Chaque année depuis 1998, le chœur des Fous Chantants met à l’honneur des auteurs et compositeurs francophones – vivants ou disparus – lors d’un grand concert choral consacré à leur œuvre. Le programme musical comprend généralement 25 titres, dont ceux de l’artiste invité, chantés avec le chœur.
L’événement cette année, en l’honneur de Pascal Obispo, s’est déroulé dans les arènes de Temperas à Alès, en France, fin juillet. Un millier de choristes était assis sur des gradins autour d’une scène principale de 27 m de large et 13 m de profondeur, prolongeant la zone de spectacle de 35 m x 20 m x 8 m de haut.
Victor Lagiewski et Guillaume Fournier, fondateurs de la société de conception lumière Chromatik, gèrent l’éclairage de cet événement depuis 2017. Ils ont spécifié 44 Ayrton Cobra, 16 profiles Perseo et 12 Khamsin S pour leur kit principal, tous fournis par S Group.
Pour Guillaume Fournier : « Ayrton est l’un de nos fabricants de projecteurs préférés, et comme nous avons une confiance totale dans ses luminaires, nous essayons de travailler avec ses produits autant que possible. Nous avons rencontré le fondateur il y a de nombreuses années, et nous avons eu l’occasion d’essayer les différents modèles à plusieurs reprises, participant même au lancement du DreamPanel Shift et du DreamPanel Twin. »
« Les Beams Cobra à source laser ont été installés à contre sur des structures d’une hauteur de 16 à 18 mètres, et utilisés le plus souvent en Beam. L’intention était de créer un « cocon lumineux » autour des mille choristes, et d’avoir un visuel aussi large que possible de la scène », explique Guillaume Fournier.
« Les Khamsin assuraient la face des choristes et celle des danseurs qui se mêlaient au public et se produisaient sur le devant de la scène. Les profiles Perseo ont été utilisés en latéral pour éclairer les zones qui ne sont pas accessibles depuis la face, et aussi pour ajouter de la couleur aux choristes. »
Ayrton CobraAyrton Khamsin
Les résultats ont été manifestement très satisfaisants et efficaces : « Lors de l’ouverture du spectacle, lorsque les Beam des Cobra ont fait leur première apparition avec un effet de mouvement très dynamique, on pouvait entendre le souffle du public, suivi d’une grande salve d’applaudissements. »
« Si les projecteurs Ayrton conviennent si bien aux Fous Chantants, précise Guillaume Fournier c’est bien sûr parce que la longue portée et l’angle du faisceau du Cobra sont uniques, mais nous avons également été très satisfaits de l’effet des faisceaux « laser » mobiles dans la fumée. Le rendu visuel est très différent de ce que nous pourrions obtenir avec un Beam standard à led ou à lampe. »
« Nous apprécions également beaucoup la précision des Perseo et Khamsin, ainsi que la qualité générale de leur lumière. Ils sont particulièrement adaptés à l’éclairage de face et fonctionnent aussi parfaitement avec la vidéo. »
Guillaume Fournier affirme que la programmation des projecteurs est très simple, mais ils auraient aimé avoir plus de temps pour faire connaissance avec le Cobra. « Nous n’avons eu qu’un aperçu des capacités du Cobra, mais nous avons déjà pu constater qu’il est très puissant et plein de surprises. »
Le mercredi 7 décembre, Robe vous invite toutes et tous à ses happy hours de Noël.
L’équipe Robe France, Jacky Fregonese (société Loct’ambule), ses deux filles, vous donnent rendez-vous à Villepinte pour découvrir les dernières nouveautés Robe TX1 PosiProfile et TetraX.
Et en dégustant de délicieuses flammekueches soigneusement préparées par le chef alsacien Jacky dans un food truck flambant neuf ! Le tout arrosé d’un petit verre de vin chaud aux épices et/ou de bières artisanales. Bûche et chocolats pour le dessert.
2022 a vu le retour de Soprano avec son Chasseur d’Étoiles Tour dans 5 stades dont le Matmut à Bordeaux. Nous avons eu le plaisir d’y être accueillis par Aymeric Sorriaux, le Directeur technique de la tournée via sa société Teckoff ainsi que par les équipes de Dushow et Alabama, pour une longue journée où nous avons pu faire le plein d’idées, de compétence et de talent.
Une vue du Matmut Atlantique, le stade de Bordeaux transformé en Arena a ciel ouvert. On devine à gauche les dais couvrant la régie HF et retours et tout au fond ceux du mix face et des lumières/vidéo. Entre autres.
La matière est telle que nous vous proposons 2 reportages à la taille d’un événement impressionnant. Cette première partie parle du son avec la diffusion, le mix face, le mix retours immersif et la HF. Dans quelques jours on vous offrira un second reportage tout aussi dense si ce n’est plus, car il fera la part belle aux éclairages, à la vidéo, au Smode, aux écrans mobiles et aux effets en tous genres.
Notre arrivée au Matmut se fait sous la pluie, froide et insistante, une fois n’est pas coutume en ce mois de juin 2022. Comme toujours avec Soprano, la technique est très présente et grâce au talent de Julien Mairesse, les huit tours et la scène centrale, composent un ensemble utile pour porter l’éclairage, la vidéo et le son, mais aussi pour accompagner l’artiste dans sa proposition artistique.
Un coup de fil pour le sortir de sa tanière qu’on devine derrière lui et un sonore : « mais qu’est-ce que tu fais là » passé, on retrouve l’humour et la gentillesse de Wilfried Mautret. Sa compétence aussi.
Quelques pistes du virtual jouées avec une bonne pression par une partie de la diffusion, laissent apprécier le casse-tête qu’est la sonorisation d’un stade. Les réflexions sont dures et vilaines, mais seront heureusement masquées par la qualité et le nombre des points sonores (seule une partie du système joue), et par des gradins et un parterre combles.
Notre balade en liberté même si humide nous conduit à la régie son d’où l’on extirpe un Wilfried Mautret plus souriant que jamais. Il a conçu le gros système de cette tournée des stades avec son binôme Christophe Chapuis qui connait bien L-Acoustics tourne depuis pas mal d’années avec Soprano et a des relations de confiance avec l’artiste comme avec toute l’équipe.
Sous des trombes d’eau, une des quatre tours portant le système principal et les subs. Comment s’y retrouver ? la présence de K1. Les rappels n’ont « que » K2.
SLU : C’est vivant un stade…
Wilfried Mautret : Ahh oui, et chacun a sa couleur, son TR, ses réflexions. Marseille, Lyon…Ici ce serait bien pour un stade, le toit micro-perforé est utile, s’il n’y avait tout ce verre. (soupir)
SLU : Tu as conçu le système de cette tournée, c’est le même partout ?
Wilfried Mautret : Oui, pour ces 6 dates on déploie la même scène centrale, huit tours qui portent le bois et l’éclairage/vidéo dont 4 principales et 4 délais, et 4 passerelles appelées bras qui relient les tours proches et distantes avec la scène. Au-delà des tours, il y a beaucoup de débouchage qu’on détaillera plus tard.
SLU : Pourquoi plus tard ;0)
Wilfried Mautret : OK ! Chaque bras dispose de six X15 soit 24 en tout. Autour de la scène on a 4 paires de stacks composés d’un gauche/droite de 3 SB18 en montage cardio et 2 Kara.
Les 4 tours encerclant la scène et portant le système principal en K1+K2. Si vous regardez attentivement on devine à l’intérieur des pointillés rouges, les stacks de 3 SB18 et les 2 Kara.
SLU : Pour le système c’est plus compliqué
Wilfried Mautret : Un peu. On a sur les tours 5-6-7 et 8 dites Mains et collées à la scène, quatre gauche / droite / sub. Sur les tours 1-2-3-4 dites Rappels et placées au bout des bras, quatre gauche / droite. Les systèmes diffèrent légèrement pour les Mains. Sur les 2 points de diffusion principaux équipées pour le champ proche il y a 8 K1 prolongés par 8 K2 et pour le champ lointain, 10 K1 et 8 K2. A ces têtes et par tour, s’ajoutent 15 KS28 en ligne cardioïde.
Les 4 tours de rappels sans subs et uniquement constituées de K2.
Pour les Rappels on a 8 fois la même configuration de 16 K2 à raison de 2 lignes par tour, une en Side et une en Virage.
On fait à tête reposée un rapide calcul et on tombe sur des chiffres qui donnent le tournis, n’oubliez pas votre baudrier ! 192 K2, 72 K1, 60 KS28, 24 SB18, 16 Kara et 24 X15. N’oublions pas non plus les 164 LA12X et les 4 x 125T et 4 x 63T pour gaver tout ce petit monde d’électrons à musique !
La puissance de deux lignes du système Main tirant à 90° l’une de l’autre et montrant l’importance d’avoir plus de K1 pour aller taper loin dans les virages derrière les buts et moins pour les grands côtés dits side. Remarquez aussi la vaste zone où viendront s’encastrer pile poil les délais en K2.
SLU : Ça ne doit pas être facile d’être en phase partout, les distances sont grandes…
Wilfried Mautret : C’est le problème des stades, tu as beau faire des mesures, tu es obligé de faire des choix et les zones de compromis sont tellement grandes… L’autre souci c’est que nous avons un carré au centre avec les tours 5, 6, 7, 8 mais enchâssé dans un rectangle avec les 1, 2, 3 et 4 donc, comme on n’est pas aligné sur deux cercles concentriques, le calage temporel s’avère délicat entre la longueur et la largeur.
La couverture d’un des 4 points de délai identiques et composés de deux lignes de 16 K2 venant parfaitement remplir les virages.
Avec Christophe Chapuis avec qui on a fait le design, on a fait le choix de considérer les délais en K2 comme une source unique et de ne pas délayer différemment entre les lignes. Ce qu’on aurait gagné sur le K1, on l’aurait perdu entre les K2. Ça reste malgré tout intéressant dans les trois quarts du stade (On confirme NDR) puisqu’avec ces délais on se rapproche des virages qui sont très loin de la scène et ont parfois une visibilité moins bonne.
Une des tours de délai complètement découverte. L’écran vidéo est tout en bas.
SLU : Pas de K1-SB ?
Wilfried Mautret : Non, on fait tout avec les K1 et les K2, plus les KS28 bien sûr. Le bas est suffisant comme ça et porte bien avec les 4 lignes de subs. A Lausanne on a sorti un peu moins de bois vu la configuration du stade sinon, on accroche tout.
SLU : Ils sont longs tes arrays, elles portent lourd les tours…
Wilfried Mautret : On n’a aucun problème avec la charge mais plus avec la prise au vent. On ne pouvait pas en mettre plus sans se compliquer la vie d’un point de vue légal donc on roule comme-ça et c’est très bien.
SLU : Sur les 8 tours un carré formé par 4 écrans ajourés monte et descend en passant devant les lignes…
Wilfried Mautret : Ouai (rires) Je ne vais pas te mentir, il se passe quand même quelque chose. Plus que les divers panneaux reliés entre eux qui forment les écrans et qui sont bien ajourés, ce sont les cadres de ces écrans.
