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Sanseverino & EAW, de l’énergie à revendre

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Prenez une bête de scène, un vrai petit système, un jeune prestataire dynamique, un distributeur complice et mettez le tout dans une très belle salle, par ici les découvertes !

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Ballancourt sur Essonne, avouons-le sans détour, le GPS nous en a évité bien des détours et pourtant, cette petite ville de 7000 âmes s’est dotée depuis 2012 d’un outil digne d’agglomérations bien plus grandes, l’Espace Daniel Salvi qui à lui seul aurait mérité le reportage.

Nous en avons profité pour aller à la rencontre d’Anne Laubie-Simon en charge du service culturel de la mairie de Ballancourt et de la programmation de cette salle, nous avons rencontré Thierry Barjonet gérant de Studio Safran, un prestataire basé dans le Loiret et Adrien Vidaleinq son technicien et bras droit, et enfin nous avons collecté quelques infos sur la diffusion en EAW grâce à Eric Constant d’Axente qui distribue cette marque. Comme dirait un commentateur sportif, nous n’avons pas fait le voyage pour rien mais, heureusement, la cabane ne s’est pas abattue sur le chien !

La progression de Studio Safran

Thierry Barjonet, et à droite Adrien Vidaleinq
Face à la Vi1 de Sanseverino dans la régie son, Thierry Barjonet, gérant, responsable commercial et plus particulièrement en charge de toute la partie vidéo des prestations de Studio Safran et à droite Adrien Vidaleinq, bras droit de Thierry, concepteur circuits électriques et forcément un peu technicien son et beaucoup lumière.

Premier à nous accueillir, Thierry Barjonet essuie la première salve de questions.

SLU : D’où vient votre nom ?

Thierry Barjonet (gérant de Studio Safran) : “J’ai démarré il y a une quinzaine d’années comme un studio d’enregistrement sous forme associative près de Pithiviers. Ensuite j’ai commencé à collaborer avec une salle de spectacles, bâtie non loin d’ici, où il manquait une équipe technique pour la faire tourner.
Après avoir pas mal bricolé, à la demande de l’ex maire d’Itteville qui souhaitait s’adresser à une vraie société, j’ai monté mon entreprise avec la tranquillité d’esprit d’avoir un volant d‘affaires suffisant pour assurer son lancement, et j’ai bénéficié d’une super formation grâce à la chambre de commerce de Pithiviers.

Après quelques années assez tranquilles, j’ai fait une seconde rencontre essentielle en la personne d’un gros entrepreneur, responsable de plusieurs grandes surfaces de la région. Son message a été simple mais fondateur : “la seule chose qui compte c’est combien je rembourse à mon banquier et combien ça me rapporte chaque mois, le reste, la valeur de l’objet importe peu”. Une fois assimilée cette règle, j’ai commencé à investir et à embaucher, et la boîte a vraiment décollé en l’espace de trois ans, sans oublier l’apport essentiel d’Adrien.

SLU : Quel est le marché géographique de Studio Safran ?

Thierry Barjonet : L’Essonne à 80%, le Loiret pour 15% et le reste du monde se partage les derniers 5%.

SLU : Combien êtes-vous de Studio Safran ce soir ?

Thierry Barjonet : Nous sommes deux, plus deux intermittents. Safran compte 3 salariés plus moi.

Le deal EAW

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Une des deux lignes de 6 NTL720 EAW
Une des deux lignes de 6 NTL720 EAW. Remarquez le système d’attache latéral largement découpé et laissant apparaître une grille protégeant un des deux 6 pouces en charge du grave.
Un des deux JF29 utilisés
Un des deux JF29 utilisés en tant qu’infills et posé pour l’occasion sur un wedge Amadeus servant de support.

SLU : Comment s’est monté le deal qui a conduit le système EAW 720 dans cette salle ?

Thierry Barjonet : Tout a commencé après avoir été démarchés par Axente qui distribue EAW. Après l’étonnement de voir qu’on s’intéresse à une si petite boîte, on a apprécié la parfaite chronologie de cette approche commerciale puisque nous venons tout juste de lancer notre nouvelle offre d’équipement technique son et lumière, et nous cherchons des partenaires.

De ce point de vue, on ne peut que souligner la qualité de ce partenariat. Chez Axente ils sont ultra réactifs à tous les niveaux : conseil, maintenance ou aide dans la réponse à un appel d’offre.

On a été vraiment stupéfaits par leur efficacité surtout, je le répète, que nous sommes certes en progression constante et forte, mais encore très petits.

Les deux subs NTS250 côte à côte
Les deux subs NTS250 côte à côte, placés au sol pile au milieu face à la scène. 2000 W d’amplification par caisson et des presets cardio et hypercardio accessibles d’un simple bouton.

SLU : Vous êtes donc le prestataire attitré de cette salle ?

Thierry Barjonet : Oui. Après avoir gagné un appel d’offre, nous avons signé un contrat avec la mairie de Ballancourt pour exploiter techniquement la salle Daniel Salvi.

Elle dispose d’un régisseur/gardien tout à fait capable de gérer les évènements quotidiens mais pour les opérations plus grosses, comme par exemple le concert de Sanseverino, c’est nous qui assurons la prestation. Nous utilisons le matériel sur place mais pouvons aussi compléter avec notre parc.

SLU : Qu’avez-vous fourni ce soir ?

Thierry Barjonet : Sanseverino voyage avec sa régie plateau, ses micros, le décor, les consoles et quelques projecteurs, et prend la diffusion et les wedges de la salle. Nous avons donc fourni avec la complicité d’Axente le système façade, quelques effets et le multi pour sa console Soundcraft Vi1.

SLU : La diffusion de la salle ne suffisait pas ?

Thierry Barjonet : Ah non pas du tout. Elle permet de couvrir l’ensemble des évènements associatifs et moyens mais pour des concerts de cette importance, il faut un système plus puissant et apprécié par les mixeurs de passage. On est toujours soumis aux changements de mode “Je veux du Nexo… je ne veux plus DU TOUT du Nexo, je veux de l’APG, ahh non, pas de l’APG, il me faut du Christian Heil, plus de L-Acoustics hein ?”

Nous avons un parc de 300 k€ de matériel, on a nos retours, nos tables, 50 micros, de l’éclairage, pas mal de vidéo avec une Louma et notre système en ligne source, du DAS, et nous allons probablement bientôt ajouter du EAW mais on ne peut pas investir au-delà du raisonnable. Les jauges sur lesquelles nous intervenons ne nous obligent pas à acheter de trop gros systèmes plus difficiles à rentabiliser. Fin novembre, nous allons sonoriser à Paris Ciné Jazz avec notre DAS, une ligne source parfaite pour ce type d’application.

Posés sur un rack un ampli Powersoft K2
Posés sur un rack un ampli Powersoft K2, le bébé de la gamme mais déjà capable de délivrer 4 kW sur 4Ω et au-dessus le UX8800 utilisé principalement en conversion U-Net, en délai pour les sub et filtrage passe-haut et en délai pour les JF29. Le filtrage du NTL720 est assuré par le processeur interne aux boîtes.
Une vue de la salle depuis la scène
Une vue de la salle depuis la scène avec au premier plan, le micro chant perso de Sanseverino.


SLU : Vous êtes plus événementiel ou spectacle ?

Thierry Barjonet : Ah non, spectacle ! On fait bien sûr aussi quelques événementiels, meetings politiques ou autres prestations mais notre cœur va au concert. La musique, le spectacle vivant est ce qui nous fait rêver.

SLU : Votre truc fondateur reste la gestion de salles pour le compte de mairies non ?

Thierry Barjonet : Globalement t’as tout compris, notre activité et notre savoir-faire est celui que tu décris mais on ne s’empêche pas de suivre des compagnies. Cela dit notre plus grand payeur reste le Trésor Public. Au moins à 80%.

SLU : En général c’est plutôt nous qui payons !

Thierry Barjonet : Ne t’inquiètes pas, on leur en redonne pas mal (rires) !

