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Intermittent, précaire à temps plein ? #DATAGUEULE 8

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#Datagueule, chaine d’info sur Youtube diffuse un programme de 3:15 mn coproduit par France Télévision et  Premières lignes télévision pour comprendre le statut d’intermittent, de 1936 à nos jours, et tordre définitivement le coup aux idées reçues. Instructif et indispensable.

Encore merci à JMA pour la bonne pioche !

 

Clay Paky dynamite la tournée mondiale de Miley Cyrus avec les bâtons des Sharpy

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C’est sous les faisceaux  puissants et vivement colorés des Sharpy et Sharpy Wash 330 de Clay Paky que se produit la chanteuse controversée Miley Cyrus dans sa tournée mondiale « Bangerz ».

En passe de devenir l’un des spectacles les plus commentés du moment, « Bangerz » montre des images monumentales et délirantes. Le concepteur d’éclairage Rob Sinclair, qui a travaillé avec Peter Gabriel, Reine, les Pet Shop Boys et bien d’autres, a collaboré avec le concepteur de spectacles Ez Devlin pour créer ce show délirant.

Clay Paky Miley Cyrus World Tour

“Ce spectacle devait être divertissant et amusant », explique Sinclair. « Nous  avons travaillé de larges tableaux, audacieux et lumineux. Le spectacle demandait beaucoup de punch après l’impact visuel, c’est pourquoi nous avons imaginé un concept d’éclairage de style pop avec beaucoup de couleurs vives et des effets soigneusement cadencés”.
En plus de l’éclairage rythmé, un écran géant à LED de 12 mètres reprend les images de la production, et domine le mur de fond de scène.

Le principal défi à surmonter pour ce spectacle plus grand que nature était le positionnement des projecteurs lumière autour de cet écran vidéo démesuré », poursuit Sinclair. « Nous avons dû placer des appareils à des hauteurs incroyablement élevées. Pour cela, il m’a fallu choisir des produits fiables que je savais capables de projeter à longue distance. Je me suis donc orienté vers le Clay Paky Sharpy”.

Clay Paky Miley Cyrus World TourEn plus des 71 lyres spot Sharpy, Sinclair a également demandé 66 wash Sharpy 330 à la société de location anglaise Neg Terre, qui a travaillé en collaboration avec la firme américaine Upstaging pour fournir les ensembles d’éclairage de la tournée au Royaume-Uni et aux États-Unis.

J’ai choisi la série Sharpy parce que j’avais besoin appareils qui pourraient tenir leur place face aux autres éléments sur scène», explique Sinclair. “C’est un véritable défi à cause de la taille de l’écran vidéo. Néanmoins, les faisceaux des Sharpy et Sharpy Wash 330 tranchent toujours sur la vidéo pour compléter l’action de manière décisive”.

Sinclair a conçu une grande poutre transversale en surplomb divisée en quatre sections, qui combine des lignes de Clay Paky Sharpy avec des rangées de caissons lumineux à LED, conçues pour imiter le plancher de la scène. Les Sharpy sont utilisés pour viser vers le bas entre les caissons pour créer des cages de lumière dynamiques qui balaient la scène tout au long du spectacle.

« Les Sharpy sont montés au-dessus de la scène sur de courtes poutres transversales identiques », poursuit Sinclair. « Ils sont également placés sur la piste et sur la scène B pour produire des effets aériens au rythme rapide et éclairer la troupe de danse de Miley. Le mouvement des faisceaux capte l’énergie de la scène et la redistribue au public, donnant à chacun la sensation de participer ».

Clay Paky Miley Cyrus World Tour

« Les Sharpy wash 330s sont régulièrement espacés sur tout le périmètre de la scène », explique Sinclair. « Le zoom et l’’angle de faisceau réglable signifient que je peux les utiliser aussi bien comme wash de sol, pour créer des zones de couleur complétant les éclats de lumières de la vidéo, que comme projecteurs à faisceaux étroits capables d’imiter les Sharpy émettant de bas en haut. La polyvalence de la série Sharpy est vraiment fantastique. » 

La tournée « Bangerz » ‘est actuellement en Europe avant d’entamer sa partie australienne en Octobre, pour plus d’informations voir www.mileycyrus.com.

 

 

 

Joe Bonamassa prend la route en K2

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Bonomassa liveLe prestataire américain Special Events Services a choisi le dernier né de L-Acoustics pour la tournée de Joe Bonamassa, et lui offre ainsi ses premiers galons de système principal sur une tournée internationale de douze mois sur trois continents.

Avant même que le poids lourd du blues-rock américain Joe Bonamassa n’entame aux Etats Unis les premières dates de sa tournée mondiale, l’équipe en charge de l’artiste chez Special Event Services, un prestataire basé à Winston-Salem en Caroline du Nord, avait cerné ses besoins en termes de diffusion.

Il fallait être capable d’aller du set acoustique au concert et de salles de petite jauge à de grands zéniths et ce, sur trois continents : USA, Europe et Australie. SES a fait le choix du K2 comme système principal.

Jason Farah de SES confirme ce choix de raison, dicté par la nature même de la tournée, et ajoute que cela n’implique aucun sacrifice de rendu lié à la taille du K2 comparé à son grand frère K1 : «  Le K1 et ses deux 15 pouces peut paraître plus généreux dans le bas, mais on n’en manque pas avec le K2. En fait les 12 pouces embarqués sont à ce point puissants qu’ils arrivent à prendre le pas sur le reste de l’enceinte nous obligeant souvent à les baisser un petit peu. J’ai comparé les K1 et K2, et même si leur couleur est très proche, je préfère le rendu du K2 dans le médium et l’aigu, très naturel et agréable tel quel, sans le moindre réglage ».

Une installation type de la tournée montrant bien la capacité qu’ont les K2 à prendre des courbures très importantes. Bien visibles aussi derrière les 4 K1-SB en mode Contour. Leur placement derrière les lignes permet aussi de mieux gérer la directivité du grave. Au sol on distingue les 8 SB28 en deux groupes de 4, posés sur la tranche et avec un caisson à l’envers en preset cardioïde.

La douceur dans le haut du spectre couplé à un grave très convaincant se révèlent essentiels à cette tournée car Joe Bonamassa a conçu son show avec un début, presque une « première partie » complètement acoustique,  avant qu’en compagnie de ses musiciens il attaque la suite amplis en avant un final empreint de ses  influences Blues.

Scott Ragsdale qui officie en façade en est à sa première tournée avec cet artiste, et pour tout dire à sa première tournée tout court puisqu’il quitte la Willow Creek Community Church de Chicago où il a œuvré durant douze années pour se lancer dans le grand bain du Touring. Le set acoustique de Bonamassa suivi par la seconde partie électrique du SET est pour lui un passionnant challenge. « J’aime repiquer et mélanger des instruments acoustiques” précise-t-il “et pour garder tout le naturel et le détail de leur rendu, le K2 se révèle le bon choix, mais contrairement à d’autres systèmes équipés en 12 pouces sur lesquels j’ai eu l’occasion de mixer, il tient le choc quand on met un peu plus la gomme sur la partie électrique du show ».

Bonamassa engineers
Scott Ragsdale, l’homme de la façade à gauche, embarqué pour sa première tournée après 12 années à la Willow Creek Community Church de Chicago. À droite Alex Ritter, ingénieur système fréquemment en charge de musicaux mais aussi d’autres tournées.

Le système qui a débuté la tournée en Amérique du nord à la fin du printemps est constitué de 24 têtes K2, 12 par côté, 8 K1-SB accrochés à raison de 4 par côté et huit subs SB28 en montage cardioïde gauche / droite au sol. Les K1-SB sont en mode Contour et sont accrochés derrière les lignes principales. Ceci permet au grave de descendre plus bas et aussi, en fonction de leur emplacement à l’arrière des K2, de nettoyer le lobe arrière et offrir au plateau une meilleure réjection, quelque chose d’apprécié sur des tournées faisant usage de wedges pour les retours.

Au-delà des avantages dus à sa taille réduite, son poids plume et au mode Contour, la possibilité d’aller jusqu’à 10° entre chaque boîte réduit amplement le besoin d’avoir recours aux downfills. Il en va de même avec le poids total de chaque ligne qui peut s’affranchir des réducteurs et autres adaptateurs. Tout ceci apporte aussi un plus en termes de volume.

L’ingé système de la tournée, Alex Ritter, officie souvent dans les comédies musicales. Il a eu l’opportunité de travailler avec toutes les modèles d’enceintes existants et affirme qu’il opposerait le K2 à chacun d’entre eux du fait de sa facilité de montage et de sa flexibilité. « On assemble les lignes avec une facilité déconcertante » affirme-t-il. « On arrive dans les salles à 8h30 du matin et après une petite demi-heure de mesures et calculs, j’ai tout en l’air et prêt à jouer pas plus tard qu’à 11h. C’est de loin le système le plus facile et pratique qu’il m’ait été donné d’utiliser depuis longtemps, sans parler de son rendu qui est excellent tel quel.

Alors que la tournée se déplace avec l’ensemble du matériel nécessaire, elle a recours à la main d’œuvre locale notamment pour la partie son. « C’est un système nouveau et nous sommes les premiers à l’utiliser en tournée » nous dit Ritter, « les techniciens que nous employons n’ont donc jamais eu la chance d’y être confrontés. Il suffit pourtant de quelques minutes d’explications pour qu’ils en assimilent les particularités et qu’il se retrouve en l’air sans problème à chaque date ». Ritter affirme aussi être en mesure de « tomber » le système et le rouler dans le camion en 45 minutes.

« Lors du Prolight+Sound 2013 à Francfort, L-Acoustics avait annoncé assez discrètement l’arrivée future du K2 » rappelle Jason Farah de SES. « Quand Jochen Frohn le Director of Business Development a évoqué avec moi les plans de L-Acoustics concernant cette boîte et, mieux encore, son poids très réduit, je me souviens lui avoir dit – Jochen, si ce que tu me dis se concrétise, vous allez disposer d’un champion – Le K2 a non seulement atteint les objectifs fixés et annoncés, mais il est encore plus léger de quelques kilos. SES est ravi du K2. Nous avons d’ailleurs commandé deux autres systèmes complets »

Pour connaître les dates de la tournée de Joe Bonamassa, allez sur son site www.jbonamassa.com

Pour avoir plus de détails sur SES, tapez www.specialeventservices.com

 

 

L’application ShurePlus ® Channels sur App store

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Les professionnels de l’audio possesseurs de tablettes ou téléphones Apple peuvent désormais contrôler en temps réel, et à distance, plusieurs systèmes sans-fil Shure (Axient, ULX-D ou le prochain QLX-D, …) ainsi que les ear monitors PSM1000 grâce à l’application Shureplus Channels.

ShurePlus Channels iPad ULXD

Fonctionnant sous iOS7, cette app gratuite permet d’accéder aux informations essentielles, telles que la force du signal, le niveau de sortie ou l’autonomie restante. De plus une extension (payante) de l’application permet de régler à distance l’assignation des fréquences, le gain et plus encore. 

