fait suite aux CL puis aux QL. Etaient exposés également sur le stand du constructeur nippon, le système de mixage numérique Rivage PM10, vaisseau amiral de la marque , et un rack d’entrées-sorties pour cartes Mini-YGDAI qui accepte plus de 30 modèles de cartes, le RSio 64-D.
Les consoles numériques TF
La gamme TF comprend trois modèles de consoles de mixage numériques compactes : les TF5, TF3 et TF1 qui offrent respectivement 33, 25 ou 17 faders motorisés et 32, 24 ou 16 entrée analogiques sur leur panneau arrière. Toutes les trois sont équipées des nouveaux préamplis micro mémorisables Yamaha D-PRE, une fonctionnalité particulièrement appréciable en spectacle vivant où on est amené à effectuer rapidement des changements de configuration. Ces consoles travaillent avec une fréquence d’échantillonnage de 48 kHz.
La plus petite des consoles TF, la TF1, est « rackable » au format 19 »
Avec les TF, l’utilisateur dispose au total de 48 canaux en mixage sur les TF5 et TF3, et de 40 canaux sur la TF1, en englobant les entrées analogiques et USB numériques stéréo et les deux retours effets.
Côté enregistrement, les consoles de la Série TF permettent d’enregistrer et de lire jusqu’à 34 canaux en passant par le port USB 2.0 avec un PC ou un MAC (avec Nuendo Live), et la même chose en deux canaux en utilisant un support de masse USB.
Les TF sont équipées d’un slot pour la carte d’extension d’entrées/sorties NY64-D qui autorise la transmission et la réception d’un maximum de 128 canaux (64 en entrée/64 en sortie) via un réseau audio Dante.
La TF5 vue de l’arrière avec ses 32 entrées micro/ligne et seize sorties. Deux entrées stéréo ligne sont également incluses sur toutes les TF. On distingue la trappe du slot pour la carte NY64-D qui sera disponible plus tard.
En utilisant la console et sa carte avec le nouveau rack d’entrées/sorties Yamaha Tio1608-D, il devient possible de créer un système console/boîtier de scène offrant jusqu’à 48 entrées et 24 sorties pour la TF5 en comptant les seize sorties intégrées à la console.
L’écran LCD couleur tactile permet le paramétrage à deux doigts des courbes de fonctions comme les correcteurs paramétriques. Les fonctionnalités 1-Knob Com, pour la dynamique, et 1-Knob Eq, pour l’égalisation, facilitent les réglages en ne touchant qu’un seul encodeur pour le contrôle. Enfin une autre fonction fait son apparition, le « GainFinder » qui facilite le réglage optimal du gain d’entrée.
Les TF disposent de la fonctionnalité «One-Knob» pour régler les EQ ou les compresseurs avec un seul encodeur.L’écran tactile répond « aux doigts et à l’oeil »
La Série TF possède également de puissants traitements et effets. Outre un égaliseur paramétrique et deux processeurs de dynamique sur chaque voie, la console offre huit processeurs dont deux sont accessibles globalement et proposent l’équivalent de processeurs SPX Yamaha, devenus des standards. Les six processeurs restants sont disponibles sur les AUX 9/10 à 19/20. Les bus AUX 1 à 8 et les généraux possèdent le même correcteur paramétrique 4 bandes que les voies d’entrée, complété par un égaliseur graphique 31 bandes de type Flex12.
Pour les utilisateurs moins expérimentés, Yamaha a adjoint des presets de configuration (correction, dynamique, gain,…) pour les micros les plus courants de chez Audio-Technica, Sennheiser et Shure, élaborés en collaboration avec ces fabricants et des ingénieurs du son renommés (QuickPro presets). Cela permet d’avoir une bonne base de réglage de départ pour le traitement des instruments de musique et des voix. La même chose est faite pour les sorties avec des presets pour des in-ears monitor et pour les enceintes amplifiées de la marque. Enfin des applications logicielles séparées autorisent le contrôle sans fil du mixage, le mixage de retours personnels et la configuration offline. Il s’agit des applications TF Editor, TF StageMix et MonitorMix .
Le rack RSio64-D
Le rack d’interfaçage Dante/ Mini-YGDAI RSio64-D
RSio64-D est un rack d’interfaçage Dante pour cartes Mini-YGDAI offrant 64 entrées et 64 sorties. Il est contrôlable à distance avec les consoles CL ou QL ou via le logiciel R Remote. Équipé de 4 slots, il peut accepter plus de 30 modèles de cartes Yamaha Mini-YGDAI. Il permet donc d’intégrer une grande variété de formats d’entrées/sorties, comme l’AES/EBU ou l’ADAT, à un réseau Dante. Et il ne se limite pas aux cartes d’entrées/sorties, car il accepte aussi des cartes DSP assurant des traitements, comme le processing Lake ou le mixage automatique Dan Dugan.
Chacun des slots Mini-YGDAI est équipé d’un convertisseur de fréquence d’échantillonnage (SRC), ce qui autorise la connexion d’appareils référencés sur des horloges différentes. Par ailleurs le Rsio64-D est totalement compatible avec la redondance réseau Dante (ports primaire et secondaire), et possède une entrée pour tension continue externe assurant ainsi la redondance d’alimentation.
Afin de faciliter son utilisation en tant que convertisseur de formats et routeur, des presets sont prévus pour sept configurations de routing de base, y compris entre cartes Mini-YGDAI. Un sélecteur rotatif en face avant autorise la sélection directe du routing Dante/Mini-YGDAI, ou encore du routing croisé Mini-YGDAI/Mini-YGDAI, voire d’autres options conçues pour satisfaire un grand nombre d’applications en sonorisation ou en broadcast. Plus d’infos sur le site http://www.yamahaproaudio.com/europe/fr/products/mixers/tf/index.jsp
Dès le lancement de la filiale, Robe Lighting France a établi un partenariat avec 2 stations techniques SAV agréées afin de répondre aux demandes de ses clients en termes de support technique et service après-vente. Ces deux partenaires, La Luciole pour le Nord et Lumi Tech pour le Sud, sont aujourd’hui 100% opérationnels, avec notamment un stock très important de la quasi-totalité des pièces détachées permettant une réactivité très efficace.
Spécialiste de l’éclairage scénique, Jérôme Lambeau a débuté dans la maintenance électronique de produits grand-publics avant de se spécialiser dans les projecteurs automatiques et murs d’image. Après 3 ans chez UTRAM, Jérôme rejoint donc un fabricant.
Jérôme Lambeau : « L’expérience avec UTRAM a été très enrichissante à tous points de vue. J’ai pu me perfectionner dans la maintenance des lyres asservies au sein d’une superbe équipe. Aujourd’hui, je ne peux résister à l’envie de rejoindre un fabricant comme Robe. Ce poste va m’apporter encore plus de responsabilités et me permettre de suivre l’évolution du matériel, ce que j’aime par dessus tout. Je vais donc pouvoir me dévouer au bon suivi des parcs de nos clients. »
Avec l’arrivée de Jérôme, l’ouverture du département SAV au siège de Villepinte et le support des deux stations techniques agréées, Robe Lighting France tient donc sa promesse d’un service pointu pour les professionnels.
