Ad
Accueil Blog Page 45

T11 Robe, une découpe leds “All in One” tout terrain

0
Le meilleur profil du T11.

5 teintes de leds, un zoom 5° – 50°, 4 couteaux, 3 lentilles de sortie, 2 accessoires gobos, 1 projecteur ! Le projecteur T11 de Robe allie à la fois puissance et finesse. Avec une multitude d’accessoires et d’innovations, le T11 est beaucoup plus qu’une simple découpe.

Le nouveau projecteur Robe de la série T arrive au moment où de plus en plus de salles et de prestataires cherchent des solutions à la fois durables et économiques pour passer tout leur parc de matériel en sources leds.
Il est vrai qu’entre la fin annoncée des lampes halogènes et l’augmentation vertigineuse du tarif de l’électricité, les motivations sont nombreuses. Robe, qui a compris très tôt que la led allait devenir une source d’avenir, Maîtrise parfaitement le sujet.


Costaud à l’extérieur mais rempli de finesses à l’intérieur !

[private]


A la source

Chez Robe, La série T n’est pas une arme cybernétique destinée à donner le contrôle de la terre aux machines, mais bien un groupe de projecteurs développés pour le théâtre, la télévision et le cinéma. Le cadre de ses applications, à mon avis bien plus large, concerne une majorité de prestations et c’est ce qui le rend particulièrement intéressant à la fois pour les salles et les parcs de location.

Le projecteur T11 est avant tout une source led MSL™ (Multi-Spectral Light), une innovation qui permet d’optimiser la luminosité des moteurs leds utilisant plusieurs couleurs en synthèse additive, 5 teintes RGBAL pour le T11. La technologie MSL répartit la lumière émise de manière égale sur toute la courbe de Planck, offrant ainsi une large gamme de couleurs et une gamme complète de blancs.

Le moteur de leds du T11 et la puce NFC.

Ce moteur led répond également à la technologie TE (Transferable LED Engine) moteur interchangeable, qui procure aux sources comme le T11 une longévité pratiquement infinie. Robe va encore plus loin dans sa politique écologique et propose un retour gratuit des moteurs usagés afin de les reconditionner pour les proposer des prix attractifs. Avec l’augmentation des prix, la longévité et les coûts d’entretien sont devenus des points clés dans les études d’investissements.

De plus, la fonction NFC (Near Field Communication), permet d’analyser les données de la source led hors secteur, autrement dit même si les projecteurs sont rangés sur les étagères ! On accède à l’historique complet du moteur, y compris le numéro de série, le nombre d’heures d’alimentation, le temps d’utilisation adaptatif/relatif, la dérive de puissance du moteur, ainsi qu’un historique des projecteurs dans lesquels le moteur a été utilisé.

De quoi conserver un enregistrement précis de chaque moteur, mais aussi de connaître ses performances avant installation, ce qui en fait l’outil parfait lors de la préparation des projecteurs pour la location.
Un autre avantage, et non des moindre du T11, est que l’on peut le transformer très rapidement en découpe, Fresnel ou PC. Il existe 3 optiques différentes fixées par 4 vis.

Les optiques découpe, Fresnel et PC du T11.

A l’atelier

Comparé à une découpe traditionnelle, le T11 garde son train optique zoom, focus, couteaux et frost, quelle que soit la lentille choisie. Ce n’est pas une révolution mais cela apporte un potentiel que l’esprit inventif des concepteurs saura mettre à profit.

Sous le capot, un savant mélange entre découpe traditionnelle et outils modernes.

Un module optionnel permet d’ajouter l’iris motorisé, la roue de 3 gobos fixes et celle de 2 gobos tournants pour créer des effets originaux quelle que soit la lentille PC ou Fresnel.

Les réglages de l’ouverture et du net.

Par contre, pour les réglages, on garde nos habitudes manuelles. J’ai apprécié que les boutons du zoom et du focus soient du même côté. C’est un détail qui offre un accès visuel aux réglages et les facilite.


La manette des couteaux empruntée aux projecteurs motorisés.

Robe a conservé le système du module couteaux de ses projecteurs motorisés assurant translation et rotation. Le placement des couteaux est donc facile et fluide.

L’insertion du Frost se fait manuellement en tirant sur la tige située sur le dessus du capot (à surveiller lors du démontage et du transport). La R&D a prévu un support aimanté qui permet d’interchanger rapidement les différents diffuseurs.

Le T11 est vendu avec 2 frosts, et 6 autres sont disponibles en option. Un second support aimanté ajouté dans le nez du projecteur sert de rangement à un second filtre.

Un frost inséré dans le train optique.
Une bonne astuce pour garder un second filtre en réserve.

Pour terminer avec les réglages, le serrage de la lyre est efficace. Un support a été conçu pour transformer la découpe T11 en poursuite, ce qui devrait intéresser les salles de petite et moyenne jauge, les loueurs qui ont des prestations dans ce type de salles et les plateaux vidéo.

Le support qui permet de transformer la découpe en poursuite…
… avec un petit contrôleur DMX, commandée depuis la console, ou via les molettes de contrôle (en mode FollowSpot), une solution pratique et peu onéreuse pour une poursuite led RGBAL.

Ce n’est sûrement pas l’option qui sera la plus utilisée mais je la trouve intéressante car elle apporte une solution poursuite peu coûteuse et encore plus de polyvalence à ce projecteur dont les qualités sont un atout pour cette utilisation.


Le système de refroidissement, efficace et discret.

Collé à la matrice de led, on trouve le radiateur à caloduc chargé de refroidir les 86 leds. Traversé par un circuit contenant un liquide caloporteur, est refroidi par deux ventilateurs ultra-silencieux.
Robe ayant une grande expérience de ce type de source, a pu développer ce système de refroidissement qui permet au T11 de ne pas dépasser 32 dB à pleine puissance en mode Standard.


A la console

C’est à l’arrière du projecteur que l’on l’accède à la configuration et au contrôle du projecteur, ainsi qu’à la connectique. Le menu utilise un écran et 4 boutons de navigation. Comme sur la plupart des appareils de dernière génération, la majorité des options du menu est accessible via un canal DMX.

Le T11 dispose de nombreuses fonctions comme la simulation d’une source halogène avec une variation des blancs de 2700K à 4200K et le choix entre 5 puissances différentes de 750 à 2 500 W. Il est aussi possible de changer la fréquence d’alimentation des leds pour éviter le scintillement des images d’une caméra vidéo. Chez Robe cette fonction s’appelle CPulse.
Pour une utilisation sans contrôleur, on peut programmer puis restituer 3 programmes différents. 4 molettes rotatives entourent l’écran. Elles servent au contrôle manuel du projecteur. Le menu propose plusieurs modes qui vont assigner des fonctions différentes aux boutons. C’est là que se réside le mode poursuite.

La connectique loge sous la partie contrôle : 2 connecteurs powerCON TRUE1 mâle et femelle pour l’alimentation et le renvoi vers un autre projecteur, deux XLR5 (In et Out) pour le signal DMX et une RJ45 pour les protocoles ArtNet, MA Net, MA Net2 et sACN. On peut aussi connecter un switch « Epass » optionnel qui permettra de conserver le réseau en cas de coupure de l’alimentation du projecteur.

Via la RJ45 on dispose également de la fonction REAP (Robe Ethernet Access Portal) pour accéder aux données internes comme les fonctions d’adressage, de configuration et de diagnostic de l’appareil via le réseau, même en mode DMX. Cela permet de gagner du temps lors de la préparation ou durant la prestation.

Comme le réseau est de plus en plus utilisé, c’est en Art-Net que je décide de tester le T11 (avec l’optique découpe) et je n’ai aucun problème pour connecter le projecteur à la console. Comme je n’ai qu’une source et que « qui peut le plus peut le plus », dans les 8 chartes DMX, je choisis bien sûr la version full options : 16-bit RGBAL + gobos + iris et ses 28 paramètres !
Je m’empresse de monter le dimmer et Hooooo… C’est beau et c’est puissant. Un petit coup de net avec la molette du focus et le faisceau est précis et homogène. Même si je préfère les poignées aux molettes, je n’ai pas de problème avec le zoom et le focus. La plage d’ouvertures est vraiment appréciable et couvre largement les besoins de 99,9 % des prestations.

Le réglage des couteaux est facile, rapide et précis.

L’utilisation du système de couteau est aussi très agréable. Sur les découpes neuves c’est toujours plus simple, mais là je pense que les réglages vont rester fluides beaucoup plus longtemps et ils m’ont semblé aussi plus faciles.

Un petit plus très appréciable est le blocage des couteaux qui permet, entre autres, d’éviter les déréglages si le projecteur est installé sur une structure mobile ou lors de la manipulation d’un autre élément positionné à côté de la source.

La source de 350 W utilise 5 teintes de leds : rouge, vert, bleu, ambre et lime (citron vert). Grâce à un savant dosage et une programmation très précise, la R&D de Robe a créé une source capable de générer des blancs allant de 2700K à 8000K. On a contrôlé les valeurs programmées avec notre spectromètre Minolta CL 500 A et l’on mesure à chaque fois une température de couleur très proche de la valeur indiquée.

Grâce à la fonction « Green correction » on dispose d’un minus / plus green très utile pour la vidéo et la photo. La gestion du système pentachromique est également complète. On peut gérer, en 8 ou 16 bits, les mélanges de couleurs en modes RGB, CMY, RGBAL et même juste blanc variable.
Le mélange des couleurs est homogène sur tout le faisceau et la palette se révèle infinie, des pastels les plus clairs aux teintes très saturées. J’ai beaucoup apprécié les couleurs et leur puissance lumineuse.

Un aperçu de l’impressionnante gamme de couleurs du T11.

Comme d’autres projecteurs de la marque tchèque, cette source bénéficie du système DataSwatch. C’est une bibliothèque de jusqu’à 237 teintes calibrées et référencées suivant le nuancier LEE Filter. Il est toujours plus pratique de retrouver des correspondances avec des numéros de gélatines lorsque l’on mélange les sources. Comme il est impossible de satisfaire tout le monde, 10 slots ont été réservés à la fin du paramètre pour pouvoir enregistrer ses propres couleurs. Un plus aussi rare qu’utile.

Il est également très appréciable de pouvoir définir la liaison entre le mélange de couleurs et les macros et encore plus de bénéficier d’un canal DMX dédié. Le paramètre « Colour mix control » est, pour moi, très utile en programmation comme en restitution pour changer à chaque instant l’interaction entre la trichromie (pentachromie) et la roue de couleurs virtuelle. Il est donc possible d’utiliser les couleurs de cette dernière dans les mémoires du show ou de partir d’un slot et l’affiner avec le mélange de couleurs pour trouver la teinte que l’on désire.