Les options (gratuites) de la version de base :

  • Détection automatique et connexion facile aux systèmes Shure en réseau à partir d’un appareil mobile iOS connecté en WiFi
  • Suivi en temps réel des paramètres critiques de l’appareil
  • Mesure du signal RF
  • Mesure du niveau audio
  • Niveau de batterie
  • Assignation des fréquences, avec informations sur les bandes, les groupes et le canal.
  • Indicateur d’interférences RF
  • Notification de cryptage (ULX-D et QLX-D)
  • Notification de l’option Diversity de fréquences (ULX-D et Axient)
  • Force du signal ShowLink (Axient)

Les options supplémentaires de l’extension (disponible pour 9,99€ par gamme de systèmes sans fil supplémentaire à contrôler) concernent la gestion des options de récepteurs Axient, ULX-D ou QLX-D :

  • ShurePlus Channels iPad AXTAttribution de fréquence
  • Ajustement du niveau de sortie
  • Option “mute” sur la sortie audio
  • Possibilité de donner un nom au terminal ou au canal
  • Option de verrouillage du menu

Pour la gestion des options de l’émetteur PSM1000 (ear monitoring) :

  • Attribution de fréquence
  • RF muting
  • Niveau de puissance de sortie RF
  • Gain d’entrée audio
  • Niveau d’entrée audio
  • Mode Audio
  • Possibilité de donner un nom au terminal ou au canal
  • Option de verrouillage du menu 


D’après Chad Reid, concepteur de l’application, « ShurePlus Channels permet de se déplacer librement tout en surveillant et réglant ses équipements sans fil et offre une flexibilité précieuse. Cette application est un bon complément du puissant logiciel Workbench® 6 mais elle peut également s’avérer être une bonne solution autonome pour les utilisateurs de systèmes et de produits moins complexes, comme les prochains systèmes numériques QLX-D». 

 

La technologie Sennheiser au Mondial

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Durant tout le tournoi mondial, la société de production Host Broadcast Services (HBS) utilise des micros sans fil et filaires Sennheiser, ainsi que le nouveau système Esfera Surround, pour restituer l’atmosphère et l’ambiance des stades et assurer la diffusion des commentaires des matchs aussi bien que les sons du terrain.

Au Brésil, HBS utilise des micros canon Sennheiser, la technologie HF et le système d’ambiance Esfera.
Au Brésil, HBS utilise des micros canon Sennheiser, la technologie HF et le système d’ambiance Esfera.

Au Brésil, HBS exploite pour la première fois le nouveau système microphonique Esfera Surround Sennheiser qui fournit un son Surround 5.1 à partir du signal d’un microphone stéréo compact. « Pour nous, des images et un son de haute qualité doivent marcher main dans la main », commente le porte-parole de HBS.
« Avec Esfera, nous pouvons créer un son 5.1 très facilement, même en postproduction. Avec leur format compact et la faible quantité de câblage nécessaire, les micros Esfera sont utilisés à divers endroits dans les stades, par exemple dans le tunnel des joueurs, et à l’extérieur, pour capturer l’ambiance ainsi qu’en vidéo pour un son Surround 5.1 ».

Un total de 36 micros Esfera (SPM 8000) enregistre le son dans les douze stades et le Centre international de diffusion. Deux unités de traitement Esfera (SPB 8000) sont ensuite utilisées pour produire un son 5.1 à partir des signaux stéréo.

Le micro canon long MKH 8070 peut enregistrer tout contact avec le ballon, même de loin, de façon fiable et réaliste.
Le micro canon long MKH 8070 peut enregistrer tout contact avec le ballon, même de loin, de façon fiable et réaliste.

Les bruits du match et les coups de pied au but sont capturés à l’aide d’environ 300 micros canon : des MKH 8060 (canon court), MKH 418-S (canon court stéréo), et cdes canons longs MKH 8070 pour l’enregistrement très précis des sources sonores éloignées ; des micros de reportage MD 46 captent les sons de bord du terrain.

24 émetteurs Série 2000 sont mis en œuvre pour les micros sans fil sur perche et des MKH 8060 sur les Spidercam. Chaque équipe vidéo dispose également d’un ensemble de reportage HF (récepteur EK 2000 pour la caméra et émetteur de poche SK 2000 avec micro-cravate MKE 1) et d’un MD 46 de reportage.

Total des équipements Sennheiser pour les douze stades/teams caméra :

  • 36 systèmes Surround Esfera (36 micros stéréo SPM 8000; deux 
processeurs SPB 8000)
  • 240 micros canon courts MKH 8060
  • 48 micros canon longs MKH 8070
  • 96 micros canon courts stéréo MKH 418-S
  • 47 micros canon courts MKH 416
  • 120 micros de reportage MD 46
  • 24 canaux HF série 2000 pour les micros sur perche et Spidercam
  • 47 systèmes de micros HF pour caméras (récepteurs caméra EK 2000, émetteurs de poche SK 2000 avec micros cravate MKE 1)
  • 47 micros de reportage MD 46
  • 47 casques HD 25 pour le monitoring équipent les équipes de reportage
  • 40 systèmes pour caméras (récepteurs EK 2000, émetteurs main SKM 2000 
avec têtes MMD 935)
  • 40 liaisons talk-back (émetteurs de poche SK 2000, récepteurs de poche 
EK 1039, casques HD 25)

Sennheiser France nous fait part également du planning des nouvelles sessions du stage micros HF prévues pour la rentrée 2014 :

  • Sennheiser France stage micros hf15-16 septembre
  • 13-14 octobre
  • 17-18 novembre

qui se dérouleront à l’ISIS (Instut Supérieur de l’Image et du Son) , 39 rue de la Grange aux Belles, Paris 10e.

Rappelons que ce stage de deux jours est pris en charge par la formation permanente (prix : 600 € HT).
Pour les intermittents, il suffit de faire une demande auprès de l’AFDAS.

Pour s’inscrire : http://sennheiseracademie.fr/stage/ST_inscription.php

 

 

 

Electro-Voice à la coupe du monde au Brésil

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Cinq stades brésiliens recevant les matches de la coupe du monde sont équipés d’enceintes Electro-Voice EVH, dont le célèbre stade Maracana de Rio de Janeiro où aura lieu la finale le 13 Juillet 2014.
Pour ce stade de 76 800 places, le système de sonorisation a été installé et configuré par Erhardt Projetos Acusticos e Electroacusticos Ltda de Sao Paulo.

Electro-Voice Maracana 2014

La sécurité et la sonorisation générale sont assurées par un seul et même système qui comprend :

  • Le rack principal équipé d’un système Bosch Praesideo et de deux matrices Electro-Voice N8000 avec interfaces DM-1 (Dante™) distribuant l’audio sur deux réseaux de fibre optique en redondance.
  • Huit racks distants équipés de deux matrices Electro-Voice N8000 avec interfaces DM-1 et amplificateurs Electro-Voice CPS 4.10 (4 x 1000 W)
  • 26 clusters de 3 EVH-1152D.

Electro-Voice EVH 1152DLes locaux intérieurs sont alimentés par cinq racks distants équipés de deux matrices Electro-Voice N8000 avec interfaces DM-1 et d’amplificateurs Electro-Voice CPS 8.5 (8 x 500 W). L’ensemble, matrices et amplis Electro-Voice, est géré par le logiciel Iris-Net.

Les enceintes EVH (Znom = 8 ohms) existent en 6 types de pavillon et donc de directivité (de 40°x30° à 90°x90°, EVH-1152D/43 à /99) différents et offrent un rendement très élevé (106 dB/1W/1m), un SPL crête de 138 dB, tout en disposant d’une bande passante étendue (60 Hz -17 kHz à +/-3 dB) qui permet de restituer non seulement les annonces mais aussi la musique avec une excellente qualité sonore.

Ces enceintes deux voies à structure coaxiale, 15’’ dans le grave et moteur à diaphragme 3’’, exploitent un guide à directivité constante sur le moteur de compression doté d’un limiteur passif. Elles admettent 500 W AES et 2 kW en crête. 

 

 

Martin Mac Quantum Wash, le rayonnement continu !

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Ce nouveau wash à leds revisite la recette d’un des fleurons de la marque, le Mac Aura. Bien que beaucoup plus imposant que son ainé, le Mac Quantum reprend le concept du Wash à leds équipé d’un zoom et de l’effet Aura avec en plus une lentille rotative à l’avant qui lui permet de se démarquer.

Martin Mac Quantum Wash : effets de projection, de faisceau et mouvements

Premier contact

La première dimension qui étonne c’est la grande profondeur de la tête accentuée par un socle plutôt fin. Le diamètre de la lentille est tout aussi imposant. Il fallait bien cela pour accueillir les cinquante leds Ostar RGBW 15W développées par Osram.
Le socle accueille deux poignées permettant de transporter ses 21 kg : le Mac Quantum est léger ! En face avant, on trouve l’afficheur et ses quatre boutons de navigation. On note aussi la présence d’une led, verte, ambre et rouge, donnant l’état de la machine même si l’écran est éteint et d’une prise USB.

MAC quantum green

Sur l’arrière, la connectique comporte deux prises XLR 5 pour le DMX et le RDM, un connecteur powerCON  pour l’alimentation électrique, et c’est tout.

La face arrière du socle avec la connectique et l’inverseur de mise sous tension
La face arrière du socle avec la connectique et l’inverseur de mise sous tension

Dépourvu de prise RJ45, le Mac Quantum Wash ne se contrôle pas directement en  ArtNet ou sACN.

Les bras supportant la tête reprennent le design de la gamme Viper,  le système de blocage du tilt et son absence pour le Pan.

Bien que le matériau composite en fibre renforcée utilisé soit exactement le même que celui du Viper, la finition est différente et ne renvoie pas l’aspect robuste et qualitatif de son prédécesseur.

La mécanique Quantum

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Le Quantum Wash sera facile à entretenir car les éléments mécaniques et électroniques ont de l’espace dans cette tête profonde. Martin a aussi choisi des solutions simplifiant les étapes de montage et démontage pour la maintenance.

Le capot central et les filtres.
Le capot central et les filtres.

On peut en quelques minutes changer complétement la tête du projecteur en retirant un capot, six vis et trois connecteurs. Sur les deux cotés de la tête on trouve deux filtres à poussière, à nettoyer régulièrement bien sûr. On y accède simplement en retirant une vis à l’arrière du capot central.

Il y a encore deux capots sur la tête qui se retirent facilement (3 vis). On découvre à l’arrière les deux gros ventilateurs, la mini turbine de refroidissement et deux moteur pas à pas pour entraîner la lentille de sortie : excursion du zoom,  et rotation.

Les deux gros ventilateurs et la mini turbine constituent la ventilation active de la tête.
Les deux gros ventilateurs et la mini turbine constituent la ventilation active de la tête.

Toute la partie derrière les filtres est protégée par deux grilles en fer qui peuvent soit s’ouvrir soit être retirées. On accèdera ainsi aisément aux ventilateurs ou aux moteurs, soit pour un simple nettoyage, soit pour un entretien plus poussé.

