Osram, le grand spécialiste des sources lumineuses, propose désormais une nouvelle génération de lampes aux halogénures métalliques HMI UV Stop (UVS) qui offrent une diminution des émissions d’ultraviolet (en l’occurrence UVB et UVC) atteignant 99,9 % sans pour autant présenter aucune perte de luminosité ou de rendu des couleurs, qui est proche de celui de la lumière du jour naturelle.
Les lampes HMI Osram 200 W/SE à 1800 W/SE ont un rayonnement ultraviolet diminué de presque 100 % sans aucune perte de flux lumineux ni de rendu des couleurs.
Cela fait plus de 40 ans que les lampes aux halogénures métalliques ont pris le pas sur les lampes à incandescence comme sources d’éclairage standards pour le cinéma. De nos jours, elles sont encore imbattables sur les plans de la durée de vie, de l’intensité lumineuse et de la température de couleur, qui est proche de celle de la lumière naturelle, et elles sont utilisées sur les lieux de tournage dans le monde entier.
La dernière innovation d’Osram est une version dotée d’une enveloppe de quartz qui filtre les rayonnements UVB et UVC de la lumière et réduit en conséquence les émissions d’ultraviolet de presque 100 %.
Les nouvelles lampes HMI UVS d’Osram dotées du procédé UV stop sont graduables et procurent une température de couleur d’environ 6 000 K, un indice de rendu des couleurs (IRC) supérieur à 90 et un rendement lumineux qui atteint 100 lumens/watt. Osram propose les lampes HMI UVS en 7 versions avec des puissances de 200 à 1 800 W, adaptées à différentes applications dans les domaines du cinéma, de la télévision et du studio.
Disponible depuis ce mois de juin, le capuchon de protection SCCD-W de Neutrik permet d’étanchéifier les embases de châssis au format type D : XLR 3 et 5, EtherCON, powerCON,
…, et rendre le produit les accueillant, étanche IP65.
Le capuchon en plastique transparent pour la coquille est muni d’un ressort qui lors du retrait du cordon vient rabattre la coquille et ainsi occulter l’embase de châssis avec suffisamment de pression sur le joint d’étanchéité de pourtour pour ne pas laisser passer les projections d’eau.
Le système, astucieux et transparent, permet d’identifier aisément, même une fois refermé, le type de connecteur protégé.
Tiësto, sans doute le plus grand DJ de la décennie, a récemment fait la tête d’affiche du Festival électronique EDM de Copenhague, qui s’est produit sur la terrasse du luxueux Stay Apartment Hotel dans la capitale danoise. A cette occasion, le G-Spot de SGM, la première lyre à tête mobile au monde dotée d’un indice de protection IP65 s’est imposé comme l’appareil d’éclairage vedette.
Pour cet événement de neuf heures (allant de l’après-midi à minuit), rassemblant une kyrielle de DJs et de directs, Christian Byriel, directeur de production et concepteur du spectacle de CeeBRIGHTER a eu à surmonter quelques défis spécifiques au site.
« Bien que confronté à de grandes façades vitrées, un lieu inhabituel et un site en plein air, depuis le plein jour jusqu’à la nuit, j’ai l’impression que ma vision a abouti et que j’ai maintenu l’esthétique désirée par le client, » dit-il. Il est devenu évident pour lui que le G-Spot a joué un rôle important dans sa réalisation.
Pour son projet, Byriel a déployé 20 lyres à LED G-Spot pour produire un effet puissant, étendant la zone de scène pour entourer le public. « Les 20 projecteurs se sont tous comportés au-delà de ce qu’on attendait et représentent le choix parfait pour cet événement. L’équipe de production a été profondément impressionnée par luminosité et les invités aussi », déclare Byriel, lorsqu’il décrit cet appareil suffisamment puissant pour créer un impact exceptionnel, à la fois à la lumière du jour aussi bien qu’en pleine nuit pour cet hôtel haut de gamme.
Avec à peine huit heures de préparation, depuis le rendez-vous jusqu’au début du spectacle, tout devait être parfaitement programmé et fonctionner de manière fiable.
«Je me sentais en sécurité car si la météo virait au pire, je n’aurais pas de problèmes sachant que le G-Spot est IP65. Ceci est vital pour ce genre de production. Il n’y avait absolument ni la place ni le temps pour les solutions de dôme de fortune, mais je n’avais aucun souci à me faire « .
Outre cet avantage évident, le directeur de production a été particulièrement étonné par la vitesse de changement de couleur de l’appareil et son intensité. En outre, le G-Spot a joué un rôle majeur dans la réduction de la consommation d’énergie. « Je vais certainement imposer les G-Spot pour les événements à venir – et pour « Arive » de l’an prochain. Nous attendions beaucoup du G-Spot, mais il a dépassé toutes nos espérances « , a-t-il conclu.
Tiësto est monté sur scène à 22 heures, offrant à son public de 1800 fans un spectacle exceptionnel de deux heures… accompagné par les jeux de lumière des G-Spots.
Certains râleurs trouveront qu’on a mis du temps à compléter notre dossier sur Urban Peace III initié l’année passée et dont voici le dernier épisode concernant le calage et l’exploitation, grâce aux interviews de Vladimir Coulibre, Thierry Tranchant, Raphael Maitrat et Frédéric Fayard de Concept K chargé du visuel. Nous on pense que plus c´est long, plus c’est bon, et comme le résultat a été au-delà des attentes, revivez en notre compagnie cette grande messe du rap.
Nous avons pu assister à la séance de montage puis de calage la veille du concert et au concert lui-même le 28 septembre. Lors du calage nous avons rencontré et interrogé Vladimir Coulibre ainsi que Thierry tranchant (Melpomen) et Frédéric Fayard (Concept K) mais Raph Maitrat, trop occupé (de même bien entendu lors du show de cinq heures) a bien voulu se soumettre gentiment à la question après le show. Rassurez-vous, il a survécu !
La diffusion et le calage du STM Nexo
SLU : Tu es tout seul au calage système sur Urban Peace ?
Vladimir Coulibre (Ingé système) : “J’ai une fonction légèrement différente de celle que j’assume habituellement. Thierry Tranchant m’a appelé pour gérer le calage mais en collaborant avec toute l’équipe en place, je pense à Cédric Bernard de Melpo qui s’occupe de la partie réseau et du matriçage du signal, Boule qui assiste Raphaël et Raph lui-même.
Vladimir Coulibre (à gauche) et Samuel Birais à la régie, concentrés sur l’écoute pendant le concert. Ne vous y fiez pas, ils sont contents du résultat.
Je n’ai par ailleurs pas participé au design du système. Je me suis concentré sur les mesures en faisant une balance sonore qui me semble à peu près normale, et que l’on valide tous ensemble par de brèves écoutes.
La particularité, je dirais la difficulté de l’exercice réside dans les fenêtres très restreintes où nous pouvons faire du son car le Stade de France offre aussi des espaces pour des congrès dont il faut respecter la quiétude.
Il faut donc procéder par étapes en s’organisant bien, et prendre des décisions rapidement ; cela dit quand on a les idées claires, c’est tout à fait jouable.
SLU : Tu n’as pas participé à la configuration du système, les décisions étaient déjà prises ?
Vladimir Coulibre : Non, en effet. Mais on a comme toujours longuement parlé de la configuration des subs et là c’était figure imposée : les subs au niveau du sol. Ce sont des blocs de 9 en montage cardioïde avec 6 vers l’avant et trois vers l’arrière. Chez Nexo on appelle ça du side to side. Normalement ça fonctionne en 1 pour 1 (avant/arrière). Nous sommes allés chez Nexo pour tester des configurations et faire des mesures. On aurait dû monter une grande ligne de 6 subs doublée donc 12 vers l’avant et 6 à 180° et puis tout s’est retrouvé au sol.
Noter l’arrangement cardioïde, des subs LS18 en blocs de neuf avec 6 avant et 3 arrière, testé chez Nexo.
SLU : Cela a-t-il un impact par rapport à ce que vous aviez imaginé au départ ?
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La ligne principale coté cour en cours de montage. Noter le système par blocs de trois ensembles (B112 + M46) pré-montés amenés sur transpalette.
Vladimir Coulibre : Cela nous ramène à un débat entre le visuel et le sonore qui n’est pas de mon ressort. Il y a forcément un impact, le niveau devant est faramineux et risque d’incommoder les spectateurs.