SLU : Quels sont les projets de Studio Safran ?

Thierry Barjonet : Continuer notre marche en avant au niveau de notre parc. Qui dit nouveau système dit pieds de levage, plus gros camion, alimentations…

Thierry Barjonet, vrai fan de systèmes amplifiés

SLU : vous êtes amateurs de systèmes amplifiés ?

Thierry Barjonet : Complètement. C’est quand même très pratique et rapide à mettre en œuvre. L’EAW en prêt ce soir, c’est du Lego. Je suis sûr qu’avec un peu d’expérience, un mec tout seul peut s’en sortir, sans parler du son qui est très bon. Christophe Carles (responsable audio chez Axente NDR) à fait du bon boulot de calage.

SLU : Les pieds de levage ne sont pas un peu gros ?

Thierry Barjonet : On a de la marge mais comme on n’a pas de points d’accroche dans cette salle…C’est son seul défaut actuel. Je pense qu’ils finiront par les créer”.

L’espace Daniel Salvi, fierté des ballancourtois

Anne Laubie-Simon
Anne Laubie-Simon en charge du service culturel et du pôle associatif à la mairie de Ballancourt.

Une aussi belle salle mérite qu’on s’en occupe tout particulièrement et ce rôle est dévolu à Anne Laubie-Simon.

SLU : Vous vous présentez ?

Anne Laubie-Simon : “Je suis en charge du service culturel et du pôle associatif à la mairie de Ballancourt. Je gère donc les manifestations qui peuvent avoir lieu ici, qu’elles soient associatives ou pas. Ce complexe a vu le jour en 2012 et a été en quelque sorte inauguré par la venue de Nolwenn Leroy pour un grand concert, la salle ayant été arrangée en jauge maxi sans places assises.

SLU : On m’a parlé de gradins mobiles…

Anne Laubie-Simon : Absolument, ils sont motorisés. On peut les déployer ou bien les ranger, et même les placer au centre de la salle pour couper cette dernière en deux volumes indépendants. La polyvalence est le maître mot de cette salle qui doit pouvoir accueillir du cabaret, des concerts, des pièces de théâtre mais aussi tout le tissu associatif local et ses manifestations de plus petite envergure.
Nous disposons enfin d’une salle de cinéma permanente de 180 sièges qui est totalement indépendante de la grande salle de spectacle, et peut accueillir des spectateurs en même temps qu’un concert a lieu. L’isolation entre les deux volumes a été prévu pour ça, d’ailleurs ce soir on projette un film !

La scène de la salle André Salvi
La scène de la salle André Salvi vue depuis le haut des gradins.

SLU : SLU : Quelle est la jauge de la grande salle ?

Anne Laubie-Simon : En mode fosse et gradins nous accueillons 538 spectateurs dont 200 assis à l’orchestre et le reste dans les gradins. C’est typiquement notre capacité pour une pièce de théâtre, mais quand nous mettons tout le monde debout, on monte à 1400. Nous disposons d’un parc technique suffisant en son et éclairage pour nombre d’événements mais il peut être complété par Studio Safran quand nécessaire.

Une vue du complexe Daniel Salvi
Une vue du complexe Daniel Salvi depuis le parking. On aperçoit à gauche, peinte en jaune, la partie cinéma, et à droite, en rouge, la salle de spectacles.

SLU : SLU : Qui a voulu une aussi belle et grande salle à Ballancourt.

Anne Laubie-Simon : Tous les ballancourtois l’attendaient. L’ancienne salle de fêtes a brulé il y a 8 ans.

C’est un très bel équipement dans lequel la programmation est assez variée allant de Jean-Jacques Milteau dans le cadre d’un festival de blues à Pierre Arditi pour une pièce qui se jouera dans quelques mois”.

Adrien Vidaleinq, un technicien ultra polyvalent

Bras droit de Thierry Barjonnet, Adrien Vidaleinq nous parle de son parcours pour le moins étonnant.

Adrien Vidaleinq : “Je suis ébéniste de formation car je désirais devenir facteur d’orgues d’église. La facture d’orgue regroupe une vingtaine de métiers, de mon côté j’ai fabriqué beaucoup de claviers en travaillant des matériaux comme le cuir, l’os, la colle de poisson, la colle à chaud, bien sûr le bois, le placage, la marqueterie et j’en passe. Je continue encore à titre personnel à en faire, mais la vie a voulu que la musique amplifiée prenne le pas sur celle d’église. J’adore l’instrument et le son mais pas la musique qu’on en fait ! J’ai ensuite voulu ouvrir ma lutherie en guitares lap-steel mais, après une formation en gestion je me suis rendu compte qu’elle n’aurait pas été rentable, donc ça ne s’est pas fait.

SLU : Mais cette approche de bâtisseur doit te servir au quotidien pour Studio Safran…

Adrien Vidaleinq : Absolument, j’ai gagné le regard côté patron d’autant que chez Safran je fais aussi beaucoup d’administratif. Après la lutherie, j’ai voulu monter avec mon frère un café-concert, et c’est là où j’ai appris les rudiments du son car se lancer dans ce type d’établissement sans rien y connaître me semblait dangereux. Etre musicien, ne fait pas pour autant de toi un technicien son. J’ai donc suivi une formation où j’ai d’ailleurs côtoyé un des backliners de Sanseverino et j’ai fait mon stage chez…Thierry ! Comme tu t’en doutes je n’ai jamais monté mon café-concert, mon frère fait tout à fait autre chose, et je n’ai jamais plus quitté Studio Safran, mais je construis ma maison tout en bois car j’adore ce matériau et c’est ma façon de ne pas le laisser complètement !

Sanseverino & EAW

SLU : Du coup quel est ton rôle technique au sein de la boîte ?

Adrien Vidaleinq : Comme d’autres, je suis parti à 100% sur le son et puis la taille de la boîte et le côté génial de l’éclairage m’ont rendu polyvalent avec même une préférence pour les lumières. Le son c’est délicat, il faut former son oreille ce qui prend beaucoup de temps.

SLU : Mais qui tient la console chez vous ?

Adrien Vidaleinq : Si je prends l’exemple du festival Ciné Jazz, ce sera moi, mais je conduirai aussi le camion, je monterai, calerai, démonterai, bref, on a appris à tout faire, c’est le propre des petites boîtes et nos clients ne sont pas prêts à payer pour 3 techniciens quand un peut faire le tout tout seul. Petit à petit on apprend. Nous gérons 5 salles plus les opérations extérieures. On a de quoi faire !

SLU : Et il en reste quoi du studio d’enregistrement ?

Adrien Vidaleinq : Il marche encore un peu, maxi 5 jours par mois, mais c’est plaisant d’y travailler de temps en temps, ça change. L’avantage c’est qu’il est dans les locaux de la société et qu’il sert aussi de salle de répétition pour les groupes. On a aussi développé une nouvelle activité, la location sèche de matériel.

SLU : Vous faites comme Silence ? A chaque euro gagné vous en dépensez un en virement, un en chèque et en Carte Bleue ?

Adrien Vidaleinq : (rires !) C’est un peu ça oui, mais c’est nécessaire puisque depuis 4 ans nous doublons chaque année le chiffre d’affaires, et la taille des chantiers grossit sans cesse.

L’équipe son au grand complet
L’équipe son au grand complet avec au premier plan à gauche Adrien Vidaleinq, à droite Thierry Barjonet tous deux de Studio Safran, au second plan à gauche Olivier Legendre, technicien son permanent de Franck Sono et venu avec ses pieds… télescopiques et Corentin Chevallier souvent employé par Studio Safran mais poussant aussi jusqu’à Paris.

SLU : Vous ne pourriez pas sous-louer le matériel qui vous manque ?