Au dessus et en dessous du compartiment central, deux cartes électroniques gèrent principalement  l’alimentation des leds mais aussi la liaison entre la tête et le socle, car la gestion des données de contrôle passe par un réseau interne au projecteur.

Avantage : en réduisant le nombre de câbles passant entre les éléments, on diminue les risques de pannes.

Joël Azilinon et Nicolas Pommier du SAV Martin Professionnel.
Joël Azilinon et Nicolas Pommier du SAV Martin Professionnel.

Pour avancer vers le haut il faut revenir à la base. Le démontage de la partie supérieure commence par la lentille dont l’axe est maintenu à la base de la tête.

Merci à Joël et Nicolas du SAV Martin Professionnel qui m’ont donné cette astuce et un coup de main pour terminer le démontage.

Sous la lentille de zoom, on trouve le disque semi-transparent créant l’effet Aura. Il est éclairé par un premier circuit de 100 leds RGB située juste en dessous.

Les leds de l’effet Aura sont réparties sur 7 couronnes et alimentées en basse tension, ce qui suffit  amplement pour l’effet désiré et limite la consommation de la machine. Dépasser 1000 W ferait perdre une grande partie de l’intérêt des leds face aux lampes Arc ou halogène.

Vue de face de la lentille de Zoom.
Vue de face de la lentille de Zoom.
Vue arrière de la lentille qui en rotation projette des effets
Vue arrière de la lentille qui en rotation projette des effets

Le circuit de led de l’effet Aura est percé pour se laisser traverser par les 50 guides de lumière chargés du mixage de couleurs des diodes RGBW 15 W. Les guides sont bien maintenus en place à la sortie des leds par une plaque.

Le disque semi-transparent de l’effet Aura
Le disque semi-transparent de l’effet Aura
Le circuit supportant les 100 leds de l’effet Aura est percé pour laisser le passage aux guides de lumière des diodes de puissances situées en dessous.
Le circuit supportant les 100 leds de l’effet Aura est percé pour laisser le passage aux guides de lumière des diodes de puissances situées en dessous.

A l’étage inférieur, le circuit recevant les leds de puissance disposées en quatre couronnes nécessite un refroidissement spécifique. Il est en contact avec un magnifique radiateur en aluminium extrudé constitué d’une forêt de tiges de dissipation thermique.

Les 50 guides de lumière maintenus en place par une plaque
Les 50 guides de lumière maintenus en place par une plaque
Le circuit des leds 15 watts RGBW
Le circuit des leds 15 watts RGBW
Le radiateur en aluminium permettant de dissiper la chaleur émise par les leds 15 watts
Le radiateur en aluminium permettant de dissiper la chaleur émise par les leds 15 watts

Les deux carters des bras sont tenus par seulement 8 vis. C’est toujours ça de gagné lors de l’entretien d’un nombre important de machines. Les bras supportent les deux moteurs pas à pas hybrides triphasés de Pan et Tilt. Ce système de motorisation des deux axes a déjà prouvé son efficacité tout comme la recopie électromagnétique que l’on retrouve sur ce Mac Quantum.

Le démontage du socle est aussi très rapide. On retire quatre vis et on tire les poignées pour accéder au centre névralgique du projecteur. Le système de refroidissement de l’alimentation et des cartes de gestion principales est constitué de 3 petits ventilateurs répartis sur toute la largeur du socle.

A gauche le système d’entraînement du tilt et en bas, les deux moteurs triphasés et la roue crantée de la recopie électromagnétique du Pan.
A gauche le système d’entraînement du tilt et en bas, les deux moteurs triphasés et la roue crantée de la recopie électromagnétique du Pan.
Dans la base, en plus de la ventilation active, les cartes sont posées sur des radiateurs en alu pour une meilleure dissipation de la chaleur.
Dans la base, en plus de la ventilation active, les cartes sont posées sur des radiateurs en alu pour une meilleure dissipation de la chaleur.

Les chiffres quantiques

Il est temps de vérifier que ce qu’il a à l’intérieur se voit à l’extérieur. Pour piloter le Mac Quantum on a le choix entre le mode 16-bits Basic de 14 paramètres, très pratique lorsque l’on doit aller à l’essentiel, et le mode 16-bits Extended, beaucoup plus complet avec 33 canaux DMX. Comme il permet d’utiliser toutes les possibilités de la machine, c’est évidemment celui que nous avons utilisé pour ce test.

Quelques petits tours de roues avant la mesure du derating pour voir le comportement de la machine et satisfaire notre curiosité. Deux choses attirent tout de suite notre attention : la puissance et le silence. Avant même de présenter la cellule  devant le faisceau, on mesure à l’œil que le résultat sera très intéressant. Pour le deuxième point, il a fallu éteindre la climatisation pour mesurer le niveau sonore de ce projecteur.

Derating

Toutes diodes à pleine puissance, nous effectuons la mesure de derating en mode “Regulate Fans” de ventilation normale. Il faut 10 à 15 min pour que le flux se stabilise avec 10 % d’atténuation de l’éclairement au centre ce qui est excellent.

Derating en mode “Regulate Fan” avec 10 % d’atténuation ce qui est très bon
Derating en mode “Regulate Fan” avec 10 % d’atténuation ce qui est très bon

Curieux, nous laissons refroidir la machine avant de faire une nouvelle mesure, mais cette fois en mode “Regulate Intensity” le mode de ventilation le plus silencieux.

Le derating est alors de 30% et l’éclairement peu stable : on observe des variations de 200 lux d’amplitude.   Le projecteur étant déjà très silencieux en mode “Regulate Fans” je conseillerai de garder le mode “Regulate Intensity“pour des besoins vraiment très spécifiques.

Mesures photométriques

Faisceau serré

Quantum Flux serre

Quantum CI serre

Pour l’ouverture la plus faible de 10,8° nous obtenons un flux total de 11 180 lumens à froid.

Faisceau large

Quantum flux large

Quantum CI Large

Le Mac Quantum est en toute logique optimisé pour le faisceau large de 49,64°. Le flux atteint alors 15 170 lumens. Le faisceau est homogène et surtout très puissant.

Faisceau 20°

Quantum Flux 20

Quantum CI 20

C’est à 20° que le faisceau est le plus homogène. On obtient alors 13 530 lumens.

Les résultats de ces tests sont vraiment intéressants et confirment notre première impression. Le projecteur est abouti. Avec une mesure au centre qui atteint, au plus serré, 19580 lux à froid, le faisceau est vraiment percutant. On note aussi un léger “trou“ au centre en faisceau serré et large, mais rien de rédhibitoire.

Une lentille limitant le halo sera disponible prochainement.
Une lentille limitant le halo

Le plus gênant pourrait être le halo, plus ou moins prononcé suivant l’ouverture, qui entoure le faisceau.

Martin a développé un filtre disponible prochainement qui vient se fixer sur le nez du projecteur pour réduire cette fuite. L’inconvénient est que l’on perd une partie des effets de la lentille rotative.

Le dimmer

L’utilisateur dispose de quatre courbes de gradation. Notez que sur le canal “Control”, après le Reset, on a la possibilité de modifier depuis la console des paramètres du menu, notamment le choix de la courbe de dimmer ou la vitesse du Pan et du Tilt.

Dimmer LinearDimmer S Curve


Dimmer Square LowDimmer Inv Square Low


De la théorie à la pratique

Il est temps de s’amuser avec ce nouveau projecteur ! La prise en main est simple et rapide. Le seul point un peu délicat est d’avoir le zoom le plus serré et le faisceau le mieux défini lorsque le paramètre de zoom est à 31 % et que l’effet Aura est le plus efficace avec une valeur de zoom égale à zéro, mais on s’y fait très vite, soit en modifiant la valeur par défaut soit via des presets.

Un reset complet pour partir sur une bonne base et vingt secondes plus tard nous sommes prêts. En termes de vitesse de déplacement sur les deux axes, on a pu mesurer un temps de 1,8 secondes pour une rotation de 180° dans le mode “Smooth pan and tilt speed“. La machine a passé tous les tests haut la main, seul le déplacement sur la diagonale d’un rectangle n’est pas au top, mais aucun souci pour un carré. Jérome Garnier, directeur technique chez Martin Professionnel, nous a confirmé que ce souci était à l’étude et serait résolu lors de la prochaine mise à jour.

La fonction zoom est à la fois rapide et fluide. On peut passer très rapidement de la plus petite à la plus grande ouverture ou alors utiliser une longue transition sans saccades. On a obtenu une étendue de zoom allant de 10,8° à 49,64°. Ce n’est pas une révolution dans le domaine des projecteurs en général mais on est dans la fourchette haute pour l’ouverture maxi et un peu en retrait pour l’ouverture mini.

Pour gérer en couleurs les leds 4 couleurs RGBW, Martin a choisi trois paramètres RGB. On obtient ainsi une optimisation flux/couleurs sans soucis de fluidité entre deux couleurs. La palette est complète, elle permet de travailler avec des couleurs pleines très saturées aussi aisément qu’avec les pastels les plus légers.

Martin n’a pas opté pour une gestion individuelle des leds mais a choisi de diviser la matrice en trois sections par couronnes, les quatre leds du centre et la couronne qui les entoure étant dans la même section. Un choix étrange que de ne pas séparer les deux et de ne pas proposer une 3e charte DMX avec cette option. Le surcoût induit aurait-il eu une incidence sur ce choix ?

On trouve aussi un paramètre roue de couleur très utile contenant trente six presets de trichromie. Cette fonction concerne la totalité des leds. Elle ne peut être assignée individuellement par couronne. La dernière fonction de couleur du faisceau, et non la moindre, est la correction de température de couleur, progressive de 2 000K à 10 000K.

La très riche palette de couleurs du Mac Quantum !

Quantum RougeQuantum VertQuantum Bleu


Quantum Bleu clairQuantum FushiaQuantum Crème


Quantum Rose

Quantum BrunQuantum Vert Pastel


Un des principaux attraits du Mac Quantum est sa lentille rotative. L’effet est visible principalement en projection. C’est très surprenant et particulièrement réussi. En mode indexation, suivant l’angle de la lentille, on obtient différents aciérages. À la fin du paramètre, on trouve dix huit presets regroupant une partie des effets possibles. L’effet devient dynamique en commandant la rotation permanente de la lentille.

Il est évidement possible de combiner ces effets avec la trichromie. On obtient très vite de superbes résultats pour changer d’univers.

Quantum exemple effetQuantum exemple effetQuantum exemple effet


Quelques exemples des effets que l’on obtient en combinant la lentille et la couleur

Quantum exemple effetQuantum exemple effetQuantum exemple effet


Le dernier point est l’Aura, plus impressionnant encore, compte tenu de sa surface, que sur le Mac Aura. Le meilleur rendu se fait lorsque le zoom est à 0%. La taille de la lentille démultiplie le rendu et la proximité avec les collimateurs optimise son efficacité.

Tout comme la trichromie, l’Aura comporte, en plus des fonctions RVB un canal roue de couleurs avec trente six presets dont les références Lee Color sont répertoriées dans le manuel. Il a aussi ses propres dimmer et shutter.