J’ai également testé le porte-gobo fixe, très pratique et simple d’utilisation. La projection de gobo se fait sans aberration chromatique.

Roue 1 comportant un gobo fixe.
Les 3 gobos fixes sont sur une roue du module optionnel qui intègre également un iris…
… et une roue de deux gobo rotatifs.

A la cellule

Derating

Cap sur la courbe de derating qui permet de contrôler la constance du flux par rapport au temps d’allumage à pleine puissance.
Pour le T11 réglé en blanc froid au plus proche de la consommation maximum qui produit le flux le plus élevé , l’éclairement se stabilise rapidement avec une atténuation d’environ 7,5 % et varie ensuite entre 1 et 1,5 %.

Faisceau 20°

On profite de ce que le flux soit stabilisé pour faire nos relevés d’éclairement pour un angle de faisceau de 20°. Nous mesurons au centre 3 520 lux après derating (3 800 lux à froid). On effectue ensuite les relevés d’éclairement le long des 4 axes de notre cible tous les 10 cm et notre fichier calcule un flux lumineux de 8 260 lumens (8 900 lumens à froid).



Plus petit net

Si l’on serre au maximum le zoom au plus petit net, 4,6°, nous mesurons 28 900 lux après derating (31 140 lux à froid) au centre et un flux de 5 320 lumens (5 730 lumens à froid).


Plus grand net

A l’inverse, si l’on ouvre au maximum pour avoir le plus grand net – 50,7°, l’éclairement au centre est de 598 lux après derating (650 lux à froid) et le flux atteint 8 350 lumens (9 000 lumens à froid).


Dimmer

Pour terminer les mesures, nous contrôlons le dimmer de 0 à 100 % et de 0 à 10 % en mode Square Low. Dans les deux cas, pas de surprise, cela fait des années que Robe maîtrise parfaitement les sources led.

Courbe de dimmer de 0 à 100 %.
Courbe de dimmer de 0 à 10 %.


Présentation vidéo

T11 Product Video from ROBE lighting on Vimeo.


A la fin

Cette première découpe fixe à led de Robe est une excellente surprise. Le T11 avec ses différentes optiques est une alternative à n’importe quelle source traditionnelle avec l’avantage de l’amplitude du zoom de 5° à 50° qui ne nécessite pas de changer d’optique. Robe a conçu un projecteur polyvalent capable de satisfaire les prestataires, les lieux de spectacles, les studios vidéo et même les musées.

La matrice de leds et l’optique développées par la marque tchèque fournissent un faisceau lumineux puissant et homogène. La gamme de blancs ainsi que le niveau de vert et le réglage du CRI ainsi que la palette de couleurs devraient ravir les directeurs photos. On sent que ce projecteur a été étudié sous tous les angles en collaboration avec des utilisateurs de terrain.
En plus d’avoir un beau rendu, de nombreuses innovations facilitent la vie des techniciens qui doivent tous les jours monter, démonter, régler et entretenir les projecteurs. L’Opéra de Paris en a commandé 300. Il ne vous reste plus qu’à contacter Robe France et demander au plus vite un rendez-vous pour découvrir avec vos yeux les possibilités du T11 !

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France


On aime :

  • La gamme de blancs
  • La Pentachromie
  • La bibliothèque de teintes Lee Filter
  • Le système de couteaux
  • Le prix

On regrette :

  • Que le switch Epass ne soit pas intégré en standard

Tableau général

[/private]

Cameo présente la série P : des découpes à leds polyvalentes

0
découpe cameo P2

Cameo présente sa nouvelle série P,  une famille de découpes à LED destinée aux professionnels du théâtre, de la télévision et de l’événementiel disponible en versions tungstène, lumière du jour et full colour.

Outre par son rendement lumineux et sa souplesse d’utilisation, la série P impressionne par la qualité de sa lumière avec ses valeurs d’IRC et de TLCI extrêmement élevéesqui garantissent un rendu des couleurs fidèle à la réalité.

Que ce soit pour le théâtre, la télévision ou l’événementiel, les sujets et le décor doivent toujours être parfaitement éclairés pour que les spectateurs et les caméras aient une image parfaite de l’action. L’équipe en charge de mettre en fonctionnement ces projecteurs doivent également pouvoir compter sur la facilité d’installation.

P2 T

La série P comprend les modèles P2 T (Tungstène, 3 200 K), P2 D (Lumière du jour, 5 900 K) et P2 FC (Full-Colour, RGBAL).
Avec un flux lumineux capable d’atteindre 17 000 lm (P2 FC), les découpes P2 sont capables de remplacer des découpes traditionnelles à lampe de 1 kW.


P2 D

Elles peuvent également être adaptées aux différentes exigences de la scène grâce à une variété d’objectifs interchangeables disponibles en option, fixes de  19°, 26°, 36° et 50° et zooms 15°-30° et 25°-50°.

En option toujours et pour encore plus de polyvalence, la série P peut être utilisée en combinaison avec le Cameo iDMX Stick qui permet de un contrôle DMX – RDM, sans fil.


P2 FC

Avec le développement de la Série P, Cameo s’est consciemment orienté vers le théâtre et de télévision, tout comme la Série F de projecteurs Fresnelà leds, qui connaissent un grand succès.

Les séries F et P forment donc un excellent duo tant sur le plan visuel que technique grâce à leurs propriétés photométriques et leur éclairage de qualité.

La série P de Cameo devrait être disponible dès décembre 2022.


Pour plus d’informations :

– cameolight.com/p-series
– adamhall.com
– blog.adamhall.com

300 découpes T11 Robe arrivent à l’Opéra de Paris

0

Dans le cadre du renouvellement de son parc de découpes, l’Opéra National de Paris a commandé 300 découpes T11 Profile et T11 PC qui s’apprêtent à rejoindre les 200 automatiques T1 et T2 Profile déjà en place..

Robe T11

L’ensemble du matériel a été fourni par la société Alterlite. Au même titre que les automatiques, ces découpes seront réparties entre le Palais Garnier et l’Opéra Bastille.

Pour Jacques Giovanangeli, chef de service technique lumière au Palais Garnier : « La découpe T11 réunit tous les critères de qualité et de performance que nous nous étions fixés. Le flux lumineux et la colorimétrie répondent principalement à nos exigences et nous notons le blocage des couteaux qui permet, lors du déplacement des « booms », que ceux-ci ne se dérèglent pas. »

Pour Nicolas Beaud, chef de Service technique lumière à l’Opéra Bastille : « Nous avons fait le choix de remplacer les projecteurs (découpes et PC halogènes) équipant nos tourelles « danse mobiles » par le projecteur T11 de Robe, dans le cadre du plan de modernisation et du passage à la LED du parc de projecteurs scéniques de l’Opéra National de Paris Bastille.
La polyvalence du T11 permet d’utiliser un même corps de projecteur en remplaçant la lentille frontale pour obtenir une découpe ou un PC, la qualité de la colorimétrie et le système de couteaux manuels répondant parfaitement à nos besoins très spécifiques. »

Plus d’infos sur :
– Le site Robe Lighting France
– Le site Alterlite
– SoundLightUp : Au-delà des découpes surgit le T11 robe

 

Netgear nous dévoile son logiciel « ENGAGE »

0

Netgear, équipementier réseau mondialement connu, s’est fait remarquer ces dernières années par sa volonté d’offrir des solutions d’architectures réseau puissantes mais faciles d’utilisation aux intégrateurs et utilisateurs de système audiovisuels sur IP.

Son implication dans l’alliance du protocole SDVoE et le développement de la gamme M4250 ont fait de Netgear un acteur maintenant incontournable, principalement dans le monde de l’intégration audiovisuelle.


Alors que le nombre de switches des gammes M4250, M4300 et M4500 déployés dans les secteurs du corporate et de l’installation croit de jour en jour, une pièce au puzzle de l’intégration venait à manquer de plus en plus : un logiciel de contrôle et de supervision dédié à ces gammes respectives.

Pour répondre à ce besoin, Netgear dévoila les prémisses de son nouveau contrôleur logiciel lors de la dernière édition du salon ISE qui se tenait à Barcelone. Le logiciel Engage vient confirmer la volonté de Netgear d’offrir une solution réseau AV complète aux utilisateurs, incluant matériel et logiciel.

A l’heure ou certaines installations audiovisuelles se composent de plusieurs centaines d’appareils, les logiciels de configuration et de surveillance centralisée prennent tout leur sens, et font partie intégrante des nouvelles demandes. Le logiciel s’adresse également aux prestataires techniques désireux de déployer rapidement des infrastructures réseau audiovisuelles.

Amicalement, Netgear nous dévoile ici un aperçu de son futur logiciel de contrôle et de supervision qui sera prochainement disponible.

Lancement du Logiciel

Engage est un logiciel compatible Windows, Mac et bientôt Linux. L’application s’extrait et se lance automatiquement, et ne nécessite pas d’installation. Le logiciel fonctionne sous le principe des sites, un site étant une installation ou un événement comprenant des switches Netgear.

Figure 1. Page de création d’un site (source Netgear).

L’utilisateur devra ensuite sélectionner l’interface réseau qu’il souhaite utiliser pour communiquer avec les switches.

C’est ici qu’arrive un point intéressant : Les switches Netgear sont livrés d’usine sans adresse IP unique, mais possèdent un port de management appelé OoB (Out of Band), qui par défaut est en mode DHCP client, comprendre que le port attend de recevoir une adresse IP depuis un serveur DHCP. Si aucun serveur DHCP n’est présent sur le réseau au démarrage du switch, le port OoB bascule automatiquement sur l’adresse IP par défaut 192.168.0.239.


Figure 2. La page de configuration réseau : ici l’utilisateur peut choisir d’utiliser une adresse IP statique ou dynamique, ou d’activer un serveur DHCP afin de distribuer des adresses IP aux switches (source Netgear).

Les switches possèdent également une interface VLAN 1 de management, également en client DHCP par défaut. Même principe, si aucun serveur DHCP n’est présent sur le réseau, l’interface VLAN 1 de management bascule automatiquement sur l’adresse IP par défaut 168.255.100.100
Depuis l’interface d’ENGAGE, l’utilisateur peut donc créer un serveur DHCP, pour assigner automatiquement des adresses aux switches, et les paramétrer tous ensemble, sans conflit d’adresse IP, très pratique !
Ce serveur DHCP pourra ensuite être désactivé, une fois les adresses IP des switches correctement affectées depuis ENGAGE.


Découverte et ajout des switches

Engage découvrira automatiquement les switches grâce à la technologie uPnP (Universal Plug and Play), et l’utilisateur pourra ainsi aisément les ajouter à son site.