De nombreuses nouveautés ont été présentées chez RCF pour cette édition de Prolight+sound : un nouveau système Line array 3 voies amplifié, Le HDL50-A, une adjonction à la série TT, avec l’enceinte TTL6-A également amplifiée, de nouveaux retours de scène ST12 et 15-SMA, et pour finir les petits systèmes de mixage numérique M08 et M018.
On voit très bien la constitution totalement symétrique du HDL50-A
Le dernier né des systèmes line array de la série D Line, le plus gros, est un trois voies avec traitement de signal et amplification intégrés. Son ébénisterie mixte, multipli de bouleau et polypropylène moulé, allié à l’emploi de transducteurs au Néodyme lui confère un poids plume (48 kg) pour la puissance embarquée et le niveau délivré.
Une boîte HDL50-A se compose de deux 12’’ longue excursion au Néodyme qui encadrent, en symétrie coplanaire, quatre transducteurs médium Néodyme de 6’’ et deux compressions à diaphragme 3 ’’ montés sur un guide baptisé « 4 Path » par le constructeur transalpin.
Ce guide d’ondes, qui offre une dispersion de 90° H X 10° V, crée une charge isophasique à partir de 700 Hz. Les deux moteurs à compression ND850 à bobine de 3’’ permettent de fixer le raccordement médium – aigu très bas, à 800 Hz, soit la couverture de la majeure partie du spectre vocal.
L’amplification classe D de 4400 W est divisée en trois modules de 800 W (HF), 1400 W pour les quatre médiums et 2200 W pour les 2 x 12’’. Elle est précédée du traitement de signal par DSP en 32 bits flottants à 48 kHz. Le monitoring et la configuration du système s’effectuent via le réseau propriétaire de RCF, RDNet. Une boîte HDL50A peut délivrer un niveau max de 140 dB SPL.
Gioïa Molinari (Directrice du Marketing) nous présente la nouvelle enceinte TTL6-A
La TTL6-A est également une enceinte trois voies active qui peut se monter en colonne de deux unités grâce au système d’accroche proposé. Elle met en œuvre des composants similaires à l’HDL-50A, à savoir deux 12’’ en Néodyme pour le bas du spectre et quatre transducteurs médium de 6’’ au Néodyme pour le bas médium. Ces derniers encadrent une compression à gorge 2’’ (bobine 3’’) chargée par un guide d’ouverture verticale de 30° asymétrique, +5°/-25°. Avec une ouverture horizontale de 90°, cette enceinte trouvera sa place aussi bien en touring qu’en installation.
La TTL6-A ouverte laisse entrevoir le guide d’ondes HF asymétrique
La partie amplification-traitement de signal embarquée fait appel à quatre modules classe D, 2 X 550 W pour le grave, 700 W pour le registre médium et 400 W pour le haut du spectre.
Le panneau arrière, outre la connectique, donne accès aux réglages via un encodeur et un afficheur. Mais comme pour l’HDL50-A, le contrôle et la configuration peuvent s’effectuer via RDNet (V2.2). Le DSP prend en charge le filtrage trois voies, le limiteur et le compresseur, les protections et l’alignement temporel des transducteurs.
Après une incursion dans le monde des consoles de mixage entamé l’année dernière avec la série de consoles L-Pad, RCF se lance cette année dans le domaine du mixage numérique avec des racks de mixage M08 et M18, sans surface de contrôle. Le rôle de cette dernière est dévolu à une tablette tactile avec une application. Ces consoles s’adressent plus particulièrement aux musiciens.
La console numérique en rack M18
Le modèle M18 compte huit entrées micro/ligne avec des préamplis discret à contrôle de gain numérique alors que le M08 en compte quatre. Deux de ces entrées peuvent être commutées en haute impédance pour accueillir des signaux de guitare ou de basse. Dix entrées ligne et quatre entrées ligne sont respectivement ajoutées. Côtés sorties, le modèle M18 propose le master stéréo et six aux alors que le M08 se limite à deux aux.
Les deux consoles possèdent une double connexion WIFI en 2,4 et 5 GHz et peuvent accepter des antennes externes pour améliorer la liaison dans des environnements difficiles. Tous les canaux audio, entrées ou sorties disposent de correcteurs paramétriques quatre bandes avec un choix entre les versions standard, vintage et « smooth » et un compresseur/limiteur plus gate. Les deux modèles proposent plusieurs types d’effets (réverbération, délai, chorus , flanger, …) et intègrent un enregistreur-lecteur stéréo (WAV, MP3 et AIFF) via USB. Enfin signalons que les entrées haute impédances peuvent recevoir des effets de modélisation d’amplificateur de guitare en insert.
L’éclairagiste Laurent Chapot à Gauche, Yvan Péard, le designer des produits Ayrton à droite, et au centre le nouveau NandoSpot-SC.
Ayrton redouble d’imagination pour créer des luminaires inédits : la sphère CosmoPix-R aux 12 rayons percutants, le MagicDot-R, petit projecteur mono source, le panneau vidéo motorisé DreamPanel Shift, son homologue DreamPanel Twin avec une face vidéo et une face lumière, et le NandoSpot-SC qui marque l’arrivée du fabricant français dans cette nouvelle génération de spots à leds.
C’est l’éclairagiste Laurent Chapot qui a été approché pour réaliser le design du show de Prolight+Sound. Nous l’avons rencontré sur le stand Ayrton. Premier utilisateur, il nous donne son avis sur ces nouvelles machines et quelques pistes pour en tirer le meilleur parti.
Voici le show. Il a été programmé par Arnaud Pierrel.
Plus de 300 machines
SLU : Laurent, as-tu déjà réalisé des show de démonstration ?
Laurent Chapot : Pas vraiment. J’ai fait beaucoup d’événementiel à une époque mais jamais de création de stand pour présenter des produits. Par contre, j’ai depuis longtemps envie de participer de plus près au développement d’une machine et je suis content de faire la démo des nouveautés Ayrton dans le salon où ils sont révélés.
SLU : Quelle est ton approche de création ?
Laurent Chapot : Je fais en sorte de montrer les spécificités uniques qui font tout l’intérêt des projecteurs et de donner envie de les utiliser. C’est une approche très différente de celle d’un show lumière pour le spectacle mais dans les deux cas la mission de l’éclairagiste est de faire rêver les gens. Mais là où l’on essaie de s’affranchir de la dimension technique, ici elle prend toute son importance. J’ai disposé les projecteurs de façon à produire des effets séduisants mais rendant compte des particularités des machines. L’idée est de créer des effets de masse spectaculaires à partir d’implantations classiques, et c’est donc la particularité de chaque machine qui fera la différence.
Le MagicDot-R, petit projecteur mono source
SLU : il y a un nombre considérable de ce petit projecteur dans ce show !
Laurent Chapot : Oui, plus de 130. Quand on m’a présenté les produits, j’ai réfléchi à leur disposition, et notamment à celle des MagicDot. J’ai pensé à réaliser un gros MagicRing R9 que tu vois accroché en douche, dont chacune des 61 sources est remplacée par un MagicDot et donc mobile à 360° en Pan et Tilt.