Exemples de l’effet Aura très efficace grâce à la grande lentille du Mac Quantum

Quantum Effet Aura Quantum Effet Aura

Quand tout me réussit !

J’avais un avis plutôt mitigé sur le Mac Quantum après la première présentation aux JTSE 2013. Le produit n’était pas encore assez abouti ou la présentation ne mettait pas assez en valeur ses points forts… Ce test m’a complètement fait changer d’avis. Mis à part quelques points comme la connectique qui aurait pu être plus complète et l’aspect un peu bas de gamme du matériau extérieur, le Mac Quantum est un projecteur abouti et réussi, très puissant et polyvalent.

Le faisceau, malgré un halo qui peut se révéler gênant, est efficace et homogène. Les couleurs sont belles et leur palette étendue. Le zoom, très rapide, permet de passer en un éclair d’un mappage de couleur à une nuée de faisceaux. On peut ainsi rapidement délimiter un espace scénique ou le dématérialiser, changer d’univers en habillant le décor d’une toute nouvelle parure.

La conception très silencieuse ainsi que la réactivité et la fluidité des paramètres en font  un projecteur capable de s’adapter à toutes les situations. Il sera aussi à l’aise à l’Opéra, que sur la perche d’un théâtre ou un pont Rock N’ Roll. Déjà présent chez de nombreux prestataires, il sillonne depuis peu les routes de l’hexagone et fréquente quelques plateaux de télévision. Il devrait aussi éclairer les plus beaux défilés de l’été à Paris !

Tableau General 1

Tableau General 2 Tableau DMX

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VISTA X, le futur est en marche et sent bon les alpages

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On n’avait pas encore vu la Vista X, pas plus que sa mystérieuse unité de calcul Infinity Core. Le voile a été levé le 18 juin dans un restaurant d’Issy les Moulineaux où le staff de Studer et d’Audiopole a mis le paquet question zakouski, nectar et surtout présentation, la première en Europe, avec des monceaux de patience face à l’Infinity de questions que ce nouveau paquebot a suscité.

La Vista X en bac 40 faders et flancs en bois verni. A sa droite on distingue le rack Studer contenant les deux éléments complétant la configuration, un Core 800 et un D23.
La Vista X en bac 40 faders et flancs en bois verni. A sa droite on distingue le rack Studer contenant les deux éléments complétant la configuration, un Core 800 et un D23.

RIP DSP, C++ rules

Comme nous l’avons déjà évoqué dans ces colonnes il y a à peine un mois, la Vista X est la première console prenant le virage du CPU, abandonnant sans regrets la technologie DSP et plus particulièrement du SHARK d’Analog Devices qui règne sans partage sur l’audio pour lequel il a été spécifiquement conçu depuis deux décennies. La raison en est simple quand on prend d’un côté la fameuse loi de Moore et de l’autre la courbe de performances des DSP.

Jean-Philippe Blanchard en pleine présentation et manifestement heureux d'annoncer la sortie d'un produit permettant à Studer d'assoir encore plus sa place de choix dans l'univers du Broadcast.
Jean-Philippe Blanchard en pleine présentation et manifestement heureux d’annoncer la sortie d’un produit permettant à Studer d’assoir encore plus sa place de choix dans l’univers du Broadcast.

Jean-Philippe Blanchard, le directeur de la division broadcast d’Audiopole l’a parfaitement démontré avec ce graphique qu’il a projeté durant son excellente présentation. Il illustre la capacité qu’ont les cœurs à traiter des voies.

GraphiqueEn ordonnées nous avons le nombre de canaux et en abscisse les années entre 1992 et nos jours.
Les courbes se suffisent à elles-mêmes, la puissance des DSP évolue infiniment plus lentement puisque de 120 millions de FLOPS on en est arrivé à 2700 millions, 22 fois plus, une progression plus qu’honorable et suffisante pour y trouver son bonheur avec des produits comme, entre autres la Vista 1 qui en font grand usage, mais sans commune mesure avec ce que connait le CPU.

En prenant la puissance actuelle d’un Core 800 et en lui appliquant cette fameuse loi qui veut que le nombre de transistors double sur un circuit intégré tous les deux ans et qui depuis 1965 s’est avérée exacte, Studer atteindrait en 6 ans la capacité de traitement de 3720 voies sur un seul CPU à 64 cœurs, là où aujourd’hui il en faut deux de 8 pour atteindre le chiffre déjà superlatif de 840.

En parlant de capacité par chip, le DSP sait aujourd’hui gérer 19 voies en full process là où un CPU de type x86 dépasse les 400.

Tiens…v´la un FPGA !!

Malgré cette débauche de puissance dont on comprendra plus loin comment elle est gérée à même les CPU x86 qui pourtant ne sont en rien conçus pour l’audio, deux opérations échappent à ce processeur, la sommation et le routing. Comme il s’agit de tâches simples et toujours identiques, donc faciles à programmer, Studer a fait le choix du FPGA, donc de la logique câblée reconfigurable, pour les mener à bien tout en prenant de la marge puisque le modèle choisi peut gérer la bagatelle de 10 000 voies.

Une vue de l'affichage extrêmement complet de la VistaX avec, sous chaque bargraph, la visualisation d'une portion de l'audio qui a été traité par la voie, une aide précieuse pour travailler quand le nombre de signaux simultanés ne cesse de croître.
Une vue de l’affichage extrêmement complet de la VistaX avec, sous chaque bargraph, la visualisation d’une portion de l’audio qui a été traité par la voie, une aide précieuse pour travailler quand le nombre de signaux simultanés ne cesse de croître.

Le reste des opérations ayant trait à l’audio comme par exemple les traitements de dynamique et les égaliseurs, est calculé par les cœurs de braves Intel Xeon pour lesquels les algorithmes Studer ont été réécrits pour un OS Linux. Sur un processeur type x86, 7 cœurs physiques font le job de l’audio à raison de deux tâches parallèles par cœur, donc 14 cœurs virtuels, et le huitième est réservé au fonctionnement classique d’un PC serveur et de toutes ses servitudes comme la communication ou la maintenance sur laquelle on n’a pas la main.

La déconnexion entre ces tâches et l’ensemble de cœurs composant un CPU x86 est totale et c’est même la clé de voûte du soft compilé par Studer qui évite toute interférence entre les deux car risquant d’interrompre aléatoirement le traitement de l’audio. Cet operating system bâti sur du Linux totalement propriétaire a nécessité plusieurs années de développement. Le résultat est que le « moteur » Infinity revient moins cher et est beaucoup plus flexible car il est bâti sur des composants classiques qui bénéficient d’un renouvellement beaucoup plus rapide que celui des processeurs dévolus au petit monde de l’audio et enfin il bénéficie d’outils de programmation et de personnes aptes à les mettre en œuvre en très grand nombre. Le DSP et même le FPGA ne peuvent pas lutter.

Le fader glow ou la colorisation de la tirette, une des trouvailles de Studer déclinée aussi sur la Vista X.
Le fader glow ou la colorisation de la tirette, une des trouvailles de Studer déclinée aussi sur la Vista X.
Un routing en 5.1, en clair du boulot en plus pour le FPGA.
Un routing en 5.1, en clair du boulot en plus pour le FPGA.

Deux puissances sont disponibles, le Core 400 avec un CPU et le Core 800 qui en dispose de deux, les chiffres indiquant le nombre de voies potentielles en full processing mais avec un bémol, on parle ici de voies en 48kHz et 24 bits, en 96 kHz il faut le diviser par deux. Précisons aussi que, pour le moment, la Vista X ne tourne qu’en 48kHz mais on nous a affirmé que la fréquence double sera rapidement disponible voire sans doute plus, la carte A-Link du D23 affiche en face avant aussi le 192kHz.

Y’a quoi sous le capot ??

La section centrale de la surface Vista X. Admirez l’afficheur de niveau inclus et archi complet, le contrôle machine, les bargraphes individuels affichant sans problème du 5.1 et j’en passe…
La section centrale de la surface Vista X. Admirez l’afficheur de niveau inclus et archi complet, le contrôle machine, les bargraphes individuels affichant sans problème du 5.1 et j’en passe…

Aussi étrange que cela puisse paraître, la vraie trouvaille de Studer est le logiciel propriétaire capable de gérer individuellement chaque cœur d’un processeur x86. Résultat des courses, quand on regarde l’Infinity Code de plus près, on est presque déçu par ce qu’on y trouve, habitués que nous sommes aux cartes DSP bien chargées.

Une fois tiré par l’avant, le tiroir d’un Core 800, contenant toute l’électronique, apparaît comme une carte mère serveur recevant les deux Xeon 8 cœurs, la RAM, deux alimentations extractibles et un disque SSD ; jusque-là, rien de bien novateur.
En revanche Studer a personnellement développé la carte PCI Express centrale.

Une vue de la carte PCI Express conçue spécifiquement par Studer pour le Core et le système Infinity. Sous son ventilateur et sur un socket bleu se trouve le FPGA. On distingue à gauche l'un des deux CPU. Tout à droite on aperçoit le disque SSD de démarrage.
Une vue de la carte PCI Express conçue spécifiquement par Studer pour le Core et le système Infinity. Sous son ventilateur et sur un socket bleu se trouve le FPGA. On distingue à gauche l’un des deux CPU. Tout à droite on aperçoit le disque SSD de démarrage.

Outre les douze ports entrées / sorties pour les liaisons en fibre optique avec les interfaces, elle comporte aussi le FPGA caché derrière un ventilateur. Cette carte PCI peut véhiculer vers la carte mère jusqu’à 5000 voies. Le gros avantage de Studer est poussé encore plus loin dans la Vista X avec une liberté totale de configurer sa console comme bon vous semble en termes de voies d’entrées, de sorties, d’auxiliaires.

Tout est possible à concurrence de la capacité offerte par le Core, la fréquence d’échantillonnage, et les éventuels plugs insérés sans même perdre de ressources à cause du routing puisque cette dernière tâche est prise en compte par le FPGA très musclé.

A-Link A-Link A-Link maïa !!

Un graphique démontrant la simplicité du câblage nécessaire à déployer une configuration Vista X redondée, y compris au niveau des Core et avec ses deux D23.
Un graphique démontrant la simplicité du câblage nécessaire à déployer une configuration Vista X redondée, y compris au niveau des Core et avec ses deux D23.

Ces douze ports bidirectionnels véhiculent les données selon un nouveau langage développé par Studer, le A-Link, une sorte de pendant au Blacklight II de SSL permettant d’entrelacer beaucoup plus de canaux que le simple MADI qui paraît d’un coup bien rikiki.

Standard dérivé de la vidéo 3G, le A-Link autorise le transport de 1536 canaux en 48kHz et 24 bits, la moitié sans doute en 96. L’interface étant optique avec une cage SFP, cela permet de facilement basculer de mono mode à multi mode, les liens sont redondés en standard et c’est par ce même lien qu’est véhiculée l’horloge verrouillant la console et les interfaces d’entrées et de sorties.