Figure 3. En cliquant sur le bouton « Onboard », l’utilisateur pourra ainsi ajouter les switches à son projet (source Netgear).

Dans sa documentation, Netgear notifie trois scénarios possibles au niveau des mots de passe durant l’ajout des switches dans le site :

– Scénario 1 : Le switch est ajouté avec son mot de passe personnalisé. Après l’ajout, ENGAGE remplace le mot de passe du switch par le mot de passe du site

– Scénario 2 : Le switch est ajouté avec son mot de passe par défaut. Après l’ajout, ENGAGE remplace le mot de passe du switch par le mot de passe du site

– Scénario 3 : Le switch est ajouté avec le mot de passe du site. Le switch doit pour cela avoir le même mot de passe que celui du site, sinon un message d’erreur surgira.

Figure 4. Fenêtre d’ajout d’un switch dans Engage (Source Netgear)

Au moment de l’ajout du switch dans ENGAGE, le logiciel mettra à jour automatiquement le switch. Cette note est importante, il est donc conseillé de ne pas réaliser cette opération durant une phase de production.
Engage mémorise également les numéros de série des équipements ajoutés dans un site. Lors du changement d’adresse IP d’un switch, celui-ci n’aura donc pas à être de nouveau ajouté dans le site.
Une fois cette opération effectuée, l’utilisateur pourra commencer à configurer tous les switches depuis une seule interface.


Configuration

Figure 5 Cette page montre les équipements ajoutés au site (Source Netgear).

Depuis ENGAGE, l’utilisateur pourra administrer les switches nouvellement ajoutés au site, en leur modifiant l’adresse IP, le nom, etc. Il retrouvera les fonctions communes à la gamme AVLine, à savoir la possibilité d’utiliser des profiles prédéfinies (Audio, Vidéo sur IP, lumière…) pour la création des VLANS, et ce à l’échelle du réseau.

Figure 6. La page des profiles. L’utilisateur peut également créer des profiles sur mesure.
Figure 7. L’utilisateur pourra par exemple créer un profil pour Dante, et affecter les ports des switches dans ce VLAN, en lui affectant une couleur pour une meilleure identification (Source Netgear).

Supervision

Un onglet « topology » permet également d’avoir une vision d’ensemble des éléments connectés et de leur statut.

Figure 8. Vue de la topologie du réseau (Source Netgear).

En passant la souris au-dessus des éléments connectés, on obtient des informations comme le nom, l’adresse IP et l’adresse MAC.
Lorsqu’il est souhaitable ou nécessaire de mettre à jour les switches d’un réseau, il peut être fastidieux de les mettre à jour un par un, en particulier dans les installations de grandes ampleurs. Engage fourni ici un outil permettant de mettre à jour tous les switches, et ce de manière centralisée.

Figure 9. Outil de mise à jour. On peut voir ici la version de firmware active, et le firmware précédemment installé (Source Netgear).

Même si cette toute première version offre des outils de supervision de base pour les utilisateurs des switches, l’outil se montre convivial, simple d’utilisation, et reste dans la philosophie de configuration initiée avec la gamme M4250.

Les nouveaux et actuels utilisateurs pourront s’appuyer sur ENGAGE pour déployer des architectures réseau puissantes, mais avec un workflow simplifié.

Nous sommes cependant sûrs que les équipes de Netgear apporteront de prochaines mises à jour, avec des fonctionnalités de visualisation des protocoles et services qui sont chers aux administrateurs de réseaux audiovisuels. Nous avons hâte de les tester !

Plus d’infos sur le site Netgear

La tournée européenne des micros EW-DX Sennheiser

0

Sennheiser annonce les dates d’une tournée européenne visant à préparer ses clients, les ingénieurs du son et techniciens HF, les salles de spectacle et le marché de la location en amont de la sortie prochaine du système de micros sans fil EW-DX, dernière nouveauté de la série Evolution Wireless Digital.

Des démonstrations seront organisées pour que les personnes intéressées puissent découvrir et tester la technologie EW-D dans les meilleures conditions. Ils pourront aussi redécouvrir toute la gamme des capsules et des éléments de micro de la marque Sennheiser.
Les systèmes de micros EW-DX reprennent avantageusement les caractéristiques qui font la réputation de la famille Evolution Wireless Digital : plus faible latence du marché, grille de fréquences équidistantes et gamme dynamique d’entrée ultra large.
Une simple pression sur un bouton déclenche la fonction Auto Scan et l’attribution automatique des fréquences selon une grille de fréquences équidistantes permettant de configurer plus de canaux dans une fenêtre donnée.


Les systèmes EW-DX s’accompagnent de plusieurs options, micros main, émetteurs de poche et de table, récepteurs à deux canaux et quatre canaux, avec des avantages en plus comme une largeur de bande commutable maximale de 88 MHz, le chiffrement AES-256 des contenus transmis et l’affichage e-ink.

La synchronisation des émetteurs se fait via Bluetooth en basse consommation. Les systèmes de micro EW-DX vont être intégrés au logiciel Sennheiser Control Cockpit, au logiciel pour PC Wireless Systems Manager et à l’appli Smart Assist.


La tournée Sennheiser, prévue d’octobre 2022 à janvier 2023, passera par Leipzig, Neu-Ulm et Hambourg (Allemagne), Nieuwegein (Pays-Bas), Puurs (Belgique), Londres (Royaume-Uni), Stockholm (Suède), Zurich (Suisse) et Dubaï (EAU).

En France, il y aura deux rendez-vous :

– Nantes / 15 novembre 2022
– Lyon / 17 novembre 2022

Pour s’inscrire ici


« Ces présentations s’adressent à quiconque travaille dans la production audio live avec des liaisons HF, ingénieurs du son, designers, techniciens de salles de spectacles et de l’audiovisuel », déclare Volker Schmitt, responsable de l’ingénierie et de la technique des applications chez Sennheiser.

« Sont également conviés les équipes de production, les gérants de salles de concert, les consultants audio ainsi que les professionnels de la vente et de la location de micros radio des partenaires Channel de Sennheiser. Tous pourront expérimenter le nouveau système EW-DX en avant-première et poser leurs questions aux experts Sennheiser présents. Nous apprécions grandement de pouvoir rencontrer ainsi nos clients dans des conditions privilégiées et d’entendre les avis des experts de l’industrie et de nos collègues ! »


Les clients qui souhaitent participer peuvent s’inscrire ici


Plus d’infos sur les modèles HF numériques EW-DX

 

ISE 2023, ouverture des inscriptions

0

Après l’édition à Barcelone réussie en 2022, le salon de l’intégration audiovisuelle se prépare pour 2023, du 31 janvier au 3 février. Les inscriptions sont à présent ouvertes.

A un peu moins de quatre mois du jour d’ouverture du salon, plus de 52 000 m² d’espace ont déjà été réservés, soit une augmentation de la surface d’exposition supérieure à 30 % comparée à 2022.
À ce jour, plus de 700 entreprises se sont déjà engagées à exposer, et aux côtés des exposants historiques de l’ISE, plusieurs nouvelles marques se sont inscrites.
Le salon sera une rampe de lancement pour une multitude de nouvelles technologies et offrira un programme de conférences et des exposés tout au long de la semaine.


Mike Blackman, directeur général d’Integrated Systems Events, a déclaré : « Nous sommes impatients de revenir à Barcelone avec l’ISE 2023. L’édition 2022 a dépassé nos attentes, et nous nous réjouissons d’organiser un événement encore plus grand et encore plus qualitatif à la Fira Barcelona Gran Via en janvier 2023.

Nous enregistrons déjà une grande surface d’exposition réservée par les marques leaders du secteur et nous travaillons sans relâche pour nous assurer qu’une fois de plus, l’ISE dépassera les attentes. »



Pour faciliter la navigation dans le salon les principaux secteurs de l’industrie sont répartis sur six zones d’exposition :

– Communications unifiées et technologie éducative (Hall 2)
– Résidentiel et bâtiments intelligents (Hall 2)
– Multi technologies (halls 3 et 5)
– Audio (Hall 7) et NOUVELLES Suites de démonstration audio (Hall 8.0)
– Signalétique numérique et DooH (Hall 6)
– Éclairage et matériel scénique (Hall 7)


Programme des conférences

Le programme de conférences se déroulera dans des salles modernes, construites à cet effet, dans les zones CC4 et CC5 au niveau supérieur de la Fira Gran Via.
A un programme informatif en espagnol couvrant tous les aspects de l’industrie de l’audiovisuel professionnel et de l’intégration s’ajouteront des sessions portant sur des questions qui suscitent la réflexion, les tendances du marché avec des orateurs de premier plan.


Service d’hébergement

Les visiteurs du salon peuvent réserver des hôtels rapidement et facilement, car ISE s’est une fois de plus associé au spécialiste du voyage bnetwork pour proposer un large éventail d’hébergements à Barcelone. Visitez le site Web https://isehotels.bnetwork.com/ et recherchez des options par prix, distance du salon, etc.

Integrated Systems Europe, ISE 2023, Fira Barcelona Gran Via, 31 janvier – 3 février 2023.

Plus d’informations sur le site ISE

 

INNLED lance un mât d’éclairage sur secteur pour installation fixe : le T3

0

Depuis 10 ans déjà, la société française INNLED développe des mâts d’éclairage événementiel à leds sur batterie, donc sans fil, fabriqués en France. Elégants, discrets, faciles à monter et de grande autonomie, ils ont séduit les plus gros prestataires événementiels de France et d’Europe via leurs 10 distributeurs.

Et puis en 2020, la crise s’est invitée, offrant à INNLED le temps de construire des locaux, bureaux et atelier d’assemblage, et d’étudier un nouveau produit pour se développer sur le marché de l’installation fixe.

Le nouveau T3 équipé de ses 3 sources orientables individuellement.

Origine France à 98 %

INNLED se fournit en France, dans la mesure du possible bien sûr, ce qui représente quand même 81 % des composants, et assemble ses produits dans ses nouveaux locaux situés à proximité de Montpellier.


La polyvalence du T3

Le T3 ici dans un bar bibliothèque intimise l’éclairage des salons de lecture.

L’innovation du T3 c’est son adaptabilité aux tendances du marché. Un produit plus abordable en prix que le haut de gamme T4 de la marque, en mesure de séduire les lieux fixes, hôtels, restaurants et lieux d’exposition (voire même les particuliers) qui ne sont pas rebutés par un petit fil à la patte.

Le T3 séduira en même temps les prestataires de services qui pourront satisfaire les demandes des clients au plus juste car une batterie de 6 heures d’autonomie disponible en option peut venir se plugger pour les besoins champêtres.