Il faut arriver à avoir le maximum de couverture homogène partout, ce qui n’est évidemment jamais le cas dans nos métiers. Là, le rapport entre champ proche et lointain n’est pas idéal. Si dans le premier tiers du stade ainsi qu’à la régie on est bien, à l’arrière ça chute pas mal ; cela dit on devrait s’en tirer pas mal car les renforts ne sont pas trop puissants et s’accordent donc bien avec l’infra arrivant de devant.
Reste à fixer l’angulation
Le ratio est bon. On retrouve ce que l’on avait prévu. Sur les côtés ça s’estompe progressivement alors que sur la longueur ça tient la route. Mais il n’y a pas que l’infra dans le son, loin de là. Le plus important c’est qu’on ait une bonne intelligibilité partout et que le rapport entre les systèmes soit bon.
Le résultat est assez bon et on travaillera encore cette partie demain. On parle bien de rap français, il faut que l’on comprenne les paroles.
SLU : C’est la première fois que tu cales du STM Nexo ? Le système est récent.
Vladimir Coulibre : Oui, c’est la première. J’ai juste eu l’occasion de le voir et l’entendre lors d’un festival mais sans pouvoir y toucher. Je suis agréablement surpris vu la taille des lignes et celle du Stade de France que je connais bien. On prend des options en fonction du système dont on dispose mais in fine, ce sont les mixeurs qui pourront le mieux t’en parler car ce sont eux qui l’exploitent.
En ce qui me concerne je suis satisfait. La couverture est bonne, l’aigu porte bien et on a quelque chose de cohérent. On utilise les presets usine qui sont logiquement verrouillés ; on a ensuite mis en phase, fait une balance tonale et réalisé une égalisation pour obtenir le rendu qui correspond aux besoins de l’événement. C’est ce que l’on fait partout ailleurs. Je suis content, même sans public, et je pense que demain on perdra un peu en grave et le son sera plus amorti, ce qui est plutôt bien.
Procédure de montage vue de l’arrière, les boîtes sont déjà raccordées.Le système est facile à monter et régler/ la poignée rouge sert au verrouillage et la molette graduée A, B, C, ,.. à l’angulation inter-boîte
SLU : En rappel vous utilisez les clusters du Stade. Vous faites jouer ceux incurvés et ceux à plat en douche ?
Vladimir Coulibre : Non, juste les incurvés qui arrosent le haut des gradins, le bas on le couvre avec notre diffusion, jusqu’au 2e gradin en fait (avec les rappels NDR). La simulation a été bien faite et montre la validité de ce choix. On reste assez bas en niveau car la balance tonale entre les deux systèmes, le résident et le STM, n’est pas la même. La distribution du signal se fait en fibre et en Ethersound.
Les lignes de rappel au niveau de la régie pour couvrir le reste de la pelouse et les tribunes latérales.Deuxième ligne de rappel en 2x 6 STM (B112+M46) pour arroser jusqu’au bas des gradins, ensuite c’est la diff du stade qui prend le relais pour la tribune haute.
De toute façon, pour ce type de distribution assez complexe, je ne vois que deux systèmes possibles, le Dante et l’Ethersound. Cela étant je suis très mal placé pour t’en parler pour cette opération car je ne m’en suis pas du tout occupé.
SLU : Tu as utilisé beaucoup de systèmes. Qu’est-ce qui tu trouves intéressant avec le STM, sans le comparer directement à telle ou telle marque ?
La ligne de 15 STM à cour montée « tiltée et anglée »
Vladimir Coulibre : Ce que je trouve intéressant en premier lieu, c’est la réserve de dynamique, le « headroom ». Après je n’ai pas assez de recul pour affirmer que cette dynamique restera disponible dans le temps. Des paramètres comme la compression thermique des haut-parleurs et les presets peuvent influer, mais sur les essais faits jusqu’à présent en changeant la balance tonale pour déceler les limites, cela paraît très intéressant.
Côté montage, ce qui me gêne c’est le poids, bien qu’il s’agisse d’un système modulaire. Les contraintes de charge, en salle notamment, font que même si pièce par pièce le STM n’est pas lourd, quand on assemble les morceaux, on arrive vite aux limites habituelles de charge que l’on rencontre dans les lieux qui nous accueillent et qui constituent bien souvent notre challenge. Plus on peut mettre de boîtes et mieux c’est pour coupler et travailler les angulations, mais pour ça il faut des boîtes légères.
Ici avec des lignes en asymétrique (une boîte médium/aigu plus une de grave), ça fonctionne bien mais on aurait plus de marge et de headroom en symétrique en ajoutant, comme c’est prévu chez Nexo, une seconde ligne de renforts B112.
Cela dit, j’ai testé le grave en le poussant un peu hier, et même comme ça, on obtient une très bonne pression dans le bas. J’aime bien ce que j’entends et j’aimerais bien mixer dessus. Je pense que j’aurais un avis plus précis après les 4 heures de show même si mes oreilles seront plus fatiguées que le système ! (rires).
SLU : Les délais sont calés comment ?
Ligne principale de 15 STM à jardin plus ligne de side fill (9 boîtes).
Vladimir Coulibre : On commence par caler le système principal en fonction des zones de couverture recherchées. Ensuite on cale les délais en faisant la part des choses au niveau du grave qui dans un stade se comporte différemment et en établissant des zones que l’on qualifiera de « sacrifiées » pour que la combinaison marche partout ailleurs.
Les délais doivent ajouter de la précision et de l’intelligibilité et pas en retirer. On a travaillé sur le papier, à nous maintenant de parvenir à ce que les prédictions donnent. Le parterre dans un stade est par exemple rectangulaire, il y a donc une zone entre le parterre et la couronne ou physiquement ça ne peut pas marcher, on prend donc les infos de la production pour connaître les endroits où le public n’ira pas et on modifie nos délais en conséquence pour tomber dedans.
Il y a aussi le rapport entre bas et haut dont il faut tenir compte, ce qui fait qu’il faut savoir se mettre des barrières pour éviter de se perdre avec les délais. On n’est pas dans du simple frontal, le résultat ne peut donc pas être parfait. On est malgré tout content de ce qu’on sort, mais le cœur de la réussite ça reste le mix.
On aura beau livrer un système calé et de qualité, si le mixeur rentre en force dans ce type d’installation, ça ne marchera pas. Ce n’est pas le système qui s’adapte au mix dans un stade comme celui-ci mais l’inverse. Certains ingés son m’ont demandé pourquoi on n’avait pas fait le choix de l’arc sub. C’est simple. Ce que l’on aurait gagné en couverture on l’aurait perdu en impact.
SLU : Comment sont filtrés les subs ?
Vladimir Coulibre : Ils sont coupés à 85 Hz et le système descend à 60 Hz. On a donc un recouvrement, overlap, dont on se sert.
‘ Thierry Tranchant passant à proximité de micro à la fin de l’interview de Vlad, nous le rejoignons pour faire le point sur la configuration actuelle par rapport aux dispositions initiales. ‘
SLU : Qu’est-ce qui a changé entre la définition du projet dont on a fait état dans nos colonnes et ce qui a réellement été installé au SDF ?
Thierry Tranchant (PDG de Melpomen) : Pas grand-chose. Le système est le même, les emplacements aussi sauf pour les subs qui ont un peu bougé. Même les angles sont restés à l’identique des prédictions.
SLU : Comment se fait-il que vous ayez fait appel à Vladimir Coulibre ?
Thierry Tranchant : Ça fait longtemps qu’on se connaît et que j’avais en tête de le faire travailler. Cette occasion était rêvée puisque Cédric, qui est aussi au système, avait besoin d’un coup de main ; seul cela aurait été trop long pour lui de s’occuper de tout. Ils font du bon boulot tous les deux.
SLU : Le système a pas mal évolué depuis sa présentation aux JTSE 2012 …
Thierry Tranchant : Oui beaucoup. Je n’avais pas assisté à la présentation mais on ne m’en avait pas dit que du bien. Là, le système tourne bien et sonne bien. J’ai fait le choix de ne pas donner mon avis et d’attendre celui des utilisateurs. Jusqu’à aujourd’hui le retour des ingés son est positif.
SLU : En fin de compte ce ne sera pas Raphael Maitrat qui mixera l’ensemble des groupes ?
Thierry Tranchant : Non, Raphael a préféré les accueillir tout en veillant à bien les mettre dans le bain, les aider à tirer parti du système et autant que faire se peut, avoir un son cohérent. Pour en revenir à la question précédente, on a changé les consoles. On devait avoir deux Pro6 Midas et en fin de compte on a une XL8 pour tout le monde et une Pro6 en backup. On n’est jamais trop prudent en numérique même si nous n’avons pas connu de problèmes avec ces modèles. Enfin à la demande d’un groupe, nous avons une Vi6 (Souncraft), ce qui nous donne la possibilité d’offrir une seconde console.