Adrien Vidaleinq : On le fait aussi auprès de Franck Sono et d’Impact et ça nous arrive même de sous-traiter une diff avec l’ingé son quand on sent que nous ne faisons pas le poids. Ça nous permet d’apprendre à son contact comme on apprend aussi quand nous sommes accueillis en tant que sonorisateur des troupes de théâtre que l’on suit. En termes d’investissements cette année, nous avons fait fort puisque nous avons décroché les Nocturnes de Ferrières, un spectacle historique qui mobilise tout le centre-ville durant le mois d’août, 30 scènes qui se jouent partout, dix-huit armoires 63A… (je l’interromps)

SLU : Vous n’avez pas dû gagner beaucoup d’argent !

Adrien Vidaleinq : C’est vrai, mais nous avons réussi à faire du bon boulot sans en perdre ! Même Veritas a gardé le sourire et il n’y a pas eu de coupures ! Nous avons favorisé la sécurité en passant tout en aérien et en faisant en sorte que l’installation tienne le mois entier malgré les contraintes climatiques difficiles et celles liées au public qui peut se balader partout contrairement à ce qui se passe dans une salle.

SLU : Dans vos relations avec les mairies vous avez aussi un rôle de conseil…

Adrien Vidaleinq : Tout à fait. Il faut savoir être pédagogue et ne pas prendre les services techniques de haut mais c’est comme partout. J’ai un gros atout dans ma manche, mon propre père est directeur de services techniques donc je connais bien le milieu des employés municipaux et la gestion d’une commune”.

Retour de EAW sur scène

Eric Constant
Eric Constant

En charge du grand ouest pour le compte d’Axente, Eric Constant est à l’origine de la présence de la diffusion en EAW NTL720 à Ballancourt pour le concert de Sanseverino.

SLU : Ton rôle est donc clair, faire découvrir cette marque et ce modèle !

Eric Constant : “Oui, je rayonne de Dunkerque à Toulouse et je suis d’autant plus ravi de ce prêt ce soir qu’il permet de sortir du strict marché de l’installation où nous sommes très présents, pour celui de la prestation. Axente réalise 90% de son chiffre à l’audio dans l’installe.

EAW est par ailleurs une marque très appréciée des ingés son et dispose de technologies intéressantes comme U-net qui existe aussi chez Martin Audio sous le nom de VU-Net, un protocole qui permet de transporter le signal et contrôler individuellement chaque boîte, ce qui ne se fait généralement pas sur les enceintes amplifiées. Outre les 6 têtes par côté, nous avons deux subs NTS 250, équipés chacun de deux 15 pouces en push pull et disposant d’amplis délivrant deux fois 1000 W.

SLU : La NTL720 existe depuis longtemps…

Eric Constant : Depuis six ans, mais la technologie embarquée est toujours d’actualité. Chaque boîte contient deux HP de grave de 6 pouces placés sur les côtés, deux autres de 6 pouces en charge du médium sur l’avant et 6 tweeters à dôme. Les médiums et les tweeters sont incorporés dans le guide d’onde qui prend toute la face avant. Trois amplis en classe D de 500 W fournissent la puissance aux trois groupes de HP.

SLU : 10 HP en tri-amplification, y’a du monde là-dedans !

Eric Constant : T’as pas encore vu Anya, le nouveau gros système d’EAW ? Il y a 22 HP avec autant d’amplis ce qui permet d’accrocher les boîtes sans angulation, le calage se faisant électriquement en temps réel en agissant sur les haut-parleurs eux-mêmes. La philosophie d’EAW c’est toujours d’avoir de la puissance d’avance pour disposer du meilleur headroom. Pour l’Anya il y aura 10 kW par boîte !

Reponse en frequence
La réponse en fréquence telle que mesurée dans la salle : une linéarité exemplaire et une courbe allant de 30 Hz à 15 kHz avec un contour assurant une belle assise.

SLU : Comment s’est passé le montage et qui s’est occupé de ça ?

Eric Constant : Le montage s’est bien passé mais avec une surprise. On avait eu les plans de la salle sans les gradins et on avait prévu des angulations qui ont dû être changées à la volée quand, arrivant sur place, on a découvert les gradins. On a retravaillé sur ordi, redescendu les lignes, changé les angles et c’est reparti ! C’est Christophe Carles le directeur technique audio d’Axente qui a assuré le calage. Loïk l’ingé son de Sanseverino a été très satisfait et a très peu retouché l’égalisation.

SLU : Comment ça se fait que EAW soit ainsi resté dans l’ombre ?

Eric Constant : Cette marque s’est fait dépasser à l’époque L-Acoustics car elle n’a pas pris le virage au bon moment. Si tu reviens quelques années en arrière, EAW était “La marque” celle que tout le monde avait. Elle revient en force sans pour autant n’avoir jamais quitté le cœur des sondiers passionnés. On n’est pas sur les fiches techniques des grosses tournées même si l’Anya pourrait faire sans problème des “Stades de France”. Percer sur le marché du Touring est difficile, très difficile. En revanche au niveau de l’installation on est très fort et on dispose d’un catalogue très complet et performant, y compris pour équiper des stades pour la coupe d’Europe. On y travaille depuis deux ans”.

Vue 3D
Une vue 3D grâce à Resolution, le logiciel de simulation de EAW.
Vue cote
Une vue en coupe de la pression sonore pondérée A.

Vue dessus
Pas plus de 2 petits dB d’écart entre l’avant et l’arrière de la salle.


Le concert

Accompagné par une sacrée brochette de musiciens, Sanseverino s’amuse sur scène et joue aussi bien qu’il chante et qu’il parle entre deux titres.

la régie son
Tout en haut des gradins, à l’arrière de ces derniers, la régie son accessible uniquement par un escalier des plus raides dont on aperçoit l’arrivée à gauche de l’image.

Perché tout en haut des gradins à la régie sur une structure mobile assez improbable et desservie par des escaliers aussi rassurants que les falaises d’Etretat un soir sans lune, on ne peut que saluer le rendu des NTL720.

Dynamique, patate, respect des timbres, pétillance du haut, ces petites boîtes méritent largement la comparaison avec d’autres marques, dès lors qu’on leur adjoint un renfort pour le bas du spectre, et ça tombe bien, les NTS250 raccordent avec elles comme papa dans maman.

Seule ombre au tableau, il en aurait fallu une seconde paire pour pousser plus de grave vers le haut de gradins dont l’habituel appétit ne s’est pas démenti. Contacté par nos soins, Christophe Carles nous a précisé que tel aurait été son choix s’il avait eu vent du déploiement des gradins. Même un peu court, le bas du spectre généré par les NTS250 est très précis et a parfaitement complété la texture et la dynamique de la contrebasse sans que l’on ressente trop l’absence d’un vrai grave projeté par des lignes ne disposant que de boomers de 15cm…

Un bon point aussi à la projection et à l’ouverture qui est large et régulière. Bonnes pour le service, ces petites boîtes ont aiguisé notre curiosité pour cette marque, et nous ne manquerons pas de vous raconter notre rencontre avec l’Anya si nous sommes conviés à l’écouter. Forcer la main nous ? Naaaaaan, on n’est pas comme-ça. Tiens, juste un dernier truc. Le plan “j’ai acheté deux micros à large membrane à 160 € sur Internet, on se serre et on joue tous dedans quelques titres, vous verrez, c’est sympa !” de Sanseverino bin… comment dire, ils les reprennent les micros en question sur son site marchand ?

Un dernier mot enfin pour le catering municipal de Ballancourt qui nous a redonné envie d’être écolier pour nous régaler chaque jour !

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Prolight+Sound et Showtech fusionnent

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SHOWTECHLes deux manifestations Prolight+Sound et Showtech vont fusionner. Elles se dérouleront simultanément à Francfort. Reed Exhibitions Deutschland GmbH, l’organisateur de Showtech, et Messe Frankfurt sont parvenus à un accord à cet effet. 

La fusion des deux manifestations va créer « le plus grand salon professionnel des technologies appliquées à audio, l’éclairage, le théâtre et la scène, les médias et la production de l’image, et l’intégration de systèmes ».