Laurent Chapot : Ensuite j’avais aussi envie de l’utiliser pour réaliser un rideau de lumière, et pour cela j’en ai accroché 37 en ligne sur 10 mètres de linéaire. L’idée est de réaliser des effets de vagues, des croisements de faisceaux « spirographiques », des rotations hélicoïdales, etc. Pour produire un troisième effet de groupe spectaculaire, on en a placé 36 en cercle sur ce support à plat, légèrement incliné placé devant les grosses lettres Ayrton. Rien de bien original dans ces deux dernières implantation mais l’avantage avec le MagicDot c’est que l’on peut vraiment coller les machines les unes contre les autre.
SLU : Il est en effet spectaculaire quand tu joues avec de grosses quantités mais est-ce que tu l’imagines aussi jouer solo ?
Laurent Chapot : Oui bien sûr, car c’est un tout petit projecteur qui peut s’intégrer partout sur une petite scène, autour d’une batterie par exemple ou sur un plateau TV pour « boucher des trous », Il s’intègre plus facilement qu’un PAR, sa forme est très discrète et photogénique à la fois : c’est impeccable.
Le CosmoPix, une sphère aux 12 rayons percutants
SLU : Que penses-tu du CosmoPix ?
Le Cosmopix-R, petite sphère et groses sources : collimateurs de 94 mm couplés chacun à une Osram RGBW de 60 W
Laurent Chapot : Le CosmoPix est une machine étonnante au look dévastateur entre spoutnik et casque de scaphandrier. C’est un remake réussi d’un classique des boîtes de nuit qui a besoin d’espace autour de lui pour bien s’exprimer. On les a donc dispersés dans la structure et au sol.
La façon dont sont disposées les LEDs est unique et provoque à elle seule la danse des faisceaux par une simple rotation du projecteur sur un de ses axes. Pas facile cependant à appréhender si tant est qu’on désire l’utiliser comme un projecteur à éclairement, ce qui est tout à fait intéressant, mais il dispose pour son usage générique d’une variété de presets suffisante pour que l’utilisateur y trouve son bonheur.
Tu l’allumes, tu le fais tourner, et c’est beau ! Je gage qu’il a toute sa place dans les grands clubs, mais je le vois aussi en festival, et bien sûr en concert. Il devrait séduire les directeurs photos TV qui comprendront qu’un seul de ces projecteurs fournit à lui seul 12 sources dans 12 axes différents.
NandoSpot-SC, des leds blanches pour 20 000 lm de flux
Ayrton arrive cette fois sur le terrain de l’éclairage avec un premier spot, un projecteur 100 % Ayrton. Le module lumière, qui intègre les sources et l’optique, est breveté. Ayrton utilise des leds blanches et revendique un flux de 20 000 lm.
Le NandoSpot-SC promet un flux de 20 000 lm en blanc avec un faisceau très homogène
Son faisceau est très homogène, sans point chaud, et son zoom, d’amplitude 10-50° constitue un record dans la catégorie des spots à leds. Avec 14 lentilles de zoom et une optique de sortie de 180 mm de diamètre, Ayrton atteint un rapport 5:1 !
Le NandoSpot SC comporte deux roues de 6 gobos verre rotatifs, choisis en fonction des préférences d’un panel de designers lumière interrogés, une roue d’animation, un iris, un prisme x4. Ayrton a aussi développé un nouveau système de refroidissement à caloduc pour lui assurer un flux constant. La couleur s’obtient par une trichromie soustractive, un CTO et une roue de couleurs.
SLU : Laurent, trouves-tu intéressant de partir de leds blanches et de travailler en soustractif ?
Laurent Chapot : Oui, le comportement des couleurs est différent, notamment lors du passage de l’une à l’autre. Un exemple simple et bien connu : le Congo Blue (Lee 181) est parfois difficile à obtenir en additif et nécessairement plus clair que le bleu foncé fourni en soustractif. Pour passer au rouge, en additif il te suffira de baisser ton bleu et de remonter ton rouge. En soustractif tu dois engager un filtre supplémentaire et donc passer potentiellement par des couleurs complètement différentes pour peu que tu temporises certains paramètres.
les gobos verre du NandoSpot-SC ont été choisis par un panel d’éclairagistes
D’autre part, si on profite d’une réelle puissance en blanc, je ne penses pas que l’on soit en reste pour les couleurs primaires et secondaires car, contrairement à ce que l’on pourrait penser, si tu envoies du bleu en additif, il est certes natif, non filtré, mais avec une seule led, la bleue, donc tu n’as qu’ 1/3 ou 1/4 de la puissance de la machine selon que la source est RGB ou RGBW. Je serai donc curieux de comparer, à puissance de leds égale, la différence entre les 2 principes.
Ayrton a soumis une collection de gobos à différents éclairagistes pour retenir ceux qui leurs plaisaient le plus, qui leurs semblaient les plus efficaces. Quand on sait que, pour des raisons de budget et de logistique, les machines sortent presque toujours avec leurs gobos d’origine, c’est important et hélas trop rare. A noter qu’il y a un vrai cône en verre ! Mais sur une roue rotative… Il est dommage qu’il ne soit pas décentré comme je l’avais préconisé.
DreamPanel Shift simple face vidéo et DreamPanel Twin double face vidéo/lumière
Le DreamPanel Shift, ultra fin, motorisé en pan et tilt continu.
Osram a développé pour des applications vidéo une diode noire avec un boîtier noir et aussi un réflecteur noir. Ayrton l’a adopté avec un pitch de 6 mm en format carré de 384 mm de coté et l’a monté sur une lyre motorisée avec la rotation pan/tilt continue.
Le rendu est étonnant de contraste et de définition. Il porte la référence DreamPanel Shift. On les cascade en HDMI et les mouvements de la lyre se contrôlent en ArtNet ou sACN.
La face lumière du DreamPanel Twin avec 64 sources RGBW et de nouveaux collimateurs de 45 mm. Son autre face est une dalle vidéo.
Le DreamPanel Twin lui reprend sur une face le même panneau vidéo et sur l’autre face un MagicPanel nouvelle version disposant de 64 sources. Pour loger autant de pixels sur une petite surface, Ayrton a développé un nouveau collimateur capable de tirer un faisceau de 6° avec une forte intensité dans l’axe de 73 cd/lm.
Associé à ces deux produits, le DreamPanel Box est spécialement conçu pour piloter simplement un univers full HD en HDMI sur un écran qui sera donc matricé et mobile. Il gère l’image, la redimensionne et la positionne en temps réel dans la matrice de panneaux vidéo quelle que soit leur orientation. Il gère aussi le positionnement des panneaux en ArtNet.
SLU : Et pour les panneaux vidéo/lumière, quels effets as-tu prévus ?