Ils sont plus épais et plus rigides et provoquent une baisse dans l’extrême aigu. Notre chance réside dans la qualité d’une image qui bouge et qui est diffusée dans un écran qui bouge lui aussi et capte l’attention des spectateurs. Du coup je pense que personne ne se rend compte que le son change un petit peu à chaque passage.
Les écrans en position médiane, les boîtes du bas sont masquées.
SLU : Et préparer une égalisation que tu rentres en crossfade à chaque arrivée de l’écran ?
Wilfried Mautret : Il y a 8 écrans qui bougent indépendamment les uns des autres, parfois ils montent jusqu’en haut, parfois s’arrêtent à la moitié, bref, il faudrait un suivi mât par mât et en fonction de la quantité de masquage, non, ce n’est pas faisable. Nos camarades d’Indo ont pu travailler une préaccentuation car il n’y a qu’un point d’émission derrière un écran tubulaire, nous c’est fois 8 et ça bouge sans cesse (rires !)
Le montage cardioïde d’une des 4 lignes de subs et comme nous l’a dit Will : « Les subs ont beau être très espacés, la directivité étant gérée à la fois verticalement par la ligne et horizontalement par le preset cardio, on obtient une pomme à toutes les fréquences et comme elles sont ouvertes à 45°, on réduit d’autant l’interaction.
SLU : Tu nous expliques tes 4 lignes de subs ?
Wilfried Mautret : Le montage cardioïde déjà évite d’envoyer trop d’énergie sur scène. Il y a 60 subs qui l’entourent… Le ratio est d’un reverse pour trois subs et c’est le montage idéal. Ensuite on a cherché à être un peu directifs pour aller dans la longueur. Enfin on n’a pas joué sur le lobe en délayant les subs. Le résultat est bon et c’est pour ça qu’on n’a pas trop chargé au sol. On a juste les 8 stacks en SB18, car moins t’en mets…
SLU : Plus t’en as. (sourire) Combien de semi-remorques pour le son ?
Wilfried Mautret : On en a 5. Une semi-remorque par bras main + délai plus les régies et tout le reste…En tout il y en a 35 sur la route.
La couverture des 4 tours principales en K1 et K2. Sans parler de trous, il y a de la place pour les délais.Les voici les délais. Will a par ailleurs fait le choix d’inverser le gauche droite entre Mains et Délais. N’oubliez pas les renforts au sol, qui complètent le dispositif et ne sont pas montrés ici.
SLU : Comment gères-tu les liaisons entre la régie son et les points amplis ?
Wilfried Mautret : Avec un réseau AVB doublé en analogique et transporté en Dante avant de repasser en analogique pour attaquer les LA12X.
SLU : Vous avez quoi comme switches AVB ?
Wilfried Mautret : On est en Luminex et ça marche très bien car ce sont des gens vraiment orientés spectacle qui comprennent tout de suite de ce dont on parle et leur soft de management Araneo, c’est juste redoutable.
SLU : Vous partagez la fibre avec les lumières ?
Wilfried Mautret : Oui, on a des MTP-24 qui partent des régies mais on ne mutualise pas. Chacun a ses brins qui sont redispatchés sous la scène. Je ne suis pas trop pour la mutualisation même si sur des shows de plus petite taille cela se fait, en revanche se passer des brins dans une fibre, bien évidemment! Le risque de la mutualisation c’est la perte d’un switch au travers duquel passent trop d’infos. Tu me diras aussi qu’un show où il n’y a plus de son, ou alors plus de lumière et de vidéo…
Le synoptique de la distribution de l’AVB et du Dante / Analogique en spare entre la régie FOH (double switch à gauche) et les 8 points amplis à la verticale de chaque tour et matérialisés par une paire de Gigacore, un pour l’AVB et l’autre pour l’analogique une fois le Dante converti à l’aide d’une carte Avio.
SLU : Toute la partie réseau tu l’as…
Wilfried Mautret : Faite avec Christophe Chapuis ! Je l’ai rencontré l’année dernière sur la tournée d’été de Soprano et comme il est aussi très bon en diff, je lui ai proposé qu’on fasse ça tous les deux. Il y a aussi Marco Saby qui a la main sur le réseau dans son ensemble et qui assure vraiment. Je peux te dire qu’il n’est pas près de manquer de boulot Marco, car sur des tournées de cette taille avec autant de corps de métier entre son, éclairage, machinerie, vidéo pour ne citer qu’eux, il vaut mieux avoir quelqu’un de 100% dédié à ça. (Marco répondra à nos questions dans le prochain épisode dédié aux lights).
La boucle Optocore comme si vous y étiez et volée sur l’écran de Wilfried !
SLU : La régie retour et HF est placée face à la scène mais loin de ta régie son qui est dans un des virages. Comment véhicules-tu les signaux ?
Wilfried Mautret : On a une boucle Optocore qui passe des SD-Racks aux deux consoles DiGiCo et chacun se sert de ce dont il a besoin et injecte ce qu’il faut dedans. L’idéal pour de grandes distances.
On quitte les tribunes où Wil nous a raconté son bois pour rejoindre la régie son en compagnie d’Olivier Dulion qui mixe la face et Christophe Chapuis qui complète l’équipe, et pas qu’un peu !
Mais avant de lui donner la parole, écoutons Aymeric Sorriaux qui a emmené un JRI de France Bleu Gironde en haut d’une nacelle pour quelques mots sous le soleil et une vue imprenable sur le Matmut Atlantique
Olivier Dulion : On a deux SD-Rack sous la scène pour tous les signaux analogiques et en général tout ce qui arrive ou aboutit à la scène, il y en a un troisième avec des cartes AES à la régie retours / HF pour récupérer les micros Shure Axient Digital et alimenter les émetteurs ears Wysicom de Pascal Rossi.
Toujours sur la boucle Optocore on a une Orange Box et enfin, revenons sous la scène, on a un DD4 Optocore pour récupérer les flux MADI en provenance des Ableton Live main et spare pour les séquences, et enfin le Time-Code qui fait tout bouger y compris, je crois, dans la maison d’à côté (le dais où se trouve la régie Lumière, Smode etc.) La console face sort en AES que nous passons avec P1 en AVB.
Les trois lanciers de la régie FOH. De gauche à droite Olivier Dulion, Christophe Chapuis et Wilfried qui se demande si on ne s’est pas déjà vu quelque part.
SLU : Et le second P1 ?
Christophe Chapuis : Il nous sert à créer la redondance entre AVB et analogique, une bascule qui se fait automatiquement dans les contrôleurs L-Acoustics. Ce 2ème P1 reçoit un flux analogique de la console d’Oliver mais aussi de celle mixant la première partie. Ce même P1 ressort en analogique vers un Dante Avio.
Il n’était pas question de véhiculer de l’analogique sur de telles distances, c’est donc en Dante que le signal de secours arrive dans chaque point d’amplis et est distribué par un ensemble de switches PoE, en sortie desquels d’autres Dante Avio restituent de l’analogique pour attaquer les contrôleurs.
SLU : Qui clocke l’ensemble ?
Christophe Chapuis : La boucle Optocore. On ne pouvait pas laisser les deux Live le faire. Sous la scène où se trouve la régie Ableton, deux MadiFace servent de cartes son pour les Live Main et Spare, et ce sont ces deux cartes qui alimentent la boucle Optocore via un DD4. Comme cette même boucle « traverse » le SD-Rack, c’est ce dernier qui donne l’horloge aux MadiFace.
La régie FOH avec dans le rack de gauche les effets en rack d’Olivier et dans celui à droite, le drive. Tout à droite et dans le -petit- écran, le LA Network Manager d’un -gros- système.
SLU : Tu n’accompagnes pas Sopra depuis très longtemps…
Olivier Dulion : Non c’est récent mais je suis très content d’être tombé sur cette équipe de gens dont j’en connaissais certains depuis pas mal de temps Cela fait 27 ans que je mixe retours et face et c’est lors d’un passage avec Aya Nakamura aux Francos où mon mix a été entendu par des membres de l’équipe de Soprano et a plu, du coup, me voilà sur les Stades.
SLU : Et des lieux de cette taille c’est nouveau pour toi ?
Olivier Dulion : A la face oui, mais avec Bruel, du moins ses guest, j’ai déjà mixe des retours au Stade Pierre Mauroy à Lille. Pour en revenir à ta question, un stade c’est spécial même si le design de la diffusion permet d’avoir un ratio important de direct et ce, je crois à peu près partout, notamment grâce aux K2. Juste à Lausanne, j’ai mixé avec un slap back très audible et un peu moins de réverbération.
Christophe Chapuis : On vient de Lyon ou le RT60 est de 4 secondes et Marseille où on est proche de 7, de ce point de vue, Bordeaux s’en sort très bien pour sa taille sauf dans le grave où ça traine plus qu’ailleurs.
Une vue du show. Parler d’un stade comble n’est pas un vain mot puisque cette image a été prise depuis le « bureau » bordelais d’Olivier Dulion.
SLU : Du coup vous jouez à combien ?
Wilfried Mautret : Raisonnable, dans les 96 dbA. C’est un spectacle et un public familial, on n’est pas là pour mettre à donf tout le temps. Il faut trouver un niveau acceptable pour passer un peu le champ réverbéré sans faire mal, tout en étant intelligible et surtout sans trop exciter le lieu. Le compromis pas évident à trouver. (sourires)
La version plug sur UAD-2 du célèbre Distressor, pour la peine coupé en deux. En dessous on aperçoit le museau du Precision De-Esser.
SLU : le patch est de combien ?
Christophe Chapuis : On tourne à un peu plus de cent avec les ambiances, les mix entre les consoles et d’autres babioles, mais en sources pures on en a 69 dont par exemple 25 lignes pour l’Ableton et des guitares en stéréo, des claviers en stéréo, en fait c’est ce qui fait grimper le nombre. On n’a que 31 sources.
SLU : Il y a des particularités dans le mix de Soprano ?
Olivier Dulion : Il faut suivre les niveaux entre les instruments joués en vrai et ce qui sort du Live, avec parfois des priorités à l’un ou l’autre. La voix de Sopra dispose d’une compression parallèle avec un Distressor sur UAD-2, et comme ça brille souvent un petit peu, on a deux dé-esseurs aussi en plug. Pour les frangins et Florian Rossi (un des deux musiciens) j’ai une plate EMT et puis…
Trois jolis périphériques, deux processeurs Bricasti et tout en haut le désormais classique Fusion de SSL.
SLU : Attends une seconde; elles servent à quoi alors tes deux Bricasti M7 si tu émules tout ?
Olivier Dulion : Pas tout, j’en ai une avec une réverbe longue et une courte en permanence sur la voix de Sopra. Parfois les deux ensemble.
SLU : Mais des belles réverbes comme ça dans des stades…
Olivier Dulion : Bon, c’est vrai qu’ici elles ne sont pas indispensables et qu’au Vélodrome le VCA est resté assez bas (rires) du coup je m’en sers aussi en tant qu’effets sur certains titres où il faut encore prolonger certaines notes comme sur Coeurdonnier.
SLU : Est-ce que le Distressor en plug est l’équivalent du vrai à l’oreille ?