Toujours modulaire

Livré en 4 sections pour le transport, le T3 a une hauteur fixe 2,10 m. Sa tête comporte 3 spots LED. C’est aussi ce qui le différencie du T4 qui en a 4, les deux mâts utilisant les mêmes spots en aluminium injecté AST3 proposés en trois versions : blanc chaud (3000 K), blanc neutre (4000 K), blanc variable en option. Vous pouvez aussi le commander avec des sources dont le CRI est supérieur à 90.

Chaque spot reçoit 3 leds Cree XPG2 HE de puissance 1,5 W soit 4,5 W au total par source, associée à un collimateur en PMMA de 25°.
Si le flux en utilisation standard peut atteindre 1 000 lm, un mode boost permet de le doubler : c’est aussi un avantage de l’alimentation secteur.

Le T3 se commande en local grâce à un dimmer à 3 positions : 25 %, 50 % et full plus le boost. Vous pouvez aussi opter pour une commande à distance via un émetteur DMX proposé en option ou la LAKO, une télécommande HF (tout intégré) permettant de piloter tous les produits de la gamme.

Les versions proposées pour les sources AST3.

Le kit de batterie optionnel.

L’alimentation secteur est externe, et la batterie optionnelle Lithium-Ion de 50 Wh, qui vient s’aimanter élégamment contre le mât, promet une autonomie de 6 h 30 à full. Pour sécuriser cette durée, INNLED propose un kit comportant 4 batteries et 4 chargeurs conditionnés dans une mallette étanche.

Réalisé en sections d’aluminium extrudé reposant sur une base en acier, le T3 ne pèse que 6 kg. Il est classé IP 43, donc protégé de la pluie pour les utilisations en extérieur.

Innled a eu l‘excellente approche de développer un mât de qualité, abordable dans sa version de base et qui ne sera pas fermé à des évolutions.
Le fabricant va à l’essentiel mais ne déroge ni à la qualité des composants, ni à la qualité de fabrication, ni au design. Il propose justement en options les éléments qui en feront un produit universel.


Différences entre T3 et T4


Plus d’infos sur le site INNLED

 

Mathieu Cabanes contrôle “Les Folies Broadway” avec une Eos Ti

0

L’éclairagiste Mathieu Cabanes a l’habitude de travailler avec le système Eos au théâtre et à l’Opéra, mais c’est la première fois qu’il l’utilise pour contrôler un concert. Le grand show symphonique “Les Folies Broadway“ était cette année contrôlé par une console Eos Ti du fabricant américain ETC.

Le concert donné cet été au domaine D’O de Montpellier avait pour thème un voyage à travers les grands classiques de la comédie musicale américaine, la composition musicale étant jouée par l’Orchestre et le Chœur Opéra National Montpellier Occitanie.

Mathieu Cabanes

Dans sa conception lumière, Mathieu voulait embarquer le style américain des années 80 : « On pouvait voir de grands ensembles de projecteurs qui rappelaient les grappes de PAR et de PC de l’époque, mais que j’ai remplacés ici par des sources Led, aussi bien en fixe qu’en asservis. C’était important pour moi d’avoir des sources physiquement très différentes et en quantité, que le public recevrait dans une vision globale. »

L’ambition était également de dynamiser l’ensemble par son travail des couleurs : « Je tenais vraiment à faire un spectacle riche en couleurs pour rappeler le style américain de l’époque, tout en gardant une cohérence esthétique. Le travail de la couleur est très important pour moi et je suis très exercé à l’utilisation du module couleurs de l’Eos.

Il faut dire qu’il possède de nombreux avantages. Le travail sur des projecteurs que je contrôle en RGB ou CMY, en simultané avec d’autres contrôlés en HSI n’est pas une contrainte. Je jongle entre les différents modules de couleurs pour les réajuster, et j’utilise les paramètres HSI communs à tous pour finaliser mes teintes. »


Mais l’apport de l’Eos ne se limite pas à la couleur. Le mode BLIND apparu récemment sur la console l’a également beaucoup aidé à travailler sereinement. Le fichier Wysiwyg préparé par Gaspard, (l’assistant de Mathieu), a été synchronisé avec Augment3D, l’outil de spatialisation 3D de l’Eos. « Nous avons gagné de nombreuses heures de programmation grâce à cet outil et l’utilisation des offset de position. »

Le mode BLIND permet alors de travailler ses CUEs, en les visualisant sur Augment3d sans les jouer sur scène. « La gestion du tracking était un point important pour moi.
Je travaille énormément en Blind en modifiant des presets dans la conduite ainsi que des palettes de couleurs. Il faut dire que quand on a un orchestre symphonique sur scène, on ne peut pas faire ce que l’on veut.

Je me sers du Blind et des blocs pour modifier et corriger, sans effectuer de modifications qui pourraient perturber les musiciens durant leurs notes ou corrections du chef. C’est vraiment devenu une habitude pour moi qui permet également d’ajouter, ou de supprimer des corrections ou des Cues facilement. Ces fonctionnalités sont présentes sur d’autres pupitres, mais la vraie différence à mon sens est la lisibilité des informations et la commande pratique du tableau de tracking. »

Mathieu, comme beaucoup d’éclairagistes qui travaillent sur des concerts, avait cependant une appréhension à utiliser l’Eos pour réaliser des effets. Il n’est jamais simple de quitter ses habitudes de travail, mais là aussi, il a trouvé dans l’Eos tout ce dont il avait besoin :
« J’ai passé du temps en amont pour obtenir une base identique à celle que je possède sur d’autres pupitres. Mais en réalité après avoir défini une méthode de travail et de macro, je restituais facilement et rapidement ce que je souhaitais. En réalité avec une préparation et une bonne méthode, j’ai été satisfait au-delà de mes attentes. »


La console du fabricant américain ETC continue donc sa poussée dans l’hexagone. Sa lisibilité ainsi que son outil de visualisation 3D Augment3d et son excellent module des couleurs sont autant d’atouts qui justifient ce succès. Tout comme l’étendue de la gamme qui permet à chaque utilisateur et chaque lieu de trouver un pupitre à sa convenance :
de la petite solution logicielle ETCnomad jusqu’à la grande console Apex pour les shows les plus exigeants, en passant par les Ion Xe ou Gio @5 pour les lieux de taille moyenne.

Plus d’infos sur le site ETC

 

L’importance des accroches : les oméga déportables

0

Quand nous effectuons un banc d’essais de projecteur asservi, nous avons un regard très attentif sur la lumière, les possibilités d’effets, mais également sur sa facilité d’emploi et d’installation, autrement dit le système d’accroche fourni par le fabricant.

Et comme nous sommes également utilisateurs de la plupart de ces machines, nous allons faire ici un petit état des lieux sur les supports oméga déportables et expliquer pourquoi cette pièce d’acier est d’importance primordiale lors de l’exploitation du matériel in situ.

Le support Oméga à fixation par cam-lock.

L’accroche de ces appareils a toujours été au cœur des préoccupations des fabricants comme des utilisateurs, ne serait-ce que d’un point de vue purement « sécurité ».

La généralisation des systèmes à base de supports de type « oméga » (nommés ainsi à cause de leur forme en « oméga » Ω) que l’on peut monter ou démonter rapidement sans outillage avec de simples loquets quart de tour (les fameux « cam-lock ») a été une bénédiction.

Belle invention ! Même si quand vous devez installer les crochets sur 20, 30 ou 60 machines, ça prend un peu de temps. Idem pour le démontage.

Reste ensuite à installer les appareils sur les ponts ou perches. Et là, on tombe assez vite et assez régulièrement sur un os… Il est courant pendant l’installation d’un plan de feu pour lequel on doit respecter des cotes précises, de se retrouver nez à nez avec une impossibilité d’accroche à l’endroit voulu, soit par la présence d’une jonction de pont, d’une entretoise, d’un système de poulie ou d’un support d’accroche de câble porteur sur une perche de théâtre.

Ce qui a toujours été un problème mineur (quoique…une impossibilité d’accroche d’une douche sur un point lead a parfois posé problème) avec des projecteurs trad, souvent équipés d’un seul crochet, est ici accentué car la plupart des automatiques en ont deux, et que l’écartement entre eux favorise ou non leur implantation à l’endroit voulu.

Un plan de feu impossible à respecter sans oméga déportable.

Dans la pratique, souvent, on décale le projecteur de quelques centimètres ou plus, quand c’est possible. On décale aussi le point lead de quelques centimètres et personne n’y voit rien… Mmmmmoui… Mais non. Ce n’est pas toujours aussi simple…

Et surtout, ça ne concerne pas toujours un simple point lead, ni forcément quelques centimètres… Ça peut concerner plusieurs projecteurs, et la précision de leur positionnement peut être extrêmement importante. Que ça soit au centre ou non.

Lorsqu’il s’agit d’un ensemble aligné, un décalage d’une seule machine, même de quelques centimètres (et donc à plus forte raison quand il s’agit parfois de 10 ou 20 centimètres), peut s’avérer très problématique, voire inenvisageable.
J’ai moi-même eu le cas plusieurs fois, notamment sur un spectacle où j’avais 8 projecteurs Beam alignés, jouant en même temps, tombant tout droit… Si vous en décalez un de 10 ou 15 centimètres, l’effet est complètement raté.

Et je peux vous dire que face à ce problème, quand l’équipe locale vous montre le projo décalé, avec la larme au coin de l’œil attendant un « ouais c’est bon, on s’en fout, ça jouera comme ça » de votre part, vous avez des scrupules à tout faire démonter pour trouver un entraxe qui convienne aux huit machines, avec une équidistance quasi parfaite… Mais ça m’est arrivé… Et on n’avait pas le choix…

A gauche l’espace est identique entre les machines, à droite on observe un décalage qui fait franchement désordre.

Parfois, la solution est simplement de déporter de l’accroche avec du tube et des colliers pour permettre un positionnement précis sur la largeur, mais ce système impacte nécessairement soit la profondeur, soit la hauteur d’accroche, donc un décalage.

Ne perdons pas de vue que parfois, sur de gros ponts pliants par exemple, on peut être amené à devoir décaler une machine de 40 à 50 centimètres par rapport à l’emplacement prévu ! (déjà vécu !) Et alors parfois, on a sauvé de l’énergie et du temps pour tout le monde car nous avions des machines équipées de supports oméga déportables !

Mais qu’est-ce donc ?

Ce sont des oméga dont le point de fixation du crochet peut être ajustable sur la largeur. C’est ultra-pratique. Ca permet d’éviter une entretoise de pont gênante, ou même d’écarter les deux points d’accroche pour passer outre une jonction ou un obstacle technique.