Laurent Chapot : Nous avons d’une part à présenter les DreamPanel Shift, un panneau vidéo au pitch d 6 mmavec cette particularité que les leds RGB sont d’aspect noir mat avec un réflecteur noir, donc sans aucune réflexion, un look d’enfer et un très bon contraste. D’autre part, nous avons les DreamPanel Twin, également une lyre à rotations continues, mais dont une des faces arbore 64 leds puissantes et l’autre face le même panneau vidéo que le DreamPanel Shift. Le mur principal du stand est constitué d’une matrice de 7 lignes par 11 colonnes. Les Shift dessinent un cœur “circulaire” de 37 éléments, entouré d’un espace vide, puis encadré par mes Twin au nombre de 26. Les lyres sont espacées au plus serré et callées au millimètre près afin de ne pas se toucher pendant les rotations. Quand elles opposent leurs angles, cela constitue un damier parfait alterné de DreamPanel Shifts et d’espaces.
Entre lumière et vidéo, ces panneaux sont une source inépuisable d’effets.
SLU : Comment présentes-tu tout l’intérêt d’utiliser des panneaux vidéo montés sur lyre.?
Laurent Chapot : Si tu produis avec le mouvement de ces lyres les mêmes effets que tu obtiendrais en déformant une image de façon informatique, ça ne sert à rien. Une fois encore il faut monter des applications qui démontrent tout l’intérêt de ces produits. Par exemple une matrice composée de shift transformera un média très simple en une infinité de combinaisons. Le fractionnement de l’image et la redirection de ses composants en 3 dimensions donnent des effets étonnants. De même on peut jouer sur le dessin de la matrice elle même. Pour cela il suffit de retourner les dalles qu’on veut occulter.
Le DreamPanel Twin est vraiment le grand frère du MP 602 à tous les niveaux. Si ce type de face à grosses leds du Twin à fait ses preuves, on imagine facilement l’efficacité d’une surface à 64 leds, et l’ avantage du coté vidéo, qui remplace le miroir en option du 602 est évident : c’est le parfait complément. Le Shift est quant à lui bien plus léger en poids et en ressources. Il est parfait, là ou l’utilisation du seul panneau vidéo suffit, et comme ici pour compléter et s’intégrer dans un système de Twin. On peut créer de grandes surfaces virtuelles d’images avec des éléments même assez espacés pour peu qu’ils soient nombreux.
La matrice de DreamPanel Shift au centre est encadrée de Twin qui jouent la même partition…… Et les DreamPanel Twin jouent leur carte lumière.
La rotations de tous ces éléments va permettre de faire vivre l’image physiquement et de l’alterner rapidement avec de grosses puissances de faisceaux wash très directionnels. Ondulations, disparitions, dislocations, orientations d’images sur tous les axes, les applications sont nombreuses, c’est un nouveau produit qui va générer de nouveaux effets inédits. Ce sont les versions HD et classe de tous les panneaux de LED dont on s’est contenté jusqu’à présent”.
La motorisation des panneaux permet de créer des profils écran inédits.
Les MagicDot-R et CosmoPix-R sont disponibles. La NandoSpot-SC et les DreamPanel seront livrables au 3e trimestre 2015.
A screenshot of the Plot Window with the PixelMapper function activated
Le fabricant Américain High End Systems a dévoilé au Prolight + Sound la version 3 du logiciel développé pour les consoles de la série Hog 4. Elle contient 2 nouvelles fonctions majeures : Plot et Pixel Mapping et bien sûr des améliorations.
La première nouveauté, très attendue, est la fonction Plot. Elle permet de créer rapidement et simplement des plans en 2 dimensions à partir des projeteurs sélectionnés dans le programmeur. Afin de faciliter la création de plans, on dispose de 4 outils d’implantation : la ligne, le chemin tracé avec la souris ou au doigt, une grille ou un cercle. Une fois que tous les projecteurs ont été implantés, on les sélectionne un par un, suivant un tracé défini avec la souris ou le doigt ou en les intégrant dans un rectangle ou une forme libre. La vue plan permet également un retour d’information visuel des fonctions dimmer, RGB, CMY et HSI.
La seconde fonction, elle aussi très attendue depuis la sortie de la console, est le pixel mapping. Pour assigner une image ou une vidéo à un ensemble de projecteurs, il suffit d’ajouter un ou plusieurs « Pixel Map Layer » dans la fenêtre de patch et de les affecter à des « PixelMap » (écran intégrant un ensemble de projecteurs). On sélectionne ensuite les projecteurs désirés, on sélectionne un Plot pour leur affecter un « PixelMap » et on règle un des layers lié au « PixelMap ».
Une Capture d’écran de la Fenêtre Plot avec le PixelMapper en action
Les autres nouveautés sont des améliorations de fonctions déjà existantes comme, par exemple, modifier le niveau d’un « Master Inhibitif » via la combinaison Choose + Roue. Grâce à cette nouvelle possibilité, vous pourrez contrôler le niveau d’un « Master Inhibitif » attaché à un master sans fader physique (depuis la Playback Bar). Une nouvelle possibilité a été ajoutée à la touche « Pig ». Dans la fenêtre « File Browser » on peut sélectionner plusieurs fichiers ou dossiers en maintenant la touche « Pig », sans tenir compte de leur position, comme avec la touche Contrôle du clavier. Dans les versions précédentes, le maintient de la touche « Pig » dans cette fenêtre correspondait à l’action de la touche Shift du clavier.
Une nouvelle combinaison de boutons, Pig+Fan+Flèche haut passe le panneau avant en Mode HID. L’activation de cette fonction est notifiée par un clignotement permanent de la led du bouton Blind. Cette fonction est entre autre utile lors d’une réinstallation complète du logiciel sur les consoles Full Boar 4, Road Hog 4, et HedgeHog 4 si on n’a pas de clavier externe. L’arrivée du PixelMapper, permet d’incrémenter de 1 en 1 les valeurs de la « Center Wheel ».
Les deux nouvelles fonctions sortent dans leur version initiale et d’autres fonctionnalités sont prévues pour les prochaines mises à jour. L’équipe de développeurs de High End Systems attend vos remarques et vos suggestions sur le forum http://forums.highend.com.
On notera aussi que les sauvegardes des shows programmés sur des version antérieures sont compatibles avec la version 3 mais que les sauvegardes effectuées sur cette nouvelle Release ne pourront être lues par les consoles n’ayant pas été mises à jour. Le Fabricant Américain semble vouloir accélérer le développement de sa console. La Version 3.1 devrait sortir avant l’été, avec une importante amélioration des Palettes FX et un renforcement de la stabilité de la partie Software. Quelques rumeurs circulent aussi sur la V.4 qui concernera une évolution majeure du générateur d’effets. Plus d’infos :https://www.highend.com
La S6L en grand bac à 32 faders et avec l’ensemble des 4 écrans tactiles Un ultérieur écran peut être ajouté afin de, par exemple, afficher les snaphots ou la page de gestion du logiciel Venue comme montré ici. L’ergonomie est très bien pensée et cette table ressemble plus à une console live que la précédente qu’elle remplace. Tout à gauche, un mac portable livre ses pistes audio directement via une prise réseau.
On l’attendait depuis longtemps car, un peu comme une marque japonaise aimant les diapasons, Avid a pris tout son temps pour créer sa nouvelle console de mixage live, la Venue S6L.