Olivier Dulion : Noooon, mais c’est vachement bien foutu et ça fait deux boulots à la fois. J’ai peu d’effets en hardware et pourtant je viens d’en rentrer un pour redonner du volume à une chanteuse et éviter les accrochages, le Primary Source Enhancer de Neve Portico. Je l’ai vu avec l’ingé de Tears for Fears et ça marche car au-delà de faire reculer l’accrochage, ça nettoie bien la pollution des premiers rangs. En plug dans la CL5 c’est moins bien…Peut être sur Rivage ça marche mieux.
SLU : A propos de consoles, pourquoi DiGiCo ?
Olivier Dulion : Le gars qui bossait avant était sur une SSL et Pascal aux retours aussi. Pour simplifier j’ai continué avec. Quand plus tard j’ai pu choisir, j’ai demandé DiGiCo car la SSL est bien, mais plus difficile à bosser. Comme Pascal souhaitait avoir une Quantum, on en a profité pour mettre en œuvre une boucle Optocore. Avec les consoles il y a toujours moins bien et mieux, mais c’est tellement subjectif. Toutes marchent avec les Midas peut être un peu plus typées que les autres ce qui n’est pas un défaut !
SLU : Pourquoi deux consoles à la face ?
Olivier Dulion : J’ai préféré que la console de la première partie soit complément autonome d’autant qu’elle fait aussi les retours depuis la face et les Berywam qui sont champions du monde de beatboxing nécessitent des traitements spécifiques qui auraient demandé que je câble et décâble des trucs. On n’est jamais trop prudent !
SLU : Virtual ?
Olivier Dulion : Bien sûr. Le montage me permet d’abord de vérifier que tout marche et je peux recaler notamment mes dé-esseurs et mes réverbes. Je fais ça avec une paire de 108P et un sub que je démonte avant le show. Bien entendu certains réglages sont à confirmer le soir sur le gros système (sourires) car on ne détache pas les éléments les uns des autres en finesse dans un stade par rapport à une écoute de proximité !
Julien Mairesse, l’homme qui parle à l’oreille des artistes, et parfois aussi aux dictaphones des journalistes…
Et là, Julien Mairesse arrive tel Zorro, sans se presser mais avec un sourire éclairant son visage et trahissant le plaisir d’enfin retrouver son boulot et servir encore mieux Soprano, sans limitations de jauge, sans masques et sans tubas !
Julien assure la scénographie, la mise en scène du show et aussi la direction artistique. Il nous propose une visite de la scène telle qu’il l’a conçue et qui commence à sécher, la pluie ayant cessé d’arroser le Matmut Atlantique.
Julien Mairesse : La mise en scène est généreuse et à la mesure des stades. Au centre on a une tournette, un lift et 8 écrans qui n’ont de cesse de monter et descendre. Les artistes, Soprano en particulier, peuvent arpenter les 4 bras et se balader sur scène à 360°.
L’objectif de départ est que personne ne soit oublié où qu’il soit et Sopra est l’un des rares artistes capables d’accueillir la proposition et de la nourrir par le mouvement, la générosité et le talent, sans jamais pouvoir s’adosser à un décor.
Le haut du plateau. On devine à gauche la tournette ainsi que la fosse bâchée où… (chuut, on ne spoile pas) A droite une des trois fosses où opèrent les musiciens, chacune disposant d’une trappe menant aux « coulisses » au niveau du sol.
J’ai comptabilisé chaque mouvement de l’équipe artistique pour faire en sorte que chaque zone du stade ait le même nombre de rendez-vous avec les artistes. Des escaliers et des trappes permettent à toute l’équipe artistique de se déplacer sur et sous la scène plus facilement.
SLU : Est-ce que dans un stade les arbitrages sur la nature et le nombre d’effets visuels est plus complexe ?
Julien Mairesse : Forcément. Quand on a cinq effets sur scène et qu’on veut les déporter au plus près des gradins, il n’y en aura plus qu’un pour le même prix, car cela va démultiplier le câblage et la manutention à cause des distances qui sont gigantesques. Cela va se révéler en plus chronophage. En stade encore plus qu’ailleurs, tu mesures toutes tes décisions et tu apprends à prioriser en favorisant l’efficacité du show dans son ensemble quitte à sacrifier un effet ponctuel qui va assécher ton budget.
Le show vient de débuter et, lumière du jour oblige, tout ce qui peut fumer fume, éclairer éclaire, sonner sonne, danser danse et chanter chante…
Dans ce type de lieu il faut y aller en puissance et générosité à la fois pour capter l’attention d’un très grand nombre de spectateurs et les servir de ton mieux tant qu’il ne fait pas nuit. Ce n’est qu’à ce moment-là que tu peux te reposer un peu sur l’aspect onirique du show.
SLU : Les flammes en tête de mât…
Julien Mairesse : Ça marche bien et on peut y aller sans danger contrairement à celles sous les catwalk où pour chaque tir, les étapes de sécurité sont nombreuses et le risque toujours possible malgré la somme de précautions que nous prenons. Les Grenoblois de Live Fx ont été sélectionnés parmi trois boîtes en vertu de la qualité de leurs idées et de leurs propositions sur des scenarii précis. Ce sont eux aussi qui ont fourni les machines à fumée qui animent les écrans mobiles pour donner corps à l’histoire de l’atterrissage de la fusée en début de spectacle et aussi pour me permettre des changements à vue et quasiment en plein jour.
La puissance évocatrice des torches complétées dans leur effet par les écrans vidéo, y compris les 4 ceinturant la scène.
SLU : Tes débuts en pro dans les équipes du Stade de France te servent…
Julien Mairesse : Bien sûr, je connais un peu l’exercice et j’ai pris comme gabarit le terrain de football qui est le fil rouge de chaque stade, qu’il soit olympique ou pas, et qui est le même partout. J’ai une tendresse pour le SDF car venant de ma province, c’est là-bas que j’ai débuté dans le métier.
Julien Mairesse et Aymeric Sorriaux. Vous avez demandé la technique, ne quittez pas…
J’ai quoi qu’il en soit intérêt à être performant dans cet exercice puisque la semaine dernière on jouait au Vélodrome et Dadju passait au Parc des Princes et ce soir où l’on va jouer à Bordeaux, j’ai Vitaa et Slimane qui se produisent au Stade Pierre Mauroy de Lille. Un problème de riche (rires !)
Malgré le volume de son récepteur HF au minimum et le mobile sur vibreur, on comprend qu’il faut rendre Julien à ses équipes. On en profite pour aller rendre visite aux retours où officie Pascal Rossi avec la complicité d’Eddy Lavillunière et d’Anthony Joppien. C’est sous leur dais que se trouve aussi la HFferie au grand complet et une surprise qui botte manifestement Pascal, une matrice immersive Klang.
SLU : Pourquoi et comment en es-tu venu à choisir d’utiliser une matrice immersive Klang pour cette tournée ?
De gauche à droite Eddy Lavillunière en charge de la HF, Pascal Rossi ingé son retours et Anthony Joppien assistant retours.
Pascal Rossi : Ça fait un petit moment que je mixe pour des ears et quand dans les musiques nouvelles tu te retrouves avec beaucoup de pistes et d’informations simultanées, avoir la possibilité de les gérer autrement et mieux, c’est très agréable. Je connaissais l’existence de ce système via leur démo qui est très bien faite. J’ai donc profité de la tournée des festivals qui a précédé celle des stades pour prendre une matrice chez Dushow et l’essayer sans pour autant donner son mix aux artistes.
La DMI-Klang ou comment pouvoir alimenter 16 paires d’oreilles avec un mix issu de 64 signaux a 48 ou 96 kHz avec une latence d’un quart de milliseconde.
Comme je trouvais ça intéressant, pour lancer les stades j’ai troqué ma SSL pour une DiGiCo afin de bénéficier de la commande avec l’écosystème Klang et j’ai travaillé sur des virtuals pour bien l’avoir en main. Lorsque j’ai montré le principe à Sopra, il a écouté et il a immédiatement adopté le système. L’avantage évident est de trouver de la place pour l’ensemble des sources et de dégager la voix.
L’intégration entre la matrice et la console est parfaite depuis l’entrée de Klang dans le groupe Audiotonix.
SLU : La voix justement, elle garde son impact et sa précision ?
Pascal Rossi : Il trouve qu’elle sonne très bien. J’ai dû à un moment revenir au mix stéréo à cause d’un bug réglé depuis, Sopra m’a tout de suite demandé de remonter sa voix. C’est donc vrai qu’on mixe moins fort quand on entend mieux. C’est super et selon moi, c’est l’avenir des ears. La voix par exemple tu peux la placer pile au centre et spatialiser les autres sources tout autour en jouant en plus sur l’élévation. Bien sûr que la hauteur est un « truc » mais ça marche.
SLU : Pas d’artefacts ou d’étrangetés dans le rendu ?
Pascal Rossi : Non et de toute façon les avantages dépassent largement les inconvénients. Même la latence n’atteint que 0,25 msec.
SLU : De quelle version de moteur disposes-tu ?
Pascal Rossi : La carte DMI-Klang dans une OrangeBox.
SLU : Comment cela se fait-il que vous soyez devant la scène et pas en dessous ?
Pascal Rossi : Il n’y a pas assez de place et de hauteur, ce n’est pas très étanche et il y a déjà plein de monde qui a besoin d’être au plus près du plateau. On est bien ici.
Les dix émetteurs ears MTK952 Wisycom et les deux combineurs CSI16T/W en mode 4×4 vers 1. Il faut donc 5 antennes pour récupérer le signal en sortie des combineurs. Qui dit 4 émetteurs dit une atténuation de 6 dB, soit une puissance de sortie de 1 watt par MTK952.
SLU : Tes ears sont en Wisycom…
Eddy Lavillunière : Oui, j’ai besoin de puissance car les bras et donc les artistes vont loin et les antennes d’émission sont au-dessus de nos têtes. Pour ne courir aucun risque, j’émets à 200 mW, cette puissance étant celle à la sortie de l’antenne via le combineur Wisycom et pas ce que sort l’émetteur double MTK952. En plus la qualité audio de ces liaisons ears est très bonne. On rentre en AES dans les émetteurs et le système DDS numérique donne une séparation stéréo de 70 dB avec un multi-compandeur sur DSP.
Toujours pour garantir des transmissions robustes, on a des liaisons micro Axient Digital en exploitant le mode Quadversity, à savoir d’utiliser deux paires d’antennes séparées sur les 4 entrées HF des récepteurs quadruples AD4Q de Shure, et cela pour avoir plus de sécurité qu’en simple Diversity qui n’en exploite que deux. (Cela réduit de moitié le nombre de liaisons utilisables avec un récepteur AD4Q NDR) Une paire d’antennes est au-dessus de nous et la seconde déportée par de la fibre en Wisycom, est placée de l’autre côté de la scène.
Portées par des pieds télescopiques, l’ensemble des antennes Wisycom d’émission et de réception placées au-dessus des dais face à la scène. Ne manquent que celles déportées par la fibre et placées à l’opposé dans le stade.L’ensemble des récepteurs. Sept AD4Q Shure, ce qui en Quadversity correspond à 14 liaisons et en dessous trois EM3732 Sennheiser bénéficiant de la matrice MAT288 placée au-dessus et dédiés à 6 liaisons « techniques et prod » dont les micros d’Aymeric Sorriaux ou de Julien Mairesse pour n’en citer que deux. Dans ce même rack on trouve un combineur/splitteur SPL2216, un splitteur large bande SPL218AW et le transmetteur/récepteur fibre MFL RRTT équipé afin de recevoir et transmettre.