Avantages du système déportable pour éviter entretoises et jonctions de ponts.

Au-delà encore, ces systèmes permettent aussi un déport complet de la machine d’un côté ou de l’autre par rapport à son axe.

déport de la machine sur le côté.

C’est Martin qui a développé le premier un système de ce type à la fin des années 90, suivi par Claypaky qui les proposait en standard avec la gamme Alpha. Idem pour DTS. Robe les propose en option. Hélas, de nombreux fabricants livrent encore leurs machines avec des oméga simples…

Je sais que personnellement, même si ça n’est pas ma première préoccupation, ce détail compte dans ma sélection de machines. Parce que je sais à quel point ça peut être une perte de temps de trouver des compromis de symétrie et de positionnement qui vont « faire à peu près l’embrouille ».


Photo A

Sur le marché des automatiques, les oméga déportables se présentent sous plusieurs formes. Le système le plus simple comporte une « languette » de déport percée. (Photo A) Simple et efficace, il permet de choisir entre plusieurs combinaisons de positionnements.

Photo B

L’autre système, plus souple encore, est celui qui se présente sous la forme d’une rigole permettant de faire coulisser le crochet sur plus d’une dizaine de centimètres (Photo B), et offrant un vaste choix de positions.

Photo C

Ce système est optimisé dans les kits d’accroche (on ne peut plus parler d’oméga) de certaines barres ou dalles à leds (Photo C). Comme on parle de machines dont l’effet prend en grande partie du sens par la précision de son positionnement, les fabricants n’ont pas eu d’autre choix !


Photo D

Remarque : certaines machines sont pourvues de plusieurs choix de positionnement de supports Oméga simples sous la base, ce qui offre plusieurs possibilités de combinaisons (Photo D). Mais cette solution, bien qu’étant déjà un pas en avant, s’avère à l’usage moins souple et moins pratique qu’un oméga déportable.

Je pense que nous sommes un certain nombre à attendre que les fabricants adaptent leurs machines aux besoins des utilisateurs, pas seulement en termes de lumière, de type d’effet, de kit de gobos, de colorimétrie, mais aussi pour tout ce qui concerne l’installation, le conditionnement, l’ergonomie, et tout ce qui fait que leurs appareils vont pouvoir offrir toute satisfaction à l’ensemble des corps de métiers qui les utilisent.

Si les directeurs photos ou designers ont des attentes, si les chefs d’entreprise de sociétés de location en ont d’autres, les techniciens qui se dépatouillent au quotidien des problèmes d’accroche ont vraiment besoin d’être entendus également. Ce serait bien aussi de les interroger

Je suis malgré tout persuadé que certains constructeurs sont à peine conscients de ce problème et n’ont probablement jamais eu de retours dans ce sens… .

L’«oméga déportable», un accessoire simple, peu coûteux, un simple bout de métal… Mais qui fait gagner un temps fou !

EVI Audio France fête 40 ans de complicité avec Dynacord et Electro Voice

0

Et ce n’est pas fini ! Alors on s’interroge forcément quand une info contradictoire est véhiculée par mail aux acteurs de l’audio professionnel, et sans détour, on appelle Cécile Dehlinger, P.d.g d’EVI Audio France.


SLU : Cécile, que se passe-t-il ? Tu as perdu la carte Electro-Voice ?

Cécile Dehlinger : Absolument pas, Bosch Communication, le groupe propriétaire d’Electro-Voice (entre autres) a simplement pris la décision de signer un partenariat avec un site de vente en ligne pour commercialiser les enceintes de la gamme Musique.

EVI Audio France reste distributeur exclusif en France de l’intégralité des gammes Musique, Installation et Concert Sound. Nous fêtons cette année 40 ans de collaboration avec Dynacord et Electro-Voice dont nous sommes le Master distributeur pour la France.

Tu te doutes que le conseil et la commercialisation de systèmes de diffusion, que ce soit en fixe dans les stades, les salles de conférences ou auprès de prestataires de services, nécessite des compétences, un accompagnement personnalisé, des démonstrations… Donc une équipe techniquement pointue missionnée sur le terrain.


Electro-Voice équipe l’Allianz Riviera de Nice.

Electro-Voice est une belle marque qui a été créée en 1927 par deux pionniers de l’audio, Lou Burroughs et Al Kahn dans le Michigan aux USA.

Electro Voice Everse 8, nouvelle enceinte Bluetooth, étanche, et alimentée par batterie
Electro Voice Everse 8, nouvelle enceinte Bluetooth, étanche, et alimentée par batterie

C’est l’une des rares entreprises à concevoir tous ses composants en interne, boîtiers, guides d’ondes, haut-parleurs, ce qui garantit une excellente qualité pour chaque application audio, qu’il s’agisse d’une enceinte autonome ou d’un système de sonorisation en réseau comme ceux qui équipent de nombreux stades en conformité avec les normes EN 54 (détection incendie) désormais obligatoires en France. Ils assurent aussi bien les fonctions d’alarme vocale, de diffusion d’ambiance et de sonorisation de concerts.

Electro-Voice fait bien des envieux et ce site de vente en ligne s’est laissé déborder par un enthousiasme enfantin, mais son rayon d’action ne dépassera pas le cadre des enceintes pour musiciens. Et je le répète, EVI reste exclusif en France pour tout le catalogue. Il n’y a aucun débat !

EVI Audio France, présentera aux JTSE sur ses stands (n° 124 dans le Dock Pullman et Audio Training 1 2 du Dock Haussmann) l’intégralité des gammes Musique, Installation et Concert Sound des marques Electro-Voice, Dynacord, Bosch et des gammes Pro Touring et Installation des marques de son catalogue Midas, Klark Teknik, Lake, LabGruppen, Tannoy et Turbosound.

Visitez le site EVI Audio France

 

Sion sous les étoiles avec Yoann Pelletier et son équipe

0

La société Skynight, prestataire important en suisse romande, est en cours de transition de son parc lumière vers de la Led. « Il y a une réelle volonté à devenir de plus en plus vert » explique Yoann Pelletier, le nouveau responsable du département lumière du prestataire.
De nombreux investissements en perspective donc même si Yoann garde les pieds sur terre en étudiant la performance mais aussi la popularité des projecteurs.


Installé en pleine nature Suisse romande, le Festival Sion Sous Les Etoiles attire par son line up populaire et exigeant.

L’accueil lumière du festival Sion sous les Etoiles réalisé par Skynight a comme particularité des changements de plateau très rapides : « 20 minutes pendant lesquelles le public attend le concert suivant quand sur d’autres festivals plusieurs scènes se relaient. C’est aussi pour cela, qu’il fallait prévoir des configs faciles à transférer car il n’y a pas de passage au noir. »
Un coup de feu très bien géré grâce à des connaissances réseau maîtrisées. On sent que l’équipe a pris beaucoup de plaisir et elle partage avec nous ses bonnes recettes pour un accueil de festival tout en douceur.

La logique du festival Sion Sous Les Etoiles

Sion Sous Les Etoiles avec un décor de cinéma situé en pleine nature et dominé par le château de Tourbillon, est un des événements majeurs de la mi-juillet. Pour l’édition 2022, près de 55 000 festivaliers se sont pressés devant la scène unique de l’événement. Unique par le nombre mais aussi par la forme.


Pour Vianney, les Claypaky B-Eye K25 baignent la scène et le publique d’un beau bleu profond. Rien ne résiste à leur puissant faisceau.

SLU : Comment as-tu pensé le kit de la scène du festival ?

Yoann Pelletier : « On ne peut pas vraiment parler de conception lumière, je pense qu’on est plutôt dans une logique de rester dans quelque chose d’efficace et d’adaptatif.

SLU : Tu vises la polyvalence ?

Yoann Pelletier : Pour avoir fait plus de 10 ans de tournée avec des passages en festival, les endroits où l’on réalise nos meilleurs spectacles avec l’artiste sont ceux où le plan de feu est très polyvalent voire « universel ». Il vaut mieux viser la simplicité car en tournée on a peu de temps derrière la console. Seules les équipes des têtes d’affiche peuvent bénéficier de plusieurs heures d’encodage.

Les éclairagistes se relaient pour encoder leur show sur le kit réel ou dans un studio Wysiwyg installé sur place.

SLU : Vous leur envoyez un fichier de l’installation en amont ?

Yoann Pelletier : Skynight est revendeur officiel pour CAST Software, créateur du logiciel Wysiwyg, entre autres. Cela me permet de sortir le dossier technique en format pdf mais on fournit aussi le fichier Wysiwyg à la demande.
Par ailleurs on a aussi un studio Wysiwyg sur place pour permettre aux pupitreurs de travailler dans une petite salle au noir dans la régie avec un écran. Ils ont la possibilité de passer dans cet espace pour programmer pendant la journée sur leurs horaires d’accueil.
Les « Get In » d’artistes commencent à vers 7 h 30 – 8 heures du matin et se répartissent tout au long de la journée. La tête d’affiche a plus de temps et puis ça se réduit au fur et à mesure, et nous, toute la journée, on alterne les accueils d’éclairagistes entre le kit réel et le studio Wysiwyg.


Yoann Pelletier est par essence designer lumière

Après avoir travaillé pour Dimitri Vassiliu (éclairagiste des stars ou éclairagiste star ndlr) sur Obispo ou Superbus entre autres, il prend son indépendance et s’engage sur les tournées de De Palmas et Christophe Willem.
Hasard du calendrier, juste avant la crise Covid, il se rapproche de l’entreprise Skynight pour intégrer l’équipe du prestataire en qualité de responsable de la branche lumière. « C’est une décision qui traînait dans les tuyaux depuis quelques années et qui a été prise juste avant le Covid » explique-t-il.
Cette nouvelle fonction intègre à son occupation première de conception lumière auprès d’artistes, de sociétés de production et événementielles, la gestion des équipes du département lumière de Skynight et les choix des investissements.

Par ailleurs, il peut travailler de manière plus transparente avec des pupitreurs en qui il a toute confiance. « Faire l’intégralité d’une tournée ce n’est pas évident car on est peu disponible en dehors des dates de l’artiste. » Jongler n’étant plus une option, lui aussi est parti sur la réflexion de proposer aux productions un opérateur en cas de problème ; une sécurité que les productions acceptent très bien confie-t-il.

De plus, avec la crise Covid, la pénurie de compétences se fait sentir et il y a un fort besoin de se réorganiser pour que le concepteur ne parte pas sur la route. Ce qui n’est pas pour déplaire à Yoann : «Ça me permet de varier car j’aime aussi faire de l’événementiel ou de la direction photo. J’en ai d’ailleurs fait beaucoup pendant le Covid.»


