Prenez une bête de scène, un vrai petit système, un jeune prestataire dynamique, un distributeur complice et mettez le tout dans une très belle salle, par ici les découvertes !
Ballancourt sur Essonne, avouons-le sans détour, le GPS nous en a évité bien des détours et pourtant, cette petite ville de 7000 âmes s’est dotée depuis 2012 d’un outil digne d’agglomérations bien plus grandes, l’Espace Daniel Salvi qui à lui seul aurait mérité le reportage.
Nous en avons profité pour aller à la rencontre d’Anne Laubie-Simon en charge du service culturel de la mairie de Ballancourt et de la programmation de cette salle, nous avons rencontré Thierry Barjonet gérant de Studio Safran, un prestataire basé dans le Loiret et Adrien Vidaleinq son technicien et bras droit, et enfin nous avons collecté quelques infos sur la diffusion en EAW grâce à Eric Constant d’Axente qui distribue cette marque. Comme dirait un commentateur sportif, nous n’avons pas fait le voyage pour rien mais, heureusement, la cabane ne s’est pas abattue sur le chien !
La progression de Studio Safran

Premier à nous accueillir, Thierry Barjonet essuie la première salve de questions.
SLU : D’où vient votre nom ?
Thierry Barjonet (gérant de Studio Safran) : “J’ai démarré il y a une quinzaine d’années comme un studio d’enregistrement sous forme associative près de Pithiviers. Ensuite j’ai commencé à collaborer avec une salle de spectacles, bâtie non loin d’ici, où il manquait une équipe technique pour la faire tourner.
Après avoir pas mal bricolé, à la demande de l’ex maire d’Itteville qui souhaitait s’adresser à une vraie société, j’ai monté mon entreprise avec la tranquillité d’esprit d’avoir un volant d‘affaires suffisant pour assurer son lancement, et j’ai bénéficié d’une super formation grâce à la chambre de commerce de Pithiviers.
Après quelques années assez tranquilles, j’ai fait une seconde rencontre essentielle en la personne d’un gros entrepreneur, responsable de plusieurs grandes surfaces de la région. Son message a été simple mais fondateur : “la seule chose qui compte c’est combien je rembourse à mon banquier et combien ça me rapporte chaque mois, le reste, la valeur de l’objet importe peu”. Une fois assimilée cette règle, j’ai commencé à investir et à embaucher, et la boîte a vraiment décollé en l’espace de trois ans, sans oublier l’apport essentiel d’Adrien.
SLU : Quel est le marché géographique de Studio Safran ?
Thierry Barjonet : L’Essonne à 80%, le Loiret pour 15% et le reste du monde se partage les derniers 5%.
SLU : Combien êtes-vous de Studio Safran ce soir ?
Thierry Barjonet : Nous sommes deux, plus deux intermittents. Safran compte 3 salariés plus moi.
Le deal EAW
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SLU : Comment s’est monté le deal qui a conduit le système EAW 720 dans cette salle ?
Thierry Barjonet : Tout a commencé après avoir été démarchés par Axente qui distribue EAW. Après l’étonnement de voir qu’on s’intéresse à une si petite boîte, on a apprécié la parfaite chronologie de cette approche commerciale puisque nous venons tout juste de lancer notre nouvelle offre d’équipement technique son et lumière, et nous cherchons des partenaires.
De ce point de vue, on ne peut que souligner la qualité de ce partenariat. Chez Axente ils sont ultra réactifs à tous les niveaux : conseil, maintenance ou aide dans la réponse à un appel d’offre.
On a été vraiment stupéfaits par leur efficacité surtout, je le répète, que nous sommes certes en progression constante et forte, mais encore très petits.