La régie façade avec au premier plan Samuel Birais, Raphael Maitrat, Mathieu Tintin Renaud et Nicolas Ballario et au deuxième les lighteux de Concept K surélevés comme il se doit pour mieux voir.
SLU : Comment tout ce petit monde est-il relié à la diff ?
Thierry Tranchant : En Ethersound. Les tables sortent en AES et ce dernier est facilement transformé en Ethersound sans perte de qualité ou de conversion à la clé. Pour les retours, la PM1D est bien là, épaulée par une M7CL car le nombre d’entrées, et de sorties, est important. On a aussi rajouté des wedges, il y en a 60 en tout. On pourrait faire avec moins mais les plateaux enchaînent très vite et ce serait idiot de bloquer cette belle mécanique pour un peu de bois. On a beaucoup de 45N12, environ 48, et une douzaine de PS15. Des GeoT ajoutent du niveau de part et d’autre de la scène à la demande de Julien Martin qui officie aux retours. De la sorte, il est à 20 dB sous le clip : il a de la marge.
SLU : L’équipe au système paraît bien s’entendre.
Thierry Tranchant : Oui absolument. Vladimir et Cédric se connaissent depuis longtemps et Boule, qui est l’assistant de Raphael, est bien rentré dans le groupe. Vladimir a beau avoir plus l’habitude de travailler avec des enceintes d’une autre marque (rires !!), il s’en sort super bien.
Le STM a aussi beaucoup évolué depuis les débuts au niveau de ses presets, de sa couleur et des fréquences de coupure. Après avoir pas mal essayé, Nexo s’est fixé sur des fréquences qui marchent bien dans le bas. Le grave, c’est ce qu’il y a de plus difficile à maîtriser. Même la façon de créer un stack cardioïde a évolué dans le temps et pas plus tard qu’il y a trois semaines avec toute l’équipe système. Nous avons été faire des essais avec le fabricant pour déterminer le meilleur ratio entre avant et arrière et le filtrage le plus adéquat. Nous avons obtenu un très bon résultat derrière avec une chute de 16 dB et pas trop de perte de niveau à l’avant.
Bien entendu, on aurait préféré accrocher les subs, ce qui nous aurait fait gagner un peu de précision dans les 40 Hz qui sont par ailleurs chargés, mais c’était impossible. On a par ailleurs essayé de le nettoyer ce trop gros 40, mais on a perdu en puissance et en sourire de Raphael. On a donc tout relâché et hop, il était ravi. Ça cartonne pas mal le STM et l’extrême aigu est très beau. Le nouveau matériau employé pour le dôme des moteurs d’aigu a un break mode différent et placé plus haut, ce qui donne à cette partie du spectre une agilité et une finesse assez rare.
‘ C’est quelques jours après le show que nous avons pu joindre Raphael Maitrat et le faire causer ‘
SLU : Peux-tu nous expliquer pourquoi le couple Pro6 à la façade s’est transformé en Pro6, XL8 et Vi6 ?
Raphael Maitrat (ingé façade et régisseur son d’UP3) : Au départ nous avions prévu deux Pro6 dont l’une était fournie par Melpo et l’autre était celle de tournée de Sexion d’Assaut dont je me sers souvent et qui aurait été utilisée comme spare. On s’est rapidement rendu compte que la Pro6 de Melpo/SSE n’était pas disponible et du coup ils nous ont envoyé d’Angleterre une XL8 ce qui s’est révélé très judicieux.
Eh Raph tu nous rejoins … Mais pour quoi faire !
Cela nous a bien aidés avec Julien (Martin, Ingé son retours) car d’un patch en 56 on a basculé en 96 : bien plus que du confort quand il y a autant d’artistes. Nous avons ajouté la Vi6 car I Am tournait avec une Vi1 et nous avons voulu en plus séparer les talks et les DJ du reste des artistes en les affectant à une autre console. Tout ceci nous a conduits à disposer de 3 tables dont on a aussi très vite abandonné l’idée de la console maître et des esclaves au bénéfice de trois sorties AES indépendantes et un switch, et une matrice faite au Lake.
Nous avons avant tout joué la carte de la sécurité avec Thierry (Tranchant NDR) car nous étions tous les deux assez novices pour ce qui est d’événements au Stade de France et ce qu’on ne voulait pas, c’était la panne. On a anticipé tout ce que l’on a pu en profitant aussi de la qualité du déroulé de la soirée un peu pensée comme une émission de télé avec par exemple des changements de plateau de pas plus de deux minutes.
Tout le monde a été satisfait par l’offre technique proposée, et les ingés son que nous avons accueillis ont apprécié le choix de consoles. La seule chose que nous avons gardé en commun c’est le rack d’effets, ce qui a occasionné des changements de Harting d’un artiste à l’autre.
SLU : Une idée des effets proposés ?
Raphael Maitrat : Du classique assez varié. Distressor, M6000, D-Two, deux compresseurs de sortie différents dont un API à la demande de Popeye (Ingé son façade NDR) et un Maxx BCL pour moi. Les deux étaient au choix pour l’ensemble des ingés qui ont aussi employé les effets internes des consoles.
SLU : Qui as-tu mixé en définitive et comment es-tu venu en aide aux autres mixeurs ?
Raphael Maitrat : J’ai mixé La Fouine et la Sexion et j’ai pas mal aidé les autres ingés comme celui de Youssoupha en préparant son mix suivant ses indications pour que cela aille vite. J’ai pas mal collaboré aussi avec Lionel Capouillez, l’ingé son de Stromae, qui ne connaissait pas du tout l’XL8. On a réussi l’accueil tout en gardant la bonne humeur qui régnait en régie et dans le public. Initialement j’aurais dû mixer pour tout le monde, un peu comme un Ingé son télé mixe l’ensemble des artistes se produisant sur son plateau.
Seulement il y a un hic, le show dure 5 heures et 5 heures de rap, j’aurais été brulé, les oreilles en carafe, et puis il s’agissait d’un plateau très relevé où chaque artiste dispose de son ingé son et qui étaient pour la plupart en tournée. Tu me vois aller expliquer à ces techniciens : »tu vois, tu vas faire le Stade de France mais tu vas rester sagement sur le côté et tu ne touches pas, je vais m’en occuper ». Personnellement si cela m’était arrivé, j’aurais détesté.
Enfin je n’aurais pas pu être aussi compétent que le mixeur attitré et qui connaît son artiste sur le bout des doigts. Popeye travaille avec Psy4 de la rime et Youssoupha depuis 4 / 5 ans ! J’ai donc fait le choix de l’accueil, le meilleur accueil possible pour bien les mettre à l’aise et on les aider de notre mieux surtout pour l’enchaînement des plateaux.
Les midas PRO6 et XL8. Raph et Nicolas Ballario, l’ingé son d’Orelsan en cours d’essais et de réglages.
Cela s’est très bien passé ! J’ai demandé l’aide de Matthieu Renaud dit « Tintin » de Fa Musique qui connaît parfaitement les tables Midas pour qu’il nous rende la vie encore plus facile en nous montrant tous les trucs à connaître sur ces tables. Il fait depuis des années l’accueil aux Francofolies et c’est pour cela que j’ai souhaité l’avoir à mes côtés pour me rassurer et surtout rassurer les autres ingés son pour la plupart desquels, c’était le premier SDF ce qui est impressionnant. On a donc été 4 à se passer les manettes avec Popeye, Nicolas Ballario (l’ngé son d’Orelsan), Lionel Capouillez (l’ingé son de Stromae) et moi-même.
SLU : Deux mots sur Julien Martin aux retours que l’on n’a pas pu approcher.
Raphael Maitrat : Il a bossé sur une PM1D pour les mix et une M7CL pour les talkback et les ears. On a beaucoup travaillé aux ears, une trentaine de liaisons, et on a déployé beaucoup d’autres liaisons micro, taille du plateau oblige. La base c’était mes trois DL431 pour avoir les 96 paires plus le stage de la Vi, et une fois ce signal ramené à la régie façade, on le brassait en analogique dans 4 patchs ABC et D.
SLU : Pourquoi le choix d’une PM1D et pas d’une Midas aux retours pour distribuer directement le signal de l’XL8 en numérique ?
Tiens des GeoT (2 x5) pour les retours latéraux.