SLU : Il y a aussi des récepteurs Sennheiser, ils passent par tes aériens Wisycom ?
Eddy Lavillunière : Oui, il s’agit de six micros de com qui sont aussi très importants et qu’il n’est pas question de perdre quand les émetteurs passent par exemple sous la scène.
Grâce à une matrice MAT288, je récupère les deux paires d’antennes AB et CD et je les somme pour alimenter les récepteurs EM3732 après une adaptation du plan qui n’est pas le même. C’est cette même matrice qui me permet de faire des scans à partir des antennes locales, ou de celles placées de l’autre côté du stade.
Et le show fut
La pluie ayant définitivement quitté la ville de Bordeaux, les dais protégeant les régies sont repliés et le spectacle peut démarrer sous un ciel assagi mais où les étoiles ont du mal à se montrer. C’est qu’il fait encore sacrément jour au Matmut, fin juin oblige.
Comme toujours avec Soprano, des familles entières attendent que le show démarre.
Ce qui s’annonce comme un show total, est fidèle à sa réputation, c’est gros, un peu bavard, très bon enfant et ça emporte tout sur son passage, surtout la morosité. C’est vrai, la masse du public absorbe le son et après quelques titres, on en oublie les réflexions, les petites interférences entre Main et Delay dues au carré dans un rectangle et le TR du stade.
Soprano arpentant les bras de l’immense dispositif créé pour lui permettre d’aller au plus près de son public. Pour ceux qui ne le voient pas, un cadreur et une paluche sur une longue perche alimentent Roman Fortune, le réalisateur en direct des images projetées sur les écrans. Pas l’once d’un accrochage durant ces longues balades au plus près des boites les plus basses.
Ça sonne bien avec du grave qui tape et qui porte, merci les 15’’ et 12’’des K1 et K2, sans parler des 4 lignes cardio de KS28 qui délivrent un extrême grave très précis et beaucoup plus ferme que ce qu’offrait le couple SB28 et LA-8.
Pour les avoir entendus plus tôt dans la journée, les rappels en K2 ne sont pas un luxe et donnent un son full range qui fait la joie des moins bien placés, du coup on peut être loin, dans un virage ou tout là-haut, on en a pour son argent.
Enfin bravo et merci à Olivier Dulion de tenir ses niveaux et de laisser s’exprimer Soprano et ses frères sans jamais passer en force. Son mix est très bien construit et tire idéalement parti des 16 lignes de diff et de l’acoustique si particulière des lieux.
On reviendra dans peu de temps sur ce show pour parler du travail sur les lumières de Victorien Cayzeele, mais aussi sur la vidéo réalisée par Roman Fortune et masterisée au Smode, capable à la fois d’être belle, utile et entrainante grâce aux écrans mobiles. Enfin sachez que Soprano repart en 2023 sur les routes pour 44 grosses dates dont un Stade de France le 6 mai.
Mikki Kunttu, le concepteur lumière et visualiste le plus célèbre de Finlande, a célébré son 50e anniversaire en organisant une fête de quatre jours, « In the Light Mikki Kunttu », au Tampere Hall.
Le festival a salué la carrière impressionnante et diversifiée de Kunttu avec, entre autres, un concert « The Planets » donné par l’orchestre philharmonique de Tampere, une soirée de gala, une exposition et un séminaire professionnel. Pour « The Planets », Kunttu a utilisé 58 Mini Xtylos HPE de Claypaky, un partenaire de l’anniversaire.
Kunttu est un concepteur lumière, de décors et de contenus vidéo pour les arts visuels et du spectacle, ainsi que pour le spectacle vivant et la télévision. Il est connu comme visualiste et concepteur lumière pour le Cirque du Soleil, a dirigé la visualisation de la série Ring de l’Opéra national et a travaillé comme visualiste sur le concours Eurovision de la chanson.
Pour la partie concert de « In the Light Mikki Kunttu », l’orchestre philharmonique de Tampere s’est attaqué au chef-d’œuvre en sept parties de Gustav Holst, « Les Planètes », l’une des compositions classiques les plus connues du siècle dernier. Il a servi de toile à Kunttu pour peindre avec la lumière et captiver le public. Pour l’aider à atteindre son objectif visuel, 58 Mini Xtylos Claypaky ont été utilisés. Leurs faisceaux dynamiques de couleurs vives et leur vitesse ont mis en valeur ce voyage interplanétaire.
« Au cœur de la conception se trouvait une surface de projection circulaire sur laquelle était également intégrée une pièce de décor spéciale », explique Kunttu, les projections représentant chaque planète unique.
« La vidéo ne devait cependant pas être l’élément principal de cette conception. L’élément principal était l’éclairage, et en particulier les nouvelles sources laser de Claypaky. La disponibilité de la nouvelle gamme Xtylos tombait à point nommé pour cette production, car c’était exactement le type de source que je recherchais. »
Kunttu a positionné les luminaires à contre. 30 luminaires Mini Xtylos étaient accrochés sur une cerce de 6 mètres de diamètre et 28 sur des structures en échelle.
« J’ai été très, très satisfait du Mini Xtylos », rapporte Kunttu. « Il est incroyablement puissant au regard de sa petite taille. Sa spécialité est que son faisceau se situe directement dans la ligue des poids lourds. C’est l’outil parfait lorsque ce type de faisceau à fort contraste est nécessaire, c’est vraiment un nouveau Sharpy. Si un faisceau de type laser est ce que vous recherchez, le Mini Xtylos vous l’offre à 100 %. Je vais certainement l’ajouter à ma boîte à outils ! »
Il ajoute que « le soutien de Marco Zucchinali, Concepteur lumière, a été sensationnel tout au long de la production. Dès le début, je me suis dit que j’aimerais bien recommencer avec des orchestres différents. » Kunttu a assuré la conception, la programmation et l’exploitation de l’éclairage et de la vidéo pour « Les planètes » avec Pekka Korpi, chef de l’éclairage pour Akuntehdas/Tampere Hall et Matias Ojanen, chef de la vidéo pour Akuntehdas/Tampere Hall.
On Stage est la nouvelle filiale du Groupe Novelty-Magnum-Dushow. L’offre de structure déjà proposée dans les différentes filiales du Groupe, s’est vue complétée en décembre 2021 par l’acquisition de la société SMTC dirigée par Sébastien Corneil.
Sébastien Corneil
A présent, l’ensemble des structures scéniques sont regroupées sous la marque ON STAGE, réparties au sein de quatre parcs importants dans l’hexagone avec des échafaudages et des scènes couvertes.
– 4 sites – 1 bureau d’étude et de validation
Centralisation des demandes : – sur [email protected] – Ou par tél au +33 1 60 13 88 90
ON STAGE répondra ainsi à la demande des clients sur les produits particuliers du secteur du Live et du Festival, mais aussi du sur-mesure.
L-Acoustics annonce la création d’une nouvelle organisation commerciale qui permettra à l’entreprise de concrétiser sa vision ambitieuse : offrir les meilleures expériences audio au public du monde entier grâce à une innovation technologique constante, au développement de produits et à la transmission des connaissances.
Réputée pour créer les outils qui permettent d’obtenir des performances audio exceptionnelles, la société est désormais prête à offrir un support commercial encore plus performant à ses partenaires et clients internationaux sur divers marchés et territoires.
Laurent Vaissié, PDG de L-Acoustics.
La nouvelle organisation commerciale de L-Acoustics se concentre sur la stratégie de vente, le développement commercial et la mise en place de circuits de vente territoriaux.
Sous la direction de Laurent Vaissié, PDG de L-Acoustics, la nouvelle équipe sera répartie en trois divisions : – Les ventes et les activités de vente se concentreront sur le développement des circuits de vente régionaux ; – l’équipe de développement commercial se concentrera sur le développement de l’expertise commerciale et de l’approche des utilisateurs finaux sur les marchés clés verticaux ; – et l’équipe de direction de la stratégie développera des stratégies de pénétration des marchés à moyen et long terme et des partenariats clés, tout en gérant la planification des ressources et la veille commerciale.
Jochen Frohn
La nouvelle organisation voit le jour après le départ à la retraite du directeur général du développement commercial, Jochen Frohn, qui, au cours des 14 dernières années, a défini la stratégie de l’équipe de vente dans le monde. M. Frohn laisse un héritage de performances et de résultats records, tout en ayant développé des équipes talentueuses.
» Jochen a aidé L-Acoustics à mettre en place l’organisation commerciale la plus solide du secteur, centrée sur la croissance à long terme, le développement de relations solides avec les clients et l’offre d’un support de la marque et de performances de premier ordre. Nous lui sommes reconnaissants pour sa contribution inestimable », a exprimé M. Vaissié.
« Après deux années de préparation en travaillant avec Jochen et notre équipe sur cette transition, je suis heureux d’annoncer la nouvelle organisation commerciale, qui a été conçue pour soutenir la demande exceptionnelle du marché et réaliser notre projet à long terme. »
De gauche à droite : BJ Shaver, directeur des ventes, Amériques ; David Cooper, directeur des ventes, APAC ; Nick Fichte, directeur des ventes, L-Acoustics Creations et Jacob Barfoed, directeur monde des ventes et des opérations commerciales.
À la tête de la nouvelle division des ventes et des opérations commerciales, Jacob Barfoed a été promu au poste de directeur mondial des ventes et des opérations commerciales.
Après avoir rejoint L-Acoustics au début de l’année pour diriger les ventes de la société dans la région EMEA, M. Barfoed est désormais chargé de diriger les équipes de vente des territoires, ainsi que les équipes de coordination des ventes et de service et support à la clientèle.
Jacob Barfoed, Directeur monde des ventes et des opérations commerciales.
Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il sera responsable de la productivité et de l’efficacité globales de l’organisation des ventes territoriales et de la croissance des ventes, tout en établissant et en gérant des relations commerciales à long terme avec les clients clés du réseau mondial de L-Acoustics.
M. Barfoed apporte une plus-value unique à son poste grâce à ses 20 ans d’expérience chez Sony Professional, où il a acquis une connaissance approfondie de la clientèle, des canaux de distribution et de l’environnement commercial général de l’industrie audiovisuelle professionnelle. « C’est un honneur de poursuivre la mission de Jochen et de diriger cette équipe de professionnels talentueux qui ont prouvé leur capacité à générer une croissance soutenue », déclare M. Barfoed. « Cette nouvelle organisation augmente nos forces et permet à l’équipe d’approfondir ses relations avec ses partenaires, ses clients et ses utilisateurs finaux sur divers marchés clés à travers le monde. M. Barfoed est épaulé par David Cooper, directeur des ventes APAC, et BJ Shaver, directeur des ventes Amériques, et continuera à assurer le soutien des opérations de vente EMEA pendant que la société complète sa recherche pour pourvoir le poste de directeur des ventes EMEA.