Jean-Gabriel Grandouiller
Puissante, flexible et ouverte sur le monde extérieur, elle mêle la technologie des cœurs PC pour la partie gestion, mélangeur et traitement interne à des DSP à la norme HDX pour les plugs. Le meilleur des deux mondes pour un très bel objet.
Jean-Gabriel Grandouiller responsable des ventes d’Avid pour la France nous a présenté cette nouvelle table ou plutôt ces nouvelles tables puisque, comme vous le verrez plus loin, deux cœurs et 3 modèles de bacs sont offerts.
Un grand merci pour son accueil et le télescopage tout français du planning des démos dans lequel SLU s’est glissé sans ménagement. Pardon à Marco de Fouquières de l’avoir fait attendre ;0)
Venue, vidi, vici
SLU : Elle a un air de famille avec la S6 studio…
Jean-Gabriel Grandouiller : Elle a quelques éléments qui viennent de la S6, la partie encodeurs et faders par exemple mais redesignée pour le live et surtout les conditions du live.
SLU : Elle va donc être plus solide que la S6 ?
Jean-Gabriel Grandouiller : On peut dire ça de cette façon. Pour te décrire le système, on a trois types de surfaces de contrôle différentes, deux types d’engine et un nouveau stage rack. A travers tout ça on dispose de 6 combinaisons possibles en fonction de la puissance désirée et de la taille de la surface.
Une vue de détail d’un bac d’entrée à droite et le bac central commun à tous les modèles de surface avec l’écran principal affichant l’espèce de matrice très pratique pour pouvoir visualiser sur les entrées ou les sorties qui fait quoi et qui va où avec quelles sources. Les codes couleur paraissent très bien fichus. Cela sera très apprécié par les ingés retour. Un mode spill automatique est aussi prévu pour donner aux faders les niveaux de ce qui compose par exemple un bus de sortie.
SLU : Tu nous détailles les trois surfaces ?
Une vue du bac central de la S6L avec notamment les généraux tout à droite.
Jean-Gabriel Grandouiller : On a la S6L–32D avec 32 faders et 4 écrans. Celle qu’on appellera moyenne, la S6L-24D, n’a que 24 faders et trois écrans et la plus petite la S6L-24 a aussi 24 faders mais un seul écran, le central, qui est aussi le principal et donne accès à toutes les fonctions de la console.
On n’ôte aucune fonctionnalité, il manque simplement du feedback visuel et de la rapidité d’action via le touch. Les écrans sont tous tactiles.
SLU : Cette diminution de taille de la surface apporte une baisse du prix ?
Jean-Gabriel Grandouiller : Cela lui donne un prix plus abordable à puissance égale en effet, mais rien n’empêche d’ajouter par la suite les écrans. Le gros avantage aussi c’est la compacité de cette table, tout en restant très puissante.
L’affichage très complet de chaque tranche avec en tête le vumètre de niveau, le nom de la source et tout en bas les 4 slots pour plugin. Rappelons que ces écrans sont tactiles.
SLU : La gestion de l’affichage est incluse dans l’écran ?
Jean-Gabriel Grandouiller : A priori oui, mais je n’en ai pas la certitude. C’est vrai sur la S6 studio en tous cas. Ce qui a été beaucoup travaillé c’est l’affichage via des couleurs pour pouvoir suivre le trajet du signal et bien capter quelle action va être effectuée par chaque bouton ou encodeur.
Chaque surface comporte 8 entrées analogiques micro / ligne, 8 sorties analogiques, quatre paires AES d’entrées et autant de sorties. Il y a aussi 8 GPIO in et out, Midi, LTC, rien ne manque, pas même une sortie vidéo pour un écran supplémentaire pour y faire défiler par exemple tes snapshots.
Le moteur marche au super
L’écran tactile principal de la console placé en face du bac central réunissant les VCA, les départs et toutes les commandes principales de la S6L.
SLU : Quid de l’engine.
Jean-Gabriel Grandouiller : Il y en a deux. La grosse différence avec l’ancienne génération Venue est que les entrées et sorties en local ne sont plus sur l’engine mais sur la surface elle-même. Le rack « moteur » ne comporte que la connexion vers les stages, vers la surface et le processing.
Le gros avantage en cas d’installation fixe est de pouvoir placer ce rack 5U dans une salle machine sans être obligé de tirer les lignes audio sur des grandes longueurs. Nous avons donc deux engines, le E144 et le E192. Leur nom provient du nombre de canaux d’entrée potentiellement utilisables. Le 144 en a donc 144 et le 192 monte à 192 entrées. Il est bien entendu que cela dépend aussi du nombre de stage racks alignés devant.
Le Stage 64 avec 5 slots libres pour y insérer toute sorte de carte à choisir parmi celles offrant 8 entrées ou sorties analogiques, 8 canaux d’entrée ou sortie AES et ADAT, une comportant 16 canaux Aviom et une dernière avec 16 canaux Dante. Tout à droite, on aperçoit la carte de communication AVB avec l’engine, la paire de ports MADI, et la boucle pour le Word Clock.
SLU : Les sorties ne comptent pas dans le calcul..
Jean-Gabriel Grandouiller : Non, contrairement à d’autres consoles où l’on partage les ressources du processing entre entrées et sorties, cette nouvelle console ne varie pas sa capacité de traitement, pas plus d’ailleurs que la fréquence d’échantillonnage qui peut être librement choisie à 48 ou 96 kHz.
SLU : Et pour les sorties ?
Jean-Gabriel Grandouiller : Sur la 144 on a 64 bus de sortie plus le LCR, et sur la 192 on en a 96 plus le LCR.
SLU : Assignables à des sorties physiques, donc tout dépend de la façon avec laquelle est conçu le stage…
Jean-Gabriel Grandouiller : Les stages comportent 64 entrées et 32 sorties. Tu peux y mettre des cartes analogiques, numériques et on annonce une carte Dante – on a signé durant le NAMM un partenariat avec Audinate – et qui rentre dans le Connectivity Tool Kit.
SLU : Pour revenir au moteur, combien de VCA gère-t-il ?
Jean-Gabriel Grandouiller : 24 sur les deux modèles, deux bus solo totalement indépendants.
Des plugs comme s’il en pluggait
Trois alimentations hot plug sont prévues sur l’engine. On voit bien leurs poignés à gauche du rack. Une seule est en fait suffisante. Au centre on aperçoit trois paires de ports, une en fait, les deux autres n’ont pas encore de cartes. Ils servent à connecter en redondance jusqu’à trois stage racks 64. Tout à droite, quatre slots attendent des cartes HDX. Tout au centre et au fond, un très beau radiateur équipé de caloducs doit sans doute refroidir i7 : un très beau montage inspirant confiance et un progrès certain comparé à l’ancienne gamme Avid/Digidesign. Comme le dit Marc de Fouquières le directeur technique du groupe Dushow : « tu regardes ce qu’il y a sous le capot et tu en sais beaucoup plus que tout le langage que les vendeurs peuvent essayer d’utiliser pour te dire que c’est bien »
SLU : En termes de ressources plug-in, on a compris que c’est de l’AAX…
Jean-Gabriel Grandouiller : C’est exact et pour ce qui est des ressources, l’Engine 144 offre 128 slots et le 192 grimpe à 200 slots. Bien entendu si tu montes 200 EQ3, tu seras très loin d’avoir épuisé les ressources de la machine ; tout dépend de la complexité du plug.