Raphael Maitrat : À cause du nombre de départs dont nous avions besoin. À part la SD7 DiGiCo, la PM1D est encore la console qui a le plus de départs aujourd’hui sur le marché et là, entre les wedges, les side et les ears, elle était pleine comme un œuf. Comme nous avions fait le choix de ne rien débrancher et que Julien connaît très bien cette table, le choix a été évident.
J’en profite pour dire un grand merci à l’équipe plateau qui a été juste magnifique d’efficacité car eux, ils en ont eu des Harting à débrancher et rebrancher ! Tout a roulé parfaitement, à part une panne matérielle qui nous a bloqués 3 minutes sur un rack d’entrée Ai8 Yamaha qui est parti en vrille et, manque de pot, y était connecté le bassiste d’un de mes groupes. Ladite basse est sortie avec un gain de malade dans les ears de tout le monde alors qu’à la façade tout roulait !! On connaît le problème des cartes mal enfichées, Julien a réglé ça comme un chef en 3 minutes.
SLU : Pour en revenir au STM, que peux-tu en dire après coup (cette interview à été réalisée par téléphone quelques jours après le show NDR)
Raphael Maitrat : Au tout départ d’Urban Peace 3, j’ai demandé du d&b pour le Stade de France, ne serait-ce que pour être dans la continuité de l’année et demi passée sur les routes avec la Sexion et cette marque. Olivier Matabon, qui devait composer avec un certain budget m’a demandé de lui rédiger une fiche technique afin de lancer un appel d’offres auprès des plus grands prestataires français capables d’assurer un SDF avec une préférence pour Nexo et donc Melpo pour des raisons de cohérence avec la marque résidente à St-Denis, puisqu’il était acquis que nous n’allions rien accrocher pour déboucher la corolle mais plutôt employer ce qui est déployé en fixe et ce, une fois encore, pour être raccord avec le budget alloué au son.
J’ai été faire un saut chez Nexo où j’ai été super bien accueilli, et j’ai découvert en extérieur le STM sur des disques. Généralement avec les nouveaux systèmes et sur disque, tout est beau, seulement entre un CD et une sortie de console c’est très différent. Je leur ai donc proposé de venir avec leur système lors d’une date de la Sexion pour mieux l’appréhender, ce qu’ils ont fait avec la collaboration de Melpo. Ce jour-là, on a laissé le d&b dans le camion et ce que j’ai entendu, malgré le peu de temps que nous avons eu pour le caler, m’a paru plutôt très encourageant. C’est pour ça qu’on est parti avec du STM. J’aime bien le spectre reproduit qui correspond bien à la musique sur laquelle je travaille en ce moment et j’adore les subs Nexo. Je trouve que c’est l’un de leurs points forts et ce depuis toujours. Je suis moins enthousiasmé par les autres gammes de ce constructeur mais avec le STM, ils ont fait un grand pas en avant et ont su travailler leur aigu et leur médium, du coup c’est vraiment bien.
Je ne sais pas trop quoi penser de la modularité offerte dans le touring qui est le marché visé par ce système. Ça ne me paraît pas forcément utile et ça complique inutilement l’exploitation. Je trouve, mais cela n’est que mon avis, que la seule chose dont on n’a pas envie en tournée c’est de passer du temps à monter le bois. Cela étant dit, je tiens à remercier Nexo qui a totalement joué le jeu et nous a fourni beaucoup de liberté au niveau des presets avec la possibilité de faire des essais jusqu’à obtenir satisfaction, ce qui est rare chez les constructeurs d’enceintes de ce type.
Du coup, Vladimir et Boule ont pu s’éclater durant trois jours en testant plein de configurations avec en plus des bâtons dans les roues sous la forme des subs qui auraient dû être accrochés et se sont retrouvés au sol. Ensuite rebelote, on nous avait accordé une longue ligne au sol mais une fois encore la beauté de la chose n’a pas permis de le faire, ce qui a conduit tous les subs à se retrouver empilés sous forme de deux gros tas délivrant une pression démentielle à la limite du tenable pour les spectateurs placés à proximité. Il ne faudrait pas à l’avenir oublier que nous faisons avant tout un concert, certes beau, mais un concert.
SLU : Même à la régie, le grave était TRÈS plein, on peut le dire.
Raphael Maitrat : C’est certain et cela n’a pas été oublié. On a fait de notre mieux pour ne pas trop abîmer les gens devant les subs. On a aussi fait le choix de privilégier les spectateurs du parterre qui était plein et de concentrer l’énergie dessus. Les extérieurs par exemple qui n’étaient constitués que de 9 boîtes (STM) ont servi essentiellement à garantir la meilleure intelligibilité possible, en sachant que le grave était en retrait. Je tire mon chapeau à Vlad et Boule qui ont très bien réussi leur coup. On a lutté contre un gros RT60, et on s’en est bien sorti. Le but était qu’un flow de rappeur reste le plus compréhensible. Pour ça, l’aigu et le médium très précis du STM nous ont bien aidés.
Popeye par exemple, qui a une bonne expérience de la scène et qui a initialement émis quelques doutes quant au choix du système (on a tous des aprioris contre lesquels il faut savoir lutter) est reparti en mode : « quand on nous en proposera à nouveau, on dira oui sans hésiter ». Melpo et Nexo ont fait un pari et l’ont largement gagné même si je ne peux m’empêcher de penser qu’avec quelques boîtes en plus on aurait été plus cohérent sur les côtés où, faute de combattants, on a perdu la bataille du bas. C’est dommage car les VIP étaient justement assis dans cette zone. Le « main » en tous cas était en béton et a dépassé nos attentes.
Du coup, j’ai eu après coup quelques réflexions comme quoi le grave n’était pas assez fort sur les côtés, ce à quoi j’ai répondu qu’il vaut mieux pas assez que trop. (Rires !!) Mais bon, il n’y a pas de champagne sur le parterre ! Placés à la régie puis en se déplaçant sur le parterre et derrière les rappels lors des différentes prestations du show, nous ne pouvons que confirmer les dires de Raph. Le son était intelligible avec effectivement une bonne finesse dans le haut médium l’aigu bien que ce ne soit pas la partie du spectre prédominante dans le RAP. Quant au grave, propre mais un peu trop présent à notre gré (on n’est pas VIP donc pas placés au même endroit), il reste une des forces des systèmes NEXO, c’est certain.
Lumière et vidéo, la signature graphique de Concept K
Nous retrouvons Frédéric Fayard, alias Aldo pour quelques détails complémentaires au projet qui était déjà ficelé lors de notre première interview, plus de deux mois avant le show.
L’équipe Concept K avec de gauche à droite : Frédéric Fayard (chef de projet), Thierry Cunche (lighting designer), Jean-François Bonnement (directeur photo) et Johan Chabal (réalisateur). Debout, Laurence Duhamel, (éclairagiste de I Am et Sexion d’Assaut) venue en spectateur et Nicolas Galloux (pupitreur)
SLU : Comment finalement as-tu formé ton équipe ?
Frédéric Fayard, (Chef de projet, DG de Concept K) : “Nous sommes 5 à la réalisation visuelle au sens large. Thierry Cunche à la conception lumière, programmation et restitution, Nicolas Galloux au pupitre ; Jean-François Bonnement à la direction photo. Il fait tous les niveaux et pilote les poursuiteurs ; Johan Chabal gère l’image sur 280 m2 d’écrans PRG et enfin moi à la coordination de l’ensemble. On a aussi notre topeuse préférée, Laurence Pelissier, qui est indispensable vu le nombre d’entrées, sorties d’artistes, jingles à gérer.
SLU : Tu as choisi deux types d’écrans de pitch différent ?
Frédéric Fayard : Oui, l’écran du fond et les écrans latéraux sont en Barco OLite 10 mm de pitch et tout le reste est en PRG 30 comme prévu initialement avec des panneaux semi transparents et un pitch de 31,25 mm. Il est très simple à câbler, très souple et malléable avec un rendu super correct. Je suis très content du produit. Comme tu le sais, on travaille avec PRG sur cette opération donc on s’est naturellement tournés vers les produits PRG d’où les spot Bad Boy qui sont vraiment de superbes machines.
Un mix d’écrans : OLite pour les latéraux et le fond en 10 mm de pitch et PRG en 31,25 mm de pitch pour les bandes et totems. Notez, à droite du système de diffusion, le pont vertical de Mac 2000 XB beam pour faire soit du latéral, soit du volumétrique en salle.L’écran semi transparent et souple PRG de 31,25 mm de pitch en cours de montage.