La danse du Redon

Broadcast par essence et mondialement appréciée pour cela, la dernière Vista va encore plus loin pour ce qui est de sa capacité à assurer en toutes circonstances. Si la connexion entre la console et le Core s’effectue classiquement à l’aide de câbles réseau, ils sont doublés sur deux réseaux. Deux brins relient les racks d’interface et le CPU. Toutes les alimentations sont doublées de même que le ventilateur dans le Core. Pour une sécurité maximale il est possible de mettre en parallèle deux Core reliés aux mêmes interfaces D23 en A-Link.

La nouvelle interface D23 conçue pour fonctionner avec le protocole A-Link. Les nouvelles cartes sont la MADI card et la A-Link HD.
La nouvelle interface D23 conçue pour fonctionner avec le protocole A-Link. Les nouvelles cartes sont la MADI card et la A-Link HD.

Plus besoin d’avoir des cartes spécifiques ou des routines spéciales, les D23 basculent automatiquement en moins d’un échantillon si l’un des deux processeurs vient à défaillir, autant dire qu’il vaut mieux avoir l’œil sur les écrans pour savoir où vous en êtes, vos oreilles n’y verront que du son !!

La surface elle aussi dispose d’une redondance améliorée. Là où sur les modèles précédents elle tournait grâce à un PC redondé, la Vista X est désormais équipée de deux PC redondés qui tournent en parallèle, ce que Studer appelle le Vista Quad Star. Quatre CPU donc dont un s’occupe de la surface, un second de l’affichage et les deux autres sont prêts à prendre la relève en cas de plantage. 

Auf Wiedersehen D21, place au D23

Pourtant très répandu, le D21 est forcé de tirer sa révérence puisqu’incapable d’accepter les liaisons A-Link, c’est donc le D23 et ses 384 canaux d’entrées et sorties qui prend sa place, le double de son prédécesseur et carrément beaucoup pour un rack 3U. Une autre amélioration de cette interface réside dans la présence d’un petit CPU embarqué qui lui permet localement de gérer du routing et du process audio de manière indépendante.

La compatibilité avec le passé existe tout de même puisque les cartes du D21 peuvent être utilisées dans le D23. Le DANTE n’est pas oublié non plus : une carte existe déjà qui accepte 64 in et out sur son réseau Ethernet grâce à une simple prise RJ45. Une dernière carte est proposée afin d’interfacer deux liaisons MADI, chacune étant complètement redondée et en mesure de véhiculer 64 canaux. Deux ports sont offerts avec la cage SFP et pour des liaisons plus courtes, le bon vieux coax sur BNC.

Un slide montrant la carte gérant le format Dante au sein d'une configuration Studer.
Un slide montrant la carte gérant le format Dante au sein d’une configuration Studer.

La Dual MADI card ouvrant elle aussi le format propriétaire A-Link vers le désormais très répandu MADI.
La Dual MADI card ouvrant elle aussi le format propriétaire A-Link vers le désormais très répandu MADI.

Pluggue-moi du Studer

Face à une telle débauche de puissance, la question s’est posée immédiatement. Sera-t-il possible d’en garder sous le coude pour faire tourner des Plug-ins et qui plus est des VST ou bien d’avoir recours au même Studer Vista FX du reste de la gamme Vista et ses deux moteurs de Lexicon PCM96 ?

Roger Heiniger, le chef produit Vista chez Studer au micro de JP Blanchard, ce dernier la main sur le potar. On sait faire aussi du son chez Audiopole.
Roger Heiniger, le chef produit Vista chez Studer au micro de JP Blanchard, ce dernier la main sur le potar. On sait faire aussi du son chez Audiopole.

Nous avons profité de la présence de nombreux membres d’Audiopole mais aussi de Studer Regensdorf avec le Chef de produit Vista Roger Heiniger, pour en avoir le cœur net.

Pour ce qui est  du rack 2U d’effets maison, la réponse est non, les liaisons HD ne sont pas présentes sur le nouvel Infinity Core. Concernant les plugs VST, même si tout est théoriquement possible, le risque paraît trop grand de faire tourner des dll « étrangères » au sein du CPU Studer à l’aide d’un wrapper, le plantage d’un plug risquant de compromettre le fonctionnement même du Core et donc de la console.

Comme le précise Roger, quelques plugs VST sont très stables, d’autres parfois moins, ce qui impliquerait des sélections serrées et des périodes de tests intensifs. Il faudra donc se satisfaire de l’offre labellisée Studer en BSS, DBX ou Lexicon qui va bientôt faire son apparition et garantira un fonctionnement serein et validé, d’autant que Studer va abandonner les racks d’effets externes et déléguer au Core la totalité du travail. 

Infinity de modèles & marques

La grande nouveauté étant le mode calcul en CPU et le hardware qui va avec, Studer a adopté un nom affichant le potentiel futur et la puissance actuelle : Infinity.

Andrew Hill, le directeur du développement de Studer, affirme que cette technologie du CPU sera valable pour les 10 à 20 prochaines années et que l’ensemble des autres fabricants vont rapidement prendre le même chemin. Jean-Philippe Blanchard comme Roger Heiniger, le Chef Produit Vista chez Studer, ne cachent pas le fait que cette technologie CPU sera bientôt exploitée par d’autres marques du groupe Harman plus axées vers le marché du live, d’autant qu’une version Vista X SR n’est pas à l’ordre du jour. Il est en revanche possible d’upgrader une Vista 5 ou 9 avec un Infinity Core, mais pas la 8 du fait de son circuit de monitoring analogique.

La Task Force déployée pour la première présentation de la Vista X. De gauche à droite Kevin Renaudier, support technique broadcast Audiopole, Julie Costa, chef du marketing Studer chez Audiopole ; derrière elle se trouve Jean-Luc Mazzucco, support technique Audiopole et tout à fait derrière à gauche avec son pull bleu c'est "cherchez l'intrus" Serge Babkine venu lui aussi découvrir la nouvelle Rolls des Rolls de chez Studer comme s'est plu à le dire Karl Chapman. À droite de Julie Costa nous avons Roger Heiniger, chef de produit Vista chez Studer, puis Génaelle Testard, support technique Audiopole et support maternel bébé, Karl Chapman, le chef des ventes Studer et Jean-Philippe Blanchard, directeur de la division Broadcast Audiopole, Jean-Luc Gerards, ingénieur commercial Audiopole et enfin Philippe Delépine lui aussi ingénieur commercial Audiopole.
La Task Force déployée pour la première présentation de la Vista X. De gauche à droite Kevin Renaudier, support technique broadcast Audiopole, Julie Costa, chef du marketing Studer chez Harman ; derrière elle se trouve Jean-Luc Mazzucco, support technique Audiopole et tout à fait derrière à gauche avec son pull bleu c’est « cherchez l’intrus » Serge Babkine venu lui aussi découvrir la nouvelle Rolls des Rolls de chez Studer comme s’est plu à le dire Karl Chapman. À droite de Julie Costa nous avons Roger Heiniger, chef de produit Vista chez Studer, puis Génaelle Testard, support technique Audiopole et support maternel bébé, Karl Chapman, le chef des ventes Studer et Jean-Philippe Blanchard, directeur de la division Broadcast Audiopole, Jean-Luc Gerards, ingénieur commercial Audiopole et enfin Philippe Delépine lui aussi ingénieur commercial Audiopole.

Le café et l’addition s’il vous plait

La première console sera livrée courant de l’été à Euromedia qui a dégainé son chéquier le plus vite, plus vite que quiconque d’autre en France et même en Europe et a donc mérité une salve nourrie d’applaudissements lors de la présentation.
Interrogé par nos soins, Jean-Philippe Blanchard a donné comme ordre de grandeur 200 K€ pour une Vista X 40 faders, un Core 800 et trois D23 : un positionnement clairement broadcast et haut de gamme.

 

 

 

Le Club Space d’Ibiza opte pour Robe

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L’emblématique club Space Ibiza, détenteur de nombreuses récompenses, a été le premier lieu à lancer sa saison estivale avec classe, avec une partie de 10 heures et un système d’éclairage spectaculaire, conçu par Eduardo Valverde, comprenant 42 projecteurs motorisés de Robe.

Non content d’avoir créé les éclairages, la vidéo et l’environnement scénique en intégrant une multitude de projecteurs à LED, Valverde a aussi assuré la programmation et la mise en œuvre du show d’ouverture, qui présentait toute une brochette de DJs. L’impact spectaculaire était à la hauteur du standing du club et de l’événement.

Le matériel Robe comprenait 30 ROBIN Pointe et 12 Wash à LED ROBIN 300, fournis par la société ASL light Solutions, basée à Madrid. La partie a commencé à 16 heures et s’est terminée à 2 heures du matin, il fallait donc des appareils capables de résister à un fonctionnement non-stop, et à plein régime, sur la durée et de rester performants à la lumière du jour.

Robe Space Ibiza 2014

Les Wash ROBIN 300 ont été montés sur des treillis verticaux à gauche et à droite de la scène et utilisées pour éclairer le public et servir d’aveuglants.
Les Pointe étaient installés par groupes de six sur des ponts mobiles au-dessus de la scène et étaient accrochés à contre, on ne les utilisait qu’après le coucher du soleil.

“Les Pointe étaient un élément essentiel du spectacle », explique Eduardo. « C’est avec eux que j’ai créé tous mes effets de faisceaux, à la fois sur scène et au-dessus du public. Pour ce type d’événement, il est indispensable que l’éclairage interagisse avec les fêtards, c’est l’un des principes fondamentaux de l’éclairage « dance ».” 

Il a choisi le Pointe pour son zoom et ses prismes, des fonctionnalités qui permettent de créer une grande variété d’effets de faisceaux. Dans un spectacle  aussi long, il faut également prendre soin de ne pas répéter trop souvent les mêmes effets.

C’était la première fois qu’il utilisait le Wash ROBIN 300s LEDWash, qui, dit-il, “a très bien fonctionné ! J’aime vraiment la possibilité de piloter individuellement chacun des anneaux”.
“Robe conçoit et lance chaque année des appareils de plus en plus innovants et les professionnels de l’éclairage lui en sont très reconnaissants ! » dit-il. « Le matériel Robe est fiable et robuste, et je teste toujours rigoureusement les appareils à l’avance pour m’assurer qu’ils sont à la hauteur des exigences opérationnelles très strictes des événements EDM”.

Il a programmé et dirigé les éclairages de l’ouverture du Space Ibiza à partir d’une console ChamSys MQ100 avec Fader Wing et une ChamSys MQ60 plus extra Wing en secours. Les visuels de l’événement ont été créés et exploités par la société madrilène Geometrica Estudio et la production générale était confiée à Art Pro Tech, basée à Barcelone.
Pour Eduardo, c’était le 13e événement au Space Ibiza. Tous les ans, il éclaire  à la fois les spectacles d’ouverture et de de clôture, et comme, en 2014, le club célèbre son 25e anniversaire, il y aura cette année un événement spécial de plus cet été.