Également rattaché à Barfoed, Nick Fichte a été promu au poste de directeur des ventes de L-Acoustics Creations. Nouvellement intégré à la division des ventes mondiales, Fichte sera le fer de lance de la stratégie de vente mondiale et du développement du réseau d’intégrateurs certifiés de L-Acoustics Creations, qui connaît une croissance rapide, en favorisant une progression ambitieuse sur les marchés résidentiel, naval et architectural. Avant de rejoindre L-Acoustics en 2020, Fichte était responsable des ventes dans le développement des activités résidentielles chez Crestron.
Oksana Mudrak, Responsable mondial de la coordination des ventes.
Au sein de la division Ventes et opérations commerciales, Oksana Mudrak prend le rôle de Responsable monde de la coordination des ventes, gérant les très efficaces équipes multiculturelles de soutien aux ventes dans les régions APAC, Amériques et EMEA. Mudrak harmonisera et renforcera les normes de coordination des ventes de L-Acoustics dans le monde entier afin de continuer à garantir un niveau élevé de satisfaction des clients.
» Cette nouvelle organisation axée sur les partenaires renforcera notre engagement sur les trois marchés régionaux, développera la présence de notre réseau au niveau mondial et nous permettra de renforcer le soutien commercial à notre réseau de fournisseurs certifiés L-Acoustics « , conclut M. Vaissié.
Les Rolling Stones ont pris la route cet été en Europe avec un nouveau show, SIXTY, pour célébrer leur 60e anniversaire. Le concert a bénéficié d’une nouvelle scénographie de Stufish et du design lumière de Patrick Woodroffe, concepteur lumière et directeur créatif des Stones depuis plus de 40 ans.
« Lorsque vous concevez une tournée européenne, vous devez tenir compte du vaste éventail de conditions météorologiques que vous pouvez rencontrer au cours de l’été, des belles journées ensoleillées aux tempêtes de fin du monde », explique Terry Cook, concepteur lumière associé de Woodroffe Bassett Designs. « Un créneau dans lequel Ayrton a maintenant une renommée est celui des luminaires IP65 de haute puissance comme le Perseo Profile. Nous en avons installé 83 sur la scène. Nous avions déjà utilisé ces machines sur de nombreux spectacles et constaté qu’ils étaient lumineux et fiables. »
« Pour la première fois, nous avons spécifié 10 unités Ayrton Domino LT associés à Follow-Me. Il s’agit du nouveau projecteur longue portée de la gamme Domino, et il est également classé IP, ce qui élimine les problèmes de météo. Nos tours d’éclairage n’ayant pas toujours la même position d’un lieu à l’autre, nous avons trouvé le Domino LT très utile et performant. » Douze autres Domino LT ont également été choisis pour des positions exposées aux intempéries sur le pont de face, tous fournis par Neg Earth Lights.
« Avec une nouvelle conception scénique et d’éclairage pour le Sixty Tour, Patrick et Terry (Cook) ont profité de l’occasion pour ajouter beaucoup plus de Perseo et de Domino LT à la conception », explique le directeur de l’éclairage des Rolling Stones, Ethan Weber. « Presque tout ce qui est exposé aux intempéries et/ou difficile d’accès est maintenant un produit Ayrton. Presque tous les projecteurs qui sont déterminants pour le show sont maintenant des Ayrton en raison de leur intensité, de leur fiabilité et de leur classement IP65. »
Neuf profiles Perseo sont accrochés à l’extrémité de neuf structures en forme de doigts et sont utilisés pour éclairer les musiciens ; trente-six autres sont installés sur deux paires d’échelles au niveau de la scène et au milieu/bas de la scène, et 42 profiles Perseo sont positionnés au sol, 24 sur les ailes scéniques gauche et droite, et 18 derrière le groupe. Douze des Domino LT sont également placés sur le plancher de la scène, six par côté pour éclairer le bandeau.
« Les Perseo au sol sont tous destinés au wash et aux effets », explique Weber. « Ils sont excellents. Lumineux, gradation douce, bon mélange de couleurs, étendue de zoom impressionnante… La setlist des Stones ne comprend pas souvent de titres qui se prêtent à l’utilisation de gobos, mais nous avons quelques tableaux à motifs et j’ai été impressionné par la sélection de gobos. »
« Les Domino LT de contre et de l’avant-scène sont utilisés pour éclairer les parties supérieures du décor de fond de scène. Nous n’utilisons pas beaucoup leurs capacités d’effets, mais leur intensité, leur zoom, leurs couteaux et, encore une fois, ils sont fiables. »
Perseo ProfileDomino LT
« Leur source LED est également très importante pour nous. On ne nous a pas demandé de rendre compte de notre consommation d’énergie, mais moralement, c’est certainement un pas dans la bonne direction. Le fait que nos seules consommations d’énergie significatives soient celles des tests du système, des séances de concentration/programmation nocturnes et du déroulement du concert, contribue largement à apaiser ma conscience morale. »
Les 10 Domino LT utilisés comme poursuites avec le système Follow-Me sont montés sur deux des tours de l’avant-scène, avec une distance de projection moyenne de 38,5 mètres. Les cinq opérateurs de poursuite à distance sont maintenant positionnés plus confortablement dans la régie avec l’équipe lumière.
« C’était notre première tournée avec des poursuites à distance, une décision importante pour nous », déclare Weber. « Nos poursuites standards, empilées par 4, à gauche et à droite, m’ont toujours dérangé. Tous les projecteurs, sauf ceux du haut, étaient trop bas et éclairaient trop large. Il existe depuis quelques années des systèmes qui pourraient probablement faire l’affaire, mais c’est la combinaison de l’intensité et, surtout, de l’indice de protection IP des Domino LT qui nous a convaincus. »
« Lors de ma première discussion avec Keith Johnson, notre chef d’équipe, je lui ai demandé s’il allait les protéger contre les intempéries « au cas où ». Il a répondu ‘non’. J’étais un peu inquiet jusqu’à la première grosse pluie, puis je n’y ai plus pensé. »
La tournée européenne de 14 dates dans des stades a débuté à Madrid le 1er juin et s’est terminée le 3 août à Berlin.
Zone est une série de matrices audio DSP avec une configuration avancée via WebApp. Elles sont faciles à installer, intuitives à utiliser et comprennent des versions amplifiées et non amplifiées à 4 ou 8 zones.
WebApp met la technologie de la série des matrices Zone à la portée de l’utilisateur final. Traditionnellement, le contrôle et le fonctionnement en général des systèmes de sonorisation commerciaux ont été un casse-tête pour de nombreux utilisateurs, qui voulaient simplement que le système fonctionne. WebApp met entre les mains des installateurs toutes les fonctionnalités dont ils ont besoin, ainsi que la possibilité de proposer un contrôle intuitif et sans effort au client final.
Avec ses commandes optimisées pour les écrans tactiles, la WebApp est conçue pour être facile à utiliser sur n’importe quel appareil. L’interface responsive et intuitive présente les commandes fondamentales dans un format propre et accessible, les niveaux plus complexes et verrouillables du système étant uniquement disponibles pour les intégrateurs et les gestionnaires de systèmes.
La configuration complète du système peut être réalisée par l’intermédiaire de WebApp, avec des duckers, des EQ, des limiteurs, un matriçage sophistiqué des signaux, des presets programmables, des actions programmées et bien plus encore. WebApp permet également d’enregistrer les fichiers de configuration de la série Zone et de les reproduire facilement dans des installations multi-sites.
La vidéo de prise en main de WebApp
La version 1.0 est maintenant disponible en téléchargement sur le site Web d’Optimal Audio et offre de nouvelles fonctionnalités, des paramètres audio et une interface utilisateur améliorée (Téléchargez avec le lien Ici).
Les intégrateurs peuvent désormais masquer les zones inutilisées afin de créer une interface plus efficace. Ils ont également la possibilité, dans chaque page de paramètres de zone, de masquer les sources de la liste de sélection et les commandes de volume des micros. En fin de compte, l’utilisateur final n’aura plus que le nom de la zone et le réglage du volume – rien de plus simple.
En plus de l’égaliseur 3 bandes qui fonctionne avec les presets des enceintes, un égaliseur 3 bandes supplémentaire est maintenant disponible pour les intégrateurs sur chaque sortie, les 8 ligne et les 8 ampli. Les paires de sorties prennent également en charge, de manière indépendante, un mode pont à la fois pour les basses impédances et pour les enceintes 70V à haute impédance, et les presets incluent désormais les Sub 10 et Sub 15.
L’égalisation micro.
Pour l’intégrateur, un affichage plus clair de la bande d’égalisation fixe a été ajouté à tous les égaliseurs micro. Pour faciliter la navigation et le déclenchement des presets, l’icône de lancement est désormais identifiée.
La liste des presets peut être réorganisée en mode édition et permet de créer une liste cohérente des presets disponibles. La page de l’intégrateur dispose également d’une nouvelle vue des niveaux qui inclut le DSP pour visualiser le flux de signaux du système en un seul endroit.
Enfin, l’OSC (Open Sound Control) permet de piloter Zone à partir de contrôleurs tiers. Dans les versions précédentes, seul le contrôle des routines par message UDP était disponible, mais la V1.0 ajoute le support du contrôle des paramètres de Zone par UDP et TCP. Cette version comprend une collection de fichiers de design pour TouchOSC afin de démontrer l’utilisation du contrôle OSC. Ils donnent des exemples pour chaque paramètre, statut et nom pour servir de base à des panneaux de contrôle adaptés à l’application souhaitée.
Matt Rowe
Pour résumer, Matt Rowe, Head of Engineering, commente : « WebApp est notre formule secrète pour le succès de l’éco-système d’Optimal Audio, et avec cette dernière version, nous avons étendu les possibilités pour les intégrateurs de systèmes tout en améliorant la simplicité qui peut être présentée à l’utilisateur. »
Après 20 ans d’expérience dans le secteur de la lumière professionnelle, Éric Leroy intègre l’équipe française de ETC, en qualité de coordinateur de projets, pour accompagner l’expansion de la marque sur tous les segments de marché concernés par les produits du fabricant américains.
Pour Nicolas Da Canal, responsable des ventes en France : « Eric dispose d’une sérieuse expérience de professionnel de la lumière dans tous les secteurs que nous fournissons, aussi bien le théâtre, les concerts et tournées et même l’architectural. C’est important pour nous, car nous avons un large catalogue de solutions et nous voulons mettre de véritables professionnels au contact de nos clients. »
Éric Leroy
Titulaire d’un DMA régie lumière, Eric a d’abord intégré une compagnie de théâtre avant de choisir le statut qu’intermittent pour travailler sur des concerts au service de plusieurs prestataires de l’ouest de la France.
Durant son parcours, Éric a porté de nombreuses casquettes : de la programmation d’automates pour l’éclairage architectural avec Lumières Utiles à chef de projet pour une société de drones, en passant par les postes de chef électro au festival d’Arts Lyriques d’Aix en Provence, rédacteur technique pour la presse spécialisée, et même formateur pour plusieurs consoles lumière, dont l’Eos.
C’est d’ailleurs l’un des points qui a permis à Éric d’intégrer la famille ETC avant même ce recrutement. Il maîtrise aussi bien un pupitre Eos qu’une console Hog (qu’il affectionne depuis la Hog2). Il dispensait jusqu’à aujourd’hui des formations console pour Staff à Nantes ou plus récemment pour Arkalya. Il a même été pupitreur à plusieurs reprises sur des salons en free-lance pour ETC. Il a, à ce titre, été invité en 2019 au siège de ETC à Middleton dans le Wisconsin pour assister à CUE, le programme de conférences internationales de ETC sur ses différents produits et technologies.