© Messe Frankfurt Exhibition GmbH 2013, Pietro Sutera
© Messe Frankfurt Exhibition GmbH 2013, Pietro Sutera

« Les deux leaders du marché international contribueront par cette alliance à leur renommée mondiale », explique Hans-Joachim Erbel, directeur général de Reed Exhibitions Deutschland GmbH.

Stephan Kurzawski, vice-président de Messe Frankfurt Exposition GmbH, fait écho à ce sentiment: “Les leaders se réunissent sur une seule manifestation, un regroupement si souvent demandé autant par les exposants que par les visiteurs. C’est une décision qui ne peut que bénéficier à l’ensemble du secteur. »

Reed Exhibitions, partenaire de cette coopération, continuera ses actions de marketing pour le compte de Showtech. Auparavant, les deux salons avaient lieu séparément à Francfort et Berlin, souvent avec seulement quelques semaines d’intervalle.

Showtech – avec 311 exposants et près de 7500 visiteurs lors de la dernière édition – a toujours mis l’accent sur ​​la technologie et les équipements de la scène. Avec cette approche, il a été le leader de l’industrie à l’échelle mondiale pendant plus de 30 ans.
En revanche, Prolight+Sound est axé sur la technologie de l’événement professionnel sur des segments tels que l’éclairage, l’audio, les médias et la technologie des systèmes.

L’objectif est d’introduire un nouveau concept de Showtech lors de la prochaine édition de Prolight+Sound, qui se tiendra à Francfort du 12 au 15 Mars 2014. Ensuite, Showtech aura lieu à Francfort chaque année, ce qui signifie que l’édition prévue à Berlin en 2015 sera annulée.

Clay Paky révèle une gamme A.Leda B-Eye complète

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ClayPaky Aleda B-EYEs

Après L’A.Leda B-Eye K20,  et le B-Eye K10 Easy présentés au Plasa, Clay Paky annonce la sortie à Prolight & Sound du B-Eye K10 toutes options et du B-Eye K10 CC, (changeur de couleurs) pour proposer à ses clients plusieurs niveaux de gestion correspondant à leurs besoins réels.

Et ce n’est pas tout, Clay Paky a d’autres produits en gestation qui seront montré à l’état de prototype sur le salon. Patience ! 

ClayPaky Aled -B-EYEs

Mais revenons à la gamme A.Leda B-Eye qui offrira ainsi trois niveaux de gestion.

Toutes options pour les B-Eye K20 et K10, Wash (70°), beam (jusqu’à 4°) capables de possibilités graphiques en relief grâce à la gestion point par point des leds et d’effets  innovants dans l’espace car leur lentille est rotative dans les deux sens et à vitesse variable. Seul leur format les distingue, 37 leds pour le K20, 19 leds pour le K10 plus compact, donc plus léger. 

Une version Easy simplifiée pour le B-Eye K10 dont la lentille de sortie est fixe. Il conserve ses possibilités graphiques en relief et la plage du Zoom

Et un B-Eye K10 CC, changeur de couleurs classique, sans rotation de sa lentille de sortie ni gestion individuelle de ses leds, qui travaille en wash et en beam grâce à l’étendue inchangée de son zoom.

 

Powersoft lance LiteMod : un module d’amplification compact 1200 W

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Partageant le stand de son distributeur néerlandais TM Audio, Powersoft exposait pour la cinquième année consécutive à l’ISE où étaient présentés les derniers amplificateurs multicanaux Ottocanali, dont le 12K4, et les amplis de touring de la gamme M, M50Q 4 canaux en tête avec sa carte DSP+ AESOP.
Mais la nouveauté, c’est l’introduction des modules d’amplification OEM ultra-compacts LiteMod.

Powersoft LITEMOD

Les LiteMod sont des modules d’amplification classe D, 2 canaux, dotés d’une alimentation universelle (90 – 264 V) avec correction de facteur de puissance dans un format très compact : 230 X 80 x 43,5 (H) mm3 pour une masse de 830 g.

Avec une puissance délivrée de 2 x 600 W sous 4 ohms ou 800W + 400 W (4 ohms/8 ohms) un canal sous 4 ohms, l’autre sous 8 ohms (par exemple dans des configurations deux voies actives), ces modules conviennent parfaitement à une intégration dans des monitors actifs de studio haute puissance ou pour des enceintes deux voies de moyenne puissance voire encore pour des subwoofers où ils seront avantageusement exploités en pont (1200 W/ 8 ohms).

En stand-by, leur consommation n’excède pas 0,55 W (13,5 W en veille); ils satisfont donc parfaitement aux exigences « green » avec un facteur de puissance de 0,9 à 300 W. Le constructeur transalpin propose par ailleurs une carte DSP dédiée qui s’enfiche sur le module pour offrir une solution complète avec traitement de signal. L’alimentation auxiliaire du module pourvoit aux besoins de la carte DSP.
Les modules sont protégés envers les courts – circuits et les surcharges en intensité, en thermique et disposent d’une protection HF.

Powersoft Nouveau LogoL’ISE a également été l’occasion pour Powersoft de promouvoir son nouveau logo s’accordant à son nouveau site web :
www.powersoft.audio.com

 

Laser Imagineering Sunbeam 4C zoom

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Laser Imagineering Sunbeam 4C zoom

Laser Imagineering est une entreprise située au fin fond du Schleswig-Holstein, tout au nord de l’Allemagne. Spécialisée dans l’intégration de led,  avec peu de produits à son catalogue, elle propose une barre de led étudiée pour l’éclairage des cycloramas et des plateaux télé : la Sunbeam.
Estimée par sa qualité de fabrication, sa robustesse et ses nombreux accessoires, elle évolue depuis peu en se dotant d’un zoom et de leds full color RGBW.

Laser Imagineering Sunbeam 4C zoom

La barre de fer

La grille anti-halo en nid d'abeille
Sous la plaque de protection étanche, la grille anti-halo en nid d’abeille

Tel un morceau de rail détaché de son chemin de fer, la Sunbeam en impose par son look massif, paré d’aluminium extrudé et d’empiétements métalliques.

Un mètre de long, noire comme la nuit, ses 12 kg révèlent un alignement de 20 optiques led multichip RGBW de 12 W, couvertes d’une longue plaque diffusante et d’une grille anti-halo en nid d’abeille. Cette ligne optique court tout le long de la barre, coiffée d’une épaisse plaque de protection vissée à la carrosserie via un joint d’étanchéité.

P1030727Le corps du SunBeam est strié de larges lamelles d’aluminium anodisé, assurant la convection passive, et silencieuse, du projecteur. 

Sur le dessus et l’arrière, deux rails d’insert spécifique parcourent toute la longueur, permettant de fixer tous les deux centimètres des espèces de spigots à verrouillage à ressort, sur lesquels le monteur viendra installer rapidement des crochets, élingues et autres accessoires utiles.

Deux pieds en forme de fer à cheval sont fixés de chaque côtéDeux pieds en forme de fer à cheval sont fixés de chaque côté, offrant la possibilité d’orienter depuis le sol le faisceau dans toutes les directions, malgré un serrage quelquefois récalcitrant au format clé Alène. Bonne initiative, ses deux pieds possèdent aussi deux inserts quart-de-tour pour y fixer les crochets maintenant standard équipant nos automatiques.

Le mécanisme de la barreLe mécanisme de la barre est même prévu pour une installation en “Line Array”, ainsi un ensemble de SunBeam pourra être fixé comme les barreaux d’une échelle, même si je n’y vois pas, au delà de la prouesse mécanique, un intérêt de tous les jours.

Rampe étanche

L’arrière du monolithe L’arrière du monolithe accueille à gauche les connecteurs étanches d’alimentation dans un format industriel de type Harting, une embase 4 plots à clapet métallique, ainsi que deux fouets en XLR 5 broches in&out pour le DMX.

Le menu, réduit à sa plus simple expression permet le changement d’adresse DMX, un contrôle manuel, et c’est à peu près tout. Un petit smiley affichera son sourire béat en cas de bonne réception du DMX, ce qui humanise un tantinet toute cette testostérone industrielle.