SLU : Quel est le contenu vidéo et comment est-il réparti dans les écrans ?
Frédéric Fayard : L’idée était d’avoir une signature graphique du début à la fin du show qui dure 5h. Nous avons conçu des jingles visuels, comme un fil rouge tout au long du concert. Il s’agit d’un montage de 30 s par artiste, constitué d’animation et de clips vidéo fournis par les artistes. Nous avons fait appel à un graphiste qui a travaillé sous la direction de Thomas Dechandon, le spécialiste de la conception d’images chez Concept K. L’habillage sonore, confié à un compositeur est un mix de musique et de sound design.
Suivant la même logique, nous avons aussi conçu un jingle de sortie d’artiste, identique pour tous, qui rappelle le nom des trois co-producteurs du show : Sky Rock, Def Jam (label d’Universal) et le Stade De France. Et autour de ces fils rouges, on a brodé un tas d’habillages. On attrape les 280 m2 d’écran comme une seule et grande image qui est répartie en 8 surfaces de diffusion et l’on route ce que l’on veut où l’on veut.
Youssoupha, un contenu graphique riche et animé aux couleurs de l’Afrique et des projecteurs qui mettent le feu à ce tableau posé, mais pas pour longtemps…
Les groupes nous ont fait parvenir leur propre contenu vidéo, pour ceux qui en avaient, et on les a envoyés dans différentes sources de diffusion à la fois pour qu’ils aient leur signature et à la fois pour apporter des visuels différents. Ce sont Johan et Thomas qui ont défini comment router les images. Ensuite on a fait la programmation. C’est aussi Concept K qui a pris en charge la réalisation. Nous récupérons les sources live et les mélangeons.
La Fouine, un décor vidéo on ne peut plus urbain….. qui évolue en graphisme et en lumière :Magnifique!
Par défaut, on route les sources live classiquement dans les deux écrans latéraux. Mais on peut aussi envoyer du live vers l’écran central, voire même sur l’intégralité de la matrice. Pour cela, on récupère deux signaux différents : la réalisation finale et un autre signal qui peut être un gros plan d’artiste par exemple ou du public, et qui nous sert de matière complémentaire.
Pour Orelsan, très chouette quadrillage mouvant de beams en Sharpy et Bad BoySur le rap acerbe d’Oreslan, un tableau urbain froid posé et esthétique, les Sharpy et Bad Boy jouent en contraste et agressivité.
SLU : Ton choix de kit lumière n’a pas bougé ?
Vue rapprochée du pont de face. Bien protégés (surtout les ballasts) sous leur bouclier anti pluie (et effectivement il a plu), les Bad Boy qui feront la face, de projection de gobos et des effets, en alternance avec les Mac 2000 XB beam. Au dessus, les aveuglants en FL4 et les TourKolor qui marquent le large cadre de la scène.
Frédéric Fayard : Non, on a, comme prévu, un kit basique avec peu de références mais des sources très puissantes : du Bad Boy, du Mac 2000 XB Beam, du Sharpy, de l’Atomic 3000, du FL et des PAR TourKolor en cadre de scène qui font aussi partie de la signature graphique.
On est sur un “One shot”, avec une grosse scène de festival qui est une grosse boîte. Le problème c’est qu’à 150 m de la scène ça devient une petite boîte, et il faut trouver des solutions pour l’agrandir.
Grâce aux écrans latéraux, entre les towers extrême jardin et extrême cour la largeur atteint 50 mètres et avec les PAR on trace un rectangle assez grand pour qu’il soit présent, et qui brille sur toute la durée du show. C’est le dir phot qui le dose, pour que ce soit supportable à l’œil et à la caméra, en fonction de l’heure car le concert commence en plein jour et se termine la nuit.
Vue du fond de scène avec les deux matrices de Sharpy parsemées de strobes Atomic 3000 et les contres en Bad Boy.Sharpy et Atomic 3000 surplombent les écrans latéraux OLite de 10 mm de pitch. En position haute, les TourKolor assurent une partie du cadre de scène.
Concert de Youssoupha, démarré en plein jour. Image émouvante et couleur de faisceaux adaptée ici les Bad Boy.
SLU : Tu passes en fibre de la régie à la scène ?
Frédéric Fayard : Oui, c’est PRG qui fournit le réseau. C’est un SRS Luminex. On a mis aussi les trois consoles GrandMa2 Full Size en réseau Ma Net et on se demande si c’était vraiment une bonne idée. On aurait peut-être mieux fait de sortir la vidéo du réseau. J’ai fais ça parce que ça me permettait d’avoir 3 consoles fixes pour deux actives sachant que la 3e, celle du Dir Phot, nous sert de Back Up.
En dehors de cet avantage, c’est plus compliqué à gérer car Thierry et Johan sont obligés de bosser tout le temps connectés ensemble. Par exemple, quand nous sommes arrivés, ça aurait pu être intéressant que Thierry travaille de son côté sur Wysiwyg, pendant que Johan en régie installait les Catalyst et programmait la vidéo. On n’a pas pu le faire parce que si ils avaient travaillé séparément, il aurait fallu merger les Shows.
Aujourd’hui, si on merge les shows c’est une catastrophe. Et il était impératif d’opter pour 3 GrandMa Full Size car nous sommes finalement 5 personnes à pouvoir intervenir, et comme nous sommes tous polyvalents, aucun n’est cantonné dans son rôle. Utiliser un type de pupitre permet d’avoir des automatismes et de se relayer.”
Concept K, habitué au Stade de France, a recours à un système efficace pour que la scène reste bien présente de loin : des écrans latéraux et un cadre de TourKolor toujours brillant. Derrière la longue bande d »écran semi transparent placé sous la scène, des colonnes de Molefay 1 plus ou moins espacées, offrent une possibilité supplémentaire à Thierry de marquer la rythmique.
Unique responsable du visuel global du Show, Concept K offre un écrin magnifique et débordant de vie à la dizaine d’artistes Rap invités à se produire, avec pour chacun d’eux une identité spécifique qui n’exclue pas la diversité de tableaux.
L’équipe a réalisé un travail aussi titanesque que le lieu qui les accueille ! Sur un show de 5 h, pas une seule redite à l’exception bien sûr des jingles de sortie d’artiste, mais un cadre délibérément tenu qui marque ce concept unique en live. Concept K a réussi son pari d’offrir la qualité d’un show télévisé, riche en création graphique, dans un contexte de festival avec les contraintes de gigantisme et de durée.
La lumière est colorée, rythmée et agressive à base de beams qui donnent de la force et du relief à la scène et de la dynamique au lointain. Et c’est certainement l’unité de ce collectif de designers, habitués à travailler ensemble en équipe soudée et polyvalente qui rend possible cette performance dans un timing serré.
L’Eglise de l’Elévation, basée à Matthews en Caroline du Nord, a ajouté des projecteurs motorisés à LED B-Eye A.leda K20 Clay Paky à son vaste équipement audiovisuel. C’est Main Light Industries de Wilmington, Delaware, qui a fourni 35 B-Eyes pour les fêtes de Pâques de cette église, cinq pour son site principal et 30 répartis sur cinq sites annexes.
“Nous accordons une grande importance à la qualité de la production, dit Andy Bentley, Lighting Designer et directeur technique de l’Eglise de l’Elévation. Trois de nos sites sont permanents, avec du matériel audiovisuel et d’éclairage installé de manière fixe. Les sept autres disposent de structures mobiles qui sont mises en place et démontées tous les dimanches”.
Les fêtes de Pâques proposaient sept événements différents : quatre cultes chantés, une ouverture et une fermeture et une homélie. Chacun a été conçu pour avoir un aspect différent. Andy Bentley, assisté d’un groupe de bénévoles de l’Eglise de l’Elévation, a monté les B-Eyes sur le pont de contre avec en plus 9 Alpha Spot HPE 1500.
“Les B-Eyes ont donné les mêmes résultats sur tous les sites, précise Andy Bentley. J’ai tout programmé une semaine avant Pâques sur notre site de diffusion et j’ai utilisé cette programmation comme base pour les autres sites, ce qui a permis de gagner beaucoup de temps.
Du fait de sa polyvalence, le B-Eye est devenu sa lyre préférée. “C’est incroyable. On a utilisé la faculté de contrôler la couleur de chacune des leds pour obtenir des effets de couleurs très intéressants, comme motif avec un aspect de vitrail qui illustrait le thème de l’homélie ».