SLU : J’ai compris que les ressources restent identiques pour l’i7 en fonction de la fréquence d’échantillonnage, en revanche j’imagine que les cartes HDX perdent en puissance si tu travailles en 96 kHz…
Jean-Gabriel Grandouiller : Absolument oui.
SLU : Tu nous parles de ce choix de mélanger deux technologies dans l’engine ?
Jean-Gabriel Grandouiller : C’est une nouveauté chez Avid ou par rapport à ce qui existait chez Digidesign ou Euphonics. Pour la première fois, on fait cohabiter deux technologies en parallèle. La partie plugin est gérée par des cartes HDX maintenant bien connues, on peut d’ailleurs en monter jusqu’à 4.
Un détail des tranches de la console. De toute évidence Avid a misé sur la solidité.
Ce choix maintient la compatibilité avec tout ce qui a été développé jusqu’à aujourd’hui sous ce protocole. Le moteur audio en revanche adopte le processeur i7 Intel avec la technologie RTX qui permet de s’allouer hors de l’OS qui gère la console, des cœurs et donc des ressources pour l’audio. Et il y a du boulot puisque chaque voie d’entrée et de sortie de la console dispose d’un nombre important de traitements qui sont du ressort de l’i7.
Un détail du panneau de commande d’un des canaux avec, assignés aux encodeurs rotatifs, la fonction de panoramique et de filtre passe-haut. Sur les modèles de série, la façade de la console sera constituée d’un plastique résistant et d’une apparence beaucoup plus mate et moins réfléchissante que sur ce prototype.
SLU : C’est quoi le True Gain Compensation ? La gestion du gain numérique pour compenser l’action sur le gain de l’étage d’entrée ?
Jean-Gabriel Grandouiller : C’est une fonction qui existe déjà sur la S3L. En cas de partage de Stage entre deux tables, au niveau de l’interface utilisateur, tout le monde a l’impression de bosser sur son gain.
SLU : Oui, enfin, si un des deux sature en entrée, l’autre aura beau baisser son gain, il diminuera le niveau d’un son saturé…
Jean-Gabriel Grandouiller : Dans ce cas-là et qui relève de l’erreur humaine oui, mais ce qui est intéressant c’est la gestion des snapshots. Tu es maître du gain analogique et tu fais un snapshot avec le gain à 41, si un autre opérateur rentre avec sa table et prend la commande du gain en te passant esclave et modifie le gain, ton affichage de gain reste à 41 et une compensation a lieu.
Au moment où le type se déconnecte, tu retombes sur ton gain à 41. Tu gardes une structure de gain fixe qui permet de faire voyager tes showfiles sans te soucier de savoir si tu es maître ou pas. Tu peux aussi être maître sur un stage et esclave sur un autre. C’est pratique car celui qui est maître sur les entrées l’est aussi sur les sorties ce qui convient bien aux ingés son retours qui en gèrent un maximum contrairement aux ingés son façade.
Un bac de user keys très pratiques une fois programmée leur fonction.
SLU : Quelle est la compatibilité avec les anciens showfiles?
Jean-Gabriel Grandouiller : La compatibilité est totale. L’affichage a changé et s’est amélioré mais on peut appeler cela cosmétique pour prendre en compte les dalles 16/9 avec une plus grande résolution ou encore afficher mieux et plus de plugs. Venue en est à la version 4.5.2 sur la S3L, peut être allons-nous passer à 5.
Quelle langue parles-tu chérie ?
Marc de Fouquières, le directeur technique et surtout grande figure de Dushow en pleine démo de la S6L en compagnie de Chris Lambrechts, spécialiste des applications live pour Avid.
SLU : Quel protocole de transport audio équipe la S6L ?
Jean-Gabriel Grandouiller : L’AVB via des liaisons optiques et cuivre. Tout ce petit monde peut être connecté sans ajout d’aucune carte ou interface supplémentaire. La redondance est prévue par une boucle retour entre par exemple deux stages connectés les uns aux autres, et un brin allant de chacun vers l’engine. Si un des brins est coupé, le système récupère les data sur l’autre instantanément. La surface est connectée à l’engine aussi en AVB. Les stages peuvent accepter du Dante et dialoguer avec d’autres matériels qui emploient aussi ce langage.
SLU : Pourquoi pas de Dante sur l’engine ?
Jean-Gabriel Grandouiller : Il y a de grandes chances pour que l’on dispose de cartes Dante aussi pour l’engine mais aujourd’hui on n’en voit pas trop l’utilité. A la limite pour enregistrer mais de base tu peux le faire en AVB et 64 canaux dans ProTools. Une carte optionnelle en Thunderbolt va aussi permettre de monter un nombre de canaux très important en termes d’enregistrement.
SLU : Combien ?
Jean-Gabriel Grandouiller : On parle de 192 canaux. Aujourd’hui tu connectes un mac mini ou un portable en Ethernet, soit sur la surface soit sur l’engine, et tu disposes de 64 canaux avec ProTools pour les enregistrer et les lire : le plus simple des Virtual Sound Check.
Chris Lambrechts spécialiste des applications live pour Avid en pleine démo sur le stand avec son français teinté de belge du plus bel effet (HDX !) mais aussi une connaissance et une patience à l’épreuve du feu.
SLU : Quelques mots sur le stage 64 ?
Jean-Gabriel Grandouiller : Une particularité intéressante est le mirroring MADI, incorporé d’office dans chaque stage. Cela veut dire que sans avoir besoin de passer par une grille ou par la console et l’engine, il est possible de récupérer les signaux et les envoyer vers une autre console, vers un enregistreur ou toute autre machine acceptant cette norme de transport. Deux ports sont prévus pour cela afin de véhiculer les 64 canaux en 96 kHz. On a aussi placé sur chaque stage un écran et un sélecteur couplé à une prise casque. Cela permet d’aller écouter localement n’importe quelle entrée sans déranger la façade ou les retours.
Le stage 64 montré ici tel qu’il sera livré de base avec 6 cartes d’entrées analogiques et une de sorties analogiques. 5 slots vides attendant d’autres cartes.
SLU : Comment sont livrés les stage 64 en termes de cartes ?
Jean-Gabriel Grandouiller : De base ils disposent de 48 entrées analogiques et 8 sorties analogiques mais ils peuvent être équipés de telle sorte à accueillir 64 entrées et 32 sorties. Ils gèrent donc 96 signaux.
SLU : Où en est-on en termes de latence ?
Jean-Gabriel Grandouiller : La compensation du retard est automatique et dynamique comme sur les S3L. La console est par ailleurs prête à faire dans un avenir proche du 192 kHz.
SLU : Elle est livrable quand ?
Jean-Gabriel Grandouiller : La disponibilité a été fixée à septembre 2015.
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Plus que jamais réactifs, inventifs et dévoués, nous attaquons notre quatrième année d’existence avec la ferme intention de vous servir encore plus et de faire briller nos industries et nos techniciens de mille feux, de Marcoussis à Longjumeau et de Plailly à Grigny.