La gestion de la barre est assez particulière puisqu’elle utilise de 5 à 22 paramètres, le nombre de canaux ne se réglant pas dans le menu mais via la sixième voie de contrôle. Dans le premier mode, le dimmer passe en 16 bits, le constructeur ayant fait l’impasse sur le traditionnel PWM, la courbe de réponse très linéaire se révèle très fine à bas niveau. En contrepartie la majeure partie du flux perceptible s’ajuste dans les 10 premier % du fader d’intensité. 

La Sunbeam 4C se divise en 4 groupes de leds
La Sunbeam 4C se divise en 4 groupes de leds maximum commandés indépendamment.
Un filtre strié se glisse devant les optiques
Un filtre strié se glisse devant les optiques pour diffuser plus en hauteur ou en largeur au choix.

Deux voies de strobe suivent, ainsi que le contrôle du zoom. Celui-ci permet, sans aucune action mécanique, de flouter le flux lumineux de 10° à 40° environ, pour couvrir plus facilement la zone à éclairer.

Les autres canaux servent à diviser la barre en 4 groupes de leds (maximum), chaque partie se contrôlant en RGB + W, mais dans ce cas le dimmer passe en résolution 8 bits.

Il est bon de noter que le constructeur parle aussi de gestion “gamma” sans que l’on sache très bien de quoi il s’agit, la notice disponible uniquement en allemand n’aidant guère les francophones.

Couleurs homogènes

Les couleurs obtenues sont très homogènes, pas d’une puissance folle et plutôt calibrées théâtrales avec des rouges et des verts assez clairs, un bleu profond et un blanc très froid, pour un ensemble de teintes lors des mélanges permettant d’obtenir de solides ambiances tout en subtilité.

Le Sunbeam se destine avant tout à éclairer des cycloramas ou des fonds de décors TV, sans céder à la course à la puissance ni aux couleurs saturées des scènes de concert. Un ingénieux système de filtres striés façon “Silk”, se glissant devant les optiques, permet d’augmenter le faisceau en largeur ou en longueur sans perdre trop d’intensité.

Au final, un produit aux utilisations vraiment spécifiques, mécaniquement très soigné, mais pas franchement tout terrain, dont l’apparente discrétion des leds n’empêchera pas un travail d’éclairage fin et abouti.

Fabriquée en Allemagne
Prix du Sunbeam 4C 50 : 2.222€  HT
Prix du Sunbeam 4C 100 : 3.402€  HT

 

Les micros Audio Technica sur Mister Mojo

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Après la sortie le 12 novembre 2013 de son album live « Îl(s) », Matthieu Chedid alias -M- vient de clôturer sa tournée française par trois dates à Bercy, en attendant de repartir sur les routes, qui le conduiront tant en Chine, qu’à New York et dans de nombreux festivals l’été 2014.

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Charles de Schutter, ingénieur du son de Matthieu Chedid, est un vrai fan des microphones Audio-Technica. Pour la tournée de -M-, il a choisi d’utiliser le microphone à directivité variable AT4050 sur les amplis de guitare, deux microphones à ruban AT4080 sur la batterie, le microphone chant dynamique hypercardioïde AE6100 pour Matthieu Chedid et le microphone cardioïde à électret AE3000 pour les toms.

DSC_0308Avant d’être ingénieur du son, Charles de Schutter est à la base un musicien qui a toujours été attiré par l’aspect artistique et technique des enregistrements et des concerts.

Après des études d’ingénieur du son à l’IAD en Belgique (dont il est originaire), Charles commence sa carrière dans le Live avec des groupes tels que Pleymo, Ghinzu, Superbus, Kyo, Daran, ou encore Ozark Henry, pour ne citer qu’eux.

C’est la complicité qu’il développe avec les artistes qui l’incite alors à s’intéresser à la production et à développer une activité en studio. La collaboration entre Charles de Schutter et Matthieu Chedid s’est faite tout naturellement : Matthieu Chedid recherchait un ingé son mixant en live et en studio, et doté d’une culture plutôt anglo-saxonne. Après avoir écouté un de ses titres mixé par Charles Matthieu a été conquis.

C’est lors de la date parisienne de la tournée que Charles de Schutter nous a expliqué ses choix de microphones pour cette tournée internationale.

Les choix de Charles de Schutter

DSC_0339L’AT4050 sur les amplis de guitare : C’est le tout premier microphone Audio-Technica que Charles a utilisé. C’est Mick Hughes (ingé son de Metallica) qui lui avait fait découvrir à l’époque.

Charles de Schutter : “C’est un excellent micro statique qui restitue de manière très naturelle le son d’un ampli guitare. Il accepte un gros niveau, et est très robuste et fiable.”

N’ayant pas l’overhead, Charles a positionné une paire d’AT4080 sous la batterie pour lui donner une image plus naturelle.

Charles de Schutter : “J’ai placé deux micros de part et d’autre de la grosse caisse, légèrement inclinés et alignés sur le micro kick. Ça me donne une image très complète.”

DSC_8716L’ AE6100 pour Matthieu Chedid : Charles voulait un micro chant hyper-cardio pour guitariste-chanteur avec un fort niveau sur scène, tout en gardant une couleur très définie et claire.

Charles de Schutter : “L’AE6100 est selon moi le meilleur micro pour Matthieu !”.

Les AE3000 pour les toms : Il les a choisis car ce sont des statiques large capsule.

Charles de Schutter : “Ils me donnent l’attaque d’un micro statique et l’épaisseur et le naturel d’une grande capsule à l’opposé de petites capsules qui donnent un son presque électronique !”

 

DiGiCo fait coup double avec le nouveau rack D2

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Conçu pour compléter et étendre la gamme d’équipements d’entrées/sorties à haute fréquence d’échantillonnage pour les consoles SD, le D2-Rack dispose de connexions MADI BNC et CAT5, lui conférant une grande polyvalence y compris en tant qu’unité indépendante.

James GordonTirant parti des derniers convertisseurs équipant la gamme SD DiGiCo, le D2-Rack offre, dans un coffret plus compact, plus efficace et plus économique, une solution qui, à 48 comme à 96kHz, maintient le même nombre de voies.

Le D2-Rack existe en deux versions différentes : 48 entrées micro et 16 sorties ligne plus 2 slots vides pour accueillir des cartes permettant 16 sorties additionnelles au format analogique, AES ou Aviom.
Ou 24 entrées micro et 24 entrées AES en conservant les mêmes possibilités de sorties.

En système avec la SD8 
Le D2-Rack donne à votre console SD8 la possibilité de travailler à 96kHz sans perte de ressources et de tirer pleinement parti de la puissance du « Stealth Digital Processing” nouvellement embarqué. Un couplage SD8 et D2-Rack va bientôt être proposé à un prix avantageux.

En Système avec la SD9 
Après le succès rencontré avec le Rack Pack SD9, DiGiCo va introduire une nouvelle offre sous la forme du couplage entre la console SD9 et le D2-Rack offrant une solution plus compacte et abordable.

 » Être en mesure de délivrer le plein potentiel des SD8, SD9 et SD11 à 96kHz avec la nouvelle génération de racks de scène est un grand pas en avant » déclare le directeur général de DiGiCo James Gordon. « Cela va permettre aux utilisateurs de nos produits de disposer d’une qualité audio maximale avec une latence totale n’atteignant pas la milliseconde. »

 Le SD9 Rack Pack muni de deux racks de scène à 32 entrées et 8 sorties ligne est toujours disponible auprès de DV2 à un prix préférentiel.

 

Yamaha présente sa nouvelle série de consoles MG

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Tout d’abord présentée au Namm fin janvier, la nouvelle série de consoles compactes MG revisitée de Yamaha a fait ses débuts officiels européens cette semaine à l’ISE.
Développée en réponse à des demandes de terrain et complètement redessinée, cette nouvelle série comprend dix modèles en 6, 10, 12,16 et 20 entrées dotées de préamplis classe A D-PRE.