« A chaque occasion de travail, ou simplement d’échanges avec ETC, que ce soit avec l’équipe française, européenne ou américaine, j’ai été en relation avec des gens respectueux et humains. Et les produits sont à l’image des gens qui les conçoivent : d’une très grande qualité, avec un véritable respect pour les notions de couleurs, aussi bien dans les projecteurs que les consoles. C’est rassurant d’aller à la rencontre des utilisateurs avec sérénité. Je connais bien la gamme, aussi bien les produits pensés pour le théâtre que ceux plus orientés tournée et évènementiel. Depuis la sortie du Cyberlight ou des consoles Congo, j’ai fait du chemin avec ces produits et je suis heureux d’intégrer pleinement l’équipe ETC aujourd’hui. »
ETC mise donc sur une équipe de professionnels pour présenter ses produits et accompagner les utilisateurs, à l’instar de Philippe Roy, plus connu sous le nom de Pilou, le premier FPC de la filiale française qui connaît très bien Éric. Les deux compères ont d’ailleurs fait quelques opérations ensemble comme l’année dernière pour les nuits de Nemaus, Pilou à la régie lumière et Éric responsable réseau.
Atika El Sayed, directrice générale de ETC France conclut justement en rappelant que plusieurs recrutements sont en cours : « Nous sommes en pleine progression depuis la création de la filiale il y a 4 ans. Du chemin a été parcouru et nous nous réjouissons de notre succès dans le domaine du théâtre, mais nous savons qu’il nous reste beaucoup à faire dans les domaines du touring et de l’architectural. Comme Nicolas le dit, il n’est pas simple de trouver de véritables professionnels pour composer l’équipe mais nous continuons de chercher les meilleurs talents. J’invite d’ailleurs les futurs candidats à visiter notre site et à postuler ! » Trois postes sont en effet disponibles ici
Claypaky lance une barre de leds à 8 sources motorisées en tilt sur 220° et indépendantes. En attendant plus de détails, regardez cette vidéo. Les effets volumétriques en 3D sont spectaculaires.
Shure lance AD600, son nouveau gestionnaire numérique du spectre. Encore plus puissant et réactif avec l’analyse continue en temps réel, une plage de fréquences étendue (174 MHz – 2 GHz) et un confort d’exploitation optimisé, le successeur numérique de l’AXT600 est un outil inestimable pour les professionnels de l’audiovisuel naviguant dans un spectre UHF de plus en plus encombré.
La famille Axient Digital avec désormais son gestionnaire de spectre Digital AD600.
Disposant des technologies les plus modernes, l’AD600 facilite la planification et la gestion de la coordination des fréquences dans les applications audio professionnelles les plus exigeantes comme le broadcast, le théâtre, l’événementiel d’entreprise ou encore les productions live. L’AD600 s’inscrit dans la tradition des solutions sans fil haut de gamme de Shure afin de permettre aux professionnels de l’audiovisuel de relever avec succès les défis que pose un environnement RF de plus en plus complexe.
Un seul outil pour coordonner en temps réel l’ensemble des fréquences
Il peut arriver qu’en plein milieu d’un opéra, d’un discours politique ou d’un spectacle, l’équipe technique soit confrontée à des interférences remettant en cause le bon déroulement d’un événement qui ne peut tolérer la moindre défaillance sonore. C’est pourquoi les professionnels de l’audiovisuel ont besoin de pouvoir compter sur un outil qui leur permette de continuer à opérer sur des fréquences fiables et à gagner en réactivité.
Pour cela, Shure propose son nouveau gestionnaire de spectre Axient® Digital AD600 qui couvre une plage de fréquences beaucoup plus large que son prédécesseur analogique allant de 174 MHz jusqu’à 2 GHz et qui analyse le spectre UHF en temps réel pour permettre au système HF de détecter les artefacts, de changer instantanément de fréquence utilisée (s’il s’agit d’Axient Digital) ou de se voir recommander une autre fréquence de secours (système tiers). Pendant toute la durée de l’événement, l’AD600 contrôle toutes les fréquences, non seulement celles utilisées mais aussi celles de réserve. Il permet l’écoute pendant le scan et démodule l’analogique et Axient Digital en modes standard et HD.
Tuomo George-Tolonen, Senior Director Pro Audio, Western Europe, chez Shure.
« Les équipements audio sans fil jouent un rôle essentiel dans un large éventail de productions, de la télévision au théâtre, en passant par les festivals. Plus le nombre de canaux sans fil augmente, plus la coordination est complexe et plus il faut s’assurer que tout se passe bien pendant l’événement.
Sans parler des risques d’interférence possibles en raison d’un autre appareil sans fil non coordonné qui fonctionnerait sur une fréquence proche de l’une de celles utilisées. Face à ces deux situations, l’AD600 se révèle un outil indispensable pour permettre aux ingénieurs du son et aux techniciens de naviguer dans un spectre UHF encombré.
Que vous travailliez avec Axient Digital ou un autre système sans fil, nous sommes convaincus, chez Shure, que l’AD600 saura satisfaire les besoins des productions les plus exigeantes pour continuer à faire face aux évolutions techniques qui affectent profondément notre industrie », explique Tuomo George-Tolonen, Senior Director Pro Audio, Western Europe, chez Shure.
L’AD600 offre de multiples options de couverture grâce à ses six entrées d’antenne pour une configuration encore plus flexible, ce qui permet non seulement l’analyse de plusieurs zones mais aussi de différents types de matériel avec un seul et même outil. Contrairement à son prédécesseur, le nouveau gestionnaire numérique de spectre de Shure bénéficie également d’une option d’alimentation en courant continu pour la production nomade et d’un port USB pour exporter, importer ou enregistrer des sauvegardes de scans, des journaux d’événements et d’autres données importantes. La connectivité Dante permet une surveillance audio avancée du réseau.
La face arrière de l’AD600 avec les 6 entrées pour autant d’antennes.
Equipé d’un grand écran couleur de 6,6 pouces en façade, l’AD600 facilite la visualisation des informations. Il est également compatible avec Shure Wireless Workbench, ce qui étend les possibilités de contrôle et de surveillance pour les utilisateurs. AD600 intègre la technologie ShowLink® qui offre un contrôle en temps réel de tous les paramètres de l’émetteur pour une coordination simplifiée des fréquences utilisées, quel que soit l’environnement RF. Grâce à la fonction de coordination guidée, les utilisateurs peuvent planifier, scanner et déployer des fréquences sur l’ensemble de leur système sans fil, ou effectuer une analyse plus approfondie pour un contrôle complet dans des environnements RF complexes.
Thomas Delory, Channel Manager Pro Audio, Shure France.
« En adéquation avec les technologies et les contraintes actuelles, le gestionnaire numérique de spectre AD600 répertorie des plages de fréquences sûres, indispensables au bon déroulement de tout type d’événements : festival tournée, comédie musicale, tournage complexe, discours de présentation d’un dirigeant politique ou d’entreprise…
Le scan se fait désormais en temps réel lorsqu’il fallait compter entre une et deux minutes auparavant. Et une ou deux minutes, ce peut être très long en cas de coupure ou de perturbation HF. Le scan peut même être effectué simultanément sur plusieurs zones d’exploitation avec un même appareil ! Ce qui est sûr, c’est que grâce à une plage HF beaucoup plus large, l’AD600 ouvre le champ des possibles en termes d’applications », précise Thomas Delory, Channel Manager Pro Audio, Shure France.
– Coordination RF avancée et complète de votre réseau – Scan rapide et en temps réel pour trouver les fréquences disponibles et surveiller l’activité HF – Grand écran couleur de 6,6 pouces pour visualiser et analyser le spectre UHF – Coordination guidée de la HF pour économiser du temps dans les environnements HF difficiles – Outils de visualisation, d’analyse et d’écoute de l’activité HF – 174 MHz à 2 GHz pour la prise en charge de plusieurs bandes de fréquences – 6 connexions d’antenne pour prendre en charge la couverture de plusieurs antennes et zones – Capture et stockage des données pour archiver les informations HF à des fins d’analyse – Fonctionnement en réseau pour les déploiements de systèmes à grande échelle – Connexions USB pour le stockage des analyses, des journaux d’événements et d’autres données. – Compatible Dante pour une supervision audio avancée de votre réseau – Compatible avec Wireless Workbench pour étendre les options de contrôle et de surveillance – Options d’alimentation : courant alternatif et courant continu
Les nouvelles fonctionnalités de l’AD600 ont déjà été éprouvées lors d’événements de grande ampleur, tels que la compétition internationale d’athlétisme qui s’est tenue à Tokyo l’été dernier. A cette occasion, le coordinateur RF Steve Caldwell a fait confiance à l’AD600 et au fleuron des systèmes numériques sans fil Axient Digital pour parer à une des situations RF les plus exigeantes au monde.
Deux récepteurs quadruples AD4Q, le nouveau gestionnaire de spectre AD600 et un intrus, enfin, presque, un émetteur pour ears PSM1000.
« À mon avis, le principal atout de l’AD600 réside dans sa capacité à échantillonner jusqu’à six sources d’antenne différentes simultanément. Cela m’a permis de voir des niveaux comparables de quatre entrées d’antenne distinctes (fonction Quadversity du système Axient Digital) et de deux antennes large bande localisées », confie Steve Caldwell, coordinateur RF. « Cette capacité à comparer les six antennes discrètes a permis de localiser assez précisément n’importe quel émetteur dans le stade de Tokyo. Comme les six antennes variaient à la fois en termes d’emplacement et de directivité, y compris deux antennes situées de l’autre côté du stade sur un réseau RF sur fibre (RFoF), la capacité à localiser un émetteur en se basant uniquement sur le RSSI était remarquablement précise. »
5 teintes de leds, un zoom 5° – 50°, 4 couteaux, 3 lentilles de sortie, 2 accessoires gobos, 1 projecteur ! Le projecteur T11 de Robe allie à la fois puissance et finesse. Avec une multitude d’accessoires et d’innovations, le T11 est beaucoup plus qu’une simple découpe.
Le nouveau projecteur Robe de la série T arrive au moment où de plus en plus de salles et de prestataires cherchent des solutions à la fois durables et économiques pour passer tout leur parc de matériel en sources leds. Il est vrai qu’entre la fin annoncée des lampes halogènes et l’augmentation vertigineuse du tarif de l’électricité, les motivations sont nombreuses. Robe, qui a compris très tôt que la led allait devenir une source d’avenir, Maîtrise parfaitement le sujet.
Costaud à l’extérieur mais rempli de finesses à l’intérieur !
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A la source
Chez Robe, La série T n’est pas une arme cybernétique destinée à donner le contrôle de la terre aux machines, mais bien un groupe de projecteurs développés pour le théâtre, la télévision et le cinéma. Le cadre de ses applications, à mon avis bien plus large, concerne une majorité de prestations et c’est ce qui le rend particulièrement intéressant à la fois pour les salles et les parcs de location.