Bentley a aussi utilisé la lentille rotative pour créer quelques grands effets vraiment spectaculaires. Il a tout particulièrement aimé la possibilité d’animer le faisceau et de créer un effet d’ange qui bat des ailes, qu’il a utilisé avec l’un des chants de louange. Les fonctions de wash ont été aussi mises en pratique. “Le wash procure un effet de couleur impressionnant et, de toutes les lyres wash que j’ai essayé, c’est lui qui a la meilleure homogénéité.
La FEPS, la fédération nationale des employeurs du spectacle vivant public et privé dont est membre le Synpase, appelle à repousser l’application de l’accord signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux sur la nouvelle réglementation de l’assurance chomage des annexes 8 et 10 et à se remettre autour de la table des discussions avant que la situation ne se tende encore plus.
Les organisations d’employeurs rassemblées au sein de la FEPS (CPDO, CSCAD, PRODISS, PROFEDIM, SNDTP, SNES, SNSP, SYNDEAC, SYNOLYR, SYNPASE) représentent plus de 1700 entreprises qui, avec le concours indispensable de l’ensemble de leurs salariés permanents et intermittents créent, produisent et diffusent des spectacles dans toutes les disciplines artistiques. Ces projets artistiques participent tout à la fois au rayonnement et à l’attractivité de la France.
Nous entendons la colère des artistes et techniciens intermittents du spectacle, inquiets face à la nouvelle réglementation d’assurance chômage. Des solutions justes, équitables, et économiquement responsables pour maintenir durablement le régime avaient pourtant été proposées !
Nous saluons l’initiative du gouvernement d’ouvrir une possibilité de médiation sous l’égide de Jean Patrick Gille, et nous souhaitons, dans ce cadre, que l’ensemble des propositions formulées par les professionnels du secteur puisse être examiné.
La concertation positive autour des Annexes 8 et 10 ne peut se faire qu’en repoussant la mise en œuvre de l’accord afin qu’un débat serein et apaisé se mette en place avant toute signature d’un nouvel agrément.
Nous demandons au gouvernement comme aux partenaires sociaux signataires de mettre en regard les mesures prévues par l’Unedic, dans l’hypothèse d’une application au 1er juillet, avec les conséquences économiques directes et indirectes pour les entreprises et leurs salariés.
La situation se tend de toute part, de graves menaces planent sur la fin des saisons et les rendez-vous estivaux. Les entreprises du spectacle vivant, déjà fragilisées dans un contexte de crise, seraient dévastées si le scénario de 2003 devait se reproduire.
Dans un esprit de justice sociale, les intermittents (artistes et techniciens) font aujourd’hui appel à l’Etat et aux organisations patronales pour poursuivre la réflexion sur la nouvelle convention de l’assurance-chômage et obtenir des solutions communes en faveur du régime de l’intermittence.
Leurs revendications doivent incessamment être prises en compte.
Le nouvel accord du 23 mai 2014 fait peser un risque de précarisation sur le monde de la culture et des professionnels du spectacle. Comme les intermittents, les festivals membres de DE CONCERT réclament la suspension des mesures prévues dans les annexes VIII et X de l’assurance chômage.
Depuis leurs origines, chacun de nos 20 festivals se construit dans une dynamique entre équipes artistiques, techniques, administratives, partenaires publics et privés.
Aventure musicale, économique et humaine dans des régions touchées par la crise, l’ensemble de nos 20 festivals compte à chacune de leurs éditions plus de 5000 salariés sous le régime de l’intermittence :
Musiciens, artistes de théâtre de rue, sonorisateurs, techniciens son, régisseurs son, techniciens de structures, constructeurs, poursuiteurs, techniciens lumière, régisseurs lumière, roads, techniciens instrument, régisseurs de scène, directeurs techniques, assistants directeur technique, assistants de production, etc.
Fidèles à leurs valeurs, les festivals français de la fédération DE CONCERT souhaitent le dialogue et la négociation pour une culture ambitieuse dans le respect de la justice sociale. Ils appellent donc à la mobilisation de tous : publics festivaliers, populations locales, partenaires et responsables politiques engagés dans nos événements.
les 20 festivals signataires :
Eurockéennes – Belfort / Vieilles Charrues – Carhaix / Art Rock – Saint Brieuc / Marsatac – Marseille / Route du Rock – St-Malo / Nuits Sonores – Lyon / Rock dans tous ses Etats– Evreux / Rockomotives – Vendômes / Panoramas – Morlaix / Sakifo – Saint-Pierre de la Réunion / Garorock – Marmande / Reggae Sun Ska – Bordeaux / Terres du Son – Tours / Jardin du Michel – Bulligny / Les Tombées de la Nuit – Rennes / Les 3 éléphants – Laval / Les Invites – Villeurbanne / GéNéRiQ Festival – Est de la France / Rock in Opposition – Carmaux / N.A.M.E. festival – Lille /
Amadeus, concepteur et fabricant de produits audio professionnels haut de gamme, nous annonce ce jour avoir été désigné comme lauréat de l’appel à projets lancé par la région Ile-de-France, dans la catégorie « Hautes Technologies »*
Amadeus est la seule entreprise du secteur audio professionnel distinguée sur les 228 candidats à l’appel à projets PM’Up et rejoint ainsi le cercle des sociétés ayant « le meilleur potentiel de création de valeur, d’emploi, de développement international et de développement durable », selon la région Ile-de-France.
Une vue du Studio de la Chine à Paris dont les écoutes ST155 ont été conçues et intégrées dans ces lieux par Michel Deluc, le directeur de la recherche et du développement d’Amadeus en partant de composants considérés par la profession comme étant au sommet de la reproduction sonore, avec pour le grave le 15 pouces TAD, pour le médium un 3 pouces ATC et pour l’aigu un dôme béryllium dont on sait la précision et la neutralité.
Les lauréats bénéficient de subventions destinées à les accompagner dans la mise en œuvre d’une stratégie ambitieuse et responsable leur permettant de franchir un cap dans leur développement. Ces fonds, attribués sur trois ans, sont essentiellement affectés à la diversification des sources d’approvisionnement, au développement à l’international et aux investissements dans la recherche, l’équipement et les infrastructures. Amadeus reçoit à ce titre une subvention, pour un montant de 99 110 euros.
Amadeus a récemment enregistré une forte croissance de son activité, en Asie, en Europe et notamment en France auprès de comptes institutionnels tels que le Muséum National d’Histoire Naturelle, l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (IRCAM), la Cité de la Musique, l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) ou encore la Philharmonie de Paris.
La ST200N avec son superbe guide d’ondes elliptique taillé à même le bois et menant au moteur un pouce l’équipant et le 8 pouces à membrane carbone pour le grave. La coupure est à 2 kHz via un filtrage actif et deux modules d’amplification en classe D de 40 et 150W alimentent les deux haut-parleurs. L’INA 155, une version réalisée sur cahier des charges spécifiquement pour cet institut, et assez proche de la ST155 en ce qui concerne le grave et le médium mais disposant pour l’aigu d’un dôme souple Dynaudio Esotar et d’un volume de charge type colonne plus important.
Créé en 2008 par la Région Ile-de-France, PM’Up accompagne les PME-PMI à fort potentiel de développement et de création d’emploi. « PM’Up a été créé pour soutenir les projets structurants des entreprises innovantes, dynamiques et responsables afin d’accélérer leur développement » précise Jean-Paul HUCHON, Président du Conseil Régional d’Île-de-France
« Intégrer le réseau des PM’Up aux côtés de plusieurs centaines de PME-PMI à fort potentiel de l’écosystème économique francilien est un réel honneur et une magnifique opportunité de bénéficier d’un accompagnement sur mesure, de l’appui de conseillers et des aides financières de la région Île-de-France pour augmenter nos capacités de production, investir en vue de lancer de nouveaux produits et services, créer de nouveaux emplois, conquérir des marchés à l’export et confirmer une démarche de développement durable »déclare Bernard BYK, Président de la société Amadeus.
La PME candidate doit présenter un projet ambitieux qui peut concerner le lancement de nouveaux produits ou l’optimisation de la chaîne de valeur (process qualité, modernisation, partenariat, intelligence économique, …). Il peut aussi s’inscrire dans une stratégie de conquête à l’export, de développement commercial (création de filiale ou de franchise) ou de mise en œuvre d’une démarche RSE.
La sélection des lauréats du concours PM’Up est confiée à un jury de personnalités qualifiées ayant une grande connaissance des secteurs concernés : éco-activités, mécanique, matériaux et performance industrielle, mobilité durable et transport, technologies de l’information et de la communication, hautes technologies, création numérique et digitale, santé et sciences de la vie, création, culture et loisirs.