SLU : Vous êtes donc le prestataire attitré de cette salle ?
Thierry Barjonet : Oui. Après avoir gagné un appel d’offre, nous avons signé un contrat avec la mairie de Ballancourt pour exploiter techniquement la salle Daniel Salvi.
Elle dispose d’un régisseur/gardien tout à fait capable de gérer les évènements quotidiens mais pour les opérations plus grosses, comme par exemple le concert de Sanseverino, c’est nous qui assurons la prestation. Nous utilisons le matériel sur place mais pouvons aussi compléter avec notre parc.
SLU : Qu’avez-vous fourni ce soir ?
Thierry Barjonet : Sanseverino voyage avec sa régie plateau, ses micros, le décor, les consoles et quelques projecteurs, et prend la diffusion et les wedges de la salle. Nous avons donc fourni avec la complicité d’Axente le système façade, quelques effets et le multi pour sa console Soundcraft Vi1.
SLU : La diffusion de la salle ne suffisait pas ?
Thierry Barjonet : Ah non pas du tout. Elle permet de couvrir l’ensemble des évènements associatifs et moyens mais pour des concerts de cette importance, il faut un système plus puissant et apprécié par les mixeurs de passage. On est toujours soumis aux changements de mode “Je veux du Nexo… je ne veux plus DU TOUT du Nexo, je veux de l’APG, ahh non, pas de l’APG, il me faut du Christian Heil, plus de L-Acoustics hein ?”
Nous avons un parc de 300 k€ de matériel, on a nos retours, nos tables, 50 micros, de l’éclairage, pas mal de vidéo avec une Louma et notre système en ligne source, du DAS, et nous allons probablement bientôt ajouter du EAW mais on ne peut pas investir au-delà du raisonnable. Les jauges sur lesquelles nous intervenons ne nous obligent pas à acheter de trop gros systèmes plus difficiles à rentabiliser. Fin novembre, nous allons sonoriser à Paris Ciné Jazz avec notre DAS, une ligne source parfaite pour ce type d’application.
SLU : Vous êtes plus événementiel ou spectacle ?
Thierry Barjonet : Ah non, spectacle ! On fait bien sûr aussi quelques événementiels, meetings politiques ou autres prestations mais notre cœur va au concert. La musique, le spectacle vivant est ce qui nous fait rêver.
SLU : Votre truc fondateur reste la gestion de salles pour le compte de mairies non ?
Thierry Barjonet : Globalement t’as tout compris, notre activité et notre savoir-faire est celui que tu décris mais on ne s’empêche pas de suivre des compagnies. Cela dit notre plus grand payeur reste le Trésor Public. Au moins à 80%.
SLU : En général c’est plutôt nous qui payons !
Thierry Barjonet : Ne t’inquiètes pas, on leur en redonne pas mal (rires) !
SLU : Quels sont les projets de Studio Safran ?
Thierry Barjonet : Continuer notre marche en avant au niveau de notre parc. Qui dit nouveau système dit pieds de levage, plus gros camion, alimentations…
Thierry Barjonet, vrai fan de systèmes amplifiés
SLU : vous êtes amateurs de systèmes amplifiés ?
Thierry Barjonet : Complètement. C’est quand même très pratique et rapide à mettre en œuvre. L’EAW en prêt ce soir, c’est du Lego. Je suis sûr qu’avec un peu d’expérience, un mec tout seul peut s’en sortir, sans parler du son qui est très bon. Christophe Carles (responsable audio chez Axente NDR) à fait du bon boulot de calage.
SLU : Les pieds de levage ne sont pas un peu gros ?
Thierry Barjonet : On a de la marge mais comme on n’a pas de points d’accroche dans cette salle…C’est son seul défaut actuel. Je pense qu’ils finiront par les créer”.
L’espace Daniel Salvi, fierté des ballancourtois

Une aussi belle salle mérite qu’on s’en occupe tout particulièrement et ce rôle est dévolu à Anne Laubie-Simon.
SLU : Vous vous présentez ?
Anne Laubie-Simon : “Je suis en charge du service culturel et du pôle associatif à la mairie de Ballancourt. Je gère donc les manifestations qui peuvent avoir lieu ici, qu’elles soient associatives ou pas. Ce complexe a vu le jour en 2012 et a été en quelque sorte inauguré par la venue de Nolwenn Leroy pour un grand concert, la salle ayant été arrangée en jauge maxi sans places assises.
SLU : On m’a parlé de gradins mobiles…
Anne Laubie-Simon : Absolument, ils sont motorisés. On peut les déployer ou bien les ranger, et même les placer au centre de la salle pour couper cette dernière en deux volumes indépendants. La polyvalence est le maître mot de cette salle qui doit pouvoir accueillir du cabaret, des concerts, des pièces de théâtre mais aussi tout le tissu associatif local et ses manifestations de plus petite envergure.
Nous disposons enfin d’une salle de cinéma permanente de 180 sièges qui est totalement indépendante de la grande salle de spectacle, et peut accueillir des spectateurs en même temps qu’un concert a lieu. L’isolation entre les deux volumes a été prévu pour ça, d’ailleurs ce soir on projette un film !