Valverde a commencé sa carrière d’éclairagiste en 1992 et c’est en indépendant qu’il s’est formé à l’éclairage, la vidéo et les produits. Il a travaillé avec de nombreux artistes espagnols réputés comme El canto HombresG y del Loco, Raphaël, Luz Casal et Carlos Jean. Bien qu’il conçoive des visuels pour une multitude d’événements variés, il se focalise de plus en plus sur les soirées électro et prend part à de grands projets espagnols, entre autres  à Goa ainsi qu’au Space Ibiza, the Space of Sound Festival, Klubbers Day, Infinita, Aquasella et au Sonar Festival.

 

 

 

 

EAW Otto, le premier sub adaptatif

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EAW vient d’annoncer la sortie d’Otto, un subwoofer adaptatif qui vient compléter le système large bande Anya. Otto est chargé avec deux woofers de 18 pouces, dont l’énergie acoustique est diffusée par quatre ouvertures ménagées dans les coins de l’enceinte.
Il est capable de délivrer 131 dB SPL continus en plein espace (143 dB peak en demi-espace) suivant le mode de fonctionnement choisi et sa réponse en fréquence descend à 22 Hz à -10 dB.

EAW Otto

Tout comme les modules Anya, chaque transducteur d’Otto dispose de son amplificateur et de son traitement de signal dédié. Il est ainsi possible d’obtenir plusieurs directivités : omni, cardio, hypercardio, etc., à partir d’un seul sub.

Vue de face. Ebenisterie partiellement ouverte. Principe de la charge acoustique “offset aperture.”
Vue de face. Ebenisterie partiellement ouverte. Principe de la charge acoustique “offset aperture.”

En outre, comme pour Anya, les modules Otto peuvent facilement être montés en sub-array afin de fournir un contrôle accru de la directivité. 

Chaque module Otto est conçu pour déterminer automatiquement le traitement nécessaire à la couverture et l’équilibre tonal optimaux pour chaque application.

Plus précisément, le logiciel EAW Résolution 2 génère les paramètres DSP pour adapter simultanément la surface 3D complexe du front d’onde et pour optimiser la réponse en fréquence afin de répondre aux besoins de n’importe quel lieu.

Vue arrière. Ebénisterie partiellement ouverte. L’électronique est placée sur les cotés.
Vue arrière. Ebénisterie partiellement ouverte. L’électronique est placée sur les cotés.

Avec une couverture qui peut être facilement modifiée en temps réel sans bouger ou sans modifier la ligne acoustique, les subwoofers Otto sont adaptatifs pour tout type de salles ou de lieux.

Tout comme pour les modules Anya, un système de diagnostique embarqué contrôle en temps réel chaque module et permet une reconfiguration automatique de la ligne acoustique en cas de défaillance de l’un de ses éléments.


Caractéristiques :

  • Transducteurs : 2 x 18’’ longue excursion à bobine 4’’ chargés en bass reflex (offset aperture TM )
  • Bande de fréquences : 22 à 160 Hz (- 10 dB)
  • SPL max : Plein espace : 137dB – Demi-espace : 143 dB
  • Amplification : Classe D modifiée 2 x 1700 W crête
  • Connexions réseau : 2 etherCON (+ 2 USB A&B), protocole Ethernet Dante
  • Entrées : Analogue symétrique 20 kΩ, AES (1&2), Dante

Otto a déjà remporté l’award du « Best of Show » de l’infocomm 2014 à Las Vegas le 20 Juin dernier. 

 

 

 

Le même Dongle ETC Nomad pour les softs Cobalt et EOS/Element

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Le Dongle Nomad permet d’utiliser les softs Cobalt et Eos/Element sur PC ou Mac comme contrôle principal, de backup ou élément sur le réseau.

ETC Dongle NomadIl existe quatre versions du dongle Cobalt, Nomade 256, 1024, 1536 et 2048, le chiffre de chaque modèle indique le nombre de canaux DMX disponibles.

Le Nomad 256 remplace les kits client cobalt et EOS, qui seront utilisés comme un Nomade 256 mais à l’inverse des nouveaux dongles Nomad qui peuvent être mis à jour dans une des versions supérieures, ils ne peuvent être upgradés.

Lorsque le Nomad est connecté à un ordinateur, il est possible d’utiliser une console midi ou un fader wing USB qui facilite le travail.
Le contrôle DMX RDM s’effectue via USB avec Gadget ETC ou par le réseau : Net3/ACN/sACN et ArtNet, DMX et DMX/RDM via nodes Net3

Le Nomad est compatible avec le protocole midi OSC et les applications Androïde et Apple. Il est aussi compatible avec les PC utilisant Windows 7 et 8 ainsi que les Mac OS X version pentium.

Pour plus de renseignements, Nomade : http://www.etcconnect.com/product.overview.aspx?Id=2219

 

 

Tryo dans ton salon avec Bibou

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Ne nous cachons pas derrière notre clavier, nous avons un faible pour les 5 membres de Tryo dont Manu, Guizmo, Mali et Danielito sur scène et Bibou sur potard. Quand ce dernier nous a appelés pour nous raconter ses dernières trouvailles, on n’a pas hésité une triple croche, et on a eu raison car même en mode “très basse consommation” Tryo ce n’est que du bonheur.

Tryo Au Théâtre Rutebeuf

Ils en ont de la chance les clichois et les clichoises, leur théâtre Rutebeuf a beau ne pas être immense, l’éclectisme de sa programmation et son extrême polyvalence nous ont permis d’y venir deux fois à la rencontre des équipes techniques d’Amel Bent et de Tryo et c’est un Bibou en super forme qui nous accueille une fois la balance terminée.

Paul Bismuth, stagiaire son et NON, ce n’est pas lui qui a prêté son nom à notre ancien président de la république, Bibou qu’on ne présente plus et Manue Corbeau ingé son retours.
Paul Bismuth, stagiaire son et NON, ce n’est pas lui qui a prêté son nom à notre ancien président de la république, Bibou qu’on ne présente plus et Manue Corbeau ingé son retours.

Une sonorisation pour taper le bœuf entre copains

SLU : Pourquoi des sièges partout !

Bibou (Sébastien Pujol dit Bibou, producteur exécutif et ingé son tournée) : Parce que le spectacle a été conçu pour être en assis. On a déjà fait des Zeniths, des clubs, des festivals avec cette tournée marathon, on a donc décidé de s’essayer à ce nouveau type de salle avec un spectacle spécifique et un parti pris de prise de son et de sonorisation particulier.

Je crois que durant l’été 2013 nous avons été le groupe qui a le plus tourné ! Pour en revenir au son de cette tournée, le parti pris est acoustique. On écoute le groupe comme si Tryo venait taper un bœuf dans ton salon, une sorte de retour aux sources car il ne faut pas oublier qu’au tout début,  chaque concert était fait d’un tiers de musique, un tiers de tchache et un tiers d’impro.

Tryo Au Théâtre Rutebeuf

Regarde le MAXX BCL dans le rack. Il est déconnecté car la quantité de sub et les niveaux auxquels on travaille ne justifient plus son emploi. Tryo est historiquement à 98 dBA en LeQ, là je tourne à 92. Le premier quart d’heure du show est par exemple carrément sous mixé afin de calmer le public et le pousser tout doucement à tendre l’oreille.

SLU : Et le couple de micros que je vois sur scène intervient quand ?

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Bibou : Un peu plus tard, après une partie acoustique plus classique même si très dépouillée. Les artistes se serrent autour de ce couple assis sur des cubes, et cela donne beaucoup de complicité entre eux et avec le public. J’ai pas mal galéré à trouver le bon réglage pour ces deux capteurs.

La diffusion déployée par Dushow au Théâtre Rutebeuf. 6 Kara et un SB28 par côté, une formule assez classique mais qui parfois en fonction des salles et des réglages ne délivre pas un grave assez défini.
La diffusion déployée par Dushow au Théâtre Rutebeuf. 6 Kara et un SB28 par côté, une formule assez classique mais qui parfois en fonction des salles et des réglages ne délivre pas un grave assez défini.

C’est marrant de trifouiller. Je rentre mon couple sur une tranche stéréo de la SD10 qui a la particularité d’avoir une commande qui au centre passe la stéréo, à fond à gauche mélange en mono et à fond à droite créé un effet Wide.

Comme en plus je mets mes micros d’office en opposition de phase, je joue avec tout ça en modifiant le réglage chaque soir en fonction de ma salle, et surtout je cherche le Larsen qui peut survenir quand ma diff est assez reculée et posée sur le nez de scène, ce qui est le cas ce soir.

Bon je vais être honnête, je gruge un petit peu en remettant un fil de DI à la guitare de Manu pour lui donner un peu plus de précision. Je « grugeasse », cela dit en finesse car, lorsqu’il s’approche du couple, je dois baisser la DI en conséquence.
Ce passage très acoustique est charmant mais vu les faibles niveaux sonores, dans certaines salles où le public peut circuler et aller se rafraîchir, c’est plus délicat de garder son attention.

La M7CL de Manue Corbeau, ou comment faire du bon travail avec du matériel abordable.
La M7CL de Manue Corbeau, ou comment faire du bon travail avec du matériel abordable.

SLU : Cette épure du show et des instruments a conduit à la disparition de la grosse caisse. C’est le cajon qui s’y colle ?

Bibou : Oui mais avec une prise de son adaptée afin de lui donner un peu de l’attaque propre à une vraie grosse caisse. Tryo n’a pas de basse et pas de grosse caisse, j’arrive donc à les remplacer avec le cajon et parfois la guitare de Manu pour donner au son suffisamment d’assise.

SLU : Dans ton nouveau modèle de tournée, tu as ta diffusion ou tu prends celle des salles ?

Bibou : La diff est fournie dans chaque salle. Je viens avec les régies, l’éclairage et la scénographie. Au début, petit budget oblige, on a même pensé à gérer les retours depuis la face, avant de faire le choix de retrouver Manue Corbeau qui est l’ingé retours historique du groupe. Elle assure une moitié de la tournée et Yoan Roussel l’autre moitié mais sur une console légère, une M7CL et avec un rack HF et ears simplifié pour ne pas grever le coût pour On-Off qui est le prestataire de la tournée.

Aux retours, un rack de préamplis Aphex 1788, très appréciés sur les scènes françaises et au-delà quand ce qu’offre la console paraît juste. Dessous un sandwich entre chargeurs d’accus Fischer Amps ALC161, (une habitude pour un groupe soucieux du gaspillage) et de récepteurs HF Shure UR4D+. Tout en bas le stage de la Digico SD10 de Bibou.
Aux retours, un rack de préamplis Aphex 1788, très appréciés sur les scènes françaises et au-delà quand ce qu’offre la console paraît juste. Dessous un sandwich entre chargeurs d’accus Fischer Amps ALC161, (une habitude pour un groupe soucieux du gaspillage) et de récepteurs HF Shure UR4D+. Tout en bas le stage de la Digico SD10 de Bibou.

Du coup je monte ma régie et Manue monte la sienne, mais comme on dispose pour des raisons de confort et d’efficacité d’un tour bus assez spacieux, nous avons fait le choix d’avoir deux stagiaires avec nous tout au long de la tournée, un au son et l’autre à la lumière, quelque chose qui ne se fait jamais en tournée.