Rider et design

Comment composer un kit facile à appréhender pour les équipes. Yoann nous donne sa recette.

Les Martin Atomic 3000, un indémodable à lampe difficile à remplacer par de la Led pour Yoann.

SLU : Comment était composé ton kit ?

Yoann Pelletier : Dans l’ordre du rider lumière, il y a le strobe Martin Atomic 3000. C’est un indémodable même si avec les évolutions vers la Led, on commence à avoir des problèmes de réappro de lampes à Xénon.
Nous allons sûrement devoir prendre des décisions à ce sujet, même si pour moi c’est un des seuls strobe qui fonctionne encore bien et qui soit difficilement remplaçable par de la Led.

On trouve ensuite 27 profiles BMFL Blade pour l’éclairage de contre en hauteur et au sol. C’est un grand classique qui fonctionne bien. Skynight n’est pas encore passé en Led pour ces grosses sources mais, là encore, la question se posera bientôt.


Robe BMFL Blade et MegaPointe assurent l’éclairage de contre pour un show sans limite, porté par cette association ultra-flexible et époustouflante.

SLU : Comment comptez-vous faire ces choix ?

Yoann Pelletier : Il y a quelques marques que j’affectionne particulièrement mais en l’occurrence c’est plus le produit que la marque qui fera la différence dans le sens où j’ai maintenant une réflexion qui est différente de celle que j’avais quand j’étais exclusivement concepteur lumière. En tant que responsable de secteur on doit acheter ce qui plaît. Donc mes choix se tourneront vers des appareils connus mais sans renier la qualité.

SLU : Ensuite il y a les BT Blinder 2 IP de Briteq

Yoann Pelletier : Skynight est déjà passé en Led pour ces blinders 4 lampes ou 2 lampes. Ici c’est sur un équivalent blinder deux lampes et c’était la première fois que je les sortais en festival.

Les Briteq Blinder 2 IP à leds, réchauffent l’ambiance avec leur effet « red shift » qui simule le comportement de l’halogène.

SLU : Je vois aussi 42 x Cameo Zenit W600, que penses-tu de cet appareil ?

Yoann Pelletier : On est sur un rapport qualité/prix excellent et on a beau en racheter, on en manque tous les mois chez Skynight (rire). Ce qui est intéressant c’est la flexibilité apportée par les filtres magnétiques qui permettent de changer rapidement le degré d’ouverture du projecteur et donc de l’utiliser pour de nombreuses applications.

Présents en quantité dans les kits spécifiés par l’équipe Skynight, les Cameo W600 sont toujours en rupture dans le stock du prestataire.

C’est un produit que je place en quantité comme ici où les 42 appareils font tout l’avant-scène ainsi que le pont de face pour un réel impact visuel.

Ils ont remplacé les sources halogènes Molefay quatre lampes que j’utilisais pour l’éclairage public. Par ailleurs nous y avons gagné la couleur grâce aux Leds RGBW.

Les Cameo Zenits W600 éclaire le public avec panache !

Yoann Pelletier : Ensuite il y avait des Claypaky B-Eye K25 impressionnants par leur puissance. C’est la première année que l’on peut utiliser des faisceaux bleus ou Congo, en première partie de soirée et ce malgré un soleil couchant en arrière-plan. Je dirais que tout le monde en est super content et surtout les éclairagistes qui jouent vers 18-19 heures (rire).

Installés sur les ponts latéraux, ils encadrent l’espace scénique.

Pour l’anecdote, normalement à cet horaire-là, on monte le tilt des machines, on ouvre le zoom à fond et on joue plutôt sur la couleur et les intensités pour obtenir ce qu’on appelle un « effet pastille ».
Mais grâce aux faisceaux serrés du K25 on peut faire un peu de lumière. Ici, ils assuraient l’éclairage de contre avec les BMFL.

Les faisceaux serrés des Claypaky K25 réussissent à projeter en plein coucher de soleil et aident les premiers shows à sortir du traditionnel « effet pastille ».

Yoann Pelletier : Deux poursuites Robert Juliat Lancelot étaient spécifiées à la poursuite. Vu la distance, c’était le choix idéal car c’est un classique qui fonctionne et comme c’est un produit international, tout le monde les connaît.

14 x Martin MAC Quantum Wash servaient à la face. Là encore, on est sur un produit très connu, qui fonctionne bien, même s’il offre moins d’effet que d’autres Wash.

14 x Martin Mac Viper sont à la face. Des produits ultra-flexibles et qui marchent bien précise Yoann.

Mais ce point devient justement une force pour un éclairage de face car ils sont plus adaptés. On leur a associé des spots Martin MAC Viper performance, eux aussi des valeurs sûres.

Et enfin, il y a des Robe MegaPointe. Pour moi ce sont des machines très performantes et polyvalentes. Sur ce festival on travaille sur trois ponts de contre et je cherche encore à augmenter le nombre de lignes de lumière.
Il y a donc 4 x MegaPointe en déport à l’avant de chaque pont, et 4 x MegaPointe en déport sur l’arrière de chaque pont et finalement ça donne trois hauteurs pour un visuel de face qui permet d’avoir de la lumière partout.

Ce type d’astuce permet de poser le design pour que les éclairagistes prennent vite leurs marques. De notre côté, on a pris soin de faire le choix d’une accroche classique, c’est-à-dire tête en bas avec la base du projecteur bien à plat et accroché au niveau à bulles pour coller avec le Wysiwyg.
Par ailleurs, les éclairagistes peuvent ajuster la hauteur des ponts qui sont mobiles. Cela permet pas mal de configurations sans compter l’ajout d’écrans ou de leurs projecteurs au sol. On a par exemple accueilli des échelles de lumière sur Julien Doré.

SLU : Quelles consoles avez-vous utilisées pour contrôler les shows ?

Yoann Pelletier : Il y avait deux grandMA 3 Light qui tournaient en mode 2. Nous ne sommes pas encore passé en soft 3, mais on sait que des productions à grosse échelle l’utilisent déjà. On aimerait basculer dessus l’année prochaine car elle a des chances de devenir une référence.
Il y avait aussi une Command Wing MA3 en soft 3, car le MA3 OnPC ne fonctionne pas en mode 2, qui nous permettait d’avoir un contrôle prioritaire sur l’éclairage du public et sur les bâches comportant le visuel du festival de chaque côtés de la scène. Avec, nous faisons aussi des bascules de configuration dans les LumiNode pour définir depuis quelle console le DMX est émis.

La grandMA 3 est de sortie mais elle ne tournera en soft 3 qu’à partir de l’année prochaine explique Yoann.

Un grandMA2 NPU nous servait à augmenter les paramètres de nos MA3 light. De plus un second NPU ainsi qu’un DP8000 (hog4) nous permettaient d’accueillir des éclairagistes avec leurs propres consoles mais qui n’auraient pas forcément la notion de la quantité de machines fournies. 214 projecteurs représentent une quantité importante de paramètres et tout ce travail d’anticipation fait partie de notre philosophie.

Globalement les shows, que ce soit en lumière ou en scéno, étaient de très haut niveau techniquement et artistiquement, et les équipes accueillis très professionnelles confirme Yoann.

Réseau

Comment basculer d’un artiste à l’autre sans débrancher/rebrancher la console et sans conflit d’adresses IP. Un défi relevé avec souplesse et intelligence grâce aux connaissances de Yoann et Hugo Brassy, opérateur réseau sur le festival. Preuve s’il en fallait encore que ce poste est devenu incontournable.

La « tour de contrôle » du réseau avec le logiciel Araneo pour la gestion des appareils Luminex et le logiciel LumiNet monitor pour la visualisation des univers ArtNet (avec à gauche les univers générés dans le réseau « Guest » et à droite ceux du réseau « Festival »).

Yoann Pelletier : Il y a beaucoup d’artistes et la complexité résidait dans les changements de plateaux qui devaient se faire très rapidement (entre 20 et 30 minutes ndlr) et pour des productions relativement grosses. Cela nous a poussés à être très calés sur le réseau afin de pouvoir vite reprendre rapidement la main sur le kit festival pour la redonner facilement à l’éclairagiste suivant.

L’objectif étant que dans cet intervalle il puisse se consacrer à finaliser ses positions et remettre en configuration son kit lumière au sol. A chaque fois, c’était comme un coup de feu en cuisine (rire).

SLU : Et pour cela, quelle a été votre approche du réseau ?

Yoann Pelletier : Le réseau est en Luminex avec des switches GigaCore pour la distribution des différents Vlan et des LumiNode pour la conversion du le signal Artnet en DMX. Par ailleurs, cette année nous avons intégré le deux LumiCore dans la configuration.

Le rack réseau de la régie avec les GigaSwitch, les Lumicore (dont un backup) et le NPU.

L’idée était d’avoir la possibilité, par le biais d’un fader sur une console externe, de basculer la configuration des LumiNode pour lui dire « quelle console il doit « écouter » ». C’est ce qui nous permet d’éviter de débrancher/rebrancher ou d’avoir des conflits d’adresses IP. Le LumiCore nous sert de passerelle d’entrée dans notre système.

Le LumiCore est un processing de réseau. Il nous permet de router jusqu’à 4 sources d’entrée vers 64 univers. Et puis surtout, il y a une vraie séparation des adresses IP, donc la personne accueillie peut avoir n’importe quelle config au niveau de ses adresses.
Du moment qu’elle n’a pas la même adresse que notre LumiCore, ça fonctionne et on se retrouve seulement avec un seul appareil qui pourrait être en conflit avec les gens qu’on accueille.

Le Diagramme qui résume le fonctionnement des LumiCore et des LumiNode qui sortent le signal sur la scène.

SLU : Ça évite de devoir reconfigurer à la volée.

Yoann Pelletier : Une partie des personnes que l’on accueille connaissent leur réseau voir l’on fait eux-mêmes. Pour une autre partie, la configuration s’est faite en amont du départ de la tournée. Dans les deux cas, ils ne sont pas très à l’aise, ni très rassurés, d’avoir à tout changer. Quand on est accueilli, par expérience, on préfère garder sa configuration qui fonctionne bien et ne pas entendre tous les jours qu’il faut changer tous ses appareils parce qu’il y a des conflits.

Le réseau sur scène, GigaCores, LumiNodes et LumiSplits pour la distribution des lignes DMX.

Un réseau bien géré qui aurait vite pu ressembler à une usine à gaz mais que Yoann et Hugo ont su appréhender de manière consciencieuse pour résoudre ce casse-tête avec brio !