Yamaha_MG20

Les préamplis D-PRE à composants discrets « Inverted Darlington » fonctionnant en classe A sont les modèles équipant les consoles haut de gamme de la marque au trois diapasons.

Ils offrent une réponse en fréquence très étendue, un faible niveau de bruit, avec une dynamique et une linéarité exemplaires, et délivrent un son naturel exempt de distorsion quelle que soit la source.

La gamme MG utilise par ailleurs dans le trajet du signal de nouveaux amplis opérationnels spécialement développés. 

Yamaha MG20XU
Le modèle MG20 en version UX avec un processeur SPX 24 effets et l’interface audio USB 24 bits/192 kHz.

Les MG10, 12, 16, et 20 existent également en version XU qui incorpore une version améliorée du processeur d’effets SPX avec 24 effets différents (16 dans l’ancienne série MG) de même qu’une interface audio USB en 24 bits/192 kHz (sans nécessiter un driver particulier).

Cela permet de reprendre des fichiers provenant d’un PC (ou d’une tablette) aussi bien que d’enregistrer les sorties de mixage avec la version AI de Cubase (Steinberg)  fournie avec les consoles. Les modèles XU sont également compatibles avec  le kit de connexion Apple camera ou Lightning vers USB (iPad, iPhone).

Le modèle MG06 existe lui en version X avec six effets SPX de réverbérations et délais. Toutes les consoles sont équipées d’une alimentation à découpage universelle interne et d’un châssis en tôle d’acier revêtu d’une peinture en poudre cuite très résistante.

Yamaha-VXS
La gamme d’enceintes CIS VSX

Yamaha-VXS-back
Un système de connexion et d’accroche vraiment prévu pour l’installation

Yamaha présentait également les nombreuses adjonctions à la série d’enceintes CIS (Commercial Installation Solutions) avec notamment des modèles VXC et VXS se conformant à la norme EN54-24 spécialement développés pour les systèmes PAVA (Public Adress Voice Alarm) et leurs électroniques de complément : amplificateurs multicanaux XMV, matrices MTX et contrôleurs DCP. Le logiciel de configuration (free) CISSCA permet de calculer le nombre d’enceintes CIS requis dans une taille de salle spécifiée par l’utilisateur avec le niveau acoustique estimé délivré par le système.

 

Panasonic fournit les équipements audio vidéo à Sotchi

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Panasonic fournit la plus grande quantité de caméras de surveillance de l’histoire des Jeux Olympiques et aussi un nombre record de grands écrans à leds dont la superficie totale dépasse 1700 m2.

Panasonic LED Screen

Panasonic Corporation, sponsor mondial TOP (The Olympic Partner) de la catégorie produits audiovisuels (AV), met à disposition ses équipements, notamment son matériel vidéo Full HD – pour les XXIIe Jeux olympiques d’hiver qui se déroulent à Sotchi, en Russie.

Panasonic Professional-Audio-SystemPanasonic collabore avec le Comité international olympique (CIO), le Comité d’organisation olympique de Sotchi et le Service de diffusion et de captation des Jeux olympiques (OBS) pour offrir un soutien sans faille à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2014.

Le fabricant japonais a fourni une grande quantité de produits AV de différents types pour les sites de compétition et les installations olympiques, notamment des dispositifs d’affichage sur grand écran led, des systèmes audio, du matériel de diffusion, des projecteurs, des téléviseurs VIERA et des équipements de communication vidéo HD.

Panasonic a d’ailleurs déployé pour Sotchi le plus grand nombre de caméras de surveillance de l’histoire des Jeux olympiques, et un nombre record de grands écrans led.

Les équipements AV fournis aux différents sites :

Tableau Panasonic Sochi AV

 

Lancement de la gamme GEO M6 NEXO

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Nexo va dévoiler son nouveau système compact GEO M6 à Francfort lors de PL&S, un système ligne source axé sur la polyvalence d’emploi et reprenant les gènes de la marque : modularité, flexibilité d’emploi, SPL élevé et rendu clair et intelligible.

Nexo GeoM6Lors de la conception de cette nouvelle gamme GEO M6, NEXO a fait le choix d’ajouter à ses cibles habituelles du touring et de la diffusion live, celles de l’événementiel et l’installation (salles de théâtre et de conférence, centres commerciaux, … ).

Lors de son lancement, la gamme GEO M6 comportera deux références : la tête M620 et l’unité de complément de grave M6B.

La GEO M620 est une tête large bande pouvant opérer seule, en ligne à courbure constante ou bien en ligne à courbure variable. Extrêmement compacte (373 x 191 x 260 mm – LxHxP), la M620 joue dans la cour des grands malgré un poids inférieur à 10 kg. Disposant d’un HP de basses à longue excursion et à haut rendement de 6,5 pouces conçu par Nexo et d’un moteur à gorge un pouce sur un guide HR optimisé par BEA/FEA (Boundary/Finite Element Analysis).

La M620 couvre le spectre allant de 80 Hz à 19 kHz dans ±3 dB et délivre un SPL Max de 128 dB. La directivité horizontale est au choix de 80° ou 120° et verticalement de 20° avec une angulation de courbure ajustable de 0 à 20°.

Le GEO M6B est un module de renfort de niveau de grave et de bas médium pour des applications plus énergivores comme la musique live. Equipé d’un HP de 6,5 pouces à longue excursion en 8 ohms, il ne pèse que 7,6 kg et partage les mêmes dimensions que la tête M620, ce qui permet aux deux d’être assemblés au sein d’une même ligne. Disposant d’un évent à embouchure évasée  qui améliore  à la fois l’efficacité et la linéarité à haut niveau, le M6B offre une réponse en fréquence allant de 70 Hz à 1 kHz (à – 6dB).
L’ébénisterie des GEO M6 est réalisée avec un composite de polyuréthane disponible dans l’ensemble des couleurs de la palette RAL. L’amplification est confiée à l’unité NXAMP4x1 TDcontroller avec trois têtes par canal, ce qui conduit à n’employer qu’une unité pour 12 têtes.

La tête GEO M620 peut être utilisée, en fonction des besoins, seule, par paires, en cluster de 3 ou 4 têtes, en lignes comportant jusqu’à 12 boîtes avec les accessoires NEXO permettant l’accroche, la fixation sur un mur, sur un pied ou en pile au sol. Elle peut être complémentée par un des nombreux subs du catalogue NEXO en extension de grave afin de constituer des ensembles cohérents. Les renforts spécifiques GEO M6B seront soit placés en tête d’une ligne de M620 afin de l’allonger et de mieux contrôler le bas du spectre ou bien être fixés sur le côté des têtes.

« Avec notre système haut de gamme, NEXO a créé et mis en lumière le concept ayant donné ses initiales à l’acronyme STM : Scale Through Modularity  » dit le directeur des ventes de NEXO Denis Baudier.
« La nouvelle gamme GEO M6 fera bénéficier chaque prestataire de la modularité qui est son ADN et permettra une facilité d’adaptation à chaque demande aussi spécifique soit-elle.

De plus, son design et son look lui ouvrent les portes de l’installation fixe depuis le montage simple par paires contre un mur jusqu’à des lignes de 12 dans les lieux de culte ou les salles de plus grande importance. Cette nouvelle série dispose des performances nécessaires pour répondre à un nombre important d’usages différents. »

 

L-Acoustics marque un « essai transformé” dans l’Eglise Calvary de Naperville (Illinois)

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L’église Calvary de Naperville située dans la banlieue ouest de Chicago vient de bénéficier de cinq mois de travaux ayant pour but d’augmenter le nombre de places assises, la passant de 2500 à 3000, sans modifier le gros œuvre du bâtiment.
En plus des aménagements, l’ensemble de l’infrastructure audiovisuelle a aussi été totalement repensée par CCI solutions, un prestataire d’Olympia dans l’état de Washington.