Le projecteur T11 est avant tout une source led MSL™ (Multi-Spectral Light), une innovation qui permet d’optimiser la luminosité des moteurs leds utilisant plusieurs couleurs en synthèse additive, 5 teintes RGBAL pour le T11. La technologie MSL répartit la lumière émise de manière égale sur toute la courbe de Planck, offrant ainsi une large gamme de couleurs et une gamme complète de blancs.
Le moteur de leds du T11 et la puce NFC.
Ce moteur led répond également à la technologie TE (Transferable LED Engine) moteur interchangeable, qui procure aux sources comme le T11 une longévité pratiquement infinie. Robe va encore plus loin dans sa politique écologique et propose un retour gratuit des moteurs usagés afin de les reconditionner pour les proposer des prix attractifs. Avec l’augmentation des prix, la longévité et les coûts d’entretien sont devenus des points clés dans les études d’investissements.
De plus, la fonction NFC (Near Field Communication), permet d’analyser les données de la source led hors secteur, autrement dit même si les projecteurs sont rangés sur les étagères ! On accède à l’historique complet du moteur, y compris le numéro de série, le nombre d’heures d’alimentation, le temps d’utilisation adaptatif/relatif, la dérive de puissance du moteur, ainsi qu’un historique des projecteurs dans lesquels le moteur a été utilisé.
De quoi conserver un enregistrement précis de chaque moteur, mais aussi de connaître ses performances avant installation, ce qui en fait l’outil parfait lors de la préparation des projecteurs pour la location. Un autre avantage, et non des moindre du T11, est que l’on peut le transformer très rapidement en découpe, Fresnel ou PC. Il existe 3 optiques différentes fixées par 4 vis.
Les optiques découpe, Fresnel et PC du T11.
A l’atelier
Comparé à une découpe traditionnelle, le T11 garde son train optique zoom, focus, couteaux et frost, quelle que soit la lentille choisie. Ce n’est pas une révolution mais cela apporte un potentiel que l’esprit inventif des concepteurs saura mettre à profit.
Sous le capot, un savant mélange entre découpe traditionnelle et outils modernes.
Un module optionnel permet d’ajouter l’iris motorisé, la roue de 3 gobos fixes et celle de 2 gobos tournants pour créer des effets originaux quelle que soit la lentille PC ou Fresnel.
Les réglages de l’ouverture et du net.
Par contre, pour les réglages, on garde nos habitudes manuelles. J’ai apprécié que les boutons du zoom et du focus soient du même côté. C’est un détail qui offre un accès visuel aux réglages et les facilite.
La manette des couteaux empruntée aux projecteurs motorisés.
Robe a conservé le système du module couteaux de ses projecteurs motorisés assurant translation et rotation. Le placement des couteaux est donc facile et fluide.
L’insertion du Frost se fait manuellement en tirant sur la tige située sur le dessus du capot (à surveiller lors du démontage et du transport). La R&D a prévu un support aimanté qui permet d’interchanger rapidement les différents diffuseurs.
Le T11 est vendu avec 2 frosts, et 6 autres sont disponibles en option. Un second support aimanté ajouté dans le nez du projecteur sert de rangement à un second filtre.
Un frost inséré dans le train optique.Une bonne astuce pour garder un second filtre en réserve.
Pour terminer avec les réglages, le serrage de la lyre est efficace. Un support a été conçu pour transformer la découpe T11 en poursuite, ce qui devrait intéresser les salles de petite et moyenne jauge, les loueurs qui ont des prestations dans ce type de salles et les plateaux vidéo.
Le support qui permet de transformer la découpe en poursuite…… avec un petit contrôleur DMX, commandée depuis la console, ou via les molettes de contrôle (en mode FollowSpot), une solution pratique et peu onéreuse pour une poursuite led RGBAL.
Ce n’est sûrement pas l’option qui sera la plus utilisée mais je la trouve intéressante car elle apporte une solution poursuite peu coûteuse et encore plus de polyvalence à ce projecteur dont les qualités sont un atout pour cette utilisation.
Le système de refroidissement, efficace et discret.
Collé à la matrice de led, on trouve le radiateur à caloduc chargé de refroidir les 86 leds. Traversé par un circuit contenant un liquide caloporteur, est refroidi par deux ventilateurs ultra-silencieux. Robe ayant une grande expérience de ce type de source, a pu développer ce système de refroidissement qui permet au T11 de ne pas dépasser 32 dB à pleine puissance en mode Standard.
A la console
C’est à l’arrière du projecteur que l’on l’accède à la configuration et au contrôle du projecteur, ainsi qu’à la connectique. Le menu utilise un écran et 4 boutons de navigation. Comme sur la plupart des appareils de dernière génération, la majorité des options du menu est accessible via un canal DMX.
Le T11 dispose de nombreuses fonctions comme la simulation d’une source halogène avec une variation des blancs de 2700K à 4200K et le choix entre 5 puissances différentes de 750 à 2 500 W. Il est aussi possible de changer la fréquence d’alimentation des leds pour éviter le scintillement des images d’une caméra vidéo. Chez Robe cette fonction s’appelle CPulse. Pour une utilisation sans contrôleur, on peut programmer puis restituer 3 programmes différents. 4 molettes rotatives entourent l’écran. Elles servent au contrôle manuel du projecteur. Le menu propose plusieurs modes qui vont assigner des fonctions différentes aux boutons. C’est là que se réside le mode poursuite.
La connectique loge sous la partie contrôle : 2 connecteurs powerCON TRUE1 mâle et femelle pour l’alimentation et le renvoi vers un autre projecteur, deux XLR5 (In et Out) pour le signal DMX et une RJ45 pour les protocoles ArtNet, MA Net, MA Net2 et sACN. On peut aussi connecter un switch « Epass » optionnel qui permettra de conserver le réseau en cas de coupure de l’alimentation du projecteur.
Via la RJ45 on dispose également de la fonction REAP (Robe Ethernet Access Portal) pour accéder aux données internes comme les fonctions d’adressage, de configuration et de diagnostic de l’appareil via le réseau, même en mode DMX. Cela permet de gagner du temps lors de la préparation ou durant la prestation.
Comme le réseau est de plus en plus utilisé, c’est en Art-Net que je décide de tester le T11 (avec l’optique découpe) et je n’ai aucun problème pour connecter le projecteur à la console. Comme je n’ai qu’une source et que « qui peut le plus peut le plus », dans les 8 chartes DMX, je choisis bien sûr la version full options : 16-bit RGBAL + gobos + iris et ses 28 paramètres ! Je m’empresse de monter le dimmer et Hooooo… C’est beau et c’est puissant. Un petit coup de net avec la molette du focus et le faisceau est précis et homogène. Même si je préfère les poignées aux molettes, je n’ai pas de problème avec le zoom et le focus. La plage d’ouvertures est vraiment appréciable et couvre largement les besoins de 99,9 % des prestations.
Le réglage des couteaux est facile, rapide et précis.
L’utilisation du système de couteau est aussi très agréable. Sur les découpes neuves c’est toujours plus simple, mais là je pense que les réglages vont rester fluides beaucoup plus longtemps et ils m’ont semblé aussi plus faciles.
Un petit plus très appréciable est le blocage des couteaux qui permet, entre autres, d’éviter les déréglages si le projecteur est installé sur une structure mobile ou lors de la manipulation d’un autre élément positionné à côté de la source.
La source de 350 W utilise 5 teintes de leds : rouge, vert, bleu, ambre et lime (citron vert). Grâce à un savant dosage et une programmation très précise, la R&D de Robe a créé une source capable de générer des blancs allant de 2700K à 8000K. On a contrôlé les valeurs programmées avec notre spectromètre Minolta CL 500 A et l’on mesure à chaque fois une température de couleur très proche de la valeur indiquée.
Grâce à la fonction « Green correction » on dispose d’un minus / plus green très utile pour la vidéo et la photo. La gestion du système pentachromique est également complète. On peut gérer, en 8 ou 16 bits, les mélanges de couleurs en modes RGB, CMY, RGBAL et même juste blanc variable. Le mélange des couleurs est homogène sur tout le faisceau et la palette se révèle infinie, des pastels les plus clairs aux teintes très saturées. J’ai beaucoup apprécié les couleurs et leur puissance lumineuse.
Un aperçu de l’impressionnante gamme de couleurs du T11.
Comme d’autres projecteurs de la marque tchèque, cette source bénéficie du système DataSwatch. C’est une bibliothèque de jusqu’à 237 teintes calibrées et référencées suivant le nuancier LEE Filter. Il est toujours plus pratique de retrouver des correspondances avec des numéros de gélatines lorsque l’on mélange les sources. Comme il est impossible de satisfaire tout le monde, 10 slots ont été réservés à la fin du paramètre pour pouvoir enregistrer ses propres couleurs. Un plus aussi rare qu’utile.
Il est également très appréciable de pouvoir définir la liaison entre le mélange de couleurs et les macros et encore plus de bénéficier d’un canal DMX dédié. Le paramètre « Colour mix control » est, pour moi, très utile en programmation comme en restitution pour changer à chaque instant l’interaction entre la trichromie (pentachromie) et la roue de couleurs virtuelle. Il est donc possible d’utiliser les couleurs de cette dernière dans les mémoires du show ou de partir d’un slot et l’affiner avec le mélange de couleurs pour trouver la teinte que l’on désire.
J’ai également testé le porte-gobo fixe, très pratique et simple d’utilisation. La projection de gobo se fait sans aberration chromatique.
Roue 1 comportant un gobo fixe.Les 3 gobos fixes sont sur une roue du module optionnel qui intègre également un iris…… et une roue de deux gobo rotatifs.
A la cellule
Derating
Cap sur la courbe de derating qui permet de contrôler la constance du flux par rapport au temps d’allumage à pleine puissance. Pour le T11 réglé en blanc froid au plus proche de la consommation maximum qui produit le flux le plus élevé , l’éclairement se stabilise rapidement avec une atténuation d’environ 7,5 % et varie ensuite entre 1 et 1,5 %.
Faisceau 20°
On profite de ce que le flux soit stabilisé pour faire nos relevés d’éclairement pour un angle de faisceau de 20°. Nous mesurons au centre 3 520 lux après derating (3 800 lux à froid). On effectue ensuite les relevés d’éclairement le long des 4 axes de notre cible tous les 10 cm et notre fichier calcule un flux lumineux de 8 260 lumens (8 900 lumens à froid).
Plus petit net
Si l’on serre au maximum le zoom au plus petit net, 4,6°, nous mesurons 28 900 lux après derating (31 140 lux à froid) au centre et un flux de 5 320 lumens (5 730 lumens à froid).
Plus grand net
A l’inverse, si l’on ouvre au maximum pour avoir le plus grand net – 50,7°, l’éclairement au centre est de 598 lux après derating (650 lux à froid) et le flux atteint 8 350 lumens (9 000 lumens à froid).
Dimmer
Pour terminer les mesures, nous contrôlons le dimmer de 0 à 100 % et de 0 à 10 % en mode Square Low. Dans les deux cas, pas de surprise, cela fait des années que Robe maîtrise parfaitement les sources led.
Courbe de dimmer de 0 à 100 %.Courbe de dimmer de 0 à 10 %.