Partout où le son se fait émotion, où la lumière et la vidéo ne font plus qu’un, nous serons là pour le relayer. Les nouveautés, les exclusivités, les meilleurs bancs d’essais, les reportages, les offres d’emploi, le matos d’occase, vous les trouvez sur Soundlightup d’un clic de souris quand vous le souhaitez, où que vous soyez.
On aimerait vous raconter tout ce que l’on vous prépare, les nouvelles rubriques, les nouveaux services, les nouveaux collaborateurs mais ça prendrait trop de temps, alors le plus simple est de vous en faire la surprise.
Nous avons découvert trois grosses nouveautés sur le stand d&b : l’amplificateur D20, petit frère du D80, le retour de scène MAX2, successeur du renommé MAX du fabricant allemand, et côté logiciel de simulation-prédiction, la version 8 de l’ArrayCalc dispose désormais de l’extension ArrayProcessing.
Le D20 ressemble à s’y méprendre à son grand frère D80 dont il reprend d’ailleurs le traitement de signal embarqué, l’interface utilisateur par écran LCD couleur tactile, le même rack 2U, au même titre que le logiciel de configuration et de monitoring R1 V2. Il peut se configurer via Ethernet à travers le protocole OCA (Open Control Architecture). Tout comme son aîné, il intègre un serveur Web, ce qui permet de reprendre l’interface de l’écran LCD et ses fonctionnalités sur un PC ou un MAC avec son navigateur préféré.
Le D20 et son écran LCD couleur tactile
Diffère par rapport au D80, la puissance disponible sur les quatre canaux d’amplification en classe D, à savoir 4 X 1600 W sous 4 ohms mais le D20 dispose également d’une alimentation à découpage universelle précédée d’un correcteur de facteur de puissance. Cela lui permet de s’affranchir dans une large mesure des variations de tension secteur et d’afficher une très grande efficacité puissance consommée/ puissance fournie. Le D20 dans la gamme d&b doit servir de plateforme d’amplification pour les petits et moyens systèmes, à savoir les séries E et T et line array Y et V. Pour le système J et les retours de scène M2, le D80 s’impose. Il doit donc en gros remplacer le DI2.
Le MAX2, digne successeur du MAX exploite un 15’’ en coaxial.
Le MAX2 s’inspire du MAX, wedge très utilisé à travers le monde, auquel il succède. Ce retour de scène coaxial, réalisé en multiplis qualité marine, fournit une réponse étendue de 55 Hz à 18 kHz avec une ouverture conique de 75°. Son 15’’ à aimant ferrite accueille en structure coaxiale une compression 1,4’’. Les deux transducteurs partagent la même structure magnétique.
Cette enceinte passive peut également être utilisée montée sur un pied au dessus d’un sub comme petit système de façade. Quatre inserts M10 permettent de l’accrocher avec une lyre. Les presets ad hoc existent aussi bien sur le D20 que le D80 avec lesquels le MAX2 peut délivrer un niveau max de 135 dB SPL. D’impédance 8 ohms, le MAX2 accepte une puissance de 1600 W en crête (10 ms), et 250 W RMS.
ArrayProcessing est une fonctionnalité ajoutée à la version 8 du logiciel de prédiction d&b ArrayCalc qui permet de calculer, déterminer et améliorer le comportement global d’un système line array tant au niveau de la balance tonale sur la répartition spatiale de l’audience qu’en termes de niveaux acoustiques. ArrayProcessing s’appuie sur la création d’un jeu de filtres FIR et IIR (et de retard) pour chaque enceinte d’une ligne, afin de corriger la distribution d’énergie et la réponse fréquentielle dans toutes les zones d’audience.
Il faut autant de canaux d’amplification que de boîtes au sein d’une ligne pré-établie avec ArrayCalc mais les boîtes peuvent avoir une couverture horizontale différente, par exemple des J12 (120°) en bas d’une line de J8 (80°). ArrayProcessing ne peut s’utiliser qu’avec les amplificateurs D20 et D80 car le logiciel nécessite le protocole de contrôle OCA sur les amplis. La fonctionnalité ajoute une latence due au filtrage de 5,9 ms aux 0,3 ms des amplis, soit un total de 6,2 ms.
Il manquait un vrai spot à la série des super-héros. Scenius se positionne en haut de la gamme avec une nouvelle lampe arc Osram 1400 W de toute dernière génération. Avantages : un CRI de 96, un flux de 20 à 30 % plus élevé que la précédente 1500 W, un rapport de zoom 1:7 et un faisceau magnifique.
Scenius répond à tous les besoins, des grandes salles de concert aux plateaux de télé avec son zoom de grande amplitude, 8°-55°, dont les mouvements doux et précis peuvent être utilisés comme un effet à part et un focus qui sera sélectionné en mode automatique au besoin.
La lampe a une température de couleur de 6000K que Osram garantit sans dérive dans le temps, ce qui réduira les temps de calibration, et surtout un indice de rendu des couleur élevé pour une lampe à décharge puisqu’il atteint 95. Elle fonctionnera à pleine puissance ou en mode économie d’énergie à 1200 W.
Pour colorer le faisceau, Scenius dispose d’une trichromie CMY, d’une roue de 7 couleurs et d’un CTO progressif. Pour l’animer il y a deux roues de 6 gobos verre rotatifs, un prisme et une roue d’animation.
Cette roue peut être utilisée avec un gobo, en insertion même partielle et à vitesse ajustable. Un iris et un nouveau frost variable sont aussi intégrés.
Scenius est indiscutablement une magnifique machine puissante pour les grands spectacles, dotée d’un système optique au top diffusant un faisceau plein et homogène qui assure une découpe nette des gobos volumétriques, un focus précis et un zoom très rapide de grande amplitude. Il sera disponible au cours du 2e semestre 2015.
Nexo a profité de Prolight & Sound pour introduire la série ID24 (ID pour Inspace Definition) composée d’enceintes ultra-compactes large bande et de deux subs S110 et S210.
Les enceintes ID24, car elles sont nombreuses entre la version Touring, la version Installation et les versions « à la carte », couvrent un grand nombre d’applications, à commencer par du débouchage sous balcon ou de front de scène en salle ou théâtre voire une exploitation en monitoring.
Une ID24t accrochée sur de la structure avec l’étrier Nexo QRV. La fixation s’effectue sans outil.
Les ID24 intègrent deux transducteurs de 4’’ longue élongation blindés, montés en V et encadrant un moteur à compression de 1’’ (à gorge ½’’) chargé par un (des) guide(s) d’ondes spécialement développé(s).
Ces enceintes très compactes (309mm L x 132 mm H X 233 mm P) peuvent délivrer le niveau impressionnant pour leur taille de 126 dB SPL crête grâce à leur sensibilité nominale de 100 dB sur la bande 110 Hz à 20 kHz (0+/- 3 dB) et à la puissance crête acceptée de 400 W.
Leur impédance nominale de 16 ohms permet de n’utiliser qu’un seul ampli contrôleur NXAMP4X1, en 4X4, avec des presets dédiés pour exciter 16 enceintes. En cas d’amplification sur une autre plateforme, le contrôleur DTD de Nexo supporte les mêmes presets.