SLU : SLU : Quelle est la jauge de la grande salle ?
Anne Laubie-Simon : En mode fosse et gradins nous accueillons 538 spectateurs dont 200 assis à l’orchestre et le reste dans les gradins. C’est typiquement notre capacité pour une pièce de théâtre, mais quand nous mettons tout le monde debout, on monte à 1400. Nous disposons d’un parc technique suffisant en son et éclairage pour nombre d’événements mais il peut être complété par Studio Safran quand nécessaire.

SLU : SLU : Qui a voulu une aussi belle et grande salle à Ballancourt.
Anne Laubie-Simon : Tous les ballancourtois l’attendaient. L’ancienne salle de fêtes a brulé il y a 8 ans.
C’est un très bel équipement dans lequel la programmation est assez variée allant de Jean-Jacques Milteau dans le cadre d’un festival de blues à Pierre Arditi pour une pièce qui se jouera dans quelques mois”.
Adrien Vidaleinq, un technicien ultra polyvalent
Bras droit de Thierry Barjonnet, Adrien Vidaleinq nous parle de son parcours pour le moins étonnant.
Adrien Vidaleinq : “Je suis ébéniste de formation car je désirais devenir facteur d’orgues d’église. La facture d’orgue regroupe une vingtaine de métiers, de mon côté j’ai fabriqué beaucoup de claviers en travaillant des matériaux comme le cuir, l’os, la colle de poisson, la colle à chaud, bien sûr le bois, le placage, la marqueterie et j’en passe. Je continue encore à titre personnel à en faire, mais la vie a voulu que la musique amplifiée prenne le pas sur celle d’église. J’adore l’instrument et le son mais pas la musique qu’on en fait ! J’ai ensuite voulu ouvrir ma lutherie en guitares lap-steel mais, après une formation en gestion je me suis rendu compte qu’elle n’aurait pas été rentable, donc ça ne s’est pas fait.
SLU : Mais cette approche de bâtisseur doit te servir au quotidien pour Studio Safran…
Adrien Vidaleinq : Absolument, j’ai gagné le regard côté patron d’autant que chez Safran je fais aussi beaucoup d’administratif. Après la lutherie, j’ai voulu monter avec mon frère un café-concert, et c’est là où j’ai appris les rudiments du son car se lancer dans ce type d’établissement sans rien y connaître me semblait dangereux. Etre musicien, ne fait pas pour autant de toi un technicien son. J’ai donc suivi une formation où j’ai d’ailleurs côtoyé un des backliners de Sanseverino et j’ai fait mon stage chez…Thierry ! Comme tu t’en doutes je n’ai jamais monté mon café-concert, mon frère fait tout à fait autre chose, et je n’ai jamais plus quitté Studio Safran, mais je construis ma maison tout en bois car j’adore ce matériau et c’est ma façon de ne pas le laisser complètement !
SLU : Du coup quel est ton rôle technique au sein de la boîte ?
Adrien Vidaleinq : Comme d’autres, je suis parti à 100% sur le son et puis la taille de la boîte et le côté génial de l’éclairage m’ont rendu polyvalent avec même une préférence pour les lumières. Le son c’est délicat, il faut former son oreille ce qui prend beaucoup de temps.
SLU : Mais qui tient la console chez vous ?
Adrien Vidaleinq : Si je prends l’exemple du festival Ciné Jazz, ce sera moi, mais je conduirai aussi le camion, je monterai, calerai, démonterai, bref, on a appris à tout faire, c’est le propre des petites boîtes et nos clients ne sont pas prêts à payer pour 3 techniciens quand un peut faire le tout tout seul. Petit à petit on apprend. Nous gérons 5 salles plus les opérations extérieures. On a de quoi faire !
SLU : Et il en reste quoi du studio d’enregistrement ?
Adrien Vidaleinq : Il marche encore un peu, maxi 5 jours par mois, mais c’est plaisant d’y travailler de temps en temps, ça change. L’avantage c’est qu’il est dans les locaux de la société et qu’il sert aussi de salle de répétition pour les groupes. On a aussi développé une nouvelle activité, la location sèche de matériel.
SLU : Vous faites comme Silence ? A chaque euro gagné vous en dépensez un en virement, un en chèque et en Carte Bleue ?
Adrien Vidaleinq : (rires !) C’est un peu ça oui, mais c’est nécessaire puisque depuis 4 ans nous doublons chaque année le chiffre d’affaires, et la taille des chantiers grossit sans cesse.