Skynight

Skynight a recruté Yoann qui est, dès aujourd’hui, amené à opérer les meilleurs choix pour accompagner la société dans sa transition de la lampe à la Led.

SLU : Skynight est en train de basculer vers le tout Led, sur quoi se basent les choix d’investissements ?

Yoann Pelletier : On va aller vers ce qui est connu mondialement. Un autre point important est de pouvoir trouver facilement des librairies de projecteurs qui soient fonctionnelles. Et puis il faut aujourd’hui penser à la consommation et donc on a un réel intérêt sur le rapport Lumen/Watt.

Deux machines à brouillards MDG Me1, fidèles au poste, tentent de donner corps aux faisceaux du kit. Quand on vous dit qu’elles n’ont peur de rien !

SLU : Sur quels types d’événements travaille Skynight?

Yoann Pelletier : La société est spécialisée dans la fourniture de solutions audiovisuelles que ce soit en Son, Lumière, Vidéo et Rigging. Fort de 37 années d’expériences, nous intervenons aussi bien sur des événements d’entreprises, des conférences, des accueils de tournées, de la location de matériel pure et, bien entendu, sur les festivals en Suisse.

SLU : Quels sont vos autres chantiers sur l’été ?

Yoann Pelletier : Il y a le Montreux Jazz Festival qu’on ne présente plus du fait de sa popularité, le Paléo Festival où nous fournissons tout l’éclairage du site, le kit son du Club Tent et le kit lumière du Dôme.

On vient de commencer à collaborer avec le Festival Festineuch à Neuchâtel. C’est un festival un peu plus petit mais qui a son importance avec ses multiples scènes dont une sous chapiteau. Nous intervenons également sur le festival Rock Oz’Arènes situé à Avenches et sur plusieurs autres festivals de moins grande envergure.

SLU : Et pour la partie tournée ?

Yoann Pelletier : Avant d’arriver chez eux, je les faisais travailler sur mes tournées parce qu’on se connaissait et qu’il y avait une proximité géographique qui facilitait le process car cela me permet de faire plus de choses qu’avec un prestataire situé à Paris par exemple.
Aujourd’hui j’ai un pied dans l’entreprise donc je peux anticiper mais dans l’ensemble, les tournées représentent certaines contraintes avec des budgets limités. C’est donc une autre approche pour atteindre un point de rentabilité.

En revanche un secteur tournée vidéo de pointe a été développée au sein de notre agence de Lyon. On peut donc fournir toutes les parties techniques mais aussi un support en production pour monter un événement de toutes pièces et compléter avec notre savoir-faire technique en son lumière et structure.



Sion Sous Les Etoiles est un très beau festival avec des stars populaires issues de la variété française voire franchement orientées rock.
Pour Deep Purple, Julien Doré, Vianney, Francis Cabrel, Christophe Maé, Sexion D’Assaut et bien d’autres, Yoann et son équipe Alexis Falquet, Pierre Fachaux, Hugo Brassy, Pierre Petit et Sylvain Champarnaud ont eu à cœur d’effectuer un travail d’anticipation poussé, pour pallier toute éventualité et offrir aux différentes équipes qui se sont succédées derrière la console la meilleure expérience possible.
La technique au service de l’artistique était le maître mot pour ce festival géré par Skynight et c’est une réussite qui enrichit et dynamise la vie culturelle de la région. Un grand Bravo !


Equipe Technique

Régisseur lumière / concepteur : Yoann Pelletier
Opérateurs lumière : Alexis Falquet et Pierre Fachaux
Opérateur réseau : Hugo Brassy
Blockeurs : Pierre Petit et Sylvain Champarnaud

Lighting Rider


PRX900, la nouvelle série d’enceintes actives de JBL

0

HARMAN Professional Solutions présente la série d’enceintes et de subwoofers JBL PRX900, qui se caractérise par une acoustique élaborée, un DSP complet, des performances inégalées et un contrôle complet via l’application JBL Pro Connect.

Les subs PRX 915 et 918, tous deux disposant du même module de 2,000 watts en crête incorporant un DSP et la technologie Drive Rack.

La gamme, qui comprend trois enceintes deux voies et deux subwoofers, tous amplifiés, est construite de A à Z pour tirer parti des dernières innovations acoustiques de JBL.

Les nouveaux transducteurs exclusifs, alimentés par des amplificateurs en classe D ultra-efficaces, offrent clarté et définition même à fort volume, avec une dispersion et une régularité améliorées et un raccord fluide des basses fréquences.


Le panneau arrière comprenant les entrées/sorties analogiques et les commandes locales du DSP.

L’ensemble DSP de la série PRX900, accessible via les écrans LCD embarqués et l’application JBL Pro Connect, comprend un égaliseur paramétrique à 12 bandes pour le réglage du système et le contrôle fin du rendu, ainsi que la technologie dbx Drive Rack intégrée, avec élimination automatique du Larsen, un écrêtage progressif avec option Soundcraft Overeasy et enfin des délais et des presets d’enceinte.

Utilisez l’application JBL Pro Connect pour contrôler jusqu’à 10 enceintes, y compris les systèmes JBL EON ONE MK2, PRX ONE et EON700, et accéder aux fonctions réservées à l’application, notamment les snapshots et les groupes.

La série PRX900 est conçue pour résister aux rigueurs de la route. Les enceintes en solide composite sont dotées de nervures modélisées par ordinateur pour des performances acoustiques et une durabilité accrues, tandis que les subwoofers disposent d’ébénisteries en bouleau de 18 mm avec des renforts spécialement conçus pour une réponse des basses fréquences précise. Comme sur les autres produits JBL, tout est conforté par des protocoles de test poussés ce qui a permis d’offrir une garantie sans précédent de sept ans.


Brandon Knudsen

« Pendant des années, nos enceintes PRX800 ont été le premier choix pour les groupes, les DJ, les installateurs et les lieux de culte, en grande partie grâce à leur profil acoustique, leur extension dans le bas du spectre et leur volume « , a déclaré Brandon Knudsen, chef de produit HARMAN Professional, enceintes de sonorisation portables.

« Avec la série PRX900, nous passons au stade supérieur avec des innovations acoustiques et un module de puissance encore plus musclé pour offrir un son transparent et précis à n’importe quel volume. Les systèmes profitent de la dernière technologie BLE et de l’écosystème d’applications JBL Pro Connect, pour un contrôle inédit. »

La série PRX900 est une solution polyvalente pour les DJ et les groupes, les salles de spectacle, les loueurs, les fournisseurs de services audiovisuels d’entreprise, ou toute personne à la recherche de systèmes professionnels durables qui offrent un son puissant dans n’importe quel scénario portable ou installé. Les principales innovations sont les suivantes :

Un nouveau design acoustique

Des membranes aux ébénisteries, la série PRX900 est conçue pour offrir des performances acoustiques de pointe. Les moteurs 1,5 » JBL 2408H-2, dotés de dômes poly-annulaires et d’aimants en néodyme, offrent un rendu clair et détaillé dans le haut du spectre.
Les nouveaux pavillons à directivité constante dotés de guides d’ondes JBL Image Control améliorés offrent une dispersion uniforme. Les woofers de nouvelle génération, dotés d’aimants en ferrite, offrent une réponse douce et naturelle dans les graves, tandis que le design de l’évent évasé FEA réduit les bruits d’air et la distorsion.

Modules d’amplification de haute qualité

Pilotée par de puissants amplis en classe D à haut rendement, la série PRX900 offre clarté et définition avec une compression de puissance minimale, même à fort niveau. Le pontage de l’amplificateur réduit les harmoniques et la diaphonie du moteur d’aigu.

Des inductances à haute linéarité offrent un rendement énergétique supérieur et une faible distorsion harmonique, tandis que l’étagement du gain d’entrée à faible bruit et faible distorsion optimise la dynamique pour divers niveaux de gain.
Les DAC et ADC de haute qualité assurent une conversion audio quasiment sans perte. Générant une pression max allant jusqu’à 134 dB et capables de reproduire du 30 Hz, les systèmes s’accommodent sans effort des grandes salles qui requièrent puissance et performances élevées.

Et avec un taux de rejection du mode commun sur toute la bande passante supérieur à 55 dB et un taux de distorsion harmonique totale (THD) <32 dB, le bruit est pratiquement inexistant.

Le meilleur DSP de sa catégorie

La série PRX900 est dotée d’un DSP puissant et complet, accessible via l’application JBL Pro Connect ou l’écran LCD couleur intégré. Le traitement comprend un égaliseur paramétrique à 12 bandes, ainsi que des presets et des snapshots optimisés.

La technologie DriveRack de dbx propose un système de suppression du Larsen, un limiteur progressif ou rapide et un délai de 180 ms par intervalles de 100 microsecondes pour caler précisément le système.


Polyvalente et évolutive

Combinez les enceintes et les subwoofers de la série PRX900 dans une large palette de configurations pour répondre aux exigences des scénarios mobiles et des installations fixes.
Les enceintes sont dotées d’une double prise pour pôle de 36 mm et de six points d’accroche M10 ; les subwoofers sont dotés d’un puits M20.
Les enceintes large bande sont dotées d’un capteur gyroscopique qui charge automatiquement le preset en fonction de l’usage face ou retour.


L’écosystème Pro Connect

L’application Pro Connect de JBL offre la fonctionnalité BLE pour le contrôle d’un maximum de 10 enceintes y compris des modèles des séries JBL EON ONE MK2, PRX ONE et EON700. Accédez à l’ensemble des fonctions DSP directement depuis l’application, y compris les fonctions réservées à cette dernière, comme les snapshots d’enceintes et les groupes d’enceintes.

De nombreux tests de résistance garantissent de disposer d’un système solide et durable.

Robuste et prêt pour la route

Les composants de la série PRX900 sont intégrés dans des enceintes solides et légères qui optimisent à la fois les performances acoustiques et la durabilité. Les enceintes sont fabriquées à partir d’un mélange polypropylène/talc optimisé pour la rigidité, avec des nervures internes modélisées par ordinateur, conçues pour une intégrité structurelle maximale et un bruit propre minimal. Les caisses des subs présentent un renfort optimisé qui contrôle la réponse des basses fréquences.

Pour obtenir des informations et des spécifications complètes sur le produit, veuillez consulter le site JBL Pro

 

Prolight + Sound lance la phase de candidature du prix Sinus

0

Que ce soit dans l’univers des marques, les musées, les parcs à thème ou les salles de conférences, pour transmettre des émotions et faire passer des messages de manière ciblée, l’utilisation efficace et créative de la technologie des médias audiovisuels est incontournable.
Depuis 2004, le « Sinus – Systems Integration Award » met en lumière les meilleures réalisations dans ce domaine. Le prix est décerné chaque année lors du salon Prolight+Sound à Francfort (du 25 au 28 avril 2023). Les entreprises et les professionnels du secteur sont maintenant invités à soumettre leurs projets au concours.