L’arrière d’une enceinte ID24t. Remarquez le rotacteur du guide d’ondes.
Une des caractéristiques essentielles des boîtes ID24 est qu’elles peuvent s’utiliser aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale avec une rotation possible du guide d’ondes HF qui s’effectue par un rotacteur situé à l’arrière de l’enceinte. Ce dispositif offre donc deux directivités différentes dans chaque plan.
Les versions de base Touring, ID24t, et installation, ID24i, présentent une directivité de 120° H x 30° V (ou l’inverse) et ne diffèrent que par la finition (grille et fixations) et le type de raccordement, connecteur Speakon NL4 ou câble captif sur bornier. L’ID24i, classée IP55, est disponible en blanc et en noir et peut s’utiliser en extérieur.
Les versions à la carte, ID24c, permettent d’obtenir trois autres ouvertures : 60° x 60°, 90° X 45° symétrique et 60° à 120° X 45° en asymétrique, ainsi qu’un plus grand choix de couleurs.
L’enveloppe des ID 24, constituée d un composite a base de polyurethane et d une ceinture en acier inox sur sa partie arrière, offre légèreté, rigidité et solidité et de nombreux points de fixation sont ménagés sur les plaques métalliques du dessus, du dessous et des cotés. Ils permettent de les fixer sans outil avec des accessoires de montage Nexo (étrier et support QRV et QRF) et de tierce partie, aussi bien sur mât que sur structure ou encore en mural ou sur support.
Deux subwoofers également très compacts et bas profil viennent compléter la série, un en simple 10’’ longue élongation, ID S110, et l’autre en double 10’’, ID S210. Ces subs exploitent une charge de type passe-bande acoustique et une ébénisterie en multiplis de bouleau. Leur profil bas et leur faible empreinte au sol permettent de les dissimuler en installation.
L’ID24t posée sur le sub S110 avec le support Nexo QRF.
Le S110 de sensibilité 97 dB peut délivrer un niveau crête de 125 dB SPL alors que le S210 (sensibilité de 100 dB) peut délivrer 131 dB en crête. Les raccordements avec les têtes large bande peuvent se faire entre 85 et 120 Hz et les deux subs offrent une bande passante descendant à 45 Hz à -3 dB.
Imaginez une rampe de un mètre garnie de deux étages de 24 petites cuillères siamoises servant de réflecteurs aux leds réparties par couleur suivant une cuisine savante. On cherche encore la recette car la qualité de l’étale et la palette de couleurs sont particulièrement savoureuses !
Dalis répond à un cahier des charges qui devrait séduire les théâtres et plateaux de télévision en termes d’étale, de densité de lumière, de variété de couleurs pastel et saturées, et de silence de fonctionnement.
Cette rampe est tout à fait unique avec ses 48 sources leds sur deux étages associées à des mini réflecteurs asymétriques au profil très sophistiqué. Ils sont d’ailleurs brevetés.
La palette de couleurs diffusées est issue de 8 teintes de leds : On a un rouge, un vert et un bleu standard, et en plus un bleu royal, un ambre, un cyan et pour que le blanc soit parfait, il ont complété la série avec des diodes en blanc froid à 6500K et en blanc chaud à 2200K. Dalis permet donc de couvrir en blanc de 2200K à 6500K sans ajouter de couleurs et avec de la puissance.
Cette rampe peut se commander aussi en 2 et en 4 groupes indépendants, ce qui permet, quand elle est accrochée verticalement pour diffuser des bandes horizontales, de simuler par exemple un lever ou un coucher de soleil. Chaque couleur se graduant sur 16 bits, on peut imaginer la qualité obtenue sur une transition lente.
A l’arrière sont placées une entrée et sortie secteur sur PowerCON True1, une entrée et sortie DMX-RDM sur XLR5, une entrée RJ 45 pour les protocoles Ethernet courants (ArtNet, sACN, MA-Net). Elle sert de node pour entrer en Ethernet et sortir en DMX. On peut aussi y connecter un ordinateur portable pour configurer un ensemble à distance en RDM ou TCP/IP. Ils ont même intégré une puce RFID.
Entrées PowerCON True1, Ethernet et DMX à gauche….Sorties PowerCON et DMX à droite. Entre les deux, l’afficheur et les touches de navigation dans le menu.Le système d’accroche QuickRig
Dalis dispose d’un système QuickRig pour l’accroche facile sur un pont, horizontalement ou verticalement. Elle se pose aussi au sol. Une vitre de sécurité protège les optiques en laissant passer 98 % du flux.
L’alimentation des 300 W de leds est flicker-free et le refroidissement des puces est naturel, sans ventilateur donc parfaitement silencieux.
Audio-Technica a dévoilé lors de Prolight+Sound un micro statique cardioïde USB compatible avec les systèmes d’exploitation Apple, l’AT2020USBi, et un micro dynamique hypercardioïde à large diaphragme dédié aux applications broadcast ou de post-production. Audio-Technica présentait également ses micros Dante ATDN971 (micro de surface) et ATDN8677 (embase pour micro). (Lien article SLU)
Audio-Technica AT2020USBi
Conçu à partir du micro à condensateur pré-polarisé AT2020, l’AT2020USBi intègre un convertisseur A/N 24-bits/96 kHz afin de fournir une articulation et une intelligibilité qui seront appréciables pour l’enregistrement en home studio, en extérieur mais aussi pour le podcast et les sous-titrages.
L’AT2020USBi fonctionne soit avec un câble USB soit avec un câble Lightning, fournis en standard, pour que les utilisateurs puissent numériser directement l’audio sur l’appareil de leur choix :
PC, Mac ou tout appareil de marque Apple
Windows XP, 7, 8, Vista, Mac OSX et iOS
Il est doté d’un contrôle de gain permettant d’ajuster le niveau d’entrée directement sur le microphone. Outre les câbles de 3,1 m, le micro est fourni avec un trépied repliable, une pince pour pied 5/8 », un adaptateur 5/8 » vers 3/8 » et une housse de rangement.
Le microphone de voix dynamique BP40 autorise une reproduction sonore très naturelle pour les applications de radio ou de post-production grâce à sa directivité hypercardioïde offrant une isolation optimale de la source et une excellente réjection hors axe.
Sa capsule de 37 mm de diamètre bénéficie d’une construction avec « bords flottants », brevetée, qui optimise la surface de la membrane et améliore le rendu, alors que la bobine « humbucking » de compensation de bruit prévient des risques d’interférences électromagnétiques. Il intègre par ailleurs un filtre coupe – bas à 100 Hz de pente 6 dB/octave. Le BP40 est fourni avec la pince AT8483 et peut être monté sur la suspension AT8484, disponible séparément.
Audio-Technica BP40La capsule à « bords flottants » du BP40
Spécifications du BP40 :
Capsule : Dynamique
Directivité: Hypercardioïde
Réponse en Fréquence: 50 Hz – 16 kHz
Filtre coupe-bas: 100 Hz, 6 dB/octave
Sensibilité en circuit ouvert : – 48 dBV (3,9 mV) ref 1V / 1 Pa