SLU : Vous ne pourriez pas sous-louer le matériel qui vous manque ?
Adrien Vidaleinq : On le fait aussi auprès de Franck Sono et d’Impact et ça nous arrive même de sous-traiter une diff avec l’ingé son quand on sent que nous ne faisons pas le poids. Ça nous permet d’apprendre à son contact comme on apprend aussi quand nous sommes accueillis en tant que sonorisateur des troupes de théâtre que l’on suit. En termes d’investissements cette année, nous avons fait fort puisque nous avons décroché les Nocturnes de Ferrières, un spectacle historique qui mobilise tout le centre-ville durant le mois d’août, 30 scènes qui se jouent partout, dix-huit armoires 63A… (je l’interromps)
SLU : Vous n’avez pas dû gagner beaucoup d’argent !
Adrien Vidaleinq : C’est vrai, mais nous avons réussi à faire du bon boulot sans en perdre ! Même Veritas a gardé le sourire et il n’y a pas eu de coupures ! Nous avons favorisé la sécurité en passant tout en aérien et en faisant en sorte que l’installation tienne le mois entier malgré les contraintes climatiques difficiles et celles liées au public qui peut se balader partout contrairement à ce qui se passe dans une salle.
SLU : Dans vos relations avec les mairies vous avez aussi un rôle de conseil…
Adrien Vidaleinq : Tout à fait. Il faut savoir être pédagogue et ne pas prendre les services techniques de haut mais c’est comme partout. J’ai un gros atout dans ma manche, mon propre père est directeur de services techniques donc je connais bien le milieu des employés municipaux et la gestion d’une commune”.
Retour de EAW sur scène

En charge du grand ouest pour le compte d’Axente, Eric Constant est à l’origine de la présence de la diffusion en EAW NTL720 à Ballancourt pour le concert de Sanseverino.
SLU : Ton rôle est donc clair, faire découvrir cette marque et ce modèle !
Eric Constant : “Oui, je rayonne de Dunkerque à Toulouse et je suis d’autant plus ravi de ce prêt ce soir qu’il permet de sortir du strict marché de l’installation où nous sommes très présents, pour celui de la prestation. Axente réalise 90% de son chiffre à l’audio dans l’installe.
EAW est par ailleurs une marque très appréciée des ingés son et dispose de technologies intéressantes comme U-net qui existe aussi chez Martin Audio sous le nom de VU-Net, un protocole qui permet de transporter le signal et contrôler individuellement chaque boîte, ce qui ne se fait généralement pas sur les enceintes amplifiées. Outre les 6 têtes par côté, nous avons deux subs NTS 250, équipés chacun de deux 15 pouces en push pull et disposant d’amplis délivrant deux fois 1000 W.
SLU : La NTL720 existe depuis longtemps…
Eric Constant : Depuis six ans, mais la technologie embarquée est toujours d’actualité. Chaque boîte contient deux HP de grave de 6 pouces placés sur les côtés, deux autres de 6 pouces en charge du médium sur l’avant et 6 tweeters à dôme. Les médiums et les tweeters sont incorporés dans le guide d’onde qui prend toute la face avant. Trois amplis en classe D de 500 W fournissent la puissance aux trois groupes de HP.
SLU : 10 HP en tri-amplification, y’a du monde là-dedans !
Eric Constant : T’as pas encore vu Anya, le nouveau gros système d’EAW ? Il y a 22 HP avec autant d’amplis ce qui permet d’accrocher les boîtes sans angulation, le calage se faisant électriquement en temps réel en agissant sur les haut-parleurs eux-mêmes. La philosophie d’EAW c’est toujours d’avoir de la puissance d’avance pour disposer du meilleur headroom. Pour l’Anya il y aura 10 kW par boîte !