Le gagnant 2022: Les Bassins des Lumières à Bordeaux. Photo: Culturespaces | Anaka Photographie

Le Sinus est considéré comme l’un des prix les plus réputés pour la planification et l’installation de systèmes audiovisuels. Un jury d’experts, composé de membres de l’association, d’experts du secteur, de représentants des médias et de représentants de Messe Frankfurt, sélectionne les projets gagnants parmi toutes les candidatures.

Un critère décisif dans la décision du jury est l’interaction exceptionnelle entre l’ambition artistique et la mise en œuvre technique innovante. À l’adresse www.prolight-sound.com/sinus, les candidats peuvent présenter leurs projets avec une brève explication et du matériel visuel d’accompagnement. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 30 novembre.

Ce prix a pour parrains l’Association des technologies des médias et des événements (VPLT e.V.), l’Association européenne des centres d’événements (EVVC e.V.) et Messe Frankfurt. En 2022, le Sinus a été décerné au projet artistique « Les Bassins des Lumières » à Bordeaux. L’installation invite les amateurs de culture à se plonger dans une mer d’images, de couleurs, de sons et d’histoire sur le site d’un ancien bunker de sous-marin.

Plus d’infos et Inscriptions sur le site Prolight+Sound

 

Electron Libre éclaire la cérémonie d’ouverture de l’IAC en Robe

0

La 73e édition de l’International Astronautical Congress (IAC) s’est tenue au Paris Convention Centre en septembre 2022 avec une cérémonie d’ouverture mise en lumière par Électron Libre Design.

Ce congrès, organisé par l’International Astronautical Federation (IAF) et le CNES, Centre National d’Etudes Spatiales, qui rassemble sur 5 jours les grands acteurs du domaine spatial, a attiré 8 000 professionnels de 72 pays : un record !

Pour l’occasion, l’agence de communication évènementielle win-win, représentée ici par Stéphane Charrier, Directeur conseil, a été mandatée pour organiser et mettre en place la Cérémonie d’Ouverture du congrès.
Stéphane Charrier a décidé de poursuivre sa collaboration avec Dimitri Gogos et Cédric Davignon de l’agence « Electron Libre Design » pour mettre en lumière l’événement.


Présentée en 7 actes et en 1 h 30 de show, la cérémonie s’articulait autour de l’histoire d’une fillette qui rêve d’aller sur la Lune. Le public a pu la voir évoluer et grandir au fil de l’histoire jusqu’à l’âge adulte : « Sur cette réalisation, le parti pris a été de synchroniser les éclairages avec le support média vidéo et trouver le bon équilibre notamment entre la vidéo, le son et la lumière. », précise Dimitri.

Paul Partenet, directeur de création, et Jacques Jalenques, directeur de production, ont d’abord proposé une scène avec des écrans littéralement « éclatés » sur tout le fond de scène. Le duo Dimitri & Cédric a alors réfléchi à un moyen de jouer sur la profondeur de la scène et créer des effets de lumière qui puissent plonger le spectateur dans la narration, lui donnant l’illusion d’être dans « l’espace » (aussi bien que la fillette se l’imagine).


Un pendrillon en « étoilé » a notamment été installé en fond de scène pour donner plus de profondeur à la scène tout en offrant l’aspect « spectacle » au public, notamment grâce aux faisceaux des Pointe et des Spiider, utilisés ici à bon escient et à faible intension avec l’effet « flower » pour les séquences plus lyriques et théâtrales de la représentation.

Essentiellement time codé sur Wysiwyg, le design lumière a nécessité l’utilisation de 120 projecteurs motorisés Robe Lighting : 14 x BMFL WashBeam, 46 x Spiider, 14 x MegaPointe et enfin 46 x Pointe.
« Les MegaPointe ont surtout servi à souligner le faux plafond et à créer l’effet « étoilé » dans le ciel », précisent Dimitri et Cédric. Les BMFL, utilisés principalement pour la Face ont aussi créé quelques effets et complété les Pointe.


Au total, sept semi-remorques ont transporté le matériel scénique nécessaire à l’évènement.
Ce matériel, fourni par la société Novelty, a été en partie utilisé pour éclairer les différentes conférences des 5 jours de congrès et les différents espaces tels que le grand hall d’exposition de 8 000 m2, ouvert au public, qui a accueilli plus de 250 exposants venus du monde entier.


Intervenants sur le projet :

Agence win-win – Stéphane Charrier, directeur conseil – Paul Partenet, directeur de création – Jacques Jalenques, Production exécutive d’évènements
Conception Lumière : Dimitri Gogos et Cédric Davignon
Prestataire : Novelty
Responsable du développement commercial : Pierre Clause
Chef de chantier Novelty : Éric Hiernard
Organisation et coordination générale : K.I.T Group France


Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Le Théâtre des Travailleurs de Tempere opte pour zactrack

0

Un système de suivi en temps réel zactrack SMART a été installé sur la scène principale du Théâtre des Travailleurs de Tampere (Tampereen Työväen Teatteri – TTT), en Finlande, où il est exploité en son et en lumière.
Le bâtiment qui abrite cette salle de 800 places a été achevé en 1985. Sa scène, d’une largeur de 20 mètres est la deuxième plus grande de Finlande. Le programme du théâtre intègre des pièces finlandaises, des classiques de la littérature mondiale et des comédies musicales.

“Come from Away” a été une des premières productions à bénéficier du tracking audio et lumière via Zactrack. © Kari Sunnari

En 2020, le théâtre a investi dans la technologie audio immersive L-ISA de L-Acoustics, ce qui a entraîné le besoin d’un produit de tracking de pointe qui pourrait servir à la fois pour l’audio et l’éclairage, explique Pauli Molnar, directeur commercial du distributeur finlandais de zactrack, Intersonic, basé à Espoo.

Au cours des premiers mois d’utilisation de L-ISA, il est rapidement devenu évident qu’un suivi précis et efficace était essentiel pour tirer pleinement parti de sa capacité de suivi, de sa précision de localisation et de son potentiel créatif… sans que les concepteurs et ingénieurs du son aient à consacrer beaucoup de temps à la programmation.

Le contrôle manuel des déplacements audio, en particulier pour certaines des comédies musicales à grande échelle présentées au TTT, n’étant pas une option envisageable, l’équipe a commencé à examiner l’option de tracking automatique.
L-ISA prend en compte des éléments tels que la profondeur lorsque les acteurs se déplacent dans les coulisses, de sorte que le son est correctement perçu comme plus proche/plus éloigné, et avec cette expérience auditive 3D détaillée au cœur du concept L-ISA, le tracking qui offre une localisation complète joue un rôle vital dans l’expérience sonore offerte.

“Come from Away”. © Kari Sunnari

Le responsable son du théâtre, Jarkko Tuohimaa, et le responsable lumière, Sami Rautaneva, ont travaillé en étroite collaboration avec le concepteur son Kalle Nytorp, et le concepteur lumière, Eero Auvinen, pour évaluer différents systèmes. Ils ont choisi zactrack pour son adéquation au suivi audio et lumière.

Les besoins en audio sont moins complexes et exigeants, car l’oreille a tendance à être plus indulgente que l’œil lorsqu’il s’agit de traiter des informations directionnelles précises provenant du cerveau. Il existe une fenêtre d’environ 7,5 degrés dans laquelle le cerveau interprète toujours le son comme provenant de la source. Ainsi, alors que d’autres options de suivi pouvaient satisfaire au son, le choix s’est rétréci pour l’éclairage.

Pour effectuer un tracking audio, on prend un émetteur zactrack (tracker) depuis son socle de recharge, on le relie via un flux au processeur sonore, on l’assigne à un objet (dans le contrôleur L-ISA) et on rentre les paramètres ID d’entrée corrects, afin que l’objet suive le tracker attaché à l’acteur. Cette mise en place rapide et simple a constitué une raison majeure du choix de zactrack.

Le kit zactrack Smart : De gauche à droite, Anchor, l’antenne du système reliée via réseau RJ45 POE – Station, la station de chargement des Trackers (cibles) jusqu’à 5 – Tracker, la cible – Server, le cœur du système, qui calcule automatiquement l’espace 3D (antenne/puck/tracker) et génère les signaux de contrôle de l’éclairage, du son ou de la vidéo. Et dessous, Puck le capteur de sol qui permet de configurer l’espace 3D et Tracker, la cible.

Le système a été installé par l’équipe technique du théâtre suivant un processus rapide et simple. Quatre capteurs zactrack ont été positionnés autour de la scène et autocalibrés ce qui a pris quelques minutes, les identifiants d’adresses ont ensuite été attribués et ajustés, et tout était prêt.
Pour l’éclairage, la fluidité et la précision du suivi sont essentielles. Le système zactrack peut prédire avec précision comment un acteur ou un danseur se déplacera dans une certaine direction à une certaine vitesse et entraîner le ou les projecteurs correspondants en conséquence.

C’était le premier système zactrack qu’Intersonic fournissait à un théâtre, et l’entreprise prédit un grand avenir à ce produit. Il apporte de nombreux avantages à ce type d’environnement, notamment la commodité des berceaux de recharge magnétiques.
Dès que le tracker est déposé, il se désactive et commence à se recharger… Aucun connecteur n’est nécessaire. C’est une solution idéale pour un théâtre très fréquenté comme celui-ci, où les trackers sont utilisés quotidiennement.

“Come from Away”. © Kari Sunnari

La facilité de calibration est un autre avantage important, qui intéressera également les sociétés de location et de production et qui est « idéale pour les scénarios où le système doit être installé plusieurs fois », a noté Pauli.

Troisièmement, la salle principale de ce théâtre est grande et la combinaison de L-ISA et du zactrack améliore la capacité de l’équipe de production à fermer l’espace et à le rendre plus intime, selon les besoins des spectacles ou des parties spécifiques des représentations.

Avec l’espace scénique important de TTT, ils ont voulu perfectionner la localisation sonore avec pour objectif ultime que les invités ne perçoivent pas qu’un système de sonorisation est utilisé !
D’une manière générale, Pauli pense que zactrack est un « produit remarquable » en soi, et surtout lorsqu’il est combiné avec L-ISA qui est également révolutionnaire en tant que concept et produit, représentant un « changement de modèle pour les applications audio professionnelles. »
Matilda, Come from Away et Momentum ont été les trois premières grandes productions du Théâtre des Travailleurs de Tampere à bénéficier du nouveau système zactrack.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site zactrack