À en croire Duke DeJong, le responsable des relations avec les lieux de Culte de CCI, le client a souhaité que l’audio soit l’élément privilégié dans l’ensemble du projet. « Dès le départ, les responsables de l’église ont placé la barre très haut et souhaité que le nouveau système aille au delà de – l’essai transformé – ont-ils précisé. « Ils ont spécifié un rendu acoustique intelligible, puissant et flexible, en somme spectaculaire dans tous les domaines ».

CCN Une vue à salle vide
Une vue à salle vide permettant d’apercevoir tout en hauteur la ligne de 9 Kara-i de gauche flanquée de son renfort en grave composé de 4 SB18-i, puis la même ligne de Kara-i centrale et enfin masquant la ligne de droite, le second renfort de 4 SB18-i (© Duke DeJong)

Muni de ce cahier des charges, Mark Pearson, consultant senior chez CCI, et son équipe ont lancé un appel d’offres auprès de trois fabricants d’enceintes, demandant à chacun d’entre eux deux designs différents. Des six propositions, c’est celle de L-Acoustics en Kara qui a été retenue.

Dave Sheneman, le directeur technique de CCN raconte : « Nous avons été faire une écoute chez L-Acoustics à Oxnard avec Tim Loar, à la fois pasteur et client. Nous avons été impressionnés par le rendu des systèmes Kara et  Kiva qui nous ont été présentés alors que l’écoute a eu lieu à ciel ouvert sur un parking, des conditions très peu avantageuses pour le niveau de grave. Notre choix s’est très vite porté sur le Kara-i.

Après rénovation, l’église Calvary dispose désormais d’un système en montage LCR composé de trois lignes de 9 Kara-i chacune, soit un total de 27 boîtes. La partie grave est reproduite par deux lignes de 4 SB18-i, chacune accrochée contre les têtes gauches et droites avec en renfort, et jouant avec l’effet de sol, 4 SB28 placés sous le plateau et face aux fidèles.

8 contrôleurs amplifiés LA8 assurent le drive et la puissance de l’ensemble du système principal. Les premiers rangs de sièges sont débouchés par quatre enceintes coaxiales 8XTi et quatre petites 5XT, le tout étant pris en charge par deux contrôleurs LA4.

CCN Le plateau
Le plateau sur lequel on aperçoit à jardin une partie des musiciens et la cabine fermée du batteur, et à cour les voix lead. (© Calvary Chapel of Naperville)

« Avec des services religieux où s’expriment 9 chanteurs principaux, un cœur de 80 voix et un orchestre composé de trois guitares électriques, une basse, deux claviers, un orgue et une batterie, tous en même temps, il était essentiel de disposer d’une réserve de puissance et d’une parfaite clarté » note Duke DeJong. « Le système L-Acoustics que nous avons installé délivre une importante pression acoustique, tout en restant très  transparent et tout le monde à manifesté sa pleine satisfaction à son écoute. 

CCN Vue d'un service religieux
Une vue d’un service religieux donnant la pleine mesure de la taille des lieux et de la largeur importante à couvrir. (© Calvary Chapel of Naperville)

Dave Sheneman pointe la meilleure couverture comparé au système précédent comme étant l’amélioration fondamentale à ses yeux. « Le challenge résolu par l’ensemble constitué des Kara-i ldes SB et des XT a été celui de parfaitement couvrir une salle très large et de forme rectangulaire.

Le parfait recoupement entre les différentes lignes, la répartition du grave et le débouchage opéré par les XT ont conduit le rendu à atteindre des niveaux de pression importants tout en restant naturels dans l’ensemble de la salle. Randall Ross, le pasteur principal, nous a fait part de son immense joie et à déclaré avoir réalisé avec ce système un des meilleurs investissements jamais réalisés par ce lieu de culte. »

Pour le premier service religieux après la modernisation des lieux, Nicole Serrano, une des finalistes du télé crochet The Voice, est venue prêter sa voix. Deux semaines plus tard c’est Sarah Kelly, nominée aux Grammy Awards, qui a interprété quelques chansons.

Pour plus d’informations sur la Chapelle Calvary de Naperville : www.calvarynaperville.org

CCI Solutions, un distributeur certifié L-Acoustics : www.ccisolutions.com 

 

Clay Paky B-EYE : avis et témoignages des premiers utilisateurs.

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Lors de son lancement officiel au Plasa début octobre, tout le monde en parlait ! La vidéo du spectacle de démonstration de Clay Paky a enregistré jusqu’à plus de 10 000 vues dans les premières vingt-quatre heures, les professionnels de l’éclairage reconnaissant sur les réseaux sociaux un produit vraiment innovant à même de leur offrir un éventail de nouvelles possibilités de création. 

Clay Packy A.Leda B-EYE K20 front frame blue
front frame blue

En un mois d’existence, le B-EYE avait déjà remporté un prix au Plasa et au LDI, les deux plus grandes récompenses au monde dans notre industrie des deux côtés de l’Atlantique.

Clay Paky nous a communiqué les infos de début de carrière de ce projecteur et les premières remontées du marché.

En Janvier 2014, des B-Eyes étaient embarqués dans le kit lumière du spectacle d’ouverture des Brit Awards ; puis ils furent utilisés pour le Jonathan Ross Show, diffusé en Grande-Bretagne par ITV.

Clay Packy A.Leda B-EYE K20 kaleido
Effets Kaleidoscopiques

Le B-EYE a été spécialement mentionné pour de nombreux événements en direct, des émissions de télévision et des conventions d’entreprises.

Récemment il était particulièrement en vue au cours du Super Bowl 2014 pendant le show de Bruno Mars et les Red Hot Chilli Pepper’s au cours de la mi-temps. 

Glyn O'Donoghue Ambersphere-SolutionsGlyn O’Donoghue, directeur général de Ambersphere Solutions, distributeur exclusif de Clay Paky pour le Royaume-Uni, a déclaré:  » Le B -Eye est une toute nouvelle catégorie de lyre. Il est à la fois wash performant avec une plage de zoom très étendue, et un beam puissant avec un faisceau découpé et un mouvement ultra-rapide. Les gens aiment vraiment cette combinaison. Mais quand nous montrons les effets que le B -EYE peut produire, ils sont bluffés ! L’association du wash, du beam et des effets spéciaux dans un seul et unique appareil, est une opportunité séduisante pour les concepteurs et les sociétés de location! Nous recevons des questions sur site de la part des scénographes aussi ».

George Masek, ACT LightingD’intéressants retours d’expérience viennent aussi d’ACT Lighting, le distributeur de Clay Paky pour le marché américain.
George Masek, vice-président d’Automated Lighting, a rapporté certains commentaires recueillis pendant des démos :  » Les clients conviennent que B -Eye est équivalent à trois appareils très performants en un. Il dispose d’une grande capacité de génération et de mélange de couleurs, une qualité de faisceau attrayante avec une plage de zoom étendue et aucune diminution d’intensité visible au centre du faisceau pour les plus grands angles”.
Masek ajoute : «Avec l’utilisation des 37 micro-lentilles et de l’optique tournante, l’appareil est un générateur d’effets spectaculaires. » 

Herbert Marx, LightpowerLe premier pays d’Europe continentale à recevoir un nombre important de B-Eye est l’Allemagne.
Herbert Marx, directeur des ventes de Lightpower GmbH précise :  » Le nouveau Clay Paky A.leda B -Eye a complètement conquis nos clients avec son flux lumineux élevé, sa richesse de couleurs et ses fonctions combinées de wash et de beam. Sa gradation extrêmement progressive et très précise, sans changement de colorimétrie, a été bien perçue.
En outre, le B-Eye offre de bonnes caractéristiques en lumière blanche : on peut accorder toutes les nuances qu’il produit avec une température de couleur déterminée « .

 

Nouveautés Audio-technica : casques studio, micro contour d’oreille,…

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Lors du salon ISE, Audio-Technica a présenté sa nouvelle gamme de casques professionnels de monitoring M-Séries ainsi que le nouveau microphone statique subminiature cardioïde contour d’oreille BP894 et un système de transmission HF pour guitare.