SLU : Comment s’est passé le montage et qui s’est occupé de ça ?
Eric Constant : Le montage s’est bien passé mais avec une surprise. On avait eu les plans de la salle sans les gradins et on avait prévu des angulations qui ont dû être changées à la volée quand, arrivant sur place, on a découvert les gradins. On a retravaillé sur ordi, redescendu les lignes, changé les angles et c’est reparti ! C’est Christophe Carles le directeur technique audio d’Axente qui a assuré le calage. Loïk l’ingé son de Sanseverino a été très satisfait et a très peu retouché l’égalisation.
SLU : Comment ça se fait que EAW soit ainsi resté dans l’ombre ?
Eric Constant : Cette marque s’est fait dépasser à l’époque L-Acoustics car elle n’a pas pris le virage au bon moment. Si tu reviens quelques années en arrière, EAW était “La marque” celle que tout le monde avait. Elle revient en force sans pour autant n’avoir jamais quitté le cœur des sondiers passionnés. On n’est pas sur les fiches techniques des grosses tournées même si l’Anya pourrait faire sans problème des “Stades de France”. Percer sur le marché du Touring est difficile, très difficile. En revanche au niveau de l’installation on est très fort et on dispose d’un catalogue très complet et performant, y compris pour équiper des stades pour la coupe d’Europe. On y travaille depuis deux ans”.
Le concert
Accompagné par une sacrée brochette de musiciens, Sanseverino s’amuse sur scène et joue aussi bien qu’il chante et qu’il parle entre deux titres.

Perché tout en haut des gradins à la régie sur une structure mobile assez improbable et desservie par des escaliers aussi rassurants que les falaises d’Etretat un soir sans lune, on ne peut que saluer le rendu des NTL720.
Dynamique, patate, respect des timbres, pétillance du haut, ces petites boîtes méritent largement la comparaison avec d’autres marques, dès lors qu’on leur adjoint un renfort pour le bas du spectre, et ça tombe bien, les NTS250 raccordent avec elles comme papa dans maman.
Seule ombre au tableau, il en aurait fallu une seconde paire pour pousser plus de grave vers le haut de gradins dont l’habituel appétit ne s’est pas démenti. Contacté par nos soins, Christophe Carles nous a précisé que tel aurait été son choix s’il avait eu vent du déploiement des gradins. Même un peu court, le bas du spectre généré par les NTS250 est très précis et a parfaitement complété la texture et la dynamique de la contrebasse sans que l’on ressente trop l’absence d’un vrai grave projeté par des lignes ne disposant que de boomers de 15cm…
Un bon point aussi à la projection et à l’ouverture qui est large et régulière. Bonnes pour le service, ces petites boîtes ont aiguisé notre curiosité pour cette marque, et nous ne manquerons pas de vous raconter notre rencontre avec l’Anya si nous sommes conviés à l’écouter. Forcer la main nous ? Naaaaaan, on n’est pas comme-ça. Tiens, juste un dernier truc. Le plan “j’ai acheté deux micros à large membrane à 160 € sur Internet, on se serre et on joue tous dedans quelques titres, vous verrez, c’est sympa !” de Sanseverino bin… comment dire, ils les reprennent les micros en question sur son site marchand ?
Un dernier mot enfin pour le catering municipal de Ballancourt qui nous a redonné envie d’être écolier pour nous régaler chaque jour !
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