Depuis le 31 décembre 2013, Genève fête son entrée dans la Confédération suisse. Pour le week-end de l’ascension, l’association GE2000.ch a programmé des spectacles mêlant tradition et modernité́. Pour le compte de l’agence événementielle B’Spoke, XL Vidéo France a eu le plaisir de participer à cet événement unique.
Les 30, 31 mai et 1er juin les bords du Lac Léman ont accueillis les festivités du bicentenaire de l’entrée de Genève dans la confédération Suisse. Tradition, histoire, gastronomie, musique… étaient au cœur de l’évènement.
L’agence Suisse B’Spoke Création, a choisi XL Vidéo France pour animer la scène du Lac. L’objectif étant de mettre en scène des images graphiques, en toile de fond des concerts et animations, grâce à un système de projection sur écran d’eau.
Pour ce faire, XL Vidéo France a utilisé quatre Barco HD 20 couplés au média server Modulo. Un projecteur ultra-lumineux pour une projection sur mesure des images créées pour l’occasion par Dimitri Delcourt. Une technologie de pointe pour un voyage dans le temps…
Créée en 2010 par deux éclairagistes, pupitreurs Donavane Amelin et Jean-Michel Jouane, pour former à la programmation sur GrandMa2, LC Formation s’est ouvert à d’autres pupitres et développe cette année des cursus plus généralistes avec toujours la vocation unique en France de former à l’utilisation de systèmes informatiques dédiés au spectacle.
Jean Michel et Donovane sont tous deux opérateurs Grand MA. L’idée de monter un centre de formation leur est venue avec les débuts de la GrandMa2 pour pallier au manque de formation longue sur ce nouveau pupitre. Ils mettent alors en place une formation intensive, ayant pour objectif de former des opérateurs capables de programmer un show lumière sur GrandMa2.
Une session dure 10 jours et ne peut compter plus de 10 stagiaires répartis sur 5 postes plus 1 poste pour les formateurs équipés des différents modèles de hardwares composant la gamme MA2 et d’un visualiser par console. Avec les années, la mécanique est bien rodée, les deux formateurs enchainent à un rythme effréné les explications et les exercices, tout en contrôlant en permanence que personne ne reste à la traîne. Le planning est chargé, mais il faut ça pour assimiler les nombreuses possibilités de la console.
Suivant leur logique, Jean Michel et Donovane ont ajouté deux cordes à leur arc, en proposant une formation dédiée au logiciel Wysiwyg et une au Pro Tools. Cette année, le centre franchit une étape importante et propose 8 nouvelles formations dont deux stages plus généralistes et plus longs, organisés sur deux mois, pour devenir assistant lumière ou assistant sonorisation.
Voici la liste des nouveaux stages :
Réseau pour l’éclairage de spectacle
Pratique des média serveurs (Catalyst, Resolume)
Maîtrise du dessin 2D/3D sur Vectorworks et d’une simulation 3D
Programmation sur Avolites Titan
Programmation sur Hog 4
Programmation sur Martin M1
Assistant lumière
Assistant sonorisation
L’équipe évidemment s’est étoffée, une vingtaine de techniciens assurant les formations, tous recrutés pour leur expérience de terrain, dont Stéphane Mocret, pupitreur, éclairagiste et rédacteur de SoundLightUp.
Chaque cursus de formation est programmé une ou plusieurs fois par an, et se déroule dans la tour du site Novelty à Longjumeau mais LC Formation peut aussi intervenir, sur demande, dans les locaux d’une entreprise désirant former ses employés. Ils sont intervenus cette année pour les sociétés Magnum, D8, Disney, M6, Canal Plus et bien d’autres. Certains stages sont aussi disponibles chez nos amis et voisins belges à Braine l’Alleud tout près de Bruxelles.
Les stages sont pour la plupart pris en charge par l’AFDAS.
L’un des secrets de la réussite d’une entreprise est de savoir évoluer. Jean Michel et Donovane ne sont jamais à court d’idées et déjà de nouveaux projets sont en cours de développement pour l’année prochaine et les suivantes !
En attendant 2015 il reste quelques places pour les formations de la rentrée, notamment sur la Hog 4 qui est unique en France.
Le fabricant britannique vient de sortir la nouvelle version V685 du logiciel destiné à sa gamme de consoles numériques SD. C’est la puissance de calcul du traitement propriétaire Stealth Digital Processing qui ouvre la porte à un grand nombre de nouvelles fonctions à chaque version de logiciel, tant pour le spectacle vivant, le broadcast que le théâtre.
Cela se confirme une fois de plus avec la V685 qui inclut :
Un accroissement du nombre de bus de 16 à 24 sur la SD9
Un accroissement du nombre d’entrées de 32 à 40 Flexi Channels sur la SD11 i/B
Le support des appareils Optocore DD4MR, DD2FR, X6R et DD32R en entrées/sorties audio.
Toutes les SD5, SD8, SD9, SD10 et SD11 dotées de Waves 9.5 disposent désormais de 32 racks stéréo waves.
La disponibilité de départs auxiliaires sur les groupes des versions live et cinéma.
Le support de la carte d’entrées AES sur le D-Rack et ajout du D2 Rack comme dispositif d’entrées/sorties.
Pour le théâtre, les atténuateurs relatifs dans les groupes de Cue sont désormais une macro commande ; on peut ajouter des canaux Aux, Groupes et de matrice au jeu de canaux configurés.
“Waves est heureux de faire bénéficier les utilisateurs du Soundgrid MultiRack de Digico d’un doublement de sa capacité, commente Mick Olesh, responsable commercial et marketing de Waves. L’augmentation du nombre de racks apporte aux utilisateurs du SoundGrid Digico la possibilité d’exploiter 32 racks Waves et des plugins de tierces parties dans leur travail.”
“Il a toujours été dans nos intentions d’assurer à notre gamme de consoles SD la plus grande pérennité possible » ajoute James Gordon, Directeur général de Digico. « Nous pensons avoir la gamme de consoles la plus cohérente du marché, qui fournit exactement ce que nos clients souhaitent et réclament, quelles que soient les évolutions des exigences de leur utilisation.”
Déjà présent au sein de la société et tant que manageur produit de la branche enceintes, Luke Jenks chapeaute désormais l’ensemble des solutions de Meyer Sound, des enceintes aux plateformes numériques, en passant par les processeurs de signal et les systèmes acoustiques actifs comme passifs.
En tant que directeur du management produit, il est en charge de l’identification des besoins du marché et des retours clients tout au long de la vie d’un produit.
Il dirige aussi la toute nouvelle équipe chargée de définir les besoins du marché, d’introduire les nouveaux modèles et de rédiger la documentation technique.
Cette équipe comprend Richard Bugg, manageur produit des systèmes de contrôle audio, Todd Meyer qui manage les produits numériques, Greg Thomas rédacteur technique et Rong Wang manageur technique en charge des nouveaux produits.
« Luke connaît sur le bout des doigts tous nos produits, mais, plus encore, il a été la passerelle essentielle entre nos clients et nos bureaux d’étude afin de faire de leurs besoins de terrain, des solutions techniques parfaitement opérationnelles » dit Helen Meyer, vice-président de Meyer Sound. Il n’y a pas meilleur candidat que Luke pour guider notre stratégie et garantir à nos produits le succès auprès de nos clients tout au long de leur présence au catalogue ».
Luke Jenks a commencé sa carrière chez Meyer Sound en 1989 en assemblant des enceintes avant d’occuper le poste de technicien en ingénierie et support technique. Il a par la suite été nommé directeur du support technique Europe et a été basé en France durant neuf ans. Passé en 2010 manageur produit en charge des enceintes, Luke Jenks a assuré le lancement de la nouvelle génération de Line array linéaires dont le système principal Leo, sa déclinaison Lyon et le sub 1100-LFC.
« Meyer Sound n’a jamais hésité à aller au-delà des habitudes et nous avons la chance de bénéficier pour cela du retour d’expérience de nos clients qui n’hésitent pas à demander beaucoup à nos systèmes dans tous les cas de figure possibles » dit Jenks. « Alors que nous travaillons à la définition de la prochaine génération de systèmes linéaires et de renforts de grave, être de cette aventure est plus qu’excitant. Je mettrai tout en œuvre pour offrir à nos clients et à leurs projets, le meilleur de la technologie ».