SLU : Pas simple juridiquement non ?

Bibou : On a blindé l’aspect juridique et nous avons particulièrement soigné l’assurance car il n’est pas courant que des stagiaires partent en tour bus et aient des horaires de nuit. J’ai choisi moi-même des stagiaires qui tournent toutes les 15 dates en moyenne auprès de l’Institut International Image & Son ou 3iS.

Les émetteurs HF Shure de la gamme PM1000 : une fois encore un choix de raison pour garder les prix aussi bas que possible.
Les émetteurs HF Shure de la gamme PM1000 : une fois encore un choix de raison pour garder les prix aussi bas que possible.

Nous avons aussi avec nous François Lecomte notre Community Manager, puisque cette tournée interagit avec le web et permet au public de proposer des titres qui seront repris par le groupe chaque soir, des titres qui sont inspirés par des thèmes comme «les chansons dont vous avez honte» ou encore «des chansons à boire et à manger». Cette partie du show est totalement improvisée, ce qui apporte une respiration aux spectateurs comme à nous. Les tournées où tous les soirs on se mange la même blague au même moment c’est franchement relou !

Tryo Au Théâtre RutebeufTryo Au Théâtre Rutebeuf

Voyager léger en Digico SD10 à la face

7 minutes montre en main pour monter la régie un des gros avantages des tournées acoustiques et des consoles numériques. Bien visible à droite, le sonomètre garde-fou de Bibou mais qui, sur cette tournée, n’aura pas trop souffert.
7 minutes montre en main pour monter la régie un des gros avantages des tournées acoustiques et des consoles numériques. Bien visible à droite, le sonomètre garde-fou de Bibou mais qui, sur cette tournée, n’aura pas trop souffert.

SLU : Pas d’SD7 à ce que je vois, t’es descendu en gamme chez DiGiCo.

Bibou : Oui, mais une SD10 a une puissance de feu déjà très importante avec beaucoup de processing. Je pense notamment aux compresseurs dynamiques et à la simulation à lampes dont je ne me sers même pas. Gros avantage aussi de la SD10, l’écran est face à un pavé de faders, ce qui change radicalement la donne comparé à la SD9 où il est centré pile entre les deux; et du coup manque singulièrement d’ergonomie.

Posée sur la SD10, la commande du tap délai au travers de cette alarme incendie coup de poing *très* légèrement détournée de son usage premier et qui suit Bibou depuis ses débuts.
Posée sur la SD10, la commande du tap délai au travers de cette alarme incendie coup de poing *très* légèrement détournée de son usage premier et qui suit Bibou depuis ses débuts.

Sinon j’ai toujours mes trois Tube-Tech sur les voix pour faire leur son, une belle réverbération Lexicon, un délai et un lecteur / enregistreur en compact flash. Comme en local je n’ai que 8 in et 8 out, et que l’interphonie tape aussi dedans, j’ai ajouté un convertisseur externe Lynx Aurora.

J’enregistre le show tous les soirs et je le poste dans notre dropbox, en récupérant le gauche droite et en ajoutant un peu d’ambiance à l’aide des micros des ears pour que le groupe puisse retrouver le concert de la veille.

J’ai une commande à main, et à chaque scène sur la table j’incrémente aussi les titres pour que ces fichiers que je convertis en MP3 avant de les poster, soient pratiques à écouter.

SLU : Comment es-tu relié à ton stage rack ? Je vois un multi coax…

Bibou : Oui, c’est un multi 4 brins. On en a un dans la tournée mais on en demande un sur place. Quand ils galèrent à le trouver on met le nôtre, mais quand ils en ont un, c’est le cas ce soir puisque c’est Dushow qui fournit la diffusion et des DiGiCo ils ont un paquet et plein de MADI, ça nous fait gagner du temps. Dans le multi Dushow il y a plus que le coax, il y a aussi un 32, peut être aussi un ethernet pour la prise des amplis à distance et un petit analogique de secours.

L’AE 3000 adopté par Bibou

Un AE3000 spécifiquement prévu pour tout faire ou presque, et notamment reprendre le son émis par des bouteilles de bière soufflées par les Tryo. Joli à voir qui plus est.
Un AE3000 spécifiquement prévu pour tout faire ou presque, et notamment reprendre le son émis par des bouteilles de bière soufflées par les Tryo. Joli à voir qui plus est.

SLU : Comment en es-tu venu à utiliser autant de micros Audio-Technica ?

Bibou : Tout vient de Charles de Schutter. Je travaille aussi pour M dans la partie conseil, management & business, et comme il voulait partir avec un nouvel ingé son… Excuse-moi ! (il s’arrête dans les coulisses du théâtre car il voit un clavier posé sur le petit côté NDR). On ne pose jamais un clavier debout car ça abîme les touches. Ce n’est que notre clavier de secours mais comme on a eu une panne sur celui qui est sur scène, il vaut mieux qu’il marche.

SLU : Il a eu quoi ?

Bibou : un grand verre d’eau pétillante pendant le show. C’est assez radical et, bien entendu, on s’en trimbalait un depuis un an et demi pour rien et ce soir-là…

SLU : Tu ne l’avais pas ce soir-là !

La paire d’AE3000 Audio-Technica employée durant une partie du show pour repiquer le groupe jouant face à elle, un moment charmant du concert mais qui demande un placement étudié vis-à-vis du système et ne permet pas de gros niveaux.
La paire d’AE3000 Audio-Technica employée durant une partie du show pour repiquer le groupe jouant face à elle, un moment charmant du concert mais qui demande un placement étudié vis-à-vis du système et ne permet pas de gros niveaux.

Bibou : Exactement, alors depuis, c’est reparti ! Donc Matthieu voulait partir avec un nouvel ingé son. On a essayé, sur différents titres, différents gars et c’est Charles qui l’a séduit le plus avec ses mix. Du coup, je me suis pas mal rapproché de lui, et on a pas mal parlé micros, et notamment le fameux AE3000 qui est magnifique sur le toms de M. Comme j’ai voulu essayer aussi, je me suis rapproché d’Audio-Technica et on a testé pas mal de capteurs.

Tout ne fonctionne pas, soit à cause d‘un manque de temps, soit pour des raisons techniques, mais ce que j’ai gardé sur la tournée marche, et marche bien. Le fameux couple de micros devant lequel les Tryo font une partie du show est composé d’AE3000. Ce sont des électrets haut de gamme et même s’il s’agit des Artist Elite, pas le top dans la nomenclature Audio-Techica, ils marchent super bien.

On les a comparés avec des modèles à condensateur, et ce sont ceux qui accrochent le moins et sonnent le mieux même de relativement loin. On a passé pas mal de temps à tester, d’autant qu’on a eu quasiment tout le catalogue du constructeur, et même pour l’ampli guitare on a fini par trouver notre bonheur. Cette démarche d’écoute a été un vrai plaisir. On a fini par craquer souvent sur le même modèle, l’AE3000, et du coup sur la tournée on en a 8 !

L’accordéon magique de la tournée avec trois micros : les deux cravate pour l’aigu câblés en Y, et un troisième, caché à l’intérieur-même du piano, qui descend bien dans le grave pour la main gauche. Il s’agit de lavaliers Shure à électret WL185 cardioïdes. Ils sont fixés sur un bricolage «Biboutech».
L’accordéon magique de la tournée avec trois micros : les deux cravate pour l’aigu câblés en Y, et un troisième, caché à l’intérieur-même du piano, qui descend bien dans le grave pour la main gauche. Il s’agit de lavaliers Shure à électret WL185 cardioïdes. Ils sont fixés sur un bricolage «Biboutech».

SLU : J’ai vu que Charles a placé des rubans sur la batterie de Mathieu…

Bibou : On a tenté aussi, mais ce sont des capteurs bidirectionnels, et ce n’est pas facile de bien les employer sur notre tournée. Ils sonnent bien et ont une jolie couleur.

SLU : Tu repiques comment la guitare de Manu (le guitariste principal et virtuose du groupe NDR)

Bibou : Elle arrive sur 5 tranches. La première c’est une DI en sortie de la pédale de volume, la seconde et troisième c’est au bout de son énorme pédalier que nous avons entièrement refait et mis au propre cet hiver, en fait juste avant l’ampli ce qui me permet de booster par exemple le grave quand il joue certaines lignes de basse.

Les deux dernières enfin ce sont deux micro sur l’ampli, des AT4047, la version uni directionnelle, uniquement cardioïde et donc beaucoup moins chère et disposant de plus de corps. Comme avec Tryo je nai pas de basse, ce surplus de bas m’arrange bien.

Tout le monde utilise les 4050, et justement je n’ai pas voulu faire comme tout le monde. Cela étant, je reconnais que les défauts du micro deviennent des qualités devant une membrane d’ampli. La petite surbrillance, ce léger creux dans le bas mid, on dirait qu’il fait tout tout seul, alors que le 4047 est plus flat et doit être un peu corrigé !

SLU : Il est où cet ampli ?

Bibou : Il est dans un couloir à côté des loges sous deux couvertures, celles qui emballent le piano durant le transport. Comme on est dans un théâtre assez petit, je ne peux pas me permettre d’avoir le son des amplis sur scène et comme les Tryo utilisent des ears, ça ne gêne pas.

Les couvertures du piano ? Pas que, du son s’en échappe !
Les couvertures du piano ? Pas que, du son s’en échappe !
Voici ce qui se cache sous les couvertures. Heureusement la tête donc source de calories est sur scène ! Deux AT4047SV repiquent le son de ces deux corps.
Voici ce qui se cache sous les couvertures. Heureusement la tête donc source de calories est sur scène ! Deux AT4047SV repiquent le son de ces deux corps.

Le luxe de la tranche numérique sans fin

J’ai aussi changé ma manière de travailler au niveau de ma console. Je travaille comme le font les ingés retour. J’ai un préampli sur lequel arrivent divers instruments et j’affecte à chacun une tranche avec ses effets et ses réglages spécifiques. Le même préampli les alimente chacune son tour. Je profite de la puissance des consoles numériques actuelles qui n’ont plus beaucoup de limites. C’est beaucoup plus pratique et rapide.

SLU : Pour les voix ?

Bibou : Pour les voix, nous avons une contrainte qui est celle d’être en HF et là, nous n’avons pas encore trouvé notre bonheur chez AT. Les capsules sont bonnes mais je n’ai pas réussi à obtenir le son que je cherche. On va refaire des essais bientôt car Nico Sirkis d’Indochine se sert d’une liaison AT depuis peu sans problème.

SLU : Sur la batterie à part des 3000 ?

Bibou : Sur la charley et les overhead, j’ai un micro très intéressant, l’AT4051. Il est un peu plus grand que les KM de Neumann et il a un rendu peut-être moins flatteur que ces derniers. Il se situe entre les KM et l’AKG 451 que j’adorais et qui tend vers le Schoeps. On a bien craqué avec Manue. Je ne suis pas fan des dernières cymbales de Daniel qui font beaucoup trop de bruit, alors que je suis fan des petites cymbales de Copeland de son époque Police, et ce micro me les repique bien.