Cette première découpe fixe à led de Robe est une excellente surprise. Le T11 avec ses différentes optiques est une alternative à n’importe quelle source traditionnelle avec l’avantage de l’amplitude du zoom de 5° à 50° qui ne nécessite pas de changer d’optique. Robe a conçu un projecteur polyvalent capable de satisfaire les prestataires, les lieux de spectacles, les studios vidéo et même les musées.
La matrice de leds et l’optique développées par la marque tchèque fournissent un faisceau lumineux puissant et homogène. La gamme de blancs ainsi que le niveau de vert et le réglage du CRI ainsi que la palette de couleurs devraient ravir les directeurs photos. On sent que ce projecteur a été étudié sous tous les angles en collaboration avec des utilisateurs de terrain. En plus d’avoir un beau rendu, de nombreuses innovations facilitent la vie des techniciens qui doivent tous les jours monter, démonter, régler et entretenir les projecteurs. L’Opéra de Paris en a commandé 300. Il ne vous reste plus qu’à contacter Robe France et demander au plus vite un rendez-vous pour découvrir avec vos yeux les possibilités du T11 !
Cameo présente sa nouvelle série P, une famille de découpes à LED destinée aux professionnels du théâtre, de la télévision et de l’événementiel disponible en versions tungstène, lumière du jour et full colour.
Outre par son rendement lumineux et sa souplesse d’utilisation, la série P impressionne par la qualité de sa lumière avec ses valeurs d’IRC et de TLCI extrêmement élevéesqui garantissent un rendu des couleurs fidèle à la réalité.
Que ce soit pour le théâtre, la télévision ou l’événementiel, les sujets et le décor doivent toujours être parfaitement éclairés pour que les spectateurs et les caméras aient une image parfaite de l’action. L’équipe en charge de mettre en fonctionnement ces projecteurs doivent également pouvoir compter sur la facilité d’installation.
P2 T
La série P comprend les modèles P2 T (Tungstène, 3 200 K), P2 D (Lumière du jour, 5 900 K) et P2 FC (Full-Colour, RGBAL). Avec un flux lumineux capable d’atteindre 17 000 lm (P2 FC), les découpes P2 sont capables de remplacer des découpes traditionnelles à lampe de 1 kW.
P2 D
Elles peuvent également être adaptées aux différentes exigences de la scène grâce à une variété d’objectifs interchangeables disponibles en option, fixes de 19°, 26°, 36° et 50° et zooms 15°-30° et 25°-50°.
En option toujours et pour encore plus de polyvalence, la série P peut être utilisée en combinaison avec le Cameo iDMX Stick qui permet de un contrôle DMX – RDM, sans fil.
P2 FC
Avec le développement de la Série P, Cameo s’est consciemment orienté vers le théâtre et de télévision, tout comme la Série F de projecteurs Fresnelà leds, qui connaissent un grand succès.
Les séries F et P forment donc un excellent duo tant sur le plan visuel que technique grâce à leurs propriétés photométriques et leur éclairage de qualité.
La série P de Cameo devrait être disponible dès décembre 2022.
Dans le cadre du renouvellement de son parc de découpes, l’Opéra National de Paris a commandé 300 découpes T11 Profile et T11 PC qui s’apprêtent à rejoindre les 200 automatiques T1 et T2 Profile déjà en place..
Robe T11
L’ensemble du matériel a été fourni par la société Alterlite. Au même titre que les automatiques, ces découpes seront réparties entre le Palais Garnier et l’Opéra Bastille.
Pour Jacques Giovanangeli, chef de service technique lumière au Palais Garnier : « La découpe T11 réunit tous les critères de qualité et de performance que nous nous étions fixés. Le flux lumineux et la colorimétrie répondent principalement à nos exigences et nous notons le blocage des couteaux qui permet, lors du déplacement des « booms », que ceux-ci ne se dérèglent pas. »
Pour Nicolas Beaud, chef de Service technique lumière à l’Opéra Bastille : « Nous avons fait le choix de remplacer les projecteurs (découpes et PC halogènes) équipant nos tourelles « danse mobiles » par le projecteur T11 de Robe, dans le cadre du plan de modernisation et du passage à la LED du parc de projecteurs scéniques de l’Opéra National de Paris Bastille. La polyvalence du T11 permet d’utiliser un même corps de projecteur en remplaçant la lentille frontale pour obtenir une découpe ou un PC, la qualité de la colorimétrie et le système de couteaux manuels répondant parfaitement à nos besoins très spécifiques. »
Netgear, équipementier réseau mondialement connu, s’est fait remarquer ces dernières années par sa volonté d’offrir des solutions d’architectures réseau puissantes mais faciles d’utilisation aux intégrateurs et utilisateurs de système audiovisuels sur IP.
Son implication dans l’alliance du protocole SDVoE et le développement de la gamme M4250 ont fait de Netgear un acteur maintenant incontournable, principalement dans le monde de l’intégration audiovisuelle.
Alors que le nombre de switches des gammes M4250, M4300 et M4500 déployés dans les secteurs du corporate et de l’installation croit de jour en jour, une pièce au puzzle de l’intégration venait à manquer de plus en plus : un logiciel de contrôle et de supervision dédié à ces gammes respectives.
Pour répondre à ce besoin, Netgear dévoila les prémisses de son nouveau contrôleur logiciel lors de la dernière édition du salon ISE qui se tenait à Barcelone. Le logiciel Engage vient confirmer la volonté de Netgear d’offrir une solution réseau AV complète aux utilisateurs, incluant matériel et logiciel.
A l’heure ou certaines installations audiovisuelles se composent de plusieurs centaines d’appareils, les logiciels de configuration et de surveillance centralisée prennent tout leur sens, et font partie intégrante des nouvelles demandes. Le logiciel s’adresse également aux prestataires techniques désireux de déployer rapidement des infrastructures réseau audiovisuelles.
Amicalement, Netgear nous dévoile ici un aperçu de son futur logiciel de contrôle et de supervision qui sera prochainement disponible.
Lancement du Logiciel
Engage est un logiciel compatible Windows, Mac et bientôt Linux. L’application s’extrait et se lance automatiquement, et ne nécessite pas d’installation. Le logiciel fonctionne sous le principe des sites, un site étant une installation ou un événement comprenant des switches Netgear.
Figure 1. Page de création d’un site (source Netgear).
L’utilisateur devra ensuite sélectionner l’interface réseau qu’il souhaite utiliser pour communiquer avec les switches.
C’est ici qu’arrive un point intéressant : Les switches Netgear sont livrés d’usine sans adresse IP unique, mais possèdent un port de management appelé OoB (Out of Band), qui par défaut est en mode DHCP client, comprendre que le port attend de recevoir une adresse IP depuis un serveur DHCP. Si aucun serveur DHCP n’est présent sur le réseau au démarrage du switch, le port OoB bascule automatiquement sur l’adresse IP par défaut 192.168.0.239.
Figure 2. La page de configuration réseau : ici l’utilisateur peut choisir d’utiliser une adresse IP statique ou dynamique, ou d’activer un serveur DHCP afin de distribuer des adresses IP aux switches (source Netgear).
Les switches possèdent également une interface VLAN 1 de management, également en client DHCP par défaut. Même principe, si aucun serveur DHCP n’est présent sur le réseau, l’interface VLAN 1 de management bascule automatiquement sur l’adresse IP par défaut 168.255.100.100 Depuis l’interface d’ENGAGE, l’utilisateur peut donc créer un serveur DHCP, pour assigner automatiquement des adresses aux switches, et les paramétrer tous ensemble, sans conflit d’adresse IP, très pratique ! Ce serveur DHCP pourra ensuite être désactivé, une fois les adresses IP des switches correctement affectées depuis ENGAGE.
Découverte et ajout des switches
Engage découvrira automatiquement les switches grâce à la technologie uPnP (Universal Plug and Play), et l’utilisateur pourra ainsi aisément les ajouter à son site.
Figure 3. En cliquant sur le bouton « Onboard », l’utilisateur pourra ainsi ajouter les switches à son projet (source Netgear).
Dans sa documentation, Netgear notifie trois scénarios possibles au niveau des mots de passe durant l’ajout des switches dans le site :
– Scénario 1 : Le switch est ajouté avec son mot de passe personnalisé. Après l’ajout, ENGAGE remplace le mot de passe du switch par le mot de passe du site
– Scénario 2 : Le switch est ajouté avec son mot de passe par défaut. Après l’ajout, ENGAGE remplace le mot de passe du switch par le mot de passe du site
– Scénario 3 : Le switch est ajouté avec le mot de passe du site. Le switch doit pour cela avoir le même mot de passe que celui du site, sinon un message d’erreur surgira.
Figure 4. Fenêtre d’ajout d’un switch dans Engage (Source Netgear)
Au moment de l’ajout du switch dans ENGAGE, le logiciel mettra à jour automatiquement le switch. Cette note est importante, il est donc conseillé de ne pas réaliser cette opération durant une phase de production. Engage mémorise également les numéros de série des équipements ajoutés dans un site. Lors du changement d’adresse IP d’un switch, celui-ci n’aura donc pas à être de nouveau ajouté dans le site. Une fois cette opération effectuée, l’utilisateur pourra commencer à configurer tous les switches depuis une seule interface.
Configuration
Figure 5 Cette page montre les équipements ajoutés au site (Source Netgear).
Depuis ENGAGE, l’utilisateur pourra administrer les switches nouvellement ajoutés au site, en leur modifiant l’adresse IP, le nom, etc. Il retrouvera les fonctions communes à la gamme AVLine, à savoir la possibilité d’utiliser des profiles prédéfinies (Audio, Vidéo sur IP, lumière…) pour la création des VLANS, et ce à l’échelle du réseau.
Figure 6. La page des profiles. L’utilisateur peut également créer des profiles sur mesure.Figure 7. L’utilisateur pourra par exemple créer un profil pour Dante, et affecter les ports des switches dans ce VLAN, en lui affectant une couleur pour une meilleure identification (Source Netgear).
Supervision
Un onglet « topology » permet également d’avoir une vision d’ensemble des éléments connectés et de leur statut.
Figure 8. Vue de la topologie du réseau (Source Netgear).
En passant la souris au-dessus des éléments connectés, on obtient des informations comme le nom, l’adresse IP et l’adresse MAC. Lorsqu’il est souhaitable ou nécessaire de mettre à jour les switches d’un réseau, il peut être fastidieux de les mettre à jour un par un, en particulier dans les installations de grandes ampleurs. Engage fourni ici un outil permettant de mettre à jour tous les switches, et ce de manière centralisée.
Figure 9. Outil de mise à jour. On peut voir ici la version de firmware active, et le firmware précédemment installé (Source Netgear).
Même si cette toute première version offre des outils de supervision de base pour les utilisateurs des switches, l’outil se montre convivial, simple d’utilisation, et reste dans la philosophie de configuration initiée avec la gamme M4250.
Les nouveaux et actuels utilisateurs pourront s’appuyer sur ENGAGE pour déployer des architectures réseau puissantes, mais avec un workflow simplifié.
Nous sommes cependant sûrs que les équipes de Netgear apporteront de prochaines mises à jour, avec des fonctionnalités de visualisation des protocoles et services qui sont chers aux administrateurs de réseaux audiovisuels. Nous avons hâte de les tester !