Déclinaison des consoles iLive et GLD, les nouvelles Qu-16 et Qu-24 d’Allen & Heath, sorties en début d’année, étaient présentées à Prolight+Sound de même que le système de mixage retour personnel ME-1. Les Qu conservent l’ergonomie et dans une large mesure le potentiel de leurs aînées mais dans un format compact et intuitif. Elles disposent par ailleurs d’ores et déjà de leur appli iPAD pour les gérer à distance en WiFI.
Les Qu disposent de 16 ou 24 entrées micro/ligne plus trois entrées stéréo en local mais peuvent être raccordées aux racks déportés AR2412 (24E/12 S) ou AR84 (8 E/ 4 S) des GLD par le port DSnake (protocole A&H).
Toutes les interconnexions, y compris bien sûr le port DSnake et un port Ethernet pour le contrôle MiDi ou TCP/IP (WiFi) sont disponibles sur le panneau arrière du coffret robuste (et design) intelligemment pensé avec une inclinaison optimale de la surface de travail. Dix bus (12 pour la 24) de mixage (groupes, aux, FX – 2 ou 4-) sont directement invoqués via dix touches à accès direct sur le bandeau vertical à droite de la surface de contrôle avec le niveau de mélange.
La console Qu-24, outre son écran 5’’ couleur tactile et ses touches (et un encodeur) dédiées, dispose d’une surface en façade pour accueillir et maintenir un iPad. Les 24 +1 (fader master) ou 16+1 faders Alps motorisés (rappel automatique en contexte) sont organisés en trois couches : voies d’entrées/ entrées stéréo + retours + départs FX et bus de mixage/ usage défini par l’utilisateur.
Un port USB en face arrière permet l’enregistrement/lecture de 18 canaux au format Core Audio et un autre en face avant assure la sauvegarde et le rappel des scènes, des librairies et configurations.
Les effets et les traitements de dynamique incorporés sont issus de la série iLive et cette nouvelle série met en œuvre des DSP double cœur opérant sur 48 ou 56 bits à 48 kHz, de quoi satisfaire les plus exigeants pour cette classe de matériel.
Au plan caractéristiques, la plage de gain en entrée micro s’étend sur 70 dB avec un niveau max admissible de 19 (+29 avec le pad) dBu. La THD totale ne dépasse pas 0,001 % au gain médian et la dynamique du système atteint 112 dB. Comme toujours chez A&H, le zéro dB est fixé à 4 dBu qui correspond à -18 dBFS. Le niveau max de sortie est donc de + 22 dBu.
Fabricant de leds né en 2008 en Californie, Soraa compte dans son équipe de création trois professeurs en physique du solide dont Shiji Nakamura, célèbre dans le monde entier pour avoir découvert, quand il était à la R&D de Nichia, la première puce bleue au nitrure de galium GaN, point de départ du développement des diodes blanches, vertes et bleues à haute efficacité.
Présentée aux journées portes ouvertes d’ESL Paris, la gamme Soraa Vivid2 de MR16 à Led et sa collection d’accessoires magnétisés : CTO, diffuseurs et même un nid d’abeille pour éviter l’aveuglement.
Soraa se distingue avec une gamme de lampes MR16 à led blanche de technologie GaN on GaN qui lui assure les plus hautes performances dont un IRC de 95 et un flux record.
Une diode Gan on GaN, c’est une puce qui est composée d’une couche excitée donc émissive à base de Nitrure de Galium dopée, sur un substrat inerte de même nature. Toute l’innovation est là.
Les substrats des puces à base de GaN sont généralement de type saphir ou silicium. Utiliser comme Soraa le même alliage permet d’obtenir une structure cristalline sans discontinuité, plus homogène qui supportera des températures plus hautes et des courants plus élevés : deux paramètres qui conduisent à une augmentation de flux.
C’est aussi bénéficier d’un meilleur facteur de transmission optique, d’un indice de réfraction constant et donc au final, après dépose d’une couche de terre rare (appelée couramment phosphore) obtenir un blanc doté d’un IRC plus élevé.
Soraa pour sa troisième génération de leds GaN on GaN bat le record du monde en terme de rendement (puissance otique/puissance électrique) dépassant son plus proche concurrent de 20 %.
En un an Soraa a augmenté l’efficacité de ses diodes blanches de 30 % qui affichent un rendement de 75%, une densité de courant de 35 A/cm2 et une température de jonction qui peut atteindre 85°.
Mais revenons à la nouvelle gamme Vivid2 de lampes MR16, basse tension 12 V (culot GU5.3) ou direct 230 V (culot GU10), graduables, disponibles en plusieurs angles de faisceau et plusieurs températures de couleurs (voir tableau) qui se distingue par un IRC de 95 et un flux suivant les modèles compris entre 320 et 440 lm.
L’ingénieux Snap System, une gamme de filtres et CTO magnétisés au centre qui permettent d’adapter rapidement la projection à ses besoins
Les lampes 10° s’associent en plus à une ingénieuse gamme de filtres, magnétisés au centre, appelée Snap System qui assurent soit la fonction de CTO, soit de diffuseur symétrique ou asymétrique en ellipse et même symétrique en carré.
ESL Paris qui présentait la gamme à ses journées portes ouvertes a déjà trouvé un client réellement enthousiaste. C’est le plafond du salon d’Hercule au Château de Versailles qui est fidèlement éclairé en Vivid2. Eric Gall a choisi la version 12 V-8W en 5000 k.
Deux poursuites Robert Juliat Victor contrôlées par DMX ont été installées au mythique Studio 54 à Manhattan où la Roundabout Theatre Company fait salle comble actuellement avec la production de la comédie musicale Cabaret. Alan Cumming, comédien britannique récompensé par un Tony Award pour son rôle dans Cabaret, reprend du service aux côtés de Michelle Williams, actrice américaine oscarisée qui fait ici ses premiers pas à Broadway.
Cabaret. Alan Cumming (au centre) et les Kit Kat boys and girls. (Photo: Joan Marcus, 2014)
« Je connaissais bien les projecteurs Juliat pour avoir déjà travaillé en Europe », explique Mike Baldassari, co-concepteur lumière de Cabaret avec Peggy Eisenhauer. La poursuite Victor 1800W correspond exactement à ce que nous recherchions. Nous avons réalisé des essais comparatifs avec plusieurs poursuites pour tester l’intensité lumineuse d’une part, mais également le niveau sonore.
John Wooding, responsable électrique, a organisé les séances d’essais des projecteurs, les poursuites ayant été fournies par Ron Fogel de Fogel Associates et Fred Lindauer de Robert Juliat ».
Le Studio 54 occupe les lieux d’une ancienne salle d’opéra, la Gallo Opera House, construite en 1927. Son acoustique est donc le reflet de ce patrimoine, comme le souligne Mike Baldassari. « De par sa construction, la coupole amplifie tous les sons à la manière d’un microphone. Les deux poursuites ont été installées de chaque côté de la salle, sur des plates-formes faites sur-mesure et visibles par le public. Autant dire que les sons émis par les projecteurs constituaient un point critique pour nous. Le bruit n’est pas toujours un élément pris en compte, mais dans notre cas, il s’avérait primordial.”
Avec une lampe MSR 1800 conçue en partenariat avec Philips Lighting, Victor est la première poursuite 1800 W du marché. Elle peut rivaliser avec des 2500 W à angles similaires (7-14,5°) mais dans un corps aussi compact qu’une 1200 W.
De toutes les poursuites testées, les Victor se sont démarquées grâce à leur fonctionnement parfaitement silencieux. Elles avaient également la répartition la plus homogène.
Le contrôle de l’obturateur par DMX fourni avec les Victor permet de commander l’intensité des projecteurs depuis la console, “un atout majeur dans notre cas”, affirme Mike Baldassari.
“Comme les poursuites sont orientées à 45° de chaque côté de la salle, il est très difficile pour le poursuiteur de juger l’intensité de son projecteur par rapport à l’autre. En utilisant le contrôle de l’obturateur DMX, nous pouvons paramétrer les niveaux d’intensité exactement selon nos besoins, de manière parfaitement reproductible à 100%. Ainsi, les poursuiteurs peuvent se concentrer sur le suivi des artistes et l’ouverture des faisceaux”.
Mike Baldassari et Peggy Eisenhauer ont rajouté des changeurs de couleurs sur chaque poursuite, contrôlés également depuis la console. “La poursuite Victor est réellement la solution parfaite pour les besoins de Cabaret, indique Mike. « Leur installation est l’idée la plus lumineuse qui soit – et n’y voyez aucun jeu de mots !”