L’AT4051 en repiquage de la charley.
L’AT4051 en repiquage de la charley.

Pas très faciles à trouver les deux « over » head qui sont surtout des « under » head en AT4051 et placés sous les cymbales. Bien visibles en revanche les trois AE3000 sur les toms.
Pas très faciles à trouver les deux « over » head qui sont surtout des « under » head en AT4051 et placés sous les cymbales. Bien visibles en revanche les trois AE3000 sur les toms.


SLU : Le cajon ?

Bibou : J’ai essayé le miniature ATM350 à condensateur mais je préfère mes Beta98 historiques. Ca fait des années que je m’en sers et le son de Tryo a été bâti avec. J’ai du mal à m’en passer.

SLU : On appelle ça la Bibouterie. Pour le reste les années passent et tu restes fidèle à DiGiCo !

Bibou : Ce qui est drôle c’est que les gens qui ne la connaissent pas disent qu’elle n’est pas intuitive, mais une fois qu’ils sont passés dessus ils changent instantanément d’avis. Certes il y a plus beau, mais question audio et par exemple égaliseurs, c’est super pratique. Le coup de disposer de 4 bandes paramétriques complètes et pas limitées au grave, au médium et à l’aigu comme d’autres est un vrai plus. En plus la correction est vraiment chirurgicale.

Tryo Au Théâtre Rutebeuf

Je te fais un exemple. Pour les voix du groupe, je commence justement par l’égaliseur paramétrique, puis je travaille l’égaliseur dynamique, toujours de la table, pour nettoyer les sifflantes, notamment celles de Mali, en ajustant précisément la fréquence et le threshold. Après je passe par le compresseur multibande avec lequel je rabote un petit peu le tout, et enfin j’ai bien entendu le Tube-Tech pour la couleur.

Ce n’est pas moi qui ai câblé ma régie et ce dernier se retrouve en tête sur l’insert A, alors qu’il devrait être au bout sur le B. Je vais demander si je peux le câbler sur les deux inserts à la fois pour pouvoir comparer les deux. Modifier le traitement des voix est toujours un peu risqué mais il me reste 12 dates et j’aime bien le danger (rires). Aujourd’hui je ne le sentais pas, demain il y a la famille de Guizmo qui vient donc ça ne va pas être le top, après-demain en revanche… (rires !)

SLU : Avec tant d’étages de contrôle du gain, tu as encore besoin de ton Tube-Tech ?

Un des incontournables de Bibou pour le son de Tryo, le compresseur à lampe Tube-Tech CL1B, le vrai, pas le plug à 219€ chez Thomann !
Un des incontournables de Bibou pour le son de Tryo, le compresseur à lampe Tube-Tech CL1B, le vrai, pas le plug à 219€ chez Thomann !

Bibou : J’aurais pu ne pas le prendre et me servir de la simulation de tubes de la SD10, et puis je me dis que c’est la signature Tryo avec le cajon et la guitare de Manu bien soignée. 

C’est pour ça que j’ai repris mes trois gros périphériques bleus qui sont révisés, marchent nickel et me mettent une «couille» dans la voix. 

Je déteste les voix tout en brillance avalonesque, et les gens hallucinent quand ils voient la façon dont je taille dans le haut. Je veux que mon son ne soit jamais agressif, et plutôt très doux.

 

Le studio mobile imaginé par Bibou pour permettre au groupe via un ProTools II, une MBox Pro, un double préampli Tube-Tech MP1A, un ampli casque Behringer et de très bons périphériques et micros, de s’enregistrer dans les loges pour mettre en boîte des bouts d’un projet additionnel prévu en fin d’année.
Le studio mobile imaginé par Bibou pour permettre au groupe via un ProTools II, une MBox Pro, un double préampli Tube-Tech MP1A, un ampli casque Behringer et de très bons périphériques et micros, de s’enregistrer dans les loges pour mettre en boîte des bouts d’un projet additionnel prévu en fin d’année.

Comme d’habitude je suis parti d’une feuille blanche pour le mix. Je n’ai rien recyclé de la tournée précédente. On a fait notre résidence ici, dans ce théâtre Rutebeuf qui nous accueille à nouveau ce soir, et j’ai encodé à cette occasion le show.

Je suis parti du même mix de base dans un snapshot qu’ensuite j’ai décliné et modifié titre par titre. Pour chaque nouvelle tournée, j’aime bien intellectuellement savoir où j’emmène le mix et ensuite m’y tenir.

J’aime bien avoir ce recul et ne pas subir le truc, d’autant plus qu’on n’avait pas d’album support pour cette tournée.

CONCLUSION

La mode du minimalisme bien maitrisé et pas trop poussé peut accoucher de tournées charmantes et en définitive pas trop cheap, surtout quand le groupe est proche de son public et sait l’enflammer en reprenant, par exemple, «Sans contrefaçon» à la mode Brassens en imitant, qui plus est, le grand Georges ! Vous l’avez compris, avec Tryo, tout est simple, faut-il encore être en mesure de bien mettre en son cette bonne humeur communicative.

Tryo Au Théâtre RutebeufPour ça il y a Bibou avec, cette année, un super son de gratte à Manu qui en plus n’est pas avare de son talent sur le manche et la trouvaille des deux AE3000 qui apportent une ultérieure touche de complicité. Un des risques du minimaliste, celui de la diffusion fournie par la salle, peut malgré tout jouer des tours comme le soir de notre passage où les 6 Kara posés sur un SB28 par côté et déployés à la demande du Théâtre Rutebeuf, n’ont jamais réussi à offrir un vrai beau grave avec du détail et une distribution uniforme, un problème de réglage autant que de fond.

Cela dit, si on ajoute de bonnes idées de mise en scène, on obtient 3h00 de plaisir simple, complice et à portée de toutes les oreilles. Profitez-en vite, à la fin de cette queue de comète de tournée, Tryo repartira au travail pour pondre un nouvel album : un an et demi de gestation loin des plateaux et du public.

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High End Système MMS100 et MMS 200, avec ou sans média serveur

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High End annonce le lancement de deux systèmes de miroirs motorisés à haute définition MMS-100 et MMS-200, avec ou sans média serveur, pour commander la position de l’image des vidéoprojecteurs Barco HDX, HDF et HDQ.

En combinant un miroir doté d’une surface optique parfaitement plane et l’expérience de l’optique et des média serveurs de High End Systems, la gamme MMS fournit des images à haute définition contrastées, lumineuses et détaillées. Ces miroirs s’associent aux vidéoprojecteurs de grande puissance de Barco, incluant le HDQ et un flux 40 000 lumens.

Highend_MMS-100

Avec le système MMS, il n’est plus nécessaire d’utiliser des supports massifs, difficiles à manipuler et extrêmement lourds pour disposer d’une liberté totale de placement de l’image dans une multitude de lieux. Il n’est plus nécessaire d’employer de coûteux montages, le plus souvent faits sur mesure, pour hisser les projecteurs. Il suffit désormais d’installer le projecteur dans sa position la plus naturelle ou la plus pratique, et c’est le miroir qui fait tout le travail, et ce, à distance !

Les MMS sont commandés par DMX ou Art-Net et bientôt, ils seront connectés aux outils fournis avec les projecteurs Barco, ce qui permettra de les installer et de les régler facilement dans la plupart des applications. L’opérateur pourra alors définir et mémoriser ses presets directement dans la suite logicielle du projecteur.
Il y a deux versions : le MMS-100, qui embarque un média serveur Axon HD et le MMS-200 qui ne contient que le miroir.

“Nous avons décidé de proposer deux versions car il nous a paru important d’offrir toute la souplesse demandée par nos clients” dit Chris Ferrante, Directeur du Product Management. “Le MMS-100 permettra de simplifier le câblage et de contrôler l’image en temps réel avec un processeur graphique très puissant, mais cela n’est pas indispensable dans tous les cas ”.

Bill Morris, VP des Ventes de la division Salles et Hôtels de Barco conclut : “La possibilité qui est offerte de placer à distance, avec une précision extraordinaire, l’image fournie par les projecteurs représente un progrès incroyable. Que ce soit en installation, en location ou en mise en scène, cette gamme de produit va accélérer les phases de mise en place, accroître la souplesse et au final, libérer totalement la créativité de nos clients”. 

Contact :  www.highend.com

 

 

« Feignants d’intermittents » – L’intermittence chez Aldebert

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Talentueux, créatif et aussi à l’aise avec un public jeune qu’avec un public plus âgé, Aldebert a posté sur Youtube et sa page Facebook un film malin et sympa, un peu à son image, où il raconte en 2,30 mn son investissement en temps.
Une manière de rappeler que le parcours d’un intermittent n’est pas celui du fainéant que bien des personnes croient bon de colporter.

Nous avons choisi de vous le proposer et plus généralement de donner la parole à toute la filière pour rappeler que c’est par le dialogue et le foisonnement d’idées que l’exception culturelle française pourra continuer à disposer d’un dispositif certes à moderniser mais fondamental.

 

Le Rock Dans Tous Ses États présente ses intermittents

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L’intermittence souffre, l’idée même semble ne plus recueillir l’adhésion de nos politiques au sens large du terme. Nous avons donc décidé dans cette période agitée de donner la parole aux techniciens, aux organisateurs d’événements mais aussi aux fédérations et autres instances patronales afin de permettre à tout le monde de s’expliquer librement car, parole n’est pas flèche.
Envoyez nous vos textes, vos idées, vos coups de gueules pour nourrir ce débat et lui permettre d’avancer pour le bien de toute la filière artistique et technique.

Voici la contribution du festival le Rock dans tous ses états qui se tiendra le 27 et 28 juin à l’hippodrome d’Evreux. 

L’annexe 10 du régime des intermittents concerne les artistes, l’annexe 8 concerne les techniciens du spectacle.
Quand ces derniers sont, parfois, sous les projecteurs de scène, c’est qu’ils viennent serrer un pied de micro, re-brancher un câble défectueux… Mais le plus souvent, ils restent dans l’ombre de l’événement qui brille, sur des tâches que le public ne verra jamais, et c’est tant mieux. Leur travail consiste justement à ce que rêve et magie soient au rendez-vous et que la manifestation se déroule sans problème.

Quant aux artistes, tout autant concernés, nous citons André Birabeau « Non, les artistes ne sont pas inutiles.Tenez, quand deux pays n’ont pas réussi à signer un accord militaire ou un accord financier, ils signent un accord culturel.” Notre festival est un grand TOUT. Une petite ville qui se met en marche l’histoire d’un instant. L’ensemble des salariés dépendants du régime des intermittents, artistes, techniciens, est indispensable à la construction et au bon déroulement du Rock Dans Tous Ses Etats.

Geoffrey

Simon

Sylvain

Tony

Pour les soutenir dans leurs revendications, nous souhaitons mettre ces hommes et femmes dans la lumière. Chaque jour le rock dans tous ses états vous fera partager, sur ses pages Facebook et compte twitter, une histoire, un visage et un métier.

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