AudioTechnica M SerieIntroduits lors du dernier Namm et se basant sur la signature sonore de l’ATH-M50, Audio-Technica rénove sa gamme de casques ATH-M avec les modèles ATH-M20x, ATH-M30x, ATH-M40x et ATH-M50x.

Les M20x à M40x sont dotés de transducteurs de 40 mm avec aimants en terres rares, et de bobines en aluminium recouvert de cuivre.
Leurs oreillettes couvrent parfaitement les oreilles pour améliorer l’isolation en environnement bruyant. Leur grand confort d’écoute les prédestine aux longues séances de studio.

L’ATH-M50x, avec ses transducteurs de 45 mm, constitue la nouvelle version de l’ATH-M50 avec des coussinets d’oreille plus résistants, plus durables et trois câbles détachables.

AudioTechnica BP894A l’ISE, la marque a également lancé un microphone statique cardioïde contour d’oreille, le BP894 MicroSet subminiature. Inspiré du modèle A-T BP892 MicroSet, le BP894 dispose d’un boîtier de protection de la capsule pivotant pour une utilisation sur n’importe quelle oreille, ce qui assure un placement optimal. Il permet de viser directement la source sonore avec la capsule.

La directivité très régulière permet une bonne atténuation des bruits ambiants et une grande marge de gain avant accrochage. Pour son alimentation, le module XLR AT8539 l’adapte à une ligne fantôme 48V (11-52 V). Le BP894 admet des niveaux de 135 dB SPL max avec une réponse allant de 20Hz à 20 kHz.

AudioTechnica StompboxEnfin la marque nippone a présenté un système de transmission sans fil (2,4 GHz) pour guitare, le « Stombox » (ATW 1501) Système 10, au format pédale d’effets avec un sélecteur de fonctions “footswitch” (changement d’ampli, mute).

Le système Stompbox se compose d’un récepteur «Stompbox» ATW-R1500, d’un émetteur de poche ATW-T1001 UniPak, d’un câble guitare AT-GcW et de bandes Velcro afin de fixer le récepteur dans un pédalier. L’ATW-R1500 est un récepteur numérique doté d’un boîtier métallique, d’un affichage du numéro de canal HF utilisé, d’un indicateur du niveau des piles de l’émetteur et d’indicateurs lumineux d’écrêtage du signal audio (Peak) et de couplage (Pairing).

Un même récepteur peut être couplé à huit émetteurs de poche Unipak et les trois niveaux de diversité (en fréquences, temps et d’antennes) garantissent une transmission fiable. Par exemple, l’émetteur exploite deux fréquences de transmission allouées dynamiquement et la transmission s’effectue en multiplexage temporel (pour annuler les effets de multi trajet).

Prix publics conseillés :

  • Casque ATH-M20x: 49,00 € HT
  • Casque ATH-M30x: 69,00 € HT
  • Casque ATH-M40x: 99,00 € HT
  • Casque ATH-M50x: 159,00 € HT
  • Casque ATH-M50xWH: 179,00 € HT
  • Casque ATH-M50xBL: 179,00 € HT
  • Micro BP894 et 894-TH avec alimentation AT8539: 439 € HT (disponibilité mars 2014)
  • Micro BP894cW et cW-TH: 339 € HT (disponibilité mars 2014)
  • Système 10 « Stompbox » (émetteur + récepteur) : 319 € HT (disponibilité courant printemps 2014)

 

AED Distribution, distributeur officiel de Robert Juliat au Benelux

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Avec la nouvelle année, démarre un nouveau partenariat entre Robert Juliat et AED Distribution qui devient son distributeur officiel dans les trois pays du Benelux.

AED distribution, déjà distributeur de la marque française en Belgique et au Luxembourg depuis 2011, ajoute la Hollande à son territoire officiel depuis 1er janvier 2014.

AED-Distribution“Nous sommes ravis de représenter la gamme complète de projecteurs Robert Juliat sur tout le territoire du Benelux et particulièrement sur le marché des théâtres” commente  Hans Vanderheijden, directeur général de AED Distribution HQ.

“Du projecteur à une seule lentille aux poursuites, en passant par les découpes, la gamme Robert Juliat couvre tous les besoins des salles quelle que soit leur taille.”

RJ“La connaissance des produits et le service apporté à la clientèle par AED Distribution  constitue un  support central de haut niveau à tous les utilisateurs de solutions Robert Juliat dans les pays du Benelux”, ajoute Claus Spreyer, directeur des ventes de Robert Juliat.

“Grâce à AED et à la famille de distributeurs RJ, nous sommes en mesure de fournir le même niveau d’assistance à nos clients dans cette région que dans le reste du monde.”

Contact : www.aeddistribution.com  et  [email protected]

ISE 2014, Amsterdam
Les visiteurs de l’ISE 2014 sont invités à découvrir les projecteurs Robert Juliat sur le stand de AED Distribution du 4 au 6 février 2014. Stand 1F-85 

 

Alcons Audio dévoile la RR12 et la série CRMS

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Alcons-RR12
L’enceinte RR12, deux voies, équipée du tweeter RBN602rsr monté sur le guide Morph-Max

A l’ISE (4-6 février, RAI, Amsterdam), Alcons Audio expose les nouvelles références équipées des dernières évolutions de sa technologie de tweeter à ruban haute puissance RBN : le système point source modulaire RR12 introduit courant décembre et la nouvelle série CRMS (Cinema Reference Monitor Systems).

L’enceinte point source RR12, passive deux voies, occupe une boîte trapézoïdale symétrique permettant, avec ses caractéristiques de dispersion horizontale, de réaliser des agrégats pour obtenir une ouverture horizontale multiple de 30° avec un couplage optimum et sans interférences dans le plan de couplage.

Elle met en œuvre le tout nouveau tweeter à ruban de 6’’ RBN602rsr et un woofer 12’’ double spider avec bobine 4’’ conçu sur mesure. Les deux transducteurs sont équipés d’aimants au Néodyme et le raccordement s’effectue par filtrage passif (vers 1 kHz).

Le tweeter RBN602 est monté sur un guide asymétrique multicellulaire baptisé « Morph-Max » qui permet un parfait contrôle de la directivité verticale sur toute la bande 1 kHz-20 kHz.

Alcons RR12 array
Trois RR12 couplées en horizontal pour une couverture de 90° et +20-40° en vertical.

L’assemblage d’éléments RR12 peut bien entendu se faire dans le plan vertical ou horizontal avec le système de couplage intégré dans les boîtes, ce qui conduit à des incréments de 30° (30, 60 , 90, 120°) dans le plan de couplage et une ouverture asymétrique de 60° (20/40°) dans l’autre.

Le RBN602 accepte des niveaux de puissance crête de 1000 W avec un rapport dynamique RMS/crête de 1 :17 , et les transducteurs subissent des tests de 1000 heures au clipping en déverminage, ce qui permet à Alcons de proposer une garantie de 6 ans.

Alcons-CRMS compact
Le système CMRS met en œuvre des ébénisteries peu profondes notamment pour les subwoofers. Un challenge …

Le système de monitoring Cinema CRMS est conçu pour répondre aux besoins des studios de post-production, des salles de projection aussi bien que pour réaliser des systèmes home cinéma haut de gamme.

Il est constitué de l’enceinte CRMSmkII (main), de l’enceinte CMRScompact (surround) toutes deux équipées des derniers tweeters à ruban pour respecter l’équilibre tonal, et de subwoofers ultra plats pour satisfaire à ces besoins spécifiques.

Tout comme les autres systèmes Alcons dont la RR12, son complément d’amplification et de traitement de signal approprié est le système Sentinel  4 canaux classe D (OS Linux embarqué) qui peut délivrer jusqu’à 10 kW en crête et dispose de conversions (et d’entrées AES3) en 192 kHz.

 Enfin Alcons exposera la colonne ligne source modulaire QR24 dont nous avons déjà parlé dans ces colonnes.